PC Update 57

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L e   h a r d w a r e av e c p a s s i o n , s a n s c o n c e s s i o n

Janvier /Février 2012 n°57 Comparatif

5,90 €

P.28

Best of cartes

p.108

14 souris

mères 1155

Jeu, multimédia, bureautique, efficacité ou confort, faut-il choisir ?

186 cartes 20 élues

p.98

10 laptops

pour jouer en 1920 Trouvez les pépites dans un monde d’arnaques

Agencement, fonctions bonus, les marques décortiquées Du Celeron aux Core i5/i7, les bons choix de CPU

p.72

test

dossier

P.56

Boostez les performances de stockage P.17

Radeon HD7970

Vraies astuces et idées reçues réduisez votre facture le nouveau choix

La vérité sur les

des gourmands

économies d’énergie

Cosmos 2 le boitier superlatif

SSD caching, Revodrive Hybrid, Momentus XT, RAID : accélérez Windows p.120

6 cartes mères

socket 2011 L 18982 - 57 - F: 5,90 € - RD

BEL/LUX : 6,5 € - CH : 11,80 FS - CAN : 10,25 $ DOM: 6,10 € NCL/S : 710 CFP - NCL/A : 1500 CFP - POL/S : 750 CFP


Plus de 10 000 produits sélectionnés - 11 agences en France - Financez votre achat sur 3 à 60 mensualités à partir de 100 € Prix et caractéristiques modifiables sans préavis, prix TTC hors frais de dossier et hors frais de transport, dans la limite des stocks disponibles. Photos non contractuelles. Les prix indiqués peuvent inclure une écotaxe sur les produits concernés. Pour plus de détails, veuillez consulter les fiches produits sur notre site.


EDITO

57

PC UPDATE

La chaleur, c’est démodé

a s et n oit du AMD

Le Poil, ayant chanté tout l’été, se trouva fort dépourvu lorsque la bise fût venue. En plein travaux (ça fait des années qu’il est en travaux, tu parles d’une excuse…), Mr Scott, l’ami des V8 et des centrales nucléaires, passe l’hiver sans chauffage ou presque. Du coup, toutes les astuces sont bonnes pour ne pas mourir de froid comme overclocker encore plus les GTX480, ressortir les P4 Prescott de la retraite et même ce bon vieux Athlon XP qui ne possédait pas encore de sécurité antisurchauffe. Mais rien n’y fait, on a beau dire que son über hardware réchauffe la planète et consomme déraisonnablement, il ne suffit pas à réchauffer son intérieur dont la faible température ne se mesure plus qu’avec des gants. En parlant de consommation, les meilleurs conseils pour faire des économies d’énergie sont page 56. Installer un chauffage vous dites ? Monsieur préfère se racheter un smartphone Android 4 et économiser pour un Core i7-3930K que d’investir dans son confort. Il a bien tenté le bon vieux poêle, à l’ancienne, mais faute de prime charbon, il n’a pas trouvé si pratique de se lever toutes les heures alors que sa partie en ligne dure au moins cinq fois

est la ur les

qui beau, us dire faute in étude ns à

Courrier des lecteurs : Email : lecteurs@techage.fr Abonnements : Axiome Abonnement Presse PC Update L’Engarvin 06390 COARAZE Pour tout renseignement sur les abos : 06 26 64 23 29 abo@axiomegroup.biz

plus. Du coup, sachant que le froid n’est pas une excuse valable pour rendre du travail en retard, d’autant que le Poil n’est pas en avance par définition, ce dernier vit en hibernation dans son lit, en attendant le redoux. Non, n’envoyez pas d’argent, c’est bien fait pour lui ! Pendant ce temps, l’ex newb, ex mascotte, mitonne par 25° en permanence. A croire que comme certains trolls pourtant bien plus fréquentables que lui et au contraire de ses CPU, son cer veau ralentit au contact de l’air froid. Dans le monde normal… les fans de hardware comptent leurs étrennes pour upgrader leur PC, l’occasion de passer enfin à ce fameux Sandy Bridge qui tend les bras depuis des mois ! Et pour ceux qui en ont marre de ne pouvoir jouer à Battlefield 3 « à donf », AMD règle le problème à raison de 4 milliards de transistors d’un coup, la toute puissante Radeon HD7970. Ça ne vous suffit pas ? Allez donc lire le dossier spécial pour booster les performances de stockage de votre PC, de quoi se faire plaisir pour tous les budgets.

Administrateur délégué et Directeur de la publication : Christian Marbaix RDC délégué : Thomas Olivaux Chef de rubrique : Benjamin Bouix Rédacteurs : Tridam ; Pierre Caillault

Imprimeur : M Arts Graphiques, imprimé en Italie sur papier 100% recyclé Conception graphique : David Benamou Maquettiste : Cyril Albo

Agence de presse MPM Editions RDC : Jérémy Panzetta Rédacteur : Manuel Da Costa

Publicité : Régie COM’CONSULT Stéphanie Chauvin techage@comconsult.fr

N° de commission paritaire : 0113 U 82571 - Dépôt légal : premier trimestre 2012

PC Update est édité par Tech.Age SA au capital de 78300 € 53, route d’Arlon, L-1140 Luxembourg L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants de l’ancien code pénal.

Textes, photos : copyright 2012 Tech.Age SAS


17 108

28

56

98

PC UPDATE 57 Janvier/Février 2012

SOMMAIRE News 6 10

un nouveau PC. Mais quelle carte mère s’impose parmi les dizaines de références ? Du P67 au Z68 en passant par les H61 et H67, voici le best of des cartes mères socket 1155. Nos élues, par usages et formats, de 60 à 300 €.

