CNM Info n°38

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Sommaire Pages 4-5

Pages 6-9

Pages 10-11

Pages 12-13

En bref

Décryptage Focus

Prévention

Parrainage, tiers payant... Tour d’horizon de l’actualité.

Les cures thermales, business ou santé ? Bains de boue, massages, pulvérisation d’eau… Plus de 500 000 Français goûtent au thermalisme chaque année. Mais est-ce vraiment efficace ?

Le tiers payant, qu’est-ce que c’est ? La généralisation du tiers payant fait la une de l’actualité, mais peu d’entre nous savent de quoi il s’agit. Explications.

Quand la santé gagne l’entreprise De nombreuses initiatives voient le jour dans les entreprises – quelle que soit leur taille –, visant à préserver la santé de leurs salariés.

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Nutrition

De A à Z

CNM & Vous

Retrouvez toute l’information de Au printemps, ramenez votre fraise ! Rouges, juteuses et bonnes pour la santé… N’hésitez plus, mangez des fraises !

La protection sociale de A à Z P comme parcours de soins coordonnés.

3 questions à Paul Humbert, président de la commission Vie mutualiste.

votre mutuelle sur le site Internet

www.cnmsante.fr


L E MAG AZ IN E D ’ IN F O R MAT IO N D E L A C N M - N ° 38

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N° 38 / Mars 2015 Une publication de la Caisse nationale mutualiste. Mutuelle régie par le livre II du Code de la mutualité, inscrite au Registre national des mutuelles sous le numéro de Siren 784 492 100.

ÉDITORIAL

Siège social : 93A, rue Oberkampf 75553 Paris cedex 11

L’essentiel est de participer !

Directeur de la publication : Jacques DE JAEGER

Cette devise énoncée par Pierre de Coubertin à propos des Jeux olympiques s’applique également à notre mutuelle.

Rédacteur en chef : André PELTIER

La mutuelle est en effet comme une ville. Elle a besoin que ses adhérents/citoyens s’investissent dans la vie de leurs quartiers, proposent des améliorations, discutent avec les élus locaux et profitent des infrastructures mises à leur disposition.

Comité de rédaction : Jean ASTOR, Paul HUMBERT, Michel LACHAISE, Louis LOTRIAN, André PELTIER, Jean THIEC

Être « adhérent » veut dire (ou en tout cas peut vouloir dire, pour ceux qui le souhaitent) que chacun à la possibilité de participer à la vie de la mutuelle en donnant son avis et pourquoi pas de son temps, en rencontrant les élus, en participant aux actions qu’elle propose.

Conseillère technique : Françoise PARISI

Permettez-moi de prendre trois exemples de ces possibilités : • Vous trouverez joint à ce journal un questionnaire centré sur votre perception des outils que nous mettons à votre disposition. S’efforcer de prendre quelques minutes pour nous donner votre avis, nous faire part de vos propositions et critiques… fait partie de ces petits actes de « citoyen » de la mutuelle qui sont très importants pour nous. J’espère que vous serez nombreux à nous répondre. • Vous trouverez en dernière page de ce journal une interview du président de la commission Vie mutualiste. L’un des rôles essentiels de cette dernière est d’entretenir le lien entre nous tous, membres de la « communauté » CNM. Si vous avez envie de vous investir dans une mission associative et militante, si vous avez un peu de temps à donner pour la mutuelle, c’est vers cette commission que vous devez vous tourner : elle vous accueillera à bras ouverts. • La CNM Prévoyance Santé participe au programme Priorité santé mutualiste, et vous offre l’accès (gratuitement) à de nombreuses réunions de prévention/santé partout en France. N’hésitez pas à consulter régulièrement le programme de ces réunions sur www.prioritesantemutualiste.fr et à participer à celles qui vous intéressent.

Conception/création/rédaction : STRATÉGIE & CONTENUS pour le compte d’ALISO CONSEIL Impression : Presses de Bretagne 16, rue des Charmilles - Z.I. Sud Est 35577 CESSON-SÉVIGNÉ © Caisse nationale mutualiste Toute reproduction d’articles, de photos ou d’illustrations doit faire l’objet d’une demande écrite auprès du rédacteur en chef. La rédaction n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés spontanément. La Caisse nationale mutualiste se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier sa décision. Document non contractuel. Tirage : 51 000 exemplaires Commission paritaire : N° 0316M07771 Dépôt légal : 1e trimestre 2015

Bref, en un mot comme en cent : PARTICIPEZ ! Notre mutuelle est faite par nous, adhérents, et pour nous, adhérents.

