Bébézine n°26 Septembre-Octobre 2012

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De 0 à 6 ans

GRATUIT

Rhône-Alpes

n° 26

sept.-oct. 2012

Dossier

L’entente entre frères et sœurs Air du temps Le code de conduite à adopter avec sa nounou Activités Apprendre une langue étrangère Psycho Les rituels du quotidien Et aussi… à la découverte d’un quartier Le 6e arrondissement

Horoscope

Les signes de vos bébés

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3 4

Actus région

10 Agenda 12 Carnet

rose

14 À la découverte d’un Le 6e arrondissement

© Amazing Studio étienne Ruggeri

édito

Véronique Lopes et Carine Vera.

Bon retour à tous ! La rentrée s’annonce sous le signe de la rencontre avec vous, les parents ! En effet, l’équipe de Bébézine vous donne rendezvous en octobre, les 12, 13 et 14, au salon Univers d’enfants, pour vous offrir l’édition 2012-2013 de L’annuaire des parents. Et en novembre, nous vous invitons à venir fêter les 5 ans de Bébézine, lors de notre 3e journée des Familiales de Bébézine, en partenariat avec Elowomum et Ludogym. Durant toute une journée, vous pourrez assister à des conférences, des ateliers et initier vos enfants à l’éveil corporel. Tout le programme est disponible page 11. Dépêchezvous de vous inscrire, les places sont limitées ! Cette rentrée est aussi synonyme d’un au revoir pour notre équipe. En effet, Carine Vera, fondatrice du magazine, quitte le journal pour rejoindre de nouvelles aventures. Elle a tenu à vous adresser un mot : Chers lecteurs, J’ai fondé Bébézine il y a 5 ans, dans le but de répondre au mieux au besoin d’informations des futures et jeunes familles lyonnaises, et suis ravie de le voir perdurer dans le paysage des magazines gratuits de Lyon et sa région. L’année dernière, j’ai eu la joie de transmettre Bébézine à Rosebud, un éditeur lyonnais, qui lui assure aujourd’hui un bel avenir, appuyé par une partie de mon équipe. J’ai eu beaucoup de plaisir à collaborer avec mon équipe, sans qui rien n’aurait été possible. Je les remercie de m’avoir fait confiance, et vous lecteurs, de nous lire fidèlement depuis si longtemps. Je vous dis au revoir, et souhaite une longue vie à Bébézine. Carine Vera

quartier

16 Dans l’air du temps Le code de conduite à adopter avec sa nounou

18 Dossier

L’entente entre frères et sœurs

Paroles de pros 24 Gynécologie : Décoder les contractions 25 Pédiatrie : La conjonctivite 25 Le vrai du faux sur le pouce et la sucette 26 Psycho : Les rituels du quotidien 27 Juridique : Quels droits pour les beaux-parents ? 28 Nutrition : Goûter pour mieux grandir 30 Combien ça coûte ? Bien choisir… sa barrière de sécurité

Activités 32 Famille : Apprendre en s’amusant pour devenir un polyglotte de demain 33 Mamans : Enceinte et active 35 Coloriage 37 Horoscope

Bébé du monde 38 Le bébé de Nouvelle-Zélande

36 Nous écrire : redaction@bebezine.fr


Actus région

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Une unité “Kangourou” à la Croix-Rousse Depuis le 2 avril, l’hôpital de la Croix-Rousse a ouvert un nouveau service de néonatalogie nommée unité Kangourou. Il s’agit de la deuxième unité à Lyon. Intégrée dans le service maternité de l’hôpital, cette nouvelle prise en charge des bébés prématurés permet de maintenir le lien mèreenfant en empêchant leur séparation.

I

l s’agit ainsi de la deuxième unité mère-enfant de Lyon. La première unité a, quant à elle, été créée en février 2007 à l’hôpital Femme-Mère-Enfant à Bron, et permet l’accueil de 8 bébés en simultané, comme à l’hôpital de la Croix-Rousse. Florence Roche, sage-femme et responsable du service à la Croix-Rousse, explique à qui sont destinées ces chambres d’un nouveau type : “Les grands prématurés vont en néonatalogie car ils ont besoin de soins et de traitements

plus lourds. Les petits prématurés, eux, restent à la maternité. L’unité kangourou est ainsi un intermédiaire pour les bébés prématurés.”

Un contact permanent

Qualifié aussi d’unité “mère-enfant”, ce service a pour volonté de préserver la relation entre la mère et son nouveau-né prématuré. Basé sur le concept médical du peau à peau, la volonté première de cette unité

réside ainsi dans le fait de maintenir l’enfant à sa place physiologique c’est-à-dire près de sa mère. “Le principe de l’unité Kangourou est que l’enfant et sa mère sont dans la même chambre pour garantir une proximité entre eux 24h/24. Le peau à peau permet à la mère de maintenir le contact avec son bébé après l’accouchement. Cela facilite l’évolution physiologique et psychologique du bébé… sa maturation, son alimentation, son autonomie”, explique la sage-femme. Le père peut également être présent toute la journée pour s’occuper de son enfant et rester dormir dans la chambre durant la nuit.

Un accompagnement privilégié

© sxc.hu-Rotorhead

La mère est ainsi partie prenante des soins et son investissement est total dans la prise en charge de son bébé. Chaque jour, une puéricultrice et une sage-femme aident la mère à s’occuper de son nouveau-né que ce soit pour les soins, la toilette ou pour lui donner le sein. Tout est réalisé avec la mère pour l’accompagner vers la parentalité. “Mais notre objectif est aussi d’apporter un suivi psychologique à la mère à la suite de son accouchement prématuré. Un temps d’échange est indispensable pour lui permettre d’avancer”, indique Florence Roche. J.L.

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Accouchement dans l’eau Trouver une crèche en un clic Pour simplifier la recherche de crèches aux jeunes parents, le site Crèches pour tous offre un annuaire des crèches mis à jour en temps réel, qui répertorie la quasitotalité des établissements du territoire. Grâce à un service de géolocalisation, les parents peuvent voir en un clin d’œil quelles sont les crèches à proximité de leur domicile, de leur lieu de travail ou sur leur trajet. Aussi, grâce à un code couleur, ils peuvent connaître le type de crèche, le nombre de places disponibles et obtenir des informations pratiques pour les structures partenaires. Malin.

L’Association française de naissance aquatique (AFNA) va ouvrir le 1er octobre 2012 le premier centre français de naissance dans l’eau. Situé dans le centre de Guingamp, à cinq minutes de la maternité hospitalière de Pabu, le centre Semmelweis sera le deuxième de ce type en Europe, après celui d’Amsterdam. C’est le docteur Richard, gynécologue obstétricien et président de l’AFNA, qui en assumera la responsabilité. Quinze naissances devraient y être assurées chaque mois, et les mamans de toute la France pourront faire une demande auprès de l’association. 02 96 44 04 39. www.accouchement-dans-leau.com

© DR

www.crechespourtous.com

© Photos DR

Location de jouets en ligne Marre d’entasser ou de jeter des jouets dont votre enfant ne se sert plus ? Le Club des p’tits loups est une boutique en ligne de location de jouets de marque, pour les petits de 0 à 4 ans. Jeux d’éveil, jouets en bois, livres, puzzles... Le site propose différentes formules, en fonction du nombre de jouets et de la durée de location. En plus, la livraison est gratuite. Côté hygiène, chaque objet passe chez Clean Toys, premier pressing pour jouets, avant chaque nouvelle location. www.club-des-ptits-loups.fr

S’initier au massage Diplômée et praticienne en médecine traditionnelle chinoise, Marion Monchalin anime à Lyon des ateliers de Tuina, une technique de massage chinois. Pendant une heure et en effectifs restreints, elle propose notamment d’initier les parents au massage pour bébé, à travers des “ateliers du p’tit bouddha”. Les futurs papas peuvent quant à eux se familiariser avec les massages pour la femme enceinte, lors des “ateliers graine de bouddha”. Cette passionnée de médecine douce se déplace également à domicile. Marion Monchalin, 06 77 99 43 00. princesseetcompagnie@yahoo.fr www.princesse-et-compagnie. blogspot.fr

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Actus région

Simplifer les démarches administratives Faire garder son enfant par une assistante maternelle ou une personne à domicile, c’est aussi devenir parent-employeur. Avec toutes les démarches qui en découlent. Proposé par le réseau des Urssaf, le service Pajemploi a pour but de simplifier les formalités aux parents qui ont choisi ces modes de garde. Le site leur permet de déclarer chaque mois de façon sécurisée leur salarié, la période d’emploi, les jours de congés, le nombre d’heures travaillées, le salaire à verser. Pajemploi se charge aussi du calcul et du prélèvement des cotisations sociales dues par les parents. Le service prend bien sûr en compte les aides versées aux parents par la CAF dans le cadre de la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje). Chaque mois, Pajemploi édite enfin les bulletins de salaire, qu’il remet aux salariés qui lui sont déclarés. Une excellente façon de ne pas se perdre dans les démarches. www.pajemploi.urssaf.fr

Ateliers pour petits cuistots Depuis 7 ans, Aurélie d’Assignies Chauvin propose d’initier les amoureux de cuisine à travers des cours thématiques, dans son atelier Délicieusement vôtre. à la rentrée, elle a décidé de l’ouvrir aux enfants, et propose des ateliers pour les 6 à 12 ans, deux mercredis par mois et pendant les vacances scolaires. Atelier Délicieusement vôtre, 28 chemin de Montray, SainteFoy-lès-Lyon. 04 37 41 58 07. www.delicieusementvotre.com

6 à la rentrée, bougez !

Le sport, un jeu d’enfant

développement de l’enfant, le tout de façon ludique. Une école, qui permettra ensuite d’orienter les familles dans le choix d’activités sportives adaptées à la fois aux capacités et aux attentes de l’enfant dès 6 ans. ASPTT Grand Lyon, 04 72 81 27 27. grandlyon@asptt.com www.grandlyon.asptt.com

© My Gym

Début septembre, a ouvert à Lyon un club de sport pour tout-petits, My Gym. à partir de 6 mois – et jusqu’à 9 ans – My Gym organise des activités sportives ludiques pour permettre à l’enfant de s’épanouir et de se sociabiliser par le biais de différents ateliers (motricité, acrobatie, initiation sportive…). Avec une surface de 200 m2, My Gym est également équipé de matériels sécurisés comme des toboggans, des piscines à balles, des barres parallèles, un trampoline, une tyrolienne, etc. Ouvert du mardi au samedi, de 9 heures à 18h30.

