Vareconews n°23

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vareconews.fr

N°23

le magazine de la chambre de commerce et d’industrie du var

OCT. 2017

Le

Rosé

atout séduction pour le Var

L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ

DOSSIER P.15

BÂTIMENT

ÉVÉNEMENT

CCI DÉCODÉE

P12 // Zol’Cup, une régate Made In Zolpan Méditerranée

P16 // Toulon, capitale de la croisière avec Medcruise

P24 // La taxe d’apprentissage, un investissement sur l’avenir


- 10/2017 Agence Crédit photo : ©iStock

Développez vos compétences et celles de vos collaborateurs NOS Proximité : formez-vous dans le Var à côté de chez vous : La Garde – Six-Fours – Signes – Toulon – Hyères – Saint-Raphaël – Saint-Tropez – Brignoles – Draguignan Conseils et aides au financement : CPF – CIF – VAE Programmation sur-mesure adaptés à vos besoins

C H A M B R E

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C O M M E R C E

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Tél. 04 94 22 81 40

D ’ I N D U S T R I E

@CCIduVar

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V A R


SOMMAIRE

ÉDITORIAL

4 ENTREPRISE À LA UNE

5 ACTUALITÉS

> Cruise Friendly, initiative marketing remarquée > Le Var, 4e étape du Tour de France de l’économie circulaire > 80 bougies pour l’UPV

« HAUTS LES CŒURS ! LES NOUVELLES SONT BONNES POUR NOS ENTREPRISES !  » Jacques Bianchi, Président de la CCI du Var

8 INTERVIEW

> Stéphane Mallard, grand témoin du Forum Var Ecobiz

«L

9 VIE DES ENTREPRISES

© OlivierROLLER

> Le Liberté séduit les entreprises > L’entreprise Giovanni Gelateria grandit en famille > Sébastien Martinez, booster de mémoire

16 EN IMAGES

© Jean-Michel Elophe

> Toulon, capitale de la croisière

18 DOSSIER

> Le Rosé, atout séduction pour le Var 24 CCI DECODÉE

> La taxe d’apprentissage, un investissement sur l’avenir 26 AGENDA

> D’octobre à décembre, les rendez-vous à ne pas manquer ! le magazine de la cci du var

n°23 Octobre 2017

Éditeur : Chambre de commerce et d’industrie du Var Boulevard Général Leclerc – 83000 Toulon Directeur de la publication : Jacques Bianchi, Président Directrice de la rédaction : Katia Bizat Rédaction en chef : Hélène Devillé - vareconews@var.cci.fr Maquette-Conception : Declik.com Régie publicitaire : Philippe Violier – AECP Conseil Tél. : 03 82 886 886 – pubvareconews@var.cci.fr Impression : Trulli (06140 Vence) Tiré à 20.000 exemplaires ISSN 2258-0212 Dépôt légal à parution La reproduction, même partielle, de tout matériel publié dans ce magazine est interdite (loi du 11/03/1957)

e réseau des CCI se réjouit des premières mesures annoncées par le Premier Ministre Edouard Philippe. Oui, nous nous réjouissons de la baisse progressive du taux d'impôt sur les sociétés à 25 % d'ici 2022. Alors que la France a le taux d’impôt sur les sociétés le plus élevé de l’Union européenne, cette décision était particulièrement attendue par les chefs d'entreprise.

La confiance retrouvée

Même si nous avons été nombreux à reconnaître ses effets positifs sur l’emploi, nous ne pouvons que nous féliciter de la transformation du CICE en baisse pérenne des cotisations patronales. Selon France Stratégie, le CICE a contribué à sauver ou créer 210.000 emplois. Demain, grâce à l’immédiateté de l’allégement de charge et à un meilleur ciblage sur les bas salaires, le nouveau dispositif sera encore plus efficace pour l’emploi. Cette mesure montre que le Gouvernement prend en compte les besoins des entreprises. Elle est une des premières briques de la reconquête économique dont le pays a besoin. De façon plus globale, le réseau des CCI se réjouit de la méthode de construction participative choisie pour élaborer un plan d'actions plus large, à la faveur de la future loi TPE-PME. La voie de la concertation est une marque de respect, elle appelle la responsabilité de tous et de chacun et notre réseau des CCI entend contribuer aux groupes de travail qui seront lancés à cette occasion. Les premiers signaux sont positifs pour vous, pour tous les entrepreneurs que nous représentons… Toutefois, au moment où l’économie française donne des signes de rebond, les Chambres de Commerce et d’Industrie de France regrettent que les arbitrages budgétaires freinent cette dynamique.

Projet de loi de finance 2018, une menace sur la dynamique économique

En prévoyant avec le Projet de Loi de Finance 2018, une baisse brutale de 150 M€ de la ressource fiscale qui leur est affectée, le Gouvernement empêche le réseau des CCI de contribuer pleinement à la transformation de l’économie française, alors même qu’il est l’un des acteurs les plus performants pour cela. Ce premier arbitrage est un choc pour toutes les CCI qui partageaient les priorités économiques affichées par l’exécutif. Au choc s’ajoute l’incompréhension face à un Gouvernement qui avait officiellement

exprimé qu’il comptait sur les CCI pour développer l’apprentissage et la formation, appuyer les entreprises dans leur digitalisation, les accompagner à l’export, revitaliser le commerce de centre-ville, et plus généralement simplifier la vie des entrepreneurs. Dans tous ces domaines, les CCI prouvent d’ailleurs leur engagement et leur efficacité.

L’économie varoise en danger ?

Le réseau des CCI est sinon le meilleur, du moins l’un des outils les plus performants pour mener la transformation de l’économie française. Grâce à son maillage territorial de proximité, conservé malgré une forte rationalisation de la carte consulaire ces 10 dernières années, le réseau est le garant d’une action publique efficace sur tous les territoires. Aujourd’hui, le réseau des CCI est fortement engagé dans les grands chantiers de l’État. Toute son action s’inscrit dans une exigence de performance. À commencer par un taux de pérennité à 3 ans des entreprises accompagnées par les CCI proche de 80 %. Il faut y ajouter un taux d’insertion dans l’emploi des apprentis et des étudiants formés par les CCI supérieur à 70 %. Il faut souligner enfin un taux de développement des actions commerciales à l’export pour les entreprises accompagnées par les CCI supérieur à 70 %. Or, une baisse de 150 millions d’euros des ressources affectées au réseau des CCI conduirait à casser cette dynamique en faveur du développement des entreprises et des territoires et aurait des effets directs sur l’emploi dans les CCI. Ce prélèvement est d’autant plus contestable que les fonds concernés iront compenser le déficit de l’État et non pas alléger les charges des entreprises. Concernant des missions aussi essentielles que l’appui aux entreprises, l’apprentissage et la formation, il paraît indispensable de privilégier une logique de résultats et donc de maintenir des ressources suffisantes aux acteurs les plus proches des entreprises sur l’ensemble des territoires, les CCI. C’est pourquoi, nous invitons nos dirigeants lecteurs et clients des services CCI à témoigner par courrier de l’expérience positive qu’ils ont eue avec l’Institution et à faire part de leur inquiétude face à une baisse très drastique et rapide des ressources des CCI. * Nous sommes conscients que le redressement des comptes publics est l’affaire de tous et saurons émettre des propositions alternatives. * Trame de courrier à personnaliser téléchargeable sur www.var.cci.fr

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> Médiane, un petit poucet dans la cour des grands Médiane édite des solutions logicielles de gestion médico-administratives. Le groupe Médiane est devenu un acteur de référence et veut encore grandir pour s’imposer, parmi les leaders de son marché.


ENTREPRISE À LA UNE

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BRIGNOLES

NUMÉRIQUE

© Médiane

MÉDIANE, UN PETIT POUCET DANS LA COUR DES GRANDS

Thierry Ganter dirige Médiane depuis 2011.

D

epuis plus de 25 ans qu’elle évolue dans l’univers de la santé en France, l’entreprise brignolaise Médiane, éditrice de solutions logicielles médico-administratives, a acquis une vraie notoriété dans son domaine. « Elle est reconnue pour la qualité de ses prestations et de son accompagnement et est devenue aujourd’hui la petite entreprise de la cour des grands », explique Thierry Ganter, son dirigeant depuis 2011. Il y a six ans, Thierry Ganter n’est pas loin d’avoir eu le coup de foudre pour cette entreprise : « Exilé à Paris depuis plusieurs années, et après une expérience réussie d’entrepreneur, je recherchais une nouvelle aventure entrepreneuriale chez moi, dans le Var ; je recherchais une société à fort potentiel, à la croisée de mes deux expériences précédentes : la comptabilité et l’informatique. Médiane était la synthèse magique ! », raconte le dirigeant.

Croissance organique et externe

Et depuis, la magie opère. Thierry Ganter confie avoir trouvé chez Médiane « des salariés compétents, qui connaissent leurs métiers sur le bout de leurs doigts, des salariés qui aiment leurs clients et leur boîte, des salariés, dont la qualité est reconnue auprès des instances de tutelle ». L’entreprise est aussi en croissance régulière. Le chiffre d’affaires de l’entreprise est passé d’un peu moins de 4 millions d’euros à 7 millions d’euros et cette année encore, elle enregistrera une croissance organique de 11%. Puis Médiane a aussi réalisé sa première opéraOctobre-décembre 2017 • N°23

Depuis un quart de siècle, Médiane édite des solutions logicielles de gestion médico-administratives à destination des hôpitaux et établissements médico-sociaux. Réunissant une équipe de près de 70 collaborateurs, le groupe Médiane est devenu un acteur de référence et veut encore grandir pour s’imposer, demain, parmi les leaders de son marché tion de croissance externe avec l’acquisition d’Axège, une entreprise auvergnate créée en 2002 pour l'édition de logiciels dédiés au pilotage hospitalier. Cette entreprise réalisait en 2015 un chiffre d'affaires d'1,15 million d'euros. Médiane a repris l'ensemble de ses activités et ses 20 collaborateurs en 2016 et a intégré ainsi de nouvelles expertises, notamment en matière de pilotage et de contrôle de gestion médico-économique.

Plus de 450 clients

Ce nouvel ensemble a permis au groupe Médiane de mieux répondre aux attentes des établissements publics de santé et ESPIC (Établissements de santé privés d'intérêt collectif), de les accompagner de bout en bout dans leurs différents projets de gestion. Aujourd’hui, ils sont un peu plus de 450 à lui faire confiance : des centres hospitaliers universitaires de Rouen ou Genève, des centres hospitaliers régionaux, comme Orléans, des Centres Hospitaliers Spécialisés comme Poitiers, des centres hospitaliers et des établissements plus conventionnels de 200 à 300 lits comme Carpentras. « Nous équipons aussi de nombreux Ehpad et notamment le plus gros Ehpad de France, qui propose 1.200 lits, à Fontenay-sous-Bois », précise Thierry Ganter. La longévité de l’entreprise, mais aussi et surtout son ADN font le succès de Médiane auprès des établissements de santé. « Depuis sa création en 1981, Médiane a fait son trou et propose aujourd’hui une offre complète, couvrant aussi bien les besoins médicaux qu’administratifs : factu-

ration, gestion administrative du patient, paie et gestion des carrières, réunions annuelles d’évaluation, planning, gestion économique et financière, etc. Autant d’outils que nous actualisons régulièrement pour qu’ils restent à la pointe de toutes les évolutions règlementaires et pour lesquels nos clients souscrivent un abonnement mensuel, sans surprise », explique Thierry Ganter.

De nouvelles perspectives

Ce nouvel ensemble est aussi appelé à grandir et Thierry Ganter s’est d’ailleurs associé cet été à Turenne Santé, BNP Paribas Développement, Adxatra Capital (Bred) et une partie de son management. « Nous sommes fiers d’être soutenus par de nouveaux investisseurs institutionnels spécialisés dans le domaine de la santé, mais tout en conservant notre indépendance. Cet accompagnement nous permettra d’accélérer notre R&D, de lancer la conception de nouveaux produits et de mettre en œuvre des projets de croissance externe », se félicite Thierry Ganter. L’objectif à long terme : imposer Médiane comme l’une des références de son marché.

MÉDIANE (Brignoles)

70 salariés, dont 50 à Brignoles CA : 7 millions d’euros www.mediane.tm.fr – Tel. 04 94 86 28 62

VAR ECO NEWS


ACTUALITÉS

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FINANCEMENT

LE FOND RÉGIONAL 2C INVEST CHANGE D’ACTIONNAIRES démarrage d’activité, phase particulièrement risquée, le développement et la transmission. À ce jour, les investissements de 2C Invest ont permis de lever une dizaine de millions d’euros au profit d’une vingtaine d’entreprises.

