Bad_News n°1

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Bulletin d’information du bcpf

BAD’NEWS Avril 2012 - N°1

Editorial

Sommaire

Vous avez entre les mains le premier numéro du « Bad’News », le Bulletin Trimestriel d’Information du Badminton Club du Pays de Fougères. Sans prétention, sans chercher à éclipser Le Monde, Libé ou quelque autre illustre « marchand » de nouvelles, notre bulletin tentera en toute simplicité de vous faire vivre ou revivre toutes ces belles choses qui jalonnent la vie sportive et associative des badistes du Pays de Fougères. Et nos nouvelles à nous, malgré un titre quelque peu trompeur, seront toujours bonnes, positives et pleines d’espoir. Vous y trouverez des rubriques permanentes, immuables comme : actualités sportives, parole de bénévoles, ces gens-là, mais aussi celles qui pointeront timidement leur bout du nez en

mettant sous le feu des projecteurs une dimension inattendue ou insoupçonnable de notre riche patrimoine badistique. La sortie du premier numéro coïncide avec la venue chez nous d’un événement majeur – le troisième Trophée National Jeunes 2012. C’est pour nous une occasion de choix pour démontrer notre dynamisme et notre vitalité associative. Pour terminer, je voudrais juste saluer ceux qui ont permis l’aboutissement de ce projet. Un grand merci donc à Joanna Firganek la graphiste, notre Toulouse et notre Lautrec à nous. Merci à Jean-Louis l’imprimeur, notre Gutenberg à nous et à tous nos reporters qui sillonnent nos campagnes à l’affût d’un scoop. Bonne lecture !

• Qui sommes nous ? • Ecole de bad • Evénement du trimestre : TNJ • Quand on aime... • Bad à l’école • Les nuits de bad • Dossier «coaching» • Il y a un début à tout... • Ces gens qui nous soutiennent • Nouvelles de nos équipes • Plateaux minibad • TDP adultes • Nouvelles associatives • Interclub jeunes • Interclub vétéran

Championnat De Bretagne Vétéran Une modeste délégation du BCPF a fait le déplacement à Vern sur Seiche où se déroulait le championnat de Bretagne vétéran 2012. Si pour Anne, Patricia et Christophe, trois vétérans

des plus affûtés, des plus entrainés, de vraies machines à gagner, le résultat n’est pas forcement au RDV, peu importe, le plaisir de jouer au badminton reste intact.


Le BCPF en chiffres - 1er club de France - Une des meilleures écoles de badminton labellisée 3 étoiles - Un centre de Formation exemplaire - 751 licenciés en 2012 - Un budget de 90 000 Euros - 12 associations - 18 salles - 74 heures d’entrainement par semaine - 33 équipes - 291 jeunes, 191 seniors, 169 vétérans - 293 compétiteurs, 358 non compétiteurs

us ? o N s e m m o Qui S Voilà une question qui mérite d’être posée le jour de la parution du premier numéro du bulletin d’information du BCPF. « Nous partîmes cinq cents » relatait Rodrigue au roi. Nous, au BCPF, nous partîmes dix, vingt, cinquante, peu en soit, mais « par un prompt renfort » et aussi par un travail acharné de promotion et de développement de quelques-uns, nous nous vîmes 700 en arrivant au port. Christophe Hardy, le président co-fondateur du BCPF se souvient : « Notre idée prioritaire était de se professionnaliser en embauchant un breveté d’état pour encadrer les entraînements, répondre aux attentes des adhérents et soulager les bénévoles. Pour y arriver, une deuxième idée s’est imposée, à savoir la création d’un club de Pays, pour mettre nos forces en commun et avoir ainsi plus de moyens. » Ces années-là ont été marquées par le talent de Pierre, Benjamin, Johan, Sophie, Nico, Julie, Arnaud et par l’investissement d’Eric, Christophe, Didier, Miguel et bien d’autres encore. Aujourd’hui, en 2012, nous défendons plus que jamais l’idée d’un club du Pays capable de mobiliser toutes les forces vives autour d’un projet sportif et associatif. (Le projet est consultable sur le site du BCPF). Notre force c’est la mutualisation de nos compétences et de nos énergies dans le seul but de répondre à la demande de chaque licencié. Le BCPF touche aujourd’hui les habitants des 48 communes du Pays de Fougères.

- 157 joueurs classés - Un pôle Handibad - 344 hommes, 307 femmes - 2 éducateurs employés, - 33 cadres techniques bénévoles - 3 juges-arbitres, 4 arbitres, des jeunes officiels

Le bureau du BCPF

Notre réalité complexe nous impose l’organisation la plus simple et la plus lisible possible. Chacune des 12 associations membres du BCPF garde son ancrage local mais partage les valeurs et le projet commun, et bénéficie des moyens humains, logistiques, promotionnels et de communication mis en réseau par le BCPF.

