Bad'news 8

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Bulletin d’information du bcpf

BAD’NEWS

janvier 2014 - N°8

Bonne Annee 2014

La cinquième édition du Badnight a rassemblé à quelques jours de Noël une trentaine de jeunes badistes prêts à se battre (je parle d’un combat raquette à la main) pour inscrire leur nom sur la prestigieuse coupe de cette compétition hors catégorie. 13 équipes aux noms improbables de Gamel, Risel, Jurassic, Gros Bras, Sapins de Noël, et j’en passe et des meilleurs, se sont affrontées durant la soirée. C’est l’équipe « Minibad » formée de Margaux et Victor qui s’impose en finale de deux petits points face aux Vikings composés de Myriam et Ronan. Félicitation à tous les participants

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Le BCPF à Paris Une sortie « club » aux Super Series a permis à une quarantaine de jeunes et une dizaine d’adultes du BCPF de découvrir le badminton de très haut niveau, le badminton « spectacle » avec son lot de stars et la chaude ambiance du gymnase Pierre de Coubertin. Voici deux récits de cette magnifique journée. Super Series by Patricia « Que dire de la sortie aux Super Séries?? C’était une journée longue mais très riche en évènements. Un groupe de jeunes et d’adultes forts sympathiques, tous présents pour la même chose voir du badminton de haut niveau. Les plus jeunes ont fait une remarquable chasse aux autographes, ils étaient présents à la sortie des joueurs pour se faire dédicacer des Tee-shirts, affiches ou autres...... heureusement certains avaient pensé à l’indispensable feutre. Ils ont aussi brillé dans l’espace animation et chacun a pu tester la vitesse de son smash, affronter une terrible machine qui renvoie des volants à vitesse grand V, ou encore tester ses connaissances sur le badminton. Le président de la fédération a reçu notre maillot avec plaisir et a échangé avec nos jeunes en les félicitant d’avoir fait le déplacement. En bref, une belle journée où malgré nos encouragements la seule française n’a pas réussi à vaincre.....mais chacun est reparti avec des images plein la tête. A regarder ces grands champions, cela parait très simple; mais ......voilà, il y a derrière eux un travail énorme. Voilà, des volants plein les yeux, nous avons pris le chemin de notre Bretagne pour être de retour sous une pluie battante. Bizarre chez nous! »

Super Series by Jean-Philippe « C’est à 5h du matin que le car a pris le chemin en direction de Paris. Durant le trajet, pendant que certains terminaient tranquillement leur nuit, d’autres commençaient déjà leur pique-nique. Après cinq heures de route nous sommes arrivés à Coubertin. Installés confortablement dans les gradins, nous nous sommes fait vite remarqués tant à cause de la taille de notre délégation que par l’ambiance que nous avons réussi à créer en encourageant bruyamment les joueurs engagés sur les tapis. Les matchs étaient spectaculaires. L’émotion dans les yeux remplaça les cernes de la courte nuit. Après avoir regardé une multitude de matchs, nous avons tous compris qu’il fallait mieux être né en extrême Orient pour réussir à percer dans le badminton. A 14h vint le match de la Française que tout le monde attendait. Il y avait autour d’elle une réelle effervescence. Son défi était de battre la chinoise N°7 mondial. Malgré de beaux échanges et le soutien du public, le française s’inclina en deux sets. D’autres matchs avaient été suivis avec beaucoup d’attention, comme par exemple celui du N°1 mondial Lee Chong Wei. Quand les matchs furent tous finis, nous sommes repartis vers les terres bretonnes. Et pendant que Joris savourait les derniers bonbons de son anniversaire, d’autres roupillaient affalés sur leur siège entre deux blagues hilarantes du chauffeur, visiblement bien fatigué. Bref, cela restera comme une journée mémorable. »

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Le BCPF labélisé « Sport Handicap Bre tagne » La pratique « handisport » est en pleine croissance. Les associations sportives qui s’y investissent sont de plus en plus nombreuses. Nous avons au BCPF une longue tradition d’accueil des personnes en situation de handicap désirant pratiquer le badminton. Sébastien Martin, vice-champion d’Europe 2009, a été durant de nombreuses années licencié au BCPF. David Toupé, champion du monde 2013 en double, est venu chez nous en octobre dernier pour peaufiner sa préparation à l’approche du championnat du monde. Trois sportifs : Julien, Serge et Franck, s’entrainent actuellement tous les lundis soir au COSEC. En signe de reconnaissance de notre engagement et de tout ce travail accompli, le BCPF vient de recevoir tout récemment de la part de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations le label « Sport Handicap Bretagne ». La cérémonie de remise du label a eu lieu à Redon. Parmi les différentes disciplines et les différentes associations présentes, le BCPF a été le seul club de badminton du département. Ce label nous encourage à poursuivre la promotion et le développement de la pratique sportive du handibad dans les années à venir.

Ben et zen Rester zen et concentré entre les matchs, faire le plein d’énergie, recharger les batteries, ne pas se disperser, trouver cette fameuse paix intérieure qui vous permet de déplacer les montagnes et plus si affinité, c’est tout un art. Ce n’est pas donné à tout le monde. Mathieu et Laurianne Ben semblent avoir trouvé le secret de cette zen attitude.

Vétéran – une espèce en pleine croissance Ils sont parmi nous. Ils sont de plus en plus nombreux, fondus dans la masse des badistes anonymes, indétectables à l’œil nu mis à part quelques cheveux poivre et sel solitaires et quelques genouillères fièrement portées. Ils nous impressionnent toujours autant par leur envie de gagner, leur adresse au filet et à la buvette. Ils sont environ 160 au BCPF cette saison. Il était donc tout naturel de leur proposer des soirées spéciales, sur mesure, tout au long de la saison pour les accompagner dans leur progression qui est loin d’être terminée, parole de vétéran.

Comme quoi, il n’y a pas que « Michelle, ma belle » de Paul qui riment à merveille. Ben et zen, ce sont également des mots qui vont très bien ensemble.

