n°46 Avril 2017
> Nutrition Santé Vous reprendrez bien une sauterelle ?
Focus L’hypnose s’invite à l’hôpital
Décryptage
Être une femme aujourd’hui : un vrai défi !
Pages 4-5
Pages 6-9
En bref
Décryptage Focus
Prévention
Facebook, Trophées, DMLA…
Etre une femme aujourd’hui : un vrai défi !
L’hypnose s’invite à l’hôpital
Entendre pour vivre plus !
Loin des séances théâtrales, l’hypnose fait son entrée à l’hôpital. Elle soulage les douleurs et les peurs et modifie le rapport soigné / soignant.
« Sourd comme un pot, » cela peut faire sourire mais la perte d’audition peut avoir des conséquences psychologiques et sociales assez graves.
Le 8 mars dernier s’est déroulée comme chaque année la journée des droits des femmes. L’occasion de faire le point sur les acquis mais aussi sur les nombreux combats qui restent à mener.
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Nutrition et santé
Les bons conseils
CNM & Vous
Vous reprendrez bien une sauterelle ?
Stop au rhume des foins !
A la CNM, on vous aide à faire du sport
Manger des insectes… Plus de deux milliards de personnes le font dans le monde et on nous dit qu’il va falloir s’y mettre…
Une publication de la CNM Prévoyance Santé Mutuelle régie par le livre II du Code de la mutualité, inscrite au SIRENE sous le N° 784492100 Siège social : 93A, rue Oberkampf 75553 Paris cedex 11 Directeur de la publication : Jacques DE JAEGER
Quelques remèdes naturels pour éviter les yeux qui piquent, le nez qui coule dès l’arrivée du printemps.
Rédacteur en chef : André PELTIER Comité de rédaction : Jean ASTOR, Jean DOSNE, Paul HUMBERT, Louis LOTRIAN, André PELTIER, Jean THIEC, Michèle CHOMBART, Florence COQUART. Conseillère technique : Françoise PARISI Conception/création /rédaction : STRATÉGIE & CONTENUS
Avec la CNM, il est temps de mettre vos baskets !
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Retrouvez toute l’information de votre mutuelle sur le site Internet
www.cnmsante.fr
Impression : Presses de Bretagne 16, rue des Charmilles - Z.I. Sud Est - 35577 CESSON-SÉVIGNÉ
sont adressés spontanément. La CNM Prévoyance Santé se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier sa décision. Document non contractuel.
© CNM Prévoyance Santé Toute reproduction d’articles, de photos ou d’illustrations doit faire l’objet d’une demande écrite auprès du rédacteur en chef. La rédaction n’est pas responsable des documents qui lui
Tirage : 44 200 exemplaires Commission paritaire : N° 0316M07771 Dépôt légal : 1e trimestre 2017
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éditorial N° 46 / Avril 2017
Juste avant les éléctions, la mise en place de nouvelles contraintes de remboursement sur les prothèses dentaires ? La négociation conventionnelle entre l’assurance maladie et les syndicats de chirurgiens dentistes ayant échouée, un règlement arbitral a été rédigé et approuvé par la ministre de la Santé.
Jacques De Jaeger Président de la CNM Prévoyance Santé
Ce règlement arbitral, qui définit les relations contractuelles et tarifaires entre les chirurgiens dentistes et l’assurance maladie a fait l’objet d’un arrêté publié au Journal Officiel le 30/03 et est sensé renLe dispositif trer en application immédiatement ! La lecture de ce dernier est éminemment instructive sur la capacité de la technocratie du ministère de la Santé à produire des « usines à gaz » absolument inapplicable. L’idée générale est pourtant assez simple et logique : le ministère de la santé accepte de revaloriser de manière progressive entre 2018 et 2021 le tarif de certains actes dentaires moyennant l’engagement des chirurgiens dentistes de limiter leur dépassement d’honoraires notamment sur les prothèses dentaires.
est d’une telle complexité que l’on se demande immédiatement comment il va pouvoir être appliqué.