André Peltier Rédacteur en chef

+ www.cnmsante.fr D’INFOS


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# En bref

Projet de loi de santé :

les changements majeurs

Alors que l’opposition d’une partie des acteurs de notre système de santé s’est traduite par des manifestations sur l’ensemble de l’Hexagone à la mi-mars, nous avons souhaité revenir sur les principaux points du projet de loi de santé de Marisol Touraine. La généralisation du tiers payant : c’est un des principaux points bloquants de ce projet de loi. D’après ce qu’a annoncé la ministre de la Santé début mars, le tiers payant sera étendu de manière progressive. Aujourd’hui, seuls ceux qui bénéficient de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) ou de l’aide médicale d’État (AME) peuvent en bénéficier. À partir de juillet 2015, il devra s’étendre aux bénéficiaires de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé. Au second semestre 2016, il s’appliquera à tous les patients couverts à 100 % par l’assurance-maladie (CMU, ACS, patients souffrant d’affections de longue durée ou femmes enceintes), soit quinze millions de personnes. Ce sera aussi le moment pour l’assurancemaladie et les complémentaires santé de proposer un dispositif coordonné, rapide et fiable pour chacun, car, à la fin 2017, le tiers payant deviendra un droit étendu à l’ensemble des Français.

Prévention • Amélioration de l’information nutritionnelle : avec des étiquettes qui présenteront de manière lisible l’impact des aliments sur la santé. • Mise en place d’un plan de lutte contre le tabagisme (paquets neutres, interdiction de fumer en voiture en présence d’un enfant).

• Lutte contre l’alcoolisme chez les jeunes : extension des sanctions contre le bizutage incitant à la consommation d’alcool. • Accès garanti au sein des établissements scolaires du second degré à la contraception d’urgence pour les mineures, sans condition, auprès de l’infirmière scolaire. • Développement des autotests de dépistage des maladies sexuellement transmissibles. • Expérimentation des salles de consommation de drogue. • Fusion de différents organismes de prévention (INPES, InVs, EPRUS) pour créer l’Institut national de prévention.

La santé au quotidien • Tarifs sociaux pour les lunettes, les prothèses auditives, les soins dentaires. • Mise en place d’un numéro national unique afin de pouvoir être mis en relation avec un médecin généraliste 24 heures sur 24. • Mise en place d’une procédure d’action de groupe dans le domaine de la santé, pour que les victimes d’un même préjudice puissent s’associer pour demander réparation devant la justice.

LA CNM & VOUS N’oubliez pas de répondre au questionnaire CNM INFO Votre avis est primordial. C’est pour vous offrir de meilleurs services et vous faciliter la complémentaire santé que nous essayons de vous proposer des solutions adaptées à vos besoins. C’est pour cela que nous vous soumettons aujourd’hui le questionnaire joint à votre magazine, que vous pourrez également retrouver sur le nouveau site de la CNM, au sein de votre espace adhérent.

Innovation • Renforcement du rôle des Agences régionales de santé. • Refonte du service public hospitalier : coopération accrue entre les hôpitaux publics. • Mise en place d’un dossier médical partagé. • Reconnaissance de nouveaux métiers, évolution du rôle et de la place des sagesfemmes, autorisation donnée aux pharmaciens de vacciner.

+ www.cnmsante.fr D’INFOS


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Étudiants et fonctionnaires :

la télétransmission, c’est pour bientôt

Opération parrainage : pour vous, pour vos filleuls… rien que des avantages* ! Grâce à vous, chacun de vos filleuls peut profiter d’une remise de 15 euros. Cette remise vient s’ajouter à notre offre promotionnelle du premier mois de cotisation offert. Pour chaque filleul devenu adhérent de la CNM Prévoyance Santé, vous profitez de votre côté d’une remise de 20 euros. Vous pouvez parrainer jusqu’à cinq amis ou parents, soit une remise totale pouvant atteindre 100 euros ! Une démarche simplissime !

Dès le premier trimestre 2015, les adhérents relevant pour la gestion de leur régime obligatoire d’une caisse étudiante ou de fonctionnaire pourront bénéficier du service de télétransmission (transfert automatique des informations entre votre caisse de régime obligatoire et la mutuelle, vous évitant l’envoi de nombreux justificatifs). Côté CNM, toutes les demandes ont été effectuées et l’ouverture réelle du service dépend maintenant de la rapidité de traitement de chaque caisse. Si vous ou l’un de vos ayants droit relevez de ces régimes, vous devez obligatoirement nous faire parvenir une copie de votre/son attestation de carte vitale. Cette dernière nous est indispensable pour établir la connexion avec la caisse concernée pour votre dossier. Si vous avez égaré cette attestation, vous pouvez la demander à votre caisse d’affiliation soit par courrier soit par mail. De nombreuses caisses proposent également un espace assuré sur Internet, où il est généralement possible de récupérer son attestation en quelques clics. Vous pouvez nous transmettre cette attestation soit par mail, à l’adresse administratif@cnmsante.fr (en format pdf exclusivement), soit par courrier, en l’adressant au service administratif.

1 Parlez à vos amis et parents de la CNM Prévoyance Santé. Indiquez leur que grâce à vous ils peuvent bénéficier d’un mois de cotisation gratuit et d’une remise supplémentaire de 15 euros.

2 Invitez-les à se rendre sur le site www.cnmsante.fr et à faire tous les devis qu’ils souhaitent. C’est gratuit, totalement anonyme et seulement trente secondes suffisent !

3 Remettez à ceux qui décident d’adhérer à la mutuelle un chèque parrainage (disponible dans l’espace téléchargement) ou invitez-les à le télécharger. Attention : vos coordonnées doivent obligatoirement figurer sur ce chèque parrainage (nom, prénom, numéro d’adhérent) : pensez à les communiquer à vos filleuls. C’est tout ! *Offre réservée aux adhérents santé individuels.

