Transcom-Info services publics nov 2016

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Nobembre 2016

03 / 2016

INFO

EDITION SECTEURS PUBLICS

Bruxelles X

Bureau de dépôt :

Abonnement postal


EDITION SECTEURS PUBLICS

Sommaire

Chemins de fer Infrabel, comité d'entreprise stratégique

p.4

Intersectoriel Edito

p.3

Solidarité mondiale

p.23

Autrement Actifs : rencontre de Noël

p.24

Postes MSO : réorganisations à l'arrêt

p.14

Dernière minute

p.16

In Memoriam

p.18

Télé c o m Non à la privatisation de Proximus

p.19

Proximus : arrêter l’outsourcing et l’ appel à des sous-traitants

p.20


Editorial Chères Amies, Chers Amis,

Rédaction : Marc Scius

M i s e e n p a g e  : Emmanuel Leconte Imprimerie Doneux sa, Mettet

Impression :

Corelio Printing, Groot Bijgaarden

Distribution : Imprimerie Doneux sa, Mettet

Photos :

Rédaction CSC-Transcom

Novembre 2016

Didier Smeyers, VICE-PRÉSIDENT

Katrien Verwimp, PRÉSIDENTE

Au moment de rédiger cet édito, Il n’est pas possible de dire ce que deviendra la tentative de rapprochement (d’achat ?) de bpost vers PostNL. La situation évolue d’heure en heure et la direction de PostNL multiplie les démentis, le monde politique hollandais aussi, tandis que bpost oriente sa comunication sur ses intentions « amicales » de rachat et sur tous les avantages ‘industriels’ qu’un tel rapprochement favoriserait. Cet argument est indéniable, et une fusion, ou un rachat avec filialisation, ferait de cet ensemble postal le 4e groupe européen, ce qui n’est pas rien. Il est cependant deux éléments que nous ne pouvons garder sous silence ou sous discrétion : Premièrement, l’achat ou la fusion aurait pour effet de « diluer » la part de l’Etat belge dans la nouvelle entité. Certes, il resterait plus que certainement l’actionnaire de référence, mais il serait sous la barre des 50 % (sans doute entre les 40 % du capital). Lorsque, comme syndicat, nous voyons le MR se réjouir de cette opération, il nous semble bien comprendre que la volonté n’est pas d’acheter une filiale, ni de faire monter davantage l’Etat dans le capital. En effet, dans ces deux cas, bpost resterait une entreprise publique de droit belge. Ceci nous conduit à notre deuxième élément : si nous sommes dans une perspective de fusion et non de rachat d’une filiale, et sous réserve d’un examen approfondi des lois en vigueur actuellement en Belgique, cela signifierait, inéluctablement, un changement de référents légaux. A savoir que bpost ne serait plus une entreprise publique au regard de la Loi de 1991. De plus, la Loi de 1974 qui organise le dialogue social et donc le rôle des syndicats, ne serait plus applicable. Il faudrait donc le revoir en profondeur : représentativité, moyens, protection des délégués, etc. Bref ! Nous avons pris ici l’exemple de bpost, mais l’évolution de cette entreprise peut servir d’exemple à toutes les entreprises publiques et même aux services publics « classiques ». Les politiciens au pouvoir en ce moment ont un but : briser les capacités d’action des corps intermédiaires (syndicats, mutuelles, …) qui sont pourtant un élément majeur de la stabilité sociale en Belgique. Et tous les moyens sont bons pour y arriver. Et nous ne parlerons pas ici, cela serait trop long, de la lente dégradation de la qualité des services publics et du statut des travailleurs qui essayent, tant bien que mal de les accomplir.


Chemins de fer

A LIRE DANS CE COMPTE-RENDU L’ŒUF OU LA POULE ? RECRUTEMENT, EMPLOI ET SOUS-TRAITANCE RESTRUCTURATION DE L’ARRONDISSEMENT LGV

11/10/16 INFRABEL

COMITE D’ENTREPRISE STRATEGIQUE

Le comité d’entreprise stratégique d’INFRABEL est une réunion paritaire (organisations syndicales et direction) qui traite des restructurations et de tous les aspects économiques de la société INFRABEL. On y parle emploi, finances, filiales, économies, fusion de services, transfert d’activités, stratégie d’entreprise etc. Grâce à vos apports du terrain, nous avons pu relayer vos questions et préoccupations. Voici le compte-rendu de la réunion. Surtout, continuez à nous informer au maximum ! A la CSC-TRANSCOM, notre boulot, c’est défendre le vôtre !

CHANGEMENT D’HORAIRE DES AGENTS DE LA VOIE : TEST RESTRUCTURATION DES ACLI ? LES DATAS CENTERS

CSC-TRANSCOM 02/549 08 08

transcom.cheminotsnational@ acv-csc.be


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RECRUTEMENT EMPLOI SOUS-TRAITANCE L’OEUF INFRABEL nous présente les statistiques au 1er juillet en termes d’emploi. Nous constatons qu’il reste 1027 agents à recruter d’ici la fin de l’année dont 868 à I-AM (Infra). Et si on regarde le budget, INFRABEL est pour le moment à 611 agents de moins que ce qu’il voulait bien dépenser. De plus, la CSC-TRANSCOM a pu parcourir un document interne d’INFRABEL : « Executive day 2016 », journée de présentation pour les cadres d’INFRABEL de la stratégie d’entreprise pour les années à venir. Dans ce document, INFRABEL précise que l’objectif est d’arriver à 20% de personnel en moins d’ici 2020. Alors, volonté d’engager ou pas justement ? Réponse d’INFRABEL « En ce qui concerne les chiffres de l’Executive day, c’est vrai que l’emploi va diminuer, mais ce ne sont encore que des prévisions, nous n’avons pas fixé de chiffres précis ». « Pour le recrutement, nous avons un grand souci. Encore 1000 personnes à recruter d’ici la fin de l’année ! Nous avons des gros soucis de recrutements, particulièrement en Flandre, dans tous les grades. Nous allons faire des statistiques, analyser la situation et nous réfléchissons à des mesures révolutionnaires pour recruter. La situation devient catastrophique, surtout à IAM ». Propositions des organisations reconnues :  Rendre les salaires attractifs et compétitifs avec le privé  Aller dans les écoles  Engager des électriciens et les former en interne comme techniciens par ex.  Le ministre Bellot veut développer un genre de 7ème année « école du rail ».  Initiatives en Flandre « apprendre par deux » : un agent expérimenté accompagne un jeune aux études quelques jours par semaine en entreprise.  Réponse d’INFRABEL On réfléchit à un tas de choses, on invite déjà des écoles. Quant aux solutions innovantes, nous sommes pour, si le statut nous permet de la flexibilité pour ce genre de chose…


