Santé Active 33

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LE MAGAZINE DES ASSURÉS SOCIAUX SARTHOIS

VOTRE SANTÉ

·les clés de l’asthme ·la CPAM accompagne les jeunes parents VOTRE BIEN-ÊTRE

·protéger ses oreilles ·aux petits soins pour vos petits petons

FOCUS

être actif pour être en forme No 33 mars 2009



L’actualité de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de la Sarthe

Edito

L’Assurance Maladie : des droits et des devoirs

L’

Assurance Maladie de la Sarthe s’illustre par des services diversifiés et adaptés à ses publics : Passeport Cigogne (p.5), coaching Santé Active (p.10), ligne Nutrition Active (p.7)… Notre politique de prévention dynamique offre aux assurés du département des outils pour mieux préserver leur capital santé.

Sommaire p.04

Votre santé · Les clés de l’asthme · La CPAM accompagne les jeunes parents

p.06

Votre bien-être · À bon entendeur… · Aux petits soins pour vos petits petons

p.08

Focus • Être actif pour être en forme • Activité physique : des bienfaits pour chacun

p.10

Près de chez vous · « Mal de dos, mal du siècle »… ce n’est pas une fatalité · « J’ai été contrôlé ! »… c’est normal

p.12

Vie pratique · Mon compte ameli : nos réponses à vos questions · Vous n’avez pas de médecin traitant : pourquoi êtes-vous moins bien remboursé ?

p.14

Néanmoins, notre préoccupation première demeure la garantie d’un accès aux soins pour tous et d’en assurer le remboursement. C’est pourquoi, nous insistons au fil de vos magazines Santé Active sur la nécessité de mettre à jour votre carte Vitale (p.13). Elle est votre carte d’accès à des remboursements fiables et rapides. Un thème également important : la couverture maladie pour les personnes aux faibles ressources. La promotion des services comme la Couverture Maladie Universelle Complémentaire et l’Aide à la Complémentaire Santé (p.12) se doit d’être répétitive pour être certain que le message soit entendu. Certaines personnes ne bénéficient pas de ces soutiens par méconnaissance de leurs droits. Notre rôle est donc de vous informer le mieux possible de vos droits mais aussi de vos devoirs. Le système de santé français caractérisé par son engagement solidaire doit être respecté par chacun. Il n’est pas acceptable qu’il soit mis en péril par les abus d’une minorité de la population. L’Assurance Maladie de la Sarthe poursuit donc son engagement dans une politique forte de contrôle et de lutte contre les fraudes (p.11). Nous sensibilisons nos différents publics au respect des bonnes pratiques, les assurés mais aussi les professionnels de santé. Ces derniers ont une responsabilité et un rôle majeur dans la préservation du système de soins : tarification éthique, installation à proximité des populations dans le besoin… Nous ne craignons pas de l’afficher, notre rôle est aussi de veiller à ce que l’argent public soit redistribué de manière juste. Préservons notre santé et garantissons notre système de soins.

> GÉRARD PRÉDONZAN PRÉSIDENT DU CONSEIL D E L A C PA M D E L A S A RT H E .

De vous à nous · Les frais de transport : quand on connaît les règles… ça roule ! Prochain numéro en juin 2009 Date de parution : mars 2009 · 240 000 exemplaires · Distribution gratuite - Ne pas jeter sur la voie publique · Dépôt légal : à sa parution · N°ISSN : 1289 - 2424 · Editeur : CPAM de la Sarthe - 178, avenue Bollée 72033 Le Mans Cedex 9 · Tél. 36 46 - fax : 02 43 50 75 70 · Directeur de la publication : Patrick Negaret · Rédactrice en chef : Sophie Letestu · Rédaction : Sylvie Chardon - Edouard Dalibard - Alain Foret - Didier Fouquet · Photographies : Ad’Hoc Photographies, Alxm, Aurelio, Eléna Bueetler, David Burbach, Philippe Caumes, GettyImages, Photodisc, Photolibre, Phovoir · Conception-réalisation : Michaël Bazin - 06 28 04 11 19 · Impression : Technigraphic - 02 33 85 21 00


VOTRE SANTÉ Pourquoi tu tousses ?

Les clés de l’asthme On ne guérit pas de l’asthme, maladie chronique des bronches, mais la médecine en contrôle parfaitement les symptômes. Voici quelques conseils pour reconnaître, traiter et prévenir les crises.

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aute de soins, la crise d'asthme se réactive d'ellemême. D'où la nécessité d'agir », insiste le docteur François-Xavier Lebas, chef du département de pneumologie au centre hospitalier du Mans. Démonstration. « Chez l'asthmatique, les bronches présentent une sensibilité anormale à l'environnement. Elles supportent mal certaines substances agressives contenues dans l'air et, en réaction, se contractent. » Ce rétrécissement des tuyaux provoque la gêne respiratoire. Ce n'est pas tout. « La crise s'accompagne d'une inflammation des bronches, donc d'une sensibilité encore plus grande. Un vrai cercle vicieux. »

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Les symptômes majeurs : la toux nocturne, l'essoufflement, le sifflement dans la poitrine et l'oppression thoracique

Premier acte – détecter l'asthme. « Les symptômes majeurs sont la toux nocturne, l'essoufflement, le sifflement dans la poitrine et l'oppression thoracique. D'autres signes évocateurs sont la toux persistante, la toux déclenchée par un accès de colère ou un éclat de rire, par un effort physique ainsi que par le brouillard ou l'air froid. » Certains enfants sont à surveiller en particulier. « Ceux dont au moins un des parents est asthmatique. Plus encore, ceux qui, dès le plus jeune âge, multiplient les rhinites, rhino-bronchites et autres maladies respiratoires. Une par mois, une tous les quinze jours… il ne faut pas laisser la liste s'allonger dans le carnet de santé avant de consulter un spécialiste. L'inflammation des bronches lors d'une bronchiolite peut amener à un asthme. » Acte II – traiter l'asthme. « On administre deux types de médicaments sur la durée (de plusieurs mois à plusieurs années). Un bronchodilatateur en aérosol, un produit de type Ventoline qui dégage les bronches ; un anti-inflammatoire, des corticoïdes inhalés, pour contrôler la réactivité excessive des bronches. Pour ces derniers, n'ayez pas peur d'effets secondaires. Actifs localement, ils ne passent pas par l'organisme. » L'occasion de rappeler qu'il ne faut jamais stopper un traitement sans avis médical. « Quand un asthme n'est pas parfaitement soigné et contrôlé, l'obstruction bronchique devient permanente, sans retour à la normale entre deux crises. » Dernier acte – prévenir l'asthme. « Par une bonne hygiène de vie, en soignant bien les rhinites, en bannissant de la maison les animaux à plumes et à fourrure, en évitant de s'exposer aux irritants comme le froid, sans protection, et la pollution. Attention aussi aux pollens qui peuvent conduire à une crise sévère, résistante au bronchodilatateur d'action immédiate et nécessitant de consulter. » D'autres causes sont moins évidentes. « Chez l'enfant, le stress de la rentrée des classes et le traumatisme psychique de la séparation des parents peuvent déstabiliser un asthme. » En revanche, aucune raison de ne pas faire de sport dès lors que la maladie est bien traitée. Dans tous les cas, quand l'enfant atteint ses cinq ans, il est important de pratiquer une exploration de la fonction respiratoire (recherche de débits d'air diminués), examen rapide et indolore.