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Les cures thermales,

business ou santé ? Bains de boue, massages, pulvérisations ou ingestion d’eau… Chaque année, plus d’un demi million de Français goûtent aux joies du thermalisme. Asthme, rhumatismes, maladies de peau, troubles digestifs… les cures sont indiquées pour traiter une douzaine de pathologies, et ceux qui y ont goûté ne semblent plus pouvoir s’en passer ! Pour autant, le thermalisme a-t-il un véritable intérêt thérapeutique ? Comment choisir SA cure ? Comment ça se passe ? Enfilez vos peignoirs et suivez le guide !

La France compte plus de sept cents sources thermales dont les vertus sont reconnues par l’Académie de médecine, et qui pour certaines, existent depuis la nuit des temps.

Un peu d’histoire… Les cures thermales remontent à l’Antiquité. Les Grecs furent les premiers à y avoir recours (thermos veut dire « chaud », en grec) afin de soulager les malades (dont les lépreux), mais aussi les athlètes. Ce sont ensuite les Romains qui ont perfectionné les thermes en développant un nouveau système de chauffage par le sol, et ont exporté le concept lors de leurs conquêtes ! Après une longue période d’oubli, le thermalisme retrouve sa réputation. En 1604, sous l’impulsion


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7 d’Henri IV, une première Charte des eaux minérales est rédigée. Les thermes deviennent très vite des lieux privilégiés de villégiature et de vie culturelle. Avec le développement du chemin de fer au XIXe siècle, les villes thermales sont à leur apogée, mais il faudra attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour voir apparaître une véritable démocratisation des thermes, avec le remboursement des cures par la Sécurité sociale.

Comment ça marche ? Le principe est très simple : le thermalisme soigne et soulage grâce à l’eau, une eau douce et très minéralisée. Elle doit ses vertus thérapeutiques à sa composition constante et particulière en minéraux et oligo-éléments. L’Académie de médecine ne reconnaît et certifie que certaines sources et que cinq familles d’eaux thermales : les bicarbonatées, les sulfatées, les sulfurées, les chlorurées et les oligométalliques.

Quelles sont les pathologies qui peuvent être concernées ? Une cure thermale peut vous être recommandée pour soigner ou soulager certaines pathologies : rhumatismes, affections des voies respiratoires et ORL (rhinite, asthme, allergies), affections

Thermalisme et thalassothérapie Contrairement au thermalisme, la thalassothérapie est un ensemble de prestations préventives et de bien-être. Par ailleurs, elle n’est pas prise en charge par l’assurance-maladie.

bucco-linguales ou dermatologiques, maladies cardio-artérielles, phlébologiques, neurologiques (maladie de Parkinson…), affections urinaires (calculs rénaux…) et gynécologiques, troubles psychiatriques (stress, anxiété…) et troubles du développement de l’enfant (énurésie).

sources thermales reconnues en France

Comment choisir sa cure thermale ?

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Une cure thermale est généralement prescrite par le médecin traitant ou un spécialiste qui remplit un formulaire précisant les orientations thérapeutiques à suivre et la proposition de station thermale en fonction de la pathologie à traiter. Vous pouvez trouver sur le site www. medecinethermale.fr une liste de centres par orientations thérapeutiques ou par région.

Comment se déroule une cure thermale ? Une cure commence toujours par un entretien avec un médecin thermal, qui établit une prescription médicale personnalisée selon le descriptif du professionnel de santé qui vous l’a prescrite. Il vous communique aussi votre planning, sur lequel sont indiqués les différents soins.

700

établissements thermaux


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535 000 cures thermales effectuées chaque année

230 millions d’euros à la charge de l’assurancemaladie, soit 0,14 % des dépenses

# Décryptage

Il faut savoir qu’en fonction de votre pathologie, l’eau thermale est utilisée de différentes façons. On parle de cure interne ou externe. La cure interne : soit on ingère de l’eau thermale, notamment pour les pathologies digestives ou urinaires, soit elle est pulvérisée, comme c’est le cas pour les affections nasales ou rhinopharyngées. La cure externe : il s’agit ici de douches, bains, applications de boues thermales, massages sous rampe d’eau thermale… La durée effective de la cure est limitée à dix-huit jours et 72 soins en soins externes de deux à trois soins par jour. Tout au long de cette période, le curiste fait l’objet d’une surveillance de la part du médecin thermal (une visite à mi-cure et une à la fin), qui à l’issue de la cure adresse un rapport au médecin prescripteur.

