Instituts de recherche hepia: inTNE

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Les Instituts de recherche hepia

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L’avenir est à créer



Brochure Ra&D La Recherche appliquée et le Développement (Ra&D) sont réalisés dans le cadre de quatre instituts disposant d’équipements « up-to-date » et de moyens importants en termes de ressources humaines et financières. Ces instituts, issus des départements d’hepia sont : • inPACT : institut du Paysage, de l’Architecture, de la Construction et du Territoire avec pour axes stratégiques de recherche : • Agglomérations et paysages • Architectures et ouvrages performants • inIT : institut d’ingénierie Informatique et des Télécommunications avec pour axes stratégiques de recherche : • Systèmes embarqués et temps réel • Systèmes distribués à grande échelle • Interaction société machine • inSTI : institut des Sciences et Technologies Industrielles avec pour axes stratégiques de recherche : • Bio-ingénierie • Eco-ingénierie • Mécanique des fluides appliquée aux domaines de l’énergie • Matériaux, nanotechnologies et conception microtechniques • inTNE : institut Terre-Nature-Environnement avec pour axes stratégiques de recherche : • Ecologie et gestion des milieux naturels et aménagés • Fonctions environnementales sous pressions anthropiques dans les agroécosystèmes Cette structure Ra&D mise en place en 2011 vise non seulement à améliorer notre performance et notre réactivité eu égard aux nombreuses sollicitations de nos partenaires industriels et institutionnels mais elle permet aussi, grâce à ses axes stratégiques de recherche de profiler l’institution dans le paysage des Hautes Ecoles régionales et suisses. En effet, le fait qu’hepia regroupe en son sein tous les pôles du domaine HES-SO « ingénierie et architecture » permet d’effectuer naturellement des projets de recherche transdisciplinaires dont les innovations sont transférées à l’externe vers des partenaires via des licences sur brevet ou par la cession de brevets mais aussi par la création d’entreprises. Cette même année 2011 a vu naître le Geneva Creativity Center dont l’objectif principal est d’amener plus rapidement des innovations élaborées au sein des Hautes écoles genevoises que sont l’Université de Genève et la HES-SO // Genève vers la société ainsi que de pouvoir répondre aux problématiques des entreprises et des collectivités. De ce fait, quel que soit le point d’entrée, les entreprises bénéficient de facto d’une offre étendue de compétences de pointe ; voir le site internet : http://www.creativitycenter.ch/ Ainsi, le corps professoral, les assistants et assistantes de recherche, le personnel administratif et technique composant les instituts de la Haute Ecole du Paysage, d’Ingénierie et d’Architecture de Genève, sont en permanence au service de la société et de son environnement.

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Gilles Triscone Professeur HES, Responsable de la coordination Ra&D gilles.triscone@hesge.ch



inTNE Les activités de recherche de l’institut Terre-Nature-Environnement sont développées dans les domaines de l’agronomie (Terre) et de la gestion de la nature (Nature). L’Environnement intègre ces deux domaines et symbolise la transversalité et la multidisciplinarité des recherches, notamment en relation avec la gestion, la conservation et la valorisation durable des écosystèmes et de leurs ressources, ainsi qu’avec une meilleure production des agrosystèmes, protégeant les eaux, le sol et la vie.

• écologie et gestion des milieux naturels et aménagés (axe 1) ; • fonctions environnementales sous pressions anthropiques dans les agroécosystèmes (axe 2). Les principaux objectifs de recherche de notre institut (inTNE) sont : • développer et promouvoir les outils technologiques, les bases méthodologiques et les prestations pour une gestion des ressources naturelles adaptée aux sociétés et aux collectivités ; • contribuer, sur la base d’échanges entre les gestionnaires et les chercheurs, à la mise en place des outils, des méthodes ou des systèmes de gestion durable des ressources et des espaces naturels (axes 1 et 2) ; • développer des stratégies, des outils et des méthodes de conservation et de gestion de la biodiversité, des écosystèmes et du paysage en intégrant conjointement les aspects socioculturels et économiques (axe 1) ; • promouvoir la connaissance, la compréhension et la valorisation des milieux naturels par le développement d’outils pédagogiques ou la réalisation d’aménagements (documents, supports informatiques, aménagements in situ…) (axe 1) ; • développer les productions respectueuses de l’environnement (axe 2) ; • développer les techniques pour la végétalisation urbaine multifonctions (axe 2) ; • développer les outils de protection des eaux, des sols et des végétaux (axe 2).

Beat Oertli Professeur HES, Responsable institut inTNE beat.oertli@hesge.ch

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Deux axes stratégiques caractérisent la recherche d’inTNE :



Fiche 1 AQUILARIA Comprendre la biosynthèse des molécules de parfum pour les produire par biotechnologie François Lefort

Descriptif Les parfums sont le plus souvent d’origine végétale et sont déterminés par des milliers de molécules aliphatiques, cycliques et aromatiques, dont les plus importantes sont les terpènes. Ce projet particulier doit permettre d’identifier les gènes codant pour les enzymes, qui synthétisent les molécules parfumées du bois d’aloès, en réponse à une infection fongique. Ce projet s’inscrit dans la recherche de solutions alternatives pour la production de molécules constitutives des parfums.