Le meilleur du hardware Cas pratiques

Test 17

Radeon 7970 Architecture modernisée, 4,3 milliards de transistors, support du PCIExpress 3.0, de DirectX 11 et +35 % de performances : AMD assure la première place à son nouveau GPU ! Et non content d’enterrer la 580, cette carte nous promet de brillantes déclinaisons plus abordables. A contrario, est elle suffisante pour ne pas attendre Kepler, la future « GTX600 » de Nv ?

Dossiers 28

Best Of cartes mères 1155 140 cartes, 22 élus. Un an après sa sortie, la plateforme Sandy Bridge est toujours la référence absolue pour monter

56

performances et des économies qui se chiffrent en dizaines d’euros à la fin de l’année !

72

Economies d’énergie : le dossier vérité Vraies astuces et idées reçues. Réduisez votre facture. Les économies d’énergie sont à la mode mais il y a beaucoup de duperie, voire d’hypocrisie dans le lot. Il n’est pas toujours facile de faire la différence entre mauvais conseils et bonnes astuces, et si nous ne prétendons pas remplacer l’ADEME à nous tout seul, nous pouvons au moins avancer quelques certitudes concernant nos chers PC. Pour chaque composant, trions le vrai du faux avec à la clé les meilleurs conseils pour optimiser votre machine. 20 % de consommation en moins sans perdre de

Boostez votre stockage Z68 SSD Caching, OCZ Synapse et Revodrive Hybride, capacité ET rapidité, c’est possible. Seagate Momentus XT : le sauveur des laptops Démarrer Windows et les programmes plus vite Si l’upgrade vers le SSD est le meilleur moyen de booster une machine, les solutions pour donner un coup de fouet aux performances de stockage ne manquent pas. RAID, disques durs hybrides ou SSD caching, toutes ont des avantages et aucune n’est à écarter. Reste à savoir laquelle s’adapte le mieux au portefeuille et aux usages de chacun, ce que nous avons déterminé en comparant les procédés et les produits les plus efficaces.

88

Softs et jeux du mois

92

Geekitude


Comparatifs 98

Quel PC portable pour jouer De la GT540M à la HD6990M, 10 laptops comparés. Manque de place ? Flemme de déplacer tour, écran et périphériques quand vous partez en LAN ? Geek mobile qui ne peut pas se passer de ses jeux ? Pour profiter au mieux des derniers hits, nous avons testé 10 laptops de gamer, de 600 à 3 000 €. Que valent-ils en face du matériel de bureau ? Quelle configuration choisir pour jouer à Battlefield 3 en 1 920 x 1 080 ?

108 14 Souris

Jeu, bureautique ou multimédia, efficacité ou confort, faut-il choisir ? Cruciale pour votre confort, votre productivité ou votre efficacité dans les jeux, l’incontournable souris n’a pas encore trouvé son pareil pour manipuler un PC. Si les 14 modèles rassemblées ici sortent tous de l’ordinaire, certains se destinent aux joueurs quand d’autres se distinguent par des fonctions tactiles ou des designs originaux, pour des tarifs entre 30 et 100 €.

Tests

57 NUMERO

AU TOP 17

Radeon HD7970

98

MSI GT683

Prix doux et puissance suffisante pour jouer confortablement en Full HD.

120 Cartes mères X79, round 2

Après les premiers modèles testés dans HM56, la sélection de carte mère X79 pour Core i7-3000 sur socket 2011 s’achève avec l’essai de ces 6 cartes. Entre ASRock qui se met au très haut de gamme, Asus qui décline une version plus abordable de sa terrible Rampage IV et Gigabyte qui propose la première carte sous les 200 €, laquelle choisir ?

4.3 milliards de transistors, 3 Go de mémoire et 28 nm pour la carte mono-GPU la plus rapide du moment.

126 Corsair Vengeance 1100 et 1300,

Roccat Kulo

Vendus respectivement 37, 50 et 67 euros, les trois microcasques Corsair et Roccat testés ce mois-ci se destinent aux joueurs. Alors que les références en haut de gamme ne manquent pas, sauront-ils s’imposer dans la tranche inférieure, de 35 à 70 € ? Oui, sans hésiter.

108 Logitech G300

Une reine pour le gaming à moins de 40 €.

128 Antec P280 : un P180 moderne

Antec sort le successeur de son fameux P180. A 140 €, la concurrence est rude dans cette tranche de prix, mais le P280 marque le retour du constructeur sur le devant de la scène.

120 Gigabyte X79-UD3

Le X79 à moins de 200 € mais ultra-équipé !

132 Cooler Master Cosmos 2

Après 4 ans d’attente, voilà enfin le nouveau Cosmos, fleuron de la gamme Cooler Master. Un monstre, aussi bien en taille qu’en prix, mais qui en jette et qui est certainement l’une des meilleures grandes tours du marché.

135 Les configs et composants de référence

de la rédac

132 Cooler Master

Cosmos 2

22 Kg de plaisir !


Un mois de hardware

PCU57

AMD FX-6200 et Llano overclockables

Intel adopte aussi SandForce

Alors que les FX d’AMD ont bien du mal à lutter avec les CPU Intel mais aussi avec les anciens Phenom II, la firme texane a décidé de redorer le blason de la série des 6000. En effet, l’actuel FX-6100, dont la fréquence varie entre 3,3 et 3,9 GHz en mode Turbo, a toutes les peines du monde à se démarquer du Phenom II X6-1100T. Car même si le marketing le qualifie de processeur six cores, il possède en réalité trois modules et six threads qui ne sont pas tout à fait équivalents à six vrais cores. Pour marquer une rupture entre les deux modèles, 100 MHz de plus ne suffiraient pas. Aussi, AMD a opté pour une fréquence de 3,9 GHz et un mode Turbo à 4,1 GHz ! Cependant, en toute logique, le TDP passe de 95 à 125 W avec un « overclocking » aussi costaud. Mais le prix, lui, reste relativement correct puisqu’AMD annonce un surplus de 20 $ dans sa grille tarifaire, soit environ 165 € pour ce nouveau venu. Pour rappel, un FX huit cores plus rapide que le FX-8150 est lui aussi prévu, mais on peut facilement imaginer que la montée en fréquence soit plus compliquée sur ces puces, d’autant que le FX-8150 est déjà cadencé à 3,6 GHz (avec un Turbo à 4,2 GHz), sortir un modèle sensiblement plus rapide sera donc compliqué. Même chose pour le petit FX-4100 qui est déjà cadencé à 3,6 GHz.

