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Stockholm Stockholm
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Stockholm, une ville tournĂŠe vers la mer
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Stockholm est une capitale peu ordinaire, la « Venise du nord » selon certains. Le monde urbain se mêle au milieu marin. Ainsi pouvons-nous prendre le métro et admirer le soleil se couchant sur la mer et les bâteaux.
Voici ce que nous apercevons lorsque nous prenons le métro...
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deux heures du matin plein soleil je me plains...
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... car les suédois ne mettent pas de rideaux à leurs fenêtres, trop heureux de voir le jour ! 7
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Skansen Un ticket de métro permet de rejoindre, en ferry, une des nombreuses îles qui entourent Stockholm, un petit quart d’heure suffit. Les familles suédoises profitent de la fête foraine avec leurs enfants, ou visitent des musées. A Skansen, nous découvrons un parc constitué de très vieilles maisons venues des 4 coins du pays. Nous voici projetés dans un autre univers : les maisons sont petites, fabriquées à la main par des paysans avec soin et simplicité.
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Les habitats sont très anciens, comme en témoigne cette borne royale officielle datée de 1666 (à gauche). Les intérieurs sont à échelle humaine : les murs et les meubles en bois, les tissus à rayures tissés main, les objets fabriqués par les paysans sont mis en valeur par la lumière douce des petites fenêtres.
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Cette ferme comporte plusieurs habitations. Sans doute était-elle la demeure de paysans prospères. J’aime beaucoup les dessins peints sur les murs, les tissus épais et colorés. Ces fresques ressemblent à une bande dessinée !
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Portraits, processions, images votives, le dĂŠcor nous raconte mille et une histoires.
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Les murs sont les témoins silencieux d’évènements importants, comme les mariages, qui réunissaient tout le village autour de grands banquets.
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La lumière ténue, les petits carreaux des fenêtres, les objets et le mobilier des pièces nous remémorent les tableaux de grands peintres tels Rembrandt.
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Les « petites maisons dans la prairie » sont nombreuses, en voici juste un échantillon. Peu à peu, nous franchissons le mur du temps et rejoignons une époque plus proche...
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L’imprimerie est encore ancienne La voilà concurrencée par un nouvel instrument de communication : le téléphone.
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L’imprimeur était aux abonnés absents...
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J’aime les produits bien rangés surtout s’ils sont laitiers ! J’aime ces étiquettes sobres, parfois colorées se succèdant sur les étagères. Cette simplicité très élaborée des années 50-60 contient en substance tout ce qui fait le succès du style suédois.
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Bienvenue au monde des Êleveurs de rennes, les Samis, premiers habitants de Suède.
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Impossible de ne pas tomber sous le charme de ces constructions de bois tout droit sorties d’un dessin animé. Une maison qui a des pieds, un peu comme dans un rêve, je m’attends à la voir marcher !
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Au revoir Skansen,c’est un ravisssement pour les yeux, le cœur et l’esprit de plonger dans un monde où les maisons ressemblent à des maisons de poupées...
Elles ont abrité pourtant une multitude de paysans, d’artisans, de gens, pauvres pour la plupart, qui n’ont pas négligé de prendre soin de leur entourage.
Jusqu’à ce petit jardin, qu’on croirait sorti d’un conte J’attends Blanche-Neige et les 7 nains, le chat botté ou le petit poucet, ou bien, plus près de nous, Fifi brin d’acier.
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Nordiska museet
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Le nordiska museet est à peu près l’équivalent du musée des arts décoratifs à Paris. Il regroupe de nombreux objets traditionnels suédois et samis, de la petite cuiller jusqu’au mobilier en passant par l’habillement. J’ai bien aimé la richesse des tissus et broderies, source d’inspiration graphique. 35
De nombreuses broderies traditionnelles, récoltées dans toutes les régions suédoises, sont conservées dans des tiroirs à l’abri de la lumière. En voici quelques unes, difficilement photographiables, car mises sous verre !