Sa déclinaison opérationnelle est par contre ubuesque et permettez-moi de vous en passer les détails ! Le dispositif est d’une telle complexité que l’on se demande immédiatement comment il va pouvoir être appliqué. Si le sujet ne concernait que l’assurance maladie et les chirurgiens dentistes, nous n’y retrouverions rien à redire. Mais il est évident que les limitations de dépenses aujourd’hui imposées auront très rapidement un impact sur ce que nous pourrons offrir à nos adhérents en terme de remboursements complémentaires. Et sur ce point, nous avons largement notre mot à dire et entendons bien une nouvelle fois nous battre contre des mesures qui outre de complexifier notre relation adhérents / mutuelle, ne leur sont au final pas du tout favorable ! Jacques De Jaeger
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En bref
Trophées CNM Prévention Santé : cinq associations lauréates 2016 ! Parce que pour la CNM, solidarité et entraide ne sont pas des paroles en l’air, votre mutuelle soutient chaque année plusieurs projets portés par des associations en matière de santé et de prévention, parrainées par un adhérent ou un délégué. Pour 2017, cinq associations ont été retenues à l’issue du processus de sélection et vont chacune recevoir une dotation financière afin de mener à bien leur projet. Il s’agit : • du centre social d’Ostricourt (59) : mise en place d’ateliers nutrition santé/ sport ciblant les familles et les enfants scolarisés afin de lutter contre le surpoids et les maladies cardiovasculaires ; • de la maison de la santé de SaintDenis (93) : organisation de marches santé dans les quartiers prioritaires de Saint-Denis, afin d’inciter les habitants à pratiquer une activité physique ; • de l’AVIE (14) : financement total de matériel pour permettre aux personnes handicapées de pratiquer la natation en mer ;
• de Défis Événements Handicap (45) : organisation d’un week-end de ski nautique pour enfants handicapés moteurs, afin qu’ils puissent prendre conscience de leurs capacités et pratiquer une activité physique ; • d’AV-Lo.com (33) : organisation d’un circuit nautique entre les Sablesd’Olonne et Bordeaux afin de mener une campagne d’information et de prévention contre les AVC. Si vous aussi connaissez des associations porteuses de projets dans les domaines de la prévention et de la santé, n’hésitez pas à les inciter à présenter un dossier de candidature pour la prochaine édition des trophées CNM Prévention Santé !
> LA CNM
PRÉVOYANCE SANTÉ SUR FACEBOOK ! Vous accompagner à chaque instant, faciliter votre accès à l’information, améliorer l’étendue et la qualité des services que nous vous proposons… font partie de nos préoccupations quotidiennes. Depuis la fin février 2017, la CNM Prévoyance Santé est présente sur Facebook. À raison d’articles réguliers, nous vous parlerons de vous, mais aussi de nous. Offres santé, nouveaux services, conseils santé, vie mutualiste… plus rien n’aura de secret pour vous ! Alors, n’hésitez pas et rejoigneznous en devenant fan de la CNM Prévoyance Santé !
> LA CNM & VOUS ACS : la CNM a changé d’opérateur de gestion. C’est désormais APRIA et non plus IGestion qui gère l’ACS. Vous allez ou avez déjà reçu une nouvelle carte de tiers payant accompagné d’un document explicatif.
> LA CNM & VOUS • Mme Arlette Quennoy, administratrice de la CNM depuis 2011, a été élevée au grade de chevalier de l’ordre national du Mérite. C’est la reconnaissance de ses engagements de longue date auprès de la FNACA, mais également et surtout auprès des plus démunis. • Nos pensées vont à la famille de monsieur Jean-Pierre Ravily correspondant de la CNM à Perpignan qui nous a quitté en avril 2017.
La CNM à la rencontre des délégués
Des traitements prometteurs : contre la DMLA
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Des chercheurs coréens ont obtenu des résultats prometteurs contre la DMLA grâce à la thérapie génique. La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) concerne une personne sur dix après 65 ans et un million de personnes en France. C’est une maladie de la macula, une toute petite partie de la rétine nous permettant d’analyser ce que l’on fixe. Il existe deux types de DMLA : • la forme sèche : les tissus diminuent en épaisseur… il n’existe malheureusement pas de traitement, mais son évolution est très lente ; • la forme humide : des vaisseaux sanguins anormaux se forment sous la rétine et laissent échapper un sérum, qui provoque un décollement de la rétine ou des hémorragies rétiniennes. Il existe des traitements très efficaces appelés anti-VGEF, qui consistent en des injections indolores dans le blanc de l’œil. La piste des thérapies géniques Concernant la forme humide, des chercheurs coréens sont parvenus à injecter de l’ADN modifié capable de s’intégrer au patrimoine génétique des cellules souches de la rétine. La création de nouveaux
Comme vous le savez, vous êtes représenté dans nos assemblées générales par des Délégués que vous élisez tous les 4 ans et qui sont chargés de faire entendre votre voix Vous avez reçu récemment un bulletin de vote pour élire vos nouveaux représentants : pensez à nous le retourner avant le 27 avril ! En parallèle à cette élection et afin de préparer l’avenir, la commission Vie mutualiste a entamé son « tour de France 2017 des délégués ». Elle s’est ainsi rendue à Paris, Vitrolles et à Toulouse pour aller à la rencontre de vos représentants. Le but de ces réunions est recueillir leur avis sur les actions à engager pour encore renforcer nos liens et notre dialogue avec vous adhérents. Ces rencontres sont riches d’enseignements et de convivialité et vont se poursuivre par des déplacements au Mans, à Dijon et à Lille.