Pour son futur 520 qui succédera fort logiquement au 510, Intel a choisi de faire appel à SandForce. Les problèmes de plantage et autres bugs (BSOD, boot impossible) sont en effet réglés et il s’agit tout de même des contrôleurs les plus populaires actuellement. Mais au lieu de choisir un SF-2281 comme la quasi-totalité des concurrents, le fondeur de Santa Clara fera appel au SF-2582, à l’instar des OCZ Vertex 3 Pro et Adata S711. Les changements portent principalement sur les IOPS en écriture qui sont trois fois plus élevées en continu (ce qui se traduit par un gain de performance qui varie de nul à triplé selon votre usage) et un over-provisioning (de la mémoire dédiée aux processus de wear levelling qui est inaccessible pour le stockage) qui passe de 0 à 28 %. Très logiquement, les tarifs devraient être plus salés puisqu’il faudra placer plus de mémoire Flash sur le SSD, pour disposer de la même quantité utilisable par le client final. Toutefois, le passage de la mémoire 34 nm sur le 510 à de la 25 nm sur le 520 devrait compenser cette hausse des prix. A priori plus performant sur les IO et avec une fiabilité accrue, ce SSD s’adressera plutôt aux petites entreprises qu’aux particuliers, mais nous en saurons plus dès Hardware Magazine n° 57.

Du côté du socket FM1, ce sont deux nouveaux processeurs qui sont lancés, bien qu’ils fussent déjà attendus. Les A8-3870K et A6-3670K sont donc similaires aux A8-3850 et A6-3650 mais voient leur fréquence passer respectivement à 2,7 et 3,1 GHz. C’est une première chez AMD qui avait l’habitude d’utiliser la dénomination Black Edition, mais le suffixe K indique un coefficient multiplicateur débloqué. Pour rappel, le bus principal de la plateforme FM1 est difficilement modifiable (autour de 5%), mais la fréquence de base du processeur est indexée sur celui-ci via des ratios un peu trop contraignants. On tourne donc autour de 100, 133 ou 166 MHz. Bien qu’il soit impossible de passer à 166 MHz, on arrive en général à valider l’overclocking à 133 MHz, bien que les processeurs semblent en avoir encore sous le pied. On atteint alors 3,5 GHz pour un A6-3650 et 3,85 GHz pour un A8-3850. Un coefficient débloqué pour le processeur permettra donc de tirer le plein potentiel des Llano, qui ne devraient pas avoir de mal à dépasser les 4 GHz. Le surcoût est assez limité puisqu’on passe de 105 et 125 € à 110 et 130 € pour les A6 et A8. Tant qu’une différence si faible est maintenue, n’hésitez pas et optez pour les nouveaux CPU. A moins qu’elles ne voient leur prix baisser rapidement, les anciennes puces devraient disparaître des étals de façon naturelle. Modèle

Cores

Fréquence de base

Fréquence Turbo

Cache L2 (L3)

TDP

Socket

FX-4100

4

3.6 GHz

3.9 Ghz

4 Mo (8 Mo)

95 W

AM3+

FX-6100

6

3.3 GHz

3.9 GHz

6 Mo (8 Mo)

95 W

AM3+

FX-6200

6

3.8 GHz

4.1 GHz

6 Mo (8 Mo)

125 W

AM3+

FX-8120

8

3.1 GHz

4 GHz

8 Mo (8 Mo)

125 W

AM3+

FX-8150

8

3.6 GHz

4.2 GHz

8 Mo (8 Mo)

125 W

AM3+

Modèle

Cores

Fréquence de base

Fréquence Turbo

Cache L2

TDP

Socket

A6-3500

3

2.1 GHz

2.4 GHz

3 Mo

65 W

FM1

A6-3600

4

2.1 GHz

2.4 GHz

4 Mo

65 W

FM1

A6-3650

4

2.6 GHz

N.A.

4 Mo

100 W

FM1

A6-3670K

4

2.7 GHz

N.A.

4 Mo

100 W

FM1

A8-3800

4

2.4 GHz

2.7 GHz

4 Mo

65 W

FM1

A8-3850

4

2.9 GHz

N.A.

4 Mo

100 W

FM1

A8-3870K

4

3.1 Ghz

N.A.

4 Mo

100 W

FM1

6 PC Update

Chez OCZ, en l’absence de nouveautés, l’Indilinx Everest est une nouvelle fois décliné. Après les Octane (SATA 6 Gb/s et mémoire synchrone) et Octane S2 (SATA 3 Gb/s et mémoire asynchrone), voilà que débarque le Petrol (SATA 6 Gb/s et mémoire asynchrone). Toutefois, avec des débits maximums sur la version 256 Go de 370/270 Mo/s, le passage au SATA 6 Gb/s n’est pas aussi révolutionnaire qu’on pourrait s’y attendre. En outre, les IOPS en écriture aléatoire sont divisées par deux par rapport à l’Octane S2, sans raison apparente. Pour finir de ternir le tableau, les différences de prix sont minimes. Il est question de 170 € pour un Octane S2 128 Go contre 170 € pour le Petrol et 180 € pour l’Octane. Le Petrol risque bien d’être éclipsé vu sa configuration bâtarde.