Chemins de fer LA POULE

Intervention de la CSC-TRANSCOM

«Nous assistons depuis des années à une restructuration importante chez INFRABEL et en particulier à I-AM. - Mise en place du programme SMARTER-M (pour Maintenance). Avec ce programme, la direction pourra prévoir à l’avance les entretiens à faire et surtout, cartographier l’ensemble des problèmes sur le réseau. Cela permettra de cibler et de voir l’état d’avancement des opérations de maintenance. - réduire de 30% les appareils de voie - « massifier » les entretiens : faire travailler toutes les spécialités en même temps afin de diminuer le temps de coupure des voies - fusionner les spécialités - rationalisation des CLI et ACLI (voir plus loin). Le tout couplé à une diminution du personnel importante. D’après une information donnée sur le terrain par le responsable de l’ECFM, le nombre d’agents ECFM diminuerait de 50% d’ici 2020. Ce que les agents aimeraient avoir maintenant, c’est le cadre général. Parce que continuer à discuter d’une réforme à l’autre, d’une restructuration à l’autre, ce n’est plus possible. Le personnel est réduit à peau de chagrin, uniquement calculé sur base des budgets et plus sur base de la charge de travail. Les agents ont l’impression que c’est volontaire. Que vous les mettez en situation de ne plus savoir faire leur travail et d’être à la limite « soulagé » d’avoir du soutien du privé. Parce qu’à côté de ces restructurations, INFRABEL multiplie les appels à la sous-traitance.

SOUS-TRAITANCE : en hausse

De juin 2012 à juin 20126, il y a eu 856 demandes de marchés publics de la part d’INFRABEL. Cela s’est accentué ces deux dernières années, puisque rien que pour 2015 et une demi-année en 2016, nous sommes déjà à 618 sur les 856. Il y a plusieurs sortes de marchés publics : les accords-cadres pour l’achat de matériel, l’appel à une technicité dont INFRABEL ne dispose pas, comme des « SAP Senior U15 » etc. On ne parle pas de ça. A côté de ces marchés, il y a toute une série de d’appels d’offre pour du travail qui, pour la CSC-TRANSCOM, pourrait être réalisé en interne. Par ex : I-I.SE-57/52/4/... Cahier spécial des charges n° 57/52/4/15/024 - Ligne 34 : Liège-Guillemins / Hasselt - Tonçon : Liège-Palais / Herstal (voies électrifiées en 3 kV) - Assainissement de la voie à Liège-Vivegnis. 06/06/2016 Description: Cette entreprise comprend principalement: • la pose et la dépose des signalisations ferroviaires de ralentissement ; • la dépose de la voie ; • le terrassement jusqu’au fond de coffre ; • la mise en place de la sous-couche et du ballast ; • la réalisation d’un système de drainage fermé le long de la voie A, avec chambre de visite et raccordement à l’exutoire existant ; • la repose de la voie avec renouvellement des rails ; • la dépose et la repose des équipements de signalisation fixés aux rails ; • l’incorporation des joints isolants collés et le réglage des contraintes.


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Si l’objectif est la massification, qu’est-ce qui vous empêche demain d’avoir des coupures de voie avec des sous-traitants et d’éviter ainsi à devoir payer du personnel hors période de massification ou en tout cas de le limiter au maximum ?

Du boulot à la pelle !

D’après une présentation réalisée par INFRABEL en mai 2015 (table-ronde des stakeholders du 8 mai 2015), les défis relatifs à la maintenance du réseau ne manquent pas :  1 km de ligne sur 4 est à remplacer ;  225.000 traverses sont à remplacer ;  1 sous-station de traction sur 5 est à renouveler ;  50% des passages à niveau sont à réaménager ;  80% des ponts en maçonnerie datent d’avant la 1ère Guerre mondiale. Est-ce qu’INFRABEL est en capacité financière, en termes de personnel et de moyens d’assurer au moins le maintien de capacité ? La CSC-TRANSCOM aimerait recevoir une vision globale sur le long terme des projets d’INFRABEL pour l’Infrastructure et plus sauter d’un dossier de restructuration à l’autre. Les agents ont besoin de savoir quel est leur avenir afin de se positionner.

Réponse d’INFRABEL « En ce qui concerne le « Smarter M », il s’agit d’un appareil du 21ème siècle. Nous avons également un appareil pour mesurer les aiguillages, c'est vrai. Nous voulons travailler avec des outils modernes, de notre temps. Nous négocions également des plages de travail plus longues avec I-TMS. Aujourd’hui, nous avons une interruption de la ligne de 4h or les prestations sont de 8h. Si nous arrivons à allonger cette plage de travaux à 6h ou 7h, au lieu de 4 prestations il ne nous faudra plus que 2 prestations de nuit pour le même travail. Un autre exemple c'est la fusion des équipes de graissage et de visite d’aiguillages que nous avons déjà faite. Cela entraîne moins de perturbation au trafic ferroviaire. Voilà des mesures auxquelles nous réfléchissons ou que nous mettons en place». « Je prends un exemple que je connais bien, la ligne Lichtervelde - La panne. Il y a une équipe responsable entre Kortermarkt et La panne qui doit s’occuper de 5 aiguillages et de 35 kms de voie. C'est la ligne pilote de l'ETCS II. Elle a été renouvelée entièrement avec des longues traverses etc. Tous les PN sont en ordre.


