Newsletter n°198 - Parachat Yitro

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N°198 - Chabbat Parachat Yitro - Spécial 22 Chevat 5773 - Hebdomadaire édité par le Beit Machia’h de Arnona-Talpiot 058-4770055 - viveleroi770@gmail.com Bonnes Nouvelles Editorial

22 Chevat 5773 : La Hilloula pendant Chabbat dévoile la Guéoula

Photo de la semaine

Cette année nous avons le mérite de voir la Hilloula de la Rabbanite ‘Haya Mouchka se passer un Chabbat, le Chabbat de la Parachat Yitro, celle des dix Commandements. De plus, la Paracha nous parle d’un converti, le beau-père de Moché Rabbénou qui a entendu les événements suivants : L’ouverture de la mer et la guerre contre Amalek. Pour un miracle comme celui de la mer des joncs qui s’est ouverte devant le Peuple Juif, nous comprenons facilement qu’il ait pu être impressionné, mais pour la guerre contre Amalek, comment cela est-il une prouesse pour le Peuple Juif de le vaincre, alors qu’il était aidé par D.ieu Lui-même ?

Jérusalem Beit Machia’h Centre Ville 6, rue Yavets Farbrengen le Jeudi soir 22h00 Rav Doron Oren 052-3618770 Beit Machia’h Arnona Cours de Tanya et Dvar Mal’hout le mercredi soir à 20h00 - 19/5 rue Chalom Yehuda 058-4770055 Beit Machia’h Har ‘Homa 34, rue Rav Its’hak Nissim Rav Shlomo Yossef Tsion Vente de Mezouzot, Téfilines, Talith Katan, Kippoth Yé’hi 050-4147725 Minyane ‘Habad à Baka le Chabbat à 10h30 suivi d’un Farbrengen 1, rue Dan à Baka synagogue «Tefila LeDavid» 058-4770055 Katamon : Beit ‘Habad francophone de Katamon Rav Avraham ‘Haviv 054-4866072 Guilo : Beit ‘Habad francophone de Guilo Rav Its’hak ‘Haviv 054-4833764

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En fait, c’est là le point qui est tellement étrange, un peuple qui n’est pas tellement différent des autres décide d’attaquer le Peuple Juif, celui-là même qui a bénéficié de tous ces miracles, les dix plaies, la sortie d’Egypte, la mer qui s’ouvre, la protection des nuées célestes, mais qui donc pourrait se mesurer à un peuple qui est assisté par l’Eternel D.ieu, qui donc pourrait décider de se suicider et marcher contre l’invincible Peuple Juif !? Et c’est justement là que nous pouvons remarquer l’insolence et le défi que lance Amalek, non pas au Peuple Juif, mais bien à D.ieu Lui-même. C’est pour cela que nous pouvons lire dans le Rambam les trois Mitsvot qu’il est demandé au Peuple Juif d’accomplir lorsqu’il entre en Terre Sainte. D’une part « élire un roi », ensuite « combattre Amalek » et ce n’est qu’après cela qu’il est dit « construire le Temple ». C’est donc bien parce qu’Amalek a lutté dès le début contre le Peuple Juif qu’il est mentionné comme une finalité afin de rétablir la royauté divine sur terre. Nous sommes tous d’accord de dire qu’un simple peuple ne saurait arrêter le plan divin de se dérouler sous nos

yeux et délivrer totalement le Peuple Juif de tout exil. Mais là, nous n’avons plus affaire à un simple peuple, nous devons effacer l’esprit d’impureté qui mine notre histoire depuis le début. Un esprit qui va contre toute logique, qui se dresse contre l’existence d’un peuple, qui lui, veut faire le bien en rétablissant la royauté divine sur terre, le bien, la bonté et la droiture… Et afin qu’il y ait une réelle guerre contre cet esprit (car Amalek en tant que peuple, n’existe plus depuis bien longtemps), il nous faut, à nous, Peuple d’Israël, élire un roi. Or, ce roi existe, il est là, il a été choisi par D.ieu et nous l’a fait savoir. C’est sûr qu’il est de plus en plus dur de se connecter avec le concept de la royauté car le monde en a perdu l’habitude. Mais il n’y a pas d’autre choix que d’accomplir les paroles de la Torah et celles du Rambam qui nous demandent d’élire un roi. Et là est le bien le plus élevé qui puisse exister sur terre, rétablir la royauté de David par l’intermédiaire de son fils, le Rabbi de Loubavitch élu en tant que Roi Machia’h par les têtes du Peuple Juif. Et le fait que nos yeux de chair ne le voient pas ne doit pas être un

