CURVISTA Numéro papier (n°9)

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L’édito

Une page se tourne, un nouveau chapitre

commence

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Voilà. On y est. Enfin !!! Après 3 ans d’aventures sur la toile, voici enfin notre premier numéro en version papier. Quel pied ! Si vous saviez à quel point toute la rédaction de Curvista a attendu ce jour. A présent que c’est enfin le moment d’écrire l’édito de ce numéro tant espéré, les mots me manquent.

Je vais donc rester factuelle en vous présentant tout d’abord nos excuses. Nous le savons, vous trépignez d’impatience de nous lire depuis le mois de septembre et votre enthousiasme est une telle inspiration ! Pour ce premier numéro, nous avons tenu à ce que tout soit parfait, quitte à prendre du retard, mais je suis sûre que vous ne serez pas déçues de découvrir notre nouvelle maquette, nos nouvelles rubriques, tous nos partenariats et les plumes acérées de nos nouvelles rédactrices.

Dans ce numéro concocté avec amour, vous trouverez de la mode, de la mode et encore de la mode avec deux séries de mode, les 10 tendances à adopter cette saison, des portraits des personnalités qui font évoluer l’image des rondes dans le monde de la mode… Pour ce numéro, nous avons aussi eu l’occasion de faire des rencontres qui nous sont allées droit au cœur comme celle avec Hapsatou Sy, Stéphanie Zwicky ou William Carnimolla. Nous avons également souhaité faire un point sur les tendances maquillages du moment : palettes d’ombres à paupières, pinceaux à fond de teint, rouges à lèvres flashy VS nude. Le maquillage version 2.0 n’aura plus aucun secret pour vous. Enfin, vous y découvrirez deux nouvelles chroniques et vous pourrez y retrouver toutes les rubriques qui ont fait votre bonheur. Comme une rubrique Food autour de la pâtisserie à dévorer pendant votre émission du Meilleur Pâtissier, les dernières nouveautés High tech, les films, séries, albums de musiques et livres sur lesquels se ruer mais aussi une rubrique Vie Perso qui vous propose d’attaquer l’année avec la positive attitude. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une excellente lecture. N’hésitez pas à laisser traîner votre magazine partout où vous passez pour le faire connaître au plus grand nombre ;-)

\ A dans deux mois.

Anaïs Seyo Orsini Dir. de publication

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Sommaire Nos reseaux L’édito Making of Team

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CurviNews Cinéma: Rentrée des salles 10 Sortie CD 13 Séries : Serial rentrée 14 My Whislist 17 Intreview : Rencontre avecHapastou Sy 18 Livres : Les bibles des modeuses 24

CurviGeek High-Tech : Appli Mode 22 Shopping : Le smartphone 23

CurviAttitude Chronique : In the mood... for shopping 25 Love : 1 an our trouver l’amour 26 Psycho : Nos conseil anti-blues de la rentrée 30 Etre ronde dans un monde carré : Le jour où j’ai compris que le monde ne tournait pas rond 34

Production : Anaïs Seyo Orsini Photos : Georges Alexandre Mannequin : Margaux Rivière Robe ASOS Bracelet et collier Collection Personnelle



Sommaire

CurviFashions La fôret enchantée 36 La parisienne 56 Shopping : Tendance : Automne-Hiver 2015 77 Dossier : Ces personnalités qui font bouger l’image des rondes 89 Intreview : Stéphanie Zwicky Shoes Addict : Le Plastique c’est Fantastique 106 ItBag : Chic, des Franges 107 Accessoire : Chapeaux 108 Lingerie : Alerte Rouges 109

CurviBeauty Le vanity de la rédac’ 33 Sur le grill : Les Palettes : les ombres à paupières qui vous feront craquer 110 Make Up : Le contouring : L’arme fatale pour sculpter son visage 114 Make Up : Pinceaux à fond de teint mode d’emploi 116 Make Up : Flashy VS Nudes 120 Beauty Tips : Faites peaux nette 122

CurviLife Bouger : Aquasport une nouvelle façon de bouger! 124 Cookbook : Le meilleur pâtissier : et si c’était vous ? 126 Adresses : Salon de thé les adresses de la rédac’ 130 Recettes 132

Production : Anaïs Seyo Orsini Photos : Georges Alexandre Mannequin : Anne-Axelle Soupeaux Jean Persona by Marina Rinaldi Pull Violeta by Mango Manteau Marina Rinaldi

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CINEMA Par Romuald Masclet

Rentrée Salles des

Comme chaque année, après les blockbusters de l’été, c’est le moment de la rentrée cinéma, Curvista vous dresse la liste de quelques films à voir.

A

près le succès de “Papa ou Maman”, Laurent Lafitte revient dans un registre plus grave avec Boomerang, accompagné de Mélanie Laurent et Audrey Dana. Le film présente Antoine et Agathe, frère et sœur, qui reviennent sur l’île de Noirmoutier, berceau de leur enfance et lieu de la perte tragique de leur mère. Le retour sur l’île suscitera chez Antoine, le besoin d’en savoir plus sur la mystérieuse disparition de sa mère. Entre secrets et mensonges, il lui sera difficile de faire la lumière sur cette période sombre. D’autant que ce n’est pas sa famille qui va l’y aider. A voir depuis le 23 septembre.

Les fans de Teen Wolf seront heureux de retrouver le 7 octobre prochain, le jeune et beau Dylan O’Brien dans son rôle de Thomas pour le deuxième volet de la saga, Le Labyrinthe : La Terre Brûlée. On retrouve notre héros et les autres Blocards ayant réussi à vaincre le labyrinthe, enfin libres. Mais leur périple n’est pas fini. Poursuivis par la puissante organisation connue sous le nom de WICKED, Thomas et ses amis s’apprêtent à affronter la désolation et le danger de la Terre Brûlée.


Après une énorme promo lors du festival de Cannes, Sicario arrive enfin sur nos écrans le 7 octobre et nous plonge, avec Emily Blunt et Benicio Del Toro, dans le violent monde du cartel de la drogue. On se retrouve donc entre les États-Unis et le Mexique, une zone frontalière, qui est devenue un territoire de non droit. En lutte contre le trafic de drogues, Kate, une jeune recrue du FBI idéaliste et un groupe d’intervention d’élite dirigé par un agent du gouvernement.

Toujours le 7 octobre, le célèbre réalisateur de Sixième sens, M.Night Shyamalan, revient avec The Visit dans un registre qu’il affectionne particulièrement : l’épouvante. Avec ce film, on retrouve les superbes plans qui ont fait sa renommée dans une histoire plus que flippante. En effet, on suit deux enfants qui sont envoyés passer une semaine chez leurs grands-parents en Pennsylvanie. Tout se passe bien jusqu’à ce que ces mêmes grands-parents agissent d’une façon assez étrange…

Après avoir frissonné, il est temps de rire avec Les Nouvelles aventures d’Aladin. On découvre Kev Adams, le 14 octobre, dans le rôle-titre, accompagné d’Eric Judor dans celui du génie. Sam et son pote Khalid se déguisent en Père-Noël pour cambrioler les Galeries Lafayette. Mais Sam, coincé par des enfants, se retrouve bloqué et doit leur raconter une histoire. Il choisit alors celle d’Aladin, enfin, dans une version un petit peu remixée.

Occupé par sa série “The Strain”, Guillermo Del Toro, n’avait pas réalisé de réel projet cinématographique depuis longtemps. C’est maintenant chose faite avec le film d’épouvante Crimson Peak en salles le 14 octobre. On y suit une romancière en herbe qui vient de subir une tragédie familiale et qui a le cœur partagé entre deux prétendants. Dès lors, elle tente de se réfugier dans une sombre demeure qui semble étrangement vivante.

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Seul sur Mars est le nouveau film de science-fiction de Ridley Scott. Matt Damon campe le rôle de Mark Watney qui fait partie d’une mission spatiale dont le but est d’habiter sur Mars. Hélas, à la suite d’un violent orage, l’astronaute est laissé pour mort, seul sur la planète rouge. Il ne lui reste plus qu’à découvrir un moyen de survivre sur cette terre hostile.

Plébiscité à Cannes, le nouveau film de Maïwenn, Mon Roi, avec Vincent Cassel et Emmanuelle Bercot, arrive dans nos salles dès le 21 octobre. On y découvre Tony, qui est en rééducation après une grave chute de ski, en introspection personnelle. Elle profite de cette convalescence pour se remémorer l’histoire d’amour, parfois tumultueuse, qu’elle a vécue avec Georgio.

Retournons en enfance et refusons de grandir avec Pan, nouvelle version du célèbre conte “Peter Pan”. Avec Hugh Jackman dans le rôle du Capitaine Crochet et orchestré par les studios à qui l’on doit tous les Harry Potter, ce nouvel opus promet action et beauté visuelle. Préparez vos mirettes le 21 octobre.

On retrouve Emma Watson et Ethan Hawke dans Regression, un thriller du très doué Alejandro Amenábar (Vanilla Sky, Les Autres, Agora…). Au cœur des années 1990, dans le Minnesota, l’inspecteur Bruce Kenner enquête sur un crime dont la jeune Angela accuse son père, John Gray. John avoue sa culpabilité mais ne se souvient d’aucun faits. Est alors appelé à la rescousse Docteur Raines, célèbre psychologue 12


Sorties CD Par Anaïs Seyo Orsini

Mon cœur avait raison de Maître Gims, 16€ Deux ans après la sortie de son premier opus «Subliminal», vendu à plus d’un million d’exemplaires, Maître Gims revient avec «M.C.A.R» . Le single «Mon cœur avait raison» donne son titre à ce double album de 26 titres. Le cd 1 intitulé «Pilule bleue» aux accents Pop avec le remarquable « Je te pardonne» duo inattendu avec Sia et le second cd « Pilule rouge» plus rap. De quoi réjouir tout le monde. Un succès annoncé, d’autant que «M.C.A.R» est déjà disque de platine en seulement 10 jours de vente.

Avion papier de Blé, 21€ (import) Quoi de plus évident que d’écouter du son québécois en automne alors que les feuilles rouges et ocres tombent sur le sol et que la météo annonce un été indien ? Nous non plus, nous ne voyons pas. C’est pourquoi Curvista a farfouillé dans les nouveautés francophones pour vous faire découvrir le groupe dont tout le monde parle à Montréal : Blé. Ce groupe composé de deux artistes aux talents multitâches nous embarque dans un monde romantique et délicieusement acoustique. De là à choisir cet album pour faire des câlins avec chouchou devant la cheminée, il n’y a qu’un pas que nous franchissons avec délectation.

La rencontre d’Emmanuel Moire, 15€ Après avoir chanté ses malheurs sur trois albums, Emmanuel Moire a décidé de ménager notre moral et de nous raconter la rencontre du grand amour. Ouf ! On respire. C’est donc un quatrième album un petit peu plus optimiste que les précédents. Ne vous attendez pas non plus à danser toutes nues sur les tables, hein. Mais bon, la sensibilité et la voix angélique de notre ex-Roi Soleil ne manquera pas de vous toucher. Ah sacré Manu !

La vie électrique d’Aline, 15€ Encore une nouveauté. Et oui, on est comme ça chez Curvista. On aime vous faire découvrir de nouvelles choses. Enfin, nouveau… Disons que le grand public ne connait pas encore ce groupe qui tourne pourtant depuis un moment. Contrairement à ce que son nom l’indique, Aline est un chanteur à la voix posée et sûre. Produit par Stephen Street (The Mith, Blur…) qui nous propose un son électro pop qui donne envie de prendre la route et de mettre cet album en tant que BO de notre road trip. Une pépite.

Roses de Cœur de pirate, 15€ Après avoir disparu des charts pour faire une pause bébé, Cœur de Pirate, alias Béatrice Martin, pour les intimes, nous revient avec son nouvel album, Roses. Avec sa voix, toujours aussi délicate et ses textes de plus en plus touchants, Cœur de Pirate efface ces années d’absence et nous replonge dans ses années « Jeux d’enfants ». Un album idéal pour se réveiller en douceur en cette jolie saison d’automne. 13


SERIES

Sérial

Rentrée

La rentrée n’est pas seulement synonyme d’école ou de travail, elle rime aussi avec le retour de nos séries préférées et un cortège de nouveautés. Curvista vous dresse une liste de l’actualité Fr et Us. Par Romuald Masclet

Mentalist L’heure de la dernière saison a sonné pour le brillantissime Patrick Jane et sa partenaire, après 7 ans de bons et loyaux services et, l’histoire de John Le Rouge finie, la série commençait forcément à s'essouffler. De plus, il s’est avéré difficile, pour les scénaristes, de trouver une Némésis digne de Jane. Du coup, Mesdemoiselles, si vous souhaitez voir une dernière fois le charmant Simon Baker, c'est depuis le 25 Août sur TF1 que ça se passe!

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NCIS L’agent spécial Leroy Jethro Gibbs et son équipe de choc de retour pour une 12ème saison. Après une fin de saison dernière toute en tristesse avec un épisode hommage à l’acteur qui interprétait le père de Gibbs, Ralph Waite, le NCIS est toujours partant pour résoudre meurtres et autres complots. On ne doute pas que cette saison sera riche en rebondissements. A ne pas louper tous les vendredis sur M6.


Les revenants Après 2 longues années d’absence, les morts reviennent une nouvelle fois à la vie le 28 septembre dans ce chapitre 2. L’histoire reprend six mois après le final de la saison dernière, la vallée est toujours partiellement inondée ce qui inquiète les autorités, qui a dépêché bon nombre d’experts afin d’étudier le barrage. De plus, l’armée contrôle la vallée afin d’en assurer la sécurité. Adèle, de son côté va accoucher de l’enfant de Simon (son compagnon décédé) alors que son mari, lui, est porté disparu. Qu’est-il arrivé aux revenants, où sont-ils passés, qu’est-il advenu de la horde? Autant de questions qui espérons-le, trouveront réponses cette saison. Pour le savoir, rendez-vous sur Canal+.

Castle Le charmant écrivain Richard Castle revient. Nous l’avions quitté alors qu’il se rendait à son mariage avec la sublime Kate Beckett. Évènement qui n’aura, hélas, jamais lieu puisqu’on retrouve la voiture du pauvre Castle en proie aux flammes nous laissant croire, pauvres spectateurs, que le beau romancier est passé à trépas. Bien sûr, il n’en est rien et nous le retrouvons cette saison, des mois plus tard, souffrant d’amnésie. Que s’est-il passé ? Pour le savoir, c’est sur France 2, depuis le 27 Août

Panthers Canal+ continue fort avec cette nouvelle série coproduite avec Sky Atlantic. Au programme, braquages, vols de bijoux et gros coups. Cela s'annonce bourré de testostérone et filmé avec panache. Six épisodes sous-tension réalisés par Johan Renck, réalisateur habitué des séries américaines à succès (The Walking Dead,Bloodlines, Bates Motel ou encore Vikings). Au casting, nous retrouvons notre Tahar Rahim ainsi que le grand John Hurt. On attend de voir cela.

Plus belle la vie Vous avez patienté tout l’été pour savoir ce qu’il allait se passer chez nos amis Marseillais. Les voilà donc de retour sur France 3 pour une douzième saison (oui déjà) riche en rebondissements, coups bas, peines de cœur et autres faits divers morbides. Si vous êtes fan et que vous trépignez d’impatience, n’attendez plus et zappez sur la troisième chaîne tous les jours à 20h20.


A l’heure

US

Empire 23 Septembre L’univers de la musique noire américaine a le vent en poupe avec le label Empire, dirigé avec une main de fer par Lucious Lyon. Souvenez-vous : dans la saison dernière celui-ci fini en prison pour le meurtre du cousin de Cookie (son ex-femme). Qui l’a balancé? Cookie va-t-elle prendre le pouvoir et que va-t-il advenir de la fratrie Lyon? Rendez-vous sur La FOX pour le savoir.

Heroes Reborn 24 septembre Nous les avions quittés il y a un peu plus de cinq ans, alors que Claire Bennet dévoilait au monde l’existence d’ êtres dotés de super pouvoirs. Cinq ans plus tard, le monde est divisé entre les pros et les antis. Pendant ce temps, le gouvernement développe un projet de recensement des supers et Primatech, toujours là, semble tirer les ficelles. L’ambiance est forcément tendue et les « heroes » s’organisent en résistance contre le fichage de leurs semblables. L’univers est posé, il ne reste plus qu’à voir si le succès est au rendez-vous sur NBC. Et pour ceux qui souhaitent combler le vide de cinq ans, la webserie, Heroes : Dark Matters, disponible sur le site internet de la chaîne, est pour vous.

The Walking Dead 11 Octobre Les walkers sont de retours sur AMC. Après avoir vu Fear the walking Dead pour patienter, il est temps de replonger dans l’univers original de Robert Kirkman afin de retrouver Rick Grimes et ses compagnons dans une saison qui s’annonce explosive car notre cher Rick a l’air de péter les plombs (ce que l’on peut comprendre) face au laxisme des gens d’Alexandria. Notons aussi le retour du personnage de Morgan qui sort de son isolement pour intégrer la “charmante” communauté.

Réponse sur ABC. The Good Wife 04 Octobre Lors de la précédente saison, Alicia Florrick était en course pour le siège de procureur, hélas pour elle (et pour nous) alors qu’elle avait pourtant gagné,elle a dû démissionner presque immédiatement de son poste à cause de malversations de la part de son propre camp. Bafouée et en colère, Alicia se retrouve en ce début de saison à tout recommencer depuis le début. Elle remonte son propre cabinet et part à la chasse aux clients. Pleine de courage, on a hâte de voir ou cela l’emmènera. A suivre sur CBS.

Grey’s Anatomy 24 septembre Le monde est triste, Dr Mamour n’est plus. Cependant, la vie continue et Grey’s Anatomy aussi. La série perd de plus en plus de son casting original mais revient tout de même pour une douzième saison pleins de nouveaux cas d’urgence et de sentiments confus. Que va devenir Meredith et le reste de l’équipe? La chaîne a récemment dévoilé son intention de refuser d’en faire une veuve éplorée.


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My Wishlist Par Anaïs Seyo Orsini

Quels sont les derniers caprices de nos amies modeuses de la rédaction de Curvista ? La réponse en 10 pièces d’exception.

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1.Cendrillon Jimmy Choo du 34 au 43. 3495€ 2.Navabi du 44 au 58. 399€ 3.Violeta by Mango du 42 au 52. 89€ 4.Manon Baptiste du 44 au 58. 149€ 5.Ashley Graham du 46 au 54. 99€ 6.Violeta by Mango du 42 au 52. 29€ 7.JMP du 44 au 56. 89€ 8.Junarose du 46 au 54. 54,95€ 9.Persona by Marina Rinaldi du 46 au 56. 300€ 10.Carmakoma du 42 au 54. 269€

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INTERVIEW

Hapsatou Sy Rencontre avec

Nous la voyons tous les jours dans le Grand 8 mais connaissons-nous vraiment Hapsatou Sy ? Curvista vous invite à faire mieux connaissance avec celle qui n’a pas fini de rafraîchir le PAF. Propos recueillis par Anaïs Seyo Orsini


C’est déjà pas mal. Vous êtes rentrées il y a quelques semaines, on a pu voir quelques changements dans l’émission, peux-tu nous les expliquer ? Audrey (Pulvard) nous a quittées. Elle était là depuis le début de l’aventure et elle continue ses aventures en tant que la journaliste qu’elle est sur I Télé. Et puis, Aïda Touihri l’a remplacée et elle rejoint l’équipe. Donc on continue : 5 femmes qui parlent d’actu, qui n’ont pas la langue de bois et qui ne sont pas toujours d’accord. Ce qui nous réussit bien.

V

oilà déjà trois ans qu’Hapsatou Sy enveloppe de sa bonne humeur le plateau du Grand 8, le seul Talk Show entièrement féminin sur la chaîne D8. Avec ses acolytes Laurence Ferrari, Roselyne Bachelot, Elisabeth Bost et la petite dernière Aïda Touihri, Hapsatou décortique l’actualité dans une émission haute en couleur. Alors que la presse consacrée à l’actualité médiatique de donnait pas cher de la peau de l’émission, notre joyeuse animatrice entame depuis le mois de septembre sa troisième rentrée. Il faut dire qu’avec son CV d’entrepreneuse successful, on n’attendait pas vraiment cette femme de caractère au poste d’animatrice TV. Et pourtant, elle s’impose indéniablement comme l’une des personnalités TV les plus appréciées des français. Rencontre avec celle qui réussit tout ce qu’elle touche.

Le grand public t’a découverte en tant qu’entrepreneuse quand tu as lancé ta franchise de salon de coiffure et d’esthétisme et là on te découvre depuis 3 ans comme animatrice sur D8, comment s’est fait ce changement de carrière ? J’avais régulièrement des reportages, des interviews, j’étais visible dans les médias qui me soutenaient pas mal et un jour, j’ai eu un reportage sur Zone interdite et M6 a pensé à moi quelques semaines plus tard pour que je passe de l’autre côté de la table et que je devienne jury dans une émission qui s’appelait « L’inventeur 2012 ». Ça me permettait de juger les créations d’entrepreneur, les inventeurs étant des entrepreneurs. Ensuite, on m’a proposé d’autres projets sur M6, ensuite D8 et ainsi de suite jusqu’au Grand 8.

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Tu as animé la version française de Fashion Project. Y aura-t-il une prochaine saison et seras-tu de la partie ? En tous cas, le bilan a été positif pour la chaîne. Elle avait des objectifs qui ont été atteints par rapport à cette émission. Pourtant le groupe vient de changer de mains donc je ne sais pas où ça va nous mener. Pour moi c’était un projet parmi tant d’autres. S’il y a une suite c’est bien, s’il n’y en pas, je ferai autre chose. S’il y a une suite je ne sais pas si j’en serai. Ça dépendra d’où j’en serai à ce moment là, de l’évolution du programme. Pour le moment, il est chez D8 et je ne sais pas ce qu’ils vont en faire donc, on verra.

As-tu des projets télévisuels sur le feu, à part ça ? J’ai déjà le Grand 8 qui me prend pas mal de temps. Je travaille également sur des projets d’émissions. Aujourd’hui, il n’y a rien de concret. Je réfléchis. Je me cherche aussi un petit peu parce que j’ai envie de faire des choses intéressantes. On m’a fait des propositions qui ne me correspondaient pas. Je ne suis pas prête à tout accepter.