Chemins de fer Expliquez-moi ce qu'une équipe va faire comme entretien pendant 20 jours par mois ! » « En ce qui concerne la sous-traitance, le privé a des moyens dont nous ne disposons pas. Nous n’avons déjà pas les moyens d’assurer l'entretien, alors tout ce qui est investissement, c’est pour le privé. Il est vrai que parfois, comme à Anvers parce que personne ne veut travailler à Anvers, nous faisons aussi appel à des sous-traitants pour de l’entretien… ». « Nous avons des gros soucis de recrutement, alors comment voulez-vous que nous prenions les travaux d’investissement en plus ? On est déjà à stock pour trouver du personnel pour faire l'entretien ». « Même si on ne trouve pas le personnel nécessaire, nous sommes obligés d’assurer l’entretien. Soit on reste aux méthodes d'hier qui nécessitent beaucoup de personnel. Mais si ce personnel ne vient pas, il faut faire appel à d'autres mesures. Parce que si elle n’est pas entretenue, je ferme la ligne !».

CSC-TRANSCOM : « C'est la question de la poule et de l'œuf. Est-ce qu'il y a un plan

qui a pour conséquence de diminuer le personnel ? Ou le personnel diminue et donc on doit s'adapter et faire appel au privé ? Surtout que ce problème de recrutement est récent, alors que faire appel au privé ne date pas d’hier… » Réponse d’INFRABEL. « Nous avons répondu à vos questions ».

MODIFICATION DES HORAIRES DE TRAVAIL DES BRIGADES SUR LA LIGNE 36 – ARR.41 CSC-TRANSCOM : « les horaires de travail des agents maintenance voie auraient été modifiés pour passer de 20 à 4h au lieu de 22h à 6h et ce, sans avoir consulté la Commission paritaire régionale. Les agents ne sont pas tous d’accord, surtout ceux qui n’ont pas de voiture (pas de bus à 4h du matin) ». Réponse d’INFRABEL. « Toutes les demandes de chantier arrivent à 22h. Avant, avec 300 cabines c’était tout à fait gérable. Maintenant on ne sait plus traiter toutes ces demandes et les agents sur le terrain attendent que les voies se libèrent. Nous avons donc réfléchi pour voir comment étaler les travaux afin que les gens en cabine et sur le terrain s'en portent mieux. Dans les cabines, les agents ne voient plus la masse de travail arriver en même temps et sur le terrain, ils ne devront pas attendre la mise en service avant de travailler. C'est un test que nous effectuons pour l'instant dans l'Area de Liège, à partir du mois de novembre. Notre objectif est de réduire la pression sur les agents avec ce système. Mais c’est OK pour en discuter en Commission paritaire régionale.


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RESTRUCTURATION DE L’ARRONDISSEMENT LGV Le dossier rentre dans une deuxième phase. M. Rubens l’a présentée en séance. Dès que nous recevrons le document il sera disponible auprès de vos délégués et permanents régionaux.

Présentation de la restructuration LGV, phase II, par M. Rubens « Tous les techniciens et techniciens principaux qui les souhaitaient ont pu rester sur leurs sièges de travail ou changer de spécialité. Tout le monde a eu ce qu’il voulait et n'a pas perdu sa prime. Nous constatons que la taille des siège de travail doit être suffisante pour pouvoir organiser les SIR en respect du bien être des travailleurs. Nous avons donc besoin d'une rationalisation des CLI.

PHASE 2  Transfert des activités de maintenance de la L3 vers l'arr. 42 sans transfert de personnel.  Concentration des activités de maintenance de l’entièreté de la L2 à la base de Ans, sans transfert de personnel.  Transfert du personnel de la base de Louvain vers la base de Berchem, au sein de l'ARR TGV. Entretien L4 + SIR. Fermeture du siège de travail de Louvain.  L1 reste à Brugelette. Le personnel aussi.

Questions de la CSC-TRANSCOM – Réponses de la direction Est-ce que les agents de l’arr.42 ont les capacités techniques pour entretenir la L3 ?  OUI A Louvain, est-ce qu’on ferme une antenne CLI?  NON Quid de la prime des agents qui changent de spécialité ?  Ils gardent leur prime même en ECFM (feront encore du courant fort). Il n'y a qu'un agent qui a choisi la signalisation mais lui aussi garde la prime aussi longtemps qu’il sera dans les conditions.


Chemins de fer

DE CLI ?

SUPPRESSION

Voulez-vous supprimer l'arr. LGV à long terme ?  Si nous avions voulu le faire nous l’aurions fait maintenant. Les agents de Louvain ont-ils été consultés ?  NON parce qu'il n'y a pas de technicien ni de technicien principal sous-stations / caténaires, uniquement des chefs de secteur techniques mais qui eux, de par leur grade, ne peuvent pas choisir. Nous allons informer les agents de Louvain de leur transfert dans les jours qui viennent. Il n’y a plus de chef d’arrondissement LGV, comptez-vous le remplacer ?  Pour l'instant j'assure l'intérim. Mais quand tout sera fini, oui on le fera.

CSC-TRANSCOM. On parle de la suppression de 15 CLI et/ou antennes CLI ? Réponse d’INFRABEL. Il est vrai que cela fait partie d'une réflexion globale sur des économies que nous voulons réaliser. Il n’y a pas encore de décision… Mais l'intention est bien là.

(Comité d’entreprise stratégique, 11 octobre 2016)

Fermeture du CLI de Monceau et transfert du personnel vers celui de Luttre et de La Louvière-Sud.