Points forts Ce projet a permis de découvrir les aptitudes culturales de l’espèce Aquilaria, en hydroponie en particulier pour une croissance accélérée, de sélectionner des clones intéressants pour leur croissance rapide, de déterminer les conditions optimales pour la production de plantes par micropropagation, de définir les conditions pour la croissance de tissus indifférenciés en culture in vitro sur milieux solides et liquides et finalement d’identifier des champignons pathogènes inducteurs du métabolisme des terpènes.

Tissus indifférenciés cultivés à l’obscurité.

En général, les molécules de parfum sont produites par extraction de plantes cultivées ou sauvages, dont la cueillette représente une activité économique importante dans certaines régions. La synthèse chimique a permis de résoudre le problème de rareté donc de cherté de certains parfums. Mais, certains parfums, reposant sur des sesquiterpènes complexes, ne sont pas accessibles à la synthèse chimique à des rendements et à des coûts raisonnables. Ils ne sont pas fournis en suffisance par les cultures de plantes ou la cueillette, soit parce que la culture est difficile, soit parce que la plante est rare. Il faut alors rechercher une solution biotechnologique : la biotechnologie va donc en effet se substituer à une production naturelle, indisponible, car devenue rare en raison d’une trop grande exploitation. Certaines ressources végétales sont des plantes ou des arbres rares, en voie de disparition pour certaines espèces, comme le santal, ou Aquilaria spp., donc protégées et inscrites sur la liste rouge de l’UICN, d’autres croissent lentement comme les conifères ou sont sujets à des aléas climatiques ou géopolitiques comme le patchouli. Cette rareté confronte l’industrie des parfums à un véritable défi : s’assurer de l’approvisionnement en ces molécules alors que les ressources cultivées ou naturelles s’amenuisent. La biotechnologie peut aider à répondre à ce défi à l’aide de ce type de projet, qui comprend l’établissement de cultures de plantes en enceintes climatiques, et de cultures in vitro de différentes espèces végétales, sources de parfum en milieux solides ou liquides, pour ensuite rechercher les conditions de culture et de traitements induisant l’expression de gènes impliqués dans la synthèse de ces molécules. L’objectif est d’identifier ces gènes et de les isoler pour ensuite envisager des productions biotechnologiques en fermenteurs.


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Valorisation Ces travaux sont primordiaux pour identifier des gènes codant pour des enzymes synthétisant des terpènes particuliers. La valorisation doit suivre un chemin de validation industrielle de plusieurs années. Les conséquences espérées sont un approvisionnement stable du marché dans les quantités désirées de ces molécules, et, par conséquent, une pression moindre sur les espèces végétales protégées à partir desquelles sont extraites ces molécules, donc in fine une contribution à la protection de la biodiversité.

Equipement particulier

Légendes 1 - Cultures de plantes à partir d’explants. 2 - Croissance de bourgeons sur un explant. 3 - Croissance d’un explant sans racine. 4 - Plantes d’un an en cultures hydroponiques. 5 - Tissu indifférencié vert. 6 - Germination in vitro. © Julien Crovadore et François Lefort

Des chambres climatiques pour les cultures in vitro et les cultures in vivo sont requises ainsi que des installations et équipements scientifiques de niveau de sécurité 2 permettant les cultures in vitro en conditions stériles et les cultures de micro-organismes nécessaires aux infections inductrices ou à la production d’extraits fongiques inducteurs. Les analyses de contenu en terpènes sont effectuées par chromatographie en phase gazeuse combinée à la spectrométrie de masse (GC-MS). Les molécules sont identifiées en comparant leurs spectrogrammes à ceux des banques de données internationales. Hormis le fait de disposer d’équipements spécifiques, un savoir-faire particulier est déterminant pour identifier les conditions de culture et d’induction adaptées à des espèces végétales physiologiquement peu connues.


Fiche 2 Census Calibrage d’une méthode de comptage des sangliers par capture-marquagerecapture Claude Fischer

Descriptif Le sanglier est étroitement lié aux activités humaines en tant qu’espèce de gibier appréciée des chasseurs, mais également de par les dégâts agricoles qu’il provoque. Ces dégâts sont en forte progression. Les besoins de gérer cette espèce se font donc de plus en plus pressants. Le problème pour réaliser une gestion mesurée réside dans la grande difficulté à évaluer la taille et la distribution des populations. Nous proposons une nouvelle méthode d’évaluation des effectifs. Cette méthode doit être calibrée, de façon à évaluer son adéquation.

