Bebezine 31 - Septembre-octobre 2013

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De 0 à 6 ans

GRATUIT Rhône-Alpes n° 31 septembre-octobre 2013

Dossier

Comment la maternelle aide à grandir ? Air du temps Les maisons de naissance Pédiatrie La rubéole Psychologie Comment réagir quand mon enfant régresse ? Et aussi… À la découverte d’un quartier Le 2e arrondissement

Horoscope

Les signes de vos bébés

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Actus région

édito

10 Agenda 12 Carnet

14 À la découverte d’un Le 2e arrondissement

© O.C.

Bonjour à tous, La rentrée 2013 sera vraisemblablement la dernière à 4 jours pour les petits écoliers ; mais avant d’aborder les débats sur la pause méridienne allongée ou la fin de l’école à 15 h 45, il nous a semblé important de vous expliquer quelles sont les grandes étapes d’apprentissage de chaque classe, dès l’entrée en maternelle. Car à chaque âge, un enfant peut acquérir de nouvelles compétences, et ainsi grandir, pour vous émerveiller toujours plus quand il franchit ces étapes. Cette année, vous ne trouverez pas de bon d’inscription pour les Familiales de Bébézine dans ce numéro. Notre lieu d’accueil, Ludogym, ayant momentanément fermé ses portes, nous ne sommes pas en mesure de vous assurer une journée de rencontres et conférences qualitatives. Alors ce n’est que partie remise ! Par contre, comme l’année dernière, nous serons présents au salon L’enfant et son univers à L’embarcadère (Lyon 2e). Pendant trois jours (du 11 au 13 octobre), nous vous offrirons le nouvel annuaire de Bébézine, édition 2013-2014. Une édition actualisée et qui s’enrichit d’une rubrique Bien-être, avec des adresses de yoga et gym prénatals, d’aquagym et de centres spécialisés pour les futures et jeunes mamans. L’équipe Bébézine vous souhaite une bonne rentrée.

rose quartier

16 Dans l’air du temps Les maisons de naissance en France, c’est pour bientôt ?

18 Dossier

Comment la maternelle aide à grandir ?

Paroles de pros

24 Gynécologie : La présence du père pendant l’accouchement 25 Pédiatrie : La rubéole 26 Psychologie : Comment réagir quand mon enfant régresse ? 27 Juridique : La réforme qui va toucher les familles en 2014 et 2017 28 Pour les dents, fluor or not fluor ? 30 Combien ça coûte ? Bien choisir… son soutien-gorge d’allaitement

Activités

32 Débuter au bowling 33 Le baladi 34 Concours

photo

35 Coloriage 37 Horoscope

Bébé du monde 38 Le Bébé équatorien

Nous écrire : redaction@bebezine.fr

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Actus région

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Premiers secours et sécurité routière

C

réée en 2000 à l’initiative de la Croix-Rouge française, la journée mondiale des premiers secours permet chaque année d’attirer l’attention du grand public sur un type de situations lors desquelles connaître les bons gestes de secourisme peut sauver des vies. Ce 14 septembre, la Croix-Rouge a choisi de mettre l’accent sur les situations d’accidents de la route. Comme le rappelle, Dominique Duboin, bénévole à la Croix-Rouge : « Les premières minutes qui suivent un accident sont décisives pour la survie des blessés. Aujourd’hui, on sait que le nombre de personnes qui auraient pu être sauvées serait plus important si les personnes présentes sur le lieu de l’accident avaient reçu une formation aux premiers secours. »

Protéger, alerter, secourir

Lors d’un accident de la route, les témoins doivent suivre trois règles : protéger, alerter et secourir. « D’abord, il est important de sécuriser le lieu afin d’éviter un suraccident, explique la bénévole. Pour cela, il faut positionner les triangles de signalisation, en aval et en amont de la voiture accidentée, pour prévenir et faire ralentir les autres automobilistes. » Les personnes véhiculées peuvent également utiliser leur véhicule comme dispositif d’alerte, en mettant leurs feux de détresse. Dans ce cas, Mme Duboin rappelle qu’il est impératif d’évacuer toutes

les personnes qui se trouvent dans le véhicule, et d’aller de l’autre côté de la barrière de sécurité. La seconde étape est d’appeler les secours : 15, 17, 18 ou 112 (numéros gratuits), en donnant l’adresse de l’accident, compter le nombre et faire le bilan de l’état des victimes. « Cette étape est décisive lors d’un accident, car parfois il faut secourir et alerter en même temps, ajoute t-elle. Certaines lésions peuvent attendre, d’autres non, notamment les hémorragies ou les arrêts cardiaques pour lesquels il faut réaliser un massage cardiaque. » Enfin, la bénévole rappelle qu’il ne faut presque jamais déplacer une victime, sauf en cas de danger qu’on ne pourrait supprimer (voiture en feu, corps sur la chaussée). Et tous ces gestes et réflexes peuvent être appris lors d’une formation individuelle de PSC1 (Prévention et secours civiques de niveau 1).

Se former aux gestes qui sauvent

De manière individuelle, le grand public peut se former tout au long de l’année aux gestes de premiers secours en passant le diplôme d’État, le « PSC1 », auprès d’organismes habilités et agréés. La formation, dont le coût varie entre 60 et 75 €, se déroule généralement sur une journée (7 heures) le week-end, pendant laquelle les stagiaires apprennent les gestes à

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© Nicolas Beaumont Croix-Rouge française

Le samedi 14 septembre a lieu la journée mondiale des premiers secours, sous le signe des gestes qui sauvent en cas d’accident de la route. L’occasion aussi de sensibiliser le public à se former.

effectuer et les informations à donner aux secours. La formation comprend aussi l’apprentissage des gestes à pratiquer sur les nourrissons et les enfants. Même si les participants ne passent pas d’examen, ils reçoivent un certificat de compétences, délivré par le formateur, qui aura évalué le stagiaire tout au long de la formation. V. Lopes Trouver une formation : 1 Croix-Rouge française : http://69.croix-rouge.fr 1 Association nationale des premiers secours (ANPS) : www.anps.fr 1 ANPS, délégation du Rhône : M. Grarre. 09 50 30 95 16 – 06 64 03 96 96. 1 Secouristes français Croix-Blanche : www.croix-blanche.org choisir parmi l’une des 14 délégations départementales. 1 Fédération française de sauvetage et de secourisme : 04 78 50 02 17 (4 délégations dans le Rhône : Dommartin, Oullins, Saint-Priest, Villefranche-sur-Saône). http://sauvetage.oullinois.free.fr


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tante maternelle et ancienne chef de projet informatique, a eu l’idée de proposer un site sur lequel les assistantes maternelles entrent leur disponibilité, et donc aux parents de trouver chaussure à leur pied. Les candidatures sont validées par l’envoi d’un justificatif d’agrément qui atteste ainsi de leurs compétences. Le site est totalement gratuit pour les parents mais payant pour les assistants maternels. www.assmat-france.fr

Une microcrèche solidaire à Lyon

© Yoopies

Une nounou en 1 clic On « like » Isabelle Courtois, une ancienne assis- la baby-sitter

Trouver une baby-sitter, un cassetête ? Avec l’application Yoopies, on peut non seulement localiser les baby-sitters autour de chez vous, mais grâce à la fonction Facebook connect, on peut voir les notes attribuées aux baby-sitters et les recommandations de nos « amis » et « amis de mes amis ». http://yoopies.fr ou sur l’application Baby Sitting Yoopies.

© O.C.

Entretenir le lien En avril dernier, une nouvelle microcrèche solidaire a ouvert ses portes dans le 7e arrondissement de Lyon. Née d’une collaboration entre les associations « Souris verte » et « Habitat et Urbanisme », cet établissement a la particularité d’accueillir un tiers des enfants en situation de handicap et disposera de 5 employés, au lieu de 3 dans les microcrèches traditionnelles. Souris 7 : 7 rue ProspèreChappet, Lyon 7e.

À l’aide des parents employeurs Les parents qui embauchent une nounou peuvent être un peu perdus dans les démarches administratives, rémunération, etc. Alors le site Parent employeur zen propose des modèles de contrats, le calcul des congés payés et fiches de paye types pour faciliter la rentrée. www.parent-employeur-zen.com

Afin d’assurer le lien entre les parents et la nounou, les éditions Marabout viennent de sortir un carnet de correspondance qui permet aux parents de noter les habitudes de l’enfant concernant le sommeil, l’alimentation ou les soins, et à la nounou de noter les évolutions de l’enfant ou simplement raconter sa journée. Pratique. Dans la même collection, retrouvez l’agenda Familial. Prix : 12,90 €.

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Actus région

Organisons-nous !

6 À lire

Le plus beau métier du monde

voir la pétillante Alessandra Sublet, la présentatrice de C’est à vous sur France 5. Alors, par curiosité, on a lu son livre, T’as le blues baby?, et on l’a aimé. Malgré le baby blues qu’elle a vécu, elle raconte toute sa grossesse et l’après, avec émotion, tendresse, et surtout avec humour. Une lecture qui permet de voir qu’on n’est pas toute seule. 18 €. Éditions Flammarion.

Anecdotes girly La rentrée des classes rime avec bonnes résolutions et notamment une nouvelle organisation, que ce soit pour la nounou, la crèche, les activités sportives de chacun… On aime le Mémoniak pour son format, ses grandes cases à remplir et les mille autocollants pour repérer les événements marquants. Dans la même collection, retrouvez le carnet On fait quoi pour le dîner ? 14,90 €. www.editions365.eu

Un coach sportif virtuel

Mathieu Azcue, sage-femme à Lyon, vient d’écrire un ouvrage sur le métier de sage-femme. Il décrit la pluralité de leurs pratiques, que ce soit en maternité, en libéral ou en PMI, les moments de joie comme de doutes, les difficultés qu’ils peuvent rencontrer et les mutations du métier. À lire pour tous ceux et celles qui se destinent à cette carrière. Être sage-femme, de Mathieu Azcue, Éditions Lieux dits. 12 €.