obstacle, car aussitôt que le Peuple Juif aura élu dans sa majorité, un roi, il se dévoilera aux yeux de tous de la manière la plus claire. Néanmoins, un seul Juif peut par un seul acte faire pencher la balance, nous affirme le Rambam, alors nous devons jouer tous nos atouts pour amener immédiatement la délivrance mondiale. D’une part accomplir notre devoir d’augmenter notre implication dans la Torah, les Mitsvot et les bonnes actions, mais aussi continuer à élire notre roi par un email à votre disposition : viveleroi770@gmail.com Et par la Hilloula de la Rabbanite qui tombe ce Chabbat, vous, mesdames, donnez le dernier coup de pouce car c’est, comme vous pourrez le lire dans le Dvar Mal’hout par votre mérite qu’intervient la délivrance. Et influencez votre mari, ainsi que vos enfants à en faire de même et il nous est garanti par notre Sainte Torah qu’il n’y aura pas à attendre plus car la Guéoula se dévoilera par votre mérite de manière immédiate. Et tous nous proclamerons devant notre roi, le Roi Machia’h : «Vive le Rabbi Roi Machia’h Chlita, maintenant et pour l’éternité!!!»…


www.viveleroi770.com L’Edit Royal - Dvar Mal’hout Résumé du discours de Chabbat Parachat Yitro 20 et 22 Chevat 5752-1992 du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita Hilloula de la Rabbanite ‘Haya Mouchka de mémoire bénie

La femme Juive et la délivrance d’Israël Le 22 du mois (Kaf Beth) est relié avec la bénédiction, on en voit une allusion dans le nombre de lettres, 22 lettres de la Torah. « Be’ha Yevare’h Israël, en Toi sera béni Israël (1)». Ce qui signifie que c’est un jour où par lui, grâce à lui et avec lui sont bénis les enfants d’Israël dans tous les domaines. Le prince de la génération, prince, Nassi, d’un langage d’élévation, il soutient et élève toute la génération, car « le prince est tout » (2). Et on peut le comprendre au sujet de sa fille, car toutes ses préoccupations et plus particulièrement son départ de ce monde, permettent à tous d’obtenir une élévation. Et, lorsque l’on sait que le Yortseit (Hilloula) de celle-ci, tombe le même mois que celui de son père, le Rabbi Rayats, le 10 Chevat, dont l’élévation et la royauté sont plus prononcés ce jour-là. Car il est connu (3) que montent «toutes ces actions, son enseignement et son travail qu’il a effectué tous les jours de sa vie» et tout se révèle ici-bas alors «qu’il exerce des prodiges sur terre (4)». Et l’on remarquera l’allusion se trouvant dans le nombre du mois de Chevat, le onzième mois et la date que l’on a désigné est le 22 qui vient en continuation et en rajout au dixième du mois, jour de la Hilloula du prince de notre génération. Et de tout ceci doit ressortir un enseignement pour le travail de notre génération celle du prince de notre génération, et plus particulièrement, en ce qui concerne le travail des femmes et des jeunes filles d’Israël afin qu’elles s’attachent au Yortseït de la fille du prince de la génération. Et plus précisément à la veille du 22 Chevat, jours dans lesquels a lieu le rassemblement mondial des envoyées du Rabbi. Du dix au onze Mon beau père, le Rabbi, traversa trois époques. Il y eut tout d’abord le 10 Chevat 5710-1950, date à laquelle la mission qui lui fut confiée dans ce monde parvint à son terme. Par la suite, le 11 Chevat 5711-1951, une période nouvelle commença, celle de la septième génération à partir de l’Admour Hazaken et la neuvième depuis le Baal Chem Tov. Enfin, il y eut le décès de sa fille, le 22 Chevat 5748-1988. Ces trois périodes correspondent à trois étapes de l’édification de la demeure céleste dans la matière, qui introduit le nombre onze dans celui de dix. La première étape consiste à mettre en évidence la perfection dans le monde afin d’y faire apparaître le nombre dix. Dès lors, la matière devint apte à recevoir la révélation du onze, à connaître la