Plateaux minibad

Comme la saison dernière, cinq plateaux minibad seront proposés en 2013/2014 aux badistes de moins de 8 ans en ouverture des journées de N2 à domicile. Une trentaine de jeunes a participé aux deux premiers plateaux courant novembre et décembre. Animés par les cadres techniques bénévoles et salariés du BCPF ainsi que par les éducateurs du Conseil Général d’Ille et Vilaine, Didier et Miguel, ces plateaux s’inspirent du « Dispositif Jeunes » de la Fédération Française de Badminton (FFBad). Des ateliers techniques variés et l’emploi de la pédagogie différenciée permettent à chacun d’avancer à son rythme. Les ateliers s’achèvent par un temps d’initiation aux matchs suivi d’une remise des médailles par Smashy, la mascotte officielle du BCPF. Et pour clôturer le tout en beauté, un gouter rassemble les petits et les grands autour d’un verre de jus de fruit et d’un quatre quarts bien mérité.

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A l’assaut des assos ...BCPF Saint Aubin du ... C

ormier

Pour ce septième tour des assos le Bad’news a fait une petite halte à Saint Aubin du Cormier afin de vous permettre de mieux connaitre le Cormier Volant, l’association parmi les plus dynamiques du BCPF. C’est Fred Boumier, son actuel président qui s’y colle. « Le Cormier Volant a été créé en septembre 1989 par Didier Renaut (à qui je rends hommage au passage pour tout ce qu’il nous apporte et a apporté par le passé) et une quinzaine de personnes dont Florent Godet, Monique Lebreton et Philippe Mouillé. Nous sommes aujourd’hui la deuxième plus grosse association du BCPF avec quelques 95 licenciés dont la majorité des jeunes de moins de 18 ans (59 jeunes pour 48 seniors). Un quart de ces jeunes sont des poussins. L’équilibre, la parité hommes / femmes est parfaitement respectée – 47 hommes pour 48 femmes. 3 équipes adultes sont engagées en championnat départementales – une D4 et deux D5. Mais on ne peut résumer une association uniquement par les chiffres et les pourcentages. L’association de Saint Aubin ce sont avant tout ses bénévoles dont il faut saluer le travail et l’engagement : Marc Loquen, le référent jeunes, le pilier incontournable du Cormier Volant ; Yann, le trésorier ; Betty, notre secrétaire fraîchement élue et la capitaine de la troisième équipe ; Christine Legros, maman de Manon, toujours prête à donner un coup de main ; Quentin et Stéphane investis auprès des jeunes. On n’est pas très nombreux en tant que bénévoles mais il n’y a que des gens qui s’investissent à fond. Et ça ne nous bloque pas pour l’instant dans nos projets. » Bad’news : Quels sont les points forts, les atouts du Cormier Volant ? « Il y en a plusieurs. La jeunesse de notre association. Les créneaux jeunes tournent très bien. Il y a une bonne équipe de bénévoles autour de Marc qui accompagne nos jeunes sur les plateaux minibad et le TDP.12 poussins participent régulièrement à ces animations. Nous avons aussi des jeunes qui s’investissent dans l’encadrement des autres jeunes lors des entrainements. Je pense à Manon et Lucas. Notre école de bad est très dynamique. La partie adulte n’est pas mal du tout. On a un noyau assez important et stable d’une saison sur l’autre, une certaine fidélisation des adhérents avec trois équipes inscrites au championnat. Au final, il y a une trentaine d’adultes qui ont basculé dans la compet’. Un autre point fort ce sont nos intervenants : Didier Renaut pour les jeunes, Jean-Philippe de l’office des sports pour les adultes et puis Joris pour le plus de 12 ans. » Bad’news : Quels sont les points faibles, les difficultés que vous rencontrez dans votre vie associative ? « On est handicapé par l’insuffisance des équipements. On a dû refuser du monde cette année. Normalement le problème sera résolu avec la création de la nouvelle salle intercommunale qui va amener de l’oxygène dans les activités sportives et dans le bad. Un autre point faible – on n’arrive pas encore à mettre en place un tournoi officiel. On voudrait commencer par un tournoi jeune pour offrir à nos nombreux jeunes une compétition de proximité. Sinon, il nous reste encore pas mal de boulot pour continuer à sensibiliser nos adhérents sur l’intérêt de la mutualisation entre les différentes associations et le BCPF. C’est un combat permanant. On a du mal à motiver des gens sur les évènements BCPF, que ce soit le TNJ ou même les journées de la nationale 2. Il nous reste du boulot sur la com. La plupart des gens vont sur leur séance de bad et ils s’arrêtent là. »   Bad’news : Quels sont vos projets pour la saison ? « Cette année on va démarrer quelque chose qui nous trotte dans la tête depuis un moment. On va proposer une « soirée adhérent ». On réserve la salle pour un après-midi et on invite tous les adhérents avec leurs familles pour faire du bad. Et puis, le soir, on se fait une petite bouffe ensemble. On voudrait aussi organiser un tournoi officiel jeune. Pourquoi pas avec une autre association, Livré par exemple qui a plus d’expérience que nous dans ce domaine.

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Une soirée découverte, placée en fin de saison et ouverte à tous, nous permettra de bien préparer la saison suivante. Ce qui est paradoxal par contre, c’est qu’on cherche à faire connaitre le bad tout en sachant qu’on peut être amené à refuser du monde ensuite parce qu’on n’a pas assez des créneaux. Il faudrait connaitre les jours et les horaires des créneaux des associations dans les environs (Gosné, Saint Ouen, Saint Jean ou Livré) pour pouvoir y aiguiller les gens. De toute façon, dans l’avenir, il faudrait réfléchir la pratique du badminton de plus en plus à l’échelle des communautés de communes, voire du pays de Fougères. »

David Toupé, une prépa gagnante David Toupé est devenu cet automne champion du monde de double. Il est le premier badiste Français à se hisser sur la plus haute marche du podium lors d’un championnat du monde. A quelques jours du début des championnats du monde de Para-badminton, David Toupé, ancien membre de l’équipe de France valide qui suite à un accident de ski se retrouve en fauteuil, et qui détenait déjà de nombreux titres européens mais aussi celui de vice-champion du monde, est venu peaufiner sa préparation dans le Pays de Fougères, à Livré, pendant un stage jeune. David est en lien avec le BCPF depuis plusieurs années maintenant et ce n’est pas la première fois qu’il vient affûter sa préparation avec nous. Lucas Reichert et Joris Messé ont largement contribué à ce travail de préparation. Les jeunes compétiteurs du Pays de Fougères qui étaient eux en stage ont été ravis de rencontrer cet athlète hors pair.

bad u a t e m e s e r r e i P e Thérès Le badminton et le collège Thérèse Pierre de Fougères, c’est une histoire ancienne. De nombreux et talentueux « ex » Thérèse Pierre ont marqué l’histoire du badminton dans le pays de Fougères : Sophie Neveu, Jérôme Perez, Joris Messé, Corentin et Timothé Simonot, pour ne citer qu’eux. Rien d’étonnant alors que Marie-Léone, professeur d’EPS du collège et passionnée de badminton de longue date, a souhaité donner un nouvel élan à la pratique du badminton au collège. Un partenariat entre le collège et le BCPF a permis de mettre en place sur le temps de midi deux créneaux hebdomadaires d’entrainement avec la présence conjointe du professeur d’EPS et d’un éducateur sportif du BCPF. Une trentaine d’enfants bénéficie de ce temps de découverte du badminton, le sport le plus pratiqué en milieu scolaire en France. Si l’expérience s’avère positive, l’étape suivante mènera à l’ouverture d’une section sportive scolaire badminton à la rentrée 2014.

