CREAM BMX magazine #35

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Photo. H. Piacrd







EDITO

Cover : Mogan & Natalie Wade in love by Jonathan Zizzo

Superman by Marie Meuret

Encore une rentrée avec son lot d’événements incontournables, ses gros contests comme les X-games ou les Worlds, ses road trips en France ou ailleurs. Sans oublier les événements qui font avancer la scène locale et nationale comme le King of New York, les OG summer Camp ou le Lord of dirt. Mais cet été, une chose était différente, dingue, inattendue : la démo du team Haro des années 80 ! Sûrement la chose la plus importante de l’année, qui restera pour longtemps dans la mémoire des grands (vieux) et petits. C’est fou comment une démo de mecs de 50 ans avec des vélos de toutes les couleurs sur des rampes minuscules peut vous mettre une claque. Le rêve depuis 20 ans, celui même qui a fondé le bmx moderne. Et voilà que tout revient à zéro, une démo oldschool par des légendes et tout est remis en cause. La boucle est bouclée ! Devant la crème du bmx mondial, des kids moulants aux riders hardcore en passant par Matt Hoffman, personne ne reste indifférent devant l’authenticité des légendes vivantes, retraçant pour vous l’histoire du bmx. L’Essence du bmx : le freestyle bicross sur banks ou en équilibre sur le sol, en pleine gueule ! S’il y en a qui se demande comment et pourquoi le bmx existe, la réponse était à Cologne pendant les Worlds. 20 ans dans la gueule, une claque pour me souvenir pourquoi ce foutu vélo ne m’a jamais quitté. Les années folles, les années “fun”, insouciantes où le bmx comptait plus que tout. Où l’on ne faisait pas du street, du dirt ou du flat mais du bmx tout simplement. Si aujourd’hui on ride pour l’argent, la gloire ou la mode, les années 80 étaient celles du plaisir. Cette démo qui me transporte ravive la flamme comme Eddy Fiola ou Martin Apparijo jadis. Cette flamme qui ne cesse de raviver la passion et qui donne un avenir au bmx pour 20 ans encore. Voilà pourquoi le bmx existe et continuera d’exister encore longtemps. Le team Haro des 80ies est venu remettre le bmx dans le droit chemin, celui du plaisir avant tout. Merci Dave, Brian, Ron, Mike, Bob et les autres ! La légende est éternele....

Another fall with it’s fair share of unavoidable events, massive contests like the X-games or the Worlds, it’s road-trips through France or elsewhere. And let’s not forget the events that put forward the local or national scene like the King of New York, the OG Summer Camp or the Lord of Dirt. Yet this summer, one thing was different, crazy, unexpected: Team Haro’s eighties demo! This has got to be the most important event of the year, and will long be remembered in the minds of the young and the, hem, not so young. It’s incredible how seeing a demo done by guys in their fifties with brightly colored bikes on tiny ramps can shake you to the bone. This 20 year-old dream, the one which is at the very base of modern bmx riding. And all is brought down to nothing, an oldschool demo performed by legends, and suddenly we’re questioning everything. We have come to full circle! Before the eyes of the very best of world-wide bmx, from skinny wearing kids to hardcore riders, not to mention Matt Hoffman, nobody can remain indifferent faced with the authenticity of these living legends, retracing for you the history of bmx. The Essence of bmx: the bicycle motocross freestyle on banks or balanced on the ground, right in your face! If someone out there is wondering why bmx riding exists, the answer was in Koln during the Worlds. 20 years; like a slap in the face to remind me why this damn (fucking?) bike has never left me. Those crazy, trouble-free years, those fun years, when bmx counted more than anything. When today people ride for money, fame or fashion, in the eighties we rode for pleasure. That demo that takes me back has relit the flame like Eddy Fiola or Martin Apparijo used to. This flame that never ceases to bring back the passion that will keep bmx going for another 20 years. This why bmx exists and why it will continue to exist for years to come. The Haro team came back from the eighties to put bmx back on the right track, the one that puts pleasure first. Thanks to Dave, Brian, Ron, Mike, Bob and everyone else! The legend is eternal... Alain Massabova



PROGRAMME

12 RENDEZ-VOUS 14 CULTURE 16 SHOPPING 18 PATOCHERIE 20 MARTTISTIQUE 22 LIFE BY SCHMITTO

Linea at the Worlds by Peka

24 A HISTORIC DAY 30 BIG IN BAVARIA 34 X-GAMES 42 ALEKSI RITSILA 44 DENES KATONA 46 JORIS BRETAGNOLLES

48 PAKPHUM TOON 50 KING OF NEW YORK 54 LORD OF DIRT 60 THE WORLDS 68 OG SUMMER CAMP 72 MADE IN QUAMEN

79 RIDERS’ WIFE 86 STU THOMSEN 91 NEVERLAND 92 FISE EXPERIENCE 94 A BIKE PROJECT 96 FRENCHYS WEB TRIP

100 COCO ZURITA 107 BRYAN CLOSE PHOTOS 116 80IES HARO SHOW 120 TRIP TO FRANCE 124 GOODIES CREAM 126 ABONNEMENT


*La légende est de retour.

Airwalk est une marque déposée de Collective Licensing International, LLC. www.grouperoyer.com - Artwork © Cream / Funky Ghost


RENDEZ-VOUS 12-13.09.09 / VANS KILL THE LINE / PEYNIER / FRANCE 17-20.09.09 / DEW TOUR ROUND 4 / SALT LAKE CITY / USA 18-20.09.09 / FESTIBIKE & WTP STREET JAM / MADRID / ESPAGNE 19-20.09.09 / FIELDCONTROL / PORTIMAO / PORTUGAL 19-20.09.09 / BMX TRAIL DIRT JUMP COURNON REVIVAL / COURNON-D’AUVERGNE / FRANCE 19-20.09.09 / ADRENALIN GAMES / MOSCOW 19-20.09.09 / REVIVAL TRAIL JAM / COLOGNE / GERMANY 19.09.09 / BMX STREET JAM / COURNON D’AUVERGNE / FRANCE 19-20.09.09 / DGET JAM 2009 / CROSSBOURGH HILL / UK 19-20.09.09 / RASSEMBLEMENT BMX OLDSCHOOL / MESSIGNY / FRANCE 19.09.09 / ETNIES BMX BOK / BURNSIDE SKATEPARK, DEVENTER / NETHERLANDS 26-27.09.09 / ALLEY AM JAM / CORBY NORTHANTS / UK 23-25.09.09 / INTERBIKE / LAS VEGAS / USA 2-4.10.09 / INTERNATIONAL OLDSKOOL OF BMX REUNIE / PONYPARK SLAGHAREN / NETHERLANDS 3-4.10.09 / FISE EXPERIENCE / MARSEILLE / FRANCE 10.10.09 / TEXAS FLATLAND ROUND UP 5 / SAN MARCOS, TEXAS / USA 17-18.10.09 / KOG ROUND 3 / KOBE / JAPON 17.10.09 / FLATLAND CHURCH FIGHT / CZECH REPUBLIC 18.10.09 / DAVE VANDERSPEK MEMORIAL RIDE / GOLDEN GATE PARK, SAN FRANCISCO / USA 24-25.10.09 / FISE EXPERIENCE - FINALE / TOULOUSE / FRANCE 31.10-01.11.09 / VIBRATIONS URBAINES / PESSAC / FRANCE 07.11.09 / FLATLAND FANATICS CONTEST IN MINDEN / CZECH REPUBLIC 14.11.09 / ATLANTA FLATLAND JAM / USA 28-29.11.09 / REVOLCON BMX ROUND 5 / GUADALUPE SKATEPARK / MEXICO 09.01.2010 / BMX FLATLAND WORLD CLASSIC / YOYOGI GYMNASIUM, TOKYO / JAPAN

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CULTURE

COUGAR Patriot (Counter Records) On ne sait si ces gars du Wisconsin se pervertissent avec des “cougars”, ces femmes mâtures avaleuses d’hommes qui ont récemment détrôné dans l’univers du porno US les fameuses M.I.L.F (que devient le M.I.L.F Hunter ?), mais on est sûr que leur musique sans parole est de la bonne: rock, avec juste ce qu’il faut d’électronique, un poil “expérimentale”, car sortant par endroits des formats attendus d’un groupe à guitares, parfois sombre, parfois motivante, pour chiller ou déprimer, selon le mood du jour. Le truc cool avec un album à la “Patriot”, c’est qu’il stimule l’imaginaire, et transporte direct, sans risque de finir au fond des eaux accroché à une boite noire, sur l’autre rive de l’Atlantique... À vous la vie pavillonnaire d’un trou perdu américain pour presque pas un rond avec l’“emergency rock” de Cougar. Grrrrrrrrrrrrrrrr !

ANTI-POP CONSORTIUM Fluorescent Black (Big Dada) Nombre d’auditeurs ayant téléchargé ce LP via des procédés obscurs vont flipper, une fois décompressé, en le lançant dans le player de leur laptop, affolés par ses 30 premières secondes... Une intro “heavy metal” qui marque le grand retour de l’un des groupes les plus importants du rap moderne. Celui qui, à la fin du siècle dernier, à gâté plus d’une ouïe ouverte et preneuse de rap déviant. Anti-Pop Consortium, ou APC, le rap qui gang bang avec l’électro, des flows de dingues sur des productions massives et bizarroïdes, une ambiance sans pareille pour un groupe dont on ne connaît, à ce jour, aucun équivalent. APC a bien failli ne plus jamais se faire entendre, suite à un split lié à des “différents artistiques” ; heureusement, Beans, M. Sayyid, High Priest et Earl Blaize, ont eu la belle volonté de se grouper à nouveau pour nous offrir un disque remarquable, au titre fabuleux, tout comme sa pochette.

REST IS UP TO YOU A Boy Named Cohen Morano, 118 Artists, and a Watercolor Revolution Cohen Morano (Chronicle Books) Du fait de la récente paternité de notre rédacteur en chef, et maître du “time machine”, nous nous devions de vous présenter ce livre au concept fort intéressant. Il faut tout d’abord préciser qu’il est l’œuvre de Cohen Morano, 9 ans, le fils de Aye Jay Morano, l’illustrateur de l’autre livre chroniqué dans cette page. L’œuvre de Cohen, mais pas seulement... Cohen est en fait l’auteur de dessins à la peinture à l’eau que son daron à expédiés à 118 des plus grands noms du “lowbrow art”, de l’illustration pour enfants et du graffiti, afin qu’ils y injectent leur folie créative. Cela donne donc un maximum de collaborations exclusives entre Cohen (qui se prête à ce jeu depuis ses 2 ans) et la crème des artistes mondiaux du moment. On tient peut-être avec ce Cohen Morano le futur Shepard Fairey, Paul Frank, Barry McGee, Chris Ware ou Mark Ryden, tous présents dans ce livre !

014

TURZI “B” (Record Makers) Très psychédélique, et très tendu, le premier album de Turzi avait révélé cet artiste français à plus d’un auditeur “passéiste”, branché Hawkwind, Can, Floyd ou autres associations de musiciens propulsant l’homme dans un vortex de rock trippé. Certainement toujours aussi stupéfié, Romain Turzi évite avec ce nouvel album, “B” (le premier s’appelait “A”), de reproduire la formule, l’ouvre et la fait évoluer, et impose un son puissant dès la première plage, “Beijin”. Le concept des titres veut qu’ils commencent tous par un “b” et soient tous associés au nom d’une ville. Ainsi, de “Beijing” à “Bangkok”, via “Bogota” ou “Bombay”, Turzi s’impose comme le tour operator d’une virée rock prenante, spectaculaire et très instrumentale, durant laquelle on croisera Bobby Gillespie (de Primal Scream, sur “Baltimore”) et une Brigitte déjantée nommée Fontaine. On boit sans modération à celle, sonique, de Turzi.

BOMBAY BICYCLE CLUB I had the blues but I shook them loose (Island) Il paraissait inconcevable de ne pas évoquer ce groupe dans Cream. Les initiales BBC sont bien connues des riders de l’ancienne école, et cette fois il ne s’agit plus du “Bad Boy Club”, mais du “Bombay Bicycle Club” (“Club cycliste de Bombay”), une chaine de restaurants indiens qui aurait inspiré le nom de ce jeune groupe qui excite les foules outre-Manche. Depuis que les gars d’Oasis se sont mis sur la gueule et séparés à vie à Paris (s’il vous plait), il nous passionnent encore plus qu’avant ces putains de groupes anglais... alors on se laissera fort volontiers tenter par l’indie pop des ces kids sur lesquels on buzz autant que sur les Arctic Monkeys il y a quelques années. Par contre, malgré une écoute intensive de cet excellent disque (d’un jeune groupe à suivre, donc), une interrogation persiste : roulent-ils en BMX? Misons sur des fixies...

PUNK ROCK FUN TIME ACTIVITY BOOK Aye Jay Morano (ECW Press) Voilà un petit livre sympathique qui plaira tant aux amateurs de punk qu’à leurs gosses (mais comment peut on avoir des gosse en prônant “no future !” ?), car si l’essence de cet ouvrage ludique est le punk rock et ses figures, il permet surtout de s’éclater en intervenant à même les pages du bouquin. Car il s’agit bien là d’un livre à colorier, comme ceux qui nous éclataient gamins, avant que d’autres occupations bien moins sages (BMX, femmes, tuning, pogos...), ne nous détournent du droit chemin. Dans ce bouquin, on peut, entre autres, dessiner les tatouages d’Henry Rollins sur sa silhouette, attribuer les bons logos aux groupes D.R.I, Big Boys et Seven Seconds, ou encore graffiter les chiottes du C.B.G.B’s ! Qui a dit “no fun” ? www.ecwpress.com

HAVOK Burn (Candlelight Records) Pour satisfaire nos amis fondus de metal, nous aurions pu chroniquer le dernier LP d’Obituary. Seulement, Obituary, c’est old school, alors place aux jeunes ! En l’occurrence Havok ! Pas le nouveau groupe de Davey Havok, de AFI, mais une formation de jeunes latinos venus de Denver, Colorado, nommés David Sanchez, Shawn Chavez et Jesse de los Santos. Côté musique, et bien merde ! Finalement, ces furieux n’inventent rien, avec un bon vieux thrash metal rapide comme un jamaïcain nommé Bolt et honorant tous les poncifs du genre ( jusqu’au logo du groupe, génial !). Le genre de son daté, mais tellement savoureux, qui tourne dans le pick-up (pourri) dans lequel de jeunes couples fuient (de nuit et à la campagne) des psycho killers dans de sombres série B d’horreur seulement regardables entre mecs (abrutis de joints et bières). “Havoc”, en anglais, veut dire “ravage”. Nul doute que ce “Burn” va abîmer plus d’une paire d’oreilles...

HIDE-A-BEER Voilà le gadget dont vous rêviez ! Un kit de 6 emballages amovibles assimilables à ceux d’orangeades ou de boissons énergétiques dont vous pourrez, à loisir, recouvrir vos canettes de bières préférées. Vous pourrez ainsi déguster vos tisanes de houblon à tout instant (lors d’un contrôle routier), en tous lieux (en cellule de dégrisement) et en toutes circonstances (durant un meeting des Alcooliques Anonymes). À user avec modération, bien sûr... www.chroniclebooks.com Par PH camy



SHOPPING

KANABEACH

EASTPAK

ANIMAL

FLY BIKES

FIT

KING KONG

MADERA VANS

G SPORT ARES KING KONG

THE BYKE PROJECT

CONVERSE

KMC SUBROSA

AIRWALK

NIKE PULL-IN

DELUXE

KINK

ELECTRIC

ARES

ST MARTIN

ELEMENT PULL-IN

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MACNEIL

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DEEP

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Résistance . Design . Technologie . Histoire

Maxime CHARVERON dans le Team G-Shock “

La G-Shock est pour moi la seule montre ayant trouvé le juste milieu entre résistance et design puisque je peux rouler et faire le beau gosse, le tout sans risquer de la casser. Elle a su traverser toutes les modes et tendances grâce à sa robustesse et ses designs toujours innovants. Ma montre évoque un phénomène, une histoire… qui ne fait que commencer. ” Mise à l’heure exacte et automatique

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PATOCHERIE

Youhou c’est reparti mon kiki ! Bonjour à tous. Quel plaisir de vous écrire de nouveau et ce, sans avoir à vous parler de fractures ou autres mauvaises chutes. C’est en re-lisant mon texte de la dernière fois, que je prends encore plus en compte l’importance du bmx. Je m’aperçois que ce sport rythme mes journées et mes humeurs. Le simple fait d’avoir repris à rider m’a montré que ma vie était dédiée à ce morceau de métal. Les voyages, les sessions entres potes, les démos et contests forgent notre vie à tous et je pense qu’au final cette expérience nous servira pour plus tard. Je ne dis pas par là qu’il faut tout lâcher pour ne faire que rider mais que ce sport a la vertu de faire avancer les gens et de les aider à se dépasser dans plein de situations. Pour ma part, la reprise a été plus que chargée. A peine remonté sur le vélo, j’enchaînais les Worlds, le Big in Bavaria, puis mon event «Lords of dirt» et enfin le Finist Air show. Quand vous lirez ces lignes, une ribambelle d’events et démos seront encore passés et je ne m’en plains pas !!! J’aime justement le bmx pour tous ces déplacements, pour les diverses rencontres et pour l’adrénaline. Pour revenir sur mon event, le «Lords of Dirt», je dois dire que c’est une lourde tâche au niveau charge de travail mais qu’au final ce n’est que du bonheur. Voir tant de gens faire le déplacement de tous pays mais aussi recevoir le soutien de nos partenaires et de nos bénévoles me remplit de joie. Certes le stress est présent mais au final on ne peut que se poser et apprécier. Une fois de plus, je vous incite à mettre la main à la patte et à faire vivre notre sport. Organisez vos jams, contests etc et vous verrez que le bmx avance par ce biais. Il ne suffit pas de rider dans son coin et d’aller faire des contests, il faut aussi prendre des initiatives. Je pense que le trail en bmx correspond bien à cet état d’esprit, à savoir une éternelle construction et une perpétuelle envie de changements ! Allez, j’me casse faire du trail, yalah ! Je voulais juste remercier tous les gens de l’ombre qui font que le Lords of Dirt est possible, donc un immense merci à Chichine family, Sarah, tous nos partenaires, tous nos bénévoles, à Thierry et sa famille, John aka Bamakobob, les groupes et plus particulièrement Julien de Lady Kill qui m’a fait l’honneur de venir et bien sûr tous les riders qui rendent le contest possible !

018

Hurray we’re off again ! Hello everyone. It’s so good to be able to write to you all again, especially as I don’t have to speak about any fractures or any bad stacks. As I re-read my last article I’ve realised even more how important BMXing is. I realised that it’s this sport that gives rythm to my days and to my moods. The simple fact that I took up riding again has shown me that my life is dedicated to that little piece of metal. Travelling, sessions between mates, demos and contests shape our lives and I think that in the end, these experiences will help us later on. I don’t mean that we ought to ditch everything in order to just but ride, but that this sport has the ability to move people forward and help them to find new limits in many situations. For me, getting going again has been more than busy. No sooner had I got back on the bike, I found myself at the Worlds, Big in Bavaria, then my own event “Lords of Dirt” and finally the Finist Air Show. When you get to read these lines a load more events and demos will have happened and I’m not complaining! To be fair it’s the moving around, the different people I meet, and the adrenaline that makes me love BMX. But back to my event, the “Lords of Dirt”. I’ve got to say that it was no easy task for me as far as work levels go, but in the end it was all good. Seeing so many people travelling from so many countries, as well as getting support from our partners and volunteers filled made me so happy. Of course, I was feeling the stress, but in the end you’ve just got to sit back and enjoy it all. Once again I encourage you to get to work and make our sport thrive. Organise your jams, your contests etc and you’ll see that BMXing will move forward. It’s not enough to just ride local spots and do a few contests; we’ve got to take some initiative as well. I reckon that BMX trail riding goes well with this way of thinking. They have an eternal construction and a perpetual need of change ! Man, I’m off to hit the trails ! I just want to thank everyone who worked behind the scenes to make Lords of Dirt possible. So a massive thank you to the Chichine family, Sarah, all our partners, all our volunteers, to Thierry and his family, John aka Bamakobob, the groups and especially Julian from Lady Kill who I was so pleased to see. And of course all the riders who made the contest possible !



MARTTISTIQUE

LE VOLEUR DOIT S’EN ALLER Le voleur de vie est entré dans la mienne avec ses ongles et ses dents aiguisés. Ce voleur, qui appartenait au maitre de l’instabilité, a attaqué plus d’un homme avide avant de me trouver. Une fois que cette créature maléfique m’a trouvé, il était déjà repu de toutes les âmes avides de ce monde, ce qui en faisait le plus avide des vampires qui n’aient jamais existé. Au sommet de sa force supernaturelle, monsieur le voleur su aussi rester silencieux et invisible. En fait, il n’existe aucune preuve que qui que ce soit ait déjà rencontré monsieur le voleur. Mais presque tout le monde, dans les régions civilisées du monde, a senti son doux et maléfique contact. Un contact tout d’abord très agréable. À tel point qu’il en est très plaisant. Une fois passé ce premier contact, tu es déjà en manque du suivant, le si chaleureux toucher de monsieur le voleur. L’addiction est immédiate. L’addiction qui procure de purs plaisirs et douleurs. La douleur est si douloureuse que tu as envie de pleurer mais ne le peux pas. Tu gardes tout à l’intérieur, tu souffres, tu apprécies le moment, ces moments si plaisants, mais ne leur succède que la tristesse. Une tristesse si intense que tu ne te rends même pas compte de sa présence, mais pourtant elle est en toi. Tu continues à exister en te convaincant, ainsi que les autres, que tout est sous contrôle, que la vie est si belle ; mais à la fin de la journée, tu n’oses même pas penser à la réalité des choses. C’est la merde. Tu sais pourquoi ? Parce qu’à la fin de la journée, tu as du temps pour te relaxer... et que fais-tu si tu ne regardes pas la télé, manges ou surfes dans ce monde interactif qui n’existe pas dans la vraie vie ? Permets-moi de supposer que tu laisses ce voleur te visiter une nouvelle fois. Tu rêves à des choses que tu n’as pas pour rendre ta vie meilleure. Tu veux une compagne, ou une compagne mieux que celle que tu as. Tu veux une télé, ou une télé plus grande que celle que tu as. Tu veux un boulot, ou un meilleur boulot que celui que tu as. Tu veux de l’argent, ou plus d’argent que tu n’en as. Tout ce qu’il faut pour être comblé. “Tu dois penser ainsi”, te dit monsieur le voleur. Sinon, tu es trop différent des autres. Tu ne cesses de te comparer à autre chose que ce que tu vois dans ton miroir et tu seras toujours menotté à monsieur le voleur. Ce voleur est fort, habile, intelligent, calme, affamé, silencieux, ce voleur peut être tout ce que tu vois, ressens ou goûte. J’ai récemment pris conscience de l’existence de monsieur le voleur, et tout a commencé à prendre du sens. Avoir vécu toutes ces années menotté à ce petit enculé m’a fait me sentir stupide. Puis je me suis dit que c’était une bonne chose, au moins j’en étais conscient, et j’allais pouvoir faire quelque chose. Ensuite, j’ai commencé à réfléchir à comment penser différemment que cette formule inscrite au fond de mon âme. Oui, ce serait un véritable processus. Un grand projet pour changer mes attitudes, à vie, le putain de moment de m’y mettre. J’ai été littéralement si malade et fatigué de vivre si déprimé l’essentiel de mon temps. Je me suis réveillé, je ne voulais plus jamais de ça dans ma vie. Je ne peux jamais plus vivre ça. Ce n’est certainement pas ça ma vie. J’ai déjà tout. J’ai toutes les clefs en main pour vivre une belle vie. Qu’est-ce que je peux vouloir de plus ? Des millions d’euros sur mon compte en banque ? Est-ce que ça me fera sentir mieux d’avoir un million d’euros en plus sur mon compte ? Non, ça ne me rendra pas heureux. La conscience de l’existence de monsieur le voleur est l’une des meilleures choses que j’ai ressenties depuis longtemps. C’est aussi bon que le premier contact de cet enculé. Je l’appelle enculé car j’ai presque gâché ma vie en étant malheureux. Je n’ai pas besoin de choses plus grandes dans ma vie, je les ai déjà. Au final ces choses ne me feront pas me sentir mieux qu’aujourd’hui. Je serai plus fort que monsieur le voleur et j’ai pour projet de le tuer avec le temps. Si je prétends qu’il est déjà mort, je serais coupable de mensonge. Dans ce cas, je serais un putain d’homme avide. Mais avec le temps, je vais comprendre comment exister sans besoins dans ce monde d’avidité. Cependant, je réalise finalement que je ne peux pas demander à la vie plus de choses qu’elle ne me donnera, autrement je finirais comme une amère et malheureuse personne sans la lumière de la vie dans les yeux. J’ai perdu cette lumière il y a bien longtemps. Des années plus tard, je me demande pourquoi ? Et je connais la réponse, mais certains jours, il m’est très difficile de m’en rappeler... Si je pouvais m’en souvenir à tout moment, je serais 020quelqu’un de plus comblée qu’en ce moment.

