Esprit club n3

Novembre 2016 Semestriel

esPrit CLub

Poitou-Charentes

magazine 100% sport

n° 3

Gratuit

dossier Le modèLe éConomique des assoCiations sPortiVes

rio 2016 CédriC by CHarLine

4 t Paris 202 n ie t u o s e ch La Vienn 100% bea t r o p s s u nd sentez-vo ans de ha 0 4 , e ll e -b rt Celles-sur trée à nio n e r e d s forum st prévenir 'e c r e n ig o santé : tém

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tony esta Paris 2024 nt co-préside CHon, mickaël Pi he photograp Charline PICON par Sailing Energy / FFVoile

tribunes tony estanguet Triple champion olympique de canoë-kayak Co-président du Comité de candidature Paris 2024 Vice-président de la Commission des athlètes du CIO

Georges Jacobs, Président du CROS Poitou-Charentes

On évoque très souvent l’apport du mouvement associatif et sportif en particulier à la défense du lien social et la promotion d’idées comme la citoyenneté, le respect de l’autre et des règles de vie. On parle moins en revanche de sa contribution au développement économique.

Certes, on peut constater avec satisfaction la prise en considération de plus en plus fréquente de l’aspect positif sur la santé de la pratique physique (et de son corollaire plus prosaïque de l’économie que cela peut représenter pour la Sécurité Sociale).

Cependant, les retombées plus générales sur la vie économique ne sont pas toujours mises en valeur comme elles le devraient.

Et l’on ne mesure assurément pas suffisamment ni l’impact de telle ou telle manifestation sur la vie locale (en particulier sur l’hôtellerie et la restauration par exemple), ni la contribution du bénévolat à la baisse du coût d’organisation entre autres.

Les apports du sport ne sont pas encore également pris en compte à leur juste mesure dans le modèle économique des entreprises. Le développement du sport en entreprise est avec le sport santé un des axes majeurs du développement à venir de la pratique sportive. C’est notamment dans cette optique que le mouvement sportif a participé au récent salon national de l’Economie Sociale et Solidaire à Niort.

Les associations sportives font partie de cette économie et tout naturellement de par leurs objectifs humanistes les entreprises de ce secteur de l’ESS sont les premières à devoir être sensibles à cet apport du sport. Le nécessaire contact entre entreprises de l’ESS et associations sportives semble donc indispensable dans une stratégie gagnant-gagnant. Et ce salon en a apporté la preuve.

sommaire tribunes G. Jacobs et T. Estanguet enjeu La Vienne soutient Paris 2024 Santé : témoigner c’est prévenir regard sur Le modèle économique des associations sportives arrêt sur image Mickaël Pichon Haut niveau Cédric by Charline Celles-sur-Belle, 40 ans de hand développement 100% Beach Salon national ESS Journée Sport Santé Niort brèves et humeurs

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Le sport a toujours été pour moi un moteur extraordinaire. Enfant, il m’a donné envie de « faire comme les grands », pour suivre mon père et mes deux grands-frères à ski ou en canoë. Plus tard, il m’a poussé à donner le meilleur de moimême et à repousser mes limites, d’abord pour battre mes copains de club puis pour atteindre mes rêves de médaille olympique. Le sport m’a aussi donné l’opportunité de faire des rencontres extraordinaires et de vivre des émotions inoubliables.

Voilà plus de trente ans que je vis le sport au quotidien. De ce parcours, je retire aujourd’hui une certitude : le sport fait du bien ! Pourquoi ? Parce qu’il entretient le corps, mais surtout l’esprit. Le sport véhicule des valeurs importantes et positives pour la société. Il incite au partage, au respect et à l’entraide, parce que même dans un sport individuel, la victoire est toujours celle d’une équipe et les émotions bien plus fortes lorsqu’elles sont partagées.

Il pousse au dépassement de soi et à la persévérance, imposant l’échec mais donnant aussi la force de se relever et d’essayer encore et encore, jusqu’au succès. Il réconcilie deux notions que l’on oppose souvent : la rigueur et le plaisir, qui sont aussi essentielles l’une que l’autre à la réussite d’un projet, notamment sportif.

C’est parce que je crois profondément à ces vertus que je suis aujourd’hui engagé dans la candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.

Depuis l’origine, le projet Paris 2024 a été pensé comme un grand projet d’intérêt général qui veut contribuer à faire bouger les lignes de la société.

Les Jeux tels que nous les imaginons ont pour objectif de dynamiser les territoires et de faire progresser la société dans plusieurs directions. Paris 2024 est un outil, un levier et un véritable accélérateur de développement. Celui qui, parce qu’il fédère les politiques, le monde économique et le grand public en soutien du monde sportif et de ses athlètes, unit les forces et permet de réaliser de grands projets.

Paris 2024 sera au service des territoires. En Seine Saint-Denis notamment où les Jeux seront un véritable catalyseur pour les politiques publiques : logements, infrastructures sportives de proximité, passerelle piétonne, réseau de transports, etc.

Paris 2024 sera également un projet responsable et durable : nous possédons déjà 95% des équipements sportifs nécessaires à l’organisation des compétitions olympiques et paralympiques, seules les infrastructures répondant à un besoin de long terme pour la population seront construites.

Paris 2024 sera aussi une fête incroyable, parce que de la Tour Eiffel au Château de Versailles en passant par les Invalides et le Grand Palais, Paris et sa région offrent un environnement unique au monde pour célébrer des Jeux exceptionnels, un siècle après la VIIIe olympiade organisée à l’inspiration du Baron Coubertin.

Et enfin, Paris 2024 sera une formidable occasion de sublimer les valeurs du sport et de l’olympisme. Si le sport est un moteur extraordinaire, Paris 2024 doit être l’occasion de le mettre au cœur de la société. En matière d’éducation, de Citoyenneté, de Durabilité, d’Inclusion sociale ou d’intégration des personnes en situation de handicap, les Jeux peuvent nous permettre de franchir un cap et de marquer l’histoire. Ils ont ce potentiel, à nous de le révéler au mieux.

Plus que jamais je suis convaincu que les Jeux seront ce que nous déciderons d’en faire ; tous ensemble.

Partenaires principaux du Cros Poitou-Charentes Edition : Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) de Poitou-Charentes, Maison des Sports, 6 allée Jean Monnet, Bât C3, 86000 POITIERS, association régie par la loi du 1er juillet 1901 modifiée, représentée par son président Georges Jacobs.

Impression : Bord de Mer, RCS Saintes 493 426 324, 6 avenue de Rochefort, 17200 ROYAN. Conditionnement et expédition : équipe du CROS Directeur de la publication : Georges Jacobs Responsable de la rédaction : équipe du CROS Dépôt légal : janvier 2015 Parution : novembre 2016 ISSN 2426-7333 Gratuit Qu’avez-vous pensé de ce n°3 ? Votre avis nous intéresse, écrivez-le SVP à poitoucharentes@franceolympique.com

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Esprit Club N°3 / Novembre 2016

enjeu

La Vienne soutient Paris 2024 Sur invitation du Département de la Vienne, le co-président de Paris 2024 et son conseiller spécial Thierry Rey ont présenté le projet de candidature aux Départements de France, le 6 octobre au palais des congrès du Futuroscope.