soumission et le dix peut être le réceptacle du onze, bien qu’une différence subsiste entre ces deux chiffres. La deuxième période est celle du onze, qui acquiert sa propre élévation. La troisième, enfin, réalise la jonction entre les deux premières, de sorte que la demeure de l’Essence divine soit effectivement bâtie ici-bas. Ainsi, elle peut faire corps avec Celui qui y demeure. Dès lors, l’Existence véritable apparaît à l’évidence dans la matière créée. Les deux dernières périodes correspondent donc conjointement au nombre onze, la première le décrivant dans sa relation avec le dix, la seconde faisant allusion à l’Essence transcendant le nombre. Du onze au vingt-deux Le vingt-deux est le onze multiplié par deux (11 jours depuis le 11ème jour du 11ème mois). Ce qui signifie que dans le mois se trouve par deux fois le nombre onze (de plus, tout cela se passe dans le 11ème mois). Tout ceci exprime la perfection se trouvant dans le onze (la symbiose entre le dix et le onze), car même au niveau des dévoilements, ainsi qu’au niveau du luminaire (qui influence, le jour) il y a le niveau du onze lorsqu’il élève le dix (ce monde ici-bas), ou que ce soit du niveau du onze en soi, du côté de l’essence de celui qui influence, le onze dans toute sa pureté du côté de l’Essence qu’Il soit béni, et de plus, l’unification des deux niveaux. C’est-à-dire que la plénitude du dix et du onze (lors du 11ème mois), intervient à la suite de la plénitude du travail des enfants d’Israël ici-bas qui consiste à attirer le niveau du onze dans les dix Commandements qui ont été donnés d’En-haut lors du don de la Torah, se rajoute à nouveau «onze jours à partir du ‘Horev» le dévoilement de «Be’ha» en correspondance avec les 22 lettres de la Torah (5).

Et grâce aux 22 lettres de la Torah, le Juif peut s’unir avec le «Be’ha», l’Essence de l’Infini béni soit-Il (6). Et tout ceci imprègne tous les détails de sa vie (au niveau du dix, toutes les dix forces de son âme) d’une manière ou «En toi, Be’ha, Israël sera béni», Israël (tout Juif, tous les enfants d’Israël) seront bénis de toutes les bénédictions à partir du «Be’ha», de Ton Essence. Le sens du nom Tout ceci se retrouve dans le nom de celle dont nous évoquons la mémoire, «‘Haya Mouchka» : «‘Haya» (du mot ‘Haïm, vie) fait allusion à l’ensemble de la vie de l’âme (la parcelle d’En-Haut, véritablement), qui descend de l’Origine de toute vie en Son Essence, qu’Il soit béni. «‘Haya» porte sur la vitalité qui fait vivre le corps par son habillement intérieur, et «Mouchka» qui exprime un parfum (7) et selon certaines opinions (8) il fait partie des onze composantes de l’encens et fait allusion à l’âme enveloppante, car il est connu que l’odeur enveloppe, et l’odeur réanime l’âme (9), car l’odeur a le pouvoir d’apporter une nouvelle vitalité au corps. De plus, l’âme profite d’une bonne odeur (10). Plus généralement, alors que l’âme possède cinq noms : Nefech, Roua’h, Nechama, ‘Haya et Yé’hida (11). «‘Haya» fait allusion à ‘Haya et Yé’hida qui sont les forces enveloppantes de l’âme et plus particulièrement, «‘Haya» désigne le niveau de ‘Haya de l’âme (la force enveloppante proche de l’intérieur) et «Mouchka» fait référence à la Yé’hida (l’enveloppe qui englobe, l’âme de l’âme) qui désigne l’essence de l’âme au-dessus des cinq noms qui lui ont été attribués (12). Et c’est à ce niveau-là que l’odeur apporte une nouvelle force ainsi que du plaisir dans l’âme de l’homme (13). Et lorsque les deux mots «‘Haya Mouchka» sont portés ensemble par une seule et même personne, cela prouve que ces deux sujets sont reliés et unis, le dévoilement de la partie qui enveloppe et l’essence de l’âme descendent et se revêtent d’une manière intérieure dans le corps et dans les dix forces internes. Tout ceci nous aide à comprendre la puissance que l’on reçoit pour agir, après

Le Carnet : Pour la réussite de ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël Ben Mercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Mena’hem Mendel Israël Ben Gabriel, Noa Bat Menou’ha Ra’hel et Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel pour la famille Liraz Touval, pour Gary Chlomo Ben Tserouya et David Ben Tserouya Pour la bonne santé de Mercedès Sarah Bat Fifine Réfoua immédiate Leilouï Nichmat de ‘Haïm Yeochoua Ben Choulamite, Norbert Avraham Ben Pnina Beckouche, Yossef Ben Solika, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Julia et Rachel Pessa'h, ‘Haya Sim’ha Bat Avraham, Yossef Abitbol Ben Clara, ‘Hanna Bat Ra’hel et Ruth Sarah Isska Bat Gabi.