THIEF MUST GO The thief of life entered the world of mine having his nails and teeth very sharp. That thief who belonged to the master of unstabelness attacked many of the greedy ones on the way to find me. Once that evil creature found me he was already full filled with greedy souls of this world which made him the greediest vampire that ever existed. On top of this supernatural force mr. thief could also remain very silent and invisible. In fact, there is no proves that anyone have ever seen mr.thief. But almost everyone in the civilizated parts of the world have felt the gentle but evil touch of it. First the touch is smooth. So smooth that it gives a lot of pleasure to feel. Once the first touch is gone you already start missing the second, very warm touch of mr.thief. And after it is already an addiction. Addiction that gives pure pleasure and pain. The pain is so painful that you want to cry but you can’t. You keep it all inside, you suffer, you enjoy the pleasant moments and next thing you feel is nothing but sadness. Sadness that is so great that you don’t even notice it most of the time but it does exist in you. You keep living your life convincing to yourself and to others that everything is in control and life is good but at the end of the day you don’t even dare to think how things really are. Things are shit. You know why? It’s because end of the day you have your time to relax and what do you do if you don’t watch tv, eat or surf inside the interactive world that don’t exist in real life? Let me assume that you let the thief come for a visit once again. You are dreaming of things that you don’t have to make your life better. You want to have a partner, or better partner you already have. You want to have tv, or bigger tv you already have. You want to have a job, or a better job you already have. You want to have money, or more money you already have. All these to make life more complete. You need to think that way says mr.thief. Or otherwise you are too different from the others. Keep on comparing yourself to everything else than your bathroom mirror and you will always be handcuffed to mr.thief. Thief is strong, thief is smart, thief is clever, thief is quiet, thief is hungry, thief is silent, thief can be everything you see, you feel or you taste. I found out recently about the existment of mr.thief and the moment I thought of it everything started to make a lot more sence. Living all those years handcuffed to that little fucking bastard made me feel stupid at first. Then the second thought was that fine, at least I figured it out and there is something I can do about it. Next thing what happened was that I started planning how to start thinking different from the thinking formula that was written deep into my soul? And yes, it will be a proccess. A big project to change my attitude for life but it is about the fucking time to do that. I have been sick and tired literally to feel so depressed most of the time I’ve been waked up that I don’t want that anymore in my life. I can’t have that anymore. That is certainly not the point of my life. I already have everything. I have the whole set of keys in my hands to have a great life ahead of me. What more I can have that I already didn’t have? Million euros in my bank account? Would that make me feel better or would it make me feel to have one more million euros on my account? No, that would not make me happy. Awareness of mr.thief is one of the greatest things I have felt since long time. It is as great as the first touch of that fucker. I call him a fucker because I almost wasted my whole life on feeling miserable. I don’t need bigger things in my life I already have, at least those things will not make me feel any better than I feel today. I will be stronger than mr.thief and with this progression plan I have strong in my mind I will kill him with time. If I said it is already dead I would be guilty for a lie. And I would be pretty fucking greedy in that case. But with time, I am going to understand the way of being without needs in this world of greediness..... However, I finally realized that I cannot ask more from my life than it is going to give me, otherwise I end up being bitter and very unhappy person without the light of life in the eyes. I lost that light a while ago. Now, years later I wonder why? And I know the answer but some days I find it very difficult to remember... If I could remember it all of the time I would be more complete person than I am at the moment. Martti Kuoppa, photo Kai Kuusisto


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LOGGED: 2015 HOURS // 78° // 28TH ST. & 1ST AVE. NYC ZOO YORK, NEW YORK // UNBREAKABLE

Zoo York info: 01 56 55 53 60


LIFE L’Amérique est championne du monde de la contre culture. Après le punk rock, l’esprit rebelle du DIY s’est longtemps réfugié dans le skate. Aujourd’hui, c’est dans le vélo, devenu la culture jeune number one aux Etats-unis, que s’agite son undergroung. Très loin des posers parisiens en pignon fix, une fois par an dans une rue de Brooklyn, le black label, un crew de hard-coreux du vélo calquant leur mode d’organisation sur celui des Hells Angels, viols et assassinats en moins, réunis pour le “bike kill”, tout ce que la planète compte de punks du guidon et de trashers de la pédale. Comme leurs grands frères à moteurs et à barbes, les membres du black label portent le blaze de leur crew cloué dans le cuir de leurs blousons. Au programme du rassemblement: every kinda jackasseries à vélo. Bike fight, ou comment faire tomber son adversaire de son vélo en mode joute médiéval. Concours de la customisation la plus dingue. Lancé de bicloune en longueur... Les bikers sans moteurs ont un gros appétit pour la destruction, et aussi pour la boisson. L’épreuve la plus stooopid consiste à boire un maximum de bière en un minimum de temps puis d’être capable de rider son bike. Beeeuuuuark. Je te prends quand tu veux !

America is champion of the world in terms of counter-culture. After punk rock, for a long time DIY’s rebellious spirit took refuge in skateboarding. As from today, the underground world is rocked by biking, having now become the number one occupation in youth culture in the States. Far from parisian posers with their fixed gear, once a year in the streets of Brooklyn, the Black Label Bike Club, a crew of hardcore bikers who model their organisation on the Hell’s Angels (minus the raping and murdering), get together for the Bike Kill, for everyone in this world who considers themselves to be of the wheelie-punks and pedal-trashers. Just like their bearded, motor-friendly brothers, the members of Black Label Bike Club have their leather jackets emblazonned with the symbol of their crew. At the meet-up, the plan is thus; every kind of Jackass-style bike move is game. Bike fights, or how to knock your opponent off his bike like some kind of medieval jousting. The craziest customisation contest. Biking longjumps... These motorless bikers also have a massive appetite for destruction and booze. Unquestionnably, the most stooopid contest is to drink as much beer in as little time possible before proving yourself capable of riding your bike. Puuuuke. Punks, I’ll take you on any time! Olivier Schmitt

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REPORT

A HISTORIC DAY

BY ALAIN MASSABOVA INTRO TREVLON HALL

Ce qui autrefois était un rêve est devenu une réalité le samedi 25 juillet à Trinidad et Tobago. C’est la première aire de flat au monde spécialement conçue à cet effet que le gouvernement a subventionnée. Elle a été inaugurée par Madame Patricia Mejias, la présidente de la région de Tunapuna et Piarco à Trinidad. Lorsque le ruban a été coupé, il y a eu une grande émotion car c’est la reconnaissance de notre sport qui prend forme et cette infrastructure va permettre à de nombreux talents de s’épanouir sur une aire spécialement faite pour notre discipline : le flat ! What was once a vision became a blatant reality on Saturday July 25th 2009 in Trinidad & Tobago. The world’s 1st Government sanctioned Area for Bmx Flatland in World History was officially launched when Ms Patricia Mejias chairwoman of the (Tunapuna/Piarco Regional Corporation in Trinidad) severed a ribbon to announce its official opening. A dream come true for me and many others! A reality that will uplift talents and inspire beyond the shores of T&T. The launch was more than just a historic breakthrough. It added extra life to our sport, the youth and generations to come.

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Jesse Puente

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Un jour historique à Trinidad Tout commence par une rencontre avec Trevlon Hall sur internet, un coup de cœur pour ce rider talentueux, et forcément une interview dans Cream. Trevlon est efficace, il fait les choses à fond et croit en ses rêves. Il fait beaucoup pour le bmx et le flatland. Il fait partie de ces riders de l’ombre qui gagneraient sans aucun doute les gros contests. Mais son destin est ailleurs, vers le développement du bmx à Trinidad et dans le monde. Son univers de rasta est avant tout positif, il donne aux autres (ce qui est vraiment rare dans notre monde). Son projet était d’avoir un spot de flat officiel, un vrai spot dédié au flat et rien d’autre. J’étais donc invité à cette inauguration historique : le premier flatground au monde par Trevlon Hall. On l’avait annoncé dans les derniers Cream et voilà que ça se réalise sous mes yeux. J’arrive donc dans un pays que je ne connais pas et qui est pourtant très attirant, une île dans les Caraïbes avec plein de riders et Jesse Puente en guest. Je savais que le trip serait inoubliable mais c’était vraiment enrichissant pour mon esprit français. Loin de l’esprit de compétition qui règne sur le bmx en ce moment, j’ai vu de mes propres yeux la bonté ! Nous sommes donc sur cette île de carte postale avec des top riders, invités par le ministère des sports et quelques sponsors locaux. Même si le pays est un peu pauvre, leur richesse intérieur est immense et ils savent

recevoir. Donc grosse voiture et hôtel de rêve pour nous autres vulgaires riders et reporters. C’est un peu cliché mais on a tant à apprendre des ces pays aux routes pourries mais tellement vivantes. C’est dingue comme le dépaysement a du bon... C’est donc dans une ambiance de dance hall, de rasta, de positivité que je parcours l’ile à la recherche de sponsors pour financer cet évènement historique. Trevlon reste concentré malgré les éléments perturbateurs (Jesse et moi) et fait un très bon boulot. On traverse donc Trinidad pour préparer le jour J sans rien oublier. On fait partie du deal pour obtenir le financement de l’œuvre. C’est donc dans cette quête que l’on visite les sponsors un par un, du ministère des sports à Redbull en passant par Nigel Khan (le futur du book store). Il fait donc 40 degrés mais heureusement il y a une piscine à l’hotel (tu vois ce que je veux dire...). Les potes de Trevlon sont cool et connaissent tout le monde sur l’île. Enfin ici tout le monde se parle dans la rue, les gens y passent la plupart du temps. L’île est vivante, musicale, chaleureuse, ça fait un bien fou, je suis décidément pas habitué à ça. Chez nous on fait la gueule... Un soir, en passant voir le fameux spot, on voit un rider (Nigel) qui roule hardcore, vraiment fort avec un vélo sans pédalier et sans selle. Je sais pas comment on pouvait faire du flat sur ce vélo de street tout pourri, sans roulement et lourd ? Je sens bien qu’il faut faire quelque chose

pour tous ces riders qui n’ont pas les moyens d’avoir un bon vélo. Que ce soit au Brésil, au Panama ou à Trinidad, on assiste à une injustice, tous ces riders qui demandent rien, qui rident dans l’ombre avec des vélos de merde et qui sont si forts ! Le jour J, plus d’une trentaine de riders sans pédaliers et bien entendu sans freins, usaient leur pneus sur le terrain de basket collé au Flatground de Trevlon. Le flat n’a plus de secret pour ces riders, spinning, pumping, turbine, le niveau est très haut. Beaucoup de médias sont venus pour montrer au reste du monde le travail d’un simple rider. Les politiques, les VIP, les enfants, les parents, enfin tout le monde était présent pour cette inauguration si importante. La cérémonie débute façon gospel avec une bénédiction et un long discours des élus. Ce fut très intense et très important pour l’histoire du flatland. Une jam de flat devant les VIP a clôturé la cérémonie aux allures de fête nationale. Rien d’autre à rajouter car rien n’est trop beau quand on réalise son rêve. Merci Trevlon et tous ceux qui ont soutenu ce projet. Même si pour beaucoup un sol officiel peut paraître pas grand chose, le fait d’avoir été reconnu fait avancer d’un grand pas le flatland. Trevlon a sa façon d’apporter une pierre à l’édifice. On a pas fini d’en parler....


It all began with a meeting with Trevlon Hall over the internet, a major feeling of respect for this talented rider, and obviously, an interview in Cream. Trevlon is a thorough guy who does things to the max and believes in his dreams. He does a lot for flatland and bmx. He’s one of those riders who despite remaining in the shadows, could win hands down any major competition. But his destiny is elsewhere; to enable bmx riding in Trinidad and throughout the world. His rasta universe is above all positive; giving to others (which is becoming a rare occurrence in our world). His project was to build an official flat spot, a real place for flatlanding and nothing else. I was invited to this historical event. The very first flatground in the world created by Trevlon Hall. We had announced it in the latest editions of Cream and here it was; coming together beneath my very eyes. So, here I was, in a country I did not know, which is nonetheless amazingly beautiful, an island in the Carribean, filled with riders and with Jesse Puente as guest. I knew the trip would be unforgettable; it was an incredible learning experience for me and my french outlook. Far away from the competitive spirit that seems to rule bmx these days, I saw true kindness with my very own eyes! We were on this postcard-like island with top riders, invited by the ministry for sports and a few local sponsors. Despite the country being rather poor, their richness of spirit is endless and they know how to

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welcome guests. Meaning, big cars and classy hotels for us, mere riders and reporters that we were. It’s kinda cliché to say this but there is so much to learn from these countries with their battered roads so full of life. The difference sent your head spinning but felt so good... So it was in an atmosphere that combined dancehall, rasta, and positive vibes that we travelled around the island in search of people and firms who would sponsor this historic event. Trevlon stayed well concentrated despite distracting elements (Jesse and me) and did a really good job. We travelled across Trinidad to prepare for the great day, and try not to forget anything. We took part in the deal to get the project funded, and it is during this quest that we visited each sponsor one by one from the sport’s ministry to Redbull as well as Nigel Khan (the future in book stores). It was 40 degrees out but luckily for us the hotel had a pool (you know what I’m talking about...). Trevlon’s mates were chill and knew everyone on the island. Well, actually everyone talks to everyone on the street where they spend the major amount of their time. The island is lively, musical, friendly, it just feels so good! It takes some getting used to; where I’m from we all wear permanent scowls... One evening, we went to see the famous spot and saw a rider (Nigel) biking hardcore with awesome skills without any pedals or saddle. I couldn’t figure out how you could do flat on a crappy street bike without a bearing and so heavy? I really felt that something needed to be done

for all these riders who can’t afford a decent bike. Whether it’s in Brazil, Panama or Trinidad we witness this injustice; so many riders who ask for nothing, riding in the shadows on shit bikes displaying incredible talent! It’s D Day and over thirty riders without pedals nor, obviously, brakes are wearing down their tires on the basket ball ground that borders Trevlon’s flatground. Flatriding holds no secrets for these guys, spinning, pumping, turbine, the level of skills is really high. A lot of the media have turned up to show the rest of the world the work of one simple rider. Politicians, VIPs, kids, parents, everybody was there to witness such an important event. The ceremony begins like a gospel, with a prayer and a long speech by the mayor. It was very intense and really important for the history of flatland. A flat jam is performed before the VIPs to end the ceremony which is starting to feel like a national celebration. Nothing to add except maybe that nothing is more amazing than realising one’s dream. Thanks to Trevlon and all those involved who supported this project. Although for many, an official ground doesn’t seem like much of a big deal, the fact that it was recognised was a huge step for flatland. Trevlon has, in his own way brought another brick to the wall. And we’re not about to forget it.



Josh Hult by Carroux.com

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EVENT

BIG IN BAVARIA

PAR ROMUALD NOIROT

Tout a commencé en juin, sous un soleil magnifique. Il était prévu que l’on reste 2 semaines, donc de quoi faire un belle ligne Trail/dirt pour un contest BMX et VTT. On est 4 à bosser, le tracto est full en gasoil et les pelles sont affutées, les potes du Mello park commence à sortir les tronçonneuses et se chargent de la tourelle d’élan. On commence à définir les longueurs des bosses et la longueur de la ligne qui fera 180 mètres au total, ça devrait être un super taff et une très belle expérience... Mais voilà, je dis «devrait», car sans trop me plaindre, c’était Babylone... 3 jours de soleil pour les premiers jours et ensuite des trombes d’eau... Jusqu’au 10ème jour, on a pu placer les tas, mais avec les douches journalières, il était impossible de shaper quoi que ce soit. On décide de quitter les lieux. 2 semaines plus tard, on revient sur les lieux du drame et un soleil nous accueille pour notre plus grand bonheur. La ligne est achevée entre les averses, elle est constituée d’une tourelle d’élan d’environ 8/9 mètres de haut, un step down de 9 mètres de long, une première double qui fait un petit 10 mètres, ensuite un eject qui permet d’aller sur 2 séries parallèles pour les transferts par un saut de 8 mètres de long, ensuite, double de 6 mètres, une autre qui rejoint une réception commune aux 2 séries, petit rolling et step-up, gros roller pour bien pomper et une dernière double bien dirt de taille raisonnable. Je ne vous parle pas de la structure piscine, barbeuk et toilettes installées pour passer un peu de bon temps car 3 semaines et demi sur un parking

de parc des expos en pleine campagne a des airs de fin du monde. Environ 2 visiteurs par jour, les vigiles. Markus se lance pour tester, il accroche au step down. Le responsable de l’évent nous demande de remonter la tourelle avec une estrade pour avoir plus d’élan, car il a peur de la technicité de certain riders. On lui explique que c’est notre fatigue qui fait que c’est pas passé, mais en vain, la tourelle est remontée et c’est Béoux le lendemain soir qui va s’élancer pour tester ce qui doit passer facile maintenant. Mais bon, vu que Béoux n’a pas beaucoup ridé cette année, il décide de se chauffer en sirotant quelques binches, avec un «s» à binches, tout au long de l’aprèm. Le boss est là et il attend de voir la prestation de celui-ci, Béoux met les protecs, mais pas le casque bien sûr, il fait un foot pour se chauffer, normal, j’aurai fait pareil, il monte et même pas une approche et hop il s’élance comme un aigle du haut de son rocher, bon ok, un aigle lesté de parpaings, mais aigle quand même... Un pédalage plus qu’approximatif dans le plan incliné, et c’est sans tirer qu’il quitte l’eject direct en nose dive avec une amorce de front flip et tout ça en restant sur le vélo. Comme vous pouvez l’imaginer, il frappe assez violemment le haut de la recèp et est venu directement frapper le crâne en bas à nos pieds ainsi que la main sur laquelle il s’est réceptionné. Je vous rassure, la recèp n’a rien, ouf, mais la main de Béoux est bien

enflée. Après quelques minutes dans le cirage, Markus décide de l’emmener à l’hôpital et verdict, main cassée avec os déplacé, là-dessus, j’ai envie de dire respect. Après ça, le boss nous demande de raccourcir la première qui faisait 11 mètres. Bien sûr, quand la ligne est finie, ça fait toujours plaisir de devoir bouger un eject. Voilà, c’est chose faite, c’est à 8H00 le matin de l’évènement que l’on teste les bosses. Après 2 essais, la ligne fonctionne bien. Les practices commencent, les ricains sont bien présents et font le show dès les premiers passages. C’est que 20 000 euros en price money, ça change des 1000 euros pour le premier sur nos contests internationaux français. Disons que les organisateurs redistribuent l’argent à ceux qui font l’évènement, les riders. Certains devraient y penser un peu plus. Anthony Napolitain se blesse au pied, contest fini pour lui, il veut se réserver pour les Xgames mais les averses font que la journée est finie, il faut tout couvrir, et ça sera comme ça tout au long du week end de 4 jours... Couvrir, découvrir... Une ligne de 180 mètres de long à couvrir ne prend pas 10 minutes, je vous cache pas qu’on l’a mâché. Une 20aine de riders Vtt plus 20 en BMX font que la flotte accumulée dans les bosses remonte et les ejectes sont dures à fixer, on décide de mélanger la terre avec du ciment, ça le fait. Ca le fait pour la ligne, pas pour notre dos et pour les nuits de 2, on ne roulera donc pas au contest,

finir ses runs, gros whip superman sur la première. Alejo finit 7ème avec des runs bien consistants et des gros 3.6 à la première, du 720. 6ème place pour Dave Dilleward, pas de grosses cascades, enfin, quand même du 3.6 wip to xup, et des tricks sur tous les sauts ont rendu ses runs bien consistants et flow. Darren Berrelcloth qui fait aussi le contest en Vtt, envoit du gros en BMX, ça fait vraiment plaisir de le voir rider son bmx en contest sachant qu’il roule plus en BMX qu’en VTT, mais ne fait plus de contest en BMX. Il est un des rares à droper le step down en 3.6 et à enchaîner 3.6 sur la première grosse, 3.6 en transfert. Hucker (Mike Clark a été le seul à se balancer flip au step down enchainé d’un 3.6 oppo sur la grosse double, des fronts, des transfert en 3.6, du très très bon). Simon Moratz que l’on voit de plus en plus a étonné tout le monde en finissant sur la 3ème marche du podium, des flips no hand sur la première des fronts en section et des 3.6 un peu partout.

2ème place bien méritée pour TJ Elis, énorme flip x-up one foot to turndown la première, du front, du canonball, flip superman toujours sur la grosse, 3.6 nohand, et le tout avec une décontraction déconcertante. Et le grand vainqueur de cette première édition est Brandon Doch, avec du 720 coché de chez coché, oppo 3.6, 3.6 double whip, bus to whip, trop bon à voir rouler et un type super cool. Un contest vraiment dingue et j’arrive toujours pas à croire qu’il a réussi à se dérouler avec toutes les averses qu’on a eu et la longueur de la ligne à entretenir. Un peu déçu que quelques riders comme Nyquist, Bohan, Cam White, Luke Parslow, Ryan Guettler aient annulé au dernier moment pour cause d’agenda surbooké. Rasolution qui est l’organisateur sait comment bien finir un contest avec une soirée de dingue dans le club le plus prisé d’Allemagne, le P1. Les boissons sont gratos donc la soirée était plus qu’agitée. Mille merci aux riders, diggers, et Tarek et Anne @ rasolution pour nous faire confiance.

Dusan Antalik by Ale DiLullo

trop sec. Dommage, on aurait tellement aimé voir Markus y rider. Le timing est serré à cause des averses, ça sera donc des finales direct. Patoche un peu fatigué roula normal et a bien représenté en soirée, fins de soirée et matinées... Max Bimar (deedee) fait ses enchaînements habituels, bien trail, ce qui fait que son riding fait plaisir à voir au milieu des cascades des autres riders, il enchaîne des combos tout au long de la ligne et est un des seuls à utiliser les transferts. Dusan Antallik de la République Tchèque roule bien flow, James Fosters qui a manqué de me sauter dessus au step down ne roule pas au mieux de sa forme, il a foiré pas mal de ses passages et n’a pas enchaîné à la 2, mais respect quand même avec un triple whip à la première grosse double, et un petit whip to whip oppo à la dernière. Ricardo, bah c’est Ricardo hein, il balance sa routine et ça lui vaut une 10ème place. Josh Stead qui a fait le voyage d’Australie est bien typé trail, des 3.6 oppo en section. Le vainqueur du Dew tour de Chicago manque de chance et a du mal à


Josh Stead by David Ulrich

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The whole thing started in June, with a wonderful sunshine. We were supposed to stay 2 weeks to be able to make a nice dirt set for a BMX /MTB contest. We were 4 diggers, the bobcat was full of gas and shovels were sharpen, our buddies from the Mellow Park were taking care of the ramp for the start of the line. We are fixing lengths of the jumps and the total length of the whole line

was 180 meters, it should be an awesome work and a great experience. But, because there is always a but when a story is starting too good, the weather was crap... Welcome to Babylone ! 3 days of sunshine and then it was raining cats and dogs every day... We couldn’t start digging jumps before the 10th days and then it was impossible to shape them. So we decided to leave the place and come back

when the weather will be more welcoming... 2 weeks later we are coming back at the dirt section and a lovely sunshine is waiting for us. The line is composed by a 9 meters high turret, a 9 meters long step down, a “small” first jump of 10 meters then you are jumping on a lip which drive you on 2 parallel section which has the same jump the first one is a 8 meters long double follow by a 6 meters long jump and after that an another one which ending the parallel section, then there is a little roller, a step up and a big roller and finally there is the last jump where you can throw all the big moves. Organizators were amazing they build us a very cool accommodation with a little swimming pool, BBQ, and bathrooms because 3 weeks in the middle of nowhere is a bit boring. Markus Hampl is the first to test the jumps he hangs up on the step down. The responsible of the event asked us to raise the height of the turret to have more speed for the step down because is not sure that all the rider will be able to make it. Beoux is ready to test the jumps but the problem is that Beoux didn’t ride that much this year... So he decided to visit the bar and taste some of the local beer just to be warm up. The boss of the event is here to watch the first run of Beoux, who already put his pads but not the helmet... As an eagle he is dropping, an eagle with one wings will be a better definition of the animal, on the first jump he tried to follow the nosedive trends but maybe a bit too much and finally hang up with the front wheel and you know 11 meters straight to the front wheel it’s not the best option for your health capital. Unfortunately he broke his hand, I want to say respect to the eagle. After that the boss asked us to make the first jump a bit shorter. You know how hard it is to move a lip... Now it’s done but it 8 A.M it is the day of the event and we still didn’t test jumps. After 2 tries everything is fine. All the riders were riding during the practice and the American were on fire even during the first runs. There is a prize money of 20,000€, definitely a good incentive and such a big change compare to the French contest and the 1,000€ for the winner. Anthony Napolitan hurt his foot so no contest for him, He want to be able to ride for the X-Games, but after this bad news on another came with it... it was raining again so end of the day. Because of the heavy rain we decided to mix the soil with concrete and it works perfectly unfortunately we weren’t able to make the contest because we were sleeping 2 hours every night thanks to the rain... Because of the weather, qualification were cancelled and it was directly the final. Patrick Guimez was a bit tired but he was representing the French lifestyle during parties. Max Bimar aka Deedee was doing his usual combos, trail style represent, so good to see a rider like this in a contest, he is one of the only rider to use the transfert. Dusan Antallik from Czech Republic has such a good flow. James Foster didn’t ride at his best but big up for the triple whip on the first double and the whip to oppo whip on the last one ! Ricardo just rode as usual with his good routine. 10th place for him. John Stead from Australia is a pure trail rider, oppo 360 in section. Alejandro ended with 7th place with some very efficient run big 360 on the first one and some 720. 6th place for Dave Dilleward , 360 whip to x-up and some tricks on every jumps. Darren Berrecloth was riding the BMX contest and the mountain bike contest and he is a shredder in BMX ( he rides more in BMX than in MTB) 360 on the step down straight to 360 on the first double. Mike Clark aka Hucker was the only one to do flips on the step down straight to oppo 3.6 on the first one, but he also did some fronties and big transfert in 3.6. Simon Moratz was the surprise of the ranking, he ended 3rd and pulled some nice flip no hander, fronties and 3.6 everywhere. TJ Ellis who definitely deserve his second place and he definitely shredded the place ! Flip X-up one foot on the first set, fronties, cannonball, flip superman also on the first jump, 3.6 no hander and everything with so much ease. The winner of the first edition of the Big in Bavaria Contest was Brandon Dosh, with some huge 720, oppo 3.6, 3.6 double whip, bus to whip, it was so nice to watch him ride and he is such a nice guy. The whole contest was a blast and I still couldn’t believe that we were able to ride! I’m a bit disappointed that some guys like Nyquist, Bohan, Cam White, Luke Parslow, Ryan Guettler didn’t come because they had an overbook schedule. Rasolution, which is the company that organize the contest, know how to finish a contest with a wild party in the best club of Germany, the P1. Drinks are free, it’s even better ! A big thanks to all the riders, diggers, Tarek and Anne @Rasolution for trusting us.


