Novembre Décembre 2014 - Mag 33

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novembre/dĂŠcembre R 2014 R#33

Magazine culturel gratuit

Niark1 > 6-7



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art Crédit Illustration : DZO Olivier à voir page 10

édito

La malédiction a encore frappé ! Voilà 7 ans qu’elle se répète inlassablement, depuis mai 2008, cinq à six fois par an, cette étrange situation surgit de nulle part et je ne peux rien faire. C’est insoutenable ! Elle me hante, me surprend, me glace le sang, la peur m’envahit de manière chronique. Monsieur Guy de Maupassant, comme je comprends votre récit Le Horla, nouvelle qui pourrait tout à fait refléter ce que je ressens. Je ne vous cache pas m’être souvent perdu avec plaisir dans vos innombrables nouvelles, curieusement, les plus sombres m’attirent le plus. Le Horla, une présence qui génère incompréhension et sensation, qui vous inquiète, vous perturbe, vous prend à la gorge à vous en faire perdre la raison. Voilà exactement ce que je ressens régulièrement. Nous sommes le 21 Octobre 2014. Le magazine que vous tenez entre vos mains est bouclé, rédacteurs et correcteurs ont terminé leurs besognes et la création graphique touche à sa fin. L’impression est

imminente, la prochaine diffusion se rapproche. Toute l’équipe commence à se détendre, le sable qui envahit nos veines à chaque bouclage se retire, la musique des artistes présents dans ce magazine tourne à plein régime, les photos des créateurs de la rubrique art ont envahi nos murs, l’ambiance est douce. Commençant à préparer la ligne rédactionnelle des magazines 2015 d’une humeur légère, je fus soudain déranger par le résonnement de la porte de mon bureau. Un pressentiment m’envahit. Une collaboratrice rentre et m’annonce d’un air détaché. - Tu nous enverras ton édito, il ne manque plus que lui pour envoyer le magazine en impression.

n 6-7 Niark1 8 Senyphine 9 Patrice Murciano 10 DZO Olivier 11 Philippe Bouillaguet

focus pro

14 MAPRA 15 Cité des arts de Chambéry 15 Fritz Kalkbrenner 16 Rencontres du Cinéma d’Europe 17 Le Crescent 18 La Belle Electrique 19 CNSMD 19 Lamuzgueule

musique n 22-23 Pigeon John 24 Nice Girl Eddie 25 Moriarty 26 Adam Wood 27 Mirabo

Douleur au diaphragme, rythme cardiaque qui s’emballe, nuque qui se crispe, gorge en huit, ma respiration s’accélère. C’est maintenant. ça recommence ! Alors bien sûr je lui réponds qu’il était prêt, cela va de soi, un simple oubli d’envoi de ma part, rien de plus. Qu’elle l’aurait dans sa boite mail dans la seconde. La poignée de ma porte grince, se referme et m’enferme dans ma torpeur, une fois de plus la malédiction m’a frappé, presque assommé. L’édito n’est pas né... Inspiré de fait réels et incessants. Je nMi’

Édité par la SAS Gare Aux gorilles 209, rue du vieux Clet - 30410 Meyrannes

Conception graphique : www.mille-patte.com Chevillon Imprimerie - IMPRIM’VERT ® vibrationclandestine.com f vibrationclandestine - t vibrationclandestine

Contacts publicité et partenariat : Jean-Michel : j.comte@gareauxgorilles.com Demande de stage : coordination@vibrationclandestine.com

Principaux collaborateurs et rédacteurs : David, Fanélie, Grégory, Jean-Michel, Julie, Julien, Léonor, Nadège, Pierre, Rémi, Sébastien, Soan, Thomas, Zoé.

Crédit Illustrations : Senyphine à voir page 8

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Correction/relecture : Nadège, Fanélie et Grégory. Distribution raisonnée et certifiée par la société SITEL

Les articles et photos publiés engagent la responsabilité de leurs auteurs. Tous droits de reproduction réservés. Remerciements : DaFont.com Distribué gratuitement dans toute la France. © 2006 Vibration Clandestine Dépôt légal : 2008 - I.S.S.N : 1961-4985

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art n 6-7 Niark1 8 Senyphine 9 Patrice Murciano 10 DZO Olivier 11 Philippe Bouillaguet

5 Artiste : Niark1 Ă retrouver pages 6 et 7


Illustration

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Niark1 Un monde imaginaire où se mélangent monstres et couleurs, telle est la description que nous pourrions faire de l’univers artistique de Niark1. Laissant libre court à son imagination l’artiste crée des œuvres aux influences cubiste et pop art. Un artiste à découvrir aux travers des questions de Vibration Clandestine. Qui se cache derrière Niark1 ? Salut, alors mon vrai nom est Sébastien FERAUT. Je suis illustrateur, artiste, faiseur d’image… basé sur Paris. Je passe la plupart de mon temps à dessiner et peindre des créatures bizarres et autres monstres.

Tes réalisations sont loin d’être réalistes, ton univers est bien particulier, comment expliques-tu ta démarche ? En fait ça ne m’intéresse pas vraiment de créer des choses réalistes (dans ce cas-là autant faire de la photo). Justement c’est ce qui est intéressant quand on fait du dessin, peinture, illustration (peu importe les médiums), on a le choix de créer de nouvelles formes et laisser libre court à son imagination pour interpréter sa vision des choses. Je dirai que je suis plus proche du mouvement surréalisme avec des influences venant du cubisme, du pop art et de la figuration libre. J’ai toujours été très attiré par les choses atypiques, étranges. À vrai dire je n’ai pas vraiment de démarche en particulier. J’essaye juste de créer des choses qui me parlent et de m’amuser.

Peu de noir et blanc, mais beaucoup de couleurs dans ton travail, pourquoi ce parti pris ? Ce n’est pas vraiment un parti pris. C’est juste que les couleurs me parlent beaucoup plus que le noir et blanc. On peut traduire beaucoup d’émotions et d’ambiances juste avec des couleurs. Puis j’aime bien quand ça flashe. Sinon il m’arrive aussi de faire des dessins en noir et blanc juste avec des bics de couleur noire.

Quelle technique utilises-tu pour réaliser tes œuvres ? Un peu tout ce qui me passe sous la main. Je travaille aussi bien sur ordinateur via des logiciels comme illustrator, ce qui me permet de réaliser des visuels très propres (ou pas) et de les bidouiller un peu comme je veux. Sinon pour mes réalisations plus plastiques, j’utilise la plupart du temps la peinture acrylique mixée avec d’autres médiums (sprays, crayons, bic, encre, pastels, etc…) sur tout type de supports (papier, bois, toiles…).

Quels sont tes projets en cours et à venir ? J’ai toujours tout un tas de projets. Des publications, des prints (linogravures, sérigraphies, risos, etc…), des expos dont une solo à Paris pour la rentrée 2015. Des choses en volume, des choses à plat, des collaborations avec d’autres artistes, … il y a plein de choses à faire !

www. niark1.com niark1@gmail.com

06 84 21 91 68

le mot de la fin Soutenez les artistes. (buy art not cocaine)

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Fantasy Steampunk Gothic

Senyphine Passionnée depuis toujours par le dessin, Senyphine nous transporte dans un monde imaginaire avec ses illustrations aux lumières et personnages irréels. Un univers chimérique où Senyphine s’exprime, où les humains côtoient les monstres, où les couleurs chatoyantes se mêlent aux plus sombres.

contact @senyphine .com www.senyphine .com

06 87 29 92 28 Photo : Senyphine

D’où te vient cette passion pour le dessin et l’illustration ?