Est-elle prise en charge par la Sécurité sociale et la CNM ? Pour que la cure soit prise en charge, l’établissement doit être agréé et conventionné par l’assurance-maladie. Le curiste doit quant à lui respecter certaines conditions : • posséder une prescription émanant de son médecin traitant ou d’un spécialiste ;

• souffrir d’une des pathologies prises en charge ; • soumettre la demande de prise en charge des soins à la Sécurité sociale ; • prendre contact avec l’établissement thermal une fois la demande de prise en charge acceptée ; • déterminer avec l’établissement les dates de son séjour et fixer son rendez-vous avec le médecin thermal ; • choisir son lieu de résidence pendant la cure et son moyen de transport, frais qui sont à la charge du curiste et ne feront pas l’objet d’un remboursement, sauf en cas de ressources limitées ; • ne faire une cure pour une même affection qu’une seule fois par an. (Retrouvez l’ensemble des conditions de prises en charge sur www.ameli.fr) Les soins sont pris en charge par la Sécurité sociale à hauteur de 65 %. La CNM Prévoyance Santé prend aussi en charge une partie des soins en fonction de la garantie santé choisie. On estime que les frais restant à la charge du curiste (hébergement, transport, restauration, activités annexes) sont en moyenne de 1 100 euros.

Doit-on continuer à prendre en charge les cures thermales ? Derrière cette question de santé publique se cache un véritable enjeu économique. Le thermalisme représente 50 millions de chiffre d’affaires, 2 500 emplois directs et plus de 7 000 emplois induits. Quel élu prendra la responsabilité de mettre un secteur économique lucratif en péril ?


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9 LA CNM & VOUS La prise en charge d’une cure thermale par la CNM est différente en fonction de votre garantie. Gamme ACTILEA : Le ticket modérateur est pris en charge pour les honoraires de surveillance dans les cas où le régime obligatoire rembourse à 65 %. Concernant les frais d’hébergement, il existe éventuellement un forfait annuel sur présentation de la facture acquittée des frais de location, d’hôtel, de camping… Si le régime obligatoire rembourse vos frais à 100 % de la base de remboursement, en formule A et B1 il n’y aura aucun remboursement, et en formule C, D et E uniquement le forfait annuel, qui varie de 150 à 175 euros. Gamme Article L 115 : Si la cure est faite en milieu hospitalier, la CNM n’intervient pas, quelle que soit la formule choisie. Si la cure est faite à titre militaire, et que l’adhérent loge à l’extérieur, la CNM rembourse uniquement le forfait annuel de 150 euros s’il a opté pour la formule 2 et idem si la cure n’est pas en rapport avec son affection, donc à titre civil.

Est-ce vraiment efficace ? Si la combinaison entre l’eau, la température et les boues utilisées peut expliquer l’effet bénéfique ressenti par les curistes, la médecine thermale manque d’éléments scientifiques pour prouver son efficacité thérapeutique. Cependant, les études se multiplient afin de rassurer ses détracteurs. Rien ne prouve que le thermalisme permette de réduire les dépenses de santé, mais compte tenu du poids des maladies chroniques dans ces mêmes dépenses (deux tiers) et le soulagement que semblent apporter les cures thermales sur ces pathologies, leur efficacité ne peut être rejetée d’emblée. Par ailleurs, certaines études menées par l’Association pour la recherche thermale (Afreth) nous ont appris que grâce à la médecine thermale : • la perte de poids est plus importante ; • le soulagement des douleurs d’arthrose, notamment du genou, est réel ; • le bien-être des femmes dans les suites d’un cancer du sein est amélioré.

Gamme ACTILEA Néo et Néo Territoires : Versement également du ticket modérateur sur les honoraires de surveillance et les frais d’hébergement dans les mêmes conditions qu’ACTILEA et sur présentation des mêmes justificatifs. S’ajoute le versement d’un forfait annuel compris entre 50 et 250 euros par an.

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Enfin, le traitement thermal concernant les lombalgies chroniques a été officiellement reconnu en 2000 par l’Anaes (prédécesseur de la Haute autorité de santé). C’est un premier pas. En conclusion, s’il est difficile d’isoler un facteur qui permettrait d’affirmer sans conteste l’efficacité du thermalisme – car cela dépend à la fois de la personnalisation des soins, du protocole mis en place, de la qualité de la prise en charge par les équipes, du repos, de l’état d’esprit du curiste et de sa réceptivité aux soins prodigués –, il est certain que cette parenthèse consacrée à prendre soin de soi ne peut qu’être bénéfique.


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# Focus

Le tiers payant,

qu’est-ce que c’est ? Alors que les médecins généralistes mènent une grève administrative contre la généralisation du tiers payant prévue pour 2017 par le projet de loi santé de Marisol Touraine, nombre d’entre nous n’ont qu’une vague idée de ce dont il s’agit. Essayons d’y voir plus clair et de comprendre comment ça marche.

28 % des salariés couverts par une complémentaire santé collective ont renoncé à des soins

120 000 professionnels de santé collaborent via iSanté avec la CNM Prévoyance Santé en matière de tiers payant

Tous les journaux en parlent depuis quelques mois sans pour autant donner une définition précise du tiers payant. Comment fonctionnet-il, qui peut en bénéficier, peut-il être refusé… Questions/réponses.

En quoi consiste le tiers payant ? En général, lorsque l’on consulte un professionnel de santé, il faut le régler immédiatement. L’assurance-maladie et votre complémentaire santé vous remboursent ensuite les frais engagés, en totalité ou en partie. En revanche, si vous bénéficiez du tiers payant, vous êtes dispensé de régler immédiatement le professionnel de santé. Attention, il convient de distinguer le tiers payant accordé par l’assurance-maladie et celui de votre mutuelle. Les modalités de fonctionnement ne sont pas identiques. Celui relevant de la complémentaire santé dépend des garanties choisies.

