SENEGAL - Louga

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Document de lignes directrices de la Région de Louga

parcours naturels et l’existence de forages pastoraux. Grâce à l’importance des zones de pâturage vingt un mille (21 000 km2), à l’expérience longtemps acquise par les éleveurs et la présence d’unités pastorales mise en place par le PAPEL, la région de Louga constitue véritablement une zone d’élevage. L’artisanat et le commerce constituent les sous secteurs les plus pourvoyeurs d’emplois. Les autres sous secteurs comme celui des PME/PMI étant essoufflés par des difficultés structurelles. En effet, face à une économie régionale confrontée au déficit des infrastructures d’appui à la production, les rares entreprises existantes rencontrent d’énormes difficultés de gestion, voire de commercialisation sur un marché de plus en plus étroit envahi par toutes sortes de produits issus de containers.

Photo n°1: louma de bétail

2.4.1 Agriculture L’agriculture, composante majeure du secteur primaire, occupe une large part de la population active régionale (60 à 65%). L’activité agricole de la région de Louga, placée dans un contexte agro écologique particulièrement difficile, n’en est pas moins dans la recherche des voies pour son développement. L’agriculture de type extensif qui est pratiquée dans la Région de Louga dépend essentiellement de la pluviométrie. La faiblesse et l’irrégularité de la pluviométrie conjuguée à la pauvreté des sols et les difficultés d’organisation des campagnes agricoles sont en grande partie responsables de la situation peu reluisante de l’agriculture dans la zone même si par ailleurs on a noté quelques performances ces dernières années. L’agriculture est dominée par les cultures sous pluie qui utilisent peu d’intrants. Toutefois, les cultures irriguées, où de grandes quantités d’intrants sont utilisées, prennent de plus en plus de l’essor. Les variétés à cycle court d’arachide, de niébé et de mil s’adaptent bien aux conditions pluviales. Mais seule la réduction des incertitudes par la maîtrise de l’eau et la fertilisation permettra la pratique d’une agriculture plus performante. Depuis plusieurs années, le gouvernement a consenti des efforts financiers considérables pour consolider la capacité de production des agriculteurs en mettant à hauteur de leur bourse le coût de rétrocession des intrants (semences, engrais, équipements et matériels agricoles et gratuité des interventions phytosanitaires).

Photo n°2 : vente de céréales (Gouye mbeut)

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