Après le discours du président du Sénat qualifié d'olympien par le président de l’ADF, Bernard Lapasset a présenté les principes directeurs du projet olympique et paralympique de Paris 2024 « qui souhaite offrir une expérience des Jeux à son image, innovante,

rayonnante, créative, inspirée de l’art de vivre français et magnifiée par l’écrin unique que constitue son patrimoine. La France accueille plus de 80 millions de visiteurs chaque année, plus que n’importe quel autre pays au monde. Paris 2024 s’appuiera sur les nombreux atouts et attraits qui font de la France la première destination au monde pour mettre en scène des Jeux inoubliables et source d’inspiration, au service du sport et des athlètes ». Considérant le poids du Futuroscope dans le tourisme national (2ème parc français derrière le géant Disney) et régional (1er site touristique de la Nouvelle-Aquitaine en nombre de visiteurs, devant la vieille ville de Sarlat et la dune du Pilat), le Département de la Vienne, initiateur et co-actionnnaire du parc ne pouvait rester insensible à cet immense projet Paris 2024 dont il mesure parfaitement le potentiel de promotion des territoires.

Conseil Départemental de la Vienne

Une proposition issue de la Vienne pour Paris 2024 : les classes olympiques sciences et sport « Dans le cadre de la candidature de Paris pour l’organisation des jeux Olympiques et Paralympiques 2024, l’Université

de Poitiers, le CRITT Sport Loisirs de Châtellerault et le Comité Régional Olympique et Sportif proposent une action d’envergure nationale, basée sur la méthodologie innovante et désormais éprouvée des Classes olympiques Sciences et Sport, soutenue par le Département de la Vienne et en convention avec le CNOSF, afin de développer chez les adolescents le goût pour les sciences de l’ingénieur, pourvoyeuses d’emploi pour une industrie nationale modernisée. » Yves Jean, président de l’Université de Poitiers

Avec l'appui du Rectorat, une note a été envoyée au cabinet de la Ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche afin de présenter le dispositif et ses enjeux dans le cadre de l'Année de l'olympisme de l'école à l'université.

CRITT

« Ce qu’il faut comprendre, c’est que la mécanique, science mère des sciences de l’ingénieur, est très difficile à enseigner car ses concepts vont le plus souvent à l’encontre du ressenti du sportif. Prendre le geste sportif comme vecteur d’éducation est d’autant plus pertinent.

Pour promouvoir cette idée, nous proposons de créer une exposition numérique itinérante, labélisée Paris 2024, qui partirait de la Vienne pour aller à la rencontre des collégiens, lycéens et enseignants de la Nouvelle-Aquitaine, puis d’autres territoires accueillant des sites olympiques et paralympiques. Nous voulons par cette démarche favoriser le goût des jeunes pour les sciences, faciliter l’accès aux bases d’une culture scientifique moderne et lutter contre le décrochage et contre les inégalités scolaires. » En savoir plus : http://robioss.critt-sl.eu Alain Junqua, président du CRITT Sport Loisirs de Châtellerault.

Concertation Paris 2024 La semaine précédente, le CREPS de Poitiers1, le CROS, la DR-DJSCS, la Région et l'Université de Poitiers recevaient l’école Camille Desmoulins et les jeunes du pôle basket-ball pour échanger sur 5 enjeux choisis avec les enseignants et faire des propositions dans le cadre du dispositif de concertation Paris 2024. « Nous avons porté la flamme en nous

relayant. Par groupe de couleurs des anneaux, nous avons parlé du handicap et du sport, des bénévoles, du dopage et des valeurs de l'Olympisme. » Chloé, Lucie et Angèle

CM1, et Thomas CE2 « A Rio, 206 pays ont participé. La France a remporté 42 médailles et est classée 7ème. » Aksel et Pierre CM1 Sur le même principe, la soirée était ouverte au grand public, sportifs, non sportifs, membres et dirigeants de clubs, de comités, de ligues, d'entreprises, de collectivités et de services de l'Etat.

CROS

1 Avec l’université de Poitiers, le CNRS, l’IUT de Poitiers-Châtellerault et le ministère de la Recherche, le CREPS de Poitiers et les laboratoires de l’Institut Pprime – axe RoBioSS – Université de Poitiers – UPR CNRS 3346 ENSMA (secteur sciences pour l’ingénieur), ont créé un véritable pôle de compétences en matière d’entraînement sportif et de formation à l’interprétation des données scientifiques : le Centre d’Analyse d’Images et de Performance Sportive (CAIPS).

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Santé : témoigner c'est prévenir Victime d'un infarctus du myocarde qui l'a conduit tout droit aux urgences, Jean Gautreau de Poitiers nous partage son expérience de patient devenu par la force des choses acteur responsable de sa santé. « Malgré ma grande attention aux explications données par les médecins de l'hôpital et ceux du centre de rééducation, je ne comprenais pas ce qu'il m'était arrivé. Toutes les informations recueillies étaient complexes et confuses, alors j'ai revisité ma bibliothèque pour essayer de comprendre. Plus je cherchais, plus je découvrais de paramètres influençant ma santé. J’ai compris que ces paramètres ne s’additionnaient pas, mais qu’ils se potentialisaient c’est-à-dire que leurs effets, bénéfiques ou néfastes, pouvaient se renforcer les uns les autres. » Bien décidé à lutter, il pratique assidûment la natation et la marche. Taraudé par un profond besoin de comprendre comment il en était arrivé là, il se lance dans la transcription d’une sorte d’arbre des facteurs de risques1 cardio-vasculaires.

Sans autre prétention que de témoigner ; pour contribuer activement, à sa manière, à une meilleure prise de conscience des facteurs de risques pour la

santé ; « pour sensibiliser le grand public, avec les professionnels de santé ainsi que les institutions ayant trait à la santé, toutes pathologies confondues, et ne plus être les égarés que nous sommes face à la maladie. » Modifiables ou non, personnels ou sociétaux, conscients ou inconscients, favorisants ou aggravants, les paramètres de la santé cardio-vasculaires sont nombreux, variés et ils interagissent entre eux.

Dans l’épilogue de son ouvrage « Dites-moi la vérité docteur », le Pr Alain Deloche, chirurgien cardiaque opéré du cœur, témoigne que le ressenti d’un patient ne peut être exprimé que par lui-même. Le soigné peut confirmer ce que le soignant sait.

Encore faut-il pouvoir exprimer son ressenti, sous peine que lorsque des explications sont nécessaires, l’échange tourne au dialogue de sourds.

« La plupart des patients que j'ai opéré pourraient être répartis en deux catégories : ceux qui faisaient peu attention et ne croyaient pas que... et ceux qui étaient persuadés que rien ne pouvait leur arriver car ils se sentaient informés et pensaient faire attention. C’est en partageant nos connaissances que l’on peut protéger sa santé. Chacun de nous peut entreprendre des mesures nécessaires, comme pratiquer une activité physique et sportive régulière et adaptée, pour mieux concilier hygiène de vie, vie familiale et vie professionnelle. Avec l’aide souvent indispensable du monde médical, sans oublier les aidants qui doivent eux aussi être guidés et soutenus. » Paul Menu, Professeur émérite en chirurgie cardiaque, membre du CROS. CROS 1 On entend habituellement par « facteur de risque » une caractéristique associée de manière statistiquement significative à un événement de santé. La notion de facteurs de risques est utilisée dans les études relatives à la santé, il s'agit d'un lien avec l'état de santé sur lequel il est possible d'intervenir, d'avoir une action. Certains facteurs sont reconnus protéger contre le risque d'apparition de maladie. On entend par « déterminants de la santé » les facteurs personnels, sociaux ou environnementaux qui ont une relation de causalité avec la santé des individus ou des populations. Ce sont des éléments qui exercent de façon directe ou indirecte une influence positive ou négative sur l'état de santé ou le bien-être social. Si l'influence est négative, ils favorisent l'apparition de maladie. Si l'influence est positive, ils permettent à l'individu de se maintenir dans un état de santé satisfaisant.

