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TAMTAM

Optimo Trendseminarie

REPORT DES SALONS ASIATIQUES CIFF ET MIFF Le salon de printemps à Guangzhou, qui était prévu pour fin mars (du 18 au 21 mars), est reporté à une date ultérieure, qui sera fixée plus tard, et cela en raison du coronavirus. La Malaysian International Furniture Fair (MIFF) à Kuala Lumpur, qui devait se tenir du 6 au 9 mars, n’aura pas lieu elle non plus. Une nouvelle date a été proposée, notamment du 30 juin au 3 juillet 2020.

MARNIX MAGDELIJNS DE RECOR CHEZ ADA Le groupe Recor a fait savoir par courrier à ses clients que Recor et son directeur commercial se séparent. Marnix Magdelijns relèvera un nouveau défi chez Ada, un fabricant autrichien de sièges et de lits, qui dispose d’unités de production, entre autres, en Roumanie et en Hongrie. Ada est un des principaux fabricants de salons en Europe, dans le segment supérieur du moyen de gamme du marché.

SÉMINAIRE TENDANCES DE OPTIMO 2020 Cette année aussi une analyse des nouvelles tendances et des dernières nouveautés de l’industrie du meuble est à l’ordre du jour. L’équipe Optimo de WOOD.BE visite les

principaux salons de printemps (Cologne, Paris, Milan, etc.) afin de vous présenter le jeudi 4 juin les dernières tendances les plus remarquées. De cette façon vous ne vous perdrez plus jamais dans les dédales des tendances ! Notez cette date dans votre agenda et pour plus d’information consultez notre site www.wood.be.

EDWARD MINTJENS QUITTE LE GROUPE MINTJENS En raison d’un désaccord dans la manière de voir l’avenir, Edward Mintjens et Meubelfabriek Mintjens se séparent. Edward ne peut accepter la vision du pdg de l’entreprise et décida de quitter Meubelfabriek Mintjens. Edward Mintjens était le directeur commercial de Mintjens group. Il est un des actionnaires familiaux de l’entreprise.

BALADE À VÉLO INTERNATIONALE À HAPERT (NL) LES 6 ET 7 JUIN Pour la septième fois se tiendra la balade à vélo Möblermeilen, une initiative de quelques fabricants de meubles allemands des environs de Bad Salzuflen. Cette foisci ils souhaitent explicitement proposer cette initiative à des cyclistes de tout le Benelux. C’est pourquoi le départ aura lieu chez Habufa à Hapert aux Pays-Bas. Les randonnées en vélo auront lieu tant le samedi 6 que le dimanche 7 juin. Au cours de chacune de ces deux journées il y aura un parcours pour cyclistes roulant à une vitesse de 25 kilomètres à l’heure et un autre pour cyclistes plus entraînés qui rouleront à une vitesse de 30 kilomètres à l’heure. Il ne s’agit pas d’une course cycliste. Le but est de parcourir 70 et 100 kilomètres dans la région frontalière entre les Pays-Bas, l’Allemagne et la Belgique, où l’on trouve, il est vrai, des collines à pentes raides, mais sans dénivelés importants. Pour plus d’info : consultez le site www.moebler-meilen.be. Habufa met à la disposition des participants des vestiaires, des douches et un service de restauration ainsi que les équipements. Voilà une occasion unique d’établir de nouveaux contacts de façon informelle.

IKEA FERME SON MAGASIN D’AMEUBLEMENT DE COVENTRY Le géant du meuble suédois Ikea ferme un de ses plus grands magasins au RoyaumeUni. Le magasin d’ameublement de 30.000 m², qui s’étendait sur cinq étages, faisait partie de la nouvelle génération de magasins. Ikea doit faire face à une baisse considérable du nombre de visiteurs. Le magasin d’ameublement était si grand qu’on n’avait jamais l’impression d’y voir des clients. En Chine Ikea a fermé 30 établissements en raison du coronavirus.

DORMIR LA CONSCIENCE TRANQUILLE DOSSIER TOUJOURS PLUS VERT !

