1
2
RÉSUMÉ _p6 INTRODUCTION _p8 PRÉSENTATION _p12 STAGE _p16 3 ÉVALUATION _p44
CONCLUSION _p50
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5
e E g a t S
6
résumé
Préambule... Il sera développé dans ce rapport de stage, une description du travail effectué conformément aux attentes du rapport ST2. Mais aussi, une tentative de réflexion sur la problématique du passage entre étudiant et professionnel. Ainsi que des pratiques confirmant ou abrogeant des thèses que j’ai pu développer à l’école. L’intérêt étant de tirer des conclusions sur ce qu’apporte la pratique dans ma démarche intellectuelle et sur mes objectifs futurs. Nota bene : Ayant travaillé quasi exclusivement sur un concours, aucune image ne sera fournie dans ce rapport de stage -ou tout du moins dans cette première version- pour des raisons évidentes de respect des règles de confidentialité des concours publics. Cela dit, et comme explicité plus haut, nous nous attacherons plus aux concepts et réflexions de fond qu’à des détails formels qui seraient superficiels pour un tel rapport.
Résumé... J’ai eu la chance durant ce stage de deux mois de participer du début à la fin d’un concours. Avec un programme très complexe, et une équipe confiante me permettant d’avoir réalisé un grand nombre des éléments de rendu. Mais aussi à participer au processus de réflexion me permettant d’acquérir de nouvelles méthodologies. Ayant participé également à une visite de chantier et aux diverses réunions entre les acteurs du projet, j’ai pu observer et même participer avec une grande liberté dans les multiples facettes qui se déploient au sein d’une agence.
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8
introduction
Ce stage, dit ST2, propose de se confronter aux problématiques du monde professionnel de l’architecture. Dans toute sa complexité et multiplicité.
Il est délicat, en effet, de préparer les étudiants à une bonne insertion dans la vie professionnelle. Tant le champ d’action de notre discipline est grand: entre confrontation à un véritable programme, ou encore aux multiples pièces administratives à fournir sans cesse. Cette première expérience fait donc office de véritable «baptême du feu», car si l’école fait acquérir une méthodologie et un savoir de création et de conception, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Ce stage est pour moi la représentation de ce que Rudy Ricciotti nomme: «l’architecture est un sport de combat»1 (notion empruntée à Pierre Bourdieu). Sport dans le sens où cette pratique est définie par des règles et un dépassement de sois. Et où le combat est celui de la défense de ses idées. Là où l’école accueille une grande ouverture d’esprit, le monde professionnel se heurte à des champs bien plus grands, comme celui de la politique, de l’économie et du social. Bien que quelques uns de ces aspects rentrent en jeu lors des études, ils n’ont pas encore l’importance et la complexité de ce que l’on découvre par la pratique. La dite pratique définit le combat et ne se limite pas à la spéculation, mais agit (cf: définition latine de practice) dans un référentiel non plus fait d’érudits (école), mais bien de néophytes qui côtoient de près ou de loin l’architecture. Dans ce nouveau contexte, on comprend aisément notre besoin d’être à la fois à l’écoute, mais aussi dans la position d’enseignant. Car pour introduire de nouvelles conceptions ou visions, il est nécessaire d’éduquer et de valoriser nos concepts, et de les défendre. Bien que ces notions étaient assez claires dans ma tête avant ce stage, il n’a tout de même pas été évident de s’y confronter. Si l’école m’avait confortée dans des idées, j’ai été déstabilisé par le fait que la réalité dépasse toujours ce que l’on peut cristalliser.
1
RICCIOTTI Rudy, L’architecture est un sport de combat, Paris, Textuel, 2013
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Complexity and contradiction...2 Nous parlions précédemment de complexité, et ce stage m’a permis de me confronter et conforter dans la thèse venturienne: «On ne peut jamais résoudre tous les problèmes... en effet ce qui est caractéristique du 20ème siècle, c’est que les architectes procèdent à une sélection rigoureuse des problèmes qu’ils choisissent de résoudre. Mies par exemple ne réalise de merveilleuses constructions que parce qu’il ignore délibérément beaucoup d’aspects de la construction.»3 En d’autres termes, ce stage m’a permis d’approcher ce principe, que la complexité peut être la force du projet, et d’avoir un regard optimiste sur la contrainte. Ce qui est bien plus intéressant que de subir passivement le programme. Les contraintes sont donc une ressource moteur, où l’architecte va tenter de la transcender. Une bonne architecture ?................................
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architecture concept
complexité contraintes
Un architecte m’avait dit que le plus dur dans le métier d’architecte, c’était de faire de l’architecture. Tant le fait de suivre un programme, d’y répondre de manière fonctionnel, contraint au point qu’il est complexe de le transcender pour faire son architecture et y développer des concepts. J’y voyais dès le début de ce stage, la difficulté qu’il y a à tenir ses positions. Combien il est délicat de faire entendre ses idées. 2 3
VENTURI, Robert, De l’ambiguïté en Architecture, Paris, Dunod, 1999, Ibid p25
Vision du stage... Un stage, quel qu’il soit, est pour moi un moyen d’échange. C’est à dire que le stagiaire, par sa motivation, aide et contribue à la synergie globale. Le maître de stage, lui, fait un effort pédagogique pour enseigner et faire part d’une méthodologie, d’une vision du métier. Et bien plus important encore, il doit transmettre un optimisme et un plaisir du travail. Car, dans ma vision de ce que l’on appelle «travail», ou encore «art/artisan», il est indispensable que l’énergie déplacée pour remplir une tache le soit par le plaisir de la pratique. J’ai eu la chance durant ce stage de pouvoir voir à l’œuvre le plaisir dans l’architecture. Alors que je désespérais de trouver des architectes optimistes tant la profession est «minée» par des niveaux de rentabilités faibles et de nombreuses heures de travail. C’est justement là où j’ai appris qu’il valait mieux cultiver le plaisir, pour pouvoir cueillir, de temps en temps, et quand la saison s’y prête, un peu de satisfaction personnelle.