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Nouvelles de la N2 A la mi-parcours du championnat de Nationale 2, l’équipe du BCPF « tient bon la vague et tient bon le vent » (ça fera plaisir à notre loup de mer) et se hisse haut, Santiano, à la troisième place du classement.

Les coéquipiers de Daniel réalisent une bonne première partie de saison en évitant des contre-perfs et en accrochant les meilleurs à l’image de Justine, victorieuse d’une Top 50 à Rostrenen ou encore à l’image de Thomas qui a gagné, jusqu’à présent, tous ses simples contre les joueurs mieux classés que lui. La N2 garde les pieds sur terre et le cap fixé en début de saison : assurer le maintien.


Un TDP peut en cacher un autre… A chacun son bad Troisième en termes d’effectifs (après Fougères et Saint Aubin) l’association de Saint Etienne en Coglès est la seule au BCPF à pouvoir proposer à ses adhérents de jouer, en fonction de leur niveau de jeu et de leur progression, sur 5 niveaux différents de la compétition : TDP, D5, D4, D3 (sur la photo) et D2. En effet, cinq équipes d’adultes sont engagées cette saison dans les divers championnats.

Depuis très longtemps nous rêvions au BCPF de mettre en place pour nos jeunes licenciés un championnat du pays par équipe. Eh oui ! Le badminton, le sport individuel par excellence, se pratique également en équipe. C’est désormais chose faite avec ce nouveau Trophée de Pays Jeunes par équipe qui vient ainsi compléter le TDP individuel bien ancré dans la vie du club depuis de nombreuses saisons. Côté règlement, les équipes sont composées d’un minimum de deux garçons et d’une fille. Les rencontres se jouent en quatre matchs, à savoir : simple homme, simple dame, double homme et mixte. La première journée de ce championnat par équipe a eu lieu à Tremblay. 7 équipes étaient présentes dans trois catégories : poussin, benjamin et minime. Au-delà des prouesses badistiques sur les terrains, l’ensemble des joueurs a été confronté

au vrai travail de réflexion au moment du choix de la composition de leur équipe. Ce fût un temps d’ajustement entre les envies personnelles et la mise au service du collectif. C’est un apprentissage souvent difficile mais dont les bénéfices dépassent largement le cadre de l’activité sportive.

La relève est en marche

Et même si cette année il y a quelques difficultés pour compléter le quota de filles, même si les équipes se trouvent actuellement dans le bas du tableau, ça reste tout de même une belle réussite pour cette association qui ne compte dans ses effectifs que 55 seniors.

Nos jeunes badistes (benjamins et minimes) du groupe « avenir » du BCPF se sont illustrés lors de la phase qualificative au championnat d’Ille et Vilaine de double. Regardez et retenez bien ces frimousses – ce sont nos champions de demain. La relève du BCPF est en marche. Mais au-delà du résultat et de la performance sportive, ça fait du bien de voir nos jeunes épanouis, prenant plaisir à être ensemble, volontaires et combatifs sur le terrain, assumant avec dignité une défaite et savourant avec retenue une victoire. C’est une satisfaction pour le club. Cela montre bien la qualité de l’accompagnement sportif et éducatif réalisés au quotidien au sein du BCPF.

Margaux au top

Quatre joueurs du BCPF étaient sélectionnés pour participer aux qualifications au championnat de France senior 2014 : Justine (en simple), Margaux (en mixte et double), Thomas (en double) et Daniel (en simple et double). Daniel, classé actuellement dans le top 100 français, gagne son premier match contre Loïc Mettelheisser (N°56) puis perd contre Jérémy Puyo (N°27) en menant dans chaque set à 11. A la sortie de poule Daniel s’incline face à Maxime Thoor (N°36). Justine a eu un parcours semblable à celui de Daniel. Victorieuse du premier match de sa poule, elle perd ensuite en trois sets contre Audrey Petit (Top 50) avant de s’incliner face à Katia Normand (Top 20). En double homme, Thomas et Daniel démarrent leur premier match sur les chapeaux de roue en prenant le premier set aux ex-champions de France junior. Malheureusement, ils doivent abandonner sur la blessure de Daniel. Le meilleur résultat de ces qualifs a été obtenu par Margaux qui, associée à son amie Marie Leduc, décroche la qualification au championnat de France. Bravo à Margaux et on croise les doigts pour la suite.

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Perdue de vue… Sophie fait partie de ces « ex » qui ont grandement contribué à la promotion du badminton dans le pays de Fougères et au développement de la culture de haut niveau au BCPF. Les photos et les articles louant ses exploits ont émaillé la presse locale dans les années 2002-2009. Sophie c’est aussi notre première médaille (le bronze) au championnat de France jeunes et la première plume rouge de France. Expatriée aujourd’hui à Lillebonne (Haute Normandie) Sophie revient brièvement sur ses années passées au BCPF et sur sa pratique du badminton au pays du camembert, de la Bénédictine et de la sole normande.

En piste pour le Miste

Sophie : « Je pratique le badminton depuis l’âge de 11 ans. J’ai 22 ans, du coup, on peut dire que j’ai passé la moitié de ma vie à faire du bad. J’ai commencé le bad au collège Thérèse Pierre de Fougères en UNSS. J’ai intégré les entrainements du club et ensuite le pôle espoir de Dinard où je suis restée pendant 4 ans. »

Une nouvelle formule de compétition a vu le jour ce dimanche lors d’un tournoi de badminton regroupant les jeunes badistes d’Ille et Vilaine. Après le double et le mixte, voici la dernière nouveauté – le Miste.