Les fabricants de matelas surfent massivement sur la vague verte, dans le but d’élargir leur gamme de produits avec des produits recyclables, donc verts. Meubihome vous propose un survol des initiatives et de leurs auteurs.

- Patrick Ledoux -

Quelque 35 millions de matelas sont jetés chaque année. Rien qu’en Belgique, 1 million d’exemplaires finissent en décharge ou dans les incinérateurs. En raison de la complexité de leur composition, les matelas ont en effet longtemps été une épine dans le pied de bon nombre d’inconditionnels du recyclage, car recycler un matelas n’est pas chose facile. L’année 2020 nous a toutefois déjà réservé pas mal de nouveautés et après une utilisation prolongée, un matelas connaît souvent une seconde vie comme thibaude ou sous forme d’isolation acoustique. Mais ensuite, le matériau se retrouve néanmoins encore très souvent sur une décharge. Il est possible de faire autrement et mieux. Plusieurs acteurs du marché belge et néerlandais offrent en effet des matelas recyclés et/ou circulaires. Ces matelas sont recyclables en quasi-totalité : tous leurs composants sont soit réutilisables dans une nouvelle application, soit utilisables pour la fabrication d’un nouveau matelas. Voici un aperçu de l’offre.

EVOLVE (ROYAL AUPING) Royal Auping a lancé l’‘Auping Evolve’ et boucle ainsi la boucle. En collaboration avec DSM-Niaga, l’entreprise néerlandaise a développé le tout premier matelas circulaire : il ne contient ni mousse ni colle, mais des substituts innovants de polyester respirant, souple et recyclable. Les matériaux peuvent ainsi être recyclés de manière répétitive – tout en conservant leur qualité. Auping mise résolument aussi sur la traçabilité afin d’être le plus transparent possible au sujet des matériaux utilisés. C’est la raison pour laquelle chaque matelas Auping Evolve est accompagné d’un Circularity Passport : un aperçu qui offre au consommateur un aperçu du cycle de vie du produit. Vous pouvez accéder à cet aperçu grâce au QR-code apposé sur le côté du matelas..

RE-CIRCLE (POLYPREEN) Le matelas Re-circle est totalement recyclable. Il est pourvu d’une couche de confort en Labyrinth, un matériau élastique et robuste, pour un confort optimal en position couchée. Il est aussi très respirant, hypoallergénique et non toxique, pour un sommeil hygiénique et sain. Un matelas Re-circle, avec ses 7 zones de confort à ressorts ensachés, offre un soutien parfaitement réparti au corps. Les ressorts traversent le matelas de part en part (side to side). Il ne faut donc pas de mousse, ce qui facilite le recyclage par la suite. Il est en outre constitué de ressorts ensachés Recircle en acier, qui sont 100 % réutilisables. Le tissu du matelas Re-circle est fabriqué à base de fibres de jeans recyclées.

SEAQUAL (RECOR) Le Seaqual de Recor Bedding permet lui aussi d’apporter une pierre à l’édifice d’un monde plus vert. Ce matelas est constitué de matériaux naturels et recyclés. Son noyau est composé de latex naturel 100 % pur, enveloppé d’une housse en plastique recyclé qui polluait jadis les océans. Les pêcheurs récoltent ce plastique, nettoient ainsi les océans et le récupèrent pour la fabrication de la housse de matelas Seaqual. Le plastique est transformé en fils de polyester entrant dans un processus de tissage avec d’autres fibres naturelles et recyclées.

HYPNOS Depuis des décennies, Hypnos conçoit les plus beaux boxspring et matelas au moyen des matières les plus luxueuses, les plus durables et les plus naturelles. Ces boxsprings et ces matelas sont confectionnés avec les matières les plus naturelles et les plus durables, dont la laine, le cachemire et la soie. Ces matières offrent les meilleures conditions de régulation de la température du corps, d’évacuation de l’humidité et d’élimination des allergènes. Comme Hypnos n’utilise que des matières naturelles, les boxsprings

© Vel_you (Veldeman Bedding)

et les matelas de la marque sont 100 % recyclables et n’aboutissent jamais en décharge. Hypnos a mis en place un service d’élimination et de recyclage. À préciser encore que leurs matelas sont à 100 % exempts de CO 2 .