Ça n’arrive pas qu’aux autres

Parler de grossesse en BD et sans hypocrisie, c’est le concept du site Kopines. Elles sont quatre mamans à s’en donner à cœur joie pour illustrer les moments de la grossesse, de l’accouchement et de la vie de famille, en y apportant une note d’humour. À lire sans modération. www.kopines.com

écolo

Trier ça s’apprend tôt Envie de garder la forme sans sortir de son salon, c’est possible. Le site Walea club propose des cours en vidéo de gym douce, Pilates ou yoga pour les femmes enceintes. Il suffit de suivre la voix douce de la professeure filmée dans un décor provençale, avec la mer en arrière plan et le chant des cigales. Hypnotique. www.walea-club.com

Impossible de passer à côté d’une couverture de magazine et de ne pas

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Les écoliers lyonnais pourront, dès la rentrée, être sensibilisés au tri sélectif des déchets et au recyclage,


7 grâce à un jeu éducatif, Tri master, inventé par Éco-emballages. Les kits remis aux enseignants sont composés d’un DVD pédagogique, de cartes de jeux, de quizz et de diplômes pour les enfants. Demande de kits sur www.trimaster.fr

N’achetez plus, louez L’arrivée d’un enfant coûte cher, on le sait. Alors le site Pitchou’Net propose aux parents de louer les vêtements de bébé de la naissance à ses 18 mois sous forme de packs. Ils sont composés de 7 pyjamas, 7 bodys, 7 paires de chaussettes et 7 ensembles, une douillette et une cape de bain. Dès que les vêtements se font trop petits, on nous renvoie un nouveau pack, adapté à la taille de l’enfant. Les envois et retours sont gratuits. Les vêtements sont lavés avec les produits écologiques de L’Arbre vert. Vous pouvez aussi louer des bodys ou pyjamas à la demande, il vous en coûtera 3 € pour 7 bodys. À partir de 49 € le pack. www.pitchounet.fr

Consommer écolo et made in France

Pas le temps de décrypter les étiquettes des vêtements, jouets ou cosmétiques ? Le site Cocarde verte ne propose que des produits écolos, citoyens, de qualité, et qui n’ont pas parcouru des milliers de kilomètres. Bref, on y trouve de tout, sauf de

l’alimentaire. Le catalogue des produits n’est pas exhaustif, mais propose de jolies trouvailles pour les bébés et enfants. www.cocardeverte.fr

La couche un peu plus écolo

Concilier son envie de préserver la planète et son besoin de praticité au quotidien n’est pas toujours facile pour les jeunes parents. Alors pour se donner bonne conscience, ils peuvent utiliser les couches Tidoo, des couches jetables dont 50 % sont biodégradables. C’est moins écologique que les couches lavables, mais plus que les couches classiques. Le petit plus : elles sont intégralement fabriquées en France. En vente dans les magasins L’eau vive ou www.natiloo.com

La good gourde

La marque de plats 100 % bio pour bébés, Good goût, innove pour la rentrée et propose des gourdes de fruits et de légumes, « tout seuls », c’est-à-dire ne contenant qu’un seul aliment avec rien d’autres. Une bonne façon de commencer la diversification alimentaire, sans cuillère et en mode nomade. Produits disponibles : patate douce, potimarron, brocoli, carotte, mangue, poire, banane et pomme. www.goodgout.fr

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Actus région

local

Stop aux gâchis

Bao est une initiative lyonnaise née de l’envie de donner une seconde vie à des vêtements délaissés pour les transformer en vêtements pour enfants, comme le faisaient nos grands-mères en coupant un chemisier un peu usé pour en faire une petite robe. Ça donne des tuniques, robes, chemises, pulls ou pantalons super mimis, un peu vintage, et 100 % original, pour les 3 à 24 mois. Entre 40 et 50 €. 40 rue Saint-Michel, Lyon 7e. 04 37 70 97 44. http://boutique.habit-bao.com

La déco qu’on aime On a eu un coup de cœur pour la boutique en ligne, Initial déco, lancée par deux Lyonnaises. Ambiance bois, béton ciré et ardoise pour une déco vintage

8 et chic. Pour les mamans, on craque pour les bijoux en argent de Lucy Luce (voir photo, médaille à 48 €), les coussins personnalisés, stickers à messages, et plein d’autres choses encore. www.initialdeco.fr

shopping

Une valise de maternité sur mesure

Pour les futurs parents qui ne veulent pas s’angoisser avec la préparation du trousseau de maternité, le site Sweetcase propose des valises « toutes faites » comprenant bodys, gigoteuses, capes de bain, chaussons, langes, pyjamas, bavoirs… Il est aussi possible de faire sa propre valise en ligne, en choisissant les produits et les couleurs. Livraison en 48 ou 72 heures. www.sweetcase.fr

Douce nuit

Où faire dormir son nouveau-né ? Dans un berceau, puis dans un lit ? La marque Pioupiou et merveilles lance le 3 en 1 : Berce o’lit. Pour les premiers mois, le berceau de 80 cm par 40 cm dispose d’une assise rocking-chair à côté et un espace de rangement. Quand l’enfant grandit, le berceau se retourne pour faire un lit ergonomique en position haute et enfin en position classique de lit à barreaux. Prix : 605 €. www.pioupiou-et-merveilles.fr

Le kit festif

Pour les parents qui sont fâchés avec leur agenda et qui ne savent pas où dénicher ce dont ils auront besoin pour l’anniversaire de leur enfant, le site Taime et Lou propose des kits festifs de décoration, accessoires et vaisselles thématiques : pirate, cowboy, cirque ou princesse. Kit entre 40 € et 50 €. www.taime-et-lou.com

La malle à cadeaux Pour ceux en manque d’idée pour un cadeau de naissance, le site Paquet câlin propose une dizaine de combinaisons de colis composés de langes, mobiles, hochets, produits d’hydratation, chaussettes, etc. à faire livrer aux futurs parents. Une solution pratique, mais un peu onéreuse. Livraison en 48 heures. De 38 € à 355 €. www.paquet-calin.com

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Agenda

lever de rideau

Tonton ballons Les 20 octobre et 17 novembre. Espace Gerson : 1 place Gerson, Lyon 5e. Dès 3 ans (durée : 40 min). Notre bon roi habite avec la princesse dans le château des 1000 ballons... Le chevalier noir, lui, n’en avait pas... Il va tout mettre en œuvre pour voler les ballons du roi ! Une course folle où notre bon roi affronte les épreuves et finit par pardonner à son rival et à partager ses ballons avec lui ! Tarif : 6 €. 04 78 27 96 99. www.espacegerson.com

Impro minots Du 23 octobre au 2 novembre. Complexe du rire : 7 rue des capucins, Lyon 1er. Dès 4 ans (durée : 50 min). « Range ta chambre ! Lave-toi les dents ! Tienstoi droit ! Dis bonjour à la dame ! Viens manger ! J’ai pas le temps !... » Quand les parents ne savent plus comment s’amuser, ce sont les enfants qui le leur rappellent… 3 comédiens pour les histoires, des chapeaux pour les personnages, des enfants pour les idées, une pincée de surnaturel… Tarif : 8 €. 04 78 27 23 59. www.complexedurire.com

Barbe bleue Du 27 octobre au 10 novembre. Théâtre des Clochards célestes : 51 rue des TablesClaudiennes, Lyon 1er. Dès 5 ans (durée : 45 min). Il était une fois deux sœurs, Grande et Petite, dans une maison à l’orée du bois. Elles ont toujours habité là. Le temps passe. La Petite grandit. Et un jour, la Grande est partie. Ce jour-là, un mystérieux cheval bleu frappe à

10 la porte. La Petite part alors pour un voyage qui la transporte bien loin des frontières familières de la maison, jusqu’au château de Barbe bleue... Tarif : 8 €. 04 78 28 34 43. www.clochardscelestes.com

TOUS AU MUSéE

Kif Kif le calife Jusqu’au 16 novembre. Galerie Eurêka : 150 rue de la République, Chambéry. De 3 à 6 ans. Une exposition pour découvrir les mesures, les angles, les surfaces… en bref, appréhender les premières notions de mathématiques. Les enfants pourront utiliser leur propre corps comme instrument de mesure de longueur et d’angle, ils vont soupeser, estimer et comparer, classer les longueurs et les masses, prendre conscience des trois dimensions de l’espace qui les entoure... 04 79 60 04 25. www.ccsti-chambery.org

ATELIERS créatifs

Party time’s : Halloween 20 octobre de 14 à 17 heures. Lez’arts school : 303A route de Frontigny, Charly (69). De 5 à 10 ans.

Pour cette 2e édition, le salon L’enfant et son univers rassemble près de 60 exposants du domaine de la mode, de la décoration, du mobilier et des accessoires pour les bébés, les enfants et aussi les futurs et jeunes parents. Tarifs : 5 € le pass week-end. 04 78 92 68 17. http://id-dart.com L’Annuaire des parents par Bébézine, édition 2013-2014, y sera distribué.

Le rendez-vous lyonnais de la parentalité Mercredi 16 octobre de 10 h 30 à 18 heures. Village des créateurs, 19 rue René-Leynaud, Lyon 1er. Des jeunes marques lyonnaises de l’univers de la maternité et de la parentalité se réunissent pour proposer des ateliers récréatifs de 30 à 45 minutes, destinés aux futures mamans et à leurs enfants : bien préparer l’arrivée de bébé à 10 h 30 et 14 h 45, mode femmes enceintes à 11 h 15 et 14 heures, dessinons ensemble à 14 h 30, création de biscuits à 15 h 30 et 16 h 30, décoration de tables d’anniversaires à 15 h 30 et 16 h 30. Inscription : 09 54 84 58 88 ou info@poissonbulle.com

Le temps d’une après-midi, les enfants sont invités à se préparer pour Halloween. Ils viennent avec leur costume, sont maquillés, apprennent une chorégraphie et une chanson, cuisinent des cookies et des bonbons, et enfin vont défiler dans les rues et faire peur aux habitants des maisons alentours. Tarifs : 10 € pour les adhérents et 15 € pour les non-adhérents. (Limiter à 30 enfants.) Inscription : 04 78 56 38 53. www.lezarts-school.com

Plus d’événements à ne pas manquer sur

SORTIES EN FAMILLE

Salon L’enfant et son univers Du 11 au 13 octobre. L’embarcadère : 13 bis quai Rambaud, Lyon 2e.