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de

beauté représentée par un seul

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type

femmes

Quels sont les avantages et les inconvénients de cette nouvelle vie ? Les avantages, c’est qu’on est visible, qu’on rencontre des gens surprenants, incroyables, d’autres moins agréables mais on est présent et on découvre autre chose et moi ça me plaît. Je suis une curieuse. J’aime bien tout ça. L’inconvénient, c’est que notre vie privée n’est plus notre vie privée, que tout ce qu’on dit entre directement dans l’oreille de tout le monde. Du coup, on peut être controversé sur certains sujets car on n’est jamais d’accord avec tout le monde et on ne dit pas toujours des choses intelligentes. Parfois, on a 4 secondes pour dire quelque chose, on commence sa phrase sans pouvoir la finir et ça donne un tout autre sens. C’est ça qui est nouveau pour moi.

Que penses-tu apporter à l’émission. Cette fraîcheur t’est-elle utile ? Oui, j’espère en tous cas. Le fait de ne pas être journaliste est un plus. Je suis une citoyenne, une entrepreneuse avant tout et j’apporte un point de vue qui est le mien et qui est différent de celui de mes collègues. J’apporte ma différence dans tous les sens du terme. Que ce soit le milieu d’où je viens, de la culture qui m’a été transmise …Je m’apporte moi-même (rires).

Tu as envie de créer quelque chose de nouveau ? Non, j’ai envie d’avoir une émission qui me correspond autant sur le fond que sur la forme et ce qu’on m’a proposé pour le moment n’était pas pour moi.

Tu serais partante pour avoir ton émission ?

Cela ne fait que 3 ans que je fais de la TV. Je ne sais pas si je suis déjà suffisamment mûre pour avoir mon émission. Je l’ai eu avec Projet Fashion mais j’étais une vraie débutante. C’était vraiment la première fois qu’on me lâchait toute seule devant une caméra. Je crois que ça s’est vu à certains moments mais j’accepterai d’avoir un projet qui me convient. Si ça me plaît, que je sois toute seule ou pas, ça m’est égal. Je ne cours pas après la lumière et le fait de briller seule. J’aime bien aussi travailler en bande. Avec d’autres personnes, on se sent moins seule.

Et pendant ce temps, que devient ta marque ? Ma marque se développe. Elle se développe même très bien. Je suis assez contente. J’ai arrêté les salons, je me concentre sur les produits. J’adore ça. Je sors beaucoup de nouveautés en ce moment. Cet été, on en a vu pas mal. Il y en a encore qui arrivent. Certaines sont arrivées sur le site internet hier, d’autres aujourd’hui. Comme notre chantilly qui s’appelle « Maman m’a dit : si tu veux qu’on t’aime, il faut que tu aies la peau douce. » Il y a aussi « ça y est c’est fini, je me sens plus belle depuis que tu m’as enlevé tous mes soucis » qui est une potion micellaire. En fait, on essaye de raconter des histoires à nos clientes. On a aussi des compléments alimentaires dont « si tu m’aimes » qui est un accélérateur de croissance du cheveux, un autre qui s’appelle « j’y suis, j’y reste » qui est un antichute. Nous avons aussi « Préliminaire » qui vient de sortir qui est la première base de maquillage à l’aloe véra. Bientôt un pré-shampoing pour les cheveux très secs. Donc voilà, nous avons plein de nouveautés non-stop. 19


Du coup, tu sors du concept de beauté ethnique ? Moi, je n’ai jamais été beauté ethnique, je ne sais pas ce que c’est. Le fait de dire qu’il y a des produits pour noirs, pour les blancs et pour les asiatiques, je n’y ai jamais cru. La réalité c’est qu’une femme noire ici et une femme noire en Afrique ou dans les DOM TOM n’a pas la même peau ni les même cheveux. On est tous différents. On a tous des problématiques de peau, de cheveux et deux femmes totalement différentes peuvent avoir la même problématique. On est toutes faites de chair et de sang donc nous essayons juste de traiter la problématique. Je ne suis pas partisane de la beauté ethnique qui consisterait à stigmatiser une population, à dire les femmes noires, elles sont comme ça, elles ont les cheveux comme ça et elles pensent comme ça. Ma marque a toujours été une marque ouverte qui a sans cesse proposé des prestations et des produits pour les peaux les plus blanches comme pour les plus noires, pour toutes les femmes et qui utilise comme égéries des femmes créatrices d’entreprise donc c’est une marque militante, en plus.

Que penses-tu de cette presse féminine alternative comme Chocolate, Gazelle, Curvista, évidemment, ou Causette ? Moi je suis partisane de ça. Je trouve que les magazines ont une vraie responsabilité. Celle d’arrêter de faire croire aux femmes qu’on est belle que quand on ressemble à une couverture de magazine qui n’a rien de vrai. Elle est photoshopée des heures et des heures, la fille, quand tu la vois dans la rue, tu te dis « mais elle est comme nous, en fait, elle a des vergetures et des problèmes de peau ». Chacun à la beauté qui lui ressemble et pour moi, il n’y a pas une seule beauté représentée par un seul type de femmes. Je pense que la presse a un réel devoir et si ces magazines existent aujourd’hui, c’est que les femmes ne se reconnaissent plus dans les autres magazines. Le fait qu’elles puissent avoir la parole grâce à d’autres médias est une chose fondamentale qui va pousser les autres parutions à parler autrement, à être un peu plus proches de la réalité parce qu’il y a vraiment des supports presse qui sont très éloignés du quotidien des femmes. On taira les noms, évidemment (rires).

Passons aux questions de filles : C’est quoi le secret de cette jolie peau de bébé ? Ouh, je n’ai pas une peau de bébé. J’ai des problèmes comme toutes les femmes, des montées d’hormones, des boutons de temps en temps. Je me fais maquiller tous les matins pour l’antenne donc évidemment, ma peau a besoin de respirer. Mais s’il y a un secret, ce serait de bien démaquiller sa peau matin et soir qu’on soit maquillée ou pas. Il faut la libérer de toutes ses impuretés au quotidien, utiliser des produits avec des formulations sympa. Il ne faut pas qu’on vous vende 0,03% de karité quand c’est censé être une crème au beurre de karité. Moi j’utilise ma chantilly et ma potion micellaire tous les soirs parce que je sais que ça a été fait par un laboratoire avec lequel je travaille sur une formulation que je voulais mais qui au final, donne un produit naturel et qui apporte une beauté vraie. Je ne suis pas très branchée bio parce que le bio peut être très dangereux quand on met un produit bio dans une salle de bain sans conservateur ni microbiens et que les bactéries prolifèrent dedans, ce n’est pas recommandable. Donc voilà, c’est de bien se démaquiller, d’être heureuse et d’être soi-même et non pas celle que les autres voudraient que vous soyez. Dégager de la bonne humeur reste le geste beauté le plus essentiel.

As-tu des produits cosmétiques préférés ? Les miens (rires). En fait, je les rêve et je les crée. C’est quand même juste le kiffe ! Donc si je veux un produit, je le sors demain et ça, c’est absolument génial. Donc, oui, j’ai des pro20

duits préférés mais c’est surtout des ingrédients que j’adore comme le beurre de karité, l’aloe vera, l’huile des incas. Sinon j’aime beaucoup la marque Nuhanciam parce que les formulations sont superbes. Le boulot qu’il y a derrière est immense. C’est une excellente aventure entrepreneuriale et il y a du résultat et je suis très Chanel parce que j’aime dormir en Chanel 5 et ne porter que ça.

Comme décrirais-tu ton look ? Improbable. Non, je plaisante. Je n’ai pas de vrai look. Il peut changer tous les jours. Je peux porter un jour une salopette en jean avec des talons de 15 cm et un crop top et me retrouver en business woman en tailleur le lendemain pour retrouver un jean basket le surlendemain. Parce que ça me prend comme ça. Je ne crois pas aux tendances. Ce n’est pas parce que la mode est au orange ou aux formes trapèze que ça va à tout le monde. Chacun a sa silhouette, le look qui lui correspond et chacun a son style. Je déteste les tendances. Je ne les suis jamais. Je ne les regarde même pas dans le cadre du développement de ma marque. Je regarde les grandes lignes du marché mais je ne m’en inspire pas pour créer un produit. C’est ce qui fait qu’on sera différent et original.

As-tu des marques ou des créateurs préférés ? Surtout des créateurs. Les marques, ça ne veut rien dire pour moi. Je m’intéresse à des gens qui créent des histoires qui me plaisent. Je suis une grande fan d’Eli Kauame qui est un créateur libanais-ivoirien, il a une histoire extraordinaire, qui transforme toutes les femmes en princesses. C’est lui qui m’a fait ma première robe pour ma montée des marches à Cannes. Je suis ultra fan. Je l’ai rappelé et je suis son aventure. Sinon, j’aime bien Raphaëlle H’Limi que j’ai présentée dans ma collection AntiKOD. Elle est complètement déjantée et j’adore ça mais elle est aussi hyper rigoureuse et régulière dans ses créations. Et si je devais citer une troisième marque, je citerai Ted Baker, une marque anglaise. Décalée aussi, improbable parfois et ça j’aime. J’aime bien ne pas être comme tout le monde.

Vas-tu renouveler ta collaboration AnitKOD avec des créateurs ? Oui, bien sûr, on va continuer. On va développer occasionnellement des collaborations avec les créateurs. Ça compte pour moi.

Tu comptes faire de la grande taille avec AntiKOD ? A l’époque, on allait déjà jusqu’au 46. Il faut savoir que développer une collection demande beaucoup d’argent donc ce n’est pas toujours évident. Mais avec Eli, on fait toutes les tailles parce qu’on fait du sur-mesure. Or, mes collections vont jusqu’au 46 mais si une femme vient nous voir en disant qu’elle veut une pièce dans une plus grande taille, je lui produirai sa robe au même prix que les autres et dans la taille qui lui convient. Evidemment, les femmes rondes ne sont pas à exclure comme le fait l’industrie de la mode. Elles sont belles, elles ont leur énergie, elles sont telles qu’elles sont et quand elles se sentent bien dans leur peau, c’est ce qui compte. J’ai vu des milliers de femmes rondes beaucoup plus belles que des femmes filiformes qui ne dégagent absolument rien. Elles étaient pétillantes et se sentaient bien dans ce qu’elles étaient et c’est ce qui importe.

On arrive déjà au mot de la fin. Aurais-tu un message à passer à nos lectrices ? Etre bien dans sa peau c’est refléter ce que nous sommes. Etre différent, c’est ce qui fait la richesse de notre société donc assumez-vous comme vous êtes et arrêtez de vous tuer à appliquer les choses qu’on tente de vous imposer. Soyez vous-même et imposez-vous, telle que vous êtes. C’est ce qui compte


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différent, société

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Etre c’est ce qui fait la richesse de notre

© Charlotte Brunet


HIGH-TECH Par Romuald Masclet

Appli Mode

La fashion week vient de se finir et il est temps pour nous, fans de mode, de faire le tour des applications mobiles qui nous permettent de vivre nos passions (coûteuses) à fond ! Au grand dam de votre copain. Apparel Paris (IOS/Android)

Apparel Paris, c’est l’appli qui vous aide à vous habiller quand les choses deviennent trop compliquées. Suivant le temps, votre teint, votre silhouette, le style que vous souhaitez (décontracté, soigné, formel, etc), Apparel Paris vous propose la tenue la plus adéquate. Elle vous présente aussi des looks complets et leurs prix global ainsi que la possibilité de les acheter immédiatement. De quoi faire fondre vos petits cœurs de modeuses.

My dressing (IOS/Android)

My dressing est une jolie application qui vous permet de créer et de partager vos plus belles tenues avec le monde des fashionistas. Prenez en photos vos vêtements, détourez-les facilement, créer des tenues complètes et partagez-les sur Facebook, Twitter, Pinterest ou bien par mail. Un vrai petit dressing de poche pour toutes les folles de mode.

Wallapop

Asap54

(IOS/Android)

(IOS/Android)

Wallapop, c’est un peu “Le Bon Coin” en mode hype. Cette application est basée sur la géolocalisation et vous permet de trouver, dans des points de vente près de chez vous, les pièces que vous recherchez tant ou bien de vendre votre veille veste passée de mode. Un outil bien pratique pour toutes les férues de bonnes affaires.

Présentée comme le shazam de la mode, Asap54 est tout de même un peu moins efficace que son grand frère musical. Cependant, elle reste très pratique. L’idée est simple, vous croisez dans la rue une paire de chaussures magiques, un jean qui déboîte mais le souci est que ce n’est pas vous qui les portez. Ni une ni deux, un petit coup de photo via l’appli et hop, Asap54 recherche pour vous l’objet de votre convoitise. De quoi faire flamber votre budget achat coup de cœur.

Lookbook.nu (IOS/Android)

Voici une autre penderie interactive qui va vite devenir indispensable. C’est assez simple : vous vous prenez en photo en tenue de princesse (ou autre, on ne vous oblige pas) puis vous l’enregistrez dans votre garde robe virtuelle en y ajoutant quelques détails du style, la météo adéquate, le nom des pièces qui la compose, etc. Ensuite, vous publiez et partagez au monde, vos plus beaux clichés afin de faire des envieuses de votre style.

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The Hunt

(IOS/Android) The Hunt, c’est un peu le Pinterest version shopping Mode. Cette application communautaire vous permet de mettre en avant les pièces que vous désirez et que vous cherchez depuis des mois sans trouver votre bonheur. Une fois votre chasse mise en ligne, elle se retrouve sur le wall de la plateforme et les autre chasseuses peuvent, dès lors, vous aider dans la recherche de votre «précieux».


SHOPPING Par Anaïs Seyo Orsini

Le smartphone l’accessoire bling bling du moment

Fini le téléphone portable noir et sans style. Cette saison, le smartphone se pare de coloris nobles pour devenir la véritable extension de votre look chic. Oubliez l’époque où les fabricants de téléphones portable dernier cri se vouaient une lutte acharnée pour afficher les prix les plus compétitifs. Avec l’arrivée des chinois sur le marché, c’est peine perdue. Aussi, les constructeurs historiques de téléphones préfèrent jouer la carte du luxe pour le plus grand plaisir des amoureux du design. Doré, argenté, rose doré, le smartphone se porte aujourd’hui tel un bijou de grand joaillier.

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1.Apple IPhone6 16Go rose or. 699€ 2.Huawei Nexus6P 32Go. 699€ 3.Sony WPeriaZ5 32Go or. 699€ 4.Samsung Galaxy S6 Edge 32Go or. 699€

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LIVRES

Les bibles des modeuses

Pour ce numéro spécial mode, nous nous devions de vous présenter quelques ouvrages qui régaleront les mirettes des modeuses que nous sommes.

« L’armoire idéale des paresseuses » de Laure Gontier et Jeanne-Aurore Colleuille, 5,90€ Pour celles qui aiment la mode de loin et qui veulent juste être présentables en toutes circonstances, la collection propose de revisiter toutes les pièces d’une garde-robe pour ne garder que les indispensables à switcher à l’infini pour avoir toujours l’air d’être dans le coup sans pour autant suivre la mode, le tout sur le ton enjoué des Paresseuses. Avec ses malheureux 5,90€, ce livre s’adresse vraiment à toutes les bourses.

« Impératrice de la mode » d’Yseult Williams, éditions La Martinière, 19,90€ Avec cet ouvrage, l’ancienne rédactrice en chef de Marie Claire nous plonge dans l’histoire des plus illustres rédactrices en chef des plus grands magazines de mode sous la forme d’un roman captivant. Edna Woolman Chase, Hélène Lazareff, Diana Vreeland ou Anna Wintour, elles sont tout à tour croquées sous la plume d’Yseult Williams qui n’hésite pas à raconter la déchéance après la gloire et le pouvoir. Un livre qui ravira les folles de mode autant que les accros à la lecture de romans pleins de suspense.

« So Basic, so chic » d’Emilie Albertini & Anne Hubert, éditions Marabout, 16,90€

« Le guide pratique du relooking, spécial rondes » Cristina Cordula, éditions Larousse, 14,90€

Qu’on soit dingue de mode ou qu’on ait juste envie de se vêtir sans être pointée du doigt, avoir de bons basiques est primordial. Encore faut-il savoir lesquels choisir. Matière, taille, coupe, couleur, selon sa morphologie, ça peut faire tilt ou plouf ! Parce que oui, toutes les filles ont bien un jean, une chemise blanche, un trench, une petite robe noire et une veste dans leur penderie mais avez-vous choisi les bons. Ce livre, à mettre dans toutes les mains, regorge de trucs et d’astuces pour avoir une allure folle grâce à quelques pièces.

Paru il y a 3 ans, la maison d’édition de Cristina a eu la bonne idée de surfer sur le succès de l’animatrice pour rééditer son guide pratique du relooking, spécial rondes. Ce livre qui est, en passant, le seul livre consacré à la mode pour les rondes, s’attarde sur 12 femmes rondes qui ont eu la chance de se faire relooker par la brésilienne avec 3 looks différents à l’appui. Nous regrettons juste le manque d’ouverture d’esprit de l’auteure quant aux pièces proposées. Au lieu qu’on nous dise que telle pièce n’est pas conseillée, nous aurions préféré qu’elle propose une manière différente de les porter en restant chic.

Le coffret « Fashion » éditions Taschen, 39,90€

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Véritable référence pour les passionnés de mode et professionnels du textile, le coffret Fashion des éditions Taschen a fait ses preuves. Présenté en deux volumes dont l’un présentant les tendances du XVIIIème et du XIXème siècle, l’autre détaillant celles du XXème siècle, il expose, grâce à de sublimes photos de costumes d’époque, l’histoire de la mode au fil des siècles. L’occasion de voir que, sans surprise, en la matière, la France s’impose comme une nation à l’origine de presque toutes les tendances.


CHRONIQUE

In the Mood for…

Shopping !

M

Par Eva Craquez

ercor ergo sum. J’achète donc je suis. Le shopping est dans mon A.D.N. Je sens que ça vous parle ! Rassurez-moi, je ne suis pas la seule à jouer sur le terrain miné du shopping ? Que celle qui n’a pas péché, lève la main ! Drogue douce, achat thérapie, (non remboursé par la sécu, dommage) je m’y adonne dans l’insouciance du moment, usant de tous les prétextes possibles. Je l’ai bien mérité, c’est vraiment une AFFAIRE, je suis sous pression, j’ai pas pu RESISTER, j’ai RIEN en orange (en vert, en rouille…), j’ai RIEN pour : aller au mariage de Charlotte, partir en vacances, pour aller avec ce sac, que n’ai pas encore mais que j’aurai un jour…bref tout y passe, même pas honte… ou presque… Alors tant pis pour le porte-monnaie, le « chauffage de Carte bleue » est le meilleur remède à tous mes maux. Mon armoire déborde tel un volcan en pleine éruption et pourtant tous les matins, c’est la même histoire : « J’ai RIEN à me mettre ! ». Etrange, non ? Je garde des trucs pas portés depuis des lustres, trop grands, trop petits (surtout trop petits !) sous le fallacieux prétexte du « On ne sait jamais »… Un jour, j’aurai l’occasion de mettre ce pantalon à la couleur improbable (mais qui ne coûtait « que » 50 euros) il irait si bien avec cette paire de bottines, jamais mises, achetées en Soldes (d’ailleurs, je les ai en deux autres couleurs aussi parce que je n’arrivais pas à me décider) et cette petite robe noire, un jour je rentrerais dedans, mais finalement elle n’est plus si terrible, celle vue l’autre jour en vitrine est tellement plus chouette… Alors vite, on file l’acheter, ah zut, il n’y a plus ma taille, c’est pas grave, on la prends quand même, deux tailles en dessous, après tout … « On ne sait jamais ». Ma séance shopping s’avère parfois compliquée ou décevante, car vous le savez comme moi, s’habiller « grandes tailles » relève du parcours de la combattante. « Désolée, on ne va pas au-dessus du 44 », « J’ai reçu un seul 46 mais il est parti », « Non pas de rayon XXL ici mais on a un rayon femme enceinte ! »… autant d’obstacles au contentement de mes envies. L’industrie textile a encore beaucoup de chemin à parcourir, en attendant, restons zen, ou pas ! Et il reste toujours les accessoires pour un craquage shopping !

Alors une fois rentrée à la maison de ma virée compulsive, je prends soin de planquer les sacs et tickets témoins de ma folie acheteuse. On fera les comptes plus tard, ou pas … Ma collection de pochettes est si jolie dans son tiroir et les chaussures sagement alignées sont dignes d’un dressing de star. La star c’est moi, la preuve, j’ai une garde-robe de compèt’. Je crée mon dressing à l’image de la vie dont je rêve. Riche, opulente, variée, sexy, chic, stylée … Au final, que les articles restent dans mes placards, ce n’est pas un problème. Le moment de l’achat reste le plus important, c’est celui qui me fait me sentir bien. Tandis que la porte de mon placard se referme sur tous mes trésors, le monde s’ouvre doucement aux femmes comme moi, comme vous ! Pour preuve, les enseignes qui, à l’image de ce qui se passe Outre-Atlantique, montrent que Plus Size peut rimer avec Style ! Et Curvista qui, une fois de plus, nous montre de belles pièces rivalisant sans complexes avec la mode des femmes « normales ». Cette nouvelle série mode d’automne me donne une frénétique envie de passer à l’attaque! Je vous laisse, moi j’ai… shopping !

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an 1l’amour Love

pour trouver Par Anaïs Seyo Orsini

Marre du célibat ? Et si cette année, vous trouviez enfin l’amour ? Curvista vous donne quelques tuyaux pour faire tomber le prince charmant dans vos filets.

V

oilà, l’été s’achève et vous commencez à craindre les saisons froides. Qu’est-ce qui vous tiendra chaud cet hiver ? Qui vous amènera votre tasse de lait au miel devant votre série préférée ? Qui vous massera le dos après une dure journée de travail ? A qui raconterez-vous les dernières aventures (secrètes) de votre meilleure copine ? Vous vous retournez et ne voyez personne ? Pas de panique. Et si c’était la bonne année pour avoir enfin votre « happy ending » ? Nous n’avons pas la prétention de vous faire rencontrer le prince charmant en un coup de baguette magique mais nous pouvons tout de même vous donner quelques clés pour vivre enfin une belle histoire d’amour épanouissante.