Le BCPF reste un club formateur avec ses écoles de bad labélisées 3 étoiles par la Fédération Française de Badminton, et son centre de formation regroupant les meilleurs jeunes de moins de 18 ans possédant un vrai projet sportif. Il propose aussi des formations continues pour des bénévoles investis dans le club. Voilà, rapidement, en quelques mots ce que nous sommes aujourd’hui. L’aventure ne fait que commencer et laisse entrevoir de belles choses pour l’avenir.


Ecole de bad

Plateau mini-bad

Qui a eu cette idée folle un jour d’inventer l’école… de bad, bien évidemment ? Ce n’est certainement pas ce sacré Charlemagne, bien que, de source sûre, nous savons aujourd’hui que le badminton était déjà pratiqué par les Indiens d’Amérique latine il y a environ 2000 ans. On retrouvait déjà un volant et une raquette comme accessoires principaux. Sauf que, à l’époque, le but était simplement de L’école de bad de St Jean maintenir en l’air le volant. D’après la légende, la version actuelle est née en 1873 au château du Duc de Beaufort dans la ville anglaise de Badminton. De retour des Indes, les officiers anglais ont alors voulu pratiquer le jeu indien du « poona » en troquant la balle traditionnelle pour un simple bouchon de champagne auquel ils ont ajouté quelques plumes. L’innovation fonctionne. Quelques temps plus tard, ces officiers ont lancé ce jeu avec des règles précises et un nom reprenant le lieu de sa création : badminton. Nos écoles de badminton (Fougères, Saint Jean sur Couesnon, Saint Aubin du Cormier, Saint Etienne en Coglès) labélisées 3 étoiles par la FFBad, regroupent une quarantaine d’enfants qui progressent semaine après semaine sous le regard attentif de nos cadres techniques du pays.

Plusieurs fois par an, nos jeunes pousses, nos futurs champions de la raquette et du volant (Loeb et Schumacher sont priés de se tenir à carreau) se retrouvent ensemble sur les plateaux minibad. Entre 15 et 20 jeunes badistes venant de différentes associations participent aux multiples ateliers mis en place et organisés par des cadres techniques du pays de Fougères. Le plateau se termine par un ensemble de petits matchs et bien sûr un goûter bien mérité.

L’école de bad de St Jean

dultes Le Trophée de Pays A Pour ceux qui veulent accéder à la compétition, le BCPF propose depuis plusieurs années un championnat interne, le trophée de pays. C'est une des spécificités du club qui peut être vue soit comme une alternative, soit comme un préambule à l'inscription en championnat interclub D5, le premier échelon de la compétition fédérale officielle. Mais quand l'interclub D5 peut vous emmener à l'autre bout du département, certes très touristique, le trophée permet de restreindre les Sébastien Maraux déplacements au pays de Fougères, par ailleurs tout aussi pittoresque avec son château fort médiéval, les ruines de Saint Aubin, la vallée du Couesnon et j’en passe. Le championnat TDP comporte 11 matchs, contre 8 en D5, qui ne comptent pas pour le classement officiel. Cette année, ce sont 7 à 10 rencontres à disputer, plus les phases finales, pour les 14 équipes inscrites. Le trophée est divisé en deux poules de niveaux différents, ce qui permet d'équilibrer les rencontres. Pour monter une équipe de trophée, il faut prévoir au moins 3 dames et 3 messieurs par rencontre. Les inscriptions se font en début d'année, et un appel est lancé aux présidents d'asso et anciens capitaines d'équipe tous les ans. Le trophée faisant aussi la part belle à la convivialité. A bientôt autour d'un pot de fin de match !

Accueillis à tour de rôle par les différentes associations, ces plateaux minibad ont un rôle capital dans le développement du badminton et croyez-moi, ils ne sont pas si « mini » que ça. Ici, il n’y a que la taille des participants qui est mini, et encore… Mais, la taille mise à part, il y a sur les plateaux maxi-émotion avec un suspense insoutenable quant à l’issue des matchs. Il y a aussi maxi-application et maxieffort, car ici on ne calcule pas, on donne tout, on y va à fond, à l’abordage, avec un cœur grand comme ça ! Ici, il y a maxi-volonté de se dépasser, d’oublier qu’on a mal aux jambes quand il faut aller chercher un volant et il y a surtout maxi-envie de revenir et de remettre ça.


