AzurMusic n°18 - Octobre 2009 EDITO...
Du côté de Monaco, on connaît le Sporting, bien sûr ! Le gratin de la variété internationale, dont les cachets sont indécents en période de crise, se produisent à des tarifs tout aussi indécents. Ah Monaco ! Paradis fisc, euh, paradis du luxe. Pas étonnant que le nain de Minneapolis ait choisi d’y créer l’événement cet été. Qu’il en profite, Michaël a déposé les armes, mais, tout comme OB1 dans StarWars, il devient plus fort maintenant (fermons la parenthèse). Mais Monaco n’est pas que luxe, superficiel et paillettes. Du côté de Fontvieille, la Salle du Canton organise depuis sept ans, un festival dédié à la chanson française - Ah oui, c’est vrai que maintenant, on appelle ça « nouvelle scène française » - donc, un festival dédié aux jeunes pousses qui, espérons-le, deviendront grandes. Du côté de la programmation, nous retrouvons exclusivement de « vrais » artistes, triés sur le volet, qui font de la musique car ils aiment ça et non pas pour être des stars reconnues dans la rue, ou remplir le Stade de France (ou le Louis II, Monaco oblige). Bienvenue au Monaco Live Festival ! Sinon, le concert d’Octobre à ne pas manquer est celui d’Eros. Inutile de dire son nom, tout le monde comprend. Eh oui, une fois n’est pas coutume, Eros Ramazzotti débute sa tournée mondiale par Nice. Que l’on aime ou pas sa musique, Eros est une vraie star à travers le monde. Il suffit de dire son prénom pour que les filles tombent dans les pommes. Bon, peut-être pas à ce point, mais pas loin. Quoiqu’il en soit, vous ne trouverez personne qui ne connaisse pas son nom. Ce « petit » détail est l’apanage des grands. Enfin, je vous invite à jeter un œil attentif à notre focus sur l’avenir du disque, et sur une opération très interessante et encourageante ! Bonne lecture ! (PB) PS : t’as acheté les Beatles ??
SOMMAIRE
p 4 : News p 7 : Diana Krall - Rock Addict p 8-9 : Monaco Live Festival p 11 : Agenda... Agenda... Agenda p 12-13 : Eros Ramazzotti p 14 : Olivia Ruiz p 15 : Johnny Hallyday p 16 : Popa Chubby p 17 : L’avenir du disque... p 18 : Abonnement - Jeu
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Le magazine AzurMusic est édité par l’association Ivoire Music 156 Corniche des Oliviers. Villa 23. 06000 Nice Tel : 04 92 09 80 85 - Email : azur@ivoiremusic.fr Directeur de Publication & Rédacteur en Chef : Patrice Bouchon Ont participé à ce numéro : Flora D., Audrey Nardi, Alexandra Grolier, Damien J., Hervé C. Visuel couverture : Eros Ramazzotti (photo : Bruce Weber) Maquette : Patrice Bouchon Régie Publicitaire : 06 73 05 34 64 Imprimé par NIS Photoffset (St Laurent du Var) ISSN : dispensé - Dépôt légal à parution Tirage : 10 000 exemplaires. Distribution : Alpes-Maritimes et Monaco
Retrouvez le magazine AzurMusic dans les Alpes-Maritimes : à l’entrée des concerts (Palais Nikaïa, Théâtre Lino Ventura...), dans les Fnac et les points de vente billetterie spectacles, au Crous et dans les lieux étudiants... La rédaction ne peut pas être tenue pour responsable du contenu des encarts publicitaires. Toute reproduction, même partielle, du contenu du magazine est interdite.