11
12
prĂŠsentation
L’organisme d’accueil... Située au 2 rue St Laurent à Grenoble, «Roda Architectes» est une nouvelle agence fondée début 2014 par Jean-Paul Roda (anciennement associé chez R2K). Elle est composée de deux employés et d’une secrétaire. Connu pour sa spécialité dans le travail du bois, Jean-Paul Roda a trouvé depuis ses débuts un matériau noble avec lequel il est facile de jouer sur les effets de textures, de lumières... Quelques exemples... Lycée des eaux claires à Grenoble
13
http://www.r2k-architecte.com
Courts de tennis couverts à Grenoble
http://www.r2k-architecte.com
Éthique et concept... Le travail du bois porte en lui un savoir faire de plusieurs siècles. Il permet aussi d’avoir une totale maîtrise sur la chaîne de production, de la provenance au «process» de fabrication. Plus délicat dans l’industrie du béton. Au delà de ces facteurs bien connus -souffrant bien souvent de la démagogie et des raccourcis politico-intellectuels-, le bois permet dans cette agence de développer le concept de milieu4, au sens de Richard Scoffier5, c’est à dire, la création d’un monde qui n’est pas le lieu, mais à mi chemin entre ce dernier et l’abstraction.
«La plus belle architecture n’est pas celle qu’on donne à voir mais celle qu’on donne à vivre» Jean-Paul Roda
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Cette phrase illustre en un sens le concept de milieu où, par le biais de la matière, nous créons des (mi) lieux chargés de sens où l’arme de l’architecte est l’atmosphère. Je rapprocherais donc la philosophie avec celle de Tadao AndoA (maître du concept de «milieu»), ou bien même Carlos Scarpa. L’agence donne donc beaucoup d’importance à la sensibilité, à l’usage du végétal pour rendre le bâtis plus vivant. C’est à mon sens la volonté d’être bien entouré qui fait la force de cette agence. Grâce notamment au travail de Jacques Anglade (ingénieur bois) ou bien Patrick Bienvenu (paysagiste) dans le cadre du concours auquel j’ai participé. Comme nous le verrons plus tard, le rapport étroit entre architecture, ingénierie, etc, valorise le travail et enrichi le projet.
4
Analyse personnelle des concepts travaillés par l’agence
SCOFFIER, Richard, Où va l’architecture ? #04 Le milieu, Conférence pour le pavillon de l’arsenal 5
Louvre Museum, Jean Nouvel
15
Fig A - Casa Koshino, Tadao Ando
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stage
Stage - concours ... Comme convenu sur la convention de stage, j’ai travaillé sur le concours pour la restructuration du Charmeyran, situé à La TroncheB, limitrophe de la ville de Grenoble.
La Tronche
Grenoble
Fig B - Localisation du Charmeyran
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Le Charmeyran ? Le Charmeyran est un foyer de l’enfance. Un point sur le rôle de cette structure et ses moyens: «Les Foyers de l’enfance ont pour mission d’accueillir tout mineur en difficulté ou en danger confié par sa famille ou par mesure judiciaire au service de l’Aide Sociale à l’Enfance. Les objectifs d’un placement en Foyer de l’enfance sont d’assurer la sécurité de l’enfant, sa santé, son éducation, son développement social et culturel, son épanouissement personnel. Ces objectifs sont travaillés en coopération avec les parents détenteurs de l’autorité parentale. L’accueil dans un Foyer de l’enfance peut être un accueil d’urgence, c’est pourquoi ces foyers sont ouverts 24h sur 24 et 365 jours par an.