Faites-lui tester plein de sports Le club équilibre propose d’enrichir son Club junior de nouvelles activités : badminton, hockey, foot en salle, basket, activités de plein air… le tout proposé par cycles aux 4 à 15 ans, le mercredi ou en fin de journée. La natation et les activités en salle (karaté, boxe française) existantes restent bien sûr au programme. Club équilibre, rue du Stade, SaintCyr-au-Mont-d’Or, 04 78 83 92 99. www.club-equilibre.com

Du yoga pour toute la famille

My Gym, 144 rue du Dauphiné, Lyon 3e. 09 83 00 70 54. www.mygym-lyon.fr

Sport d’éveil

© kidiSPORT

L’ASPTT Grand Lyon ouvre, à cette rentrée, une école d’éveil sportif kidiSPORT. Destinée aux enfants entre 3 et 6 ans, elle propose des activités multisports adaptées au

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Une nouvelle salle de yoga a ouvert ses portes en plein cœur de Lyon, à quelques pas de l’Opéra. Avec ses 15 professeurs, Onlyoga propose des cours à la carte, pour tous les niveaux et tous les styles, sans inscription ni réservation. L’équipe propose du yoga prénatal, postnatal avec bébé, des cours de yoga enfant et ado (12-17 ans). Onlyoga, 5 rue Saint-Claude, Lyon 1er, 04 78 29 50 41.www.onlyoga.fr


7 Les box pour mamans

Coffret à trésors pour nouvelles mamans Imaginé par deux copines trentenaires et mères de famille, le coffret Tiniloo a été spécialement conçu pour simplifier la vie des jeunes mamans, dès leur retour de la maternité. Pour une vingtaine d’euros, la maman reçoit à domicile chaque mois quatre à six produits, spécialement adaptés à l’âge de l’enfant : biberon, bavoir, crème lavante, body, petit jouet, crème pour maman… le plus, c’est que la plupart sont bio.

Cet été, une nouvelle application de l’échographie a été présentée à l’hôpital Femme-Mère-Enfant de Bron. Le concept : utiliser l’échographie lors d’anesthésies loco-régionales (durant lesquelles une seule partie du corps est endormie), afin de visualiser précisément la zone à anesthésier et de réduire les douleurs des jeunes patients après l’opération. Il s’agit d’un programme de formation, accessible aux anesthésistes spécialisés en pédiatrie. Depuis 2011, 50 médecins anesthésistes ont été formés à cette toute nouvelle pratique en France, et plus de 1500 enfants en ont bénéficié. Hôpital Femme-Mère-Enfant, 59 boulevard Pinel, Bron.

www.tiniloo.com

La box des nouveautés

Le guide d’achat communautaire Avis de mamans a lancé cet été sa première Mum box. Destinée aux mamans d’enfants de moins de 3 ans, elle leur permet de découvrir les dernières nouveautés en matière de produits pour bébés et ainsi faciliter leurs futurs achats. Après abonnement (renouvelable ou non), la maman reçoit chaque mois à son domicile une sélection d’au moins quatre produits et un guide spécifique, pour des tarifs compris entre 19 et 25 e. Des box thématiques raviront également les plus exigeantes. www.avisdemamans.com

Réduire la douleur chez le tout-petit

Au bonheur des tout-petits

La marque Absorba a ouvert sa première boutique à Lyon, dans le 6e arrondissement. Dans un espace lumineux de plus de 70 m2, Absorba propose toutes les collections de la marque, de la naissance à 14 ans. Vous pourrez y découvrir un amusant bar à pyjamas, et une marelle lumineuse à l’entrée de la boutique pour distraire petits et grands. De plus, Absorba vient de lancer sa première collection de chaussures pour tout-petits. Absorba, 10 avenue du Maréchal de Saxe, Lyon 6e, 04 72 37 69 12.

Nouvelles microcrèches à Lyon • Mes copains et moi, 19 rue Tête-d’Or, Lyon 6e. 06 68 97 89 20. • Partenaire crèche, 3 place Danton, Lyon 3e. contact@partenairecreche.com www.partenairecreche.com

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Actus région

© L’écharpe enchantée

Gare aux ondes

Protéger Bébé des ondes de la vie quotidienne, émise par les téléphones, antennes ou encore ordinateurs portables. Tel est l’objectif de la marque américaine Belly Armor. Elle propose des produits destinés aux femmes enceintes, composés d’un tissu faisant barrage aux ondes électromagnétiques : plaids, bandeaux de grossesse, en plusieurs coloris bien sûr.

8 avec des ergonomes et ergothérapeutes, il possède une pointe déportée pour davantage de visibilité dans l’écriture, une encre qui sèche instantanément et une forme ergonomique. Actuellement, environ 800 000 enfants (de 5 à 12 ans) seraient gauchers en France. Disponible à moins de 2 e l’unité. www.maped.com

Pour les petits écoliers sages

www.bellyarmor.fr

Un stylo pour les gauchers

Après trois années de mise au point, la marque Maped vient de lancer “Visio Pen”, un stylo spécialement conçu pour les enfants gauchers, de 5 à 12 ans. Elaboré en collaboration

Après Paris, Bleu comme gris a choisi Lyon pour ouvrir sa première boutique en province. Créé par Vanessa Marrapodi, une Parisienne d’origine lyonnaise, Bleu comme gris propose des collections preppy, de 0 à 16 ans. Pour les nostalgiques, la marque propose aussi des uniformes

scolaires, tabliers et blouses d’école aux allures des années 1960. Bleu comme gris, 10 rue du PrésidentCarnot, Lyon 2e. 04 72 31 63 59. www.bleucommegris.com

Mode de garde et développement durable Une nouvelle agence Babychou Services a ouvert à Lyon et Villeurbanne. Spécialisée dans la garde d’enfants à domicile, elle propose un service à la carte, adapté aux besoins de chaque famille. Offre affichée : sensibiliser les enfants au développement durable. Les nounous cuisinent bio, transmettent par le jeu des écogestes à l’enfant, réalisent avec lui des créations en matériaux naturels, et pratiquent même le portage en écharpe pour les tout-petits. Babychou Services, 137 rue Bugeaud, Lyon 6e. 04 27 89 39 26. www.babychou.com

Première Mumto-be party à Lyon

Bébézine était partenaire de la première Mum-to-be party de Lyon, le mercredi 11 juillet dernier. Une trentaine de futures mamans se sont déplacées pour participer aux ateliers-conseils gratuits, animés par des experts : atelier de paroles sur l’allaitement, massage pour créer du lien avec bébé… Pour connaître les dates des prochaines soirées Mum-to-be party : www.mumtobeparty.com

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Agenda

10 à caresser... Marie les ouvre, elle y trouve des trésors, elle s’y cache... Elle joue avec l’équilibre, elle joue à construire et à tout déconstruire... Elle lutte avec les cartons pour en être la Reine. Durée : 30 minutes. De 5,50 à 6,50 €. 04 78 60 64 01. www.salledesrancy.com ............................................

LEVER DE RIDEAU

Alerte à la ferme. Du 29 septembre au 18 novembre. Théâtre des Marionnettes de Guignol, Lyon 5e. Dès 3 ans. Quand Guignol et Madelon se mettent au vert, ils voient la vie en rose ! Mais leur petit paradis campagnard est menacé par le cupide Fripouille, qui impose aux deux fermiers une semence révolutionnaire, qui se transforme très vite en monstre incontrôlable... Conte écolo et rigolo, Alerte à la ferme donne une bonne leçon aux puissants qui s’attaquent à l’environnement ! Durée : 45 minutes. De 6 à 10 €. 04 78 28 92 57. www.guignol-lyon.com

Le bateau : spectacle sensoriel et musical. Du 3 au 24 octobre (les mercredis et samedis à 10 heures). Acte2 Théâtre, Lyon 9e. Dès 2 ans. Cette création très innovante mêle théâtre d’ombre, marionnette, musique et scénographie féerique. Le bateau aborde les thèmes du voyage en mer et de l’émancipation de l’enfant. Les enfants embarquent dans le bateau-décor pour découvrir l’épopée de Petit Bateau parti pour la première fois au large loin de sa famille... De 8 à 10 €. 04 78 83 21 71. www.acte2theatre.fr

Fragile. Les 24, 29, 30 et 31 octobre à 10 et 15 heures. Le 27 octobre à 15 heures. Salle des Rancy, Lyon 3e. De 18 mois à 5 ans. Il y a une grosse pile de cartons d’emballage de toutes les tailles, à empiler, à éventrer, à traîner,

SI ON EN PARLAIT ?

de quelques marionnettes au fil des salles du musée, une histoire à écouter et regarder, assis autour du conteur et de son butaï. Une autre façon de découvrir les collections marionnettes du musée... Durée : 1 heure. Gratuit pour les enfants et 3 € + entrée du musée pour les adultes. 04 78 42 03 61. www.gadagne.musees.lyon.fr

expériences de vie en société, les parents peuvent à cette occasion faire connaissance avec d’autres, et se sentir eux aussi accompagnés dans cette expérience d’être parents. 5 rue Jean-Baptiste-Say, Lyon 1er.

Atelier “éviter le recours à la punition”. Jeudi 20 septembre à 20 heures. Maison de la Parentalité et de la Naissance, Lyon 4e.

Atelier sous forme de partages, à destination des parents et professionnels de l’enfance pour découvrir les différentes façons de remplacer la punition tout en respectant l’enfant et en l’encourageant à se rendre responsable de ses propres comportements. 20 € + adhésion annuelle à La cause des parents demandée. Morgan Radford : 06 75 49 34 36. mradford.communication@gmail. com et www.lacausedesparents.org

Conférence “Prématurité et Parentalité”. Mercredi 3 octobre de 13 à 18 heures. ESPASCAF, Lyon 3e. Cette conférence est organisée avec le soutien de la CAF, de l’UDAF et du réseau de périnatalité Aurore-Ecl’Aur. Elle réunira de grands professionnels de la natalité et de l’enfance (pédiatres, praticiens hospitaliers, pédopsychiatres, psychologues, spécialistes de l’allaitement). Cette conférence est également ouverte à tout public non adhérent à l’association. 06 58 36 76 29. jumeauxetplus69@yahoo.fr ............................................

tous au musée

Le fabuleux destin du Prince Râma. Les 26 septembre, 17 octobre, 14 novembre et 12 décembre à 15 h 30. Musée des marionnettes du monde, Lyon 5e. Dès 3 ans. La visite contée du mercredi, un rendez-vous pour les tout jeunes visiteurs et leurs parents. Après une première découverte

Plus d'événements à ne pas manquer sur

Le fabuleux destin du Prince Râma.

Éveil au conte et éveil muséal. Du 7 octobre 2012 au 6 janvier 2013. Musée des tissus et des arts décoratifs, Lyon 2e. En famille, de 2 à 4 ans. éveil au conte : au côté d’adultes, les plus petits partent à la découverte de contes, comptines et petits jeux en lien avec les œuvres des musées. Le 1er dimanche du mois. éveil muséal : Toucher, découper, touiller, gratter, déchirer : un moment d’échanges ludiques et créatifs, qui permet d’éveiller les sens. Le 3e dimanche du mois. 15 € pour 1 adulte + 1 enfant. 04 78 38 42 02. www.museedestissus.com ............................................