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AzurMusic n°18 - Octobre 2009 - page 4
AC/DC à Nice ??? On croyait la cause définitivement perdue. Marseille avait gagné et avait eu son concert d’AC/DC en Juin dernier (super show). Mais des rumeurs font état d’une probable date au Stade Charles Ehrmann de Nice en 2010. Du coup le groupe facebook « Nous voulons AC/DC à Nice en 2010 » reprend du service. A suivre... Tu veux être la star de ton bahut ? Tu as entre 12 et 18 ans ? Tu es collégien ou lycéen dans les Alpes-Maritimes ? Tu joues dans un groupe dont la majorité des membres ont le même âge ? Tu as peut-être une chance de jouer en 1ère partie du Rock Addict, au Théâtre Lino Ventura le 7 Novembre, avec Stuck in the Sound et The Dodoz ! Pour cela, envoies un email à l’adresse edr@ivoiremusic.fr, en présentant ton groupe et en indiquant un lien vers une page myspace ou équivalent. Le groupe vainqueur sera informé le 15 Octobre. FM Management propose sa MusicBox... Tu es musicien...Tu as un groupe... Tu rêves de remplir Bercy ou le Stade de France, mais tu n’as pas les contacts ? Pour la troisième année, FM MANAGEMENT te propose de participer à la sélection FM MUSICBOX qui te permet d’être présent au MIDEM (salon des professionnels de l’industrie musicale qui se déroule à Cannes fin Janvier) à travers: une compilation distribuée pendant le MIDEM, incluant un de tes titres, un packaging original permettant de différencier ta musique des autres acteurs, un support incluant tes clips vidéo; des rendez-vous ciblés pour promouvoir ta musique, la certitude que tes CD seront remis personnellement aux professionnels... Bref, un bon plan pour le musicien qui souhaite s’occuper uniquement de sa musique, et déleguer les négociations avec les pros. Toutes les infos ici : www.fm-management.net Du côté de Grasse... L’espace culturel Altitude 500 a annoncé le programme des concerts de ce dernier trimestre : On débute avec un plateau rock ska festif de talents locaux : AFTP / Parachute Company / Patates Rats (24/10). Suivra Simeo version groupe (07/11), puis Pauline Croze en solo (21/11); pour terminer par FM et sa pop symphonique (28/11). Infos - Réservations : 04 93 36 35 64 Du côté local (et plus si affinités)... Le groupe Alive Inc. a fait la première partie de Mr Big au Bataclan (Paris) le 16 Septembre dernier ::::::::: Le plus niçois des parisiens, Ben Mazué, vient d’être sélectionné pour le Fair 2010. Vous pourrez le retrouver en concert avec Debout sur le Zinc à la Salle du Canton (09/10), et avec Hocus Pocus à la MJC Picaud (17/10) ::::::::: Les V-Cious feront la première partie des Lords of Altamont à la Salle 700 du Nikaïa le 28 Octobre ::::::::: Dans le cadre de sa sélection au dispositif La Ruche, le groupe Chevelure se produira en ouverture de Sliimy au TLV, le 3 Octobre ::::::::: Le groupe niçois Pulse rendra un bel hommage au légendaire groupe Pink Floyd. Cela se déroulera les 6 et 7 Novembre à la Blackbox ::::::::: Paalmer annonce la sortie d’un nouvel EP, « Old School ». Le groupe punk rock sera en concert le 23/10 à l’Ajm (Monaco) et le 24/10 au Tapas (Nice) avec Alive Inc. ::::::::: Le quartet rock niçois My Diet Pill vient de sortir l’album « Beautiful girls like science-fiction », comprenant 5 nouveaux titres, 10 remixes et une superbe bande dessinée façon manga de 20 pages. Infos et commande sur le site www.mydietpill.net
AzurMusic n°18 - Octobre 2009 - page 7
...A venir
Diana Krall vous invite à vivre une douce nuit...... Une voix suave, sensuelle, chaude, inimitable... C’est bien Diana Krall qui revient dans la capitale azuréenne. Déjà présente l’an dernier au Nice Jazz Festival, la canadienne sera là cette année le 18 octobre pour ensorceler le public d’Acropolis. L’étoile du jazz jouera son dernier opus « Quiet Nights », imprégné de Bossa Nova qu’elle a ramené de son voyage au Brésil. Un album de reprises donc, parmi lesquelles The girl from Ipanema (adaptée en The boy from Ipanema) et d’Este Seu Olhar, de João Gilberto, que la chanteuse livre dans un portugais irréprochable. Après un Best Of sorti en 2007 qui marquait ses quinze ans de carrière sans fausses notes, ce douzième album confirme le talent de la star du jazz. En à peine dix chansons, Diana Krall nous emmène dans un Vendredi 16 Octobre - 20h30 univers très intimiste, à travers des ballades où elle Acropolis (Nice) caresse les notes de sa voix feutrée. Tarifs : de 62€ à 78,50€ La belle blonde surprend dès les premières notes, sa voix de noire aux consonances gospel n’est plus à découvrir mais à redécouvrir. Après plusieurs nominations au Grammy Award, cette jeune prodige qui a débuté sa carrière de pianiste à 4 ans, se voit récompensée en 1999 du prix de la « Meilleure Musicienne de Jazz de l’année ». Elle obtiendra notamment deux autres récompenses pour ses albums dont « Live in Paris », enregistré lors de son passage à l’Olympia. La belle canadienne vous invite donc à une soirée inoubliable, un moment magique dans son univers jazzy... Un rendez-vous incontournable puisque c’est sur scène que son talent prend une tout autre dimension, il faut la voir et l’entendre pour apprécier son swing inimitable. (Audrey Nardi)
Rock Addict @ TLV... Rock Addict est le petit frère du festival Les Enfants du Rock. Pour sa première édition, il réunit deux groupes rock français « tendances » : The Dodoz et Stuck in the Sound , ainsi qu’un groupe local en guest (voir news). Stuck In The Sound fait partie de cette nouvelle génération de groupes de rock parisiens dont la renommée s’est forgée à force de concerts donnés partout en France. En 2004, le quatuor est repéré par les Inrockuptibles qui les publient sur son annuelle compilation CQFD. Depuis, ils ont prouvé qu’ils n’étaient pas le groupe d’un seul hit, le morceau Toy Boy qui les a révélés aux oreilles du grand public, et qu’ils sont vraiment faits pour durer. Quant aux Dodoz, malgré leur jeune âge, leur musique est un habile mélange d’influences diverses et variées, allant du post-punk de Talking Heads à la pop élégante de David Bowie, en passant par le Samedi 7 Novembre - 20h00 rock recherché d’Interpol ou l’énergie de Blondie. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarif unique : 16€ Un plateau rock comme on les aime. (Hervé C.)