Ateliers de danse parents-enfants 20 octobre à 10 h 15 et 11 h 15. La maison de la parentalité : 6 bis rue Jean-Jullien, Lyon 4e. Dès 2 ans. Giovanna Parpagiola (danseuse pédagogue petite enfance) anime des ateliers de danse pour les parents et les enfants. Échauffements, cercles, jeux à deux, traversées dans l’espace…Un éveil de la motricité mais aussi de l’imaginaire. Un moment de plaisir

et de jeu à partager avec son petit dans un grand bain de musiques. Tarif : 12 € le duo parent-enfant. 06 67 66 05 75. www.lacausedesparents.org

ET SI ON EN PARLAIT

Cycle d’ateliers autour de la parole et de l’écoute avec les enfants Du 1er octobre au 19 novembre, les mardis de 20 h 15 à 22 h 45 Concilia’bulles : 13 rue PierreDugelay, Neuville-sur-Saône (69). Pendant 4 séances, les parents aborderont les thèmes suivants : accueillir les sentiments négatifs de l’enfant, susciter le désir de coopérer chez l’enfant, éviter le recours à la punition, et un bilan. Tarifs : 90 € les 4 séances. 06 75 49 34 36. www.conciliabulles.com

PETITES TOILES

La petite fabrique du monde À partir du 25 septembre. Cinéma Comœdia : 13 avenue Berthelot, Lyon 7e. Dès 3 ans (durée 42 min). Dans ces films d’animation venus des quatre coins du monde, la matière s’anime comme lorsque l’enfant joue et invente son monde. Un programme dédié à l’imaginaire des tout-petits. www.cinema-comoedia.com

Léo et Fred À partir du 16 octobre. Cinéma Comœdia : 13 avenue Berthelot, Lyon 7e. Dès 2 ans (durée 41 min). Léo le lion et Fred le dompteur présentent ensemble de fabuleux numéros de cirque et vivent dans la même roulotte. Très complices, même si Léo donne du fil à retordre à Fred, ils sont à la fois farfelus et attachants. Ils nous entraînent tout au long de leur carrière, dans un quotidien riche en surprises... www.cinema-comoedia.com

20 places à gagner sur www.bebezine.fr

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Carnet rose

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Bébézine félicite les nouveaux parents et souhaite la bienvenue à : Hugo

né le 29 juillet à Écully, qui fait le bonheur d’Anne-Claire, David et de ses frères et sœurs Théo, Chloé et Lou-Anne

Valentin

né le 26 juin à Lyon, qui comble de joie Émilie et Damien.

Alexis

né le 7 juin à Écully, qui rend fou de joie Carole, Xavier et sa sœur Clémentine.

Roméo

né le 12 juin à Lyon, qui illumine la vie de Stéphanie, Thomas et de ses frères Milan et Sasha.

Ella née le 12 mai à Givors, pour le plus grand bonheur de Jessica et Éric.

Noah

né le 25 mars à Lyon, qui émerveille la vie d’Alexandra et Benoît.

' Que signifie son prenom ? À chaque numéro, nous faisons un zoom sur la signification des prénoms de vos enfants. Voici celle des prénoms de nos bébés du carnet rose.

Hugo signifie intelligence. Il serait…

sentimental, affectueux et très investi dans ses liens familiaux et amicaux. Il a un grand sens des responsabilités. Fête le 1er avril.

Valentin signifie vaillant. Il serait… sociable, mais en appréciant la solitude pour se ressourcer ; diplomate mais franc et loyal, doux et attentionné mais coléreux et emporté parfois. Fête le 14 février. Roméo signifie « de Rome ». Il

serait… sociable, vif, adaptable. Il a le sens des affaires, aime le pouvoir et accepte mal les ordres. Il préfère de beaucoup en donner. Fête le 28 février.

Alexis

signifie qui repousse l’ennemi. Il serait… ambitieux, indépendant et stable. Il a le goût de la réussite, mais il est très attaché à ses relations affectives avec sa famille. Fête le 17 février.

Pour chaque photo publiée, Petits Trésors vous offre un bracelet. Toutes les infos sur : redaction@bebezine.fr

Ella

Elle serait… vive, charmante et très sociable. Elle aime les contacts, les sorties, les voyages, bref toutes les formes de distractions. Fête le 1er février.

Noah signifie « qui console ». Il serait… sociable, coopératif, diplomate. Il redoute la solitude et a besoin d’un alter ego pour se motiver. Solide et consciencieux il aime les associations et les partenariats. Fête le 10 novembre. www.bebezine.fr

Extrait du livre Le petit Larousse des prénoms, éditions Larousse.



Quartier

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À la découverte d’un quartier :

le 2e arrondissement

À chaque numéro, Bébézine vous emmène dans un quartier de Lyon ou une ville des environs et vous fait connaître des adresses incontournables pour les parents. Zoom sur le quartier du 2e arrondissement. Dans le prochain numéro, retrouvez d’autres adresses du 2e arrondissement.

Shopping Le repère tendance des futures mamans

velle collection. L’ambiance est à l’élégance, la douceur et aux pastels. On y trouve des vêtements, draps, doudous, en coton, labellisés Ecotex pour plus de qualité et confort, et même quelques articles de puériculture.

créateurs à prix raisonnables. Et si vous cherchez des affaires pour les tout-petits, n’hésitez pas à faire un tour à l’étage. Tout Lilou en ville : 23 rue Sainte-Hélène, Lyon 2e. 04 78 37 61 05. Du lundi au samedi de 10 heures à 13 heures et de 14 h 30 à 19 heures. www.tout-lilou-en-ville.com

Au bonheur des livres et des jeux Une toute nouvelle boutique vient d’ouvrir dans le quartier d’Ainay : Mamma fashion. Elle propose des vêtements pour femmes enceintes, pratiques, colorés et tendance qui pourront être remis sans souci après la grossesse. Jeans, robes, robes de soirée, pyjamas, lingerie, maillots de bain… mais aussi des écharpes de portage, des bolas ou des cadeaux de naissance. Chaque mois, des ateliers sont organisés avec des intervenants qualifiés : massage bébé, discussion autour de l’allaitement, etc. Mamma fashion : 25 rue Franklin, Lyon 2e. 04 26 17 15 60. Du mardi au samedi de 11 heures à 19 heures. www.mammafashion.com

Élégance et raffinement

La marque catalane Tous, connue pour ses bijoux et ses lignes de maroquinerie, se lance désormais dans la création de vêtements pour les 0-4 ans et Lyon est la 1re ville française où elle a décidé d’exporter sa nou-

Babysh : 9 rue de la Charité, Lyon 2e. http://shop.tous.com/fr

Mobilier vintage et bonnes trouvailles

Si vous êtes à la recherche de mobilier vintage, vous êtes au bon endroit. Chez Tout Lilou en ville, vous trouverez un large choix de bureaux, lits, commodes, etc. remis au goût du jour, vous garantissant des acquisitions originales, pouvant coïncider à l’univers des enfants comme des parents. Vous y trouverez également de nombreux jeux, lampes, peluches, accessoires et quelques pièces de

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Les Loupiots est une librairie jeunesse où vous trouverez contes, documentaires ou romans, sur des thèmes aussi variés que l’environnement, la vie de famille, l’art ou l’école. Une partie du magasin est consacrée aux jouets, jeux d’éveil et de société, pour les enfants jusqu’à 10 ans. On y trouve notamment des marques de jeux pointues, comme On chuchote à mon oreille (marque de Caluire) ou Haba, la marque allemande de jeux éducatifs. Librairie des loupiots : 44 rue Franklin, Lyon 2e. 04 72 56 06 12. Du mardi au samedi de 10 heures à 12 heures et de 14 heures à 19 heures. http://lesloupiots69.canalblog.com


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Activités

L’atelier des petits artistes

la journée. Pour les parents, Azium propose un spa où se relaxer. Azium : 7 rue Paul-Montrochet, Lyon 2e. 04 78 92 41 41. Tous les jours de 10 heures à 23 heures. Parcours aventure : les mercredi, samedi et dimanche de 14 heures à 19 heures. www.azium.fr

Sorties

Atout parents

La Petite Académie propose des cours hebdomadaires de peinture, sculpture ou théâtre à partir de 3 ans, ainsi que des stages pendant les vacances scolaires à partir de 4 ans. Les petits artistes en herbe pourront étudier un peintre, comme Van Gogh, et imiter sa technique, ou créer des bonhommes en terre glaise, par exemple. À l’image d’une galerie, les dernières créations sont exposées aux murs, dans un espace à la décoration originale, gaie et colorée. Possibilité d’organiser des goûters d’anniversaire. La Petite Académie : 39 rue des Rempartsd’Ainay, Lyon 2e. 04 78 38 38 30. Les horaires varient en fonction de l’activité choisie. www.lapetiteacademie.fr

Atout parents est un réseau d’information à destination des familles du 2e arrondissement, géré par la Mairie du 2e. Via sa newsletter hebdomadaire, il communique des bons plans de sortie et des informations sur la vie de quartier, comme les ouvertures de commerces ou crèches, événements, éventuels grèves, etc. Les familles peuvent par ce biais bénéficier de réductions ou invitations à diverses manifestations. Inscription : alexandra.debrosse@mairie-lyon.fr Atout Parents : 2 rue d’Enghien, Lyon 2e. 04 72 77 46 02. www.mairie2.lyon.fr rubrique Famille et éducation.

Une aire de jeux de géants

Sensations fortes en intérieur

Azium est une nouvelle aire de jeux, idéale pour les aventuriers en herbe. Les enfants dès 3 ans peuvent y faire de l’escalade (en découverte ou perfectionnement), braver le périlleux parcours en hauteur avec sa tyrolienne (à partir de 1 m 30) ou encore nager dans 110 m² de piscines à balles, labyrinthes et toboggans en tous genres. Pour 8,50 €

Le plus grand parc pour enfants du 2e, accessible en poussette, se situe place Bellecour. Avec ses deux parties spacieuses et distinctes (la 1re pour les 2-8 ans et la 2e plutôt pour les 6-8 ans), les petits et grands n’ont pas à se chamailler pour faire du toboggan. Côté petits, on trouve des toupies, animaux à bascule, toboggans à pente douce, et côté grand, une « toile d’araignée » géante et structures à escalader. Le + : un accès WC et change bébé gratuit à proximité, un point d’eau, un sol en gomme et de nombreux bancs pour les parents. Place Bellecour, Lyon 2e.

F. Blair

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Dans l’air du temps

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Les maisons de naissance en France, c’est pour bientôt ? Déjà en place chez nos voisins européens, les maisons de naissance peinent à voir le jour en France.

I

l y a déjà 3 ans que Muguette Dini, la sénatrice centriste du Rhône, déposait un projet de loi pour autoriser l’expérimentation des Maisons de naissance en France. Après avoir été adoptée par le Sénat en juin 2013, la proposition a été transmise à l’Assemblée nationale, qui devra à son tour se prononcer, vraisemblablement à l’automne prochain.