Les actionnaires fondateurs de 2C Invest - la Chambre de Commerce et d’Industrie du Var, l’Union Patronale du Var, Somupaca et l’Institut Régional de Développement Nord Pas-de-Calais - ont d’un commun accord décidé de donner une nouvelle dynamique au développement des entreprises. Adossé à la Société Sunflower Investissement, son nouvel actionnaire, 2C Invest bénéficiera de moyens plus importants afin d’accompagner les PME régionales. Depuis sa création en 2016, Sunflower Investissement est une société dont l’objet social est de favoriser la création, le développement et la transmission de petites et moyennes entreprises. Dès sa création en 2010, 2C Invest s’est fixé pour objectif de répondre aux besoins en fonds propres des TPE/PME de la région à des moments clés de leur existence : le

Spécialisée dans la conception et la réalisation de solutions sur mesure et de produits robotiques à forte valeur ajoutée, Ciscrea a vu le jour en 2007. L’entreprise intervient dans des secteurs variés : assainissement, énergie, industrie, recherche, défense et naval. L’équipe est constituée de jeunes ingénieurs et techniciens d’études. Son dirigeant David Bouchaud a fait le choix, en 2013, de déposer sa candidature de demande de fonds auprès de 2C Invest. « Le fonds m’a suivi dans l’aventure, à hauteur de 150.000 euros. Son soutien portait sur deux axes prioritaires : l’innovation et le développement commercial ». Depuis, d’autres levées de fonds ont suivi pour renforcer la structure financière de l’entreprise et soutenir la croissance. « 2C Invest a permis de lancer le premier étage de l’entreprise et de crédibiliser le projet auprès de nombreux acteurs : banques, assurances, BPI, grands donneurs d’ordres ».

David Bouchaud, dirigeant de Ciscrea

© Ciscrea

Bernard Grech, Vice-président de la CCI du Var, Erwoan Naour, président de 2C Invest ; Vincent Backelandt, directeur général de 2CInvest, Jean-Louis Picoche, président du conseil de surveillance de Somupaca.

TÉMOIGNAGE

ÉVÉNEMENT

LE PALAIS DU COMMERCE ET DE LA MER, HÔTE DE L’UNIVERSITÉ D’ÉTÉ DE LA DÉFENSE Pour leur rentrée, les plus hauts responsables de l’armée, les présidents des commissions de la Défense de l’Assemblée nationale et du Sénat et la Ministre de la Défense Florence Parly avaient choisi Toulon, 1er port de Défense national. Le Palais du Commerce et de la Mer a ainsi accueilli le dîner officiel de l’Université d’été de la Défense, qui rassemble chaque année plus de 400 universitaires : les plus hauts responsables politiques nationaux et internationaux, ainsi que les acteurs clés de l’administration et du secteur industriel. Cette Université d’été offre un cadre unique et privilégié de réflexion et de dialogue pour préparer la rentrée parlementaire et décider de la Défense de demain. Au programme de cette 15e édition : échanges, réflexions, démonstrations en avant-première, séance plénière, des forums et des ateliers spécialisés. - Palais du commerce et de la mer

Stefania Cappellani • stefania.cappellani@var.cci.fr • Tél. 04 94 22 80 10 • www.pcm-events.com

LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU VAR

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« 2C INVEST A PERMIS DE LANCER LE 1ER ÉTAGE DE L’ENTREPRISE »

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ACTUALITÉS ÉVÉNEMENT

Sur le fil… !

TOULON, CAPITALE DE LA CROISIÈRE Du 11 au 14 octobre, Toulon était le centre du monde pour tous les acteurs de la croisière. Le port varois accueillait la 51e assemblée générale de Medcruise, l’association des ports de croisière en Méditerranée et ses mers adjacentes, dont la mission est de promouvoir la Grande Bleue comme bassin de navigation croisière incontournable. Pendant quatre jours, 150 participants, représentant les ports de croisière en Méditerranée, les compagnies de croisière, tours opérateurs, agences portuaires, journalistes de la presse spécialisée ont construit, ensemble, la croisière de demain. En marge du colloque, ils ont également pu découvrir la Rade de Toulon et le Var, ses atouts portuaires et touristiques et son club croisière (VPCC) qui ont forgé le succès des ports varois, ces dernières années.

6 septembre, Levé de voile sur le Grand Prix de France @Pdt_CCIduVar Le @GPFrance1 va venir renforcer l’attractivité internationale de notre département du #var & de notre région #tourisme

11 septembre, conférence de presse du Forum Var Ecobiz @TPBMpaca Var Ecobiz met l'intelligence à tous les étages http://www. tpbm-presse.com/var-ecobiz-met-l-intelligence-a-tous-lesetages-1961.html… @VarEcobiz @CCIduVar @Olivier_Real

12 septembre, bonne nouvelle pour la grande plaisance @laprovence

Un marché en pleine expansion

#Economie : @RenaudMuselier se félicite de la suspension du décret pénalisant la filière yachting http://sur.laprovence.com/ AG3C-AFQp

Un succès qui ne se dément pas puisque cette année encore, l'activité de trafic croisière du VPCC est en progression dans l'ensemble des ports varois avec un total de 179 escales et plus de 240.000 passagers accueillis (statistiques en date du 20 septembre 2017) sur un prévisionnel de 225 escales et un total de plus de 324.000 passagers annuels. Certes les ports de la rade de Toulon affichent un trafic en repli pour 2017… Mais 2016 fut une année record. Les ports de la rade de Toulon ont ainsi accueilli 69 escales à fin août et plus de 152.000 passagers. Parmi ces escales, 7 ont été détournées pour raison météo confirmant les qualités nautiques et de sûreté exceptionnelles de la rade de Toulon, port refuge. Bien que la Méditerranée enregistre une baisse d'activité générale en 2017-2018, suite au contexte géopolitique jugé incertain qui a poussé au redéploiement de certains navires au profit de marchés émergents (Asie, Amérique du Sud et Europe du Nord), les perspectives de croissance restent très positives : une commande de 75 paquebots qui seront livrés d'ici 2025 annonce une augmentation de 50 % de la capacité supplémentaire au niveau de la flotte mondiale ce qui permettra au marché d'atteindre 35 millions de croisiéristes, contre 25 millions en 2017. Tous les ports devraient être impactés par cette hausse de capacité et d'activité.

14 septembre, le Club Immo de Toulon découvre Chalucet @TashinaGiraud 1re journée immobilier organisée par le club immo de Toulon. #Chalucet à l'honneur. Bravo @CCIduVar @AggloTPM & @ VilleDeToulon

16 septembre, Régate des Titans @CCIduVar [Live] Régate des Titans #Hyères, régate des partenaires économiques. Bravo à toutes les #entreprises participantes et bon vent à notre team

21 septembre, réunion du jury des Trophées de l’Écho @NiceMatinEco

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Qui sera l'entrepreneur de l'année aux Top Trophées 2017 ? Réponse le 5 déc. Le jury du #clubeco Var-matin vient de délibérer à la CCIV.

TOURISME

CRUISE FRIENDLY, INITIATIVE MARKETING REMARQUÉE

26 septembre, comité de pilotage Marittimo @CCIduVar

SOLIDARITÉ POUR LES TERRITOIRES DE SAINT-BARTHÉLEMY ET SAINT-MARTIN Suite au passage de l’ouragan Irma sur les territoires de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin, les milieux économiques des deux îles ont besoin de la solidarité nationale pour pouvoir redémarrer leur activité. La Fédération des entreprises d’Outremer (FEDOM), avec le soutien du MEDEF et de la CPME, a amorcé la création d’un fond de dotation pour les entreprises sinistrées par l’ouragan Irma à SaintMartin et Saint-Barthélemy et fait aujourd’hui appel à la générosité de tous. Renseignements auprès de Pierre Dupuy, chargé de mission affaires publiques ultramarines et européennes à CCI France p.dupuy@ccifrance.fr OCTOBRE-DÉCEMBRE 2017 • N°23

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[Direct] Présentation du programme européen #MarittimoTech. Coopération au cœur de la #Méditerranée entre France & Italie

En 2010, Var Provence avait été élue destination de l’année. En 2013, Toulon était finaliste dans la catégorie « Port de l’année ». Cette année, la démarche Cruise Friendly se distingue parmi les meilleures initiaAnne-Marie Blum, manager Club tives marketing aux Seatrade Cruise Croisière, Françoise Dumont, Awards. Cette récompense est une présidente de Var Tourisme et Alain Dogliani, élu à la CCI du Var. bonne nouvelle pour la CCI du Var et son club croisière, qui ont pu, une fois de plus se distinguer lors du salon Seatrade Cruise Europe, qui réunit plus de 5.000 participants en provenance de 40 pays, dont 270 représentants des compagnies de croisière et près de 260 ports exposants. Cruise Friendly est une démarche de différenciation concurrentielle initiée en 2013 pour fidéliser la clientèle croisière, lui délivrer une expérience hors norme en vue de marquer les esprits et de susciter l’envie de revenir séjourner dans le Var. À ce jour, 326 commerçants à Toulon, La Seyne-sur-Mer, Bandol, Saint-Raphaël, Sanary et Hyères se sont engagés à respecter la Charte Cruise Friendly. D’autres communes affichent l’intention de rejoindre la démarche l’an prochain : Saint-Tropez, Le Castellet, Bormes-les-Mimosas et Le Lavandou. VAR ECO NEWS


ACTUALITÉS ENVIRONNEMENT

TEMPS FORTS !

19 SEPTEMBRE – LA CCI ET LE PAYS DE FAYENCE UNISSENT LEURS EFFORTS

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LE VAR, 4E ÉTAPE DU TOUR DE FRANCE DE L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE

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Le 3 octobre, près de 200 représentants d’entreprises, de collectivités et d’institutions varoises ont répondu présents à l’appel de la CCI du Var en faveur de l’économie circulaire. Au terme d’une journée de colloque, 54 structures se sont engagées pour le développement de l’économie circulaire à travers la signature d’une charte. Ce premier colloque sur l'économie circulaire s'inscrit dans le cadre du Tour de France de l'économe circulaire lancé par CCI France. Son objectif : favoriser les rencontres entre acteurs locaux, régionaux et nationaux, promouvoir les échanges entre entreprises et collectivités en mettant en avant des exemples d'actions de proximité territoriale vertueuses. Car tout l’enjeu est désormais de passer à un modèle économique respectueux de l’environnement et économe en ressources, un modèle juste pour l’ensemble des parties prenantes, un modèle porteur de croissance : selon François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône et président fondateur de l'Institut de l'Économie circulaire, l'économie circulaire pourrait générer 300.000 à 500.000 emplois en France.

Ce colloque s’inscrit également dans le cadre de nombreuses actions déjà engagées sur le territoire varois. Ainsi, la commission économie circulaire du Parlement Varois des Entreprises a déjà pu interpeller les élus varois sur les enjeux liés à ce nouveau modèle économique ; le Var a aussi été désigné comme territoire pilote pour le déploiement du Plan Territorial de Synergies Interentreprises créé par l’Institut de l’Économie circulaire.

Jacques Bianchi, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Var et René Ugo, Président de la Communauté de Communes du Pays de Fayence (CCPF) concrétisent leur ambition commune en faveur du développement économique du Pays de Fayence par la signature d’une convention de partenariat.

JPO À CAPFORMA

Capforma a ouvert ses portes le 4 octobre. Cette demi-journée était organisée par la Maison de l’emploi de Toulon Provence Méditerranée pour faire découvrir aux visiteurs les lieux et les formations proposées dans le secteur du commerce.

200 JEUNES FONT LEUR RENTRÉE À CAPFORMA

200 jeunes alternants, embauchés au sein de nos entreprises varoises, dans les branches du commerce et de la grande distribution, du tourisme, de l’immobilier, de la comptabilité, des banques et du numérique, ont fait leur rentrée à Capforma Saint-Raphaël et sur le campus de la Grande Tourrache. L’année dernière, 90 % de la promotion a obtenu son diplôme et une grande majorité a transformé l’essai en CDI.

ANNIVERSAIRE L’Union Patronale du Var a soufflé ses 80 bougies en présence de 500 acteurs économiques varois lors d’une soirée à la Tour Royale. Depuis huit décennies, « l’UPV fait du syndicalisme patronal une réalité concrète, en dépassant le niveau de la simple revendication pour être un acteur impliqué, efficace et de proximité au service de l’économie varoise et de ses entrepreneurs », a rappelé Gérard Cerruti, son président. Sa longévité, sa capacité à innover et s’adapter font aujourd’hui de l’UPV une union patronale unique en son genre en France. Avec 130 collaborateurs et 8 sites d’accueil dans le Var, l’UPV est sur le terrain, au plus près de ses adhérents. Elle est enfin la première union patronale de France avec 5.000 adhérents à son actif ! LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU VAR

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80 BOUGIES POUR L’UPV

L’assemblée de la CCI du Var a été endeuillée par le décès de Robert Giordano. Elle perd une personne très engagée pour le territoire. La CCI du Var, les élus et l’ensemble des salariés, présentent leurs sincères condoléances à sa femme Lydia, sa famille et ses proches. www.var.cci.fr


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ACTUALITÉS INTERVIEW

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« AVEC L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, NOUS VIVONS LA DISRUPTION ULTIME » Stéphane Mallard était le « Grand Témoin » du dernier Forum Var Ecobiz consacré à l’entreprise intelligente. Ce conférencier, optimiste et passionné, se définit volontiers comme un évangéliste digital. Sans langue de bois, il a délivré son analyse de la révolution digitale et en a dévoilé les aspects les plus disruptifs pour permettre à chacun d’être acteur de cette révolution Vous vous définissez comme un évangéliste digital. Que recouvre cette dénomination ? C’est peu connu en France, mais il s’agit d’un métier, qui est en vogue outre-AtStéphane Mallard, conférencier et lantique. J’ai volontairement évangéliste digital conservé cette dénomination pour justement susciter la curiosité, voire même provoquer. Aux États-Unis, l’évangéliste digital existe depuis 10 ans, notamment chez les géants du Web, que sont Google, Facebook, Microsoft. Son rôle est de préparer les esprits aux changements à venir, de diffuser la connaissance sur les nouvelles technologies pour favoriser leur adoption.