AzurMusic n°18 - Octobre 2009 - page 8
L’Evénement : Monaco Live Festival...
7 ans d’existence, ça se fête ! Alors en guise de cadeau d’anniversaire, le festival a décidé de s’étendre. Jusqu’à présent, le Monaco Live Festival se déroulait sur 3 jours. Il a donc décidé de s’adjoindre un jour supplémentaire, et de passer sur 2 week-ends. Si ça c’est pas du cadeau ! Du côté de la prog, de la chanson, ou plutôt, de la «nouvelle scène» comme ils disent : Debout sur le Zinc, Vincent Delerm, Emily Loizeau et Alexis HK. Le tout complété par une sélection de talents locaux : Ben Mazué, Adrien, Allo Caroline et les Babaars. Dernier cadeau : un tarif préférentiel est disponible en exclu sur www.azurconcerts.com
Debout sur le Zinc...
Vendredi 9 Octobre - 20h30 1ère partie : Ben Mazué Tarif préférentiel : 13,70€
Debout sur le Zinc, c’est la première scène (dans un bar) et le poème de Prévert (auquel ils empruntent leur patronyme) à la fois. Les sept compagnons de ce groupe au titre évocateur n’ont pas peur de mouiller la chemise et donnent avec ardeur à voir et à entendre! A les regarder si différents évoluer en harmonie, on perçoit un des principes fondateurs de leur musique: le mélange. Au travers de chacun de ses albums, DSLZ fixe les ingrédients toniques, mélodiques et rythmiques du groupe, assied son identité forte et retient l’attention de la critique. Leurs instruments acoustiques résonnent toujours à la voix des trois chanteurs dont les textes nous rappellent que nous sommes faits pour ressentir et que les émotions, ça fait du bien!
Le groupe DSLZ émane de 2 formations : l’une de chanson rock, l’autre de folk irlandais. A l’époque Christophe (guitare) et Momo (batterie et percus) rencontrent Olivier (banjo) et Simon (violon) au Lycée. Peu de temps après, Fred (accordéon), un ami de Simon, se joint au groupe. Ils créent alors un répertoire basé sur les compositions et les influences de chacun. Après s’être adjoint les services de Romain (clarinette) Ils entament une série de concerts dans les bars, la rue ou en première partie d’artistes confirmés tels que La Tordue, Louise Attaque, Rachid Taha, Les Garçons Bouchers… (PB)
Vincent Delerm... Que n’a-t-on pas entendu sur Vincent Delerm ! A ses débuts, certains critiques, essayant de faire un trait d’humour qui ne faire rire qu’eux, le réduisent même à un pianiste qui rote en chantant. Un bobo qui prend des situations quotidiennes ultra-banales pour en faire des chansons. Dans le même temps, il a vendu 400 000 exemplaires de son premier album éponyme. « Ce n’est pas un score conventionnel pour de la chanson telle que je la fais. Donc je ne me fais pas d’illusions. Si mon nouveau disque ne s’écroule pas, ce sera peut-être le prochain ou celui d’après. Mais je ne suis pas inquiet. Le seuil de vente atteint sur mon précédent disque m’octroie la possibilité de Samedi 10 Octobre - 20h30 composer pendant dix ans sans avoir de soucis à me faire. » En 1ère partie : Adrien clair : il se fout royalement des critiques (qui, bizarrement, se Tarif préférentiel : 13,70€ font moins nombreuses…) Adepte du « name dropping » à outrance, il cite des marques, des lieux, des noms propres à longueur de chansons. Sans doute pour mieux ancrer ses textes dans l’imaginaire collectif, et ainsi, les rendre universel, c’est-à-dire compris par tous. Fin créateur, Vincent Delerm nous captive et nous subjugue avec habilité et style, nous livrant avec dérision, distance et simplicité ses pensées intimes sur un quotidien qui ne fait pas forcément rêver... Il apporte un souffle nouveau et frais, un regard critique et juste sur notre génération, son passé et son avenir… A découvrir en mots et musique… (PB)
AzurMusic n°18 - Octobre 2009 - page 9
...L’Evénement : Monaco Live Festival
Emily Loizeau... Il est des artistes dont la sensibilité fait plaisir à voir. Emiliy Loizeau fait partie de cette petite famille d’artistes dont on écoute les chansons les yeux fermés, comme pour mieux se concentrer et savourer tous les aspects de sa musique. Je vous invite d’ailleurs à visiter son « Pays Sauvage » (son dernier album) de toute urgence. Univers onirique et dépaysement assuré ! Bien entendu, ça peut rappeler Olivia Ruiz ou Jeanne Cherhal. Mais il faut dire que les références féminines de la sacro-sainte-nouvelle-scène-française-fourre-tout sont rares… De plus, il est connu que les français cherchent toujours des références Vendredi 16 Octobre - 20h30 plutôt que d’écouter simplement la musique. 1ère partie : Allo Caroline En passant, Emily fait aussi partie de ces artistes français beauTarif préférentiel : 13,70€ coup plus apprécié à l’étranger que chez eux. Bon, il est vrai qu’elle chante aussi bien en français qu’en anglais, langue qu’elle maîtrise. C’est ainsi qu’elle se produit régulièrement au Québec, en Amérique du Sud, en Inde (avec Anaïs et Mademoiselle K), à Los Angeles, en Pologne, en Grande Bretagne… Mais Emily Loizeau sait délaisser quelques temps son univers personnel pour entrer dans la peau d’un personnage. En 2007, Mathias Malzieu du groupe Dionysos, lui propose d’incarner le Docteur Madeleine, dans son nouvel album concept « La Mécanique du Cœur ». C’est notamment elle qui co-interprète le titre « Le jour le plus froid du monde », pièce maîtresse de l’opéra rock qui en explique la signification... (PB)