Chez de nombreux voisins européens, les structures d’accueil des accouchements naturels existent depuis un certain temps. On en compte 120 en Allemagne, 90 au Royaume-Uni et une trentaine en Suisse, dont 2 à Genève. Aux Pays-Bas, les femmes accouchent automatiquement dans ces lieux lorsqu’elles présentent une grossesse considérée « à bas risque obstétrical », soit la majorité des grossesses. Au Royaume-Uni, les mères ont le choix d’accoucher dans un hôpital, sur un plateau technique ordinaire, dans une maison de naissance intrahospitalière, ou extrahospitalière et même à la maison. En Italie, « les femmes doivent supplier les médecins pour avoir une péridurale », rapporte Marie Oury, animatrice et bénévole de l’association La Cause des parents. En France pourtant, l’autorisation pour les maisons de naissance peine à voir le jour, et les rares centres d’accouchement physiologique voient leur pérennité menacée. Pourtant, 600 bébés sont nés à la maison de naissance du CALM (Comme à la maison)

© Nathalie Roux

Un contexte européen propice

à Paris 12e, 800 à celle de PaMaNa sur la commune de Pontoise en Île-deFrance. Dans le Rhône, la maternité de Givors est équipée à la fois pour les accouchements médicalisés et pour les accouchements physiologiques. En 2012, environ 40 % des 850 naissances accueillies dans cet hôpital ont eu lieu dans le centre physiologique.

Des installations sécurisées et sécurisantes

Les maisons de naissances peuvent être « intrahospitalières » ou « extra-

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hospitalières ». C’est-à-dire faire partie intégrante d’un hôpital ou d’une maternité, ou bien être indépendantes. « Le plus raisonnable en France serait d’autoriser les maison intrahospitalières dans un premier temps » note Cyrille Philippe, sagefemme à Lyon. C’est d’ailleurs une solution pour pallier le « danger » invoqué par les personnes encore réticentes à la mise en place de ces structures. Car le nouveau projet de loi envisage les maisons de naissance attenantes à des maternités. Il prévoit la signature d’une convention entre les deux structures. Pour


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cela, entente et confiance doivent s’instaurer entre les services de maternités et les sages-femmes de maisons de naissance.

Une vision bien française La loi propose, par prévention, que seules les femmes enceintes ne présentant aucune pathologie puissent accoucher dans ces maisons. Ce qui représente la majorité des grossesses ; seulement 3 à 5 % des bébés ne pouvant naître naturellement. Contrairement à certaines idées reçues, dans une chambre de maison de naissance, même si cela ressemble beaucoup à une chambre ordinaire – lumière tamisée ou rosée, coussins, baignoire ergonomique, tapis – suture et réanimation du bébé sont possibles.

Plus proche de son enfant Enfin, selon Cyrille Philippe, autoriser ces maisons en France permettra de répondre à une demande forte et récurrente d’associations et des futures mères. « Cela ouvrira la possibilité aux couples de choisir les conditions dans lesquelles ils souhaitent donner la vie à leurs enfants. Dans une maison de naissance, le père peut prendre une toute autre place. Il peut “participer” à l’accouchement et jouer pleinement un rôle. » Lucie Hérault, Française, qui réside en Allemagne, a choisi d’accoucher sans médicalisation pour son deuxième enfant. Selon elle, « les maisons de naissance sont une très bonne alternative pour toutes ces femmes qui ne veulent pas accoucher en clinique ou qui veulent, seulement, être plus proches de leur enfant à la naissance. Ma fille est née dans l’eau et dès son premier souffle, j’ai pu la prendre dans mes bras et la garder ainsi pendant un long moment sans qu’on me l’enlève ».

Un suivi rigoureux L’accompagnement global à la naissance associe un couple et une sagefemme depuis le début de la grossesse jusqu’à la fin du postpartum, sur le plan médical et psychologique. Il est essentiel et donne aux sages-femmes toute leur importance. Car si une pathologie ou une quelconque complication venaient à surgir, la sagefemme le verrait et des dispositions seraient anticipées avec le couple pour un accouchement adapté. Pouvoir recevoir un accompagnement adapté à chaque grossesse et être actrice de son accouchement, est une des revendications principales des défenseurs de maisons de naissance. Car par essence, un accouchement doit naturellement bien se dérouler, selon Cyrille Philippe.

Et à Lyon ? Cyrille Philippe est persuadé que le moment est le bon, les choses vont finalement avancer. Le Collège national des gynécologues et des obstétriciens français a donné son accord en décembre 2012, pour leur expérimentation. À Lyon, La Cause des parents soutenue notamment par le CIANE (Collectif interassociatif autour de la naissance) et l’association Bien Naître (de Nantes) – tous membres du Collectif des maisons de naissance fondé en 2006 – tentent de mobiliser à la fois les usagers et les professionnels. La « Maison de la parentalité et de la naissance » a bien failli s’ouvrir à proximité de l’hôpital de la Croix-Rousse, même si les porteurs du projet ont été contraints de renoncer à leur espoir en 2005. Mais le projet suspendu reste d’actualité. Aujourd’hui, le docteur Rudigoz, chef de service à la CroixRousse, porte un regard bienveillant sur l’éventuelle avancée de celui-ci. Des étudiantes de l’école de sagesfemmes de Lyon (Charles-Mérieux) semblent de plus en plus sensibles au sujet. Peut-être faudrait-il alors commencer par le début et dispenser une formation à la physiologie plus complète et plus éclairée. C. Dorieux

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DOSSIER

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Comment la maternelle aide à grandir ? Conquérir son autonomie, apprendre à vivre en collectivité, à maîtriser le langage, mais aussi sa voix, ses gestes. Stimuler l’imagination et le désir d’apprendre. Voilà quelques-uns des grands apprentissages qui rythment le passage en école maternelle d’un enfant. À l’occasion de la rentrée des classes, Bébézine propose de faire le point sur les premières années de scolarité, afin que les parents puissent accompagner au mieux le développement de leur bambin et de ses facultés, tout en contribuant à lui faire aimer l’idée qu’il est agréable d’acquérir de nouvelles connaissances.

L’

école maternelle peut accueillir les enfants avant l’instruction obligatoire qui débute à 6 ans. Elle est ouverte à tous. Le plus souvent, elle est organisée en petite, moyenne et grande section, selon l’âge des enfants, en général, 3, 4 et 5 ans. La petite et la moyenne section de maternelle forment le cycle 1, ou cycle d’apprentissages premiers. La grande section de maternelle s’inscrit dans le cycle 2, aussi appelé cycle

des apprentissages fondamentaux, avec le CP et le CE1. L’école maternelle est le lieu de la première éducation hors de la famille pour la plupart des petits. Aujourd’hui, elle est largement considérée comme faisant partie du cursus normal des élèves où ceux-ci sont amenés à développer leurs facultés fondamentales. Mais quelles sont précisément les compétences à intégrer au cours des trois ou quatre années d’apprentissage, avant le passage en école primaire ?

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« L’école maternelle a pour mission d’aider chaque enfant à grandir, à conquérir son autonomie et à acquérir des attitudes et des compétences qui permettront de construire les apprentissages fondamentaux. » C’est sur cette phrase que s’ouvre l’ouvrage « Qu’apprend-on à l’école maternelle ? », publié par le CNDP, le Centre national de documentation pédagogique (XO éditions, 2002), un classique sur ce thème. En d’autres termes, la maternelle est le pilier des classes primaires. Le programme est


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divisé en cinq domaines d’activité majeurs : devenir élève, s’approprier le langage et découvrir l’écrit, s’exprimer avec son corps, découvrir le monde, et enfin, percevoir, sentir, imaginer, créer.

Apprendre à apprendre…

Vivre une première expérience scolaire réussie, c’est l’un des objectifs majeurs de l’école maternelle. Tout l’enjeu consiste à cultiver le désir d’apprendre.

Entre jeu et activité scolaire, l’enfant va progressivement devenir un écolier. Au fur et à mesure de son développement, guidé par l’enseignant, il va évoluer, construire des concepts, développer son langage en lien avec le développement de ses capacités motrices, émotionnelles et sociales. Il prendra alors conscience que l’apprentissage est désormais un des constituants normaux et naturels de sa vie. À l’école maternelle, les horaires sont souples ; la pédagogie vise

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à favoriser l’épanouissement de l’élève, stimuler son activité, sa motivation, pour déboucher sur une pleine implication.

L’apprentissage du langage : je m’exprime donc je suis ! L’apprentissage du langage est le cœur des activités de l’école maternelle. Pour certains enfants, cet univers nouveau peut sembler déroutant. Il est donc important u


DOSSIER :

Comment la maternelle aide à grandir ?

u de créer un climat de confiance favorable à l’expression du jeune, de lui apprendre à communiquer de manière plus nuancée. Rapidement, l’enfant découvrira qu’il est capable de comprendre ce que disent les adultes quand ils s’adressent à lui en particulier, ou à tout le groupe. À l’inverse, il réalise qu’il peut se faire entendre, des grands comme des petits. « À la fin de l’école maternelle, il doit être prêt à accepter les règles d’un échange organisé », indique le CNDP. Dès trois ans, l’enfant peut s’essayer à un usage du langage plus complexe. Mais avant cela, il s’agit tout d’abord de l’encourager dans ses essais et de rendre possible l’établissement de relations avec les autres. Jour après jour, le maître parle avec chaque enfant, dans des situations claires et définies. Il reprend, dans un français plus élaboré, les tentatives d’expression maladroites ou incomplètes. Après trois ans, le langage de l’évocation se construit. Rappeler des événements de la vie collective et scolaire qui se sont produits dans le passé conduit ensuite à pouvoir évoquer des événements à venir, à décrire un projet. Ces allers-retours entre passé et futur aident le petit à déve-

« Savoir parler pour évoquer des événements passés ou à venir, pour communiquer des connaissances abstraites, pour s’expliquer et pour argumenter, marque un palier dans l’apprentissage. » lopper un vocabulaire adapté pour situer, dans le temps et dans l’espace, ce dont il parle. « Savoir parler pour évoquer des événements passés ou à venir, pour communiquer des connaissances abstraites, pour s’expliquer et pour argumenter, marque un palier dans l’apprentissage. » Ce travail patient et répétitif autour de la prise de parole, qui dure tout le temps de la maternelle, est crucial : il conditionne la bonne réussite des apprentissages ultérieurs.

Lire, écrire : bientôt !