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action… Comment mieux appréhender l’asthme ? La France compte actuellement 3,5 millions d’asthmatiques. L’objectif de l’Assurance Maladie est une réduction de 20% du nombre de crises d’asthme nécessitant une hospitalisation. Cependant, évaluer l’asthme et ses symptômes est une tâche complexe. Les patients échangent peu avec leur médecin sur leur maladie et sous-estiment sa gravité. Pour faciliter le dialogue et accompagner les médecins, l’Assurance Maladie lance une action pour aider au contrôle de l’asthme. Les patients sont sensibilisés à leurs différents symptômes et apprennent à les identifier. Les Délégués Assurance Maladie* rencontrent les médecins pour échanger sur ce thème et sur les outils mis à leur disposition. L’objectif est de les aider à contrôler l’asthme de leur patient. Assurance Maladie, médecins et patients : tous les acteurs concernés agissent pour mieux maîtriser cette maladie.

* Les DAM, salariés de leur Cpam, rencontrent régulièrement les professionnels de santé pour échanger sur les dernières règles de bon usage. Ils sont 7 en Sarthe et agissent chacun sur un secteur géographique donné.


VOTRE SANTÉ

La CPAM accompagne les jeunes parents Le capital santé des enfants est à préserver dès la naissance. Deux guides pratiques à l’attention des jeunes parents, déjà diffusés en Sarthe et désormais envoyés aux assurés de la Mayenne, rappellent mille et un gestes de prévention. Exemples. symptômes apparaissent, consultez. Sinon, la trousse de secours peut suffire : paracétamol, sérum physiologique pour déboucher le nez et nettoyer les yeux, désinfectant, compresses et pansements hypoallergéniques... Pour rappel, toute fièvre n'est pas synonyme de maladie bactérienne et des antibiotiques administrés sans raison développent une résistance à leur action future. » L'alimentation aussi joue sur l'avenir. « Pour éviter les allergies, la règle veut qu'on évite certains aliments comme les fruits exotiques avant l'âge d'un an puis qu'on les introduise un par un pour observer toute réaction. De même, l'obésité n'est pas une fatalité. Attention aux boissons sucrées, par exemple. otre famille s'agrandit : bravo ! La CPAM va Seule l'eau est indispensable ! » vous envoyer ses guides Bout'chou, une mine d'informations pour accompagner l'arrivée Avoir un enfant en bas âge nécessite de prévenir (de 0 à 12 mois) puis les premiers pas de votre les accidents domestiques. « Il faut sécuriser les enfant (de 1 à 3 ans). Vous y trouverez une multi- accès aux pièces à risques (cuisine et salle de bains), tude de conseils pour veiller sur sa santé, prodi- aux escaliers, aux produits d'entretien, aux médicagués par des professionnels, dont le docteur Anne ments. Pas de trotteur (on ne compte plus les chutes Hassani, pédiatre, chef de service à la Protection avec fractures dentaires), ni chaise sous les fenêtres. En plus de ces précautions matérielles, les parents maternelle et infantile (PMI) de la Sarthe. poseront des interdits au tout-petit. » Les bases. « Ce sont des précautions de bon sens comme bien se laver les mains avant de s'occuper de En matière d'hygiène de vie, inculquez les bonnes bébé, surtout lors des épidémies de gastro-entérite, habitudes dès que possible. « Le brossage des ou éviter les centres commerciaux en période de dents doit devenir un rituel familial et ludique avant bronchiolite. Le cadre de vie doit être propre mais pas le coucher. Les menus seront équilibrés, variés et sans stérile pour autant : le rhume est un passage obligé grignotage entre les repas. La télé n'est pas indispensable au lever (chez l'écolier, une partie de l'attention pour le petit. » aura déjà été mobilisée avant même qu'il n'arrive en Le petit a de la fièvre, justement ? « Ne dramati- classe). Le sommeil sera de qualité à condition de présez pas. Il n'est peut-être pas utile de courir chez le server l'heure du coucher, la durée de la nuit et d'y médecin. Si votre enfant change de comportement (il consacrer une pièce dédiée (sans écran), sécurisante devient grincheux, par exemple) ou si de nouveaux (avec une petite lampe si nécessaire) et fraîche. »

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en bref… Et pour les futurs parents Votre Cpam a le plaisir de vous annoncer la naissance du Passeport Cigogne, guide pratique pour les futurs parents. Totalement nouveau en Mayenne, il existait déjà en Sarthe mais vient d’être enrichi. « Nous avons mutualisé notre livret et celui de la Caf », explique Mathieu Richer, Responsable Innovation et Développement à la Cpam 72, « sachant que les questions de maternité et de petite enfance sont récurrentes dans nos accueils ». Résultat : « un document exhaustif, à jour, validé par des professionnels de santé pour expliquer simplement chaque étape de la grossesse et de l’accouchement, avec davantage de conseils d’hygiène de vie et d’alimentation et tout ce qu’il faut savoir sur les droits, les allocations, le congé maternité et paternité, les modes de garde… » Envoyé dès la déclaration de naissance, il s’accompagne d’une lettre au sixième et au huitième mois de grossesse, avec des réponses aux préoccupations du moment et d’un rendez-vous d’information collectif à l'espace Santé Active.

Bébé a-t-il fait son ROR ? Vous avez dit ROR ? Ce vaccin protège contre la rougeole, maladie potentiellement grave, la rubéole, grave chez la femme enceinte (vacciner les enfants, c'est éviter la propagation) et les oreillons qui font courir un risque de surdité et de stérilité, surtout chez le garçon. Il est bien toléré par les enfants et entraîne peu de fièvre. Non obligatoire, le ROR est tellement bénéfique que les parents y consentent le plus souvent. En conclusion, le vaccin ROR, c’est dès un an pour la première dose puis avant deux ans pour la seconde dose.