CIRCULAR (REVOR) Le fabricant de matelas et de lits Revor Group de Kuurne lance lui aussi un matelas 100 % recyclable sur le marché. Il a permis au producteur de décrocher le prix Balthazar de l’innovation au Salon du Meuble de Bruxelles. Ce matelas circulaire est le fruit de plusieurs mois de recherche et de développement. Pour ce faire, Revor Group a collaboré intensivement avec ces entreprises actives dans le domaine des matières premières et du recyclage. Le matelas tout entier n’est constitué que de 2 matières premières de base : du métal et des bouteilles PET recyclées. À la fi n de son cycle de vie, ces matières premières peuvent être réutilisées pour fabriquer un nouveau matelas. « Seul le prix est encore à l’étude, dit Jan Maes, propriétaire de Revor Group, qui souhaite bien entendu commercialiser rapidement le produit. Le but est d’offrir un confort nocturne durable et parfait, mais à un prix très attrayant.’

VEL_YOU (VELDEMAN BEDDING) Veldeman Bedding propose avec ‘vel_ you’ son propre matelas circulaire. Son lancement a été précédé de 2 ans de recherches, un projet baptisé ‘Re-sleep’. Vel_you vise une circularité maximale des matériaux (matelas/sommier/tête de lit/ pieds). Le tout est monté sans colle ni rivets, selon le principe du ‘Design for Disassembly’ (DfD – conception en vue du démontage). Tous les éléments peuvent en permanence être échangés, réparés et réutilisés et créent donc de la valeur (‘value’, cf. vel_you). Tous les éléments respectent les normes européennes les plus strictes, en ce compris les règlements CEP (Circular Economy Package). 1 M€ a été investi à cet effet début 2019 dans une division maison de production de ressorts ensachés brevetés (Poquet). Chaque matelas vel_you est doté d’une technologie de capteurs de sommeil intégrée, reliée à une appli mobile chargée du suivi de la qualité du sommeil. Grâce à elle, vous faites d’emblée partie de la vel_you sleep community. Le concept de sommeil vel_you combine un confort de sommeil exceptionnel avec une utilisation circulaire de tous les éléments constitutifs

et offre ainsi une valeur ajoutée claire au consommateur conscient de son avenir et de celui de la planète.

POUR CONCLURE Pour un producteur de matelas, il est logique d’investir dans des produits recyclables ou circulaires, ne futce qu’en raison de la sensibilité du consommateur. Celui-ci, en effet, lorsque le choix se présente et lorsque le prix et le confort sont comparables, optera pour un matelas qui est clairement meilleur pour l’environnement. Pour le fabricant de matelas, en revanche, c’est un vrai investissement, parce que le développement d’un tel produit coûte cher et que rien ne dit qu’il se vendra bien. Il serait toutefois irréfl échi d’ignorer cette tendance.

ALORS, QUE FAIRE ? Le conseil est le suivant : soyez honnête dans votre communication. Avec les réseaux sociaux, les allégations fallacieuses sont rapidement percées à jour. Lorsque l’on s’engage dans la voie verte, le risque de chute est grand. Lorsque vous avez un produit vert et de qualité, ne cherchez pas le profi t immédiat, mais faites en sorte que les gens le découvrent par eux-mêmes. Une étude récente montre que 20 pour cent des consommateurs tiennent compte de la durabilité et de la responsabilité sociale de l’entreprise au moment de faire leurs achats, mais la différence entre un citoyen et un consommateur est grande. Le consommateur réfl échit avec son porte-monnaie. Et c’est là que le bât blesse. Pendant combien de temps encore ?

Êtes-vous prêt pour l'avenir?

Tout le monde en parle: la nature. Nous devons prendre soin de notre planète, ça c’est sûr et certain. Mais le faites-vous déjà? Hypnos oui. Par conséquent, nos lits sont non seulement fabriqués avec des matériaux naturels.Nous sommes aussi les seuls qui produisent à 100 % sans émissions de C0 2 . Pour vous et notre monde, pour notre et votre avenir.