Nationale 3 Cette année, l’équipe 1 du BCPF joue sa 5e saison en Nationale 3. C’est une équipe très jeune, avec une moyenne d’âge avoisinant les 18 ans, qui défend ses chances dans un championnat très équilibré. Nous avons connu un début de saison assez difficile. Nous sommes passés à côté des deux premières rencontres et avons perdu 5-3 face à La chapelle sur Erdre, puis 6-2 face à Maure de Bretagne. Mais les jeunes joueurs du pays de Fougères ont bien réagi et n’ont plus perdu depuis. La cohésion de l’équipe et son assiduité à l’entrainement nous ont permis de faire un bon milieu de saison et de nous relancer dans ce championnat.

Nous avons également pu compter sur la progression des joueurs, en particulier les plus jeunes. En effet nos 2 cadets (Thomas Roszczypala et Margaux Jovelin), anciens pensionnaires du pôle espoir de Dinard, progressent bien depuis leur retour au club. On sent que l’équipe gagne en expérience et se renforce de jour en jour, comme le prouve notre récente victoire face au leader, Maure de Bretagne. On pourra également retenir de cette année un très bon soutien des supporters fougerais, présents en nombre lors de chaque rencontre à domicile. Actuellement bien classée dans une poule très relevée, l’équipe de Nationale 3 du BCPF devrait s’assurer une fin de saison sans pression avec pour objectif de chercher les premières places du groupe.

nes n o t e r b s rre e t s e l r TNJ su Pour la troisième année consécutive, le BCPF accueille le Trophée National Jeunes. Sur un week-end de 3 jours, les 24 meilleurs jeunes badistes français dans les trois catégories d’âge – benjamin, minime et cadet – confronteront leur niveau de jeu pour décrocher un précieux sésame pour le championnat de France.

Baptiste Azais-Davy

Parmi les nombreuses ligues présentes sur ce dernier TNJ de la saison, la ligue de Bretagne a des sérieux atouts à faire valoir. Juliette Wattebled (Brest), Thom Gicquel (Betton), Baptiste AzaisDavy (Guichen), Méline Métaireau (FIB), Ronan Gueguin (Guichen), Thomas Lecardinal (Guichen) pour n’en citer que quelques-uns, porteront haut et fort les couleurs de la Bretagne.

Ronan Guéguin

En l’absence de Margaux Jovelin partie chercher du soleil chez nos amis anglais, seul Thomas Roszczypala, représentera le BCPF et nul ne doute qu’avec le soutien du public fougerais venu nombreux pour l’encourager, il s’envolera vers la victoire. C’est en tout cas tout le mal qu’on lui souhaite.

Ces 3 jours sont la promesse d’un spectacle sportif de haut niveau, de beaux matchs en perspective, de perfs pour certains et de déceptions pour d’autres. Et pour de nombreux bénévoles présents sur le plateau sportif, à la restauration/buvette, au transport, à la logistique, en protocole et au scoring, au four et au moulin, ce sont trois jours d’une présence intense, d’une disponibilité sans faille, d’une patience d’ange à toute épreuve. Accueillir le TNJ est pour nous une occasion de montrer notre dynamisme et notre savoir-faire en matière d’organisation. Alors bonne chance à tous, et que le meilleur gagne, même si l’esprit olympique de Pierre nous rappelle que l’essentiel reste quand même d’y participer.


Quand on aime ! Ça se passe le dimanche matin, le jour du Seigneur (qu’Elena et Patrick nous en excusent) et de la grasse matinée. Pendant que la plupart des gens normaux roupillent encore tranquillement dans leur lit douillet, enfouis sous la couette bien chaude, Nathalie se lève pour accompagner sa fille sur un tournoi de badminton. Il y a Nathalie, mais Christine, Lydie, Fabrice, Gwénola ou Patricia, les parents de nos jeunes champions, s’y reconnaitront facilement. Ils font partie de cette France qui se lève tôt mais pas forcément pour gagner plus ou alors pour gagner des choses qui n’ont pas de prix, des choses inestimables comme ce lever de soleil sur les routes désertes, ce chant du coq tombé du lit, ces magnifiques salles de sport aux quatre coins de notre département toujours aussi bien chauffées et surtout ce premier café / thé de la journée dans un gobelet plastique de Limoges acquis pour la modique somme de 50 centimes d’euro. Alors, qu’est-ce qui les pousse, qu’est-ce qui les motive ces lève-tôt ? « Il n’est pas toujours facile de concilier vie de famille et sport de compétition. Cependant, pour moi, il est très important qu’au moins l’un des deux parents soit aux côtés de ma fille lors des compétitions. Lorsque je peux assister aux tournois, je prends évidemment un grand plaisir à la voir se battre puis gagner certains matchs point par point, ou bien perdre, mais réduire de plus en plus l’écart contre des joueuses mieux placées qu’elle. Je suis également contente d’être là dans les moments plus difficiles, quand elle s’en veut par exemple d’avoir perdu ou d’avoir mal joué. Au badminton, j’ai découvert comme elle un grand respect de l’autre, malgré le côté « compétition » en élite (respect entre les membres d’un même club, mais aussi entre les joueurs adversaires). Enfin, en la suivant sur les terrains, je me rends compte aussi de l’importance du badminton dans son épanouisse-