Qui bénéficie du tiers payant de l’assurance-maladie ? Le tiers payant de l’assurance-maladie s’applique de droit dans les situations suivantes : • vous bénéficiez de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C), • vous bénéficiez de l’aide médicale de l’État (AME),

• vous bénéficiez de l’aide pour une complémentaire santé (ACS), • vous êtes victime d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle, • vous bénéficiez d’actes de prévention dans le cadre d’un dépistage organisé (exemple : mammographie pour le dépistage du cancer du sein chez les femmes à partir de 50 ans), • vous êtes hospitalisé dans un établissement sous convention avec l’assurance-maladie, • Vous êtes mineure de plus de 15 ans et vous consultez un professionnel de santé pour votre contraception. Vous pouvez aussi bénéficier du tiers payant lors de l’achat chez le pharmacien de médicaments remboursés par l’assurance-maladie, ou lors de la réalisation d’examens, de soins dispensés par les cabinets de radiologie ou d’analyses médicales. Sachez cependant qu’en cas de refus de délivrance de médicaments génériques, le pharmacien peut vous refusez le bénéfice du tiers payant. Il vous faudra alors faire l’avance des frais.

Qui bénéficie du tiers payant de la CNM et comment l’utiliser ? Tous les adhérents, tant à titre individuel que collectif, de la CNM bénéficient du tiers payant, à l’exception des adhérents aux surcomplémentaires santé Extentia et aux complémentaires santé L115.


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Pour en bénéficier, il suffit de présenter au professionnel de santé votre carte d’adhérent. Évidemment, le tiers payant de la mutuelle est toujours limité à la base de remboursement de la Sécurité sociale. Cela veut dire que pour les dépenses sans dépassement d’honoraires (pharmacie, radio, labo, auxiliaire médical), vous n’aurez dans l’immense majorité des cas rien à payer.

En route pour la généralisation du tiers payant en 2017 ?

Les différentes utilisations du tiers payant Quatre cas de figure : 1

Vous bénéficiez du tiers payant intégral (part assurancemaladie et part mutuelle) sur une dépense sans dépassement d’honoraires : vous n’avez rien payé. C’est le cas le plus fréquent (pharmacie par exemple). Vous n’avez rien à faire ! C’est l’assurance-maladie et la CNM Prévoyance Santé qui rembourseront automatiquement votre professionnel de santé. Vous pouvez, si vous le souhaitez, voir sur votre espace adhérent tous les remboursements effectués pour vous par la mutuelle auprès des professionnels de santé.

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Vous bénéficiez du tiers payant intégral sur une dépense avec dépassement d’honoraires : vous avez dans ce cas payé la valeur du dépassement d’honoraires et devez nous adresser la facture acquittée qu’il vous aura remise.

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Vous bénéficiez du tiers payant assurance-maladie seulement. Le professionnel de santé vous remet une feuille de soins papier précisant que vous avez réglé uniquement la partie complémentaire ou adresse directement la feuille de soins à l’assurance-maladie par voie électronique. Pensez dans tous les cas à lui demander une facture acquittée de votre paiement et à nous la transmettre soit par courrier, soit par mail à prestations@cnmsante.fr

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Vous ne bénéficiez d’aucun tiers payant (cas des médecins la plupart du temps). Le professionnel de santé fait une feuille de soins électronique (cas le plus fréquent aujourd’hui) et vous n’avez rien à faire. S’il vous remet une feuille de soins papier, vous devez l’adresser à votre caisse d’assurance-maladie. Et s’il vous remet une facture, pensez à l’adresser à la mutuelle.

L’objectif de la proposition de généralisation du tiers payant était clair : faciliter l’accès aux soins en supprimant l’avance de frais. Ce qui l’est moins, en revanche, ce sont ses modalités de mise en place… Et c’est surtout là que cela coince et que les professionnels grognent. En effet, les frais seraient en réalité payés aux professionnels de santé par l’assurance-maladie et par les complémentaires santé. Mais quid des délais de remboursements des professionnels de santé ? Quid de la démultiplication de leurs interlocuteurs (assurance-maladie + complémentaires santé)… Compte tenu de l’ampleur de la grogne des professionnels de santé et de la proximité des élections, il se pourrait que la généralisation du tiers payant soit quelque peu mise en attente…

BON À SAVOIR : Même quand le tiers payant n’est pas accepté par votre professionnel de santé, vous pouvez éviter d’avoir à avancer la part prise en charge par la mutuelle. Il faut demander dans ce cas à votre professionnel de santé de contacter le service prestations de la CNM (prestations@cnmsante.fr) pour établir une prise en charge.


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# Prévention

Quand la santé gagne l’entreprise Ces dernières années, les questions de santé au travail s’affichent à la une de l’actualité et deviennent une préoccupation majeure des pouvoirs publics, des partenaires sociaux et des entreprises, quelle que soit leur taille. Identification des risques, prévention, importance économique… Panorama d’un sujet en pleine mutation.