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regard sur

Le monde dans lequel évoluent les associations sportives change.

L’environnement financier contraint questionne sur le modèle économique à adopter et la voie de développement à choisir.

Le modèle économique des associations sportives Vaste sujet abordé cette année lors des quatre soirées débat annuelles « Parole au mouvement sportif » proposées par le réseau CROS-CDOS à Poitiers, Niort, Angoulême et Rochefort. Retour sur les échanges en cinq questions comme autant de pistes à explorer, quitte à bousculer.

1-

Adopter une approche de marché et innover ?

La baisse des subventions publiques semble inéluctable. Plutôt que de la subir, comment l’anticiper en trouvant un nouveau modèle qui assure la pérennité des associations ?

La question ne se résume pas seulement à ajuster les curseurs budgétaires, en cherchant ici de nouvelles ressources, là de nouvelles réductions de charges, à hauteur de la baisse des subventions. Elle doit probablement être envisagée dans un contexte plus large où le modèle économique est au service du projet défini.

Peut-être pouvons-nous nous tourner vers les modes de gestion du secteur marchand pour inspirer nos modèles ? Chercher à répondre à une problématique de marché peut présenter des pistes nouvelles. L’économie Sociale et Solidaire dont le mouvement sportif fait partie, permet de développer des activités marchandes. Les freins ne sont-ils pas seulement d’ordre culturel ?

Cette approche peut parfaitement coexister avec l’utilité sociale et sociétale du Esprit Club N°3 / Novembre 2016

mouvement sportif. Il s’agit d’adopter un mode de raisonnement qui recherche un équilibre d’ensemble dans lequel plusieurs modèles économiques peuvent cohabiter en fonction des projets. Cette notion d’hybridation entre projet d’intérêt général et nouvelle offre de marché est centrale.

2- Créer une offre pour répondre au besoin de pratique sportive ?

sportive. Il est indispensable d’avoir à l’esprit que le spectre des besoins et demandes est plus large que l’offre actuelle proposée par les clubs. Pour recruter ces nouveaux publics, il faut innover et créer une offre qui corresponde à leurs attentes et souhaits. Il peut s’agir d’une offre de pratiques loisirs, pluriactivités, mélangeant les publics en associant par exemple les valides et les moins valides (exemple du sport partagé de l’UNSS)…

Il s’agit de trouver de nouvelles ressources en proposant les activités sportives sous d’autres formes, toujours dans un esprit de continuité des missions sociales, éducatives, sociétales… que remplissent aussi les associations sportives. La diversification de l’offre de pratique doit répondre à une demande ou l'anticiper. Elle requiert veille sur les pratiques du marché et créativité. Les nouvelles formes de pratique nous invitent à cette évolution.

Capter de nouveaux publics

Ou comment transformer en nouveaux adhérents des sportifs(ves) qui pratiquent seuls, ou qui ne pratiquent aucune activité 6

Le modèle économique des associations sportives

Des leviers sont à trouver en abordant l’activité sous l’angle du bien-être, de la santé, du tourisme, de la cohésion d’entreprise, de la découverte (avec les temps d’activité périscolaire)… pour proposer son activité à de nouveaux adhérents potentiels. Peu de clubs affichent une offre sport santé bienêtre de prévention primaire différenciée de l’offre classique. Pourtant nos clubs se sont professionnalisés et disposent de spécificités pouvant constituer un avantage concurrentiel.

mouvement sportif pourrait légitimement s’y positionner.

4-

Tout est question d’observation et de créativité pour diversifier son offre et répondre à des attentes nouvelles.

S’adapter aux comportements

nouveaux

En plus de l’offre d’activité sportive proprement dite, la façon dont elle est organisée et proposée doit tenir compte des nouveaux comportements. Comme le futsal, le sport « à la carte » correspond à une nouvelle demande. Ce type d’offre n’est-il pas envisageable dans l’enceinte de nos associations ? Une sorte de ticket à la demande pour découvrir de nouvelles disciplines proposées sur un même territoire peut constituer une piste de développement.

La diversification d’activités par des offres zapping (ou de découverte, c’est selon !) ne peut-elle se départir du carcan disciplinaire dans lequel les clubs sont structurellement et culturellement ancrés ?

Et pourquoi ne pas se positionner comme un acteur du marché (à l’instar des acteurs du secteur privé marchand)

Pour faire la relation entre l’offre et la demande il suffit parfois d’observer ce qui fonctionne ailleurs, notamment en-dehors du mouvement sportif, pour identifier des publics cibles et s’y adapter.

Les nouveaux entrants privés dans le domaine des pratiques sportives, récentes ou non, peuvent être source d’inspiration.

Pourquoi le futsal serait-il réservé aux acteurs commerciaux ? En Dordogne la location de canoës relève majoritairement de sociétés du secteur marchand alors qu’en Charente elle est plutôt organisée par des clubs. Le padel, ce nouveau sport de raquette, capte une partie du public du tennis. Il compte un nombre important de pratiquants en Espagne et gagne les salles privées du Sud de la France. Il serait dommage que les clubs ne se positionnent pas sur cette demande émergente. Des marchés existent et le

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sportif, un frein culturel étranger au service marchand qui sait donner une valeur financière à ses prestations à un prix couvrant (parfois largement) ses coûts. Plusieurs exemples cités lors des soirées débats, attestent qu’une hausse de tarif ne fait pas automatiquement fuir les adhérents si la raison est justifiée et expliquée (recrutement, offre plus étoffée, plus adaptée et professionnalisée…). Ce constat vaut tant pour les coûts d’adhésion que pour le prix des entrées.

3- Mieux appréhender définition des prix ?

la

Créer un volume d’activité supplémentaire ne garantit pas mathématiquement une hausse du résultat (ou équilibrage d'un budget déjà déficitaire). Il ne faut pas confondre chiffre d’affaires et bénéfices. Or, trop souvent dans les associations sportives, le prix des activités est fixé sans couvrir les coûts (notamment des nouveaux emplois aidés), souvent par méconnaissance du coût réel. Cette situation peut conduire à ce que chaque nouveau projet et/ou chaque nouveau licencié génèrent davantage de coûts (non maîtrisés) que de recettes et creusent le déficit !

Savoir communiquer et vendre ?

Faire connaître son offre, la vendre et se vendre est essentiel pour que l’offre rencontre la demande.

Cependant, l’association ne dispose pas toujours des compétences nécessaires en interne. Il existe pourtant des solutions pour disposer de conseils professionnels, parmi lesquelles se regrouper entre associations pour partager le coût d’intervention d’une agence professionnelle ou solliciter du mécénat de compétences. Le réseau CROS-CDOS ex-Poitou-Charentes a même développé des compétences d’accompagnement de ses adhérents dans certains domaines de la communication (affiches, sites internet par exemple).