ment et son équilibre physique et psychologique. Je m’aperçois que, petit à petit, le travail effectué à l’entraînement, les efforts physiques et la rigueur qu’impose la compétition portent leurs fruits et contribuent à son bien-être. Tout cela ne peut qu’accentuer la motivation aussi de la maman que je suis, et l’inciter à continuer l’accompagnement sur les tournois lorsque cela est possible… » (Nathalie) Merci donc à toutes ces mères et ces pères, matinaux par la force des choses, la passion du badminton et l’amour de leurs enfants. Sans eux rien ne serait possible.

Le Bad dans le sang

Tout le monde (pas seulement au BCPF) connait Margaux, une joueuse de l’équipe de Nationale 3, pleine de talent, aussi à l’aise au filet, au fond des cours qu’en relations humaines. Mais saviez-vous, que dans sa famille, trois générations partagent la même passion ? En voici la preuve en image (spontanée, naturelle et pas posée du tout) prise lors d’une rencontre de Nationale 3. Mamie Lucette, le supporter qui n’hésite pas à casser la voix quand il s’agit d’encourager sa petite-fille et papa Franck, le bénévole disponible et généreux, prouvent que chez les Jovelin, le Badminton coule dans le sang.

Interclub Jeunes Minimes Le badminton, sport individuel, prend une toute autre dimension lorsqu’il se pratique en équipe. Ceux qui en ont fait l’expérience en savent quelque chose : « Faire partie d’une équipe c’est différent. Quand tu fais un tournoi, c’est chacun pour soi. Alors qu’en équipe, c’est tous pour un et un pour tous, on donne tout pour l’équipe. On fait la compo ensemble et on prend en compte les souhaits de chacun. On est content de se retrouver ensemble » (Simon)

Et le capitaine de l’équipe poursuit : « Nous avons, je pense, obtenu de bons résultats cette saison : 4-1 contre Betton, perdu deux fois contre le FIB et 5-0 pour nous contre Vitré. Même si nous avons perdu plusieurs fois, nous nous sommes bien débrouillés pour une première année de championnat par équipes. En tant que capitaine d'équipe, je trouve l'ambiance dans l'équipe très sympa car même si une des joueuses ne joue pas avec nous dans certains entraînements, elle s'est bien intégrée. Dans l'équipe, nous étions 5 : Sabine, Constance, Ronan, Simon et moi. Nous sommes tous des minimes sauf Constance qui a quand même réalisé de belles performances. » (Thomas REICHERT)


Il y a un début à tout On a tous démarré un jour quelque chose, ne seraitce une vieille 2CV de notre grand père. Une expérience excitante, aux parfums d’interdit, de défendu, accompagnée de quelques mots secs, aussi secs que la canne du vieux en ballade sur nos côtes et je ne parle pas ici du littoral. Bref, le souvenir de ces premiers pas timides, troublants et maladroits, reste à jamais gravé au fond de nous. On a tous été un jour débutant, Peter Gade y compris, avant de devenir des as du volant (attention tout de même aux radars). On oublie si facilement nos débuts, maintenant qu’on sait faire des slices, spins, brush, drives et j’en passe. C’est avec une fraicheur de débutante que Carine pose son regard sur le badminton, sa nouvelle passion. « J’ai d’abord voulu trouver un sport qui me permettait de rencontrer des gens de ma commune. Moi, qui viens du volley, le côté équipe me manque un peu mais j’apprécie le groupe dans lequel j’évolue. Je sens que j’ai beaucoup de choses à apprendre dans le bad, donc j’apprécie les entrainements avec Benjamin, mais j’aime bien terminer avec le jeu libre. Je trouve que le bad est un sport exigeant qui demande de l’endurance. Il est vrai qu’on peut progresser grâce à la technique, aux entrainements, mais si on n’a pas de fond (comme moi) ça limite nos capacités. Dans l’ensemble, j’aime bien ce sport, je vis de bons moments. » (Carine)