Le Passeport Cigogne est disponible sur www.ameli.fr et www.masanteactive.com

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VOTRE BIEN-ÊTRE

À bon entendeur… Les dommages causés à l’audition par le bruit sont définitifs. Il est primordial de protéger ses oreilles, ne serait-ce que pour se préserver du retentissement des troubles auditifs sur la vie de tous les jours.

ition : Journée nationale de l’aud atuits gr jeudi 12 mars, avec tests

est tout entendu : avec l'âge, nos facultés auditives baissent. « Non seulement le capital de cellules auditives que nous avons à la naissance ne se renouvelle jamais mais en plus il diminue à partir de 20 ans », explique Corine Franquelin, audioprothésiste au centre audition mutualiste du Mans. « L'hérédité joue aussi et c'est comme pour les cheveux blancs… certains en ont très tôt, d'autres très tard. » Dans ce cas, ce sont des cils, chargés de capter les vibrations sonores dans l'oreille, qui s'abîment et ne sont pas remplacés.

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Le seuil de danger est fixé à 90 décibels Ce processus est naturel. Il est cependant accéléré par l'exposition à des sons trop puissants. « L'effet est mécanique : la violence de la vibration est telle qu'elle agit comme un souffle et arrache les cils. D'abord ceux chargés de percevoir les aigus car ils sont placés à l'entrée de l'oreille interne. » C'est irréversible. En revanche, les acouphènes, ces sifflements et bourdonnements aussi engendrés par le bruit excessif, disparaissent d'eux-mêmes par le repos. « Si toutefois ils ne s'estompent pas dans les 24 heures, il faut consulter en urgence pour un traitement médicamenteux. »

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Protéger ses oreilles contre le bruit : un geste indispensable ! « Le seuil de danger est fixé à 90 décibels (équivalent à un coup de klaxon) mais tout est une question de niveau et de durée. En discothèque, où la musique ne doit pas légalement dépasser les 105 db, il faudrait faire une pause au calme toutes les 20 minutes. » En matière de musique amplifiée, attention à ne pas dépasser la dose non plus. « Si vous passez la journée à écouter votre baladeur avant d'aller à un concert, la quantité de son reçue s'accumule. » Une mauvaise audition et c'est votre qualité de vie qui s'en ressent. « Il y a une véritable souffrance psychologique, par étape. Le déni : ce sont les autres qui ne parlent pas assez fort. La frustration : il est blessant de faire répéter. Le repli sur soi. Le compromis : oui, j'entends moins bien mais je ne veux pas être appareillé. Au bout de quelques mois enfin, l'acceptation de la prothèse. » Ces prothèses, dont le choix dépend de la perte auditive, ont beaucoup gagné en performances. « Grâce au numérique, il est possible de ne corriger que les sons aigus et de prendre part à nouveau à des conversations en milieu bruyant, sans qu'une partie du discours ne soit masquée par les graves. » Le dépistage des troubles auditifs est indiqué justement quand ce genre de conversation et les appels téléphoniques deviennent

difficiles. Les audiogrammes sont de deux types. L'un permet de tracer une courbe de la perception des sons. L'autre, par la répétition de mots, permet de juger de la qualité du traitement des informations transmises par l'oreille au cerveau et de l'utilité d'une rééducation.

quelques chiffres… • 5 millions de personnes seraient touchées par la surdité • 15% seulement des personnes touchées par la surdité auraient un appareil auditif • 110 à 120 décibels : volume sonore maximum des lecteurs mp3 • 60% pendant 60 minutes : règle qui consiste à ne pas utiliser les lecteurs mp3 plus d’une heure à un volume supérieur à 60% du maximum (juste au-dessus du volume moyen, soit 6 pour un maximum de 10) • 14% des Français ne se laveraient quasiment jamais les oreilles • 1 à 2 fois par semaine : fréquence suffisante pour se laver les oreilles avec un bâtonnet ouaté


VOTRE BIEN-ÊTRE

Aux petits soins pour vos petits petons

ention, du 11 au 16 mai. Semaine nationale de prév nte-du-pied.org Info sur www.sa

Alors qu’ils supportent le poids du corps, les pieds ne bénéficient souvent pas de toute l’attention qu’ils mériteraient. Voici quelques conseils pour les prendre en main au quotidien.

«

archez cinq minutes pieds nus chaque soir, vous leur ferez le plus grand bien ! » Pour une première règle d’hygiène de vie, Mickaël Béchu, pédicure-podologue à Laval, ne pouvait pas trouver plus simple. « Les bains de pieds délassent aussi mais n’en abusez pas. Pas plus de deux par semaine, avec de l’eau pas trop chaude ni trop de savon. Vous risqueriez d’éliminer la couche supérieure de la peau et de la fragiliser. » « Pour un effet délassant, on préconise plutôt – excepté chez les diabétiques et les artéritiques (cf. encadré à noter) – d’utiliser la pomme de douche en faisant un mouvement avec le jet de l’eau qui part du pied pour remonter vers la jambe, en variant la température de l'eau pendant une minute ou deux. Dans tous les cas, il faut toujours bien sécher les orteils pour éviter les mycoses, quitte à utiliser un sèche-cheveux quand on a du mal à se pencher. L’humidité favorise l’apparition de champignons, sur la peau puis sur les ongles. C’est indolore mais inesthétique et source d’odeurs. » Et pourquoi pas un petit massage ? « D’autant plus agréable que les pieds sont

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très sensibles. Commencez par les orteils en les étirant, appuyez sur la voûte plantaire et, plus légèrement, sur le dessus du pied. Pour une douleur plantaire, asseyez-vous et faites rouler une balle sous le pied. » Bichonner ses pieds, c’est aussi s’occuper des ongles, « coupez-les plus souvent et moins court avec une pince professionnelle à bout plat, pour éviter les ongles incarnés », et des callosités « désépaississez-les avec une râpe, une ou deux fois par semaine, en prenant garde à la pierre ponce trop agressive qui crée une nouvelle corne ». Pensez aussi à appliquer une crème hydratante. « La peau des pieds, peu vascularisée à certains endroits, peut s’assécher et former des crevasses. » Un conseil éclairé en cas d’ampoule : « Oui, il faut évacuer le liquide en pratiquant deux trous avant d’appliquer un pansement hydrocolloïde, nourrissant. Non, il ne faut jamais arracher la peau, utile à la cicatrisation. » Si vous avez des ampoules, c’est peut-être que vous n’avez pas les bonnes chaussures. « Trop amortissantes, les chaussures de sport sont déconseillées au quotidien chez l’enfant car les pieds peuvent

adopter une mauvaise position. Chez la femme, les talons hauts peuvent entraîner des déformations. D’accord pour suivre la mode mais à condition d’avoir plusieurs paires de chaussures et d’alterner. » On le voit, les pieds requièrent qu’on s’occupe d’eux. C’est important car ils sont à la base de notre équilibre. Parfois, un appareillage est nécessaire comme une semelle correctrice, c’est le rôle du podologue. Le pédicure est là pour leur bonne santé car il n’est pas si facile de les examiner de près, surtout avec l’âge. Une visite annuelle est conseillée.

