A-propos 27

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Le magazine des Groupes Bibliques des Écoles et Universités de Suisse romande

L’ÉCRITURE SAINTE

No 27  |  NOVEMBRE 2010

À PROPOS


À PROPOS  |  NOVEMBRE 2010

SOMMAIRE

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Édito

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L’Écriture Présentation des animateurs et de leurs régions :

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▪▪ Pascal Hämmerli | GBU FR

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▪▪ Joëlle Emery | GBE VD-GE

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▪▪ Christian Schneeberger | GBEU BE-JU-NE

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▪▪ Christine Bourgeois | GBU GE

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▪▪ Louis Grandjean | GBU VD

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▪▪ Colin Donaldson | Secrétaire Général

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▪▪ Anouk Gillabert | Qui s’occupe de l’administratif ?

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Transition

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Agenda

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Sujets de prière

Responsable de publication Éditeur Site web Photos Graphisme Impression

Colin Donaldson Groupes Bibliques des Ecoles et Universités, Rue de la Serre 11, 2000 Neuchâtel www.gbeu.ch GBEU fortissimo : think visual AG, fortissimo.ch Print24


ÉDITO

L’année dernière, nous étions réunis avec les collaborateurs GBEU pour décider d’un thème à donner à l’année 2010. Nous avons choisi la Bible, étant persuadés que l’Écriture est au cœur de l’identité des GBEU. Par ce choix, nous voulions convaincre tout particulièrement les étudiants de l’importance de l’étudier, de mettre en pratique ses enseignements et de partager son message par amour à ceux qui les entourent. Une année plus tard, le bilan est plutôt réjouissant : la Journée Annuelle sur le thème de la Bible a rassemblé de nombreux étudiants sur le thème de ce que la Bible dit d’elle-même ; le CampVision avait pour fil rouge la mission et plus particulièrement l’utilisation concrète de la Bible pour permettre à d’autres une rencontre personnelle avec Jésus ; enfin un camp cet automne a été l’occasion de former les responsables de groupes aux techniques d’animation d’études bibliques. Cette édition d’À PROPOS – dans laquelle nous avons voulu vous présenter plus en détails les animateurs et leurs régions et pour la première fois dans sa nouvelle mouture – présente le dernier volet de notre réflexion sur la Bible. Pascal Hämmerli nous rappelle d’où elle nous vient, dans le prolongement des enseignements de Martin Haizmann (IFES) : ce qui en fait est important, ce n’est pas avant tout le fait qu’Il se soit révélé dans un texte mais dans une personne, à laquelle rendent témoignage l’Écriture et l’Église à travers les âges. C’est dans cette histoire que nous, aux GBEU, nous voulons continuer à nous inscrire. Colin Donaldson

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À PROPOS  |  NOVEMBRE 2010

L’ECR L’Écriture sainte, cœur du ministère et de la vocation des GBEU, a été choisie pour thème annuel de notre mouvement. Notre confiance et notre amour pour les textes bibliques, source de nos enseignements et incontournable pierre de touche de ce que nous croyons, sont le fondement de notre travail pour les GBEU. Nous croyons que l’Écriture possède une autorité unique, qui découle du fait que Dieu, l’ayant inspirée par son Esprit, est son Auteur. L’Écriture est donnée par Dieu à l’Église, comme norme et comme guide de ses actions et de ses destinées.

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Trop souvent, l’inspiration de l’Écriture est comprise comme un principe formel, presque mécanique, comme si Dieu avait dicté aux écrivains sacrés un texte qu’Il avait Lui-même rédigé d’avance, comme l’affirme la foi musulmane au sujet du Coran. Au contraire, l’Écriture possède également des auteurs humains, qui ont mis au service de la rédaction de leurs textes leur génie propre et ont laissé dans les Écritures la marque indéniable de leur personnalité. Les écrivains sacrés sont des prophètes ou des apôtres, ils sont des saints qui écri-