Alexis HK... Alexis HK traîne les bistrots et il aime ça visiblement ! Son premier album « Belle Ville « est le reflet dans le zinc du comptoir de cette vie de quartier. Il aime les conversations, les engueulades de fond de salle, la bière éventée et le vin à boire... Son univers est tendre et l’homme n’erre pas dans les lieux de son quartier, de sa ville, de sa vie, comme un voyeur mais comme un collecteur de brèves de comptoir. Ces histoires racontées sont les siennes peut-être, les gens décrits sont ceux à qui il serre la main dans la rue et les histoires d’amour tendres et drôles sont un peu les nôtres! Alexis HK Samedi 17 Octobre - 20h30 n’est pas pour autant un homme de bar, ses chansons ne sont 1ère partie : Les Babaars pas les errances liquides d’un forçat éthylique, son univers est Tarif préférentiel : 13,70€ plutôt gai, tout du moins jamais larmoyant. Les personnages nés sous sa plume évoluent dans une existence souvent douce, quelquefois amère et parfois même cruelle et il y a chez ce garçon des souvenirs encore vifs de Brel, Brassens et Ferré. Alexis HK déroule, sur fond de ragga, ballade ou slam, des chansons-blagues ou pas, en tout cas toujours étonnantes pour un croisement de vies et d’émotions bien agréable ! (PB)
AzurMusic n°18 - Octobre 2009 - page 11
Agenda : Octobre 2009
Jeu 01/10 : MANU CHAO RADIO BEMBA. Palais Nikaïa (Nice). Tarif : 29€ Sam 03/10 : SLIIMY. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€ Jeu 08/10 : LE PEUPLE DE L’HERBE. MJC Picaud (Cannes). Tarif : 15,70€ Ven 09/10 : DEBOUT SUR LE ZINC. Salle du Canton (Monaco). Tarif : 13,70€ (www.azurconcerts.com) Ven 09/10 : JANE BIRKIN. Grimaldi Forum (Monaco). Tarifs : 37€ / 32€ Sam 10/10 : VINCENT DELERM. Salle du Canton (Monaco). Tarif : 13,70€ (www.azurconcerts.com) Sam 10/10 : MANIACX PARTY. MJC Picaud (Cannes). Tarif : 6,70€ Sam 10/10 : TRANS ETHNIK. Pré des Arts (Valbonne). Tarif : 11,70€ Mer 14/10 : SOUL JAZZ ORCHESTRA. Salle Grappelli (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€ Ven 16/10 : EMILY LOIZEAU. Salle du Canton (Monaco). Tarif : 13,70€ (www.azurconcerts.com) Ven 16/10 : DIANA KRALL. Acropolis (Nice). Tarifs : de 62€ à 78,50€ (www.azurconcerts.com) Ven 16/10 : JUAN CARMONA. Salle Juliette Gréco (Carros). Tarifs : 13,70€ / 16,70€ Sam 17/10 : ALEXIS HK. Salle du Canton (Monaco). Tarif : 13,70€ (www.azurconcerts.com) Sam 17/10 : HOCUS POCUS + BEN MAZUE. MJC Picaud (Cannes). Tarif : 15,70€ Sam 17/10 : PASCALE PICARD BAND. La Palestre (Le Cannet). Tarif : 27€ Dim 18/10 : JOHNNY HALLYDAY. Palais Nikaïa (Nice). COMPLET Mer 21/10 : MICK TAYLOR BAND. Salle Grappelli (Nice). Tarifs : 15,70€ / 18,70€ Ven 23/10 : EROS RAMAZZOTTI. Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 51€ à 67,50€ Ven 23/10 : HELENE SEGARA. Casino Terrazur (Cagnes sur Mer). Tarif : 42€ Ven 23/10 : ALEX BEAUPAIN - CLAIRE DITERZI. Théâtre Croisette (Cannes). Tarifs : 20€ / 24€ Ven 23/10 : WE ARE TERRORISTS+RUDES ETUDES. MJC Picaud (Cannes). Tarif : 13,70€ Sam 24/10 : BUS DRIVER+MR AGAZ+CHRONO TRIGGERS. MJC Picaud (Cannes). Tarif : 13,70€ Sam 24/10 : MULATU ASTATKE & THE HELIOCENTRICS. Salle Grappelli (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€ Sam 24/10 : CLARIKA. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€ Dim 25/10 : JOHNNY HALLYDAY. Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 55€ à 120€ Jeu 29/10 : LISA EKDAHL. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€ Ven 30/10 : OMAR. Salle Grappelli (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€ Ven 30/10 : QUADRICOLOR+DISSONANT NATION. MJC Picaud (Cannes). Tarif : 6,70€ Sam 31/10 : POPA CHUBBY. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarif : 21,70€ Jeu 05/11 : GROUNDATION. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarif : 15,70€ Ven 06/11 : GONG. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarif : 15,70€ Sam 07/11 : STUCK IN THE SOUND + THE DODOZ. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarif : 16€ Ven 13 + Sam 14/11 : CLEOPATRE. Palais Nikaïa (Nice). Tarifs : de 35€ à 60€ Sam 14/11 : MIOSSEC. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€