Communiquer son offre et la vendre

La communication, après une identification de toutes les cibles possibles et des messages pertinents, doit tenir compte des nouveaux comportements et des nouvelles possibilités technologiques.

L’exemple des championnats de France de Gymnastique à l’Acclameur de Niort, proposé plus loin dans « Des idées à explorer » témoigne de l’impact de l’organisation, des

Connaître ses coûts et les maîtriser

Connaître le coût est le préalable indispensable à la définition de la valeur d’une activité. Le coût comprend notamment les ressources humaines et matérielles (coût du salarié, mise à disposition de l’équipement et du matériel, etc.).

C’est le point d’appui de la définition d’un tarif pour une gestion maîtrisée de l’activité dans le temps et pour justifier du prix demandé aux adhérents, notamment en lien avec la professionnalisation des associations.

Justifier la valeur

Laissons ici de côté la valorisation sociétale.

Là encore il existe, au sein du mouvement

Esprit Club N°3 / Novembre 2016

Le modèle économique des associations sportives

réseaux de diffusion et de l’approche marketing dans les résultats économiques d’un événement sportif transformé en spectacle.

L'internet mobile et l’ubérisation d'un nombre croissant de services, dans de nombreux domaines y compris dans le sport, bouleversent la relation entre les demandeurs et les offreurs d’activités. Avec les données dont il dispose le mouvement sportif doit savoir être en phase avec ce phénomène et en tirer avantage.

Savoir « vendre » son association aux partenaires

Le moyen le plus efficace d'associer un partenaire est de l’approcher avec un projet précis. Les entreprises et collectivités y sont sensibles. Au delà du fait que le projet rencontre les priorités des partenaires, ses coûts doivent être parfaitement maîtrisés pour espèrer obtenir des contreparties adaptées.

Pour maintenir autant que possible les financements publics, il est utile de savoir valoriser le rôle social et sociétal du mouvement sportif. Or on ne sait pas toujours mesurer et mettre en avant cet apport. C'est le rôle des CROS et CDOS qui s'emploient à devenir plus audibles.

5-

Des idées à tester ?

Le partage de bonnes pratiques peut permettre de progresser ensemble. Voici trois des pistes évoquées lors des soirées débat qui peuvent participer à la réflexion.

Des tarifs progressifs en fonction de l’implication dans le club

Pour répondre à la même logique de prestations marchandes que proposée plus haut, quelle incompatibilité peut-il y avoir à n’être que consommateur dans une association sportive ? Et pour garder vivant l’esprit associatif, comment peuton avantager les bénévoles qui portent son fonctionnement ?

Une solution peut être de proposer plusieurs tarifs : ► Une adhésion peu élevée pour les dirigeants avec responsabilités ; Esprit Club N°3 / Novembre 2016

► Une adhésion de niveau intermédiaire pour ceux qui s’engagent sur un volume d’heures annuel de bénévolat, établi sur la base d’une liste exhaustives de tâches ; ► Une adhésion au prix fort pour les pratiquants souhaitant seulement « consommer » leur activité, comme cela se pratique dans les salles de sport privées, les « disculpant » ainsi aux yeux de certains.

Autres idées déjà connues

► Mensualiser la licence pour accompagner une revalorisation du prix ; ► Entreprendre (ou renouveler) une démarche de partenariat avec les pouvoirs publics et les acteurs privés pour réduire le prix de vente et garantir l’accessibilité des offres à tous ou selon certains critères ; ► N’acheter que le nombre d’heures nécessaires pour maîtriser ses coûts : groupement d’employeurs, autoentrepreneurs… Il est ainsi possible de bénéficier de compétences professionnelles sans supporter le coût d’un emploi direct ;

Des offres construites

multidisciplinaires

co-

Pour répondre aux besoins et aux envies de découvertes (certains diront zapping...) de tous, les clubs auraient probablement intérêt à concevoir ensemble des projets multidisciplinaires. En jeu, la captation et la fidélisation d’un public nouveau, en quête de découverte d’activités. Travailler ensemble sur un même territoire pour monter des projets multisports profiterait à tous.

Exemple de l’Ecole de Découverte des Sports du Bocage Bressuirais Considérant que le turnover des enfants est important, elle propose d'organiser la découverte plutôt que de subir le zapping.

Les principes sont simples : ► 3 catégories d'âges allant des apprentissages moteurs fondamentaux à la découverte des sports dans les clubs du territoire ; ► garder sa licence dans son « club de coeur » avec un système de double adhésion EDS-club.

Le système testé fonctionne.

Des offres multiactivités sport santé Elles répondent au besoin de découverte et de plaisir des personnes jusqu’alors éloignées des pratiques physiques. Des passerelles entre clubs avec une optique loisir, santé, reprise d’activités (…) seraient sans doute en adéquation avec ces attentes.

Le modèle d'organisation type EDS cidessus permet d'y répondre, notamment dans le cadre de la prévention primaire (maintien de la santé chez le sujet sain). Il appartient aux fédérations et associations sportives d’imaginer les variantes douces de leur sport, dans une logique d’évolution et de complémentarité de leurs autres offres de pratique loisir, découverte, compétition.

► Mutualiser les ressources humaines et les équipements. Exemple, le rapprochement de deux clubs de roller a permis d’ouvrir une section « Jeunes » avec des éducateurs mutualisés et a présenté un effet d’aubaine en attirant des parents. Le nombre plus élevé d’adhérents a ensuite permis de disposer de salles plus adaptées à l’apprentissage.

Quelques notions Modèle économique

Dans le cas présent, moyen d’assurer le financement d’un projet à but non lucratif.

Le Mouvement Associatif souligne l’importance de choisir le modèle économique qui correspond à son projet associatif, plutôt que de subir un modèle par défaut. économie Sociale et Solidaire

Ensemble d'entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d'utilité sociale.

Ces entreprises adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs.

Elles encadrent strictement l'utilisation des bénéfices qu'elles réalisent : le profit individuel est proscrit et les résultats sont réinvestis. Leurs ressources financières sont généralement en partie publiques.

Elles bénéficient d'un cadre juridique renforcé par la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire.

Source : www.economie.gouv.fr

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Des événements d’envergure dans un site spectaculaire

Transformer une manifestation sportive en spectacle ambitieux est une opportunité financière sous conditions. Voilà ce qui ressort de plusieurs expériences à l’Acclameur de Niort. Un équipement au service du projet associatif, ou comment un grand équipement réputé inaccessible par son coût de location peut s’avérer un outil performant de vos rendez-vous sportifs.

Le rapport coût / qualité des services, les marges de manoeuvres dégagées pour les bénévoles, et la valeur « spectacle » ajoutée à l’activité permettent un positionnement économique différent.

1ère condition : s’unir Pour réunir les moyens financiers et humains nécessaires à la mise en oeuvre d’un événement d’envergure, l’union est indispensable. Deux clubs de handball des Deux-Sèvres d’une part, et quatre de TwirlingBâton d’autre part, l’ont bien compris en s’associant le temps d’un événement. Cette union de moyens financiers s’accompagne de mise en commun de moyens humains et matériels. Si l’énergie requise est de taille, la rentabilité humaine et sociale peut l’être tout autant. Les bénévoles des manifestations qui s’engagent ensuite au sein des associations en témoignent.