l’apport du 22 Chevat afin que le monde du niveau du dix soit prêt et apte à percevoir le dévoilement du onze qui est au-dessus du monde ; la demeure pour Lui, qu’Il soit béni dans le monde ici-bas au maximum de la perfection, lors de la délivrance véritable et complète. Par le fait que l’essence de l’âme des enfants d’Israël se trouve complètement dévoilée par les dix forces de son âme interne, cela donne la force d’agir dans le monde ainsi que sur tout l’enchaînement des mondes. Ceci permettra de dévoiler le niveau du onze afin que le monde entier devienne de son propre fait une demeure pour Lui, qu’Il soit béni, pour Lui, pour Son Essence (14). Le mérite des femmes justes Quel est donc le rapport entre la nouveauté qu’apporte le 22 Chevat et l’élévation de l’âme de la fille de notre maître le Rabbi Rayats, prince de notre génération ? De la même façon que lors de l’exil d’Egypte, nos Sages ont expliqué : «Par le mérite des femmes justes de cette génération, les enfants d’Israël sont sortis d’Egypte (15)». Ainsi, en est-il de même en ce qui concerne la délivrance future car ce sera par le salaire et par le mérite des femmes justes de cette génération… Et le Ari Zal explique (16) que la dernière génération de l’exil est la réincarnation de la génération qui est sortie d’Egypte. Et c’est l’une des raisons pour lesquelles le Rabbi Rayats s’est tellement occupé de l’éducation et de la formation des femmes et jeunes filles d’Israël, en tout ce qui concerne le Judaïsme, la Torah et les Mitsvot, comprenant l’étude de l’enseignement de la ‘Hassidout et la diffusion des sources. Car tout en étant la dernière génération de l’exil, elle est néanmoins la première génération de la Guéoula, la délivrance. Et c’est pour cette raison que le travail des femmes et jeunes filles d’Israël est si important car c’est par leur mérite que la délivrance arrivera. Tout ceci concerne particulièrement la fille du Rabbi Rayats, le Prince de notre génération lui-même, car elle a été éduquée par le Prince de notre génération lui-même… Et ainsi, après l’élévation de son âme, son influence se perdure, et nous pouvons constater que bon nombre de filles d’Israël ont été appelées de son nom et par leur comportement elles sont un exemple vivant, comme des âmes vivantes dans des corps vivants (17), car


www.viveleroi770.com elles ont été éduquées selon son esprit et ses directives et selon son modèle en tant que fille du Prince de notre génération. Le concept «une demeure ici-bas» ? La perfection d’un appartement est atteinte lorsqu’il est agréable à vivre, contient du mobilier esthétique jusqu’au niveau où : «Trois choses élargissent l’esprit de l’homme et ce sont : Une agréable demeure, une femme agréable et de beaux ustensiles (18)». Et le travail qui consiste à construire une demeure ici-bas doit être accompli de manière à réaliser une belle demeure. Et ce n’est pas seulement là, la perfection appartenant au monde ici-bas, mais aussi pour plaire au propriétaire de la demeure, une belle demeure élargit l’esprit de Adam HaElyone, l’Homme d’En-Haut, si l’on peut s’exprimer ainsi. Et grâce au travail de l’homme ici-bas, consistant à purifier le monde d’en bas, on en arrive à ce que les créatures terrestre (du niveau du dix), de leur côté à elles soient elles-mêmes une demeure pour Lui, qu’Il soit béni, non seulement pour les niveaux de divinité en corrélation avec le monde, mais aussi pour la divinité telle qu’Elle transcende complètement le monde jusqu’à l’Essence et l’Existence, en plus de la « demeure pour Lui, qu’Il soit béni », que l’on soit totalement unis avec Lui, qu’Il soit béni (l’existant créé lui-même avec l’Existant véritable). Jusqu’à la perfection de la « lumière du Machia’h (19)» et « l’esprit du roi Machia’h (20) » (or nous devons souligner que le mot Machia’h comporte les initiales de ‘Haya Mouchka avec le Youd qui fait référence au père de celle-ci dont les initiales du nom sont deux Youd…) lors de la délivrance véritable et complète qui intervient par le mérite des femmes justes d’Israël. L’influence de la femme Juive On peut voir concrètement que dans un appartement de la manière la plus simple, la décoration, la beauté de l’appartement et les accessoires qu’ils soient matériels ou spirituels dépendent de la femme « la maîtresse de maison (21) ». La beauté et l’art de rendre les choses belles dépend plus particulièrement de la femme, « une femme agréable (celle qui rend les choses agréables) »… Jusqu’au niveau où « La femme n’a été créée que pour la beauté (22) », beauté spirituelle par laquelle découle la beauté matérielle (23). Il est important de préciser que toute maison juive tient sur trois Mitsvot : L’allumage des bougies de Chabbat et des jours de fête, une alimentation Cachère et la pureté familiale (Initiales du mot ‘Hen, le charme, la beauté, l’esthétique)… ainsi que l’éducation des enfants qui dépend de la mère (24). Comme on peut remarquer par exemple cette bonne coutume qu’ont les mères juives de chanter à leurs enfants qui sont encore dans le berceau, que «la Torah est la plus merveilleuse des choses, la plus douce, la plus belle…» et l’influence qui est accordée à l’enfant se prolonge bien plus tard, lorsqu’il grandit en un amour

intérieur, il chérit alors, tout ce qui Dvar Mal’hout concerne la Torah et les Mitsvot.