FIESTA DES SUDS - Dock des Suds (Marseille)
Mar 17/11 : GHINZU. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€ Mar 17/11 : INDOCHINE. Palais Nikaïa (Nice). Tarif : 35€ Mar 20/11 : PATRICK FIORI. Acropolis (Nice). Tarifs : de 34€ à 41€ Mer 25/11 : YOM. Forum Nice Nord (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€ Jeu 26/11 : MACEO PARKER. Théâtre Lino Ventura (Nice). Tarifs : 12,70€ / 15,70€
Ven 16/10 : CHARLIE WINSTON + ANIS + IZIA. Tarif : 31,70€ Sam 17/10 : NINA HAGEN + CARAVAN PALACE + OÏASTAR. Tarif : 31,70€ Jeu 22/10 : AVISHAI COHEN+ANTONIO CANALES + JUAN CARMONA. Tarif : 21,70€ Ven 23/10 : RINOCEROSE + LOO & PLACIDO. Tarif : 21,70€ Sam 24/10 : CHRISTOPHE + STAFF BENDA BILILI. Tarif : 31,70€
L’interview : EROS RAMAZZOTTI...
AzurMusic n°18 - Octobre 2009 - page 12
Ton dernier album avant celui-ci était un best of. Que penses-tu de tes « anciennes chansons » ? Ce best of était un disque pour le moins inhabituel, car j’y ai refait de nombreuses chansons. Nous avons réalisé un gros travail qui, en tout, aura duré plus d’un an, avec des producteurs et des arrangeurs issus des quatre coins du globe, raison pour laquelle cela nous a pris autant de temps. En réécoutant mes chansons, je me dis que ma voix n’avait pas la même maturité, qu’elle était plus adolescente. Même les chansons étaient différentes, l’harmonie y était moins marquée. Aujourd’hui, l’harmonie — ou les accords, pour être plus précis — est un peu différente, un peu plus complexe. Mais ça va, c’était la voie à suivre, l’évolution qui s’imposait. Comment et quand as-tu commencé à écrire les chansons de ce nouvel album ? J’ai tout un tas d’idées, je les mets chaque jour sur CD, dans mon studio où je suis toujours en enregistrement. Quand j’ai une idée, je la fige et je la mets de côté. Quand nous avons décidé de commencer à enregistrer le disque, nous avons pris cette idée et l’avons mise au point, ensemble. Je dis « nous », car je travail avec Claudio et Gullit pour la musique, d’où ces projets multiples. Le premier single « Parla con Me », parle du danger de la technologie ? Mon idée était de montrer que c’est mieux d’utiliser la technologie plutôt que d’être utilisé par elle ! Si tu veux t’entendre avec les gens, je pense que tu dois tout d’abord communiquer. C’est de cela que parle ma chanson, de combien il est difficile de communiquer, spécialement avec les jeunes. Les plus jeunes en particulier préfèrent « chater » sur internet avec des gens qui vivent à 50 mètres plutôt que d’aller les voir, frapper à leur porte, et leur ouvrir leur cœur et leur esprit. Je pense que les ordinateurs et la technologie sont importants, mais comme je le dis depuis un moment, on doit se servir de la technologie et non le contraire. Parle-nous du son du nouvel album ainsi que du design de la pochette et du livret. Tu as travaillé à Los Angeles, penses tu avoir un son plus américain, plus rock’n’roll ? Pour moi l’important, c’est de bien travailler une chanson, avec un texte profond, qui ait un sens. Après, on peut très bien l’habiller comme on veut. L’important, c’est qu’elle sonne juste et qu’elle parle aux gens, qu’elle leur aille droit au cœur, qu’il y ait une interconnexion entre les autres et moi. Ces photos, je les ai faites avec Bruce Weber, l’un des plus grands photographes au monde. Elles représentent Eros, mon visage, ce que je suis en ce moment. Elles n’ont pas été retouchées… seuls quelques infimes détails ont été rectifiés sur Photoshop, mais c’est moi. Les musiciens américains et leur façon de jouer m’ont certes influencé, mais ce disque reste 100% italien. « Ali E Radici » Est-ce que ce titre donne la définition et l’esprit du nouvel album ? Je me suis inspiré de cette chanson qui s’appelle justement « Ali E Radici » (des racines et des ailes), où je témoigne de cette façon de vivre qui est la mienne actuellement. « Des racines et des ailes » ou « Des racines ou des ailes », tout dépend de la façon de l’interpréter : mon âme est partagée, je ne sais pas si je dois m’arrêter, me lancer dans une nouvelle histoire avec une femme ou bien être libre de vivre célibataire, comme aujourd’hui. Ailes ou racines, que choisir ? C’est un peu la situation que vivent tant de gens et tant d’hommes comme moi. Vendredi 23 Octobre - 20h Palais Nikaïa (Nice) Tarifs : de 51€ à 67,50€
AzurMusic n°18 - Octobre 2009 - page 13