vaisseaux sanguins anormaux aurait été réduite de 58 %. Attention cependant, les recherches n’en sont qu’aux tests sur les animaux. Pour les personnes atteintes, il va falloir encore attendre…
> LA CNM & VOUS ACS mode d’emploi : suite à la parution d’un article sur le sujet dans le magazine Anciens d’Algérie, vous avez été nombreux à nous questionner sur les moyens de bénéficier d’une aide à la complémentaire santé (ACS). Nous vous rappelons que seule les caisses d’assurance maladie peuvent étudier votre dossier et vous accorder le bénéfice de l’ACS. Les demandeurs doivent compléter un dossier de demande (Cerfa 12504*05)) qui peut être retiré dans votre centre d’assurance maladie, sur son site internet ou auprès de votre CCAS par exemple. Pour pouvoir vous établir une proposition tarifaire de couverture par une complémentaire santé labellisée ACS, il est indispensable que vous ayez au préalable effectué cette démarche et connaissiez le montant du chèque santé qui vous a été accordé par l’assurance maladie.
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> D É C R Y P TA G E Être une femme aujourd’hui : un vrai défi ! Le 8 mars dernier fut comme chaque année l’occasion de célébrer la Journée des droits des femmes. Au-delà du côté anecdotique que certains mettent en avant, c’est en premier lieu l’occasion de faire le point sur les acquis et les combats qui restent à mener. Car même si les choses ont énormément évolué, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.
En un demi-siècle, la vie des femmes a été bouleversée, ces changements n’ont pas fini de provoquer des remous.
Une longue marche vers l’égalité Après un assujettissement total, où les femmes étaient vouées à la maternité et confinées dans la sphère privée, exclues des études et de la citoyenneté, elles ont connu une spectaculaire émancipation depuis les années 1970. La lutte pour l’accès à l’égalité a commencé dès la Révolution française, mais aujourd’hui combien de jeunes filles savent que jusqu’en 1965 une femme mariée ne pouvait occuper un emploi ou ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation de son mari ? C’est en fait surtout dans la dernière
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13,75 MILLIONS
> LES GRANDES DATES
de Françaises travaillent (Insee 2014)
1897
83,80 %
1907
• Les femmes peuvent témoigner dans les actes d’état civil • Les femmes mariées peuvent disposer de leur salaire
des femmes de 25 à 49 ans exercent une activité professionnelle (Insee 2014)
1937 • Les femmes mariées peuvent obtenir un passeport sans l’autorisation de leur mari
1938
0% de femmes PDG dans les sociétés cotées en bourse
1 FEMME SUR 2 réduit son activité professionnelle après une naissance
partie du XXe siècle que les choses ont radicalement changé. La révolution des mœurs (1960), l’arrivée de la pilule et des moyens modernes de contraception, le droit à l’avortement (1975) ont largement contribué à l’émancipation des femmes. Pouvant choisir d’être
• Suppression de l’incapacité juridique des femmes
1945 mères ou de ne pas l’être, elles ont pu prétendre à une carrière professionnelle. Les femmes représentent aujourd’hui 47 % de la population active. Elles ont pris d’assaut les universités, où elles sont plus nombreuses que les hommes (59 % des étudiants sont des étudiantes). Elles sont présentes dans toutes les filières et deviennent vétérinaires, avocates, chirurgiennes, ingénieures…des professions traditionnellement considérées comme des fiefs masculins. Alors, c’est fini ? L’égalité entre hommes et femmes serait-elle désormais acquise ? Eh bien non ! Les inégalités de salaires, de représentation politique, le sexisme ordinaire ou les violences, le différentiel du partage des tâches domestiques et éducatives sont toujours d’actualité.
Le monde inégalitaire du travail Aujourd’hui, 13,7 millions de femmes travaillent, alors qu’elles n’étaient que 6,5 millions à le faire en 1960. Les emplois féminins augmentent deux fois plus vite que les emplois masculins, au point que les experts estiment que près de 90 % des femmes devraient occu-
• Obtention du droit de vote • Apparition de la notion « à travail égal, salaire égal »
1965 • Droit pour les femmes d’avoir un emploi, un compte bancaire sans l’autorisation de leur mari
1970 • L’autorité parentale remplace l’autorité paternelle
1975 • La loi sanctionne les discriminations fondées sur le sexe, en particulier en matière d’embauche • Légalisation de l’IVG • Instauration du divorce par consentement mutuel
1981 • Création du ministère délégué aux Droits de la femme
1992 • Loi créant le délit de harcèlement sexuel au travail
1993 • L’autorité parentale devient conjointe, notamment en cas de divorce
2014 • Loi pour l’égalité réelle dans le travail, la sphère familiale, la culture, le sport et l’espace public
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Décryptage
2 MILLIONS per un emploi salarié en 2040. Si aujourd’hui aucune carrière ne leur est vraiment interdite, six grands domaines regroupent à eux seuls 60 % des travailleuses. Elles travaillent dans l’éducation, la santé et le secteur tertiaire de manière générale, sont majoritairement ouvrières non qualifiées ou employées du secteur privé comme de la fonction publique. On ne compte malheureusement que 6,3 % de femmes dans les équipes dirigeantes des 5 000 plus grandes entreprises de France. Par ailleurs, les Françaises touchent en moyenne un salaire inférieur de 25 % à celui des hommes. Et pourtant, les inégalités salariales sont considérées comme des discriminations et passibles, en théorie, de trois ans d’emprisonnement et de 4 500 euros d’amende. Les femmes ont aussi plus souvent des carrières discontinues en raison de leurs grossesses et occupent 85 % des emplois à temps partiel. Et ce alors même que les filles réussissent globalement mieux à l’école que les garçons. Le taux de réus-
site au baccalauréat pour les filles est de 93,2 % contre 90 % pour les garçons. Améliorer l’insertion professionnelle des femmes, exiger l’égalité salariale et briser le plafond de verre qui les empêche d’accéder aux postes à responsabilité dans les entreprises, c’est conforter leur statut social et garantir leur autonomie financière et familiale et c’est un combat qui reste à mener.