Du don de la Torah à la Guéoula

Un sanctuaire magnifique Et il y a un enseignement particulier pour les femmes et jeunes filles d’Israël, en générale et plus particulièrement pour les Chlou’hot, les femmes-émissaires, qu’elles aient une longue vie, envoyées par le Rabbi, Prince de notre génération qui se sont réunies de tous les coins du monde pour le «Rassemblement mondial des femmes-émissaires» : de faire de leur propre maison, une demeure pour la divinité : «Et ils me feront un sanctuaire, et Je résiderai parmi eux (25)», en chacun et chacune membres du Peuple Juif (26). A commencer par elles-mêmes, de leurs maison, pour en faire un sanctuaire pour D.ieu, une maison de Torah, de prières et de bonnes actions, de par leur comportement personnel et éduquer les enfants en ce sens, faire d’eux-mêmes de beaux sanctuaires pour D.ieu. De plus nous devons imprégner la maison et toutes les chambres de la maison d’un esprit de Torah, de prière et de bonnes actions. Ainsi, il nous faut vérifier que chaque enfant possède personnellement : Un Houmach (Pentateuque) et autres livres de Torah, un Siddour (livre de prière), une boîte de Tseddaka et de plus, un petit livre de Tanya personnel. La vie éternelle Et actuellement, lors des dernières minutes qui précédent la Guéoula, la délivrance, il faut éveiller en chaque femme et jeune fille Juive, l’importance du mérite des femmes et jeunes filles d’Israël qui amènent la délivrance véritable et complète de manière immédiate et instantanée intervenant par le mérite des femmes justes de la génération. «Et tous ceux qui résident dans la poussière se réveilleront et se réjouiront (27)» et parmi eux, le Rabbi Rayats et sa fille avec tous les justes et les femmes justes et toutes les âmes, avec tous les enfants d’Israël qui sont des âmes dans des corps pour de longues et bonnes années, une âme saine dans un corps sain, nous passons sans aucune interruption, à la vie éternelle lors de la délivrance véritable et complète par l’intermédiaire du Machia’h, notre juste, de manière immédiate Mamach (concrètement), et en priorité, de manière instantanée Mamach, et tout simplement Mamach. Notes 1. Vaye’hi 42.20 - 2. Houkat, Rachi 21.21 - 3. Iguereth Hakodech Ch.27.28 - 4. Ps.74.12 - 5. Chir Hachirim Rabba 1.4 - 6. Sefer HaMaamarim 56885708-5701 - 7. Sefer Hasi’hot 5750, vol.1 p.297 note 97 - 8. Rambam, Admour Hazaken etc. - 9. Torah Or Toledot… - 10. Bra’hot 43b - 11. Chaar Haguilgoulim etc. - 12. Sefer HaMaamarim 5686, p.56 - 13. Discours débutant par : « Il ressemble à un jeune marié ». Suite de Maamarim 5672 - 14. voir Sefer HaMaamarim 5565 vol.1 p.489 - 15. Sotta 11b etc. - 16. Chaar Haguilgoulim à son introduction etc. - 17. Taanit 5b - 18. Bra’hot 57b - 19. Zohar part.3 34b etc. - 20. Béréchit Rabba 2.4 etc. - 21. voir Kovets - 22 Chevat p.21 etc. - 22. Taanit 31a - 23. Commentaire du Zohar du Tsema’h Tseddek etc. 24. voir Si’ha Emor 5750 etc. - 25. Trouma 25.8 - 26. Alchei’h sur le verset etc. - 27. Isaïe 26.19