Championnat de Gymnastique spectaculaire et excédentaire à l’Acclameur, Comité des Deux-Sèvres

2ème condition : attirer le public Comment attirer un public payant suffisant lors d’un championnat de France de gymnastique ? Le rendez-vous sportif ne suffit pas à lui seul, même s’il concourt à drainer un public « obligé » de venir, les clubs participants. Un premier essai à l’Acclameur l’atteste avec un déficit à la clé. Changement de stratégie l’année suivante avec cette fois une scénographie inédite pour un atout séduction supplémentaire. Le Comité des Deux-Sèvres, accompagné par l’équipe de l’Acclameur, a sollicité des professionnels du spectacle pour la mise en scène de l’événement. Il a aussi eu recours à l’Office

de Tourisme Niort – Marais Poitevin1, des spécialistes des réseaux de diffusion, pour une approche marketing différente et efficace.

Les spectateurs, parents et bénévoles, ont payé leur entrée avec le sourire pour un spectacle sportif. Résultat, malgré un investissement plus conséquent l’événement a généré un excédent, nécessairement réinvesti dans le projet du comité. Ainsi, la manière d’appréhender l’organisation peut changer radicalement le résultat économique.

1 L'Office de Tourisme Niort Marais Poitevin et le CDOS 79 mettent en place un ensemble de services et d'outils pour accompagner l'organisation de rassemblements sportifs et statutaires (championnats, assemblées générales, séminaires) : définition des besoins, élaboration du dossier technique selon cahier des charges, chiffrage financier, jusqu’au portage de candidature. Puis gestion de l’hébergement et de services associés. Laurent Gallas 05 49 24 89 76 / Joël Pigeau 05 49 06 61 10

arrêt sur images

Les favelas ne sont pas qu’une image d’Epinal mais bien une flagrante réalité.

Mickaël PICH

Passionné de photo officiant po locale et le Stade Poitevin Voll dont il est dirigeant bénévole (me ingénieur pour l’industrie du trans quelques clics son périple olympiq

www.spvb.net / www.lawsonclub. www.lanouvellerepublique.fr/Vien

Le beach-volley et la mythique plage de Copacabana, un incontournable olympique et touristique où de nombreux fantasmes s’avèrent être réalité.

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L'escalier Selarón situé entre les quartiers de Santa Teresa et Lapa illustre l’esprit brésilien : chaleureux, ouvert d’esprit , diversifié, coloré.

Le Corcovado et son Christ rédempteur enlacent Rio. Un véritable chemin de croix pour y accéder mais un régal pour les yeux.

HON

our la presse sportive ley Beach (Ligue A) embre du bureau), cet sport nous partage en que.

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Le stade Nilton-Santos, arène de l’athlétisme est l’une des nombreuses enceintes ayant accueilli les compétitions.

La baie de Rio montre mille visages.

Souvent brumeux, le soleil ne tarde jamais à darder les visiteurs.

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Haut niveau

Cédric by Charline Dans l’ombre des champions, il y a les entraîneurs. Et dans l’ombre de la trembladaise championne olympique Charline Picon, on trouve Cédric Leroy.

Quel est ton parcours ?

J’ai terminé ma carrière sportive en équipe de France olympique de Voile en 1999. Jeune professeur de sport, j’ai intégré l’INSEP mais une chute en planche a brisé des nerfs de mon bras droit et mes espoirs de reconversion professionnelle dans cet établissement prestigieux.

Devenu CTR auprès de la Ligue Poitou-Charentes de Voile, j’ai d’abord combattu pendant 2 ans la paralysie de mon bras. Après en avoir retrouvé l’usage, j’ai pu me consacrer pleinement à mes missions d’entraîneur des équipes de France espoir. J’ai croisé le chemin de Charline en 2002-2003 au sein du même groupe que François Gabart et Billy Besson. Après avoir été directeur du pôle France Voile de La Rochelle de 2009 à 2013, je suis aujourd’hui entraîneur national, directeur des équipes de France Espoir et je supervise les pôles France de La Rochelle, Brest, Marseille et La Baule.

Pourquoi la planche ?

LUI - Quand vous habitez Châtelaillon-Plage, le premier club qui se présente est le club de Voile. J’ai débuté en Optimist mais j’avais le mal de mer… Le passage en 420, au centre régional d’entraînement avec Didier Bernard (toujours entraîneur au pôle France) et une double pratique 420 / Catamaran ont enfoncé le clou. La planche est arrivée après, au hasard d’un défi lancé par mon prof de math : remporter le chalenge régional de planche qui promettait au vainqueur de repartir avec… une planche. Défi relevé, suivi d’une 7ème place au championnat de France, d’une 7ème place mondiale l’année suivante et d’un titre de vice-champion du monde l’année d’après qui me conduisait au pôle France.

- Tout a commencé par une semaine de voile en CM2. Les sensations de glisse, de se déplacer avec le vent et d'être sur l'eau sont les premières choses qui m'ont attirées.

A la rentrée suivante, il n'y avait plus de place en Optimist et on m'a proposé la planche

ELLE

Esprit Club N°3 / Novembre 2016

à voile. J'ai tout de suite pris beaucoup de plaisir. A mes débuts, je ne savais pas que la planche à voile était un sport olympique... et les Jeux étaient loin d'être un rêve !!

Sinon, pas de voileux dans la famille, ni papa, ni maman !! C'est vraiment grâce à la voile scolaire que j'ai pu découvrir cette discipline et m'y impliquer.

Pourquoi Charline ?

C’est surtout elle qui m’a choisi (pour Rio).

Quand j’étais CTR, elle n’avait pas de famille d’accueil à La Rochelle et je ne me voyais pas la laisser sans solution. Du collège jusqu’à 26 ans, elle a passé presque tous ses week-ends à la maison. Joie de vivre, rigolote, sympa : elle est un peu ma petite sœur. Elle apprend vite grâce à un « gros feeling » et une glisse de première de la classe.

Elle m’a apporté de travailler sur moi, sur mon coaching. Quand elle bouge ou que ça bloque, il faut que je bouge. Je dois la pousser mais sans aller à la rupture.

Pourquoi Cédric ?

Il m’a pris sous son aile quand j’étais en sport-étude. C’était le meilleur technicien, celui qui connaissait tout par cœur. Pour Londres, je le voulais déjà mais ça n’a pas été possible pour des raisons d’organisation fédérale. Je ne peux pas résumer tout ce qu’il m’a apporté : connaissance, adaptation et réglage du matériel, gestion de projet,…

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En dehors du sport tu aimes…

ELLE - [silence] Le surf, le stand-up paddle… c’est quand même pas mal autour du sport.

Les voyages et le chiot qui m’accompagne désormais.

LUI - Pas le temps pour grand-chose…

Partager des moments avec mes enfants avant qu’ils ne grandissent.

Tu n’aimes pas…

LUI - L’injustice, les tripes, le rap.

ELLE - Qu’on juge des gens sans connaître leur histoire, les oiseaux (désolée c’est une vraie phobie), le hard-rock.