Être une mère, une épouse et une femme accomplie Aujourd’hui, une femme se doit d’être performante dans tous les domaines. Être bonne dans son « job », mais en même temps s’occuper de ses enfants, de son intérieur, de son mari et d’elle-même ! Alors bien souvent, l’image d’Épinal de la femme épanouie dans son rôle de Wonder Woman en prend un coup, et le sentiment de culpabilité est omniprésent. Culpabilité des mères qui travaillent et ont
de femmes élèvent seules leur(s) enfant(s)
APRÈS 80 ANS 60 % des femmes vivent seules
1 FEMME victime des violences de son conjoint décède tous les 2,7 jours
> LA CNM
& VOUS
Consciente des difficultés que l’on peut rencontrer quand on est parent isolé, la CNM Prévoyance Santé a prévu des réductions renforcées pour les enfants issus de familles monoparentales au sein de ses gammes Extentia Plus, Actiléa Néo et Néo Territoires. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mutuelle.
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le sentiment d’abandonner leurs enfants. Culpabilité de celles qui se consacrent entièrement à leur foyer, mais qui ressentent une certaine frustration, un manque de reconnaissance, de l’épuisement. La tendance à mettre toujours l’intérêt de l’enfant au dessus de tout (conséquence des théories très répandues de Françoise Dolto), en exigeant pour favoriser son développement une constante disponibilité de la mère, ne tient absolument pas compte des contraintes temporelles, budgétaires et professionnelles des femmes d’aujourd’hui. Alors qu’elles travaillent majoritairement, ce sont toujours les femmes qui assument l’essentiel des tâches ménagères et de l’éducation des enfants au quotidien. En 15 ou 20 ans, les hommes n’ont augmenté leur participation aux tâches ménagères que de huit minutes par jour. Et si les pères participent, c’est souvent en tant
qu’exécutants, la charge mentale de l’organisation reposant sur les femmes. Inscrire les enfants à des activités extrascolaires, les emmener chez le pédiatre ou le dentiste, autant de tâches revenant encore aujourd’hui aux mères. Aujourd’hui, 2,46 millions de familles sont composées d’un ou plusieurs enfants et d’un seul parent. Dans 85 % des cas, ce parent est une femme. Malheureusement, cette situation tend à s’accompagner d’une précarisation des femmes, qui connaissent des difficultés à assumer emploi à plein temps et garde d’enfant. Une séparation entraîne une baisse de niveau de vie de 20 % en moyenne pour les femmes et de seulement 3 % pour les hommes.
Et la femme de demain ? De nombreux combats restent à mener, notamment en termes d’égalité salariale,
mais aussi contre certains comportements masculins. Rappelons que plus de 200 000 femmes âgées de 18 à 59 ans sont chaque année victimes de violences conjugales et que 84 000 sont victimes de viol ou de tentative de viol. 20 % des femmes actives sont ou seront confrontées à une situation de harcèlement sexuel au cours de leur vie professionnelle. Quant à la façon de s’exprimer de certains jeunes ou de traiter les femmes… il y a encore du travail ! Ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui il n’y a plus un seul modèle féminin. Dans la vie professionnelle comme dans la sphère privée, les femmes semblent plus attachées à leur identité propre. Elles assument et revendiquent leur féminité, le regard différent qu’elles peuvent porter sur le monde, le couple et leur rôle de mères imparfaites. Les notions de parité et d’égalité paraissent évidentes, mais les femmes savent qu’elles doivent continuer à se battre pour leurs droits.
