Au fil de Caux n°28

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Au fil de Caux Décembre 2018

Le magazine de la Communauté de Communes Caux Estuaire EPRETOT • ETAINHUS • GOMMERVILLE • GRAIMBOUVILLE • OUDALLE • LA CERLANGUE • LA REMUEE • LES TROIS PIERRES • SAINNEVILLE SUR SEINE • SAINT AUBIN ROUTOT • SAINT GILLES DE LA NEUVILLE • SAINT LAURENT DE BREVEDENT • SAINT ROMAIN DE COLBOSC • SAINT VIGOR D'YMONVILLE • SAINT VINCENT CRAMESNIL • SANDOUVILLE

Dans tous ses états !

LOISIRS » Prêts pour l'Effet bleu ?

ÉCONOMIE » Le Parc Éco-Normandie

CULTURE » La culture est

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Le nouveau centre aquatique

met le turbo

n°28

une chance !


SOMMAIRE 4

LOISIR

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Prêts pour l’Effet bleu ?

ÉCOMONIE

Le Parc Éco-Normandie met le turbo

AGRICULTURE • Des aides pour dynamiser l’agriculture locale

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MOBILITÉ • Deux gares pour encourager la mobilité CULTURE La culture est une chance !

TOURISME • La reconnaissance d’un territoire • Rendez-vous ludiques et instructifs

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BIEN VIEILLIR • Agir au quotidien en faveur de la qualité de vie des personnes âgées ENVIRONNEMENT • Des progrès notables ! RUISSELLEMENT PLUVIAL • L’eau, une ressource à protéger PROXIMITÉ • Caux Estuaire aux côtés des communes et de leurs habitants RESSOURCES HUMAINES • De Caux Estuaire à la future communauté urbaine, nos personnels sont là pour vous

Le magazine de la Communauté de Communes Caux Estuaire Magazine trimestriel Caux Estuaire, Communauté de Communes Caux Estuaire 5 rue Sylvestre Dumesnil, BP 117, 76430 Saint-Romain-de-Colbosc. Tél : 02.35.13.36.90 Fax : 02.35.13.87.79 - Mail : contact@caux-estuaire.fr www.caux-estuaire.fr Directeur de la publication : Didier Sanson, Rédacteur en chef : Caroline Girodet. Rédaction : Objectif plume. Réalisation : BDSA L'AGENCE Le Havre. Crédits photos : © Peggy Godreuil, © Fotolia Imprimerie Gabel sur papier PEFC. Tirage à 9.000 ex. ISSN 2118-4240. Dépôt légal à parution.

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DOCUMENT RECYCLABLE

Au moment où Caux Estuaire s’apprête à intégrer la future communauté urbaine, Didier Sanson, Président de la communauté de communes, s’exprime pour inscrire ce nouveau chapitre dans la trajectoire impulsée à notre communauté de communes. La communauté urbaine, regroupant la Codah, la Communauté de communes du canton de Criquetot l'Esneval et Caux Estuaire, sera créée au 1er janvier 2019. Comment le territoire de Caux Estuaire y est-il préparé ? L’annonce de cette création était anticipée depuis plusieurs années. Notre territoire, qui bénéficie de nombreux atouts qui lui sont reconnus, est d’ores et déjà parfaitement intégré dans l’espace que formera la communauté urbaine. Il contribuera à l’attractivité économique, culturelle, touristique et naturelle de ce grand espace déjà largement partagé par tous, que ce soit dans nos déplacements, nos activités professionnelles, de loisirs, de soins ou encore de consommation. C’est pour ces raisons, et parce que notre territoire a une identité qui compte, qu’il s’allie à la Codah et à la Communauté de communes du Canton de Criquetot l’Esneval pour être encore plus fort sur l’échiquier régional.


À LA UNE

INTERVIEW

L’avenir en grand de notre territoire Vous semblez confiant pour l’avenir. Qu’en est-il des services actuellement apportés par Caux Estuaire à ses communes et à leurs habitants ? Je vois cette nouvelle communauté urbaine comme un passage de témoin. Elle représente l’opportunité de déployer de nouveaux services tout en maintenant la proximité à laquelle chacun est attaché. Prenons la mobilité, par exemple : l’échelle de la future intercommunalité permet d’envisager de nouvelles dessertes routières et ferroviaires au service des déplacements de chacun. Cela ouvre la voie à de nouvelles possibilités de choix pour nos lycéens et étudiants, cela favorisera l’accès des salariés ou apprentis à nos Zones d’Activités. En matière de transition énergétique, nous attendons une convergence de nos actions avec celles menées par la Codah en faveur de l’aide aux ménages, pour rénover et améliorer la performance de leur habitat. Quant aux services rendus aux communes et aux habitants, les 54 maires, réunis en séminaire de préparation, ont acté collectivement qu'ils seront maintenus. Ce rapprochement coûtera-t-il cher aux habitants de Caux Estuaire ?

menés depuis 2008. Cette réussite qui est largement reconnue par les habitants du territoire – toujours plus nombreux à s’installer ici, c’est un signe – nous la devons collectivement à l’engagement des élus communautaires et des conseillers municipaux qui se sont engagés au sein des diverses commissions. En leur nom aussi, je tiens à rendre hommage aux agents de Caux Estuaire, ces hommes et ces femmes qui par leur professionnalisme apportent un réel service au public. Leurs compétences sont reconnues et seront utilisées à bon escient au sein de la nouvelle communauté urbaine. C’est là une de mes plus grandes fiertés de président : avoir su trouver une technicité et une conscience du service public qui ont été indispensables pour concrétiser nos nombreux projets. Quel est votre espoir ? Celui que souffle sur cette communauté urbaine un véritable esprit communautaire afin que rapidement elle puisse démontrer son efficacité. C’est la clé du bien vivre ensemble et c’est un dû pour nos habitants, nos jeunes, nos seniors et les entreprises qui nous font confiance pour leur développement. L’avenir de notre nouveau territoire se joue en grand !