Faites le point Où en êtes-vous côté cœur ? Avez-vous vraiment envie de rencontrer l’amour ? Votre amant vous apporte-t-il vraiment quelque chose ? Et votre ami Jules, ne serait-il pas parfait dans le rôle du chéri ? Avant de partir à l’assaut du monde impitoyable des célibataires, peut-être conviendrait-il d’abord de faire une petite mise au point et vous poser la question suivante : êtes-vous vraiment malheureuse à l’heure qu’il est et avez-vous vraiment envie que ça change ? Répondre à cette interrogation vous fera gagner beaucoup de temps.

Pourquoi voulez-vous rencontrer quelqu’un ? La première question à laquelle il va falloir répondre si vous voulez être enfin heureuse en amour, c’est de savoir pourquoi vous voulez rencontrer quelqu’un. Avez-vous envie de vous amuser à deux ? De fonder une famille ? De fuir la solitude ? De donner de l’amour ? D’en recevoir ? De vivre une belle histoire juste pour vivre une belle histoire ? De construire une vraie relation ? En clair : souhaitez-vous rencontrer quelqu’un parce que vous avez vraiment envie de partager une histoire sincère ou pour faire comme tout le monde, compenser un manque affectif, vous amuser et voir où ça vous mène ?

Oubliez le prince charmant Cela fait près de 30 ans que vous le cherchez et vous ne l’avez toujours pas trouvé ? De deux choses l’une : soit le prince charmant n’existe pas, soit c’est un connard car il ne vient même pas à vous. Oubliez-le. Depuis qu’on nous bassine avec les aventures de Cendrillon, les femmes s’attendent à ce que rencontrer un homme change leur vie. Hors les hommes ne sont que des hommes. Non seulement, ils ne font pas de miracle mais en plus, ils ont des défauts. Beaucoup de défauts. Avant d’exiger d’être aimée de manière inconditionnelle, il faut savoir pardonner et aimer les défauts de l’autre. 27


« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. »

Jean de la Fontaine

Identifiez le problème Vous êtes belle, intelligente, sympathique, passionnée, intéressante… et pourtant, toujours célibataire. J’aimerais dire qu’il ne s’agit que d’une question de temps, ce qui n’est pas faux car le temps permet parfois de comprendre certaines choses, mais vous pouvez peut-être gagner ce temps en vous posant la bonne question : quel est mon schéma amoureux ? Il y a celles qui n’ont pas confiance en elles et qui laissent les garçons les maltraiter parce qu’au fond, elles pensent le mériter, celles qui ont trop besoin de plaire et que personne ne prend au sérieux, celles qui ont peur de l’intimité, la vraie, celles qui veulent ce qu’elles ne peuvent pas avoir, celles qui donnent beaucoup et qui ne reçoivent rien… Bref, comprendre pourquoi ça ne fonctionne pas pour vous, vous permettra de mieux vous orienter quant au choix de l’homme, à votre attitude face à l’amour, votre manière d’aborder les hommes…

Savez-vous le genre de mecs qu’il vous faut ? Bien souvent, la clé d’une belle rencontre est d’arriver sans idées reçues, sans à priori et de se laisser porter, de rester ouvert. Là, on découvre qu’on passe de super moments avec un homme sur lequel on n’aurait jamais parié un kopeck. Pour gagner du temps, peut-être serait-il judicieux d’arrêter de vous demander quel genre d’homme vous attire mais lequel a le plus de chance de vous apporter ce dont vous avez besoin. Si vous avez une forte personnalité qui cache une grande sensibilité, arrêtez de vous jeter sur les bad boys et intéressez-vous aux garçons timides, gentils qui n’en sont pas moins intéressants. Vous n’avez pas confiance en vous et avez besoin qu’on vous prouve ses sentiments, laissez de côté les beaux gosses séducteurs. Ils ne comprennent pas vos besoins, trop obnubilés par les leurs…

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Je m’aime donc je suis Alors là, la rédaction a envie de surligner ce point au stabilo fluo. Impossible de vivre une romance épanouissante sans un minimum d’amour propre. Avant de chercher à aimer quelqu’un d’autre, apprenez à vous aimer. Vous verrez, avec un peu de volonté, on entame déjà une belle histoire d’amour… avec soi. Vous aimer vous permettra de construire une relation équilibrée dans laquelle les deux parties pourront tenter de répondre aux besoins de l’autre. Cela permettra aussi de déterminer si une relation vous convient ainsi et ne pas vivre dans la terreur d’être un jour quittée.

Prenez soin de vous Ça vous arrive souvent d’être affreusement attirée par un homme qui a les cheveux gras, les ongles sales, la mine triste et qui jure comme un charretier ? Non ? Alors pourquoi vous laissez aller ? C’est bien connu, on n’attrape pas une mouche avec du vinaigre. Pour attirer les hommes, prendre le temps de se faire jolie, se montrer souriante et positive est primordial. Une jolie robe, une petite BB crème, du mascara et un peu de parfum n’a jamais fait de mal à personne. C’est aussi une manière de dire à votre entourage que vous vous aimez assez pour être en mesure de donner de l’affection à quelqu’un d’autre.

Allez vers l’autre Bon, on vous l’a sûrement dit, mais le Moyen Âge c’est fini. Si, si, je vous assure. Finie l’époque où une femme ne pouvait pas parler à un homme sans qu’il lui adresse la parole en premier, aujourd’hui, vous avez le droit de provoquer la conversation. Alors, si vous êtes amoureuse d’un de vos amis depuis des lustres, que le nouveau comptable de la boîte vous plaît bien ou que le garçon qui sirote tranquillement son café à la terrasse où vous êtes installée ne dormirait pas dans la baignoire si vous deviez l’héberger, de grâce, dites-le lui. Au pire, vous vous ferez rembarrer et pourrez passer à autre chose. Au mieux, ce sera le début d’une belle histoire.


Appliquez les nouvelles règles du jeu Bon, ok, il y a les vieux classiques comme un café, la rue, une bibliothèque, un bar branché ou le métro mais révolution 2.0 oblige, il y a aussi internet pour rencontrer le sexe opposé. Tinder, Adopte un mec, Meetic, Hug avenue, Attractive world… Il y en a à foison et même si la plupart grouillent de mecs en chaleur qui ne cherchent que la bagatelle, il y a aussi de belles histoires qui s’y écrivent. Pour avoir plus de chances de faire de belles rencontres : mettez de jolies photos (non-photoshopées), remplissez votre profil, soyez ferme sur ce que vous recherchez, lorsqu’un garçon vous plaît, rencontrez-le assez rapidement pour éviter les fakes, prévenez quelqu’un de votre entourage quand vous sortez avec un de vos prétendants en donnant les coordonnées de ce dernier…

Arrêtez de perdre votre temps… Je ne vais pas y aller par 4 chemins : une relation fonctionne ou ne fonctionne pas. En clair : arrêtez de vous accrocher aux histoires bancales en espérant que votre nouveau chouchou changera par amour. Même si (et je dis bien même si), votre compagnon vous aime sincèrement, il ne changera pas par amour. Personne ne change par amour. On évolue, on se dépasse, on se révèle par amour mais on ne change pas. Une relation peut rencontrer des difficultés au bout d’un certain temps mais pas dès le début. Si ça ne marche pas au début, c’est que vous ne vous comprenez pas. Passez à autre chose. Vous gagnerez du temps.

... Mais ne demandez pas tout, tout de suite En revanche, ne demandez pas trop non plus dès le début d’une relation. Prenez le temps d’apprendre à connaître l’autre. Une relation se construit pas à pas. Il y a les fondations, le gros-œuvre puis les finitions. Tout cela prend du temps. En clair, vous ne pouvez pas exiger que mamour vous présente ses amis, sa famille, vous parle d’enfants et vous demande en mariage au bout de quelques jours. En revanche, si son compte Adopte un mec est toujours activé au bout d’un mois, une discussion s’impose.

Laissez le temps au temps Bon après je dis ça mais parfois, pour comprendre vraiment tout ça et guérir de ses blessures, il faut du temps. Parfois aussi, on a déjà compris tout ça, rencontrer l’homme de sa vie n’est qu’une question de temps car malheureusement, les hommes faits pour soi, ça ne se trouve pas à tous les coins de rue. Il ne reste alors qu’à vivre pleinement sa vie en attendant que la chance vienne nous sourire.

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Psycho

Nos conseils

anti-blues

de la rentrée Par Anaïs Seyo Orsini

Marre du célibat ? Et si cette année, vous trouviez enfin l’amour ? Curvista vous donne quelques tuyaux pour faire tomber le prince charmant dans vos filets.

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Ah

l’automne. Ses feuilles rouges, marrons et ocres qui jonchent le sol, ses pluies romantiques, sa rentrée des séries, ses bons petits plats à la châtaigne, ses balades en forêt pour la cueillette des champignons, ses bottes de caoutchouc, ses virées shopping pour trouver sa nouvelle garde-robe… Si beaucoup des membres de la rédaction de Curvista porte une affection particulière pour la rentrée, ce n’est pas le cas de tout le monde. En effet, après le soleil, la plage et les journées de farniente, difficile de revenir à la grisaille, au stress et aux réalités matérielles. Pour voir, comme nous, cette période de l’année comme un commencement plein de promesses, nous vous donnons nos petites astuces pour voir la vie du bon côté.

Bichonnez-vous

On ne le dira jamais assez : une femme a besoin de se sentir belle pour penser que la vie est belle. C’est peut-être un peu cliché mais il n’y a rien de plus vrai. Lorsqu’on commence à danser avec la morosité, la première des choses à faire est de changer de tête et de se pomponner. Amusez-vous à parcourir les magazines féminins pour choisir la nouvelle coupe de votre choix, prenez rendez-vous avec votre coiffeur et demander lui son avis avant de vous lancer. Vous pourrez compter sur votre styliste-visagiste pour vous inciter à acquérir tout ce qu’il faut pour une nouvelle routine capillaire afin d’entretenir votre nouveau look. C’est parti pour une nouvelle vous. Pendant que vous y êtes, demandez les conseils de la vendeuse de la parfumerie de votre choix qui vous aidera à créer un look qui vous convient au quotidien.

Faites briller votre maison

Après vous être faite toute belle, passons à votre maison. Rien de tel, pour avoir la tête claire et dégagée, que d’avoir une belle maison. Evidemment, la moindre des choses est de ranger la maison de fond en comble et de la faire briller. Mais puisque l’idée est d’entamer l’année sur un pied neuf, pourquoi ne pas en profiter pour repenser votre déco voire faire carrément un peu de travaux ? En effet, il est grand temps de faire tomber le mur entre la cuisine et votre salon (que vous rêvez de ne plus voir depuis le premier jour où vous avez mis les pieds dans ce nouveau chez-vous). Et puis, qui vous oblige à garder le papier peint un peu daté de votre chambre. Prenez donc un week-end pour embellir votre intérieur en demandant si besoin de l’aide à vos proches. En plus de la fierté d’une belle maison, vous aurez également la satisfaction du travail bien fait.

Remettez-vous au sport

Bien que beaucoup d’entre nous éprouvent une véritable aversion pour l’activité physique, elle a de nombreuses vertus. Evidemment, le sport permet de brûler beaucoup de calories et de galber la silhouette. Et même si la plupart des femmes s’arrêtent à cet avantage, il y en a bien d’autres qui méritent qu’on se fasse un peu violence pour se remettre au sport. Tout d’abord, il permet bien évidemment de se défouler, de se lâcher et de se débarrasser de tout le stress accumulé dans la journée. Ensuite, ce qui est moins connu, c’est que le sport libère de l’endorphine qu’on appelle vulgairement « l’hormone du bonheur ». Et oui, cette substance permet d’avoir l’esprit clair et un sentiment de bien-être. C’est exactement la même hormone qui est libérée lors d’un orgasme. Enfin, qu’on choisisse une activité collective ou individuelle, faire du sport permet de sortir et de faire connaissance avec d’autres personnes.

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Soignez l’extérieur,

c’est bien.

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Enrichir votre beauté intérieure,

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Choisissez une activité culturelle ou manuelle

Soignez l’extérieur, c’est bien. Enrichir votre beauté intérieure, c’est mieux. Puisque vous avez pris soin de votre aspect physique, il est temps de vous occuper de votre cerveau. Qu’on choisisse de s’instruire en s’investissant dans une activité culturelle comme le théâtre ou un instrument de musique ou bien d’apprendre de nouveaux gestes en optant pour une nouvelle occupation manuelle comme des cours de cuisine, l’intérêt est de restaurer la confiance en soi en étant fière de votre science sans limites. De plus, là aussi, vous aurez l’avantage de vous faire de nouvelles relations.

Définissez de nouveaux objectifs professionnels

Si l’environnement professionnel représente pour beaucoup d’entre nous un facteur de stress indéniable, pourquoi ne pas tout simplement changer cet aspect négatif en faisant de votre travail LE domaine de votre vie où vous brillez. Votre activité professionnelle vous ennuie ou, pire, vous déprime ? Changez-en. Qu’il s’agisse d’obtenir une promotion, une augmentation, de changer d’orientation ou même de lancer votre propre entreprise, il est temps de vous lancer. Bien évidemment, avant de se lancer, la moindre des choses est de se renseigner sur la faisabilité du projet pour éviter les déceptions.

Egayez vos soirées

Métro, boulot, dodo. Rien de tel pour plonger en plein dans la déprime. Afin d’apporter un peu de joie de vivre chez vous, invitez tout simplement du monde à la maison. L’apéro du premier vendredi du mois est une institution qu’il convient d’instaurer lorsqu’on souffre d’isolation ou de lassitude. Vos amis auront le don d’apporter de l’animation à votre humble demeure que vous avez déjà réaménagé.

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Soyez égoïste et ne

culpabilisez surtout pas en vous disant

»

« je l’ai mérité »

Réorganisez votre vie

La plupart des femmes qui dépriment à l’heure de la rentrée souffrent souvent de surmenage. Et il y a de quoi. Entre le travail, les courses, les enfants, la maison, les animaux domestiques, le chéri, notre société, encore principalement patriarcale, en demande beaucoup aux femmes de la maison. Difficile de trouver du temps pour soi et de ne pas craquer. Pour sortir la tête de l’eau, il va falloir se résoudre à revoir votre organisation. La première des choses à faire est d’en parler à votre compagnon et de lui demander son soutien mais vous pouvez également opter pour des solutions auxquelles on ne pense pas toujours comme l‘achat sur internet d’un robot aspirateur, un système de garde à tour de rôle par des parents des camarades de vos enfants ou encore faire vos courses sur internet. Tout est bon pour soulager votre emploi du temps et vous permettre d’y voir plus clair.

Faites-vous des cadeaux

Dans la mesure où l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, n’attendez pas que votre compagnon ou que votre mère pense à vous offrir un cadeau qui vous plaira moyennement pour vous faire plaisir. Mettez de l’argent de côté chaque mois et lorsque vous considérerez que vous le méritez, que ce soit pour le fait d’avoir obtenu un marché très convoité, pour une augmentation, quelques kilos perdus ou même l’annonce d’une grossesse, faites-vous de beaux cadeaux. Virée shopping, sac ou chaussures de marque, journée spa… Soyez égoïste et ne culpabilisez surtout pas en vous disant « je l’ai mérité ». Ainsi, vous valoriserez vos efforts et ne serez pas dépendante de félicitations extérieures qui n’arrivent malheureusement que trop peu.

Les années suivantes, préparez votre rentrée

Le secret pour attaquer la rentrée d’un bon pied est de rentrer de vacances un peu avant votre rentrée. Vous pourrez ainsi la préparer en toute quiétude et prendre votre temps pour laver le linge de vos vacances, acheter les fournitures des petits, ranger la maison, faire les courses, trier la paperasse et même s’accorder un peu de shopping ou réaliser quelques travaux.Si besoin, le tout invitant famille et amis pour l’apéro. Bref, l’idée est de préparer au maximum tout ce qu’il faut pour que tout dans votre vie soit opérationnel et que le jour de votre reprise, vous n’aurez qu’à penser au travail. Vous éviterez alors le stress de la course de la rentrée et commencerez l’année avec légèreté. 32


Le vanity de la rédac’

Par Anaïs Seyo Orsini

Comme d’habitude, retrouvez à chaque numéro, les petits chouchous de la rédac’.A découvrir avec frénésie. 1.Hair milk Mizani .22€ 2.Crème perfection TheBodyShop .9,50€ 3.100 recettes de cosmétiques maison Ed.Hachette Pratique .14,95€

4.Huile de douche La Rosée sur birchbox.com .16€ 5.Masque en poudre au yaourt Uttang sur thebeautist.com .2,50€ 6.Vernis Fall/winter OPI .20€ la pièce 7.Soin nuit anti-fatique

Sublimist L’Oréal .12,50€ 8.Booster de pousse DLAB sur yhebeautist.com .9.50€ 9.Masque cocon AKAME sur thebeautist. com .17€

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Etre ronde dans un monde carre

«le monde ne

Le jour où j’ai compris que

tournait pas rond » Par Anaïs Seyo Orsini

J

e n’ai pas toujours été ronde. Pendant des années, seul un minuscule bidon d’enfant trahissait ma préférence pour le goûter en tant que repas de la journée. J’étais déjà grande pour mon âge, avec de longs bras, de longues jambes, le teint mat et les cheveux frisés. Une véritable publicité pour la France métissée que je représentais à merveille à mon insu. Et pourtant, déjà, ce simple petit bidon affolait ma mère et la poussait à me faire examiner par des spécialistes qui, évidemment, lui disaient que tout était normal chez moi. J’ai commencé à m’arrondir après l’apparition de mes règles. Mes seins et mes hanches ont commencé à se développer. Je n’avais que 11 ans mais je ressemblais déjà à une femme. A 12 ans, je faisais déjà du 42. De quoi rendre dingue ma mère qui, à coup de phrases chocs comme « regardes-toi, tu es tellement grosse » ou « aucun homme ne voudra de toi tellement tu es grosse », exprimait sa désapprobation. Faire du 42 à 12 ans, c’est quand même inquiétant, me direz-vous. Seulement à 12 ans, je mesurais déjà 1m68 et que, lorsque 50% du sang qui coule dans vos veines est du sang africain, les chances d’avoir une bonne paire de fesses sont grandes. Avec mes 50% de sang hollandais restant (les nordiques ont souvent une carrure imposante), on peut dire que, génétiquement, je n’étais pas bien partie pour être une brindille. Mais ma mère ne l’entendait pas de cette oreille. Il faut dire qu’elle-même a passé sa vie au régime, terrorisée par ses propres rondeurs. Mais si elle avait été la seule, j’aurais peutêtre pu m’en accommoder. Mon frère, alors en plein âge bête, m’appelait tour à tour « grosse vache », « la baleine », « le cachalot ». Lui qui avait été mon complice et mon protecteur pendant toute mon enfance devenait mon pire bourreau. Et puis, il y avait également la méchanceté des enfants du collège. Comme j’avais une forte personnalité et que les insultes anti gros étaient particulièrement blessantes et humiliantes, c’était devenu la parfaite arme pour me rabattre le caquet. En France, on n’aime pas les gens qui ont suffisamment confiance en eux pour s’affirmer. Surtout quand il s’agit de femmes. On cherche toujours un moyen de les faire taire. Tant pis pour les dégâts psychologiques. Enfin, comment gérer l’appétit sexuel des hommes qui vous mettent la main aux fesses à n’importe quelle occasion quand on est si jeune ?

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Voilà. C’est là que tout a basculé. Alors que je ne voyais pas vraiment où était le problème d’être un petit peu plus charnue que les autres, j’ai cédé. A force d’entendre que j’étais moins jolie, moins douée, moins appréciable à cause de mon poids, j’ai fini par le croire et par penser que la solution miracle était de faire un petit régime. J’ai mis alors le doigt dans l’engrenage. J’ai enchaîné les régimes avec des résultats catastrophiques. Je perdais, puis reprenais le double. Weight Watchers, hypo protéiné, hyper protéiné, les coupe-faim, le régime sans les mots en P, régime vapeur, régime salade… Je les ai tous fait. A 21 ans, j’explosais les 100 Kg si bien que j’ai fini par me faire poser un anneau gastrique. Si on m’avait foutu la paix à 12 ans, j’aurais certainement atteint mon 1m72 actuel, sans prendre de poids. J’aurais été pulpeuse, sans plus. Quelle aurait été ma vie alors ? Je me pose parfois cette question avant de me reprocher d’avoir cédé. Mais comment peut-on expliquer à des adultes, à des médecins, qu’à 12 ans, on ne peut pas entreprendre un régime, que c’est l’échec assuré ? Comment peut-on résister à une telle pression sociale à l’heure où vous êtes si fragile et que ceux qui sont supposés vous protéger, vous aimer quoi qu’il arrive, hurlent au loup avec le reste du village ? J’aurais tant aimé avoir cette force-là. Mais à cet âge-là, la force de caractère n’est souvent qu’une façade. J’ai touché le fond à la pose de cet anneau gastrique. Pour perdre du poids, j’en ai perdu : 40 Kg en un an. Mais à quel prix ! En plus d’être totalement obsédée par mon poids, j’étais fréquemment malade à cause d’aliments qui ne passaient pas. Et puis, j’avais du mal à assumer mon nouveau corps. Non seulement je n’avais pas assez de recul pour voir tout le poids que j’avais perdu lorsque je me regardais dans la glace mais en plus, cette perte de poids brutale faisait que mes seins dégringolaient jusqu’à mon nombril et que j’avais un excédent de chair qui tombait sur mon pubis. Je me dégoûtais. J’étais tellement mal dans ma peau. Un jour, alors que j’étais à quatre pattes au-dessus de la cuvette de mes toilettes à vomir un malheureux bout de dinde qui ne passait pas, je me suis demandé pourquoi je faisais tout ça. Je me suis demandé si le mal-être que je ressentais venait plus de mon surpoids ou plus de ma perte de poids éclair.