Dave Dillewaard devant Ryan Guettler

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EVENT

X-GAMES PAR CHRISTIAN VANHANJA


Chad Kaggy

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Nathan Williams


X GAMES 2009 Après un Fise bien énorme... et des Worlds en demi-teinte à cause de la météo, et quelques autres contests bien fat, me revoici de l’autre côté de l’atlantique direction la côte ouest des Etats-unis pour l’événement controversé par excellence: les Xgames à Los Angeles. Je ne vais pas vous rabâcher le décor, vous connaissez tous, et on est tous au courant que c’est plus un show télé qu’un véritable contest. Alors en cette période de changement aux USA, les Xgames ont-ils évolués favorablement au niveau du BMX, après l’abandon du flat et du dirt ? L’an dernier la rampe avait failli passer à la trappe, donc je vous avoue que je n’étais pas très enthousiaste sur la place donnée au BMX cette année. Pour être honnête je me suis même demandé si ça valait vraiment le coup de faire le voyage... Et bien, en un mot : oui, encore oui, vraiment et définitivement oui. Ne serait-ce que pour voir Jamie Bestwick faire un run parfait sur une rampe parfaite, Garrett Reynolds, Brian Kachinsky et Van Homan déchirer l’aire de street (une véritable aire de street cette fois). Et enfin un contest de park digne de ce nom, dans un vrai park avec du béton, des ledge, un cradle et sans funbox. Il semblerait que la loi du marché ait poussé les organisateurs à s’orienter vers un format plus proche de la réalité du riding actuel. Mark Webb s’est fait arnaqué et ne va même pas en final en park alors qu’il a fait une routine bien velue avec pas mal de tricotage sur le spine (mais bon on le sait, aux Xgames, c’est dur de faire une bonne place pour un européen) je ne dis pas qu’il aurait du gagner, mais c’est sûr que son run lui permettait largement d’aller en finale... En rampe le contest a été fou-fou,il y a eu beaucoup de style et pas trop de cascades, à part Chad Kaggy qui tente deux fois le double flair et qui est à deux doigts de le rentrer. Tabron rentre 900 one handed, et Bestwick fait tout. Le niveau est excellent, mais Bestwick est vraiment un cran au dessus de tout le monde. Il va plus haut, fait plus de trick, en regular comme en opposite, et rentre tout. Sur l’aire de street, les gars font vraiment des trucs improbables genre des manuals sur un rail rond rentré dix fois d’affilés, c’est plus du hasard, c’est de la pure maîtrise. Up-overgrind to 180, 180 over the rail sur un set de plus de 10 marches, ou up-over grind sortie bus... Enfin, je vous épargne la liste des tricks (il y a les vidéos sur internet pour ça) et je vous laisse découvrir le résumé en photos. J’espère avoir été à la hauteur tant il y avait de choses à shooter... Allez on va essayer de vous faire une galerie sur le flickr de Cream car là on a pas assez de place... 038


Garrett Reynolds


X GAMES 2009 Right after the Fise, after the Worlds in Germany, and also after several other contest, here I am across the sea pointing to Usa west-coast for «one of the year» most controversed contest : the Xgames in L.A. I’m not going to explain about this all we all know what we are dealing with : Usualy more of a TV show than a true contest. So int this time of change in USA, can the Xgames evolve in a good way BMX-wise, after droping the flat and the dirt in the past ? After almost giving up the ramp last year, I would say that I was very sceptical... to be honest I eventualy asked myself if it was worth-it to do the trip. I’ll put it straight : in one word yes ! Truely and definitively yes ! Just to see Jamie Bestwick doing a perfect run on a perfect ramp. To see Garrett Reynolds, Brian Kachinsky and Van Homann trashing the street course (a

proper one this time) or finaly a real park contest on a true park course with somes ledges, partialy made of concrete, with a cradle bowl and no fun box. Maybe a good point of the marketing dictatorship : you have to listen to what kids want to see and it is definitively closer to real life ridding scheme. Mark Webb got stolen and didn’t make it to the finals even with a very consistent run made of tech and stylish stuff on the spine. (all the european knows it’s hard to win a contest in USA... Ask to Rubben about that) I don’t mean by that that he should have win the contest, but I would realy see him in the final. Vert ramp was stupid (in the good way), the level was incredible and it was all about style and no stunts, except for Kaggy who does have pull up two atempt of double flair, and one was really close. Simon pulls a one handed 900, but Bestwick is all over the place, honestly there is Jamie

and the rest of the world when it comes to vert ramp. He fly higher, wider, does more trick, back to back, in both regular and opposite, and land everything where he want it to be. On the street course the guys are on fire, doing manuals on a round rail ten times in a raw. You can’t call that chance it is just pure maestria. Up-overgrind to 180, 180 over the rail on a more than 10 stair set, or up-over grind bus exit... I’ll save you the list of tricks (you have the video on the web for that). And I let you discover what it was looking like trough a little portfolio. I hope you will like it because there was so much things to shoot, that it was pretty hard to make a choice... Maybe if you like it we will put even more on Cream’s Flick because we are running out of space here.

Chad Kaggy

Mark Webb

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Collin Mc Kay

Daniel Dhers



NEW SCHOOL & NEXT LEVEL

4 pays (Finlande, Hongrie, France, Tailande), 4 flatlanders, 4 styles différents pour une même discipline. Le futur du flat est annoncé, voici la suite....

ALEKSI RITSILA 042

PAR ALAIN PHOTO KAI KUUSISTO


FACE

Nom, âge et depuis combien de temps rides-tu? Aleksi Rtsilä, J’ai 17 ans et je roule depuis 6 ans.

Name? Age? Years riding? Aleksi Rtsilä. Im 17 and been riding for 6 years.

Comment as-tu commencé le BMX ? Je pense que c’est en voyant les X Games que mon intérêt pour le BMX s’est développé, j’avais un BMX et après avoir essayé à peu près toutes les disciplines je suis tombé amoureux du Flat.

How you started the bmx ? I think it was seeing X-games on tv that got me intersted in bmx. I got a bmx bike and after riding a bit everything, I fell in love with flatland.

Pourquoi roules-tu ? Je suis accroc au BMX ! Je dois rouler dès que je peux et si je ne peux pas, je me sens vraiment mal. Il y a des jours ou j’aimerais avoir un jour de pluie pour pouvoir éviter de rouler tout en me donnant bonne conscience. Quels sont tes objectifs concernant le flat ? Le plus important pour moi c’est de m’amuser sur mon vélo. Pousser mon riding au plus haut niveau et créer un style original et des nouveaux tricks. Quel est ton rider favori ? Dur à répondre... Peut-être qu’en ce moment ce serait Denes Katona. Comment t’entraînes-tu ? Je ride entre 2 et 4 heures par jour. Je suis au lycée dans une section sport étude, j’ai donc le temps de m’entraîner 3 fois pendant ma semaine de cours. Puis après les cours je pars généralement me faire une autre session. Lorsque je m’entraîne j’aime faire ce que je veux mais je suis plus appliqué quand je travaille sur des nouveaux tricks ou avant les contests. Que voudrais-tu faire dans la vie ? Le plus important dans ta vie? Depuis que je suis à fond dans le BMX, je n’ai pas vraiment d’idée de ce que je vais faire après le lycée. Je voudrais juste rouler beaucoup, avoir l’occasion de voyager sur les différents contests et profiter du BMX lifestyle. Nouveaux tricks ? Mes derniers tricks ont été nombreux (multiple infront bars and backwards whiplashes). Bien sûr je travaille aussi sur certains tricks assez originaux... Est-ce que tu aimes rider en contest ? Oui j’adore ! C’est tellement cool de pouvoir rider avec des amis que je ne peux que voir durant les contests et aussi faire de nouvelles rencontres qui ont la même passion que moi. Je ne me met pas trop la pression pendant les contests, mais en même temps je veux donner le meilleur de moi même. Dans quel pays voudrais-tu aller ? Je dirai le Japon, la Mecque du flat ! Où roules-tu et avec qui ? Mon spot l’été est un terrain de tennis, il n’y a pas trop de place mais c’est vraiment smooth à rouler. L’hiver finlandais nous oblige à trouver des spots indoor pour rouler, généralement je me réfugie dans les centres sportifs. Je suis le seul rider en flat dans ma ville, il y a des avantages et des inconvénients... Un dernier message ? Des remerciements ? Profitez de la vie ! Merci au crew des flateux finlandais et aussi tous les riders que j’ai rencontrés, vous avez tous été hallucinant ! Martti, Kai, Cream magazine et ma famille, principalement mon père.

Why do you ride ? Im addicted to bmx! I have to ride when ever I can and if I don’t, I feel bad with myself. Sometimes I wish for a rainy day so I could take a day off with good conscience hehe. What are your goals in flatland ? Most importantly have fun on my bike! Taking my riding as far as possible and creating original style and tricks. Who is your favorite rider ? This is a hard one... Maybe at the moment Denes Katona. What’s your practice method ? I ride for 2-4 hours a day. I’m in a sports high school so I have time to practice during school days 3 times a week. Then after school I usually go for another session. I like to practice what ever I feel like but Im also quite dedicated when I’m working on new tricks and before contests. Where do you want to go in life ? Your most important things in life ? Since I’ve been so concentrated on bmx, I haven’t got any big plans after I finish high school. I’d like to just ride alot, hopefully get a chance to travel to many contest and enjoy the bmx lifestyle! New tricks? Newest tricks I learned have been multiple infront bars- and backwards whiplashes. Of course I also have few original tricks I’m working on. Do you like the contests ? Yes a lot ! It is so much fun to ride with friends I only see at contests and meet new people that share the same passion for bmx as I do. I don’t want to take too much pressure from contests, though at the same time I wish to do well in them. Which country do you want to go? I have to say Japan, the flatland mecca. Where you ride and with who ? My summer spot is a tennis court, there isn’t always much room to ride but it’s really smooth. Because of finnish winter, every year I have to try to find indoors spot to ride, like in sport centers or something. I’m the only flatlander in my town so I ride alone which has its pros and cons... Last message? Thanks ? Enjoy life! Thanks to the finnish flatland crew and actually every bmx rider I have ever met, youve all been awesome! Martti, Kai, Cream magazine and my family, especially my dad!


FACE Je connais Denes depuis pas mal d’années. Je me souviens la première fois où je l’ai rencontré à Ajka, en Bulgarie, aux Gypsy Games. Un jour, tous les riders avaient fini de rouler tard dans l’après-midi, tout le monde s’était douché et nous nous rendions dans une pizzeria locale quand nous avons vu un kid qui continuait à rouler, seul, dans le noir, s’acharnant sur ses tricks. Il était, et est toujours, super motivé. Nous sommes très fiers d’avoir pu l’épauler avec le sponsoring d’OG. Ce n’est pas le genre de mec que vous verrez lors d’un contest avec un sol minuscule, mais prenez garde s’il en trouve un adapté à son style... Qui es-tu ? Je suis Denes Katona, j’ai 22 ans, j’habite dans une ville du nordest de la Hongrie nommée Satoraljaujhely. Epelle-moi ça ! Es-tu encore étudiant et as-tu des sponsors ? C’est ma troisième année à l’université de Debrecen et je suis sponsorisé par OG Bike Company. Quand as-tu commencé à rouler en flat ? Il y a sept ans. Rouler avec les locaux fut génial, une super vibe. Je roulais n’importe comment au début mais j’ai très vite appris les fondamentaux. J’ai donc pu sortir mes premiers combos, ce qui m’a rendu encore plus enthousiaste dans ma pratique du flatland. As-tu toujours roulé avec l’engagement qui te caractérise ? Oui, et plus particulièrement au début, je practisais certains tricks non stop jusqu’à les rentrer. Maintenant, je me concentre sur plus de tricks, et il est dur de les apprendre tous. Donc, selon les moments, je practise ceux pour lesquels j’ai le plus de patience. Quels sont les riders qui te motivent ? J’apprécie vraiment l’aide de mon maître local, Gabor Pasztor. J’ai grandi à ses côtés, il m’a conduit à mon premier contest en Hongrie et mon premier international, il m’a appris mes premiers whiplashes. Son point de vue à toujours beaucoup d’importance à mes yeux.

I know Denes for several years. I remember the first time I saw him was in Ajka, Hungary at a Gypsy Games contest. One day all the riders finished riding late afternoon, took a shower and we all were heading to the local pizzeria when we saw some kid still riding alone in the dark, practicing forward deathtrucks. He was and still is super motivated. We feel very honoured that we have the chance to help him getting better with this OG sponsorship. He is definitely a guy you won’t meet at contests held on tiny floors but watch out if you have some proper floor that matches his style... Name, age and where do you live? My name is Denes Katona, 22 years of age, I live in a northeastern city of Hungary called Satoraljaujhely. Spell this! Are you still a student? Who are your sponsors? It’s my third year at the University of Debrecen, with a technical manager major. I’m sponsored by the OG Bike Company. When and why did you start riding flatland? It all started about seven years ago. Riding with the local group of riders was awesome, it had a great vibe. I rode shitloads in the beginning so I learned all the basics pretty fast. From that on I was able to pull my forst combos which made me even more enthusiastic towards flatland. Have you always practiced with that sense of purpose that is so peculiar to you? Yes. Especially in the beginning I kept on practicing certain tricks nonstop until I could pull them. Nowadays I’m focusing on more tricks and it is hard to learn them all because some of them I find them pretty hard to dial them. So I practice which I have the most patience for at that paricular time. Who are some of your main motivators ? I really appreciate the help of my local master, Gabor Pasztor. I grew up next to him, he drove me to my first Hungarian and international contests, he taught me the forst whiplashes. His opinions always meant a lot to me. 044

Il y a quelques temps, tu t’es concentré à fond sur des rollings et des variations de whiplashes, que tu maîtrises d’une toute autre manière à présent. Était-ce ton but de choisir des tricks auxquels peu de personnes se frottent, du fait de leur difficulté ? J’adore surtout les rollings. Je pense que les whiplashes offrent le plus de variété. Il y a 10 ans, Chase Gouin a déjà sorti des tas de combos de whiplashes qui n’ont jamais été reproduits jusqu’à présent. Je suis au tout début de mes combinaisons de whiplashes si l’on considère que j’ai des tonnes d’idées de combos et d’enchaînements. J’en ai déjà fait quelques-uns auxquels personne n’aurait pensé et il y en a un paquet à venir pour envoyer des combos de whiplashes vraiment hardcore.

les deux, mais j’appréciais les rollings avant tout. Je fais toujours des trucs qui sont fun et motivants. Je me lasse très vite des autres tricks.

Quels sont les riders que tu apprécies le plus ? Et que penses-tu des riders “mainstream” qui n’apprennent que les tricks tendance? Le Flatland est un sport très versatile. Cela implique des choses différentes selon les riders. Je respecte la voie de chacun et sa motivation à l’égard du Flatland. J’aime le riding new school rapide et dynamique, mais je dois admettre que je n’aime pas trop le fait que certaines personnes ne fassent rien d’autre que copier les tricks des riders pros, et tout ce qui les intéresse c’est d‘envoyer des tricks sur la roue avant. Il y a beaucoup de riders que je respecte vraiment pour leur talent et leur implication, tels Kevin Jones, Chase, Chad Degroot, Martti Kuoppa, Simon O’Brien, Alexis Desolneux et OG Marton Szilagyi.

Quels sont tes contests et destinations de voyages favoris ? J’ai adoré tous les OG Summer Gypsys Games et les OG Camp & Contests. Pas seulement parce que ce sont des contests, mais aussi pour les préparatifs, passer du bon temps, s’entraîner beaucoup et rouler ensemble dans de belles conditions. J’aimerais qu’il existe plus de contests de la sorte. J’aimerais visiter plein d’endroits, mais j’ai besoin d’argent pour me le permettre. J’ai encore un an et demi d’études avant de pouvoir travailler, pouvoir économiser de l’argent et pouvoir venir vous voir à Paris !

Prévois-tu tes tricks et enchaînements sérieusement ou tout cela arrive-t-il par accident ? Dans les rollings il y a encore des tricks et variations que personne n’a encore inventé pour l’instant. Il y en a que je veux à tout prix maîtriser. Quand j’apprends quelque chose de nouveau, j’essaie d’innover et me faire plaisir. Je pense que très peu de riders savent que tu sais faire pas mal de tricks “conventionnels”, même les plus tendances. Tu les fais pour le fun ou pour t’offrir plus de variété ? J’ai appris pas mal de trucs sur la roue avant et l’arrière, ou sur

A few years ago you started focusing on very hard rolling tricks and whiplash variations, and now you do them on a whole another level. Was it on purpose to choose a way of flatland tricks that not too many people try to master due to its difficulty? I love rolling tricks the most. Whiplashes I believe are the tricks that offer the most variety. Chase Gouin already pulled heaps of whiplash combos like ten years ago which never got duplicated ever since. I am in the very beginning of the whiplash combinations considering the fact I have loads of ideas for combos and possible future moves. I have already done a few nobody thought of and there are a planty to come for being able to put together really hardcore whiplash combos. Who are some of the riders you appreciat the most? What do you think of the «mainstream» riders learning on only the fashionable tricks? Flatland is an unbeliveably versatily sport. It means different things to every single rider out there. I respect everyone’s path and motivation towards flatland. I love fast and dynamic newschool riding, but I must admit don’t really like the fact that some people don’t do anything but copy some pro riders‘ tricks and all they care about is pumping frontwheel tricks. There are many riders I truly respect for their skills and dedication such as Kevin Jones, Chase, Chad Degroot, Martti Kuoppa, Simon O‘ Brien, Alexis Desolneux and OG Marton Szilagyi. Do you plan your tricks and connections ahead to make your tricks even more serious or do some still come by accident? Rolling style still has some tricks and variations that nobody has yet invented. I know of some I definitely want to learn and master. When I learn something new, I tend to find some more new moves which I’m happy about. I reckon only a few riders know that you can do loads of more «conventional» tricks, even the most fashionable ones. Do you only do them for fun, or are they to feel even more versatile? I learned lots of stuff on front and rear wheel, some of them even

Quels sont tes projets dans le riding, et comment le vois-tu évoluer ? J’aime voir de plus en plus de gens faire des whiplashes dans leur riding new school, c’est un nouveau style que j’apprécie. J’aimerais vraiment rouler hardcore le plus longtemps possible. Faire des démos lors d’évènements serait cool et le moyen de gagner un peu d’argent. Quand j’approcherai de la quarantaine, j’ai toujours envie de prendre du plaisir à rouler, avec ma famille si tout va bien. Je veux être un pro, comme Marton ou Alexis.

Comment fais-tu pour rester motivé à rouler dans une petite ville qui ne dispose que d’un seul spot au sol pourri ? C’est le plus dur. J’ai toujours des embrouilles avec des vigiles stupides, il faut faire de l’escalade pour accéder à un spot plein de fissures et de bosses. Mais les nouveaux tricks et les remarques positives et constructives des riders que je respecte me donnent la force de rouler encore plus fort. Des remerciements ? Merci à OG Bike de me sponsoriser ! Merci maman, mamie et mon frère pour votre soutien ! Big up à Cream pour cette interview et merci Dieu de m’accorder la santé et la chance de rouler !

both ways, but I enjoyed doing rolling stuff even back then. I always do stuff that is the most fun and challenging. I tend to get bored of non-rolling tricks pretty fast, though. What are some of your plans with riding, and where do you see it evolving? I like to see more people using whiplashes in their newschool riding nowadays, it is just a new style I appreciate. I would love to keep on riding hardcore for a really long time. Riding shows in funparks could be fun, I would like to try that to earn a little money. Then, close to my fourties I still want to enjoy riding, hopefully with my family. I want to be a pro like Marton or Alexis. Which are some of your favorite contests and travel destinations? I loved all the OG Summer Gypsy Games contests and this year’s OG Camp and Contest. They are not only about the contests but about preparing for them, having a good time, training a lot and riding together on some huge courts. I wish there were more events like this. I would like to visit many places but I need money for those trips. I still have on and a half years remaining from school and then I can work, save some money and then see you in Paris! How do you keep yourself motivated in a small city that only has a small court with shitty floor? That’s the hardest part. I keep on having arguments with stupid janitors, climb over the fence to get to my court which is full of cracks and waves. But the new tricks and the nice comments and appreciation of riders I respect give me the power to keep on riding hard. Any shout outs? Thank you for the OG Bike Co. for sponsoring me! Thank you mom, grandma and brother for your support! Big up to Cream for this interview and thank to God for being healthy and for the chance I can ride!