Les dix Commandements sont écrits dans la Torah à deux reprises. Une fois dans notre Paracha, la Parachat Yitro (1) et la seconde, dans la « seconde Torah », le Livre Devarim (le Deutéronome) à la Paracha Vaet’hanane (2). Puisque les dix Commandements sont le fondement de toute la Torah et comprennent en eux toute la Torah ; on est contraint de dire que chacune des deux reprises a une signification bien précise. Les derniers «dix Commandements» ont été donnés par Moché. Moché qui est ce que l’on nomme «L’intermédiaire (entre D.ieu et le Juif) qui relie (le Juif et D.ieu)», entre «D.ieu et vous (3)». Puisqu’il est l’homme-D.ieu (4), une âme dans un corps, en bas, sur terre, il donne à chaque Juif, la possibilité et la force d’étudier la Torah avec toute la compréhension de l’esprit d’un homme sur terre. La nouveauté de «Et D.ieu a dit toutes ces choses (5)», est que tous les enfants d’Israël ont entendu les Commandements de la bouche du Tout-Puissant Lui-même, sans aucun intermédiaire ! L’étude est la parole de D.ieu Le sens de tout ceci est que les deux versions des « dix Commandements » sont nécessaires. Même si les premiers sont dits par Hachem directement, et qu’ils soient d’un niveau bien plus élevés que les seconds (prononcés par Moché), le fait que Moché les ait répété afin de les transmettre aux Juifs et qu’ils puissent les intérioriser et étudier la Torah en servant D.ieu ici-bas et pourront ainsi dévoiler le niveau de «Parole de D.ieu» exactement comme celle-ci s’est dévoilée lors du don de la Torah. C’est-à-dire que les dernières paroles dévoilent la perfection et le niveau des premières, jusqu’à dévoiler que l’étude de la Torah de chaque Juif est bien la parole de D.ieu, comme elle a été dite à Moché au mont Sinaï. Miyad, immédiatement Et en ce qui concerne notre génération, se dévoilent en même temps, les trois points : le Mem, (première lettre de Machia’h, dont le nom est Mena’hem 6), puis le Youd, (premières lettres des prénoms du Rabbi Yossef Yits’hak) et le Daleth (Doram, leur génération,

celle du Rabbi, prince de notre génération), dévoilement du 10, dixième jour du mois de Chevat qui contient le dévoilement de l’enseignement de la Hassidout, les sources du Baal Chem Tov, et par lui, le dévoilement du onze, le premier sauveur est aussi le dernier sauveur, David, le roi Machia’h. Dans l’action concrète Que chacun d’entre-nous prenne sur lui d’influencer dans les jours qui viennent au-moins dix Juifs en ce qui concerne la Torah et les Mitsvot, et s’en occuper de toutes ses forces, ses forces intérieures et ses forces extérieures. Ceci est une demande destinée à chacun et chacune en Israël et dans notre génération, hommes, femmes et enfants… Et en ce qui nous intéresse beaucoup plus particulièrement, c’est qu’immédiatement, la délivrance véritable et complète intervienne de la manière la plus matérielle. Et la Synagogue, la maison d’étude et la maison de bonnes actions accompagnée des autres synagogues, maisons d’études et de bonnes actions avec tous les enfants d’Israël, accompagnés de nos jeunes, nos vieux etc., nos fils et nos filles (7), s’envoleront vers la Terre Sainte à Jérusalem, ville Sainte, vers le Mont Saint et vers le troisième Temple, le Temple triple. Et de la manière la plus rapide et la plus immédiate, Mamach, avec toutes les explications que ce mot contient*, à commencer du sens le plus simple : tout de suite, maintenant, Mamach, véritablement ! Notes 1/ 20.1- 2/ 5.6 - 3/ Vaet’hanane 5.5- 4/ Ps.90.1 - 5/ Yitro 20.1 - 6/ Sanhédrin 98b - 7/ Bo 10.9 *Mena’hem Mendel Schneerson