Points forts L’innovation est d’offrir aux acteurs (gestionnaires, agriculteurs, chasseurs) un outil de comptage des populations de sangliers suffisamment précis pour réaliser une gestion mesurée et durable de cette espèce. Pour atteindre cet objectif, un calibrage de la méthode est indispensable. Les gains attendus pour les utilisateurs sont les suivants : • une méthode fonctionnelle (précision des résultats) ; • un protocole simple à mettre en œuvre (coût faible) ; • une réduction des dégâts grâce à des plans de tirs basés sur des données représentatives.

Compagnie de sangliers sur un site d’agrainage. © hepia

L’impact économique du sanglier sur les cultures et les prairies peut être très important. En 2011, le total des indemnisations de dégâts versées aux agriculteurs a atteint la somme de CHF 230’000.- dans le canton de Neuchâtel, soit plus du double de l’enveloppe budgétaire prévue à cet effet. Le phénomène n’est pas isolé : la tendance montre un accroissement régulier et marqué des dommages aux cultures et aux herbages dans les cantons concernés. En principe, outre la pose de clôtures électriques, les tirs de régulation devraient permettre de minimiser l’importance des dégâts. On remarque toutefois que l’efficacité de ces mesures reste temporaire, notamment car les prélèvements s’effectuent sans pouvoir s’appuyer sur un plan de tir prédéfini. Cette problématique des dégâts dus aux sangliers, liée à la difficulté d’évaluer correctement les effectifs de cette espèce est au centre des préoccupations des gestionnaires et des biologistes de la faune dans de nombreuses régions en Suisse et à l’étranger. Dans tous les pays peuplés de sangliers, les spécialistes cherchent à mettre au point des méthodes de comptage efficaces, pour pouvoir pratiquer une gestion raisonnée. Ces efforts n’ont jusqu’ici donné aucun résultat probant, les seules méthodes a priori efficaces présentent un coût financier beaucoup trop élevé pour être utilisées en routine par des gestionnaires. Dans le cadre de ce projet, nous souhaitons optimiser une méthode particulière de capture-marquage-recapture (CMR) particulière, dont les 3 phases de déroulement ne nécessitent aucune intervention humaine. Ces phases sont passives, ce qui permet de réduire les coûts liés à la main-d’œuvre à un minimum et d’éviter des manipulations stressantes pour les animaux. L’optimisation de la méthode requiert toutefois de réaliser un calibrage initial à l’aide de moyens plus lourds.


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Valorisation Ce projet permet notamment de mettre au point un système d’agrainage qui servira au marquage passif des sangliers. En outre, ce système doit pouvoir être facilement et régulièrement utilisable par les gestionnaires. Ce produit pourra également être présenté en dehors de la zone investiguée. De plus, les résultats obtenus lors de l’étude permettront d’approfondir les connaissances sur l’écologie de l’espèce, en particulier l’utilisation de l’espace, et pourront être présentés dans des publications scientifiques et lors de congrès internationaux.

Equipement particulier

Légendes 1 - Dégâts dans une prairie. 2 - Un agriculteur rebouchant des boutis de sangliers. 3 - Enceinte de capture pour sangliers. 4 - Marquage d’un marcassin avec un transpondeur. © Jean-Marc Weber, SFFN Neuchâtel

Le concept et les matériaux utilisés pour l’agrainoire constituent des éléments fondamentaux, au cœur du projet. Un modèle en métal et un modèle en bois sont prévus pour passer les premiers tests. Le système est complété par des pièges-photos placés sur les sites d’agrainages. Ils sont sensés photographier les animaux avec leur marquage, provenant de l’agrainoire. Le calibrage de la méthode nécessite de capturer une série de sangliers afin de les équiper d’émetteurs pour radio-pistage et de transpondeurs passifs. Le radio-pistage permettra de définir si les agrainoires sont attractifs, et si leur distribution sur le terrain permet d’échantillonner une portion représentative d’une population. Les transpondeurs permettront d’identifier si les marquages réalisés au niveau des agrainoires permettent une reconnaissance individuelle des sangliers marqués.


Fiche 3 Clim-arbres Planter des arbres pour sauver des poissons ! Jean-François Rubin

Descriptif Le réchauffement climatique est une réalité qui s’observe parfaitement dans les rivières de Suisse. Les périodes de sécheresse extrême, enregistrées ces dernières années, entraînent des conditions défavorables pour la faune aquatique en général et les poissons en particulier. Clim-arbres propose une démarche pragmatique cherchant à lutter, non pas contre le réchauffement climatique en soi, mais contre ses effets en proposant la plantation d’arbres au bord des cours d’eau. Le Boiron de Morges, un cours d’eau bien ombragé. © Jean-François Rubin

Points forts Clim-arbres est un projet pluridisciplinaire issu de la volonté de l’OFEV (Office fédéral de l’environnement) de mettre en place une nouvelle politique, visant à proposer des campagnes de plantations en bordure des cours d’eau exposés. Où, comment, combien, pour quel montant, sont quelques-unes des questions auxquelles ce projet répond. Clim-arbres est donc un projet concret de biologie appliquée cherchant à trouver des solutions pratiques, directement applicables à un problème général. En ce sens, il entre exactement dans la démarche des HES (Hautes écoles spécialisées suisses) qui vise à apporter des réponses concrètes en liaison avec l’économie, la société et l’environnement.