Quelle est ta technique pour réaliser tes illustrations ?

J’ai toujours été sensible aux images que ce soit dans les livres ou les dessins animés depuis mon enfance. Aujourd’hui je puise mon inspiration dans le cinéma / l’animation (Burton, Jeunet, Miyazaky, Disney), la littérature (Poe, Lovecraft, Verne), la peinture (Dali, Rembrandt, De Vinci, Doré) et le mouvement Steampunk... Mais aussi dans le Street Art (Jeff Soto), ou encore le tatouage (Belly Button)…

Avant j’utilisais uniquement des médiums traditionnels. Puis une formation en infographie m’a apportée l’outil numérique. J’ai eu envie d’expérimenter le mélange des deux genres. J’ai toujours besoin de crayonner sur une feuille et de créer mes propres textures afin de les retravailler sous Photoshop à l’aide d’une tablette graphique. Mais j’utilise peu les fonctions de base du logiciel.

Tes personnages et décors sont oniriques, pourquoi cet univers ? Avant tout, le dessin est pour moi un moyen d’expression, un exutoire. Un réel besoin de palier l’ennui du quotidien, de tordre la réalité et lui donner une dimension onirique, rêvée ou cauchemardée. J’ai choisi d’illustrer des romans fantastiques et des contes pour enfants car j’adorais lire des histoires de sorcières alors si je peux donner un peu de rêve à mon tour... 8

Illustrations

pour l’édition, les CD et DVD, les tatouages et les projets privés, vers quel chemin vas-tu désormais aller ?

C’est compliqué de choisir une direction car j’aime travailler sur des projets et des supports différents. Actuellement, je travaille sur 3 livres pour enfants donc je dirais l’édition ! Mais je garde en parallèle le tatouage car j’ai découvert ce métier passionnant il y a peu de temps et j’ai vraiment envie de le pratiquer dans l’avenir...

le mot de la fin "Sachez vous éloigner car, lorsque vous reviendrez à votre travail, votre jugement sera plus sûr." Léonard DE VINCI.


Photo : Patrice Murciano

www.patricemurciano.com Patrice Murciano Patrice Murciano, peintre aux multiples techniques et styles, n’a pas suivi le cursus habituel des Beaux-Arts. C’est sûrement pour cela qu’il possède cette liberté qui lui permet de repousser les conventions préétablies de l’art conventionnel. C’est dans Léa (Laboratoire d’Expériences Artistiques) qu’il exprime tout son art en cherchant à sonder les âmes humaines. C’est dans les portraits de célébrités, dans les regards ou encore dans les postures de ses muses que Patrice Murciano trouve certaines réponses à sa grande quête. Une recherche de sens importante pour ce « chercheur d’art », puisque chaque toile, chaque visage lui ouvre un peu plus les portes de l’esprit humain. Ce sont les pieds sur terre et la tête dans les étoiles que Patrice Murciano tente de résoudre et de comprendre la place de l’être humain dans l’univers, dans l’infini. L’art de Patrice Murciano rappelle sans cesse que la vie est en éternel mouvement. Chaque coulure et chaque couleur trouvent leur place dans la toile pour démontrer à quel point la vie est belle, dans un monde où la noirceur et la crise font rage. Chaque toile explore la vie et ses méandres, mais rend également hommage aux personnes qui ont inspiré et inspirent encore Patrice Murciano. Photographie, infographie, sculpture, cinéma, stylisme, design sont autant de techniques et de supports qui mettent Patrice Murciano en dehors de toutes conventions. Autant de cordes à son arc d’artiste, afin de chercher perpétuellement de nouvelles façons de s’exprimer et de s’expliquer le monde. Une poursuite de la vie, de l’âme et du mouvement à travers l’art, qui lui-même s’agite et dérange en permanence. www.patricemurciano.com

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Dessin / Illustration

DZO Olivier Casser les rythmes et rompre avec la routine tel est le crédo de DZO Olivier, dessinateur et illustrateur palois. C’est dans un univers noir et blanc aux symboles forts que DZO Olivier exprime tout son talent. Vibration Clandestine a pu poser ses questions à cet artiste qui manie avec habileté et subtilité le stylo noir. Dis-nous quel est ton parcours en quelques mots ? Je découvre très jeune un goût pour le dessin. Alors je dessine, encore et toujours, en cours, chez moi, partout. Viens le bac, les nuits à graffer, les Beaux-arts, le premier job dans le design textile. Je créé mon propre studio graphique (ZK). C’est amusant quelques années, puis ça devient lourd. Ce système qui te pousse à toujours produire plus, plus vite, moins bon,… Aujourd’hui, je respire avec l’illustration et l’art, en dehors du taf, même si je suis obligé de combiner parfois les deux.

Quelles sont tes influences ? Prenez une bonne pièce de nature, un peu de longboardskate et de snowboard, un bouquet de graff, un gros morceau de conviction écologiste, plusieurs tranches de cultures ésotériques et ethnologiques, un zest de philosophie, quelques pincées d’anarchie, une pointe d’anticonformisme et de blasphème, enveloppez le tout dans une pâte de références artistiques surréalistes et un jus d’héroic fantasy, mettez le tout dans l’athanor et laissez cuire ad vitam eternam. 10

Pourquoi avoir choisi de travailler uniquement en noir et blanc ou presque ? Pour équilibrer un certain goût pour la complexité. Je pense aussi que le noir et blanc est durable tandis que les couleurs lassent plus vite. Noir et blanc permettent d’exprimer la quintessence d’un concept. Ces deux principes opposés, combinés, traduisent l’équilibre du plein et du vide, de la lumière et de l’obscurité, masculin/féminin, yin/yang, vie/mort, …

Quels sont tes futurs projets artistiques ? Mon projet est de continuer à me faire plaisir. C’est ma bouffée d’air pur, sans contraintes. Il y a des expos en préparation et je vais sûrement auto-éditer un book avec mes illustrations, produire quelques séries limitées, illustrer des couvertures d’albums,… Juste de quoi entretenir ma démarche artistique et alimenter l’évolution de mes compétences.

www. behance . net/dzo


Art naïf

Philippe Bouillaguet Inutile de partir de l’autre côté de la planète, de s’adonner à un sport extrême ou de tenter n’importe quelle vieille ou nouvelle drogue de synthèse. Essayez de vous imaginer une randonnée dans la tête de Philippe Bouillaguet, là au moins il se passe des choses, des rebondissements, la sensation de perdre le fil à tout moment, du mouvement, la vie quoi. Des créations qui suscitent l’interrogation, un homme qui lors d’une discussion peut déclencher une certaine passion ou pire. Punk’s not dead ! Philippe, pourriez-vous nous parler un peu de vous et de votre univers, comment familiariseriez-vous nos lecteurs avec vos tableaux ? J’ai commencé par être ouvrier en usine à Flins, après j’ai été veilleur de nuit et j’ai décidé de faire des études et Paris 8 m’a sauvé la vie. J’ai une maîtrise en sciences politiques, un DEA en histoire, j’ai passé le concours. Je suis devenu prof de lettres et d’histoire en Seine St Denis puis j’ai atterri en Haute Loire pour m’occuper de mes parents. Je peins depuis cinq ans suite à leur décès, je suis à la retraite pour invalidité, la peinture ça m’oblige à vivre et ça permet de faire remonter à la surface ce que j’ai dans la tronche.