L’impact fiscal de la communauté urbaine sera négligeable voire nul pour les ménages. La constitution d’une telle intercommunalité rapportera une dotation supplémentaire de l’État : toutes nos communes devront donc y gagner et de nouveaux investissements pourront être consentis, dans le cadre du cycle de l'eau par exemple. Agir à cette échelle nouvelle c’est aussi apporter plus de cohérence à un territoire que tout unit. Quel bilan tirez-vous de votre présidence ? Je suis fier de présider Caux Estuaire et de l’ensemble des projets

Membres du Bureau Communautaire Décembre Avril 2018 N°26 28

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LOISIR

Prêts pour l’Effet bleu ? Lancé fin 2017, le chantier du Centre aquatique Caux Estuaire tient bon le chronomètre. Baigneurs et nageurs devraient pouvoir y faire leurs premières brasses à la rentrée prochaine. L’aspect extérieur laisse désormais apparaître la configuration du futur complexe aquatique : le gros-œuvre terminé, les entreprises abordent la dernière ligne droite des aménagements intérieurs ainsi que des espaces extérieurs, dont le bassin nordique chauffé, l’une des particularités de l’Effet bleu. Remarquable par son esthétique comme par son contenu, le centre aquatique connaîtra ces prochaines semaines le nom de l’exploitant choisi pour assurer son fonctionnement technique et son animation, en délégation de service public : « la société sera choisie parmi des candidats qui sont tous spécialistes de la gestion de complexes aquatiques et qui s’engagent par ailleurs à reprendre l’équipe existante de maîtresnageurs et d’agents de fonctionnement, tout en procédant à de nouveau x recrutements en raison de la taille de l’équipement », assure Erika Ferry, en charge des services à la population. Au cœur de l’apprentissage Très attendu par les usagers de l’actuelle piscine, l’Effet bleu remplira les mêmes fonctions tout en apportant de nouvelles possibilités à un large public. La vocation familiale et éducative est donc réaffirmée, en écho à la politique volontariste de Caux Estuaire en faveur de l’apprentissage de la natation dès le plus jeune âge, qui concerne tous les élèves du CP à la troisième et du lycée professionnel de la Cerlangue. L’apprentissage des scolaires et des usagers aura donc toute sa place aux côtés de fonctionnalités jusqu’alors inédites sur le territoire : lagune de jeux 4

pour les enfants, plages extérieures et bassin extérieur chauffé, accessible depuis l’intérieur du centre par un sas aquatique. « Cette offre séduisante accessible toute l’année, ainsi que l’ouverture élargie sur l’heure méridienne et en fin de journée, devraient contribuer à attirer de nouveaux publics vers les loisirs aquatiques pour répondre à la demande grandissante des usagers », imagine Sophie Detry, en charge de la construction de l’équipement. Plus de loisirs aquatiques Le nouveau complexe permettra en effet d’enrichir l’offre de cours sportifs et de loisirs à destination des jeunes comme des moins jeunes et continuera à tisser un lien social intergénérationnel. D’ailleurs le chantier en cours, sur lequel travaillent de nombreuses entreprises normandes et qui a permis l’insertion de demandeurs d’emploi, fait naître un équipement vertueux en matière de performance énergétique. Le choix d'investir dans du matériel techniquement performant et

innovant permettra d'optimiser les coûts de fo c t ion nement et de ré du i re l'empreinte environnementale. L’Effet bleu sera assurément un nouveau symbole fort du territoire qui séduira les habitants de Caux Estuaire comme d’autres venus de plus loin pour profiter d’une offre sportive et de loisirs de qualité dans un confort optimal. Faire découvrir les plaisirs de la baignade et un pôle d'attractivité et de vie du nouveau terrtoire, ce sera aussi ça l’Effet bleu...

VALIDITÉ DES ABONNEMENTS Attention, toutes les cartes d’abonnement en cours de validité ou neuves seront valables jusqu’à la fermeture de la piscine actuelle Fernand Duboc et ne pourront pas être utilisées dans le nouveau centre aquatique l’Effet bleu. N’hésitez pas à profiter de vos entrées nage et activités dès maintenant !

Patrick Busson, membre du Bureau - Sophie Detry, responsable espaces et bâtiments Erika Ferry, responsable des services à la population et toute l'équipe de la piscine.


ÉCONOMIE

Le Parc Éco-Normandie met le turbo À quelques semaines de la livraison des nouvelles parcelles économiques, Caux Estuaire multiplie les initiatives afin d’améliorer la desserte et renforcer l’identité nature du site conjuguant qualité de vie et retombées économiques. Au Parc Éco-Normandie, les entreprises n’ont pas à choisir : business ou bien-être, les deux c’est mieux ! Caux Estuaire continue de capitaliser sur l’atout du cadre de vie qui attire les entreprises, contribuant à l’excellente dynamique d’un parc qui ne cesse de se développer et de créer des emplois. Les travaux d’extension du Parc ÉcoNormandie se poursuivent depuis plus d’un an afin de disposer de nouvelles parcelles économiques et d’améliorer l’accessibilité du Parc ainsi que la visibilité des entreprises. Ainsi, en matière de mobilité, la mise en œuvre d’un arrêt de la ligne de car régional n°20 par la Région Normandie à l’entrée de la Zone d’Activités (desserte en transport en commun depuis Le Havre ou Caudebec-en-Caux quatre fois par jour) permet aux salariés de bénéficier d’une solution alternative à la voiture. Par ailleurs, Caux Estuaire met en place une signalétique qualitative sur l’ensemble du site : marqueur fort de l’identité du Parc affirmant la qualité innovante et ouverte de la zone, cette signalétique valorisera les entreprises ainsi que les lieux d’intérêt touristique.