SORTIES EN FAMILLE Le P’tit Monde des Pentes fête ses cinq ans. Le jeudi 11 octobre de 15 à 19 heures. A l’occasion des cinq années d’ouverture de ce lieu d’accueil enfants-parents, les portes seront ouvertes pour tous. Le P’tit Monde des Pentes est un lieu accueillant des enfants de moins de quatre ans. L’accueil est gratuit, sans inscription préalable, c’est un lieu permettant la rencontre entre enfants et adultes, les jeunes enfants peuvent y faire leurs premières

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Salon l’Enfant & son univers. Les 12, 13 et 14 octobre. Embarcadère, Lyon 2e. Tout public. Imaginez-vous franchir les portes d’un univers dédié à l’enfant : des marques pointues en mode-accessoires déco, des produits innovants pour faciliter la vie des femmes enceintes et des parents, des bonnes idées loisirs, des conseils, des adresses futées... Un rendez-vous INéDIT à découvrir en famille dans le centre-ville de Lyon. Jeux, animations et espace restauration pour vivre pleinement cette nouvelle expérience… Entrée : 5€ (Pass week-end), - de 12 ans : gratuit. Tarif réduit : 3,50 €. sur www.id-dart.com L’annuaire de Bébézine y sera distribué en avantpremière.


les

Familiales

17 re novemb 2012 9h à 18h

av

de

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LA JOURNÉE INCONTOURNABLE DES PARENTS ET DES ENFANTS CHEZ LUDOGYM À LYON 9 ÉME Conférences

Activités

Piscine

ACCUEIL Signe avec moi

Ludogym 6-12 mois « non marcheur »

Massage Bébé Portage

Bébés nageurs 4-20 mois

Epuisement parental

Relaxation prénatale Auto-massage prénatal

Ludogym 12-20 mois « marcheur »

Bébés nageurs 20-36 mois

Diversification alimentaire

Massage Bébé Tenir son bébé

Eveil corporel 20-36 mois

Initiation natation

Discussion de Papas

Pilates Postanal

3-4ans Aquagym Prénatal

PAUSE DÉJEUNER Les petits maux de bébé

Premiers secours bébé

Communication non violente

Relaxation prénatale

activités

Premiers secours bébé

Auto massage prénatal

Salsa avec bébé

Initiation natation

Eveil musical

Bébés nageurs 20-36 mois

3-4ans

PAUSE GOÛTER

Création : S as Sweet

8h45 9h00 9h30 10h00 10h30 11h00 11h30 12h00 12h30 13h00 13h30 14h00 14h30 15h00 15h30 16h00 16h30 17h00 17h30

Ateliers

Le sommeil

Tenir son bébé Massage Bébé

Théatre-conte 4mois-77 ans

Bébés nageurs 4-20 mois

FIN DES FAMILIALES

conférences

ateliers

goûter

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Le nombre de places étant limité. Merci de nous retourner coupon à Bébezine, Société Rosebud SARL, 9 Rue de l'Arbre Sec, 69001 Lyon

Vous recevrez par mail, une confirmation d'inscription avant le 10 Novembre 2012 Nom ............................................Prénom................................................................................... Adresse .................................................................................................................................... CP ............................ Ville ......................................................................................................... tél.................................Mail:..................................................................................................... Nb d'enfants:.................. Age ................................................................................................... Inscription à la newsletter Bébezine :

oui

non - À celle de ses partenaires:

oui

non


Carnet rose

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Bébézine félicite les nouveaux parents et souhaite la bienvenue à :

Clémentine née le 24 juillet à Lyon, qui comble de joie Anne, Pierrick, et son frère Josselin.

Roxanne

Camron né le 6 juillet à Feyzin, qui fait le bonheur de Khéliane et David.

Maxence né le 12 juin à écully, qui comble de joie Amandine, Arnaud, et ses frère et sœurs : Hugo, Julianne et Kim.

née le 20 mai à Villeurbanne, qui fait le bonheur de Caroline, Tom, et son frère Hugo.

Loris né le 18 juin à Lyon, qui illumine la vie de Capucine, Gabriel, et ses frères : Raphaël et Nathan.

Axel né le 8 mai à Villefranche-surSaône, qui illumine la vie de Véronique, Nicolas, et son frère Lucas.

et aussi à… Maylie née le 17 avril à Vienne, Gabriel né le 13 avril à Bron, Éva née le 20 mars à Villeurbanne.

' Que signifie son prenom ? À chaque numéro, nous faisons un zoom sur la signification des prénoms de vos enfants. Voici celle des prénoms de nos bébés du carnet rose. Clémentine est une variante de Clémence, qui signifie “indulgence”. Elle serait… sérieuse et travailleuse, fidèle et fiable. Fête le 21 mars.

Maxence, variante de Maxime qui signifie “le plus grand”. Il serait… très sensible, altruiste et désireux d’être aimé. Fête le 20 novembre.

Camron, d’origine gaélique, qui signifie “nez crochu”. Il serait… responsable, conciliant, et recherche avant tout l’harmonie. Fête le 14 juillet.

Loris, dérivé de Laurent, qui signifie “laurier”. Il serait… énergique, sensible, sociable, attentif et généreux. Fête le 10 août.

Roxanne signifie en persan “brillante comme l’aurore”. Elle serait… amicale, attentive, dévouée et charmeuse. Fête le 7 septembre.

Axel signifie “père de la paix”. Il serait… sensible et esthète, déterminé. Fête le 21 mars.

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Extrait du livre Le petit Larousse des prénoms, éditions Larousse

Pour chaque photo publiée, Petits Trésors vous offre un bracelet. Toutes les infos sur : www.redaction@bebezine.fr



Quartier

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À la découverte d’un quartier :

le 6e arrondissement

à chaque numéro, Bébézine vous emmène à la découverte d’un quartier de Lyon, ou d’une ville des environs. Nos reporters y dénichent les adresses incontournables pour les parents. Zoom sur le quartier chic du 6e.

Shopping Le paradis du bio

personnalisé. Et les doigts de fée de Laurence pareront selon vos souhaits un coussin ou une grenouillère d’un prénom ou motif délicatement brodé.

et d’allemand. Sur les conseils de la souriante Aurélie, les enfants “de 0 à 18 ans” trouveront à coup sûr leur bonheur dans cette caverne d’Ali Baba consacrée aux mots de tous horizons. Librairie Inter-fun!, 59 rue Vendôme, Lyon 6e. 04 78 89 57 53. www.inter-fun.fr

Activités De la gribouille à l’art

L’Aubergine rouquine, 3 rue du ProfesseurWeill, Lyon 6e. 04 78 24 04 23. www.laubergine-rouquine.com

Le nez dans les bouquins

Mon petit öko, 36 rue Cuvier, Lyon 6e. 04 78 26 57 52. www.monpetitoko.com

Unique et personnalisable Depuis 2002, Laurence, créatrice et mère de famille, confectionne peluches en feutre, mobiles, linge de lit en patchwork… Dans cette antre aux merveilles, pavée de carreaux colorés, vous pourrez dénicher un cadeau unique et original à prix tout doux et, si vous le souhaitez,

Bientôt trente ans que la librairie Inter-fun! propose aux tout-petits, comme aux ados, livres, jeux et cahiers d’activités. Avec notamment un rayon entier consacré aux langues étrangères : beaucoup d’anglais, un peu d’espagnol, d’italien

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Cours de dessin, peinture, sculpture et théâtre sont dispensés à La petite académie, par des professionnels, à partir de trois ans. Compter 150 € le trimestre, matériel compris. Une boutique très fournie en jouets, tableaux et matériel, attend les petits créatifs à la sortie des cours. La petite académie propose aussi d’organiser des anniversaires, les mercredis et les samedis après-midi, mais aussi les mardis et vendredis soir. La petite académie, 38 avenue de Saxe, Lyon 6e. 04 72 74 29 44. www.lapetiteacademie.fr

© Photos LF

Öko en allemand, ça veut dire “écolo”. Et “mon petit öko” est l’un des seuls magasins lyonnais entièrement bio, dédié aux enfants et aux parents. Vous y trouverez une foule de produits 100 % naturels : chaussons en cuir, doudous faits main, vêtements en coton bio, peaux d’agneau, couches lavables (le produit préféré de Frank et Alexandra Wendel, qui ont créé la boutique)... Le magasin propose aussi des cours de portage et de massage de bébé.


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Sorties

éveil corporel

Le parc incontournable

Les deux microcrèches “1, 2, 3 éveil” proposent chaque jour des cours de motricité pour les enfants de 10 à 18 mois, de 18 à 36 mois, de 3 à 5 ans et de 5 à 7 ans. à travers un jeu de groupe, puis un parcours à thème, les petits développent leur équilibre et s’initient en douceur à une activité physique, encadrés par une équipe qualifiée. 1, 2, 3 éveil, 15 place Edgar-Quinet et 49 rue Tronchet, Lyon 6e. 06 69 98 57 43. 155 € le trimestre, 420 € l’année. www.123eveil.fr

Au frais sous les arbres centenaires du parc de la Tête-d’Or, les enfants découvriront des animaux du bout du monde, dont le panda roux, Jixiang, né aux confins de l’Himalaya, arrivé cette année au parc. Côté animation : deux carrousels d’antan, des voitures à pédales ou une balade à poney, mais aussi la visite des coulisses du parc, pour découvrir ce que mangent vraiment les animaux. Parc de la Tête-d’Or, Lyon 6e. Entrée gratuite. Ouvert de 9 à 17 heures (hiver) et de 9 heures à 18 h 30 (été). Renseignements au 04 72 82 35 00.

Association

Initiation musicale

Les enfants ont leur maison

Chez Ryméa, les enfants peuvent s’initier à la musique dès trois ans. L’apprentissage se fait par la stimulation de l’oreille, grâce à des exercices de rythme et d’écoute selon la méthode pédagogique Willems. Aux plus grands (à partir de sept ans) sont proposés des cours de piano, flûte, guitare, violon et alto. Seul bémol : les locaux sont un peu sombres. école de musique Willems Ryméa, 46 rue Bugeaud, Lyon 6e. 04 78 52 25 88. www.rymea.net

à la fois crèche et centre de loisirs, la Maison de l’enfance du 6e arrondissement accueille aussi les enfants en semaine pour une garderie après l’école. La structure associative dispose d’une ludothèque qui recense plus de 1000 jeux à disposition des petits. Chaque enfant peut venir s’y amuser, même s’il n’est pas inscrit au sein de la Maison de l’enfance. Des ateliers théâtre, poterie et cirque ont lieu les soirs de semaine en période scolaire. Maison de l’enfance. 34 rue WaldeckRousseau, Lyon 6e. 04 78 24 51 37. www.maison-enfance.com

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L.F.