L’apprentissage de la lecture et de l’écriture n’est pas au programme, mais l’école maternelle, grâce à l’imprégnation orale des mots et des structures de la langue écrite, prépare à la lecture. Vers trois ou quatre ans, l’enfant s’intéresse à

l’écriture, aux lettres ; il tente d’en décoder la signification, de s’approprier les formes les plus apparentes. En stimulant sa curiosité, on structure cette découverte. Par exemple, les chants, les comptines, les poésies et les jeux de doigts éveilleront son attention sur les sons, les rythmes et les rimes. Il sera ensuite plus simple pour lui de comprendre que les lettres de l’alphabet représentent des sons qu’il retrouvera dans des mots familiers. À partir de là, épaulé par le maître, il fera ses premières armes dans l’écriture de mots simples. Il est important de stimuler les capacités de dessin de l’enfant, d’encourager la formation, même isolée, de lettres de l’alphabet. Le développement des compétences graphiques prépare en effet le terrain à l’écriture.

Le vivre ensemble : l’expérience de la socialisation

En entrant à l’école maternelle, l’enfant découvre une forme de socialisation plus complexe que celle qu’il a connue au sein de sa famille. Il lui faut trouver sa place, ses repères et respecter de nouvelles règles. Cette vie collective au contact de semblables lui enseigne notamment qu’il est possible de s’entraider, de coopérer pour atteindre un objectif commun. C’est grâce à ce genre de situations que sa personnalité se construit, situations et échanges rendus possibles par le perfectionnement de la parole. Car avec le temps, le langage remplace l’action immédiate, ouvrant le champ des possibilités.

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© Musée des tissus de Lyon

L’enfant devient un individu à part entière. L’équipe pédagogique veille à accorder à chaque enfant un encadrement approprié, afin de mettre en place une réelle coéducation avec les familles. « Rapidement, après son entrée à la maternelle, William a fait un énorme bond en avant. Qu’il s’agisse de son vocabulaire, de la construction des phrases, ses progrès étaient patents. Il s’est aussi mis à poser beaucoup plus

de questions », se rappelle Anissa. Les premiers temps ont toutefois été hauts en couleur. « Par rapport à crèche, la marche est importante. Il lui a fallu deux mois pour s’intégrer, se plier aux nouvelles règles : être assis, aller à la cantine, respecter les heures de sieste, marcher en ligne, se tenir la main… À l’école, tu deviens un membre de la classe, tout le monde est logé à la même enseigne. L’approche est moins individuelle qu’en crèche d’autant que les enfants sont très nombreux par classe, souligne la maman du garçon de 4 ans et demi. Mais aujourd’hui, ce cadre, ces règles, toujours les mêmes, semblent rassurer William », estime-t-elle. De son côté, Adrien a relevé une plus grande ouverture de la part de sa petite Nina, 4 ans : « Elle est devenue plus sociable, a moins peur des autres et ce, avec des personnes de tous les âges. Dans la cour, elle s’adresse aux enfants des grandes sections, aux CP. Et son caractère s’est affirmé. Elle sait maintenant dire non à ses camarades, exprimer son désaccord, ressentir l’injustice », se félicite-t-il.

Soigner le geste…

La petite enfance constitue le moment privilégié pour maîtriser u

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Comment la maternelle aide à grandir ?

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DOSSIER :

© Musée des tissus de Lyon

u ses mots, mais aussi ses gestes. L’école maternelle sert à apprivoiser et affiner les principales actions motrices de l’enfant : garder son équilibre, se déplacer, manipuler des objets, les projeter ou les recevoir. D’ailleurs, les jeux des tout-petits sont les premières manifestations de l’apprentissage de ces nouvelles compétences. Au cours de ces années, le maître amène l’élève à dépasser le stade du simple plaisir d’agir pour passer à des actions désirées et organisées, plus complexes, ou à des séries d’actions combinées entre elles.

C’est également le moment où, encouragé par l’adulte, l’enfant explore des milieux moins familiers, parcourt et se repère dans des espaces plus vastes, ce qui requiert de sa part des adaptations. Confronté à de nouvelles situations, il apprend à évaluer les risques qu’il prend, à trouver des solutions, à exercer son choix. Il apprend également à se servir d’objets, qu’il pousse, qu’il tire, d’engins qui roulent ou qui glissent. Les formes et leurs grandeurs, les distances, les quantités, deviennent ainsi des réalités moins abstraites. Il accomplit des gestes plus compliqués, en associant, par exemple, des déplacements avec des percussions… Ces activités et ces gestes très variés, qui peuvent sembler anodins, préfigurent pour partie des activités physiques et sportives de l’école élémentaire.

Découvrir le monde, arpenter les chemins de la création, de l’imagination

Parallèlement, l’enfant imite, invente, raconte ce qu’il a fait. Il a recours au dessin pour représenter ces situations. En s’exprimant, tout comme en agissant et manipulant des objets, l’enfant structure son

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besoin d’activité, s’éduque à l’environnement, au vivant et à la notion de responsabilité. Il découvre son corps dans l’action et comprend qu’il doit le respecter comme il respecte celui d’autrui, qu’il peut le conserver en bonne santé. L’école maternelle offre une première sensibilisation artistique qui participe à la construction de soi. Faire découvrir des œuvres à l’enfant contribue à alimenter sa curiosité et sa capacité à s’émerveiller. Les œuvres lui fournissent des repères. Encouragé dans sa pratique artistique par l’enseignant (dessiner, couper, coller, assembler…), l’écolier établira des liens entre les idées et les solutions des artistes et ses propres créations. L’objectif est de solliciter son imagination, d’enrichir ses formes d’expression. Dans ce va-et-vient dynamique et orchestré entre jeu et effort, liberté et contrainte, l’élève acquiert un début de culture visuelle et musicale, et un éventail de savoirs et de savoir-faire. Comme l’explique le CNDP : « Dès l’école maternelle, chaque enfant construit des connaissances et mémorise des savoirs qui constituent les bases assurées d’une première culture scientifique et technique. Sa vision du monde en est transformée. » C’est donc en grande partie à cet âge que la réussite du parcours scolaire d’un élève se joue, d’autant que, comme le souligne Solange Veillard, institutrice à la retraite depuis 2 ans, l’une des missions des professeurs des écoles est de détecter les difficultés, les problèmes de comportements, de retard intellectuel ou physique, et de proposer des solutions adaptées. Dossier réalisé par E. Coppens

Sources Chiffres : Ministère de l’Éducation nationale et Éduscol, portail national des professionnels de l’éducation. « Qu’apprend-on à l’école maternelle ? », CNDP, Centre national de documentation pédagogique (XO éditions, 2002).



Paroles de pros

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Gynéco

La présence du père pendant l’accouchement Pratiquement tous les pères assistent désormais à l’accouchement. Pour eux aussi, l’événement sera d’autant mieux vécu qu’il sera bien préparé. Où commence et où s’arrête leur mission ? Pas toujours simple... Avec Monique Renou, sage-femme à Lyon 5e et Évelyne Badoc, obstétricienne à Lyon 8e et en cabinet libéral à écully (69).

F

rédéric se souviendra longtemps du premier accouchement de sa femme Chloé. Mais pas seulement comme d’un moment merveilleux. Tandis que Chloé était en travail à la maternité de l’Hôtel-Dieu sans savoir où se trouvait son mari, Frédéric était placé dans une salle borgne, seul. Jusqu’à ce qu’un médecin surgisse soudainement et lui intime l’ordre de le suivre. Problème : personne n’avait dit à Frédéric qu’il était important de s’alimenter malgré le stress de la journée. Résultat : une crise d’hypoglycémie au moment fatidique. Comme présence rassurante, il y a mieux… L’anecdote fait sourire Monique Renou, sage-femme depuis une trentaine d’années. « C’est vrai qu’il existe assez peu de littérature sur le sujet. Si les pères n’ont pas pris la peine de se préparer, lors des séances prénatales, ils ignorent fréquemment tous les petits “trucs” indispensables pour que tout se passe bien », explique-t-elle.

Un sang-froid à toute épreuve

Or, la présence du père, lors d’un accouchement, n’est plus une exception. « Il y a trente ans, c’était interdit. Aujourd’hui, 100 % de mes patientes sont accompagnées de leur conjoint lors de l’accouchement », précise Monique Renou. Contrairement aux idées généralement véhi-

culées par la littérature et le cinéma, il est extrêmement rare qu’un père perde son sang-froid au moment de l’accouchement. De plus en plus d’hôpitaux et cliniques proposent d’ailleurs aux messieurs de rester, même lorsqu’une césarienne est nécessaire. « Cela permet d’éviter des situations particulièrement stressantes pour la maman », confie une sage-femme de Natecia.

« Chacun à sa place ! »

Pour la mère, cette présence est d’autant plus importante que le père peut participer de façon très active à l’accouchement. « On n’attend d’eux aucun geste technique, mais ils jouent un rôle fondamental pour le bien-être de la mère. J’insiste sur l’intérêt de la préparation : un père bien préparé sait quand il faut pratiquer un massage du dos, ou aider la future maman à tenir certaines positions », détaille encore

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Monique Renou. Cette participation se révèle particulièrement bénéfique lorsque le couple a suivi une préparation à l’haptonomie, qui contribue à rendre le père « expert » en gestes apaisants. Reste qu’il ne faut pas non plus trop en demander... « Chacun doit rester à sa place, ce n’est pas le père qui accouche ! », prévient Évelyne Badoc, obstétricienne à Lyon. Cette dernière précise que le père peut pratiquer de nombreux gestes : aider le bébé à sortir en le dégageant sous les épaules, faire du « peau à peau » avec le bébé, couper le cordon… « Mais attention, il n’est pas obligé. S’il ne se sent pas bien, il a le droit de sortir sans culpabiliser. Mieux vaut ne pas chercher à tout voir si cela se traduit par une désacralisation de la femme. Car le risque, c’est de ne plus vouloir faire l’amour par la suite… » F. Sapy


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Le vrai du faux

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Pédiatrie

La rubéole

Sur l’emmaillotage

Virale et très contagieuse, la rubéole est une maladie le plus souvent bénigne pour l’enfant, mais peut entraîner de graves conséquences chez les enfants portés par une femme enceinte contaminée. Avec le docteur Pieranne Aouini, pédiatre à Lyon 6e.

