BAD'NEWS 2

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Bulletin d’information du bcpf

BAD’NEWS

Juillet 2012 - N°2

Editorial

Sommaire

Encouragés par des retours extrêmement positifs sur notre travail de journalistes débutants, nous voici prêts à retenter l’expérience en sortant le N°2 de notre bulletin d’information. La saison finie, l’heure du bilan est tout naturellement venue. Dans ce numéro de Bad’News vous aurez donc un aperçu des résultats plus que satisfaisants de nos jeunes badistes qui, pour certains, sont allés jusqu’au Portugal pour y représenter la France lors des mondiaux scolaires du badminton. D’autres se sont illustrés lors des championnats de France et de Bretagne en remportant plusieurs titres. De nouvelles rubriques font leur apparition. Les légendes du bad vous feront

découvrir les stars mondiales de badminton. Notre tour des associations membres du BCPF vous permettra de découvrir ce qui se passe chez vos voisins et croyez-moi, il s’y en passe des choses. Un coin tout spécial, bien au chaud, sera réservé à nos bénévoles. Dans cette rubrique appelée « parole de bénévole », ils nous livreront leur vision du badminton et de l’engagement associatif. (C’est Marc Loquen, une figure du badminton de Saint Aubin qui aura le privilège de l’inaugurer.) Un petit clin d’œil à la pratique corporative du badminton avec un article drôlement bien écrit par notre correspondante Catherine Melier. Le grand dossier de ce numéro sera consacré à la « bouffe » des sportifs. Voilà, bonne lecture à tous.

• Le TNJ • Savoir Porter • Tour d’asso : Gosné • Journée Vétéran • UGSEL à Valence • Parole de bénévole • Un midi-bad ? • Lady’s Bad Cup • Légendes du badminton :

Peter GADE

• Championnat du monde UNSS • Tournoi de St Georges • L’alimentation des sportifs • TDP jeunes

Beaucoup d’appelés, mais peu d’élus… Sur nos 13 joueurs sélectionnés, seuls 4 ont répondu présent pour ce championnat de Bretagne senior édition 2012 qui s’est déroulé les 28 et 29 mai à Taupont dans le Morbihan. Pour nos jeunes athlètes (3 cadets et 1 junior) venus défier les meilleurs bretons en quête d’un titre (une quête

comme une autre) le week-end s’est avéré plus que réussi. Manon, Margaux, Thomas et Daniel ramènent ainsi à la maison 3 titres de champion de

Bretagne et 1 de vice-champion. Une belle moisson de médailles pour le BCPF et une grande satisfaction pour ceux qui portent au quotidien le souci de faire progresser nos jeunes badistes.


Le TNJ en chiffres •

168 joueurs

282 matchs

20 ligues

350 galettes

700 crêpes

500 croques monsieur

25kg de pâtes

25kg de la sauce bolo

42 plantes dans deux salles

51 bénévoles

150 bouteilles d’eau

500 canettes

15 kg de fromage rapé Christian Ledru

ous n e r è i r r st de e J N T Le Méline Métaireau et Tom Gicquel

A peine le rideau tombé sur ce dernier TNJ de la saison, à peine les derniers croques croqués et les tapis verts enroulés, que nous nous retrouvons autour d’Adèle (plutôt Scott que morte) pour prendre mesure de l’évènement. L’organisation du TNJ a mobilisé une cinquantaine de bénévoles, petits et grands, jeunes et moins jeunes, venus de différentes associations, neuf au total. Investis ici et là, tantôt badgés, le plus souvent pas, parfois débordés, surpris par l’imprévu mais toujours souriants, disponibles et heureux d’être là, nous avons vécu un week-end plein, un peu fatigant mais riche en belles rencontres sportives et humaines.