news

Un Celeron G460 boosté ! Alors que nous critiquions le choix d’Intel à propos du Celeron G440 (Hardware Magazine n° 56), le fondeur a annoncé un Celeron G460 plus rapide mais au même prix, soit 35 €. Le G440 monocore, cadencé à 1,6 GHz, embarque 1 Mo de cache est vraiment trop lent pour un cpu vendu en 2012. Le G460 affiche des spécifications déjà plus tolérables : on conserve l’unique core mais il est, cette fois, doté d’HyperThreading, alors que le cache passe à 1,5 Mo et que la fréquence est portée à 1,8 GHz. L’IGP et le TDP ne changent pas. Nous continuons toutefois à préférer le G530 compte tenu de l’écart de prix minuscule. A 5 € de plus, on retrouve deux cores, plus de mémoire cache (2 Mo) et une fréquence en hausse de 50 % (2,4 GHz). Le serveur de stockage est bien le seul PC dans lequel nous envisageons des processeurs monocores. Le haut de gamme n’est pas laissé de côté puisque le Core i5-2550K vient surpasser le 2500K en termes de fréquence. On passe de 3,3 GHz à 3,4 GHz en fréquence de base et de 3,7 à 3,8 GHz en mode Turbo. Ceci ne changera rien à l’excellent rapport qualité/prix du 2500K, mais si son prix pouvait baisser avec l’arrivée du nouveau venu, ce serait une bien bonne affaire. Hélas, même si nous n’avons aucune information sur la tarification du 2550K, on imagine facilement qu’il s’agit d’une réponse au FX-6200 d’AMD et que son prix devrait donc être légèrement supérieur à celui du 2500K, faisant donc le pont entre les Core i5 et i7 sur cette plateforme.

Modèle

Cores/Threads

Fréquence

Fréquence Turbo

Cache L2 (L3)

TDP

Socket

Celeron G440

1C/1T

1.6 GHz

N.A.

1 Mo

35 W

1155

Celeron G460

1C/2T

1.8 GHz

N.A.

1.5 Mo

35 W

1155

Celeron G530

2C/2T

2.4 GHz

N.A.

2 Mo

45 W

1155

Core i5 2500K

4C/4T

3.3 GHz

3.7 GHz

1 Mo (6 Mo)

95 W

1155

Core i5-2550K

4C/4T

3.4 GHz

3.8 GHz

1 Mo (6 Mo)

95 W

1155

Core i7-2600K

4C/8T

3.4 GHz

3.8 GHz

1 Mo (8 Mo)

95 W

1155

Core i7-2700K

4C/8T

3.5GHz

3.9 GHz

1 Mo (8 Mo)

95 W

1155

Après les SSD, Zalman se lance dans les cartes graphiques. Les HD6770, HD6850 et HD6870 seront donc les premières cartes du constructeur, en espérant que les prix baissent rapidement et que de nouveaux modèles voient le jour. Futuremark a annoncé travailler sur un benchmark pour évaluer les performances graphiques des terminaux Android. Ce logiciel devrait, en outre, fournir des résultats comparables à ceux obtenus sur les versions PC avec Windows 8. Saluons l’initiative d’Antec qui compte lancer une EarthWatts Platinum, c’est-à-dire une alimentation dont le rendement sera excellent, mais avec une finition rustique digne des EarthWatts à 50 €. A 105, 115 et 125 € pour les versions 450, 550 et 650 W, c’est assurément la moins chère des Platinum, on regrette seulement de ne pas avoir droit à une version 250 ou 350 W pour les PC de bureautique. Le PCI-Express 4.0 est en route ! Il est bien loin de fonctionner sur nos cartes mères puisque son étude vient à peine de débuter, mais le PCI-SIG annonce des chiffres de 16 GT/s (au lieu de 8 GT/s pour le PCI-Express 3.0 et 5 GT/s pour l’actuelle révision 2.0) et espère le voir adopter massivement à l’horizon 2016. Des dires de BioWare et EA, Command & Conquer : Generals 2 sera développé sur PC et pour PC uniquement. Utilisant le moteur Frostbite 2, il devrait voir le jour en 2013, soit 18 ans après le premier opus. Echaudé par Adata qui avait battu le record du monde d’overclocking en DDR3, Corsair a repris le flambeau en atteignant cette fois 1 733 MHz (DDR3-3466), soit 78 MHz de mieux, mais cette fois à l’aide de modules de mémoire hors de prix et de 1 Go seulement.

L’USB gérera bientôt les flux audio et vidéo Jusque-là limité à la transmission de données, l’USB pourrait être encore amélioré afin de pouvoir diffuser des contenus multimédias. L’USB-IF indique que les flux vidéo et audio pourront transiter, par exemple entre un smartphone et un téléviseur ou un PC. Cet unique cordon permettra, bien entendu, de transmettre aussi des flux de données et du courant, comme c’est le cas actuellement, mais nous n’avons guère de détails. On ignore, par exemple, la répartition de la bande passante. On peut sans doute tabler sur les 5 Gbps de l’USB 3.0, mais sans savoir si une partie sera réservée de façon fixe aux flux de données ou si l’allocation se fera de façon dynamique, cette dernière

méthode étant préférable. Les 5 Gbps sont largement suffisants pour tout type de contenus (un flux HD 1080p dépasse difficilement 0,05 Gbps), mais le HDMI dans sa version 1.3 propose déjà 10 Gbps. En outre, même à la norme 2.0, l’USB propose 500 Mbps, là encore, c’est bien suffisant. Cette norme USB appelée Audio/Video Device Class Specification aura donc fort à faire avec le HDMI déjà largement répandu sur tous les appareils susceptibles de transmettre du son et de l’image, même si le concept paraît très intéressant.