Bertrand Girardin, Vice-Président - Aurélie Simion, Chef de projet - Éric Lethuillier, responsable des travaux - Frédéric Mérigeau, en charge de la commercialisation. Un Parc « dans le vent » La poursuite de l’aménagement du Parc Éco-Normandie s’accompagne d’initiatives innovantes en matière d’énergie. Dans les prochains mois, trois arbres technologiques de neuf mètres de hauteur seront déployés et complèteront la dimension écologique du Parc. Dédiés à la production d’énergie et ce quasi en tout temps, à partir de la moindre brise (7 km/h), ces arbres seront équipés d’éoliennes en forme de feuilles et implantés près des bassins pour une parfaite intégration paysagère. Côté perspective justement, Caux Estuaire crée un espace de détente composé de bancs pour se relaxer donnant sur le bassin et d’un terrain plein air pour partager des moments conviviaux entre collègues, amis ou en famille. Dans le même temps, la commercialisation des futures parcelles est en cours : le Parc Éco-Normandie est prêt à accueillir les chefs d’entreprises ainsi que leurs collaborateurs. D’ores et déjà, certaines so-

ciétés s’installent, telles qu’Hisa Ingénierie (bureau d’études tous corps d’état) avec la construction d’un bâtiment qui a ouvert ses locaux à l’automne, et SASP (conduite et contrôle de procédés) qui accueillera ses clients début janvier 2019. L’année qui s’ouvre sera aussi marquée par l’extension de la société GCMI (génie civil, maintenance industrielle et prestation de services), implantée depuis 2010 sur site, avec la construction d’un nouveau bâtiment, et par l’arrivée d’une société de services aux entreprises. Les engins de chantier laisseront ainsi dans quelques semaines la place aux salariés et promeneurs pour permettre à chacun de profiter pleinement du cadre exceptionnel d’un parc où il fait bon vivre et travailler. Plus d’informations sur parceco-normandie.fr

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AGRICULTURE

Des aides pour dynamiser l’agriculture locale Caux Estuaire déploie des aides complémentaires aux aides régionales en vue de promouvoir une agriculture performante et d’encourager de nouvelles activités. validation, soit un gain de temps potentiel qui n’est pas négligeable. C’est enfin proposer un accompag nement de proximité aux force vives du territoire, soutenir de manière privilégiée cette activité économique, participer à l’aboutissement et à la mise en œuvre de projets de création ou de développement d’activité », résume Aurélie Simion.

André Guéroult, membre du Bureau - Aurélie Simion, responsable des questions agricoles. Le secteur agricole est une composante essentielle de l’économie du territoire de Caux Estuaire. Indissociable du terroir, l’agriculture participe autant à l’activité économique qu’à l’aménagement de nos paysages. Depuis 2005, Caux Estuaire agit en faveur de l’agriculture et apporte un soutien aux exploitants agricoles en les accompagnant financièrement dans leurs investissements à travers son Fonds d’Initiative Locale pour l’Agriculture (FILA). Ce fonds s’est repositionné suite à l ’ élargissement des inter ventions économiques de la Région et du soutien départemental en matière d’agriculture. « L a lég i sl at ion ayant donné l a compétence du développement économique à la Région, Caux Estuaire a décidé de réorienter ses propres aides afin d’enrichir le dispositif et d’accompagner au plus près les projets agricoles de notre territoire », explique Aurélie Simion, responsable des questions agricoles à Caux Estuaire. 6

De nouveaux axes d’interventions Le choix d’apporter un soutien aux agriculteurs souhaitant investir dans du matériel d’occasion, plus intéressant en termes de rentabilité pour certains types de matériels, complète ainsi l’offre d’aides existantes. Afin de soutenir les exploitants du territoire, Caux Estuaire se positionne aussi pour les accompagner dans le montage des dossiers de demande de subvention régionale pour une agriculture normande performante. Le soutien apporté par la communauté de communes intervient avec la prise en charge financière du coût du montage du dossier par une structure d’accompagnement. « Être aux côtés des exploitants dans la phase de montage administratif de leur dossier de demande de subvention, c’est les soulager en termes de temps et de coût. C’est aussi contribuer à la validation des éléments demandés par les financeurs potentiels et faire ainsi en sorte que le dossier franchisse les différentes étapes de

GUILLAUME TASSERIE, AGRICULTEUR À LA REMUÉE « Notre petite exploitation en agriculture biologique de 6,5 hectares propose à la fois de la vente directe d’œufs de poules et la production de pommes. Caux Estuaire nous avait accompagnés dès 2016 dans nos investissements, cela représente un bon coup de pouce quand on décide de s’installer à son compte. La communauté de communes a ainsi récemment participé au financement de l’achat de matériel destiné à la ponte d’œufs : nos nichoirs et pondoirs d’occasion nous permettent aujourd’hui de développer cette activité. »


MOBILITÉ

Deux gares pour encourager la mobilité La gare d’Etainhus – Saint-Romain réaménagée et celle de Saint-Laurent-deBrèvedent sur le point de l’être donnent un coup d’accélérateur aux déplacements des habitants de Caux Estuaire, à l’échelle de la future communauté urbaine et au-delà. Le programme d’aménagement des gares d’Etainhus et de Saint-Laurent-deBrèvedent - Gainneville ainsi que de leurs accès vise à faciliter les déplacements et accroître le nombre de voyageurs empruntant les lignes Le Havre-YvetotRouen et Le Havre-Bréauté-Fécamp, deux axes structurants. L’inauguration du pôle d’Etainhus en juin dernier préfigure le devenir du pôle de Saint-Laurent-deBrèvedent : un stationnement facilité pour les vélos et les véhicules (dont les électriques), des accès sécurisés, un environnement attractif. Inscrits au contrat de territoire, ces aménagements sont aussi rendus possibles par la participation financière de collectivités autres que Caux Estuaire, au premier rang desquelles la Région : la Normandie a versé 1,3 million d’euros pour Etainhus et abonde à hauteur de 65 % du budget de 803 000 € prévu pour SaintLaurent-de-Brèvedent. « Cet effort, également consenti pour les gares de la Codah, est justifié car les deux gares ont vocation à être desservies par des trains de la Région, entre Le Havre, Rouen et Fécamp », explique Jean-Baptiste Gastinne, VicePrésident de la Région. Avec à la clé, plus d’efficacité, de rapidité et de dessertes quotidiennes. Une offre étoffée pour 2020 L’étude sur les aménagements de la gare de Saint-Laurent-de-Brèvedent, rendue fin 2017, a révélé la pertinence de développer ce site situé à 7 mn seulement du Havre. La création de la communauté urbaine ne remet pas en cause le projet, bien

au contraire : la cohérence du territoire ainsi unifié devrait même faciliter l’interconnexion entre Etainhus, Saint-Laurentde-Brèvedent et des zones de rabattement : concrètement, il deviendrait plus facile de rejoindre les gares ou les lieux de vie et de travail grâce à un réseau de transports publics à l’échelle de la future intercommunalité. La programmation des travaux pour Saint-Laurent-de-Brèdevent devra d’ailleurs être décidée dans le cadre de la communauté urbaine.