(Commission paritaire régionale du district sud-ouest… 14 octobre 2016)


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INFORMATIQUE:

LA FOURNITURE DE SERVICES OU LE MONDE DES «SERVEURS» ET AUTRES « DATA CENTERS »

Photo : data center de Muizen

INFRABEL nous présente les différentes évolutions au niveau des activités informatiques avant 2014 et après 2014. ICTRA (SNCB-Holding) faisait le développement, le run des applications (call centers etc.) et les achats (des licences par ex.). ICTRA gérait également le réseau et les data serveurs. YPTO s’occupait de SAP et du ticketing . Après 2014 la SNCB a décidé d'être indépendante d’INFRABEL et de reprendre ses applications et son personnel informatique (mais pas le réseau). Ils font leurs achats eux-mêmes ainsi que le suivi de SAP (monitoring). Ils ont aussi pris leur autonomie au niveau des serveurs. Au niveau du help desk, c’est en cours. La vision de la SNCB (« SOFT LANDING 2020 ») est d’arriver à une situation où ils ont leur propre développement, leurs applications, leur monitoring, leur infrastructure, leur data centers (serveurs), leurs techniciens et leur système d'achat. Ne resterait en commun que les Télécom: le réseau, GSM- R et ITRALI. Aujourd’hui, il y a plusieurs data centers : rue de France et Porte de HAL. Ainsi qu’un nouveau centre à Muizen.

Questions de la CSC-TRANSCOM C’est « Alphacloud » qui gère Muizen, une société qui appartient à 50% à INFRABEL et à 50% à ATOS, 8ème au classement mondial des ESN (entreprises de service numérique) et 1er en Europe au niveau du cloud. N’est-ce pas dangereux pour la sécurité de laisser une société dans laquelle nous avons des participations gérer toutes les données d’INFRABEL à Muizen ?  NON parce qu’il y a trois salles différentes : une est gérée par IXILIO (ex-SYNTIGO) l’autre par ATOS et la troisième par INFRABEL. ATOS n’a pas accès aux données d’INFRABEL, ils ne gèrent que le bâtiment. Nous sommes également en train d’internaliser à INFRABEL un maximum de personnel IT (informatique) parce que c’est notre corebusiness. Qu’en est-il de la protection du réseau et des datas centers ? Des entreprises se font pirater. On n’ose imaginer ce qui se passerait avec des données sensibles d’INFRABEL  Toutes les précautions ont été prises mais on ne dit jamais « jamais », surtout au niveau informatique.

DES QUESTIONS ? DES INFOS ? CONTACTEZ-NOUS ! CSC-TRANSCOM 02/549 08 08 transcom.cheminotsnational@acv-csc.be


Chemins de fer

A la demande de la CSC-Transcom, la réforme des CMR et des contrôles médicaux a été abordée lors du Comité d’entreprise stratégique de HR RAIL du 28 septembre 2016.

FIN DU CONTRÔLE MÉDICAL ? FERMETURE DE VOTRE CMR ?

NOS QUESTIONS À LA DIRECTION 1. Création de « grands centres de santé polyvalents ». Suppression des CMR actuels pour en garder 5, soit un par district. Vrai, faux ? 2. Suppression de l’obligation du contrôle « malade sortie autorisée » pour un contrôle « différencié ». Les agents n’iraient plus d’office au CMR dès leur annonce de maladie. Le CMR enverrait dans les trois jours un médecin « externe » chez eux. Par contre, les agents seraient encore convoqués au CMR en cas de prolongation par ex. Vrai/Faux ? Pourquoi accentuer les contrôles alors que grâce au système que nous avons, nous sommes parmi les travailleurs les moins absents pour maladie de tout le pays, tous secteurs confondus ? (voir notre dossier sur l’absentéisme). 3. Réforme du service administratif des CMR : les agents sont repris par une direction centralisée à Bruxelles. Les sous-chefs de bureau deviendront les « moteurs » des grands centres et géreront les prises de rendez-vous pour les consultations. Les médecins ne s’occuperont plus de leur agenda. Vrai ou faux ? 4. Programme « DMS » : scannage de tous les dossiers médicaux et diminution des surfaces de stockage papier. Vrai ou faux ? 5. Fin des programmes informatiques « Médicontrol » et « Médicare » : Vrai / faux ? RÉPONSES DE LA DIRECTION, DANS LE DÉSORDRE QUESTION N°5 : FIN DES PROGRAMMES MÉDICONTROL ET MÉDICARE « Le programme Médicontrol n'est plus suivi par aucune société (INFRABEL, SNCB). Ce n’est donc pas efficace de rester sur cette plateforme. Nous voulons moderniser les processus de communication des absences. Ce n'est pas seulement une transformation technique. L’objectif est de quitter Médicontrol pour utiliser SAP là où c'est possible et par ailleurs, faire de la prospection pour acquérir un logiciel pour gérer la partie médicale du dossier ». QUESTION N°4 : SCANNAGE DES DOSSIERS MEDICAUX « En ce qui concerne le scanning, nous avons démarré un projet de dossiers électroniques via une plateforme en open text, liée à SAP. Notre objectif est de passer des dossiers papier aux dossiers électroniques pour l'ensemble de HR RAIL, pas seulement pour les dossiers médicaux. Nous avons déjà bien avancé dans le domaine des dossiers « carrières ». Les CMR ne travaillent pas avec SAP mais la volonté est de scanner aussi


13 les dossiers médicaux tout en respectant les règles de confidentialité. Le service médical suit ça de très près et veille au respect du secret médical ». QUESTION N°3 : CENTRALISATION DE LA DIRECTION DES SERVICES ADMINISTRATIFS « Pour les services administratifs: physiquement ils sont toujours au même endroit mais la ligne hiérarchique a changé. Ce n'est plus le médecin du CMR qui dirige les agents administratifs. Ils dépendent désormais directement de M. Ludo Smeekens à l'administration centrale. Cela permet plus d'uniformisation. Si nous avons décidé de fusionner les services administratifs et de ne plus donner cette tâche au médecin principal, c’est pour qu’il puisse se concentrer sur son travail médical».