18
Après une période d’observation, l’objectif est de proposer une orientation dans une structure spécialisée, dans une famille d’accueil ou en foyer pour préparer l’avenir socio-professionnel du jeune et un éventuel retour en famille.» Source: http://profil.action-sociale.org
En chiffres: Répartition des 192 places Secteur enfants
500+1= 250+1= 200+1= Secteur familles
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Secteurs transversaux 30
108
6040F 40%
Personnels: 255 agents
60% personnel éducatif
100+T 100+G 100+G 100+M 100+G Bat F
les maternels
nourissons et femmes enceintes
Bat A,B,C,D
administration
Bat C
diapason*
Bat E
pouponnière de 0 à 6 ans
Bat A
foyer
de 6 à 18 ans
*Diapason: zone de rencontre des parents et familles d’accueil avec les enfants
Répartition des places dans les secteurs
85+15+A 94+6+A Secteur enfants
Secteur familles 3
15
93
93P/naissance > 18 15P/13 > 18 ans
hébergement séquentiel
52
52P/ femmes enceintes 3P/ familles d’accueil pour les mineurs
19
20 Organisation actuelle du site Bat: à démolir Bat: à conserver
Fig C - Plan de phasage
Un site, un programme ... Le site actuel souffre d’un désordre architectural (visible en page 23), et bien que l’équipe pédagogique tente d’apporter un cadre rassurant, ce désordre ainsi que le vieillissement des structures ne participent pas à ce cadre rassurant tant recherché. Ainsi, cette restructuration apparaît comme un moyen de résoudre les nombreux problèmes auxquels sont confrontés les enfants et les agents du Charmeyran. En effet, le béton et les parkings ont pris l’ascendant sur les espaces verts, le site est un agglomérat de structures et d’équipements qui sont venus s’ajouter au fil du temps sans réel cohérence. Sans parler des problèmes de violences et de dégradation causés par des jeunes qui n’ont plus d’attache. Dans ces conditions, l’architecture est vue comme moyen d’absorber ces deux problématiques essentielles. Je découvre donc la complexité du programme avec les attentes qui peuvent être grandes de la part des maîtres d’ouvrage. Dès le départ, il est donc difficile de garder en tête les théories venturiennes citées en amont, tant ce contexte difficile freine les envolées créatrices. C’est en tout cas mes premières impressions. Et il faudra un nombre incalculable de relecture du programme pour arriver à l’adéquation site-programme-architecture. Le plan de phasageC contraint d’autant plus le projet qu’il empêche une liberté dans l’implantation. Relevés... Nous avons donc commencé par un travail de relevé du site, avec analyse des structures existantes. Une approche sommaire dans l’épaisseur du site pour en comprendre le fonctionnement et tenter d’imprimer dans la mémoire les proportions de celui-ci. Commence alors une modélisation 3D du site et de son contexte.
21
3
3
3
3
230.27/mur
Ruisseau
229.49
232.45/mur
231.22/mur
22 6.8 0
22 7.0 0
22 7.0 3
227.38
2 *Ø
2 2 4 .0 6 /G S
224.70
227.31
Ecl 1 Ø63
227.37
227.36 230.48
224.65
224.75
226.66
226.79
227.08
227.03
223.57
47
22 3.1
8/f
8/f e
22
3.1
9
2 2 3 .2 1
22 4.3 3 /G S
22 3.2
2 2 3 .5 9
227.38
227.48
22 4.1 3
22 7.4 8
Ø 200
e
224.13
Ø 15 0
22 7.4 0
il /seu
227.49
22 7.4 2
22 7.3 1 22 22 7.3 7.3 2 0 22 7.4 9
227.47
3 227.3
50
227.40
7. 22
227.42
22 7.3 8
228.76
226.38
29
22 4.2 2
228.53
7. 22
224.36
22 4.4 6
224.53
4. 22
il /seu .48 227
/fe 223 .54
227.41
22 4.1 8
228.63
227.47
22 7.2 5
227.37 227.51/p.10
1 Ø63
227.38
0 7.5 22
228.77
227.40 /seuil
227.46/p.12
227.55
7 7.2 22
Ecl
227.40
227.84 229.06
22 7.4 6
22 7.4 7
227.40
4 227.2 227.23
228.32
224.58
227.41
230.54
227.32
2 2 3 .0 3
100
/fe
224.26
Ø 200
Ø 125
227.39
223.98
223.92
22 4.0 3
224.04
224.14
222 2 3 .2 0 /fe 3.5 6
Ø 200
Ø 125
224.36
22 3.5 3
224.27
22 7.6 3
223.81
223.9 0
22 22 4.2 4.1 0 9
2222 22 4.2 4.2 4.2 88 4 22 4.2 9
22 4.2 8
223.60 224.16
/fe
fe
3 223.6 223.57 2 2 3.09 /fe
224.29
Ø 25 0 71
2 2 .0 2 /fe
22 3.
224.20
223.89 22 3.
2 Ø 125 22 3.3 5 3 1 .9 7 /f e Ø 1 2 22 2 2 3.3 1
06
Ø 125
2 2 3 .2 0
224.07
223 .12/
223.76
22 4.