O

n confond souvent la rubéole avec une bonne grippe, car elles présentent les mêmes symptômes : nez qui coule, fièvre modérée et ganglions au niveau du cou, mais celle-là s’accompagne, dans la plupart des cas, d’une éruption cutanée plus ou moins visible. Il s’agit dans un premier temps de petites plaques rouges assez localisées, puis qui deviennent rapidement uniformes sur une bonne partie du corps. Ces rougeurs, qui se manifestent au maximum durant trois à quatre jours, n’apparaissent pas chez tous les enfants atteints par le virus. « C’est une maladie qui n’est pas grave. En général l’enfant est assez grognon, mais rien de plus », explique la pédiatre Pieranne Aouini, qui précise qu’il s’agit d’une maladie immunisante, comme la varicelle. Autrement dit, que l’on n’attrape qu’une seule fois.

Une maladie de plus en plus rare

« C’est une maladie que l’on ne voit pratiquement plus, car les enfants sont aujourd’hui majoritairement vaccinés », ajoute la pédiatre lyonnaise. Depuis une vingtaine d’années, la vaccination contre la rubéole a en effet pratiquement fait disparaître la maladie. Il s’agit du vaccin dit ROR, contre la rougeole, les oreillons et la rubéole. Selon le nouveau calendrier vaccinal de 2013, une première injection est proposée par le médecin à partir du douzième mois

L’emmaillotage apaise les coliques ?

vrai

Un enfant qui souffre de coliques peut se sentir soulagé par la chaleur et la pression que la couverture exerce sur son ventre.

Il ne faut le pratiquer que la nuit ?

faux

Les parents le font surtout la nuit, mais il est possible d’emmailloter son bébé la journée s’il a du mal à dormir.

après la naissance et une seconde entre 16 et 18 mois.

Cette pratique présente un danger pour le bébé ?

Rubéole congénitale : malformations possibles chez l’enfant

Si l’emmaillotage est mal fait, le bébé peut s’étouffer. Il ne faut surtout pas couvrir la bouche pendant la nuit. Si la technique est maîtrisée, il n’y a aucun danger. Il est préférable de demander conseil à sa sagefemme pour apprendre à le faire correctement.

Si la vaccination est donc le seul moyen efficace pour éradiquer définitivement cette maladie, l’ensemble de la population française n’est pas forcément vaccinée. C’est le cas des générations nées avant que la vaccination systématique soit mise en place, en 1983. Dans ces cas précis, la rubéole peut avoir de lourdes conséquences pour les femmes enceintes. Une gravité liée à la toxicité du virus sur l’embryon, tout particulièrement si l’infection se produit lors du premier trimestre de la grossesse. La rubéole peut ainsi être responsable de malformations de tous types chez l’enfant. « Si la maman est contaminée, car non vaccinée, les effets secondaires sur l’enfant peuvent être des malformations de type lésions oculaires, auditives, nerveuses, dentaires ou cardiaques », met en garde Pieranne Aouini. Des malformations qui, dans le pire des cas, peuvent même aller jusqu’à la cécité et la surdité. On parle alors de rubéole congénitale. C’est pourquoi des tests de dépistages, appelés sérologies de la rubéole, sont aujourd’hui pratiqués au tout début de la grossesse. « C’est un moyen très efficace d’éviter que la femme contaminée par la maladie ne la transmette à son bébé », assure la pédiatre. A. Comte

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Il faut investir dans une couverture spéciale ?

vrai

faux

Un simple drap suffit, mais il doit être assez long pour bien tenir les épaules du bébé. Par contre, ses jambes doivent pouvoir bouger pour qu’il se sente à l’aise.

Le bébé dort mieux ?

vrai

L’enfant s’endort plus vite, car l’emmaillotage l’empêche de se réveiller lui-même en faisant des mouvements brusques (réflexe de Moro). Il se sent plus rassuré, et il retrouve la sensation qu’il avait dans le ventre de sa mère.

Emmailloter son bébé peut faux améliorer ses problèmes orthopédiques ? L’emmaillotage n’a aucun effet sur les problèmes orthopédiques. En revanche, langer son bébé en abduction (lange en H) peut aider à traiter les luxations des hanches.

Il faut arrêter à 3 mois ?

vrai

Il faut arrêter quand le bébé commence faux à grandir et qu’il est capable de se retourner tout seul dans le lit. En se retournant, il peut s’étouffer et se retrouver coincé, le visage contre son lit. Merci au Dr Patrick Robiliard, pédiatre exerçant à Lyon 8e.


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Psychologie

Comment réagir quand mon enfant régresse ? Votre enfant à quatre ans, se remet soudain à faire pipi au lit alors qu’il était propre, à réclamer le biberon bien qu’il sache boire au verre ou à reprendre son doudou qu’il venait de mettre de côté ? Pas d’inquiétude : c’est une réaction à la fois banale et courante qui a des explications psychologiques. Avec Béatrice Ginier-Gillet, psychologue clinicienne, Lyon 3e.

Q

ui n’a jamais entendu parler d’un enfant qui se mettait soudainement à régresser ? « Je suis régulièrement consultée pour ce type de problème, essentiellement pour des raisons de jalousie fraternelle », confirme Béatrice Ginier-Gillet. Pour cette psychologue clinicienne spécialisée, entre autres, dans les enfants et les thérapies familiales, « cela peut arriver à tous les âges, mais si cela perdure au delà de 10-11 ans, il peut s’agir d’un début de pathologie ». Mais si ce comportement intervient quand l’enfant a quatre ou cinq ans, pas de panique : il s’agit simplement d’un mécanisme de défense, banal et normal. Selon Béatrice Ginier-Gillet, « il ne faut jamais se fâcher, mais plutôt expliquer, discuter et rassurer l’enfant ». Plusieurs événements expliqueraient la régression : la naissance d’un nouveau bébé au sein de la famille, l’entrée à l’école et la survenance de problèmes relationnels dans le couple que forme ses parents. Plus une autre, plus grave et souvent constatée hors du foyer familial, qui est liée à la maltraitance.

Des changements déstabilisants

L’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur est souvent déstabilisante pour un enfant. La mère, qui sait qu’elle va devoir se dédier entièrement à son nouveau-né, se

demande comment elle va pouvoir se dédoubler. L’enfant, qui saisit cette angoisse, redoute alors de voir sa mère débordée, voire carrément absente. « Du coup, il va se comporter comme un bébé pour attirer davantage l’attention de sa mère, comme au début », poursuit la psychologue. Elle conseille au contraire de rassurer l’enfant en l’associant à des discussions ou en le laissant toucher le ventre de sa maman. L’entrée à l’école maternelle ou l’arrivée chez une nounou peuvent aussi expliquer la régression. « Pour l’enfant, ce n’est pas rien », assure Béatrice Ginier-Gillet. Mais là encore, tout dépend comment les parents présentent l’école. « Je conseille aux parents d’édulcorer leurs mauvais souvenirs en présentant l’école comme un endroit gai où l’enfant se fera des amis et dessinera », ajoute la psychologue.

Les symptômes se révèlent à l’école

L’analyse est un peu différente lorsque des problèmes surviennent dans le couple. Certes, « c’est aux parents d’éviter les disputes en présence de l’enfant pour ne pas le contaminer », lâche la psy. Mais généralement, ils ne se rendront compte de rien. Car souvent, l’enfant imagine qu’il est la cause des disputes et fera donc profil bas à la maison. C’est au contraire à l’école

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qu’il développera les symptômes, en devenant un élève perturbateur, en refaisant pipi sur lui… « Souvent les parents tombent des nues, en expliquant que l’enfant est gentil et sage à la maison, ce qui est normal car il fait tout pour recoller les morceaux entre ses parents. » Reste un cas plus grave de régression lié à des maltraitances physiques, psychologiques ou sexuelles. « Comme il ne peut pas mettre de mots dessus, l’enfant réagit avec son corps », explique la psychologue. Là encore, c’est souvent à l’école que l’on repère un enfant maltraité, soit par ses parents, soit dans son environnement extra scolaire. « Malheureusement, on le reconnaît à son visage éteint », précise Béatrice Ginier-Gillet. Reste ensuite à déterminer la cause… O. Vassé


Paroles de pros

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Juridique

La réforme qui va toucher les familles en 2014 et 2017 Elle devrait être votée à la rentrée, mais le contenu de la réforme des aides familiales est déjà acté. Décryptage. Avec Mathieu Benoît, spécialiste en droit juridique familial, à la CAF de Lyon.

Le quotient familial a été instauré après-guerre afin d’inciter à la natalité. Ça a marché, car encore aujourd’hui, la France reste championne d’Europe en matière de fécondité ! Au départ, l’idée était de moduler l’impôt sur le revenu en fonction du nombre d’enfants d’un ménage. Ce qui correspond au système des parts à remplir sur sa fiche d’imposition. Pour être précis, le revenu imposable d’un couple marié ou pacsé avec enfants est divisé par le nombre de parts qui composent le foyer fiscal : une part par adulte, une demi-part pour les premier et deuxième enfants, et une part par enfant supplémentaire. Pour les parents solos, le premier enfant compte pour une part, et une part et demie pour le premier enfant d’un parent veuf. Mais attention, il existe un plafond de revenus au-delà duquel on ne peut plus réduire ses impôts en fonction du nombre d’enfants. Abaisser le plafond revient donc à limiter l’avantage octroyé aux familles. C’est précisément ce qu’a choisi de faire le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, « par souci de justice » dixit le Premier ministre. Passant de 2 000 € à 1 500 € par demi-part supplémentaire, il empêchera désormais d’obtenir une exonération supérieure à 1500 € par enfant, « et ce dès 2014 si la réforme est votée en l’état à la rentrée », nous explique Mathieu Benoît, expert juridique. Ce qui reste le plus probable.

© Nathalie Roux

La réforme du quotient familial

Les aides à la naissance diminuent

Plus modestes en montant mais ô combien importantes pour certaines familles, les aides à la naissance vont être diminuées par deux en 2014. L’allocation naissance (pour les familles de moins de trois enfants), fixée à 184 € par mois, devrait être divisée par deux, tout comme la prime à la naissance à compter du deuxième enfant (461 € au lieu de 923,08 € pour le premier enfant).

Le congé parental et les frais de scolarité baissent…

Le congé parental, fixé à 573 € pendant 6 mois, tiendra désormais compte des ressources des ménages. « 20 % des ménages les plus aisés devraient voir cette prestation diminuer », explique Mathieu Benoît. Reste à en fixer le plafond.

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Autre mauvaise nouvelle : la réduction d’impôts pour frais de scolarité sera purement et simplement supprimée, « celle-ci ne bénéficiant pas aux plus modestes » selon notre expert.

