Touring 02 / 2013 français

Page 14

14

test et technique | touring 2 | 24 janvier 2013

L’insoutenable légèreté de l’A3 L’Audi A3 demeure une compacte premium de référence. Son design subtilement réinterprété, son agilité et son tonus font merveille. Test de la version 1.8 TFSI S tronic.

La classe sans chichi | Forte de sa réputation d’excellence, l’A3 n’a pas à donner dans la forfanterie. L’habitacle propose un attrayant condensé de lignes épurées et de dépouillement. A l’instar de la planche de bord dont les contours tout de simplicité exhalent un indicible classicisme. Il faut dire que le système d’infodivertissement centralisé avec molette de commande concourt à réduire touches et boutons à l’essentiel. L’ergonomie est la première à en

tirer profit. Dans cet univers dominé par les matériaux valorisants, tout est intuitif et tombe parfaitement en main. Et l’offre multimédia est pléthorique. Encore faut-il débourser 4150 fr. pour disposer du navigateur et de toutes les interfaces de rigueur. Abrités par un joli ciel de toit, les passagers sont fort bien lotis aux places avant. L’accès aux sièges arrière de cette 3 portes est plus fastidieux, mais n’exige pas trop de contorsions. Vu la présence d’un gros tunnel central, la banquette est davantage indiquée pour 2 personnes. Le coffre de 365 l se rappelle au bon souvenir du premium par sa belle finition capitonnée. Ce n’est pas le cas du mécanisme assez sommaire de rabattement de la banquette.

Cool ou sportive | L’Audi A3 ne se résume pas à ses penchants haut de gamme. Au premier virage venu, on se délecte du châssis remarquablement équilibré. Pratiquement neutre, cette compacte profite de son train avant aussi incisif que précis pour enrouler les virages avec une aisance déconcertante.

+ –

Suite en page 17

Bilan express

photos Fabian Unternährer

De prime abord, cette Audi A3 de troisième génération se pose en simple évolution de sa devancière. Fatale méprise. A l’image de sa carrosserie, certes très ressemblante au modèle précédent, mais foncièrement affinée, cette compacte haut de gamme dégage une élégance et une modernité touchant à l’excellence. Et puis l’application systématique des principes de la construction légère se ressent aux premiers tours de roues. Délestée de quelques kilos superflus, l’A3 délivre l’agilité naturelle que l’on est en droit d’attendre d’une voiture de 4,24 m. De quoi mettre en valeur tout le brio du moteur turbo de 180 ch conciliant tonicité et relative sobriété. Comme de coutume chez Audi, le tout est livré dans un bel écrin et le niveau de qualité perçue atteint des sommets. S’y ajoute une ergonomie de premier ordre. Tout apparaît donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pour peu que l’on soit disposé à puiser allègrement dans l’incontournable liste des options afin de donner un ultime coup de lustre à sa belle monture. On ne voit pas en effet qui renoncerait au superbe écran plat émergeant comme par magie de la planche de bord. Aux 650 fr. requis, d’aucuns mettront encore 2290 fr. pour le paquet incluant le régulateur de vitesse adaptatif et le contrôle de franchissement de ligne actif. Seul hic, la belle A3 ainsi harnachée se rapproche irrémédiablement des 50 000 fr.

Parfaite harmonie moteur/boîte 7 vitesses, train de roulement très équilibré, performances sportives, qualité perçue de l’habitacle, ergonomie des commandes, confort sur longs trajets, prestations d’entretien et garantie.

Politique des options faisant gonfler le prix, châssis sport péjorant un brin l’agrément, confort de roulage à basse vitesse, embrayage manquant un peu de finesse en trafic congestionné, accès moyen aux places arrière.

Très tendance, l’écran ultraplat escamotable.


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.