223.86
22 4.2 22 2274.2 4.2 8 8
22 4.2 7 22 22 224.2 4.2 4.27 67 22 4.2 7 22 4.2 6 22 4.2 6
223.96
22 4.3 6
224.38
71
Ø
15
33
34
224.08
223.41
l1 Ec
2
3 Ø6
224.50
225.17
225.05/pl
8 3.0 22
225.60
224.39
224.71
223.02
7 222.9 l1 Ec Ø
224.45
223.00
raccord présumé
.11 224
225.03
arrosage
22 2.7 6
.88 222
22 2.9 6
224.96
223 .64
63
.92 222 222.83
225.16
2
224.28
0
0
3. 22
30
3. 22
225.03
Ø
223.95
225.05
225.30
3 4.7 22
221 .7
223.29
223.31
224.99
225.67
22 224.3 4.7 7 6
224.75 224.69
.6 224.74/p
ine, aérienne
225.76
224.05
224.29
224.49
225.39 225.38
225.60
22 .30 4.3 224 1
0 /f e Ø
125
100 0 /f e Ø 2 2 2 .7 100 6 /f e Ø 2 2 2 .4 1 /f e Ø 1 0 0 2 2 2 .5 2 /f e Ø 1 0 0 2 2 2 .5 /f e Ø 1 0 0 1 2 2 2 .5 /f e Ø 1 0 0 8 2 2 3 .9 0 /f e Ø 1 2 5 2 2 4 .0
2 2 4 .0
100
125
1 /f e Ø
0 /f e Ø
2 2 3 .9
2 2 3 .9
6 /fe 2 2 3 .9 100 5 /f e Ø 2 2 2 .9 5 /f e Ø 1 0 0 2 2 3 .9
22 4.4 22 4.4 3 3
22 4.4 22 5224.422 4.48 4.4 6 5
22 4.2 6
224.43
/fe
224.37
224.33
28
2 2 3 .9 0
150
9 /fe
4.22 22
0 /f e Ø
Cr e
224.20
224.31
7 224.2
224.28 1 /fe 2 2 2 .6 .27 224 1/fe 2 2 2.6 22 2. 62 22 22 2. 57 /fe 4.26 /fe
.21 224
aine, aérienne
2 2 3 .9
224.28 7 /fe
2 2 2 .5
.31 224
2 2 3 .1
2 2 3 .6 5 /fe 224.24
224.30
8 /fe
224.32
224.32
.25 224
225.91
225.44
224.50
224.29
Ø 200
224.36 Ø 125
0 Ø 20
Ø 125
2242.41 2 3 .8 5 /fe
2 2 3 .8 8 /fe
224.44
2 2 3 .0
224.29
224.34
.33 224
4. 22
mur 226.35/ 226.10/p.7
rain, aérien
2222 224.32 4.34.3 3
5
22 4.3 1
224.31 0 /fe 2 2 3 .1
224.30
1 /fe
/fe
22 224.3 4.3 0 22 0 4.2 9
22 4.3 3
.37 224
224.30
224.38
224.37
86 79 20
2 2 3 .3 7
/fe
224.08
2 2 3 .3
2 2 3 .1 9
224.17
227.37
224.62
224.31
224.33
224.35
224.33
.22 227
223.55
223.64
224.39
223.82/p.5
227.28
il 227.28/seu
22 3.6 1
223.86 223.85 2 2 3 .2 0 /fe
224.04
224.17
227.26
223.53
e
223.56
mur 230.58/
on ni èr 1E.
224.00 1 /fe
227.42
Po up
224.04
2 2 3 .0
224.35
223.81
227.57
224.37
227.39
223 .59
.11 224.18/c
224.28
7 /f e Ø
224.30
2 2 3 .8
223.6 1 22 3.5 223 8 22 .58 3.5 9
22 4.1 8
224.18
2 2 3 .2 0 /fe 22 3.8 8
125 8 /f e Ø 2 2 3 .8 e Ø 1 5 0 7 /f 2 2 3 .8 /f e Ø 1 2 5 8 2 2 3 .8
227.44
86 79 40
22 4.3 3
22 7.5 0
22 7.4 2
227.50
224.19
22 7.5 0
125 6 /f e Ø 2 2 3 .8 /f e Ø 1 2 5 6 2 2 3 .8 e Ø 1 0 0 3 /f 2 2 3 .8
/seuil
227.48
.36 227
/fe 224.25 2 2 3.7 0
227.40
224.35
227.49
227.70
22 7.4 1
22 7.4 5
227.46
Tracé p résumé des rés eaux
224.17
227.45
224.24 2 2 3 .3 /fe
227.59/p.8
227.42
22 4.2 9
227.5 1
224.21 227.56/p.9
he à clé, vanne
.94 222
223 .62
224.22
.45 223
Ø63
2 2 2.1
7 222.7
222.91
22 3.0 3
22 2.7 0
niv
S
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222.93 .6 8 /fe 220
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1 .2 4 /G
S
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e
22 2.5 9
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22 1.0
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e
Po typ int 22 0.8 e 3 ba s do ub le 222. 5/f e 43 0/f cla pe e t 22 2.39
222.31
22 1.87 7/f e
M .T .
Du ha me l PF
222.54
Réseau abandonné 222.17
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221.93
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221.94
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au
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9/1
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Transfo .
22 1.7 0
22 1.54 22 1.5 2
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22 2.12 /pl
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21 9.83
0/f e
22 1.93
22 22 1.48 1.4 5
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22 1.7 5 22 1.7 6
222.84/T 222.91
223.01
222.46
Vannes de chauffage urbain
22 1.70
Chemin M .T . 2 0 k V
3 Ø 45
U /P R C 3x240+25 A L
22 0.9
can
N
22 1.7 9
222.12/c.1
222.14
223.11
3 x 1 x 116 Al. u. abandonn‚ Cƒble 3x30 C M .T . 2 0 k V 3 x 1 x 116 Al.
221.85
221.91
221.92
222.65
22 1.0
22 2.0 6
222.77
ch am 2V bre bip dn 15 a va 22 as se 0-p nn 2.02 dn 20 n4 0 es typ e3 -pn 40
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Aire de Jeux
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Ø 200
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222.00
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200 CØ
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PV
221.76
222.01
222.03
222.11
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220
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22 2.01
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221 .65 /Gs
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Ø 500
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Ø 300
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221.98/T
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Terrain de Basket-ball
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221.93
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22
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22
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A de Jeux 223.08
22 2.93
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min
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Ecl 1 Ø63
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223
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226.04
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226.67
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226.55
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226.61
Ø 1 6 0 pré-isolé
226.66
226.68
226.70
226.64
Mur de soutŠnement
226.75
224.42
226.68
227.91/m ur
227.02
227 .73
226.62
229.82/mur
228.63
86 79 40
50251510P Services techniques
259m2
Diapason
273m2
Répartition des éléments à construire (en surface utile) Total: 2 338m2
547m2
Administration générale
24
1 259m2 Foyer
25
L’architecture, la vraie ?