Le complément familial et l’ASF augmentent

En revanche, le complément familial prévu à partir d’au moins trois enfants sera augmenté de 8,4 % par an pour les revenus les plus modestes. 385 000 familles sont concernées, dont certaines vivent sous le seuil de pauvreté. L’allocation de soutien familial (ASF) pour les personnes élevant seules leur(s) enfant(s) sans toucher de pension alimentaire, sera aussi progressivement relevée à 25 % au-dessus de l’inflation… à l’horizon 2017. Pour les coupes, c’est 2014, pour les augmentations, il faudra patienter jusqu’à la fin du mandat du Président socialiste. L. Hernandez


Paroles de pros

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Nutrition

Pour les dents, fluor or not fluor? Si l’effet bénéfique du fluor fait consensus, la prescription de ce minéral fait toujours débat. Ses détracteurs pointent des risques de surdose, tandis que ses aficionados continuent d’y voir un excellent moyen pour renforcer l’émail des dents et lutter contre les caries. Avec Raphaël Perez, diététicien nutritionniste, Lyon 4e et François-Xavier Hanachowicz, dentiste, Lyon 7e.

Remède miracle ou produit à déconseiller ?

En effet, cette substance véhicule beaucoup de craintes, notamment en cas de surdose : le fluor peut provoquer la fluorose, c’est-à-dire l’apparition de tâches blanches sur les dents. Ses plus forts détracteurs pointent même un risque de toxicité pour les cellules du corps, tandis que la presse s’est récemment fait l’écho d’une étude de l’université d’Harvard selon laquelle son absorption abaisserait le QI… « Le fluor n’est plus considéré comme un produit miracle, estime le diététicien nutritionniste lyonnais Raphaël Perez. À l’époque, on ne connaissait pas les effets sur le long terme, et notamment le fait que le corps ait beaucoup de mal à éliminer le fluor qui se fixe sur les dents, les os et le système nerveux. Il ne faut donc pas vouloir forcer la dose. » S’il reconnaît les effets bénéfiques

du fluor, il estime que les quantités contenues naturellement dans les aliments et l’eau représentent un apport suffisant.

Dans notre alimentation

Le fluor est notamment présent dans les végétaux en feuilles comme la salade, les épinards ou le thé, les poissons de mer qui se nourrissent d’algues et de planctons, le sel, les fruits ou encore l’eau minérale… « Je ne conseille donc pas de prendre du fluor en complément. D’autant que les substances contenues dans les produits vendus dans le commerce ne sont pas aussi bénéfiques que le fluor qui se trouve naturellement dans notre alimentation », rapporte le nutritionniste.

En comprimés

Alors, exit les bains de bouche, gels, pastilles, gouttes et même dentifrices au fluor ? Le dentiste lyonnais François-Xavier Hanachowicz n’est pas de cet avis : « Cette question est une histoire de chapelle. Certaines études ont fait courir le bruit que cette substance pouvait être néfaste. Ce qui a fait crier au loup. Personnellement, je crois en l’utilité du fluor et j’en prescris aux enfants que je reçois ». Une prescription pas automatique, mais pour les patients sujets à des problèmes de caries. « Dans ce

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© Nathalie Roux

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argement plébiscité dans les années 1970-1980 au nom de la santé dentaire des enfants, le fluor fait aujourd’hui débat et la question d’en prescrire aux enfants se pose, même s’il est validé que ce minéral, qui se fixe sur l’émail, renforce les dents et protège des caries en limitant la reproduction des microbes.

cas, je conseille des comprimés jusqu’à l’âge de huit ans », poursuit le dentiste. Reste à connaître le bon dosage. L’OMS, aussi, s’est penchée sur la question. Et préconise de ne pas dépasser, tous apports confondus, un milligramme par jour et par kilo de poids corporel. Le plus simple pour éviter tout risque de surdose reste donc de prendre conseil auprès d’un dentiste… Même si, la mesure la plus efficace pour lutter contre les caries demeure le brossage des dents. V. Lonchampt



Combien ça coûte ?

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Bien choisir... son soutiengorge d’allaitement Pour les mamans qui souhaitent allaiter, le choix d’un soutien-gorge pratique et adapté est indispensable.

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endant la grossesse, la poitrine de la future maman change et prend du volume. Elle se prépare doucement à produire du lait maternel. Si, pour les femmes qui n’allaitent pas, leur poitrine reprendra leur taille initiale quelques semaines après l’accouchement, les mères allaitantes ont besoin de choisir une lingerie adaptée. Selon Renée Bonig, responsable de l’espace Re’belle à la clinique Natecia : « Le soutien-gorge d’allaitement doit avant tout assurer confort et maintien puisqu’il sera porté nuit et jour. » Elle conseille aux mamans de choisir leur soutien-gorge d’allaitement 2, voire 3 jours après l’accouchement. « La montée de lait sera passée et le volume des seins se sera stabilisé », explique-t-elle.

Confort et maintien

Avec ou sans armatures ? Tout dépend des préférences de cha-

cune. Les modèles à armatures, accusés de favoriser les engorgements, ne sont pas à bannir, mais « il convient de bien connaître sa taille, de se sentir bien dedans ». Les brassières et modèles sans couture sont plutôt réservés aux petites poitrines. Coton ou microfibre ? Il est conseillé de privilégier les matières respirantes pour éviter l’humidité, responsable entre autres de gerçures et crevasses, et aussi éliminer la transpiration. Souvent, ce sont les modèles en microfibre qui sont plébiscités. En plus, de son séchage rapide, elle ne jaunit pas, contrairement au coton.

Système d’ouverture pratique

La particularité d’un soutien-gorge d’allaitement est son système d’ouverture des bonnets, et chaque marque propose des accroches différentes : crochets, aimants, Velcro, sur la bretelle ou à l’entrebonnet, ou

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façon cache-cœur. « L’important est de pouvoir ouvrir son soutien-gorge d’une seule main, de façon à garder son bébé dans les bras », précise Renée Bonig.

Prendre soin de soi

En plus de son soutien-gorge d’allaitement, la maman pourra compléter son achat par des coussinets d’allaitement jetables ou lavables. En effet, les montées de lait étant aléatoires, ces coussinets absorbent le trop-plein de lait qui surviendrait dans la journée ou entre deux tétées, et évitent les taches de lait gênantes sur son t-shirt préféré. L’important est de choisir un modèle qui n’irrite pas son sein, et soit très absorbant. Certains modèles proposent même une bande adhésive pour garantir une bonne fixation dans le soutien-gorge. Pour celles qui ont beaucoup de lait, elles pourront aussi s’orienter vers des coupelles recueille-lait. A. S. Ober

4. 3.

5.

1. 1. Soutien-gorge Rose illusion, Anita Maternity : 42,95 €. 2. Soutien-gorge Cache-cœur, Garçonne : 42,95 €. 3. Soutien-gorge Agnès, Agathe et ses princes : de 77 à 79,90 €. 4. Soutien-gorge Paris so chic, Made in femmes : 42,90 €. 5. Soutien-gorge Second skin, Amoralia : 45 €.

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Activités

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Enfants

Débuter au bowling

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n a tous en tête les séries américaines des années soixante où des adolescents se confrontent dans de grandes parties de bowling sur fond de bière et de parts de pizzas. Les joueurs ne portent plus de blousons Teddy et les filles ne ressemblent plus à des pom-pom girls, mais l’ambiance est toujours là. Cette activité, qui n’est pas seulement un amusement mais aussi un vrai sport, est accessible dès l’âge de trois ans, dans les clubs qui proposent des pistes adaptées. Alors que pour les adultes, les pistes de minibowling mesurent 20 mètres, celles pour les enfants (jusqu’à 7 ans environ) font généralement 9 mètres, soit environ la moitié d’une piste « pour les grands ». Elles sont équipées également de barrières latérales empêchant la boule de tomber dans les rigoles de dégagement faites pour sanctionner les mauvais tirs. De même, les boules pour enfants sont plus légères ; elles pèsent près de 2 kilos, alors que les originales peuvent faire entre 4 à 7 kilos. Et sont lisses, contrairement à celles pour adultes qui comportent trois trous pour introduire les doigts. Rodolphe, papa du petit Roméo, 6 ans, raconte : « J’ai commencé a emmener mon fils au bowling, parce que j’aime cette ambiance un peu kitch, qui permet de passer de très bons après-midi d’hiver. Il a vraiment accroché, même si la boule est un petit peu lourde pour lui. »

Des règles assouplies

Dans les minibowlings, tout est simplifié et rendu accessible pour privilégier le côté ludique. Même si le but est de renverser toutes

les quilles, les règles sont assouplies : la boule peut se tenir à deux mains, on peut aussi s’avancer sur la piste pour se rapprocher des quilles (rassurez-vous, le par­­ quet n’est pas huilé comme chez les adultes) et enfin pour compter les points, pas besoin d’être fort en maths, l’électronique se charge de le faire pour ses « strikes » (quand toutes les quilles sont renversées du premier coup) et ses « spares » (quand toutes les quilles sont renversées après le second coup). Un côté ludique donc, mais pas seulement, car le bowling permet aussi de tester son agilité et sa patience, comme le fait remarquer le papa de Roméo. « Mine de rien, le côté ludique masque un véritable apprentissage de la patience. Pour faire de bons scores il faut être concentré, précis et régulier dans ses gestes. De plus il y a une certaine valorisation des efforts, quand son nom s’inscrit sur le tableau électronique à la fin de la partie. »

Un sport à part entière

Si pour les plus petits, le bowling ressemble plutôt à un jeu de quilles, il est facilement possible de progresser pour accéder plus tard aux pistes « adulte » et pratiquer au sein d’un club. Arnaud Marchand, responsable du Club école de bow-

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Ce sport, qui nécessite des facultés de concentration et de régularité, n’est pas seulement réservé aux grands, on peut réaliser des strikes dès l’âge de 3 ans grâce à des pistes adaptées.

ling de Lyon 8e, précise : « Avec le bowling, les enfants pratiquent un sport, et font l’apprentissage de la compétition, le sens du défi, l’esprit d’équipe et le fair-play, comme dans les autres sports. » F. Mailhes adresses : 1 Bowling du 8e : 80 rue Marius-Berliet, Lyon 8e. 04 78 01 21 65. Ouvert tous les jours. 4,20 € la partie en semaine. 6,90 € les samedis et dimanches. De 3 à 7 ans (le matériel est prêté gratuitement). 1 Club école de bowling (à partir de 7 ans). 06 86 04 62 62.


Activités

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Mamans

Le baladi Variante de la danse orientale, le baladi aide les futures mamans à garder une activité physique, tout en douceur et sensualité.