J’ai alors eu une révélation : je n’ai pas ressenti de malêtre lié à mon poids. C’est le rejet des autres qui me blessait. Je ne m’étais pas fait charcuter l’estomac parce que j’en ressentais le besoin mais pour rentrer dans le moule. Je n’ai jamais eu de problème de santé lié à mon poids et je ne me suis jamais sentie moche. En fait, je n’ai jamais eu aucun problème avec mon poids, ce sont les autres qui en ont. Je n’en avais peut-être pas l’air, là, recroquevillée sur les toilettes en jogging, avec les cheveux attachés approximativement en queue de cheval et du vomi sur le menton mais je vivais le premier jour de reste de ma vie. J’ai alors décidé de commencer à vivre et d’arrêter de remettre à « quand je serai mince » tout ce qui me tenait à cœur. Je ne suis plus allée chez le chirurgien qui m’avait posé l’anneau pour le resserrer. Je me suis promise de ne plus jamais faire de régime mais de rééquilibrer mon alimentation si besoin est. Moi qui avait arrêté l’équitation à 16 ans car j’avais peur de faire mal à ma monture, je me suis inscrite dans le club d’à côté. L’anecdote a eu d’ailleurs le don de faire hurler de rire ma nouvelle monitrice « je ne sais pas combien tu pèses mais un cheval pèse entre 500 et 700 Kg, tu as de la marge avant d’en blesser un». J’ai également refusé de choisir la voix de la raison et me suis réorientée vers le journalisme malgré la précarité de la profession. Enfin, côté cœur, j’ai arrêté d’attendre qu’on m’aime malgré mes rondeurs. Je me suis lâchée. Je suis sortie avec tous ceux qui me plaisaient sans me préoccuper du lendemain et je me suis vite rendu compte qu’on m’aimait souvent pour mes formes, contrairement à ce qu’on me disait quand j’étais plus jeune. Mon poids a fini par se stabiliser tout seul. Il y a trois ans, j’ai fait retirer mon anneau. Coïncidence ou pas, c’est à ce moment-là que j’ai rencontré l’amour de ma vie. L’année dernière, alors que j’avais contracté une grippe intestinale, j’expliquais à ma mère qu’à cause de cette maladie, je venais de perdre 7 Kg en 5 jours, elle s’est exclamée « Oh mais c’est formidable ! Bravo ! » Silence. J’étais perplexe : « tu te rends compte que tu me félicites parce que je suis tellement malade que je ne peux pas garder ce que je mange ? ». Vous vous dites sûrement que ma mère est la méchante de l’histoire mais ne soyons pas hypocrites ni même naïfs, la plupart des femmes françaises sont tellement obnubilées par leur physique et leur ligne qu’elles réagiraient malheureusement exactement de la même manière. Ma mère est une mère formidable, une vraie louve. Une coupure à mon doigt et elle ameute SOS médecin, les pompiers et même la garde républicaine pour me secourir. Comment peut-elle perdre tout instinct protecteur dès qu’il s’agit de maigrir ? Il faut dire que je l’ai toujours connu au régime et qu’elle en a tellement fait que dès qu’elle arrête, son alimentation est totalement déréglée et qu’elle mange tout et n’importe quoi. Voilà. C’est exactement à cet instant-là que j’ai compris que le monde ne tournait pas rond, que cette obsession pour la minceur n’avait pas de limite et que ça en devenait vraiment, mais alors vraiment, dangereux. Les femmes sont prêtes à n’importe quelle folie pour être mince et le pire, c’est que notre société, aussi schizophrène que superficielle, ne fait que les encourager à cela. Aujourd’hui, lorsque quelqu’un me reproche avec méchanceté d’être grosse, je souris. Je souris parce que je sais que pour que cette personne ait autant besoin de déverser sa haine, elle est certainement bien mal dans sa peau alors que moi, je nage dans le bonheur. Tenter de me rabaisser pour se sentir mieux n’y changera rien. Mon interlocuteur fait peut-être illusion face au reste du monde mais, à ce moment-là, nous savons tous les deux que le plus pitoyable des deux, ce n’est pas moi. Alors, je souris.


Robe Women Curves


La forêt enchantée Arbres crochus, fée des lacs, sorcière des bois… L’automne révèle la magie de nos forêts. Personne ne sera à l’abri d’un sortilège.

Production : Anaïs Seyo Orsini Photos : Romuald Masclet Mannequin : Aurélie Giot de blogciaobella.blogspot.fr


Jean&Blues Women Curves Gilet Violeta by Mango Pochette Mango Boots Minelli




T-Shirt, Jupe & Ceinture Women Curves Boots Minelli Collants Monoprix


T-Shirt, Jupe & Ceinture Women Curves Boots Minelli Collants Monoprix




Veste, T-Shirt, Jupe & Ceinture Women Curves Boots Minelli Collants Monoprix


Jean, Veste & Chapeau Women Curves Chemise Violeta by Mango




Jean & Trench Women Curves Pull Violeta by Mango Boots Geox


Jean & Gilet Women Curves Blouse Violeta by Mango Boots & Sac Minelli




Poncho Mango Blouse Violeta by Mango Jean Women Curves Boots & Sac Minelli



Robe Women Curves Chapeau H&M


Cape Persona by Marina Rinaldi Robe Mira Taren chez Women Curve Boots Minelli


La Parisienne

En jean dans les quartiers huppés, en manteau de fourrure dans des coins plus populaires ou en mix Jean/veste à la Chanel dans les spots bobo, La Parisienne déploie son élégance en toute occasion.

Production : Anaïs Seyo Orsini Photos : Georges Alexandre Mannequin : Anne-Axelle Soupeaux


Jean Persona by Marina Rinaldi Gilet Marina Rinaldi Blouse Chiffon de Paris chez Women Curves Basket Minelli



Jean Personna by Marina Rinaldi Gilet Marina Rinaldi Blouse Chiffon de Paris chez Women Curves Basket Minelli




Veste Marina Rinaldi Jean&T-Shirt Women Curves Boots Minelli Sac Lancaster



Manteau Marina Rinaldi Robe Chiffon de Paris chez Women Curves Collier Women Curves



Manteau Marina Rinaldi Robe Chiffon de Paris chez Women Curves Collier&Bague Women Curves Boots&Pochette Minelli



Cape Persona by Marina Rinaldi Robe Mira Taren chez Women Curve Boots Minelli


Jean Persona by Marina Rinaldi Pull Violeta by Mango Manteau Marina Rinaldi Boots Minelli




Jean&Sautoir Women Curves Veste&Gilet Violeta by Mango Boots&Pochette Minelli


Jean&Sautoir Women Curves Veste&Gilet Violeta by Mango Boots&Pochette Minelli




Shopping

TENDANCE : Automne-Hiver

2015

Cette année, la mode fait la part belle aux années 70’s. Capes, robes bohèmes, cuissardes… Tous les codes sont revisités. Oui mais comment se les approprier ? Suivez le guide. Par Anaïs Seyo Orsini

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Cape ou pas

cape?

Qu’on soit plutôt romantique à la façon des mousquetaires ou sexy chic comme notre Brigitte Bardot des années 60’s, la cape est partout. Choisissez-la plutôt longue avec des matières de qualité.

4 1.Personna by Marina Rinaldi .449€ 2.ASOS du 46 au 54 .96,99€ 3.Laura Clément pour La Redoute du 34-36 au 46-48 .169€ 4.Kiabi du S au XL .35€ 5.Junarose du S au XXL .39,90€ 6.Marina Rinaldi du 42 au 54 .385€ 7.DNY du 44 au 54 .109€ 8.Studio Untold du 42 au 54 .129,99€ 9.CNG sur Navabi.fr du 46 au 54 .199€ 10.Eloquii du 46 au 54 .69€

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carrément

tendance

Damier ou tartan ? Peu importe ! Le carreau se décline à l’infini. Enfin, tâchez de ne proposer qu’une pièce avec des carreaux par look sinon, gare à la faute de goût !

1.Dorothy Perkins du 34 au 50 .32€ 2.Violeta by Mango du 40 au 52 .69€ 3.JMP du 44 au 56 .99€ 4.Junarose du 46 au 54 .135€ 5.Yours du 42 au 62 .43£ 6.Yours du 42 au 62 .47£

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En mode

BB

Décidément, la mode ne fait que rendre hommage à notre Brigitte Bardot nationale ; D’abord avec la cape qui fait son grand retour sur les podiums, ensuite avec les cuissardes qu’on peut oser sans complexe, ronde ou pas.

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1.Lucinda Ted&Muffy du 35 au 43, mollet de 30 à 50cm .470€ 2.Freila Ted&Muffy du 35 au 43, mollet de 30 à 50cm .470€ 3.Aldo du 36 au 41 .159€ 4.NewLook du 36 au 42 .49,99€ 5.Studio Untold du 38 au 44 .139€ 6.Freila Ted&Muffy du 35 au 43, mollet de 30 à 50cm .470€ 7.Torrid du 38 au 44 .79,50$ 8.Evans du 36 au 43 .115£ 9.Comet Ted&Muffy du 35 au 43, mollet de 30 à 50cm .470€

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A fleur de

peau

Revival des années 70’s oblige, le daim revient en force dans nos penderies et sur les podiums. Chic, la croûte de cuir coûte moins chère que le cuir lisse.

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1.Yours Clothing du 44 au 60 .83€ 2.Dorothy Perkins du 34 au 60 .32€ 3.Forever21+ du 42 au 54 .58€ 4.ASOS Curve du 46 au 56 .106€ 5.Dorothy Perkins du 38 au 50 .29€ 6.André du 36 au 41 .99€ 7.ASOS Curve du 46 au 56 .99€ 8.Violeta by Mango .59,99€ 9.Marina Rinaldi du 42 au 60 .NC 10.Inspire by Newlook du 46 au 56 .24,99€

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A Poil!

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Coloris naturels, flashys ou motifs léopard, la fourrure de fantaisie, comme l’aime à l’appeler Karl Lagerfeld se décline à l’infini. Et nous, on aime jouer les bourgeoises du 16ème.

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1.Taillissime du 42 au 56 .129€ 2.ASOS Curve du 46 au 56 .56,99€ 3.Forever21+ du 42 au 54 .54€ 4.Alice and You chez asos.fr du 46 au 56 .110,99€ 5.Dorothy Perkins du XS au XL .38€ 6.ASOS Curve du 46 au 56 .76,99€

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Plaid

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à porter 5

2 Non, il est inutile d’éventrer la couverture de Mamie pour vous réaliser un poncho nouvelle génération. Les marques s’occupent de tout. 1.Kiabi du XL au XXL .20€ 2.Pepe Jeans .130€ 3.H&M+ TU .39,99€ 4.Junarose TU .39;95€ 5.Junarose TU .39;95€ 6.Soft Grey by la Redoute TU .39,99€ 7.Maje .495€ 8.Taillissime du 42 au 60 .49,99€ 9.Violeta by Mango du 42 au 52 .89,99€

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Légende d’automne

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Cette saison, pour être branchée, il faut adopter les couleurs que prennent les feuillages à l’automne. Rouge grenat, rouille, jaune moutarde, marron, vert cèdre… Tout y est.

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6 5.Scartlett and co du 42 au 60 .45€ 6.Yours Clothing du 42 au 60 .48€ 7.Aigle du 35 au 41 .80€

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8.Givenchy .1650€ 9.H&M+ du 44 au 54 .29,99€

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1.ASOS Curve du 46 au 54 .52€ 2.ASOS Curve du 46 au 54 .52€ 3.Dorothy Perkins du 36 au 50 .32€ 4.ASOS Curve du 46 au 58 .34,99€ 84

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10.Alice and you chez asos.com du 46 au 56 .35,99€ 11.ASOS Curve du 46 au 58 .38,99€ 12.ASOS Curve du 46 au 58 .138,99€ 13.Alice and you chez asos.com du 46 au 56 .69,99€ 14.ASOS Curve du 46 au 58 .41,99€

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15.H&M+ du 44 au 54 .29,99€ 16.Evans du 42 au 60 .39,50€ 17.Violeta by Mango du 42 au 52 .179,99€ 18.Violeta by Mango du 42 au 52 .49,99€ 19.ASOS Curve du 36 au 42 .31,99€ 20.Evans du 105B au 120G .39,15€ 21.Evans du 42 au 60 .15€ 85


A pas de velours

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Au rayon des matières nobles et résolument chic, vos tenues parées de velours feront sensation aussi bien de jour que de nuit.

1.ASOS Curve du 46 au 58 .44,99€ 2.ASOS Curve du 46 au 58 .34,99€ 3.La Redoute du 34 au 50 .39,99€ 4.ASOS Curve du 46 au 58 .44,99€ 5.Violeta by Mango du 40 au 52 .35,99€ 6.ASOS Curve du 46 au 58 .34,99€

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La Bohème

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Parce que les années 70’s, ce ne sont pas seulement les pattes d’eph et les chemisiers à col pelle à tarte, Curvista vous propose sa sélection de robes bohèmes qui donne envie de chanter « Kumbaya » avec une guitare au coin du feu. 1.ASOS Curve du 46 au 56 .55,99€ 2.Violeta by Mango du 42 au 52 .79,99€ 3.Junarose du 42 au 54 .49,95€ 4.Violeta by Mango du 42 au 52 .89€ 5.Taillissime du 42 au 56 .59,99€

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DOSSIER

Ces personnalités qui font bouger l’image des rondes Depuis une petite dizaine d’années, on observe un phénomène étrange : la banalisation des femmes pulpeuses et ce, grâce à des personnalités. Petit Who’s who du monde de la mode qui voit les choses en grand. Par Kim Lan PUERTAS

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es choses bougent. Il n’y a pas si longtemps que ça, lorsqu’une jeune fille montrait des signes de rondeur, tout le monde l’appelait bouboule, on lui prédisait un avenir amoureux déplorable et une étiquette de looseuse lui était collée sur le front sans que personne ne trouve à y redire. Mais ça, c’était avant. Mine de rien, une révolution s’opère. Finie l’époque où les filles pulpeuses devaient faire le clown de service ou jouer les poubelles de table pour exister. Aujourd’hui, les femmes rondes s’affirment et se montrent branchée, populaires, Sexy en diable, successful… Mais comment les parias de la mode standard bousculent les codes ? Grâce à des personnalités qui ont la passion, le savoir-faire et la motivation pour faire évoluer les choses. Curvista vous propose une petite excursion de l’autre côté du miroir afin de faire connaissance avec des hommes et femmes qui se battent pour donner toute leur place aux formes plantureuses.


Edward aux mains d’argent :

William Carnimolla

Il est notre faiseur de rêve, notre Kar Lagarfield à nous. Petit tête à tête avec celui qui a fait réaliser aux femmes qu’être pulpeuse était loin d’être une malédiction. Propos receulli par Anaïs Seyo orsini

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évélé au grand public par l’émission Belle toute nue de M6, William Carnimolla a su transformer l’essai en s’associant à la Redoute pour une collection capsule de lingerie, puis à Taillissime pour deux collections de vêtements grande taille qui ont cartonné. Aujourd’hui, à l’affiche d’une nouvelle émission sur June TV, le styliste s’est vite imposé comme celui qui sait embellir les courbes féminines comme personne. Rencontre avec ce véritable boosteur de confiance en soi qui a su imposer à l’univers de la mode grande taille, une perception plus tendance que jamais.

Comment as-tu commencé à t’intéresser aux femmes pulpeuses ? Je ne me suis pas forcément plus intéressé aux femmes pulpeuses à un moment donné. Je me suis toujours intéressé aux femmes quelles qu’elles soient. Mais c’est vrai qu’il y a toujours eu plus de travail à faire avec les femmes rondes, toujours plus de challenge et ça, ça me plait. Habiller des top model maigrichonnes, c’est bien, c’est cool, je l’ai fait mais ce n’est pas ce qui me gratifiais le plus. J’aurais adoré être médecin mais je ne suis pas doué avec un scalpel. Moi c’est les talons et le tissu. Dans la vie, il n’y a pas grand-chose qui m’impressionne. En faisant ce que je sais faire : de la mode avec les femmes rondes, j’avais l’impression de faire du bien. Et ça, ça me plait. Ma maman a toujours été ronde et c’est la première à qui j’ai donné des conseils. J’étais tout petit, je devais avoir 5 ou 6 ans et je lui disais « bon ben oui, t’as des grosses fesses donc tu n’as qu’à montrer un peu plus ton décolleté. Comme ça, on oubliera tes fesses. » C’est un bon principe que j’ai toujours gardé. Ensuite, ça s’est plus défini quand je suis parti de chez Yves Saint Laurent et que je suis devenu styliste free lance et que je suis parti au Etats-Unis. Là-bas, le marché de la rondeur est assez important. Quand je suis arrivé là-bas, il y avait une envie, un besoin de mode chez la ronde. C’était très commercial. Je me suis lié d’amitié avec une femme qui était une des associés d’un magazine pour rondes US. Son magazine avait coulé à cause des attentats du 11 septembre mais elle voulait toujours investir de l’argent dans le secteur. Elle a donc créé une association qui s’appelle Curve Style qui regroupe pleins de designers pour les femmes rondes. Et elle m’a demandé d’être son directeur artistique. J’étais allé à New York juste pour voir comme ça se passait et du coup, je me suis installé. J’ai donc ramené quelques designer français comme Givenchy … Pendant un an, j’ai travaillé avec ces marques pour faire des collections capsules et redéfinir des pièces de leur collection en beaucoup plus mode. A côté de ça, je travaillais avec des agences de mannequin comme Wilhelmina, Ford et Click pour refaire tous leurs bookings. On a casté des filles rondes de tous les Etats-Unis pendant 3 ou 4 jours. On a trouvé des filles super.

Que s’est-il passé de retour à Paris ? Quand je suis rentré à Paris, j’ai logiquement continué parce que quand j’étais sur un shooting et que je pensais à mon mannequin, je n’avais plus le réflexe de choisir forcément des filles minces. De toutes façon, je n’ai jamais fais de différence. Quand une fille est belle, ça n’a rien à voir avec sa taille. C’est ce qu’elle dégage qui est intéressant. Au début, ce n’était pas difficile mais je tenais à apporter quelque chose de différent. Ne pas faire de la mode juste pour faire de la mode. Je fais de la mode pour essayer de faire avancer le schmilblick et pour faire du bien. Et puis la TV m’a toujours couru après parce que je travaillais avec Mademoiselle Agnès en coulisses de ses émissions. Je refusais tout ce qu’on me proposait et puis « Belle toute nue » est arrivée. C’était pile poil ce que j’avais connu à New York. Je m’éclatais vraiment à bosser avec les rondes plutôt qu’avec des mannequins à la taille plus fine, qui font la gueule et qui ne bouffent rien. Moi, je m’amuse plus avec mes filles. Donc, je me suis dis « ben voilà, c’est le moment où jamais de faire ce qui me plait, de m’éclater, ce qui est nécessaire en France en matière de mode mais aussi pour une question humaine. Ma maman, ma sœur ont toujours eu des problèmes de poids. Je trouvais dommage de se prendre la tête et de passer des mois à faire des régimes. Je n’ai jamais eu l’impression de faire de la TV avec « Belle toute nue », j’ai juste fait mon métier d’embellir les femmes. Il y avait juste des caméras en plus.

Que penses-tu du rôle que tu as joué dans l’évolution de la mode grande taille et dans la perception des rondeurs ? C’est dur de répondre à cette question. C’est vrai qu’avec le recul, il y eu du changement. C’est peut-être moi le premier à avoir mis ce genre de filles en avant avec l’émission bien sûr mais en étant moi-même et en faisant de la mode avec le bagage que j’ai. Je suis peut-être le premier à communiquer là-dessus. Je sais que les choses ont évolué depuis mais je ne sais pas si c’est grâce à moi. C’est à toi de le dire. Mais j’espère qu’avec ce que je fais, j’ai pu démontrer que les rondeurs sont ne sont que des rondeurs. Ce ne sont pas des fardeaux, ni un prise de tête. Ce n’est pas ce que les femmes pensent des rondeurs même si ça va de mieux en mieux. C’est fou ! Quand elles venaient vers moi et qu’elles me parlaient d’elles, de leurs problème, de la façon et les mots qu’elles utilisaient, je ne peux même pas les répéter parce qu’on ne peut pas parler de soi comme ça. Au final, on se rend compte que le problème n’est pas ce bourrelet-là ni celui-ci. Bien souvent, la cause vient d’ailleurs. C’est la conséquence du problème. J’espère que les filles ont compris qu’il fallait faire une différence entre les rondeurs, les problèmes et les vrais catastrophes.

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Nous avons appris cet été que Belle toute nue et toi, c’est fini ? Que s’est-il passé ? Après 5 ans d’émission, 4 épisodes par saison où on prend tous les risques, pour mois c’était logique que l’émission évolue en même temps que la mentalité des filles puisqu’elles n’avaient plus la même façon d’appréhender leurs problèmes. Je voulais garder le même squelette mais évoluer pour éviter que les téléspectateurs ne s’ennuient. L’idée était de faire un périple dans une maison avec plusieurs candidates. J’en avais trouvé une sympa au Maroc. L’idée était de faire un mélange entre Belle toute nue et Charm school où on apprenait aussi les bonnes manières aux filles. Ou alors faire un road trip. Je voulais suivre leur évolution au jour le jour, même en dehors des heures de tournage. Je voulais rappeler quelques anciennes qui ont encore plus évoluer et qui voulaient aller plus loin que ce soit pour leur carrière professionnelle, pour faire une demande en mariage… On m’a regardé avec des grands yeux genre « pourquoi tu nous dis ça ? Ca fonctionne. » Mais justement, comme ça fonctionne, autant changer avant que les gens se lassent. Après, c’est vrai que c’est plus cher à produire mais c’est dommage qu’en France, quand un programme fonctionne, ils l’usent jusqu’au bout. J’ai compris que si je restais, j’aurais beau faire les choses du mieux que je peux, l’émission aurait perdu de sa superbe. J’avais envie que le casting évolue, que les lieux évoluent, que les exercices évoluent, que les résultats évoluent.

Quel chemin as-tu parcouru depuis ? J’ai arrêté Belle toute nue parce que je suis devenu directeur artistique chez Tati Mariage. J’avais 2 collections à faire. Ça s’est super bien passé parce que j’aime bien faire de la mode pour tout le monde. Passer après Alaïa c’était assez flatteur. Ensuite, La Redoute m’ont demandé de reprendre les collections donc j’avais les collections de La Redoute à faire. J’ai donc arrêté Tati pour faire La Redoute. J’ai ensuite arrêté La Redoute pour me consacré à une émission que j’ai écrite. J’y aide toujours les gens. Ce n’est plus les rondes mais les jeunes. Un producteur et une chaine m’ont appelé. Ca ne s’est pas fait tout de suite. Belle toute nue, je savais que ça allait se terminer car je n’arrivais pas à leur faire comprendre ce qu’il fallait pour que ça fonctionne. Du coup, j’étais libre pour mettre en application mon nouveau

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projet. Quand quelque chose s’arrête, il y en a toujours une autre qui commence. Ça s’appelle « Oh my mode ! », c’est tous les mercredis à 20h40 sur June TV. C’est une recherche de talents dans la mode sur une dizaine de métiers. Coiffeur, maquilleur, styliste, DA, blogueur… J’enchaine également sur deux autres émissions. Des pastilles dans une émission de sport et de bien-être. Ils avaient besoin d’un point de vue mode que je leur apporte en intervenant ponctuellement. Je vais également avoir une émission de 26 minutes avec mes conseils mode. Je fignole également mon deuxième livre. Je suis également Directeur Artistique d’un nouveau magazine qui paraitra dans un mois ou deux. Et puis, il y aura toujours ce que j’ai toujours fai en parallèle à mes émissions : des séries mode dans les magazines, habiller des artistes. Je fais aussi du consulting pour les créateurs. Je l’ai toujours fais et le ferai toujours. C’est important de le préciser car les gens pensent que je ne fais que de la TV alors que c’est juste un petit bout de ce que je fais dans la vie.