Comment êtes-vous devenu un expert de la disruption et pourquoi ?

J’ai appris à faire du code dès l’âge de 12 ans, j’ai étudié l’économie à l’école et puis j’ai été amené à travailler sur le sujet de l’intelligence artificielle dans le cadre de mes fonctions. Depuis, j’ai creusé le sujet, j’ai découvert que nous étions au début d’une révolution. Et je me suis dit qu’il était important que tout le monde sache vers quel monde nous nous dirigeons. L’intelligence artificielle est lancée, elle est déjà parmi nous et elle n’est pas prête de s’arrêter. Avec l’intelligence artificielle, nous entrons dans une grande période de disruption, qui va nous forcer à répondre à énormément de challenges.

Comment l’intelligence artificielle va-t-elle transformer nos vies ?

Cette révolution va avoir un impact considérable sur tous les aspects de la vie et de la société. Sur le plan professionnel, tous les métiers vont être augmentés par de l’intelligence artificielle, puis bientôt disruptés. Dans notre vie quotidienne, les smartphones et applications laisseront la place aux assistants intelligents, de véritables majordomes digitaux, qui nous connaîtront parfaitement et nous représenteront dans toutes nos interactions. Ces assistants intelligents vont nous permettre d’être plus efficaces, de faire moins d’erreurs, d’être plus productifs et d’être plus créatifs.

L’intelligence artificielle est-elle déjà présente en entreprise et sous quelle forme ?

Les géants du Web investissent déjà très largement dans cette révolution, ils recrutent les meilleurs experts au monde et rachètent des start-ups, qui exploitent l’intelligence artificielle, à coups de OCTOBRE-DÉCEMBRE 2017 • N°23

milliards. L’intelligence artificielle est aussi bel et bien là. Nous avons dépassé le stade de la science-fiction : elle aide la recherche contre le cancer, elle conduit des voitures sans chauffeur, elle bat les meilleurs joueurs de Go, elle réalise des diagnostics médicaux, elle est capable de faire en quelques secondes l’équivalent de 360.000 heures de travail d’un avocat, elle compose de la musique, écrit des scénarios et permet même aux robots de reconnaître nos émotions. Les exemples peuvent et vont demain se multiplier à l’infini car le développement d’applications liées à l’intelligence artificielle ne dépend que de l’imagination des créateurs. Nous n'en sommes qu’aux débuts.

Quel impact aura demain l’intelligence artificielle dans les entreprises ?

Aujourd’hui, la connaissance n’a plus aucune valeur. En revanche, l’expertise en a… Sauf que l’intelligence artificielle nous concurrence aussi de plus en plus sur ce terrain-là. Dès lors, ce qui a de la valeur relève de la qualité de la relation humaine. Les entreprises devront demain nouer des relations d’empathie, de confiance et de transparence avec leurs clients. L’intelligence artificielle sera aussi un soutien aux entreprises puisqu’elle pourra les accompagner dans le développement de leur business, dans la prise de décisions… D’ailleurs, un fonds d’investissement basé à Hong-Kong a nommé une intelligence artificielle à son conseil d’administration. Buzz ou pas buzz ils l’ont fait, c’est un signal. Puis, comme toujours avec l’arrivée de nouvelles technologies, des emplois seront détruits, mais nous ne savons pas encore dans quelle proportion de nouveaux emplois seront créés. Peut-être que ce changement sera interprété comme une opportunité pour l’Homme de se libérer, de s’affranchir du travail pour ainsi lui permettre de contribuer à la société à sa manière, autrement.

Comment les entreprises peuvent-elles se préparer à ce changement ?

Les entreprises ne doivent surtout pas chercher à intégrer l’intelligence artificielle à leur business. Elles doivent avant tout se demander si leur business va perdurer demain et si la réponse est positive… Alors, l’intégration de l’intelligence artificielle devient un enjeu stratégique de l’entreprise. Elles doivent prendre le contre-pied de la stratégie des dirigeants de Kodak, qui à l’époque de la révolution numérique se sont demandés comment mieux faire leur métier sans comprendre que leur business lié à l’impression photo allait s’arrêter… VAR ECO NEWS


VIE DES ENTREPRISES TOULON

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MÉCÉNAT

LE LIBERTÉ SÉDUIT LES ENTREPRISES confiance mutuelle, nous leur proposons de répondre à leurs propres problématiques RH en passant par le prisme de la sensibilisation à l’art », confie Joëlle Perrault, responsable du mécénat et des relations avec les entreprises. Et puis le mécénat a aussi un avantage financier puisque quels que soient le montant et la modalité du don, l’entreprise bénéficie d’une réduction d’impôt sur les sociétés égale à 60 % des sommes versées ou du montant estimé du don, dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires.

Devenir mécène

Le mécénat financier est « une contribution essentielle à la mise en œuvre de nos projets ». Le mécénat de compétences s’adresse aux entreprises qui souhaitent intégrer cette collaboration dans leur politique RH. Le mécénat en nature est celui qui a la faveur des PME et des TPE, car il permet de participer à un projet à hauteur de ses moyens.

RÉSEAU MISTRAL, MÉCÈNE DE LA PREMIÈRE HEURE

© Vincent Bérenger

Les salariés du réseau Mistral en présence de Charles Berling et de Thierry Durand lors d’une soirée au dépôt Brunet en 2016.

Le Réseau Mistral, réseau de transport public de l’aire toulonnaise, met en œuvre une politique de mécénat depuis 2004. « Notre chiffre d’affaires étant en partie composé de fonds publics, l’entreprise étant en outre profitable, il nous paraissait évident de participer à la vie de la cité, de réinvestir sur le territoire des fonds provenant de la collectivité », explique le directeur Thierry Durand. Le Réseau Mistral avait aussi besoin de casser son image, d’apporter de l’humanité au quotidien et, en choisissant un établissement culturel comme le Liberté, de « réunir deux mondes apparemment opposés, le transport public d’un côté, le théâtre de l’autre ». Cette année, dans le cadre de son partenariat avec Le Liberté, le Réseau Mistral a accueilli l’auteur libanais Omar Abi Azar, venu collecter une centaine d'histoires de salariés. Celles-ci ont fait l’objet d’une lecture le 2 mai dernier et seront imprimées et diffusées au mois de novembre. « Notre mécénat nous a aussi permis de participer à une autre action emblématique : à travers l’émission Carte Blanche d’Arte, Charles Berling avait choisi de montrer Toulon via le regard d’une conductrice de bus… Une fierté collective pour nos 750 salariés ».

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Devenir partenaire Soucieux de développer une relation privilégiée avec chaque entreprise, en adéquation avec sa taille, ses souhaits et ses possibilités, le Liberté propose aussi aux entreprises de nombreuses formules de partenariats par le biais de l’événementiel ou du sponsoring. LE LIBERTÉ Responsable du mécénat et des relations avec les entreprises : Joëlle Perrault - joelle.perrault@theatreliberte.fr - Tél. 04 98 07 01 15

CHARLEMAGNE

© Liberté

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eu d’acteurs toulonnais le contestent : depuis son ouverture, le Liberté, dirigé par Charles Berling et Pascale Boeglin-Rodier, participe au dynamisme de l’agglomération toulonnaise. Il a pénétré de nombreuses sphères, allant bien au-delà du seul théâtre et s’attache, dans toutes ses actions à promouvoir le « vivre ensemble ». Il est notamment allé à la rencontre des entreprises du territoire… Ainsi, la Banque Populaire Méditerranée et le Réseau Mistral soutiennent le Liberté depuis la première heure et elles ont depuis été rejointes par une soixantaine d’entreprises, de toutes tailles et de tous secteurs. « Toutes apportent leur soutien financier, en nature ou en compétence, aux projets du théâtre, dans la perspective d’ouvrir l’accès à la culture sous toutes ses formes au public le plus large possible. Qu'il s'agisse d'une grande enseigne, d'une petite ou moyenne entreprise, ou d'une très petite entreprise, nous développons avec chaque mécène Liberté une relation singulière, basée sur une

Une partie de l'équipe Charlemagne accompagnée d'Olivier Rouard, directeur, venus découvrir le spectacle Logiquimperturbabledufou mis en scène par Zabou Breitman. Le mécénat chez Charlemagne n’est pas nouveau et s’impose même comme une démarche « naturelle » dans le domaine de la culture. Avec l’ouverture du Théâtre Liberté, qui a permis que « Toulon passe de l’ombre à la lumière », son dirigeant Olivier Rouard a encore renforcé cette politique. « C’est indispensable de soutenir des acteurs comme l’Opéra ou le Théâtre Liberté, mais aussi des événements comme les Fêtes du Livre de Toulon et Hyères », précise le dirigeant. Ainsi, la PME de 150 personnes commence sa deuxième année aux côtés du Liberté. « À travers ce partenariat, Charlemagne est en quelque sorte devenue la librairie du théâtre. Nous proposons chez nous une offre de livres en lien avec la programmation du Liberté. Nos équipes ont assisté à une présentation de la programmation de la saison. Nous pouvons aussi organiser des rencontres autour d’auteurs ou artistes qui viennent jouer au théâtre. Nous utilisons les scènes du Liberté pour des grands entretiens et certains de leurs outils professionnels, comme la 4e scène. C’est du gagnant/ gagnant et nos salariés sont fiers d’être partenaires du Liberté ».

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DRAGUIGNAN

VITICULTURE

© Domaine du Dragon

LA RENAISSANCE DU DOMAINE DU DRAGON Avec l’arrivée de Lisa et Mir Nezam, le Domaine du Dragon a été repensé en profondeur. Un ambitieux programme de rénovation, de modernisation et d’équipement permet aujourd’hui au Domaine de performer à l’international, de décrocher des récompenses et de jouer son rôle d’atout du tourisme varois

Le Domaine du Dragon exploite 22 hectares de vignes et compte 6 hectares en préparation

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vant de devenir propriétaire du Domaine du Dragon, Mir Nezam a déjà eu plusieurs vies. Ses origines trouvent leurs sources en Afghanistan. Il a été diplomate, P-dg France et vice-président Europe des laboratoires Allergan ; il a créé l’ONG Share engagée dans l’amélioration de l’éducation, de la santé et dans le développement durable. « Après avoir parcouru le monde, j’ai choisi de donner vie à ma passion pour le vin et de me sédentariser à travers le travail de la vigne », explique Mir Nezam. En 2014, il visite une vingtaine de domaines viticoles varois. Avec le Domaine du Dragon, c’est le coup de foudre « il offre des perspectives d’agrandissement et de progrès, il est l’un des vignobles emblématiques de la Dracénie ».

Des investissements importants

Deux ans plus tard, la mue du Dragon porte ses fruits. « Cette année, nous voyons enfin les résultats des importants travaux de rénovation et de modernisation que nous avons engagés ». Au total, près d’un million d’euros a été investi pour repenser en profondeur le domaine dans son ensemble. La gestion des vignes a été entièrement revue, le domaine s’est doté d’une station météo et s’est tourné vers une agriculture raisonnée, trois foudres pour le vieillissement octobre-décembre 2017 • N°23

des vins ont été achetés, les cuves inox ont été remplacées, une salle est sortie de terre pour accueillir des événements, un chemin pédestre traversant le domaine a été réhabilité… Le changement est total et les résultats au rendez-vous !

Une montée en gamme récompensée

2016 est l’année de tous les records : la production a atteint 1.150 hectolitres, les différents vins du Domaine ont décroché 11 médailles et trois étoiles au « Guide Hachette des Rosés », un nombre de récompenses qu’aucun autre domaine viticole de la région n’a pu égaler. Enfin, les vins du Dragon sont désormais présents aux quatre coins du monde : « Nous avons considérablement développé l’export et aujourd’hui, plus de 50 % de notre production franchit nos frontières et part aux États-Unis, au Canada, en Suisse ou en Belgique », détaille Mir Nezam. Ce dernier s’est aussi rapproché d’autres viticulteurs varois, « des profils similaires au mien, à savoir des hommes ou femmes d’affaires, qui ont racheté un domaine ». Avec quatre domaines, ils mutualisent leurs achats et se déplacent ensemble sur des salons. Avec le Château Reva à La Motte et le Château L’Arnaude à Lorgues, ils poussent l’association encore plus loin pour se donner les moyens de répondre à des demandes plus importantes à l’export.

Mir et Lisa Nezam sont les nouveaux propriétaires du Domaine du Dragon.