Dans l’air du temps

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Le code de conduite à adopter avec sa nounou établir des règles au préalable permet d’entretenir une relation détendue tout au long de l’année entre parent et nounou, employeur et employé.

Vérifier pour mieux sélectionner

Avant de rencontrer la potentielle nounou de son enfant, quelques renseignements peuvent être pris auprès d’elle : nombre d’enfants accueillis, leurs âges, l’aménagement des espaces d’accueil (espaces de jeux et de repos distincts), projet d’accueil (feuille de route de ce que feront les enfants au cours de l’année)… Alexandra Latouche, des Services de Margot, et maman de 2 enfants, Guilhem, 3 ans et demi et Gabriel, 2 ans et demi, précise : “Si l’enfant est encore bébé, je conseille d’éviter de le mélanger avec des périscolaires, dont les horaires peuvent perturber le rythme du bébé.” Il est aussi possible de demander à sa nounou des références pour les deux dernières années. “Cela permet d’entrer en contact avec des familles qui ont déjà fait appel à elle ; c’est plutôt rassurant, ajoute Alexandra. Sans oublier de valider que la nounou ait son agrément et idéalement un diplôme de la Petite Enfance (CAP petite enfance, auxiliaire de puériculture, ou professionnelle de la petite enfance).”

Réussir l’entretien avec la nounou

Dès le premier contact (le plus souvent par téléphone), les parents peuvent aussi commencer à donner des informations qui leur sont essentielles, comme les créneaux horaires souhaités, les exigences en matière d’alimentation, un enfant à venir…

“Cela permet d’éviter les mauvaises surprises et de bien préparer l’entretien en tête à tête”, explique Caroline, une assistante maternelle exerçant dans le 4e arrondissement de Lyon. Lors du premier entretien, les parents et la nounou pourront établir le contrat, fixer de façon précise le montant du salaire, les horaires, les congés, mais surtout c’est le moment de sentir si le courant passe. “Il faut sentir si la nounou a envie de garder notre enfant. Même si c’est son métier, on ne doit pas percevoir un trop gros rapport à l’argent”, affirme Jérémy Retali, papa de Ruben, 3 ans. Côté nounou, Caroline précise : “Pour moi, un bon entretien doit durer au minimum une heure, se faire si possible avec les deux parents, et obligatoirement l’enfant”, précise-t-elle.

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être au clair avec les formalités…

Pour établir le contrat entre les parents et la nounou, il existe plusieurs solutions. Si la nounou fait partie d’un syndicat, des avocats se chargent de rédiger les contrats, en mentionnant des points importants, comme une démission, un déménagement, une maladie de la nounou. Les Relais assistantes maternelles peuvent également s’avérer très utiles pour aider les jeunes parents à fixer les congés de la nounou et la rémunération. “Le prix que m’avait indiqué la nounou était inférieur au montant indiqué par rapport au nombre d’heures de garde. Le Relais a pu me conseiller, et nous avons modifié le contrat, affirme Cécilia Faverial, maman de Nathan, 1 an. Les personnes


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du Relais sont là pour aider autant les nounous que les parents. On peut même faire appel à des psychologues en cas de difficulté.”

est extrêmement important”, précise la maman de Nathan.

Enfin, des associations proposent aux parents de se décharger des formalités administratives et d’avoir un intermédiaire en cas de conflit, comme l’Association rhodanienne de gardiennes d’enfants et de parents d’enfants gardés (ARGEPEG).

C’est aussi et surtout pendant la garde qu’une bonne relation parentnounou va s’instaurer. “Quand je vais chercher Ruben, je discute beaucoup avec la nounou de ce qu’ils ont fait dans la journée”, témoigne Jérémy Retali. Consigner quotidiennement la journée de chaque enfant dans un petit cahier (glissé le matin dans le sac de l’enfant) est aussi un bon moyen d’informer et de rassurer. “Quand les enfants font la sieste, je raconte leurs évolutions, dans la compréhension, la propreté, le langage, les jeux”, explique Caroline. Une pratique, également mise en place par la nounou de Ruben. “C’est très important de savoir comment notre enfant s’épanouit en dehors de chez nous”, précise Jérémy Retali.

… et les règles de vie

Il est vivement conseillé aux parents de donner des indications précises à la nounou concernant leurs règles de vie : rythme de vie, alimentation, etc. “Pour que cela se passe bien, les parents doivent fournir un règlement écrit des règles de la maison”, explique Florence Le Grand, de l’association Capucine et Grenadine, spécialisée dans la garde d’enfants à domicile. Des cahiers et classeurs originaux vendus en librairie peuvent guider les parents dans cette démarche.

Prendre le temps de l’adaptation

Une fois les démarches administratives effectuées et la nounou choisie, pas question d’aller trop vite. Une période d’adaptation est nécessaire à l’enfant. “Un goûter avec la nounou et maman, une visite de la chambre où il fera la sieste, de la cuisine, de la salle de jeux… Bien connaître l’environnement où grandira son enfant

Entretenir le lien pendant la garde

Mais même si une bonne entente peut s’instaurer, parents et nounous ne doivent pas, pour autant, oublier la relation employeur-employé : “Quand on est trop dans l’affectif avec les parents, c’est parfois très dur lorsqu’il faut arrêter le contrat. Beaucoup le vivent comme un abandon, et cela peut parfois engendrer des soucis, notamment au niveau du paiement. Il faut donc veiller à être micordiale, mi-professionnelle”, affirme la nounou. M.B.

à Lire

• La nounou, nos enfants, et nous, Etty Buzyn, Emmanuel Favre-Ray. Albin Michel.

• Assistante maternelle et garde d’enfants, Nicole du Saussois. Vuibert.

Le carnet de correspondance

• Mon carnet de nounou, Claire

Hamon-Mathubert. Bayard Jeunese.

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DOSSIER

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L’entente entre frères et sœurs Que ce soit à l’arrivée d’un nouvel enfant, ou quand ils sont plus grands, les enfants ont des réactions qui leur sont propres : joie, jalousie, sensation d’insécurité… À travers des témoignages et paroles d’experts, découvrez comment instaurer une ambiance sereine au sein d’une fratrie.

L

e Dr Nathalie Elbaz-Cuoq, pédopsychiatre, responsable de l’unité mère-bébé à l’hôpital du Vinatier, annonce d’entrée de jeu : “Il est très important d’expliquer aux parents que la jalousie entre frères et soeurs est un phénomène normal, à ne pas confondre toutefois avec la jalousie agressive ou pathologique, et qu’elle s’exprime de différentes façons.” À l’arrivée d’un nouvel enfant, l’aîné peut, par exemple, pincer le bébé, tout comme il peut le couvrir de baisers. D’une manière comme de l’autre, le plus grand attire l’attention sur lui. “Quand Rosalie est née, Adrien ne cessait de vouloir la cajoler. J’étais ravie de constater que les

choses se passaient bien et, pour tout dire, attendrie par ces scènes d’affection répétées. Il m’a fallu la remarque d’une amie pour réaliser qu’ainsi Adrien ne se sentait pas mis à part”, raconte Laetitia. L’aîné est à la fois content d’avoir un petit frère ou une petite sœur mais en même temps, il a peur de ne plus être aimé comme avant. “La jalousie est un sentiment ambivalent”, souligne le Dr Elbaz-Cuoq.

Un phénomène normal Si la jalousie est normale, elle n’est pas systématique. “Certains enfants n’éprouvent pas ce sentiment à la naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur”, expose Guy Genevois,

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psychologue clinicien, psychothérapeute et maître de conférences honoraire des Universités. Cela se vérifie d’autant plus quand les parents ont bien préparé l’enfant à cette arrivée, en lui expliquant les avantages qu’il en retirera – aider, intervenir, jouer, disposer d’un allié, etc. “Lorsqu’il y a jalousie, c’est que l’enfant craint de perdre sa place vis-à-vis des parents. Et il la perd effectivement, convient Guy Genevois. Cette crainte existe d’ailleurs aussi chez certaines mères, notamment au cours du baby blues, qui se demandent si elles sauront aimer le deuxième autant que le premier.” Ce dernier ajoute que la jalousie peut apparaître à tout âge, tôt comme plus tard, au cours de l’adolescence.


© Nathalie Roux

Comment atténuer ce sentiment et instaurer un climat serein et harmonieux entre les membres d’une fratrie ? Ne pas dramatiser

Pour le Dr Elbaz-Cuoq, l’adulte doit aider l’enfant à accepter la rivalité et ne pas dramatiser la situation : “Souvent les parents s’affolent ou poussent les hauts cris quand l’aîné prononce des phrases telles que ‘Et si on le jetait à la poubelle ?’ ou

‘Je préfère quand Victor est chez mamie’. Résultat, l’enfant se sent coupable et redouble d’agressivité. Il est plus indiqué de lui faire comprendre qu’avoir envie de se débarrasser du nouveau venu ne fait pas de lui un monstre, qu’il a le droit de trouver que partager ses parents avec un petit frère ou une petite sœur, c’est embêtant après les avoir eus pour lui tout seul un temps.” G. Genevois déconseille lui aussi de condamner ou rejeter complètement la jalousie. Tout l’enjeu consiste à la tolérer mais en la contrôlant et en fixant des limites. “On n’a pas le droit d’avoir des comportements désagréables à l’égard de ses frères et sœurs. Il y a là un travail d’encadrement

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et d’éducation très fort à assumer de la part des parents. Car au-delà des rapports frères-sœurs, ce qui est en jeu, c’est tout simplement l’apprentissage de l’altérité, un fondement de la vie en société”, expose-t-il. Ainsi un individu qui s’entend avec ses frères et sœurs, malgré la rivalité et malgré la difficulté de positionnement par rapport à ses parents, aura acquis de bonnes bases dans la vie.

La notion de famille

La pédopsychiatre Nathalie ElbazCuoq insiste sur l’importance d’expliquer à l’enfant qu’on ne fait pas un bébé pour le plaisir d’avoir un bébé, mais parce que l’on souhaite fonder une grande famille. Et avoir un


DOSSIER :

L’entente en frères et sœurs

bébé est un passage obligé pour obtenir ce résultat. De cette manière, on évite le phénomène de régression, au cours duquel, l’enfant plus âgé revient inconsciemment à un stade de développement antérieur, pour tenter d’obtenir la même attention que le nouveau-né. Depuis que Romain fait partie de la famille, Olivia, maman de 36 ans, constate que sa fille Inès, 2 ans, refuse de s’endormir seule et demande à rejoindre le lit parental. “Il ne lui a pas échappé que Romain dormait, lui, dans notre chambre. Je n’avais pas songé au fait que cela pouvait poser problème”, confie-t-elle. Dans la tête d’un enfant, le bébé est plus aimé parce qu’il est plus petit. “ll faut couper l’herbe sous le pied de cette association d’idées et ne pas l’alimenter, en répétant, par exemple, combien on adore les bébés”, suggère le Dr Elbaz-Cuoq.