DENES KATONA

PAR ANDRAS PENTEK


FACE

JORIS BRETAGNOLLES 046

PAR ALAIN PHOTO STEPHANE BAR


Nom? Age? Années de riding ? Salut, je m’appelle Joris Bretagnolles, j’ai 20 ans et cela fait maintenant 6 ans que je fais du flat. Comment as-tu commencé le bmx ? Un jour, j’ai vu un gars faire du bmx juste à côté de chez moi car sa copine était aide soignante et comme il l’emmenait, il faisait du flat pendant qu’elle travaillait. Sortant de chez moi avec mon vélo de supermarché, voilà que je croise un gars en time machine. Le lendemain, je commençais à faire des basic tricks, à noter, ce gars ne roulait pratiquement que sur la roue arrière ! Pourquoi roules-tu ? Je roule par passion, par envie, je roule pour moi, et j’ai toujours été un passionné dans tout ce que j’ai pu faire mais là, c’est plus mon envie mais mon mode de vie! Cela est aussi agréable d’avoir des gens qui nous suivent de près comme notre famille, et je pense que même si je ne roulais pas par ma propre satisfaction, je roulerais pour tous ceux qui me soutiennent. Quel est ton but dans le flatland ? Il y en a beaucoup, le premier est sûrement d’avoir des links vraiment originaux et vraiment difficile que je maîtriserai à la perfection et que cela soit très agréable à regarder pour la plupart des riders. J’aimerais aussi comme la plupart des flatlanders devenir une référence en flat et voyager un maximum dans le monde entier pour faire des contests ou jams. Mais avant tout, je veux que cela reste une passion. Quel est ton rider préféré ? Difficile à dire, je dirais Miura Hirokazu qui me scotshe sur place, il a tellement de facilité et ses enchainements sont fluides et originaux. De plus, fan de pivot, c’est vraiment le maître incontesté dans ce domaine. Comment t’entraînes-tu ? J’ai vraiment rien de particulier, je ne roule pas extrèmement, pour le moment, je ne roule que les weekend car je n’ai pas le temps la semaine. Ensuite, une bonne playlist dans les oreilles, quelques étirements et c’est parti pour quelques heures, ensuite, cela varie. La plupart du temps, je travaille un mois sur des nouveaux tricks puis ensuite, je fais en sorte

Name ? Age ? Years riding ? Hi, my name’s Joris Bretagnolles. I’m 20 years old and I’ve been riding flatland for 6 years. How did you get into BMX ? One day I saw a guy riding bmx right by my house. His girlfriend was a care assistant and he was riding while she worked. I left the house on my supermarket bike and the next thing I knew I saw a guy busting a time machine! The next day I started to do some basic tricks. By the way, this guy rode almost only on his back wheel! Why do you ride ? I ride for the love of it, because I want to, I ride for myself. I’ve always felt passionate about what I can do, but with this it’s not just something I like anymore, it’s my way of life! It’s also good to have people that follow us closely like families. I think that even if I didn’t ride for my own satisfaction I’d still ride for everyone that supports me. What are your goals in flatland ? I have quite a few. The first has to be to learn and perfect some really original and difficult links that are good to watch for most riders. I’d also like, as most flatlanders would, to become a benchmark of flatland and travel the world as much as I can doing contests and jams. But above all I want it to remain a passion. Who’s your favourite rider ? It’s hard to say. I’d say it’s Miura Hirokaza, I find him jaw dropping. He’s so effortless and his links are fluid and original. What’s more I’m a pivot fan, and he’s definitely the master of those. How do you practice ? I don’t really do anything in particular, I don’t ride intensely. For the time being I’m only riding on weekends as I don’t have time during the week. A good playlist in my ears, a few stretches and I’m off for a couple of hours, after that it depends. More often than not I’ll work for a month on new tricks, then I work on getting them dialled and into my routines. Than as soon as that’s done I

de les maitriser et de les rajouter dans des routines. Puis dès que cela est fait, je réapprends des nouveaux tricks, etc... Qu’est-ce que tu veux faire dans la vie ? Pour commencer, j’aimerais déja réussir la formation que je fais en ce moment, si tout se passe bien, je vais être conducteur de train, une passion pour moi, ce métier me permettrait de voyager et j’aime énormément cela. J’aimerais donc arriver à le faire, ce qui me laisserait le temps de rouler car aujourd’hui et pour longtemps, il est très difficile de vivre du flatland. Si je devais donner des priorités, ça serait sans ordre car je ne pourrais donner des préférences : j’aimerais avoir une belle vie de famille, mon metier posé, tout en faisant un maximum de BMX et continuer à évoluer mais ne jamais prendre la grosse tête, rester comme je suis et comme j’ai toujours été, c’est à dire le petit gars qui se fait plaisir sur son vélo et qui roulera toujours autant avec n’importe quel flatander qui sera aussi passionné que lui-même et quelque soit le niveau qu’il possède.

il y a beaucoup de riders japonais qui roulent sur la roue arrière. J’aimerais aussi aller aux USA pour rouler avec des gars qu’on ne voit plus forcément mais qui ont bien leur mot à dire comme Jessy, Chad, Boby Carter, Chase Gouin, etc... Où roules-tu et avec qui ? Cela dépend, je roule à Chessy les mines (fameuse camping jam de Chessy) avec deux riders de Chessy qui sont Gaz et Dorian. Aussi à Lyon avec les lyonnais comme Remy Dunoyer, Christophe ou Romain. Quand je suis en formation à Marseille, je roule avec Nicolas Ferrando. Enfin, dès que j’ai du temps, et lorsque je veux vraiment me faire plaisir, je vais rouler à Roanne avec mon meilleur pote qui roule : mister Kevin Meyer, pour des grosses sessions suivies de grosses soirées ainsi que mon jeune Padawan de la roue arrière mais qui reste pour le moment secret... De plus, dans la même ville, j’ai ma petite amie et toute la crème de la crème de mes amis donc pour résumer Roanne, pour moi, c’est comme les shampoings, cela fait tout en un.

Nouveaux tricks? Oui bien sûr! J’ai des nouveaux pivots, mais surtout, je suis en train d’apprendre plein de choses sympathiques sur les pédales et que ces bandes de surdoués de japonais non pas encore fait! Enfin, toujours du travail sur la roue arrière... Nous n’allons pas changer les bonnes habitudes! Ceci dit, quelques enchaînements sur l’avant se préparent pour les contests pour faire un break de roue arrière pendant les runs.

Un dernier message ? Roulez pour vous, pensez que le flatland est une famille qui s’agrandit, ne vous énervez pas sur vos tricks mais regardez d’abord ce que vous avez franchi. Enfin, le flatland n’est pas une “envie” mais un mode de vie alors buvez, mangez et dormez flatand. Je ne cesserai de le redire, faites en sorte que ça soit votre passion et non un examen de fin d’annés. No stress and peace.

Aimes-tu les contests ? Je pense qu’avec toutes les questions précédentes, on peut se douter de ma réponse. Bien sûr que j’aime les contests, pour plusieurs raisons. Je trouve tout d’abord que le meilleur moyen d’évaluer son niveau sont les contests, il est dur pour n’importe qui de savoir le niveau qu’on a. Aussi, c’est un bon moyen de revoir tous ses potes de vélo. On peut voir l’évolution de chacun en direct, rouler tous ensemble! Puis enfin, j’aime aussi la compétition et comme de plus, aux dernières nouvelles, je ne stresses absolument plus, je me fais plaisir tout en essayant de faire une place.

Remerciements ? Je vais devoir faire court pour ne pas remplir Cream avec tout ceci. Je commence donc par remercier toute ma famille qui m’a toujours soutenu pour mon sport, ainsi que mes amis pour la même raison. Je remercie aussi tout le Teamspad avec qui j’ai eu les meilleurs délires pendant les nombreuses fois où on a roulé ensemble ou lorsque nous sommes allés sur les contest: tous nos voyages restent inoubliables. Et pour finir, merci à mes sponsors: BMX FORCE qui m’aide pour les pièces de bike ainsi que les conseils de ces deux personnes qui sont avant tout des potes hors normes qui m’ont fait découvrir le flatand. Merci à XL Garage et Drift Energy Drink pour m’aider pour les déplacements et pour les pièces de vélo aussi. Merci aussi à Crazy Riders pour les fringues! Vive le Flatland!

Dans quel pays aimerais-tu aller ? J’aimerais aller au Japon car les riders là-bas ne se prennent pas la tête. Ils ont pourtant un riding impressionnant et aussi,

start again on new tricks etc... Where do you want to go in life ? What things are the most important in your life ? For starters I’d like to pass the training that I’m doing right now. If it all goes well I’m going to be a train driver which is another passion of mine. A career doing that means I’ll be able to travel a lot and I love that. I’d like that, and it’d give me the time to ride now and forever. It’s hard to live off flatland. If you want my priorities I couldn’t give them in any particular order. I can’t make preferences. I’d like a good family life, a settled career and all that whilst I carry on riding and progressing as much as possible. I never want to get big headed, just stay like I am and have always been. I want to stay that little guy who has fun on his bike; riding as much as ever with whichever flatlanders share that same love he has. Not matter what level he’s at. New tricks ? Yeah of course! I’ve got few new pivots, and most importantly I’m working on lots of cool pedal stuff. That’s if those gangs of super gifted Japanese riders haven’t already done them! It’s all work on the back wheel... We wouldn’t want to change good habits now! That said a few link-ups on the front wheel get you ready for contests and break up the back wheel work during runs. Do you like contests ? I think that with all these questions you’ve asked you might think you can guess my answer. Of course I love contests, and for a few reasons. Firstly I find that the best way to evaluate your level is in contests. It’s hard for just anyone to know what their level is. Also it’s a good way to meet up with all your riding buddies. You get to see how everyone’s progressed first hand while riding together! Finally I also like the competition especially as I’m not getting stressed anymore. I just enjoy it all and try to get a place. Which country would you like to go to ? I’d like to go to Japan because the riders over there are so chilled. They’re amazing bmxers too and a lot of them ride on the back wheel. I’d like to go to the USA as well to ride with the guys you

don’t necessarily see anymore but who certainly have something to say. Guys like Jessy, Chad, Boby Carter, Chase Gouin etc... Where do you ride and who do you ride with ? That depends. I ride at Chessy Les Mines (the famous Chessy camping jam) with two riders from Chessy called Gaz and Dorian. I ride Lyon with the Lyonnais like Remy Dunoyer, Christophe or Romain. When I’m in training at Marseilles I ride with Nicolas Ferrando. As soon as I get the time and I really feel like enjoying myself I ride Roanne with my best riding mate; Mister Kevin Meyer and my little Padawan who for the moment will stay a secret. We have some monster sessions followed by big nights out. And what’s more my girlfriend and all the crème de la crème of my friends are there. For me that place is like a good shampoo, it does it all in one. Last message ? Any thanks ? Let’s start with the last message. Ride for yourself. Think of flatland as a growing family and don’t get annoyed with your tricks. First look at how far you’ve come. Finally flatland isn’t something you just fancy doing, it’s a way of life. So eat, drink and sleep flatland. I can’t say it enough, make it your passion and not an exam at the end of the year. No stress and only peace. Thanks? I’ll have to be quick so I don’t fill the whole of Cream with all that. I’ll start by thanking my whole family who have always supported me in my sport, as well as my friends for the same reason. I want to thank all of Teamspad, I’ve had some of the craziest times with you lot during the many times that we’ve ridden together or been to contests; all those journeys are unforgettable. And to finish up, thank you to my sponsors; BMX FORCE who help me with bike bits and advice. You’re special friends who got me into BMX. Thanks to XL Garage and Drift Energy Drink for helping me with travel and for the bike bits too. Thanks to Crazy Riders too for the shreds! Thanks to you too Alain for this interview. Vivre le flatland! There we go! I hope that does it! See ya! I can’t wait for Cream to hit the shelves!


FACE

TOON

PAR MARTTI KUOPPA PHOTO KAI KUUSISTO

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Nom ? Âge ? Années de riding ? Phakphum Poosa-art (Toon). 25 ans. Des années... Années en pro ? Trois ans, depuis 2007, après que je me sois entrainé selon la méthode de Martti pendant trois mois. Pourquoi roules-tu ? Un jour, j’ai vu du flat à la télé. J’ai trouvé ça très cool et j’ai voulu essayer. Et puis j’ai rencontré un gars qui a fait un time machine devant moi. Ça m’a impressionné. J’ai alors décidé de m’acheter un vélo pour me mettre au Flat. Quelle est la meilleure chose que le riding t’ai apprise ? Le “lifestyle”. J’ai ma façon de faire. Je mène ma vie comme je le veux. Pourquoi continues-tu à rouler ? Ça vient du cœur. J’adore rouler. J’ai voulu que mon rêve devienne réalité, et je me suis défié pour améliorer mon riding. Par conséquent, après avoir été diplômé, je n’ai pas trouvé de boulot, mais j’ai choisi de faire du flat ma profession. Je ne peux pas m’arrêter de rouler ! Quels sont tes buts dans le Flat ? Être champion ! Je veux rouler pour l’éternité.

À quoi penses-tu le matin quand tu te réveilles ? Je pense que je veux être le meilleur rider au monde. C’est cette phrase dans ma tête qui me réveille tous les matins.

Qu’as-tu appris durant tes études ? Je suis allé à l’université, en faculté de sciences humaines, avec une spécialisation en anglais.

À quoi penses-tu le soir en t’endormant ? J’imagine de nouveaux tricks, de nouveaux combos, et le succès que va m’apporter mon riding.

Que veux-tu faire dans la vie après le Flatland ? Je veux vivre pour le riding, faire des démos et offrir mon savoir aux jeunes riders thaïlandais.

Comment as-tu progressé avec ma méthode de riding ? En étant prêt à tout moment et en tout lieu. Elle augmente le contrôle et la cohérence.

Le freestyle ? Le freestyle est un niveau supérieur de riding. J’ai besoin de plus de tricks et de les associer. C’est une autre façon de montrer mes aptitudes dans le riding. Je veux être le freestyler.

Vois-tu cette méthode d’entraînement comme difficile ? Oui, elle est difficile, mais je ne me suis jamais lassé, car je savais quel résultat elle offrait. Selon moi, c’est la meilleure manière. Je suis prêt à travailler dur et j’adore ça. Merci beaucoup. Pour la manière d’être un champion. Quelle est la meilleure chose que tu aies apprise de moi ? À être une personne honnête. Tu m’as montré la manière dont il fallait vivre pour être un champion. Où souhaites-tu aller dans la vie ? Partout dans le monde.

Les nouveaux tricks ? Ils m’inspirent. J’essaie encore et encore de faire passer de nouveaux styles créatifs au niveau supérieur. Quels tricks travailles-tu en ce moment ? Des tricks old school auxquels j’adapte de nouvelles techniques. C’est basé sur les tricks de Martti, de 1998 à 2005. Dans quel pays souhaites-tu te rendre ? La Finlande, pour y rouler avec mon coach.

Quelle est la chose la plus importante dans ta vie ? Sans hésiter, le Flatland.

Un dernier message ? Merci beaucoup au Vrai coach, “Martti Kuoppa”, TESA et Cream. Bienvenue en Thaïlande.

Name? Age? Years riding? Phakphum Poosa-art (Toon), 25 years old, I have been riding for years.

What do you think in the morning when do you wake up? I think that I want to be the one of the best rider in the world. This is the sentence inside my mind that wake me up in every morning.

What did you study in the school? I studied in the University, the faculty of Humanities and majoring in English.

Pro level years? 3 years (Since 2007 after I practice with Martti’s method for 3 months).

What do you think in the night when you go sleep? I imagine new tricks, new combos and the success that I will get from my riding.

What do you want to do in life after pro level or flatland? I want to alive for riding, doing the demo and giving my knowledge to Thai young riders.

Why do you ride? One day, I saw the BMX Flatland on TV. I think that is very cool and I want to try, Then I met one guy who Time machine in front of me. It made me impressive, so I decided to buy the bike for starting ride Flatland.

How have you progressed with my practice method? To be ready every time and everywhere. It increase in control and consistent.

Freestyle? Freestyle is a very high level skill of riding. I need much more tricks and link them together. It is another way to show my riding skill. I want to be the freestyler.

What is the biggest thing you have learnt from riding? “Life style” I have my own way. I can design my life that I want to be. Why do you continue riding? I ride by my heart. I love riding. I want to make my dream reality and I want to challenge myself how for I can take my riding skill. Therefore, after I graduated I didn’t find a job, but I chose Flatland to be my job. I can’t stop riding” Haha What are your goals in flatland? Champion! I want to ride forever.

Do you see the practice method difficult? Yes, it is difficult, but I am never boring with that because I know the result when I practice with your method. For me, it is the best way.I am ready to work hard and I love it. Thank you very much(The way to be a champion). What was the best thing you have learnt from me? To be an honest person. You show me the way how you was living for to be the best. It is very thing to me. Where do you want to go in life? I want to go around the world. What are your most important things in life? Definitely, Flatland.

New tricks? The thing is that inspire me. I am trying again and again to get new creative styles to the next level. What tricks are you learning now? Old school tricks with new techniques applied. It based on Martti’s trick from 1998 - 2005. Which country do you want to go? Finland for riding with my coach. Last message? Thank you very much the Real coach “Martti Kuoppa”, TESA and Cream magazine. Welcome to Thailand.


Oba Stanley @ 43 inches

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EVENT

KING OF NEW YORK PAR BRYAN CLOSE

« Pour l’amour du sport »: c’était l’attitude avec laquelle était célébrée début août la 15ème édition du King of New York. L’événement s’est déroulé sans sponsors cette année, ce qui a laissé les riders un peu perplexe face au succès de l’évènement chaque année. Heureusement, l’organisateur Danny Parks a transformé les deux jours de compétition en un week end de jam de flat, de street et de park. Ce nouveau format a été très bien accueilli et tout le monde a apprécié, le park n’a jamais été inroulable malgré le grand nombre de rider présent tout le week end. Cette année, l’ambiance amis-famille était de mise. Le crew du fameux Wormz’ « Big Grin » a tout défoncé pendant la jam de street et ils étaient suivis par le sourire motivant de « Wild Yaks ». Le premier jour débuta par le Bunny hop contest. Un guidon géant a été dessiné pour faire office de stand et la barre de hauteur du contest était le tube central du guidon avec une mousse de guidon bien oldschool ajouté à ça des poignées NOS Oakley grip et le tour est joué ! Comme on est à New York, on a commencé le bunny hop contest à 83 cm. Une fois arrivé au 95 cm les éliminations se faisait plus fréquente ! A la fin le rider Simple bike Co Oba Stanley a gagné le contest avec un bunny hop à près de 110 cm. Oba est une vraie street légend New Yorkaise. Il n’y a pas eu un seul moment d’ennui sur l’aire de flat. Les flatlanders ont été les premiers à arriver et les derniers à repartir ! Danny Gomes et Dave Debuono ont tous les deux très bien roulé, mais c’est finalement

Mullaly local Danny DeJesus has flairs on lock. He added a couple extra cranks to this flair transfer for the best trick event.

Luke Malone qui a été proclamé King of New York en flat par les autres riders/juges. L’organisateur du flat Roy deGuzman a dit « Luke Malone fait des links sur la roue avant qui ne pourrait jamais s’arrêter. » Pour faire les choses bien sûr l’aire de street, Ed Pollio avec l’aide de potes riders, ont commencé à construire des curbs pour grinder, petite courbe, plan incliné et des rails comme des legos. Le rail a tout de suite été attaqué par Zac Costa (Stolen Bike) qui a mis un beau barspin to icepick. Les modules ont été démontés et réassemblés en un rien de temps pour permettre aux riders de pouvoir exprimer tout leur riding. On a eu le droit à un module de high jump, des transferts au-dessus d’une grind box... Zac Costa a effectué un gap hallucinant to manual sur le rail qui lui a assuré la victoire. Tous les riders ont continué à rider jusque tard le soir, nous avons même eu le droit d’avoir une apparition de « Big » James et le rider Fit Russ Barrone pour clôturer la journée. Pour le deuxième jour l’emplacement de la jam n’était plus le même, nous sommes passés d’un des quartiers les plus élégants de Manhattan pour le street et le flat au skate park de Mullaly dans le Bronx. Le park de Mullaly a été l’endroit de plusieurs contests King of New York, ce park offre une multitude de gros modules avec sur le côté pas mal de rampe bien tech. La météo avait annoncé de la pluie pour toute la journée, mais à la place de ça nous avons juste eu un ciel couvert qui nous a permis de rider toute la journée.

Le King Of New York de l’année dernière, Jorge Jovel, est revenu pour nous offrir un show hallucinant. Lui et Black Rob nous ont régalé sur le quarter de 3m 50 enchaîné par de très haut 360 sur la box d’en face.Un autre candidat au règne New Yorkais fut Danny Dejesus qui passa une bonne partie de la journée à travailler ses alley oop flair. Ryan “Yoda” Chicaraishi un bon local de Salt Lalt City nous a fait partagé son trail style avec plusieurs combinaisons de tricks sur la box. Les organisateurs voulaient faire un best tricks sur la box mais les riders en ont décidé autrement et le tout s’est transformé en best trick sur le park avec de belles lignes plutôt que de n’utiliser que la box. Le rider de Floride Jerry Peel s’est bien déchaîné avec ses enchaînements bien tech et originaux. Dzavid Radoncic qui roulait avec un pied cassé nous a gâté avec un 360 whip, un superman, un pendulum avant de tomber en 360 double whip. Black Rob a roulé super smooth avec de gros tricks sur la box enchaîné de 360 super nosedive sur le spine. Le public a crié après son front flip et les juges ont craqué après son flair condor. Ce qui fait de Black Rob le King Of New York ! Les temps sont durs en cette période et on voit de moins en moins de contest, c’est pour ça qu’il est important de soutenir les gens de notre communauté en assistant ou en participant aux événements. Merci à tous !

Karston “Skinny” Tannis made it out to the street jam to lay down some dialed lines amid the historic Manhattan neighborhood of Alphabet City.


WHEN LIFE GIVES YOU LEMONS... “For the love of the sport” was the attitude that was celebrated early August as the King of New York held its 15th anniversary jam. The event was held without sponsorship this year, which left a lot of riders questioning whether or not the event was going to be as successful as it had been in previous years. Luckily, organizer Danny Parks took the two-day park competition and converted it into a weekend long flat, street, and park jam. The new format made for a great time; the courses never reached the point were it was overcrowded despite the large turnout both days. The generally safe, family-friendly event took on a bit of an attitude this year. Wormz’ band “Big Grin” rocked everyone’s faces off during the street jam, and they were followed up by the abrasive, yet smile inducing “Wild Yaks”. Day one was kicked off with the bunny hop competition. A custom handle bar stand and height bar was created for the event, complete with what looked to be like vintage BMX brand crossbar pads and NOS Oakley grips. Leave it to New York to set the bar at 33 inches to start of the competition. Once the mid thirties were reached the riders started to drop off quickly. In the end it was Simple Bikes rider, Oba Stanley, who took the title with a 43-inch hop. Oba is truly a New York street legend. There was never a dull moment at the flatland course. Riders started to arrive before the event was officially under way, and many of the same riders stayed till long after the jam came to a close. Danny Gomes and Dave DeBuono both stood out, but it was Luke Malone who was

granted the King of New York Flatland title by his fellow riders. Flatland Organizer Roy deGuzman said, “Luke Malone had front wheel links that could go on forever.” To get things going on the street course, Ed Pollio, with the help of a few of his fellow riders, began to assemble the grind boxes, lips, wedges, and the rail like Lego blocks into a single obstacle. The lip to down rail was immediately attacked by Stolen Bikes rider, Zac Costa who pulled a nice barspin to icepick. The setup didn’t last long; it was disassembled and rearranged just as quickly as it was built. Over the course of the day the street course saw a rollercoaster setup with a transition lip and grind box transfer, a mini hitching post, and even a high jump arrangement that took advantage of the bunny hop bar. “Black Rob” Deveaux took this opportunity to clear the second highest notch on the post before the next course overhaul. A ridiculous gap to rail manual secured the win for Zac costa on the street course. Riders continued to show up late into the evening with a quick appearance by “Big” James and Fit rider Russ Barrone to close out the day. The event changed location on the second day, from the tree-lined streets of one of Manhattan’s most beautiful neighborhoods to Mullaly Skate Park in the Bronx. Mullaly has been the site of numerous King of New York competitions in the past, and offers a great mix of big ramps alongside numerous tech obstacles. The weather report called for rain most of the day, but instead the overcast skies made for an amazing day of riding.

Bryan Close. The absence of stressful and overcrowded thirty-minute practice sessions set the stage for an amazing day of riding.

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Last year’s King Of New York, Jorge Jovel, returned to put on another amazing show. Both he and Black Rob could be found blasting over the seven-foot mark on the big quarter before throwing lofty 360 variations over the box. Always nipping on their heels was local Danny DeJesus who spent a good amount of time working on his beautiful alley-oop flairs. Ryan “Yoda” Chicaraishi, a big name in the Salt Lake City scene, contributed some dirt style to the jam with some dialed combinations over the box. Organizers of the event called for a “best trick over the box contest”, but the riders weren’t having it. Best trick turned into a park-wide jam when riders started throwing big lines as opposed to just doing laps on the jump box. Florida native Jerry Peel stood out with his innovative lip tricks. Dzavid Radoncic, who was working through a broken foot, managed a clean three-whip, a pendulum, and a big superman before going down on a three double whip. Black Rob linked ultra smooth, big box tricks straight into 360’s over the spine that were so dipped that they looked like some type of flip. A front flip got the crowd cheering then a no-handed flair pushed the judges to award him the win in park. Times are tough these days, which is leading to a dwindling number of rider-organized events. It is more important than ever for us to come together as a community to support those companies and individuals that make events like this a reality. For the average rider that may not be able to make a monetary contribution, support could be as simple as participating in the event, volunteering, or spreading the word.

Danny Gomes. A flatland jam in New York City is a rare treat... made the trip out to the event, and with him he brought a set of tricks that set apart from the rest of the crowd.


Black “Rob� Deveaux blasted this frontie in the middle of an amazing line during the best trick contest.


EVENT

LORDS OF DIRT PAR RICARDO LAGUNA, PHOTOS PEKA

Le “Lord Of Dirt” a eu lieu à Tosse, en France, organisé par Patrick Guimez. Un long tracé avec un wall ride incurvé ! Voici ce dont je me rappelle de cette compétition : J’ai réussi à rentrer un flip whip mid pack, un flip no hander et un table par-dessus le premier set de 8 mètres, et finir mes runs avec un 360 double tail whip et d’autres combos en flip. Je ne peux pas vraiment me rappeler ce qu’il s’est passé du septième jusqu’au neuvième, mais : - Simon, d’Allemagne, a fait des front flips, des doubles whips et un flip no hander qui lui ont permis de s’octroyer la sixième place. - L’organisateur et classé cinquième, Patrick, a fait des back to back flip combos et clôturé ses runs par un flip superman et des 360 double whips. - Markus s’est pointé super en retard car il est allé surfer juste avant le contest, mais son manque d’entraînement ne l’a pas ralenti : des tonnes de 360 combos smooth sur tous les sauts lui ont permis d’atteindre la quatrième place. - J’ai souvent vu JB ces derniers temps, et le revoilà pour une troisième position grâce à des triple whips et trois double whips.

- Ben était le favori, mais des ennuis avec sa roue arrière l’ont tenu à l’écart de la moitié du contest (la finale se déroulait en une heure). Avec juste deux runs il s’est pointé avec des triple tail whips to triple tail whips et je crois qu’il a terminé avec un triple double down side whip. - Bob Manchester fut proprement stupéfiant ! À peine remis de sa victoire au NASS, il avait encore de l’or dans les yeux et a prouvé qu’il en voulait encore plus en France ! Bob a envoyé de gros et super smooth backies plus des 360 de partout, de gros wall rides, et a terminé sur le dernier set par un flip double whip ! Juste après les finales, Patrick nous a gratifié d’un concert et offert un peu de répit à tous les candidats au Best Trick. Il y a eu des tentatives de 1 080, 360 triple whips, front flip whips, double flips... À propos des double flips, je n’avais pas du tout prévu d’en envoyer un, mais en rentrant un flip double whip d’entrée, je me suis placé en tête. Mais Markus et son gros 360 superman m’ont dégagé vite fait... Il ne me restait plus qu’un double flip à offrir, mais Ben Wallace, en envoyant un 360 look back to down side whip, s’est installé au sommet. J’ai terminé deuxième, et Markus troisième de ce Best Trick !