Le fil rouge pour Rio était…

ELLE - Se tenir au plan mis en place avec Cédric, ne pas paniquer ou vouloir aller trop vite, monter en hiérarchie en 2013-2014, tenir le rang en 2015 et monter en puissance en 2016.

LUI

- Avoir un vrai préparateur physique,

savoir optimiser le matériel, savoir aller vite en toutes conditions, ne pas se tromper d’objectif (planification) et avoir un vrai préparateur mental (celui de Tony Estanguet à Londres et de l’équipe de France féminine de Handball à Rio : Richard Ouvrard).

Tokyo 2020 ?

LUI - Charline devrait repartir. Moi je me donne deux ans et on verra après…

Ça m’attire mais il faut que le RS:X reste olympique. Cédric a besoin de faire un break avec ses enfants. Il faut voir ce qui peut être mis en place.

Tes souvenirs de club ?

- Mes premiers entraîneurs Pascal Marchand et Christophe Chapoux.

L’annonce de ma première sélection pour les championnats de France. Mon premier bord devant ma mère qui faisait semblant d’avoir tout vu.

ELLE

LUI - Des moments fabuleux. Le réseau de bénévoles, un certain état d’esprit qui se perd un peu [l’esprit club ?], une bande de copains qui bossent tous ou ont bossé dans la voile.

- Un doublé olympique c’est un gros challenge. Aujourd’hui je dis OUI.

ELLE

Sailing Energy et C Launay/ FFVoile

Les picto-charentais à Rio Sportifs, entraîneurs, arbitres, olympiques et paralympiques, natifs ou licenciés en Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres ou Vienne, vous avez brillé en bleu à Rio. Félicitations pour vos performances et pour votre exemplarité !

OLYMPIQUES Steeve BARRY (Ruffec), Rugby à 7 - 7ème / Trevor CLEVENOT (Royan), Volley-ball - 1er tour / Joris DAUDET (Saintes), Cyclisme 1/4 finale / Mathilde DE KERANGAT (SR Rochelaises),Voile - 21ème / Renaud LAVILLENIE (Barbezieux-Saint-Hilaire), Athlétisme - ARGENT / Emmanuel LEBESSON (Niort), Tennis de Table - 2nd tour / Audrey MERLE (TCG Partenay), Triathlon - 35ème / Earvin N'GAPETH (Poitiers),Volley-ball - 1er tour / Charline PICON (CN La Tremblade), Voile - OR / Sarah STEYAERT (CN Chatelaillon), Voile - 6ème / Pierre-Antoine TILLARD (FL Mansles), Canoë-Kayak - Remplaçant / Rudy NELHOMME (Poitiers), Basket-ball - Entraîneur adjoint - 1/4 de finale / Bernard BONNEAU (Jarnac), Voile - Arbitre / Alain KOSZYCZARZ (Cycle Poitevin), Cyclisme - Arbitre PARALYMPIQUES Maxime GUERIN (SA Rochefort), Tir à l'Arc - 16ème de finale / Robin LE BARREAU (Cognac Yacht Rowing Club), Aviron - Finale B Pascal PEREIRA-LEAL (Arts et Sport-Niort TT), Tennis de Table - 1/4 de finale / Nicolas VIMONT-VICARY (ASSHAV-PEC Voile), Voile - 10ème

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Esprit Club N°3 / Novembre 2016

Haut niveau

« Il y a un âge pour se raconter sans trop de mensonges : la quarantaine.

Avant on enjolive, après on radote. » 1 Dans l’ombre de l’abbaye royale, le HBCC fait des miracles…

Celles-sur-Belle : 1000 ans d’histoire, 40 ans de hand Depuis les années 70, le Sud Deux-Sèvres et Celles-sur-Belle écrivent l’histoire d’un handball qui fait rimer ruralité et ambition autour d’une équipe féminine évoluant aujourd'hui en Ligue Féminine de Handball.

Les matchs se disputaient en plein air Avant 1970, le handball dans le Sud des Deux-Sèvres n’était présent qu’à Melle sous les couleurs d’abord de l’Amicale Laïque Melloise puis de l’Union Sportive Melle qui comportait aussi une section athlétisme. Les matchs de championnat se disputaient sur la place du marché, en plein air jusqu’à ce qu’un gymnase soit construit à Chef-Boutonne.

Les séniors masculins évoluèrent jusqu’en Nationale 3 et les féminines en Nationale 2 avec une majorité de joueurs et joueuses de Celles-sur-Belle et du canton.

Tout s’accélère en 1974 sous l’impulsion de la ville de Celles-sur-Belle et de son maire Pierre Billard. La municipalité construit une salle omnisports qui devient le berceau de l’Entente Celles-Melle. Comme beaucoup 1

de joueurs sont des Cellois, le Handball Club Cellois voit le jour en mai 1976.

Trois joueurs expérimentés en prennent les rênes : Jean-Marie Roy, Président, Gilbert Sabourin et Gérard Andrault, entourés de nombreux jeunes. L’effectif grandit vite. De nombreuses équipes jeunes filles et garçons se développent et une école de hand, à partir de 8 ans accueille rapidement une trentaine d’enfants chaque semaine.

Dans cette pépinière, un garçon déjà plein de hargne se fait remarquer par sa volonté de réussir au mieux. Joueur dans toutes les équipes garçons, il a été entraîneur des filles et il est aujourd’hui président du club.

C’est Frédéric Vignier et le HBCC coule dans ses veines.

demande de plus en plus importante des associations sportives. À partir de l’an 2000, alors que les garçons jouent jusqu’en Nationale 3 en association avec Souché-Niort, le club décide d’axer sa politique de développement sur les filles.

On ne les arrêtera plus et elles graviront un à un les échelons régionaux, de Nationale 3, puis 2, puis 1 pour atteindre en 2007 le deuxième niveau national, la Division 2 sous la houlette d’abord de Frédéric Vignier, puis de Milenko Kojic. Après 19 années de présidence, Joël Meynieux laisse les rênes du club à Dominique Giraud. Une page importante du club se tourne.

Place aux filles Sous la présidence de Joël Meynieux, qui succéda au président fondateur, le club a organisé de nombreux matchs de gala avec des équipes étrangères ou des équipes nationales françaises. Des grands moments qui traduisaient déjà dans les années 80-90 ce goût des cellois pour le spectacle et pour le beau jeu.

En 1998, une deuxième salle sera construite et la première rallongée pour répondre à une

Jean-Claude Andro, écrivain français (1937-2000) Esprit Club N°3 / Novembre 2016

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Toujours en 2007, la salle d’alors ne répondant pas au standard de la D2 et ne permettant plus de loger les spectateurs, la municipalité en construit une autre dédié 100% au handball qui apportera de l’espace et de meilleures conditions de pratique. Dominique Giraud, quitte la présidence en mai 2008 et lui succède Fréderic Vignier.