Côté « courts », notre jeune équipe du plateau sportif a réalisé un sans-faute en veillant en permanence au bon déroulement des matchs, au suivi de l’affichage et à la gestion des salles. Le bilan de Jean-Marc, le juge arbitre du TNJ, est d’ailleurs sur ce point sans équivoque : «Très bonne table de marque, maitrise de badnet. » Le choix d’assumer nous-même la restauration du vendredi et du samedi soir a été un défi de taille, un challenge brillamment relevé et assumé par Christian, notre Top chef à nous toujours au top, à l’instar de ses commis quelque peu épuisés mais fidèles au poste, comme le frère de Raoul, Fidel, lui aussi. Un coup de chapeau aux parents de Benjamin venus nous prêter main forte pour l’occasion. Le service « navettes », orchestré avec la précision d’un horloger ou si vous préférez d’un chercheur du CNRS promis à un grand avenir a permis aux nombreux joueurs, coachs et officiels de garder tout au long du week-end la « free-mobile-attitude » en leur offrant une liberté de déplacement entre les salles, les lieux d’hébergement et de restauration. Merci à Gilles, le Nobel du transport lui revient tout naturellement. Patricia & Patricia

La buvette a fait honneur à la gastronomie locale en mettant en valeur crêpes et galettes pour la plus grande joie des joueurs et spectateurs qui en ont consommé sans modération des quantités dignes du livre des records de Guiness. Grâce au tout récent partenariat avec le Lycée Jean Guéhenno, nous avons proposé cette année aux délégations venues au TNJ, un lieu d’hébergement à proximité à la fois des salles de sport et du lieu de restauration. Benjamin, notre jeune maître de l’hôtellerie a su parfaitement gérer son affaire en restant zen dans des situations qui en auraient déstabilisé plus d’un ! La présence de Mr Louis Feuvrier, le maire de Fougères et Mr Thierry Benoit, le président du Pays de Fougères, venus remettre les trophées et les récompenses, a démontré une fois de plus que le badminton est un sport qui rassemble des gens de divers horizons. Un grand merci à tous et rendez-vous l’année prochaine pour un autre grand, on l’espère, événement. L. Feuvrier, Z. Roszczypala, J-P. Didier, T. Benoît


Savoir porter – un d ur métier

En Bref

Qui n’a jamais supporté quelqu’un dans sa vie ? Personne, me diriez-vous. Nous supporter les uns les autres, fait intégralement partie de notre existence. Et même si cela nous semble parfois insupportable, nous sommes tous nés supporteurs. Mais, supporter, ça ne s’improvise pas. Ça demande de l’abnégation, de la volonté, de l’entrainement et bien entendu une alimentation équilibrée. Celles qui ont su porter pendant plusieurs mois en savent quelque chose. La place de supporteur n’est mais personne ne l’écoute, pas toujours facile. Il se colpersonne ne sollicite ses tine des tribunes inconprécieux conseils. Alors il se réfufortables, boit le café gie dans son rôle «Grand-mère» de brailleur de dont l’âge est service, de noise tout aussi difficile maker diront nos à déterminer que le amis outre Manche. goût. Mais avant tout, Il est prêt à soutenir le supporteur vit une son équipe coûte que frustration permanente, coûte ; prêt à se décarcasser la même à chaque rencontre. comme Ducros pour rehausser le goût Fin connaisseur de la joute badistique, il de la victoire, prêt à mouiller le maillot connait la solution pour améliorer le jeu de comme Alain Bernard ou Fred Aster. son équipe, il connait la compo gagnante

Christophe Millet succède à Olivier Frouin à la présidence du Comité Départemental de Badminton. On lui souhaite bonne chance.

Margaux et Thomas décrochent avec l’équipe du Codep 35 la médaille de bronze au championnat de France Intercodep.

Nous avons fait appel au capitaine de N3 pour savoir à quoi l’on reconnait un bon supporter :

« Tout d’abord, pour être un bon supporter, il ne suffit pas d’avoir envie que telle équipe ou tel joueur gagne. En effet, le soutien télépathique longue distance reste aujourd’hui d’une efficacité peu fiable et le premier pas à faire en tant que supporter est de se rendre sur les lieux de l’évènement. La seule présence d’une personne assistant à la rencontre est ressentie comme un soutien pour les joueurs. Cela dit, être spectateur, ne participant à la rencontre que par quelques applaudissements, ne suffit pas à être un bon supporter. C’est principalement dans ses encouragements que l’on reconnait le vrai supporter, celui qui fait parfois la différence lors des matchs équilibrés. Il se doit donc d’être acteur et en quelque sorte de participer à la rencontre. Le bon supporter accompagne l’équipe dans la victoire comme dans la défaite. C’est pourquoi, dans les pires circonstances, il s’efforce de rester positif plutôt que de manifester son mécontentement car ses réactions ont un impact direct sur le moral des joueurs. Enfin, le supporter ne doit pas oublier de rester fair-play et de ne pas déranger le bon déroulement du match. Certains gestes, comme intervenir sur une décision de l’arbitre ou encourager pendant les échanges, sont donc à éviter. »

Engagés dans le championnat interclub jeunes, les benjamins du BCPF ont décroché les titre de champion d’Ille-et-Vilaine et de vicechampion de Bretagne.