Bad’news : Le BCPF, ton club formateur, n’est pas le seul et unique club dans ta vie de sportive de haut niveau ? Sophie : « C’est vrai. J’ai fait mes classes à Fougères. J’ai quitté Fougères pour Guichen pour pouvoir jouer au niveau plus élevé. A l’époque, l’équipe du BCPF était en N3. En partant à Guichen j’ai intégré l’équipe de N2 et j’ai même joué en N1. Ensuite j’ai quitté Guichen pour suivre mon copain qui se trouvait à Lillebonne. L’équipe de Lillebonne était en R1 quand je suis arrivée. Avec une copine qui avait le même niveau que moi on a voulu monter une équipe pour la faire évoluer en nationale. Pour l’instant on est en nationale 3 avec des grandes chances de monter cette saison en N2. Je n’ai jamais cru jouer un jour à Lillebonne dans une équipe régionale. Qui peut prédire ce que nous réserve l’avenir. Peut-être qu’un jour je reviendrais jouer à Fougères. Il ne faut jamais dire jamais.»

Décidément, le badminton n’a pas fini de nous étonner !!!

Bad’news : Y-avait-il une période dans ta vie où tu hésitais entre le badminton et le tennis ? Sophie : « Le bad était toujours le plus important. J’aime toujours autant le tennis même si je le pratique très peu souvent. En plus du badminton qui me prend pas mal de temps, je travaille maintenant avec les enfants comme animatrice dans les écoles. Je leur propose des activités sportives, dont le bad, mais aussi des activités manuelles. Du coup, je joue plus au tennis quand je rentre sur Fougères et pendant les vacances quand je fais la pause dans le bad.» Bad’news : Lillebonne n’est qu’à 240 km de Fougères. Est-ce qu’il t’arrive de suivre les résultats du BCPF ? Sophie : « Je suis surtout l’équipe une du BCPF. Mes parents vont à chaque rencontre à Justy et ils me ramènent des nouvelles fraîches. Je croise pas mal Margaux sur les divers tournois et Corentin Simonot quand il venait s’entrainer au club et maintenant Jérôme Perez qui vient d’arriver à Lillebonne. » Bad’news : Pour terminer, qu’est-ce qui est pour toi le plus important dans la pratique du badminton ? Sophie : « L’ambiance. Quand on est bien dans le club et au sein d’une équipe ; quand on a envie de jouer ensemble, même si parfois c’est difficile, ça n’a pas de prix. Il faut cultiver la bonne ambiance au sein du collectif. C’est essentiel. C’est parce qu’il y a une super ambiance qu’on a envie d’avancer, de progresser tous ensemble. Je dis ça souvent aux jeunes qui ne se rendent pas forcement compte combien c’est important de bien s’entendre et de bien s’apprécier dans le groupe. En quittant Fougères pour Guichen, je me suis rendu compte que j’étais très attachée à mes pots du club et ce n’était pas du tout la même ambiance à Guichen. J’ai réussi à la retrouver à Lillebonne. Quand il y a une bonne ambiance dans le groupe, on peut arriver loin. «

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à un chouya du bonhe ur La quatrième journée de R3 qui s’est déroulé le 15 décembre à Ploërmel a été marquée par deux défaites de notre équipe face à Vannes et Bruz, « mais c’est pas tout, mais c’est pas tout » (les fans de Bourvil apprécieront). Les supporters peu nombreux ont dévoré les crêpes présentes en force sur l’évènement, mais c’est Patou, mais c’est Patou (une version de Bourvil qui parle davantage aux habitants de la rue du Verger de Saint Etienne en Coglès). Un autre évènement tout aussi important a attiré l’attention des amateurs du badminton : une cinquième tentative de Ronan de remporter son premier simple en R3. Il n’était pas simple ce simple 1 face à Pierre-Alexandre Montigny de Bruz. Quatre classements séparaient Ronan C4 de son adversaire B4. Ronan n’a rien lâché et il a fait douter plus d’une fois son adversaire en remportant le premier set 21-18. Et quand le doute surgit de nulle part comme une formicidé sur une tartine de confiture à la fraise, tout peut arriver. Avez-vous déjà vu un doute dans son imper de Columbo chiffonné par un détail surgir ainsi au plein milieu d’une certitude, juste à ce moment précis où le Ricard confortablement installé au fond d’un verre n’attend qu’une seule chose, cette petite goutte d’eau qui le fait déborder de plaisir ? Ca fait froid dans le dos, même quand on porte un imper. Bref, pendant que l’adversaire doutait, nous, on se préparait à vivre un moment historique – la première victoire de Ronan en R3. Hier encore, je n’aurais pas parié un sous. Mais c’était « hier encore, j’avais vingt ans, je caressais le temps et je jouais de la vie comme on joue de l’amour et je vivais la nuit », alors qu’aujourd’hui, c’est une autre paire de manches et je suis plutôt d’accord, je dois l’avouer, avec Bernard, tapis au fond de sa limousine qui nous encourage de garder à l’esprit cette devise : « never say never ». Lui, Bernard, il a su les garder, les devises, et pas seulement à l’esprit. Une vraie leçon de sagesse. Quant à Ronan, ce n’est pas encore pour cette fois-ci. Notre jeune et vaillant cadet s’incline finalement en trois sets (22-20 au troisième) sans démériter et sans rien lâcher. Courage Ronan, tu vas y arriver.

La D5 de Saint Ouen des Alleux By Nathalie « Le vent de la compétition et de la performance souffle sur Saint Ouen des Alleux et ses badistes. Après une belle première victoire à domicile, arrachée sur le fil 4-3 contre l’équipe de Livré sur Changeon, nous nous sommes pris un sérieux revers 7-0 face à Saint Servan. Mais quoi qu’il arrive, que l’on gagne ou que l’on perde (même si on préfère de loin la première solution) l’ambiance dans l’équipe reste au beau fixe. Chaque rencontre sportive est l’occasion de nous retrouver sur le terrain de badminton mais aussi autour d’un verre de bon cidre breton accompagné des gâteaux maison (mention spéciale pour l’essai transformé de Vanessa. Chez nous, on fête même les défaites ».