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Focus
L’hypnose s’invite à l’hôpital Loin des clichés des séances d’hypnose théâtrales que l’on peut voir au cinéma ou à la télévision, l’hypnose médicale entre petit à petit dans le monde très fermé de l’hôpital. Du cabinet de radiologie à la salle d’opération, elle soulage les douleurs et les peurs et modifie le rapport entre soignants et soignés. Tour d’horizon. coloscopie, une biopsie – et pénètre aujourd’hui les blocs opératoires.
Qu’est-ce que l’hypnose ?
Introduite en Europe par les Belges, qui furent les premiers à l’utiliser dans le cadre des anesthésies générales – ce dès 1992 –, l’hypnose fait aujourd’hui partie intégrante des pratiques usuelles de nombreux établissements hospitaliers français. Elle est employée pour accompagner des soins ou examens douloureux – poser un pansement, un cathéter, réaliser une
Tous les spécialistes ont leur propre définition de l’hypnose, et aucune à ce jour ne semble seule faire autorité. Unique certitude : ce n’est pas un état de sommeil, mais un état modifié de conscience, comme peuvent l’être le rêve, la relaxation, la méditation. C’est un peu comme lorsqu’on est « dans la lune »… quand, plongés dans nos pensées, on oublie de descendre du bus pour se « réveiller » une station plus tard… Transposé dans le domaine médical, cela se traduit par un état d’abandon, entraînant la réduction de l’activité des zones corticales de la douleur et la suractivation de celles facilitant les images mentales. Les travaux en neuro-imagerie ont permis
d’identifier les zones du cerveau activées ou ralenties sous hypnose. En résumé, le patient est physiquement présent, mais mentalement ailleurs… ce qui permet de détourner son cerveau de la douleur.
À chacun son hypnose Pour y parvenir, l’hypnothérapeute va accompagner le patient vers la transe en créant une rupture avec sa réalité : peur de l’acte chirurgical, douleur, etc. Chaque séance d’hypnose est unique. Il faut que le thérapeute s’adapte au contexte pour créer cet état de rupture. Il peut demander au patient de visualiser sa douleur comme un objet qui se transforme, tel un glaçon qui fond ou un ballon qui se dégonfle. Il peut tenter de le déstabiliser, de forcer l’inconfort de la situation en prenant
11 > L’HYPNOSE EST-ELLE RÉGLEMENTÉE
?
Actuellement, l’hypnose n’est pas réglementée. Elle n’est pas enseignée comme spécialité en faculté de médecine. En revanche, un diplôme universitaire (DU) existe pour les médecins, les sages-femmes et les chirurgiens-dentistes. Des formations sont également dispensées aux soignants qui souhaitent pratiquer l’hypnose dans le cadre de leur spécialité, avec une charte de bonnes pratiques à l’appui.
par exemple l’image d’un bain d’eau glacée dans lequel on se plonge et que l’on réchauffe petit à petit. Il peut aussi le faire penser à un souvenir agréable et lui demander de le raconter. Il y a bien une part d’incertitude sur le bon fonctionnement de l’hypnose. Comme dans n’importe quel traitement, la résistance du patient est déterminante : il doit avoir confiance et se laisser guider.
Hypnosédation et hypnoanalgésie L’hypnosédation combine l’administration d’un calmant et l’hypnose. Au cours de la mise sous hypnose, le rythme cardiaque diminue, la respiration devient plus lente. Si le patient ressent une certaine gêne pendant l’opération, un signe a été prévu avec l’anesthésiste, qui peut alors augmenter très légèrement la dose de calmant. Lorsque l’opération est terminée et que le patient est ramené à la réalité, la récupération est immédiate.
Le saignement est moindre pendant et après l’opération, la douleur postopératoire est réduite, le patient a moins besoin de médicaments. Les opérations qui peuvent être pratiquées sous hypnose sont variées : coloscopie, retrait de la thyroïde, fibroscopie gastrique, retrait de broches, chirurgie esthétique. Il est pourtant difficile de connaître précisément le nombre d’opérations qui se pratiquent ainsi aujourd’hui, car cette forme d’anesthésie n’est pas prise en compte par l’Assurance maladie. Cette pratique a ses limites : une chirurgie abdominale importante ou une chirurgie thoracique, par exemple, nécessitent une anesthésie générale. Enfin, l’hypnose est souvent utilisée pour traiter la douleur, qu’elle soit aiguë ou chronique ; pour soulager les grands brûlés par exemple, mais aussi au sein des services d’oncologie, en complément des séances de chimiothérapie et de radiothérapie – pour lutter contre les vomissements. C’est ce que l’on appelle l’hypnoanalgésie. Nul doute que cette technique douce a de beaux jours devant elle à l’hôpital.