Renommage : GT600M et HD7000M

La GT555M, qui était une GT445M renommée, devient un GT635M à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Comme d’habitude, les cartes graphiques mobiles ont été renommées, chez nVidia d’abord, puis chez AMD très peu de temps après. Commençons par nVidia qui renomme les GT520MX en GT610M et les GT555M en GT635M. Ces dernières comptent deux modèles qui diffèrent quand même par 50 unités de calcul et dont la plus lente des deux cartes n’est rien d’autre qu’une GT445M datant de septembre 2010 ! Enfin, l’une des deux GT630M est une GT540M, tandis que l’autre est une GT635M DDR3 (ou GT540M ou encore GT445M) dont le bus mémoire passe de 192 à 128 bits. La seule note positive dans tout cela concerne la baisse de ces cartes dans la nomenclature GT600. En effet, si les GT555M deviennent des GT635M, on peut imaginer que c’est pour laisser plus de place aux vraies nouvelles GT600 dont la puissance sera sensiblement supérieure. Chez AMD, pas question de laisser nVidia lancer une soidisant nouvelle génération sans réagir. Ce sont donc les HD6400M qui deviennent des HD7400M, tandis que les HD6600 et HD6700 sont renommées en HD7600M. Les HD7500M seront similaires aux HD7600M, mais le bus mémoire passera de 128 à 64 bits. On ne connaît toutefois pas les spécifications précises des cartes, notamment en ce qui concerne les fréquences. HP a d’ailleurs d’ores et déjà annoncé un ordinateur équipé d’une HD7600M : l’Envy 17’’. Celui-ci remplacera l’actuelle version qui embarque une HD6850M par une HD7690, alors que l’Asus X53 changerait de camp en adoptant une HD7670 en lieu et place d’une carte nVidia. XXXXXX

AMD lance de la DDR3

Alors que ce n’était qu’une rumeur surréaliste il y a quelques mois, voici qu’AMD a vraiment lancé de la mémoire vive. La gamme Entertainment Edition n’a vraiment rien de spécial, hormis un look très soigné pour de la mémoire aussi peu chère. En effet, le PCB est noir, tout comme le radiateur, alors que le sticker rouge siglé AMD s’accordera parfaitement avec des cartes mères comme les ROG d’Asus ou Fatal1ty d’ASRock. Les spécifications n’ont rien de vraiment sexy, ni même les capacités. Des modules de DDR3-1333 et DDR3-1600 C9 à 1,5 V en 2 et 4 Go, appariés ou non (soit des kits de 4 et 8 Go). Le plus rapide des kits 8 Go se négocie 40 €, alors que la moins chère des barrettes ne coûte que 13 € ! On se demande bien quel intérêt AMD y trouve, mais on ne va certainement pas critiquer des prix aussi bas. En outre, cette mémoire est officiellement fabriquée par Patriot, un gage supplémentaire de qualité. 8 PC Update

Finesse de gravure

GPU

Unités de calcul

Fréquence GPU

Bus mémoire

Fréquence mémoire

GT635M/ GT555M 1

40 nm

GF106

144

590675 MHz

192 bits

DDR3 @900 MHz

GT635M/ GT555M 2

40 nm

GF108

96

753 MHz

128 bits

GDDR5 @1 800 MHz

GT630M

40 nm

GF106

144

525 MHz

128 bits

DDR3 @900 MHz

GT630M/ GT640M

40 nm

GF108

96

672 MHz

128 bits

DDR3 @900 MHz

GT610M/ GT520MX

40 nm

GF119

48

900 MHz

64 bits

DDR3 @900 MHz

GPU

Finesse de gravure

Unités de calcul Bus mémoire

HD7600M/HD6700/HD6600M

Turks

40 nm

480

128 bits

HD7500M

Turks

40 nm

480

64 bits

HD7400M/HD6400M

Caicos

40 nm

160

64 bits

Ivy Bridge : TDP en baisse et quatre ports USB 3.0

Ivy Bridge, le die shrink de Sandy Bridge (c’est-à-dire la même architecture mais bénéficiant d’une finesse de gravure qui passe de 32 à 22 nm), devrait arriver entre avril et juin 2012. Pourtant, quelques informations ont déjà filtré. Les Core i5 et i7-3000 seront donc compatibles avec le socket 1155 et ne disposeront que de quatre cores, avec ou sans HyperThreading. La fréquence maximale n’évolue pas, pas plus que le cache et le Core i5-3330 (le plus petit de tous hors CPU basse consommation) atteint 3 GHz, soit seulement 200 MHz de plus que l’actuel Core i5-2300. Il ne faudra donc pas s’attendre à des performances en nette hausse. Toutefois, le TDP (dégagement de chaleur des puces) est en baisse. Le Core i7-3770K se contente de 77 W, alors que son homologue Sandy Bridge, le Core i7-2700K, affiche 95 W, et on peut légitimement penser qu’il en va de même pour la consommation. Les nouveautés seront surtout à chercher du côté de l’IGP, le HD4000 étant pressenti comme deux fois plus rapide que le HD3000 (même si cette puissance sera toujours insuffisante pour jouer et inférieure à celle d’un GPU dédié à 60 €) et gérant le triécran, mais aussi de l’overclocking du BCLK que l’on espère plus aisé. Enfin, les chipsets amèneront quelques nouveautés comme quatre ports USB 3.0 ou peut-être le support du TRIM pour les SSD en RAID 0, avec les drivers RST 11.5.


news

Encore une (mauvaise) GTX460 ?!

Les Core i7-3960X et 3930K bugués !

Qu’on se rassure, les Core i7-3960X et 3930K ne sont pas bons à jeter à la poubelle. Néanmoins, ils sont farcis de bugs mineurs puisqu’Intel n’en a relevé pas moins de 91 et que le seul franchement gênant sera corrigé avec la révision C2, à compter du 20 janvier 2012. Ainsi, le VT-d (virtualisation des I/O permettant l’adressage direct des périphériques) sera enfin pleinement fonctionnel. Même si cela ne concerne que les amateurs d’OS virtuels, il est quand même étonnant de voir qu’un CPU à 1 000 € connaît un problème de cette envergure. C’est d’autant plus ahurissant que la révision C1 des CPU, qui est en vente depuis novembre dernier, ne bénéficiera pas d’un correctif rétroactif ! Mais si vous ne virtualisez pas, c’est sans importance ceci dit.