Responsabiliser le grand

Le Dr Elbaz-Cuoq recommande ainsi, avant même la naissance du bébé, de placer l’ainé dans une position de grand, et de le responsabiliser : “Bravo, comme tu n’as plus besoin de couche, ni de biberon, on va pouvoir t’offrir un cadeau à la place pour te féliciter de tes progrès.” De plus, le fait de valoriser l’aîné l’aide à accepter la différence de traitement liée à la différence d’âge. “Attention, être plus grand ne signifie pas être celui qui est toujours grondé ou candidat d’office à toutes les corvées”, prévient la pédopsychiatre. Si l’on demande à l’aîné de mettre la table, il convient d’assigner une mission au plus petit qui, lui aussi, doit participer à son niveau, ranger ses jouets, par exemple. On coupe ainsi court aux “Pourquoi moi et pas luielle ?” et aux “C’est pas juste !”.

Mais pas trop…

Inconsciemment, il est assez courant de considérer le plus grand de ses enfants comme un ‘grand’, enchaîne Guy Genevois. Par conséquent, on se met à réclamer de sa part des choses qu’on n’aurait pas eu idée d’exiger s’il avait été enfant unique, des choses qui ne sont pas de son âge. “Pour responsabiliser ma fille, je lui demandais régulièrement de changer les couches de sa petite sœur, raconte Myriam. Je croyais ainsi l’aider à grandir. Avec le psychologue, j’ai fini par comprendre que cela lui était pénible.” “Parce qu’il affiche quelques années de plus, on a tendance à dénier à l’aîné le droit de faire des bêtises, de s’amuser, car on attend toujours de lui qu’il se montre raisonnable ou qu’il accepte d’avoir tort face au plus petit. Cette déformation qui consiste à vouloir trop responsabiliser le grand est pesante pour l’enfant”, analyse le psychologue. De plus, l’objectif pédagogique de responsabilisation n’est pas atteint.

© Chipie

Veiller à ne pas traiter le plus jeune en “plus petit”

Pour sa part, le Dr Elbaz-Cuoq attire l’attention sur le fait que souvent, le dernier de la famille est considéré comme le plus ‘petit’, de sorte que les parents croient souvent, à tort, qu’il faut “l’économiser”, le ménager. “Ainsi traité, le plus jeune risque de rester ‘le plus petit’ toute sa vie, même à 40 ans”, met en garde la pédopsychiatre. De plus, il importe de veiller à ne pas considérer le dernier d’une fratrie, comme un bébé, notamment en lui laissant le biberon jusqu’à 6 ans, sous prétexte que c’est le petit dernier. Il faut lui donner la chance de montrer qu’il est grand lui aussi. “Au contraire, il faut en faire des dégourdis, même si cela implique de se faire violence à un moment donné”, lance-t-elle sans détour. Tout en ayant conscience qu’au même âge, on en demandait souvent beaucoup plus à l’aîné…


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En aucun cas, il ne faut comparer ses enfants. Cela a pour effet de les dévaloriser les uns par rapport aux autres. “Une des manières d’éviter la rivalité entre frères et sœurs est de contribuer à donner une identité à chacun et à valoriser l’enfant dans un domaine particulier, pour qu’il se sente fort”, recommande le Dr ElbazCuoq. D’après elle, pour des frères et sœurs qui vivent en harmonie, il faut à la fois cultiver un peu d’identique et beaucoup de différences. “Si les enfants ont horreur de la différence, ils doivent cependant en faire l’apprentissage et surtout, apprendre à être bien avec cette différence.” Dans la vie de tous les jours, cela se traduit par le fait de passer des moments privilégiés avec chaque enfant, quand cela est possible, de ne pas offrir les mêmes cadeaux, d’inscrire ses enfants à des activités différentes... Afin que chacun puisse avoir son domaine de compétence, transmettre des connaissances, un savoir-faire... “D’ailleurs, rappeler aux adultes que l’on n’a pas donné naissance à plusieurs enfants afin qu’ils soient identiques, s’avère parfois salutaire”, ironise la pédopsychiatre.

De l’importance d’être juste

“Le sentiment ressenti le plus fortement chez les petits est le sentiment d’injustice, rappelle le Dr ElbazCuoq. Naturellement, quand on est parent, il faut éviter d’être injuste. Lorsque l’on achète une paire de chaussures à l’un, il faut expliquer à l’autre que, la prochaine fois, ce sera son tour.” Pour Guy Genevois, psychothérapeute, la justice représente une nécessité psychologique, prioritaire sur la valeur morale, quand on a plusieurs enfants : “C’est ce qui va déterminer si les choses se passeront bien entre les membres d’une fratrie.” Pour cela, il préconise d’écouter le son de cloche de

© Nathalie Roux

Cultiver la différence

chacun en cas de dispute, de se réserver des moments de tête-à-tête avec chaque enfant pour discuter, ne serait-ce qu’en allant acheter le pain à la boulangerie. Il conseille aux parents “de conserver un lien aussi proche de ce qu’il était avant la naissance d’un nouvel enfant. Cela aide également les plus grands à ne pas se sentir abandonnés, car c’est précisément ce qui menace l’équilibre d’une famille”. Autre point d’importance : être attentif à chaque enfant, à ses besoins spécifiques, qui varient avec la personnalité et avec l’âge. “Les enfants timides ont besoin d’être poussés là où les enfants trop sûrs d’eux auront besoin d’être ralentis. Trop souvent les adultes ont l’impression d’être de mauvais parents s’ils ne font pas tout exactement pareil pour tous les enfants. Or être juste ne signifie pas faire pareil pour tout le monde”, observe le Dr Nathalie Elbaz-Cuoq. De plus, l’éducation changeant au fil du temps et les individus évoluant, il n’est pas possible d’élever ses enfants exactement de la même façon. Et cela ne doit pas alimenter une certaine culpabilité chez les parents, conviennent les deux spécialistes.

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DOSSIER :

L’entente en frères et sœurs

Ne pas culpabiliser !

“S’il y a un message à transmettre aux parents, c’est d’arrêter de culpabiliser”, exhorte le psychologue Guy Genevois. Dans une famille qui compte plusieurs enfants, les

© 3 pommes

La famille recomposée

Dans l’expression “famille recomposée”, le psychologue Guy Genevois entend surtout le mot “famille”. Pour lui, les parents qui composent cette nouvelle entité doivent prendre leurs responsabilités et s’accorder sur un certain nombre de règles communes. Faute de quoi, il est difficile de fonctionner, et les injustices et conflits risquent d’être nombreux entre les membres de la famille. “Si l’on ne met pas en place un socle commun de principes et d’activités, autant vivre chacun de son côté, car rappelons qu’une famille, même recomposée, est une entité constituée de deux adultes qui éduquent ensemble”. Cela dit, l’existence de bases éducatives communes, applicables à tous les enfants de la maison, en fonction de leur âge, ne gomme pas les différences de statuts : “Fils et beau-fils ne correspondent pas à un même statut. Il ne faut pas faire semblant que la différence n’existe pas”, conseille le psychologue et psychothérapeute.

conflits sont quasi inévitables. Certains éthologues considèrent d’ailleurs que les enfants s’entraînent ainsi à exercer leur domination, à accepter d’être dominés, à régler les différends. “Tolérer un certain nombre de conflits n’est donc pas mauvais, à condition que les parents s’impliquent dans cet apprentissage.” De plus, les enfants ont un

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mode de raisonnement qui leur est propre. En clair, tout n’est pas toujours la faute des parents : “Les plus jeunes nourrissent aussi des fantasmes, grossissent le trait, exagèrent des situations et se créent eux-mêmes des difficultés sans que les parents en soient forcément à l’origine”, rassure-t-il. Dossier réalisé par E.C.



Paroles de pros

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Gynécologie

Décoder les contractions Les contractions peuvent être une source d’angoisse pour certaines mamans. Pourtant, les contractions dites physiologiques, qu’elles peuvent ressentir pendant la grossesse, sont tout à fait naturelles. Décryptage. Avec le Dr Gilles Sournies, gynécologue-obstétricien à Lyon

P

endant la grossesse, l’utérus se contracte pour ‘s’entraîner’ pour le jour J, c’est ce que l’on appelle communément une contraction. “Ces contractions servent donc à préparer l’accouchement et sont tout à fait normales, rassure le Dr Sournies. Elles n’annoncent pas systématiquement une fausse couche ou un accouchement précoce.”

Assez rares, les contractions physiologiques sont en général d’une durée prolongée, et peuvent survenir à des moments différents de la grossesse selon les femmes. “Tant que le nombre de contractions ne dépasse pas les dix par jour, il n’y a aucune raison de s’inquiéter, précise le Dr Sournies. Au-delà de ce nombre journalier, il peut s’agir de contractions pathologiques. Dans ce cas, il est plus sage pour la future maman de se rendre à la maternité afin de réaliser une échographie par voie endovaginale, qui permettra de mesurer la longueur et le diamètre de l’orifice interne du col.” Les contractions du jour J, elles, sont facilement reconnaissables, car elles sont plus fortes et plus rapprochées. Lorsqu’elles se manifestent toutes les trois minutes, il est temps de se rendre à la maternité.

Une question de perception

“Chaque personne a une intensité de réceptivité à la douleur qui

© Nathalie Roux

Récurrence et intensité

lui est propre, commente le gynécologue. Pour une contraction de même intensité, deux femmes ne réagiront pas de la même façon.” Il est même possible que certaines femmes ne ressentent pas de contractions avant celles du jour de l’accouchement. “Une femme qui pratique par exemple de la danse ou du yoga ressentira assez tôt les contractions, car elle aura une conscience plus développée du ressenti de son corps”, explique le Dr Sournies.

Bouger et échanger

“Ce n’est pas dans l’activité physique qu’il faut rechercher une explication aux contractions. C’est une erreur de penser que l’arrêt de travail est toujours bénéfique pour la

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grossesse”, affirme le gynécologue. Une étude de l’INSERM, datant des années 1980, démontre que l’accouchement prématuré est plus fréquent chez les femmes qui restent chez elles que chez les femmes qui travaillent toute la journée. “Vouloir surprotéger les femmes enceintes n’est pas forcément bon, estime le Dr Gilles Sournies. L’envoyer tourner en rond chez elle n’arrange rien et peut même aggraver son stress.” En effet, en jouant sur l’activité utérine, le stress peut avoir une réelle influence sur la récurrence et l’intensité des contractions. “Pour lutter contre le stress, il existe des groupes de parole de femmes enceintes. Et ils s’avèrent souvent être le meilleur des antispasmodiques”, s’amuse le gynécologue. L.J.