240 licenciés, 15 équipes, 1 école de hand, 1 centre de formation, 12 joueuses professionnelles, 10 arbitres, 40 bénévoles actifs, 1300 fervents supporters à chaque match à domicile et 120 fidèles partenaires privés et publics.

descente et renaissance Après 6 ans en division 2, l’équipe fille fanion redescend en N1 en 2013, y reste 2 ans, le temps de reconstruire de nouvelles bases avec un nouvel entraîneur, Vincent Philippart. En 2015, le retour en D2 en poche, le club continue de se structurer et à force de rigueur, accède au statut VAP (Voie d'Accession au Professionnalisme) délivré par la Commission fédérale de contrôle de gestion, sésame pour la LFH. Le club ne cesse depuis d'avancer autour de son équipe fanion féminine, fer de lance de son développement qui joue son maintien parmi l’élite. L’équipe réserve est en Nationale 3, et les -18 ans féminines en championnat de France. La filière féminine se développe et assure un processus de formation de qualité. Les garçons défendent de belle manière les couleurs celloises dans la région.

tous supporters Celles-sur-Belle, 3500 habitants dans le département des Deux-Sèvres, à 20 km au Sud-Est de Niort.

Dress-code : ROUGE ! Snacking sur place.

Billetterie cat. 1 à 10 €, cat. 2 à 7 €, demandeur d’emploi 1/2 tarif, gratuit – 12 ans.

VIP, abonnement, calendrier : www.hbcc-cellessurbelle.com @HBCCELLESSURBELLE

Le sport féminin, une priorité pour la région nouvelle-aquitaine « 36 % des licenciés sportifs de Nouvelle-Aquitaine sont des femmes. C’est beaucoup et c’est peu à la fois.

C’est pourquoi je suis très attachée à l'émergence et au développement du sport féminin en Nouvelle-Aquitaine. » Quelles seront les principales orientations de la Région en matière de sport en 2017 ? « Au moment où vous imprimerez ces pages, les axes de la politique sportive de la Région Nouvelle-Aquitaine seront présentés aux Ligues et Comités régionaux réunis à Bordeaux, Limoges et Poitiers. Le sport féminin ou plutôt la féminisation du sport au sens large sera un thème fort mais ce ne sera pas le seul. Nous échangerons aussi sur la

mise en place de la Conférence Territoriale du Sport. » Pouvez-vous nous en dire plus sur cette nouveauté ? « Initiée par la Région et la DR-D-JSCS NouvelleAquitaine, la Conférence Territoriale du Sport a pour finalité de faire du sport le ciment social de notre nouvelle région. Un comité de pilotage est en cours de constitution et s’organisera en différents collèges animés avec des personnalités et institutions du monde sportif, universitaire, des collectivités, de l’Etat et de l’entreprise notamment. »

Nathalie Lanzi, vice-présidente du Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine en charge de la jeunesse, du sport, de la culture et du patrimoine

HBC Celles et Françoise Roch, Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine

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Esprit Club N°3 / Novembre 2016

développement

100% Beach Nouvelle-Aquitaine Promouvoir le sport scolaire et développer la pratique d’activités physiques et sportives facteur de santé.

100% de réussite pour les lycéens, lycéennes et apprenti(e)s de Nouvelle-Aquitaine accueillis par le Service Régional UNSS de Poitiers, la Ligue de Handball, le Comité Territorial de Rugby, la Ligue de Tennis Poitou-Charentes, la Ligue Flying-Disc Nouvelle-Aquitaine, le Comité de Volley et le District de Football de Charente-Maritime à Saint-Georges de Didonne. Records battus avec 2100 élèves de l'Académie de Poitiers, dont 450 participants au quiz Sport Santé.

Teste tes connaissances « sport santé » et fais gagner du matériel sportif à ton AS !

Cette 1ère étape du Défi Sport Santé MGEN-UNSS labélisée Sentez-vous Sport coïncidait avec la Journée nationale du sport scolaire et la Semaine européenne du Sport.

Le Défi invite les collèges, lycées, lycées professionnels, EREA et CFA de Charente, Charente-Maritime, DeuxSèvres et Vienne, les enseignants d’EPS et les élèves à se mobiliser en nombre pour participer aux différentes étapes.

Chaque meilleure Association Sportive (en participation) reçoit un bon d’achat de matériel sportif d’une valeur de 250 €. La valeur de participation d’un établissement tient compte de son nombre total d’élèves (équité).

Etapes et thèmes de la saison 2 Septembre 2016 100% Beach à St-Georges de Didonne Bienfaits activité physique & santé Décembre 2016 Cross + Défit à Angoulême Alimentation / Nutrition Décembre 2016 Mois de la forme (plusieurs villes) Sommeil Janvier 2017 Sport partagé à Poitiers Addiction Tabac / Alcool Mai 2017 Athlétisme estival Lycées à Niort Hydratation / Etirements

Quiz santé entre deux matches...

... et soutien à Paris 2024.

Les lauréats de la saison 1 16 : Collège Marguerite de Valois Angoulême, LP Louise Michel Ruffec et Lycée Guez de Balzac Angoulême 17 : Collège Dussaigne de Jonzac, LP Blaise Pascal Saint-Jean d'Angély et Lycée Dautet La Rochelle 79 : Collège Jean Zay Niort, LP Thomas Jean Main Niort et Lycée Jean Moulin Thouars 86 : Collège Camille Claudel Civray, LP Isaac de l'Etoile et Lycée Nelson Mandela Poitiers

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Michel Audouard et CROS

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Salon et forum de rentrée Deux évènements de l’automne 2016 intéressaient particulièrement le mouvement sportif à l’Acclameur de Niort.

24 septembre : Niort en Forme, une journée Sport Santé Bien-être

13-14 octobre : 3ème salon national de l'économie Sociale et Solidaire

Spécialistes et acteurs de terrain ont répondu présent à l’invitation de l’antenne de Poitiers de la DR-D-JSCS et de la Ville de Niort pour un moment de conférences et de débats le matin, et de découvertes d'activités sportives adaptées « santé » l'après-midi avec le grand public.

On se demande souvent quelles sont les différences et convergences entre l'économie sociale et solidaire (ESS) et l'économie « classique ».

Le mouvement sportif, acteur important du monde associatif, cherche aussi à se situer dans ce secteur dont il occupe une part importante, sans vraiment le savoir et sans en exploiter les ressorts.

Pourquoi bouger ? Même si les réponses à cette question commencent à être connues de tous, les répéter reste essentiel.

Sur un stand partagé avec le fonds de dotation Graine de Sport, le CROS et le CDOS 79 présentaient le mouvement sportif pictochatentais : 5 500 associations sportives, 75 ligues régionales et presque autant de comités départementaux adhérents.

Une occasion doublement incontournable de présenter l'action du réseau CROS-CDOS en soutien du mouvement sportif et d'inviter les dirigeants sportifs à rencontrer d'autres acteurs de l'ESS pour comparer, échanger sur des sujets de structuration, développement et de partenariat.

Comment prescrire l’activité physique et l’activité sportive ?

L’affaire se complique. Le travail législatif est bien avancé mais du chemin reste à parcourir sur les prérogatives et la formation des acteurs, a indiqué le Pr Paul Menu qui présentait le Médicosportsanté du CNOSF au côté du Dr Alain Calmat.

Si le coût économique de la sédentarité est avéré - plus de 60 Mds € dans le monde, 1,5 Mds € en France selon une étude Lancet - et la nécessité d'inverser la courbe de l'activité physique est entendue, la réflexion sur un modèle économique crédible du « sport santé » et la coordination territoriale entre les acteurs progressent lentement.