à noter Depuis mai 2008, l’Assurance Maladie rembourse les soins de podologie pour les patients diabétiques à risque. Plus d’informations sur www.ameli.fr > Soins et remboursements > Prévention prise en charge par l’Assurance Maladie.

La ligne Nutrition Active : un nouveau service de votre CPAM Mes repas sont-ils équilibrés ? Comment perdre ses kilos en trop ? À qui m'adresser pour mon problème d’anorexie ? Toutes vos questions sur ce que vous mangez trouvent désormais leur réponse d’un simple coup de fil : c'est la ligne Nutrition Active, nouveau service de votre CPAM*. « Une diététicienne diplômée vous conseille gratuitement. Au besoin, elle vous oriente vers une consœur libérale, votre médecin ou un spécialiste », précise Ludovic Cépré, responsable Prévention. « Elle peut aussi vous convier à nos ateliers pratiques à l’espace Santé Active, sources de motivation

pour changer vos habitudes alimentaires. » Ce nouveau service est une porte d'entrée vers un ensemble d’outils, dont un bilan nutritionnel et un programme de coaching pour « fixer des objectifs modestes et réalistes ». L’objectif est de répondre à la demande des assurés et à la mission de prévention de l’Assurance Maladie face au développement de certaines maladies comme le diabète ou l’obésité. * 02 43 50 75 00, le mercredi de 13h30 à 17h30. Plus d’informations sur vos services Santé Active sur www.masanteactive.com Santé Active no 33 - mars 2009

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FOCUS

Être actif pour être en forme Il faut bouger pour être en forme. Il est donc conseillé d’avoir une activité physique. Or, activité physique ne veut pas dire systématiquement pratique du sport. onter des escaliers, faire le ménage, jardiner, jouer à la pétanque ou tout simplement avoir une activité qui nécessite un déplacement du corps contribue à l’entretien de sa forme. Une chose est sûre : le corps est une machine qui fonctionne à l’inverse d’une pile. Plus on s’en sert, moins il s’use. Cardiologue, et membre de l’Equipe Cœur et Nutrition de la Faculté de Médecine de Grenoble, le Dr Michel de Lorgeril considère que chacun d’entre nous n’a que des avantages à tirer d’une vie active.

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effets positifs. Il faut aussi que l’on ajoute la notion de détente. C’est à la fois psychique et mécanique. »

Santé Active : Y a-t-il des contre-indications ?

« Une activité physique régulière et raisonnable ne peut avoir que des avantages. C’est un facteur protecteur. Mais, à chacun son intensité. On peut faire du jardinage de manière calme ou de façon intensive. On protège son cœur et on repousse le risque d’accident vasculaire. L’activité physique, quelle qu’elle soit, doit cependant être associée à un mode de vie sain. Entendons par là Santé Active : Quelle définition donner qu’elle doit s’accompagner d’une alimentaà l’activité physique ? tion saine. Dans le même esprit, savez-vous « Elle s’oppose à la sédentarité. En cardiolo- que le meilleur remède contre la constipagie, une activité physique a un effet protec- tion, c’est le jogging ? » teur. Elle fait travailler le muscle cardiaque. Quand on a une activité physique, l’idéal est Santé Active : En conclusion, c’est tout le corps d’avoir une petite transpiration. Cela corres- qui en profite ? pond à un stress. Ce qui veut dire que l’organisme stimule ses défenses. Se bouger ne « C’est exact. L’activité physique, c’est bon peut que se traduire positivement pour la pour le cerveau. La fréquence cardiaque augsanté. Varier le type et l’intensité de l’activité mente et il y a un afflux d’oxygène qui proaméliore la santé de manière optimale. » cure ensuite une sensation de bien-être. Cela permet aussi de réguler la pression artérielle, d’améliorer sa capacité pulmonaire et d’éliSanté Active : Le cœur est-il le grand miner les toxines. Enfin, l’activité physique bénéficiaire d’une activité physique ? permet d’entretenir sa masse musculaire. « On considère que si votre fréquence car- C’est d’autant plus important que les diaque ne bouge pas, le cœur ne bouge pas muscles sont notre réserve en protéines qui non plus. Il est donc important que le rythme nous permettent de fabriquer de nouveaux cardio-vasculaire augmente pour avoir des tissus et des anticorps. »

À consommer sans modération L’activité physique ne peut avoir que des effets positifs sur notre santé. Non seulement elle ajoute des années à la vie mais aussi de la vie aux années. Il ne faut donc pas s’en priver. Etre actif et adopter le principe de la régularité, c’est bon pour le physique. « Plus on fait, mieux c’est », résume le Dr Michel de Lorgeril. De fait, elle permet de lutter contre la surcharge pondérale et l’obésité. Il est également avéré que les individus les plus actifs ont 30 à 50% de risque en moins de développer un diabète que leurs homologues sédentaires. Chez la per-

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sonne âgée, une pratique régulière, associée, là encore, à un bon équilibre alimentaire permet de ralentir le déclin de la densité minérale osseuse. En clair, elle contribue à prévenir l’ostéoporose. Enfin, l’activité physique a une incidence importante sur le moral. Pour le Dr de Lorgeril « c’est le traitement de la dépression. » L’exercice diminue l’anxiété et procure un meilleur sommeil. Toujours chez les personnes âgées, l’activité physique semble particulièrement bénéfique pour réduire le risque de démence et de la maladie d’Alzheimer.


FOCUS

Activité physique :

des bienfaits pour chacun en bref… Tout le monde peut pratiquer une activité physique ou sportive. À tout âge, il existe une activité adaptée à sa forme. Mais attention, il y a quelques précautions à prendre. n tout premier lieu, il faut savoir que le bénéfice procuré par l’activité physique est dû à la régularité et non à l’effort. « Le sport de compétition s’accompagne d’une notion de douleur. Lorsqu’il s’agit d’une activité de détente, se faire mal n’est pas nécessaire », prévient Sylvain Durand, maître de conférence à l’Université du Maine en Staps (Sciences et Techniques des activités physiques et sportives). « Ce qu’il faut, c’est avoir une pratique adaptée et raisonnée. La démarche sportive doit être faite dans une notion de plaisir et non de contrainte pour en tirer profit ». En clair, tout le monde peut avoir une activité physique. « Et surtout, si vous vous lancez dans un sport, soyez assidu, sur le long terme », insiste Sylvain Durand.