A L’AG 2012 L’Assemblée Générale a rassemblé (c’est la moindre des choses pour une assemblée) nombreux adhérents du BCPF. Le bilan financier, sportif et événementiel a été dressé par les membres du bureau investis dans les différentes commissions. Il montre la diversité d’actions menées et investissement de nombreux bénévoles tout au long de la saison.

os… s s a s e d l’assaut

Le BCPF est l’union de 12 associations réparties sur le pays de Fougères. Cela n’est pas un scoop ni un secret pour personne. Mais, porteurs du même maillot, nous connaissons-nous vraiment ? Serions-nous capables de nous reconnaitre sur un tournoi ? Chacun de nous connaît la réalité de son clocher, les visages familiers et les bottes secrètes de ses camarades d’entrainement mais peu d’entre nous s’aventurent chez les voisins Nous allons essayer de vous présenter ici, une par une, les associations membres du BCPF. C’est à Gosné de démarrer ce tour badistique du Pays de Fougères. C’est Patricia Lepesteur, le livre d’histoire, la légende vivante de l’association du badminton de Gosné qui nous fait faire le tour du propriétaire. Bad’News – En quelle année l’aventure a-t-elle commencé ? Patricia – On a démarré en 2005. Nous étions trois : Monique Malestroit, Sylvie Georgeault et moi-même. Ce n’était pas facile à trois, surtout pour le double, mais très vite le groupe s’est agrandi jusqu’à 31 personnes. Au départ, on n’était que des filles. Pour faire notre l’équipe de Trophée de Pays on a dû faire appel aux « mercenaires » et beaux gosses de l’association voisine : Florent Godet et Philippe Mouillé. Depuis 2005 on est en pleine progression et on arrive aujourd’hui à plus de 40 licenciés. Bad’News – Quels sont les noms qui ont marqué l’histoire du bad à Gosné ? Patricia – Chacun de nos licenciés l’a marqué à sa manière. Bad’News – Aujourd’hui, quels sont vos atouts, vos points forts ? Patricia – Il y en a beaucoup. Nous sommes une association dynamique qui offre à ses adhérents de 6 à 52 ans quatre créneaux d’entrainement par semaine (2 créneaux jeunes et 2 créneaux adultes). Nous avons 2 équipes (1 en TDP et 1 en D4) qui permettent à chacun de jouer selon son niveau et son désir de compétition. Il y a une excellente ambiance. On est une petite association où tout le monde se connait, s’apprécie et prend plaisir à pratiquer le badminton ensemble. Nous avons une magnifique salle et nous sommes soutenus par les élus locaux, soucieux de l’animation du territoire. Et j’allais oublier l’essentiel, le plus important : notre situation géographique au plein sud du pays de Fougères nous offre un taux d’ensoleillement exceptionnel. C’est peut-être pour ça qu’on est toujours de bonne humeur à Gosné. Bad’News – Et sur le terrain ? Patricia – C’est Franck Havard qui est aujourd’hui le joueur le mieux classé. Franck est une grande satisfaction pour toute l’asso de Gosné et nous sommes fiers de le voir progresser et évoluer sur le terrain. Et ce n’est pas tata Patricia qui parle… Mais c’est certainement Paul Meheut, soutenu par ses parents badistes de longue date, qui est notre meilleur espoir. Paul devrait intégrer la saison prochaine le groupe « avenir » pour pouvoir s’entrainer avec les meilleurs jeunes du pays de Fougères. Bad’News – Quel avenir pour le bad à Gosné ? Patricia – Continuer d’accueillir tous ceux qui souhaitent se joindre à nous pour se défouler en jouant au badminton. Continuer de grandir en nombre d’adhérents mais aussi en niveau de pratique, et c’est une compétitrice qui parle. Je profite ici de l’occasion pour annoncer mon départ de la présidence de Gosné. Après 6 années bien remplies, je passe le relais à Sébastien Maraux qui a tout pour être un excellent président.