> LES ENFANTS ET L’HYPNOSE Les enfants sont très réceptifs, car l’imagination et la faculté à faire « comme si » sont très développés chez eux. Ils parviennent d’ailleurs rapidement à utiliser l’autohypnose pour surmonter leurs difficultés. L’hypnose peut-être utilisée pour : • la psychothérapie : aider l’enfant en cas de stress, d’anxiété, de troubles du comportement ou de l’apprentissage, mais aussi d’énurésie et de TOC ; • l’hypnoanalgésie : pour contrôler la douleur lors de traitements ou de maladies lourdes, ou, comme chez les adultes, pour de petites interventions.
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Prévention
Entendre pour vivre plus ! Dur de la feuille, sourd comme un pot… autant d’expressions qui peuvent faire sourire, mais qui évoquent une situation aux conséquences parfois graves. La perte d’audition concerne aujourd’hui près de cinq millions de Français, qui se retrouvent alors à l’écart de toute vie sociale. La surdité est devenue en quelques décennies un véritable enjeu de santé publique. L’Organisation mondiale de la santé prévoit un milliard de personnes en situation de déficience auditive en 2050. Toutes les tranches d’âge sont concernées, même si les seniors sont les plus touchés.
L’ouïe : comment ça fonctionne ?
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L’oreille externe : son rôle est de capter, amplifier et focaliser les sons vers l’oreille moyenne. L’oreille moyenne : elle assure le transfert des ondes sonores du milieu aérien aux liquides et structures de la cochlée. L’oreille interne : elle est responsable de la transformation du son en influx nerveux. Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi nous avions deux oreilles ? Ces deux pavillons nous permettent de localiser le bruit. Quand une voiture arrive sur votre gauche, votre oreille gauche l’entend une fraction de seconde avant l’oreille droite. Le cerveau estime alors la localisation du bruit en fonction de ce léger décalage. C’est la stéréophonie. Par ailleurs, le centre auditif du cerveau stocke des milliers de modèles sonores, qui nous sont utiles à chaque moment de notre existence. Nous dormons paisi-
blement en présence de tous les bruits habituels de notre environnement (le réveil, le chauffage, le ronflement de notre conjoint…), en revanche nous nous réveillons en sursaut dès qu’un bruit étranger, véritable signal d’alerte, est perçu ! Dès lors que notre audition est atteinte, nous perdons nos facultés de localisation des sons et donc des dangers, mais nous devenons aussi plus craintifs, moins sociables, car notre compréhension des autres est altérée.
Les principales causes de la surdité Si certains médicaments, maladies (otites par exemple), pratiques (nuisances sonores au travail, écoute de la musique) peuvent provoquer une diminution, voire une perte de l’audition, l’âge reste l’un des facteurs les plus importants.
On parle alors de presbyacousie. La perte d’audition concerne 40 % des 60-70 ans et plus de 50 % des personnes de 80 ans. Il s’agit d’un phénomène naturel et irréversible de vieillissement des cellules sensorielles de l’oreille. Deux raisons à cette usure : • il y a seulement 15 000 cellules sensorielles (les cellules ciliées) dans chacune de nos oreilles, elles s’usent de manière définitive en fonction de l’exposition au bruit subie tout au long de notre vie ; • les cellules qui se détruisent ne sont jamais renouvelées. La presbyacousie est une détérioration lente de ces cellules et donc de la fonction auditive, qui atteint en premier lieu les fréquences aigües. Ce n’est que lorsque les fréquences de la vie quotidienne sont affectées que l’on se rend compte du problème.
Se faire dépister Les seniors ont encore trop souvent tendance à prendre leur perte d’audition comme une fatalité et à ne pas se faire dépister. Ce dépistage peut se faire de différentes façons : • le test le plus courant : l’audiométrie tonale. Elle vise à rechercher des réactions en cas d’émission de sons pour des fréquences allant le plus souvent de 125 hertz (fréquences graves) à 8 000 hertz (fréquences aigües). Ce
Trouver sa solution auditive
> LA CNM & VOUS Dans le cadre des actions de prévention, les contrats CNM Prévoyance santé remboursent les tests d’audiométrie tonale s’ils ne sont pas pris en charge par la Sécurité Sociale. Votre mutuelle prend aussi en charge une partie de vos dépenses en matière de prothèses auditives selon la formule que vous avez choisie. Et n’oubliez pas que vous pouvez compléter vos remboursements grâce à Extentia Plus, notre surcomplémentaire, et à ses bonus fidélité. Enfin en cas de reste à charge très important la CNM peut intervenir dans le cadre de l’Action sociale.
Quelle que soit l’origine de la surdité, il existe aujourd’hui des solutions qui permettent de mieux entendre en rétablissant ou augmentant l’intensité des vibrations parvenant à l’oreille interne. Il y a plusieurs sortes de prothèses : • les contours d’oreille, qui se placent derrière le pavillon. Un petit tube mène à un embout qui se loge dans le creux de l’oreille ; • les intra-auriculaires ; • Les lunettes auditives. La prise en charge de la prothèse auditive et de ses accessoires par l’Assurance maladie dépend de l’âge, du handicap, mais aussi du modèle de la prothèse. Celui-ci doit figurer sur la liste des produits et prestations remboursables. Faites attention à vos oreilles tant qu’elles sont en bonne santé, évitez le bruit, la musique trop forte, prévenez les refroidissements, soignez les correctement et surtout n’hésitez pas à consulter pour vous faire dépister.