Le bad – une solution à la crise ? Pendant que les bonnets rouges radicalisent leurs actions dans le Finistère, Constance avance des propositions, plutôt « peace and sport » pour résoudre la crise qui n’en finit pas de parler d’elle. « Après la vache folle, en voici des veau-lents. Décidément, la Bretagne n’est pas vernie et ce ne pas la destruction des portiques écotaxes qui va nous sortir de la crise. Il faudrait mettre tout le monde au badminton et leur apprendre à faire des-placements qui rapportent. Sinon, il reste la raquette mais il ne faut pas trop tirer sur le corps - d’âge, surtout celui des vétérans ». Et si le badminton était la solution pour nous sortir de la crise ?

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Miguel, fidèle au poste Sosie officiel de Gilles Lellouche et éducateur sportif du Conseil Général d’Ille et Vilaine de par son métier, Miguel sillonne depuis de nombreuses années les terrains de badminton du pays de Fougères. Il était au commencement, même si la Genèse n’en parle pas, ou alors à mots couverts. Il était à l’aube de la pratique du badminton dans le pays de Fougères en participant à la création des sections de badminton de Fleurigné, Parigné, Fougères et Romagné. Aujourd’hui comme hier, porté par les valeurs humaines, éducatives et formatrices du sport en général et du badminton en particulier, Miguel s’investit à fond auprès des jeunes en apportant son aide à l’organisation des Trophées de Pays, plateaux minibad ou encore des stages car il reste convaincu que les jeunes sont l’avenir du BCPF.

Ceux

qui nous lisent

De nouvelles personnalités du monde du badminton (sur la photo Fred Wattebled, figure emblématique des Manchots de la Rade)

TDP jeunes individuel Trois étapes de TDP individuel ont déjà eu lieu cette saison dans le pays de Fougères. 78 enfants (35 poussins, 27 benjamins et 16 minimes) ont participé à ce championnat interne du BCPF qui se poursuivra tout au long de la saison avec une finale prévue en juin 2014 à Justy Specker. Après la saison 2012/2013 en demi-teinte, le TDP renoue avec une belle dynamique et une fréquentation en hausse. La recette de cette réussite est toute simple : souplesse dans l’organisation, engagement des bénévoles et cadres techniques, convivialité sur le terrain et dans les gradins et bien sûr un zeste de compétition, des matchs souvent accrochés, marqués par de splendides victoires et d’âpres défaites difficiles à digérer. Merci à Patricia, responsable du TDP et à tous ceux qui lui prêtent main forte pour la réussite de cette entreprise qui, visiblement à contre-courant, ne connait pas la crise.

Ecole de bad à Saint Etienne Loin du feu des projecteurs, le travail de formation se poursuit patiemment semaine après semaine dans nos écoles de badminton de Saint Aubin, Saint Jean, Gosné, Fougères et Saint Etienne. Cette dernière bénéficie d’un double encadrement qui est assuré par Sébastien (animateur sportif cantonal) et Cyril (éducateur du BCPF). Des exercices adaptés à chaque âge permettent aux plus petits de se familiariser avec la bonne prise de raquette et de travailler leur coordination motrice. Les plus grands consacrent davantage de temps aux déplacements sur le terrain et à la technique.

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rejoignent tous les jours le très prestigieux club des lecteurs de Bad’news, le cercle des « readers » (pas « digest » du tout) de notre bulletin dont la lecture est par ailleurs favorable à toutes les métabolismes quels qu’ils soient, parole d’Evangile. Savoir que vous êtes de plus en plus nombreux à nous lire, même si certains ne font que regarder les images (j’en ai la liste complète et je la publierai un jour) est la plus belle récompense pour la petite équipe de rédaction qui fête avec la sortie de ce huitième numéro de Bad’news, les deux ans de son existence.


Ces gens-là… …qui travaillent pour le badminton « Le monde se divise en deux catégories. Ceux qui ont un flingue et ceux qui creusent » disait Blondin à Tuco dans un célèbre western spaghetti. Cette vision quelque peu simpliste et réductrice du monde est difficilement transposable au monde du badminton qui se divise (quel vilain mot), qui se compose plutôt, des différentes formes d’engagement bénévoles et salariales. Mélina fait partie de ces derniers. Salariée du Codep 35, elle a fait de sa passion son métier. Ceux qui l’ont croisé lors d’une compétition, d’une réunion ou d’un stage ont été saisis par sa gentillesse et son ouverture à l’autre. Il y a quelque chose de sincère et d’accueillant, quelque chose d’une vraie rencontre qui se produit à chaque fois que vous l’approchez. Mélina a accepté de nous parler d’elle et de son parcours dans le bad. Bad’news : Comment es-tu venue dans le bad ? Mélina : « Ca fait à peu près 25 ans que je suis dans le bad. J’ai commencé à l’âge de 10 ans à Damgan Muzillac dans le Morbihan. Et comme je gagnais mes matchs, je continuais. A 14 ans, je suis partie au pôle France Jeunes à Châtenay-Malabry. Malheureusement, des nombreuses blessures m’ont empêché de continuer. J’ai réintégré le club de Damgan, puis le REC lorsque j’étais étudiante à Rennes et ensuite Guichen Bourg des Comptes. Ma première grande blessure c’était la rupture des ligaments croisés. Je me suis arrêtée pendant un an. La rééducation s’est très bien passée et lors de la reprise, au premier match à Guichen, ça a lâché à nouveau. Donc, deuxième opération et la décision d’arrêter de jouer au badminton. » Bad’news : Tu as arrêté de faire du badminton et tu as commencé à t’occuper du badminton et de vivre du badminton… Mélina : « Oui. Je suis passée du côté de l’encadrement. J’ai créé mon emploi et je l’ai fait évoluer du pur terrain vers le terrain partagé avec l’administratif. Je suis arrivée au Comité Départemental en septembre 2001. A l’époque j’étais plutôt « terrain » - encadrement des jeunes dans les clubs et sur les compétitions. Fin 2008 j’étais enceinte. Thiebault est arrivé en janvier 2009 et j’ai fait le choix de diminuer ma présence sur le terrain pour être plus présente en famille. Actuellement je fais davantage la formation d’adultes (initiateur, animateur…), je suis coach de l’équipe intercocdep et entraineur CLE (Centre Labélisé d’Entrainement). Environ 70% de mon temps est consacré à l’administratif et 30% au terrain. En administratif je fais aussi bien du secrétariat pure que la compta, les budgets, la gestion du site internet du Codep, les dossiers de subvention. J’aime bien le terrain mais j’adore aussi tout le côté administratif en amont du terrain. » Bad’news : En 12 ans de présence au Codep 35, tu as du le voir évoluer… Mélina : « Quand je suis arrivée en septembre 2001, nous étions environ 2000 licenciés en Ille et Vilaine. En 2013, on est environ 8000, donc, ça fait une belle dynamique et une belle évolution. Ne me demande pas pourquoi. On doit surfer sur la vague du premier sport scolaire et puis le travail des clubs à la base y est certainement pour beaucoup. Du coup, on est passé au Codep d’un salarié en 2001, à deux en 2009 et maintenant à trois. » Bad’news : Pendant toutes ces années tu as réussi à survivre aux quatre présidents. C’est la preuve d’une grande capacité d’adaptation. Les présidents passent et toi, inébranlable, tient le cap. C’est toi qui assure la continuité du Codep. Mélina : « J’en ai connu en effet quatre présidents : Gilbert Monmarché, Eric Morel, Olivier Frouin et Christophe Millet. On essaye toujours de trouver un bon terrain d’entente. Chacun a sa façon de travailler, donc je m’adapte. Le poste de président n’est pas toujours facile, c’est une lourde charge, tu dois en savoir quelque chose. » Bad’news : Ta passion pour le badminton te laisse-t-elle un peu de place pour d’autres passions ? Mélina : « Le bad prend beaucoup de place. Mais, depuis que je suis maman, le côté familiale est primordial. Ma double blessure m’a fait très mal au moral. Avant, je ne voyais que le bad. Du jour où j’étais enceinte le bad est devenu vraiment secondaire. Sinon, j’aime le sport en général. Ce qui me passionne dans la vie, c’est aussi le côté humain, relationnel. J’adore faire plaisir aux gens. Quand les gens sont contents, je suis super contente. J’essaye de faire mon boulot le mieux que je peux. Je suis assez rigoureuse et j’aime quand ça se passe bien. » Bad’news : As-tu un message à passer aux licenciés du BCPF ? Mélina : « Faites-vous plaisir en jouant au badminton. C’est essentiel. La compétition, c’est important, mais se faire plaisir à n’importe quel niveau, du débutant au compétiteur, en tant que bénévole, parent ou arbitre. Le badminton doit rester une source de plaisir et de l’épanouissement personnel. » Merci Mélina