D’abord apparue sur les marchés asiatiques, une nouvelle GTX460+ a intégré certains magasins en ligne outre-Rhin. Celle-ci compte 336 unités, comme la GTX460 1 Go, mais cadencées à 778 MHz au lieu de 675. Il y a toujours 1 Go de GDDR5 (à 1 GHz au lieu de 900 MHz) mais sur un bus 192 bits au lieu de 256 bits. Cela signifie que pour atteindre 1 Go de mémoire, nVidia a dû combiner des puces mémoire de différentes tailles, à la façon de la GTX550 Ti. Ce genre de procédés est cependant contre-productif et la bande passante mémoire devrait être équivalente à celle de la GTX460 768 Mo, soit une baisse de 25 %. Au final, la carte devrait consommer plutôt plus que la GTX460 1 Go, mais être moins performante sur des résolutions supérieures à 1 680 x 1 050. Un modèle qu’il vaudra mieux éviter, comme la GTX460 SE, d’autant que son prix n’est même pas vraiment inférieur à celui de la GTX460 1 Go.

Unités de calcul

Fréquence du GPU

Quantité mémoire

Fréquence mémoire

Bus mémoire

GTX460 1 Go

336

675 MHz

1 Go

900 MHz

256 bits

GTX460 768 Mo

336

675 MHz

768 Mo

900 MHz

192 bits

GTX460+

336

778 MHz

1 Go

1 000 MHz

192 bits

GTX460 SE

288

650 MHz

1 Go

850 MHz

256 bits

Le premier disque dur 4 To… cher payé

Alors que Seagate est en train de déployer sa gamme de Barracuda nouvelle génération équipée de plateaux de 1 To, c’est Hitachi qui est le premier à lancer un disque dur 4 To. Quatre plateaux de 1 To et 32 Mo de cache. Ce disque fait partie de la série des 5K4000 et on imagine qu’il fonctionne à 5 400 tpm sans en avoir la moindre confirmation. Hélas, les disques affichant les plus grosses capacités sont en général chers, le prochain Barracuda 4 To (7 200tpm, 5 plateaux de 800 Go) ne dérogera pas aux règles avec un prix de 265 € (contre 70 et 120 € pour des disques 2 et 3 To avant la crise). Mais on peut supposer que cela fera baisser le prix des disques moins volumineux, du moins lorsque la crise se sera résorbée. Bien que les dernières analyses soient assez pessimistes, nous espérons qu’elles soient fausses. En effet, Nidec qui fournit des moteurs et des boîtiers (pour contenir les plateaux, le moteur et l’électronique) a rétabli la production de ses sept usines (alors que six d’entre elles avaient été fermées). En outre, Seagate et Western Digital ont annoncé des prévisions de production en hausse par rapport au mois dernier. En effet, la demande mondiale est estimée à 170 millions de disques par trimestre, mais les deux marques comptent bien livrer 140 millions de pièces. La demande étant encore supérieure à l’offre, la crise n’est pas encore terminée, mais on peut espérer un retour à la normale pas si lointain. Notons, enfin, qu’Intel a revu ses estimations en (très) légère baisse, puisque la pénurie des disques durs affecte les OEM et donc, indirectement, les ventes de puces chez Intel.

Mais tout ne pouvait pas aller bien et ce sont désormais les périodes de garantie qui sont raccourcies. On ignore si c’est une conséquence de la reprise de la production, les constructeurs ayant fait appel à des sous-traitants avec lesquels ils n’ont pas l’habitude de travailler et dont ils ne peuvent évaluer le service, ou si c’est une mesure mise en route avant les inondations. Quoi qu’il en soit, les Caviar Green, Caviar Blue et Scorpio Blue de Western Digital passent de 3 à 2 ans de garantie après le 2 janvier 2012. Chez Seagate, à partir du 31 décembre, la plupart des disques ne bénéficieront plus que de 1 an de garantie, contre 2 auparavant, exception faite des Barracuda XT et Momentus XT qui passent de 5 à 3 ans. Remerciez donc le Père Noël s’il vous a déposé des disques durs, c’était le bon moment pour les acheter ! Enfin, retrouvez son test complet dans notre dossier de stockage, le Momentus XT est désormais décliné en version 750 Go équipée de 8 Go de SLC (au lieu de 4 Go pour les versions 250, 320 et 500 Go). Le prix au gigaoctet n’évolue guère mais on atteint quand même 220 € pour un disque 750 Go !

PC Update 9


Cas pratiques

En nous envoyant une question technique par mail (lecteurs@techage.fr), vous pouvez gagner un SSD Force 3 60 Go, un kit mémoire Corsair Vengeance (au choix 3 x 2 Go ou 2 x 4 Go), une alimentation HX750W ou encore un boîtier Graphite 600T noir ou blanc! La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra son lot. Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions ! La Radeon HD6950 2 Go se débloque facilement en HD6970 et constitue une excellente solution alternative aux GeForce GTX560 Ti.

Gagnez au choix SSD 60 Go Ou 8 Go de RAM ou une alim 750w Ou un boitier Graphite !

