■ MARSEILLE
EN PACA, LA JUSTICE INVESTIT 200 MILLIONS D’EUROS
MONTHYON SE PAYE UN LI
LE MINISTÈRE DE LA JUSTICE RÉNOVE LE PALAIS MONTHYON, EN PLEIN CŒUR DE MARSEILLE. PLUS QU’UN CHANTIER CETTE RÉNOVATION À 15 MILLIONS D’EUROS EST LE SYMBOLE D’UNE JUSTICE PLUS MODERNE, EN PHASE AVEC SON TEMPS.
BOUCHES-DU-RHONE
Dossier
A
Marseille, l’agence d’archiCe monument tectes Tangram a hérité emblématique d’un nouveau chantier de Marseille a prestigieux : la réhabilitation du palais de justice Monthyon, été construit en plein cœur du sixième arrondissous sement. Le bâtiment en impose. le second Autant par sa superficie, 6 449 m2 de surface de plancher, sa façade Empire, entre magistrale, que pour son histoire. Ce 1856 et 1862 par monument emblématique de Marseille a été construit sous le second Empire, l’architecte entre 1856 et 1862 par l’architecte Auguste Martin. Auguste Martin. Mais, avec le temps, il se dégradait et ne correspondait plus tout à fait aux exigences actuelles, « tant fonctionnelles qu’énergétiques », précisent les architectes du cabinet Tangram. « Il fallait un peu plus de confort et dégager de la place », concède volontiers Jean-Michel Malatrasi, le président du TGI (lire son interview par ailleurs). La salle pénale. Accueil unique et moderne.
A quelques dizaines de mètres de son bureau du Tribunal de grande instance, rue Joseph Autran, le président Malatrasi peut presque apercevoir le chantier mené par Tangram avec le groupement GFC Construction, Garcia Ingénierie et Sica. En période de rigueur budgétaire, le ministère de la Justice a investi près de 15 millions d’euros pour un chantier de taille. Des dizaines d’ouvriers s’activent, entre
les rues Breteuil et Fortia, sans causer trop de désagréments au quartier. D’ici à 2015, ils doivent livrer un palais de justice totalement rénové. Ce n’est pas encore gagné… Après la phase de désamiantage, le chantier bat son plein. Les habitués du palais Monthyon, ancienne version, ne s’y retrouveraient pas ! A l’entrée, la salle des pas perdus est occupée par un énorme échafaudage. Impossible d’y déambuler un dossier sous le bras, suivant le style, avec désinvolture ou, au pas de charge... Actuellement, il faut faire attention à chaque pas et surtout porter un casque et des bouchons dans les oreilles. Différents corps de métiers du BTP travaillent. Ils sont maîtres des lieux. Les colonnes de marbre ont été doublées par des dizaines de piliers en ferraille pour soutenir le puit de lumière qui a été ouvert, à la place de l’ancienne lentille. « Il y aura plus de lumière directe », dévoile une architecte. A quelques mètres, en direction de la rue Grignan, oubliée la salle pénale. Elle a laissé la place à un accueil unique et moderne. L’espace sera traversé, en hauteur, par un couloir suspendu qui donne une impression de légèreté. Les nostalgiques des belles boiseries des
F.D. ©
Le patio.
mercredi 3 septembre 2014
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Tpbm n° 1041