Un ancrage local La nouvelle notoriété du Domaine s’écrit à l’international, mais aussi localement… Partant du principe qu’il « ne fait que passer », le nouveau propriétaire souhaite en effet que les Dracénois se réapproprient les lieux. Pour cela, il a renoué les liens et ne manque pas de prescripteurs, au premier rang desquels, le Maire de Draguignan. Il travaille aussi à augmenter la fréquentation du caveau en accueillant des événements culturels et les ventes directes ont déjà bondi de 20 % en 2016. DOMAINE DU DRAGON www.domainedudragon.com - Tél. 04 98 10 23 00

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SIX-FOURS-LES-PLAGES

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AGROALIMENTAIRE

L’ENTREPRISE GIOVANNI GELATERIA GRANDIT EN FAMILLE

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RÉSEAU

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Nico Biscontin et sa fille Andrea, jeune docteur en pharmacie spécialisée en nutrition, développent ensemble l’entreprise familiale Giovanni Gelateria.

Chez les Biscontin, la glace est une affaire de famille. Animés par la passion, ils développent leur enseigne Giovanni Gelateria en France et à l’international. Ils apportent aussi les dernières finitions à un projet qui verra le jour en 2018 et doit permettre à tous de déguster leurs recettes qui respirent l’Italie à la maison

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ico Biscontin est tombé dans un cornet de glace il y a quarante ans. Depuis, il n’a pas quitté cet univers glacé et a repris, il y a trois ans, le réseau Giovanni Gelateria, avec l’envie de lui offrir un second souffle et de proposer, aux quatre coins de la France, une glace d’exception. « La première boutique Giovanni Gelateria a ouvert ses portes à Aix-en-Provence sur le Cours Mirabeau en 2009. Nous avons repris cette entreprise à la barre du tribunal de commerce en 2014. Nous avons ouvert de nouvelles boutiques en franchise et aujourd’hui, Giovanni Gelateria compte une dizaine de magasins en franchise et deux établissements en propre », explique Nico Biscontin. L’enseigne est présente de Saint-Cyr au Lavandou, de Sausset à Lourmarin, de Bordeaux à Paris en passant par Albi et a même fait ses premiers pas à

© Giovanni Gelateria

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l’international, à Barcelone. Chaque boutique emploie six à sept personnes et réalise 200 à 220.000 euros de chiffre d’affaires.

Un parfum d’Italie à la maison

« Nos 32 parfums de glace sont fabriqués à base de crème et de lait bio de France dans notre laboratoire à Saint-Tropez, d’autres parfums spéciaux (lait de chèvrefigue, yaourt-citron, agrumes de Sicile, etc.) sont élaborés à La Londe-les-Maures. Tous les matériels nécessaires au fonctionnement quotidien de nos boutiques sont stockés à Six-Fours-les-plages. Et toutes nos nouvelles recrues sont formées à Aixen-Provence », détaille le dirigeant. Dans les prochaines années, Giovanni Gelateria poursuivra son développement au rythme d’une à deux ouvertures par an et son diri-

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geant espère prochainement réunir l’ensemble de ses activités sur un même site, à Six-Fours-les-plages. Mais, pour l’heure, un autre projet est à l’ordre du jour… Piloté par sa fille Andrea, jeune docteur en pharmacie spécialisée en nutrition, il sortira des cartons en 2018. « Par l’intermédiaire d’un réseau de primeurs et magasins biologiques qu’il nous reste à développer et que nous équiperons en vitrines d’exposition, nous voulons proposer aux particuliers d’acheter nos glaces en pots, pour la maison », explique Andrea Biscontin. Père et fille ont de l’ambition pour leur enseigne et l’imaginent volontiers présente sur tout le territoire français. GIOVANNI GELATERIA www.giovannigelateria.fr - Tél. 04 94 05 05 05

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LA VALETTE-DU-VAR

BÂTIMENT

© Kayak photographie

ZOL’CUP, UNE RÉGATE MADE IN ZOLPAN MÉDITERRANÉE

22 voiliers ont participé à la Zol’Cup 2017. Sur chaque voilier, un commercial Zolpan, un partenaire et cinq clients forment l’équipage.

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epuis 2015, chez Zolpan Méditerranée, les équipes, les fournisseurs et les clients ont pris l’habitude de prendre le large… Cette année, ils avaient rendez-vous le 22 septembre dernier sur le plan d’eau hyérois, « l’un des plus beaux au monde pour la voile ». Une expérience unique et conviviale imaginée par Hélène Fraysse, la responsable de région chez Zolpan Méditerranée…

Zolpan, acteur économique varois

« J’avais envie de communiquer autrement, de dépoussiérer nos traditionnelles journées portes ouvertes, de créer du lien, de positionner Zolpan parmi les acteurs économiques varois qui comptent. De rencontre en rencontre, je trouve l’idée d’organiser une régate pour nos clients et nos fournisseurs… La Zol’Cup était née », se souvient Hélène Fraysse. Il y a quelques jours, se déroulait la deuxième édition. Deux courses ont réuni 22 voiliers, 50 partenaires et 200 personnes. « Cette année, Zolpan affirme clairement son rôle d’acteur économique varois et de nombreux partenaires se sont d’ailleurs associés à l’aventure. Au total, une cinquantaine d’entreprises locales ont apporté leur soutien à la Zol’Cup : Le Dolce Fregate et le Fregate golf Club, Joa Casino, les Îles Paul Ricard, le club de squash de La Valette, le Théâtre Liberté, le restaurant La Surprise à Toulon, la Brasserie Carteron, la librairie Charlemagne, Consul’Team, le Rugby Club Toulonnais, le garage Renault de la Valette, la Fnaim, Château Roubine ou encore le Château Farambert, mais aussi Christine Morlet, Kayak octobre-décembre 2017 • N°23

photographie, BNG, etc. » Enfin, Hélène Fraysse a souhaité donner du sens à la régate en associant une marraine à l’événement : Sophie Aboudaram, directrice de l’Adapt Var, une association qui intègre les accidentés de la vie par la formation et le travail.

Un parcours de femme récompensé

Hélène Fraysse a rempli ses objectifs, elle a réussi à faire parler de son entreprise bien au-delà du secteur du bâtiment. D’ailleurs, son management et sa communication lui ont valu quelques récompenses, qui ont, elles aussi, permis de placer Zolpan sur le devant de la scène. Parce que les ressources humaines sont au centre de ses priorités, parce qu’elle s’attache à développer le potentiel de chacun, jugeant que « la réussite individuelle passe par la réussite collective », Hélène Fraysse a décroché le VarUp d’Or du Dialogue social en 2016. En début de cette année, elle a été lauréate d'argent Femme Communicante pour les Trophées des Femmes de l'économie Provence-Alpes Côte d'Azur & Monaco 2017 et a décroché le prix « Performance commerciale et management » décerné par les DCF (Dirigeants commerciaux de France). Diplômée de Sup de Co Clermont Ferrand, Hélène Fraysse travaille depuis 22 ans dans le bâtiment, dont 18 ans chez Zolpan, où elle a gravi les échelons un à un, anticipant même ses envies. « À l’aube de mes 40 ans, je suis retournée sur les bancs de l’école pour décrocher un MBA avec l’espoir de devenir responsable de région… En 2010, je

suis devenue la première femme de France à être nommée Responsable de région chez Zolpan. Depuis, elle encadre et anime une équipe de 30 personnes et six magasins, dans le Var ». ZOLPAN www.zolpan.fr

ZOLPAN EN BREF Depuis 50 ans, Zolpan conçoit et fabrique des peintures et des systèmes destinés à la protection et la décoration des bâtiments. Ses 1.000 collaborateurs mettent toute leur expertise et leur savoir-faire au service des professionnels au travers d’un réseau de 172 points de vente en France, à Monaco et au Luxembourg. Zolpan apporte une offre de produits complète, couvrant tous les segments du marché dans le domaine de la peinture, des revêtements de mur et de sol, matériel et outillage. Pour conforter son maillage, Zolpan s’appuie sur des distributeurs indépendants, qui opèrent 18 points de vente sur le territoire national et les territoires d’outre-mer.

ZOLPAN EN CHIFFRES Chiffre d’affaires 2016 : 199 millions d'euros Effectif : 1.000 personnes Sites : siège social à Lyon, site de production à la Bridoire (73), 172 points de vente Zolpan Méditerranée : 26 magasins de Menton à Orange

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TOULON

SERVICES

SÉBASTIEN MARTINEZ, BOOSTER DE MÉMOIRE

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CRÉATION

FINANCEMENT

DÉVELOPPEMENT

RESSOURCES HUMAINES

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Sébastien Martinez a tout juste trente ans et il est déjà champion de France de mémoire, auteur et entrepreneur. Ces trois activités sont nées de la découverte des stratégies de mémorisation et d’une conviction acquise au fil du temps : « avec un peu d’entraînement, nous sommes tous des génies ». Cette certitude sert de fil rouge à son entreprise, passerelle entre deux mondes, la mémoire et l’apprentissage

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ébastien Martinez s’est lancé dans l’entrepreneuriat en 2012 : en mêlant cours de soutien à domicile et transmission des stratégies de mémorisation, il obtient des « résultats incroyables » avec ses élèves. Puis, il commence à délivrer ses premiers cours en groupe. Il signe un contrat avec son ancienne école, l’École des Mines d’Alès et porte la bonne parole auprès de jeunes étudiants en prépa médecine, « le temple du par cœur ». Sébastien Martinez est aussi un athlète… Et, qui dit athlète dit entraînements et compétitions. « Pour progresser, il est primordial d’aller à la rencontre d’autres champions ». En août 2014, à Londres, il se frotte aux meilleurs mondiaux… « Je me suis fait exploser ! ça m’a motivé, je me suis entraîné, je suis reparti au combat en 2015 et j’ai décroché ma couronne de champion de France ». Quelques mois plus tard, la notoriété du titre propulse Sébastien Martinez au rang d’auteur : « Contacté par la maison d’édition Premier Parallèle, j’ai écrit la préface d’un livre consacré aux champions de la mémoire avant de sortir mon propre ouvrage intitulé Briller en société sans sortir son smartphone ». Cet ouvrage a été imprimé à 30.000 exemplaires, une « version augmentée d’exercices » est sortie le 19 octobre et un nouveau livre est en préparation pour l’année prochaine. « Grâce à ce succès littéraire, j’ai pu toucher d’autres personnes : des parents et leurs enfants, des salariés et chefs d’entreprise ». Depuis, sa petite entreprise décolle…

Une entreprise basée sur des valeurs

Désormais, Sébastien Martinez sillonne les routes de France. Il a étoffé son catalogue de formations pour coller au plus près des attentes des différents publics : retenir une langue étrangère, discourir sans note, associer noms et visages, rendre mémorisables sa stratégie ou son message, booster sa mémoire, réussir sa première année de médecine et à l’école, etc. Les formats séduisent,

© OlivierROLLER

MITÉ

VIE DES ENTREPRISES

En 2009, Sébastien a découvert que la mémoire n’était pas qu’une question de capacités innée. Et même au contraire c’est principalement une question de méthode et d’entraînement. En octobre, il participera aux championnats d’Europe de la mémoire à Tolède et en décembre, aux championnats du monde à Jakarta.

leur ton aussi et Sébastien Martinez n’est plus seulement formateur, mais aussi conférencier, et un « expert », notamment pour le groupe APM (Association pour le progrès du management) ou encore EDF. Devenu entrepreneur sur le tas, Sébastien Martinez a rejoint les rangs du CJD (centre des jeunes dirigeants) Toulon. « J’y ai appris des valeurs, qui constituent désormais le socle de mon entreprise. Pour moi, c’est une vraie école de l’entreprise, j’y ai appris que la clé de la réussite est de savoir déléguer et s’entourer des meilleurs ». Son entreprise a ainsi grandi : une salariée, recrutée grâce au dispositif Ardan avec l'aide de la CCI du Var, l’épaule au quotidien, une commerciale grands comptes et un formateur participent aussi à l’aventure, puis tout un écosystème, dont l’agence toulonnaise ClicClicBangBang. Avec tous, Sébastien Martinez partage trois valeurs : l’excellence, l’enthousiasme, la bienveillance.

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L’envie de partager Des valeurs qu’il partage aussi avec son « public ». En 2016, « plus de 1.000 personnes ont suivi une formation », confie Sébastien Martinez… Mais ce n’était pas encore assez. « Convaincu que ce qui n’est pas donné est perdu, je poste désormais des vidéos sur YouTube, je lance des défis en ligne (comme la mémorisation des départements français ou des capitales du monde). Bientôt, je dévoilerai les coulisses des championnats de mémoire et je publierai des interviews. Sébastien Martinez souhaite ainsi créer une communauté, notamment avec tous les anciens… Puis à plus long terme, il a un rêve : que les stratégies de mémorisation soient enseignées à l’école. SÉBASTIEN MARTINEZ Toutes les dates des formations à Marseille, Lyon et Paris www.sebastien-martinez.com

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© DR

CAVALAIRE SUR MER

Monique Nosengo a ouvert le Pressing de la Baie, en avril 2017, à Cavalaire-sur-Mer.