Les Nuits du bad la nuit du bad de St Eienne-en-C

Après la nuit des arts, la nuit des étoiles, la nuit des césars et des oscars, le Mont St Michel la nuit, et même « Le vol de nuit » de Saint Ex, voici enfin la tant attendue nuit du bad. Et contrairement à la cigarette qui, comme tout le monde le sait, nuit gravement à la santé, le badminton, lui, même pratiqué la nuit, n’y nuit point, bien au contraire, il est même plutôt bénéfique. L’ennui est que pratiquer le badminton, le sport de raquette le plus rapide du monde avec un volant atteignant jusqu’à 400 km/h, la nuit, peut s’avérer compliqué, surtout sans éclairage qui lui, luit dans la nuit. Enfin, quoi qu’il en soit, les nuits du bad que nous avons organisées à Gosné et à St Etienne en Coglès, dans les salles bien éclairées et « noires » de monde, ont rencontré un vrai succès populaire. Les « non-badistes » ont pris plaisir à venir jouer en relevant de nombreux défis, y compris contre les joueurs de Nationale 3 et Régionale 2. Ils ont rapidement constaté que le badminton pratiqué en salle n’avait pas grand-chose à voir avec celui joué sur la plage. En s’associant à l’association « TED dit-Autisme Pays de Fougères » les badistes de Saint Etienne ont essayé de faire découvrir le badminton tout en y joignant une cause humaine. Au terme de la soirée, une somme de 70 euros a été reversée à l’association « TED dit ». Comme quoi, le badminton ne rime pas seulement avec le volant mais aussi avec l’engagement citoyen auprès des causes qui méritent un soutien. Des élus de Gosné et du Coglais sont venus apporter à la manifestation leur soutien moral, en réfléchissant à un soutien plus substantiel, plus concret. Les nuits du bad, cette forme de promotion et de découverte du badminton associant un temps de démonstration à un temps de pratique ouvert à tous, ont prouvé que le badminton est un sport capable de rassembler sur le même terrain les différentes générations et d’offrir à ceux qui le pratiquent à la fois un divertissement, une occasion de se dépenser physiquement mais aussi de vivre quelque chose de l’ordre de l’échange et du partage.

la nuit du bad à Gosné

Merci à Benjamin qui a mis tout en œuvre pour la réussite de ces nuits du bad.


h : c a o C t e e r Pè le ? b i s s o p m I n Missio Investi un jour d’une mission par je ne sais quel instance ou voix intérieure, poussé par je ne sais quel lien du sang badisitique à endosser le rôle du coach de mon enfant, je m’y suis attelé avec sérieux et l’envie de me rendre utile, de servir à quelque chose. J’ai tenu sur cette chaise imaginaire de coach plusieurs années, tant bien que mal et pas toujours à mon aise. Et puis un jour, en voyant mon enfant dépenser plus d’énergie à tuer son père-coach qu’à tuer son match (Œdipe est passé par là et pourtant jamais je n’aurais juré qu’on jouait au badminton dans la Grèce antique) je suis arrivé à la conclusion que personne n’est un coach idéal auprès de son enfant. A moins que Gilles, un père-coach d’expérience nous prouve le contraire.

« Il est en théorie plus facile de coacher ses enfants puisqu’on connait parfaitement leurs points forts et leurs faiblesses mais la relation père/enfants est plus délicate à gérer. Ma fille me fait souvent le reproche d’être trop présent au niveau du coaching mais lorsque je ne suis pas là elle m’en fait également le reproche. Je pense qu’il faut être présent mais trouver les mots justes en donnant des conseils sans qu’ils soient pris pour des reproches et cela n’est pas facile dans la relation père/enfants. Le coaching de ses enfants est souvent plus «passionnel» que «professionnel ». (Gilles)

Les Cons eils

Du Coach

« Le coaching, c’est un soutien moral, un encouragement et bien souvent un apport d’éléments extérieurs auquel le joueur ne fait pas attention pris dans le feu de l’action. Pendant un coaching on ne parle pas de technique. Le plus important dans le coaching, quelle que soit la catégorie, c’est la « positive attitude ». Ce sont les premiers mots en parlant du coaching. Ne pas dire ne fais pas ci ou ne fait pas ça mais plutôt fais ceci ou cela. Après, il faut adapter le coaching à chacun et pour cela il faut bien connaitre le joueur. Certains ont besoin de développer toute la démonstration et d’autres n’ont besoin que du point de faiblesse de l’adversaire pour trouver eux-mêmes le chemin. Mais la vraie question est : Faut-il ou non coacher ? Coaching or not coaching, this is the question ? dirait Hamlet s’il jouait au badminton. Il semblerait que beaucoup d’enfants qui sont coachés de trop près manquent d’autonomie par la suite. Ne pas coacher permet à l’enfant de se poser des questions, de réfléchir tout seul et d’être plus attentif aux conseils de l’entraîneur dans la semaine. Donc, laissons les enfants se faire leur propre chemin. Si souvent on résout les problèmes à leur place, ce n’est pas sûr qu’ils puissent les résoudre tout seuls plus tard. Donc, attention à ne pas trop en faire. »


Ces gens-Là .. .