Vous produisez régulièrement de nouvelle toiles, est- ce pour vous une sorte de boulimie créative à tendance thérapeutique ou plutôt simplement des tonnes d’idées que vous avez besoin d’évacuer ?

C’est exactement ça, c’est de la boulimie, en cinq ans j’en ai fait plus de deux cents. J’aime bien peindre pour des gens que je rencontre, j’ai dû faire une trentaine de tableaux pour des petits groupes de Cajuns mais je n’aime pas le trad, c’est le grand écart, mais avant tout une relation humaine car je surcharge, le blanc c’est la mort. J’ai passé un an en Haïti et le Vaudou m’a bien marqué. [...]

Vous avez dit : « C’est dans la peur qu’on voit ce que l’on est ». Quel est le lien entre cette réflexion et votre goût ou besoin pour la création ? Au début je mettais une semaine pour faire un petit format on m’a fait comprendre que les expos c’était pour décorer les murs alors maintenant je décharge une certaine violence et puis je suis naturellement torturé j’ai peur de la mort. Celle-ci est toujours présente dans les tableaux, comme je ne fais pas de croquis c’est souvent

des trucs enfouis que j’ai besoin d’exprimer. J’ai un peu honte d’exposer car je n’ai pas fait les Beaux-Arts mais Jean-Luc Epaille, un metteur en scène de St étienne, m’a envoyé un mail d’une page en m’indiquant que pour 14/18 ce n’était pas du Otto Dix mais qu’on s’en prend quand même plein la gueule. L’objectif c’est de faire mal que l’on sente le malaise et il parait que j’ai un coup de pinceau reconnaissable de toute façon, je fais ce que je peux. [...]

Où nos lecteurs peuvent-ils retrouver vos toiles et votre univers qui semblent flirter entre Vaudou et esprits torturés ? J’ai quelques expos décalées sur 14/18 au nouveau théâtre Beaulieu à St étienne du 7 janvier au 1 février, à la MJC de Monistrol en Haute Loire du 9 janvier au 6 février. Je dois en mener une vingtaine à chaque endroit. À Commentry du 17 février au 28 mars, à la mairie et la médiathèque la Pléiade ils en veulent cinquante, c’est toute ma vie c’est énorme ! J’ai pas mal de refus pour 14/18. Sinon les affiches ou tableaux pour les groupes, comme c’est moins flippant je trouve plutôt dans des salles de concerts ou lieux alternatifs mais c’est pas facile pour le transport. J’aimerai bien connaitre un petit groupe de rock qui n’en veut, pour leur faire des affiches. À chaque fois c’est pièce unique donc collector. philippe . bouillaguet @orange . fr

le mot de la fin Je suis sur le cul d’avoir un papier dans Vibration Clandestine, c’est une putain de reconnaissance de mon boulot alors que je ne suis pas connu j’espère que ça va faire une vague.

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focus pro 14 MAPRA 15 Auditorium de la Cité des arts de Chambéry 15 Fritz Kalkbrenner 16 16ème Rencontre du Cinéma d’Europe 17 Le Crescent 18 La Belle Electrique 19 Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon 19 Lamuzgueule Photo : Le Crescent - © Clement Vallery


MAPRA

La MAPRA, (association 1901) structure d’information et de défense de la condition de l’artiste est présente en Rhône-Alpes depuis 1983. Alain Lovato, président de la MAPRA, répond aux questions de Vibration Clandestine et lève le voile sur cette maison des arts plastiques unique en France.

rvatelier- mapra-art.org www. aaa- mapra-art.org www. bnn - mapra-art.org

Interview d’Alain Lovato, président de la MAPRA Qu’est-ce que la MAPRA ? Elle est un centre d’information sur les Arts plastiques et visuels, sur ses acteurs, lieux et manifestations en Rhône-Alpes. Elle fait également un travail d’information et de sensibilisation du politique, de l’élu, à la condition de l’artiste plasticien. Par des partenariats actifs, ce travail s’inscrit au niveau national et européen pour la préservation de son statut et son évolution. Son siège situé à Lyon 1er emploie sept salariés.

La MAPRA est présente pour les artistes, quels sont ses missions et objectifs ? Pour une information aux artistes, sur eux et sur les arts visuels en Rhône-Alpes elle a mis en place un ensemble de services et d’outils : information professionnelle aux artistes, un centre de documentation, l’édition de l’Annuaire des arts plastiques / visuels Rhône-Alpes (7ème Ed. en préparation), la publication d’un mensuel sur l’actualité des arts visuels en Rhône-Alpes, un cycle d’expositions individuelles d’artistes ou en partenariat, un studio 14

résidence pour artiste, des services par internet comme BNN et AaA. La MAPRA est également organisatrice d’évènements, notamment du “Rendezvous à l’atelier” initié par le Conseil Régional. Tous les deux ans dans les 8 départements de Rhône-Alpes, le temps d’un week-end d’octobre, les artistes plasticiens ouvrent leurs portes au public. En 2014, dans 340 petites et grandes villes, 600 ateliers et 70 lieux associés ont participé, ce qui a concerné plus d’un millier d’artistes. Info sur le site : http://rvatelier-mapra-art.org

Parlez-nous de votre nouveau dispositif A a A (Artiste à Artiste) AaA est un service international de logements temporaires, d’échange d’ateliers entre artistes et autres diverses propositions par : http://www.aaa-mapra-art.org Nous devons aussi parler de BNN (BlocNotes Numérique).

Ce service propose en permanence en ligne entre 450 et 500 offres nationales et internationales actualisées à artistes dans divers domaines et médiums. Véritable outil au service du créateur, BNN donne à de nombreux artistes la possibilité de montrer leur travail dans le monde par : http://www.bnn-mapra-art.org

La MAPRA est unique en France, pourquoi ne pas la développer dans toutes les

? Selon la formule "Penser global et agir local" la MAPRA croit à un travail de proximité le plus décentralisé possible dans une dynamique au moins européenne. régions

Il serait souhaitable qu’il existe l’équivalent dans toutes les régions, mais sur des initiatives générées par chacune.

le mot de la fin Plateforme d’échanges, observatoire des mutations du monde des arts plastiques et visuels le travail de la MAPRA est de donner l’opportunité à chacun de trouver son espace de créateur et de montrer sa création le plus largement possible…