La Région s’engage d’ores et déjà à améliorer l’offre ferroviaire tout en la rendant plus lisible d’ici 2020. Pour Etainhus, le nombre de rotations en semaine sera doublé vers Rouen pour atteindre six aller-retour, tandis que la desserte du Havre passera de 8 à 12 aller-retour, le tout sur une ligne plus rapide ! Pour Saint-Laurent-deBrèvédent, idéalement située sur l’axe Le Havre-Fécamp, l’offre bénéficiera d’horaires plus réguliers en journée. Si aujourd’hui les fréquentations journalières s’établissent à une cinquantaine d’usagers à Saint-Laurent-de-Brèdevent et une centaine à Etainhus, l’objectif est clairement de doubler ces chiffres : salariés, étudiants ou autres, chacun a à gagner à ces investissements ferroviaires qui portent déjà leurs fruits.

Hélène Lebouvier et Nicolas Lerible, respectivement en charge de la gare de Saint-Laurentde-Brèvedent et d'Étainhus. Décembre 2018 N°28

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CULTURE

La culture est une chance ! Depuis de nombreuses années, Caux Estuaire a mis en place des actions qui répondent à une politique culturelle exigeante. En effet, la priorité de la communauté de communes a toujours été de faire de l’accès à l’art un levier majeur du bien vivre ensemble. De nombreux projets le prouvent ! ambition, en multipliant les événements hors les murs de l’École, explique William Pina, directeur, c’est vraiment à la fois de valoriser le travail de nos élèves et de l’ouvrir à toute une population qui ne viendrait pas spontanément jusqu’à nous. Et c’est une réussite, car chaque année, nous touchons de plus en plus de monde, enfants ou adultes ».

Nadine Boutigny, Vice-Présidente Nathalie Dupas, responsable relations cult ure ll e s - C aroline Girod e t , responsable événementiel - William Pina, Directeur de l'École de musique. La culture est un axe majeur et même indispensable du bien vivre ensemble. Ce que fait l’École de musique est un excellent exemple de cette politique culturelle : bien loin du modèle ancien d’un établissement aux enseignements cloisonnés, l’École de musique de notre territoire s’est ouverte à la transdisciplinarité et à l’extérieur de ses murs. Des actions comme Orchestre à l’école et l’atelier musiques actuelles, qui se déroulent au sein des établissements scolaires, ou encore la participation des classes à de très nombreux événements festifs montrent cette volonté d’ouvrir la musique au plus grand nombre : « Notre 8

Sensibiliser dès le plus jeune âge Le dispositif CLEAC (Convention Locale d’Éducation Artistique et Culturelle) concourt également depuis 8 ans à favoriser la pratique artistique pour les jeunes. Financé par Caux Estuaire, la DRAC et l’Éducation Nationale, il permet chaque année à 7 classes de découvrir des pratiques, des artistes, des spectacles, sur le temps scolaire. Des rencontres et des ateliers ouvrent les enfants (environ 2000 jusqu’ici) aux différents visages du monde de l’art. Il évolue cette année en devenant un CTEJ (Contrat de Territoire Enfance

Jeunesse) pour ne plus se limiter au temps scolaire. Pour la première fois, même les plus petits sont concernés puisqu’une chorégraphe est intervenue au sein de la crèche L’Espace des Farfadets ! Et pour preuve de la réussite de ce dispositif, rappelons que c’est lui qui est le fondement de la Fête du Cirque : « A l’ origine, une représentation venait clôturer le parcours artistique des enfants, explique Caroline Girodet, responsable événementiel. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette manifestation a pris de l’ampleur ! Nous sommes très fiers que la démarche soit devenue une telle fête des arts du cirque et de la rue pour tous ». La Fête du Cirque justement ! Sa 9ème édition en 2019 (7, 8 et 9 juin) promet d’être encore un rendez-vous très attendu. Cet événement festif autour des arts vivants, que les habitants se sont appropriés (il n’y a qu’à voir l’investissement des bénévoles, sans qui rien ne serait possible !), a bien rendu concrète cette accessibilité de l’art à


cohabiter les élèves des classes de musique, mais aussi les musiciens locaux (et même des professionnels). Tous les niveaux et tous les genres, pour une vraie célébration collective ! Encore une manifestation unique en son genre ! Rendez-vous le week-end suivant le 21 juin.

tous, ce dont se réjouit Nadine Boutigny, vice-présidente en charge de la culture. Au menu de la prochaine édition, toujours un cocktail de spectacles mêlant théâtre, cirque, musique, inventivité, poésie, humour, un bal, un final… bref, de quoi se mettre des étoiles plein les yeux ! Et en 2020, on fêtera les 10 ans : on y pense déjà ! Gromesnil, symbole du bien vivre ensemble D’autres manifestations ont fait leurs preuves et sont amenées à poursuivre leur essor, comme Gromesnil dans tous ses états. Cette fête des plantes au format original, puisqu’elle comprend un impor tant volet ar tistique et environnemental, en a inspiré d’autres depuis sa création et son succès ! Elle attire en effet tous les ans des artistes pour son fameux « Objet du délire » qui suscite l ’ imag i na i re à pa r t i r d ’objets de récupération, ma is éga lement de nombreuses associations, des scolaires, des curieux… « L’événement a très vite trouvé son public, explique Nathalie Dupa s, respon sable c u lt u re . L e s passionnés de jardin comme de création