... Olivier Frouin

Natif de Cognac et « exilé » depuis plus de 20 ans à la Guerche de Bretagne, Olivier Frouin préside depuis 2005 le Comité Départemental de Badminton ; le Codep 35, pour les intimes. Dans la potion badistique, Olivier est tombé à 24 ans, en pleine force de l’âge et tout à fait par hasard. « Un soir, j’ai accompagné une personne du lycée qui devait ouvrir la salle des sports pour que les élèves du lycée puissent participer à leur séance de bad. J’ai échangé quelques volants avec eux. J’ai trouvé ce sport de raquette sympa et je me suis pris au jeu. Comme quoi, le hasard fait parfois bien les choses. » Depuis, cet enseignant du lycée hôtelier de la Guerche vit pleinement sa passion pour le badminton et ses engagements sont divers. Joueur d’abord : « J’ai commencé à jouer, comme tout le monde, en loisir et ensuite en compétition. Ma plus grande fierté en tant que joueur est mon titre de champion de Bretagne en mixte D en 2006, mais aussi les interclubs. En 11 saisons, à Maure, dans les différentes équipes avec lesquelles j’ai joué, j’ai participé à 7 montées dans une division supérieure. J’ai même participé à titre modeste, à la montée de l’équipe 1 en Nationale 3. » ..Mais aussi bénévole et dirigeant : « J’ai aussi un fort engagement comme bénévole. D’abord au sein du Badminton Club guerchais, puis au Codep 35, et à la Ligue de Bretagne. Ces années de bénévolat dans le bad ont été récompensées par la FFBad (mérite fédéral de bronze) et par la Jeunesse des Sports (médaille de bronze). » En septembre 2000, Olivier devient un mauritanien de cœur. « Je connaissais des joueurs de Maure de Bretagne, dont Samuel Hochard, depuis mes débuts dans le bad. Et tout naturellement, quand Samuel cherchait un joueur pour l’équipe 1, qui évoluait en D4, j’ai signé sans hésiter. Malgré la distance et grâce à la bonne ambiance du club, j’y suis toujours. » Après 15 ans passés dans le bad, Olivier continue à œuvrer pour le bad d’aujourd’hui et rêver le bad de demain. « Je trouve toujours autant de plaisir sur les cours que dans mes fonctions bénévoles. J’aime me retrouver sur les courts pour participer aux tournois et pour cultiver ce côté convivial et sportif qui caractérise le monde du badminton. Sachant que le département est bien structuré tant au niveau du comité qu’au niveau des clubs, je pense que le badminton 35 a de beaux jours devant lui ».

école ’ l à d a b Le les cours des écoles et nous nous

Depuis plusieurs années déjà, l’école primaire de Bonabry de Fougères, bénéficie de séances de badminton animées par les éducateurs du BCPF. Ces séances organisées autour de différents thèmes permettent aux enfants de CE et de CM de s’initier aux gestes et aux règles de badminton, de travailler la motricité,

l’adresse, la coordination, le respect de l’adversaire mais avant tout de prendre du plaisir en pratiquant un sport extrêmement ludique et convivial. La signature à l’automne 2011 de la convention entre l’Académie de Rennes et le Codep35 fait entrer officiellement le badminton dans

en réjouissons car au BCBPF nous sommes convaincus que le badminton a des choses à apporter à l’éducation physique et sportive de nos enfants. C’est en tout cas ce que nous expérimentons depuis des années avec des enseignants et des enfants de l’école Bonabry de Fougères qui en redemandent plus chaque année.


ls e i c i f f O s e L

ces hommes et femmes en vert et en rouge Comme tous les sports, le badminton obéit à des règles bien précises, il a des codes bien définis et l’organisation des tournois, surtout ceux qui sont homologués, se réfère à une réglementation complexe. Des hommes et des femmes en vert (arbitre) et en rouge (juge-arbitre) veillent, chacun dans son domaine de compétence, au respect du cadre posé par la Fédération. L’arbitre, de vert vêtu, a la responsabilité d’un match, du terrain et de la zone qui l’entoure. Il doit veiller au respect des règles du badminton, à l’aspect visuel de son terrain, mais aussi au bon déroulement du match, et au respect mutuel entre les joueurs. Il a un rôle de médiateur en cas de litige entre les joueurs. Il est en mesure de sanctionner un manque de fair-play (gestes déplacés, discontinuité du jeu, dommages volontaires sur le volant …) mais il est avant tout là pour permettre aux joueurs de jouer dans les meilleures conditions possibles.