RITURE vent à partir de leur expérience spirituelle et de l’intérieur de leur communion avec le Dieu ineffable. En effet, ce qu’annonce leur parole écrite jusqu’à aujourd’hui, c’est la possibilité même, pour tout homme, d’entrer dans l’expérience vivante de la communion avec Dieu. Par le miracle de l’inspiration, la Parole éternelle et invisible de Dieu a reçu une forme visible dans les langues périssables de l’homme, donnant à deux langues locales, l’hébreu et le grec, une portée universelle. La Bible nous montre que Dieu a parlé de bien des manières : Moïse rencontrait Dieu face-à-face, les prophètes recevaient des paroles ainsi que des visions auxquelles ils donnaient ensuite une forme écrite, un ange annonça l’avenir à Daniel, les chronistes et d’autres auteurs historiographiques composèrent leur textes à partir de sources orales et écrites... Quant aux Apôtres, comme le dit saint Jean, ils ont annoncé «ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux [...] ce que nos mains ont touché du Verbe de Vie» (1 Jn 1.1). Ils ont témoigné, par leur parole, de leur expérience concrète du Christ, le Verbe éternel, Créateur du Ciel et de la Terre, qui a pris chair pour devenir un homme et avec qui ils ont vécu. Leur effort de rédaction ne fut pas passif, mais au contraire

créatif, à chaque fois unique, comme le prouve la diversité des évangiles et des écrits du Nouveau Testament. L’apôtre Paul, bien que ne l’ayant pas vu dans la chair, parle lui aussi du Christ à partir d’une rencontre personnelle et foudroyante, sur la route de Damas, ainsi que de ce qui lui fut révélé lors de son ravissement au troisième ciel (II Cor 12). Et ce fut le grand génie de l’Apôtre que de savoir exprimer les mystères les plus profonds dans une parole humaine, incarnée, marquée et enrichie par sa propre expérience, ses souffrances et ses labeurs apostoliques. L’Église n’est pas maîtresse des Écritures, car dans les Écritures, c’est la voix même de Dieu qui s’adresse à l’Église, pour la conduire, l’exhorter et la faire croître. L’Église ne peut se mettre au-dessus de l’Écriture, car l’Écriture est la Parole de Dieu et l’Église est fondée sur l’obéissance à la parole de son Maître, de sa Tête, le Christ. Lorsque certains se rendent maîtres de l’Écriture, ployant son sens selon leurs propres désirs, ils trahissent non seulement l’Écriture, mais également l’Église, puisque c’est sa nature même d’obéir à la Parole de Dieu. Pourtant, il ne faut pas oublier que l’Église précéda l’Écriture. L’Église fut fondée par le Saint Esprit, le jour

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L’ÉCRITURE | À PROPOS

de la Pentecôte, avec pour norme interne le témoignage et la parole des Apôtres, élus par le Christ pour exercer l’autorité dans l’Église dans l’Esprit Saint (Jn 20.22, etc.). Le message fondamental de l’Évangile consiste en effet dans l’annonce de la résurrection du Christ, dont les Apôtres sont les témoins. Ce message initial, repris notamment par l’apôtre Paul (I Cor 15) constitua dès le commencement le noyau de la tradition chrétienne, le cœur de l’Évangile. Durant près d’un siècle, l’Église a vécu du témoignage oral et vivant des Apôtres et de leurs successeurs directs. Le Nouveau Testament, en tant que collection de textes, n’existait alors tout simplement pas. Les Apôtres, par leurs paroles et leurs actes, étaient en vérité le canon de l’Église et leurs écrits furent reçus dans l’Église comme canoniques précisément parce qu’ils provenaient d’eux ou étaient en accord avec leur enseignement. (Presque) tous les textes du Nouveau Testament ont été écrits durant le Ier siècle, mais ils furent reçus progressivement par toutes les Églises locales (Corinthe, Athènes, Rome, etc.) au travers d’un processus historique qui se prolongea jusqu’au IVème siècle. L’Eglise, non en tant qu’institution, mais en tant que Corps du Christ, en tant que communauté fondée par l’Esprit Saint à la Pentecôte qui vit et transmet l’expérience vivante de