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Détail d’une aquarelle d’Emelie von Walterstorf.
À l’aube du 13 décembre, jour de la sainte Lucie, des milliers de jeunes filles vêtues de robes blanches, se promènent, une bougie à la main et une couronne lumineuse sur la tête, pour célébrer la nuit la plus longue de l’année.
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Une partie du musée est consacrée au peuple sami. Les couleurs utilisées pour parer leurs habits sont vives et contrastées, procurant une impression de chaleur de gaité et de dynamisme propre à remonter le moral sous ces latitudes au climat particuièrement froid.
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Le nordiska museet recèle des trésors. Pour terminer notre visite, j’aime bien l’idée de cette clarté qui entre dans les yeux grands ouverts de cette petit fille. Nous ne pouvons que l’imaginer, car elle nous tourne le dos. Mais nous devinons qu’elle rêve, sans doute à ces jouets, à ces maisons de poupées, à ces décorations de paille, à ces fauteuils à bascule en forme d’animaux, bref, à tous ces beaux objets dont s’entourent les gens qui n’ont pas de lumière dehors... -ils la recréent à l’intérieur.
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Elaine Sturtevant - Peinture Ă Haute Tension 1969.
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Moderna Museet
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Robert Rauschenberg, Monogram, 1955-59. Freestanding combine
Le moderna museet ou musée d’art moderne de Stockholm abrite l’une des pièces emblématiques d’un plasticien que j’aime particulièrement : Robert Rauschenberg. La période pop’art est bien représentée, mais pas seulement. Une collection d’oeuvres de Marcel Duchamp figure en bonne place. Ce musée est idéalement situé, sur une île, à Stockholm. Entre chaque salle, il est possible de s’asseoir et consulter des livres, si bien qu’on se sent un peu comme chez soi.
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Fontaine, ready made de Marcel Duchamp.
Étude : «Given:.1. The Waterfall, 2. Illuminating Gas» à gauche, est datée de 1949. Cette oeuvre de Marcel Duchamp est troublante, corps de femme dont le sexe est une fente dont on ne sait si c’est une blessure..tête coupée et corps prisonnier de l’argile augmentant notre inquiétude et notre questionnement.
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La boîte-en valise, Marcel Duchamp ou Rrose Sélavy, 1952. Construire et déconstruire. Telle est la réponse.
Broyeuse de chocolat, Marcel Duchamp, 1914.
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Francis Picabia, «Prenez garde à la peinture», 1916.
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Oppenheim Meret, « Ma gouvernante » 1967 .
Prenez garde à la peinture... ... et à la nourriture !
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Tatline, « Monument à la troisième Internationale » 1919-1920.
« Faire participer la classe laborieuse aux nouvelles conceptions de l’art.» (Tatline) «pour créer un art susceptibles d’être compris par tous sans le prisme de la culture bourgeoise. » (Noémi Blumenkranz)
Affiches du mouvement constructiviste russe.
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Dans le sillage de Jacques Villeglé, décolleur d’affiches. Qui voyait de l’art dans ces affiches lacérées en 1968 ? L’artiste a toujours une longueur d’avance !
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Pompidou - rue de CrimĂŠe 20.11.69, 1969. Collage 100 x 65 cm
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ร yvind Fahlstrรถm - ESSO-LSD, (1967) | manufactured plastic signs.
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Yves Klein, sculpture éponge SE 169, 1959.
D’Öyvind Fahlström à Yves Klein, le bleu du ciel, le bleu de l’âme, quelques rires aux larmes... Cette scuplture éponge aurait pu s’intituler : «Temps de cerveau disponible » Cerveau-éponge-trouée par tant de publicité.
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Pendant ce temps... À Versailles, le roi soleil se mire dans une lune de métal imaginée par Anish Kapoor.
À Versailles, les soldats de la haine ont violé le « vagin de la reine » , et je pleure.
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