Bass Music Magazine #15

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INTERVIEW | SEVEN | UK

Interview par Hugo Lautissier

SEVEN Inconnu du public français, Seven (Eddy Worhl), est pourtant un producteur talentueux et reconnu par ses pairs outre-Manche. Après plusieurs release chez Wheel&Deal records, le label de N-Type, dont le fameux morceau Siren, Seven sortait cette été un excellent premier album «Evolution» chez Black Box Records. L’occasion pour nous de lui poser quelques questions.

POURQUOI SEVEN, QU’EST CE QUE CE NOM SIGNIFIE POUR TOI? C’est mon chiffre porte-bonheur et je suis aussi né un 7, donc ça semblait être un bon choix à l’époque... A L’ÉPOQUE ? «Seven » est un cauchemars marketing ! Ce n’est pas un nom de scène assez unique. Je pense changer pour «Edward Seven» lorsque je sortirai mon prochain album, ça me semble être une progression plus logique à présent. COMMENT AS-TU FAIS LA RENCONTRE DE LA SCÈNE DUBSTEP ANGLAISE? J’ai découvert la scène grâce à un ami très proche, Youngsta. Je produisais de la drum & bass à l’époque, et il m’a demandé de faire un morceau dubstep pour un de ses set. Tout a commencé comme ça, un peu par hasard finalement. J’ai découvert des sonorités qui me correspondaient et qui ont trouvé leur public. TON MORCEAU «SIREN»PAR EXEMPLE ? Oui, Siren a été un vrai succès . Cela a permis aux gens de s’intéresser à ce que je faisais. C’était vraiment différent à cette époque, j’imagine que c’était le bon moment et certainement le bon morceau. Je me suis rapidement aperçu que j’adorais produire du dubstep, à tel point que j’ai complètement arrêté la drum & bass.

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COMBIEN DE TEMPS AS-TU PASSÉ SUR LA PRODUCTION DE CE PREMIER ALBUM «EVOLUTION» ? ES-TU SATISFAIT DU RÉSULTAT? J’ai passé environ 18 mois sur cet album. J’en suis très heureux mais en même temps pas tout à fait convaincu. Le travail d’un artiste n’est jamais vraiment terminé comme on dit, et je suppose qu’il en va de même pour moi. LES ECHOS SONT POURTANT TRÈS BON.. C’était mon premier album, tout devait être parfait. Encore aujourd’hui j’ai l’impression que certains morceaux ne cadrent pas avec l’esprit de l’album, mais le gens semblent l’apprécier. Qui-suis-je pour les contredire.. SUR LES MORCEAUX CAME TO PLAY ET MORNING LIGHT TU FAIS CHANTER ALYS BE.. Oui, nous avons beaucoup d’amis en commun donc je n’ai pas eu de problèmes pour l’aborder. J’avais un morceau sur lequel j’imaginais sa voix. Le morceau Came to play a été réalisé peu après. C’EST TON PREMIER MORCEAUX AVEC DES VOCAUX? Je voulais de la diversité sur cet album, et je pense que les morceaux avec des vocaux sont un plus dans ce type de projet, ça donne une dimension plus humaine à l’album. C’est l’une de mes track préférées


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