5 test se traduit par un audiogramme, qui présente, pour chaque oreille, les seuils d’audition, mesurés en décibels, auxquels la personne perçoit les sons. Les pertes auditives, s’il y en a, peuvent être légères (de 20 à 40 décibels ou dB), moyennes (de 40 à 70 dB) ou profondes (de 90 à 120 dB) ; • l’audiométrie vocale : elle permet d’évaluer la perception de la parole et la compréhension. La personne doit répéter correctement des mots simples et courants de différentes intensités afin de vérifier sa gène dans la vie courante.
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MILLIONS
de Français souffrent de troubles de l’audition
15 % d’entre eux seulement portent un appareil
10 % des moins de 18 ans connaîtraient des troubles auditifs
dispense de se camoufler dans la nature. Il y aussi ceux qui vivent et se nourrissent de plantes toxiques et qui conservent cette toxicité en eux afin de se protéger. C’est le cas par exemple des insectes se nourrissant de fanes de carottes.
La prudence s’impose
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Nutrition et santé
Vous reprendrez bien une sauterelle ? L’entomophagie, ou le fait de manger des insectes, concerne déjà plus de deux milliards de personnes, essentiellement en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Cette tendance gagne l’Europe. Effet de mode ou future nécessité bonne pour la santé ? Comment pourra-t-on nourrir les neuf milliards d’humains que devrait porter la Terre en 2030 ? Consommer des insectes semble faire partie des solutions envisagées.
Que peut-on manger ? Tout d’abord, et cela semble une évidence, il faut que les insectes consommés fassent partie des 1 900 espèces comestibles. Les plus connues sont : • les vers de farine • les libellules • les grillons • les larves de longicornes ou de charançons • les punaises aquatiques • les chenilles • les termites • les fourmis… Ensuite, pour que ces aliments étranges puissent remplacer la viande, ils doivent avoir une vraie valeur nutritive. En règle générale, il semblerait que les insectes aient une teneur protéique égale à la viande. Certaines espèces contiennent aussi des valeurs élevées en omega-3, zinc, fer et magnésium. De vrais arguments santé !
Que doit-on éviter ? Il y a bien évidemment des insectes toxiques. Ce sont généralement les plus colorés : leur goût (souvent amer) les
Le phénomène étant encore très récent en France, les autorités sanitaires manquent de recul. Le ministère de l’Agriculture pointe tout de même certains risques à consommer des insectes et précise que ces dangers sont variables suivant les espèces : mécanismes chimiques de défense, dard, mandibules, allergies… Par ailleurs, les élevages d’insectes sont >très marginaux dans notre pays encore et donc peu contrôlés. L’essentiel de la production est importée. Si cette culture venait à se démocratiser, il faudrait mettre au point des normes précises sur la reproduction, l’alimentation et l’abattage, pour assurer un produit final sain au consommateur. Il est donc pour le moment « urgent d’attendre » avant de déguster une tartelette aux sauterelles !
1 900 espèces comestibles
2
milliards
de consommateurs
2 kilos d’aliments nécessaires pour produire 1 kilo d’insectes, contre 8 kilos pour les bovins
15 Le vinaigre de cidre : en prévention de la rhinite allergique, buvez chaque jour un verre d’eau contenant une cuillère à café de miel et deux cuillères à café de vinaigre de cidre.
Les bons conseils
Stop au rhume des foins ! Entre 20 et 25 % de la population se résigne chaque année à avoir le nez qui coule, des éternuements intempestifs, la gorge qui gratte et les yeux qui piquent ! Et pourtant, il existe des remèdes naturels pour lutter contre ce que l’on appelle communément le « rhume des foins ».
Quelques « trucs » naturels pour vous soulager L’estragon : il agit comme anti-allergène et prévient le rhume des foins grâce à ses composants naturels : le courmarin et les flavores. Déposez trois gouttes d’huile essentielle d’estragon sur un mouchoir et respirez-en les effluves trois fois par jour. Attention cependant, l’huile essentielle d’estragon est déconseillée aux femmes enceintes, aux enfants de moins de huit ans, ainsi qu’aux personnes souffrant ou ayant souffert d’un cancer hormono-dépendant.