Depuis plus de soixante ans, l’ensemble des acteurs économiques, et plus particulièrement les services de santé au travail, œuvrent afin de préserver la santé des salariés. La loi du 20 juillet 2011 a réformé la médecine du travail afin d’étendre son rôle : aide à l’évaluation des risques professionnels, formation et information en matière de prévention, participation à des travaux et enquêtes nationales, contribution à la veille sanitaire. Il existe aujourd’hui un véritable système de protection de la santé et de la sécurité en entreprise.

La prévention des risques professionnels La prévention des risques professionnels recouvre l’ensemble des dispositions à mettre en œuvre pour préserver la santé et la sécurité des salariés, améliorer les conditions de travail et tendre au bien-être au travail. Une démarche de prévention des risques professionnels se construit en impliquant tous les acteurs concernés, en tenant compte des spécificités de l’entreprise (taille, moyens mobilisables, organisation, sous-traitance, implantation géographique multiple…).

L’employeur (obligations)

Les salariés (droits)

• Application des dispositions légales sur la sécurité du travail • Évaluation des risques professionnels • Adoption de mesures préventives/ correctives • Établissement d’un règlement intérieur • Définition de programmes d’action formation à la sécurité

• Formation à la sécurité du travail, générale ou spécifique • Suivi médical • Expression directe et collective sur les conditions de travail • Alerte et retrait

PROTECTION DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ AMÉLIORATION DES CONDITION DE TRAVAIL Les services de santé au travail (mission) • Analyse des situations et postes de travail selon une approche pluridisciplinaire (médicale, technique organisationnelle) • Conseils au salarié et à l’employeur • Suivi médical de l’état de santé et contrôle de l’aptitude des salariés à leur travail

Les instances représentatives du personnel (missions CHSCT/DP) • Suivi de l’application des règles relatives à la protection de salariés • Analyse des risques professionnels et conditions de travail • Dialogue et formulation de propositions


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13 Pour mettre en place une démarche de prévention, il est nécessaire de s’appuyer sur les neuf grands principes généraux (L.4121-2 du Code du travail) qui régissent l’organisation de la prévention. • Éviter les risques, c’est supprimer le danger ou l’exposition au danger. • Évaluer les risques, c’est apprécier l’exposition au danger et l’importance du risque afin de prioriser les actions de prévention à mener. • Combattre les risques à la source, notamment dès la conception des lieux de travail, des équipements ou des modes opératoires. • Adapter le travail à l’Homme, en tenant compte des différences individuelles, afin de réduire les effets du travail sur la santé. • Tenir compte de l’évolution de la technique. • Remplacer ce qui est dangereux par ce qui l’est moins. • Planifier la prévention en intégrant technique, organisation et conditions de travail, relations sociales et environnement. • Donner la priorité aux mesures de protection collective et n’utiliser les équipements de protection individuelle qu’en complément des protections collectives si elles se révèlent insuffisantes. • Former et informer les salariés afin qu’ils connaissent les risques et les mesures de prévention.

Importance économique de la prévention dans l’entreprise En France, dans les entreprises de plus de dix salariés, près d’un établissement sur trois ne dispose pas d’un plan d’action sur la santé et la sécurité. Pourtant, la santé et la sécurité au travail devraient être une préoccupation majeure des chefs d’entreprise. Et pour cause ! Pour l’entreprise, les enjeux sont considérables. Un enjeu économique, bien sûr, puisqu’un arrêt de travail génère des coûts directs

et indirects et peut perturber le fonctionnement de la production. Mais aussi un enjeu pénal : ainsi, une entreprise qui n’applique pas les règles de santé et de sécurité peut être poursuivie en justice, allant jusqu’à une peine d’emprisonnement pour son dirigeant. Le bien-être au travail est un point primordial de la bonne marche et du succès de l’entreprise, et fait partie intégrante de la bonne gestion commerciale, permettant de : • montrer qu’une entreprise est socialement responsable, • protéger et améliorer l’image et la valeur de la marque, • contribuer à optimiser la productivité des salariés, • améliorer l’engagement des salariés auprès de leur entreprise, • renforcer les compétences et le capital santé des travailleurs, • réduire les coûts de l’absentéisme et les perturbations dans le travail, • encourager les salariés à rester plus longtemps dans leur entreprise et donc à partager et transmettre leurs compétences. En un mot, santé et bien-être au travail : tout le monde y gagne !

25 milliards d’euros c’est le coût de l’absentéisme par an en France (Agir Mag, 2012)

38 millions de journées de travail perdues en accidents du travail

11 millions de journées de travail perdues en maladies professionnelles

6,5 millions de journées de travail perdues en accidents de trajet

Importance économique de la prévention dans l’entreprise Depuis plusieurs années, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) offre dans le cadre de ses Journées de la prévention une session sur la promotion de la santé en entreprise. Ce moment est généralement l’occasion d’un partage d’expériences sur des initiatives et projets variés visant à favoriser la promotion de la santé dans les entreprises (9, 10 et 11 juin 2015).


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# Nutrition • La gariguette : de forme légèrement allongée, d’une belle couleur rouge, elle pousse essentiellement dans des régions bien drainées, au sol fertile, mais est parfois peu sucrée. Elle représente aujourd’hui plus de 20 % de la production française. • La mara des bois : variété remontante, rouge brique, elle a la chair tendre et son goût est proche de la fraise des bois. • La selva : variété très rouge, petite et ferme, on la trouve essentiellement dans le Sud et est par conséquent « gorgée de soleil », ce qui lui donne un goût très sucré.