Comment penses-tu que les choses ont évolué dans ce domaine et comment vont-elle évoluer ? Pas assez à mon goût. Je pense que pour que la situation évolue, les filles rondes doivent y mettre du leur. J’entends souvent des « c’est cher la mode » mais au bout d’un moment, si toutes les rondes se rebellaientt un petit peu, il y aurait des choses et des propositions de plus en plus intéressantes. Les filles râlent souvent que les créateurs ne font rien pour les filles rondes. Ils ne font pas parce qu’il n’y a pas de marché. Je ne connais pas une fille ronde qui va aller chez Chanel pour un robe de 6 ou 7.000€. Si toutes les rondes allaient chez Chanel et disait « on veut des robes chères, on veut des robes chères » peut-être que Karl en ferait. Je pense qu’on aura vraiment évolué quand dans l’élection de Miss France, il n’y aura pas de critère de taille (de confection, NDLR). Je dirais même plus, on aura gagné quand il y aura des rondes dans miss France et que ça passera comme une lettre à la poste. Comme quand il y aura une ronde en couverture d’un magazine d’été et que ce ne sera pas un Spécial ronde mais juste une belle ronde. J’espère que ça arrivera un jour. En tous cas, j’espère que Miss France m’appellera pour être dans le jury (rire). Je vais surveiller tout ça (rire)


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Photographe: Bob Wolfenson pour Plié

H&M LIFE Paris Match

Tara Lynn La top des tops Même si Stéphanie Zwicky, et beaucoup d’entre nous, n’en peuvent plus des numéros spéciales rondes aussi hypocrites et opportunistes les uns que les autres (le reste de l’année, il n’y en a que pour les femmes maigres), il faut bien avouer que la couverture du numéro spécial ronde de ELLE en mars 2010 a défrayé la chronique et est restée gravée dans toutes les têtes. On y découvrait le minois poupon de Tara Lynn ainsi que ses courbes affolantes. Elevée aujourd’hui au rang du plus grand top model grande taille devant Ashley Graham, Fluvia Lacerda ou encore Denise Bidot, Tara Lynn voyage aux quatre coins du monde pour poser pour les plus grands magazines ou pour des campagnes de publicité.

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Elle confiait à Paris Match en 2013 : « Je faisais des tas de petits boulots pour payer mes études de linguistique. J’ai été serveuse, secrétaire, ouvrière agricole, vendeuse de meubles… Mais quand je me suis sentie enfin à l’aise dans mon corps, je me suis dit pourquoi pas ? J’ai poussé la porte d’une agence… qui m’a tout de suite prise. Je n’en revenais pas. Je criais : “C’est impossible, regardez-moi ! J’ai de la cellulite, des vergetures !” “Tout le monde en a !” m’a répondu la directrice de l’agence. Quelques jours plus tard, je faisais mon premier shooting. J’avais 25 ans. Peu de temps après, je posais nue pour “V”, le magazine américain branché. Ma carrière était lancée.

La plupart des vêtements ne sont pas stylés, ni modernes et jamais colorés. Et puis, ils couvrent le corps. Mais ce n’est pas parce qu’on n’est pas mince qu’il faut se cacher. Au contraire ! On mise toujours sur la poitrine alors qu’il faut aussi accentuer la taille. Lorsqu’on la souligne, on découvre la forme naturelle d’une hanche, plus haute chez les rondes. J’aime aussi oser la marinière que l’on nous interdit régulièrement. Si on veut des rayures, il faut en mettre. Ce n’est pas la peine d’essayer d’être plus mince que l’on est. »


Clémentine Desseaux Notre top à nous Autre image qui a créé la polémique en France : celle de Clémentine Desseaux trémoussant ses formes voluptueuses dans un spot publicitaire de Castaluna en 2012. Le site internet du Nouvel Obs avait alors jugé bon de publier le brûlo de Marie Sigaud qui titrait « Cette grosse qui remue me révulse ». Un pamphlet dans lequel elle s’insurgeait de la récente bienveillance des médias envers les femmes pulpeuses. Ecrit qui a eu l’effet inverse que la chroniqueuse espérait puisqu’au lieu d’inciter les responsables de Castaluna à retirer ce spot des ondes, la polémique a créé un véritable Buzz et un symbole autour de la marque et de Clémentine. Trois ans plus tard, cette dernière s’est exilée aux Etats-Unis où les regards y sont bienveillants par rapport à en France et travaille très bien en tant que mannequin.

Dans le tout premier numéro numérique de Curvista, Clémentine nous confiait : « J’ai débuté à 20 ans avec une agence parisienne. C’était juste pour me faire de l’argent de poche car, à l’époque, je faisais un stage sans être rémunérée. J’ai envoyé mes photos de vacances à cette agence, ils m’ont recontactée, dans la foulée, j’ai signé deux contrats avec Gémo et Kiabi. J’avais 20 ans. Ensuite, j’ai arrêté pour terminer mes études à Lyon. Entre temps, j’ai contacté Brigitte Models à Munich qui m’a sélectionnée et nous avons commencé à travailler ensemble. Castaluna a été mon premier vrai job avec Brigitte Models.

Je suis très fière d’être devenu une icône « plus size ». Quand je reçois des messages de soutien et des demandes de conseils de la part de “fans”, je trouve ça fou, mais beaucoup de personnes me disent que ça leur a ouvert les yeux et les a aidées à se sentir mieux. Aux USA, tout est régi par l'argent. Dès qu'ils ont compris qu'ils allaient se faire beaucoup d'argent avec des marques tendances et plus size, ils se sont engouffrés dans la brèche. Maintenant, c'est le secteur mode qui fait le plus de sous là-bas ! En Europe, nous sommes encore trop dans l'image, la réputation. Il faudrait à un moment comprendre que la "parisienne", bah c'est plus Inès de la Fressange, même si elle est super. »

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Blanche Kazi La faiseuse de rêves Pour sûr, l’univers de la mode est le parfait vecteur pour faire évoluer les mentalités. Aussi, quand Blanche Kazi a pris la décision culotée d’organiser une Fashion Week pour les grandes tailles, ça a forcément fait du bruit. Il faut dire que ce petit bout de bonne femme réussit chaque année l’exploit de réunir tous les acteurs du monde de la mode grande taille et de mettre sur pieds un show absolument inédit en France. Relayé à présent par les journaux télévisés, par la presse féminine généraliste et par Curvista (son partenaire officiel), les défilés de la Pulp Fashion Week ne passe plus du tout inaperçu. « Après la naissance de ma fille et les kilos qui restent le plus souvent, difficiles à perdre, je me suis retrouvée confrontée à ma propre frustration lorsque la mode à laquelle j’aspirais devenait tout à coup inaccessible. Je suis passée d’un 38/40 à un 46. Etant une femme de challenges, au lieu de laisser la frustration me bouffer, j’ai décidé de faire bouger les choses en France. Voilà comment est née la Pulp Fashion Week Paris » nous confiait-elle. « En 3 éditions, la Pulp Fashion Week a révélé un marché prometteur et dynamique, a suscité des vocations, a aidé des marques à se développer, a permis des 96

inter-connections entre les blogueuses et les grandes enseignes, a aidé la presse spécialisée à se développer... L’actualité positive de la Pulp Fashion Week a aussi permis aux grandes marques de se rendre compte que le tour de taille ne fait pas le style. Elles proposent désormais des lignes grandes tailles en France, c’est le cas pour Basalmik, Kiabi, Gémo, la Halle, Mim Curves, Castaluna, Mango, H&M, etc. Les marques indépendantes ne sont pas en reste : Courbes and Co, Jiuly Paris, Famaiks, Olivier Wartowski, Oliver Jung, Edmond Boubil, etc. » L’avenir, Blanche le voit avec un optimisme à toute épreuve : « Mon challenge sera à l’avenir de faire entrer la mode pour toutes à la Fédération Française de la Haute Couture. La route est encore longue, mais à New-York en 2015, cela a été possible, pourquoi pas en France ? Lane Bryant a investit Time Square. En France, nous allons également oser ce genre de challenge.La Prochaine Pulp Fashion Week 2016 s’inscrira dans cette perspective : Plus de Mode, plus de diversité, plus d’audace. »


Gaëlle-Vanessa Prudencio La reine des abeilles

Nous aurions aimé pouvoir citer toutes les blogueuses qui, en postant généreusement leur billets de mode, démontrent à leur lectorat qu’on peut très bien être ronde, branchée et bien dans sa peau mais la place nous manque. Nous nous contenterons donc de mentionner leur Queen Bee. En effet, Elle-même blogueuse, Gaëlle-Vanessa Prudencio a eu la chouette idée de créer une communauté de blogueuses françaises et propose chaque mois un challenge qui invite toutes ses abeilles à s’affronter autour d’un thème. Tantôt on revisite le tutu, tantôt, c’est au tour de la petite robe noire d’être dépoussiérée… Une entreprise gagnante puisque forte de cette expérience dans le marketing numérique, Vanoue, comme elle aime se faire appeler, a enfilé, à la rentrée, ses habits de nouvelle responsable de la communication du rayon grande taille de Mim. Nos félicitations.

Elle nous a confié : « J’ai commencé mon blog dans le but de partager les tenues que je portais lorsque j’étais étudiante il y a presque 8 ans. A l’époque, je me cherchais un style, mais au fil des mois, je réalisais que le blogging allait bien au delà de la mode, c’était une réelle démarche d’acceptation de soi. Avec la mode, j’ai eu un regard de consommatrice frustrée qui ne trouvait pas facilement sa taille en magasin, puis un regard de modeuse qui a appris à se jouer de cette mode exclusive et aujourd’hui, j’ai la chance de travailler au coeur de cette industrie et de m’enrichir de tout ce qui m’entoure. La mode grande taille a connu une évolution positive ces dernières années avec des créateurs qui ne sont plus frileux à l’idée d’habiller les rondes et des enseignes étrangères qui proposent leur ligne grande taille à la vente dans l’Hexagone. Nous sommes certes encore loin des anglo-saxons mais je reste optimiste quand à l’avenir. " 97


Anaïs Seyo Orsini L’intrépide Loïs Lane Aussi obstinée que la vraie, notre Loïs Lane à nous ne travaille pas au Daily Planet mais est belle et bien la Rédactrice en Chef de Curvista. Journaliste depuis déjà quelques années, elle monte en 2012 son propre magazine. Une aventure merveilleuse mais parfois difficile comme elle le raconte elle-même : « Ce n’est pas toujours facile. J’ai pris beaucoup de claques de la part de gens et de marques qui ne veulent pas que nous prenions la parole, que ce soit par rejet de « la grosse » ou parce qu’ils ne voient leur intérêt qu’à court terme comme c’est l’usage en France, dans le monde de la grande taille » Anaïs a toujours considéré ses rondeurs comme un simple trait physique. « Certains sont blonds, petits ou maigres, moi je suis ronde. Mais je suis aussi grande, brune, etc. Je n’en fais pas tout un plat et je ne veux pas qu’on me ramène toujours à ça. 98

J’ai monté Curvista car j’en avais assez qu’on me propose des médias ou des vêtements « de grosses », donc mal réalisés, qu’on me parle de complexes, qu’on me vende un régime ou pire une opération miracle pour perdre du poids. Comme beaucoup de rondes, je suis bien dans ma peau, je veux être habillée au top de la tendance et lire un magazine féminin bien fait qui a pour seule différence avec Glamour ou Grazia, de montrer des vêtements à ma taille. Ni plus ni moins. Nous avons donc fait attention de proposer une jolie maquette, de beaux shootings, des articles de fond sur des sujets très variés comme la culture, la mode, la beauté ou le lifestyle et ça plaît.» Trois ans plus tard, le magazine qui compte déjà plus de 10.000 lecteurs et sort sa première version papier.


INTERVIEW

Stéphanie Zwicky

Plus qu’une blogueuse, la papesse de la mode grande taille Propos recuellis par Anaïs Seyo Orsini

En marge de ces femmes qui mettent un coup de pied dans la fourmilière du monde de la mode, il y a Stéphanie Zwicky, celle par qui le scandale est arrivé. Rencontre.

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téphanie wicky, qu’on soit ronde ou pas, on la connaît. Première blogueuse de mode grande taille en 2005 (et oui, quand même), Stéphanie est aujourd’hui LA personnalité « plus size ». Il faut dire que tout lui réussit. Après quelques apparitions dans « Belle toute nue » sur M6, la suissesse n’a pas tardé à intégrer la rédaction de « 100% mag » avec ses chroniques mode et beauté pleines de peps, ainsi que de participer à « Magnifique by Cristina» sur Téva. Nous avons également pu apprécier ses talents de styliste dans ses différentes collections capsules pour Taillissime de 2010 à 2013. Association qu’elle a réitéré depuis avec des marques comme Jean Marc Philippe, Mood by me et cette saison avec Kiabi pour une collection d’accessoires tendance dont certaines pièces étaient déjà sold out 3 jours à peine après leur mise en ligne sur le site internet de la marque. Rien d’étonnant quand on sait qu’il suffit que l’helvète publie sur son blog des photos d’elle portant une tenue pour que les pièces représentées se retrouvent en rupture de stock au bout de quelques jours. Rencontre avec celle qui fait et défait la mode grande taille.


J’ai posé pour le Elle, j’ai travaillé sur M6, j’ai créé mes collections capsules pour la Redoute, puis j’ai écrit mon premier livre («Le it-book de Big Beauty » paru en 2010 aux éditions Les Blogueuses, NDLR). Dix ans après, l’aventure continue. Je n’ai pas fêté mes 10 ans de blog par nostalgie. Quand je fais le bilan, je me dis que certes, certaines choses ont évolué mais pas assez pour moi. ET SI JE TE DIS QUE TOUT A COMMENCÉ EN FRANCE GRÂCE À TOI ?

POURRAIS-TU ME RAPPELER COMMENT L’AVENTURE A COMMENCÉ ? J’ai commencé il y a 10 ans. Cela correspond avec mon arrivée à Paris. Quand j’ai débarqué dans la capitale, je me suis dis : « Paris, c’est la capitale de la mode » et j’ai très vite déchanté en découvrant que c’était la capitale de la mode… pour la taille 36. J’étais vraiment très déçue. J’ai pris une grosse claque et je me suis dis que c’était vraiment dommage mais ma passion de la mode est restée intacte. Je me suis mise à chercher des pièces qui me plaisaient dans différentes enseignes que je ne connaissais pas et j’ai trouvé. Du coup, j’ai commencé à m’exprimer sur un forum en disant : « Tiens, les filles, regardez le blouson en cuir que j’ai trouvé. Il est vachement cool. Je l’ai trouvé là. » Les filles me répondaient : « Ah, super ! T’as d’autres plans comme ça ? » A cette période là, la mode des blogs en était à son balbutiement. C’étaient des blogs qui faisaient office de journal intime. J’avoue que je n’ai jamais été comme ça. J’ai une certaine pudeur très helvétique. Je n’avais pas forcément envie de raconter ma vie, par contre la mode, oui. J’ai donc commencé à partager, au début, avec des photos faites avec mon téléphone portable en disant « J’ai trouvé ça ici, ici, ici. » Et ça a plu. Et on me demandait comment je porterai telle ou telle pièce et de montrer des photos. Au bout d’un moment, j’ai remarqué que mes propositions mode plaisaient à de plus en plus de filles et que j’avais de plus en plus de demandes. Et en même temps, je découvrais qu’en France, il y avait beaucoup d’interdits. Venant de Suisse, je ne ressentais pas du tout ces interdits, j’avais l’esprit un peu plus ouvert. Je ne pensais vraiment pas du tout à cette discrimination. On ne m’avait jamais dit que j’étais grosse. On n’a jamais osé me le dire. C’était le reflet des autres et notamment dans les magazines qui me faisaient me sentir grosse mais moi, je n’ai jamais été victime d’insultes. Dans la rue ou en boutique, je n’ai jamais été discriminée. En fait, on ne m’a jamais refusé un accès, on ne m’a jamais dit : « Non, on ne fait pas votre taille, madame. » C’était vraiment étrange finalement. Du coup, je suis vite sortie de ce forum parce que c’est vite devenu étroit et ça faisait un peu ghetto et moi, je déteste ce genre d’atmosphère. J’ai créé un petit blog sur Overblog, assez immonde mais rigolo. Ça a fonctionné. Et là, une de mes lectrices m’a dit : « Stéphanie, tu ne peux pas rester sur un blog comme ça, ce n’est pas possible. » Je lui ai répondu que moi, je n’y connaissais rien en informatique. Elle m’a dit : « Pas de soucis, je te crée un blog. Je t’achète ton nom de domaine et tu déménages. » Elle m’a créé un blog tout beau tout neuf. Vraiment adorable. C’est, Mlle Gima, une blogueuse beauté qui existe encore et je la remercierai toujours, c’est grâce à elle que j’ai eu mon premier chez moi en 2008. A partir de là, dès que j’ai démarré, j’ai eu Daphné Bürki qui m’a repéré. Ça a boosté mon blog. Tout s’est enchaîné ensuite. 100

Ah je ne pense pas. Je n’ai pas envie d’entendre ça. En fait, ça me rend triste d’entendre ça. Ça devrait me rendre fière mais en même temps, je me dis : « Merde ». Il y a des choses super belles qui ont été faites mais qui ont été perçues comme marginales et « ghettoïsantes. » Je pense à Allegro Fortissimo qui fait un travail exceptionnel mais qui ne s’adresse qu’aux personnes vivant des discriminations très fortes. Moi, je n’ai jamais été touchée par ça. C’est peut-être ça qui m’a donné la force d’affronter le monde, finalement. J’ai eu mes blessures, certes, mais jamais aussi fortes. Et puis, moi j’ai une grande gueule, j’ai toujours eu beaucoup de tempérament. J’assume vraiment mon caractère. Je remercie mes parents de m’avoir donné autant de caractère pour pouvoir faire ce que je veux dans la vie. J’ai déjà vécu mille vies et ce n’est qu’un début mais j’aimerais qu’on aille plus loin encore. J’aimerais qu’on puisse aller à Paris, rue de Rivoli et que dans toutes les boutiques, il y ait un corner grande taille. J’aimerais que des créateurs comme Jacobs aillent au bout de leurs idées et ne fassent pas qu’en parler, qu’on arrête le body shaming. ÇA T’A PEUT-ÊTRE BLESSÉ LA POLÉMIQUE AUTOUR DE CLÉMENTINE DESSEAUX ET DE LA PUB CASTALUNA QUAND UNE CHRONIQUEUSE AVAIT TITRÉ « CETTE GROSSE QUI REMUE ME RÉVULSE » ? C’est clair que tous ces mots, j’ai l’impression qu’il y a 10 ans, ils n’existaient pas vraiment dans le sens où c’est un peu paradoxal mais c’était plus tabou. Dans notre famille, on a tous une grosse, une tante ou une grand-mère qui est ronde. Ça faisait partie du paysage. Maintenant, j’ai l’impression qu’on essaye de nous dire « Hey, ho, il faut vous calmer les filles, vous commencez à venir au devant la scène. On va vous calmer. Vous n’êtes pas belles, vous êtes trop grosses, vous êtes ceci, vous êtes cela. » ET PUIS LES GENS RECHERCHENT LES BUZZ AUSSI… Ça, c’est ce que j’appelle le phénomène post-2010 : on recherche le buzz. Il y a autant de bien que de mal dans le buzz. Il y aura toujours pleins de choses horribles qui arriveront. Dernièrement, le truc qui m’a franchement dégoûté et vraiment, vraiment, vraiment blessée, c’est quand même ce compte Instagram qui a redimensionné plein de femmes rondes, dont moi, pour essayer de nous « révéler » comment nous serions si on était minces. Ça, je crois que c’est la chose qui m’a le plus blessée depuis de nombreuses années. J’ALLAIS TE DEMANDER LES DIFFICULTÉS QUE TU AS RENCONTRÉES MAIS JE CROIS QU’ON A FAIT LE TOUR. Non, on peut en parler. Je n’ai pas eu de difficultés par rapport à moi-même. On ne m’a jamais rejetée pour l’image que je dégageais. Ce qu’on me dit souvent, en revanche, c’est que c’est « le monde » qu’il y a derrière moi qui fait peur aux gens. Dans le sens que l’univers de la grande taille est justement un monde presque parallèle et qu’il est difficile à pénétrer pour le milieu de la mode standard et de la beauté. Genre « Oui, on te veut, toi, mais est-ce que tu vas venir avec ton monde ? ». Et c’est aussi ce que je pourrais reprocher au microcosme de la mode grande taille : c’est de toujours penser grande taille avant mode. Je sais qu’on me reproche beaucoup de ne pas


être assez militante, de ne pas prendre assez la défense des personnes rondes. Peut-être que certaines personnes vont mal prendre ce que je vais dire mais je pense que personne n’a besoin d’être défendu par moi. Je suis déjà en charge de moimême, je n’ai pas envie d’être le porte-parole de qui que ce soit. J’ai toujours refusé ça. Ça te met dans un ghetto et militantisme qui me font peur. Alors que, si tu es juste toi, tu n’as pas à militer pour être juste toi. Je trouve que le militantisme fait toujours un peu peur et provoque des réactions extrêmes comme ce qu’on peut voir avec les Femen, par exemple. Forcément ça crée toujours des mondes qui s’opposent et ça engendre le chaos, les polémiques… Les gens n’aiment pas ça. Et finalement, ils ont raison. Pourquoi on ne vit pas tous ensemble? C’est très Bisounours, ce que je dis. On est comme on est et c’est tout. Tu n’as pas de compte à rendre, tu n’as pas à marcher sur les autres pour être toi. Je sais que ce n’est pas toujours compris mais je l’assume depuis très longtemps. REVENONS À CE QU’ON ÉVOQUAIT PAR RAPPORT À LA MODE. TU DISAIS QUE TU VOUDRAIS QUE LES MARQUES GRANDES TAILLES ARRÊTENT D’ÊTRE GRANDE TAILLE AVANT D’ÊTRE MODE. POURRAIS-TU DÉVELOPPER ? Les différentes marques avec lesquelles j’ai travaillé me demandaient de penser les collections avec des stylistes spécifiques. Je sais qu’il faut un certain savoir-faire pour faire de la grande taille, ça c’est indéniable et indispensable mais c’est toujours des mondes à part, un département « à part » qui est au fin fond du building, qui ne travaille surtout pas avec les autres, qui n’ont pas les mêmes bureaux de tendances, ni les mêmes tableaux. Ils pensent fitting avant même d’envisager ce qu’ils vont faire. Et ça, ça me dépasse totalement. Mais vraiment. Je n’ai jamais pensé comme ça. Quand je te disais, que quand je suis arrivée à Paris, c’était la mode des petit Perfectos en cuir, je n’ai pas dit : « Je vais aller voir dans la grande taille voir ce qu’il se passait. » Non. Je suis allée en boutique regarder les blousons qu’on faisait dans la tendance actuelle et je vais en chercher un dans lequel je rentre. On a vraiment envie de suivre la mode comme les autres. Nous faire des vêtements adaptés, c’est génial parce qu’on se sent bien dedans mais on a envie d’entrer dans une boutique ou le corner grande taille n’est pas un monde totalement différent. Typiquement, je pense à H&M. Un monde nous sépare. CELA DIT, ILS FONT DES EFFORTS CES DERNIERS TEMPS. Mais ça reste des bulles dans un coca (elle sirote son coca). Ce ne sont pas les mêmes collections. Ils ne veulent même pas communiquer sur leur collection grande taille. J’ai rencontré la directrice de collection de H&M, j’étais invitée avec d’autres blogueurs et journalistes, je lui ai demandé quand on parlerait de BIB (il y a 3 ans, la collection grande taille de H&M qui s’appelait Big Is Beautiful est devenue H&M+, NDLR) et là il y a eu un grand blanc. Elle était totalement paniquée et elle a dit : « Non, non, je ne peux pas communiquer là-dessus parce que je ne sais absolument pas ce qu’il s’y fait. » Et c’était la réalité des choses : elle ne sait pas ce qu’il s’y fait.