Régionale 2 L'équipe 2 du BCPF évolue en Régionale 2. Partant avec un collectif intéressant (avec Antoine Bourges, descendu de N3, et des jeunes qui montent – Gaëtan Hervé, Manon Flouriot ..) le début de saison est abordé avec optimisme : l'objectif étant avant tout le maintien, mais les premières places du tableau semblent envisageables. L'équipe connaît cependant un début de saison quelque peu laborieux en raison de l'absence des meilleurs éléments féminins partis soutenir la Nationale 3. Mais depuis, l'équipe, forte de son effectif au complet a su reprendre les choses en main et a réussi une bonne série de victoires, de quoi se maintenir en R2. Pour la fin de saison, le

Toute équipe interclub inscrite dans une division régionale ou supérieure se doit de fournir un arbitre. Le juge-arbitre, de rouge vêtu, a la responsabilité globale d’une compétition, du traitement équitable des joueurs et, avec l’organisateur, de la bonne présentation du sport à l’égard des spectateurs et des médias. Il doit veiller au bon déroulement de la compétition, au respect des règles et règlements (FFBaD, BWF) et aux règlements particuliers de la compétition. C’est la plus haute autorité présente sur l’événement. L’organisation d’une compétition nécessite un juge-arbitre principal et au besoin un ou plusieurs juge-arbitre adjoint.

Au BCPF, nous avons actuellement 3 juges-arbitres et 4 arbitres en activité. Tout licencié de la FFBad ayant 18 ans révolus peut, après une formation fédérale, devenir arbitre et juge-arbitre. La formation est entièrement prise en charge par le club, alors n’hésitez pas à vous lancer. Pour toute information complémentaire vous pouvez nous contacter à bulletin@bcpf.fr

collectif souffre une fois de plus de quelques absences de joueurs, très impliqués dans leurs études supérieures : l'équipe alignée sur les dernières rencontres paraît donc affaiblie - sur le papier, mais le collectif est plus uni et motivé que jamais et continue de rapporter les points pour conserver sa place de 4e (sur 8), juste derrière le costaud trio de tête (seules les équipes 6,7,8 sont susceptibles de descendre). Quel avenir pour cette équipe ? Qui sait, peut-être que l'année prochaine, avec une équipe plus régulière la montée en R1 sera possible ? Ou peut-être bien dans quelques années lorsque la relève sera mûre pour jouer en équipe ?


Tous pour un Le badminton c’est d’abord l’histoire d’une raquette et d’un volant, ces fameux cinq grammes de plumes et des tonnes d’émotion que tout le monde connait si bien. Et si de l’émotion il y en a sur les terrains lors des matchs spectaculaires et des coups magiques venus d’autres planètes, il y en a aussi lors des rencontres et à travers les liens d’amitié qui dépassent largement les terrains de badminton. C’est avec une émotion toute particulière qu’on vient apporter aujourd’hui le soutien à l’un d’entre nous que la maladie a éloigné, temporairement on l’espère, des terrains de badminton. Nous pensons tous à Thibault Le Bars, joueur du club de l’US Tinténiac Saint-Domineuc (35) qui, depuis 6 mois, a mis le badminton entre parenthèses pour s’atteler à un défi de taille : le combat contre la maladie. En effet, une leucémie le cloue actuellement sur un lit d'hôpital. Thibault est transfusé très régulièrement ; grâce aux donneurs de moelle osseuse, de sang ou de plaquettes, sa vie continue !

Nul doute que la combattivité dont il a su faire preuve au quotidien sur les terrains de « bad » lui permettra de surmonter cette épreuve. Alors, Thibault, ne lâche rien, la victoire est au bout.

L’habit ne fai t pas le badiste. encor e que ... Cette année, sous l’impulsion de Jean-Mickael PELE, chaque équipe de la stéphanaise dispose de son propre maillot et chaque jeune de son propre tee-shirt. Sur chaque vêtement figurent le sigle du BCPF, le sigle de la Stéphanaise et le nom des sponsors grâce auxquels tous (adultes comme jeunes, compétiteurs comme loisirs) ont pu recevoir ce maillot ou tee-shirt. Pour remercier l’ensemble de ces généreux mécènes, nous avons organisé la grande soirée « des sponsors ». Au programme, buffet sucré et salé copieux, punch frais et délicieux, discours enflammés et bien sûr présentation de chaque équipe vêtue de son nouvel équipement. L’ensemble des commerces et sociétés donateurs a pu découvrir le maillot dont ils sont le parrain ainsi que les visages de ceux qui allaient porter leurs couleurs sur les différents cours de badminton de la région.