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Un double magique Il y a parfois dans la vie des associations qui, à première vue, n’ont rien à faire ensemble. Prenons l’exemple de Titi et Grosminet (une perpétuelle course poursuite à travers tous les épisodes) ou Corneil et Berni (un animal plus malin que son maitre, ce qui après tout, n’est pas si exceptionnel) ou encore Blanche Neige et ses sept nains (une nana avec sept mecs sous le même toit, ça ne peut être que source des problèmes) et pour finir le beurre et les rillettes (un exemple qui parle à certains amateurs de sandwichs allégés en matière grasse). « Qui se ressemble, s’assemble », on a l’habitude de dire. Certes, mais qui ne se ressemble pas, très souvent se complète et ça, ce n’est pas du tout bête, rien qu’à regarder la Belle et la Bête. C’est en associant l’expérience de Jérôme à la jeunesse de Simon ; le joli bouc bien soigné de notre vétéran à la frimousse imberbe de notre cadet première année ; le léger embonpoint d’un amateur de la bonne bouffe à la taille « crayon » d’un ados en pleine croissance, que l’équipe de R3 a réussi à créer son arme fatale de double homme capable de battre des adversaires nettement supérieurs au classement, comme c’était le cas à Maure de Bretagne avec une victoire contre une paire C2/B4. Il ne reste plus maintenant qu’à rééditer régulièrement cette performance.

Le yéti existe, nous l’avons rencontré… Le yéti, ou « abominable homme des neiges » est une créature qui fait parler d’elle depuis plus d’un siècle. Les premières observations d’empreintes considérées comme celles d’un yéti datent de 1905. Le costarmoricain René de Milleville résidant longtemps au Népal est le premier à avoir photographié en 1976 une trace très distincte de pas taille XXXXXXL dans la neige. Hergé lui-même y apporta sa modeste contribution en dépêchant sur les lieux son meilleur reporteur. De nombreuses expéditions ont exploré l’Himalaya en espérant y trouver des preuves de l’existence de Yeti. Celle de Reinhold Messner, un alpiniste Italien, le même qui a réalisé la première ascension en solitaire du Mont Everest qui plus est sans apport de l’oxygène et sans ses six orteils bouffés par le froid et non par un yéti, rentre bredouille. Et pendant que les explorateurs explorent, les chercheurs cherchent, les banlieusards sont dans les gares, à la Villette on tranche le lard et les boulangers font leurs bâtards (merci à Jacques), nous, on a mené notre enquête et on a réussi à avoir la preuve de l’existence du yéti. Le yéti existe ! Nous l’avons rencontré lors d’une compétition de badminton comme en témoigne cette photo prise juste avant qu’il ne dévore l’appareil.

L’avenir du BCPF « Il faut commencer de bonne heure pour réussir à gravir les sommets » disait à juste titre Eskar Gow, le célèbre botaniste britannique, l’explorateur des feuilles de laitue, choux et autres légumineuses et papilionacées. Dans ses propos il était suivi de près, à la trace, par l’irlandais Tort Hue, dont l’obstination dans sa longue marche vers la réussite reste encore aujourd’hui un modèle, un exemple pour tous ceux qui ont raté leur départ dans la vie. « Balivernes », lança Lance en affirmant entre deux interviews que « rien de sert de courir, il faut juste se doper à point ». Bref, tout ça pour dire en toute simplicité (c’est la marque de notre bulletin) que l’avenir du BCPF se construit aujourd’hui.

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A star is born

ou si vous préférez :

un panda est né

Eh oui ! C’est arrivé près de chez vous, même si la presse locale, débordée sans doute par d’autres sujets à l’approche des municipales, a occulté cet évènement capital pour la vie du BCPF. En ce 9 novembre 2013, à 48 heures des cérémonies de commémoration des poilus de 14, un autre poilu a fait une entrée très remarquée dans la salle de Justy Specker à l’occasion de la première journée de nationale 2 à domicile. Il s’agit bien évidement de Smashy, la toute nouvelle mascotte du BCPF. On a rarement vu un panda aussi en forme, exécutant un pas de danse digne de la ronde du joyeux éléphant de l’oncle Dave, checkant à gauche et à droite avec les spectateurs surpris par tant d’aisance chez cet animal noir et blanc et muet comme un film des années vingt. Félicitation à notre panda et à ceux qui l’animent en assumant, en toute discrétion et avec quelques gouttes de sueur, cette énorme responsabilité.