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TU ES BLOGUEUSE, ON TE VOIT BEAUCOUP À LA TV, DANS LES MAGAZINES. J’IMAGINE QUE CETTE LUMIÈRE T’AMÈNE AUSSI UNE CERTAINE PRESSION MÉDIATIQUE. COMMENT TU GÈRES ÇA ? Pas des médias mais plus de la presse internet ou des autres blogs. Tout est relatif pour moi. J’ai vécu la pression dans mon métier ou dans mes études. Ça c’est de la pression. Après, le reste, j’ai une vie privée très équilibrée et c’est ce qui m’aide à relativiser. Mais qu’est-ce que tu entends par pression ?

pour moi ça n’autorise rien, parce que si tu me croisais dans la rue, tu ne me dirais pas ça et il y a bon nombre de personnes que j’ai rencontré et qui me crachait dessus sur leur blog. Quand elles m’ont eu en face d’elles, elles se sont bien gardées de parler et j’en rigole bien. Ce que tu fais sur internet, fais-le comme tu es dans la vie de tous les jours. Respecte-les gens comme tu le fais au quotidien. Et c’est la première fois que je me suis demandée si j’avais vraiment envie de faire un blog où je m’en recevais plein la gueule. Je fais juste du partage, ni plus, ni moins. C’est la première fois où j’ai pensé à fermer le blog car elles m’avaient vraiment dégoûtées mais ma passion pour la mode a pris le dessus. J’ai encore tellement de choses à partager sur la mode. Je pense toujours blog et je penserai blog encore longtemps. Je ne sais pas jusqu’à quand ça durera mais ce n’est pas prêt de s’arrêter. En tous cas, c’est la première fois que j’ai eu besoin de mettre les choses au clair et de dire : « Je ne vous dois rien ». Ça a été dur de le dire mais j’ai eu besoin de le faire. On avait dépassé les bornes. Il y a aussi eu le fait qu’on avait essayé d’empiéter sur ma vie privée cet été-là. Comme j’étais enceinte et un peu fragile, ça a vraiment été une période difficile. QUE PENSES-TU AVOIR APPORTÉ À L’UNIVERS DE LA MODE ? Rien (rires). Je ne sais pas. Ce n’est pas à moi de répondre à cette question. Peut-être que je peux dire que j’ai ouvert une porte. Mon blog est une porte d’entrée pour que des filles puissent venir et avoir un espace de liberté d’expression, celle de dire « Je suis différente. Stéphanie me propose quelque chose que je pourrais éventuellement essayer. » Je reçois pleins de messages d’ados vraiment perdues j’ai peut-être ouvert cet espace-là et c’est peut-être ça que j’ai apporté. Je prends mon cas quand j’étais ado, je n’avais aucun exemple. Mes références, c’étaient Cindy Crawford, Linda Evangelista… Toute cette clique de beautés incroyables donc je n’avais aucun modèle de femmes auquel j’aurais pu écrire. Alors, je me dis que oui, à la limite, si j’ai ouvert cette porte, c’est déjà bien. J’ai montré que nous aussi, on compte. C’est bizarre, des fois, j’ai l’impression d’avoir révélé un truc aux gens. Les journalistes me contactent comme si ils ignoraient qu’il y a des femmes rondes sur terre. C’est assez étrange. Je leur demande : « Mais avant, vous faisiez quoi ? » Et ils me répondent : « Ah ben, on n’en parlait pas ». Encore une fois, c’est quelque chose qui me rend triste.

JE ME SOUVIENS D’UN DE TES BILLETS OÙ ON TE REPROCHAIT D’AVOIR PERDU DU POIDS. Alors oui. Il y a des lectrices qui pensent que si je perds du poids, elles sont toujours très attentives quant à mes formes, que si je modifie mon apparence, je ne penserai plus à elles. J’ai eu droit à des mots très forts comme « Trahison », « Menteuse ». En fait, au début de ma grossesse, j’étais très malade et j’ai perdu 17 Kg. J’ai annoncé cette grossesse très tardivement parce que, pour moi, c’était un évènement privé, très intime. Celles qui me suivent savent que je ne parle jamais de ma vie privée. Ça faisait tellement partie de ma vie privée que j’ai eu beaucoup de peine à le confier sur le blog. Je l’ai révélé pour plusieurs raisons, parce qu’au bout du 7ème mois, tu as du mal à le cacher, parce qu’avec les hormones, j’étais très vulnérable et puis je voulais répondre à celles qui m’ont reproché des choses : « Vous voyez, finalement… La façon dont vous m’avez traitée n’est pas normale. J’aurais pu être malade, ou perdre du poids juste parce que je le voulais, vous n’avez pas à être aussi dures avec moi. Je ne vous trahis pas. Ça ne regarde que moi. Vous avez été trop féroces avec moi. Je ne suis jamais dure avec les gens qui viennent sur mon blog. Je ne me permets pas de juger les autres alors j’estime qu’on ne doit pas me juger. » Après, on me dit que c’est parce que j’ai une visibilité sur internet et que je dois accepter mais

QUAND ON CONNAÎT TON HISTOIRE, ON SAIT QUE TU NE T’ES PAS TOUJOURS ACCEPTÉE. IL Y A UN MOMENT OÙ C’ÉTAIT TRÈS DUR POUR TOI ET OÙ TU FAISAIS DES RÉGIMES À RÉPÉTITION. QU’EST-CE QUI A ÉTÉ LE DÉCLIC ? J’ai un passé très lourd, très douloureux parce que, pour moi, on ne pouvait pas être heureux en étant en surpoids. Pour moi, c’était juste impossible. Encore une fois, je n’avais aucun exemple de femmes qui réussissaient leur vie en étant en surpoids. J’avais aussi l’image d’une maman qui était tout le temps au régime donc forcément à la recherche de quelque chose d’illusoire. J’ai toujours affiché une joie de vivre mais elle n’a pas toujours été sincère et réelle et je suis allée très, très loin, dans les régimes. J’ai commencé très tôt, j’ai commencé à 12 ans. Je pense qu’à un moment, j’avais tellement touché le fond que je ne pouvais que rebondir. J’en ai juste eu marre et j’ai compris que je n’avais pas d’autre solution que de faire la paix avec moi-même. Je m’en voulais tellement, je voulais tellement disparaître, d’ailleurs j’ai vraiment tout fait pour essayer de disparaître. Je n’ai pas réussi et je me suis dis que si je n’avais pas réussi, c’est qu’il y avait encore, peutêtre, quelque chose à tenter. J’ai fait une longue psychothérapie pour comprendre que je n’étais pas ma pire ennemie mais ma meilleure amie. Ça prend du temps car c’est quelque chose qu’on fait seule, qu’on va chercher au fond de soi pour faire la paix et prendre rendez-vous avec soi. Ce n’est pas évident mais j’ai réussi et je suis super contente. 103


ET MAINTENANT, TU TRAVAILLES AVEC DE GRANDES MARQUES DE MODE. RACONTE-NOUS TA COLLABORATION AVEC MARINA RINALDI. C’est une marque que je connais depuis très longtemps, lorsque je vivais en Italie c’était une des seules marques chez laquelle je pouvais m’habiller. Elle m’a fait rêver très tôt. Quand je suis arrivée en France, forcément, j’ai toujours continué à regarder leurs collections, à m’y intéresser, à voir s’il y avait de belles choses. Petit à petit, j’ai acheté des basics intemporels, toujours des belles pièces. Une belle pièce par hiver. Et la collection a vraiment commencé avec la campagne « Women are back » qu’ils ont fait en 2012. Ils nous avaient invitées à Milan avec plusieurs blogueuses. Je n’avais jamais vu ça. J’étais très émue. C’était vraiment beau à voir. Le premier soir, on est sortie dans Milan, bien habillées, talons hauts. On marchait dans les rues. Ça en jetait. Je me suis dis : « Là, ils ont tapé fort ». Ensuite, ils ont eu d’excellents retours sur les clientes qui ont dit :« Ah mais c’est génial parce que les filles que vous nous avez montré, elles sont comme nous. Elles ne pourraient pas présenter un peu plus les vêtements ? » Ça a mûri un petit peu et ils ont décidé de travailler avec les filles aves lesquelles ils avaient le plus d’affinités, qui apprécient vraiment la marque. Depuis, de temps en temps, on fait des opérations ensemble. Là, nous sommes à un défilé (nous sommes au défilé Marina Rinaldi AH 2016, NDLR). Ils voulaient que je l’anime en parlant de ma passion pour la mode, mon analyse de la collection, mes conseils. Mon défi de ce soir était également de présenter la collection à mes lectrices mais aussi aux clientes qui ne me suivent pas forcément. Il fallait me les mettre dans la poche. Mais je suis contente parce que ces deux mondes se sont bien mélangés. ET AVEC KIABI ? Ils sont venus vers moi. J’avais collaboré avec eux pour des coachings mode avec des clientes. On en avait fait des vidéos. Là aussi, super équipe, très dynamique, avec des tas d’idées, le désir de faire bouger les choses et ça se ressent. Il y a encore du travail mais il y a des gens motivés derrière. Ils m’ont demandé si ça me tentait de faire une collection capsule d’accessoires. J’avoue que s’ils m’avaient proposé des vêtements, je ne sais pas si j’aurai dit oui. J’ai déjà fait 6 collections avec La Redoute et je ne sais pas si j’avais envie de refaire des vêtements. Mais les accessoires, carrément. Quand ils m’ont parlé de bottes, de chaussures… Donc, nous nous sommes rencontrés, je leur ai demandé ce qu’ils avaient à me proposer. Ils m’ont montré beaucoup de ballerines, des bottines plates. Et j’ai demandé : « Et les talons ? » Ils m’ont répondu : « Ah non, non, on ne fera pas de talons ». Je leur ai demandé pourquoi. J’ai un peu insisté et ils ont dit :« Bon si tu veux faire des talons, allons-y. » Donc je suis partie sur des basics intemporels. J’ai fait une paire de bottes montantes à la doublure bordeaux pour lui donner vraiment une touche de vintage. Il y aussi une paire de bottines bleues qui est ma signature. Si je devais être incarnée dans une bottine, ce serait elle. J’ai fait des bottines à lanières aussi parce que, quand on a un coup de pieds fort, c’est la galère pour en trouver des biens. Et puis, on m’a dit : « Il faut créer un escarpin. » J’étais embêtée parce qu’en escarpins, il y tellement de choses que j’aime. Alors j’ai pensé à la fille qui veut s’offrir un petit combo escarpins/sac à 30€. J’ai de jeunes lectrices qui n’ont pas mon budget, ce qui est tout à fait normal, je n’avais pas mon budget actuel à 20 ans et heureusement pour moi. Et du coup, elles peuvent se faire plaisir avec mes pièces. J’ai plein de petites jeunettes qui en ont acheté.

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POURQUOI ÇA S’EST ARRÊTÉ AVEC TAILLISSIME ? A chaque fois, c’était des équipes différentes. Les demandes étaient un peu différentes. Au début, on était parti sur une collection capsule qui me ressemblait. Un jour, ils ont commencé à me montrer leur Best Of. Un chemisier à jabots et à fleurs. Ils m’ont dit : « On aimerait que tu nous fasses quelque chose comme ça. » Et là j’ai fait : « Ça ne va pas être possible. Je ne suis pas sûre de réussir. » J’ai commencé à avoir des contraintes, en fait. Je proposais peut-être des choses un peu trop modernes pour Taillissime comme un pantalon à pont, une combi. Plein de choses comme ça. Moi, je m’adressais à mes lectrices, à des filles qui sont déjà passées au-dessus du réflexe de se cacher dans ses vêtements et qui ont cette attente mode. Mais mes lectrices ne représentent pas toute la France. La dernière collection a été vraiment très compliquée car elle ne me ressemblait pas du tout. Je n’ai pas compris. J’ai trouvé ça dommage. Mais ça m’a poussé à dire : « Si je ne peux pas créer ce que je veux, je préfère arrêter. » Et ils ont dit : « Bon, on arrête. » QU’AIMERAIS –TU APPORTER ENCORE À LA MODE ? Le choix, tout simplement. Un choix encore plus grand, d’autres possibilités. Continuer à faire bouger les choses en créant des collaborations qui font réfléchir les autres marques qui se diraient : « Tiens, ça fonctionne bien, pourquoi on ne le ferait pas aussi ? » Ouvrir les portes. Je ne veux pas que ce qui se passe en ce moment ne reste qu’une bulle qui s’évapore. COMMENT RÉAGIS-TU QUAND ON TE REPROCHE DE PROMOUVOIR L’OBÉSITÉ ? Si tu savais comme ça me saoule ! Ça me dépasse tellement. Je serais cancéreuse, je ferais la promotion du cancer ? On peut être en surpoids et ne pas être obèse tout comme on peut être obèse et être en pleine santé. C’est toujours surpoids = mauvaise santé. Et ça, tant qu’on aura toujours cette idée dans la tête, on fera toujours cet effet-là. Les médecins commencent à dire aux femmes de stabiliser leur poids au lieu de vouloir faire des régimes parce que ce qui fait vraiment grossir les femmes, ce sont les régimes. Mais quand on voit les commentaires sur internet et sur les sites qui ne sont pas « plus size friendly », l’ignorance est affligeante. QUE PENSES-TU D’UN PROJET COMME CELUI DE CURVISTA ? Quel courage ! C’est génial d’oser, de prendre de l’élan comme vous le faites en vous développant. Il en faut plus. Il faut que la France entière sache que ça existe. Il faut du courage pour affronter tout ce qui va arriver et tout ce que vous avez déjà affronté, certainement. Plein de courage, foncez, écoutez votre cœur. Quand on écoute son cœur, ça fonctionne toujours. C’est ce qui m’a toujours boostée. Quand on écoute son cœur, on se trompe rarement. Une fois qu’on a une bonne base, on peut affronter des montagnes



Shoe Addict

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Le Plastique c’est Fantastique Par Anaïs Seyo Orsini

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« Du mois de septembre au mois d’août, faudrait des bottes de caoutchouc pour patauger dans la gadoue, la gadoue, la gadoue, la gadoue. Ouh la gadoue, la gadoue ! » Serge Gainsbourg

1.ASOS du 36 au 42 .29,99€ 2.Vivienne Westwood For Melissa du 36 au 41 .228,99€ 3.Aigle du 35 au 41 .80€ 4.Aigle du 35 au 41 .50€ 5.Joules du 36 au 42 .39,95£ 6.Joules du 36 au 42 .39,95£ 7.Spy love buy du 36 au 42 .37,33€ 8.Burberry du 35 au 41 .295€

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It Bag

Chic, des Franges!

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Par Anaïs Seyo Orsini

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Des franges, toujours des franges, encore des franges. LA grande tendance de l’année se décline sur nos jolis sacs à main, à l’infini. 1.Glamourous sur Topshop.com 57€ 2.Mango 69€ 3.Mango 49.99€ 4.Lipsy 39.90€ 5.Street Level sur asos.com 49,90€ 6.ASOS 29,90€ 7.Mango 69,99€ 8.Cosmoparis 190€ 9.ASOS 49,75€ 10.Glamourous sur Topshop.com 34€ 11.NewLook 49,90€

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ACCESSOIRES

Chapeaux Par Kim Lan PUERTAS

Borsalino ou capeline, cet hiver, vous ne pourrez pas vous en passer. Ils sont partout et protègerons nos petites têtes de la pluie, de la neige et du froid. Petite sélection des plus beaux couvrechefs de la saison pour toutes fashionnistas qui se respectent.

1 2.Zara du S au M. 29,95€ 4.C&A TU. 19€ 6.Stetson.com du S au XXL. 215$

1.TopShop TU. 38€ 3.Maje TU. 125€ 5.Chritys sur ASOS TU. 89,99€ 7.Headict du L au XL. 125€

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Lingerie

AlerteRouge Par Anaïs Seyo Orsini

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Rouge sang, rouge noir, rouge grenat… Cette saison, pour faire rougir votre homme, la lingerie de couleur rouge est à utiliser sans pitié ni modération. 1.A la folie Primadonna du 70C au 100E. NC 2.A la folie Primadonna du 36 au 48. NC 3.Evans du 90C au 110G. 35€ 4.Evans du 42 au 60. 15€ 5.Curvy Kate du 75D au 100L. 38£ 6.Anushka Elomi du 90D 120F et du M au 4XL. NC 7.CityChic sur evans.co.uk du 85D au 100F. 45€ 8.CityChic sur evans.co.uk du 42 au 52. 18€ 9.Princess Cranberry Curvy Kate du 85D au 110J. 41,50€ 10.Princess Cranberry Curvy Kate du 36 au 50. 19,50€ 11.Yours du 42 au 56. 44£

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Sur le grill Par Anaïs Seyo Orsini

C’est le nouveau produit star que les beautistas s’arrachent. Curvista a mis sur le grill les meilleures palettes du moment.

L es Palettes les ombres à paupières craquer qui vous feront


La It Palette Nude de Sephora, 29,90€

La Naked Smoky de Urban Decay, vendue exclusivement chez Sephora, 49,95€ Qu’est-ce que c’est : La toute dernière-née de la marque qui a lancé le phénomène avec sa palette Naked. Alors qu’Urban Decay avait pris l’habitude de décliner les tons, elle revient cette année avec un produit aux tons gris plus accentués. Ce qu’on en a pensé : La marque américaine a bien fait les choses car avec ses 4 fards mats, 4 satinés et 4 à paillettes, la palette permet de réaliser des maquillages légers et naturels la journée et totalement explosifs pour le soir Les plus : Sa texture crémeuse à souhait et des couleurs ultra pigmentées en font une star incontestée. Son pinceau à double embouts (creaser/smudger) pour vous permettre de réussir les maquillages les plus techniques (voir page 113). Sans oublier le petit feuillet fourni avec 4 tutoriels et tous les conseils pour prendre la palette en main.

Qu’est-ce que c’est : Après avoir sorti une première version, en 2012, de palettes, la chaine de magasins Sephora revoit sa copie et sort sa toute nouvelle It Palette Nude. Ce qu’on en a pensé : On craque sur son look soigné grâce à un packaging en imitation croco beige de toute beauté à la fois chic et girly. Les plus : Vous y trouverez, en plus de ses 12 fards, un miroir, un crayon eye liner et un pinceau à double embouts (applicateur d’un côté, liner biseauté de l’autre). Les moins : Avec ses fards clairs et légèrement poudreux, cette palette ne conviendra qu’aux teints clairs. La note :

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Qu’est-ce que c’est : Qu’on se le dise, entre ses prix tout doux, la qualité de ses produits et le professionnalisme de son service client, la marque Zoeva a conquis le coeur des beauty addicts et le prouve une nouvelle fois en sortant cette palette aux allures de boîte de chocolat. Ce qu’on en a pensé : Attention, coup de coeur assuré ! Un packaging chic et sobre, des couleurs chaudes et gourmandes, une texture ultra-pigmentée et crémeuse. Avec ses 4 fards mats, 4 satinés et 2 pailletés, cette palette joue dans la cour des grands. Les plus : Son prix. 17,50€ ! On ne peut s’empêcher de chercher où la marque a fait des sacrifices pour afficher ce prix. En tous cas, ce n’est ni dans le poids (avec 1,5g par fard, c’est la palette la plus généreuse de notre sélection), ni dans la qualité, ni dans la composition des fards. La réponse se trouve peut-être dans le packaging en carton, pourtant élégant.

Les moins : Certains diront son prix mais quand on y réfléchit bien, 4,16€ le fard pour des ombres à paupières d’une qualité professionnelle, c’est plus que correct. La note : Inégalable !

La Cocoa Blend de Zoeva, 17€50

Les moins : Pas de miroir ni de pinceau.

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La note : On ne pouvait pas mettre 10/10 à cause du manque de pinceau et de miroir mais elle l’aurait mérité.