QUESTION N°2 : CONTROLE DES ABSENCES POUR MALADIE « En ce qui concerne les contrôles externalisés, ce n’est pas une volonté d'ordre politique mais un besoin. Nous manquons de médecins pour continuer à les faire avec notre propre personnel. Nous avons également fait des études sur le sujet avec la médecine administrative. Ce que nous visons, ce sont les absences de courte durée, mais fréquentes. Nous voudrions avoir plus de contrôles là-dessus. Par contre, en ce qui concerne les absences de longue durée, nous allons continuer à les suivre avec nos médecins. Nous voulons aussi nous moderniser, actualiser le contrôle. Il ne s’agit pas de harceler un agent qui n’est jamais malade et qui a une fois la grippe au bout de cinq ans. Ou encore d’obliger un agent qui a une sortie autorisée de se présenter systématiquement au CMR le lendemain. Nous voulons actualiser le contrôle, pas le lâcher. L’image que l’on donne avec nos salles d’attente bondées au CMR le lundi matin est déplorable. Cela donne l’impression que nous nous méfions de notre personnel. Nous faisons continuellement des efforts pour évoluer mais ces salles d’attente, inconfortables et pleines, donnent une mauvaise image aux nouveaux agents. Il est vrai que notre taux d’absentéisme est parmi les plus bas. C’est aussi dû au fait que nous avons beaucoup de métiers de sécurité, pour lesquels des visites médicales sont obligatoires. Nous avons aussi remarqué que les taux d’absentéisme les plus bas se retrouvent chez les accompagnateurs et les conducteurs, sans doute par esprit de solidarité ». CSC-TRANSCOM : Pourquoi vouloir changer le système alors ? Pourquoi avez-vous inscrit dans votre plan d’entreprise : « La réforme Health 4 Rail est indispensable pour répondre (entre-autres) à un absentéisme trop élevé qui cause une productivité trop faible » ? Réponse de la direction : «Tout n’est pas comparable et puis nous voulons mieux faire encore que l'année précédente. Le problème le plus important reste le recrutement des médecins, aussi bien en Flandre qu'en Wallonie. Vos questions sont pertinentes mais nous devons préparer un dossier pour vous répondre correctement ». QUESTION N° 1 : CREATION DE CENTRE DE SANTE POLYVALENT ET SUPPRESSION DES CMR JUSQU’A N’EN GARDER QU’UN PAR DISTRICT. Pas de réponse. La société veut préparer un dossier sur le sujet. Dossier à suivre donc !

Commandez le dossier de la CSC-Transcom sur l’absentéisme auprès de votre permanent régional, par tél au 02/549 08 08 ou par mail à transcom.cheminots@acv-csc.be


Postes

M S O  : réorganisations à l'arrêt MSO : Les réorganisations toujours à l’arrêt dans l’attente des résultats des groupes de travail !

confrontés aux nombreux problèmes rencontrés par le personnel sur le terrain.

Depuis longtemps, la CSC décriait une situation devenue insoutenable sur le terrain depuis les dernières vagues de réorganisations instaurées dans de nombreux bureaux. Suite à la pression mise sur l’Entreprise de diverses manières par les organisations syndicales et en particulier l’ACV-CSC ( dépôt d’un préavis de grève national plusieurs fois reconduits, arrêt de travail dans divers bureaux réorganisés ,déclaration en commission paritaire…) les travailleurs ont enfin été entendus. L’Entreprise a enfin stoppé le rouleau compresseur des réorganisation pour prendre le temps d’écouter les vrais problèmes rencontrés sur le terrain !

Le constat que les comités de concertation tenus récemment demeurent sans suite pour cause d’un mandat obscur et la non-disponibilité du management à dépasser le budget fixé dans les régions est tout simplement inacceptable dans ce contexte.

Alors que nous consultions nos instances sur le contenu du projet d’accord cadre ( CCT) 20162017, malgré des textes jugés favorables pour le personnel, l’ambiance était assez électrique dans les instances locales, régionales et même lors de notre comité national. Les affiliés et délégués n’étaient pas énervés par rapport à ces textes mais par une impossibilité de continuer à assumer la charge de travail quotidienne et la pression imposée par la direction.

Comprenez bien que nos membres en ont marre ! La pression au travail est intenable et s’aggrave de plus en plus !

Nous avions alors jugé opportun lors de notre CSN de proposer d’assortir notre vote positif sur la CCT lors de la commission paritaire du 30 septembre de la déclaration suivante :

« Nous venons d’émettre une voix positive concernant de la CCT 2016-2017. Pour la CSC-ACV la note positive s’arrête toutefois ici. Lors des consultations de nos instances dans toutes les régions du pays, du nord au sud et de l’est à l’ouest, nous avons à chaque coup été

Dès lors nous voulons qu’immédiatement la clarté soit faite sur le mandat et le budget dont disposent les responsables régionaux pour offrir une solution à toutes les situations inacceptables sur le terrain. Ou la volonté de résoudre les problèmes fait-elle défaut en la matière ?

Nous escomptons des réponses claires et nettes ainsi que des mesures pouvant aboutir à des solutions effectives et ce, à brève échéance. Très concretement ceci signifie : • des solutions structurelles pour la pénurie de personnel dans les différents départements de bpost; • qu’il est grand temps que bpost démontre qu’elle donne réellement priorité au déploiement de personnel bpost au lieu de l’outsourcing( soustraitance) d’activités de plus en plus nombreuses; • trop souvent nous entendons qu’il n’y a pas d’alternative ; • une adaptation des normes à MRS et MSO; • l’urgence de mettre de l’oxygène dans les différentes organisatio ns au sein de bpost; • contrôle de l’impact de la modification des heures d’ouverture des bureaux sur la pression au travail et mis en place des ajustements nécessaires;