Journée vétéran Le 16 juin 2012, dans la magnifique salle de Saint Jean sur Couesnon, a eu lieu un événement unique dans l’histoire du BCPF – la première journée vétéran. Une trentaine de « vieux » venus des quatre coins du pays de Fougères se sont retrouvés pour clôturer en beauté la saison 2011/2012. Sans déambulateur, fauteuil roulant, réserve d’oxygène et complément capillaire laissés pour l’occasion à la maison, nos vieux ont démontré toute leur adresse, ce côté technique de « bûcheron » boisant à volonté et ils ont exprimé avant tout un certain désaccord avec notre ami le baron de Coubertin, en affirmant haut et fort sur les terrains que « l’essentiel reste tout de même de gagner ». Ce temps convivial, brochette à la main, fut l’occasion d’échanger quelques astuces de vieux pour rester jeune le plus longtemps possible. En tout cas le bad y contribue parfaitement.

Nouvelles de la R3 Après un beau championnat 2009/2010 sacré par une première place en D1, l’équipe menée par Sylvain Carré montait en R3 cette saison. Sur cette belle dynamique, l’équipe commençait la saison avec du côté des filles Marie Leon, Monique Martin, Marie Basquin et la petite nouvelle Manuella Delamarche et du côté des garçons Sylvain Carré, Nicolas Destais et Jean-François Le Graët.

Polaks s e l z e h c s i a r e Des Foug Après trois semaines de compétition intense, l’Euro 2012 vient de se terminer en Pologne et en Ukraine. Au-delà du parcours «mémorable» de l’équipe de France, cet Euro aura été marqué par la présence de deux figures emblématiques du BCBF : David et Corentin. Fin mai, nos deux compères ont rangé leur raquette au placard, ont roulé des jours durant droit vers l’Est, pour finalement poser leurs valises à Poznan (ville hôte de l’Euro 2012, à l’est de la Pologne). Ils ont revêtu leur bel uniforme de Volunteer et se sont dévoués « corps et âme » au bon déroulement de l’événement : David en tant que traducteur et Corentin en tant que Ticketing Volunteer.

lence a V à e z n o r b n e Constance

Constance était notre vaillante représentante au championnat de France d’UGSEL . Elle nous en parle en toute simplicité : « Le voyage jusqu’à Valence a été très long. Ce tournoi m’a fait rencontrer d’autres joueuses. Pour les demi-finales et finales, il y avait beaucoup d’ambiance. C’est la Bretagne qui chantait et criait le plus fort. C’était super ! Je suis contente de mon parcours. Quand mon prof d’EPS m’a demandé de participer en début d’année, je rêvais d’arriver jusqu’au championnat national, et j’ai gagné le bronze ! J’en garderai un souvenir inoubliable ! »

Dans une poule homogène en terme de niveau, nous n’avons pas eu suffisamment de matchs à tourner en notre faveur. Malgré cela nous assurons le maintien haut la raquette, même s’il est vrai que les blessures et absences nous ont un peu pénalisés pour cette première saison en régionale 3. Nous repartons pour la saison 2012/2013 avec une envie folle de réussir et une motivation sans faille, parole de Jeff.