la communion au Christ, précéda le Nouveau Testament qui fut écrit par des membres très éminents de l’Église. Or l’Église est le Corps du Christ et le Corps du Christ, ce sont les croyants. C’est donc l’Église qui a rédigé le Nouveau Testament et qui en a, plus tard, déterminé les frontières canoniques, conduite en cela par l’Esprit de Vérité, qui lui fut promis par le Christ (Jn 16.13). Et jusqu’à aujourd’hui, c’est l’Église qui nous donne l’Écriture. Ne sont-ce pas les croyants, en effet, qui traduisent, éditent, prêchent et transmettent l’Écriture ? La relation que Dieu a voulue entre l’Église et l’Écriture possède des implications importantes dans la façon dont nous interprétons l’Écriture. L’Écriture doit être lue et interprétée dans l’Église, c’est-à-dire par des chrétiens authentiques en communion les uns avec les autres et qui tiennent la foi de l’Église. C’est la conviction intime des GBEU que l’Écriture doit être lue avec d’autres croyants et dans la prière, qui seule permet de ne pas la réduire à l’ordre de l’intelligence rationnelle et théorique, mais permet d’accéder à l’expérience de la présence de Celui qui habite toute la cathédrale des Écritures. Si nous la lisons avec confiance et prière, en nous ancrant dans l’interprétation qui en a été faite


«CE N’EST PLUS MOI, C’EST LE CHRIST QUI VIT EN MOI» par les chrétiens de manière ininterrompue depuis les premiers siècles, nous identifiant à la substance du texte, la lecture de l’Écriture devient un événement spirituel et permet à l’Esprit de nous transformer et de nous recréer de l’intérieur, jusqu’à ce que nous atteignons la pleine stature du Christ. L’Écriture est un don, grand et redoutable, de notre Créateur. Elle est sainte, inspirée, insondable dans sa profondeur. Elle est plénitude de vérité, dévoilement du sens caché de l’histoire humaine, puissante pour nous apprendre à discerner le bien du mal. Qui osera l’approcher avec légèreté ? Qui pourra la lire et demeurer le même ? Celui qui s’en approche avec prière, humilité et amour, s’approche d’une flamme. Bien que ses frontières canoniques soient fixées depuis des siècles, l’Écriture n’est pas statique, lettre morte, mais le point de départ toujours nouveau des destinées de l’Église. Car, comme le dit Paul Evdokimov, « si la révélation est donnée une fois pour toutes, elle n’est jamais close dans la richesse de son contenu et passe par la réceptivité créatrice de l’Église. »

Cette réceptivité devient féconde par notre écoute, notre obéissance, notre repentance et notre mise en pratique. Nous devons lire encore et encore, afin d’enraciner notre âme, notre pensée, notre façon de comprendre et de percevoir le monde dans les Écritures. Notre sensibilité, nos émotions les plus profondes doivent se laisser nourrir, former et renouveler par la Parole des textes sacrés. Nous devons épouser les Écritures, les méditer jour et nuit, jusqu’à nous identifier à leur contenu, leur perspective, leur mystère. Et lorsque la saveur et la profondeur, la largeur et la hauteur, l’humilité et le courage des Écritures feront un avec notre cœur et notre âme, alors en vérité nous pourrons dire « ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. » C’est ainsi que nous participerons au renouvellement de toutes choses et que notre témoignage portera du fruit. Comme le disait saint Séraphin de Sarov, qui lisait le Nouveau Testament entier chaque semaine  : « Acquiers la paix et des milliers autour de toi se convertiront. »

Pascal Hämmerli Septembre 2010 7


À PROPOS  |  NOVEMBRE 2010

ANIMATEURS ET RÉGIONS

PASCAL HÄMMERLI

Une petite annonce dans l’À PROPOS annonçant la mise au concours d’un poste d’animateur GBU à 30% est l’amorce qui motive Pascal à s’approcher concrètement des GBEU. En septembre 2006, le pas est fait et il commence un groupe œcuménique à l’Université de Fribourg. Apprécié des étudiants et de ses collègues pour sa profondeur et ses réflexions très fouillées, il contribue à l’enseignement théologique à travers ses prises de parole – comme lors du 75e anniversaire des GBEU, de soirées intergroupes ou de camps – et ses textes notamment. Pascal valorise les discussions interdisciplinaires de qualité et les travaux de réflexion et d’élaboration d’enseignements. Une grande partie de son travail est dévolue au projet « Dialogue & Vérité », dont le but est d’offrir aux étudiants la possibilité de mettre en relation