Photo : Yves Dorison

Over The Hills Auditorium de la Cité des arts de Chambéry Après plusieurs résidences, dont avril 2014 au Train Théâtre de Portes-Lès-Valence, le projet Over the Hills continue son cheminement et traversera la région Rhône-Alpes avec notamment le 21 novembre prochain à l’auditorium de la Cité des arts de Chambéry avec une représentation proposée par l’APEJS. Over the Hills, porté par la structure L’affiche et le réseau Imuzzic est une relecture de l’Opéraprogramme de Carla Bley et de Paul Haines Escalator Over The Hill créé dans les années 70. Ce projet ne fait peut-être pas « tilt » dans la tête de tout le monde mais celui-ci n’en reste pas moins aussi intéressant qu’étonnant : imaginez un auditorium avec une ribambelle de musiciens retraçant la musique de 1960 à nos jours. Oscillant entre Jazz, folk et opéra la musique vous fait voyager d’une époque à l’autre, d’un style musical à l’autre. Ici les codes sont cassés pour mieux enivrer et faire vibrer. Il n’est pas question de reprises ou de petits arrangements entre artistes mais plutôt d’une fusion entre musiciens d’aujourd’hui et une œuvre emblématique des années 70. Il est bien difficile en quelques lignes de détailler en quoi ce monumental spectacle musical consiste, mais une chose est claire : c’est un évènement incontournable pour les amoureux de la musique qui aiment être chamboulés. Neuf musiciens, engagés dans notre époque, font renaître l’œuvre de Carla Bley et Paul Haines avec passion et brio. Ce spectacle est également de passage le 14 novembre au Train Théâtre de Porte Lès Valence. www.imuzzic.net

Fritz Kalkbrenner Ways Over Water Quelques lignes sur un nouvel album fraichement sorti au sein du monde merveilleux des musiques électroniques. Ways Over Water de Fritz Kalkbrenner, sorti le 27 octobre, est un petit bijou, véritable travail d’orfèvre qui trouvera sa place dans votre collection non loin de la bande originale de Berling Calling, film où son frère Paul, incarne le héros. Fritz était déjà l’auteur du très bon morceau Sky and Sand sur cette bande originale. Le premier single mis en avant pour cet album est le titre Back Home, celui-ci pose tout de suite le décor. Un son acidulé et coloré sur un beat imposant et surtout, surtout, la voix forte et puissante de l’auteur qui donne tout son envol à ce premier jet de Ways Over Water. À l’écoute du reste de l’album on découvre une suite logique et harmonique, un son qui vous pousse vers l’avant, vous tire les zygomatiques vers le haut et vous donne simplement envie de bouger, de vivre et d’avancer. Pour les fans de musique électronique c’est une très belle confirmation de Fritz Kalkbrenner, un troisième album très abouti. Pour les novices du milieu électronique, c’est ce genre de production que nous vous conseillerions pour vous apprivoiser avec un milieu qui vous semble peut-être encore un peu obscur. Ways Over Water est simplement un très bon album électro ! www.fritzkalkbrenner.com

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16ème Rencontres du Cinéma d’Europe

Aubenas, dans le sud de la France, reçoit pour la 16ème fois les Rencontres Cinéma d’Europe. Du 16 au 23 novembre 2014, la ville revêt les couleurs européennes du cinéma pour un festival qui souhaite donner accès, au plus grand nombre, à une culture de qualité. Didier Besnier répond aux questions de Vibration Clandestine.

maisonimage@ wanadoo. fr

04 75 89 04 54 www. maisonimage . eu Photo : D.Perrin

Interview de Didier Besnier, co-programmateur du festival Expliquez-nous,

en quelques mots, en

quoi consistent les

Rencontres Cinéma

d’Europe

? Faire connaître la cinématographie européenne, au sens continental. De nombreux films sont produits chaque année qui n’arrivent que chichement sur les écrans, et sont pourtant de grande qualité. Didier

Besnier,

précisez- nous

présentez-vous

votre

rôle

dans

et les

Rencontres Cinéma d’Europe. Je co-programme le festival avec Jacques Daumas (Le Navire). Il s’agit de visionner un maximum de films afin d’établir une sélection - toutes sections confondues d’environ 70 titres. Bien entendu, il faut que cette programmation soit cohérente, en particulier au niveau des pays producteurs. Donc, même si elle est subjective, la programmation comporte quand même un côté objectif. Une autre partie du travail consiste à

contacter des réalisateurs, acteurs, techniciens... et à les inviter à venir rencontrer le public.

Quel sont les axes du programme de la 16ème édition et pourquoi ce choix ? Comme son nom l’indique, le festival est consacré au cinéma européen. C’est donc la première thématique. Ensuite, nous avons une section répertoire pour laquelle un thème est décidé chaque année. Il peut s’agir d’un personnage, d’une cinématographie particulière, d’une thématique, comme cette année avec les cinéastes de la Nouvelle Vague. Nous avons également un Focus sur un pays. En 2014, ce sera le Portugal. Ces thématiques sont décidées par les programmateurs, parfois en fonction de l’actualité. Quels artistes seront présents lors de ces R encontres ? Nous avons cette année un très beau plateau. Pour la France, Robert Guédiguian

et Ariane Ascaride seront présents pour un hommage. Toujours en France, nous recevrons Jean Musy, compositeur de musiques de films, ainsi que les réalisateurs Robin Campillo, David André, Marianne Tardieu et Jean-Pierre Améris. Seront également présents Tamar Van Den Dop, réalisatrice Belge, Subarna Thapa qui sera cette année «L’ami du Népal», Alphan Eseli, réalisateur Turc et son producteur Oguz Peri. Le réalisateur Grec Panos H. Koutras, ainsi que les réalisateurs Ester Martin Bergsmark (Suède), George Ovashvili (Géorgie), Susana De Sousa Dias (Portugal), Manuel Martin Cuenca (Portugal), Tomisla Mrsic (Croatie), Ricky Rijneke (Pays-bas)...

le mot de la fin Ce festival se veut un moment de grande convivialité où ceux qui font les films et ceux qui les regardent se

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rencontrent au cours d’une semaine de découvertes et d’émotions.


Le Crescent

Le Crescent a ouvert récemment ses portes dans un nouveau lieu après quelques mois à s’installer chez les uns et les autres. Mâcon dispose d’une toute nouvelle salle de concert voutée où les accords de Jazz vont pouvoir résonner et faire vibrer les tympans du public.

crescentjazz@ free . fr

03 85 39 08 45 www.crescent-jazz . net

Interview de Antoine Bartau, directeur du Crescent Le Crescent est uniquement réservé à la musique Jazz, pourquoi ? Parce que le Crescent et toutes ses valeurs ont été construits autour de celles du jazz : le partage, la façon de jouer ensemble, l’improvisation permanente... Le cœur de notre programmation est et reste le jazz, mais nous souhaitons proposer au public d’en découvrir toutes les facettes. Le jazz est l’un des courants musicaux les plus métissés de notre époque, en témoignent les quantités de projets qui mélangent le jazz au rock, au hip hop, à la funk, à l’electro, aux musiques du monde ou traditionnelles... Les possibilités sont très larges ! Le jazz est une musique populaire, engagée et ouverte ! Qui compose le collectif MU qui a créé l’association Crescent Jazz Club ? Eric Prost (saxophoniste), François Gal-

lix (contrebassiste) et Laurent Sarrien (batteur) qui sont les trois musiciens fondateurs du Crescent en 1995. Auxquels s’ajoutent : David Sauzay et Gaël Horellou (saxophonistes), Philippe Garcia (batteur), Laurent Courthaliac (pianiste remplacé ensuite par Manu Borghi), Jean-Lou Bonneton (guitariste) et Clovis Nicolas (contrebassiste remplacé plus tard par Fabien Marcoz).