Récit

www.viveleroi770.com La bénédiction de la Rebbetsin

Le premier mot de la bénédiction des cohanim, « Koh » (« ainsi », vous bénirez les enfants d’Israël - 1) s’écrit en hébreu avec les lettres kaf et hé, qui est aussi une manière de désigner le vingt-cinquième jour du mois. Le 25 Adar 5736 (au printemps 1976), précisément le jour de son anniversaire, la Rebbetsin ‘Haya Mouchka dînait avec le Rabbi dans leur appartement de Président Street, à New York, lorsqu’on sonna à l’entrée. Leur intendant, le rav ’Hessed Halberstam (2) ouvrit la porte et réceptionna un beau bouquet offert à la Rebbetsin par l’organisation féminine «Néchei ‘Habad»; ce bouquet était accompagné d’une lettre contenant des demandes de bénédictions. Le rav Halberstam donna les fleurs à la Rebbetsin et la lettre au Rabbi Roi Machia’h Chlita. Le Rabbi refusa de prendre la lettre en affirmant qu’elle était destinée à sa femme. Le rav Halberstam insista alors en soulignant : « Cette lettre est pourtant bien pour le Rabbi, car elle contient des demandes de bénédictions » mais le Rabbi lui répondit : « Elle aussi peut bénir. » Le rav Halberstam remit donc la lettre dans les saintes mains de la Rebbetsin, pensant dans son for intérieur que, de toute façon, c’est par le Ze’hout du Rabbi, par son mérite, que la Rebbetsin peut donner des bénédictions. Le Rabbi, lisant dans ses pensées, lui rétorqua: « Mon épouse est capable de bénir par son propre mérite ». Le rav Halberstam se demanda : «Quelle est donc la différence entre la bénédiction du Rabbi et celle de la Rebbetsin ?». Dès lors, s’engagea un dialogue : Le Rabbi : «As-tu étudié Dérekh Mitsvotekha (3) ?» Le rav Halberstam : «Oui». Le Rabbi : « Quel chapitre? » Le rav Halberstam : «Celui concernant la Mitsva de la Téfilla». Le Rabbi : « Tu dois sûrement savoir la différence qui existe entre le niveau immanent de D.ieu, Mémalei Kol Almine et le niveau transcendant de Sovev Kol Almine. Les bénédictions que je donne tirent leur origine du premier niveau Mémalei Kol Almine, ce qui signifie que la personne doit aussi agir par elle-même afin que la bénédiction se réalise. En revanche, lorsque la Rebbetsin gratifie un être de sa Bra’ha, la bénédiction se réalise automatiquement, même s’il ne fait rien pour cela, car elle procède du second niveau Sovev Kol Almin (4) ». Cette capacité de la Rebbetsin à prodiguer des bénédictions ne fut révélée qu’à une poignée de gens. Lors du dernier discours que nous avons eu le mérite d’entendre du Rabbi le jour du Yortseit (Hilloula) de la Rebbetsin, il associa sa Allumage des Bougies Chabbat Parachat Yitro

Jérusalem Entrée : 16h33 Sortie : 17h51

disparition au verset (5) : Par ton intermédiaire, Israël sera béni, une allusion directe au fait que la Rebbetsin ‘Haya Mouchka était elle-même une source de bénédictions. Quelques jours plus tard, le Rabbi ajouta (6) : « Le 25 du mois est relié à l’octroi de toutes formes de bénédictions pour les Juifs. »

Actuel

Et les vivants doivent la prendre à cœur (7) : le Rabbi revint plusieurs fois sur ce verset après la disparition de la Rebbetsin. Il voulait ainsi nous encourager à l’imiter dans nos propres vies. À nous par conséquent de savoir saisir les différents sens du mot « bénédiction » et de les utiliser pour enrichir notre existence et celle des autres.

Notes 1/ Nombres, VI, 23. Ce passage est aussi récité après les premières bénédictions que l’on prononce chaque matin. 2/ L’intendant du Rabbi et de la Rebbetsin de 1971 à 1988. 3/ Commentaire sur les Mitsvot du Tséma’h Tsédek. 4/ Raconté par le Rav Halberstam luimême. Ce dernier y ajouta : « Il arrivait parfois que le téléphone sonnait tard dans la nuit, avec au bout du fil, quelqu’un demandant des brakhot du Rabbi. Si le Rabbi était disponible, la Rebbetsin relayait le message à son mari. Sinon, elle avait l’habitude de répondre : « Ne vous en faites point, tout ira bien ». Dans ce dernier cas, après enquête auprès de la personne, le rav Halberstam constatait que bien souvent tout s’était arrangé pour le mieux. La Rebbetsin n’agissait cependant ainsi que lorsque son mari ne pouvait pas répondre. 5/ Genèse XLVIII, 20 ; dans ce verset, Jacob promet à Joseph que les parents juifs béniront leurs enfants en leur souhaitant de devenir comme ses propres fils, Ephraïm et Ménaché. 6/ Le verset cité dans la note précédente commence en hébreu par le terme Bé’ha (Par ton intermédiaire), qui s’écrit avec les lettres Beth et Khaf, correspondant à la valeur numérique de 22. Or le 22 (du mois de Chevat) est le jour du Yortseit de la Rebbetsin. Ainsi, non seulement le jour de sa naissance mais aussi la date de sa disparition expriment une allusion à ses pouvoirs de bénédictions. 7/ L’Ecclésiaste VII, 2.