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Le vrai du faux

Pédiatrie

La conjonctivite Le plus souvent bénigne, la conjonctivite est une affection très fréquente les premières années de bébé.

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a conjonctivite est une inflammation de la conjonctive, c’est-à-dire la membrane qui recouvre l’œil et l’intérieur de la paupière. Elle se manifeste principalement par un œil rouge et peut également être accompagnée d’un larmoiement, de démangeaisons, de sécrétions purulentes, ou d’un aspect bouffi des yeux. Bien qu’il soit possible qu’un seul œil soit touché, il est fréquent que les deux yeux soient atteints.

Les causes

La conjonctivite peut être d’origine infectieuse (virale ou bactérienne) ou allergique. Quand elle est d’origine virale, elle accompagne alors souvent une rhinopharyngite banale, avec un œil rouge et larmoyant. Si celle-ci vient à se surinfecter, des sécrétions mucopurulentes peuvent apparaître, qui collent les yeux de votre bébé au réveil. Quand elle est d’origine allergique, elle s’accompagne alors souvent d’un écoulement nasal et d’un éternuement. Enfin, des conjonctivites, dites conjonctivites secondaires, peuvent apparaître au contact de certains agents irritants, comme le chlore des piscines, la fumée de cigarette…

Bénigne mais fréquente

Le plus souvent bénigne, la conjonctivite est une affection fréquente pendant les premières années, lorsque votre bébé présente ses premiers rhumes. Il n’est pas rare de constater chez certains nouveau-nés, des conjonctivites récidivantes. Cela arrive le plus souvent lorsqu’il existe une imperforation du canal lacrymal, qui empêche les larmes de bien s’écouler. Des massages

de l’angle interne de l’œil à la racine du nez peuvent être utiles pour rouvrir ce canal. Le pédiatre expliquera alors aux parents comment réaliser ces massages 2 ou 3 fois par jour.

Une affection très contagieuse

La conjonctivite est effectivement très contagieuse mais elle est le plus souvent bénigne. Elle se transmet d’un enfant à un autre par l’intermédiaire des mains, des jouets… Il convient donc, si possible, d’empêcher votre enfant de se frotter les yeux, de lui laver les mains fréquemment à l’eau et au savon, de ne pas utiliser de “débarbouillette” pour plusieurs enfants. Attention également de ne pas employer le même flacon de collyre pour plusieurs enfants malades, et de jeter le flacon à la fin du traitement.

Le traitement

Selon la cause de la conjonctivite, un traitement particulier sera prescrit. Si le bébé présente beaucoup de sécrétions jaunâtres, il est conseillé de consulter un médecin. Celui-ci prescrira le plus souvent un collyre antibiotique, sur un œil bien nettoyé. Il est recommandé de passer une compresse d’eau tiède et de sérum physiologique de l’intérieur vers l’extérieur de l’œil (pour décoller les croutes). Dans le cas d’une conjonctivite d’allure virale qui persiste plus de 2 ou 3 jours, vous pouvez consulter (sans urgence) ou demander conseil à votre pharmacien, qui vous indiquera un collyre antiseptique. Enfin, en cas de conjonctivite allergique, un collyre antihistaminique, voire corticoïde, associé ou non à un traitement oral, pourra être prescrit. Dr Virginie TARIEL-LEPLATRE

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sur le pouce et la sucette La succion est un besoin instinctif chez les bébés ?

vrai

La plupart des bébés commencent à sucer leur pouce dans le ventre de leur mère et continuent après la naissance. La succion apporte du réconfort à l’enfant. Il ne faut ainsi pas être trop rigide et lui interdire de sucer son pouce. Il faut cependant être vigilant et lui faire perdre cette habitude progressivement.

Les enfants sont plus dépendants à la sucette ?

faux

La succion permet aux enfants de s’endormir, cela les appaise. C’est ce qui provoque ce phénomène de dépendance, mais celle-ci est la même que ce soit vis-à-vis du pouce ou de la sucette.

L’habitude du pouce est plus dure à perdre ?

vrai

La seule différence est qu’il est plus simple de perdre l’habitude avec une sucette car elle peut être enlevée progressivement à l’enfant.

Le pouce déforme plus les dents que la sucette ?

vrai faux

Le pouce ne déforme pas davantage les dents que la sucette. Le problème est qu’il est plus difficile d’empêcher l’enfant de sucer son pouce. Dans les deux cas, il faut arrêter la succion chez l’enfant à partir de 3 ans pour ne pas déformer son palais.

La sucette fait zozoter ?

vrai

Dans certains cas, la sucette peut provoquer un petit écartement de la mâchoire qui peut entraîner un zozotement. Ce problème pourra être corrigé grâce à quelques séances d’orthophonie. J.L.

Avec le Dr Marie-Hélène Deleage-Upi, pédiatre.


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Psycho

Les rituels du quotidien Utiles et apaisants, les rituels font gagner du temps et de l’énergie à toute la famille. Avec le Dr Corinne Rebelle, pédiatre, gynécologue et psychanalyste.

“P

À la question “pourquoi les rituels sont-ils importants pour les enfants ?”, le Dr Rebelle répond que les rituels sont aussi importants pour les parents que pour les enfants. Pour elle, les rituels aident à fournir un cadre qui permet à une famille de s’organiser à l’intérieur de celui-ci. “Les rituels du quotidien font économiser de l’énergie physique et mentale, parce qu’il s’agit d’un système qui fonctionne tout seul, sans même qu’on ait à y penser. Apaisants, ils aident à mieux vivre ensemble”, explique-t-elle. De plus, avec un peu de créativité, les rituels ont le pouvoir d’enjoliver la vie de tous les jours. Pour Patrick, grand-père de 69 ans,“les rituels font appel à l’imaginaire de l’enfant. En créant une complicité parent-enfant, ils transforment le quotidien en cérémonie intime.”

La nature a horreur du vide

“Auparavant les rituels étaient plus habituels, poursuit le Dr Rebelle.

© sxc.hu-simmbarb

endant mon sommeil, ma mère me préparait toujours ‘mon petit bonhomme’, se rappelle Lola, 34 ans. Ainsi quand je me levais le matin pour aller à l’école, je découvrais tous les vêtements que j’allais porter et qui formaient, ainsi posés sur le sol, un petit bonhomme. Tout y était, des sous-vêtements aux chaussures. Parfois s’ajoutait une petite surprise : un nouvel habit, un bonbon... Autant vous dire que j’adorais le moment du réveil.”

Ils procédaient d’un ordre établi qu’on ne questionnait pas. Aujourd’hui, les parents ne savent plus s’ils doivent dire oui ou non à leur enfant. Ils n’osent plus contraindre les plus jeunes, faire preuve d’autorité, et ont tendance à laisser l’enfant décider pour luimême, ce qui est fâcheux”, regrettet-elle. En effet, les enfants qui évoluent dans un cadre défini, avec des horaires de lever, de repas, de travail, de jeux et de coucher précis, ritualisés, sont des enfants beaucoup plus tranquilles et sereins. La pédiatre le constate tous les jours dans son cabinet. “A contrario, souligne-t-elle, l’absence de tels repères est susceptible de générer de l’angoisse chez l’enfant. Celui-ci met alors en place différents modes de traitement de cette angoisse, afin de la calmer. Cela peut se traduire par de l’hyperactivité, des troubles

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de la concentration et du sommeil, des pleurs durant la nuit.”

Savoir créer l’exception

Quelle marge de manœuvre les parents ont-ils par rapport aux rituels qu’ils ont institués ? “Il ne faut pas hésiter à créer des exceptions, pondère le Dr Rebelle. Oui, un enfant peut se coucher une heure plus tard que d’habitude quand il dort chez ses grandsparents. L’enfant sait faire la part des choses et surtout cela lui enseigne que l’être humain est aussi capable de fantaisie”, conclut le Dr Rebelle. E.C.

à Lire

• Les meilleurs rituels pour mon enfant, Petra Kunze et Catharina Salamander. éditions Vigot.


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Juridique

Quels droits pour les beaux-parents ? Un enfant sur dix grandit aujourd’hui dans une famille recomposée. Pourtant, le beau-parent ne dispose toujours pas d’autorité juridique sur les enfants de son conjoint. Créer un statut spécial est à l’étude depuis des années. En attendant, quels sont les droits des beaux-parents ? Avec Me Dominique Michal-Dupoizat, avocate en droit des personnes à Lyon.

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ce jour, près de la moitié des mariages se terminent par un divorce. En conséquence, un enfant sur dix en moyenne grandit dans une famille recomposée dont le nombre est estimé à deux millions en France. Elevé parfois par un beau-père ou une belle-mère, le petit fait face à une autorité qui pourtant n’a pas lieu d’être au niveau juridique. Même s’il s’implique dans l’éducation de l’enfant de son conjoint, le beauparent n’est pas reconnu par la loi. En attendant la création d’un statut spécial, il prend celui de “tiers”. “C’est-à-dire rien du tout”, admet maître Michal-Dupoizat, avocate en droit des personnes.

Une inexistence juridique qui pose problème

Dans des cas courants de la vie quotidienne, le beau-parent ne dispose d’aucune initiative sur l’enfant de son conjoint. Pour aller chercher le petit à l’école, se signaler auprès des enseignants et avoir une dérogation écrite du parent sur soi suffit souvent. Mais les prérogatives

accordées aux beaux-parents ne vont pas plus loin. En théorie, il ne dispose d’absolument aucun droit pour accompagner le mineur dans des démarches médicales. “évidemment, en cas d’urgence, le beau-parent est obligé d’agir”, indique maître Michal-Dupoizat. Plus grave encore : si le parent vient à décéder, son enfant ne pourra pas être confié au beau-parent. Il devra retourner vivre chez son deuxième parent. “S’il s’agit d’un veuvage, le beau-parent peut tout de même saisir le juge des enfants. Après étude de dossier, le juge peut toutefois lui accorder la garde de l’enfant”, précise l’avocate.

Deux solutions contraignantes

Depuis le 4 mars 2002, la délégation d’autorité parentale permet au beau-parent d’acquérir les mêmes droits que son conjoint par rapport à l’enfant, selon l’article 377 du Code civil. Ce partage des droits nécessite l’accord des deux parents de l’enfant : un obstacle non négligeable en cas de tensions entre les parties. “Et les

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démarches prennent du temps”, ajoute maître Michal-Dupoizat. “Le juge aux affaires familiales requiert une enquête précise qui justifie la délégation d’autorité parentale, avant de rendre son jugement.” Autre solution, plus radicale : adopter l’enfant de son conjoint. “Ce n’est pas une décision que l’on prend à la légère”, prévient maître Michal-Dupoizat. L’adoption simple permet à l’enfant de vivre sous l’autorité de ses deux parents et d’un beau-parent. Elle nécessite également le consentement du père et de la mère qui détiennent l’autorité parentale.