« On peut être heureux et malade. Et que l'on soit malade ou non, l'activité physique améliore la qualité de vie. » Dr Frédédric Depiesse, Fédération Française

d'Athlétisme, CNOSF

« Ces idées déjà avancées il y a 15 ans avaient tout simplement été jugées farfelues. Que de temps perdu ! »

Delphine Charier, Mutualité Française PoitouCharentes

Les principes communs de l’ESS sont très proches de ceux du mouvement sportif.

• Liberté d’adhésion : toute personne qui le souhaite peut participer, adhérer et prendre des responsabilités dans une entreprise ou un mouvement de l’ESS. • Gouvernance démocratique : les dirigeants sont élus et les décisions prises de façon collective en vertu du principe « une personne = une voix ».

• Excédents au service des projets : ils sont réinvestis dans le développement des projets et ne servent pas à rémunérer le capital ; les fonds propres ne sont pas partageables entre les membres.

Quelle place l’ESS occupe-t-elle dans le secteur du sport ? Quels intérêts et enjeux de développement réciproques ? Questions parmi d’autres à suggérer aux organisateurs du salon - la Région Nouvelle-Aquitaine, la Chambre Régionale de l'Economie Sociale et Solidaire Poitou-Charentes et la Communauté d'Agglomération de Niort - pour une prochaine édition ?

« Il est difficile de se repérer entre les différents acteurs et d’avoir une visibilité économique sur ce sujet. » Michel

Bey, Centre Hospitalier de Niort

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CROS Poitou-Charentes / www.lacclameur.net

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brèves et humeurs Bénévolat

Battante

CHAMPION

Au départ du TPC 2016, même s'il préfèrerait que le bénévolat sportif soit mieux soutenu - « pas seulement par des médailles » - le charentais Alain Clouet, directeur bénévole du Tour International de Cyclisme Poitou-Charentes, était très heureux de recevoir la médaille d'argent de la Jeunesse, des Sports et de l'Engagement Associatif des mains de son ami René Bonnet, président d'honneur du CROS.

Sur son blog « J’ai perdu mes pieds mais je me sens pousser des ailes » Pernelle Marcon, originaire de Surgères, exhandballeuse de National 1, joueuse de rugby-fauteuil, partage avec humour autoportraits décalés, coups de gueule et questionnements d’une jeune femme amputée d'une partie de ses 4 membres après une méningite foudroyante. http://pousserdesailes.blogspot.fr

Engagement Service civique

Le jeune colombinois champion du monde et d’Europe junior de VTT, 3ème aux championnats du monde de cylo-cross en 2016 Thomas Bonnet a spontanément accepté de devenir ambassadeur du fonds de dotation Graine de Sport qui soufflera en décembre sa première bougie. www.grainedesport.org

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Après une après-midi studieuse sous forme de speed dating, les jeunes en service civique dans le sport de la région ont assisté au match entre l’Atlantique Stade Rochelais et le Racing 92, épilogue de la saison dernière. Rassemblement 2017 au Poitiers Basket 86 ?

« Je vis mon rêve. C'est hallucinant de pouvoir réaliser ses rêves et d'avoir autant de chance.

J'ai travaillé très dur pour en arriver là, mais je me sens très redevable de ce qui se passe. » confie Simon Pagenaud de retour à

Vent de fraicheur Sensation du début de championnat Top 14, l'ASR s'invite avec la manière parmi les ténors du classement, bousculant par ses qualités de jeu la hiérarchie budgétaire. www.renvoiaux22.fr

Montmorillon (86) après avoir remporté l’IndyCar Series 2016 (team Penske).

Nouveaux sports aux Jeux 2020 : karaté, surf, escalade, skateboard et baseballsoftball s'ajoutent aux 28 déjà présents à Rio. En paralympiques, le Sonar (voile en équipage) disparait.

Retour Avec simplicité et humilité Jo-Wilfried Tsonga est venu échanger avec les champions en devenir s’entraînant comme lui en son temps au pôle France Tennis au CREPS de Poitiers.

Gonflé

Certificat médical A partir du 1er juillet 2017, la production d'un nouveau certificat médical sera exigée tous les 3 ans pour une licence compétition et selon une fréquence déterminée par les fédérations qui ne peut être inférieure à une fois tous les 3 ans, lorsque la licence ne permet pas la participation aux compétitions.

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Steeve gère la page Facebook et valorise les services du CDOS 86. Profil atypique au service d’une équipe ambitieuse. www.facebook.com/cdos.vienne

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BEACH ULTIMATE : CHAMPIONNATS DU MONDE À ROYAN DU 18 AU 24 JUIN 2017

La Fédération Française de Flying Disc et la ligue Nouvelle-Aquitaine lancent un appel à projets pour promouvoir la discipline.

Missions bénévoles à pourvoir. www.wcbu2017.org/fr

30 ANS

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SPORT ET HANDICAP

Après Jacques Secrétin en 1976, le niortais Emmanuel Lebesson devient champion d'Europe de Tennis de Table.

Après Montélimar en 2016, Poitiers tient la corde pour accueillir le Grand Prix National des Jeunes 2018 sous la houlette du Comité Régional Handisport Nouvelle-Aquitaine.

Nombre d’équipes record au 5ème Challenge Inter-Entreprises du CDOS 17 à Saintes en septembre.

Rdv en juin à Châtelaillon-Plage.

La 10ème édition des Jeux Equestres Cheval et Différences se tiendra les 3 et 4 juillet 2017 au CPA Lathus (86). La saison 2017 est lancée avec des rendez-vous dès mars. www.cheval-poitoucharentes.com

MERCATO Le CREPS de Poitiers a recruté en septembre Sylvain Nouet, multiple champion de France de handball avec l’USM Gagny dans les années 80, double champion olympique, du monde et triple champion d’Europe en tant qu’entraîneur adjoint de l'équipe de France aux Jeux de Pékin et Londres (succède à Danielle Dufour).

Gilles Corbion, ex-DTN adjoint des fédérations de tennis de table et de volleyball, prend en charge le pôle formation (succède à Sandrine Jancou).

DR-D-JSCS, pôle Sport, antenne de Poitiers : Nathalie Ducouret devient chef du service (succède à Julien Deschamps).

Laurent Bosquet est devenu vice-président délégué sport/mieux-être au travail de l’Université de Poitiers (succède à Fabrice Biron). Initiateur il y a deux ans du premier système français d'unité d'enseignement libre de bien-être « uelness », il dirige toujours le laboratoire MOVE (mobilité, vieillissement et exercice, E.A. 6314) et coordonne la Chaire sport santé bien-être.

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LAURéATS 2016 SPORT FéMININ Trophées régionaux Fémix' DR UNSS Académie de Poitiers, US Quinçay Gym, Marie Lematte,... Retrouvez tous les lauréats de Nouvelle-Aquitaine par catégorie sur les sites internet des CROS.

MECENAT Appel à projets Graine de Sport ES 3 Cités Football Club, CD MJSEA Charente, Sport Bien-être Technopôle Futuroscope, Cognac Yacht Rowing Club, Handball Club Celles-sur-Belle BMX Club Niortais, CD Athlétisme Deux-Sèvres, Club Aïkido Parthenay, AS collège Rabelais Poitiers, ASSHAV Poitiers, Handicap Sport Project et Association Sport Pour Tous 16 se sont partagés plus de 11 000€ de fonds privés collectés auprès de mécènes (particuliers et entreprises).

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