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Activité physique : à vous de choisir Il y a peu de contre-indications médicales à la pratique d’une activité physique ou sportive. Une femme enceinte peut dans les tous premiers mois, pratiquer de nombreux sports. Ensuite, des pratiques portées, comme l’aquagym ou la natation, sont recommandées car le corps est en ape-

santeur. Voilà pourquoi le milieu aquatique est également prisé par les personnes âgées ou les personnes souffrant de problèmes articulaires. Les personnes en surpoids et qui ont besoin d’une activité régulière peuvent préférer le vélo d’appartement pour pratiquer à domicile. « L’avantage, aujourd’hui, c’est que nous avons une multitude de possibilités qui permettent à tout type de personne d’envisager une activité physique. »

C’est une question de dosage Cependant, dans le cadre d’une reprise ou tout simplement quand on commence une activité, il est important de ne pas se faire mal. Le risque, outre la douleur, est le découragement à cause de l’effort nécessaire. Une personne qui décide de pratiquer le jogging pourra alterner entre la course et la marche à pied. « Tout est question de dosage », rappelle Sylvain Durand. De même, pour les personnes handicapées, il existe des activités adaptées, comme le handi-tennis ou le handi-basket. Il convient alors de se rapprocher des organismes et des associations qui assurent l’encadrement de ces activités.

Avant de commencer… Toute activité physique mérite un minimum de préparation. Un petit échauffement est vivement recommandé pour préparer les muscles et quelques étirements sont nécessaires pour obtenir un bon niveau de flexibilité articulaire. En été, mieux vaut éviter de courir pendant les périodes les plus chaudes de la journée et privilégier la fin de soirée ou le matin pour la fraîcheur. Enfin, adoptez une tenue appropriée, avec des vêtements légers ainsi que des chaussures avec de bonnes semelles pour absorber les chocs lorsque l’on pratique le jogging (surtout si vous courez sur un sol dur ou sur la route). Il est également important de bien s’hydrater après l’effort mais aussi avant.

Pensez à votre visite médicale Quand on reprend une activité physique, la visite médicale est in-con-tour-nable. Le médecin s’assurera de votre bon état cardiovasculaire et de votre état de forme général. Il est conseillé aussi de choisir une activité d’endurance car elle permet d’avoir un travail qui n’est pas trop exigeant au niveau physique. Santé Active no 33 - mars 2009

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PRÈS DE CHEZ VOUS

« Mal de dos, mal du siècle » ce n’est pas une fatalité Entretenir son dos et prévenir l’apparition des douleurs, ce n’est pas si compliqué. Des comportements très simples le permettent. pécialiste en médecine physique et réadaptation au centre médical Gallouëdec de Parigné-L’Evêque, le Dr Patrice Bruggeman apporte ici quelques conseils. La souplesse doit être au menu des bons comportements physiques à adopter. « Il faut apprendre à utiliser son corps en harmonie pour une bonne coordination gestuelle », souligne-t-il en préambule. Les hanches doivent être souples tout comme le tronc, musclé au niveau des abdos et des spinaux (muscles qui s’étirent de la nuque au bas du dos). Pour garantir une position stable, en situation assise, les jambes doivent être pliées en angle droit tout comme le tronc par rapport aux cuisses. Cette position favorise des mouvements bénéfiques à la souplesse du dos et du bassin. Il faut bouger le corps d’avant en arrière, de droite à gauche et effectuer des rotations du tronc. Simple, rapide, efficace sur la durée. Tout cela peut être assorti d’un travail de musculation des cuisses. De fait, la marche, le footing, le vélo, la natation sont excellents. Ce qu’il faut éviter : « rester en position assise prolongée dans un canapé bas et trop mou ou encore la station debout immobile. Si elle dure, mieux vaut s’appuyer contre une chaise ou un mur. »

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Aïe ! La douleur survient Si le mal de dos s’invite, mieux vaut consulter et rester positif pour ne pas sombrer dans la chronicité. « En phase aigüe, la douleur doit être traitée efficacement avec des médicaments forts ». En parallèle « le temps de repos doit être très court. La reprise d’une activité normale doit intervenir rapidement, même si les symptômes douloureux sont encore là », suggère le Dr Bruggeman. S’il le juge nécessaire, le médecin prescrira des séances de kinésithérapie « plutôt actives que passives. La progression passe aussi par une auto-rééducation. »

Il faut s’occuper de soi Ne pas s’arrêter à la moindre douleur ne veut pas dire pour autant qu’il ne faut pas se ménager. Prévenir les douleurs, y compris celles du dos, passe par des instants de pause où l’on s’occupe de soi. Lors d’un travail statique mais également si celui-ci est physique, il faut être vigilant. Dans ce dernier cas, mieux vaut porter une ceinture de maintien. « Elle soulage les contractures et diminue les contraintes discales alors que les muscles travaillent tout autant. » Plier les genoux pour ramasser quelque chose au sol, se mettre en fente avant (pieds l’un derrière l’autre, espacés, jambe de devant légèrement fléchie) pour passer l’aspirateur, etc. sont les premiers gestes santé pour garder un dos en pleine forme.

Avec le coaching Santé Active, prenez soin de votre dos au quotidien ! Avant que le mal de dos ne s'installe, il est possible d'agir ! À l'espace Santé Active, le coaching Santé Active vous permet de gérer votre dos au quotidien. Avec ses quatre ateliers, le Programme Santé du Dos vous aide à avoir bon dos : exercices simples pour se tonifier et entretenir son dos, gestion du stress et détente, aménagement du poste de travail, gym douce dédiée aux seniors… Que ce soit à la maison, au travail ou dans la vie de tous les jours, le mal de dos pourrait vite devenir un mauvais souvenir ! Gratuit et ouvert à tous, le coaching propose un suivi personnalisé et des ateliers en petit groupe. Pour y participer : prenez rendez-vous à l'espace Santé Active, place de la République au Mans, au 36 46, ou sur www.masanteactive.com Nutrition, Santé du Cœur : deux autres programmes vous accompagnent avec des solutions pratiques pour mieux vivre au quotidien. À découvrir d'urgence !

Déléguée Santé Active : les réunions d’information santé près de chez vous Claudine Neveu poursuit ses réunions d'information dans les communes du département (cf. magazine Santé Active n°32, p.11). Des conseils santé pour mieux vivre au quotidien ! Les prochaines réunions ont lieu à la salle polyvalente de Beaufay mercredi 11 mars, à 14h00 et à 20h30.