Des chansons comme « Non Possiamo Chiudere Glio Occhi » ou « Nessuno Escluso » ontelles été écrites pour prendre position ? Prendre position, oui, c’est-à-dire souligner les problèmes actuels et tenter de les résoudre. On ne peut ignorer la maltraitance des enfants, des femmes, le fait que l’on vive sur une planète qui est en train d’éclater. Alors plutôt que de toujours se réunir, de faire le G1, G2, G3, G8, etc., essayons de résoudre les problèmes, essayons de faire quelque chose de concret. C’est un peu le message de cette chanson. Penses-tu que l’italien est la langue idéale pour chanter des chansons d’amour ? Plus que l’anglais ou l’espagnol ? Je ne sais pas… je ne peux pas me prononcer dans la mesure où je ne chante pas en anglais. En tout cas, les grandes chansons d’amour chantées en anglais ont gagné l’estime du monde entier. L’italien est certainement une langue très particulière, pas si facile à parler, et pour nous, italiens, une chanson chantée dans notre langue fait plus d’effet qu’en anglais. Que représente la France pour toi ? Un souvenir du public français ? Mon plus beau souvenir, c’est justement l’un de mes tout premiers disques, que j’ai chanté au festival de San Remo, et qui a connu un grand succès en France : « Una storia importante ». J’ai ce souvenir gravé en mémoire, car la France a été, avec l’Allemagne, l’un des premiers pays à accepter ma musique et à l’apprécier, ce dont je suis très reconnaissant L’album a été enregistré à Los Angeles où tu as travaillé par le passé avec les meilleurs musiciens. Qu’est-ce qu’ils apportent à ta musique et à ton univers ? Je pense que la musique est un langage précis. La musique et ses notes sont les mêmes partout et chacun les interprète à sa façon. J’ai toujours voulu que mes albums soient différents les uns des autres, entre autre en travaillant avec des artistes américains et en les mélangeant à mes racines, en mixant mon côté italien à leur gout. Je ne dirais jamais par exemple à Michael Landau, un des plus grands guitaristes au monde, ce qu’il doit faire. Il écoute les chansons, s’il les aime c’est encore mieux (et cela semble être le cas), ensuite il ajoute sa touche. Sinon, je le ferais à la maison, tout seul. Ce qu’il y a de plus impo-
tant c’est de mixer ma culture avec celle des musiciens américains. Avec les années qui passent, le succès que tu as eu, trouves-tu que c’est plus facile d’écrire des chansons ou au contraire que c’est plus difficile ? Vous savez, c’est surtout difficile. Il y a tant de gens, tant de jeunes qui écrivent, il y a de plus en plus de musiques et d’artistes qui sortent… Ce n’est pas toujours facile de garder un pied dans le présent et un autre dans le futur. C’est difficile, mais c’est l’instinct qui, selon moi, prend toujours le dessus, non ? Et tant que la voix, l’envie et la créativité sont là, rien n’est impossible. (Propos recueillis par Hervé Pepito)
A venir... Miss météores...
AzurMusic n°18 - Octobre 2009 - page 14
La « belle à en crever » Olivia Ruiz (née Olivia Blanc) reprend pour la scène le nom de jeune fille de sa mère. Fille du musicien-chanteur Didier Blanc, c’est un 1er janvier (1980) que bébé Olivia découvre la lumière du jour à Carcassonne, d’où ce charmant accent… A 15 ans, elle forme son premier groupe, « Five », avec des amis de villages voisins, proposant des reprises rock inévitables genre Lenny Kravitz ou encore Les Cranberries. Plus tard, c’est à Montand et Bécaud qu’elle se frotte, interprétant leurs titres accompagnée par Franck Marti, accordéoniste et guitariste, entre deux standards espagnols. La suite, vous la connaissez... 2001, prime time sur TF1. La piquante et attachante brunette nous séduit avec son timbre de voix particulier, sa détermination et sa sagesse. Elle ne lâche rien et lorsqu’en 2005, après quelques années de travail plutôt discret on la retrouve aux Victoires de la musique dans la catégorie « révélation scène », son message marque : « j’aimerais remercier tout ceux qui ne m’ont pas soutenu et qui n’ont pas cru en moi parce qu’ils m’ont donné la niaque et l’envie de leur montrer que j’y arriverais ! ». Et ça Olivia, on veut bien te croire, qu’au sortir de cette émission on n’est pas aidé… Mais passons, et venons-en aux choses sérieuses ! Après un premier album quasiment sans promo, « J’aime pas l’amour », elle sort son 2ème opus, « La femme chocolat » sur lequel elle est accompagné de Christophe Mali (Tryo), Christian Olivier (Têtes Raides), et de son compagnon Mathias Malzieu (Dionysos)… Un tabac (plus d’un million d’exemplaires vendus) ! Tout le monde rêve alors de lui « croquer les hanches Nutella » et de « traîner les pieds » à ses côtés… Olivia fait partie du paysage musical français et elle le mérite.