Vous

passez de

60

à

400

m2, qu’avez-

? Une grande salle de concert d’une jauge de 260 debout à 130 assis avec un espace bar ouvert sur la salle, une scène de 27 m2, un vestiaire... Également des loges et un grand local de répétition d’environ 45m2. Le tout très bien équipé en backline et instruments (piano demi queue, batteries, amplis basse, guitare, rhodes...). vous fait de tout ce nouvel espace

Il y aura également tout le matériel pour enregistrer en live ou en configuration studio...

Faîtes-nous un rapide bilan du Crescent Jazz Festival du mois de juillet. Très belle édition ! Près de 5000 spectateurs sur l’ensemble, la programmation a conquis le public sur les 3 soirs que ce soit avec le trompettiste Ambrose Akinmusire, le vibraphoniste Warren Wolff ou le superbe concert de clôture de Dr Lonnie Smith qui a mystifié tout le public de son groove implacable !! Le tout entièrement gratuit puisque le festival est inclus dans l’Été Frappé (saison estivale de la Ville de Mâcon) !

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La Belle électrique

Jeune salle de concert grenobloise, La Belle électrique, prise en charge par l’association MixLab, délégatrice de la ville de Grenoble, veut défendre ses propres idées musicales et ouvrir une porte sur les musiques amplifiées et électroniques. Anne-Laure Poulette est là pour répondre aux questions de Vibration Clandestine et pour faire toute la lumière sur les belles intentions de cette salle.

www. la- belle- electrique .com

Photo : William Ostorero Vinci

Interview d’Anne-Laure Poulette, chargée de communication La Belle Electrique c’est une salle de concert, certes, mais dites nous en un peu plus . Il s’agit d’une salle de concert de 2287 m2 dédiée aux musiques amplifiées et d’une jauge de 900 places, avec 2 bars et un restaurant. Elle possède une architecture en bois particulière en forme d’étoile à cinq branches élaborée par les architectes HéraultArnod, spécialement pour recevoir ce type de musique. Sa spécificité c’est également un équipement de haute technologie dédié aux arts numériques. Pourquoi

avoir choisi de soutenir les

? L’association MixLab défend la pluralité des genres musicaux qui s’inscrivent dans les musiques amplifiées. Le projet artistique et culturel de la salle est de plus conçu pour encourager la découverte et la curiosité de chacun, ce que musiques amplifiées et électroniques

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permettent les musiques amplifiées, car le terme englobe un bon nombre de styles de musiques. La programmation de la salle ne sera pas exclusivement électronique, au contraire, elle sera éclectique, comme l’est celle du festival Jour & Nuit. De plus, cette volonté s’inscrit dans le cadre du contrat de délégation de service public lancé par la ville de Grenoble.

Quels sont les objectifs de MixLab avec une salle comme L a Belle électrique ? Les objectifs de l’équipe avec cette salle sont de renforcer la diversité de l’offre artistique grenobloise en venant compléter l’offre artistique déjà présente et en accompagnant les structures locales dans la production de concerts, de renforcer la permanence artistique sur le territoire, et d’offrir l’ensemble des conditions nécessaires à la création avec un équipement à la pointe des nouvelles technologies.

Petit

retour en arrière, faites- nous un

bilan de votre festival

Jour & Nuit

du

mois de septembre.

On est vraiment content de cette 3ème édition du festival ! Les soirées au Boulodrome de Grenoble ont remporté un vrai succès, l’installation avait vraiment de la gueule. On a affiché complet à 3 concerts, notamment celui de Quantic à La Bobine qui a inauguré en beauté le festival. On a eu des retours très positifs, les artistes et le public étaient ravis. Notre plus beau souvenir du festival, c’est la journée du dimanche ambiance block party, pour lequel le public est venu en masse sur le parvis de la Belle électrique écouter J Star et YessaI Crew, chiner des objets et déambuler au marché de créateurs. Tous les publics du festival se sont mélangés lors de cette journée, et on a vraiment eu l’impression que La Belle électrique vivait ses premiers instants !


CNSMD Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon Le CNSMD, Conservatoire National Supérieur Musique et Danse de Lyon, a débuté sa nouvelle saison depuis le mois de septembre. De nombreuses représentations ont déjà eu lieu durant les deux premiers mois de cette saison, placées sous le signe de l’exploration des multiples définitions de la notion de frontière. Durant les mois à venir, le CNSMD propose au public de très nombreux évènements comme les récitals de ses étudiants, la nuit transfrontalière qui donne carte blanche à Vincent Ségal, les récréations musicales qui mettent en avant le travail musical de Jean-Marie Leclair. Au mois de décembre une représentation du Quatuor Rosamonde est programmée pour le festival de musique de chambre Cordes à 4. Dans le cadre du festival Rêvez en musique, la médiathèque de Vaise propose une résidence aux musiciens du Laboratoire Scène/Recherche. Sur le thème du rêve, les musiciens joueront dans ce lieu vivant où lecteurs, enfants et familles se côtoient. Également en décembre, pour fêter le centenaire de la naissance du personnage de Charlot, le CNSMD projette trois courts métrages sur grand écran. Réhabilités par la classe de musique à l’image, le public redécouvrira ces chefs d’œuvres grâce à la musique en direct, une actrice à part entière. Au mois de janvier, Addiction, un duo danseuse/ musicien, invite le public à un voyage autour des dépendances humaines. Danse, musique, théâtre et vidéo se confondent et explorent la part d’ombre qui se cache en chacun de nous.

Photo : Stéphane Lagarde dwprod

Lamuzgueule Bada Boom Boom Swing Un vent de fraîcheur, oui ça vient de Grenoble, qui porte une joyeuse troupe issue de l’époque de la prohibition et qui ne pense qu’à une chose, vous faire bouger au rythme de leur son électro swing. Bienvenue dans un univers qui respire à plein poumons les années folles. Alors oui, certains diront que c’est tendance depuis Caravan Palace mais attention ne fait pas danser les foules qui veut. Depuis 2008 ces 6 joyeux artistes enflamment les foules et enchaînent les premières parties et pas n’importe lesquelles, IAM, Tiken JAH Fakoly et bien d’autres encore ont partagé la scène avec ce collectif, Lamuzgeule. Leur 2ème album, Bada Boom Boom Swing, a vu le jour au début de l’été, un savoureux mélange d’électro, de groove, de joie de vivre et bien entendu le tout dilué dans les sonorités des années 20. Le groupe n’a pas fini de faire parler de lui, Lamuzgueule devrait bientôt avoir tendance à devenir le plat de résistance sur de nombreuses scènes. Bonne écoute et bon appétit ! www.lamuzgueule.com

Pour retrouver tous les évènements, majoritairement gratuits, du CNSMD, retrouvez l’agenda 2014/2015 sur www.cnsmd-lyon.fr