LE PRESSING DE LA BAIE, ÉCOLO ET INNOVANT

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epuis le mois d’avril, Monique Nosengo ne compte plus les heures passées au travail, mais ce n’est pas pour lui déplaire… Elle est devenue dirigeante de sa propre entreprise en créant le Pressing de la Baie à Cavalaire-sur-Mer avec son mari, Pascal Nosengo. « Je donne de ma personne, c’est une autre vie, une autre histoire. C’est quelques fois stressant, mais si c’était à refaire, je n’hésiterais pas une seconde, je foncerai de nouveau », explique Monique Nosengo. D’autant que dans cette aventure, elle n’a jamais été seule et confie aujourd’hui, avec le recul : « J’ai l’impression qu’à chaque fois, j’étais là au bon endroit, au bon moment ».

Un parcours de création soutenu

Mère au foyer, puis femme de chambre à l’Hôtel de la Messardière de Saint-Tropez et gouvernante à la Réserve à Ramatuelle, Monique Nosengo a saisi l’opportunité de créer un pres-

sing à Cavalaire-sur-Mer, alors qu’un autre fermait ses portes. La décision prise, elle obtient l’aide de Pôle Emploi et participe au stage « 5 jours pour entreprendre » proposé par la CCI du Var, au cours duquel, elle confirme que son projet est réalisable… D’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un pressing classique. Ce pressing, Monique Nosengo l’a voulu écologique : après de « longues recherches », elle a décidé d’utiliser le procédé de lavage nouvelle génération « lagoon par Electrolux », un procédé respectueux de l’environnement, qui lui permet d’anticiper la future législation, qui entrera en vigueur en 2020. La dirigeante propose aussi un service de location de linge aux particuliers et professionnels du tourisme, qui peuvent ainsi ajouter un label « qualité du linge » dans leurs établissements. PRESSING DE LA BAIE www.pressing-blanchisserie-de-la-baie.com

APPRENTISSAGE

IMPLANTATION

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COMMERCE

Julien Delubac, directeur général de Parishanghai

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L’AGENCE DE COM’ PARISHANGHAI CRÉE TAPPNAD À FRÉJUS

agence Parishanghai est née en 2015… Mais elle a déjà derrière elle plus de 30 ans d’expérience. Cette « agence créative » est en effet née de la fusion de Meura, agence de marketing opérationnel, et Les Chinois, agence digitale. Implantée à Paris et forte d’une équipe d’une trentaine de personnes, l’agence travaille pour de grands comptes nationaux, parmi lesquels EDF, Orange ou BNP Paribas. Depuis le 1er août, l’agence est aussi présente à Fréjus, où elle a créé Tappnad, son

octobre-décembre 2017 • N°23

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pôle digital. « Nous avions beaucoup de mal à recruter des développeurs à Paris. Je savais qu’il y avait dans le Sud, entre Sophia-Antipolis et Marseille, en passant par Toulon, un beau gisement de profils susceptibles de nous intéresser… La suite nous a donné raison. En un mois, nous avons recruté une équipe de 5 personnes », explique Julien Delubac, le directeur général de Parishanghai. D’ici au mois de juin 2018, ce nouveau pôle, installé au Pôle BTP de Fréjus, comptera 8 à 10 salariés, tous développeurs.

CUERS-PIERREFEU

AÉRONAUTIQUE

DANS LES COULISSES DE L’AIA

Au centre le capitaine de vaisseau Olivier Stosskopf, Directeur de l'Atelier Industriel de l'Aéronautique de Cuers-Pierrefeu, entouré de la délégation réunissant CCI du Var et Union Patronale du Var.

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ne délégation réunissant CCI du Var et Union Patronale du Var a pu découvrir l’Atelier Industriel de l’Aéronautique de Cuers-Pierrefeu. L’objectif de cette rencontre : faire connaître le poids de l’AIA Cuers-Pierrefeu dans l’aéronautique, positionner cet acteur industriel de premier plan comme un équipement stratégique de niveau régional, établir à moyen et long termes des actions pour pérenniser l’activité PROXIMITÉ aéronautique sur le CRÉATION industrielle site de l’AIA ayez le ré�lexe et dans le Var. ayez le ré�lexe Cuers-Pierrefeu CCI du Var CCI du Var

-tropez antenne.golfe-st @var.cci.fr

re

.entreprend espace Un acteur industriel de premier plan ar.cci.fr @v

L’AIA Cuers-Pierrefeu, rattaché au Service industriel de l’État, est un pôle d’excellence en maintenance aéronautique au service des forces militaires et est notamment un spécialiste des aéronefs à forte composante « systèmes embarqués ». Il est aussi présent sur deux activités de niche : d’une part la conception, la fabrication et la réparation de radômes et structures en matériaux composites et d’autre part le développement, la réalisation et la maintenance de systèmes aéronautiques embarqués. Chaque année, 15 aéronefs sortent des chaînes de l’AIA Cuers-Pierrefeu, 40 radômes Rafale y sont fabriqués. Deuxième entreprise industrielle du Var, elle emploie 1.021 personnes pour un chiffre d’affaires annuel de 120 à 130 millions d’euros… Son impact économique est considérable : elle injecte chaque année 100 millions d’euros dans l’économie locale et régionale et compte 95 fournisseurs dans le Var et 192 en région Paca. VAR ECO NEWS


VIE DES ENTREPRISES LA VALETTE-DU-VAR

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SERVICES

APAVE SOUFFLE 150 BOUGIES espaces de formation, 34 laboratoires et centres d’essais, près de 50 implantations à l’international. Le groupe réalise plus de 830 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie 10.700 personnes, dont 70 dans le Var : 50 à La Garde, 20 à Puget-sur-Argens. « Chaque agence travaille en autonomie et en proximité », explique Philippe Reynier.

© Apave

Plus de 50 ans d’histoire dans le Var

Toute l’économie varoise était présente le 5 octobre dernier pour fêter les 150 ans d’Apave et inaugurer les nouveaux locaux de Toulon, situés à La Valette-du-Var.

A

pave a eu 150 ans… Alors naturellement ça se fête ! Les 130 agences du réseau ont soufflé leurs bougies… À Toulon, ça s’est passé le 5 octobre dernier en présence des collaborateurs et clients. « Le temps d’une soirée, nous avons réuni un panel assez large de l’économie varoise en toute convivialité et nous avons également profité de l’événement pour inaugurer les nouveaux locaux que nous occupons depuis le début de l’été », se félicite Philippe Reynier, Chef d’agence Var.

Une entreprise née au 19e siècle

Cet anniversaire est aussi l’occasion de regarder dans le rétro… Apave est née un jour de 1867. À l’époque déjà la mutualisation avait le vent en poupe puisque l’objet même d’Apave était de permettre à différents in-

dustriels de l’Est de la France de mettre en commun leur savoir-faire dans la maîtrise des risques liés aux chaudières à vapeur. Depuis, l’activité d’Apave s’est considérablement étoffée. « Aujourd’hui, Apave accompagne les entreprises et les collectivités dans leur volonté de maîtriser leurs risques techniques, humains et environnementaux, à travers une offre complète de prestations : inspection, bâtiment, essais et mesures, formation, conseil. Toutes visent à augmenter la sécurité des hommes et des biens, à protéger l'environnement et à optimiser la performance des organisations », détaille Philipe Reynier. Présente partout en France et en Outre-Mer, Apave s’est construit un réseau de proximité efficace avec 130 agences, 170 centres et

Dans le Var, l’implantation d’Apave remonte à 1964. « À l’époque, cette agence, créée pour répondre aux besoins de l’armée, emploie deux personnes et est installée à SaintJean du Var. L’agence prendra de l’importance au fil des années, passant de 2 à 4, puis de 20 à 30 personnes. De 2008 à 2017, nous avons connu une belle croissance, notamment alimentée par le développement de la formation, et nous comptons aujourd’hui 50 personnes à La Garde », raconte Philippe Reynier. Dans le département, le plus gros client d’Apave reste la base navale de Toulon. Mais le groupe travaille aussi pour des industriels comme Cnim, Coca-Cola, Ipsen ou Sapa, des hôteliers comme le Grand Hôtel du Castellet, le Byblos ou Terre Blanche. Apave intervient aussi auprès de petits commerçants et de grandes enseignes – Ciffreo Bona, Point P – auprès de collectivités et structures hospitalières comme l’Hôpital de SainteMusse ou Sainte-Anne ou encore auprès de lycées privés. APAVE www.apave.com - Tél. Agence Var 04 94 00 12 30

TROIS NOUVELLES ENTREPRISES LABELLISÉES QUALITÉ TOURISME Trois nouvelles entreprises varoises ont décroché la marque Qualité Tourisme. Ce label d’État attribué aux professionnels du tourisme pour la qualité de leur accueil et de leurs prestations, est soutenu par la CCI du Var. Ces entreprises sont ouvertes à la visite et dévoilent tout ou partie de leur production. Aujourd’hui, 20 entreprises varoises sont labellisées Qualité Tourisme. La Maison Jonquier, à Ollioules, propose une visite de sa fabrique à la découverte d’une tradition provençale, vieille de 130 ans : le nougat. De la légende à la réalité, les amateurs se plongeront dans l’histoire de ce dessert, mélange d’amandes et de miel et comprendront comment est née cette tradition. Le Domaine des Escaravatiers, à Puget-sur-Argens, date de 1927, une époque où le domaine était surtout utilisé pour sa carrière d’argile. C’est à la fin des années 70 que Jean-Pierre Costamagna et Pierre Magdelein mettent en bouteille les premiers vins de pays. Aujourd’hui, les

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En bref

35 hectares du domaine permettent de produire environ 150.000 bouteilles. Aux Escaravatiers, la musique est omniprésente et est notamment représentée par la cuvée du Festival. La Brasserie Carteron. Issus du monde viticole, Mathilde et Thomas Carteron ont commencé à brasser de la bière en 2013, à Saint-Tropez. Ils mettent au point la première bière rosée de Provence et étoffent ensuite leur gamme avec une Blonde, une Blanche et une Ambrée. En 2016, la brasserie déménage à Hyères. En 2017, elle lance une nouvelle gamme, baptisée Pure, une bière de garde. NOUGAT JONQUIER - www.nougat-jonquier.fr DOMAINE DES ESCARAVATIERS – www.escaravatiers.com BRASSERIE CARTERON - www.brasseriecarteron.com Bertrand Deschamps • bertrand.deschamps@var.cci.fr • Tél. 04 98 11 41 30

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ÉVÉNEMENT

RETOUR EN IMAGES

TOULON,CAPITALE DE LA CROISIÈRE

P

our la première fois, la capitale varoise a eu le privilège d’accueillir la 51e assemblée générale de Medcruise, association qui a pour mission de promouvoir la Méditerranée en tant que bassin de navigation croisière incontournable. Du 11 au 14 octobre, 170 acteurs de la croisière étaient présents à Toulon pour débattre de sujets propres à l’association mais aussi de problématiques diverses en lien avec l’actualité de l’industrie. Tous ont pu networker, bénéficier d’un temps d’échanges privilégiés avec la presse et les compagnies présentes lors de sessions B2B et découvrir les nombreux atouts de la destination avec un programme d’excursions à la carte.

Airam Diaz Pastor (Tenerife Ports), nouveau Président de Medcruise (élu le 12 octobre 2017).

octobre-décembre 2017 • N°23

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ÉVÉNEMENT

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Soirée d’ouverture de la 51e AG Medcruise. De g à dr : Jacques Verdino, Vice-Président de la CCI du Var ; Laurence Cananzi, Vice-Présidente de la CCI du Var ; Jacques Bianchi, Président de la CCI du Var ; Françoise Dumont, Vice-Président du conseil départemental du Var, Présidente de l’ADT VisitVar et Jérôme Giraud, Directeur des Ports de la Rade de Toulon.

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© Jean-Michel Elophe

Conférence de presse du 11 octobre 2017 : de g à dr : Jérôme Giraud, Directeur des Ports de la Rade de Toulon ; Kristjan Pavic, Président Medcruise ; Robert Cavanna, 1er adjoint à la Mairie de Toulon, Vice-Président TPM ; Hubert Falco, Maire de Toulon, Président de TPM ; Jacques Bianchi, Président de la CCI du Var, Vice Président de la CCI Paca ; Philippe Vitel, conseiller régional représentant Renaud Muselier ; Laurence Cananzi, Vice-Présidente de la CCI du Var, en charge du Var Provence Cruise Club.