Une question à l’étude

“Le cas des beaux-parents n’est pas une priorité”, déplore maître Michal-Dupoizat. “De plus, donner plus de droits au beau-parent implique a contrario d’empiéter sur les droits des parents, ce qui est discutable.” En attendant l’existence d’un statut spécial, les beaux-parents doivent respecter l’autorité parentale de leur conjoint et ne pas s’immiscer entre le parent et l’enfant, sauf si ce dernier est en danger. L.F.


Paroles de pros

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Nutrition

Goûter pour mieux grandir Si le goûter de 10 heures a prouvé son inutilité depuis longtemps, le goûter de l’après-midi reste un repas indispensable pour les petits. Avec le Dr Jacques Maisonneuve, pédiatre à Lyon et Françoise Lerat, diététicienne-nutritionniste à Lyon.

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l est parfois difficile de varier les goûters et d’offrir la quantité requise en énergie à son enfant, quand on ne connaît pas l’intérêt de celui-ci. “Le goûter permet à l’enfant de recharger ses batteries jusqu’au dîner. Il produit 15 à 20 % de l’apport énergétique total (AET) de la journée”, explique le Dr Maisonneuve, pédiatre.

Des besoins à combler

“Le goûter ressemble donc au petit déjeuner mais doit être moins riche, continue le pédiatre. L’idéal est d’apporter fruits, produits laitiers et sucres lents. à ne pas confondre avec les autres sucres qui donnent faim et n’aident pas l’enfant à tenir jusqu’à la fin de la journée.” Françoise Lerat, diététiciennenutritionniste ajoute : “L’alimentation apporte des glucides soit sous forme de ‘sucres simples’ (anciennement appelés ‘sucres rapides’) ou sous forme de ‘sucres complexes’, (anciennement appelés ‘sucres lents’) que sont les féculents. On retrouve ces féculents dans les céréales, les légumes secs, le pain... Ils apportent tous les deux du glucose dont notre cerveau a besoin. Toutefois, les sucres simples libèrent une énergie rapidement alors que les sucres complexes rassasient plus longtemps et évitent d’avoir faim rapidement après le repas. Et ils sont plus riches en vitamines, minéraux et fibres.” La diététicienne et le pédiatre précisent que les glucides doivent représenter 50 à 55 % de notre AET dont une majorité de glucides complexes.

La composition idéale

Avant 3 ans, l’enfant doit continuer à se nourrir quatre fois par

jour. Au repas de l’aprèsmidi, il est conseillé de lui donner des compotes ou des yaourts aux fruits. “Pour les enfants de 3 à 5 ans, je conseille un ou deux aliments différents, principalement un laitage (ou un fromage sur une tranche de pain) avec un fruit, et uniquement de l’eau en boisson. à partir de 5 ans, les parents peuvent enrichir le goûter de leurs enfants d’une viennoiserie, toujours accompagnée de fruit et de produit laitier”, explique le docteur Maisonneuve, tout en précisant que le plaisir du goûter n’a pas d’âge. Il est même conseillé de goûter jusqu’à l’adolescence.

Produits à bannir ?

Les avis sont unanimes : les produits industriels sont à éviter à tout prix. “Ils sont beaucoup trop gras et sucrés, et sont surtout absorbés rapidement par l’organisme. Ils ne donnent donc pas à l’enfant l’énergie suffisante pour sa fin de journée”, commente le pédiatre. Françoise Lerat ajoute : “Les produits industriels avec des portions préconçues imposent parfois une quantité trop importante aux enfants, qui d’eux-mêmes n’auraient pas mangé autant. Préférez quelques carrés de chocolat avec du pain ainsi qu’un verre de lait plutôt que des produits tous faits.”

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Un moment de partage

Il ne faut pas non plus oublier que le goûter doit être avant tout un moment de convivialité et de plaisir pour l’enfant. Le moment où il sort de l’école et raconte sa journée à ses parents. L.T.

Exemples de goûter R  2 morceaux de pain perdu (peu sucré), R  1 compote, R  de l’eau. R  2 crêpes (sans sucre mais peut-être agrémentées de citron ou d’arômes de vanille), R  de la confiture avec la crêpe, R  de l’eau. R  1 tranche de pain, R  1 morceau de fromage, R  1 clémentine, R  de l’eau. R  1 pomme, R  1 verre de lait.



Combien ça coûte…

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Bien choisir… sa barrière de sécurité En haut d’un escalier, devant la cuisine, le balcon ou encore comme séparateur de pièces, la barrière de sécurité est essentielle pour protéger les enfants des dangers de la maison.

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quiper son logement d’une barrière de sécurité est un bon réflexe de prévention. Avant de partir au magasin, il est conseillé de bien prendre les mesures de son encadrement de porte, d’escalier, etc., cela évitera de revenir en boutique pour acheter des rallonges qui peuvent ajouter un surcoût non négligeable à la barrière.

La fixation Pour être efficace et sécurisée, une barrière doit être solidement accrochée au mur ou à l’encadrement de porte. La plupart des barrières demandent de percer des trous, afin de fixer correctement le cadre. Les parents qui ne voudront pas faire de trous pourront opter pour une barrière à butées de force qui se fixent par simple pression d’un mur à l’autre. Cependant, si celle-ci est destinée à être placée en haut d’un escalier, ce type de fixations

s’avère parfois périlleux, voire dangereux, même si certaines marques proposent des adaptateurs escalier permettant d’accrocher la barrière entre deux lattes de la rampe. Le choix de la barrière de sécurité dépendra donc principalement de l’endroit où celle-ci sera installée.

Les différents matériaux Plexi, métal, bois ou tissu… le choix est large. La plupart des barrières de sécurité sont à barreaux en métal ou en bois, dont l’écartement est réglementé selon une norme européenne, de 9 à 11 cm. Mais de nouveaux modèles se sont développés ces dernières années, en tissu ou en Plexi transparent. Ils permettent d’éviter que l’enfant se blesse s’il tombe contre, ou encore d’empêcher qu’il passe son bras à travers pour jeter des objets de l’autre côté. “Nous expliquons aux parents que ce nouveau type de barrières est

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soigneusement testé pour résister à une pression suffisante, précise Karine, du magasin Bébé 9 à Décines. Quel que soit le matériau choisi, les produits sont très solides. Il s’agit surtout d’une question de goût.”

Les options La plupart des barrières s’ouvrent dans les deux sens, pour faciliter le passage de l’adulte. Certaines proposent également un système de fermeture automatique après le passage. Tandis que d’autres marques ont développé les barrières type rouleau, qu’il suffit de décrocher afin qu’elles s’enroulent sur ellesmêmes. Plus discret, ce modèle est cependant moins recommandé pour le haut de l’escalier, car les bords de la barrière ne sont pas rigides. Enfin pour les déplacements et les vacances, il existe des barrières d’appoint, non destinées à être fixées. L.J.

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1. KiddyGuard Avant de Gamin Tout Terrain, 164 € ; 2. Decomoov de Babymoov, 99,90 € ; 3. Easylock de Geuther, de 89 à 99 € ; 4. Auto-Close de Red Castle, de 79 à 89 € ; 5. Mobily d’Ateliers T4, 59,90 €.

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Activités

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Famille

Apprendre en s’amusant pour devenir un polyglotte de demain L’apprentissage des langues étrangères est plus facile quand on est petit. C’est pourquoi de plus en plus d’établissements scolaires et ateliers bilingues fleurissent pour initier les tout-petits aux langues vivantes.

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© Greenfield

i les Français sont réputés pour leur faible niveau d’anglais, le système scolaire français a progressé et démarre l’apprentissage d’une langue étrangère dès le primaire. Certains établissements proposent même des cours d’initiation aux langues étrangères dès l’âge de 1 an. Une approche linguistique, mais pas seulement. Apprendre une langue en s’amusant permet une ouverture d’esprit et la découverte d’une autre culture. Sans parler de l’atout presque indispensable que représente la connaissance de plusieurs langues dans les études et sur le marché du travail.

L’apprentissage par le jeu Le programme d’apprentissage d’une langue étrangère n’est pas le même pour un enfant que pour un adolescent. L’apprentissage se fait essentiellement par l’oral, et à travers des activités ludiques. “L’anglais est enseigné aux plus petits à travers des thèmes de la vie quotidienne. Nous mettons l’accent sur la communication orale, pour que les enfants soient mis en situation”,

explique Sophie Mencherini, directrice pédagogique de 4 centres Les Petits Bilingues à Lyon. S’il n’y a pas vraiment d’âge pour commencer à apprendre une seconde langue, pour qu’aucun accent ne soit perceptible, elle doit être apprise avant l’âge de 7 ans. Selon Isabelle Siquet, créatrice et manager de Greenfield, école maternelle et primaire bilingue franco-anglaise, “les muscles audio-vocaux étant encore en formation, l’enfant intègre naturellement les intonations et l’accent sans effort.”

Les défis du bilinguisme

Si les enfants assimilent les langues vivantes relativement vite, les parents ont également un rôle à jouer au sein du foyer. Lire un livre ou regarder un dessin animé dans une langue étrangère contribue par exemple à entretenir l’apprentissage. Néanmoins, il existe des erreurs à éviter. Pour Barbara Abdelilah-Bauer, auteur de l’ouvrage “Le défi des enfants bilingues”, l’erreur la plus courante est d’essayer de faire table rase de la langue maternelle, alors que l’enfant est parfaitement capable de faire la distinction entre les différentes langues. De plus, il est impératif de ne pas mettre la pression à son enfant, l’apprentissage de la langue doit rester un plaisir. Ceux qui ont tenté l’expérience ne regrettent pas leur décision. Alix, maman de Théo, 6 ans, a inscrit son enfant à un cours hebdomadaire chez les Petits Bilingues. Selon elle, “c’est une bonne idée d’activité, les

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enfants apprennent l’anglais en petit groupe et de manière très naturelle, au travers de chansons ou de jeux, avec des enseignants britanniques bilingues.” Enfin, si grandir avec deux langues vivantes est un avantage certain, cela présente aussi un inconvénient. Dans les tests de vocabulaire et de grammaire, les meilleurs élèves sont les monolingues. A.F. écoles bilingues anglaises : West Point, Lyon 5e. 04 72 16 08 14. école Ombrosa, Caluire. 04 78 23 22 63. école bilingue, La Mulatière. 04 72 66 30 80. Greenfield, Collonges-au-Mont-d’Or. 04 72 27 87 80. Junior School International, Lyon 8e. 04 78 09 02 83. International School of Lyon, SainteFoy-lès-Lyon. 04 78 86 61 90. école Montessori, Albigny-sur-Saône. 06 76 76 55 99. The Nursery, Lyon 6e. 04 78 93 71 00. Kindertreff (allemand), Lyon 1er. 04 78 30 55 72. Colégio Hispano Frances Bilingue (espagnol), Lyon 5e. 04 78 42 16 82. école Internationale Le Petit Monde (anglais, italien et allemand), Lyon 7e. 04 72 71 42 36. Crèches et instituts bilingues : Les Petits Bilingues (anglais), Lyon 2e, 4e, 7e. 04 72 32 13 21. Les Bébés Bilingues (anglais), Lyon 7e. 04 72 76 28 84. Baby Nursery (anglais), Lyon 8e. 09 62 56 77 17. Tiramisu (italien), Lyon 1er. 04 78 27 13 66.