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La déléguée Santé Active ira ensuite à Bonnétable, salle Mélusine, mercredi 25 Mars à 14h00 et jeudi 26 mars à 20h30. À suivre : La Fresnaye-sur-Chédouet, Mamers, Fresnay-sur-Sarthe, Marolles les Braults... Toutes les communes et les dates sur www.masanteactive.com


PRÈS DE CHEZ VOUS

« J'ai é té contrô lé ! »

C’est normal Les prestations de l’Assurance Maladie constituent un droit pour tous et chacun doit en respecter les règles. C’est ce que vérifie l’Assurance Maladie. Un enjeu naturel et légitime pour l'Assurance Maladie Depuis sa création, l'Assurance Maladie est un assureur solidaire en santé. Dans ce cadre, elle gère la bonne utilisation des ressources collectives destinées aux soins et veille à ce que ces ressources ne soient pas détournées au profit d'une minorité. C'est dans cette logique que l'Assurance Maladie favorise le respect des bonnes pratiques. Les actions de contrôle concernent tout le monde : aussi bien les assurés que les professionnels de santé, les établissements de santé, les entreprises, les transporteurs…

Une organisation structurée et coordonnée Depuis 2006, la Caisse Nationale d'Assurance Maladie a créé une Direction du contrôle contentieux et de la répression de la fraude. Ce sont les Caisses Primaires qui mettent en place les actions définies à un niveau national et garantissent, de ce fait, une égalité de traitement sur l'ensemble du territoire. En Sarthe, pour améliorer la lutte contre la fraude, l'Assurance Maladie renforce aussi sa coopération avec des partenaires extérieurs : police, gendarmerie, justice, organismes sociaux… Le Préfet de la Sarthe organise cette coopération dans le cadre du comité départemental de lutte contre la fraude qu'il dirige.

Concrètement, comment ça fonctionne ? Les contrôles sont toujours effectués à partir de données statistiques et d'investigations de terrain objectives. Ce sont elles qui révèlent les activités ou les consommations nettement atypiques. Par exemple : des consommations de soins élevées pour des assurés, des prescriptions d'arrêts de travail très supérieures à la moyenne de leurs confrères pour des professionnels de santé, des fausses déclarations de salaires, etc.

Ces contrôles sont ciblés et concernent les pratiques et comportements manifestement abusifs et frauduleux. Dans un deuxième temps, les dossiers sont analysés plus précisément en rencontrant les personnes concernées. Les preuves sont recherchées pour infirmer ou confirmer l’anomalie repérée. Enfin, quand il y a lieu de le faire, une sanction est appliquée ou une juridiction (pénale, civile ou l'ordre du professionnel concerné) est saisie.

Respecter les règles, c’est prévenir pour mieux financer Comme on le voit, tous les sujets peuvent faire l'objet de contrôle. Par exemple, lors d'un arrêt de travail, vous pouvez être contrôlé à votre domicile ou convoqué au service médical de votre Caisse. En cas d'abus, de non-respect des règles ou de refus de contrôle, des pénalités financières sont appliquées. Autant l'éviter ! Grâce à l'application de ces règles, 206 millions d'euros de fraudes ont été détectés en France en 2 ans (2006-2007). C'est l'équivalent du fonctionnement annuel de 7 hôpitaux publics moyens ou le coût de 206 IRM.

en bref… La Maladie d’Alzheimer : actions novatrices dans le département En Sarthe, on recense plus de 124 975 personnes âgées de plus de 60 ans dont 6 099 seraient atteintes de la maladie d’Alzheimer. Le rendez-vous Santé Active, organisé le 25 septembre 2008 par l’Assurance Maladie de la Sarthe, a réuni près de 1 400 personnes sur le thème Maladie d’Alzheimer, peut-on la prévenir ? Ainsi, il est possible de retarder l’apparition des symptômes en adoptant les bons réflexes. Il est essentiel de parvenir à une maîtrise des bourreaux du cœur (HTA, hypercholestérolémie, diabète, tabagisme, inactivité), d’avoir un équilibre alimentaire, de conserver des activités cognitives stimulantes, et de maintenir un environnement affectif et social favorable. L’expérimentation de la prévention par un retardement des troubles handicapants de la maladie d’Alzheimer doit se développer en France pour permettre de différer, même modérément, la perte d’autonomie des malades. Les messages, délivrés par les spécialistes, sont encourageants mais ne diminuent pas pour autant les préoccupations de la population. Le Conseil Général de la Sarthe pilote le projet d’expérimentation de la Maison pour l’Autonomie et l’Intégration des Malades Alzheimer (MAIA). Le but de ce projet pilote en France ? Être un lieu unique d’accès aux soins et aux services pour construire un parcours de prise en charge personnalisé des malades mais aussi de leurs familles. Le CIDPA (Centre d’Information des Personnes Agées) met en place la MAIA. Elle sera ouverte au public de 9h à 17h30, dans les locaux du CIDPA au 38 avenue Bollée au Mans. La Caisse Régionale d’Assurance Maladie contribuera au financement du projet.

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VIE PRATIQUE

Mon compte ameli : nos réponses aux questions que vous vous posez Mon compte ameli est le service en ligne de l’Assurance Maladie (cf. magazine Santé Active no31, page 10). Aujourd’hui, votre compte ameli vous permet de suivre en temps réel le détail de vos remboursements, consulter le paiement de vos indemnités journalières, obtenir des attestations et contacter en ligne votre Caisse d’Assurance Maladie. Accessible à tous, ce service est pratique, rapide, malin et facilite vos relations avec l’Assurance Maladie. ous hésitez à créer votre compte ? Combien de temps cela prend-il pour créer Vous vous posez des questions ? son compte ? Retrouvez ci-dessous les questions les plus fréquemment posées. En moins de 5 minutes et en quelques clics vous créez votre compte ameli. • Connectez-vous sur www.ameli.fr et cliComment obtenir son code d’accès ? quez sur la rubrique Vos services en ligne. • Commencez par vous localiser en saisissant votre code postal si ce n’est pas Votre code d’accès est, en fait, votre code déjà fait. Allosécu. Il vous a été transmis sur un précédent décompte de remboursement. • Dans la rubrique Mon compte en ligne, cliquez sur Accéder au service... Cependant, si vous ne le retrouvez pas, demandez votre code confidentiel pour • Saisissez votre numéro de Sécurité Sociale et votre code confidentiel (code créer votre compte ameli sur www.ameli.fr Allosécu ou code fourni par votre > Vos services en ligne ou contactez votre Cpam). Caisse Primaire d’Assurance Maladie au 36 46. Avec ce code et votre numéro de Sécurité • Lisez les conditions d’utilisation du compte, cochez oui, j’accepte… puis cliSociale, vous aurez ainsi accès à vos inforquez sur Continuer. mations personnelles et confidentielles en • Vous n’avez plus qu’à personnaliser toute sécurité. votre code pour le mémoriser plus facilement et à répondre à la question secrète en cas de perte de votre code.