Faut-il acheter des cartes graphiques haut de gamme actuellement sachant que Windows 8 et sûrement son nouveau DirectX ne sont pas loin ? Je possède un i7-860@4 GHz, une Asus Maximus III Gene, 4 x 2 Go d’HyperX, une GTX470@800 MHz et un RAID 0 de 2 x 500 Go 7200 tpm. Cette configuration me permet de jouer à BF3 en mode Ultra sur un écran 1 680 x 1 050, avec quelques ralentissements autour de 40 FPS en extérieur. Donc pour augmenter la puissance graphique, j’ai pensé acheter une deuxième carte GTX470. Etant donné que mon budget est assez limité, je souhaiterais que mon SLI reste à jour quelques années si possible, donc ma question est la suivante : Windows 8 aura-t-il un nouveau Direct X ? Et si oui, mes cartes seront-elles compatibles, ou deviendront-elles obsolètes à la sortie du nouveau Windows ? En informatique, les technologies évoluent rapidement. Et si on passe son temps à essayer d’anticiper de futures technologies dont on ne connaît ni la teneur, ni la sortie… on n’achète jamais rien. Et en l’occurrence, tirer des hypothèses sur un éventuel DirectX 12 est particulièrement tiré par les cheveux. On ne sait encore rien de DX12, par contre, on sait que DX11.1 se profile, que les CPU Haswell d’Intel le sup10 PC Update

porteront, ainsi que les GPU Kepler de nVidia (les versions 28 nm prévues pour 2012). Les HD7000 le supporteront également certainement. L’autre postulat un peu hasardeux est de vouloir durer « plusieurs années » sur un SLI de cartes graphiques qui ne sont déjà plus de dernière génération. Début un peu difficile. Quoi qu’il en soit, vous pouvez acheter une carte graphique aujourd’hui sans trop vous soucier du futur Windows 8. Pour le moment, les


cas pratiques

« On ne sait encore rien de DX12, ni sur ses spécifications, et encore moins sur sa date de sortie. Mais quand il sortira, les jeux qui l’accompagneront auront encore une compatibilité DX11, c’est une certitude. » 1 050, la GTX570, c’est 30 % plus cher qu’une GTX560 Ti, pour entre 3 et 5 FPS de gagnés. L’investissement est risqué.

GTX560 Ti pour les basses résolutions

Même si DX12 sortait demain, il y aurait toujours une rétrocompatibilité avec DX11. Une hypothétique sortie de DirectX ne doit pas freiner un achat (surtout quand la sortie est aussi lointaine qu’incertaine).

jeux sortent en DX11 et beaucoup l’exploitent encore moyennement. Et une rétrocompatibilité avec les générations précédentes DX est encore assurée. Il serait suicidaire pour un éditeur de limiter un titre à une seule génération DX. Et encore une fois, on ne sait rien de DX12, ni sur ses spécifications et encore moins sur sa date de sortie. Mais quand il sortira, les jeux qui l’accompagneront auront encore une compatibilité DX11, c’est une certitude.

comme vous le soulignez. Passer en SLI vous permettra d’atteindre les 100 FPS en moyenne. Plus intéressant encore, vous pourrez brancher votre PC sur une TV full HD et jouer en 1080p en « Ultra » avec une moyenne à 85 FPS. Pas mal, pour un résultat visuel à la hauteur de ce que le moteur a dans le ventre.

SLI

Mais ajouter une seconde GTX470 aujourd’hui n’est pas la seule solution envisageable. Comme nous le disions plus haut, le GF100 n’est pas ce que nVidia a fait de mieux et les cartes commencent à dater un peu. Une GTX470 coûte aujourd’hui en magasins autour de 250 €. Parfois plus. On trouve des GTX570 à 300 € et parfois moins en cherchant bien. Certes, le budget commence à être conséquent, mais la différence de performances est appréciable. Sur une seule carte graphique, la 570 est en moyenne 20 % plus performante. Dans Battlefield 3, elle permet de viser le 80 FPS en moyenne en 1 680 x 1 050 en « High » avec un minimum à 60 FPS, et les 60 FPS en « Ultra » avec un minimum à 45 FPS. De quoi jouer sereinement sur votre 22 pouces et envisager ultérieurement un SLI de GTX570 très performant. Mais attention, tant que vous comptez rester sur un moniteur en 1 680 x

Ceci dit, tout n’est pas noir, loin de là. Commençons par examiner vos envies de SLI. L’approche est légitime et associer deux GTX470 peut grandement booster les performances, surtout si l’on tient compte de la résolution assez basse de votre moniteur. Mais avant d’en arriver là, il faudra vérifier que votre alimentation tient la charge. Les Fermi de génération GF100 sont assez gloutonnes et il faudra avoir un excellent bloc de 700 W au minimum pour faire tourner un tel SLI et au moins de 800 W si vous envisagez d’overclocker l’ensemble. MSI, par exemple, recommande au minimum un bloc de 850 W pour un SLI de GTX470 ou 480. Côté performances, votre GTX470 vous fait tourner aux alentours des 70 FPS en moyenne en 1 680 x 1 050, avec un minimum à 40 FPS

GTX570… chère, mais performante

La GTX560 Ti est très intéressante d’un point de vue tarifaire. On la trouve à 180 € sans trop de problèmes et elle est meilleure que votre GTX470 dans Battlefield 3 dans les basses résolutions. Ainsi, en 1 680 x 1 050, elle vous donnera un joli coup de fouet de l’ordre de 6 à 10 FPS en moyenne. Une belle upgrade pour 180 € et un SLI vous fera passer au-dessus de la barre des 90 FPS. Appréciable. Le seul problème de la GTX560 Ti est que ses performances tombent à mesure qu’on augmente la définition. Tant que vous resterez sur un moniteur 22 pouces en 1 680 x 1 050, pas de soucis. Le jour où vous passez sur une TV full HD, ce sera plus dur et encore plus si vous passez sur des définitions supérieures. Dans ce cas, la GTX570, bien plus chère, sera également plus sûre.

Alternative AMD Vous pouvez également envisager de passer au rouge en investissant dans un GPU AMD. Une HD6950 2 Go permet, par exemple, d’être débloquée en HD6970 (ainsi que certaines 1 Go). A puissance équivalente d’une GeForce GTX560 Ti, ces modèles consomment également moins. L’alternative a le mérite d’être soulignée.