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Photo : Frédérique Jouvin

THE TEMPLE BY NIGHT Hadra recherche un terrain pour 2015 La recherche d’un site n’est pas chose facile...Voici quelques idées pour nous aider à avancer dans cette démarche ! Le festival avait, à Lans, une configuration particulière adaptée aux spécificités de la commune et à ses facilités : site ouvert et parkings de la station étendus sur une vingtaine d’hectares, eau, électricité, tout-à-l’égout, etc. permettant l’accueil de 15.000 personnes. Les caractéristiques d’un tel site représentent une partie des conditions optimales pour l’organisation d’un événement de cette ampleur mais il n’en demeure pas moins que le projet du Hadra Festival s’adaptera aux contraintes de tout nouveau site. Ainsi, le festival pourra être imaginé sur un site plus petit ou plus grand, qui disposera ou non d’électricité ou de l’eau courante, en plaine ou en montagne... Tout est envisageable ! Si vous connaissez un parent, ami, proche, investi dans une mairie ou une collectivité telle qu’un conseil général ou régional, n’hésitez pas à lui toucher deux mots au sujet de notre situation. Nombre de communes sont à la recherche d’activités pour stimuler leur économie et le tourisme culturel n’est pas toujours la première idée à laquelle on pense. Vous trouverez sur notre site internet les documents nécessaires à la prospection d’un nouveau lieu contenant les documents nécessaires à tout un chacun pour appréhender et comprendre les composantes et les enjeux du Hadra Trance Festival pour potentiellement imaginer l’accueillir sur son territoire. Merci d’avance pour votre aide !! N’hésitez pas à nous écrire à l’adresse : hadra@hadra.net www.hadra.net

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musique n 22-23 Pigeon John 24 Nice Girl Eddie 25 Moriarty 26 Adam Wood 27 Mirabo

Photo : Alem Š WHBBE

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Rap Electro

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Pigeon John Revenons un petit peu en arrière, rafraîchissez-vous la mémoire ! Nous le retrouvons en collaboration avec les C2C sur le titre Because of you, un titre qui a su trouver sa place et ensuite c’est le titre The Bomb sur l’album Dragon Slayer qui en a fait vibrer plus d’un. Alors bien sûr avec 5 albums derrière lui, la carrière musicale de Pigeon John ne se résume pas qu’à ces 2 morceaux ! Voilà un sixième album, All The Roads, avec déjà un titre qui vous fera tourner la tête, Boomerang, encore une belle réalisation, très efficace. Donc c’est reparti pour un tour, Pigeon John et quelquesuns de ses potes débarquent avec ce nouvel Opus. Plutôt bien entouré le garçon, album co-réalisé et co-composé par Hervé Salters (de General Elektriks), Dj Atom (C2C)... Nous vous parlions de Boomerang, un single qui va en faire bouger plus d’un, c’est avec 20syl (C2C, Hocus Pocus) que ça se passe. Du lourd on vous dit ! Pigeon John bienvenue à toi dans les pages de Vibration Clandestine, nos lecteurs sont curieux, peux-tu leur parler un peu de toi et de ce qui te fait vibrer ? En ce moment je suis à fond dans la musique mais aussi pas mal occupé avec mes bébés. J’ai la chance de faire de la musique tout en étant entouré de mes deux anges, Nina et Johnny.

Peux-tu nous en dire plus sur le contenu de tes textes, ton inspiration, ce que tu as besoin de partager avec ceux qui vibrent sur ta musique ? J’ai écrit All The Roads pendant la tournée (avec C2C). J’y parle de tout ce qui m’est arrivé de fou dans ma vie. Peu importe où je vais, les mêmes choses apparaissent : l’amour pointe son nez et n’arrête pas de me surprendre. J’ai la chance de pouvoir partager l’amour qu’on reçoit tous et il faut donc qu’on s’aime les uns les autres. Même si parfois c’est plus facile à dire qu’à faire !

Ton 6ème album All The Roads est co-réalisé et co-composé par Hervé Salters, pourquoi cette collaboration pour ce nouvel album ? J’ai toujours été un grand fan de General Elektriks depuis leur 1er album. Quand Hervé m’a fait écouter les maquettes de Good City For Dreamers, je suis tombé amoureux de sa musique et j’ai voulu qu’il me produise. J’adore la touche qu’il apporte à mes chansons, il comprend vraiment où je veux les emmener. En plus du son particulier des claviers analogues, de l’électro vintage, il a vraiment un sens de la mélodie. C’est le meilleur !

Les collaborations ne s’arrêtent pas à Hervé Salters sur All The Roads, elles sont aussi nombreuses que qualitatives, c’est important pour toi de travailler avec tout ce petit monde ? Très important. J’avais choisi d’écrire Dragon Slayer, l’album d’avant, tout seul. Mais je voulais vraiment inviter des amis sur le nouvel album. Du coup sur All The Roads, plein d’amis se sont pointés. J’adore la couleur qu’ils ont apporté à l’album.

Le clip de Boomerang avec 20syl (C2C, Hocus Pocus) nous offre un très bon moment, peux-tu nous parler de sa réalisation ?

le mot de la fin J’espère que l’album vous plaira, je suis à Paris en ce moment, je vais faire des collaborations avec d’autres artistes français, restez connectés sur mon site !!!

C’était une question de timing. J’entamais à peine une tournée avec Tanya Morgan, un duo hip hop de Brooklyn, qui a débuté à New York. 20syl était là en vacances avec sa copine. Le réalisateur Romain Laurent et le label Discograph ont organisé du coup le tournage sur nos jours off et c’était terrible. Le réalisateur a totalement capturé l’idée du morceau Boomerang, l’idée des cycles, et on s’est vraiment amusé. www. pigeonjohn . fr

Photo : Alex Owen

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Mix, vidéos et humour sale

Nice Girl Eddie Bon, on a essayé de vous faire une présentation chic www.facebook.com/AfterworksByNiceGirlEddie diskopunkwanda@gmail.com et sympa de Nice Girl Eddie, c’est mort. Non pas que Photo : Gilles Garrigos cette artiste ne nous inspire pas, bien au contraire, merci d’ailleurs à l’équipe de la Tannerie de nous l’avoir présentée, mais cette touche à tout excitée du bocal est un peu dûre à cerner, voyez plutôt ce qu’elle nous a résumé lors de notre première rencontre : "Je suis Nice Girl Eddie recrachée des enfers en 2009 sans autre motif que celui d’empêcher les gens de mauvais goût de faire tourner leurs disques pourraves en sa présence. Traite les participants lors de blindtest d’incultes notoires, mêmes les gagnants. Nice Girl Eddie est une pourriture équitable, Infographiste, Journaliste, Chanteuse punk. Déteste les navets, montage vidéo, mix, DJ sélecteur". Qu’est-ce que vous

voulez que l’on fasse avec ça ?!?! Le pire, et là on touche le fond, c’est qu’elle nous a avoué n’avoir jamais vu un seul épisode de Game of Thrones !!! Après une très belle présentation réalisée par nos soins, ne nous remercie pas, nous ne faisons que notre humble besogne, peux-tu nous parler un peu de toi ? En lisant ta présentation, je me suis dit que j’avais l’air bien atteinte. Ça m’a fait plaisir !

Tu réalises des montages vidéos très addictifs, quelles sont tes sources d’inspiration ? Nous avons parfois l’impression de flirter entre la 4 ème dimension et la Compagnie Créole dans la tête de Chuck Norris ! Je n’ai pas d’influences particulières, même si j’aime les univers surréalistes. J’ai commencé à faire des montages il y a quelques années en apprenant sur le tas, je prélevais des vidéos sur Youtube et assemblais tout ça au feeling, autour d’un thème. J’ai un humour assez absurde et ça se ressent sans doute dans mes montages, un peu monthy python sur les bords, surréalisme là encore...et des vidéos de danses, imparables et inévitables quand tu passes des disques. La subjectivité de l’image me fascine. Le choix d’une musique ou d’un fond sonore sur une vidéo peut totalement en transformer le propos.