Cette recherche est le fruit du travail d’une équipe pluridisciplinaire comprenant des spécialistes et des étudiants d’hepia (haute-école du paysage d’ingénierie et d’architecture), du WSL (institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage), de l’EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne) et des Universités de Lausanne (Unil) et Genève (Unige). Clim-arbres propose une démarche pragmatique, réaliste et relativement facile à mettre en œuvre localement. Ce sont ces caractéristiques qui constituent son caractère innovant. L’objectif poursuivi consiste à tester la possibilité de produire massivement de l’ombre sur les cours d’eau afin de diminuer le réchauffement des eaux. Une élévation moindre de la température de l’eau à certains moments pourrait s’avérer cruciale pour le maintien de certaines espèces sensibles. Clim-arbres répond à 3 questions principales : • Quels sont les facteurs principaux déterminant la température de l’eau d’une rivière ? Diverses expériences et monitoring ont été mis en place sur le terrain afin de déterminer le régime thermique de diverses rivières. Un modèle thermique est décrit et validé sur la base des données recueillies. • Où sont les rivières les plus menacées par le réchauffement ? En appliquant le modèle thermique à l’échelle d’une région en fonction de divers scénarios climatiques, on parvient à localiser les rivières susceptibles de souffrir en premier du réchauffement, donc celles sur lesquelles des mesures doivent être prises en priorité. • Comment protéger ces rivières ? Grâce à diverses expériences en laboratoire et en nature, il s’agit de déterminer quelles sont les essences les mieux à même d’influencer le microclimat des cours d’eau. En fonction des caractéristiques de chaque essence, et de chaque type de site à reboiser, on peut alors établir des fiches techniques donnant toutes les consignes pour effectuer des plantations dans les meilleures conditions.


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Valorisation Ce travail a permis de mettre en évidence que les paramètres les plus importants influençant la température d’une rivière, étaient, outre la température de l’air, la distance à la source, la présence d’une forêt en bordure du cours d’eau et l’écomorphologie de la rivière. C’est ainsi que les rivières du Plateau, souvent sans ombrage et canalisées, apparaissent comme celles qui ont le plus à craindre des effets du réchauffement climatique. C’est donc là que devraient se concentrer les efforts de renaturation ces prochaines années.

Equipement particulier

Légendes 1 - Exemple de rivière sans ombrage. © Pierre-André Frossard 2 - Pose d’enregistreur de température dans l’Hongrin. © Jean-François Rubin 3 - Pose d’une fibre optique dans le Boiron de Morges par l’EPFL. © Jean-François Rubin 4 - Expérience sur le choix des végétaux en chambre de culture. © Ismael Zouaoui 5 - Expérience de choix des végétaux à Lullier. © Jean-François Rubin 6 - Rivière en cours de revitalisation par plantation d’arbres. © Pierre-André Frossard

Aujourd’hui, le vaste réseau d’enregistreurs de température de l’eau des rivières a été repris par les instances cantonales et équipé de plusieurs stations. Ceci représente aujourd’hui plus de 90 points de mesures, qui sont disposés sur tout le territoire vaudois. Ces stations de mesure devraient permettre le développement de nombreuses autres recherches, notamment celles liées à la gestion piscicole.


Fiche 4 Geni’Alp Génie végétal en rivière de montagne Patrice Prunier, Pierre-André Frossard

Descriptif Geni’Alp vise à promouvoir les techniques de génie végétal au sein d’une réflexion globale de restauration des cours d’eau de montagne en conciliant «sécurité des biens et des personnes» et «préservation des enjeux environnementaux». Ce projet s’inscrit dans le programme INTERREG IVA, où hepia endosse le rôle de chef de file suisse, au côté de la Région Rhône-Alpes, chef de file français.

Restauration de berge à l’aide de techniques de génie végétal.

Points forts Geni’Alp aboutit à des résultats concrets, directement utiles aux gestionnaires, à commencer par 6 chantiers pilotes à vocation démonstrative, réalisés sur des cours d’eau où les techniques de génie végétal et techniques mixtes ont été poussées à leurs limites d’utilisation. Un guide développant des éléments d’expertise technique, comprenant également 50 fiches descriptives d’espèces végétales utilisables sur les cours d’eau de montagne ainsi qu’une clé de détermination des saules en repos végétatif a également été réalisé. Enfin, un suivi de la biodiversité sur 60 aménagements existants fournit des résultats inédits.