Dépasser la contrainte
Une proposition de scénarioD est intégrée dans le programme et démontre le peu de liberté laissée à l’architecte. La contrainte programmatique étant déjà forte, vient s’ajouter à cela la difficulté de développer des concepts propres à une agence. Avec en plus de cela un site complexe, difficile de se détacher des fils d’Ariane tendus et de prendre des chemins de traverse. Le plan masse proposé ne correspond ni à une bonne intégration urbaine, ni à une possibilité d’un aménagement paysager riche. Il faut donc avoir la capacité de refuser la simplicité d’un travail pré-mâché.
26
Contradiction: délai / esquisses
Les schémas en page 26 et 27 montrent la répartition du travail dans les différentes phases de réflexion. Cette interprétation est purement personnelle et aide simplement le lecteur à comprendre la méthodologie en rationalisant celle-ci en «phases». La méthodologie se fait surtout sur un allé et retour constant. Nous commençons donc la phase 1 par des organigrammes. Le but est d’esquisser des plans de sol avec les surfaces du programme. Ainsi, en manipulant cette structure rigide, dans un pur fonctionnalisme, nous mémorisons l’emprise au sol du programme. Je découvre cette méthode que j’utilise très peu qui permet de tester les limites du site et du programme par rapport à un début d’esquisse architecturale ou tout du moins conceptuel. Nous avons donc un aperçu rapide de ce qu’il sera possible de faire, orientant donc le projet avant la véritable phase d’esquisse. Les bases programmatiques étant posées, la phase 2 s’attache à un développement du parti pris, cette étape sera la plus longue, puisque nous «retardons» le plus possible le passage de l’esquisse au projet. Le but est de dessiner un maximum de projets, d’affiner la réflexion théorique qui se libère des contraintes programmatiques
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Fig D - Localisation du Charmeyran
dx+0+3010080 dx+100+108020 A
Architecture
Programme
Délai*
Site
S
PHASE 1
PHASE 2
La phase 1 correspond à l’analyse du projet, la lecture du site et la modélisation 3D, ainsi que la lecture du programme et les débuts de dessins avec organigrammes.
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D
P
La phase 2 est avant tout une phase d’esquisse où architecture, ambiances, et contexte sont mises en avant pour développer un concept, une identité.
*Délai: Importance du délai et du temps dans le travail
Photographie de l’intérieur de l’agence
dx+60+3080 dx+80+6080 A
A
D
P
D
P
S
S
PHASE 3
PHASE 4
La phase 3 tente de faire le lien entre les deux premières phases. Le but est de revenir sur le programme pour adapter le concept architectural développé.
La phase 4 est celle du détail, d’un calage le plus fin possible pour arriver à un équilibre entre les dimensions développées. C’est le véritable saut entre esquisse et dessin de projet.
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(puisque qu’on les garde en mémoire grâce à la phase 1). La fig E représente les différents points de décision dans un projet, où l’architecte tisse un lien entre ces différentes notions/décisions/ prises de positions. On observe rapidement l’infinité de solution qui s’offre à nous. D’où notre devoir d’esquisser lentement, sans brûler les étapes, sans être trop précis. Car la précision fige le projet. Les calques s’entassent dans l’agence, tout est dessiné schématiquement, et plus les allés et retours se font entre maquette 3D/CAO, et calques, et plus le concept s’affine. Plus on voit apparaître des éléments redondants affirmant un partis pris.
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Bien que j’utilisais déjà cette méthodologie à l’école, la difficulté était de réussir à la garder. Car la problématique de ce stage est aussi pour moi celle de la gestion du temps. Le facteur temps est important à l’école, mais ici, il relève du défi. Celui de faire un projet le plus abouti possible en 2 mois. Tout en sachant que la phase 2 nécessite d’évacuer toutes ces contraintes, notamment celle du temps. Il ne faut ni presser le projet, ni s’enfoncer dans des idées trop évidentes. D’où la présence du facteur «délai» dans les schémas page 26 et 27.
206010P PHASE 4
PHASE 1
PHASE 3
Répartition schématique du temps occupé par chaque phase
PHASE 2
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Fig E
Teamwork, workflow
Le «teamwork» ou travail d’équipe est important au sein de l’agence, et d’autant plus dans la phase esquisse puisque tout est modifiable grâce au fait que rien n’est figé. Ainsi, les discussions sont facilités, les modifications aussi, et tout, est constamment remis en question. Le «workflow», est le circuit de validation dans le travail, mais aussi le processus permettant d’exécuter une tache. La méthodologie doit être au service de ce dernier, elle doit permettre de travailler avec facilité et rapidité. Ainsi, et comme nous l’avons décrit, il est aisé de recommencer ou de modifier. Car tout est fait pour évacuer au mieux les contraintes durant l’esquisse. Le calage du plan masse change chaque semaine, voir même chaque jour, on teste, on change, on modifie, on décale, on tourne... Bref, entre dessins ininterrompues sur calque, et relecture du programme, toutes les positions sont testées. Et on affine le calage en affinant l’idée fédératrice des ambiances à créer.