Voudriez-vous dévenir notre concessionnaire exclusif? Oui? Alors n’hésitez plus, et appelez-nous au numéro (+31) 546-433701 ou par un courriel sur info@haarhuisenjansen.nl

DOSSIER ETUDE DE CAS #1 : RECTICEL La durabilité et rien que la durabilité. Cela fait plus de six ans déjà que spécialiste de la mousse Recticel (connu entre autres en Belgique par les marques BEKA, Swissfl ex et Lattofl ex) participe activement à des groupes et des partenariats dans le domaine du recyclage, de la circularité et de la durabilité. L’Europe veut que les matelas et la mousse à froid soient recyclables au maximum et que les nouveaux produits soient de surcroît durables et de qualité. ‘People, Planet, Profi t’, tels sont les trois concepts clés en la matière : cela doit être bon pour l’homme, bon pour la planète et cela doit produire du profi t. Recticel réfl échit aussi au recyclage chimique, où les possibilités sont encore plus étendues qu’avec le recyclage mécanique. Nous nous sommes rendus à Wetteren pour une visite à la chaîne pilote et une conversation avec Jean-Pierre De Kesel et Bart Haelterman, qui dirige une équipe de 20 personnes pour tout mettre sur les rails.

Selon les principes de l’Ecodesign, les matelas doivent à l’avenir êtres plus faciles à recycler – le moins possible de matériaux différents, faciles à démonter en fi n de cycle de vie, pas de colle, etc. D’après Bart Haelterman, cela ne veut pas dire que vous pouvez systématiquement en faire un tout nouveau matelas, mais qu’un matelas doit être démontable et ses éléments utilisables en faire de nouveaux produits. Recticel a mis en place une chaîne pilote, où la mousse de matelas hors d’usage est broyée, mélangée avec des fi bres thermiques, et sert ainsi de matière première pour une isolation acoustique par exemple. En fi n de course, cela produit des panneaux d’isolation qui sont chauffés dans un four pour la fabrication de nouveaux produits.

D’après Jean Pierre-De Kesel de Recticel, il règne une grande confusion autour du recyclage et de la circularité. « à présent que la Responsabilité Elargie du Producteur est en passe d’entrer réellement en vigueur et que les entreprises seront contraintes de reprendre des matelas, tout le monde s’est brusquement réveillé. Au salon du meuble de Cologne, on a ainsi pu voir un grand nombre de matelas que l’on disait partiellement ou entièrement circulaires, » alors que ces notions sont utilisées un peu à tort et à travers. Cela peut créer une perception erronée chez le consommateur fi nal et le client. Recticel recycle depuis peu des matelas en panneaux d’isolation acoustique en France. « Nous recyclons sur la chaîne pilote la mousse du matelas à l’aide d’un recyclage mécanique. La housse n’est pas encore recyclable à l’heure actuelle. Le métal est retiré et utilisé dans d’autres applications. Nous récupérons les éléments utilisables pour fabriquer de nouveaux produits, comme des panneaux d’isolation acoustique, qui sont à leur tour recyclables à 100 %. Cela s’appelle le recyclage mécanique. Le processus est assez complexe : collecter les matelas, les démonter, les broyer et en faire un nouveau produit, avec une autre application en l’occurrence. Ce produit est pour sa part totalement recyclable. Dans ce sens, le processus n’est pas circulaire, mais un produit en fi n de vie est bel et bien versé dans un nouveau cycle qui pourrait être entièrement circulaire, car il existe plusieurs circuits de circularité parallèles. »

« Recticel est engagé dans un projet européen dans lequel nous étudions également des possibilités de recyclage chimique, ce qui va bien plus loin que le recyclage mécanique. Dans ce procédé, la mousse est transformée en matière première pour une nouvelle mousse au moyen d’un processus chimique. Nous occupons le siège du pilote dans ce groupe de travail. L’avantage de ce recyclage chimique réside dans le fait qu’il ne nécessitera presque plus de matières premières naturelles. Nous pensons que le recyclage chimique sera possible au niveau industriel dans quelques années. » « Dans 5 ans, il y aura quelque part en Europe occidentale une installation qui