Sur son petit dernier, « Miss Météores », c’est miss Ruiz qui signe cette fois tous les textes en français comme « Les crèpes aux champignons », « Le saule pleureur », « Peur du noir », etc… Nous connaissons déjà par cœur le premier single « Elle panique » et son clip écervelé… Pour ce qui est des morceaux internationaux, on découvre « Spit the devil » qui rappelle fortement les sonorités de « I need a child » du précédent album, et « When the night comes » intrigue… N’y aurait-il pas une ressemblance frappante avec l’air entêtant de « Titine » de Charlie Chaplin ? Quant à l’intro de « Quedate », non sans rappeler les mélodies « Burtonesque » de Mathias et sa Mécanique du Cœur… Avec tout ça, Olivia est bien sûr sur les routes. Si vous aviez eu la chance de savourer la chanteuse de Pâques au Théâtre Lino Ventura la dernière fois, vous avez sans doute déjà fusé sur les points de vente pour revoir cette étoile filante que l’on regarde et écoute avec beaucoup de plaisir. (Flora D.) Jeudi 5 Novembre - 20h00. Palais Nikaïa (Nice) Tarif : 29,80€
AzurMusic n°18 - Octobre 2009 - page 15
...A venir
Johnny Hallyday : la dernière tournée du patron... Dans quelques jours, l’Icône chantera sur nos terres niçoises, proposant un spectacle adapté aux salles, et non pas aux stades… Après sont passage au Sporting de Monaco, c’est au Nikaïa que Johnny Hallyday propose son « Tour 66 », sauf que cette fois la place est 6 fois moins coûteuse que pour la date monégasque… C’est forcément plus motivant ! Petit retour rapide sur un parcours bordé de mésaventure, de chance, de rencontres et de détermination. Johnny naît Jean-Philippe Smet le 15 juin 1943 à la cité Malesherbes à Paris. Suite à la séparation de ses parents, le petit JP est recueilli par sa tante, Hélène Mar, une danseuse, et à seulement 13 ans, il montera pour sa toute première fois sur scène, à Copenhague, pour interpréter « La Ballade de Davy Crockett ». Peu de temps après, il assiste à la projection de « Loving You » dont la vedette est Elvis Presley. Tout commence ici. C’est sa vie, c’est son destin, c’est ça qu’il veut faire et qu’il a au fond de lui : il sera chanteur de Rock’n’Roll, oh yeah ! A seulement 16 ans, Jean-Philippe devient Johnny Hallyday… Aujourd’hui, après 50 ans de carrière, il est un des plus célèbres chanteurs français. Dans l’hexagone on approche les 60 millions de disques vendus et une centaine de tournées à son actif. Celle-ci étant officiellement la dernière. Du moins en province, car on a quand même du mal à imaginer l’idole arrêter complètement ses shows spectaculaires, ne ce serait que dans les stades et autres infinités parisiennes… En 2008, il sort d’ailleurs l’album« Ca ne finira jamais », un disque de variétés rock essentiellement conçu pour la scène, signé chez Warner (ce sera le 3ème puisque l’artiste a rompu son contrat avec Universal il y a 3 ans). Pour ce dernier opus, il s’entoure de Calogero, Raphaël (« Je n’appartiens qu’à toi »), Grand Corps Malade (« Si mon cœur ») et David H., Francis Cabrel (« Je m’arrête là ») et Christophe Maé (« Etreintes fatales »), ce dernier chanceux puisqu’il assurera pour plusieurs dates sa première partie. La majorité des titres de cet album rappellent les sonorités rhythm’n’blues de jadis avec des cuivres et des chœurs, les autres tombant plutôt dans la case « ballades rock »… Sur les planches, c’est encore là qu’Hallyday est le meilleur, proposant à la fois une interprétation sublime de ses titres avec cette voix si particulière et cette puissance qu’il a en entrouvrant à peine les lèvres, cette tenue sur scène, cette gueule et tous ces artifices qu’il y a autour et qui font de ses spectacles un vrai feu... Comment hésiter ? Rendez-vous au Nikaïa ! (Flora D.) Dimanche 18 Octobre - 20h00 COMPLET Dimanche 25 Octobre - 20h00 Palais Nikaïa (Nice) Tarifs : de 55€ à 120€
Photo : Patrick_Demarcheli
A venir...