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• contrôle et recomptage des volumes; des • Groupes 3 :Un gros chapitre ; la faisabilité des recomptages déjà effectués il est apparu clairement organisations et une meilleure répartition de la que les volumes utilisés ne sont pas corrects; charge de travail. Sont ici traités des points comme • une solution à l’inégalité des services; la réalité de certaines normes, la qualités des • une forte amélioration de la qualité et de l’heure chiffres fournis pour les volumes, le respect des de livraison des envois; horaires d’alimentation des bureaux, le taux de sequencing…. Madame la Présidente, cette liste n’est nullement

exhaustive. La situation sur le terrain est tellement • Groupe 4 : Problématique de la difficulté d’assurer détériorée qu’il est devenu impossible de donner un la fonction de team leader dans les conditions aperçu global de tous les problèmes sur le terrain actuelles : les TL doivent être partout, épauler dans le laps de temps qui nous est imparti lors les agents et les managers, assurer la qualité, de la présente réunion. Vu la situation précaire veiller au respect du sacro-saint budget, remplir sur le terrain, nous escomptons recevoir dans les tableaux de prestation, etc… Pour eux aussi la charge de travail est devenue insoutenable ! les prochains jours des propositions qui au moins pourront être considérées comme un début de Pour l’heure, ces groupes de travail se réunissent solution. » à un rythme soutenu et sont riches d’idées dans De cette manière, l’ACV-CSC a voulu confirmer leurs débats. Espérons qu’ils puissent apporter notre détermination à mettre la pression sur la de réelles solutions aux multiples choses qui direction dans l’attente de résultats probants visant empoisonnent la vie des postiers au quotidien à améliorer les conditions et la qualité du travail avant la fin de l’année. Dans l’attente, les mesures de tous les collaborateurs de chez MSO. provisoires prises pour pallier aux manquement Depuis lors, quatre groupes de travail communs des réorganisations déjà mise en route doivent management-syndicats ont été créés et se être maintenues. réunissent afin d’inventorier le plus complètement possible les problèmes rencontrés quotidiennement sur le terrain dans de multiples domaines. Ceux-ci traitent de sujet très diverses :

Dans la négative, nous n’osons imaginer la réaction du personnel qui se sentirait une fois de plus berné par un management ne cherchant qu’à gagner du temps sur l’inévitable conflit social qui ressortirait de cette manière d’agir.

• Groupe 1 : Le recrutement et la fidélisation du personnel : on traite dans ce groupe du nombre de Pour l’heure, souhaitons bonne chance et bon personnes nécessaires à faire tourner un bureau, de courage aux différentes personnes représentant l’accueil et de la formation des nouvelles recrues, … l’ACV-CSC dans ces groupes de travail. Nous ne • Groupe 2 : La problématique de l’octroi des congés manquerons pas de vous tenir informés des et repos a toujours été un problème à la poste : les différents résultats de ces discussions. participants recherchent ici de nouvelles règles permettant de rendre la situation plus tenable pour tous.


Postes

Dernière minute Bpost fait une offre d’achat sur « POST NL ! précédents qui ont mis bpost dans cette situation. Le risque d’un privatisation de l’Entreprise Si ce type de société ne nous convient pas c’est au publique se précise ! moment où les belges doivent retourner aux urnes A l’heure de mettre notre journal syndical sous que nous devrons en parler autour de nous pour presse, nous recevons une confirmation officielle que chacun puisse faire le meilleur choix. que le management bpost a envoyé une proposition d’offre de rachat amical à leurs collègues néerlandais. Les infos en notre possession sont Ce qui nous interpelle en tant que CSC-Transcom très partielles mais syndicalement, cet évènement Postes, ce sont les conséquences pour le personnel si cette proposition d’offre abouti. Celles-ci sont suscite énormément de craintes et de question. Sur le bienfondé de cette opération, en tant que multiples et peuvent modifier profondément responsables syndicaux, nous avons un avis très la situation de nombreux postiers. Avec le peu mitigé. Nous entendons bien les arguments du CEO d’éléments en notre possession au moment d’écrire de bpost sur la nécessité de grandir dans un secteur cet article, voici une petite liste non-exhaustive des postal totalement libéralisé et où la concurrence se risques principaux que nous avons déjà identifié : fait de plus en plus agressive dans le secteur des La privatisation : paquets. Il était clair que dès le moment où le monde Afin de pouvoir lever les fonds suffisants politique a décidé d’abandonner la réelle notion pour financer ce rachat, il est plus que de service public et de placer l’opérateur postal probable qu’il serait procédé à une ouverture historique en bourse, le management de bpost se de capital. Dans ce cadre, il est probable doit d’agir comme tout patron de grande entreprise que dans la situation financière actuelle du dans ce milieu : « Faire du fric pour les actionnaires » budget de l’état, le gouvernement n’investisse et « Manger ou être manger ». Malheureusement, pas de fonds supplémentaires dans bpost. il sera très difficile de revenir en arrière sur ce C’est n’est de toutes manières pas la ligne plan, cette situation nous la devons aux décisions du gouvernement actuel que d’investir dans prises par les instances européennes mais surtout les services publics. Par conséquent, l’arrivé aux différents ministres et gouvernements belges


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de nouveau capital privé dans l’actionnariat de bpost fera descendre les parts de l’état belge en dessous des 50 % et mènera de fait vers la privatisation. La fin du statut d’agent de l’état : Avec la privatisation, vient la question du sort des quelques 12 000 membres du personnel qui sont toujours statutaires aujourd’hui. Certains tiennent un discours rassurant à ce sujet. Il est possible de ….. l’adaptation de la loi permet de …. Ce qui est clair pour la CSC-Transcom, c’est que ce n’est pas le personnel qui a choisi de ne plus nommer les postiers depuis presque 20 ans, mais les personnes qui ont été recrutées sous statut au début de leur carrière doivent pouvoir la terminer dans les même conditions( salaire, pension …).

qu’avec des points postes dans le secteur Retail et surtout avec une majorité de VRAI FAUX INDEPENDANTS dans la distribution des paquets, la tentation de transférer du travail vers Post NL Belgique ou d’importer ces méthodes de travail sera grande pour les patrons de la poste belge.