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e baladi signifie littéralement « danse du peuple » en égyptien. C’est un style de danse populaire né en Égypte dans les tribus arabes, qui a influencé la danse orientale au XVIIIe siècle. Il s’agit d’un style à part entière avec son propre rythme, qui se danse généralement les pieds à plat avec une prédominance des mouvements coulés, ondulants et frémissants. La danseuse est en interaction permanente avec la musique qui l’accompagne et qui comprend le plus souvent un accordéon ou un mizmar(1) sur un fond de percussions.

Douceur et tonus

« Il est possible de pratiquer cette danse pendant toute la durée de la grossesse », explique Imayane, danseuse et enseignante en danse orientale à Lyon, qui l’a elle-même pratiquée pendant ses 9 mois de grossesse. À condition, bien sûr, de ne pas avoir de contre-indications de son médecin, ou une grossesse à risque. Cette danse, composée de mouvements gracieux et lents, permet aux femmes enceintes de faire travailler toutes les parties du corps, des doigts aux orteils, sans toutefois être aussi énergique que la danse orientale, telle que nous la connaissons. Elle ajoute : « La pratique du baladi permet à la future maman d’être à l’écoute de son corps. J’ai remarqué que les mamans avaient moins tendance à se cambrer et prenaient conscience de l’importance de se tenir droite, que ce soit au quotidien ou en dansant. »

Danser pour se sculpter

Après l’accouchement, avec la reprise progressive d’activité, les jeunes mamans sont invitées à reprendre la

pratique du baladi. Car au-delà du fait que cette danse aide à tonifier le ventre en faisant travailler la ceinture abdominale, elle permet à la jeune maman de se faire plaisir en s’accordant un instant pour soi.

Un cours de baladi

Pour Sailyne, professeure de danse depuis 20 ans et exerçant à l’association Le 6e continent à Lyon, un cours type pour débutantes commence avec une série d’étirements puis d’échauffements de tout le corps (mains, hanches, pieds, etc.) qui dure environ 20 minutes. L’objectif est de se détendre et de relâcher les muscles pour gagner en souplesse. Ensuite, pendant 20 à 30 minutes, le professeur explique en détail un mouvement que les élèves devront essayer de reproduire et d’incorporer à une courte chorégraphie, le tout sur fond musical. Les 5 dernières minutes du cours sont consacrées à nouveau à des étirements, afin d’éviter les courbatures. F. Blair (1) Instrument à vent de la famille des hautbois.

adresses : 1 Studio danse Hafida Chader. 120 rue Anatole-France, Villeurbanne. 04 78 03 82 89. www.hafidachader.com 1 Compagnie Réminiscences. 31 grande-rue de la Guillotière, Lyon 7e. 06 98 76 09 50. www.ciereminiscences.com 1 Compagnie de la sirène. 10 rue Auguste-Lacroix, Lyon 3e. 04 78 62 04 33. www.compagniedelasirene.fr 1 6e continent. 51 rue Saint-Michel, Lyon 7e. 04 37 28 98 71. www.sixiemecontinent.net 1 Planet Bambin. Plusieurs salles sur Lyon selon horaires. 09 53 69 36 04. www.planet-bambin.fr

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Concours photo

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En avant les sportifs ! La rentrée des classes rime avec nouvelles activités sportives. Alors nous avons choisi de récompenser cinq petits sportifs en herbe.

ns Ester, 5 a

is l’âge se depu u e s n a i D s et dem de 4 an

Johann, 3 ans et demi

Tennis depuis l’âge de 2 ans

Tom, 3 ans Bébé nageur de puis l’âge de 6 mois

Surveillez le forum pour découvrir le thème du prochain concours photo.

Tess, 3 ans

e puis l’âg Poney de de 2 ans

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Mila, 10 mois Bébé nage ur depuis l’âge de 6 mois

H Pour chaque photo publiée, les éditions Fleurus offrent un livre de leur sport préféré à nos cinq sportifs en herbe.


Coloriage

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Bébézine, le plaisir d’être parent édité par ROSEBUD SARL Siège social : 9 rue de l’Arbre-Sec 69001 Lyon Fax. 04 72 44 92 04 redaction@bebezine.fr Dépôt légal à parution ISSN 1961-0289 Membre de l’OJD Tirage : 32 300 exemplaires DirectEUR de la publication François Sapy rédaction en chef Véronique Lopes - vlopes@bebezine.fr PUBLICITÉ Margo Chaillou - mchaillou@bebezine .fr Annie Pillot - apillot@tribunedelyon.fr Julien Vidal-Naquet - jvidalnaquet@tribunedelyon.fr RédactioN Fiona Blair, Antoine Comte, Estelle Coppens, Laura Daniel, Clothilde Dorieux, Luc Hernandez, Vincent Lonchampt, Véronique Lopes, François Mailhes, Anne-Sophie Ober, François Sapy, Olivier Vassé. RELECTURE Philippe Brunet Graphisme Vanina Pinelli vpinelli@tribunedelyon.fr IllustrationS Loïc Guyon - loic.guyon@neuf.fr PHOTO DE COUVERTURE Chloé et Manon par Olivier Chassignole Crédits : Olivier Chassignole et sxc.hu Les professionnels référents Dr Pieranne Aouini, Dr Évelyne Badoc, Mathieu Benoît, Renée Bonig, Dominique Duboin, Béatrice Ginier-Gillet, François-Xavier Hanachowicz, Imayane, Arnaud Marchand, Raphaël Perez, Cyrille Philippe, Monique Renou, Dr Patrick Robiliard, Dr Rudigoz, Sailyne, Solange Veillard. Les PARENTs du numéro Adrien, Anissa, Frédéric, Lucie Hérault, Maria, Marie Oury, Rodolphe. La reproduction des textes, images et photographies publiés dans ce numéro est interdite sans l’accord écrit de Rosebud. Distribution Mairies, pédiatres, gynécologues, maternités, laboratoires, pharmacies, crèches et magasins spécialisés. Impression : Imprimerie Chirat (69).

Par respect pour l’environnement, ne pas jeter sur la voie publique.


Horoscope

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Bébés L’enfant balance Du 23 septembre au 22 octobre L’enfant balance est obéissant, mais exigeant. Sa principale ambition consiste à devenir le centre d’intérêt général. Il veut être apprécié, reconnu, distingué et récompensé par l’amour de ses parents. En retour, il a beaucoup à leur offrir – entre autres, des divertissements à n’en plus finir. Qu’il s’agisse de chanter, danser, dessiner, écrire, inventer des jeux ou de nouvelles activités, on s’ennuie rarement avec une petite balance dans les parages. Ses talents créatifs sont particulièrement marqués, mais il faut lui tenir la bride pour éviter les dérapages.

L’enfant scorpion Du 23 octobre au 21 novembre L’enfant scorpion fait la joie de sa famille, pour autant qu’on le traite avec équité et qu’il ne se sente pas exploité. Il aime ses amis plus que tout, mais accepte de les partager avec ses frères et sœurs sans possessivité excessive. Avec ses parents, le petit scorpion se montre obéissant, éveillé, énergique et il compatit à leurs problèmes personnels. En leur absence, il n’est pas rare qu’il devienne le chef de famille. Il peut aussi assurer la cohésion du groupe et soutenir les parents quand ils sont présents. Il adore rire et s’amuser avec les adultes comme avec les autres enfants.

Extraits des livres de la collection Les Mini Larousse : Vivre avec une Balance, Vivre avec un Scorpion.

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Bébé du monde

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Le Bébé équatorien Traversé par de multiples communautés, l’Équateur doit faire face à différents systèmes d’accouchement.

E

n Équateur, on trouve treize nationalités de peuples indigènes officiellement reconnues. Leur tradition est d’accoucher agenouillé en faisant simplement contrôler leur tension par une sage-femme de la communauté. Mais, depuis les années 1940, un modèle occidental d’accouchement à l’hôpital et de suivi de grossesse par des gynécologues a été imposé. À la suite de l’élection de l’actuel président Rafael Correa, un système interculturel a été mis en place, lequel respecte désormais chaque coutume, et les hôpitaux publics proposent maintenant des pratiques adaptées à ces traditions.

Un suivi à deux vitesses

Les différences entre hôpitaux publics et cliniques privées sont toujours importantes, même si l’écart tend tout de même à se réduire. En clinique, par exemple, le suivi de grossesse effectué par un gynécologue est mensuel, et les rendezvous deviennent bimensuels à partir du 6e mois. Les futures mamans voient aussi une sage-femme, qui leur procure des massages afin de mieux positionner le bébé et diminuer la douleur lors de l’accouchement. Elles peuvent aussi participer à des cours de préparation à l’accouchement pour un coût de 100 $. Ceux-ci restent donc réservés à une élite. Enfin, on note, comme conséquence de l’occidentalisation, une hausse des césariennes et péridurales dans tout le pays. On a du mal à imaginer qu’il y a encore à peine une dizaine d’années, les femmes accouchaient à plusieurs dans une même salle, confie Maria, qui garde un sou-

venir éprouvant de son premier accouchement.

Une alimentation sous surveillance

L’alimentation de la jeune maman et du bébé est très surveillée en Équateur. Il est conseillé que la mère se nourrisse principalement de soupe à base de poulet et de légumes, et reste couchée durant 40 jours. Pour Maria, qui a vécu un accouchement en Équateur et un autre en France, la différence entre les deux pays l’a surprise : « Ici, je n’ai pas reçu d’indication quant à mon alimentation. Par exemple, en Équateur, on conseille aux jeunes femmes de manger léger et d’éviter les légumes secs (haricots secs, lentilles). »

Superstition et tradition

À la naissance, la coutume veut qu’on mette un morceau de tissu et un petit pois sec sur le nombril de l’enfant pour éviter qu’il ressorte. Les parents

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mettent aussi un fil rouge dans sa main juste après l’accouchement pour éviter le mauvais sort. Le taux de mortalité infantile étant élevé, les bébés ne reçoivent pas de cadeau avant leur un an. À cette occasion, on lui offre des vêtements ou des jouets. La fête d’anniversaire est semblable à celle donnée en France, avec le gâteau d’anniversaire typique, les bonbons et les animations. Mais une tradition est immanquable : celle de la piñata, le célèbre cheval que l’on attache au plafond et que l’on attaque à coups de bâtons afin de faire tomber des sucreries. L. Daniel

Chiffres 2012 R  Taux de natalité : 19,23 ‰. R  Taux de mortalité infantile : 18,48 ‰. R  Indice de fécondité : 2,33 enfants par femme.




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