permet de mieux intégrer la foi et leurs études et de confronter les présupposés de la science qu’ils étudient avec la pensée biblique. A Neuchâtel, Pascal danse la vie avec Maria, sociologue, et leurs enfants David et Anastassia. Ils font partie de la paroisse orthodoxe francophone Sainte-Catherine, à Chambésy (GE). Pascal est également doctorant en théologie à Fribourg et enseigne l’anglais à l’Université populaire de Neuchâtel. Sa thèse vise à une mise en perspective théologique du concept de non-discrimination. Habité de la pensée johannique, il croit que la perfection est possible : « Quiconque est né de Dieu ne commet plus le péché, parce que sa semence demeure en lui ; et il ne peut plus pécher, parce qu’il est né de Dieu. » (1 Jean 3.9). Un de ses livres préférés est Le Seigneur des Anneaux, de J.R.R. Tolkien, pour la dimension cosmique profondément biblique qu’il imprime dans le cœur du grand lecteur qu’est Pascal.

HABITÉ DE LA PENSÉE JOHANNIQUE, IL CROIT QUE LA PERFECTION EST POSSIBLE 8

leur domaine d’étude avec la foi chrétienne dans le cadre de petits groupes de discussions. Cela leur


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ANIMATEURS ET RÉGIONS

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JOËLLE EMERY

Montélimar est le délicieux lieu de départ du lien entre Joëlle et les GBEU. Alors lycéenne, elle y a joint le GBL (équivalent français des GBE) avant d’en devenir la responsable l’année suivante. Son parcours en lettres puis sa formation d’assistante sociale l’ont conduite à Lyon et à Paris, où elle a découvert les GBU et s’y est passablement investie.

Broye (VD-FR), soit une vingtaine, bénéficie des prières fidèles d’un parrain ou d’une marraine.

Arrivée en Suisse, elle a épousé Daniel, ingénieur et membre des GBEU, avec lequel elle a fréquenté régulièrement les Journées Annuelles du mouvement. Leurs trois fils sont tombés jeunes dans la marmite.

Très engagée à l’Église évangélique de Renens (FREE), Joëlle a eu l’occasion de présenter les GBEU à quelques communautés et groupes de jeunes. Inspirée par une prière de Norbert Segard, elle nous en livre un extrait : « Seigneur fais que je voie les choses à faire sans oublier les personnes à aimer ; que je voie les personnes à aimer sans oublier les choses à faire. »

Lors d’une de ces rencontres, un lien plus concret a pu s’établir entre Joëlle et les GBE : elle est devenue « marraine » d’un groupe, ce qui l’a amenée à prier pour ses participants et à les visiter occasionnellement. Ce parrainage a duré plusieurs années, jusqu’à ce qu’elle devienne elle-même animatrice des GBEU à la rentrée 2006. Cela ne signifie pas pour autant l’abandon du concept de parrainage : en effet, Joëlle se réjouit de ce que chacun des groupes sur Vaud et Genève et au Gymnase intercantonal de la

Joëlle aime créer des contacts avec les étudiants et cherche à être une « personne ressource » pour les responsables des groupes. Elle se délecte à concevoir des études bibliques créatives et souhaite que les étudiants découvrent les richesses de la Bible et y enracinent leur foi.


GBE VD-GE

Dans le canton de Vaud, nous avons eu la joie depuis 2007 d’avoir au moins un GBE (parfois 2) dans chacun des 10 gymnases, en plus du Gymnase Inter cantonal de la Broye (VD-FR). Dans les écoles professionnelles, compte tenu des stages et autres temps passés sur les terrains de formation, il est beaucoup plus délicat d’implanter des groupes sur du long terme. Le groupe de l’ETVJ (Ecole technique de la Vallée de Joux) est le seul qui a survécu ces 3 dernières années. Ainsi en juin 2010 il y avait 14 groupes GBE qui fonctionnaient sur Vaud ! (Voir détail sur notre site à la rubrique : « Groupes ») En cette rentrée 2010 une nouvelle annexe de gymnase ouvre ses portes à Lausanne, mais pour l’instant nous n’y avons encore pas de contact. À Genève, sur les 11 collèges, 6 groupes ont fonctionné, au moins un dans chaque région scolaire, en 20092010. De bons contacts avec l’École de Commerce Aimée Stitelmann nous donne à espérer qu’un nouveau groupe y démarre. Toutefois le groupe : « Calvin-De Candolle » risque de ne pas pouvoir redémarrer, faute de participants, privant ainsi la région de la Cité de GB. Pour les amateurs de chiffres : je prévois pour l’année qui vient 21 responsables vaudois et 8 à 10 genevois, (soit une 30 aine) ; en comptant avec les groupes plus ou moins nombreux cela représente environ120 étudiants participants sur l’ensemble des 2 cantons. Puissent-ils tous vivre dans leur groupe un renforcement de leur foi, une soif nouvelle de s’enraciner dans la Parole et de la partager !