Parole de bénévole… Marc est un bénévole discret mais investi à 200% dans le bad. Vous l’apercevrez à l’école de badminton de Saint Aubin, soucieux de faire progresser ses jeunes pousses. Vous le verrez attentif, disponible, prêt à soutenir et à coacher les jeunes lors des TDP et des plateaux mini-bad. C’est encore lui qui vous offrira un café bien chaud à la buvette du TNJ. Mais où trouve-t-il le temps, la motivation et l’énergie nécessaire pour assurer tous ces engagements ? Bad’News – Comment es-tu venu dans le bad ? Marc – J’ai toujours aimé les sports nouveaux, peu connus. Avant de me mettre au bad je pratiquais le hockey en salle et sur gazon. Cela fait maintenant 10 ans que je suis dans le bad, mouillé jusqu’au cou et je m’éclate de plus en plus. Je suis venu dans l’animation sportive grâce à mes parents. Mon père était prof de sport et ma mère, animatrice sportive à la Fédération Française de Gymnastique Volontaire. Bad’News – Quel est ton engagement au BCPF ? Marc – Mon engagement se situe surtout auprès des jeunes. J’essaye de transmettre ce que je sais du badminton et pour cela je dois encore progresser moi-même. Je dois continuer à me former pour pouvoir former ensuite les futurs grands joueurs. J’adore m’occuper des jeunes car c’est un public très dynamique. Bad’News – Combien de temps cela te prend ? Marc – Je consacre 1h30 tous les mercredis pour animer l’école de bad de Saint Aubin. Je remercie au passage Mélodie Guérin et Baptiste Renaut qui me filent un sacré coup de main. Je coordonne et j’anime aussi tout au long de l’année les plateaux mini-bad et les journées pass’bad. J’essaye également d’être présent sur les TDP jeunes ainsi que d’organiser des Rencontres Départementales Jeunes. Il ne faut pas non plus oublier le temps que je passe devant l’écran de mon ordinateur pour mettre à jour le site du BCPF dans les domaines qui me concernent. Bad’News – Comment vois-tu l’avenir du BCPF ? Marc – Dans ma boule de cristal je vois tout d’abord la montée de l’équipe N3 en N2 et aussi de plus en plus de jeunes du BCPF qui viendront gagner des tournois départementaux et d’autres des niveaux plus élevés. Je pense que l’ouverture d’une section scolaire au Lycée Jean Guéhenno de Fougères permettra d’augmenter le niveau de jeu de nos jeunes joueurs. Et si on arrive à ouvrir d’autres sections scolaires, pourquoi pas à Saint Aubin, cela permettra au BCPF d’avoir encore plus de résultats sportifs et ça sera la plus grande satisfaction et la plus grande récompense pour tous les bénévoles et cadres techniques qui sont impliqués sur le terrain depuis maintenant quelques années. Bad’News – Qu’aimes-tu dans la vie en dehors du badminton ? Marc – En dehors du bad, j’aime les voyages, la musique, le sport en général, la randonnée, le canoë – kayak, le cinéma et surtout de passer de bons moments avec mes enfants et ma femme. Merci Marc et bonne continuation, on a besoin de toi.


bad i d i m « Un ? s a p i o u q r u po

», En Bref

C’est l’histoire d’une fana de bad qui s’ennuyait le midi, pendant son temps de pause. Alors, elle a eu envie de joindre l’utile à l’agréable en proposant à l’ensemble des salariés de venir découvrir sa passion. Une trentaine de personnes ont répondu positivement à cette initiative parce que, faire un peu de sport, c’est bon pour la santé ! Et puis, battre son chef en trois coups de raquette, quel plaisir ! Et oui, ici, pas de hiérarchie ! Nous sommes là pour nous défouler, nous détendre dans une ambiance bon enfant. Mais aussi faire connaissance avec des collègues qu’on ne côtoie pas pour le travail. Les niveaux sont différents, bien sûr, mais nous avons des compétiteurs dans l’âme qui ont eu l’audace d’affronter deux équipes rennaises en mars dernier. Fiers de représenter leur société et curieux de comparer leurs jeux, ils sont rentrés vaincus mais comblés de cette rencontre organisée par le CODEP.

Manon et Constance «assurent» au championnat de Bretagne jeunes en décrochant trois podiums. Bravo les filles !

Notre petite Joke a plus d’un tour dans son sac. S’amuser, c’est bien, mais avec les techniques, c’est mieux ! Alors, elle nous a organisé une séance d’entrainement, avec un VRAI entraineur. Même si l’objectif de la plupart des participants n’est pas de faire de la compétition, ils ont apprécié les conseils d’un expert. A renouveler ! Je crois que son pari est réussi, nous pouvons maintenant nous vider la tête deux midis par semaine et reprendre notre travail satisfait et détendu… Merci Joke ! Catherine M

Lady’s bad Cup

Après une saison passée au BCPF, Benjamin Helbert nous quitte pour s’engager à temps plein dans l’animation sportive sur Fougères Nord.