décomposera des matelas et en fera de nouvelles matières premières au moyen d’un recyclage chimique. Avec Recticel, nous faisons partie d’un cluster international d’entreprises qui prend des initiatives en la matière en tenant compte de divers objectifs imposés par l’Europe. Ils concernent les processus préalables, les produits à recycler, et des objectifs plus généraux tels que la création d’emploi, la rentabilité, la recyclabilité des matières premières et la durabilité des applications. Par le passé, Recticel a déjà consenti des efforts pour produire de manière durable et d’utiliser moins de matières premières naturelles (à savoir du pétrole ou du polyol). Pour sa mousse de confort révolutionnaire Geltex, Recticel n’utilise pas seulement du polyol à base de pétrole (le dérivé traditionnel du pétrole servant à fabriquer la mousse à froid) en guise de matière première. Une partie du polyol (cardyon) est extraite du CO 2 de gaz d’échappement industriels. Elle utilise donc moins d’huile fossile et réduit les émissions de CO 2 . À IMM 2020, Recticel a présenté pour la première fois avec la marque Schlaraffi a une ouverture vers le futur. Benjamin Marien : « Nous continuons bien entendu à nous concentrer sur le confort optimal du sommeil et la longévité (par l’utilisation de mousses PU durables, comme le GELTEX), mais misons pleinement aussi sur la recherche de solutions de recyclage effi caces. Nous possédons aujourd’hui déjà les outils et le savoir-faire pour réaliser le recyclage mécanique, mais le but ultime est la circularité complète. En collaboration avec une série de partenaires, comme les universités de Louvain et de Gand, ainsi qu’avec un certain nombre d’importants partenaires industriels, comme Covestro, Recticel recherche activement des solutions permettant le recyclage chimique de la mousse PU dans un avenir proche. »

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ETUDE DE CAS #2 : EMMA En 2019 le chiffre d’affaires de Emma est passé de 80 à 150 millions d’euros. Emma-The Sleep Company peut se prévaloir d’une année 2019 très réussie. Après avoir réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 80,5 millions d’euros , la fi rme a atteint en 2019 un chiffre de 150 millions d’euros. Il s’agit d’une croissance impressionnante de 86 pourcent, rarement réalisée par des start-ups au cours de leur sixième exercice comptable. Les deux créateurs de cette fi rme ont en outre obtenu ce succès remarquable, alors qu’ils n’avaient demandé qu’une aide fi nancière extérieure de 5 millions d’euros. DOSSIER ETUDE DE CAS #2 : En 2019 le chiffre d’affaires de Emma est passé de 80 à 150 millions d’euros. Emma-The Sleep Company peut se prévaloir d’une année 2019 très réussie. Après avoir réalisé en 2018 un chiffre d’affaires de 80,5 millions d’euros , la fi rme a atteint en 2019 un chiffre de 150

« Dès le tout début nous avons mis au point une stratégie qui permettrait d’étendre rapidement notre modèle d’entreprise, dans un premier temps dans toute l’Europe et ensuite dans le monde entier. Emma est en ligne dans 21 pays et en 2019 nous avons réalisé une grande part de notre chiffre d’affaires en dehors de notre marché domestique, » nous confi e Manuel Mueller, fondateur et pdg de Emma–The Sleep Company en collaboration avec Dr. Dennis Schmolzi. « Le fait que l’année 2019 s’est révélée être une année record est dû également à notre liberté d’entreprise. Nous pouvons tout simplement réagir rapidement et souvent mettre à profi t immédiatement les occasions qui se présentent. »

Pour mettre à profi t toutes les occasions prometteuses qui se présentent et les mettre en œuvre rapidement, l’équipe s’est agrandie au cours de l’année écoulée d’un peu moins de 200 personnes à plus de 300. Une centaine de membres de l’équipe du siège social de Francfort sont à l’œuvre dans les différentes équipes locales. Ils veillent à ce que la qualité et les besoins individuels de chaque marché soient respectés et à ce que la marque Direct-to-Consumer Emma Mattress International continue à prendre de l’extension. « L’équipe entière a fourni du bon travail. 2019 est la deuxième année fi scale complète au cours de laquelle la rentabilité a augmenté de façon exponentielle », dit Schmolzi en guise de conclusion. Pour un développement continu de l’entreprise attirer de nouvelles compétences constitue une priorité de tout premier ordre.