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Parti pris
Au fur et à mesure, le projet trouve une réponse à la problématique. Il est décidé de mettre en avant les ambiances intérieures, mais aussi extérieures. Pour cela, il faut supprimer tout ce qui peut nuire à ces principes fondamentaux. Les parkings sont une difficulté récurrente chez les architectes. Il est bien évident que la présence de 80 places de parkings sur ce site fait entrave à une atmosphère agréable. Pour le bâtiment administratif, la figure F montre le parti pris, où les parkings sont dissimulés sous l’administration. Le rez de chaussé se trouve maintenant au R+1. Ce dernier peut recevoir un traitement paysager. Ce principe réduit l’emprise au sol du projet, laissant plus de place au vide, à l’espace à vivre.
Fig F
1 Parkings et service technique +0m
(altitude)
2 Rez de chaussé
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3 Terrasses végétales
«Boites en bois» Administration et diapason
La fig G nous raconte ce principe de rez-de-chaussé, matérialisé par un platelage bois qui enveloppe comme une vague la terrasse et les modules de l’administration. Ainsi, la perception visuelle du projet en est simplifié et plus radicale. Le concept est donc très clair, transmettant aux usagers ces valeurs d’atmosphère chaleureuse et intime. En définitive, on donne une image plus positive, et surtout une échelle plus humaine (celle de la maison) à ce site, qui actuellement ressemble à une architecture d’hôpital.
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Fig G
La fig H fait écho à la notion de milieu introduite dans la présentation. Du végétal faisant écran devant les modules. Participant à créer un univers riche, il matérialise de manière très clair les atmosphère invisible.
Plan masse : radicalité, uniformité.
Le calage du plan masse suit le même schéma que précédemment, les lignes restent les plus pures possibles, les moins rigides et les plus harmonieuses possibles. Tout est régit par ces boites qui structurent le site entier. Sans aller plus dans le détail, ces lignes nous permettent de nous repérer et de donner une identité forte. On réfléchit tout d’abord à des ambiances seulement, le positionnement des bâtiments du projet modifiant celle-ci, on décide de mettre l’accent sur deux atmosphère bien distinct. Tout d’abord, la figure de la place. Plutôt minéral, elle polarise les flux et les fonctions. Elle se raccroche à la ville. Puis la figure du parc, dans ce qu’il représente du point de vue du paysage. Une valeur d’espace de nature aménagé pour accueillir des fonctions de jeux, de déambulation et de détente.
Fig H
Entre-deux Lieu
Milieu
Détail sur les façades végétales
Fig I
35 accès véhicule
foyer administration
Esquisse de plan masse
Interdisciplinarité Une chose indispensable, et donnant une richesse infinie au projet : l’interdisciplinarité des acteurs du projet. L’architecte centralise et orchestre différentes spécialités. Sur ce projet nous avions un paysagiste, un ingénieur bois, un ingénieur béton, un économiste, et un acousticien. Avoir un réseau fonctionnant dans une totale synergie augmente le «workflow», et fait avancer grandement le projet.
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L’ingénieur bois Jacques Anglade à participé dès les premières esquisses du projet. Ayant l’habitude de travailler avec l’agence, les discussions et la compréhension des enjeux a été facilité. Dès lors, nous avons pu rapidement réfléchir à des volontés d’ambiances grâce au bois. Les réunions régulières donnaient à chaque fois un élan au projet, et faisaient respirer le projet, en puisant son inspiration dans des sensibilités différentes. De la même manière, Patrick Bienvenu (paysagiste) a donné de nombreuses pistes pour mettre en lumière grâce à l’aménagement paysager, les volontés de l’architecture. Ici, architecture et paysagiste cohabitent dans le même but. Ils renforcent leur crédibilité mutuellement. Au cours des réunions, c’était l’occasion de décrire nos avancés et de se confronter à des sensibilités différentes. De là, nous discutions des modifications, des langages à affirmer. Parfois, il était bien entendu nécessaire de réaffirmer un parti pris, de laisser de côtés de bonnes idées mais qui n’étaient pas en totale adéquation avec le concept originel. Phase 3 et 4 ... La phase 3 synthétise, tente de faire le lien entre toutes les discussions qu’on a eu avec les différents acteurs. Mais aussi, met de côté le superflux dans le projet. Ainsi, après avoir navigué durant plusieurs semaines entre programme et architecture pure, il est temps d’en tirer des conclusions. Nous ne sommes pas encore totalement dans la phase d’éxecution du dessin du projet dans ses détails. Cette phase est sans cesse repoussée, car, entre détails ou grosse remise en question sur le projet, la date d’échéance semble
Aménagement paysager
administration et parking
place minérale avec aménagement paysager
foyer et percés sur le paysage
aménagement en parc
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dx+60+3080 A
D
P
S
PHASE 3
3D
s
retour
allers-
esquisse calque
s’approcher et aucune étape n’est encore franchie. Parfois, les réflexions semblent tourner en rond, et les réunions avec les différents spécialistes donnent un air nouveau aux esquisses. Au final, le projet se dessine sur la 3D de plus en plus dans le détail, alors que le calque permet de revenir à la condition et à la valeur primaire de l’esquisse. Comme micro ou macro architecture. Celle qui engendre les conditions essentielles du projet. On pourrait parler de temps perdu puisque cette cohabitation entre dessin 3D archicad avec la précision qu’il engage, et dessin au calque à la mine grasse, entraine de nombreuses modifications sur la 3D. De fait, il faut recommencer chaque jour, recalibrer, etc. Cela dit, à cette étape là, l’esquisse au sens concept fondateur, est d’ores et déjà posée, fixée.