artistique s’y retrouvent ! Sans oublier les flâneurs qui viennent profiter de cette ambiance conviviale et bucolique ». Des nouveautés agrémentent chaque année le week-end, comme le défilé de mode de l’année dernière : porté par des élèves et des passionnés autour de l’idée de créer des vêtements avec des matières récupérées, ce nouveau rendez-vous a con nu u n g r a nd s uc c è s e t s er a év idem ment renouvelé, avec des innovations, pour l’édition 2019 (11 et 12 mai). Caux Estuaire bénéficie d ’un lieu exceptionnel pour ses animations culturelles : le parc et le Château de Gromesnil. Le site favorise les échanges et est devenu le symbole du bien vivre ensemble, au regard de tout ce qui s’y déroule, sans compter le travail effectué au long cours par Marc Vatinel, architecte paysager. « Faites de la musique » est encore un événement atypique qui prend pour cadre ce lieu aussi ancien que vivant. Reprenant le principe originel de la fête de la musique telle qu’elle a été lancée dans les années 80, « Faites de la musique » est en effet un événement pluriel qui voit

Spectacles et cinéma De plus, la collaboration avec le Siroco offre une programmation éclectique allant du théâtre au concert en passant par le spectacle humoristique. Quelques têtes d’affiche s’y arrêtent chaque année : après Tibz en octobre dernier, ce sera Popeck le 3 février ! Le cinéma, qui a longtemps été un manque sur le territoire, a enfin retrouvé sa place depuis cette année : grâce à la création d’une structure inédite réunissant pour l’instant 6 communes et une intercommunalité, CinéSeine est un dispositif itinérant qui a permis en 2018 de retrouver localement deux séances mensuelles de films à l’affiche. Et les tarifs sont très attractifs ! Caux Estuaire, on peut donc l’affirmer, est un territoire extrêmement vivant et dynamique sur le plan culturel. Pionnier d ’événements originaux, vivier de manifestations qui touchent à tous les arts, il répond aussi pleinement son objectif citoyen d’ouvrir l’art à tous. Soyons fiers !

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TOURISME

La reconnaissance d’un territoire Depuis début 2016, Caux Estuaire travaille à l’élaboration du dossier pour obtenir le label Pays d’Art et d’Histoire avec la Codah et la Communauté de communes du canton de Criquetot l’Esneval. Ces trois intercommunalités dessinent en effet un territoire d’une exceptionnelle richesse et variété patrimoniales. label va permettre de lancer : l’initiation des jeunes publics au patrimoine, à l’architecture et au paysage ; le soutien aux démarches de préser vation et de restauration des patrimoines bâtis, naturels et paysagers, ou encore le développement de l’offre de visites et de parcours de découvertes. Par la richesse et la diversité de son patrimoine, Caux Estuaire possède tout le potentiel attendu pour intégrer le club fermé et exigeant des Villes et Pays d’Art et d’Histoire. Une belle reconnaissance ! « Ce fut une évidence, explique Delphine Peres, chargée du tourisme, au moment où Le Havre allait renouveler son label Ville d’art et d’Histoire, que c’est à l’échelle des 54 communes de la Pointe de Caux que ce label était le plus pertinent : Caux Estuaire est en complète cohérence et complémentarité avec l’histoire du Havre ». Le premier travail en tant que candidat au label a consisté en un inventaire du patrimoine : un travail de fourmi et de titan qui a mis encore plus en lumière la richesse du territoire. Cet inventaire a ensuite permis la constitution de thématiques globales. L’eau par exemple s’est avérée une entrée privilégiée pour comprendre et mettre en valeur le patrimoine : la mer, la Seine, les nombreuses rivières ont été au cœur du développement local, tant sur le plan des métiers, de l’architecture que de l’économie. Le patrimoine naturel et paysager est également partie prenante de ce qui fait l’attractivité touristique du territoire : falaises, forêts, estuaire, parcs, jardins… 10

Le dossier de candidature, qui comporte près de 300 pages et a représenté deux ans et demi de travail, a consisté aussi en un bilan des actions mises en place et en des projets de développement. La contribution de Caux Estuaire a aussi été très importante à ces deux égards. Toutes les animations lancées par la communauté de communes, notamment en raison de leur originalité et de leur succès, sont amenées à se poursuivre et sans doute à s’étendre. « Ce qui a été mis en avant, explique Delphine Peres, c’est un patrimoine vivant. Les manifestations que nous mettons déjà en place et que nous allons faire perdurer visent à s’adresser au public le plus large possible et à faire vivre le territoire. » Les animations ludiques et inventives, telles qu’elles sont proposées sous la viceprésidence de Nadine Boutigny, sont à l’image du tourisme d’aujourd’hui et de demain. Parmi les chantiers que l’obtention de ce


Rendez-vous ludiques et instructifs

Delphine Peres, chargée du tourisme et Thomas Holmière, responsable environnement.

Apprendre en partageant, telle est la devise des animations proposées chaque année dans l’agenda touristique et culturel de Caux Estuaire, qui s’appuie depuis le début sur la vie associative du territoire. On ne change pas une équipe qui gagne ! Grâce aux nombreux partenariats que Caux Estuaire a noués avec des associations locales, le programme des animations touristiques s’est étoffé ces dernières années et a rencontré un public enthousiaste de plus en plus nombreux. La Sittelle et la Maison de l’Estuaire pour tout ce qui touche à la nature et la biodiversité, Touches d’Histoire pour la mise en scène du patrimoine grâce à des visites aussi documentées que pleines de fantaisie, La Hêtraie pour la compréhension de notre riche histoire locale, le Rucher - école Apis Natura pour comprendre et apprendre la vie des abeilles et leur nécessité à notre survie, l’Association Pomologique de Haute-Normandie pour ce qui traite de l’arboriculture fruitière… autant de compétences spécifiques qui sont au cœur des manifestations proposées dans l’agenda. Depuis septembre dernier, de nombreux rendez-vous ont déjà eu lieu avec succès :

balade nocturne, sortie à vélo, soirée Halloween, visite d’église, ateliers culinaires… Autant de moments privilégiés qui conjuguent plaisir, connaissance et convivialité. La suite de l’année s’annonce tout aussi prometteuse ! A noter en particulier la visite de l’oppidum de Sandouville le 19 janvier et la Nuit de la chouette le 2 mars.