Au printemps, ramenez votre fraise ! Si vous n’êtes pas encore amateur de fraises, vous devriez le devenir. Non seulement elles sont belles, juteuses et délicieuses, mais elles sont aussi bonnes pour la santé, à condition de bien les choisir et de bien les préparer. La fraise était déjà utilisée en médecine par les Romains pour diminuer les calculs rénaux, la fièvre, soigner la goutte et bien d’autres choses encore. Il en existe aujourd’hui plus de six cents variétés… de quoi prendre soin de sa santé en régalant ses papilles.

La fraise, un médicament naturel Comme tous les fruits et légumes de couleur foncée, la fraise contient un grand nombre de flavoïdes et d’antioxydants. Elle est riche en éléments nutritifs comme la vitamine C, le potassium, l’acide folique et les fibres. Une simple tasse de fraises couvre plus de 100 % de notre besoin quotidien en vitamine C, le tout pour seulement cinquante calories ! La fraise est un aliment qui permet de diminuer le risque de crise cardiaque et de cancer grâce aux antioxydants qu’elle contient, de faire baisser la pression artérielle avec sa forte teneur en potassium. Elle est aussi efficace contre la constipation, étant riche en eau et en fibres. Enfin, avec un indice glycémique bas, la fraise est un fruit qui peut être consommé par les diabétiques sans remords. Attention cependant aux pesticides, car les fraises font partie des fruits qui en contiennent le plus !

Plus de six cents variétés de fraises Aujourd’hui, les fraises sont produites dans de nombreuses régions françaises : Sud-Ouest, Sud-Est, Vallée du Rhône, Bretagne, Val de Loire… Parmi les variétés les plus répandues, on retrouve :

Comment les choisir, les conserver et les déguster ? Il est préférable de choisir des fraises bien rouges, sans tâches, brillantes et fermes. Ne les prenez pas forcément grosses – car gorgées d’eau, elles auront peu de goût – mais plutôt bien odorante. N’attendez pas pour les consommer, et si vous en avez beaucoup, ne les congelez pas mais faites des confitures ou des coulis. Préparez-les au dernier moment, sans trop les manipuler. Ne les faites pas tremper, mais lavez-les rapidement avant de les équeuter, afin qu’elles ne se gorgent pas d’eau. Après, c’est à vous de jouer : sucre, citron, chantilly, crème fraîche, kirsch, tarte…

IDÉE RECETTE

Trifle sablé à la fraise du Périgord Ingrédients (4 personnes) : 250 g de fraises du Périgord - 200 g de mascarpone 3 cuillères à soupe de sucre - Jus de 2 citrons - 4 gros sablés bretons ou 8 spéculos - 20 cl de crème anglaise Préparation (15 minutes) : • Lavez, épluchez et taillez les fraises en morceaux. • Mélangez le mascarpone dans un bol avec le sucre et le jus des citrons. • Écrasez les biscuits et répartissez-en la moitié dans le fond de quatre verres. • Ajoutez du mascarpone, des fraises et un peu de crème anglaise. • Recommencez l’opération en finissant par le mascarpone. Gardez au moins deux heures au frais avant de servir.


L E MAG AZ IN E D ’ IN F O R MAT IO N D E L A C N M - N ° 38

La protection sociale

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de A à Z Les secteurs de la santé et de la protection sociale utilisent parfois certains termes dont la compréhension n’est pas toujours évidente. La CNM vous donne les clés pour tout comprendre….

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COORDONNÉS : ■ PARCOURS DE SOINS ur bénédoivent respecter po Circuit que les patients alisé et nn rso al coordonné, pe ficier d’un suivi médic r du tou au isé alement. Organ être remboursé norm s de ire cia fi né ncerne tous les bé médecin traitant, il co ans. 16 de s plu ligatoire âgés de l’assurance maladie ob ns soi de urs rco e étant dans le pa Est considérée comm nne qui : coordonnés une perso surance traitant auprès de l’as cin • a déclaré un méde remson (ou ci consulte celuimaladie obligatoire et intention ; plaçant) en première cin corresdecin, appelé « méde • consulte un autre mé son méder pa e a été adressée pondant », auquel ell cin traitant. toujours nsidérée comme étant Une personne est co dans un t an uv ns même si, se tro dans le parcours de soi ue, elle hiq rap loignement géog cas d’urgence et/ou d’é itant. tra cin de blement son mé n’a pas consulté préala ues, log co né gy tains soins, les De même, pour cer psyles e qu si matologues, ain ophtalmologues et sto tre en nts tie pa chiatres pour les chiatres ou neuropsy s san t, en em ect être consultés dir 16 et 25 ans, peuvent s ccè d’a rs alo rle traitant. On pa passer par le médecin direct autorisé. rcours de est en dehors du pa Lorsqu’une personne ladie oblima ce ent de l’assuran soins, le remboursem , l‘assucas s de dans la plupart gatoire est diminué et, charge en s pa nd entaire ne pre rance maladie complém la différence.