Petits conseils supplémentaires Le thym : c’est un expectorant naturel qui sera efficace pour décongestionner vos voies respiratoires. Vous pouvez le consommer sous forme de tisane en le laissant infuser dans une tasse d’eau chaude pendant 10 minutes. Deux à trois cuillères à café suffisent. L’ortie : elle permet de combattre les problèmes d’écoulement nasal grâce à ses propriétés antihistaminiques. Voici comment préparer une infusion d’ortie : versez deux grammes d’ortie (environ deux cuillères à café) dans 150 millilitres d’eau bouillante. Laissez infuser 10 minutes. Filtrez et buvez trois tasses par jour. Cette infusion vous évitera les éternuements. L’huile essentielle de lavande vraie : elle soulage les voies respiratoires et est très efficace en inhalation. Dans un bol d’eau chaude, mettez quatre gouttes d’huile essentielle. La tête couverte d’une serviette, penchezvous au-dessus du bol et respirez-en les vapeurs pendant 10 minutes.
• Attendez la fin de la journée pour aérer votre maison, car l’air est alors moins concentré en pollen. • Lavez vos cheveux plus souvent, car le pollen s’y dépose facilement. • Étendez votre linge à l’intérieur. • Consultez un allergologue, qui vérifiera par un test sanguin ou cutané qu’il s’agit bien du rhume des foins et non d’un autre type d’allergie. • Quand vous sortez, portez des lunettes de soleil pour éviter d’avoir les yeux qui piquent.
> MASSAGE CONTRE LE NEZ BOUCHÉ Grâce à la réflexologie faciale, dégagez vos narines bouchées. • Le premier point se trouve juste sous les ailes du nez, dans un petit creux situé sur la ligne verticale qui relie chaque narine à la lèvre supérieure. Stimulez ce point simultanément sous les deux narines. • Les autres points se trouvent à l’angle des yeux : le premier à l’angle interne de l’œil, à la racine du nez et le second à l’angle externe de l’œil, dans un petit creux que vous sentirez facilement sur l’os. Appuyez doucement et massez dans le sens contraire des aiguilles d’une montre pendant une à deux minutes.
La prévention par le sport à la CNM
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La CNM & Vous
À la CNM, on vous aide à faire du sport À la CNM, on n’a pas attendu la loi santé et le « sport sur ordonnance » pour vous encourager à faire de l’exercice. Alors, à vos baskets ! Les bienfaits d’une pratique sportive modérée et régulière sur la santé physique et morale ne sont plus à démontrer. Elle permet notamment de réduire de 25 % le risque de développer certains cancers (sein et colon principalement) et d’améliorer le quotidien des personnes souffrant d’affections de longue durée (ALD), qu’il s’agisse d’accélérer leur guérison ou de stabiliser leur état.
Le sport sur ordonnance Depuis le 1er mars 2017, les médecins peuvent prescrire une activité physique à leurs patients souffrant d’une ALD. Soit de 10 à 11 millions de personnes,
atteintes par l’une des 30 maladies concernées (diabète, Parkinson, cancer, etc.). La pratique régulière d’une activité physique permet de réduire considérablement les risques de récidive, mais aussi de diminuer voire arrêter la prise de médicaments. Concrètement, le médecin doit remplir un formulaire spécifique (et non pas une ordonnance). Il doit évaluer l’état de santé de son patient et l’orienter vers des acteurs identifiés par décret : éducateurs sportifs, kinésithérapeutes, psychomotriciens ou ergothérapeutes. C’est un grand pas. Problème : ces activités physiques ne seront pas prises en charge par l’Assurance maladie. La CNM est consciente que le manque de volonté n’est pas le seul frein à la pratique d’une activité sportive. L’aspect pécuniaire est souvent déterminant, c’est pourquoi nous avons mis en place des aides financières incitatives.
Dans toutes les complémentaires santé individuelles (Actiléa Néo, Néo Territoires, Actiléa…) et dans de très nombreuses complémentaires santé collectives, la CNM Prévoyance Santé : • vous rembourse le coût de la visite médicale annuelle non prise en charge par la Sécurité sociale permettant d’obtenir un certificat d’aptitude à la pratique de l’activité choisie ; • participe financièrement au paiement de votre cotisation à un club sportif. Ce montant varie en fonction de la garantie choisie (de 20 à 70 euros). Par ailleurs, dans sa politique d’action sociale, la CNM a également intégré un dispositif complet d’aide à la pratique physique ou sportive au travers d’un soutien financier. Le montant de cette aide est de 200 euros maximum par an et par foyer d’adhérents. Elle peut être accordée en une ou plusieurs fois, pour une ou plusieurs dépenses et pour une ou plusieurs personnes adhérentes au sein du foyer. Pour en bénéficier, vos revenus ne doivent pas excéder deux fois le plafond de l’Aide à la complémentaire santé, calculé en fonction du nombre de personnes du foyer adhérentes à la CNM. Vous n’avez donc plus d’excuses pour ne pas faire de sport !
> LA CNM & VOUS N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez avoir plus de renseignements sur l’action sociale de votre mutuelle. Contact : 01 44 62 33 40