Le Machia’h sous l’angle universitaire

Il est difficile d’estimer l’influence du Rabbi Roi Machia’h Chlita sur l’ensemble des membres de cette génération, on parle entre autres de gens qui sont parfois dans des endroits très retirés et cet éloignement peut être certes, physique mais souvent spirituel. Il y a de cela 61 ans, dans le discours d’intronisation dont le médiaire des Igueroth Kodech apporte à chacun une réponse, nom est célèbre : « Bati Legani ». le Rabbi Roi Machia’h un conseil et une bénédiction d’une manière directe et imméChlita a dévoilé la cible de la septième génération (depuis le diate. L’affichage de photos de lui en extérieur, les films en premier Rabbi de ‘Habad, l’Admour Hazaken jusqu’au sep- vidéo de rassemblement ‘hassidiques le montrent beaucoup tième, le Rabbi Roi Machia’h Chlita), à savoir : « Et voici ce plus que par le passé. Le 770, sa maison a été dupliquée à de que l’on attend de nous, la septième génération, car tous les nombreuses reprises en Terre d’Israël et de par le monde et ses septièmes sont chéris. Or, le fait que nous soyons dans la sep- dollars de bénédiction continuent à accomplir des miracles et tième génération, cela n’intervient pas du fait de notre choix, des prodiges. Les ‘hassidim sont aujourd’hui à même par l’asni du résultat de notre travail, et dans certains domaines, cela sistance des technologies avancées, digitales et virtuelles de ne concorde pas avec notre désir, de toutes manières, c’est un ressentir sa présence beaucoup plus concrètement et savent fait, tous les septièmes sont chéris. Alors que nous sommes qu’il est à l’écoute ». actuellement dans la période du talon du Machia’h, et à la fin de ce talon et notre rôle est de finaliser le dévoilement de la Vivant et existant Che’hina, la Présence Divine sur terre, mais pas juste la Il y a deux ans de cela, le Professeur Bilou a été invité à faire Che’hina, mais surtout le Ikar Che’hina, le principal de la un discours lors d’une conférence au Centre du Patrimoine Mena’hem Begin sur le sujet « Le Rabbi est vivant », en préChe’hina précisément ici sur terre ». sence d’un public universitaire. Les paroles qu’il a prononcé, Une révolution mondiale face à ce public non-religieux (officiellement), ont permis de Un exemple concret de cette influence, « jusqu’au plus bas comprendre et de cerner la puissante influence qu’exerce le niveau » se reflète dans les paroles du Professeur Yoram Rabbi Roi Machia’h Chlita aujourd’hui, sur chacun et ce Bilou, qui suit déjà depuis quelques années le Mouvement même aux yeux d’analystes qui ne pratiquent pas la Torah et ‘Habad sous un angle académique. Yoram Bilou est professeur les Mitsvot actuellement. dans la section sociologie, anthropologie et psychologie de Il a choisit, à ce moment là, de citer la Si’hat HaGuéoula par l’Université Hébraïque. ces mots : « Le Rabbi Roi Machia’h Chlita est vivant et Lorsque nous lui demandons de prendre la parole en tant existant de la manière la plus réelle et le voile apparent ne qu’intervenant se considérant comme un observateur exté- change absolument rien à cette évidence, comme il l’a prérieur, il décrit la révolution qu’a entraîné le Rabbi Roi cisé dans son enseignement, il vit au 770, dans la maison, Machia’h Chlita grâce à ses émissaires dans le monde entier : notre source de vie, et là, il attend de sauver le Peuple Juif. « Il est impossible d’exagérer l’importance révolutionnaire du Même si quelques années sont passées depuis le 3 Tamouz concept de la Chli’hout (l’envoi d’émissaires). L’impulsion 5754-1994, jour du voilement du Rabbi, alors que nous qui entraîne vers le monde extérieur, vers les quatre coins du n’avons pas encore eu le mérite d’ouvrir les yeux, pourtant les monde, loin de tout centre Juif, de toute Yéchiva, de la grande preuves et les faits sont immuables. « Le Nassi est tout », il famille, de la maison, du foyer aimant, toute cette notion se existe et vit et viendra nous sauver de manière immédiate tient en opposition totale à l’instinct de base des communautés orthodoxes qui est en règle générale, de s’enfermer dans les concrètement ». Puis il a expliqué longuement de quelle façon quatre coudées du monde traditionnel connu et d’élever une cette réalité fait force de loi, se matérialise de plus en plus dans la vie quotidienne de chaque ‘hassid et il dit : « Je n’ai jamais muraille entre eux et le monde profane extérieur ». rencontré à ce jour, au XXIème siècle, un personnage, un Rav que l’on verrait dans des endroits publics et privés, dans le Tout autour du monde Dans son discours, il choisit de s’intéresser au fait que les ‘has- monde entier plus que lui ». sidim vivent en parfaite osmose avec le Rabbi Roi Machia’h Ses paroles prouvent encore, qu’après le travail de notre généChlita en affirmant que le lien actuel qui les relie est bien plus ration, le monde est enfin prêt au dévoilement du Rabbi Roi puissant que par le passé : « Le fait de lui écrire par l’inter- Machia’h Chlita. (Tiré de la Si’hat HaGuéoula)


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