Activités

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Mamans

Enceinte et active Ce n’est pas parce qu’on porte un enfant, qu’il est interdit de pratiquer une activité sportive. Au contraire, il est conseillé de bouger un peu et surtout garder du tonus.

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uand le ventre s’arrondit et que le bébé commence à bouger, beaucoup de futures mamans préfèrent rester prudentes et faire une croix sur le sport le temps de leur grossesse. Heureusement, certaines activités leur sont possibles, et parfois même recommandées. Hélène Nougué, sagefemme à Vernaison (69), témoigne : “L’activité physique est très conseillée pour la femme enceinte. Avant le deuxième trimestre, elle peut pratiquer tous les sports. Cela permet à la maman de se sentir bien dans sa peau, de prévenir la prise de poids et de garder du tonus.” Une fois la grossesse avancée, on raye de la carte sports de combat, sports de ballons et toutes les autres activités pouvant occasionner des chocs, comme l’équitation ou la course à pied.

Une idée reçue

“Pour ma part j’arrête systématiquement le sport dès que je suis enceinte”, explique Amandine, maman de 3 enfants (Hugo, 3 ans et demi, Julianne, 12 mois et Maxence, une petite vingtaine de jours). “Peut-être est-ce psychologique, mais je n’aime pas l’idée de sauter dans tous les sens.” “Les femmes sont encore très méfiantes” commente Georges Dandel, coach sportif et professeur de Pilates. Alors pour celles qui n’aiment pas le sport, il est possible de se contenter d’un peu de marche ou de vélo d’appartement. Mais le principal est de ne pas oublier qu’il faut mener une existence normale.

Les sports conseillés

“L’activité en vogue et conseillée pour une femme enceinte est la gym Pilates”, explique le coach sportif, spécialisé dans les sports pour femmes enceintes. Cette discipline consiste en des mouvements lents avec des ballons, par exemple. “Cela améliore la stature, les muscles profonds et permet d’éviter le mal de dos”, commente l’entraîneur. Le yoga et le stretching sont également des activités conseillées pour travailler sa respiration et prévenir la douleur musculaire. Enfin, la natation reste le B. A. BA du sport pour femmes enceintes : “La maman se sent plus légère dans l’eau. ça la soulage et ça fait travailler les jambes en douceur”, explique la sage-femme. Le principal est de laisser la ceinture abdominale tranquille, de pratiquer une activité cardiaque douce et contrôlée. L.T.



Coloriage

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Bébézine, le plaisir d’être parent édité par ROSEBUD SARL Siège social : 9 rue de l’Arbre-Sec 69001 Lyon Fax. 04 72 44 92 04 info@bebezine.fr Dépôt légal à parution ISSN 1961-0289 Membre de l’OJD Tirage : 32 300 exemplaires DirectEUR de la publication François Sapy rédaction en chef Véronique Lopes - vlopes@bebezine.fr PUBLICITÉ Julien Vidal-Naquet - jvidalnaquet@tribunedelyon.fr Marine D’Élia - mdelia@tribunedelyon.fr Annie Pillot - apillot@tribunedelyon.fr RédactioN Estelle Coppens, Morgane Buland, Lola Faisandier, Léa Trottier, Amandine Fournier, Julie Langlois, Lucile Jeanniard, Dr Virginie Tariel-Leplatre. RELECTURE Philippe Brunet Graphisme Vanina Pinelli vpinelli@tribunedelyon.fr IllustrationS Loïc Guyon - loic.guyon@neuf.fr PHOTOS Couverture : Maeva, Alicia et Livia Castillo par Nathalie Roux. www.nathalieroux-photographe-lyon.fr Crédits : sxc.hu Les professionnels référents Dr Gilles Sournies, Dr Marie-Hélène DeleageUpi, Dr Jacques Maisonneuve, Françoise Lerat, Me Dominique Michal-Dupoizat, Dr Virginie TarielLeplatre, Alexandra Latouche, Caroline, Florence Le Grand, Karine, Florence Roche, Hélène Nougué, Georges Dandel, Sophie Mencherini, Isabelle Siquet, Barbara Abdelilah-Bauer, Dr Nathalie Elbaz-Cuoq, Guy Genevois, Dr Corinne Rebelle. Les PARENTs du numéro Jérémy Retali, Cécilia Faverial, Aline, Amandine, Alix, Laetitia, Olivia, Myriam, Lola, Patrick. La reproduction des textes, images et photographies publiés dans ce numéro est interdite sans l’accord écrit de Rosebud. Distribution Mairies, pédiatres, gynécologues, maternités, laboratoires, pharmacies, crèches et magasins spécialisés. Impression : Imprimerie Brailly (69).

Par respect pour l’environnement, ne pas jeter sur la voie publique.


Horoscope

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Bébés Le bébé Balance du 23 septembre au 22 octobre Amusant, égocentrique, astucieux, joyeux, créatif, partageur, obéissant, exigeant… Aidez-le à grandir ! L’enfant balance a besoin des conseils et de la sagesse de ses parents pour se développer correctement. Faute d’encadrement, le résultat est souvent désastreux, avec un enfant qui oscille sans cesse entre un comportement chaotique et un comportement défiant toute forme d’autorité. Les démonstrations d’affection L’amour – donné ou reçu – joue un rôle prépondérant dans la vie d’une petite Balance (plus que dans celle de beaucoup d’autres enfants). Ne punissez pas votre enfant Balance en le privant d’affection. Si on l’en prive, il peut se replier sur lui et souffrir de troubles émotionnels.

Le bébé Scorpion du 23 octobre au 22 novembre

Adorable, serviable, inquiet, obéissant, motivé, incontrôlable, énergique… Laissez-le grandir ! L’enfant Scorpion révèle des traits de personnalité pleinement développés dès un âge précoce. à un ou deux ans, son caractère est fortement dessiné, et ses états psychologiques complexes. Il a un fort tempérament avec lequel il faut apprendre à composer, sous peine de s’épuiser dans de vaines batailles… Les démonstrations d’affection Le petit Scorpion aime donner de l’affection et en recevoir, mais ces manifestations prennent souvent une forme inhabituelle. Aussi, il éprouve vraiment du respect envers ceux qui réussissent à résister à son tempérament énergique. Il a besoin de développer une relation sérieuse avec les gens avant de les laisser s’approcher.

Extraits des livres de la collection Les Mini Larousse : Vivre avec une Balance, Vivre avec un Scorpion.


Bébé du monde

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Le bébé de Nouvelle-Zélande En Nouvelle-Zélande, grossesse et accouchement sont personnalisés, en respectant au mieux les volontés des futurs parents.

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a future maman néo-zélandaise peut choisir d’être suivie par une sage-femme ou un spécialiste. Si elle choisit d’être suivie par une sage-femme, tout est pris en charge par l’état : visites, examens, échographies, accouchement, séjour à la maternité. La sagefemme rédige également les ordonnances pour les prises de sang et les échographies. Et si un problème est décelé, elle oriente alors la future maman vers un spécialiste à l’hôpital. Si elle choisit d’être suivie par un spécialiste, cela lui coûtera alors environ 3 000 dollars néo-zélandais (environ 2 000 e). Elle pourra notamment effectuer davantage d’échographies (en Nouvelle-Zélande, seulement deux sont remboursées, et aucune échographie n’est obligatoire). Lors de l’échographie de la 20e semaine, les parents peuvent demander de connaître le sexe de Bébé.

d’accoucher chez elle. En cas de complications, l’équipe médicale de garde de l’hôpital intervient. L’accouchement à l’hôpital est quant à lui différent de celui pratiqué en France. Tout se passe dans la même pièce, et le futur papa reste vêtu normalement. Il n’y a pas non plus de pouponnière  : Bébé reste avec maman, sauf si une hospitalisation s’avère nécessaire. Il existe enfin des centres de naissance, qui offrent à la future maman la possibilité d’accoucher comme à la maison, dans l’eau par exemple.

Pendant la grossesse, les futures mamans peuvent suivre des cours gratuits de préparation à l’accouchement, s’ils sont réservés à l’avance (au 4e mois environ). Ils sont dispensés par des sages-femmes ou des infirmières.

Plusieurs congés maternité possibles

Un accouchement personnalisé

“En général, l’accouchement par voie basse reste le plus courant mais il y a de plus en plus de césariennes programmées”, précise Aline, Française vivant en Nouvelle-Zélande depuis 8 ans, maman de deux enfants de 2 ans et 1 mois. Quand vient le moment de l’accouchement, la maman a là encore plusieurs choix. Le suivi par une sage-femme lui donne la possibilité

Les parents qui ont travaillé plus de 6 mois dans la même entreprise avant la naissance de Bébé ont droit à 14 semaines de congés maternité payés. Le papa et la maman peuvent se les partager, et décident ensemble de la répartition. Tous les jeunes parents, quels que soient leurs revenus, touchent pendant ce congé 475 dollars néo-zélandais par semaine (environ 308 e). “Si on a travaillé plus d’un an dans la même entreprise avant la naissance, il est possible de demander un congé maternité d’un an, non rémunéré, après les 14 semaines”, ajoute Aline. Il n’y a en revanche aucune prime de l’état pour la naissance en NouvelleZélande, mais les frais de santé sont

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gratuits pour les enfants de moins de 5 ans.

Festivités et paris

En Nouvelle-Zélande, il est d’usage de faire des “baby showers” avant la naissance, pendant lesquelles on offre des cadeaux pour le futur bébé : couches, vêtements… “On y fait aussi des paris sur le poids, l’heure de naissance, le sexe s’il n’est pas connu”, ajoute Aline. M.B.

Les chiffres 2011 R  Taux de natalité : 13,68/1 000 habitants R  Mortalité infantile : 4,78/1 000 naissances. R  Taux de fécondité : 2,08 enfants par femme.




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