■ PA RO DO NT OL OG IE : Les maladies parodonta les sont des infections bactériennes, qui affe ctent et détruisent les tiss us qui entourent et supportent les dents (la gencive, les ligaments, l’os ...). Le traitement de parodo ntologie vise à rétablir et à maintenir la santé de ces tissus et donne lieu à différents actes, tels que : • l’apprentissage d’une hyg iène bucco-dentaire rigo ureuse ; • l’élimination des causes d’infection (détartrage des racines…) ; • le traitement chirurgical parodontal (greffe) si les tiss us sont détruits ; • le contrôle périodique du patient. L‘assurance maladie obl igatoire ne rembourse qu’ une partie de ces traitements.

RO : RFAITAIRE D’UN EU ■ PARTICIPATION FO rge d’un euro laissée à la cha Participation forfaitaire liréa actes et consultations du patient pour tous les de es si que pour tous les act sés par un médecin, ain due . Cette participation est biologie et de radiologie l’exception : par tous les assurés, à de 18 ans ; • des enfants de moins is de à partir du sixième mo • des femmes enceintes grossesse ; unila couverture maladie • et des bénéficiaires de dimé (CMU-C) ou de l’aide verselle complémentaire cale de l’État (AME). fonné ions forfaitaires est pla Le nombre de participat de le même professionnel à quatre par jour pour 50 de ciaire, et à un montant santé et le même bénéfi par personne. euros par année civile et remaire d’un euro n’est pas La participation forfait ponres mentaires santé « boursée par les complé sables ». ALADIE ANCE M R U S S A m(D’UNE ontants re ATIONS git des m ’a s ce ■ PREST n Il ra : u s ) E e d’as MENTAIR organism l’ ar g a COMPLÉ s p e s ré n assu tion de a u c li à p s p é a rs lles bou ntaire en ociés qu’e ompléme rvices ass e s maladie c ls e tu n t des éve ranties (e . prévoient)


La CNM et vous

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questions à Paul Humbert, Président de la commission Vie mutualiste de la CNM Prévoyance Santé.

Peut-être encore méconnue des adhérents, la commission Vie mutualiste est un organe important de votre mutuelle, car c’est à elle que revient le rôle d’entretenir le lien entre les membres du conseil d’administration, les adhérents et les délégués qui les représentent. Quelle est son action ? Quels sont les projets qu’elle compte développer… La parole est à son Président. de nos adhérents. Le rôle de la commission Vie mutualiste est d’animer cette communauté de délégués afin que chacun puisse s’exprimer librement participer activement au développement de la CNM Prévoyance Santé et représenter au mieux les intérêt des adhérents.

Paul Humbert, président de la commission Vie mutualiste Pourquoi une commission Vie mutualiste ? La CNM Prévoyance Santé est une mutuelle dite « de 45 » (ndlr : dont les statuts ont été définis en 1945), c’est-à-dire un groupement de personnes à but non lucratif, organisé démocratiquement. Les adhérents élisent leurs délégués, qui ont pour rôle de participer à la gestion de la mutuelle en approuvant les comptes, en votant les propositions du conseil d’administration et en élisant les administrateurs. Répartis sur l’ensemble du territoire, les délégués sont les ambassadeurs de la mutuelle. Grâce à eux, nous sommes au plus près des préoccupations

Comment comptez-vous animer la Vie mutualiste ? Nous avons pris conscience que depuis quelques temps les liens entre administrateurs et délégués s’étaient distendus en raison principalement de la dissémination géographique de nos élus et de l’arrêt, il y a plusieurs années, des réunions régionales. En dehors de l’assemblée générale, nous avions jusqu’à maintenant peu d’occasions de nous rencontrer, d’échanger. C’est pourquoi notre commission a souhaité mettre en place différentes actions sur les mois à venir afin de resserrer ces liens. Cela passe par l’organisation de réunions conviviales pour intensifier le dialogue entre nous. Cela passe également par la réalisation de différents outils comme un guide du délégué, l’organisation de formations, de réunions régionales de prévention auxquelles seront conviés les adhérents…

Pourquoi maintenant ? Il y a maintenant quarante-cinq ans, la FNACA (Fédération nationale des anciens combattants d’Algérie, Maroc et Tunisie) créait la CNM Prévoyance Santé. Depuis, beaucoup de choses ont changé : nos adhérents sont différents, plus jeunes, plus connectés… Alors nous aussi nous avons dû nous adapter : nos processus de gestion et de commercialisation se sont modernisés, nos gammes de complémentaires santé ont été profondément transformées… Mais tous ces changements ne doivent pas nous faire oublier ce que nous sommes : une mutuelle avec des valeurs humaines importantes. Quarante-cinq ans, c’est le bon âge pour renouer des liens avec ceux qui nous suivent, pour certains depuis très longtemps, mais aussi pour inciter d’autres adhérents à s’impliquer dans la vie de notre mutuelle. Si vous êtes intéressé par une implication personnelle dans la vie de votre mutuelle, n’hésitez pas à joindre la commission Vie mutualiste au 06 85 40 17 84.

+ www.cnmsante.fr D’INFOS


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