La section Research and Development de Emma fait toujours l’objet d’investissements. Les produits de la fi rme ont été récompensés plusieurs fois en Europe. L’entreprise espère augmenter en 2020 le chiffre d’affaires de 50 millions d’euros pour atteindre le chiffre de 200 millions d’euros.

Emma – The Sleep Company est une entreprise gérée par le propriétaire, qui se révèle être un des fournisseurs de matelas et de lits à croissance ultra-rapide dont le siège social se situe à Francfort-sur-le-Main.

Le portefeuille comporte la start-up Direct-to-Consumer Emma Mattress, qui est devenue rapidement un des trois grands fournisseurs de bed-in-abox en Europe, ainsi que la marque forte traditionnelle Dunlopillo. Grâce à leur considérable expertise en matière de recherche et de développement, ils réussissent à introduire en permanence les progrès réalisés au niveau des matériaux et de la technologie dans leur assortiment de produits qui sont de très haute qualité. En octobre 2019 le matelas Emma One (90x200 cm, dur) fut le nouveau gagnant du Stiftung Warentest (le Test-Achat allemand – édition de 10/2019) et obtint le score de 1,7 (bon).

En outre l’équipe de plus de 300 personnes met en application continuellement des concepts innovants en matière d’optimisation de processus, de marketing et de vente. Les principaux marchés en pleine croissance de l’année dernière furent les Etats-Unis et le Brésil.

QUI EST EMMA? • Chiffre d’affaires en hausse de 86 % pour atteindre 150 millions d’euros en 2019. • Croissance élevée de l’entreprise grâce au cash-fl ow ; deux années comptables complètes à rentabilité (EBIT) • Importante part de marché en dehors du marché national • Croissance de 200 à 300 personnes pour Emma • Marque de matelas D2C Emma en ligne dans 21 pays.

Textile pour l’aménagement de votre intérieur

histoire DE GENERATIONS

VIPACK A BEVEREN -LEIE

Les fabricants de meubles belges sont souvent des entreprises familiales. Un pater familias y est assisté par des fils ou des filles. Et parfois aussi par une conjointe aidante. Chez Vipack, en Flandre-Occidentale, Geert Viaene définit la stratégie. Il gère l’entreprise avec son fils Ruben (vente) et avec son épouse Ann Behaeghe (design). Visite chez un acteur majeur du monde du meuble pour enfants.

- VEERLE WINDELS - « Des discussions ? De temps à autre sur le nom d’un produit. Par exemple : pourquoi cela devait-il s’appeler Dallas ? » Ann Behaeghe rit quand elle me voit parcourir le dernier catalogue de l’entreprise. Alice est le lit de rêve pour les petites filles, avec ses boucles ornementales ; Casami, une petite maison intime, juste au-dessus de l’oreiller ; Oscar, un lit superposé aux angles arrondis. Un peu différent du design lambda, mais c’est le but. « Je fais vraiment encore un dessin sur papier, dit Ann, ensuite commence la partie technique sur l’ordinateur et plus tard le calcul du prix. » Elle ne s’en cache pas : « On ne dit pas amen à tout. Parfois, nous travaillons six mois sur un projet. Parfois, il est écarté parce qu’il n’est pas assez bon. Mais vous le sentez. Et parfois, on l’oublie pendant quelques temps. » Parce qu’il est en avance sur son temps. C’est comme cela avec les pionniers. » Vipack existe depuis 2002. Geert Viaene était déjà actif dans le secteur depuis 1984, en tant que fabricant. Avec Vipack, il a (une nouvelle fois) opté pour la niche des meubles enfants, mais une fabrication maison en Belgique n’était plus possible. Résultat : une entreprise externalisatrice, avec production à l’étranger, mais expédition depuis le quartier général de Beveren-Leie, où a lieu également le contrôle de qualité final. Ces dernières années, l’entreprise affiche de très beaux chiffres et une belle croissance. De surcroît sur un marché comportant de nombreux acteurs, dans le bas comme dans le haut de gamme. « Nous consacrons un temps et une énergie considérables au développement de nos modèles, dit Geert. Pour l’instant, cela fonctionne plutôt bien et nous en tirons une grande satisfaction. Nous sommes très forts dans le segment moyen, car nous sommes un des rares à offrir une gamme aussi étendue. Les cinq premières années de notre redémarrage ont été difficiles, mais depuis que Ruben a rejoint l’équipe, il y a une dizaine d’années, les choses vont de mieux en mieux. »