Boutique du BCPF autrement dit : Chez Carole L’ouverture officielle de la boutique du BCPF a eu lieu à l’occasion de la deuxième journée de la Nationale 2 à domicile. Sans ruban tricolore coupé aux ciseaux, sans discours de monsieur le maire et sans pondaison de crémaillère mais avec Carole, la meilleure vendeuse de l’histoire du BCPF. Vous me diriez : « le compliment est facile puisque c’est la première ». Certes, mais quoi que l’on dise, Carole a mis la barre très haut en réussissant la meilleure vente non virtuelle à la boutique dans l’histoire de BCPF. Je vous vois venir avec vos contestations et vos messes basses : « c’était aussi la première vente directe, mano à mano, dans l’histoire du club ». N’empêche, Carole a vendu trois « Bibles » du BCPF (un exploit vu la baisse de fréquentation de nos églises), plusieurs T-shirts et polos sans oublier le carnet de commandes plein à craquer (c’était un petit carnet, mais tout de même). Alors, que ça vous plaise ou non, Carole est devenue tout naturellement « la bénévole du mois »à la boutique du BCPF. Merci Carole et on remet ça quand tu veux.

Le bad dans le Coglais Environ 300 enfants de l’enseignement primaire public et privé (niveau CE et CM) du Coglais ont découvert au cours du premier semestre de l’année 2013/2014 la pratique du badminton. Plusieurs écoles (Saint Germain, Saint Etienne, Montours et Saint Brice) ont été concernées par cette action menée (et même drôlement bien menée) par Cyril, éducateur sportif du BCPF et Thiebault du Codep 35. Les rencontres interscolaires (une pour le secteur privé et une pour le secteur public) ont été pour les enfants une occasion de mettre en pratique les apprentissages réalisés au cours des cycles de découverte. Tout cela dans l’esprit de « fair-play » et de franche camaraderie qui caractérise le badminton quel qu’en soit le niveau de pratique.

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Y-a-t-il une vie après le ba d ? By Charline «Je ne pensais pas, en allant voir la N2, lors de sa première journée à domicile, repartir avec un article à rédiger sous le bras. C’était sans compter sur la malice du président, toujours à l’affût d’un bon mot pour le désormais célèbre journal du BCPF. Je repartis donc avec le sujet suivant : «Y a-t-il une vie après le badminton ?» Sujet philosophique me direz-vous mais ô combien intéressant. Ne pouvant raconter que ma propre expérience, je dirai que petite je jouais au tennis et avec le bac en poche, j’ai décidé de m’orienter vers le badminton en loisirs pendant mes études supérieures. Lorsque je suis venue m’installer à Fougères, c’est donc naturellement que j’ai franchi la porte du BCPF et découvert un club fort sympathique, une ambiance du tonnerre et des gens adorables. J’y ai découvert la compétition mixte, par équipe, le fameux slogan «vous n’aurez pas notre château», les après-matchs de victoire, l’entraînement à la dure mais aussi à la cool, bref que des bons souvenirs. Je me suis même investie, sur deux années, au sein du CA du BCPF. En tout, je serai restée 3 ans au club car même si j’étais bien partie pour continuer, un heureux événement puis un second m’ont fait quelque peu modifier mes activités, mais pour mon plus grand plaisir ! Alors aujourd’hui, je m’occupe de mes deux bouts de chou mais je ne dis pas que dans quelques années, en accompagnant mes enfants s’ils le souhaitent sur le chemin du badminton que je reprendrai ce sport demandant à la fois de la tonicité, du mental, de la souplesse et de la combativité. Pour le moment, je suis dans la catégorie spectatrice et je donnerai de la voix pour nos équipes engagées sur toutes compétitions confondues. Vive le badminton à Fougères !»

FF (sans Bad) à la buvet te Regardez attentivement cette photo ! Ça ne vous rappelle rien ? Vous avez devant vos yeux les Quatre Fantastiques, les « Fantastic Four » (FF) appartenant à l’univers de la BD de Marvel Comics. Un petit retour en arrière pour ceux qui ont raté le début : exposés à une dose massive de rayons cosmiques lors d’une mission spatiale, quatre humains acquièrent des supers pouvoirs et deviennent Mister Fantastic, la Femme invisible, la Torche humaine et la Chose. Ils luttent contre les forces extra-terrestres ou venues d’autres dimensions qui menacent la Terre. De là à se mettre à préparer les toasts apéritifs pour la soirée de Nationale 2, il n’y a qu’un petit pas à franchir. En tout cas, merci à tous les quatre de se déplacer pour soutenir nos sept fantastiques de la N2.

Family coaching Pêle-mêle pères et mères enfilent régulièrement le costume de coach pour soutenir leur progéniture en proie au doute et au découragement, en manque de solutions efficaces face à des adversaires féroces qui ne font que mugir dans nos campagnes, sans parler d’égorger nos fils et nos compagnes. (Merci à Claude Joseph Rouget de Lisle pour ce texte plein de finesse et de poésie). Il n’est pas facile de trouver en quelques minutes des mots justes, des mots qui vous transforment un doux agneau en un loup prêt à croquer son diner. Alors, que disent-ils au juste ? Tendons nos oreilles ! « La peur, tu peux apprendre à la dominer. La fatigue, tu peux en triompher. Les difficultés sont là pour être vaincues. Baisser les bras sous prétexte qu’on ne peut pas terminer le premier est incompatible avec l’esprit de sport. Tout se ramène à ceci : gagner ou perdre. On ne reste jamais stationnaire. Car ne pas bouger, c’est commencer à perdre. » C’est drôlement bien dit. Mais, où vont-ils chercher tout ça ?