A mi-chemin entre l’ingénierie et la biologie appliquée, le génie végétal offre aux gestionnaires de cours d’eau des solutions efficaces pour résoudre des problèmes de protection des sols et de protection contre les crues, en s’inspirant de modèles naturels de végétation. En Suisse et en France, les applications se sont multipliées sur de nombreux territoires, dans des contextes variés, nécessitant des adaptations techniques constantes de la part des ingénieurs-biologistes. Toutefois, les gestionnaires des cours d’eau de montagne ont pour l’instant très peu recours au génie végétal, se privant ainsi d’un outil de protection contre les crues particulièrement avantageux pour la protection de l’environnement et du paysage. Sont en cause les contraintes topographiques, climatiques et hydrauliques parfois extrêmes, mais surtout un déficit de connaissances, de références, de vulgarisation et de promotion. Pour combler ce déficit, Geni’Alp a mis sur pied les actions suivantes : • réalisation de 6 chantiers pilotes (3 sur territoire suisse et 3 sur territoire français) à caractère expérimental et démonstratif ; • campagne de suivi de la biodiversité sur 60 aménagements anciens (végétation, entomofaune et macrofaune benthique) ; • réalisation d’un guide comprenant des éléments de conception et de dimensionnement ; • élaboration de fiches descriptives d’espèces ligneuses et herbacées présentant un potentiel d’utilisation intéressant, accompagnées d’une clé de détermination des saules en bourgeons, le genre le plus utilisé en génie végétal ; • organisation de journées techniques d’information et d’échanges, destinées aux ingénieurs, entreprises et services publics concernés ; • réalisation de maquettes pédagogiques décrivant les principales techniques utilisables en montagne ; • mise en place d’une plate-forme d’informations : www.geni-alp.org


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Légendes 1 - Journée technique d’information et d’échanges. 2 - Résistance des végétaux aux contraintes physiques. 3 - Phénomène d’érosion en berge de cours d’eau de montagne. 4 - Plantes herbacées présentant un potentiel d’utilisation dans l’aménagement. 5 - Modèle naturel de végétation en berge de cours d’eau de montagne. 6 - Technique de génie végétal en cours de réalisation.

Partenaires Partenaire suisses : • Communes d’Ollon, de Bex et de Gryon. • Canton de Vaud. Partenaires français : • IRSTEA, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture.

Valorisation 3 thèses de Bachelor ont été réalisées sur la thématique Geni’Alp. Les expériences et données acquises sont transférées et enrichissent l’enseignement : • cours de génie biologique, botanique et connaissance des milieux au niveau Bachelor, en filière GN (Gestion de la Nature) ; • cours d’aménagements hydrauliques au niveau du master MIT (Master en Ingénierie du Territoire). Un certain nombre d’articles sont prévus : • revue suisse pour le génie biologique ; • différentes autres publications prévues. Le guide élaboré dans le cadre du projet (gestion, technique et végétation) sera utilisé dans le cadre de l’enseignement. Une plate-forme Internet d’informations subsistera et continuera d’être alimentée suite au projet. • ARRA, Association Rivière Rhône Alpes. • ONF, Office National des Forêts. • SYMASOL, Syndicat mixte des affluents du sud-ouest lémanique. • SM3A, Syndicat mixte d’aménagement de l’Arve et de ses abords. Cofinancement pour les partenaires suisses : • Confédération helvétique (Interreg Fédéral).

• Canton de Genève. • Canton de Vaud. Cofinancement pour les partenaires français : • FEDER, Fonds Européen de Développement Régional (Programme Interreg IVA France-Suisse). • Agence de l’eau Rhône-Méditerranée & Corse. • Conseil Général de la Haute-Savoie.


Fiche 5 VG-Biobed Un biobed vertical et optimisé pour l’épuration des effluents phytosanitaires. Un projet OFEV-Innovation technologique Pascal Boivin, Véronique Guiné

Descriptif Ce projet propose une nouvelle technologie de traitement biologique pour les effluents contenant des pesticides agricoles (insecticides, herbicides et fongicides). Il vise, à partir d’une invention hepia (VG-Biobed®, brevet Env VEG - N/Réf. : 2078CH00/530-2) à élaborer un prototype commercialisable. Les hautes écoles : hepia-Genève et EIA-Fribourg, ainsi que le CFPne-Lullier et l’entreprise Ecavert ont participé à ce projet. Le prototype a été mis en service sur l’espace pédagogique biobeds du Centre de formation professionnelle nature et environnement du domaine de Lullier, espace opérationnel depuis le 13 juin 2011.