jardin voit se succéder les élèves de la Maison Familiale Rurale, ceux de l’École des jardiniers, les amateurs d’abeilles, et tous ceux qui toute l’année ont envie d’en savoir (et d’en voir !) plus sur toutes sortes de techniques pour s’occuper sainement de son jardin. Prochain rendez-vous le 26 janvier pour une initiation à la taille d’arbres fruitiers, puis le 9 mars pour la question de la greffe. Le 23 mars il y sera question des alternatives aux pesticides et aux produits phytosanitaires. Et le 13 avril ce sera matinée portes ouvertes pour l’École des jardiniers. Le jardin est ouvert toute l’année et on y apprend une foule de choses, jusque dans la récupération des matériaux. La lutte contre le gaspillage est une dimension également importante, d’où la création de la ressourcerie il y a un an, cet espace où l’on peut laisser ou trouver des outils de jardinage mais aussi des livres, des semences, des fruits et légumes en excédent... Le jardin démonstratif est un outil pédagogique vivant et permanent mais aussi un lieu de partage, unique sur le territoire et que chacun est invité à faire vivre !

Une des dimensions majeures de la politique d’animation du territoire est l’éducation à l’environnement. La création du jardin démonstratif en est la preuve la plus manifeste ! Cet espace sis dans le parc du Château de Gromesnil, ouvert à tous, est le théâtre de nombreuses animations depuis sa création en mai 2016. Lieu d’expérimentations, de démonstrations, d’éducation, ce Décembre 2018 N°28

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BIEN VIEILLIR

Agir au quotidien en faveur de la qualité de vie des personnes âgées

Agnès Gori Rasse, Directrice Générale des services - Christelle Palf ray, responsable du bien vieillir.

Caux Estuaire fait de l’accompagnement du vieillissement de sa population un de ses axes prioritaires. En effet, la prise en charge des personnes âgées constitue un enjeu pour l’avenir, et concerne l’ensemble des communes du territoire qui voient leur population vieillir et doivent trouver des solutions adaptées pour rompre l’isolement et accompagner la dépendance.

C’est pourquoi un groupe de travail, piloté par Bertrand Girardin, Vice-président de Caux Estuaire, s’est saisi de cette problématique en l’abordant de manière panoramique (aspects médical et médicosocial, services à la personne, habitat, mobilités, accès aux loisirs). Objectif : définir un plan d’actions pour apporter des réponses locales aux enjeux du vieillissement de la population. Dans le cadre du portrait de territoire, réalisé à travers le diagnostic du second Programme Local de l’Habitat de Caux Estuaire, la prise en compte des besoins spécifiques des personnes âgées est ressortie comme un enjeu majeur. Cette réalité, qui est aussi celle de la France en général, sera amenée à s’accentuer dans les années à venir. L’enjeu est de taille : 12

accompagner le vieillissement de la population en répondant au plus près à ses souhaits. L’universalité du sujet a fédéré de nombreux acteurs (élus, associations, professionnels de santé…) côtoyant de près ou de loin des personnes âgées, et tous convaincus de la pertinence de la stratégie d’ensemble de Caux Estuaire. « Depuis mars 2018, six comités techniques se sont réunis afin de faire émerger les actions qui pourraient être mises en œuvre afin d’améliorer la qualité de vie des personnes âgées et de rompre l’isolement auquel certaines sont confrontées », explique Christelle Palfray, en charge de la thématique du « Bien Vieillir à Caux Estuaire ». Des échanges des comités techniques a émergé un ambitieux plan d’actions, qu’il convient désormais de mettre en œuvre, en partenariat avec les communes du territoire. D’intéressantes initiatives ont été proposées afin de mieux vivre, voire retarder, certains déficits physiologiques inhérents au vieillissement, comme la perte de mémoire. C’est ainsi que des « cafés mémoire » itinérants seraient organisés, ou que des ergothérapeutes pourraient faire des visites à domicile pour sensibiliser aux postures à adopter pour combattre au mieux les effets du vieillissement. L’ergothérapeute pourrait également évaluer l’état du logement et préconiser des adaptations simples et peu onéreuses. L’habitat est en effet un des axes majeurs de ce plan

d’actions et des aides financières sont envisagées pour aider les travaux d’adaptation des logements. Parce que les loisirs sont un vecteur important du bien vieillir, l’acquisition de livres à gros caractères, le portage de livres à domicile, ou encore des ateliers musicaux sont également envisagés. Tout comme la culture, l’activité physique n’a pas d’âge ! Elle doit seulement s’adapter ! Ainsi des ateliers d’éducation physique sont depuis septembre 2018 mis en place au sein de la résidence autonomie Jean Pellot à Saint-Romain-de-Colbosc. Dispensés par un éducateur sportif de Caux Estuaire, ces ateliers sont également ouver t s au x non résident s de l’établissement, à raison d’une heure hebdomadaire. Si en termes de déplacement, des dispositifs existent sur le territoire, ils sont hélas souvent méconnus et peu adaptés. Une communication renforcée sur le sujet est une piste à explorer pour agir sur la mobilité. Et pour les seniors qui sont encore en capacité de conduire leur véhicule, des ateliers pratiques dits « sérénité au volant » seraient organisés. « Il existait déjà beaucoup de choses sur le territoire, mais il convenait de donner davantage de cohérence et de lien entre elles. Ce travail a permis de faire émerger de nombreuses idées nouvelles ». Eh oui, il peut faire bon vieillir !


ENVIRONNEMENT

Des progrès notables !

Sylvain Vasse, Vice-Président - Thomas Holmière, responsable rudologie et environnement l'équipe de gardiens de la déchetterie.