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La phase 4 est avant tout un calibrage précis et une réflexion sur les dimensionnements, les détails techniques, pour à la fois optimiser un coût, et donner une simplicité au projet. Cette dernière est l’étape la plus courte, le rendu concours doit être occupé par de multiples esquisses pour arriver à un résultat. Mettant de côté la précision de faisabilité, qui dans tout les cas, sera une étape post concours.
« Quand on est architecte, rien ne sert d’avoir une grande culture, il faut savoir l’utiliser. Richard Scoffier
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Entourant l’architecture J’ai pu observer durant ce stage, que le métier de l’architecte est pour uen bonne partie du temps du travail administratif. Entre la rédaction de notices, les différents échanges de mails, les appels, les suivis de chantiers, les entreprises à contacter, ... Il était nécessaire pour moi d’en avoir un aperçu. Ainsi, j’ai pu faire des fiches de candidatures et une visite de chantier. On observe ainsi toutes les petites choses que nécessite la participation à un concours ou tout autre demande, permis de construire, etc. Difficile d’être préparé à cela à l’école. La quantité de «paperasse» est à la hauteur de la responsabilité qu’engage l’architecte. Que ce soit en temps qu’entreprise, ou bien même personne morale. Il faut, de la même manière que le programme, savoir dépasser un peu ces contraintes ou pressions extérieures pour se dégager du «trop évident», ou du «déjà tracé». Dès lors, j’ai une vision de ce que peut être le travail d’architecte dans sa globalité, avec les ramifications connexes au métier.
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Durant le rendu pour le concours, il faut bien sur fournir de nombreuses pièces, et pas seulement les plans et les coupes. J’ai ainsi réalisé les plans de phasage du projet du Charmeyran. Ce fut assez complexe, étant donné qu’il faut toujours conserver le même nombre de places de parkings, de conserver les flux, etc. Ces diverses étapes de construction sont presque un projet dans le projet. La visite de chantier est une phase assez décisive, malgré le fait que les dessins soit finis, il faut contrôler l’exécution. Mais surtout, le dessin qui n’était qu’un peu d’encre sur du papier jaillit à la surface, et je pense que cela doit toujours être une petite victoire que de voir son travail prendre vie comme on l’a pensé. Le projet se situe à Grenoble, il s’agit de nouveaux courts de tennis visible en page 13. L’ossature était en cours de pose et la partie recevant la cafétéria et les divers équipements était déjà bien avancée. C’est l’occasion d’observer les détails de près. D’en apprendre aussi sur la mise en œuvre: les arches étant en bois, leur dessins et les sections restent impressionnantes
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E
p x
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e i r e p
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ĂŠvaluation
Responsabilités Ce stage m’a permis d’avoir des responsabilités, et de prendre des décisions vis à vis du projet. De devoir échanger avec d’autres professions. C’était avant tout déstabilisant, mais à la fois motivant d’essayer de passer de la théorie à la pratique. En ayant toujours la contrainte de vouloir poser des questions, et celle de se débrouiller par sois même pour prendre des responsabilités et être à la hauteur de l’équipe qui m’encadre. En même temps, la confrontation avec ce programme si délicat changeait completement par rapport à l’école. Et puis, le travail en groupe -pour peu qu’il soit très méthodiquedevient une arme incontestable pour développer une richesse grace aux diverses personnalités/sensibilités. Le fait de pouvoir prendre «des libertés», ou bien même de proposer des idées sans avoir toujours à rendre des comptes, m’as permis de participer à une grande partie du rendu. Le fait que nous étions peu sur le projet (trois seulement), rend plus aisé la confiance et la discussion. Le fait de savoir prendre des moments où le temps n’est plus le seul maître, rend la création plus immédiate. Plaisir dans l’architecture Voila quelque temps que j’accorde une grande importance au plaisir en architecture. A savoir que le fait de prendre du plaisir et de toujours garder en tête que c’est une passion, nous donne une liberté dans notre capacité créatrice. Cela peut être un détail mais il est pour moi indispensable. L’agence fonctionnait de la même manière, en n’étant jamais dans une pression de production. Simplement dans le fait de s’ouvrir aux discussions, et installer l’ambiance sereine que réclame la réflexion. Le plaisir de l’architecture, c’est aussi le plaisir d’enseigner. De montrer et de transmettre des valeurs, parce que ce sont avant tout des valeurs humaines. On a déjà réfuté l’architecte dieu à la pensée unilatérale. Je pense qu’aujourd’hui, le fait de favoriser les interractions entre diverses professions, apporte une force dans la crédibilité des projets, leur pertinence. Et plus largement, on se
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trouve dans une politique bien plus démocratique. « A chaque minute nous sommes écrasés par l’idée et la sensation du temps. Et il n’y a que deux moyens pour échapper à ce cauchemar : le plaisir et le travail. Le plaisir nous use. Le travail nous fortifie. Choisissons. » Charles Baudelaire Nous sommes dans une profession (comme bien d’autres) où la valeur travail n’est pas quantifiable, où il est nécessaire de cultiver une curiosité perpetuelle. Ne pas perdre les bonnes habitudes...