Ricardo Laguna

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Well “Lord Of Dirt” went off during the weekend in Tosse, France were Patrick Guimez put together the event. The course was long plus a curve wall ride! Here is what I can remember from the comp. I manage to pull a flip whip mid pack, flip nohander and table over the 8 meters log first set, and finishing the runs with 360 double tail whip and other flip combos. I can’t quite remember what 9th throw 7th did??? - Simon from Germany did some front flips, double whips and flip no hander to earn him 6th place. - Organizer and 5th place winner Patrick did back to back flip combos and ending his runs with flip super man and 360 double whips. - Markus showed up super late because he went surfing before the comp but his short practice did not slow him down with tons of smooth 360 combos all over the jumps to earn his 4th place. - I’ve seen JB a lot lately and he is stepping up as he did at Lord Of Dirt for a 3rd place with triple whips and 3 double whips. - Ben was the number one pick to win this comp but a blow out

La Machina

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in his back wheel keep him off for over half of the jam (finals were a 1 hour jam) even with couple runs that he manage to ride in it he came out swing with triple tail-whip to triple tailwhip and I believe he finish with a 3 double down side whip. - A total stun winner was Bob Manchester! Coming from a big win at NASS he still had gold in his eye sight and showed he wanted in France too! Bob pull big and super smooth backie plus 360 all over the place, high wall ride, and finishing up on the last set flip double whip! Right after finals Patrick had a band play a show and gave all of the riders that wanted to ride best trick would have a brake to rest up. There were attempts of 1080, 360 triple whips, front flip whip, double flips. Speaking about double flips I did not had any plans on sending one??? But with me pulling a flip double whip right of the bat put me on the top but Markus coming in with a huge 360 super man bump me out and left me wanting the pit bike even more... The only thing that I had left was me sending a double flip but Ben Wallace pulling a 360 look back to down side whip put him on top, myself in 2nd, and Markus in 3rd for best trick!



LE SALON DU CYCLE EST À LA PORTE DE VERSAILLES

Du 2 au 5 OCTOBRE 2009 • HALL 3

P a r i s P o r t e d e Ve r s a i l l e s

* 0,34 € TTC/min.

Vendredi 2 OCTOBRE de 17h à 22h Samedi 3 et dimanche 4 OCTOBRE de 10h à 20h Lundi 5 OCTOBRE de 9h à 19h ACHETEZ VOS BILLETS À L’AVANCE 0892 700 891* WWW.MONDIAL-DEUXROUES.COM RÉSERVATIONS : AUCHAN • CARREFOUR • CORA FNAC • GÉANT • LECLERC • VIRGIN MEGASTORE • SYSTÈME U


EVENT

WORLDS PAR EDOUARD MARTIN, PHOTOS VANHANJA

25ème anniversaire des BMX Worlds à Cologne ! Voilà déjà 25 ans que les championnats du monde de Bmx freestyle sont nés. Moi, je ne l’étais pas encore lorsque les riders venait déjà au Jugendpark pour se balancer entres potes et se faire plaisir ! Tout ça pour dire que l’âge d’or du bmx, n’en est qu’à ses prémices, et que si vous êtes new school vous serez un jour old school, c’est comme ça avec le bmx, ça ne s’arrête jamais, preuve encore, je crois que ce n’est que le début d’une grande ère freestyle ! Preuve en est avec la moyenne d’âge des riders et le niveau très élevé dans chaque discipline !

25th anniversary of the BMX Worlds in Cologne! Already 25 years have gone by since the birth of the BMX Freestyle World Championships. I wasn’t even around when riders first started coming to throw themselves about Jugendpark with their mates and enjoy themselves at these championships. The golden age of BMX is just beginning and if you’re new school one of these days you’ll be old school. BMX is like that and that’s never going to change. I see that as proof that this is just the start of a great freestyle era! Further proof of that comes with the average age of riders and also the extremely high standards that exist within each discipline.


Cette année le soleil n’était pas au rendez-vous et la pluie est venue gâcher la majeure partie de cette grande fête. En effet le park pro n’a pas pu avoir lieu et quel dommage vu le gratin de riders présents, le show aurait été marquant, notons aussi que dû au mauvais temps les qualifications pro en mini à spine ont du être écourtées, du coup les résultats des qualifs du samedi ont été conservés pour les finales et les riders qui ont roulé le dimanche ont été légèrement avantagés puisqu’ils ont pu envoyé tous les tricks fat qu’ils avaient reservés... Maudite pluie ! Les riders ont tout de même envoyé du très lourd, quelques exemples frappant avec Anthony Watkinson qui s’offre un drop de la mini en bunny hop double whip très propre, Chris Courtenay l’australien pose whip to footjam sur la sub box et change même de pied pour repartir du bon ! Kevin Kalkoff, 360 canadian nosepick footjam to fackie, très flow! Mark webb transfert en alley oop 360 sur une grosse largeur du spine et fait son show avant le début des qualifs avec un costume HOT ROD style ! Le public est conquis ! Le jeune Brett « Maddog » Banasiewicz, se satellise en flair et même flair whip et flair cancan, flair barspin, gros truck sur le spine et down side whip a des hauteurs de folies avec un style qu’on lui envie, vraiment du gros riding qui lui vaudra une deuxième place bien méritée ! Brett était comme la cerise sur le gâteau d’anniversaire de ces 25 ans de championnats du monde ! Daniel Dhers monte sur la première marche du podium avec des runs très consitants, 720 flatspin sur le spine vraiment clean, flair whip, double whip, 540 whip, et j’en passe ! Congrats DD ! Du côté du Park amateur, deux français se retrouvent sur les deux premières marches, le premier c’est Adrien Lecomte avec un run bien propre, ridant quasi tout le park avec des tricks bien stylés, et du gras ! Le deuxième c’est Mathias Dymarski, avec de gros tricks bien maîtrisés et de jolies lignes dans ce park vraiment dingue comme tous les ans ! Passons maintenant au dirt qui n’a pas souffert de la pluie grâce au pont sous lequel il est situé et donc bien protégé des intempéries ! Un gros festival de tricks tous plus impressionnants les uns que les autres, avec une ligne de 3 double bien fat, dont la première devait mesuré environ 9 m, un gros jump, qui n’effraye pas les riders bien au contraire, pour preuve Anthony Napolitan Front Flip tire grab to condor sur la première, double whip sur la deux et flip double whip sur la dernière, le tout nickel ce qui lui vaut la première place du classement, notre patoche qui se remet tout juste de sa fracture au scaphoid, roule avec une vis dans le poignet et envoie tout de même du bois ! Gros flip sur la une et autre gros tricks qu’il tient en routine ! Vaillant le pote ! Morgan Wade le texan s’envole très haut sur la une en superman seat grab, plus tendu tu peux pas test ! Et de gros 360 whip superman ! Chapeau... de cowboy ! Ryan Nyquist titille son petit guidon dans tous les sens et plaque un 720 barspin sur la dernière ! Voilà pour résumé ces Worlds qui malgré un temps pluvieux furent démentiels, tant en terme de riding que d’ambiance et de bonnes soirées dans les clubs de Cologne ! En attendant la prochaine édition vous pouvez toujours checker les vidéos qui vont bien sur le net et retrouver la démo old school qui tue, le flat, la vert, le dirt et la mini, histoire de se rincer l’œil ! Un big up à l’organisation, Stephan Prantl, Shaun Scarfe et tous les autres qui ont grave donné et qui payent de leur personne pour que cet évènement existe !

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Paul Meacher


Ben Snowden


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This year the sun didn’t turn up for the show and rain spoiled a lot of this great party. In fact the pro Park competition didn’t even take place which was a real shame considering the riders who were there, the show would have been amazing. It’s also worth remembering that again due to the crappy weather the pro miniramp qualifications had to shortened, meaning that Saturdays qualification results were saved for the finals and the riders that rode the Sunday were given a bit of an advantage as they were able to throw down the big tricks that they’d kept back... Bloody rain! The riders rode hard despite the weather. A few of the outstanding moves included Anthony Watkinsons clean bunnyhop double whip from the mini, and the Australian Chris Courtenay’s whip to footjam on the sub before changing feet and landing! Kevin Kalkoff threw a very smooth 360 canadian nosepick footjam to fakie! Mark Webb made an enormous alley oop 360 transfer from the spine and put on a right show before the qualifications in his Hot Rod costume! The public were won over! The young Brett “Maddog” Banasiewics almost sent himself into orbit with a flair whip, a flair cancan, a flair barspin, a massive truck on the spine and a downside whip. Crazy heights and with a style that made us all jealous; 066

some really big moves that were definitely deserving of his second place finish. Brett was like the cherry on the cake of the 25th birthday of the World championships! Daniel Dhers climbed onto the top step of the podium thanks to some very consistent runs, a very clean flatspin 720 on the spine, a flair whip, a double whip, a 540 whip, you name it he can do it! Congrats DD! When it came to the amateur Park side of things there were two French lads on the top two steps of the podium. First was Adrian Lecomte with a nice clean run riding pretty much all over the park doing well styled boosted tricks! In second was Mathias Dymarski throwing huge dialled moves and flowing lines over this insane park! Let’s move on to the Dirt jumps which survived the rain thanks to an overhead bridge that covered them and protected them from the down pours. It was a trick fest with each one seeming more impressive than the last. The line of 3 gnarly doubles, staring with a jump that must have measured around 9 metres didn’t scare the rides. In fact it had quite the opposite effect with Anthony Napolitan nailing a front flip tyre grab to condor on the first, a double whip on the second, and a flip double whip

on the last! Everything was dialled which earned him first place in the standings. Our own Patoche rode with his hands in tight fists having just recovered from a scaphoid fracture and put in a sterling run. A huge flip on the first followed by other big solid moves! Quality mate! The Texan Morgan Wade flew high on the first pulling a superman seatgrab that was just about as extended as you can imagine followed by a huge superman 360 whip...hats off to the cowboy! Ryan Nyquist twisted his little bars all over the place and threw a 720 barspin over the last! Well that just about sums up these Worlds, which despite the rainy weather was off the hook! Great riding, great ambience, and great nights out in the clubs of Cologne! While you’re waiting for the next edition to come out, why don’t you check out the videos which will of course be on the net, and maybe find that killer old school demo, some flat, vert, dirt and mini. Give your eyes a feast! A big up to the organisers, Stephan Prantl, Shaun Scarfe and everyone else who gave of themselves to make this event happen!



EVENT

OG SUMMER CAMP

BY SHANE BADMAN PHOTOS ANDRAS PENTEK

Ahhh, la Hongrie ! Un ancien pays communiste qui flirte avec de nouveaux idéaux et fonce très vite, en confiance, dans le 21e siècle. On pourrait en dire de même à propos de la puissance de la scène Flatland hongroise, qui nous a offert des riders profonds et de qualité, depuis la légende OG Marton Szilagyi jusqu’à Adam Kun. Parmi tous ces riders, il existe un groupe présent depuis le début, soutenant la scène, les riders et offrant des évènements de classe mondiale : OG Bike Company. Dans le passé, nous avons eu les Gypsy Games, organisés dans la petite ville d’Ajka. Un événement au succès énorme qui voyait débarquer des riders du monde entier pour une semaine de riding hardcore, de fêtes hardcore, se clôturant par un contest sans stress, sommet de fun, permettant de montrer les tricks appris la semaine précédente. Quand les Gypsy Games ont cessé en 2008, ce fut la fin d’une époque. Mais les riders du monde entier ont sollicité un nouvel événement de cette nature. Les gars d’OG avaient besoin d’être encouragés. Un nouvel endroit a été repéré, l’info a tournée, et le premier OG Summer Camp & Contest s’est installé dans la belle ville de Szombathely. Quand vous avez un pedigree dans l’organisation et la gestion d’évènements comme les Gypsy Games, les riders n’ont pas vraiment besoin de demander : “Est-ce que cet événement sera bon?”. Il le sera. Comme les années précédentes, l’hôtel est situé à cinq minutes du spot de riding. Un spot massif ! 2 500 m2; et quand bien même tout le monde roulait en même temps, il restait de la place. Avec un léger dénivelé, tout le monde a trouvé son compte, les adeptes des rollings comme les fondus de spins et turbines dans tous les sens. Arriver un jour en avance avec les gars d’OG fut énorme et nous

permis de préparer quelques trucs pour la foule qui allait se pointer les prochains jours. Bien qu’il ne soit pas nécessaire de mettre en place plus de choses que pour un événement de Flat standard, les gens de Red Bull se sont pointés tôt pour installer leur stand et préparer les boissons. Malgré notre arrivée en avance, il y avait déjà pas mal de gens en train de rider à fond. Et pas mal d’entre eux parlaient du fait qu’il était cool de participer à un événement dans une ville comme Szombathely... où il y avait plein de choses à faire s’il faisait trop chaud pour rider ou se reposer. Le parc aquatique du coin a bien fonctionné, tout comme les nombreux bars et restaurants en ville. Un arrivage incessant de riders s’est mis en place les jours suivants. S’il y a bien une chose formidable lors d’un événement de Flat, une fois que les gens savent qu’il est de qualité et qu’on y passe un bon moment, c’est que personne ne va le manquer. Beaucoup de visages familiers des années passées étaient présents, et on a aussi découvert de nouveaux talents, ce qui fait plaisir à voir. La veille du contest on trouvait des riders de tous les pays : Slovaquie, République Tchèque, Brésil, Chili, Croatie, Russie, Allemagne, Autriche, France et Australie... Bien sûr la scène hongroise était très bien représentée. Ce fut la République Tchèque qui était la plus représentée, avec près de 30 riders présents. Le Deep BMX Crew, mené par Frank Lukas et Matti Rose, s’est également pointé, avec Waldemar Fatkin et Dominik Nekolny. Ils ont voyagé depuis l’Allemagne et sont passés par l’Autriche, dont les riders sont également arrivés le samedi. Les qualifications pour les catégories Expert, Master et Pro ont eu lieu le samedi. Comme les années précédentes, Red Bull avait dépêché son camion avec un DJ à l’arrière. Avec la chaleur de l’été, les qualifications n’ont débuté qu’au milieu de l’après-midi.

Domimik & Matti

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De nombreux riders en ont profité pour rider encore plus, mais d’autres ont opté pour le parc aquatique. Puis les qualifications ont enfin débuté. Il faut tout d’abord vous préciser que le niveau de riding a énormément évolué. Les Experts peuvent clairement rouler avec les Masters, et certains Masters peuvent dignement rouler avec les Pros. Concernant ces derniers, le niveau est juste hallucinant ! Du fait du nombre de riders inscrits en Experts et Masters, les qualifications Pros ont dû être décalées au lendemain. Le dimanche venu, pas mal de riders sont restés tranquilles, suite aux folles soirées de la veille. Les finales ont débuté un peu tard avec les Experts et les Masters dans un premier temps. Encore une fois, le niveau fut super haut, et dieu merci je n’avais pas à le juger ! Les qualifications des Pros ont eu lieu juste après la finale Masters. Sur la vingtaine de Pros présente, seuls huit riders pouvaient accéder aux finales. Une semaine de riding intense, tout comme la chaleur, et la probable fiesta de la veille, ont contraint certains riders à rouler tranquillement ; mais nous avons cependant eu droit à des tricks et combos super durs. Avec trois minutes de runs pour chacun, la finale fut à couteaux tirés, avec Waldemar Fatkin (Deep BMX) à la troisième place et Den Katona (OG) deuxième. Dominik Nekolny (Deep BMX) a envoyé des runs super propres et des enchainements très techniques. Première place pour le plus sympa et le plus tatoué des flatlanders ! Le OG Summer Camp & Contest s’est donc clôturé sur du lourd. Tout le monde est reparti avec plein d’excellents souvenirs, une motivation en acier, et quelques-uns avec la gueule de bois. Faites vous un petit plaisir et bloquez-vous un trip en Hongrie l’an prochain pour le second OG Summer Camp & Contest.

Ahhhh Hungary. One former communist country embracing new world ideals & speeding along confidently into the 21st Century. The same could also be said for the strength of the Hungarian flatland scene that has long had a vast depth & quality of riders from the legend that is OG Marton Szilagyi to the present Adam Kun. In amongst all this there has been one group that has been there from the start; supporting the scene, supporting the riders & providing world class events: OG Bike Company. In the past there was the Gypsy Games held in the small city of Ajka. A hugely successful event that drew riders from all over the world for a week of hardcore riding, hardcore partying & finishing with a stress free contest with the emphasis on fun & showing the tricks you’d learnt in the past week. When the Gypsy Games came to a close in 2008 it was the end of an era. But while that event had come to a close, the demand from the riders around the world for an event of a similar nature remained. The OG guys needed little encouragement. A new venue was scouted, the word put out & 2009 saw the first OG Summer Camp & Contest take place in the beautiful city of Szombathely. When you have a pedigree in managing & organising events that include the Gypsy Games, riders don’t really need to ask “will this event be any good?” - it just will be. As in previous years the accommodation is a hostel 5 minutes from the riding court. And the riding court... massive is an understatement - it’s 2,500m2 & even when everyone was riding there was still space about. With a slight slant, it suited everyone from the guys that love to roll to the majority that spin & turbine all over the place. Arriving a day earlier with the OG guys was great as it gave us a little time to prepare things for the masses that would arrive over the next few days. Not that you really need to sort out too much for a flatland event other than the standard stuff, but the RedBull guys came early to setup the tent & get the drinks prepared. Even though we arrived early there were already a bunch of people here riding hard. One thing that a lot of people were talking about was how great it was to have the event in a city like Szombathely. Being so much bigger there was a tonne of stuff to do if it got too hot out to ride or you just needed a break. The local aqua park got regular use as did the many bars & restaurants down town. A steady stream of riders arrived over the next few days. If there is one great thing about a flatland event - once everyone knows that it’s on & it has a reputation for being a good


Waldemar


Dominik

time, people will come. A lot of familiar faces were there from years past, but also a lot of new talent which is great to see. By the day before the contest there were riders from all over the world including Slovakia, Czech Republic, Brazil, Chile, Croatia, Russia, Germany, Austria, France & Australia & of course the Hungarian scene was well represented. It was the Czech Republic that had one of the strongest presences with around 30 riders showing up. The Deep BMX crew headed by Frank Lukas & Matti Rose also rolled in along with team riders Waldemar Fatkin & Dominik Nekolny. They’d road tripped down from Germany, along the way visiting the Austrian guys in Vienna who also arrived on the Saturday. The qualifiers for all 3 categories: Expert, Master & Pro were to be held on the Saturday. As in previous years, RedBull provided their kitted out RedBull truck with DJ setup in the back. With the heat of summer in full effect, qualifiers didn’t start until mid afternoon. A lot of people took the 070

opportunity to ride more, but a lot more people decided on hitting up the aqua park instead. Eventually the qualifiers got underway & there are a few things that need to be said. Firstly the level of skill is evolving so much! Expert riders can easily ride with the Master guys & quite a few of the Master guys could hang with the pros with their tricks. Then you’ve got the pros... the level of riding is getting out of control! Because of the number of riders that entered the contest in Expert & Master, the Pro Qualifiers had to be postponed until the Sunday. Overall, most people wern’t too bothered by this but if it could be for any reason then the volume of riders in the contest causing problems would have to be the best. Come Sunday there were a lot of people that were taking very easy thanks to a few crazy parties that went down the night before. Finals started later in the day with the Expert & Master guys up first. Again

the level of rider was super high & glad that I wasn’t judging! The Pro qualifiers went down right after the Master finals. There were a field of about 20 pros with the top 8 going through to the final. A full weeks worth of riding, the blazing heat & possibly partying hard the night before so quite a few people take it easy in their runs, but some super hard tricks & combos still went down. With 3 minute runs each the finals were on edge with Waldemar Fatkin (Deep BMX) taking third, then Denes Katona (OG) in second. Dominik Nekolny (Deep BMX) pulled super clean runs full of hard, technical switches - well earned for the nicest, most tattoo’d flatlander out there! So the first OG Summer Camp & Contest closed on a high. Everyone left with great memories, new motivation & a few with hangovers. Do yourself a favour & book your August trips for 2010 to Hungary for the second OG Summer Camp & Contest...



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MADE

MADE IN QUAMEN BY ALAIN MASSABOVA, PHOTOS VANHANJA

Alors qu’aujourd’hui toutes les marques de bmx sont fabriquées dans la même usine de Tawain, il reste cependant des irreductibles, gardant la tradition de la qualité et du fait main, Quamen, est restée la seule marque 100% fabriquée au USA. Né en californie, comme le bmx, Quamen est la suite de la marque Graveyard qui est la marque par excelence, made by riders for riders. Reportage au cœur de ce que certains appellent la Rolls du bmx.

Although these days every brand of bmx is made in the same factory in Taiwan, there still remains pockets of resistance, keeping on the tradition of hand-made quality products. Quamen remains the only brand that is still 100% made in USA. Born in California, like bmx, Quamen is a follow-up of Graveyard, the king of brands, made by riders for riders. A report into the heart of what is known by most as the Rolls Royce of bmx.