Caux Estuaire s’implique fortement depuis des années dans une politique de réduction et de valorisation des déchets. Tour d’horizon des actions mises en place au bénéfice de l’environnement. Et de celles à venir ! La loi sur la transition énergétique et la croissante verte de 2015 fixe aux collectivités des objectifs forts en matière de réduction et de valorisation des déchets comme celui de porter à 55 % les tonnages orientés vers le recyclage ou la valorisation organique en 2020, et à 65 % en 2025. Caux Estuaire s’investit dans ce domaine à plusieurs niveaux. Avec l’extension des consignes de tri à tous les emballages plastiques (pots, barquettes, bouteilles et films), instaurée depuis septembre 2016, la part collectée des déchets « recyclables » comprenant les papiers et les emballages a augmenté de 142 tonnes par an entre 2016 et 2018. Cette tendance s’obser ve également pour le verre dont les quantités collectées et destinées au recyclage ont augmenté de 51 tonnes par an.

Rappelons que la déchetterie située à Saint-Romain-de-Colbosc est un espace de tri qui a pour objectif de favoriser la valorisation de nombreux déchets. Pour ce faire, Caux Estuaire a établi des conventions avec des associations locales œuvrant pour le réemploi d’objets et avec des repreneurs de matériaux à la base du recyclage. Ainsi la ferraille est dirigée vers le recyclage ; les déchets végétaux sont destinés à la fabrication de compost ; le bois en mélange une fois broyé est destiné à la fabrication de combustibles pour chaudière industrielle ou à la fabrication de panneaux de bois à particules ; les gravats sont envoyés sur le site de la société ETARES, engagée depuis plusieurs mois da ns u n projet d ’ économ ie

circulaire, avec la création d ’une plateforme de criblage-concassage amenée à produire des matériaux réutilisables pour des travaux de voirie, des ouvrages du BTP… Enfin, les associations Emmaüs et Le Grenier récupèrent objets, mobilier et vêtements en vue de leur réemploi. À l’échelle du Pôle métropolitain Caux Estuaire est membre du Pôle métropolitain de l’estuaire de la Seine, qui a souhaité définir une stratégie globale pour la gestion des déchets ménagers intégrant la problématique des déchets issus des activités économiques, et notamment ceux provenant du BTP. Ce souhait d’engager une démarche d’écologie industrielle et territoriale se concrétisera avec le lancement à la fin de cette année d’une étude permettant la définition d’un schéma directeur pour la gestion des déchets. L’objectif est d’augmenter encore le taux de recyclage et de valorisation, selon le principe de l’économie circulaire. A suivre !

CALENDRIER DE COLLECTE

Zoom sur l’extension des consignes de tri, bilan positif Production par habitant

2016

Variation en %

2018

Ordures ménagères résiduelles

202 kg/hab./an

- 4%

194 kg/hab./an

Emballages – papiers

46 kg/hab./an

+ 13%

52 kg/hab./an

Verre

33 kg/hab./an

+ 6%

35 kg/hab./an

Suite au redressement judiciaire depuis mars 2018 de la société de collecte, celle-ci a fait l’objet d’une reprise par un nouveau collecteur avec pour conséquence la modification de l’organisation et du calendrier de collecte pour 5 communes à partir de janvier 2019 (voir calendrier joint au magazine). Décembre 2018 N°28

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RUISSELLEMENT PLUVIAL

L’eau, une ressource à protéger Caux Estuaire a en charge le ruissellement pluvial, une compétence méconnue et néanmoins majeure pour la protection des biens et des personnes. Explications. « Cette compétence dont Caux Estuaire a la charge, explique Nicolas Lerible, Directeur des services techniques, consiste d’une part en la lutte contre les inondations et d’autre part en la protection de la ressource en eau. Cela se concrétise par la réalisation d’ouvrages adaptés à chaque problématique géographique ». Dès la création de la communauté de communes, en 2000, des études menées sur l’ensemble du territoire ont mis en lumière les zones sensibles à protéger et les a ménagement s à construire, à savoir plus d’une centaine. Ceux-ci sont très variés en taille et en fonctionnement : prairie inondable, bassin-tampon, noue, fossé à redents, mare, bassin de récupération, digues… « L’objectif de ces constructions est de protéger en premier lieu les personnes puis les biens comme les habitations, et les routes, en cas de forte pluie, affirme Nicolas Lerible, mais aussi d’éviter par e xemple la t urbidité de s nappe s phréatiques. » De plus, Caux Estuaire, du fait de son caractère rural, a toujours été attentive à l’intégration paysagère de ses ouvrages et pratique une politique d’entretien en gestion différenciée avec des fauchages raisonnés qui permet la préservation de la biodiversité. Le principe de base des ouvrages repose en général sur le fait qu’ils se remplissent lors des pluies importantes et se vidangent en 24 à 48 h pour être disponibles pour la prochaine pluie. Ceux-ci sont donc vides la plupart du temps pour se remplir quand on en a le plus besoin, lors des très fortes pluies. 14

COMMENT FONCTIONNE UN BASSIN DE RÉTENTION ?

Non seulement il s’agit d’une compétence très technique, mais également lourde, en temps comme en financement. Le budget d’investissement alloué est en effet de 600 000 € par an en moyenne. A l’étude et à l’élaboration technique de chaque ouvrage succède une phase de déclaration et d’autorisation, puis de négociation foncière. Ensuite vient la consultation des entreprises, puis la réalisation concrète de l’ouvrage, et enfin son entretien et son contrôle réguliers. Ainsi 46 ouvrages ontils été réalisés, permettant de tamponner 171 000 m 3 sur les 496 000 m 3 du programme global. Cet agenda au long cours continue, bien sûr… Le territoire est découpé en bassins versants, c’est-à-dire en secteurs géographiques où l’eau s’accumule et ruisselle. Les prochains chantiers à venir concernent le bassin versant du SaintLaurent et le bassin versant de l’Oudalle.

Sylvain Vasse, Vice-Président - Nicolas Lerible, Directeur des services techniques - Eric Lethuillier, responsable ruissellement pluvial.