V

+ malin !

Pour mieux utiliser votre compte et gagner encore + de temps, mettez votre compte ameli en accès immédiat. Lorsque vous vous rendez pour la première fois dans votre espace, pensez à enregistrer la page de connexion (celle où vous remplissez votre code) dans vos Favoris (fonction « ajouter aux favoris » dans la rubrique « Favoris »).

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Santé Active no 33 - mars 2009

À quelles occasions je peux directement envoyer un courriel à ma caisse ? Pour toute question, un formulaire de contact est prévu dans l’onglet Contacteznous. Nous nous engageons à la prendre en compte sous trois jours.

en bref… CMU Complémentaire et ACS, veillez à leur renouvellement Vous bénéficiez, peut-être, d’une aide pour vous faciliter l’accès à une complémentaire santé. Il s’agit soit de la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (prise en charge à 100% de vos dépenses de soins par l’Assurance Maladie) soit de l’Aide à la Complémentaire Santé (prise en charge d’une partie de votre cotisation annuelle à un organisme complémentaire par l’Assurance Maladie). Ces dispositifs dépendent, entre autres, de vos ressources. Ainsi, votre dossier est réévalué chaque année. Avant la fin de votre contrat, pensez à contacter votre Caisse Primaire d’Assurance Maladie au 36 46 pour étudier avec un conseiller l’évolution de votre situation.


VIE PRATIQUE

Vous n’avez pas de médecin traitant : pourquoi êtes-vous moins bien remboursé ? en bref… Depuis le 31 janvier, les personnes « hors parcours de soins » sont remboursées à hauteur de 30% (au lieu de 50%) de leurs dépenses de santé. L’objectif : inciter tous les assurés à déclarer leur médecin traitant et que celui-ci devienne leur interlocuteur privilégié. Que signifie être « hors parcours de soins » ? Vous êtes hors parcours de soins si vous n’avez pas déclaré de médecin traitant ou si vous ne le consultez pas avant de prendre rendez-vous chez un spécialiste. Votre médecin traitant est un professionnel de santé que vous choisissez librement, un généraliste ou un spécialiste. L’important est que ce soit le médecin qui vous convienne le mieux. Vous n’êtes pas lié à vie et pouvez changer de médecin traitant en faisant remplir le formulaire « déclaration de choix du médecin traitant » par le nouveau médecin choisi.

Pourquoi le médecin traitant prendrait-il mieux en main votre santé ?

Un rendez-vous Vitale chaque année !

Le médecin traitant que vous choisissez joue un rôle central dans votre suivi médical. Il n'est pas seulement celui qui vous soigne habituellement, mais aussi celui qui :

Il s’agit bien entendu de la mise à jour de votre carte Vitale que chacun doit effectuer annuellement. C’est simple, rapide et vous facilite la vie. Les conditions de santé, de ressources, familiales… ne sont pas figées et ce sont ces dernières qui définissent vos droits à l’Assurance Maladie. Ainsi, pour garantir un remboursement fiable et rapide de vos dépenses de santé, veillez à mettre à jour votre carte Vitale chaque année et lors de tout changement de situation. Il vous suffit de l’insérer dans un des guichets automatiques verts mis en place dans nos accueils mais aussi dans les pharmacies. Dans le cas où votre médecin ne prend pas la carte Vitale ou en cas d’hospitalisation, conservez toujours sur vous votre attestation qui justifiera de vos droits. Pour l’obtenir, utilisez les guichets automatiques et laissez-vous guider.

• coordonne vos soins et s'assure que votre suivi médical est optimal ; • vous oriente dans le parcours de soins coordonnés : il est votre interlocuteur privilégié, vous informe et vous met, si besoin, en relation avec d'autres professionnels de santé (médecins spécialistes, médecins hospitaliers, etc.) ; Quels sont vos avantages à déclarer • connaît et gère votre dossier médical : il cenvotre médecin traitant ? tralise toutes les informations concernant vos soins et votre état de santé (résultats d'examens, Votre santé ! Depuis la mise en place du médecin diagnostics, traitements, etc.) et les met à jour ; traitant, de réels progrès sont faits en matière de prévention. Vous êtes davantage sensibilisé par • assure une prévention personnalisée. votre médecin aux problématiques de santé qui pourraient vous concerner : suivi de vaccination, réalisation des examens de dépistage organisés, aide Vous êtes remboursé à hauteur de 70% de vos à l'arrêt du tabac ou conseils en nutrition, en fonc- dépenses de santé si vous respectez le parcours tion de votre style de vie, de votre âge ou de vos de soins. N’hésitez plus à déclarez votre médecin antécédents familiaux. Et n’oublions pas la santé de traitant. Pour obtenir le formulaire « déclaration votre portefeuille... En choisissant votre médecin de choix du médecin traitant » : traitant et en le consultant en priorité, le rembour- • www.ameli.fr > rubrique Soins et remboursements sement de vos consultations demeure inchangé. • guichets automatiques dans nos agences d’accueil

SITUATIONS EXCEPTIONNELLES - Vous n’êtes pas considéré « hors parcours de soins » si : votre médecin traitant est indisponible et vous consultez son remplaçant habituel ; vous êtes loin de chez vous ; c’est un cas d'urgence.

Surfez pour une retraite en toute sérénité Retraite active, santé et prévention, services à la personne, logement, dépendance, vie en établissement, aides et financements, droits des retraités sont les rubriques principales de www.infoplus-seniors.fr. Ce site est complété par www.lekiosquebleu.fr, développé

par votre Caisse Régionale d’Assurance Maladie. Il présente les offres de services de proximité susceptibles de faciliter la vie des retraités et de leur entourage. Ces deux sites Internet sont une mine d’informations pour tous les retraités.

À noter : Votre enfant de plus de 16 ans a reçu sa carte Vitale avec son propre numéro d’immatriculation : les feuilles de soins papier doivent continuer à être établies avec le numéro d’immatriculation du parent qui a en charge l’enfant. Santé Active no 33 - mars 2009

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DE VOUS À NOUS Les frais de transport

Quand on connaît les règles… ça roule ! J’ai une prise de sang à faire en laboratoire. Mon déplacement sera-t-il remboursé ? Les transports ne sont pas remboursés de façon systématique. En premier lieu, ils doivent être prescrits par votre médecin. Ensuite, cela dépend de votre situation. Se rendre à un laboratoire ne fait pas partie des situations particulières prises en compte pour un remboursement (sauf si cette analyse est liée à une affection de longue durée). Votre transport sera pris en charge si votre médecin en fait la prescription et s’il est : • lié à une hospitalisation (entrée et sortie) complète, partielle ou ambulatoire ;

Mon médecin m’a prescrit un transport personnel pour une hospitalisation. Mais si je prends ma voiture, serai-je remboursé ? Oui. Votre médecin vous a prescrit pour votre hospitalisation votre voiture personnelle, dans ce cas, ce transport peut être pris en charge par l’Assurance Maladie (sous réserve du respect des conditions citées ci-dessus).