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CHRISTIAN SCHNEEBERGER L’accent arrosé de sirop d’érable de Christian ne révèle pas ses origines suisses, mais lui donne une saveur fort appréciée. Animateur GBEU pour les cantons de Berne, Jura et Neuchâtel depuis 2003, Christian a suivi des études en pédagogie au Québec, sa terre natale, à l’Université Laval puis à l’Université de Sherbrooke, où il a été co-responsable d’un GBU pendant plusieurs années.

Christian est marié à Miriame, logopédiste; ensemble, ils collectionnent les mots d’enfants de Yohan et Nouria et vivent à Fenin (NE). Le passe-temps favori de Christian est d’aller dans les brocantes à la recherche de raretés : livres de théologie, d’histoire et BD.

Sur le plan professionnel, il a été responsable de camp à l’Église presbytérienne, puis d’un centre pour jeunes aux Philippines, et enfin animateur jeunesse pour la Conférence mennonite suisse – avant de rejoindre l’équipe des animateurs des GBEU.

De son carnet de citations, Christian nous livre une pensée de Jim Elliot : « Si je ne croyais pas que Jésus a été vu par les hommes et a prouvé son caractère surnaturel en triomphant de la mort, je renverrais toute la Bible à son auteur et partirais en radeau à la découverte du Mississipi. »

Etablir des relations avec les étudiants et les voir se développer est le cœur du travail de Christian ; il le fait battre par la prière, la préparation et l’animation d’études bibliques lors de ses visites aux différents groupes, et l’organisation de camps. Il aspire à ce que les étudiants vivent une foi holistique sans fragmenter leur vie en compartiments tels que foi, intelligence, études, loisirs, amis, comportement dominical, etc.

Un des projets de Christian pour la rentrée est la mise sur pied du programme « GBEU-Welcome » : l’hospitalité témoignée aux étudiants étrangers a une grande importance pour lui.


GBEU BE-JU-NE

Les gymnasiens sont de retour à l’école. Dans plusieurs groupes, il n’est pas facile de trouver une relève. Heureusement, il y a aussi des sujets de réjouissance comme le nouveau GB à la Haute Ecole Pédagogique de La Chaux-de-Fonds. Mais, bon an, mal an, des groupes sont présents dans les régions de Bienne, St-Imier, La Chaux-deFonds, Neuchâtel et Porrentruy. D’ailleurs, au moins trois responsables de la région du BE-JU-NE ont participé à la formation pour les responsables étudiants qui a eu lieu au Rachy du 10 au 12 septembre. Le groupe de l’Université (GBUN) a organisé un stand de la rentrée le 28 septembre sous la gouverne de Laure, Lorraine et Cyril, les trois nouveaux responsables du GBUN. Suite à la conférence IFES en Pologne, en mars dernier, pour le travail parmi les étudiants internationaux, le Programme d’accueil « Welcome » va être lancé sous peu en Suisse romande. L’idée est simple mais importante. On trouve des familles chrétiennes prêtes à accueillir des étudiants étrangers pour un goûter, un repas, une excursion et on informe les étudiants internationaux de cette possibilité. Les GBEU initient le premier contact et mettent familles hôtes et étudiants en lien. Suite à une première rencontre libre à eux, selon leur rythme et la chimie qui se créé de continuer à se rencontrer.