PROXIMITÉ

Caux Estuaire aux côtés des communes et de leurs habitants Véritable acteur de proximité, Caux Estuaire apporte une aide technique aux communes en matière d’instruction des permis de construire, de Plan Local d’Urbanisme ou encore de gestion des risques technologiques et naturels. Depuis plusieurs années, le service Application du Droit des Sols (ADS) appuie les communes de Caux Estuaire en facilitant l’instruction des démarches et l’information auprès des habitants concernés. Ainsi, le service ADS instruitil toutes les demandes d’autorisation d’urbanisme déposées en mairies : certificat d’urbanisme opérationnel, déclaration préalable de travaux, permis de construire, de démolir et d’aménager. « Chaque mairie nous transmet le dossier qui, une fois instruit par Caux Estuaire, lui revient pour décision d’accord ou de ref us », détaille Nicolas Sinquin, responsable du service. Si l’ADS veille au respect des règles d’urbanisme, le service est également présent en amont afin d’aider tout porteur de projet dans le cadre de ses permanences hebdomadaires ou des deux journées mensuelles assurées par le CAUE 76 (Conseil Architecture Urbanisme Environnement) dans les locaux de Caux Estuaire. Le service aide également les communes dans des procédures contentieuses. Créé en 2015 pour suppléer au retrait de l’État, le service Application du Droit des Sols assiste également les communes dans le cadre de l’élaboration de leur Plan Local d’Urbanisme. « Associée à cette élaboration comme d’autres entités publiques, Caux Estuaire dépasse sa simple mission en faisant bénéficier la commune de l’historique des autorisations d’urbanisme délivrées, ce qui est de nature à influencer le zonage du PLU », complète Nicolas Sinquin.

À la pointe de l’information La facilitation des projets déposés repose également sur la qualité des informations relatives à chaque instruction. Caux Estuaire s’est donc doté d’un Système d’Information Géographique (SIG) per for ma nt : cet te c a r tog raph ie numérique réunit, entre autres, toutes les données utiles à l ’élaboration des documents d’urbanisme, le cadastre par exemple. « Ces données peuvent être transmises aux bureaux d’études ou servir en cas de contentieux, une aide que nous

apportons également aux communes », explique Romain Belloncle, en charge du SIG. Cette cartographie accessible aux communes permet à ces dernières d’apporter des réponses immédiates aux besoins de leurs habitants. En charge des Risques majeurs chez Caux Estuaire, Romain Belloncle participe par ailleurs à l’élaboration et à la mise en œuvre des différents plans de prévention qui concernent le territoire : Plan de Prévention des Risques Technologiques (lié aux activités industrielles) ; Plan de Prévention des Risques Inondations ; Plan de Prévention des Risques Littoraux (pour la plaine alluviale). « Ces plans permettent aux communes de définir les conditions de mise en sécurité applicables aux habitants et entreprises établis sur leur territoire », précise Romain Belloncle. Ces aides, de la plus quotidienne à la plus exceptionnelle, continueront d’être assurées une fois la communauté urbaine constituée.

Melinda Da Silva, Nicolas Sinquin, instructeurs droit des sols et Romain Belloncle, en charge du SIG et des risques. Décembre 2018 N°28

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AGENDA

RESSOURCES HUMAINES ➜

AYEZ LE RÉFLEXE !

De nombreuses animations sont disponibles à la réservation sur caux-estuaire.fr

Sélection des événements à ne pas manquer

Culture ➜

CINÉMA : CINÉ SEINE

Tous les premiers mardis du mois, Le Siroco - 5 € / 4 € -15 ans, réservation sur place ➜

DANSE CONTEMPORAINE JEUNE PUBLIC : MANIFESTE

Vendredi 1er février 2019, 20h, Le Siroco - Tarifs : 8 / 5 / 3 €, réservation au 02 35 20 57 92 ou www.lesiroco.com

HUMOUR : POPECK

Dimanche 3 février 2019, 15h, Le Siroco - Tarifs : 15 / 12 / 8 €, réservation au 02 35 20 57 92 ou www.lesiroco.com

Environnement ➜

De Caux Estuaire à la future communauté urbaine, nos personnels sont là pour vous

Samedi 9 mars 2019, de 14h à 18h, parc du Château de Gromesnil, participation de 5 €, en accès libre sans inscription préalable ➜

Demain, Caux Estuaire s’allie à la Communauté de l’Agglomération Havraise et à la Communauté de communes du canton de Criquetot l’Esneval pour former une nouvelle communauté urbaine. Les 16

compétences reconnues à Caux Estuaire continueront de s’y épanouir. Nos équipes gardent donc leur motivation intacte et s’engageront pour le maintien de services de haut niveau.

SEMAINE POUR LES ALTERNATIVES AUX PESTICIDES : VIVRE SANS PRODUIT PHYTOSANITAIRE

Samedi 23 mars 2019, 10h30, parc du Château de Gromesnil, gratuit, inscription obligatoire sur caux-estuaire.fr ➜

Depuis sa création, Caux Estuaire a déployé une grande diversité de compétences au service du territoire, de ses habitants et de tous ses acteurs. La diversité de ses missions et la qualité des services assurés au quotidien reposent sur l’engagement des collaborateurs de Caux Estuaire. Tous ont en commun le sens du service au public et la fierté de participer au dynamisme du territoire comme au bien-être de celles et ceux qui, de plus en plus nombreux, ont fait le choix de s’y installer.

JARDIN DÉMONSTRATIF : GREFFAGE D’ARBRES FRUITIERS

JARDIN DÉMONSTRATIF : PORTES OUVERTES ÉCOLE DES JARDINIERS

Samedi 13 avril 2019, de 9h à 12h, parc du Château de Gromesnil, gratuit, en accès libre sans inscription préalable ➜

JARDIN DÉMONSTRATIF : TROC PLANTES

Samedi 13 avril 2019, de 14h à 17h, parc du Château de Gromesnil, gratuit, en accès libre sans inscription préalable

Tourisme ➜

ANIMATION FAMILIALE : CHASSE AUX ŒUFS

Dimanche 21 avril 2019, 9h30, parc du Château de Gromesnil, gratuit, inscription obligatoire à partir du mois de mars sur caux-estuaire.fr ou auprès de la MPT (02 35 20 00 16) Toutes les infos sur : www.caux-estuaire.fr


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