Les produits phytosanitaires (insecticides, herbicides, fongicides) utilisés pour protéger les productions végétales se retrouvent en quantité croissante dans les eaux de toute la planète. Les études montrent qu’ils sont nocifs pour l’environnement comme pour la santé. Ces pesticides ne proviennent généralement pas du traitement des végétaux mais des fuites qui se produisent lors des opérations de préparation et de lavage des appareils, sur l’exploitation agricole, le jardin familial ou le service d’espaces verts. On estime jusqu’à 95 % la contribution de ces sources ponctuelles à la contamination de l’environnement. D’où la nécessité de solutions efficaces, c’est-à-dire performantes, peu coûteuses, flexibles, fiables, simples de réalisation et d’entretien. Le Biobed est né en toute fin de XXè siècle en Europe du nord et s’impose peu à peu. Il s’agit d’une simple fosse remplie de terre mélangée de paille ou de compost. Sur cette fosse sont préparés les traitements et les appareils sont lavés. Les effluents qui traversent le substrat sont débarrassés des pesticides par le sol : en effet, le sol les retient et ses microorganismes les dégradent. Les Biobeds se sont progressivement et empiriquement améliorés. La filière Agronomie hepia, en partenariat avec le Centre de formation professionnelle nature et environnement (CFPne) pour la formation, et avec l’Ecole d’Ingénieurs de Changins (EIC) pour la recherche, se sont saisis du problème. La législation suisse impose des précautions particulières, et l’homologation de systèmes Biobeds modernes reste à faire. Une analyse scientifique doit succéder à l’empirisme, car des limitations ou des risques ont été identifiés. En outre, il faut aussi former les élèves, et les milieux professionnels. L’enjeu financier, sanitaire et environnemental est considérable et les producteurs qui demandent à s’équiper, l’ont bien compris. C’est de cette analyse qu’est né, avec le soutien de l’Office fédéral de l’environnement et du réseau RealTech de la HES-SO, l’espace Biobeds de Lullier. Le service de l’écologie de l’eau à Genève a accompagné ce projet pilote qui présente plusieurs types de Biobeds, dont le Biobed Vertical végétalisé ou VG-Biobed, breveté par hepia et qui se distingue par son faible encombrement, son esthétique et ses performances accrues. Ces Biobeds sont utilisés pour les 40 hectares de production du domaine de Lullier, qui ne rejettent plus aucun pesticide dans l’environnement depuis 2011. Le contenu de la formation continue, tant celle des apprentis du CFPne que celle des élèves ingénieurs hepia a pu également bénéficier de cet apport. La recherche continue avec l’objectif d’éliminer les rejets dans les eaux suisses, de fiabiliser les systèmes, de les rendre plus économiques et de réduire l’entretien. Cet objectif est atteignable à des coûts modérés et largement compensés par les économies réalisées en aval.


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Points forts Ce projet concerne la mise au point et la réalisation d’un prototype commercialisable de biobed vertical végétalisé pour le traitement des résidus de pesticides contenus dans les eaux de lavage des outils de traitement d’une exploitation agricole. Les objectifs de ce projet sont : • de réaliser la mise au point d’une structure permettant d’empiler des biobeds de façon souple et fonctionnelle, • de tester la mise en œuvre de différents types de végétalisation, afin de limiter au maximum l’entretien du mur, • et de passer à la phase de commercialisation. Le système proposé ne laisse aucun résidu. Il est conçu pour transpirer l’eau de l’effluent tout en retenant les pesticides dans le substrat et, contrairement aux Biobeds classiques, ne nécessite a priori pas de renouvellement du substrat. Son efficacité est décuplée par rapport aux Biobeds conventionnels. Il est donc beaucoup moins encombrant et moins cher.

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L’espace Biobed de Lullier. Suivi des performances sur le VG-Biobed®. Suivi des performances sur le VG-Biobed®. Mise en service du VG-Biobed®.

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Valorisation • La principale valorisation est la diffusion de cette invention par la startup Agronomie Ecavert. • Le VG-Biobed s’est vu décerner le Prix du développement durable (Genève 2010) et de la Foire de Bâle en 2012. • Cette invention est invitée au salon OEGA 2012. Plusieurs séquences radio lui ont été consacrées (RTS).


Valorisation

La valorisation de la recherche d’inTNE s’est réalisée par les publications scientifiques ou tout-public, les communications dans des congrès, des interventions ponctuelles dans divers médias (TV, radio, journaux), l’organisation de manifestations scientifiques.