Sean Logan


Vous êtes la dernière marque “made in US“, pourquoi pas à Taiwan ? Le nom Quamen nous vient de la prononciation du mot japonais kamen qui signifit « masqué ». Un masque est synonyme d’une transformation. Ici chez Quamen nous transformons les matières premières en produit fini. Depuis nos débuts en 1995, la mission était d’offrir un produit original, de qualité et fonctionnel à des riders exigents. Nous pensons que pour être plus efficace il est important que nous fassions notre travail de A à Z. Tout commence par le QRD in house c’est à dire que nous avons notre propre centre de recherche et développement qui est composé de nos riders, nos fournisseurs, nos employés et nos machines. Le tout permet de créer un produit qui nous correspond et aussi aux clients. Par exemple avec nos machines CNC ont peux efficacement changer un produit après avoir eu certain retour des riders, nous n’avons pas besoin d’appeler le sous-traitant tout se fait en interne. C’est pour cette raison que l’on ne pourrait pas être QUAMEN si nous produisions à Taiwan. Est ce que derrière les machines ce sont des riders qui fabriquent les pièces? Nos riders nous donne tellement de retour qu’il n’est pas obligatoire d’avoir des riders derrière les machines. Bien sûr c’est un plus car il comprendra la tâche plus facilement. Parfois nous avons des riders qui travaillent aussi avec les machines. Par exemple, Juan un rider street va nous aider à faire les renforts des cadres avec la meilleure forme. Nous avons aussi la chance d’avoir un rider qui prépare et assemble les cadres à plein temps. Max Roth est un flatlander réputé dans l’industrie du BMX et il excelle en tant qu’assembleur de cadre chez Quamen. Malgré son jeune âge, les soudures qu’il fait sont exceptionnelles et l’assemblage est excellent. Ces capacités à concevoir des pièces de vélo s’est renforcé grâce à son riding car il comprend mieux les caractéristiques du métal et le design des cadres. Le Cyphr est son pro model ! En général c’est une très bonne expérience pour tous les riders d’être dans une salle de travail avec des personnes qui partagent le même enthousiasme. Vous êtes une référence en Flat ? Essayez-vous de le devenir aussi en street/ dirt? Le flat c’est le cœur de Quamen Bikes. Beaucoup de compagnies ont des racines dans la race, mais notre marque a grandi avec le freestyle. Nous sommes fiers d’être une référence en flat nous devons beaucoup à notre trio de l’époque : Martti Kuoppa, Nathan Penonzek et Stephen Cerra. Pour remplir notre image de freestyle dans le BMX il était logique de nous investir plus en street (dirt, park et vert). Dans le passé nous ne faisions que très peu de produits street comme le cadre G83, des couronnes de

plus grandes tailles et des potences Macross plus longues. Avec le temps et notre motivation, nous avons commencé à développer des produits qui ne se limitent pas seulement au flat. Comme tous les riders notre marque a commencé à apprendre au sol et maintenant nous voulons passer dans les airs ! Comme dans le passé notre objectif est d’offrir des produits innovant qui rendent la pratique plus facile. Quel est votre team ? Pas de pro riders ? Le team Quamen est composé de deux groupes, ground force et air force. Nous avons un gros flow team international qui englobe des jeunes talents ainsi que des pros infatigables. Beaucoup de pro flatlander US : Bo Wade, Pete Brandt, Jesse Puente et Brandon Fenton. Notre actuel ground force (pro team flat) est composé de Hidekazu Kuga du Japon et le vétéran Stephan Cerra des US. Actuellement nous avons essayé de pousser un peu plus le budget street. Le détonateur de Quamen street a été l’addition du pro rider Eric Hough. Il envoie du gros et ça se voit, en plus il a su faire progresser les produits grâce à son degré de connaissance en la matière. Notre air force (pro team street) est composé de Sean Logan, Andre Postell et Lawrence Warell. Récemment nous avons aussi ajouté un rider français Sebastien Declerc qui va nous aider à avancer. Qui dessine les pièces ? Zenta (le boss) est la pièce maîtresse des produits Quamen, il est aussi un très bon professeur pour tout le monde surtout les employés de la partie production. Au-delà du design des pièces, il a entièrement conçu les cadres et autres pièces depuis le premier jour de Quamen. Avec le temps, la marque a pu financé plus de machine et notre main d’œuvre s’est améliorée. Le langage de programmation des machines (G-code) pourrait être sa troisième langue avec le Japonais et l’Anglais. Les heures de travail sur l’aluminium sont facilement visibles, mais ils le sont très peu sur les pièces en acier même si elles demandent plus de temps de conception. De l’alu à l’acier Zenta comprend les besoin des riders et continue de nous surprendre avec des produits incroyables. Décris-nous la scène de L.A. La scène de L.A. est vraiment agréable car elle est très variée, mais en freestyle il y a une trop grande différence entre le flat et le street en terme de rider. A part le très beau temps l’avantage pour les riders est le fait que la plupart des magazines et marques sont situés ici, il est donc plus facile de se faire reconnaître. Grâce à l’influence des médias, la scène street est forte et largement acceptée à L.A. La croissance de la scène flat à L.A. est très lente et la plupart des riders ont plus de 18 ans. Il est plus dur de trouver la motivation pour les nouveaux arrivants

Max Ross

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en flat que les streeters. Cette différence street/flat se retrouve dans la plupart des grandes villes aux USA. Vous êtes présent aux USA et au Japon. Est-ce que l’Europe vous intéresset-elle? L’Europe nous a toujours intéressé. Contrairement aux USA, les pays européens comme la France ou l’Allemagne ont la même passion que nous pour le freestyle bmx, c’est à dire que les médias prêtent autant attention au street qu’au flat. Même si le street va naturellement plus rapidement se répandre en terme de riders et d’événements la couverture média du flat reste tout de même importante. Nous voulons vraiment faire partie de l’industrie européenne en aidant des riders et des événements et à proposer nos produits à une clientèle très exigente. Nous avons un nouveau distributeur en France, XCYTT et nous sommes fiers de pouvoir faire affaire avec lui. Ils apprécient énormément nos produits et nous sommes reconnaissant des riders qui roulent avec tous nos produits. Quel est l’avenir de Quamen, des projets ? Notre avenir implique une envie et une besoin d’être la meilleure marque de freestyle. Nous allons poursuivre nos acquisitions de machine afin de pouvoir créer de nouvelles pièces. Au-delà de notre grand intêrét pour le freestyle BMX notre attirance pour d’autre type de ride ne fait que grandir. Une partie de la marque compte produire des pièces de Fixie et de VTT. Toute notre expérience du BMX va nous aider à être plus efficace dans notre approche pour ces sports. Bien sûr nous allons nous intéresser à chaque discipline pour pouvoir améliorer la pratique de chaque rider. Tout comme le BMX nous construisons un team pour chacune de ces nouvelles pratiques. Des remerciements, un message ? Quamen ne serait pas là sans l’aide des fans ! Nous tenions à remercier tous les riders qui ont monté nos cadres, roulent avec nos pièces, portent nos tee-shirts et collent nos stickers. Merci à tous les shops et distributeurs qui contribuent à mettre nos produits sur le marché. Merci aussi à tous les magazines et autres médias pour promouvoir nos riders et pièces. En dernier mais pas des moindre merci à Alain Massabova et Christian Van Hanja de Cream pour le temps qu’ils nous ont accordé. Nous voulions aussi souhaiter à Richard Zabzydr qu’il repose en paix, et aussi le remercier de nous avoir aider à penser de façon originale tout en améliorant nos produits. Le mot de la fin apparaît sur toutes nos factures: Ride hard !


Eric Houhg


Eric Houhg

The last hand made and made in US? Why not Taiwan? Quamen comes from a similar pronunciation as the Japanese word kamen, which means “masked”. A mask is synonymous to a transformation. Here at Quamen, we transform raw materials into final products. Since our start in 1995, the mission was to offer quality, functional, and original products to determined riders. We feel in order to be effective outside, preparation starts from QRD in-house. Quamen Research and Development creates our identity because it involves our riders, workers, and machines working together in harmony. For example with our available CNC machine, we can efficiently modify prototypes tested from riders; there is no need to call a manufacturer outside the shop. Thus our name cannot be Quamen if we relayed production to Taiwan. Is there a rider behind the machine to make parts? Since rider feedback contributes most to our production, a rider behind the machine is not mandatory. Having one that operates a machine is definitely a plus, since they comprehend the task better. Sometimes we have riders from the office assist in the machine shop. For instance, Juan, a street rider, will help make frame gussets in optimal shape. We are also fortunate to have a rider that prepares and assembles frames fulltime. Max Roth is a reputable flatlander in the industry, and he exceeds Quamen’s qualifications as a frame builder. At his young age and past learning experiences, his welds are exceptional and tube preparations are excellent. His fabrication knowledge strengthens from riding because he better understands metal characteristics and frame designs; the Cyphr is his signature frame! Overall it is a great experience for any rider to be in a machine shop who share the same enthusiasm. You are a reference for flatland, you try to be the same in street riding? Flatland is the heart of Quamen Bikes. Most BMX companies have roots in racing, but our company grew from trick riding. We are grateful to be a reference for flatland, especially with the help and influence of the past best trio: Martti Kuoppa, Nathan Penonzek, and Stephan Cerra. To fulfill our freestyle BMX entity, we want to promote more of our enthusiasm for street (including dirt, park, and vert). In the past, we seldom released street products like the G83 street frame, bigger Styles sprockets, and longer Macross stems. As of recent years and motivation, we began to expand our production capabilities for tricks above the ground. Every rider starts learning from ground-zero, and this is analogous of our roots in use for studying aerial and obstacle tricks. Just like in the past, we aim to offer innovative products that make bike stunts easier and accurate. 076

Sean Logan

Who is your team? No pro rider? The Quamen team is composed of two squads: ground-force and air-force. We have a big flow team worldwide that includes young talents and restless professionals. Many pros use our products including US flatlanders: Bo Wade, Pete Brandt, Jesse Puente, and Brandon Fenton. Our current ground-force pros include Hidekazu Kuga from Japan and veteran Stephan Cerra from the US. Currently we have been marketing more street with our company budget. The catalyst for pushing Quamen street was the addition of pro rider Eric Hough and what BMXplus magazine calls, “all around BMX promoter.” His go-big style and scene experiences has help broaden our street knowledge. The current air-force also include up-and-coming US pros Sean Logan, Andre Postell, and Lawrence Warrell. Recently we added all-around street rider Seb Declercq of France, and we are happy to have him on the squad to be part of our advancement. Who designs the parts now? Zenta (entrepreneur) is the mastermind behind Quamen products, and a teacher for everyone especially the factory guys. Besides rider feedbacks in the design stages, he has solely been blueprinting the frames and parts since day one. As time went on, the company acquired more capital equipment, and his skills naturally got better operating in-house. The G-codes can pass for his third language, aside from Japanese and English, because CNC programmers can appreciate the intricate milling of our billet-parts. Hours of work are visibly seen on our aluminum products but rather hidden in the steel products which receives more of his input. Frame-builders would ponder why Quamen is the only company that constructs the rear triangle first. From aluminum to steel products, he understands the needs of contemporary riders and continues to exceed our expectations with the final product. Tell us about the LA scene? The Los Angeles scene is great for various rider opportunities, but the freestyle BMX culture is lob-sided between flatland and street. Besides the great weather all year round, local riders are around the eyes of major BMX companies and their representatives Popular US BMX brands and magazines are located here, which provides coverage convenience for local shredders. Other than popular ride-spots to visit, Hollywood production is always open to street and flatland riding. The love for freestyle is notable, but there is a huge amount of street riders compared to flatlanders. With the influence of the media, the street scene is strong and widely accepted in L.A. Most of the border cities have residing street riders, but this is not the case with sparse flatlanders. The growth of the

flatland scene in L.A. is very slow, and most of the riders are above age 18 and seen each other from jams. Newcomers to flatland have it way harder than street riders in finding motivation. But this ride distinction does not happen in L.A. only, it is similar in in all other major US cities. You are in US and Japan. Europe is interesting for you? Europe is always a great interest to us. Unlike the US scenes, European countries like France and Germany have the similar admiration we have for freestyle BMX. The media attention is recognizable for both the street and flat scenes. Although street is naturally more widespread in riders and events, the flat scene receives a great amount of exposure from the media. European countries also has more bigger companies marketing for the mainstream of street and flat. We definitely want to be part of this recognition and help influence new riders to both of the similar disciplines. We have a new distributor in France, XCYTT, and grateful to be doing business with them. They admire the higher-end bicycle companies, and we are fortunate to have our products available for the hardcore riders. What is the future of Quamen, your projects? The future involves our quest to be the best action-bike company. We will continue our operations inside the headquarters and plan to acquire other capital equipment to offer more products. Besides the keen interest in BMX tricks and stunts, our admiration for other freestyle rides continue to strengthen throughout the years. A part of the company projects include products for freestyle fixed, urban MTB, and freeride MTB. The research and development we learn from BMX, we put towards designing for these other freestyle bikes. We tend to combine elements from each ride discipline and factor what can enhance that specific rider. Although our non-bmx team is slowly growing, this is part of our duty to become a bigger company that specializes in stunt bikes. Message and thanks ? Quamen would not still be here without the support of the fans! We want to say thanks to all the riders that use our frames, run our parts, wear our shirts, and sport our stickers. Thanks to all the shops and distributors who continue to push our frames and parts in their market. Thanks to all the magazines and broadcasters that promote our riders and products. Last but not least, thanks to Alain Massabova and Christian Van Hanja of Cream for their time and support. We also want to say rest in peace to Graveyard’s Richard Zabzydr who inspired us to think original and offer ride-enhancing products. And as stated in our company invoices: Ride hard!




LIFESTYLE

RIDERS’ WIFE PAR MARIE MEURET, PHOTOS OF NATALIE WADE BY JEFF BROCKMEYER PHOTOS OF VANESSA ADAMS BY ROBBYKLEIN

Le BMX, un sport d’émotion que les pros riders nous permettent d’apprécier au plus haut des niveaux. Derrière ces hommes, il y a pour certain d’entre eux, des femmes, leur femme courageuse de s’aventurer dans une relation de ce type. Un peu mise à l’écart mais à la fois tellement présente auprès de leurs hommes, nous parlerons dans cette nouvelle édition de CREAM de ces femmes de riders. Il en faut de l’amour, de l’attachement et de la compréhension pour s’adonner dans la vie de tous les jours d’un rider professionnel. Une vie pleine d’aventures, de rebondissements, d’imprévus et malheureusement parfois de peur et de malheur. Il est bien vrai qu’il y en a des risques derrière cette passion, des risques qui peuvent entraîner à de graves accidents, nous parlons bien sûr ici des disciplines les plus extrêmes comme le dirt, park et street bien que le flatland puisse également amener à de douloureuses blessures. La femme doit être prête à surmonter quelques coups bas, comme parfois, un arrêt de rouler immédiat demandé au rider pour cause de traumatisme. Dans ce cas, il doit être fort et patient, elle doit être présente et assumer cette situation au

combien pénible. Il est bien important de rappeler que le riding sera majoritairement pour le pro rider sa façon de se représenter, de se détacher, de s’identifier, ce sera son échappatoire et pousser à l’extrême ce sera parfois sa raison de vivre. Il est donc très important pour lui de s’entourer de personnes qui le motivene et qui respectent cette obsession de pratiquer plusieurs heures par jour pour en arriver à un niveau qui lui donnera satisfaction. Malgré tout cela, il est bon de rappeler à la femme du rider, qu’il a commencé à rouler pour le fun et qu’il continuera à rouler pour cela. La vie d’un pro rider se voit d’être faite de voyages intensifs dans des pays parfois lointains, d’une très bonne forme physique pour s’assurer un riding de qualité, d’un mental clair et focus, et surtout d’un appaisement qu’il pourra retrouver chez lui auprès de sa femme. Cette femme ne devra en aucun cas insulter cette passion, ce dévouement pour la discipline, elle ne pourra en aucun cas arrêter son homme de rouler, bien au contraire, elle devra lui prouver son amour à travers son support pour la discipline qu’il aura choisi.

Quoi de mieux que de pouvoir rentrer chez soi et d’avoir à ses côtés une femme attentive, qui fasse en sorte de pouvoir partager des moments de qualité, une femme qui ne vous met en aucun cas une pression quelconque à l’encontre de votre passion. Il s’agit bien sûr d’un échange et le rider ne doit en aucun cas oublier de faire quelques compromis pour assurer une relation stable, longue et pleine d’amour. Qu’il sache que sa femme doit être respectée pour sa présence et le soutien qu’elle lui apporte. Dans cette édition de CREAM, j’ai donc choisi deux femmes quelques peu similaires car toutes deux partageant leurs vies avec deux des plus grands riders de cette génération. Nous aurons d’un côté Natalie Wade, femme de Morgan Wade (représentant l’extrême côté du sport en pratiquant le dirt et park), elle-même rideuse. Et de l’autre, Vanessa Adams superbe petit bout de femme mariée à Terry Adams (représentant le côté ultra technique du sport en pratiquant le flat). Ces deux jeunes mariées ont gentiment pris le temps de partager un petit peu de leur style de vie avec nous et de nous parler de leurs hommes avec le plus grand des respects qu’elles leurs donnent. Vive l’amour...

Natalie Wade over Morgan


BMX is a sport of emotion that our pro riders allow us to appreciate at the highest level. Behind some of these men are women. Women that are courageous enough to get involved in this sort of relationship. A little left on the side lines, yet they’re always present and supportive of their men. In this new edition of Cream we’re going to talk about a few riders women. It takes love, commitment and understanding to plunge into the everyday life of a professional rider. It’s a life full of adventure, rebounds, the unexpected and unfortunately sometimes fear and misfortune. It’s true that there are risks that follow the passion of riding, risks that can lead to serious accidents. Of course we’re talking about the most extreme disciplines such as dirt, park and street, although flatland can bring some painful injuries. These women have to be ready to get through some hard times; when a rider is forced to stop riding, it can be traumatic. When that happens he has to be strong and patient, and she has to be ever present and able to deal with the situation no matter how painful it might be. It’s

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important to remember that for a BMXer, riding is likely to be his main way of self expression and of self identification. In extreme cases it can even be his reason to live. This is why it’s important for a rider to surround himself with people that motivate him and respect the hours of obsessive practice that need to be invested daily in order for him to reach a level that satisfies him. Despite that, it’s important for a woman to remember that he started riding for the fun of it, and that he’s going to keep going for that reason. The life of a pro rider is seen to be made up of periods of intense travel in far off countries, of keeping in good physical shape in order to keep the riding standards high, of a clear mind and focus, and above all a calmness that can be found at home close to a woman. This woman shouldn’t in any way insult his passion, or his devotion to the discipline and she’ll certainly never manage to get him to stop riding. She needs to do quite the opposite and must prove her love through her support for the discipline he’s chosen. What could be better than to get home and have an attentive woman at

your side to share quality times with? A woman who will never in any situation pressurise you or turn against your passion. Naturally this goes both ways, and the rider mustn’t forget to make a few compromises along the way in order to maintain a stable, long, lovefilled relationship. He’s got to understand that his girl must be respected for being there, and for the support that she brings to him. So in this edition of CREAM I’ve chosen two somewhat similar women, as each one shares their life with one of the biggest riders of this generation. We’ve got on one side Natalie Wade, wife of Morgan Wade (representing the extreme side of the sport, participating in dirt and park), she’s even a rider herself. And on the other side we’ve Vanessa Adams, a feisty little lady married to Terry Adams (representing the ultra tech side of things, flatland). These two young spouses have kindly taken the time to share a little bit about their style of life with us, and to tell us about their men and the respect they have for what they do. Vive l’amour...


NATALIE WADE (femme de Morgan Wade) Bonjour Natalie, je peux désormais t’appeler Madame Wade. Peux-tu, s’il te plait, me dire depuis combien de temps et comment tu connais Morgan ? Nous nous sommes rencontrés en 2005, à la Metro Jam de Jay Miron à Vancouver, au Canada. Il était l’un des juges de la catégorie filles. Nous avons un peu discuté, mais ce n’est que lorsque j’ai entamé un road trip au Texas que tout s’est enclenché.

au-delà des flots, en Estonie, Espagne et Allemagne.

Depuis combien de temps roulais-tu ? Quand j’ai rencontré Morgan, je roulais depuis un an et demi. Le contest où je l’ai rencontré était le premier où je voyais rouler des pros, ce fut donc assez fabuleux de découvrir ce niveau de riding. Ce qui a principalement changé depuis notre rencontre est mon habilité à voyager et rouler. Avant de le rencontrer, j’étais plutôt pauvre et ne pouvais me rendre qu’aux contests locaux, où ceux pour lesquels j’avais durement économisé. Désormais, du moment où nous le prévoyons, je peux voyager presque partout avec lui. Je me suis rendue partout dans le pays, et

Je suppose que les risques pris, par vous deux, dans le riding, font partie des sujets inquiétants dans votre relation ? Franchement, nous n’avons pas peur de tout ça. Il y a clairement une prise de risques à rouler en professionnels, mais nous pensons que Dieu prend soin de nous.

Aurais-tu l’obligeance de me raconter une journée typique dans la vie de Mr et Mme Wade ? Une journée typique, c’est moi en cours et Morgan quelque part sur la planète. Quand il est à la maison, on regarde des films et menons la vie typique d’un couple. (rires)

Quels sont vos projets de couple et dans le riding ? Je suis des études relatives à l’entraînement des athlètes et à la physiothérapie. Quand je serai diplômée, je veux avoir ma propre clinique et

Peux-tu décrire Morgan en 10 mots ? Meilleur ami, créatif, os en acier, qui repousse les limites.

Un mari rider, une épouse rideuse, j’imagine que votre vie est axée autour du riding ? Plutôt ! Nous avons organisé notre mariage en fonction des dates de contests. Les gens nous demandent toujours ce que nous avons fait pour notre lune de miel... Nous sommes allés aux X Games !

Hi Natalie, I can now call you Mrs Wade. Could you please let me know since how long and the whole story about how you met Morgan? We met over Labor Day weekend in 2005 at Jay Miron’s Metro Jam in Vancouver, Canada. He was one of the judges for the girl’s class. We talked a little bit there but it wasn’t until I took a road trip to Texas where we really hit it off. The rest is history. You were then riding before you met for how long and how was your relation with riding at the time and how it is now? When I met Morgan I had been riding for a year and a half. The contest I met him at was the first time I had seen any pro riders so it was pretty amazing to watch that level of riding. The biggest thing that has changed has been my ability to travel and ride. Before I met him I was pretty darn poor and could only go to contests that were local or ones I saved heavily for. Now, as long as we plan ahead, I can travel almost anywhere with him. I have been all over the country and overseas to Estonia, Spain, and Germany. An husband rider, a wife rider, I suppose your life is based around riding? Pretty much! We actually scheduled our wedding around contest season. People always ask us what we did for our honeymoon and we reply, “We went to the X Games!”

m’occuper de sportifs. Mon but ultime serait d’être un docteur spécialisé dans la convalescence des riders. Tant qu’il y aura du riding, je riderai le plus longtemps possible ! Pour compléter votre merveilleuse histoire, des enfants seraient la cerise sur le gâteau. Penses-tu qu’ils seront des riders nés ? Je dis toujours que nos enfants seront des “bébés pédaleurs”.

I suppose they must be a part of fears in your relationship related to riding and the risks you’re both taking? Honestly, we don’t have fears about that kind of stuff. There are obvious risks in being a professional athlete but we believe that the Lord will take care of us. What would be your future plan towards your life and riding? I’m in school for athletic training and physical therapy. Once I get my degree I want to have my own clinic and treat athletes. My ultimate goal would be to become to go-to doctor for BMX injury recuperation. As far as riding goes, I want to ride as long as possible! To finalise this wonderfull relationship, some childrens would be the cherry on top of the cake. Do you hope or think your childrens will be some natural born riders? I always tell people that we will produce pedaling babies. Will you be kind enough to talk about a typical day in the life of Mr and Mrs Wade? A typical day consists of me at school and Morgan somewhere on the globe. When he’s home we watch movies and run your typical everyday errands with each other, haha. In 10 words, could you please describe Morgan ? Best friend, creative, bones of steel, balls to the wall.


Bonjour Vanessa, Madame Adams (femme de Terry) à présent, peux-tu s’il te plait nous expliquer ce qui s’est passé ? Nos mères étaient amies lorsque nous étions enfants, nous jouions ensemble et allions dans les mêmes écoles. Quand nous sommes devenus plus vieux, nous nous sommes retrouvés. Ce fut comme dans un conte de fées ! Tu as décidé de t’engager avec un rider pro, savais-tu ce que cela impliquait? Un peu, mais je m’imaginais pas à quel point il lui fallait s’entraîner tous les jours, parfois la nuit, et s’absenter durant des jours. C’est dur de s’habituer à être toujours éloigné de lui. Quels sont tes rapports avec le BMX, le riding et le Flatland ? Je laisse Terry se consacrer entièrement au BMX et au Flatland. Quand la Voodoo Jam arrive, je donne un coup de main et je lui donne tout mon soutien dans sa carrière. Il est en train de me monter un vélo de Flat, donc je vais peut-être essayer quelques tricks. Je pense surtout l’utiliser pour me balader. Depuis le temps que tu connais Terry, as-tu réalisé à quel point il a progressé? Oui, en l’observant rouler depuis toutes ces années, je l’ai vu tellement progresser. Il essaie quelque chose et, l’année suivante, il rentre sa figure comme s’il la maîtrisait depuis des années. Je l’ai également vu progressé en tant que rider pro. Quand nous sommes sortis ensemble, il vivait dé-

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Vanessa & terry at work

cemment du Flat, mais ne gagnait pas énormément d’argent. Ses salaires ont augmenté grâce à tout son travail et c’est vraiment impressionnant qu’il puisse vivre son rêve. As-tu dû faire face à l’une des blessures de Terry ? Il ne s’est jamais rien cassé, juste des auriculaires et les genoux abîmés. On l’a opéré de l’appendicite et il a dû passer pas mal de temps à l’hôpital. Ça a été dur pour nous deux, mais nous sommes forts, donc nous avons surmonté tout ça. Peux-tu nous raconter l’une de vos journées ? Les jours off, nous essayons de nous relaxer à la maison. On regarde des films, on chill avec des amis, on prépare des cookies, ou parfois on profite juste du beau temps. Vous semblez vivre en véritable harmonie, c’est génial, comment vois-tu le futur de Terry et son riding ? Le riding, c’est sa vie et son rêve, donc il roulera tant qu’il peut. Il sera toujours présent dans l’industrie, peu importe ce qu’il fasse. Je suis vraiment contente d’avoir trouvé quelqu’un qui fait ce qu’il aime. J’ai parfois l’impression que sa passion pour le Flat a rendu notre relation plus forte. Peux-tu décrire Terry en 10 mots ? Aimant, beau, honnête, aimable, sensible, romantique, drôle, positif et motivé.

Comment fais-tu plaisir à Terry lorsqu’il revient d’un long trip ? Pas de détails trop personnels s’il te plaît... J’essaie toujours de lui préparer un sain et bon repas. Il adore manger, et je suis son chef personnel. Terry adore passer le plus de temps possible avec moi quand il est à la maison. Il adore nous préparer un bon bain bouillonnant avant d’aller nous coucher. Quels sont les bons et mauvais côtés de la vie avec un pro rider ? J’adore voyager avec lui. Grâce à Terry, j’ai eu l’opportunité de voyager de par le monde. Il m’a aussi montré que l’on pouvait tout accomplir, à condition d’y croire. La seule chose négative serait toutes ces fois où il est loin de la maison. Je peux dire que je n’aime pas du tout ça. Il me manque tant certaines fois. As-tu beaucoup appris à propos du BMX en vivant avec un pro rider ? C’est incroyable de voir tant de riders de différents horizons devenir amis grâce à leur amour du Flat. Le Flat les a réuni, c’est tellement formidable. Je peux voir leur amour et leur passion dans leur riding. C’est si unique et spécial. Quelque chose que tu aimerais changer ? J’aime tout comme c’est. La vie est formidable. Quelques mots en conclusion ? Suivez votre cœur et vos rêves. Tenez vos promesses et vous garderez vos amis. Peace.