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LA RÉALITÉ DES CHOSES D’EN HAUT EST LA VÉRITABLE RÉALITÉ


CHRISTINE BOURGEOIS

A l’Université de Lausanne cette année-là, les GBU faisaient une campagne médiatique de choc : « Il n’y a point de Dieu ! » clamait l’affiche. Ils visèrent juste, car l’âme innocente d’une étudiante en psychologie ne résista pas à la sordide provocation d’un demi verset biblique sorti de son contexte. Lors de la rencontre suivante du groupe paraissait Christine, afin de se rendre compte par elle-même de qui étaient ces gens étranges du GBU. Bien des années plus tard, en 2007, l’annonce parue dans l’A PROPOS mentionnant la mise au concours d’un poste d’animateur GBU pour Genève la ramena dans le droit chemin. Entre temps, elle travailla comme psychologue scolaire à Lausanne, partit étudier la théologie au Regent College de Vancouver et éleva ses trois garçons aux côté de Thierry, son mari pasteur et ancien membre du groupe GBU précité. La famille vit à Confignon (GE). Christine aime rencontrer les étudiants personnellement ou en groupe et préparer puis animer une étude biblique inductive. Passer du temps

avec eux, apprendre à les connaître, voir Christ en eux et comment ils le comprennent, être témoin de leur audace pour faire confiance à Dieu au cœur de leurs études sont autant de choses qui retiennent son attention. Elle aime préparer des enseignements où l’interaction entre la théologie et la psychologie est manifeste. Son désir est que les étudiants connaissent Dieu intimement et apprennent à approcher un texte biblique avec des outils pour le comprendre et le vivre. En septembre, Christine a collaboré avec ses collègues lors d’un camp de formation destiné aux étudiants responsables des groupes. La parole de Eugene Peterson : « Pratiquez la résurrection » l’anime. La réalité des choses d’en haut est la véritable réalité : c’est ce que lui inspire Le grand divorce de C.S. Lewis.

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LOUIS GRANDJEAN

LES GB DRONT Un grand type calme au large sourire se promenant sur le campus de l’EPFL ou de l’Université de Lausanne, disponible pour un café ou le partage d’un repas avec un étudiant : c’est Louis. Lui-même issu de l’EPFL en mathématiques, il apprécie les lieux, mais bien plus encore côtoyer les étudiants et voir Dieu à l’œuvre dans leur vie alors que leur foi s’approfondit au fil de leurs études. Transmettre à d’autres ce que luimême a reçu lui semble aller de soi. Il souhaite de même que les étudiants, personnellement et en groupe, puissent vivre leur foi et être témoins de l’Evangile de façon naturelle auprès de leurs amis. Animateur depuis la rentrée 2009 et père au foyer d’une petite fille d’un an, Louis vit à Chavannesprès-Renens, à quelques minutes de trajet du campus ; sa femme est enseignante.

Louis accompagne les responsables des GBU de Lausanne, visite les groupes et organise des activités telles que week-ends ou camps, comme la semaine de ski en février 16 ou le « Camp Décollage » en septem-

bre, juste avant la rentrée universitaire. Il privilégie tout ce qui favorise la rencontre avec les étudiants. Un de ses objectifs est que les étudiants saisissent que la prière est indispensable à tout ce que l’on entreprend. Ainsi, le projet des « 40 jours de prière » permettra aux étudiants de s’unir dans la prière pour leur campus cet automne. Les GBEU d’autres régions se joindront également à cet effort. En outre, Louis collabore avec une église de Lausanne pour organiser deux conférences sur le thème « science & foi ». Il se laisse questionner par l’apôtre Paul : « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » (1 Cor 4.7). Et puis, entre quelques accords à la guitare et au clavier de son ordinateur, il a été interpellé par le film Amazing Grace quant à l’aveuglement d’une société et la souffrance ainsi engendrée.


BEU D’AUTRES RÉGIONS SE JOINÉGALEMENT À CET EFFORT.

GBU – VD

Lausanne compte plus de 20’000 étudiants répartis entre l’UNIL, l’EPFL et plusieurs HES (EESP, HEP, La Source...). Huit groupes se réunissent dans ces différents lieux. Plusieurs soirées intergroupes sont organisées chaque semestre et rassemblent entre 30 et 60 personnes. Ces deux dernières années, la motivation des étudiants pour l’évangélisation a grandi, et plusieurs actions ont pu voir le jour : organisation de conférences, stands à Noël ou à Pâques... Une petite délégation d’étudiants a même passé une semaine en Angleterre pour s’inspirer des actions faites par les GB locaux. Revenus très motivés, ils réfléchissent à la manière d’utiliser ce qu’ils ont appris sur le campus lausannois. Une semaine spéciale sera probablement organisée durant le semestre de printemps. Notre traditionnel Camp Décollage a eu lieu la semaine précédent la rentrée. Deux étudiants très motivés ont préparé de nombreuses activités pour accueillir les nouveaux étudiants, mais aussi permettre aux membres des groupes de se retrouver après la pause estivale. Cela aura été l’occasion de prendre du temps pour prier et étudier la Bible ensemble. Tout ce qu’il faut pour bien démarrer l’année !