Sélection de valorisations « grand-public » « Saules d’avant-garde », E. Lierdemann, in Le Temps, du 20 avril 2011. « Renaturation des rivières : Le Boiron montre l’exemple », J-F. Rubin, in Terre&Nature, du 17 novembre 2011. « Les banquiers traquent les mauvaises herbes », J-F. Rubin, in 24 Heures, des 12-13 novembre 2011. « Le Boiron et sa « Maison » sous la loupe des experts », J-F. Rubin, in 24 Heures, du 18 octobre 2011. « Une grave pollution frappe la Maison de la Rivière » de J-F. Rubin, in 24 Heures, du 28 septembre 2011. « Qui a tué le lapin ? La Maison de la Rivière organise un jeu télévisé inspiré de la série des Experts », J-F. Rubin, in Coopération, du 5 juillet 2011. «Les héros de la mare», B. Oertli, in Emission Impatience (RSR) à l’occasion du numéro de Salamandre, du 9 mai 2011. « Un oui à la Maison de la Rivière », J-F. Rubin, in 24 Heures, du 14 juillet 2011. « Lorsque le Rhône divague librement… », J-F. Rubin, in Le Temps, du 7 juillet 2011. « Retour sous les eaux du Léman », J-F. Rubin, in Le Temps, du 15 juin 2011. « Les poissons meurent épuisés par le sexe ! », J-F. Rubin, in 20 Minutes, du 14 juin 2011. « En Suisse aussi on peut pêcher au gros », J-F. Rubin, in Matin Dimanche, du 17 avril 2011. « La Maison de la Rivière franchit un nouvel écueil », J-F. Rubin, in 24 Heures, du 9 avril 2011. « Au milieu de la Maison de la rivière coulera le Boiron », J-F. Rubin, in Tribune de Genève, du 26 février 2011. « Du Renard à la libellule ! », C. Fischer, in Tribune de Genève, du 27 juin 2011. « La nature-un lieu d’apprentissage complémentaire », A. Finger-Stich, in L’Educateur, du 19 août 2011. « Dix sangliers épiés par la radio », C. Fischer, in L’Express, du 20 juillet 2011. « Nouveau test ADN - Ginkgo Biloba », F. Lefort, in Tribune de Genève, du 30 mai 2011. « Filtre végétal contre les pesticides », P. Boivin in Emission Impatience – RSR – interview P. Boivin, du 5 octobre 2011. « Première serre commerciale sur un toit à Montréal », Invité : Pascal Boivin, responsable de la filière agronomie à hepia, Journal du matin interCités : Lien sur le site d’interCités du 6 juillet, du 6 juillet 2011. « A l’ombre des glycines », R. Perroulaz, in Le Temps, du 13 avril 2011. 0 0 1 1 0 1

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« Permacole attitude », N. Freyre, in Le Temps, du 3 juin 2011. « Pour éliminer les pesticides », P.Boivin, in AgriHebdo, du 20 mai 2011. « Le traitement des effluents », P. Boivin, in Horticulture Romande, du 20 mai 2011. « Des épurateurs biologiques pour éliminer les pesticides », P. Boivin, in Agrigate, du 13 mai 2011. « Genève à la pointe de la lutte contre les pesticides », P. Boivin, in Tribune de Genève, du 13 mai 2011.


« Des épurateurs biologiques pour éliminer les pesticides », P. Boivin, in Agriculture, du 13 mai 2011. « Des épurateurs biologiques pour éliminer les pesticides », P. Boivin, in Union Suisse des Paysans, du 12 mai 2011. « Genève lutte contre les pesticides », P. Boivin, in Tribune de Genève, du 12 mai 2011. « Des épurateurs biologiques pour éliminer les pesticides », P. Boivin, in ATS Environnement, du 12 mai 2011.

Sélection de publications scientifiques Evette A., Balique C., Lavaine C., Rey F. and Prunier P. 2011. « Using ecological and biogeographical features to produce a typology of the plant species used in bioengineering for riverbank protection in Europe », River Research and Applications DOI : 10.1002.rra.1560. Rosset V., Oertli B. 2011. « Freshwater biodiversity under climate warming pressure: identificate the winners and the losers in temperate standing waterbodies », Biological Conservation 144, 2311-2319. Céréghino, R., Oertli, B., Bazzanti, M., Coccia, C., Compin, A., Biggs, J., Bressi, N., Grillas, P., Hull, A., Kalettka, T., Scher, O., Nicolet, P., 2012. « Biological traits of European pond macroinvertebrates ». Hydrobiologia 689, 51-61. Finger-Stich A. et Giesch C.2011. « Villes, pays et forêts: la donne a changé », La Forêt 10/11, 10-11. Fischer C. 2011. « Wildschweine im Kanton Genf : Raumverhalten und Umgang mit den Schäden », Wildforschung in Baden-Württemberg, Band 9. Fischer C. 2011. « Des pistes pour améliorer la situation du lièvre dans le Jura », Annales de sciences naturelles en Pays jurassien. Do Linh San E., Ferrari N., Fischer C. and Weber J.-M. 2011. « Ecology of European badgers (Meles meles) in rural areas of Western Switzerland, Medium Sized Carnivores in Agricultural Landscapes », Eds. Rosalino & Gheler-Costa, Nova Science Publishers Inc. Dagno K., Crovadore C., Lefort F., Lahlali R., Lassois L., Jijakli M.H. 2011. « Alternaria jacinthicola, a new fungal species causing blight leaf disease on water hyacinth (Eichhornia crassipes) », Mali, Journal of Yeast and fungal Research, 2 : 99 – 105. Boivin P. 2011. « Removal of pesticide wastes on farm : vertical green biobed -case study », WIPO Swiss Technologies Transfer Report 2011. Guifang Q., Michel J-C., Boivin P. 2011. « A Laboratory Device for Continual Measurement of Water Retention and Shrink. Swell Properties during Drying Wetting Cycles », HortScience, 46, 1298-1302. Boivin P., Kohler-Milleret R. 2011. « Soil Biota, Impact on Physical Properties » : Encyclopedia of Agrophysics 1st Edition (eds. Glinski, J., Horabik, J. & Lipiec, J.), pp. 1100 p. 1450. Springer, Heidelberg. Boivin P. 2011. « Shrinkage and swelling phenomena in soils ». In : Encyclopedia of Agrophysics 1st edition (eds. Glinski, J., Horabik, J. & Lipiec, J.), pp. 1100 p. 1450. Springer, Heidelberg, 2011. Boivin P. 2011. « Cracking in soils », in : Encyclopedia of Agrophysics, 1st edition (eds. Glinski, J., Horabik, J. & Lipiec, J.), pp. 1100 p. 1450. Springer, Heidelberg.