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Développer et se confronter à des problématiques, c’est aussi le but d’un stage. J’observe souvent chez les nouveaux architectes des revirements de pensées. A savoir que la pratique annihile toute leur créativité ou volonté de réflexions. Ce n’est pas une généralité, mais il me semble que le passage entre la théorie et la pratique est encore une problématique bien délicate. Le risque, c’est que les normes, le programme, les ingénieurs, peuvent se transformer en outil destructeur de l’architecture. J’ai tenté d’en parler précédemment, l’architecture est parfois un sport de combat, où il faut savoir imposer ses idées, ou simplement de ne pas suivre trait pour trait ce que l’on attend de nous, mais bien transcender le programme. Pour certains -et ce sera peut être mon cas-, il est difficile de ne pas se faire dépasser, et de ne pas plier sous le poids de la contrainte. Ainsi, j’apprécie de pouvoir côtoyer et travailler avec des gens qui développent des positions et des concepts. Arriver à conserver les acquis que l’on développe à l’école est un défi, qui permet, in fine, de prendre du plaisir en architecture. Je n’ai pas encore le temps, ni l’expérience de pouvoir tirer des conclusions sur cette problématique de passage théorie-pratique. Cela dit, la réponse se trouve peut être dans la relation qu’on entretient à la culture et à la simulation. En soit, les méthodologies acquises à l’école ne peuvent disparaitres completement même en étant dans le dénie de la pédagogie de l’école (ce qui est bien souvent le cas : «oh vous savez, l’école c’est bien beau mais on apprend rien qui sera utile
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Esquisse, Tadao Ando, Temple de l’eau, Japon
en agence»). C’est malheureusement à mon sens insuffisant pour produire une architecture de «qualité», car il faut faire l’effort de lire où se trouve le ressort idéologique de tel ou tel méthodologie. Alors pour peu que l’on ai développé un début de pensée à l’école avec une conscience des leviers politiques que contient l’architecture, nous nous devons de défendre ce travail et cette pensée bien après la fin de nos études. Car il est évident que sans cela, nous ne sommes que des techniciens. Il faut être conscient de la position centrale que peut occuper l’architecture dans la vie sociale, politique, des individus. Pour ce qui est de la simulation, les projets à l’école sont bien entendu théoriques, on peut comprendre en un sens qu’il est délicat de se confronter à la réalité dans toutes les dimensions où elle s’incline ou s’exprime. Car si nous n’avons pas foi en nos idées, elle ne tiendrons pas face à l’avalanche de contraintes qui testent sans cesse l’aplomb de nos théories.
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Enfin, il est relativement alarmant d’observer le peu de liberté qu’ont les architectes. Mauvaise réputation ? Souvenirs douloureux des années 70 ? Il n’est pas nécessaire de prôner une totale liberté de l’architecture -moi même, aurait peur des conséquences-, mais les règles établies confortent un seul et même modèle d’architecture, bien souvent trop politisé, effaçant sur son passage les alternatives intéressantes...
«Notre époque est surtout marquée dans la discipline architecturale par la difficulté de faire et la difficulté d’être. Tout semble interdire aux architectes de rêver de beaux projets, de rêver de liberté et d’initiative. Par voie de conséquence, le métier paraît difficile à exercer. Être architecte paraît impossible aux architectes. L’énergie à déployer pour faire face à l’adversité est colossale. Adversité économique et juridique, règlementaire et administrative.» Rudy Ricciotti
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conclusion
Ce stage m’a permis de confirmer certains enjeux que j’avais pu poser à l’école. Et m’a donné le goût de persévérer pour défendre mes idées. L’idée aussi de les cultiver, et d’arriver à en développer une architecture dans le cadre professionnelle. Bien qu’il me semble que ce soit une tâche difficile, j’ai la conviction que notre rôle se trouve dans la capacité à développer des concepts innovants. En tentant de développer une conscience des ressorts politiques que peut utiliser l’architecture. Notre capacité à défendre des valeurs et à contribuer à une réflexion sur les nombreux enjeux qui s’offrent à nous. La valeur humaine que j’ai découvert durant ce stage confirme l’attrait de la pratique professionnelle. Les relations qui se tissent entre différents corps de métier qui peuvent aller de l’ingénieur au metteur en scène en passant par le paysagiste. C’est aussi un échange et une confrontation perpetuelle entre des pensées, où la pratique est un moteur d’enrichissement personnel et professionnel. Arriver à un tel résultat demande beaucoup d’investissement, mais à l’arrivée, me semble récompensé. Car toutes ces petites richesses que l’on chine masquent les frustrations diverses auxquelles on est confronté (concours perdu, programme contraignant, ...).
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R
A A
Ce
rapport de stage tente de faire état de certains manques entre le passage école-agence, mais avant tout, se rassure par l’infinité de possibilité que dessine l’avenir de l’architecture.
I T E
R P
C
H
P O R