Lexique de la palette :

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Il se peut que vous n’ayez pas tout compris en lisant cet article ou que vous ayez du mal à saisir les blogueuses lorsqu’elles parlent de palettes d’ombres à paupières. Un lexique s’impose. Crémeux : Non, il ne s’agit pas d’un fard crème mais bien d’un fard en poudre. Un fard de bonne qualité, qui tient bien et qui est facile à travailler, se doit d’avoir une texture crémeuse au toucher. En clair, la bonne texture d’un fard se trouve à mi-chemin entre la crème et la poudre.

Poudreux : A l’inverse, un fard qui manque d’onctuosité sera facilement friable et ne tiendra pas. Sec : Qualifie un fard qui a du mal à s’appliquer par son manque de légèreté. Cela le rend difficile à travailler.

Chute : Lorsque vous vous maquillez et que de la matière tombe sur votre visage ou dans votre œil, on appelle ça une chute. Cela peut ruiner un maquillage et gâche du produit.

Swatch (ou swatcher) : Afin de voir le rendu du fard sur leur peau, les plus averties passent leur doigt sur un fard et déposent la matière ainsi collectée sur le dos de leur main.

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La Chocolate Bar de Too Faced, vendue exclusivement chez Sephora, 47,50€ Qu’est-ce que c’est : La marque Too Faced, spécialisée dans le packaging girly de produits de maquillage, lance sa « tablette de chocolat ». Une jolie palette réalisée avec de la poudre de cacao. Ce qu’on en a pensé : Avec son packaging en forme de tablette de chocolat, cette palette fait chavirer le coeur des gourmandes que nous sommes et son odeur de chocolat qui envahit nos narines finit de nous conquérir.

Les plus : 16 fards pigmentés et crémeux à souhait dont 6 mats, 4 pailletés et 6 satinés aux couleurs marrons denses. On aime ! De plus, un feuillet de 3 tutoriels est fourni avec la palette pour la prendre en main en toute facilité. Les moins : La palette est assez épaisse, l’aimant qui ferme la palette manque de puissance, le noms des fards ne sont pas écrits sur la palette mais sur une feuille volante transparente ce qui rend les tutoriels un peu plus compliqués quand on la perd. La note : Des petits détails qui lui font perdre un point, malgré la qualité des fards.

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La Color Riche Palette Nude (02 beige) de L’Oréal, 24,90€

Qu’est-ce que c’est : La marque française se devait d’être de la partie et a donc lancé, l’année dernière, sa palette de 10 fards nudes. Ce qu’on en a pensé : Une palette beaucoup plus petite que les autres qui contient pourtant bel et bien 10 fards de 0,7g. Les plus : Son prix tout doux et son petit format la rendent ultra-pratique et transportable partout. Les moins : Ses fards peuvent être un peu poudreux et ont donc besoin de retouches la journée. La note :

La Semi-Sweet Chocolate Bar de Too Faced, vendue exclusivement chez Sephora, 47,50€ Qu’est-ce que c’est : Après le succès de sa Chocolate Bar au chocolat noir, Too Faced sort sa tablette de chocolat au lait. Une palette qui vient compléter la précédente. Ce qu’on en a pensé : Eurêka ! La marque a corrigé les défauts du packaging de sa première tablette et nous propose une palette plus fine dont la fermeture tient et dont les noms des fards sont inscrits au-dessus de ceuxci. Et toujours cette odeur de chocolat. Mmmmmmmmm ! Les plus : Des couleurs marrons plus chaudes que la précédente avec 7 mats, 6 satinés et 3 pailletés, toujours à la poudre de cacao et, évidemment, toujours fournis avec leur livret de tutos. 112

Les moins : Pas de pinceau. La note : Elle n’a pas de pinceau mais étant moins chère et ayant plus de fards avec une qualité comparable à la Naked Smoky, elle mérite son 10/10. Espérons que nous aurons bientôt droit à une tablette au chocolat blanc.

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Ce qu’il vous faut pour maîtriser votre palette : 1

Un pinceau à anti-cernes vous permet d’estomper votre anti-cerne (1). Un definer crease (2) estompe le creux que vous aurez dessiné sur votre paupière grâce à votre creaser (5). Un smudger étire vos traits d’eye-liner (3). Un definer vous permet d’estomper et de mélanger les fards que vous souhaitez dégrader (4). Un pencil dépose vos fards au ras de vos cils comme le ferait un crayon (6). Un petit creaser défini la paupière de manière plus précise que le creaser (7). Un smosky shader applique votre ombre tout simplement (8). Un detail shader est très utile pour déposer un fard clair et scintillant dans le coin interne de l’oeil afin d’illuminer votre regard et juste en dessous du sourcil (9). Un liner recourber rend l’application de l’eye liner très facile (10). Un wing liner permet de dessiner facilement la virgule de votre liner (11). Un brow liner sert à définir ou à densifier vos sourcils (12).

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1 3 5 7 9 11 2 4 6 8 10 12 Une base d’ombres à paupières est également indispensable pour mieux révéler la teinte de votre fard mais aussi et surtout, pour le faire tenir toute la journée. Il en existe des mats, pour les fards mats, des brillantes et aussi des bases spécialisées pour les fards pailletés.

1.Base de fard à paupières lissante Too Faced. 17,95€ 2.Base de fard à paupières Sephora. 11,95€ 3.Eyeshadow Fix Pearl Zoeva. 6,80€ 4.ROSE GOLDEN complete eye set Zoeva. 65€

Les beauty tips d’Anaïs :

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Swatchez les fards désirés sur le dos de votre main puis passez votre autre main sur ce swatch. Plus il reste de matière sur votre main, plus le fard est de qualité. S’il disparait totalement après y avoir passé la main, mieux vaut ne pas acheter cette palette.

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Le contouring

Mode d’emploi

MakeUp

Le contouring :

L’arme fatale pour sculpter son visage Le contouring, depuis deux ans, tout le monde en parle. Qu’est-ce que c’est ? D’où ça sort ? Comment faire un contouring ? Quels produits utiliser ? Curvista vous explique tout. Par Anaïs Seyo Orsini

Mais qu’est-ce que c’est ? Le contouring est une technique de maquillage qui a pour but de sculpter le visage et de l’affiner. Pour cela, il suffit d’apporter de la lumière sur les zones du visage que l’on veut saillantes avec un correcteur à deux tons plus clair que votre carnation, appelé highlighter, on creuse les zones que l’on veut dissimuler avec un correcteur de 2 tons au-dessus de votre teint, appelé bronzeur. Il permet non seulement de paraître plus mince mais rend également ses adeptes radieuses grâce à la petite touche de lumière irisée qu’il convient d’ajouter avec légèreté sur les pommettes et le milieu du front. Ca vient d’où ? N’allez pas croire que Kim Kardashian a inventé quoi que ce soit. Non, non, non. Elle n’a fait que démocratiser une technique de maquilleurs professionnels qui l’ont eux-mêmes emprunté au monde de la nuit. En effet, ce sont les transformistes de cabarets qui l’ont mis au point dans les années soixante. Décidément, entre la mode et le maquillage, le monde gay et lesbien est un puit de science pour les demoiselles coquettes.

Qu’on l’adule ou qu’on la déteste, il y a quelque chose qu’on ne peut pas enlever à Kim Kardashian : malgré le fait que sa célébrité repose sur… euh… pas grand-chose, personne ne peut nier le pouvoir qu’elle a sur les médias et sur le public féminin. La preuve : il lui a suffit de poster sur Instagram un selfie d’elle pendant l’application de son maquillage, il y a deux ans, pour lancer une toute nouvelle tendance make up : le contouring. Depuis, la blogosphère et la presse féminine ne parle que de ça. Evidemment, toujours avides de produits à proposer à leurs clientes, il n’en a pas fallu plus pour que les marques proposent soudainement des produits pour réaliser facilement un contouring parfait.


Crème ou poudre choisissez votre camp

Dans la large gamme des kits de contouring disponibles sur le marché, on distingue deux types de produits : les crémeux et les poudreux. Les palettes de poudre ont un fini mat et permettent un maquillage rapide mais requièrent des pinceaux adaptés. Qu’ils se présentent sous forme de palettes ou de sticks, les kits de contouring crémeux sont plus précis et se fondent sur le visage à l’aide d’un simple pinceau à fond de teint ou d’une beauty blender. Mais ils ne conviennent pas aux peaux grasses à moins qu’une poudre matifiante vient en renfort pour neutraliser l’aspect crémeux du maquillage.

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Contouring stick de Black up, 36€ Après le carton de l’année dernière avec son stick contouring, BlackUp, marque destinée à l’origine aux peaux métisses et noires, transforme l’essai en proposant une teinte 00 qui ira à merveille aux teints plus clairs. Compact et précis, il s’emporte partout.

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Contouring blush and bronzing cream ELF, 4€ Une palette contenant un blush et un bronzeur avec une texture crémeuse, le tout pour la somme dérisoire de 4€, il n’y a que ELF qui pouvait faire ça.

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Palette de correcteurs de teint de BlackUp, 36€ BlackUp, encore eux, propose également une palette contenant un correcteur, un neutraliseur d’imperfections, un highlighter et un bronzeur. Bref, c’est le meilleur allié de votre teint. Malheureusement, seules les peaux mates peuvent en bénéficier.

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Cocoa contour kit de Too Faced exclusivité Sephora, 47,50€ Après avoir régalé notre odorat avec ses deux palettes d’ombres à paupières Chocolate Bar et Semichocolate Bar, Too Faced réitère et nous propose ce kit contenant deux bronzeurs, un highlighter mat et un highlighter pailleté. Ses plus ? Son miroir intégré et son pinceau tout chou.

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Contour Palette d’Anastasia Beverly Hills exclusivement chez TheBeautyst.com, 49€ Attention, tuerie ! Une palette avec pas moins de 6 fards, dont 3 bronzeurs, 2 highlighters mats et un highlighter irisé. Avec ça, impossible de rater son contouring même lorsqu’on est bronzée. Mais le top du top, c’est que les fards aimantés sont interchangeables et qu’on peut compléter, ou diversifier, sa palette en commandant d’autres fards sur Anastasia BeverlyHills.com.

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Pinceaux sculpteur de Make Up Forever, 50€ En plus de représenter un véritable gain de place et de temps, ce pinceau est idéal pour appliquer son contouring en poudre. Et puis, qu’est-ce qu’il est beau !

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Make Up

Pinceaux

à fond de teint

MODE D’EMPLOI Par Anaïs Seyo Orsini

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Il n’y a pas si longtemps que ça, il n’existait qu’un seul pinceau pour appliquer son fond de teint. Mais ça, c’était avant. Pour réussir au mieux votre maquillage, Curvista vous présente toutes les formes de pinceaux de teint disponibles...

ans le monde de la beauté, on observe un phénomène inédit. Plébiscitées par les youtubeuses beautistas, les marques de maquillage professionnel se démocratisent et ouvrent leurs portes aux profanes que nous sommes. Avec elles, viennent sur le marché des produits d’une meilleure qualité mais aussi de plus en plus techniques. Pour les utiliser, un matériel de pro s’impose : des pinceaux. Vous l’aurez remarqué : ces temps-ci, impossible d’acheter un produit de maquillage sans que la vendeuse n’essaye de vous refourguer aussi les pinceaux pour l’utiliser. S’il y a évidemment

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une raison purement mercantile à cela, c’est également pour la simple raison qu’il est impossible de réaliser un joli smoky ou un contouring sans des pinceaux adaptés pour obtenir l’effet souhaité. Finie l’époque où les meilleures trousses de maquillage comportaient à peine 10 pinceaux. Aujourd’hui, les outils se multiplient pour notre plus grand bonheur. La preuve avec les pinceaux à fond de teint qui passent d’un seul pinceau traditionnel à pas moins de 10. On pourrait penser qu’il ne s’agit que de marketing mais non, chacun a ses spécificités. A tel point qu’il fallait bien un mode d’emploi pour s’y retrouver.


Le classique « langue de chat » Plat et en forme de langue de chat, il a été, pendant des décennies, le seul pinceau pour appliquer notre fond de teint grâce au fini sophistiqué avec une grande couvrance qu’il permet de créer. S’il s’agit d’une institution, le pinceau « langue de chat » présente quelques inconvénients. En effet, il a tendance à laisser des traces et à présenter un fini difficilement homogène. Il est donc quelque peu délaissé par le public mais les plus averties continuent de l’utiliser pour appliquer leur masque pour le visage ou poser grossièrement des points de fond de teint sur leur visage avant de fondre la matière à l’aide d’un autre pinceau. Le 108 de MakeUp Forever 34,95€

Le pinceau de fond de teint en poudre compact Cette espèce de kabuki rond géant a les vertus de la houppette à fond de teint compact en apportant une couvrance parfaite sans les inconvénients comme l’effet plâtre ou la difficulté de l’entretien des houppettes. Le seul moyen de nettoyer une houppette étant de la shampouiner (et qui shampouine ses houppettes après chaque utilisation ?). Le Powder Polish de Zoeva 16,80€

Le kabuki rond Afin de rendre l’application du fond de teint plus commode, les marques de cosmétiques détournent le fameux kabuki, un pinceau japonais large et très dense, importé en occident lors de l’explosion du fond de teint minéral, pour créer des pinceaux à fond de teint nouvelle génération. Désormais, il ne s’agit plus de peindre le visage mais de fondre la matière en faisant des gestes circulaires avec la tranche du pinceau. Le kabuki rond permet un fini aussi satiné que celui du « langue de chat » tout en facilitant l’homogénéisation du fond de teint. Le 56 de Sephora 24,95€

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Le duo-fibre ou le stippling Composé de deux fibres différentes, les poils noirs et courts sont constitués en taklon, alors que les poils longs et blancs sont de la soie de porc, il est LA nouvelle star des pinceaux à fond de teint. Même les maquilleurs professionnels ne tarissent pas d’éloges à son sujet. En effleurant le visage, il dépose le maquillage de manière extrêmement légère et homogène pour un fini vraiment très naturel. Il est également utilisé pour estomper le make up quand on a eu la main un peu lourde. Le stippling de Zoeva chez TheBeautyst.com, 12,80€

Le kabuki plat ou le buffer (tampon) Qu’on se le dise, c’est un must have que toutes les beautistas qui se respectent, s’arrachent avec frénésie. Imaginez un pinceau qui, non seulement permet de fondre la matière et de maîtriser sa couvrance en l’augmentant progressivement avec des mouvements circulaires, mais également de dissimuler les imperfections avec subtilité en tapotant la zone à cacher avec un correcteur. Vous comprenez à présent le succès de ce pinceau. Le pinceau fond de teint plat, BlackUp, 30,90€

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Les beauty tips d’Anaïs : Afin d’éviter la prolifération des bactéries sur votre matériel (ce qui provoque des boutons), il est important de nettoyer ses pinceaux après chaque utilisation avec un spray nettoyant pour pinceaux MakUp Forever à 20€ et les laver au shampoing doux une fois par semaine à deux fois par mois, selon la fréquence d’utilisation.


Même principe que le Kabuki plat avec, cette fois, une tête triangulaire permettant au Kabuki de présenter deux faces. L’une pouvant poser les points de fond de teint et l’autre, destinée à fondre la matière sur votre visage. Mais ce n’est pas tout. Grâce à sa coupe triangulaire, il se faufile dans le coin des yeux, sur les arêtes du nez et maquille jusqu’au bord des lèvres et des yeux. Breveté par Sigma Beauty, LA référence des pinceaux de qualité professionnelle, et lancé il n’y a que quelques mois, est déjà un bestseller et on comprend pourquoi. Cerise sur le gâteau : sa version Deluxe avec son manche blanc et ses finitions roses dorées. Le 3DHD Kabuki White Cooper de Sigma Beauty chez TheBeautyst.com, 26,90€

Le Kabuki effilé ou pointu Avec sa tête pointue, ce pinceau se faufile jusque dans le coin des yeux ou sur les ailes du nez. Ce pinceau est souvent utilisé par la beauty addict pour étirer son fond de teint jusque dans les petits coins du visage et pour appliquer l’anticerne sous les yeux en deux temps trois mouvements. Il peut également servir à sculpter un contouring précis. Le Tapered kabuki de Sigma Beauty chez TheBeautyst.com, 24,90€

Le kabuki plat biseauté Difficile de mettre la barre plus haut, me direz-vous. Eh bien détrompez-vous. Avec sa forme biseautée, ce pinceau permet d’appliquer le fond de teint avec précision jusqu’au bord des lèvres et des yeux sans déborder, tout en apportant tous les avantages du buffer. Une couvrance maîtrisée, des imperfections camouflées de manière imperceptible, un fond de teint étiré impeccablement... Que demander de plus ? Le Angled flat kabuki de Sigma Beauty chez TheBeautyst.com, 24,90€

Enfin, si vous n’êtes pas à l’aise à l’idée de déposer succinctement des points de fond teint sur votre visage, d’en avoir sur les mains après et que vous ne voulez avoir qu’un pinceau à fond de teint, ce pinceau est pour vous. Ce n’est autre qu’un kabuki plat avec, au centre, des poils plus courts permettant d’y poser directement votre fond de teint avant de mettre vos points de fond teint puis de fondre la matière avec des mouvements circulaires. Il est notamment indispensable pour maîtriser les fonds de teint très fluides voire carrément liquides. Le perfecting Face de BareMinerals, 26€

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Make Up Cette saison, les lèvres nues sont formellement interdites. Couleurs flashy mates ou nude subtile, choisissez votre camp.

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1.Crayon Jumbo BlackUp N°08.19,50€ 2.Rouge à lèvre BlackUp M34.20,50€ 7 3.Crayon Jumbo BlackUp N°17.19,50€ 4.Rouge à lèvre BlackUp M37.20,50€ 5.Soft matte lip cream NYX N°08 Sao Paulo.7,50€ 6.Crayon Jumbo BlackUp N°16.19,50€ 7.Aqua rouge Make Up Forever N°11.24,50€ 8.Rouge crème Sephora R23 Crush.10,95€ 9.Rouge longue tenue Sephora N°22 Burgundy spirit.11,95€

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1.L’absolue rouge Lancôme N°230.31,50€ 2.Rouge Infusion de Sephora N°18.12,95€ 3.Rouge à lèvres matte M.A.C Taupe.19€ 4.Aqua rouge Make Up Forever N°14.24,50€ 5.L’absolue rouge Lancôme N°350.31,50€ 6.Rouge Artiste Intense Make Up Forever N°24 .22€ 7.Rouge Infusion de Sephora N°16.12,95€ 8.La crème TooFaced Spice baby Spice.21€ 9.L’absolue rouge Lancôme N°152.31,50€

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Faites

Beauty Ti ps

peau nette

Oublié le simple lait démaquillant ! Il est dépassé et inefficace. Afin d’éliminer correctement les impuretés (sébum, pollution, maquillage) accumulées pendant la journée, adoptez les nouveaux gestes assainissants qui permettent à la peau de respirer à pleins poumons.

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Choisissez mieux vos produits

Evitez les eaux micellaires. Employées à l’origine par les maquilleurs en studio ou sur les défilés de mode, ce produit est un concentré d’astringents et de tensio-actifs trop agressifs au quotidien. Cela dit, c’est toujours mieux que rien alors, si vous avez tendance à en utiliser en voyage ou en rentrant de soirée, n’oubliez pas de vous rincer le visage à l’eau ou à la lotion tonique après. Pratique aussi quand on est en déplacement ou qu’on manque de temps, les lingettes démaquillantes qui elle non plus ne dispensent pas d’un rinçage à l’eau claire.

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Les nouveaux accessoires qui changent tout

Impossible de parler de démaquillage New Generation sans parler de la brosse faciale qui nettoie en profondeur les peaux les plus chargées en maquillage et en impuretés. Passez-vous un coton imbibé de lotion tonique après avoir utilisé votre brosse. C’est bluffant. Plus une trace de maquillage. Mais pour celles qui préfèrent les produits naturels, l’éponge de konjac sera votre alliée. Plus compacte et économique qu’une brosse faciale, cette éponge aux propriétés antibactériennes est à base de fibres naturelles, dérivées de la racine d’une plante asiatique appelée konjac. Elle nettoie, purifie et exfolie tout en douceur le visage.

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Les trois gestes qui sauvent le soir

Afin de nettoyer efficacement la peau des impuretés tout en respectant l’équilibre de son pH, le produit star du moment est l’huile démaquillante (végétale, surtout pas minérale). Très light en agents détergents, elle fait fondre les maquillages les plus tenaces (waterproof y compris) grâce à un massage circulaire qui « casse » le maquillage. Après avoir rincé et tamponné votre visage à l’aide d’une serviette éponge, passez à l’étape suivante : la mousse. Plus douce qu’un gel nettoyant, elle permet d’éliminer les dernières impuretés tout en douceur. Appliquez enfin une lotion tonique au coton afin de resserrer vos pores avant de passer votre crème hydratante habituelle ou votre crème de nuit.

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Impossible de clôturer ce dossier spécial maquillage sans aborder le secret numéro un d’une jolie peau : votre routine de démaquillage. Curvista fait le point. Par Anaïs Seyo Orsini

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Un réveil tout doux

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Faites peau neuve

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Débarrassez-vous une bonne fois pour toute de vos points noirs

La plus grosse erreur des beauty addicts est d’utiliser des produits trop forts qui obligent la peau à se rebeller et à fabriquer davantage de sébum pour rétablir l’équilibre. Le matin, point trop n’en faut ! Afin de préserver le « film hydrolipidique » de votre peau, contentez-vous de vous débarrassez des impuretés sécrétées pendant la nuit. Une lotion tonique ou une eau florale fera très bien l’affaire. Les peaux les plus grasses pourront être nettoyées avec la même mousse nettoyante que la veille mais c’est tout. Ensuite, hydratez et procédez à votre mise en beauté habituelle.

Une à deux fois par semaine, pensez à réaliser le fameux rituel de la peau neuve : gommage + masque. Choisissez un gommage enzymatique ou aux acides de fruits, plus indiqué pour agir sur les pores. Ensuite, appliquez en couche généreuse un masque, de préférence à l’argile blanche (le koalin), plus douce que l’argile verte mais tout aussi efficace pour absorber les impuretés. Après avoir rincé votre masque, n’appliquez aucune crème, aucune lotion afin de laisser agir tous les actifs laissés par votre masque.