AzurMusic n°18 - Octobre 2009 - page 16
Popa Chubby : en plein dans ta face ! Passons-nous de la traduction de l’expression « pop a chubby » dont l’artiste tire son pseudonyme et n’évoquons que Ted Horowitz, son vrai nom, pour parler un peu de ce « beau bébé » qui naquit chauve en 1960 dans le Bronx. Dans la cave qui lui sert du studio, Popa Chubby élaborera un style bien à lui mêlant rock, blues, rap, funk et soul pour créer un nouveau courant qu’il appellera le « New York City Blues ». Son allure est provocatrice, sa musique agressive et son image pas bien accueillante, pourtant il suffit de l’écouter quelques minutes pour ne plus s’en passer. Solos de guitare bien carrés (« Steel Horse Serenade »), riffs et arpèges métaleux même parfois (« Holes »), ton grave et investi, chez AzurMusic, on aime en tout cas… Comme Calvin Russell, il a baptisé les planches du festival Les Nuits Guitares (Beaulieu sur Mer) et tous deux cartonnent bien plus en France qu’aux Etats-Unis où ils ne sont connus que par les spécialistes du genre… Depuis les années 90 il tente de faire découvrir ses compositions variées, signant un premier opus chez Sony mais partant très vite faire son trou avec son propre label (PCP : Popa Chubby Productions) qu’il créé afin de sortir deux albums en 1994 et de lancer d’autres artistes new yorkais bien sûr. En 2004 naît « Peace, Love & Respect », auquel les évènements du 11 septembre donnent une autre tournure que celle prévue au départ (l’amour). Le gros monsieur qui fait peur mais qui doit avoir un cœur grand comme ça ne cesse d’être productif, sortant à peu près un album chaque année depuis le début de sa carrière. Récemment arrivent donc « Stealing the Devil’s Guitar » (2006), « Deliveries After Dark » (2007), « Vicious Country » (2008) et au milieu de tout ça « ElectricChubby Land » un triple-album hommage à Jimi Hendrix grâce à qui il a commencé à apprécier le rock (avec « Purple Haze »). Chanteur et guitariste, on le retrouve aussi parfois aux drums sur scène, histoire de tout envoyer péter un bon coup… Encore un artiste à découvrir en live ; « Music is his religion »… (Flora D.) Samedi 31 Octobre - 20h30 Théâtre Lino Ventura (Nice) Tarif : 21,70€
AzurMusic n°18 - Octobre 2009 - page 17
Focus sur : L’avenir du disque...
L’avenir du disque ? Le disquaire bien sûr ! Constatant la disparition progressive et systématique des lieux de diffusion de musique enregistrée et afin de montrer son attachement à la présence d’une diversité musicale sur le territoire le Calif (Club Action des Labels Indépendants Français), Phonopaca (Groupement des Acteurs de l’Industrie Musicale en PACA), avec le soutien de la Région PACA, s’associent pour aider à l’implantation de disquaires. Le Calif et Phonopaca ont établi les constatations suivantes: le disquaire de proximité contribue largement à la diversité musicale ; la politique commerciale des multinationales du disque et l’absence d’un prix unique du disque (contrairement au livre) ont conduit, depuis vingt ans, à la disparition d’environ 3000 disquaires en France ; enfin, la production musicale indépendante ne peut se développer sans le relais de points de vente indépendants. De façon plus générale, ces deux structures affirment que le disque est un bien culturel qui ne doit pas être un produit soumis à des impératifs de rentabilité immédiate. A travers leurs actions, ils veulent favoriser la création de nouveaux disquaires et de nouveaux points de vente de disques. En poursuivant ce but dans un souci d’intérêt général, le Calif souhaite contribuer à la diversité musicale et culturelle. Il s’agit clairement de participer au développement de la diffusion de la musique en favorisant le rôle de conseil et de service que les disquaires remplissent auprès de leur clientèle, et ainsi de s’inscrire dans le maintien et le développement d’une création et d’une production musicales qui nécessitent un réseau de boutiques capables de relayer cette offre plurielle auprès du public. Le dispositif d’aide à la création de disquaires du Calif porte sur les points suivants : aide à la location, aide technique, négociations commerciales et l’aide à la communication. Toutes les infos sur www.calif.fr ou www.phonopaca.com
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Je souhaite être invité(e) au concert suivant (choisir 2 concerts au choix) : (Dans la limite des places disponibles ) : 1/ 2/
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. 09/10 : DEBOUT SUR LE ZINC - Salle du Canton . 10/10 : VINCENT DELERM - Salle du Canton . 16/10 : DIANA KRALL - Acropolis . 16/10 : EMILY LOIZEAU - Salle du Canton . 17/10 : ALEXIS HK - Salle du Canton . 23/10 : EROS RAMAZZOTTI - Palais Nikaïa . 29/10 : LISA EKDAHL - Théâtre Lino Ventura Pour participer à ces jeux envoie un email à azur@ivoiremusic.fr en indiquant tes coordonnées et le concert désiré Attention : jeu dans la limite du quota de places alloué par les productions... Jeu organisé dans la limite des places disponibles. 1 seule demande par email et par foyer svp.
Les gagnants sont prévenus par sms et/ou email dans les 24 heures précédant