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Les temps morts en tourn oi By Daniel

« Et maintenant je fais quoi? ». Cette question se pose à la plupart des joueurs de bad en tournoi, qui sortent d’un match, aussi éprouvant fut-il, dans l’attente de la confrontation suivante. Le tournoi est certes l’occasion d’affronter les autres joueurs, il n’en est pas pour un autant un moment sans temps d’arrêts, sans temps morts. Difficile de trouver une règle générale pour la gestion de ces moments d’attente si ce n’est de s’alimenter et de s’hydrater. Cela consistera d’ailleurs l’occupation principale en dehors des matchs pour certains joueurs qui à défaut de se poser la question initiale se contentent de constater spontanément que le bad ça creuse. Autrement, les temps morts peuvent être pour certains un moyen de décompresser, de retirer momentanément la pression de leurs épaules en pratiquant des jeux ou instants de détente. Il n’est donc pas rare de voir des joueurs en pause, s’exerçant à des sports relativement moins physiques telles que des jeux de cartes, le sudoku, ou encore la « tchatche » à la buvette. D’autres, soucieux de ne pas sortir de leur concentration et de rester dans l’esprit de la compétition préféreront coacher leurs partenaires de club ou simplement « rester dans leur bulle » en s’étirant ou écoutant de la musique. Beaucoup d’autres activités restent à imaginer pour ces temps morts. Mais en général, il s’agit de moments partagés avec ses amis badistes ou d’occasions de rencontrer d’autres personnes. Ainsi, malgré l’attente dont ils sont le fruit, ces instants sont très agréables. Considérons tout de même que cela n’est pas pour autant une bonne raison de perdre au premier tour, même dans l’optique d’avoir plus de temps pour jouer à la pétanque ou dévaliser la buvette.

Avec le temps… Voilà une rubrique que va faire mal à tous ces quadra-, quinqua-, sexa- et autres génères, pas forcément cons, qui se forcent à oublier l’impitoyable réalité de la quatrième dimension. Eh oui, mes amis, le sablier est en marche depuis le big-bang et il n’est pas prêt de s’arrêter. Les âmes sensibles, donc, non préparées à affronter les cheveux blanchis par les années sont priées de tourner la page, comme on tourne le sablier en espérant désespérément ralentir le temps. Les autres, ceux qui ont réussi à apprivoiser la solitude et le miroir ridé par le temps, pourront s’émerveiller devant le mystère de la vie qui transforme les bouilles rondes, les petites têtes blondes, les poussins fraîchement sorties de l’œuf en magnifiques sportifs de haut niveau.

Suivez les flèches Le rôle du fléchage dans l’organisation d’un événement n’est plus à démontrer. Le fléchage est indispensable, moins coûteux et moins polluant que le GPS, moins contraignant que le traditionnel questionnement des autochtones à la boulangerie du coin. Il permet aux voyageurs, qu’ils soient à la recherche du temps perdu, comme Marcel, ou tout simplement d’une salle de sport, comme c’était notre cas ce dimanche matin, d’arriver sain, sauf et à l’heure à destination. Celui-ci (voir la photo), réalisé avec des matériaux de recyclage, sans doute dans un certain souci d’écologie, a en plus l’avantage de se fondre parfaitement dans le paysage. Il fallait juste y penser.

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Un jambon beurre peu ord inaire Des grandes idées, des découvertes inattendues arrivent souvent au moment où on les attend le moins. Regardons ce bon vieux Isaac allongé sous le pommier (c’était des goldens bien jaunes contrairement aux reines de rénette du jardin d’Eden, les historiens sont formels) rêvant d’un bon crumble sentant le beurre, la cannelle, le sucre roux de canne et les amandes. Il était loin de songer dans son songe à la loi de la gravitation. C’est après un sommeil en compagnie de sa peluche noire et blanche de compagnie que Laurie a accompli un exploit gastronomique : transformer un ordinaire jambon beurre en un sandwich quatre étoiles peu banal.

Le bad, c’est convivial Qui a dit que la pratique compétitive du badminton était incompatible avec la convivialité. La compétition, même celle de haut niveau, réserve toujours une place importante à la rencontre entre les individus. Parmi les valeurs du badminton, celle de la convivialité est capitale, que l’on soit un débutant ou un joueur de l’équipe régionale de Saint Jacques, heureux de partager un moment de détente avec des amis.

Et Plouf ! C’est l’histoire d’un plongeon. Dans la série des grands principes tactico-stratégiques, le plongeon est un dispositif bien à part. Son efficacité n’est pas toujours bien reconnue mais son côté spectaculaire soulevant les « oh ! Là, là ! » spontanés du public est bien réel. Les idées reçues sur le plongeon sont nombreuses. Il y en a, par exemple, qui sont persuadés que les badistes aimant faire la vaisselle plongent facilement, plus naturellement que les autres. D’autres prétendent que pour être un bon plongeur faut-il déjà être à l’aise au badminton comme un poisson dans l’eau. Il est sûr par contre et prouvé par le récent rapport de la garde des sceaux que ceux qui ont plongé une fois dans leur vie, y replongeront à coup sûr. Thomas, notre jeune consultant, fin technicien, ex-pensionnaire du CREPS de Dinard nous en parle : « On plonge quand on est dans la mouise. Le plongeon est un coup de sauvetage. Tu ne peux pas gagner un point sur un plongeon mais tu peux éviter de le perdre, en tout cas dans l’immédiat. Le plongeon est accessible à tous mais pour être un bon plongeur il faut être bien gainé car il faut se relever rapidement. Toi, par exemple, évite de plonger, sinon tu y resteras. Pour apprendre à bien plonger il faut s’y entrainer et accepter d’avoir quelques bleus ici et là »

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L’équipe de la rédaction vous remercie Ont collaboré à ce numéro :

Responsable de la publication : Zbigniew Roszczypala

Mise en page :

David Roszczypala

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V&B&BCPF Voici un partenariat qui pourrait susciter chez nos amis plus ou moins anonymes quelques doutes et interrogations au sujet de la pertinence d’un tel soutien à la pratique sportive du badminton de haut niveau. Je tiens à rassurer illico presto tous ceux pour qui l’eau ferrugineuse est de loin la meilleure boisson des sportifs – nos joueurs « carburent » tous sans exception à l’eau de source premier prix, riche en minéraux et oligo-éléments, parole de président. Je conseille donc, aux plus sceptiques et incrédules d’aller vérifier euxmêmes au 9, rue des Français libre, au-dessus de Buffalo Grill. Vous n’y croiserez jamais, oh grand jamais nos joueurs, Dieu nous en garde (au frais). Par contre, vous y trouverez un accueil chaleureux et un grand choix de vins et de bières de qualité à déguster avec modération, bien entendu.

Ce bulletin a été imprimé par nos soins. Ne pas jeter sur la voie publique.

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