J’ai des soins à effectuer chez un spécialiste. Comme il est éloigné de mon domicile, je préférerais m’y rendre en ambulance, plus confortable, plutôt qu’en taxi 1. Serai-je remboursé ?

Non. Le remboursement des transports • lié à des soins, ou des traitements en rap- dépend d’un besoin et non du confort. port avec une affection de longue durée ; Ainsi, c’est au médecin traitant de choisir le transport le mieux adapté à votre état • lié à des soins en rapport avec un accident de santé : du travail ou une maladie professionnelle ; • le véhicule personnel ou les transports • lié à la nécessité d’être impérativement en commun : si vous n’avez pas besoin allongé ou sous surveillance constante ; d’assistance particulière et que vous pouvez vous déplacer par vos propres • de longue distance (plus de 150 km aller) ; moyens ; • en série (au moins 4 transports de plus • le taxi conventionné 1 ou le véhicule de 50 km aller, sur une période de 2 mois, sanitaire léger (VSL) : si vous devez être pour un même traitement). assis et/ou accompagné d’un personnel qualifié pour accomplir les formalités Pour plus d’informations, téléchargez le administratives ; dépliant Les frais de transport sur www.ameli.fr > Soins et remboursement > • l’ambulance : si vous devez être allongé et/ou sous surveillance constante. Comment serez-vous remboursé ?

Chaque jour nos conseillers ré pondent à vos demandes... *

Par téléphone au 36 46 - de 8h à 19h du lundi au vendredi Par Internet : sur www.ameli.fr - Vos services en ligne * prix d’un appel local depuis un poste fixe

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Santé Active no 33 - mars 2009

Quelles sont les démarches à effectuer pour être remboursé ? Si vous utilisez votre véhicule ou les transports en commun, adressez à votre Caisse Primaire d’Assurance Maladie : • la prescription médicale de transport ; • votre demande de remboursement 2, accompagnée des justificatifs de dépenses (billets de bus, de train,…). Si vous utilisez un taxi conventionné 1, un VSL ou une ambulance, vous adressez à votre Caisse : • la prescription médicale de transport, complétée par le transporteur sanitaire (VSL ou ambulance) ou le taxi conventionné 1 ; • la facture de transport, sauf si le transporteur sanitaire ou la société de taxis est directement payé par votre Caisse. Envoyez également, si nécessaire, le formulaire de demande d’entente préalable 3.

à savoir 1 - Pour être remboursé, il faut utiliser un taxi conventionné. Consultez la liste disponible sur www.ameli.fr > Assuré > Vos services en ligne > Adresses et Tarifs : les professionnels de santé > Profession : Transports sanitaires > Confirmer > Spécialité : Taxi conventionné > indiquez votre département > Rechercher. 2 - Le formulaire pour vos demandes de remboursement État de frais pour vos transports en véhicule personnel et transports en commun est disponible dans votre Caisse ou sur www.ameli.fr, rubrique « formulaires ». 3 - Entente préalable : pour être pris en charge, certains actes ou soins médicaux sont soumis à l’entente préalable du service du contrôle médical de l’Assurance Maladie (déplacements de plus de 150 km de votre domicile, séances de kinésithérapie, soins dentaires, chirurgie esthétique, …).


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Vos fiches santé et environnement

Préparer et cuisiner les aliments

DE VOUS À NOUS

Préparer et cuisiner les aliments

Retrouvez ci-dessous quelques règles simples pour manger équilibré tout en évitant la consommation de produits nocifs (comme les nitrates et les pesticides) ou d’additifs alimentaires. Pour les fruits et les légumes : - choisissez vos fruits et légumes en fonction de la saison ; - préférez des produits frais et locaux ; - consommez-les plutôt crus ; - et s’ils ne sont pas bio, veillez à les éplucher et à les laver avec soin. Pour tout autre aliment : - évitez les produits longue conservation, les plats en sauce ; - optez plutôt pour les huiles végétales (olive, colza…) que pour les graisses d’origine animale ; - limitez la consommation de sel, de sucre, de charcuterie, de beurre et de laitages gras ; - lisez les étiquettes et vérifiez date de péremption et additifs alimentaires (ces derniers ne doivent pas être en quantité trop importante) ; - achetez de préférence des aliments frais ; - cuisez vos aliments à la vapeur ; - n’abusez pas des grillades et utilisez un barbecue vertical plutôt qu’horizontal pour diminuer la carbonisation des graisses.

Pour plus d’informations : www.artac.info

Pour récapituler…

• entorse de cheville, accident cardiaque, brûlures, saignement de nez (magazine Santé Active n° 23)

• choisir son lieu de vie, limiter le nombre des investigations d’imagerie médicale (magazine Santé Active n° 28)

• traumatisme crânien chez les enfants, étouffement, votre enfant a de la fièvre, une personne s’ébouillante (magazine Santé Active n° 24)

• allaiter : un geste santé pour l’enfant comme pour la maman, avoir des enfants avant trente ans : un plus contre le cancer (magazine Santé Active n° 29)

• une personne prend feu, asthme, malaise, rupture d’une varice de la jambe (magazine Santé Active n° 25) • pollution de l’air intérieur, faut-il manger bio ? (magazine Santé Active n° 26) • limiter l’usage des nettoyants ménagers, désodorisants et parfums d’intérieur, lutter contre le surpoids (magazine Santé Active n° 27)

Pour récapituler…

Les fiches santé et environnement vous apportent des conseils pratiques et utiles dans de multiples situations. Retrouvez ci-dessous l’ensemble des thèmes traités dans votre magazine Santé Active.

• aérer et dépoussiérer son lieu de vie, manger varié et équilibré (magazine Santé Active n° 30) • une grossesse zéro toxique, le plastique : c’est pas fantastique (magazine Santé Active n° 31) • agir pour un environnement sain, se protéger des ondes électromagnétiques (magazine Santé Active n° 32)

Vous ne les avez pas conservées ? Retrouvez-les en quelques clics sur masanteactive.com > le Magazine > Tous vos magazines Santé Active en ligne.

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