Tu organises des afterworks quelque peu décalés à la SMAC la Tannerie, quel est l’esprit de ces rendez-vous à la communication un peu loufoque ? Le principe est simple : c’est un apéro mensuel de 19h à 22h, auquel j’assigne une thématique débile qui conditionne ma playlist (des morceaux évoquant le thème) et le montage 24

vidéo projeté en continu. J’anime aussi un blindtest durant lequel j’ai l’habitude de traiter tout le monde de gros nazes, je joue un peu la morue acariâtre, ça fait marrer les gens, et ils reviennent. Public de masos quoi...

En parallèle tu travailles sur d’autres projets très intéressants comme en 2013 pour une Résonance à la biennale d’Art Contemporain, peux-tu nous en dire plus sur ces réalisations ? Ça se passait dans un cloître du monastère royal de Brou, en lien avec des expositions et événements culturels sur la thématique du rêve. Le montage vidéo à base d’extraits de films oniriques et surréalistes a été projeté sur une façade du cloître pendant le mix, sur le rêve lui aussi. Le magnétisme du lieu, sa beauté, son acoustique et tout cela en extérieur et de nuit, c’était complètement surnaturel.

Parmi tes innombrables projets il y a aussi Disköpunk Motherfuckers qui te fait passer dans de nombreuses salles de la région, peux-tu nous parler de cette mission punk ? Ce projet-là se joue en duo avec Mister Ping. Toujours sur fond de projection des montages vidéo, on mixe punk, post-punk, electroclash et bon vieux disco qui tâche pour emmerder les érudits. C’est encore plus stimulant de mixer à deux : on se surprend, on se piège, on se pique des morceaux, c’est la guerre, le sang gicle sur la piste et on se roule des pelles pour se réconcilier.


Photo : émilie Blaser

Moriarty Sortie du nouvel album Epitaph à l’occasion de la préparation de la tournée pour la sortie de leur nouvel album nous avons franchi les portes d’un monde… Il y a quelques temps à peine, le 26 septembre pour être exact, Moriarty a présenté quelques morceaux de son nouvel album, Epitaph, lors d’une nova session (la radio). Ces titres, notamment Diamonds never dies, nous ramène d’un battement d’aile dans l’univers folk du groupe franco-américain. Epitaph, prévu pour début 2015, sera donc leur quatrième album studio (Fugitives, étant un album de reprises arrangées). L’identité reste inchangée, la voix inimitable de Rosemary glisse et ondule sur la musique du groupe, un son caractéristique et bien à eux qui nous rassure et nous transporte à travers cette musique folk tintée de blues, calme et douce qui caractérise Moriarty. Véritable créateur d’une ambiance où l’envie soudaine de se jeter au fond de son vieux fauteuil Club en cuir défraîchi est plus forte que tout. Envie de laisser passer le temps, le regard dans le vide au travers d’une vielle fenêtre.

Grâce à ce concert de dernière minute dans les studios de Radio Nova, les spectateurs ont servi de testeur, la scène de labo, afin de changer, de modifier, d’arranger Epitaph. Après Gee Whiz, Missing Room, ce dernier opus ne décevra pas les inconditionnels de la formation. On remarquera néanmoins une petite tendance plus blues et une rythmique plus prononcée, qui dénote une légère évolution de l’ensemble. Le quatrième album sera invariablement accompagné d’une tournée qui débutera le 2 décembre. Elle passera inévitablement par notre région RhôneAlpes à l’occasion de quatre dates. Le 15 janvier au Château Rouge d’Annemasse (74), le 16 à La Belle électrique à Grenoble (38), le 17 au Toboggan à Décines (69) et le 21 au théâtre de Villefranche sur Saône (69). Epitaph saura amener le public dans les salles de concerts qui seront investies par Moriarty, mais nous sommes en droit de nous demander si le groupe, porté par l’engouement populaire pour le genre musical, ne devra pas innover, se réinventer afin de ne pas s’endormir sur quelque chose qui a fonctionné et qui fonctionne encore, mais pour combien de temps ? www.moriartyland.net

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Rock / Pop / Folk

Brûle la gomme, pas ton âme. Adam Wood Rock on Adam Wood ! Évitons de parler à sa place en vous expliquant telle ou telle influence que l’on détecte ou de déblatérer sur où est-ce que nous pourrions le situer musicalement. Il le fera bien mieux que nous. Amis lecteurs, si nous devions vous donner un avis, un ressenti ou encore une situation c’est celle-ci : Trois jours de suite que chez Vibration Clandestine la journée commence par du Adam Wood à haut volume, et ça galope dans les bureaux. Ce jeune artiste de 24 ans vous veut du bien ! Adam,

mets nos lecteurs à l’aise, peux-tu leurs décrire ton univers musical ?

Mon univers musical est assez large. Il y a beaucoup d’influences des années 60 et 70 mais sans être passéiste pour autant. J’écoute aussi beaucoup de garage, de folk, de punk, de hip-hop mais avant toute chose j’aime la pop au sens large. J’aime quand une chanson me rentre dans la tête et y reste des jours entiers quel que soit le style. J’adore mélanger tout ça comme peut le faire Beck par exemple mais j’ai du mal à mettre ma musique dans telle ou telle case…

En tant que musicien et en tant qu’homme, quel est ton parcours ? Je suis originaire d’Aurillac, une petite ville d’Auvergne connue pour être l’endroit le plus froid de France. J’ai commencé par la batterie à l’âge de 6 ans et j’ai appris la guitare et le piano en autodidacte vers 15 ans. J’ai ensuite formé un groupe The Elegant Garage Gunners qui m’a permis de pas mal tourner en France et même un peu ailleurs. On s’est séparé en 2009 et j’ai décidé de me lancer en solo par la suite.

En janvier 2013 tu réédites un EP déjà sorti en Mars de l’année d’avant et là, un LP fait son arrivée, peuxtu nous en dire plus sur tous ces projets ? Mon premier EP était à la base un album de 14 titres que j’ai mis quasiment deux ans à enregistrer. 26

adam @ freemountrecords .com https://fr- fr . facebook .com /adamwoodmusic http ://freemountrecords . bandcamp.com

Photo : Mathias Benguigui

J’ai pratiquement tout joué et réalisé seul et la gestation a été très longue. J’ai finalement sorti un format 6 titres puis on m’a proposé de le rééditer avec 3 chansons en plus. À côté de ça, j’ai monté ma propre maison de disque Freemount Records qui me permet de produire d’autres groupes comme les lyonnais de Brace ! Brace ! par exemple. J’ai aussi un autre projet The Machinists avec qui j’ai sorti un EP en juin dernier.

Un de tes morceaux, Gost Train, War Train , résonne encore dans nos têtes peux-tu nous en dire plus ? Je suis content que vous appréciez ce morceau car j’en suis assez fier. Je l’ai écrit à une période de ma vie assez compliquée, le texte est très sombre, le seul espoir c’est de partir loin, sauter dans un train en marche. Il est assez représentatif de mes influences diverses, il y a ce côté très folk, mais des claviers et un phrasé dans la voix presque hip-hop alors que les refrains quant à eux sont très rock'n'roll. Je me fixe toujours des images avant d’enregistrer une chanson, j’ai besoin d’en avoir une représentation cinématographique. Cette chanson c’est Neil Young qui jam avec les membres d’Outkast dans un vieux train à vapeur américain, le tout filmé par Jim Jarmusch (rien que ça).