C’est à ce type d’enjeu que les représentants du personnel vont être confrontés demain. Il est déjà très difficile d’obtenir de bpost des conditions de travail corrects pour l’ensemble des collaborateurs à l’heure actuelle. Cela risque d’être encore plus ardu demain. Mais la CSC-Transcom continue de se battre tous les jours pour faire avancer les choses. Face à ces nouveaux défis, nous devrons rester unis et déterminés afin de maintenir un rapport de force suffisant que pour garantir un avenir décent à tous nos affiliés et à tous les postiers en général. Statutaires, contractuels barémiques ou non, il est Transfert de volume de travail : nécessaire de rester attentif à toutes les informations Nos craintes vont également vers le maintien qui nous arriverons dans les jours et les semaines à de notre volume de travail et par conséquent venir. Nous n’aurons peut-être d’autre choix que de du nombre d’emploi ! Post NL travaillant passer à l’action ! Non pas l’action boursière mais avec une majorité de personnel sous statut de devoir se mettre en mouvement pour défendre précaire, dans le secteur du courrier ( emplois notre avenir, celui que l’on souhaite, pas celui que type facteur de quartier), ne travaillant les financiers nous préparent !


Postes In memoriam

Personne n’a jamais envie d’écrire ces mots-là !

Jean-Claude nous a quitté sans dire un mot … mais il en avait dits tellement Jean-Claude nous a quitté, son visage, souriant, en mémoire, restera longtemps Jean-Claude nous a quitté après une vie de ce travail difficile, aider les autres

Jean-Claude connaissait aussi Bruxelles mieux que quiconque et aimait en parler Jean-Claude connaissait les gens, affiliés, collègues, et aimait en tenir compte Jean-Claude sous des airs distingués n’avait pourtant rien d’un comte

Sa simplicité, sa complicité ont fait de lui notre ami Et seuls disparaissent ceux que l’on oublie.

Bon voyage, Jean-Claude !


Té l é c o m

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Non à la privatisation de Proximus Pourquoi vouloir transférer au privé ce qui appartient à l’Etat et pourquoi a-t-on fait l’inverse pendant plus de 120 ans ? Un clin d’œil de l’histoire :

stable, dans le pays à un salaire décent ? Proximus, déjà privatisée à 47%, depuis la consolidation stratégique a une tendance à anticiper à outrance dans certains domaines comme notamment la diminution régulière des emplois, de la masse salariale et l’augmentation de l’externalisation. La CSC-Transcom dénonce ces excès.

Fin du 19e siècle, ce sont les dysfonctionnements induits par l’exploitation privée de la téléphonie qui ont contribué à l’établissement progressif du monopole public d’exploitation de ce service. Le secteur privé ne pouvait pas garantir les Quels intérêts défendent nos hommes politiques conditions générales de la production tout en alors ? Personne n’oserait penser les leurs ni assurant la rentabilité du capital investi dans ceux de l’Etat à reprendre les 5 arguments le réseau. développés par Le Trends-Tendance du 3 Le ministre libéral de l’époque en charge des décembre contre la privatisation : travaux publics, X. Olin d’expliquer * : « Cet instrument de progrès doit être mis • renoncer à de «plantureux» dividendes à la portée de tous et ne peut constituer le • accepter un manque à gagner de 4% sur une réduction de la dette privilège de quelques-uns. Or tels seraient les effets inévitables d’une organisation • se priver d’une arme de régulation du marché vouée à la spéculation privée. Non seulement • privatiser au détriment du personnel celle-ci se contenterait d’organiser les • privatiser au détriment de la population opérations fructueuses et lucratives, laissant le reste du pays à l’écart. Mais elle pourrait Comprend qui pourra. exclure certains citoyens des avantages Une chose est sûre, c’est que les motivations de ces communications qui, sous l’emprise de privatisation reposent sur d’autres intérêts d’influences individuelles, seraient réservées à leurs rivaux ou à leurs concurrents ». (cfr que ceux qui ont créé l’entreprise. Il ne fait nul doute que les objectifs de l’UE ne plaident exposé des motifs de la loi du 11 juin 1883) Si la vision politique de deux ministres libéraux pas en faveur du social ni de la pérennisation est diamétralement opposée à 120 ans de l’entreprise mais poussent les politiques à d’intervalle, de tous temps, le secteur privé la faire devenir une machine de profit au seul favorisera son intérêt au détriment de l’intérêt bénéfice des actionnaires et au détriment de général, son profit au détriment de celui de l’intérêt collectif. la collectivité. Qui nous assurera contre ces travers à l’avenir ? Qui permettra, à un prix La CSC-Transcom ne veut pas d’une telle abordable, l’accès de tous aux technologies société qui renie l’humain et où le capital n’est futures ? Qui garantira l’emploi de qualité, pas redistribué équitablement.


Té l é c o m Proximus : arrêter l ’out s ourcing et l’ appel à des sous-traitants Nos retraités sont interpellés par leurs voisins, des amis et des connaissances sur la façon dont les clients sont parfois traités par Proximus : de longues attentes dans les shops, sans explications de faire passer des clients qui sont rentrés après les clients présents, courrier dans une autre langue que celle du client…. Lors d’insistance pour des renseignements supplémentaires ils reçoivent toujours la même réponse : ”nous nous excusons pour la faute commise mais sachez qu’elle le fût par un collaborateur externe.” Aussi de leurs collègues actifs ils sont interpellés, les membres du comité des pensionnés, reçoivent toujours les mêmes plaintes : les programmes IT qui ne fonctionnent pas correctement, trop d’externes qui ne connaissent pas l’entreprise, parfois des problèmes de langue et de communication avec ces externes, trop peu de personnel qualifié dans certains services, les chiffres de vente qui passent avant la qualité, etc. En plus la façon dont ils ont traité le projet multimédia pour les ex collaborateurs, ceux-ci ont pu constater que ça ne fonctionne pas pour cette catégorie de collaborateurs. Comme ancien personnel de la RTT et de Belgacom, fiers de l’entreprise dont ils faisaient partis, ils ne pouvaient plus rester passifs. Avec la ” lettre ouverte au Président du Conseil d’Administration et au CEO de Proximus” ci-dessous, ils veulent faire part de leurs soucis et en même temps lancer un cri de détresse à la direction de l’entreprise. Leur message est clair: “tout ce que tu fais toi-même est fait mieux “ Espérons qu’ils obtiennent une oreille bien vaillante pour qu’ils puissent rester de fiers ambassadeurs de leur entreprise.