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DOSSIER

EN FRANCE

DANS LE MONDE

Une bouteille de vin sur 3 vendue est une bouteille de vin rosé

La consommation de vin rosé a triplé en 25 ans

L’exportation des vins de Provence a bondi de 500 % en 15 ans 9 consommateurs de vin sur 10 déclarent boire du vin rosé

Le marché des consommateurs de vin rosé est estimé à 36 millions de personnes

LA PROVENCE

1re

89 %

région de France en production de vin rosé

de la production consacrée au vin rosé

Chiffre d’affaires des Vins rosés de Provence AOC en 2016 :

1,44

milliard d'euros :

L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ

une augmentation de 9 % en un an, de 60 % en cinq ans

OCTOBRE-DÉCEMBRE 2017 • N°23

156 millions

de bouteilles AOC en 2016 soit 42 % de la production nationale et 6 % des vins rosés du monde

Circuits de distribution : Autre Vente directe

4 % 15 % 40 %

15 % 26 %

Cafés, hôtels, restaurants

Les exportations de vins rosés de Provence AOC ont progressé de 23 % en un an Top 3 des marchés à l’export : Grandes États-Unis (43 %), surfaces Royaume-Uni (10 %), alimentaires Belgique (8 %) Export

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osé Rséduction Leatout pour le Var

E

n 2016, un vin rosé s'est classé pour la première fois n°1 en chiffre d'affaires des ventes de vins français aux États-Unis (hors champagnes et mousseux), selon un rapport Nielsen. Ce vin rosé est produit par le domaine Château d'Esclans, situé à La Motte et s’appelle « Whispering Angel ». Au-delà de l’anecdote, cette prouesse commerciale illustre bien la percée du vin rosé dans le monde entier. Depuis plusieurs années, le rosé est à la mode. Ce succès profite à la Provence et s’appuie sur plus de 700 caves mais aussi sur un réseau d'une cinquantaine d'entreprises dédiées au soutien à la production. Elles interviennent en amont - agrofournitures, matériel agricole - et en aval - matériel et produits de vinification, prestations de services liées au vin, communication, marketing, commercialisation... Elles sont aujourd’hui nombreuses en Provence Verte et sont réunies au sein du Cluster Provence Rosé. « Le dynamisme de la filière viti-vinicole est bon, voire excellent depuis quelques années et le tissu économique de notre région repose en grande partie sur cette filière qui fonctionne bien », souligne Laurence Berlemont, présidente du Cluster Provence Rosé.

Un vin dans l’air du temps

Le rosé est devenu un vin tendance et a gagné en qualité. Il s’est imposé dans la société actuelle en offrant une vision différente du vin, plus accessible, affranchie de la lourdeur

des codes traditionnels. C’est un vin de liberté, un vin festif, accessible, convivial qui se boit frais à toute heure du jour et de la nuit, et en toutes saisons. Puis, les vignerons ont réalisé des investissements considérables pour améliorer la qualité de leurs vins rosés : « de la conduite du vignoble à la vinification, en passant par le choix des cépages, toutes les étapes sont pensées par les vignerons de Provence pour élaborer du vin rosé de qualité », détaille le Comité interprofessionnel des vins de Provence (CIVP). Alors, depuis 10 ans, les vins rosés de Provence ont le vent en poupe, leur consommation explose en France et aux quatre coins du monde, de San Francisco à Paris en passant par Sydney.

La Provence en position de leader

En 2015, la consommation mondiale de vins rosés représente ainsi 23,4 million d’hectolitres, un chiffre en augmentation régulière depuis 2002 (+30 %). Sur ce marché, la France est le premier producteur de vins rosés au monde et les vins de Provence sont leaders des rosés AOC en France. Ainsi, les vins de Provence ont exporté 40 millions de bouteilles en 2016 et les États-Unis, à eux seuls, ont acheté 43 % du volume vendu à l’étranger. Il faut dire qu’en Provence, la production de vin rosé est un art de vivre depuis longtemps. Notre région lui consacre 89% de sa production de vins. « Le climat, le terroir, les cépages

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s’y prêtent parfaitement et la Provence est donc naturellement la première région de France en production de vin rosé : 42% de la production nationale, 6% de la production mondiale », souligne le CIVP. Et dans l’esprit du consommateur aussi, la Provence est la première région viticole associée au vin rosé… Comme le rappelle la traditionnelle campagne de communication annuelle du CIVP : « Le Rosé, c’est en Provence qu’il est né ».

Un succès à maitriser

Ce succès a été fulgurant et demande aujourd’hui à être consolidé et inscrit dans le temps. Dès 2014, les entreprises amont et aval de la filière se sont réunies au sein du Cluster Provence Rosé pour « maintenir ce dynamisme et améliorer encore l’économie de cette filière ». Et aujourd’hui, tous les acteurs de la R&D, de la formation, du monde de l’entreprise et de la production se sont réunis autour d’une démarche commune. Kedge Toulon, le CIVP, le Centre du Rosé, la CCI du Var, les négociants, vignerons et institutionnels ont engagé, ensemble, une réflexion globale autour de l’ambition des vins rosés de Provence à moyen et long termes et organiseront avant la fin de l’année une journée complète de réflexion et regards croisés. Une réflexion devenue d’autant plus indispensable que les vendanges 2017 s’annoncent en quantité moindre par rapport aux années précédentes. www.var.cci.fr


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DOSSIER INTERVIEW

« LE ROSÉ DE PROVENCE DOIT RÉUSSIR LE PARI DE DEVENIR LA LOCOMOTIVE »

© DR

Pouvez-vous nous présenter la Wine & Spirits Academy ? La Wine & Spirits Academy est le centre d’expertise en vins et spiritueux de Kedge Business School. Le groupe Kedge compte plus de 12.000 étudiants et Wine & Spirits Academy environ 160. Au sein de Kedge, la Wine & Spirits Academy a été créée fonctionnellement il y a trois ans, mais en réalité, Kedge Bordeaux s’implique dans la formation en faveur de la filière Jacques-Olivier Pesme, directeur de viti-vini depuis plus de 15 ans. la Wine & Spirits Academy, Kedge Kedge Wine & Spirits Academy Business School. regroupe un ensemble d’activités : la formation à travers deux Masters spécialisés en vins et spiritueux, des programmes de leadership et des formations sur mesure pour cadres et dirigeants de la filière. L’Academy, c’est également une équipe de 14 professeurs permanents, un staff de 6 personnes et surtout une activité d’accompagnement au développement économique de la filière en France et dans le monde

À quel moment et pourquoi la Wine & Spirits Academy s’est-elle intéressée au vin rosé ?

Comme tous les professionnels du monde du vin, nous suivons avec intérêt l’essor remarquable de la région Provence sur la carte mondiale des vins. Avec son Campus à Toulon, Kedge est une porte d’entrée toute indiquée pour travailler aux côtés de la Provence sur la compétitivité internationale des rosés de cette région. Ainsi, la Wine & Spirits Academy et Kedge Toulon initient, avec l’ensemble des acteurs de la filière (CIVP, centre du rosé, CCI du Var, négociants, vignerons et institutionnels…), une réflexion autour de l’ambition des vins de Provence rosé à moyen et long terme. Cette journée de réflexion et regards croisés doit se réunir d’ici à la fin de l’année. L’un de nos rôles étant d’anticiper les besoins en formation et compétences de la filière, nous avons une contribution concrète à proposer. Nous avons aussi partagé des réflexions en matière de développement économique, de compétitivité, d’amélioration de la performance…

En qualité d’observateur, quel regard portez-vous sur l’essor du rosé et de la Provence sur le marché du vin ?

Ces dernières années, nous avons assisté à deux grandes « success stories » dans le monde du vin : d’une part les vins effervescents et d’autre part les vins rosés. L’essor du vin rosé s’est confirmé année après année. En France, la consommation des vins rosés s’est accrue de 43% depuis 2002. Cette tendance a de bonnes chances de se confirmer progressivement dans le monde entier, surtout chez les nouveaux

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consommateurs. Sous l’impulsion d’une augmentation de la consommation mondiale, la production de vins rosés s’est développée et atteint aujourd’hui plus de 23 millions d’hectolitres, en augmentation de plus de 20% depuis 2002. La consommation est tirée vers le haut par la Provence, qui fournit à elle seule 5,6% des rosés du monde et figure désormais parmi les grandes régions viticoles du monde. Le rosé est devenu le vin décomplexé par excellence, qui s’apprécie en toutes circonstances ! Toutefois, nous ne sommes encore qu’au début de l’histoire. En outre, si le succès de la Provence a tous les atouts pour devenir la locomotive du marché mondial du vin rosé, et si son effet d’entrainement sur ce segment possède déjà les déterminants pour le devenir, ce succès est néanmoins fragile… Aujourd’hui, l’enjeu majeur de la filière est bel et bien de consolider ce succès pour l’inscrire dans le temps. Le rosé de Provence doit réussir le pari de devenir la référence par rapport à laquelle les autres devront se positionner.

Pour quelles raisons ce succès est-il fragile ?

Comme indiqué précédemment, la couleur rosé est un segment de marché encore très récent : 15 ans c’est très peu dans l’industrie du vin qui fonctionne sur des cycles longs. Ensuite, l’une des réussites du rosé de Provence réside dans l’innovation marketing qu’il a apporté. Le rosé est un produit sympa, facile, un produit « fun », un produit décomplexé qui s’autorise la « disruption » des codes du marketing, de l’étiquette, ou de la bouteille. C’est un produit de fête, de flacons que l’on ouvre facilement « entre copains ». Demain, tout le monde peut s’y mettre et adopter ces mêmes innovations… Pour conserver son leadership, le rosé de Provence doit continuer d’innover. Enfin, le marché est en croissance forte et rapide. Or la part de marché en volume du rosé de Provence est encore faible : de l’ordre de 5 à 8%... Nous sommes loin d’une part de marché dominante. Certes ce n’est pas nécessairement ce qu’il faut rechercher, mais le rosé de Provence doit prendre position sur le plus haut segment de la gamme des vins rosés. La Provence doit conforter la valorisation de la production issue de ses terroirs. Bref, la filière doit se structurer pour enfoncer le clou sur un marché en forte croissance où les positions ne sont pas encore tout à fait établies.

Le vin rosé est-il un élément fort d’attractivité pour la Provence et en particulier le Var ?

Oui, incontestablement ! D’ailleurs, l’un des chapitres de la stratégie de long terme à mettre en œuvre se devra d’aborder l’optimisation de l’exploitation du potentiel touristique. Depuis 20 ans, les producteurs ont eu la bonne idée de frapper à la porte d’un marché situé au pied de chez eux… Les terrasses, les restaurants de la côte d’Azur, les plages, les boites de nuit et les fêtes de la « jet-set » ont constitué un formidable moteur de développement du vin rosé. Mais l’interface littoral/arrière-pays est encore sous-exploitée… Et le rosé pourrait être demain une carte maitresse pour attirer davantage de touristes à l’intérieur des terres. VAR ECO NEWS


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LE CLUSTER PROVENCE ROSÉ MET L’ACCENT SUR LA FORMATION

La formation, un enjeu majeur

Trois ans après sa création, le Cluster a concentré ses efforts sur les problématiques liées à la formation et au recrutement. « C’est aujourd’hui le vrai problème de nos entreprises qui sont freinées dans leur développement par le manque de main-d’œuvre formée à la spécificité de leurs métiers et à la réglementation. Le peu de visibilité de la filière est aussi un handicap car les jeunes diplômés ont en général peu conscience de sa vitalité et de son potentiel d’emploi », explique Laurence Berlemont. Dès lors, plusieurs actions ont été déployées sur différents fronts et visent à bâtir une réelle synergie entre la formation et les besoins des entreprises du Cluster. Des formations à

l’œnologie sont proposées aux entreprises du Cluster et leurs salariés. Un travail a été initié avec l’Université de Toulon pour créer un diplôme universitaire de niveau bac à bac +2, qui permettrait de formaliser les compétences développées en interne par les salariés des entreprises de la filière. Des réunions d’informations sont régulièrement organisées à destination des demandeurs d’emploi.

Des chantiers lancés

Le Cluster, convaincu que ses entreprises ont un réel avenir professionnel à offrir aux jeunes du territoire, s’est aussi rapproché de l’École de la deuxième chance : « nous avons accueilli la première promotion de l’antenne toulonnaise et leur avons fait découvrir les nombreux métiers du vin et je suis intervenue auprès de la première promotion brignolaise, qui a fait sa rentrée fin septembre », détaille Laurence Berlemont. Avec le Lycée Raynouard de Brignoles, les membres du Cluster Provence Rosé ont accueilli une vingtaine de jeunes lycéens dans le cadre de l’opération « Un jour, un jeune, un métier » pour leur faire connaître leurs métiers. Dès cette année, l’opération est également déclinée auprès des conseillers d’orientation. Un diplôme en apprentissage d’assistante de gestion PME/PMI

© DR

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n 2014, un nouveau Cluster est né en Provence pour fédérer les entreprises amont et aval de la filière viti-vinicole. Elles sont estimées à plus d’une cinquantaine, elles emploient plus de 430 personnes et réalisent un chiffre d’affaires cumulé de 145 millions d’euros. Leur ambition commune ? Jouer collectif autour d’un nom, Cluster Provence Rosé, pour « maintenir le dynamisme des dernières années et améliorer encore l’économie de cette filière », souligne sa présidente Laurence Berlemont.