La journée du 19 mai 2012 restera gravée dans la mémoire collective badistique du pays de Fougères comme un hommage à la pratique féminine du badminton. Nombreux sont ceux qui en rêvaient, le BCPF l’a fait. Toutes les conditions étaient réunies pour la réussite de cet événement : le soleil était au rendez-vous ; la jeune équipe d’organisateurs « sur son 31 » ; les plantes vertes à perte de vue dans la salle ; Franck à la buvette ; le chocolat Mombana en libre dégustation ; les paparazzis suspendus à leurs quincailleries ; bref, tout était là, sauf… les filles. Mais, malgré la concurrence déloyale du pont du jeudi de l’ascension, le Lady’s bad Cup a tout de même réussi à rassembler 30 joueuses venues en découdre dans trois catégories C, D et NC. Au final, on a vu du beau spectacle, des matchs très disputés, des bagarres (sportives bien entendu) à couper le souffle, et quelques duels « fratricides » (ou plutôt « sororicides ») entre joueuses du même club. Merci à toutes les participantes qui ont fait honneur à la pratique féminine du badminton. Le tournoi 100% féminin, une idée originale qui mérite certainement sa place dans le calendrier sportif 2012/2013 du BCPF.


Peter Gade

Club : Gentofte BK (Danemark) Taille : 183 cm Poids : 73 kg Situation Familiale : Marié, deux enfants Langues parlées : Danois, Anglais, Allemand Palmarès : • Champion du monde Juniors en 1994 • 24 Titres en grand chelem • Vainqueurs aux Internationaux de France de badminton 2008 • Quart de finaliste aux Premiers Internationaux de France de badminton 2007 • Victorieux du Grand Prix en 1999 • Médaillé au Championnat du monde en 1999, 2001, 2005, 2010 et 2011 • Champion d'Europe en simples et par équipes en 1998, 2000, 2004, 2006, 2010 • Champion danois en 20002003, 2005-2007, 2009 et 2010.

Les légendes d u badminton Une nouvelle rubrique fait son apparition dans ce N° de Bad’News – les légendes du badminton. Nous aussi, nous avons au badminton nos Zidane, Parker, Bolt et j’en passe. Absents de la scène médiatique et de la presse à scandale, ne possédant pas de compte bancaire chez nos amis Suisses ni de villa à Saint Trop alors qu’ils font vibrer des millions de passionnés du bad à travers le monde, ces grands champions du bad restent peu connus du grand public. C’est pour combler ce manque, pour réparer cette injustice que l’équipe de Bad’News tentera de vous proposer désormais dans chaque numéro un portait d’une légende du badminton. C’est tout naturellement Peter Gade qui ouvre le bal. Le 14 décembre 1976, Peter Gade Christensen vient au monde dans la charmante bourgade danoise d’Aalborg, berceau du carnaval scandinave. La ville est également le siège d'une importante base de l'armée de l'air danoise. L’enfance du jeune Peter est bercée par le son des guitares de David Gilmour, Jimmy Page, Keith Richards, The Edge, artistes pour lesquels il nourrit une véritable admiration. C’est donc tout naturellement qu’il hésite entre un brillant avenir de musicien et une prestigieuse carrière dans l’armée de l’air danoise. C’est par un brumeux matin de février que Peter trouve la solution pour allier les deux, lorsque sa route croise celle du badminton. Il se découvre rapidement une passion pour ce sport qui lui permet d’exprimer autant son talent d’artiste que son tempérament de « killer », deux qualités qui feront de lui un des joueurs emblématiques du badminton. Travailleur acharné, il gravit rapidement les échelons et dès 1994 il est sacré champion du monde junior (soit à l’âge de 18 ans), la machine Gade est en marche. Par la suite, il enchaine les victoires en « grand chelem » et se fait une place dans l’élite mondiale, place qu’il occupe depuis une quinzaine d’années. Artiste dans l’âme, il n’aura de cesse de redoubler d’imagination et de créativité pour concevoir ses propres feintes et gestes techniques spectaculaires. Son style de jeu très esthétique ainsi que son fair-play exemplaire feront de lui le chouchou du public international avec lequel il nourrit une étroite complicité. Plus qu’un simple sportif, c’est un véritable ambassadeur du badminton qui œuvre pour la promotion de son sport et s’engage aux côtés de Solibad pour soutenir des projets du développement solidaire.