Si vous avez des points noirs, prenez une fois par mois rendez-vous chez votre esthéticienne pour un nettoyage de peau. Si votre budget ne vous le permet pas, vous pouvez toujours mettre une casserole d’eau à bouillir avec quelques gouttes d’huile essentielle d’eucalyptus. En attendant que ça bout, procédez à votre gommage habituel. Puis, ôtez la casserole du feu et placez votre visage au dessus afin de laisser la vapeur d’eau dilater vos pores. Au bout de quelques minutes, vous pouvez vous retirer et vider délicatement vos points noirs à l’aide d’un tire-comédons. Rincer votre visage à l’eau très froide pour resserrer vos pores et appliquez votre masque habituel. Ce procédé enlève les impuretés en profondeur et en douceur, et fait disparaitre les points noirs. Il requiert plusieurs mois de cette routine avant que le résultat soit visible.


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1.Masque tissu SEPHORA .3,95€ 2.Super huile démaquillante SEPHORA .9,95€ 3.Mousse nettoyante booster d’éclat SEPHORA .9,95€ 4.Lotion tonique SEPHORA .3€ 5.Extreme cleanser huile démaquillante MakeUp FOREVER .24,90€ 6.Gel facial exfoliant SAKARÉ .50€ 7.VisaPure PHILIPS .149,99€ 8.Masque soins pureté NUHANCIAN .19€ 9.Mousse nettoyante douce NUHANCIAN .15€ 10.Eponge naturelle KARMAMEJU .24,90€

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BOUGER

AQUASPORTS !

Une nouvelle façon de bouger

Aquafitness, Aqua-yoga, Aqua-pole, Aqua-jumping, Aquabiking, Aqua-tonic, Aqua-Zumba… mais comment s’y retrouver dans tous ces nouveaux sports aquatiques? Curvista fait le point !

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Par Kim Lan PUERTAS

uand on affiche quelques rondeurs et qu’on a envie de se dépenser, rien ne vaut les sports aquatiques. Combinant cardio et renforcement musculaire grâce à la résistance de l’eau, ils ont l’avantage de ne pas solliciter les articulations ! Ces dernières années, une pléthore de sports se décline dans l’eau… A tel point qu’on ne sait plus où donner de la tête ! Et si nous regardions de plus près ?

1.L’Aqua-pole On commence par le petit chouchou de la rédac ! L’Aqua-pole c’est la version du pole dance dans l’eau. Ce sport s’adresse à toutes celles qui ont toujours rêvé de s’accrocher à une barre mais n’ont pas réussi à se soulever ! Mine de rien, les abdos, les bras et les jambes sont très vite sollicités.

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2 2.L’Aquagym Celui-ci vous le connaissez forcément ! Pas nouveau mais toujours apprécié, l’Aquagym (gym dans l’eau) permet de se renforcer et d’affiner sa silhouette. Cette discipline assez douce est particulièrement appréciée des non-sportifs !

3.L’Aquafitness L’Aquafitness c’est tout simplement la variante plus tonique de l’Aquagym. La moyenne d’âge des participants(es) est d’ailleurs un peu plus jeune ! Sa variante avec un step est l’Aquastep (simple non ?).


4.L’Aquabiking

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L’Aquabiking ou Aquacycling consiste à faire du vélo dans l’eau. Il peut être pratiqué en piscine ou en cabine individuelle. Outre son effet cardiovasculaire, il est particulièrement efficace sur les jambes et redoutable contre la cellulite !

6.L’Aqua-yoga Est la discipline aquatique la plus zen ! Elle permet de s’assouplir grâce à des mouvements de yoga et de se relaxer en même temps… Idéal pour les femmes enceintes et celles qui souffrent d’arthrose.

5.L’Aqua-jumping

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Faire du trampoline dans l’eau… Voilà une manière ludique de faire du sport ! Les exercices sont les mêmes que ceux de l’Aquagym mais tout en rebondissant. Cela renforcera votre cardio !

7.L’Aquacombat Inspiré du body-combat, cette discipline est idéale pour les nerveuses qui ont besoin de se défouler sans risque de faux mouvements ! Celui-ci allie arts martiaux, self-défense et fitness. Une variante avec des gants de boxe existe, c’est l’Aquaboxing !

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8.L’Aqua-Zumba

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Nombreuses sont celles qui ont succombé au phénomène Zumba ces dernières années. Bien que cette discipline est très agréable (se déchaîner sur des rythmes « caliente » tout en faisant son sport, quel bonheur!) elle sollicite énormément les articulations. Avec sa version aquatique, le problème ne se pose plus !

9 9.L’Aqua stand up Peur de pratiquer le Stand up paddle en eau profonde ? Laissez-vous tenter par l’Aqua stand up. Ce sport, comme sa petite sœur, se pratique debout sur une planche qui flotte… mais cette fois-ci en piscine ! Pour un gainage au top ! Si vous préférez les sports d’équipe ,vous serez, peut être, tentée par l’Aquavolley , l’Aqua Basket, le Waterpolo, les joutes nautiques ou le Hockey Subaquatique ! Alors, quel sport aquatique vous tente le plus ?


COOKBOOK

Le meilleur pâtissier :

et si c’était vous ? Envie de pâtisser après l’émission ? Ça tombe bien. Curvista vous a trouvé LA bibliothèque pour devenir La Meilleure Pâtissière. Par Anaïs Seyo Orsini

Master class pour les débutantes

Ce livre pourrait s’appeler « la pâtisserie pour les nuls » mais les éditeurs en ont décidé autrement. Question de licence, certainement. Quoi qu’il en soit, ce manuel de cuisine concocté par l’équipe du site internet de 750g.com est composé de 10 leçons de base comme réaliser une pâte à chou, une génoise ou un nappage au chocolat. A partir de ces 10 leçons expliquées pas à pas, 10 recettes complémentaires sont déclinées. Un indispensable pour celles qui souhaitent s’initier à la pâtisserie en acquérant tous les gestes techniques qui vous feront progresser. Je cuisine la pâtisserie, collection Manuel de cuisine 750g, éditions Solar, 21,50€

Et si le kaiser des boulangeries parisiennes vous offrait une leçon de pâtisserie ? Dans ce très joli livre, Eric Kayser, propriétaire d’une des boulangeries les plus prisées de Paris, rue Monge, vous enseigne les classiques de la pâtisserie avec des tutos pas à pas, 70 recettes, des explications détaillées et les bonnes adresses. Le Paris-Brest et l’Opéra n’auront plus aucun secret pour vous. L’atelier gourmand d’Eric Kayser, 70 recettes, éditions Larousse, 24,90€

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Les indispensables de la pâtissière débutante comme confirmée

Alors là, celles qui cherchent l’inspiration et qui souhaitent essayer un maximum de recettes pour ne jamais lasser leurs proches vont être servies. Avec ce livre, l’équipe de chefs pâtissiers édités par Marabout s’associent pour proposer un ouvrage de pas moins de 600 recettes. Composée principalement de recettes traditionnelles françaises et américaines faciles et testées au minimum 3 fois, cette bible de la pâtisserie coûte moins de 21€. Une affaire ! Le grand livre Marabout de la pâtisserie facile, éditions Marabout, 20,90€

Attention, coup de cœur de la rédac ! Le petit Larousse de la pâtisserie, édition limitée, est un magnifique livre qui nous révèle plus de 200 recettes traditionnelles mais aussi un bon paquet de créations totalement originales, le tout présenté dans un sublime écrin. Mention spéciale pour le chapitre Desserts fruités aussi faciles et rapides à réaliser que délicieuses et pour les recettes de base expliquées pas à pas. Le petit Larousse de la pâtisserie, édition limitée, éditions Larousse, 24,90€

Pour celles qui sont imbattables en création pâtissière mais qui manquent un peu de culture culinaire, Larousse édite ce cahier de recettes de gâteaux de grand-mère pour réaliser tous les desserts d’antan. Un indispensable que toutes les pâtissières novices ou confirmées devraient posséder dans leur bibliothèque. En plus d’être ultra économique, il s’emporte partout. Celles qui aiment cuisiner, même en voyage, ne manqueront pas de le glisser dans leur valise. Les meilleurs gâteaux de Mamie, éditions Larousse, 4,99€

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Les créations originales

On a beau dire, «Le meilleur pâtissier» est vraiment un vivier d’inspiration pâtissière. C’est pourquoi, M6 publie sa bible composée de 200 recettes originales élaborées par les candidats qui ont marqué les 3 premières saisons du Meilleur pâtissier. De la cage aux oiseaux d’Elodie aux macarons vanille, framboise, basilic de Thomas, vous ne manquerez pas d’idées pour régaler votre tribu. Le meilleur pâtissier, la bible de la gourmandise, M6 éditions, 24,90€

Curvista vous avait fait découvrir le livre consacré à l’apéro, découvrez, aujourd’hui, celui dédié aux douceurs aussi sucrées que gourmandes. Le concept ? Dix food blogueuses stars de la toile vous confient 5 de leurs meilleures recettes. Du layer cake aux oréos de Lilie Bakery à la mini-charlotte aux myrtilles et à la crème de marrons. Cook & blogs, atelier pâtisserie chez les blogueuses, éditions Larousse, 12,90€

Bon, on ne va pas se mentir : Linda Lomelino est l’un des auteurs de livre de recettes favori de votre rédactrice food préférée. Cette blogueuse food suédoise aux origines italiennes et à l’univers rétro, n’a pas son pareil pour présenter ses créations sucrées dans un écrin parsemé de photos sublimes. Il faut dire que la dame est autant passionnée de photographie que de pâtisserie. Alors, forcément, lorsqu’elle sort son troisième ouvrage, impossible de ne pas vous le présenter. Entre créations inédites vraiment gourmandes et confidences sur son quotidien de blogueuse culinaire, ce livre est une nouvelle fois une réussite. Journal d’un food stylist de Linda Lomelino, éditions Marabout, 19,90€

Parce que même lorsqu’on est au régime, il faut savoir se faire plaisir, le livre Gâteaux légers et gourmands gagnera sûrement les faveurs de celles qui souhaitent faire attention à leur ligne. Avec des recettes qui bannissent principalement les ingrédients d’origine animale (beurre, crème, lait animales…), les desserts restent gourmands et proposent des alternatives aux matières grasses auxquelles on n’aurait pas pensé. Gâteaux légers et gourmands de Julie Soucail et Dr Florence Solsona, éditions Larousse, collection Saveurs et bien-être, 8,90€ 128


Pour les amatrices du beau et bon Vous avez toujours admiré les wedding cake sans jamais oser vous lancer pensant que c’est trop compliqué ? Ce live est pour vous. Très détaillé et débordant de leçons pas à pas, ce livre rend inratable les décorations de gâteaux. En partant d’ateliers simples, le livre avance progressivement vers des leçons plus complexes pour progresser pas à pas.

On aurait peut-être dû appeler ce livre « Surprise cake » mais ses éditeurs ont préféré le nommer « Rainbow cake ». Pourtant, pas de panique, il ne propose pas que des recettes de rainbow cake car, je vous l’accorde, on aurait vite fait le tour. Non, il s’agit plutôt d’un recueil de recettes de Surprise cake, ces gâteaux qui cachent une surprise qui se dévoile quand on le coupe. Rainbow cake, donc, mais aussi blue velvet, layer cake ou autre pavlova. De quoi régaler les yeux et les papilles.

Cake design, premier pas, Collection L’école de la cuisine, éditions Hachette cuisine, 16,90€

Rainbow cakes d’Aude Royer, collection Tendance gourmande, éditions Larousse, 7,90€

Les petits secrets des maîtres Préfacé par le pape de la pâtisserie, Pierre Hermé, «la pâtisserie comme un chef» met la barre haute en nous soumettant cet ouvrage. N’allez pas croire qu’il s’agisse d’un simple livre de recettes de chefs pâtissiers. C’est bien plus que ça, car en plus des recettes aussi traditionnelles qu’originales, vous y trouverez des leçons pour acquérir les gestes de professionnels célèbres ainsi que les dressages des plus grands. La pâtisserie comme un chef de William et Suzue Curley, éditions Larousse, 29,90€

Comme l’éditeur de ce livre n’hésite pas à le dire : «Pâtisserie !» de Christophe Felder est LA référence des pâtissiers confirmés. Avec ses 210 recettes expliquées pas à pas par 3200 photos, ce livre reste à ce jour l’ouvrage le plus complet pour apprendre les gestes de pro de réalisation des spécialités de pâtisseries françaises. Cerise sur le gâteau : le marque-page pense bête de conversion tellement pratique, ainsi que la partie annexe dans laquelle on retrouve des tables des matières, des index pour vous aider à maîtriser ce livre de tout de même 800 pages. Pâtisserie ! de Christophe Felder, éditions de la Martinière, 39,90€

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ADRESSES

Salons de thé les adresses de la rédac’

Parce que la gourmandise est un vilain défaut auquel nous aimons céder avec délice, la rédaction de Curvista vous révèle ses salons de thé préférés au sein de la capitale. Par Anaïs Seyo Orsini

Le café suédoiS Métro Saint-Paul Pour pouvoir céder à une irrésistible envie de sucre sans remord, rien de tel que le Café Suédois. Recettes healthy mais gourmandes et décor simple et authentique sont au menu de cette excursion au cœur de l’art culinaire scandinave. Qui sait, peut-être qu’un jour on pourrait y croiser Zlatan et sa famille ?

LE café Maure à la mosquée de Paris, Métro Place Monge Les amoureux de la culture orientale ne parlent que du Café Maure. Dans une cour arborée de Paris, se dresse un véritable temple dédié au calme et à la détente. Et ce ne sont pas les meilleures pâtisseries orientales de Paris qui vont nous faire déchanter. Accompagnés d’un thé à la menthe, les quelques cornes de gazelle, baklava, makrout, loukoum ne manqueront pas de vous faire voyager. La cerise sur le gâteau ? Le meilleur hammam de France à deux pas de là.

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La carette des Vosges Métro Saint-Paul Dans la famille des lieux d’exception, je demande la Carette de la Place des Vosges. Grâce à son cadre majestueux qu’on doit aux hôtels particuliers qui jalonnent la Place des Vosges connue pour être le repaire des parisiens chics. En plus de ses pâtisseries à se damner et de sa carte de thés impressionnante, on peut également y déjeuner et y dîner.

La pâtisserie des rêves Métro Rue du Bac Réputée pour son très célèbre Saint-honoré à la pâte feuilletée inversée parfaitement caramélisée, La pâtisserie des rêves est l’endroit idéal pour une halte gourmande entre copines. Avec un lieu à la fois girly, moderne et magique, n‘importe quelle pâtisserie pourrait faire l’affaire. Pourtant, ce sont bien des mets d’une qualité rare qui nous y sont proposés.

The Smiths Bakery Métro Saint-GermainDes-Près Comme son nom ne l’indique pas, The Smiths Bakery est une boulangerie française. Une boulangerie française, certes, mais qui a décidé de donner à sa cuisine quelques accents anglais. Entre une véritable tarte tropézienne et l’une des meilleures quiches de tout Paris, on peut aussi y déguster leur fameux sandwich Rosbif-cantal et des cookies so british. Sans oublier le chariot de glaces artisanales qui nous attend à l’entrée.

La tarte Métro Strasbourg-Saint Denis Le tout Paris ne parle déjà que de cette tarterie qui a ouvert ses portes en septembre dernier. Normal quand on sait que le patron, Sébastien Dumotier, est un ancien directeur artistique de marques de mode prestigieuses qui a souhaité se reconvertir dans un métier de bouche. Entre ses délicieuses tartes et le décor de l’établissement présentant un look industriel réchauffé par des accessoires vintage, on ne peut qu’apprécier l’expérience et en redemander.


RECETTES

Rainbow cake pour 6 à 8 personnes Préparation : 45 min Cuisson : 6 x 10 min Réfrigération : 2 h

Pour les génoises : - 5 œufs - 150 g de sucre en poudre - 150 g de sucre roux - 280 g de beurre pommade - 350 g de farine - 2 cuill. à café de levure chimique - 2 cuill. à café d’extrait de vanille - 6 colorants en gel (violet, bleu, vert, jaune, rose et rouge)

Pour la crème au mascarpone : - 500 g de mascarpone - 200 g de Philadelphia® - 125 g de sucre glace - 3 cuill. à soupe de jus de citron Matériel -1 cercle à pâtisserie (ou 1 moule) de 15 cm de diamètre et de 2 ou 3 cm de hauteur - 1 spatule coudée

Préparez les génoises. Préchauffez le four à 180 °C (th. 6). Dans un grand bol, fouettez les œufs avec les sucres jusqu’à ce que le mélange blanchisse et double de volume. Ajoutez le beurre et mélangez jusqu’à l’obtention d’une texture homogène. Incorporez ensuite la farine tamisée, la levure et la vanille. Divisez la pâte en six parts égales. Avec la pointe d’un couteau, déposez les différents colorants dans les six pâtes. Attention à l’utilisation des gels, ils sont très intenses. Remuez énergiquement. Baissez le four à 120 °C (th. 4). Graissez le cercle à pâtisserie (ou le moule) et posez-le sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé. Remplissez-le de pâte et faites cuire chaque couche séparément pendant 10 minutes. Vérifiez la cuisson à l’aide d’un couteau. La lame doit ressortir sèche. Déposez les génoises sur une grille et laissez refroidir. Préparez la crème. À l’aide d’un fouet électrique ou d’un robot, mélangez énergiquement le mascarpone, le Philadelphia® et le sucre glace. Ajoutez le jus de citron et mélangez. Placez au frais 1 heure au minimum. Si les six génoises sont trop gonflées, coupez le surplus afin d’avoir des surfaces bien plates. Lorsqu’elles sont bien refroidies, étalez la crème sur chacune d’elles à l’aide de la spatule coudée, puis posez-les, les unes sur les autres, en respectant l’ordre des couleurs (violet, puis bleu, vert, jaune, rose et enfin rouge). Vous pouvez laisser déborder la crème entre les couches. Attention à ne pas trop en mettre au centre du gâteau, cela risquerait de le déséquilibrer. Terminez en recouvrant toute sa surface avec la crème restante. Réservez le gâteau au frais 1 heure au minimum avant de le servir.


CUPCAKES AU PAVOT ET AU CITRON, GLAÇAGE AUX MYRTILLES pour 12 Cupcakes

Pour les cupcakes : - 195 g de farine - 185 g de sucre en poudre - 1 ½ c. à c. de levure chimique - une pincée de sel - 100 g de beurre à température ambiante - 2 oeufs à température ambiante - 125 ml de yaourt ou de crème fraîche légère, à température ambiante - 1 c. à c. d’extrait de vanille liquide ou ¼ c. à c. de vanille en poudre le zeste finement râpé de 1 citron - 1 c. à s. de graines de pavot Pour le glaçage myrtille : 150 g de beurre à température ambiante 200 g de cream cheese 180 g de sucre glace 3 c. à s. de poudre de myrtilles lyophilisées 50 g de myrtilles fraîches, pour décorer

CUPCAKES Préchauffez le four à 175 °C. Placez 12 caissettes à muffins sur une plaque à muffi ns (ou empilez 24 caissettes à muffi ns deux par deux en les plaçant sur une plaque de cuisson). Mélangez la farine, le sucre, la levure et le sel dans un saladier. Incorporez le beurre, les oeufs, le yaourt ou la crème fraîche légère, la vanille et le zeste de citron. Fouettez jusqu’à obtenir une pâte lisse. Incorporez les graines de pavot. Répartissez équitablement la pâte dans les caissettes et enfournez pendant 20 à 23 minutes. Laissez refroidir. GLAÇAGE AUX MYRTILLES Fouettez le beurre et le cream cheese jusqu’à obtenir une préparation crémeuse. Ajoutez le sucre glace et la poudre de myrtilles, fouettez pour obtenir une crème bien lisse. Garnissez une poche à douille munie d’un embout en étoile, décorez les cupcakes. Tenez la douille verticalement, tout près du cupcake. Commencez la décoration au centre, puis faites un ou deux tours en terminant au centre. Décorez de myrtilles fraîches.



CHEESECAKE au citron NYC

Pour 12 personnes Préparation : 30 min Cuisson : 1 h 10 Réfrigération : 1 nuit

Ingédients : - 200 g de biscuits sablés (palets bretons, spéculoos...) - 40 g de beurre + un peu pour le moule - 600 g de fromage frais (type Philadelphia® ou St Môret®) - 100 g de crème fraîche épaisse - 2 citrons non traités - 150 g de sucre en poudre - 3 oeufs - 25 g de farine ou fécule de maïs + un peu pour le moule - 20 cl de lait demi-écrémé

Préchauffez le four à 180 °C (th. 6). Mettez les sablés dans un sac congélation que vous fermerez bien, et, à l’aide d’un rouleau à pâtisserie, écrasez-les en une poudre fine (vous pouvez également les passer au mixeur). Mélangez cette poudre avec le beurre préalablement fondu au four à micro-ondes. Étalez la préparation obtenue dans un moule à fond amovible beurré et fariné, tassez bien et enfournez pour 10 minutes. Laissez refroidir. Dans un grand bol, fouettez le fromage frais pour le détendre, ajoutez la crème fraîche, le zeste râpé des citrons, le sucre, puis les oeufs un par un, en mélangeant bien entre chaque ajout. Ajoutez enfin la farine tamisée puis le lait. Versez cette préparation sur le biscuit froid et enfournez pour 10 minutes à 210 °C (th. 7), puis abaissez la température à 100 °C (th. 3-4) et poursuivez la cuisson 1 heure. Laissez le cheesecake refroidir avant de le réserver au frais une nuit avant de le déguster



Articles inside

Accessoire : Chapeaux

1min
page 108

Recettes

5min
pages 132-136

mode d’emploi

5min
pages 116-119

Bouger : Aquasport une nouvelle façon de bouger Cookbook :

3min
pages 124-125

Le Plastique c’est Fantastique

1min
page 106

ItBag : Chic, des Franges

1min
page 107

Etre ronde dans un monde carré : Le jour où j’ai compris que le monde ne tournait pas rond

7min
pages 34-35

Love : 1 an our trouver l’amour

7min
pages 26-29

High-Tech : Appli Mode

2min
page 22

Les bibles des modeuses

2min
page 24

Shopping : Le smartphone

1min
page 23

Chronique : In the mood... for shopping

3min
page 25

Séries : Serial rentrée

5min
pages 14-16

Rencontre avecHapastou Sy Livres :

12min
pages 18-21

Cinéma: Rentrée des salles

4min
pages 10-12

Sortie CD

2min
page 13
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