2015 arrive à grand pas, qu’est-ce qu’il se passe pour Adam Wood pour cette nouvelle année ? La même chose que chaque année Minus, je tente de conquérir le monde.


Photo : Ra2

Mirabo La manière forte 13 octobre 2014, une date importante pour Mirabo. Celle-ci sonne l’heure du nouvel album, après quelques EP et un premier album en 2011, le trio rock français porté par le Label Le cri du charbon revient en force et frappe du poing sur la table. Une vivacité électrique couplée d’une énergie rock percutante, Mirabo semble passer la seconde en affirmant un son robuste et affirmé. Dès les premières écoutes, il semble évident que c’est sur scène que la magie doit prendre toute son ampleur. Magie noire ou blanche à vous d’en juger, une chose est sûre c’est que leur son bouscule, perturbe, génère du frisson et c’est ce que l’on recherche. Après quelques belles premières parties (Astonvilla, Eiffel, Binary Audio Misfit, etc.) le groupe repart sur la route prêt à vous envoyer en pleine face leurs 11 nouveaux titres, méfiez-vous, un coup de batte musicale, ça secoue toujours un peu. En attendant de les croiser lors d’un prochain concert dans votre périmètre culturel, vous pouvez dès à présent retrouver le clip sur YouTube du morceau Le cours du secret, une réalisation Steve Ollagnier, brûlant ! www.mirabo.fr

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Les Ogres de Barback, groupe incontournable de la scène française, fête ses 20 ans de carrière en fanfare ! Avec le nouveau souffle de la formation cuivres et percussions béninoise Eyo’nlé. 30 ans cette année pour Massilia Sound System ! Un événement plus que remarquable pour le groupe, qui signe pour l’occasion son retour à la scène avec un nouvel album. Infos : www.lamastrock.com 04 75 06 39 80

À l’automne, Mû sort son nouvel EP nommé Emerillon, composé de six titres coproduits et arrangés par Teddy Elbaz (Billie, Sarah Mikovski). Ce troisième opus, dont le titre désigne aussi bien une espèce de faucon qu’un peuple amérindien guyanais, aborde des thèmes déjà présents sur Primitif/Primitive, dernier EP sorti en 2013 : le fantasme de la vie primitive, la nature et le monde animal. Coté scène, le duo reste fidèle à ses inspirations, oscillant entre mélodies trip hop et rythmes explosifs teintés d’ambiances saturées.

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1er Album

Organisation Terroiriste

Crowdfunding ou financement participatif. Les principes du crowdfunding : un porteur de projet fait appel à la solidarité et au soutien de son réseau, afin que son projet se réalise. Dans le cadre de Bimbambook, le créateur a pour projet l’élaboration d’un support matériel (book, toile, affiche etc.) constitué de photos, d’illustrations personnelles, représentant son activité, son art, sa culture. Partagez c’est imprimé ! Un slogan, non un concept, celui qui rend possible de diffuser des supports artistiques de qualité sans moyens humains et financiers. www.bimbambook.com info@bimbambook.com 04 66 52 89 20

www.lesaffranchistes.fr

Organisation Terroiriste

disponible sur demande : contact@la-taniere-prod.fr

Les Affranchistes en concert : 13 Novembre :

L’Aquarium - Grenoble (+ Lofofora + General Cluster) 13 Décembre :

Ré Vol T - Amplepuis (+ Why Jack) 20 Décembre :

ça sent le sapin - Aux Ardillats ( + Nadejda)

Contact Booking : ludo@kollisionprod.com www.lesaffranchistes.fr

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Beepeur

Cadeaux

Infos

Découvrir

Artiste ? Galeriste ? Créateur ? Vous avez une communauté ? Votre entourage apprécie ce que vous faites ? Proposez-leurs de vous soutenir et créez gratuitement vos books, vos grands formats et tous les tirages d’art possibles. Rendez-vous sur www.Bimbambook.com. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Moriarty en concert au toboggan le samedi 17 janvier à 20h30. Album Epitaph (sortie prévue début 2015). Gagnez une invitation en jouant le premier, début nov sur : www.facebook.com/letoboggan, Merci de signer Beepeur. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Cave à musique à Mâcon - espace musiques amplifiées.

Répétition / résidence / créations, enregistrement / formation mao /maquettage / dépôt-vente / rencontres / gestion sonore contacts : 03 85 21 96 64 – remi@cavazik.org --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Versus You (Punk Rock) & IC Music ont le plaisir d’offrir l’album Moving On (disponible le 22 octobre) aux 3 premières personnes qui enverront un mail à info@312music.fr --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------UKanDanZ sort un nouvel EP plus rock sur le label lyonnais Dur et doux. Asnaqe Guebreyes accompagne une fois de plus les quatre musiciens français sur des nouveaux titres rock et bruts ! www.duretdoux.com --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Vibration Clandestine est une opportunité pour ceux qui veulent participer activement au monde de la Culture. Nous recherchons rédacteurs et chroniqueurs pour partager notre aventure. Plus d’infos : www.vibrationclandestine.com/club-des-redacteurs --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Monolog (post punk, new wave) sort son premier album le 24 octobre. www.monolog.fr --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------À l’occasion de la sortie de son premier EP Femme Mystère, retrouver Gervaise en concert à la Dame de Canton le 15 octobre et le 13 novembre aux Trois Baudets ! --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------11# édition du festival Impressions Visuelles et Sonores... expos, concerts, ateliers, spectacle, live-painting ... Rendez-vous le 10 au Molotov, le 11 à Dar Lamifa et le 15 novembre au Dock des Suds. impressionsvisuellesetsonores.fr --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Hadra vous propose de gagner 2 E.P d’ODDWAVE dernière sortie du Label Hadra Records. Pour cela envoyer HADREC à nico@hadra.net - www.hadra.net --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------À l’automne, Mû sort son nouvel EP nommé Emerillon, composé de six titres co-produits et arrangés par Teddy Elbaz (Billie, Sarah Mikovski). Rendez-vous sur www.mondeutopique.fr --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Un escargot est au fond d’un puits de 10 mètres, tous les jours il monte de 2 mètres et la nuit il redescend de 1 mètre, combien lui faudra-t-il de jour pour remonter ? (Gagner du son en répondant à mrduc@hotmail.fr)

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Magali Stora

Photographe / Portraitiste

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Bimbambook : partagez, c’est imprimé ! Né de l’envie de proposer un concept novateur, alliant financement participatif et édition sur tous supports, l’équipe de Bimbambook a lancé une plateforme web destinée aux acteurs de la culture, professionnels comme amateurs. Cette plateforme permet l’impression de supports de communication : books, dossiers de presse, portfolios, impressions sur toile etc., simplement et à moindre coût pour le porteur de projet. Le concept est simple est la finalité est double : un support commandé, deux supports imprimés. S’inspirant des principes du crowdfunding, Bimbambook permet à des porteurs de projets culturels, d’acquérir des supports de communication en mobilisant leur entourage. Rendez-vous sur : www.bimbambook.com Plus d’infos : info@bimbambook.com / 04 66 52 89 20

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