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Hi Vanessa, now Mrs Adams, could you please let us know how did it happen? Our Moms were friends when we were young, so we played together and went to the same schools. When we became older we found our way back to one another. It was truly a Fairy Tale Ending!!! You have decided to commit to a pro rider, did you knew what was involve (intensive training, traveling...)? I knew a little bit of what was involved but I would have never thought how much he would be training all day and sometimes all night and then be gone for days at a time. It is very hard to get used to always being away from him.. How’s your relation with Bmx riding and how do you perceive Flatland riding? I leave the BMX and flatland all to Terry. When the Voodoo jam comes around I help out and I give him my full support with his career. Right now he is in the process of building me a flatland bike so maybe I will try some tricks.I will most likely just use it for cruising around though. Having know Terry for so many years you must have seen him progressing, was you aware of his progression? Yes. Over the years watching him ride I have seen him progress so much. Him wanting to try something and a year later he is doing the trick like he’s been doing it for years. I have also watched him progress as a professional rider. When we first started our relationship he was making a decent living from flatland but not a ton of money. Now his salary’s

have increased from all the hard work and it is truly amazing that he is living his dream. Did you ever had to deal with one of Terry injury if yes, how was it? He has never broken anything when he was with me but just a few hurt pinkies and knees. He did have his appendix removed and he was in the hospital for quite some time. It was a hard time for us but we are strong so we got threw it of-course. Could you describe a day off spend together? On a day off we try and spend very relaxing days at home. Watching movies, hanging with friends, baking cookies, and sometimes just enjoying the weather outside are all some of our favorite things to do together. You sound very much in harmony and this is great, how do you see the future for Terry and his riding? Riding is his life and his dream so he will be doing this as long as he can. He will always be in this industry no matter what he is doing. I am truly happy that I found someone that does what they love. I sometimes feel his passion for flatland has made our relationship stronger. How would you describe Terry in 10 words? Loving, Handsome, Trustworthy, Kind, sensitive, romantic, funny, goofy, positive , and motivated. How would you please Terry when he is coming back home after a long trip away and what would he do for you? Nothing too personal please...

I always make sure to cook him a very healthy and delicious dinner and desert. He loves to eat and I am his personal chief. Terry loves to spend as much time with me as he can when he is at home. He enjoys making us a nice bubble bath before we go to sleep. Give me please the good sides for being with a pro rider and the bad ones? I love that I get to travel with him. Because of Terry I have had the opportunity to travel the world. He has also shown me that I can do anything if I put mind to it. The only thing that would be bad is all the traveling when he is away from home. I can honestly say I do not enjoy that. I miss him so much sometimes. Have you learned a lot about BMX by being with a pro rider? It has been incredible to see so many riders from different places become friends through their love from flatland. Flatland has brought them together and that is so amazing. I can see their love and passion come through in their riding and that is so unique and special. Is there anything you would want to change? I like everything the way it is. Life is great. Just few last words for the world please... Follow your heart and all your dreams. Keep your promises and you will keep your friends. Peace. Thank you so much Mrs Adams love and prosperity forever in your couple.


FACE

STU THOMSEN

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Je suis né et j’ai été élevé à Whittier en Californie. J’ai commencé à rouler en vélo à 6 ans. J’ai toujours été du genre casse-cou pendant ma jeunesse. Je me souviens que je passais mon temps à sauter par dessus tout ce que je trouvais, buissons, poubelles tout y passait. J’adorais faire des wheelings et juste me balader dans mon quartier. Je me souviens de deux de mes amis d’enfance qui voulaient me faire tomber avec des roues de voiture quand j’essayais de faire le tour du bloc en wheeling. En 1972 ou 73 nous avions une course (normalement je n’aurai pas du courir car j’étais trop jeune) à Long Beach en Californie qui était organisée par un jeune promoteur/racer qui s’appelait Scot Breithaupt. Je crois avoir fini 5ème... Bob Hannah était à cette course mais je n’ai pas eu la chance de le voir aujourd’hui. Nous étions juste une bande de gamin fou sur des vélos. J’ai passé mes premières années de riding à creuser des champs de bosse et à les reconstruire car on se les faisait souvent détruire. C’est marrant car les riders d’aujourd’hui sont aussi comme moi. L’acharnement fait clairement partie de la mentalité des riders. En 1974 la race était de mieux en mieux organisée et nous commencions à voyager en dehors de la Californie pour faire d’autres courses et diffuser notre sport dans la plupart des états des US. La Yamaha Gold Cup se déroula au L.A. Coliseum, ma victoire sur cette course marque le début de ma carrière pro. 1987 a été une année dure pour moi car je me suis retiré du circuit pro race car les jeunes affamés de victoire étaient là et la compétition se faisait de plus en plus dur. Mais c’était une bonne décision de laisser les

nouveaux talents tenir la barre et développer notre sport. Le BMX aux Jeux Olympiques. Une question qui m’a déjà été posée il y a quelques années. A l’époque il n’était pas question de faire entrer le BMX aux Jeux Olympiques mais après plusieurs années de bataille et avec la contribution de la fédération US de cyclisme. Maintenant que le sport est aux JO il est important de faire des efforts pour le garder et éviter qu’il ne se fasse remplacer par un autre sport. Ne gâchons pas cette chance. La plupart des gens et riders dans l’industrie du cycle ont déjà entendu parler de moi. C’est assez difficile de faire des interviews sans être répétitif et ennuyeux. Pour ceux qui ne me connaissent pas, j’ai été le rider qui a amené le BMX au goût du jour. J’ai été 5 fois champion du monde, 2 fois gagnant de la NORA cup en 79 et 81, et j’ai été élu Super BMX racer de l’année en 82. Vainqueur de plus de titres nationaux que je suis capable de retenir et je suis le premier rider en BMX qui a présenté dans un Hall of Fame en comptant le U.S. Bicycling Hall of Fame. Si vous voulez en apprendre plus sur moi, regardez cet article: http://en.wikipedia.org/wiki/Stu_Thomsen. Ce site me fait peur car il y a plus de détails sur moi que j’en ai à ma connaissance. C’est à peu près tout concernant ma carrière. J’aimerais en ajouter mais je me répéterai. Les créateurs de «Joe Kid on a Stingray», John Swarr et Mark Eton viennent juste d’achever et de lancer un nouveau documentaire en DVD qui s’appelle «Stompin’Stu The story of a BMX Legend Stu Thomsen». Je pense que cela vaut le coup de regarder pour avoir un petit aperçu de ma vie en tant que pro racer. Une interview de moi vient juste de paraître

dans les kiosques, le magazine s’appelle « Garage » et c’est un magazine trimestriel publié par le légendaire Jesse James de West Coast Choppers. Peu de gens le savait mais Jesse était un jeune rider à l’époque. Le magazine a aussi une interview de Gary Turner. C’est une bonne lecture et j’espère que ce sera diffusé. Actuellement je travaille comme le député du Sheriff pour le comté d’Orange. Je suis dans les forces de l’ordre depuis maintenant 15 ans. Les médecins m’ont diagnostiqué et m’ont soigné un cancer de la prostate. Je conseille vivement, à tous les riders de plus de 40 ans de regarder ce site www.prostatecancerfoundation.com Cette année ma femme Tanya et moi célèbreront nos 30 ans de mariages. C’est aussi une survivante du cancer du sein, son cancer a été diagnostiqué lorsqu’elle prenait soin de moi pendant mon cancer de la prostate. Nous bénissons tous les jours notre seigneur Jesus Christ pour tous ces bienfaits. Mon fils Jacob vient juste d’avoir 21 ans et sera diplômé cette année d’une licence en conception de jeux vidéos. Il poursuit sa passion pour pouvoir s’impliquer dans l’industrie du jeux vidéo. Je pense qu’il réussira dans la vie car il a la même détermination que j’avais pour le BMX. Pour conclure je voudrais vous remercier pour cette interview et m’avoir laisser radoter. Regardez à l’occasion le site www.stompinstu.com et profitez-en pour commander des centaines de mes DVD. Offrez-les aux gens que vous aimez et dites leur qu’un ex pro racer pourra vivre de vos achats. Restez fort et gardez le BMX en vie.


I was born and raised in Whittier California. I started riding bikes as early as 6 to 8 years old. I was always a daredevil kind of kid during my early childhood. A can always remember jumping trash cans, curbs, driveways, bushes whatever I could jump over. I loved doing wheelies and just cruising around the neighborhood. I met two of my childhood friends when they would roll car tires down their driveways in an attempt to knock me off my bike as I rode wheelies around the block. Sometime in early 1972 or 73 we got a ride to a race (I wasn’t old enough to drive) in Long Beach, Ca. that was put on by a young racer/promoter by the name of Scot Breithaupt. I finished 5th I believe. Bob Hannah was at that race, from what I was told, but I never met him during that day. We were all just a bunch of crazy kids on bikes riding in a dirt lot. I spent a lot of my early riding days riding in dirt lots making jumps and trails, only to have some torn down. I would always rebuild and keep riding. It’s funny that it still happens today to riders. I’ll see a jumping spot pop up in some field only to get torn down. Rebuild and keep riding that’s the spirit of bmxrs. In 1974 racing became more organized and we started traveling out of California to other states spreading the word of bmx. The Yamaha Gold Cup hit at the LA Coliseum, a race which I won and that may have have been the starting point of my racing career. 1987: It was hard for me to retire from racing as a full time bmx pro but I knew there were younger more hungrier riders out there waiting in the wings. It was a good time to step aside and let the new breed take the helm and push bmx to the next level.

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BMX in the Olympics. A question that was asked of me a long time ago. At the time of my answer the Olympics were only open to armatures and professionals were not allowed. After my retirement Olympic athletes would include professional athletes. It took many many years and I believe the NBL was instrumental in finally getting bmx as an Olympic sport. Now It has to be a combined effort by all sanctioning bodies to keep bmx in the Olympics or it will be replaced by some other sport. Lets not blow this chance. Most people/riders in the cycling industry have heard of me. It’s hard to do print interviews without sounding repetitive and boring. For those that don’t know of me I was one of the founding riders that brought bmx to the mainstream. I am a 5 time world champ, 2 times NORA cup winner ‘79, 81 and Super BMX racer of the year for ‘82. Winner of more national championships then I can remember and the first bmxr to be inducted into all cycling Hall of Fames, including the U. S. Bicycling Hall Of Fame. ABA HOF and the NBL HOF. If you want to know a little more about me search http://en.wikipedia.org/wiki/Stu_Thomsen. That site scares me sometimes because somebody out there knows more about me then I do. That pretty much sums up my whole career. I wish I could add more but I would just be repeating myself. The makers of “Joe Kid On A Stingray”, John Swarr and Mark Eton, just finish and released a DVD documentary called «Stompin’ Stu The Story Of BMX Legend Stu Thomsen». I think it’s a good watch and will give everyone a little insight of my life as a bmx racer. Also to just hit the newsstands was an interview of me while at work. The magazine is

called “Garage” and is a quarterly magazine published by legendary Jesse James of West Coast Choppers. A lot of people didn’t know but Jesse was a young bmxr back in the day. The magazine also has an interview of bmx legend Gary Turner. It’s a good read and I hope it spreads the word. Currently I am working as Sheriff ’s Deputy for the County of Orange. I have been in the force for the past 15 years. I was diagnosed and treated for prostate cancer. I urge all male bmxrs, at or over age 40, to get checked you can get more information at www. prostatecancerfoundation.com Coming this next year, 2010, my beautiful wife, Tanya, and I will have been married 30 years. She is also a Cancer survivor, Breast, and was diagnosed while taking care of me during my prostate surgery. We bless our Lord Jesus Christ everyday for our blessings. My son Jacob turned 21 this year and will graduate college with his Bachelors degree in Video Game Art design. He is following his passion to become involved in the video gaming industry. I believe he will succeed because he has that same determination and work ethic that got me to where I was in bmx. In closing thank you for allowing me to ramble on and on. Please go to www.stompinstu.com and order hundreds of my DVD. Give them to your friends and loved ones and tell them that a person can make a living out of racing a little kids bike. Stay strong and keep bmx alive. Stuart Thomsen




Maintes fois discuté lors de sessions, le plan d’origine était le suivant : “On devrait juste se poser devant Neverland, envoyer du son, lancer une session devant la grille, et voir ce qui va se passer. Si personne ne se pointe, on aura au moins une vidéo marrante. Ensuite, on pourra bouger chez Snoop, et puis rendre visite à Hugh Hefner!”. Il s’agissait plus d’une blague que d’autre chose, mais quand la nouvelle de la mort du Roi de la Pop s’est répandue, il fut temps de mettre notre plan à exécution. Pour beaucoup d’entre vous, qui sont trop jeunes pour se souvenir du milieu des années 80, il est certainement difficile de comprendre l’impact positif qu’a eu Michael Jackson sur le monde. Les médias ont généralement l’habitude de s’acharner sur une personne présumée coupable et l’oublier une fois innocentée. Nous nous sommes rendus à Neverland pour nous REMÉMORER la plus grande star, si ce n’est le PLUS CONNU au monde des êtres humains apparus sur cette planète durant notre ère : Michael Jackson. Sa musique, ses pas de danse et son chant ont eu l’effet d’une tornade sur le monde au milieu des années 80 et au-delà. Sa musique,

NEVERLAND JAM

parfaitement composée, est sans âge et on l’entend toujours exploser dans les sonos à travers la planète. Ses vidéo-clips ont dépassé les standards et imposé des formats encore utilisés aujourd’hui. Il a parcouru la planète avec son talent et a rassemblé les gens dans le but de transformer ce monde en un meilleur endroit. Richard Aguayo et moi avons jugé qu’il était temps de nous rendre à Neverland et rendre hommage à l’une des personnes les plus influentes de la planète. Nous sommes arrivés tôt un matin et avons réalisé l’un de nos rêves: une jam à Neverland ! En tant que riders, nous innovons sur nos vélos, comme Michael le faisait sur scène. Michael a innové et développé son talent pour en user dans le business de la musique, mais aussi dans le monde caritatif. Nous possédons tous un talent qui peut être utilisé pour améliorer nos vies et celles des autres autour de nous. Si un gosse de Gary, en Indiana, peut apporter une différence positive dans ce monde, alors nous le pouvons également ! Rendez-vous sur YouTube : “Michael Jackson Tribute – Neverland Jam”

The preliminary plan was bounced back and forth at the riding sessions, “We should just show up at Neverland, blast some tunes, session right in front, and see what happens. If no one comes out, at least it would make a fun video. After that, we could visit Snoop’s place, then head over and pay Hefner a visit! The plan was more of joke than anything, but when news hit that the King of Pop passed away, it was time to put the plan into action. For many of you who are too young to remember the early to mid 1980’s you might not understand the positive impact that Michael Jackson had on the world. Media usually likes to hype up controversy almost to a point where a person is guilty until proven innocent, and then forgotten. We went to Neverland to REMEMBER the biggest star, if not THE MOST widely known human being on the planet in this era, Michael Jackson. The music, the dance moves, and singing, took the whole world by storm in the mid 1980’s and beyond. The well-composed music is

timeless and is still heard blasting from sound systems the world over. His music videos raised the standard and created a format still used today. He went around the planet with his talent and brought people together in an effort to make this earth a better place. Richard Aguayo and myself decided it was time to make our way to Neverland and pay tribute to one of the most influential persons on the planet. We arrived early one morning and lived one of our dreams... to Jam at Neverland! We as BMX riders innovate on our bikes, just as Michael Jackson innovated on the stage. Michael innovated and developed his talent for use not only in the music industry, but also in charity. We all have a talent to be developed that can be used to improve our lives and others around us. If a kid from Gary, Indiana can make a positive difference in the world so can you! Check out the video on You-tube, “Michael Jackson Tribute – Neverland Jam.” Bobby K. Carter

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En cet été 2009 plein de contest à droite à gauche, de tours entre pote, en France, en Europe... visite de bowl, retournage de spot, retournage de cerveaux entre potes... certains ont aussi eux l’occasion d’aller s’oxygéner les neurones à la montagne pour 2 étapes de la Tournée Fise Experience à Avoriaz et à La Plagne. Juillet Avoriaz : En raison des Worlds se déroulant le week end du 11 et 12, le park de la Fise Experience était laissé aux petites roulettes pour deux jours, certains ont quand même pu profiter du park, des soirées et s’amuser avec les lapins à roupettes ! Le samedi soir fut la parfaite occasion pour tous de s’échauffer avec un best tricks contest sur les bosses du parcours de Mountain Bike. Fabien François remporte la mise de 250 € avec un énorme front flip. Contest suivi de feux d’artifice, soirée Monster, roulement de tambour avec les bidons installés partout dans la station, pétards... Dimanche matin... plaintes des familles en vacances... Le lundi 13 juillet la communauté du BMX est réunie au cœur des montagnes dans la station d’Avoriaz pour les compétitions amateurs et pro. Qualifications à la cool, chacun prend ses marques sur le park, cascades entre amis, retrouvailles et rigolades

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FISE ESPERIENCE AVORIAZ & LAPLAGNE

sont au programme ! Mardi 14 juillet jour de fête nationale... Le drapeau français a disparu du park, la sono s’est allumée toute seule dans la nuit, des pétards partout... On laisse commencer les grandes roues qui ont un joli parcours qui les fait passer sur les toits de la station et finir sur deux énormes bosses... Le spectacle est mignon, des grosses chutes, de la cascade... Les amateurs montent ensuite en selle pour chauffer le public avant de laisser la place aux monstres : Fabien François (FF : front flip), Barry Khone (Monster truck driver), Georgy Doremus (speaker nocturne), JB Peytavit (trop de tricks...) et le vainqueur Italien Alessandro Barberro qui met tout le monde d’accord (36 triple whip, whip dans tous les sens partout dans le park... un dingue le mec !) Aout La Plagne : Fin août, Before back to School on se retrouve encore dans les montagnes le gros du spectacle se déroule cette fois-ci en un jour puisque les finales pro se déroulent le samedi soir. Comme d’habitude certains sont arrivés plus tôt prendre connaissance du park et des bars locaux, gros training le vendredi et soirée Monster au Showtime... du lourd ! Le park est différent de d’habitude les mo-

Alessandro Barberro


dules sont ceux du park de la Plagne installés à l’année à 2000 mètres d’altitude. C’est donc le park le plus haut de France et ces gros modules vous font prendre un sacré bol d’air... La finale pro se déroule cette fois-ci de nuit, le spectacle est magnifique les runs s’enchaînent à merveille et le niveau monte crescendo, c’est encore l’extra terrestre Italien qui remporte la mise avec cette fois-ci un Flair whip et un 36 whip en step down mémorable, Georgy paye lui son Flair bus, et JB qui revient de Woodward roule encore plus fort que d’habitude. Alessandro est toujours en tête pour la course aux clefs de la Fiat Qubo, il a pas le droit à l’erreur car JB le talonne... tout est encore possible. Rendez-vous à Marseille le 26 et 27 septembre et à Toulouse le 4 et 5 octobre. Johan Berthonneau

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A BIKE PROJECT

Il y a plusieurs façons de faire grandir le sport que l’on aime. Dans cet épisode vous verrez le rêve de Trevlon Hall devenir réalité! Un soutien du gouvernement pour construire le tout premier flatpark dans le monde. Dans cette interview, vous serez aussi témoins des efforts qu’un rider a mis en place pour pouvoir aider les riders moins fortunés qui n’ont pas assez d’argent pour pouvoir s’offrir un bike décent. Ce qui à la base devait uniquement être un projet pour aider un seul rider s’est transformé en un projet d’une toute autre ampleur en particulier grâce aux dévouements de ce rider et aussi aux utilisateurs du forum de global flat. A présent de plus en plus de riders (mais aussi des marques) s’investissent dans ce projet car elles veulent voir le flat grandir. C’est pas cool ça? Maintenant laissez moi vous présentez Karl Hughes a.k.a Paradoxium et découvrons ce projet plus en détail.

Salut Karl, peux-tu te présenter en quelques mots s’il te plaît? Karl Hughes, 37 ans, de Melbourne en Australie. Comment pourrais-tu définir le mot “flatland”? Comment pourrais-tu mettre en relation cette définition et les idées qui se cache derrière le bike Projects? Vu de l’extérieur, le flat n’est qu’un sport sur un BMX mais c’est plus compliqué que ça en a l’air. Le flat implique généralement des gens qui aiment les choses difficiles et artistiques tout en gardant une certaine discipline. Il faut beaucoup de dévouement pour s’entraîner des heures afin de rentrer un trick. Je crois que c’est plus mental que physique. C’est pour cette raison et aussi la difficulté de ce sport que beaucoup de personne n’ont pas la patience de continuer ce qui fait de nous une minorité, souvent une minorité mal comprise. Pour moi ce petit nombre améliore l’esprit de camaraderie. Nous sommes une communauté unique et il est très facile d’aider les autres au sein de cette communauté.. Comment as-tu commencé le flat? J’ai grandi avec un BMX et j’ai roulé un GT pro performer/freestyle tour de 87. J’ai touché à toutes les disciplines du BMX mais j’ai toujours préféré le flat. Qu’est-ce qui t’as motivé à concevoir le Bike Projects? Aurais-tu imaginé que ton projet allait devenir international? Je ne peux pas dire que Bike Projects est le seul projet caritatif en BMX car il en existe beaucoup d’autres, mais c’est en voyant de très mauvais vélo à Trinidad que j’ai pensé que c’était inconcevable que certaines personnes ne puissent pas s’acheter un vélo de flat même si elles économisaient pendant toute leur vie. Le premier bike Projects sur Global-Flat était celui de Trinidad, mais les gens s’entraidait déjà entre eux depuis longtemps. J’avais acheté la plus grande partie des pièces pour le projet à Trinidad et j’ai demandé de l’aide pour le reste et le résultat était surprenant. Par la suite je n’aurai pas pensé que tant de projet se soit mis en place. Je ne peux pas dire que c’est moi qui les ai fait mais je suis toujours prêt à aider et à m’impliquer pour que tout se passe au mieux. Combien de projets as-tu mis en place? Parles-en un peu plus en détail s’il te plaît. Le premier projet avait pour but d’aider un rider français à remplacer son vélo qu’il s’était fait volé, mais j’ai aussi été impliqué dans des projets à Trinidad, au Panama, aux USA, aux île Barbados et maintenant aux Philippines. J’aide aussi en même temps des amis sur Melbourne de temps en temps et aussi au Pérou par correspondance. Mon ami Francisco du Pérou m’apprend en même temps à parler espagnol, un bon troc. Est-ce que des personnes sont hautement impliquées dans les projets? Des marques de BMX? Hautement impliqué? Non, pas vraiment. Des personnes aident à droite et à gauche sur des projets et aussi dans leurs scènes locales. Concernant les marques de BMX, Animal s’est montré être la marque la plus

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serviable en envoyant des pièces pour nos différents projets, accompagnés de Pat de Flatland fuel qui nous aide de différentes manières. Quel a été le projet le plus difficile à mettre en place? Je pense qu’ils sont tous similaire. En ce qui me concerne, ils me prennent tous beaucoup de temps. Je préférerai finir tout en un mois, mais la patience est le facteur le plus important. Cela prend des mois pour construire un bike complet, à tel point que l’on espère que la personne qui aura le vélo sera en mesure de changer la pièce lorsqu’il y aura une casse. En tout cas c’est un bon démarrage pour les candidats. Vous avez des nouveaux Bike Projects en tête? Il y en avait que j’avais en tête c’était en Thaïlande mais je n’ai pas eu de réponse... Au moins j’aurai essayé. Quels autres types de projets pourraient aidé le flat à grandir? Le projet “envoyer vos anciens cadres et pièces qui prennent la poussière à un flatlander qui roule avec un vélo fait à la main”. Nous sommes tellement à avoir des pièces que nous n’utilisons pas. En même temps il y a tant de riders qui roulent avec un cadre, une fourche ou un guidon fait à la main. Ces pièces sont dangereuses et cassent souvent et ensuite elles sont ressoudées. Ces vélos sont aussi très lourd. Cela pourrait aider énormément la communauté du flat si toutes les pièces non utilisées seraient distribuées à ce qui n’en n’ont pas. Les pédaliers dans plusieurs pays sont un luxe. Je ne parle même pas des freecoaster. C’est souvent un choix : le freecoaster ou le pédalier. Heureusement beaucoup de personnes vont voir le désespoir de la situation. Les pédaliers une pièce, les roues libres et les rétros pédalage sont très répandus dans les pays défavorisé... Imaginez-vous rouler avec un moyeu à rétro pédalage... Les pays qui ont besoin le plus d’aide sont les Philippines, l’Amérique du Sud, L’Amérique centrale, les îles Caraïbes et beaucoup d’autres pays. Dans les Philippines, on ne compte même plus les flatlanders avec des vélos lourds, fait maison ou rouillés avec un pédalier 1 pièce ou même sans pédalier... Ok Karl merci de nous avoir offert un peu de ton temps pour cette interview. Des remerciements ou un dernier mot? Oui. Merci à Cream et toutes les personnes impliquées dans cette interview. La prise de conscience qu’il y ait des riders dans le besoin est vital. Un grand merci à tout le monde qui a donné des pièces et les ont envoyé à de pauvres riders. Chaque pièces comptent. Pour toutes les sociétés que je contacte, envoyer des pièces ne vous coûtera pas d’argent, mais vous fera faire du profit. Une fois que le vélo sera monté le rider en prendra soin et pensera à vous lorqu il faudra racheter des pièces car vous les avez aider. C’est un investissement sur le long terme. Le projet des Philippines et des îles Barbados continue à tourner, et beaucoup d’aide est demandée et appréciée. Merci à tous.