r ? u o t e l i u Loto – à q

Céline Végée & Peter Gade

Eh bien, c’était au tour de l’association de Romagné qui a décidé d’organiser un loto pour pouvoir mettre un peu de beurre dans les épinards. Quoi qu’il en soit, l’événement a eu beaucoup de succès avec plus de 400 participants venus gagner des précieux lots. Comme quoi, il n’y a pas que le bad dans la vie…


p…

hi s n o i p m a h C World

Non, vous ne rêvez pas ! On parle bien ici du championnat du monde. Quatre jeunes cadets du lycée Jean Guéhenno de Fougères sont partis au mois de mai au Portugal pour y représenter la France lors du championnat du monde scolaire par équipe. L’aventure avait commencé à l’automne 2011. Vainqueur de la phase régionale, l’équipe de Fougères, composée à l’époque d’Adeline, Margaux, Jean-Charles et Thomas, s’illustrait brillamment en décrochant le titre de vice-cham- L’équipe vice-championne de France pion de France qualificatif pour le championnat du monde. Quant au Portugal, nos jeunes terminent à la 9ème place. Ce n’est pas tous les jours que l’on entre dans le top 10 mondial, alors, champagne !!!

Un partenaire plutôt rassurant… Pour les Gaulois purs souches que nous sommes, les Astérix, Vercingétorix et Assurancetourix de père et fils (à quelques exceptions près), avoir un partenaire qui assure, qui est « toujours, toujours là pour toi », c’est très rassurant. Bienvenue donc à Groupama qui rejoint la famille BCPF. Désormais, vous risquez de voir plus facilement Cerise sur les terrains de bad que sur le gâteau.

Thomas et Jean-Charles au Portugal

rges o e G t n i a S e d i o Tourn

Le traditionnel « tournoi – défi » par équipe organisé par l’association de Saint Georges la veille du jeudi de l’Ascension a tenu une fois de plus toutes ses promesses. Ce RDV bien ancré dans le calendrier badistique du pays de Fougères rassemble, d’une année sur l’autre, de nombreux passionnés de badminton. Il y a des familles entières qui ne le rateraient pour rien au monde. Rien d’étonnant. Ici, l’accueil est chaleureux, l’ambiance conviviale, l’apéritif généreux et la salle magnifique avec ses murs d’une blancheur immaculée qui fait disparaître à souhait vos volants. Merci à Nathalie et à son équipe de bénévoles pour ce temps où il fait bon tout simplement de jouer au badminton.


Alors, tu bouf fes quoi, toi, quand tu joues ?

Tremblay au sommet

Parmi les bonnes nouvelles de cette fin de saison, il y en a une qui témoigne de l’excellente santé sportive de nos équipes. Quatre d’entre elles accèdent à la division supérieure – la D2 et la D5 de Tremblay, la D3 de Fougères, la D5 de Fleurigné. Une mention toute spéciale pour la D2 de Tremblay qui monte en D1. Bravo à tous et bonne chance pour d’autres exploits.

rd, fidèle au Samuel Hocha

People

poste

Avant de « bouffer » son adversaire tout cru, fautil déjà bouffer tout court pour pouvoir prétendre accomplir un jour un tel exploit. En cette époque de malbouffe alimentée par des produits sur-vitaminés qui traversent toute la planète en évitant soigneusement les contrôles anti dopage avant d’atterrir prodigieusement dans nos assiettes, la nutrition est un enjeu de taille. Et si globalement on s’accorde sur l’importance de la carotte pour avancer dans la vie et sur le rôle des fruits qui nous permettent de garder la pêche et la banane, il existe néanmoins encore des zones d’ombre et d’ambigüité qu’il faut éclaircir. Prenons la pomme, par exemple, rouge et belle à croquer. Son influence néfaste sur notre santé a été largement démontrée par Blanche Neige en personne. Et la pomme de terre, surtout celle en friture, celle qui fait amiami avec notre cholestérol, c’est la même qui nous permet d’avoir la frite alors qu’on en a gros sur la patate. Et puis, faut-il vraiment bouffer du lion, une viande très difficile à débusquer en supermarché, pour avoir une certaine combativité sur le terrain ? Toutes ces questions… Sans en faire tout un fromage, nous les avons posées à Christian pour qu’il nous aide à y voir plus clair. « L’important, pour les sportifs, c'est d'avoir une alimentation équilibrée et riche en glucides, surtout les jours de compétition. Attention néanmoins à ne pas trop faire cuire les pâtes, sinon elles ne sont plus des sucres lents et donc sont trop vite assimilées par le corps et n'ont plus les mêmes bienfaits. Le fonctionnement de l’organisme d’un sportif étant plus intense, il s’use davantage et a donc besoin d’être nourri régulièrement. La présence de petites collations sera nécessaire sur l’ensemble de la journée afin d’assurer un apport en nutriments régulier sans surcharger les territoires digestifs. Ces collations vont aussi permettre de refaire le plein d’énergie avant et après l’effort afin de favoriser une bonne performance et une bonne récupération. Au-delà d'un apport énergétique important, le sportif devra également veiller à consommer suffisamment de vitamines et de sels minéraux. Par ailleurs, le sportif transpire et perd donc ainsi beaucoup de sels minéraux. Il devra veiller à consommer suffisamment de vitamines et de sels minéraux. Les sels minéraux sont indispensables à une bonne réhydratation. Le passage de l'eau dans nos cellules est facilité par leur présence. Ces sels sont éliminés en grande quantité dans la transpiration. Il faut donc les remplacer. La boisson idéale doit contenir des glucides (sucres) et des sels minéraux (calcium, magnésium, sodium et bicarbonates). »