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COLIN DONALDSON Secrétaire Général des GBEU depuis 2009, Colin est né en Écosse, a fait sa scolarité à Genève, ses études de mathématiques appliquées à Glasgow et de théologie à Melbourne. Après cinq ans comme consultant dans une fiduciaire et deux ans comme pasteur dans une église internationale, il a travaillé pour la faculté HEC à Lausanne, où il s’est impliqué dans le groupe biblique des assistants. Après une participation à un camp GBU et à un week-end de nettoyage du Rachy, Colin a été adopté par les GBEU ! Son travail est réparti en trois secteurs : 50% comme Secrétaire Général, 30% pour la communi-

JÉSUS EST BIEN MORT POUR QUE NOUS NE PÉRISSIONS PAS cation et 20% pour les étudiants internationaux. Les activités du SG sont vastes. Elles comprennent la partie visionnaire du mouvement : développer et porter la vision, ainsi qu’établir des étapes pour la mettre

en œuvre. Sont aussi compris l’encouragement et l’encadrement des collaborateurs, une grande part dans l’organisation des activités romandes des GBEU, ainsi que la récolte de dons nécessaire à la survie du mouvement. Le secteur de la communication recouvre essentiellement l’élaboration du journal A PROPOS et du site internet (www. gbeu.ch). Le ministère pour les étudiants internationaux comprend des soirées mensuelles et une étude biblique hebdomadaire. Grand amateur de ski et de voile, d’un enthousiasme communicatif, la longue silhouette de Colin se repère de loin sur son vélo pliable à la sortie d’un train. Dietrich Bonhoeffer l’inspire dans Vivre en disciple (Le Prix de la Grâce), un de ses livres préférés : Jésus est bien mort pour que nous ne périssions pas. Le fait que les GBEU puissent avoir une grande influence dans la vie des étudiants dynamise Colin. Il désire que les étudiants connaissent Christ en profondeur et cherchent à faire part de cette connaissance à d’autres.

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ANOUK GILLABERT Lors des rencontres du Conseil, des colloques entre animateurs ou encore des Assemblées Générales, se trouve une personne concentrée derrière son ordinateur à prendre des notes, à chercher les informations nécessaires, déterminée à faire avancer l’ordre du jour et à traquer les envolées utopistes de certains membres présents. Sans le travail efficace et l’esprit précis et bien organisé d’Anouk, les GBEU progresseraient vaporeusement comme un nuage de lait dans une tasse de thé. Après un apprentissage d’employée de commerce dans une assurance, Anouk a travaillé plusieurs années dans le milieu bancaire puis fiduciaire avant de répondre à une petite annonce insérée par les GBEU dans un journal régional en 2000. Depuis, elle est la secrétaire administrative du mouvement.

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Elle est reconnaissante de pouvoir servir le Seigneur avec les compétences qu’il lui a données et affectionne spécifiquement ce qui a trait aux chiffres. Elle s’occupe donc de tout ce qui touche au domaine administratif des GBEU : la comptabilité,

la prise de PV, les assurances, les décomptes salariaux et les charges sociales, le classement, les diverses correspondances, etc. Elle a participé pendant plusieurs années à la Commission du Rachy, contribuant ainsi à ce que le chalet continue à être un lieu de vie accueillant. Mariée à Christophe, sapeur-pompier-ambulancier, Anouk a un petit garçon, Tobias. Elle est engagée depuis plusieurs années dans la paroisse de St-Blaise-Hauterive et Marin, au sein de l’Église réformée de Neuchâtel. Sitôt l’hiver arrivé, elle enfile ses skis pour aller donner des cours aux Bugnenets. Marquée par la lecture du livre de Merlin Carothers, De la prison à la louange, elle cherche à pratiquer au quotidien la reconnaissance envers Dieu pour tout ce qu’Il lui donne de vivre.