There are several ways to make the sport we love grow. In this issue you will find Trevlon Hall’s dream came true: support from the government to build the first world’s flatpark. In this interview, on the other hand, you will witness the effort of a rider that has been working on bringing happiness to those less fortunate riders that cannot afford a decent bike to ride. What started as a project with the objective of helping one rider has become a more serious thing, thanks to the humbleness of this guy and the globalflat forum users. More and more riders (and even bike companies) are now interested in helping others just because they want flatland to grow. What a cool thing, isn’t it? Now, let me introduce you to Karl Hughes a.k.a Paradoxium and let’s find out what these projects are about.

Hi Karl, please introduce yourself... Karl Hughes, 37 years old, from Melbourne, Australia. How would you define the word “flatland”? How do you relate this definition to the idea behind the bike projects? On the outside, flatland is a sport on BMX bikes, but it’s deeper than it appears. wFlatland usually involves people who like things of a difficult and artistic nature with a lot of self discipline. It takes a lot of dedication to practice on your own for hours to get a single move worked out. I believe it’s more mental than physical. For this reason, and its level of difficulty, most people can’t be bothered with it, making us a minority, often a misunderstood minority. To me, that increases the camaraderie amongst us. We have a unique community, and it’s easy to help others in such a community. How did you get into flatland? I grew up with BMX and rode an 87 GT pro performer/freestyle tour. I rode a bit of everything but always preferred flatland. What drove you to conceive the idea of the bike projects? Did you imagine this would become a worldwide series of projects? I can’t take the credit for conceiving the projects because there have always been projects of some form or another, but I saw a really bad bike from Trinidad and thought it’s ridiculous those in some countries can have anything we want and there are people who could not get a genuine flatland bike most of us ride even if they saved for a lifetime. The first official bike project on Global-flat was the Trinidad one, but people have helped each other for a long time before that. I bought the biggest parts for the Trinidad project and asked for assistance to complete it and it was successful. I did not imagine a series as I had no intention of more. But I’m stoked because other people have started them too. I can’t take credit for them, but I am actively involved in rounding up as much assistance as possible for them. How many projects have you carried out? Please talk about them. The first one was replacing a bike that got stolen from a French guy, lol, but I’ve been involved with projects in Trinidad, Panama, The United States, Barbados and now The Philippines. At the same time I help my friends locally in Melbourne on occasion, and in Peru, but that’s not up online. My friend in Peru (Francisco) teaches me Spanish by correspondence, so it’s a good trade. Is anyone else deeply involved? Any company? Deeply? No, not really. Others help here and there on projects or local scenes, though. Regarding companies, Animal bikes has so

far proved to be the most helpful company flowing parts for projects, along with Pat at Flatlandfuel assisting in many ways. What has been the most difficult project to get done? They are all about the same, I think. For me, they all take a long time. I’d prefer to finish within a month, but patience is the most important factor. It takes months to complete or nearly complete a bike, at which point you hope they can then maintain them if they need upgrades, or replace broken/worn parts. It’s a huge kickstart for the candidates. Do you have more bike projects in mind? There was one more I had in mind, but got no response, so I’m happy to wind things up/finish there. What other kind of projects would help flatland grow? Project “Send your spare frames and parts collecting dust to a flatlander riding homemade bikes.” So many of us have spare frames or parts just sitting around. At the same time, there are flatlanders riding homemade frames, forks, bars and just about everything else. These parts are dangerous as they often snap, and then get rewelded. These bikes are usually pretty heavy too. It would help our global flatland community immensely if unused parts were passed on. Cranks in many countries is a luxury. In these cases, freecoasters are out of the question. If they got cranks, they couldn’t obtain a freecoaster. Hopefully, people reading this can see the hopelessness of these situations. One piece cranks are common, along with freewheels or coaster brakes, just like in the 70’s and 80’s. Much assistance is needed in The Philippines, Central and South America, The Caribbean and many other places. In The Philippines, there are countless flatlanders with heavy, homemade bikes, or rusty bikes with one piece cranks or no cranks. Ok Karl, thanks for devoting for time for this interview. Any thanks or final words? Yeap. Thanks to Cream and everyone involved in the interview. Awareness of needy flatlanders is vital. A big thanks to everyone that has donated parts and sent them to poor riders for these projects. Every part counts. To all companies I’m contacting about assistance, flowing parts won’t cost money, but will make money. Once they have a bike set up, they are more likely to keep them up and running, and buy parts as needed. They will remember forever those who helped them out, and will in turn buy your brand. It’s a cyclic thing, you help now, and they help down the track. It’s a long term benefit. The Philippines and Barbados projects are still running, and much help is much appreciated and needed. Thanks and Cheers. by Luis Elías Benavides Madrigal



Nico Badet by Boz

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REPORT

FRENCHYS WEB TRIP PAR LILIAN CONRY


Le concept du Web Tour était de faire vivre la tournée en quasi live sur le web puisque nous avons posté une vidéo et des photos chaque soir sur notre site. Pour remplir une mission comme celle-là et donc produire 6 vidéos en 6 jours, il fallait partir avec une équipe compétente... Niveau riders, nous avons convié notre nouvelle recrue : John Garcia, le new school du team : Nico Badet, L’expérimenté : Jérome Gauthier et un américain en la personne de Randy Taylor. Il nous fallait aussi quelqu’un de très réactif et compétent pour suivre le rythme d’une vidéo de minimum 4 min chaque soir. On a donc décidé de partir avec Alex Baret. Voilà l’équipe étant réunie où presque, nous sommes restés 3 jours à Lyon, ensuite nous sommes allés rejoindre Julien Leyreloup à Clermont Ferrand puis direction Toulouse voir Anto Lille et Ben Gea pour finir le trip à Albi. Jérôme étant absent, c’est Ben Gea qu’il l’a remplacé les 2 derniers jours du tour. Très beau remplaçant d’ailleurs. Yeah Ben... L’ambiance a été au rendez-vous, un super trip dans l’ensemble, nous avons fait une belle équipe pour remplir notre mission, celle du Frenchys Web Tour... Pour ceux qui souhaite voir les résumés en image jour après jour, je vous invite sur le site Frenchys. Merci à tout le crew.

John

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The concept of this tour was simple, we wanted to make a live tour, by live tour I mean that every internet users could be part of the trip. Every evening after the riding session Alex Baret broadcasted a web video and some photos on our website. To be able to produce and edit 6 web videos in 6 days we needed a efficient team... Concerning riders, we decided to bring our fresh addition to our team John Garcia, our new school rider Nicolas Badet, and our seasoned guy Jérôme Gauthier and an american rider Randy Taylor. As I told you, we needed somebody who can stand a rythm of a daily 4 minutes web video to produce. So Alex Baret was the man. When everybody were ready, we drove to Lyon and stayed there for 3 days, then we’ve been to Clermont-Ferrand to visit Julien Leyreloup, then we decided to go to Toulouse to say hi to Antony Lille and Ben Gea and the last stop of the tour was in Albi. Jérôme was missing so we decided to invite Ben Gea for the last 2 days of the trip... Ben is a shredder ! Yeah Ben. More images and videos on the Frenchys website.


Randy

Julien & Alex

Randy


FACE

COCO ZURITA BY ROOFTOP, PHOTOS VANHANJA

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Nom : Francisco “Coco” Zurita Âge : 25 ans Années de riding : 11 Années en pro : 5 Sponsors : Vans, Woodward West, Xbalm, 50/50, Spin magazine, Skull Candy Né à : Santiago, Chili Domicile : Woodward West Premier vélo : De marque Carpez, fabriqué au Chili, tout en chrome, vélo bas de gamme, mais pour moi c’était le meilleur vélo au monde ! Pourquoi la rampe ? La vert, c’est fun ! Je veux qu’elle soit différente, quelque chose de sympa à rouler ! Parmi tes riders favoris, Taj, Joe et Ruben, lequel apprécies-tu le plus aujourd’hui ? Si je devais choisir, je dirais Joe Rich. Si tu n’étais pas ici, aux USA, à 4 mètres de haut, que ferais-tu à Santiago ? Certainement en train d’étudier quelque chose. J’adorerais faire de la photo, ou alors gérer mon propre business. Penses-tu que le riding en contest est en progression ou qu’il devient un genre de routine de gymnaste ? C’est drôle que tu me demandes ça, mais il est dur d’y répondre. Je pense en effet qu’en compétition les tricks sont de plus en plus chauds, les gars doivent s’entraîner souvent et durement pour se maintenir au niveau. Il faut prendre soin de son corps et être toujours prêt à envoyer du gros tous les jours et appren-

dre vite pour rester en progression. C’est là l’aspect le plus professionnel. De l’autre côté, il existe des riders qui ne sont pas là-dedans, ceux qui roulent en street, dirt, etc. Ils continuent à rouler comme ils l’ont toujours fait, en prenant des directions différentes, et au final, c’est du freestyle, juste prendre son vélo et aller rouler, peu importe pourquoi ou comment. Je pense que ça devient de plus en plus dur, et plus compliqué, au point, comme tous ces gars, de bosser sur tes runs et tricks 10 fois, sans lâcher l’affaire. Penses-tu qu’en BMX, l’image soit aussi importante que le talent ? Je pense que c’est important, mais pas au point de devenir plus important que les tricks. Nous sommes dans un monde superficiel, le BMX est plein de marques qui cherchent de bons athlètes qui aient également une bonne image, en phase avec elles. Le monde a besoin de ton image et te pousse dans ce sens. Pour moi, c’est important, car il y a toujours des gens dans ton environnement, surtout des kids et je veux être un exemple pour eux, surtout si j’essaie de représenter JÉSUS ! En même temps, je fais mon possible pour bien rouler et faire en sorte que mes tricks soient beaux à voir, une bonne qualité de riding. Personnellement je suis plus motivé par le style que les tricks. Tu peux avoir une bonne image et être un très bon rider. Quelle est la meilleure chose dans le riding ? Oublie le cliché “je fais ce que j’aime tous les jours” dans ta réponse, et dis-moi ce que ça représente pour toi. Juste être capable de connaître les lignes d’un park ou d’une rampe, et les rouler comme s’il s’agissait d’un

trail, un genre de roller coaster, puis décoller de la manière la plus smooth, le plus haut possible, à base de moto whips toute la journée. Si tu pouvais être quelqu’un d’autre, faisant quelque chose d’autre, que ferais-tu et quel serait ton but ultime en le faisant ? Peut-être créer des voitures pour un grand constructeur, des caisses très “street racing”. Les filles sont-elles plus belles au Chili qu’aux USA ? Je pense qu’il y a de belles femmes partout. Mais j’ai choisi une chilienne, c’est génial, car nous parlons la même langue et avons beaucoup d’amis en commun. Je la connais depuis longtemps, c’est la meilleure. Je vote pour les chiliennes ! Quel est le rider au dessus du lot ? Jamie Bestwick. Il est si impliqué, il roule depuis des lustres et a tellement progressé ; au point de dépasser tous les autres riders Quelle sont tes voitures favorites ? L’Aston Martin Vanquish et la Nissan Skyline R34. Si tu pouvais être un personnage de film, lequel seraistu ? Wolverine, des X-Men. Ses griffes sont en adamantium et ses pouvoirs sont incroyables. Il peut envoyer n’importe quel trick à n’importe quel moment, se vautrer et s’y remettre direct (rires). Tu restes aux USA ou tu vas bientôt rentrer au Chili ? Je pense rester vivre ici et revenir au Chili pour les

vacances. L’été ici et retour au Chili quand ici c’est l’hiver, donc l’été au Chili... Ton programme ? Il me reste deux Dew Tours, à Salt Lake City et à Orlando, une compétition LG et le T-Mobil Extreme Playgrounds. Quel est le trick avec lequel tu as du mal ? Je n’aime pas les 540, je les déteste. Qu’est-ce que chaque rider devrait savoir ? Comment gérer son vélo, surtout les freins, si tu as des freins. Quelle serait la pire chose qui puisse t’arriver ? Certainement être bloqué aux USA ou au Chili et ne plus pouvoir sortir du pays, ça serait naze ! Quel est le point de vue de tes parents sur tes activités? Ils sont très fiers. Je ne serais pas là sans eux, ils m’ont toujours soutenu, surtout dans mes premières années de riding. Maintenant, ils adorent ça, merci mon dieu, ils ont été supers ! Quelles sont tes “limites” ? J’essaie toujours d’entreprendre des choses réalisables ! Ça peut être difficile, mais avec du travail, tu y arrives facilement. Je me cherche toujours des buts, et je sais toujours si je vais y parvenir ou pas ! Si je ne peux pas atteindre mon but, j’y arriverai avec un autre. Je ne vois pas ça comme des échecs, je change juste de direction, et je continue à progresser.


Name: Francisco “Coco” Zurita Age: 25 Years riding: 11 years. Years as pro: 5 years. sponsors: Vans, Woodward west, X balm, 50/50, Spin imagine, Skull candy. Home town: Santiago Chile Currently living: woodward west First bike : Brand carpeze, made in Chile, all chrome and mag wheels, low budget bike but, for me was the best bike ever! Why vert riding! Cause when I used to do shows for GT, I was working at the Dew tour at one of the tents, so my boss decided that I could compete on vert and my friend would do park. So that way while he was competing I would work, and after that while I was riding he would work, I worked out perfect but I wanted to do park, and between that time, I was coming to Woodward to ride vert and practice as much as I can. Now I don’t care, vert is fun, I want to make vert look diferent, I just want it to look like something fun to ride. Growing up with your favorite riders being Taj, Joe and Reuben, if you had to choose which one of those riders are you most like today? I think if I have to choose I would say Joe Rich. If you weren’t here in America going 13ft what would you be doing back home in Santiago? Probably studing something, I would love to do photography, or maybe I would be doing my own business. Do you feel like the riding done in BMX contests is progression of the sport or beginning to like a gymnastics routine? Is funny that you say that, but hard to answer. I think the contest scene yes is totally going into that direction where the tricks are every time harder, the guys need to practice a lot and really hard to be able to keep up and your body needs to be healthy and freaking ready to shred every day, and keep learning quick and keep that progression. That’s the more professional side. But in another hand there is a lot of riders that don’t follow that contest scene, like all the street riders, some dirt jumpers etc. They are still riding as they’ve always been, and they just have a different drive at the end of the day this is fresstyle, just grab your bike and ride no matter what. I think it is getting harder and harder and more complicated ‘til the point that the guys out there have to work on their tricks and runs ten times as hard as before. Do you feel like image should be as important as skill when a presenting BMX? I think it should be important but not till the point that it is more important than tricks. We are in a superficial world, bmx is full of brands that are looking for athletes that are good, and at the same time riders with a good image, with an image that fits their brand. So the world needs your image and it push you that way too. To me is important, cause you always have people around, specially kids and definitely I want to be a good example for them, specially if I am trying to represent JESUS! At the same time I do my best to ride good, and try to make tricks look good too, just have good quality riding, personally I am driven by the style more than the tricks. I don’t think is either or, you can have a good image, and be a really good rider. What’s the best thing about riding, forget the cliché “I do what I love everyday” answer, what is it to you on a personal level? Just being able to know the lines on a skatepark or a vert ramp, and flow it like if they were trials, it feels like a roller coaster, and land as smooth as you can and go as high as you can, doing moto whips all day long. If you could be someone else, doing something else, what would it be and what would be your ultimate goal while doing it? Or may be design cars for an important car company, and doing some hi end street racing oriented cars. Are the girls better in Chile or the US and why? I think there are beautiful women everywhere. But I have chosen a Chilean girl, it’s awesome cause we speak the same language and we have lots of friend in common, I’ve known her for a while. The best. I choose Chilean. Who do you think is by far the furthest ahead of everyone else in BMX and why? Jamie Bestwick. Hi is so dialed, he’s been riding forever and he has been progressing so much till the point where he pulled away from all the other vert riders, and he is an amazying over all rider too. 102



What is your ultimate car? Aston Martin vanquish or Nissan skyline R34. If you could be one Movie character whom would it be and why? WOLVERINE, from the X Men, his bounds are made of adamantium and his healing powers are amazying. You could send any trick you want at any time crash so hard and just keep riding. Hahahahah! Will you stay in the US or go back to Chile? I think I would stay here living and then go Chile for vacations. Summer here and then when it is winter here go to Chile to spend summer there. What is next for you?

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- I have 2 more dew tours, salt lake city and Orlando. - 1 more LG, comp. - 1 T mobil extreme play ground. What is the one trick you cannot seem to learn? I don’t like 540 hahah, hate them, I don’t like it. What’s one thing every biker should know? How to fix your own bike. Specially your brake if you have one. What would be the worst thing that could happen to you? Probably be stock in the united state or Chile without being able to travel outside the country, that would suck!

What do your parents say about where you are and what you do? They are really proud, I wouldn’t be here if it wasn’t for them, they have always been supportive to me specially on my first few years of riding bikes. Now they love it, thanks god they’ve been great! When enough is enough? At what point do you stop pursuing your goals/ dreams/challenges? I think I always try to do things that are possibles! That may be hard but with hard work you can get those goals easy. I am always looking for goals, and you can tell when you are trying to reach it if you are going to be able to make it or not! Sometimes I am just not going to reach that goal I wanted, so is just as easy as find another one. I don’t see as give up, is just move on, and keep progressing.




PORTFOLIO

BRYAN CLOSE

Joell Rivera I was once told to never let a subject leave the shoot until you have photographed their hands. Joell Rivera - Brooklyn, NY.


Craig Mast (Mirraco flow, DC, Fender) dipped this amazing 360 for my Bronica ETRSi.

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Garrett Byrnes (t1). Lush, green New Jersey trails make for beautiful photographs. Garrett Byrnes at Area 51.

Davey Alvarez absolutely kills California’s Brookhurst skatepark.

Richard Fox, Pedal Smith by Richard Fox

Bryan Close (Self-portrait) I frequently find myself in the position of wanting to go out and shoot at the most absurd hours of the night. If there isn’t a session I often end up shooting cityscapes or environmental self-portraits. Location: Lower Manhattan.


Mike Saavedra (Profile) stretches one of his lofty no-footed can-cans at Jurupa skatepark in California.

Mike Aitken (Fit). Style aside, I would like to take this opportunity to point out how much innovation Mike Aitken has brought to our sport. Wall carve - Las Vegas, Nevada

Sean Goldberg. Brooklyn local Sean Goldberg in the studio throwing down looks.

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Dave Thompson (50/50) floats a hip in Boise, Idaho.


Desmond Rhodes aka “Blackman� took this years distance 180 contest at the Afro-Punk Festival by more than a few inches.

Sean Goldberg Brooklyn local Sean Goldberg in the studio throwing down looks.

Invert by Johnny Stevens (Levis Flow)

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Barrier 180 at dusk in Salt Lake City by Richard Fox


Kevin Robinson (Hoffman, Redbull, etc.) is insane. Twenty-Seven foot air in New York’s Central Park to beat the world record of 26.5 set by Hoffman.

Mike Armento with a smooth downside at Owls Head Park In Brooklyn

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Dave Nourie Ron Wilkerson & Brian Blyther

Bob Haro

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OLDSCHOOL

80 HARO SHOW IES

The original Haro Freestyle Team Ron Wilkerson, Brian Blyther, Mike Domiguez et Dave Nourie nous ont offert une bonne démo bien oldschool des années 80, la légende du team Haro comme au bon vieux temps, les figures, les banks, les bikes et du fun ! Une expo de bikes et de matos des 80ies avec Bob Haro en guest : retour vers le futur !

PHOTOS VANHANJA & PEKA

The Original Haro Freestyle Team Ron Wilkerson, Brian Blyther, Mike Dominiguez and Dave Nourie treated us to a fantastic oldschool demo eighties style; the Team Haro legend, just like in the good old days, with tricks, banks, bikes and fun! An exhibition of bikes and eighties gear with Bob Haro as guest: it’s back to the future !


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REPORT

Kicza

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TRIP TO FRANCE BY GERRIT REHMANN, PHOTOS JAN PHILIPP KOVERMANN

Beckmann

Nik1


Après un voyage de ouf en France 2006, on était sûr de vouloir renouveler l’expérience. Tous ceux qui auront lu le rapport de notre dernier voyage se souviendront certainement de petits apparts, de bonnes sessions street dans Paris mais surtout de nos mésaventures concernant des enflures qui ont essayé de nous entuber, ont volé un de nos vélos et d’autres qui nous ont jeté des pierres. Ces évènements en ont fait une expérience unique que nous ne sommes pas prêts d’oublier. Cet été (trois ans plus tard), on a essayé d’organiser un voyage pour ne pas être emmerdés par le premier connard venu. Gardez en tête qu’on ne reste pas jeune éternellement, et qu’entre le taf, la fac, les déménagements dans des villes inconnues, le manque de thunes et trop de problèmes de petites amies, ce fut assez laborieux de trouver quelques jours où chacun des sept amis était dispo. Cette année on a organisé les choses comme ça; 3 jours à Paris à rider du bmx autant que possible et 6 jours pour profiter des superbes plages de la côte Atlantique, manger des fruits de mer, boire de la bière tiède dans des petites bouteilles et se débarrasser du teint de peau typiquement allemand. Quelques idées innovatrices furent de réserver l’auberge de jeunesse avant notre arrivée à Paris, trouver, grâce à internet, les meilleurs spots, avoir un GPS pour éviter de perdre du temps, réserver le van de location en avance et avoir été remontés à donf sur Dennis Kicza pour avoir le meilleur équipement de camping possible (nouvelles tentes, maglight...). Bon, on a aussi essayé de trouver les plus belles villes, histoire d’être bien certain que tout serait vraiment parfait. L’idée gagnante du voyage a vraiment été celle de louer un camion pour neuf personnes alors qu’on était que sept. 122

After an insane trip to France in 2006 we were sure to repeat the journey again. Anybody who read the report of our last trip might remember storys about small apartments, nice street sessions in Paris but most of the times actions about hustlers who tried to rip us off, stole one of our bikes and others who throw stones at us. These happenings made it spezial for us and we will never forget the trip. This summer (three years later) we tried to plan a trip without being stressed by random bastards keep in mind that we don’t stay young forever and inbetween jobs, university, moves in unknown cities, not having money and too many problems with girlfriends it wasn’ t easy to find a few days when everybody of the seven friends had time. This years trip was planned like this: thee days in Paris to ride bmx as much as possible, six days to enjoy the beautiful beach of the atlantic ocean, eating seafood, drinking warm beer in small bottles and getting rid of the typical german teint. A few new inventions were to have a hostel booked before arriving in Paris, having the best spots located by the help of the internet, having a navigation system cause we didn’t want to waste our time, having the rentral van booked in time and being stoked about Dennis Kicza to have the best camping equipment ever (new tents, Maglight...). Well, we also tried to find the most beautiful cities to make sure that everything will be perfect. The idea to rent a van with space for nine guys and just being seven was the matchbreaker of the trip.


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CREAM - BMX LIFESTYLE MAGAZINE #35 / septembre-octobre 09 EDITION AM / DK sarl - RCS PARIS 501 747 414 12 rue du Petit Thouars 75003 Paris tel/fax : +33 140 35 05 73 www.creamofbmx.com info@cream-bmx.com EDITEUR Alain Massabova Tel +33 611 171 826 alain@cream-bmx.com GERANTE Diane Khrimian diane@cream-bmx.com PUBLICITÉ Funcky Ghost / Nicolas Genest nicolas@cream-bmx.com CULTURE PH Camy ph@cream-bmx.com TRADUCTION PH Camy Arthur Dietrich Michael Laborero Polly Koop CREAM TEAM Manu Sanz Christian VanHanja Peka Devé Yasuyuki Takeo Alex Dropsy Julien Muguet Olivier Thébaud Marie Meuret Nathan Penonzek Dimitri Coste Effraim Catlow Luis Elías Benavides Madrigal Patrick Guimez Erik Otto Bobby Carter Martti Kuoppa Armen Djerrahian Guillaume Landry Chad Johnston Kai Kuusisto Edouard Martin Ricky Monti Trevlon Hall Olivier Schmitt GUESTS Jonathan Zizzo Ale DiLullo Carroux David Ulrich Andras Pentek Stephane Bar Bryan Close Ricardo Laguna Shane Badman Jeff Brockmeyer Robby Klein Johan Berthonneau Stu Thomsen Lilian Conry Rooftop Gerrit Rehmann, Jan Philipp Kovermann Benjamin Gleichmar IMPRESSION Imprimerie Kapp “Imprimé en France” DEPOT LEGAL à parution COMMISSION PARITAIRE 1109K85610 ISSN 1620-8617 PROCHAINS NUMÉROS CREAM #35, le 10 novembre 09 TÉLÉCHARGEMENT/DOWNLOAD www.relay.com www.virginmega.fr DISTRIBUTION KIOSQUE MLP (France, UK, Suisse, Belgique, Portugal, Canada, Dom-Tom, Taïwan) DISTRIBUTION SHOP Citadium/Lazydog (France) La Cremerie (France Slide Box (France) Lafinca (Germany) Soulcycle (NL) Jykk (Japan) Side Wall (USA) Hangloose (Belgique) Empire BMX (USA) Lauterbach (Suisse) Flatlandfuel (USA) Tienda (Colombia) Fingerprint (UK) The Byke Project (USA) Rollya cycles (Thailand)






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