Laurence Berlemont, présidente du Cluster Provence Rosé, est également dirigeante du Cabinet d’agronomie provençale, qui propose expertises, créations et conseils sur toutes les étapes de la vie d’un domaine.

avec la spécialisation secteur viticole est aussi en cours d’élaboration. Enfin, toujours sous l’impulsion des entreprises du Cluster, Kedge Business School Toulon ouvrira en septembre 2018 une formation en management et commerce international dans le domaine du vin. CLUSTER PROVENCE ROSE www.cluster-vins-roses.com

© Centre du Rosé

LE CENTRE DU ROSÉ, UN CENTRE UNIQUE AU MONDE

L

e Centre du Rosé est unique au monde et est indispensable au positionnement de leader de la Provence en matière de vin rosé. Ce centre, qui abrite les experts du rosé de Provence, est né en 1999 à l’initiative d’une poignée de vignerons provençaux visionnaires. « Ils avaient compris très tôt que le vin rosé avait de l’avenir et qu’il serait bon que la Provence et ses vignerons investissent dans ce futur prometteur et dans

la R&D pour centraliser les connaissances mais aussi renforcer leur position leader », explique Gilles Masson, le directeur du Centre du Rosé. Et aujourd’hui, il est encore le seul centre d’expérimentation et de recherche intégralement dédié au vin rosé. Il est désormais « reconnu pour la qualité de ses travaux » et permet au vignoble d’être toujours à la pointe de la recherche et de l’innovation.

Bras armé technique de l’interprofession

Depuis sa création, le Centre du Rosé a concentré ses travaux de recherche sur l’amélioration du goût du vin rosé, il a perfectionné les méthodes de vinification et de conservation. « Un cercle vertueux s’est ainsi installé et aujourd’hui d’autres régions viticoles tentent de nous copier… À nous, dès lors, de conserver notre avance », confie

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Gilles Masson. D’autant que le vin rosé est peut-être le vin le plus délicat à élaborer, en raison de la précision et de la minutie qu’il exige : « c’est un vin produit tout spécialement, avec une attention de tous les instants pour sa couleur, ses arômes et son goût qui ont bâti son succès ». Et justement trois chantiers importants sont aujourd’hui en cours. « Nous travaillons autour de la notion de terroir pour démontrer que le vin rosé de Provence est un vin qui respire avec ses terroirs ; nous visitons le passé et l’avenir pour retravailler nos cépages et sélectionner les plus qualitatifs ; nous optimisons les systèmes de production pour produire des vins rosés répondant aux attentes des marchés », détaille Gilles Masson. CENTRE DU ROSE www.centredurose.fr

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DOSSIER

LES PÉPITES LOCALES DU SECTEUR VITI-VINI 7 DOMAINES VITICOLES LABELLISÉS QUALITÉ TOURISME

IXARYS TRACE SA ROUTE DANS LE MONDE DU VIN

© Ixarys

La marque Qualité Tourisme est attribuée aux entreprises ouvertes à la visite, montrant tout ou partie du processus de production. Parmi les entreprises varoises labellisées, 7 domaines viticoles ont décroché la Marque et ouvrent leurs portes aux touristes. • Le Château Sainte Roseline aux Arcs-sur-Argens • Le Moulin de la Roque au Castellet • Les Domaines Bunan à La Cadière d’Azur • Le Château de la Clapière à Hyères • Le Domaine de Terrebrune à Ollioules • Le Clos des Roses à Fréjus • Le Domaine des Escaravatiers à Puget-sur-Argens L’équipe d’Ixarys.

© Just’Rosé

JUST’ROSÉ, UN FESTIVAL QUI CARTONNE

Au printemps 2017, Sanary-sur-Mer accueillait pour la 5e année consécutive le Festival Just’Rosé, un festival consacré au vin rosé, imaginé par l’association des commerçants de la ville et dont le succès ne se dément pas. L’année dernière, le record de fréquentation a été une nouvelle fois battu avec près de 65.000 visiteurs sur trois jours… Soit une augmentation de 45 % par rapport à 2016. Just’Rosé s’impose ainsi comme un rendezvous incontournable dans l’agenda des vignerons et amateurs de vins rosés. Pour de nombreux vignerons il est désormais un événement de référence pour faire du business dans un esprit de convivialité et de partage : plus de 35.000 bouteilles ont été vendues durant les trois jours. JUST’ROSE www.just-rose.com

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Lauréate des Trophées de l’Éco 2013, la société dracénoise Ixarys édite des logiciels de traçabilité notamment destinés au monde viticole et équipe aujourd’hui une vingtaine de domaines et châteaux et une cinquantaine de caves, dans le Var, mais aussi dans le Bordelais, en Alsace, dans le Vaucluse et jusqu’au Canada. Dans le Var, Ixarys facilite ainsi le quotidien des viticulteurs et gestionnaires du domaine de la Rouillère, du Château Réal d'or, du Château Font du Broc, du Cellier des 3 collines, des vignerons de Taradeau ou encore des vignerons de Gonfaron. Le monde viticole constitue le cœur de cette entreprise, née à Draguignan en 2008. Il a aussi peu de secret pour ses deux créateurs : Véronique Maurel, la directrice générale a fait des études d’œnologie ; Patrick Hyppolite a toujours travaillé dans l’informatique appliquée au secteur viticole. C’est en réunissant leurs compétences, qu’ils ont imaginé Ixarys et séduit leurs premiers clients. Les solutions dédiées au secteur vitivinicole permettent d’assurer une traçabilité complète, de la gestion de chai à la gestion des caves coopératives en passant par la gestion du parcellaire et le suivi des cépages, la gestion commerciale ou le suivi topographique et le bilan végétatif en vol programmé. Ixarys anticipe aussi les législations futures et propose la mise aux normes de ses points de vente adaptés et spécialisés au secteur viticole. « Nos logiciels sont à la fois automatiques et flexibles et permettent ainsi de libérer un temps précieux aux viticulteurs », souligne Véronique Maurel. IXARYS www.ixarys.com - Tél. 04 81 06 00 00

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ENOVENETA SPA INVESTIT EN PROVENCE, À BRIGNOLES

L’entreprise GAI France, présente dans le Var depuis 1985, est devenue en quelques années un leader incontesté dans la distribution de matériels d’embouteillage et d’étiquetage sur les marchés vinicole, brassicole et agroalimentaire liquide français. En mai 2012, elle avait inauguré son nouveau siège social au Cannet-des-Maures. Depuis quelques semaines, l’entreprise a lancé de nouveaux travaux pour doubler sa surface et ainsi disposer de 5.000 m². « Cet agrandissement va nous permettre de créer un showroom, une salle de conférence de 60 à 80 personnes et un hall de stockage pour le service après-vente. Il était aussi devenu indispensable, les effectifs étant passés de 18 personnes en 2012 à 44 aujourd’hui », explique Fabrice Plançon, le directeur.

Une entreprise récompensée

La croissance de l’entreprise est principalement tirée par la vente de matériels aux microbrasseurs, la vente et l’installation de lignes d’embouteillage complètes « clé en main », le service après-vente avec les contrats d’entretien annuels préventifs, et la formation. « Ainsi, nous formons nos futurs techniciens à nos métiers, nous proposons aussi des formations techniques aux vignerons et à leur personnel ». Puis la technologie et la fiabilité des matériels GAI France lui ont permis d’être reconnue tant au plan national qu’international. Les machines, fabriquées par la maison mère, en Italie, peuvent traiter 500 à 15.000 bouteilles par heure du rinçage de la bouteille jusqu’à l’étiquetage, voire même de la dé-palettisation à la mise en cartons et la palettisation robotique. D’ailleurs, ses matériels sont régulièrement récompensés. En novembre 2016, sa machine d’embouteillage à tirage isobarométrique avait reçu le trophée d’argent du salon Vinitech-Sifel. Il y a quelques jours, sa testeuse de bouteilles sous pression a décroché une médaille d’argent au Sitevi Innovation Awards, « l’unique médaille décernée pour le matériel d’embouteillage ». L’entreprise équipe ainsi plus de 5.000 producteurs et réalise 20 % de son activité dans le Var.

© Enoveneta

© GAI France

GAI FRANCE DOUBLE SA SURFACE

Née au cœur du Nord-Est de l’Italie, la société Enoveneta, spécialiste du matériel de réception et de vinification, s’est développée dans le monde entier, partout où les vignobles façonnent les paysages, et où l’art de la vinification est cultivé. L’entreprise est donc naturellement présente en région Paca et a décidé de renforcer sa présence en construisant un nouveau bâtiment de 2.000 m², sur la zone de Nicopolis, à Brignoles. « Nous sommes présents en Provence de longue date par l’intermédiaire de revendeurs. En 2010, nous avions ouvert notre première agence à Brignoles et aujourd’hui, le potentiel du marché local nous a convaincu d’investir pas loin de 2 millions d’euros dans un nouveau bâtiment, qui a ouvert ses portes en février dernier », explique Giorgio Medina, responsable Enoveneta France. Ce nouveau bâtiment abrite un showroom, un atelier et un magasin de pièces détachées. Une équipe de sept personnes, dont deux techniciens pour le service après-vente travaillent à développer le marché local. Pour tous ses clients, Enoveneta développe et produit des machines et solutions technologiques destinées à la vinification. « De la remorque aux pompes et pressoirs en passant par les cuves, réservoirs ou systèmes de régulation des températures, Enoveneta propose une large palette de matériels, tous produits en Italie, à Piazzola sul Brenta (Padova) », détaille Giorgio Medina.

GAI FRANCE www.gaifrance.fr Tél. 04 94 50 08 40

ENOVENETA SPA www.enoveneta.it/index.php/fr - Tél. 04 94 04 54 13

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CCI DÉCODÉE APPRENTISSAGE

LA TAXE D’APPRENTISSAGE, UN INVESTISSEMENT SUR L’AVENIR Les entreprises varoises ont jusqu’au 1er mars pour s’acquitter de leur taxe. Cet impôt est différent des autres, car les entreprises ont la possibilité de choisir son affectation, d’investir pour la formation dans le Var au plus près des besoins des entreprises sur le territoire. Ainsi, la CCI du Var remercie les 4.650 entreprises qui lui font confiance en affectant la taxe d’apprentissage à ses établissements

LA TAXE D’APPRENTISSAGE : MODE D’EMPLOI À quoi sert la taxe d’apprentissage ?

Quelle est l’assiette de la taxe d’apprentissage ?

C’est un impôt obligatoire versé par les entreprises afin de financer, dans le cadre de la formation initiale, le développement de l'apprentissage, de l'enseignement technologique et professionnel. Il permet un investissement sur l’avenir et le développement des formations.

La base de calcul est la même que celle des cotisations de Sécurité Sociale, c’est-à-dire : la masse salariale de l'année civile précédente, comprenant le montant total des rémunérations soumises aux cotisations sociales et des avantages en nature versés par l'entreprise à l’ensemble du personnel : salaires, indemnités, primes, gratifications, cotisations salariales, pourboires, etc.

Quelles sont les entreprises soumises à la taxe d’apprentissage ?

La taxe d'apprentissage est due par toute entreprise remplissant les deux conditions suivantes :  Avoir au moins un salarié ;  Être soumise à l'impôt sur les sociétés ou sur le revenu au titre des bénéfices industriels et commerciaux. Les entreprises assujetties à la taxe d’apprentissage doivent verser l’intégralité de leur taxe à l’organisme collecteur de taxe d’apprentissage (OCTA) de leur choix avant le 1er mars de l’année suivant celle au titre de laquelle elle est due. Passé la date limite de versement, le montant de la taxe due sera majoré de 100 %.

Comment se décompose la taxe ?

Le versement de la taxe d’apprentissage se ventile en trois volets : LA FRACTION RÉGIONALE

LE QUOTA

51 % DE LA TAXE D’APPRENTISSAGE

26 % DE LA TAXE D’APPRENTISSAGE

· V ersée à la Région pour

· L ’entreprise accueille un

financer le développement de l’apprentissage.

apprenti : versé au CFA qui forme le jeune.

· E n l’absence d’apprenti,

l’entreprise peut affecter le quota au CFA de son choix.

LE HORS QUOTA (OU BARÈME)

23 % DE LA TAXE D’APPRENTISSAGE

· V ersé aux établisse-

ments assurant les premières formations technologiques et professionnelles (hors apprentissage) choisis par l’entreprise.

© Damien Boschi

Une spécificité : l’entreprise peut choisir l’organisme auquel elle souhaite que sa contribution soit affectée et peut ainsi influencer les orientations de la formation qui intéresse son domaine d’activité et ses futurs besoins de recrutement. C’est le seul impôt qui permette ce choix et ce, au bénéfice des ressources de formation sur le Var.

Les Nuits de l’Orientation sont deux événements majeurs de la CCI du Var. Elles auront lieu au Palais des Congrès de Saint-Raphaël le 9 février 2018 et au Palais du Commerce et de la Mer de Toulon le 16 février 2018.