Où produisez-vous ? Geert : « Dans des ateliers qui y sont le plus adaptés. Cela peut être en Europe de l’Est, mais tout autant au Brésil. Un produit comme Pino est fabriqué en Europe de l’Est. Là-bas, l’atelier travaille uniquement avec des matières premières présentes dans un rayon de 20 kilomètres. Ils y ont par ailleurs du pin de qualité supérieure. De tels aspects jouent un rôle important dans la recherche d’un fabricant. Pour les combinaisons de MDF et de massif, par contre, nous allons au Brésil ou en Asie. Chaque atelier possède d’ailleurs sa propre plus-value spécifique. Et c’est précisément ce que nous recherchons. En fait, nous leur octroyons une licence pour réaliser nos modèles en exclusivité. Tous nos développements sont également enregistrés afin d’éviter la contrefaçon. »

Vous travaillez B to B. Vous n’avez jamais eu l’idée de lancer votre marque avec par exemple vos propres magasins ? Geert : « Nous avons enregistré notre propre marque et notre logo il y a deux ans, mais jamais avec l’intention de nous adresser directement au consommateur. À l’heure qu’il est, nous ne faisons pas non plus de branding. C’est le commerçant qui est notre client, pas le consommateur. »

L’exportation est manifestement importante. Ruben : « Nous sommes actuellement présents dans 32 pays. L’Allemagne est notre premier marché, la France le deuxième. Suivent la Belgique et les PaysBas, mais il y a de fortes chances que les Pays-Bas avancent d’un rang. C’est logique si vous regardez la population. Le RoyaumeUni est un marché en croissance. Songez également à la Tchéquie et à la Roumanie, mais aussi à la Scandinavie et même à la Chine, où nous avons un excellent client. Chaque marché est différent : la France est très classique, les Pays-Bas un peu plus tendance. Nous travaillons sur la base de salons et faisons beaucoup de voyages de prospection. Nous trouvons également de nouveaux clients par les canaux digitaux. Il n’y a qu’en Allemagne que nous travaillons avec un agent. Nous sommes aussi à la recherche d’un commercial supplémentaire, car je ne peux plus gérer seul 32 pays. »

Quelle est l’importance de la Belgique ? Ruben : « Elle est encore très importante,

enfants, j’ai donc pu tester pas mal de choses. »

DALLAS

c’est somme toute notre marché domestique. Nous voulons même l’approfondir et mieux collaborer avec les commerçants. Nous suivons la situation de très près. »

D’autres faits marquants ? Geert : « Quid du Brexit ? Du Coronavirus ? Des nouvelles législations en matière de recyclage, de durabilité, de normes de sécurité... Les affaires évoluent très vite. Actuellement, nous sommes très demandés, mais cela va-t-il durer ? Nous sommes satisfaits lorsque le client est satisfait. Le commerçant donc. » Ruben : « Les marchés changent à un rythme très soutenu. Les soldes ne sont plus ce qu’elles étaient. Le client fi nal attend continuellement des promotions ou des réductions. Songez au Black Friday, au Cyber Monday... Je suis favorable aux promotions, mais pas avec des collections actives. Les modèles d’exposition, les fi ns de collection... s’y prêtent parfaitement. C’est quand même pour cela qu’il y a des soldes dans le monde de la mode, non ? »

Ann, où puisez-vous votre inspiration ? Ann : « Vraiment partout. Je visite une foule de salons, je lis beaucoup de revues, je regarde partout, je suis les tendances sur tous les plans. C’est un mix de bon nombre de choses. Mes parents étaient bijoutiers, mais mon oncle était architecte d’intérieur. Cela m’intéressait, mais à mon époque c’était encore un métier d’homme. J’ai donc choisi l’éducation physique. Geert et moi sommes ensemble depuis longtemps, les choses se sont faites d’elles-mêmes en quelque sorte. Nous avons aussi quatre