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TRANSITION

La vision première des B-lunch est l’appel à vivre notre identité de chrétien sur nos lieux de vie, pour nous, personnes actives, il s’agit de la mise en application du leitmotiv « business as mission ». Les rencontres s’inscrivent dans la continuité des rencontres GBEU, transposant et ajustant le modèle des groupes d’étudiants au milieu des professionnels. Dieu, l’écologie et moi, voici le thème de notre dernière rencontre B-lunch du 28 septembre. Contrairement à nos habitudes, mais en adéquation avec la thématique du jour, c’est dans la nouvelle villa Minergie-P-ECO de Luc et Nicole Bardet à Romont qu’une douzaine de chrétiens engagés actifs professionnellement se sont retrouvés pour partager un repas et une réflexion sur le thème de la foi et de l’écologie. Le repas nous a été préparé sur place par David Cherpillod, cuisinier de métier. La discussion, qui n’a pas manqué d’être animée, a été menée par Steve Tanner, directeur exécutif d’A Rocha Suisse.

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Comme à notre habitude, la soirée a débuté par un apéritif permettant à chacun de prendre le temps de se saluer et de faire brièvement connaissance. Après une visite commentée de la villa, nous nous sommes mis à table. Steeve Tan-

ner nous a brièvement présenté son parcours et son association de conservation de la nature basée sur des valeurs bibliques. Ont été abordé au cours du souper entre autre les questions tels que : Quelle est ma motivation profonde à l’acte écologique ? Est-ce par confort personnel, par altruisme, par mode, par sens du devoir vis-à-vis de Dieu que j’agis ? N’est-ce pas là une nouvelle forme de légalisme ? Quelle différence entre une approche chrétienne et non-chrétienne de l’écologie ? Enrichis des réflexions et questions de chacun, nous avons clôturé la soirée comme à notre habitude vers 22 heures. Demain, au café, peutêtre aborderons-nous ce thème avec nos collègues ? Mélodie Bacher


N AGENDA

5 – 7 NOVEMBRE 2010 NETTOYAGES AU RACHY WE de nettoyage au Rachy et accueil des nouveaux membres de la commission. 6 NOVEMBRE 2010 JOURNÉE DES CASS Prendre soin de l’autre… …et moi ? Une journée organisée par les CASS Chrétiens Au Service de la Santé avec un atelier spécial étudiants. Renseignements et inscriptions www.cass-romandie.org 16 NOVEMBRE 2010 PRAYDAY Journée de prière pour les écoles, enseignants et directions. Infos sous www.prayday.eu 27 DÉCEMBRE – 2 JANVIER 2011 RACHY À LA CARTE Le chalet sera ouvert à toutes les personnes qui souhaitent passer quelques jours de repos, communion fraternelle, activités hivernales, etc. Pour tous renseignements: colin.donaldson@gbeu.ch 5 – 12 FÉVRIER 2011 CAMP DE SKI Camp de ski au Rachy. Une semaine de découverte et de folie enneigée. Plus d’infos sur www.gbeu.ch. 5 MARS 2011 Assemblée Générale des GBEU.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

9 AVRIL 2011 JOURNÉE ANNUELLE Studentmania avec Becky Pippert qui communique son enthousiasme pour l’évangélisation d’une manière exceptionnelle. Ne ratez pas ce rendez-vous.

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À PROPOS No 27  |  NOVEMBRE 2010

Site web : www.gbeu.ch Les GBEU sont membres de l’IFES (www.ifesworld.org) et collaborent avec les VBG (GBEU suisses allemands, www.evbg.ch).

SUJETS DE PRIÈRE RECONNAISSANCE POUR… ▪▪ Les camps de formation et décollage qui se sont bien déroulés et qui ont vu Dieu à l’œuvre ▪▪ Les stands des journées d’accueil qui ont permis des rencontres intéressantes ▪▪ Tous les étudiants qui ont été (re)motivés à lire leur Bible régulièrement suite aux différentes activités autour du thème annuel. INTERCESSION POUR… ▪▪ Les étudiants qui ont le désir de commencer des études bibliques d’évangélisations avec leurs amis ▪▪ L’équilibre de nos comptes à la fin de l’année ▪▪ Une nouvelle équipe motivée pour la gestion et les travaux petits ou grands du chalet du Rachy.

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