ens l o v e n e b s u « Me Jean-Louis

»,

Bénévole, du latin « bene » et « volo » - bienveillant, dévoué, celui qui vous veut du bien, est une espèce de plus en plus rare. Certains observateurs de la faune et de la flore associative diront même que c’est une espèce en voie de disparition. Et pourtant, le milieu naturel, le biotope associatif décrit en large et en travers par Jean-Louis Laville, l’éminent spécialiste du sujet, évolue dans le bon sens en se diversifiant et en s’enrichissant quasi quotidiennement par des besoins nouveaux et des projets innovants qui n’attendent que lui, le bénévole, pour pouvoir avancer. Les bénévoles sont incontestablement une richesse du Badminton Club du Pays de Fougères. Ils ont des engagements multiples et ils ne ménagent pas leurs efforts pour leur club. Jean-Louis en est un excellent exemple. Souriant, disponible, efficace et très à cheval sur la ponctuation au point de se faire appeler par quelques-uns « point-virgule », comme le célèbre café-théâtre parisien, Jean-Louis fait vivre le badminton dans le Pays de Fougères. Ce n’est plus un bénévole, c’est un benevolentissimus.


aves r b s e l r u o p s o p Pas de re Durant chaque période de vacances scolaires, le BCPF propose des stages de perfectionnement pour les jeunes badistes du pays. Organisés avec le soutien du Codep35 et du Conseil Général d’Ille-et-Vilaine, ces stages s’adressent aux jeunes désireux d’appro-

Lady's Badminton Cup Cette année, le BCPF va organiser pour la première fois un tournoi 100% féminin ouvert aux catégories B, C, D, NC. C'est l'occasion d'expérimenter un concept novateur et quasi-inédit de compétition (avec le BCPF, ayez une longueur Le BCPF est heureux de vous inviter à son premier :

Lady's Badminton Cup

fondir leur pratique du badminton. Au programme, bien sûr, beaucoup de badminton, mais aussi des sports co et d’autres disciplines nécessitant de la concentration, de la précision et de l’adresse.

Tournoi 100% ! féminin

Organisation 100% hommes en costard !!

Tournoi B,C,D,NC

Stage à St jean sur Cousenon

Interclub vété rans Alors que beaucoup en avançant en âge se mettent aux boules, à la belotte ou tout autre sport extrême sponsorisé par tong, chaise-longue et maître Kanter, un petit noyau d’irréductibles papys et mamys de plus de 40 ans, « the badpapys et badmamys », refusent courageusement de déposer leurs raquettes sous prétexte d’un quelconque blanchissement voir défrichage capillaire, d’un sérieux déréglage hormonale ou encore d’une baisse visuelle ou auditive. Deux équipes vétéran du BCPF évoluent en championnat départemental : La vieille garde et les Tamalous. Voici le Check-up des Tamalous, réalisé par la spécialiste de la question, Patricia Lepesteur. « On est une équipe très jeune, 2 ans d’existence à peine. Mais, malgré notre jeune âge certains d’entre nous ressentent des douleurs par-ci ou par-là, c’est l’âge diront des mauvaises langues. Nous, on se pose tout simplement la question : « T’as mal où ? » et on continue à jouer. Au départ, l’équipe était composée des joueurs de Gosné et de Saint Ouen des Alleux. Au fur et à mesure du déroulement du championnat, des joueurs de Saint Etienne, Saint Aubin et Saint Georges ont intégré l’équipe. C’est une vraie équipe BCPF inter associative. Le championnat vétéran permet de rencontrer des joueurs et joueuses sans prise de tête, juste pour le plaisir de jouer, même si certaines équipes ont un niveau plus élevé que le nôtre et savent montrer qu’elles jouent la gagne. » (Patricia)

es Dam ples es Sim Dam s le ub 12 & Do ai 20 m 20 19 &

lbc.bcpf.fr

d'avance). Cette manifestation d'un genre nouveau se déroulera le week-end du 19/20 mai 2012 dans les salles fougeraises de Justy Specker et du COSEC de la Chattière ; et sera organisée par une jeune équipe dynamique, supervisée par l'éminent Anthony Repessé. Pour cette première édition, nous avons décidé de frapper un grand coup pour rendre notre tournoi unique : le comité d'organisation sera composé d'hommes en costard, la buvette sera appuyée d'un barbecue, des masseurs seront à disposition … Toutes les infos sur lbc.bcpf.fr Rendez-vous le 19 mai pour un weekend de folie !!!


L’équipe de la rédaction vous remercie Responsable de la publication : Zbigniew Roszczypala

Mise en page : David Roszczypala

Ont collaboré à ce numéro : Gilles Flouriot Benjamin Helbert Michaël Erabit Patricia Lepesteur Sébastien Maraux Nathalie Ledru Sébastien Avenel Olivier Frouin Anthony Repessé Simon Roszczypala Thomas Reichert Philippe Kersaudy Stéphane Chatellier Marc Loquen Daniel Roszczypala Guillemette De Foucault Franck Jovelin

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