Ce samedi 30 juin 2012, à la veille d’un certain Espagne – Italie, un autre événement se jouait à guichets fermés près de chez nous. Dans l’église de Saint Brice, garnie (comme le bouquet) par les plus belles toilettes du Coglais, Ludivine et Stéphane se sont dit « OUI ». Ce fut une cérémonie digne de Kate et William. Nous avons vu défiler des robes magnifiques tirées à quatre épingles par Karl, Paco et Christian, des chapeaux dignes d’Elisabeth, de la grande musique, la flûte traversière enchanté et la chorale de Saint Germain déchaînée. Ludivine était divine, Stéphane divin et Bad’News fidèle au poste pour vous raconter cet heureux évènement. Meilleurs vœux aux jeunes mariés de la part de tous les badistes du pays de Fougères.


emps t s i o r t à n o t n i Le badm Un tournoi de badminton est comme la valse de Brel à 3 temps : le temps du jeu, le temps de la récupération et le temps de la restauration. On a longuement débattu dans les revues spécialisées sur le temps du jeu, la tactique et la stratégie. Arrêtons-nous un instant sur les deux autres temps forts. Récupérer et se restaurer sont les deux besoins vitaux pour celui ou celle qui veut atteindre les sommets du badminton, un sport épuisant quand on essaie de renvoyer le volant plusieurs fois d’affilé de l’autre côté du filet en l’évitant, bien évidemment. Ne riez pas, ceci n’est pas si évident pour tout le monde et je sais de quoi je parle. Bref, chacun a sa méthode, sa technique et sa prédisposition génétique comme en témoignent ces quelques images prises sur le vif, enfin, un peu endormi peut être.

Trophée de Pay s Jeunes

Le BCPF en chiffres, saison 2011/2012 :

12 associations

671 joueurs licenciés

365 hommes

306 femmes

289 jeunes

211 seniors

171 vétérans

278 compétiteurs actifs

393 loisirs

14 équipes en TDP

21 équipes départementales

2 équipes régionales

1 équipe nationale

L’édition 2011/2012 du Trophée de Pays Jeunes vient de fermer ses portes. Il a réuni cette année plus de 60 jeunes toutes catégories confondues. La finale a eu lieu à Gosné pour les poussins et Minibad et à Livré sur Changeon pour les benjamins et minimes. Un grand merci à tous les participants, les bénévoles et les cadres techniques (Didier Renault, Miguel Lemée) qui ont assuré le bon déroulement de ce championnat interne qui est la première marche vers le monde de la compétition.


L’équipe de la rédaction vous remercie Responsable de la publication : Zbigniew Roszczypala

Mise en page : David Roszczypala

Ont collaboré à ce numéro : Patricia Lepesteur Constance Ledru Christian Ledru Jean-François Legraet Marc Loquen Daniel Roszczypala Catherine Mellier Thomas Roszczypala Corentin Simonot David Roszczypala Jean-Louis Leverger Marie-Odile Reniero

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