Vous fabriquez des meubles pour enfants, mais une chose frappe : vous n’avez pas pris le train des chambres modulaires. Geert : « Non, pour différentes raisons. La principale est peut-être que les gens ne le font pas tellement fi nalement. Les gens veulent du changement, donc ils ne vont pas moduler, ils veulent du nouveau. »

CASAMI

Y a-t-il des nouveautés chaque année ? Ann : « Nous essayons de travailler en cycles de 2 ans. 2020 est l’année d’une nouvelle collection. Nous l’avons lancée à Bruxelles et à Cologne. Nous lançons alors un lit, une table de chevet et une armoire, par exemple. S’ils marchent bien, nous y ajoutons ensuite un lit mezzanine ou un lit superposé. » Geert : « Il n’est pas possible de lancer chaque année plusieurs collections. Notamment parce que les commerçants n’ont pas assez de place dans leurs showrooms. Nous voulons aussi accorder cent pour cent de chances de réussite à chaque collection. »

Un mode de pensée écologique en quelque sorte. Less is more. Ruben : « En matière de durabilité, nous faisons de toute manière ce qui est possible. Le polystyrène et le plastique sont de plus en plus souvent bannis des emballages. Les alternatives sont déjà nombreuses. La provenance du bois est également essentielle. Nous y attachons une grande importance et sommes aussi certifi és FSC en tant qu’entreprise. Cela nous oblige à produire exclusivement chez des producteurs eux aussi certifi és FSC. »

Est-il difficile de travailler avec sa proche famille ? Geert : « Non. Nous nous concertons chaque jour. Je peux dire ce que je pense. C’est une interaction permanente. Ce qui est formidable, c’est que nous avons une grande expérience et que nous faisons cela depuis très longtemps. Encore quelques dizaines d’années, j’espère. » Ann hoche la tête. « Même lors des réunions de famille, il nous arrive de parler de l’entreprise. En fait, cela ne s’arrête jamais. Mais personne ne s’en plaint. »

Où se situe aujourd’hui le plus grand défi ? Geert : « La poursuite de la création de nos produits. En fait, nous faisons d’un produit à faible marge un très beau produit commercial. Nous pourrions miser davantage sur des produits bon marché, mais nous ne le faisons pas. C’est un choix assumé. » « La masse des documents ne cesse de grandir. Nous faisons contrôler tous nos lits mezzanines, cela nous coûte beaucoup d’argent. La Belgique ne le demande pas, mais les grands marchés tels que l’Allemagne, la France... oui, et nous devons donc répondre à la norme. Les commerçants belges et néerlandais en récoltent bien entendu aussi les fruits. Il faudrait que l’Europe règle cette question, mais il n’en est rien. Tout comme le traitement des déchets d’ailleurs, lui aussi différent dans chaque pays.'

Qu’avez-vous appris l’un de l’autre ? Geert : « Qu’il est un bien meilleur vendeur que moi. (rires) Aux salons, je prends vraiment du plaisir à voir Ruben à l’œuvre. J’aimerais pouvoir le faire. J’ai un esprit bien plus technique. » Ruben : « J’ai presque tout appris de mon père. J’ai été pour ainsi dire élevé dans le métier. Enfant, je trottais déjà dans l’usine. Je me suis aussi formé techniquement, mais j’ai finalement étudié le marketing et la vente, et cela me convient parfaitement. »

Que faites-vous lorsque vous ne travaillez pas ? Ruben : « Me détendre à la maison et le samedi, je viens travailler ici pour rattraper le retard. » Ann et Geert : « Aller en vacances et profiter de notre famille. »

VIPACK EN CHIFFRES

Début en 2002 Chiffre d’affaires : en progression Personnel : 12 + les 3 membres de la famille Exportation vers 32 pays Salons : Salon du Meuble de Bruxelles, IMM, etc. Se targue de livraisons rapides La famille compte quatre enfants, dont seulement 1 travaille chez Vipack.

www.vipack.be

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