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Bruxelles, le 28 octobre 201

DAME DMINISTRATION ET A MA ESIDENT DU CONSEIL D’A PR AU E RT VE OU E TR LET S LEROY, CEO DE PROXIMU

CQ Monsieur Stefaan De CLER

inistration de Proximus, SA

Président du Conseil d’Adm

de droit publique,

Boulevard Roi Albert II – 27 1030

BRUXELLES

Monsieur le Président, es et Téléphones et de de la Régie des Télégraph nel son per au é and dem rs eurs de leur entreprise. On a toujou porter comme des ambassad com se de lic, pub it dro de Belgacom SA reprise et font ça avec toujours été fière de leur ent ont eux ntre d’e tie par sent dans chaque La plus grande imperfections qui se produi des ou tes fau s De . me ias cela. beaucoup d’enthous mis en œuvre de réajuster viction affaiblies et tout fut entreprise ont été avec con vraie de droit public signifiait une gie des T.T. dans une S.A Ré la de ts. La tion frui rma ses sfo té tran La personnel a por et la faculté d’adaptation du r deu l’ar à inution ce dim grâ qui une tion lgré révolu currentielle, ma ole vers une entreprise con nop mo n itio aux pos ce ne grâ d’u n transitio dans ces 25 ans- fut sonnel – plus que la moitié rigoureuse du nombre du per ser. efforts du personnel compen derrière nous.. Et cela se pus il est utile de regarder om terr inin nts me nge cha mple les pensionnés Après 25 ans de e de côté, comme par exe lign la de r teu cta spe un concerné tous les fait parfois mieux par lqu’un qui y est activement que par que , rise rep ent ex collaborateurs d’une jours.

com subissait une de l’entreprise, le secteur télé ue diq juri tion rma sfo tran la Suite à essayait pas seulement de ussé par la concurrence on Po e. iqu log hno tec e hos métamorp ffrir un paquet adéquate et performants mais aussi d’o s plu rne inte sus ces pro la productivité”, rendre les ts comme “augmentation de mo des e ern l’int A le. ntè globale à la clie ces année-là entendus du client” étaient pendant ion act tisf “sa et ts” coû r les “diminution des le management fait tout pou actifs nous apprenons que content et nt clie le der partout. De nos collègues gar de liser la clientèle, fidé r pou yen mo l seu le est s ou persuader que ceci tiel pour pouvoir garantir plu ncièrement sain et concurren pour garder l’entreprise fina moins l’emploi.


Té l é c o m


Intersectoriel

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Solidarité mondiale Vos vœux aux couleurs du monde Terminer l’année en beauté ? Avec les cartes de vœux de Solidarité Mondiale, évidemment ! Pour les fêtes de fin d’année, nous vous proposons des cartes de vœux originales et solidaires, messager idéal de l’énergie positive et des bonnes ondes que vous souhaiterez transmettre autour de vous pour 2017. Commandez vos cartes de vœux via notre formulaire de commande en ligne, pour 5€/set de 5 cartes !

Un set comprend 5 cartes différentes et est vendu pour seulement 5 €, enveloppes comprises. Pour chaque carte commandée, 64 euro cents sont reversés aux organisations partenaires de Solidarité Mondiale. Ainsi, tout en souhaitant vos meilleurs vœux à votre famille, vos amis, vos collègues, etc. vous apportez aussi un soutien financier à des gens qui peuvent faire la différence dans le Sud ! Sachez que si votre commande atteint 50 sets (soit 250 cartes), vous bénéficierez de conditions particulièrement intéressantes... Soyez original, optez pour la solidarité !

Commandez-les dès aujourd’hui : Sur le site internet de Solidarité Mondiale : http://www.solmond.be/Nos-nouvelles-cartesde-voeux-sont Par téléphone : 02 246 38 81 Par email : antoinette.maia@solmond.be

(Vous recevrez une facture à la livraison. Les frais de port vous seront facturés au prix coûtant). Par la Poste : Solidarité Mondiale – Chaussée de Haecht, 579 – 1030 Bruxelles (indiquez vos coordonnées ainsi que le nombre de sets de 5 cartes souhaité)


Intersectoriel

Rencontre de Noël des Autrement Actifs de Bruxelles Télécom – le jeudi 15 décembre 2016 Le Bureau Journalier des Autrement-actifs de Bruxelles Télécom a le plaisir de vous inviter le jeudi 15 décembre 2016 à 13.30 h. pour la rencontre de Noël traditionnelle dans les locaux de la CSCTranscom, galerie Agora, Marché aux Herbes 105 – salle Europe 1 au 2e étage). Ordre du jour: • Avantages WLU aujourd’hui et demain. • Actualité syndicale : vers une nouvelle CCT? • Programme annuel 2017. • Divers. • Réflexion à l’occasion de l’avent et Noël. Comme d’habitude nous terminerons notre rencontre avec une petite réception. Pour des raisons pratiques, nous vous prions de bien vouloir communiquer votre présence à Clement Van Cauter (de préférence par e–mail à clement.vancauter@skynet.be ou par téléphone au 0477 46 95 58) avant le 8 décembre 2016. Bienvenue à Tous et Toutes!

Editeur responsable :Katrien Verwimp - Galerie Agora - Rue du Marché aux Herbes 105 40 - 1000 Bruxelles - www.csc-transcom.be Mise en page et distribution : sa Doneux, Mettet • Impression Corelio Printing, Groot-Bijgaarden


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