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CCI DÉCODÉE

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POURQUOI CHOISIR LES ÉTABLISSEMENTS DE LA CCI DU VAR ? Capforma Centre de formation de la CCI du Var, Capforma est habilité à percevoir la taxe d’apprentissage. Les formations proposées par Capforma sont des formations de proximité dans les domaines du commerce, de la vente, de l’immobilier, de la gestion, de la comptabilité, du tourisme et du Webmarketing. L’équipe pédagogique est composée essentiellement de professionnels issus des secteurs d’activité cités ci-dessus, se partageant entre leur activité professionnelle et l’enseignement. Cette source de financement permet à Capforma de développer des filières en apprentissage en adéquation avec les besoins des entreprises. www.capforma.fr

CAPFORMA EN CHIFFRES 200 étudiants en alternance 2 centres de formation : le Campus de la Grande Tourrache à la Garde, et Saint-Raphaël 16 formations diplômantes 95 % de réussite aux diplômes 90 % d’insertion professionnelle à 6 mois Des équipes commerciales sur le terrain à l’écoute des besoins des entreprises

© DR

Le Lycée La Tourrache

Le Lycée La Tourrache est habilité à recevoir le hors quota. En versant sa taxe d’apprentissage au Lycée La Tourrache, les entreprises participent au développement des filières de formation en design et comptabilité gestion sur le territoire.

L’apport financier que représente cette contribution permet au Lycée de développer des projets, de faire participer davantage d’intervenants extérieurs, venant notamment du monde de l’entreprise, et d’améliorer ses investissements (Fablab avec imprimante 3D, découpe laser). www.lyceetourrache.com

LE LYCÉE LA TOURRACHE EN CHIFFRES 250 étudiants en formation BTS + de 90 % de réussite aux examens nationaux 70 % de poursuite d’études 93 % d’emploi à 3 ans Un pôle design incontournable pour le Var et l’académie de Nice

Le Point A Un soutien en matière d’information, de conseil et d’orientation en matière d’alternance. Le Point A de la CCI du Var, en figurant sur la liste préfectorale, est habilité à recevoir de la taxe d’apprentissage au titre du hors quota. Faire le choix d’affecter le hors quota de votre taxe d’apprentissage au Point A permet de proposer une prestation gratuite pour faciliter toutes vos démarches administratives, et, ainsi, vous aider à concrétiser tout projet d'apprentissage… Au travers de ses actions auprès des entreprises et des jeunes, le développeur de l’apprentissage du Point A contribue à développer et promouvoir l’alternance et l’apprentissage, répond aux besoins en compétences des entreprises, améliore la connaissance des métiers, et développe le goût d’entreprendre. Le Point A informe sur les contrats, les métiers et formations en alternance, accompagne jeunes et entreprises dans leurs démarches, aide les entreprises à l’enregistrement des contrats d’apprentissage, fournit toutes les informations nécessaires à une bonne connaissance du dispositif et de ses avantages. Le Point A a également lancé une bourse de l’apprentissage, un outil de rapprochement de l’offre et de la demande pour tous les contrats en alternance, afin d'aboutir à la signature d'un contrat dans de bonnes conditions : www.apprentissage83.fr. Point A • laure.pichard@var.cci.fr • Tél. 04 94 22 80 33

LA CCI DU VAR VOUS FACILITE LA TAXE Chaque année, la CCI du Var accompagne les dirigeants d’entreprises pour établir leur déclaration de taxe d’apprentissage. Les conseillers de la CCI du Var les renseignent sur le calcul et l’affectation de cette taxe. LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU VAR

Les chefs d’entreprise peuvent traiter directement leur déclaration en ligne grâce à un accès sécurisé à une plateforme déclarative via le site de la CCI du Var www.var.cci.fr. taxe.apprentissage@var.cci.fr • Tél. 04 94 22 81 45 / 81 12

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AGENDA

VOS RENDEZ-VOUS À LA CCI

Retrouvez toutes les dates sur www.var.cci.fr

ATELIER

SOLUTION MICRO-ENTREPRENEUR (Payant, sur inscription)

CRÉATEURS, REPRENEURS De 9h à 11h 6 OCT, 17 NOV , 15 DEC / Saint-Raphaël 10 OCT, 14 NOV, 12 DEC / Brignoles 13 OCT, 14 NOV, 15 DEC / Hyères 20 OCT, 17 NOV, 15 DEC / Draguignan 27 OCT, 24 NOV, 8 DEC / Toulon Contact : espace.entreprendre@var.cci.fr

ATELIER

QUELLE FORME JURIDIQUE POUR MON PROJET ? (Payant, sur inscription)

CRÉATEURS, REPRENEURS De 9h à 11h 17 OCT, 19 DEC / Hyères 7 NOV, 19 DEC / Saint-Raphaël 21 NOV / Toulon Contact : espace.entreprendre@var.cci.fr

LES RENDEZ-VOUS DE LA CRÉATION (Offert, sur inscription)

CRÉATEURS, REPRENEURS De 9h à 11h 12 ET 26 OCT, 9 ET 23 NOV, 7 ET 21 DEC / Toulon 12 OCT, 9 NOV, 14 DEC / Saint-Raphaël 13 OCT, 10 NOV, 8 DEC / Draguignan 16 OCT, 13 NOV, 11 DEC / Hyères 17 OCT, 28 NOV, 19 DEC / Brignoles Contact : espace.entreprendre@var.cci.fr

LES RENDEZ-VOUS DE LA REPRISE (Offert, sur inscription)

REPRENEURS De 8h45 à 11h30 10 OCT, 14 NOV, 14 DEC / Toulon Contact : espace.entreprendre@var.cci.fr

LES ATELIERS DE L’INTERNATIONAL (Offert, sur inscription)

NTREPRENEURS PRÉSENTS E À L’INTERNATIONAL OU SOUHAITANT SE DÉVELOPPER À L’INTERNATIONAL

Les aides à l’export 24 OCT / Toulon Journée Pays : L’Allemagne 16 NOV / Toulon Contact : xavier.grimaldi@var.cci.fr

LES RENDEZ-VOUS DE L'ENTREPRENEUR (Offert, sur inscription)

ORTEURS DE PROJETS, P NOUVEAUX ENTREPRENEURS

Faire connaître son entreprise 16 OCT / Brignoles 20 NOV / Draguignan 23 NOV / Six-Fours 4 DEC / Toulon 11 DEC / Saint-Tropez Pitch Elevator : 3 minutes pour convaincre 9 OCT / Toulon 27 NOV / Saint-Tropez Animer et piloter son activité commerciale 20 NOV / Hyères Stimuler ses clients et animer son point de vente grâce au digital 21 NOV / Saint-Raphaël Contact : vos antennes CCIV

LES ATELIERS

TIC PRO DU TOURISME (Tarif 35€, sur inscription)

Optimiser votre marketing direct 9 OCT / Saint-Raphaël Harmonisation de l'image de votre entreprise 9 OCT / Saint-Raphaël Instagram spécial Tourisme et Commerce 23 OCT / Draguignan Contact : marion.lorrain@var.cci.fr

LES RENDEZ-VOUS PROFESSIONNELS – EXPERT COMPTABLE (Offert, sur inscription) 10 ET 24 OCT / Hyères

LES ATELIERS DE LA PERFORMANCE

(Tarif 35€, sur inscription, ½ journée) NOUVEAUX DIRIGEANTS D’ENTREPRISES Créez votre 1re publicité Facebook (niveau avancé) 23 OCT / Hyères 5 DEC / Six-Fours Animer et commercialiser sa page Facebook pro (niveau avancé) 6 NOV / Draguignan Vaincre la pression temporelle 9 NOV / Hyères Les 4 leviers pour augmenter sa visibilité web (niveau débutant) 13 NOV / Saint-Tropez Mettre en place sa stratégie LinkedIn 13 NOV / Saint-Raphaël Google Analytics, vos stats en un seul clic ! 16 NOV / Six-Fours Créez votre 1re annonce adwords (niveau avancé) 20 NOV / Brignoles Appréhendez concrètement les risques de votre entreprise 4 DEC / Hyères Augmentez votre visibilité web par le référencement naturel (niveau avancé) 4 DEC / Saint-Raphaël Communication et management (Tarif 70 €, sur inscription, une journée) 7 NOV / Brignoles Contact : vos antennes CCIV

LES RENDEZ-VOUS CIP

(Centre d’information sur la prévention des difficultés des entreprises) 19 OCT, 16 NOV, 21 DEC / Draguignan Contact : antenne de Draguignan

VOS ANTENNES CCI DU VAR / CONTACTS OUEST-VAR/PLATEAU DU CASTELLET : 419, avenue de l’Europe – Espace entreprise des Playes - CS 10017– 83180 Six-Fours les plages Cedex / 04 94 22 80 06 / antenne.ouestvar@var.cci.fr HYÈRES : 4, rue du Soldat Bellon – Centre Olbia – 83400 Hyères / 04 94 22 63 60 / antenne.hyeres@var.cci.fr

OCTOBRE-DÉCEMBRE 2017 • N°23

SAINT-RAPHAËL/FRÉJUS : 190, place Pierre Coulet – 83700 Saint-Raphaël / 04 98 11 41 30 / antenne.st-raphael-frejus@var.cci.fr

BRIGNOLES : 246, chemin de Béouvesé - Centre d'Affaires L'Hexagone Bât. A - 83170 Brignoles / 04 94 22 63 00 / antenne.brignoles@var.cci.fr

GOLFE DE SAINT-TROPEZ : 1, avenue Général de Gaulle – CS 20132 – 83993 Saint-Tropez / 04 94 22 63 20 / antenne.golfe-st-tropez@var.cci.fr

DRAGUIGNAN : 247 rue Jean Aicard – CS 70 259 – 83300 Draguignan / 04 94 22 63 40 / antenne.draguignan@var.cci.fr

VAR ECO NEWS


AGENDA

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AGENDA

L’École des managers ouverte aux inscriptions

Vous reprenez une entreprise, vous cherchez à développer votre activité, l’Ecole des managers de la CCI du Var fait sa rentrée le 23 novembre 2017 au Campus de la Grande Tourrache à La Garde. Cette formation en temps partagé (55 jours sur 12 à 14 mois) délivre un titre reconnu de « chef d’entreprise développeur de PME » visé et certifié niveau II au Répertoire national des certifications professionnelles. Contact : nicole.goutfer@var.cci.fr 04 94 22 88 03 – 06 32 42 22 86 17 OCTOBRE

Le projet Chalucet

Corinne Vezzoni, architecte du projet Chalucet, Quartier de la créativité et de la connaissance donne une conférence le 17 octobre, à 17h30. Au Théâtre Liberté, Salle Albert Camus, Toulon - Entrée libre 6 NOVEMBRE

L'entreprise face au risque inondation

En partenariat avec CCI France et le Syndicat mixte de l’Argens, la CCI du Var organise

l’étape varoise du Tour de France des inondations. Cette réunion, à destination des chefs d’entreprises, a pour but de les informer et de les sensibiliser au risque inondation et de connaître leurs attentes, notamment vis-à-vis des assureurs. De 8h45 à 12h30 à Draguignan contact : antenne.draguignan@var.cci.fr 9 NOVEMBRE

Afterwork Var Ecobiz

pour l’emploi. Au Circuit Paul Ricard 17 ET 18 NOVEMBRE

Salon Studyrama

Capforma, la marque formation de la CCI du Var et le Lycée La Tourrache participent au salon Studyrama des études supérieures. Au Palais Neptune, Toulon 21 NOVEMBRE

Valérie Roussel, la dirigeante du Château Roubine, à Lorgues, accueille le prochain Afterwork Var Ecobiz. Au programme : une intervention sur le thème, « Gestion de la croissance, chefs d’entreprise, réinventezvous ! », suivie d’un débat et d’une dégustation des vins du domaine. Au Château Roubine, à Lorgues, de 18h30 à 21h. Inscription gratuite : www.var-ecobiz.fr

Speed bank meeting RÉATEURS, REPRENEURS, DIRIGEANTS C D’ENTREPRISES La CCI du Var organise au Palais du Commerce et de la Mer, une nouvelle édition du Speed Bank Meeting. Cette manifestation permet aux dirigeants et porteurs de projet de présenter sur une même matinée leur demande de financement à plusieurs banques partenaires. Plus de renseignements : 04 94 22 81 38

16 NOVEMBRE

Trophées de l’emploi

5 DÉCEMBRE

Venez découvrir le palmarès de l’édition 2017 des Trophées de l'emploi, qui récompensent et révèlent les entreprises qui se mobilisent

Trophées de l’Eco

Venez découvrir les talents varois de l’année 2017. Au Palais du commerce et de la mer - Toulon

Dirigeants varois

les marchés européens vous tentent ?

• ItinERA

• MARITTIMO TECH

•FOOD & WINE MARKET PLACE

• PROTERINA

La coopération au cœur de la Méditerranée !

Accélérateur transfrontalier de start-up

Agence

Ecotourisme expérientiel pour les croisiéristes

> 5 territoires méditerranéens - 06/2017

> 5 programmes européens pour votre développement

Gestion des risques naturels

Secteur agro-alimentaire

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• BLUE CONNECT Marchés maritimes

C H A M B R E

dustrie du Var Chambre de Commerce et d’In 94 22 80 48 04 res Filiè et x Mission Réseau ar.cci.fr w.v ww / reseaux-filieres@var.cci.fr D E

C O M M E R C E

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