Conférences et congrès Melis S., Boivin P., Guiné V., Abiven S. & Krebs R « Cobaltihexamine and Metson CEC measures on different organic surfaces (biochars and hydrothermal chars », Poster Congrès annuel SSP 10-11 février 2011 Frauenfeld. Villacres D., Guiné V., Freyre N. & Boivin P. « Contribution of earthworms in the maintenance of biobeds ». Présentation orale Congrès annuel SSP 10-11 février 2011 Frauenfeld. Fischer C., Tagand R., « Spatial behaviour and survival of translocated wild Brown Hares », Communication orale au 30th IUGB Congress, Barcelona, September 2011. Hausser Y., Tagand R., Vimercati E. and Fischer C. « Preliminary results of wildlife surveys in a multiple use protected area of Western Tanzania », Presented at the 30th IUGB Congress, Barcelona, September 2011. Keuling O., Baubet E., Duscher A., Ebert C., Fischer C., Monaco A., Podgorski T., Prévot C., Sodeikat G., Stier N., and Thurfjell H. « Mortality rates of wild boar in Europe as a tool for wild boar management ». Oral communication presented at the 30th IUGB Congress, Barcelona, September 2011. Greulich F., Prunier P., Delarze R., Hegg O., Klötzli F., Pantke R., Steiger P., Vittoz P. « Approach for a reference frame for plants communities in Switzerland », in the 20th European Vegetation Survey Workshop, Roma, Italy, April 6-9, 2011. Prunier P., Duret S., Hostein C. & Mombrial F. « Shifts in the Jura and plant alpine communities : toward mountain intensification ? », in the 20th European Vegetation Survey Workshop, Roma, Italy, April 6-9, 2011. Winkler K., Weiss S., Grimardias D., Persat H., and Cattanéo F. « Genetic characterization of European grayling (Thymallus thymallus L.) from Switzerland and cross-boarder France – Implications for conservation and management », in Fisheries Society of the British Isles, Annual International Conference 2011 : ‘Fish diversity and conservation : current state of knowledge’, Bournemouth, England, 18-22 July 2011. Finger-Stich A. « Petits plans d’eau alpins autant de diversité des valeurs patrimoniales ». Présentation aux Rencontres scientifiques, Réseau Lacs Sentinelles, Le Bourget du Lac, Université de Savoie, 23 novembre 2011. Finger-Stich A., Châtelain C. « Have ICCA still their place in the mountain forests and territories of the French and Swiss Alps ? » Communication à la conférence « Understanding Community Conservation in Europe ». ICCA forum (Indigenous and community conserved areas), Gerace, Italie. 12 sept. 2011. Hausser Y. « Community Based Wildlife Management in Africa : a comparison of approaches, Central African Republic, Tanzania and Benin. A perspective from practice », presented to the Workshop « De-constructing Biodiversity », Göttingen University, Germany, 23 – 24.09.2011. Hausser Y. « Rives du Léman : patrimoine naturel et tourisme durable, opportunités et défis », Communication présentée à la Journée Mondiale des Zones Humides organisée par la LPO et le SYMASOL, 11 février 2012, Excenevex. Crovadore J., Schalk M., Lefort F. « Selection and mass production of Santalum Album L. calli for searching functional genes of the sesquiterpenes metabolism pathway », at 7th International Symposium on In Vitro Culture and Horticultural Breeding Biotechnological Advances in In Vitro Horticultural Breeding (ISHS), Ghent, Belgium, September 18-22, 2011. Ilg C., Oertli B., Angélibert S., Finger-Stich A., Frossard P.-A., Lefort F., Crovadore J., Schmid S., Piantini U. and Bollinger J. « The RestorAlps project : conservation of the alpine freshwater biodiversity threatened by climate warming », at EConnect Final Conference, Berchtesgaden, Germany, September, 26-28, 2011. Vuagnat D., Coutant C., Richozpilon P., Fleury I., Kehrli P., Maignet P., Kuske S. Fleury D. and Lefort F. « Evaluation of entomopathogenic fungi strains potentially usable against economic pest in vineyards & orchards », at 6th Annual Biocontrol Industry Meeting, 24-26 october 2011, Lucerne, Switzerland.


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