Il est sage d’attendre Ceci dit, 300 € pour une upgrade en ce moment est peut-être un calcul délicat. Non pas à cause de Windows 8 et d’un hypothétique DX12 dont on ne sait encore presque rien. On sait, en revanche, que les nouvelles gammes de GeForce et de Radeon sont sur le point de sortir. Les nouvelles générations seront peutêtre plus performantes et leur arrivée fera certainement baisser le prix des générations actuelles. Attendre la nouvelle année sera certainement un bon conseil. Pour rappel, le CES de Las Vegas se tient du 10 au 13 janvier prochain et sera certainement l’occasion de nombreuses annonces. PC Update 11


Changement de carte Wi-Fi… 2 ou 3 antennes ? Je voulais changer la carte Wi-Fi de mon ordinateur portable (U36SD) et là, bim, juste dans le dernier numéro de PC Update, il y a un article sur les cartes Wi-Fi et sur mon portable ! J’aurais aimé mettre l’Intel Centrino Ultimate-N6300, mais impossible de trouver si le portable dispose de deux ou trois antennes (à part en démontant, bien sûr, ce que j’ai fait pour mettre un SSD, mais à l’époque, je n’ai pas regardé ! Quelle banane !). Mais à mon avis, je dirais deux. J’ai ouï dire qu’en bidouillant un fil métallique en guise d’antenne, ça pourrait le faire mais c’est quand même moyen comme procédé ! J’ai donc plusieurs questions : Si jamais je ne peux pas connecter la troisième antenne, aucune incidence sur le matériel (évidemment, je me doute que la carte captera moins bien) ? La bidouille troisième antenne en fil de fer ? De la gnognote ? Est-ce qu’en mettant seulement deux antennes, l’Intel 6300 captera mieux que la version deux antennes (Intel Centrino Advanced-N6230) ? Que vaut la version deux antennes Intel 6230 comparée à celle que j’ai en ce moment (Atheros AR9002WB-1NG) ? L’Intel Centrino Ultimate-N6300 est dotée de trois antennes et gère trois flux spatiaux pour une bande passante théorique maximale de 450 Mbps.

Le changement en lui-même ne devrait pas poser de problèmes, le format des trois modèles étant identique : un miniPCI-Express demi-taille. Reste le problème des antennes. L’Intel en utilise trois, alors que les Atheros et Azurewave n’en utilisent que deux. En soi, ce n’est pas bien embêtant. Il y a de cela quelques années, nous nous étions intéressé au sujet, car les trois antennes ne datent pas d’hier.

MiMo

L’U36SD est commercialisé avec plusieurs modules Wi-Fi, dont un Atheros AR9002WB1NG et un Azurewave NB037. Ces modules ont pour particularité d’être des combos incluant à la fois le Wi-Fi et le Bluetooth. Remplacer l’un de ces modules combos par un simple module Wi-Fi ferait perdre le Bluetooth. La 6230 que vous citez est un modèle combo. Tout est bien. Mais après tout, certains n’en ont que faire et utiliser un N6300 vous fait gagner une fonction Intel intéressante, le Wireless Display. Et surtout, les deux modèles Azurewave et Atheros sont limités en Wi-Fi à 150 Mbps, alors que l’Intel N6300 monte à 450 Mbps. Alléchant, en effet !

« Chaque flux est doté d’une bande passante de 150 Mbps, on retrouve logiquement les 450 Mbps sur un matériel gérant trois flux, comme l’Intel Centrino Ultimate-N6300 » 12 PC Update

La technique remonte au MiMo, ou Multiple Input and Multiple Output. Il s’agit d’utiliser plusieurs antennes sur l’émetteur et le récepteur pour améliorer la performance de la communication. Et tous les produits 802.11n utilisent le MiMo. Le MiMo utilise plusieurs chaînes radio et autant d’antennes. Au minimum deux chaînes sont nécessaires et le 802.11n peut en gérer jusqu’à quatre. De plus, les produits MiMo utilisent une technique appelée SDM (Spatial Division Multiplexing) qui utilise les antennes multiples pour envoyer en même temps plusieurs flux sur le même canal, ce qui permet d’augmenter considérablement les débits. Mais dans un produit Wi-Fi, ce qui compte, ce sont les flux spatiaux (spatial streams) et non uniquement les antennes. Un client ou un routeur avec trois antennes peut très bien ne gérer que deux flux spatiaux. Dans ce cas, la troisième antenne sert pour la diversité, c’està-dire pour assurer la stabilité et la qualité du signal. On y arrive en utilisant la ou les antennes supplémentaires pour envoyer un même signal sur plusieurs antennes en même temps. La plupart du temps, deux antennes envoyant le même signal ne l’enverront pas exactement de la même manière ; il sera modifié selon une matrice spécifique connue de l’émetteur et du récepteur, permettant d’éviter les interférences. C’est un vrai plus dans les environnements très chargés en réseaux sans fil. Mais revenons-en à nos flux spatiaux.


cas pratiques

Le nombre de flux est une propriété intrinsèque du chipset. On devrait le retrouver mentionné dans les fiches techniques de ces derniers, bien que ce ne soit pas toujours le cas. En l’occurrence, l’Intel N6300 est de type 3 x 3, gérant trois flux en émission et trois en réception. Le top du moment. Et comme chaque flux est doté d’une bande passante de 150 Mbps, on retrouve logiquement les 450 Mbps. Et pour ceux qui voudraient pousser plus loin les calculs, voici la formule permettant de calculer un débit : Débit (en Mbps) = 0,0675 x bande passante du canal (20 ou 40 MHz) x le nombre de flux spatiaux (entre 2 et 4, toujours inférieur ou égal au nombre d’antennes) x le nombre de bits codés par sous-por teuse (6 pour 64 QAM et 4 pour 16 QAM) x le taux de codage (1/2 ou 3/4 avec 16 QAM, 2/3, 3/4, 5/6 avec 64 QAM). Mais si tout était aussi simple, ce serait Byzance. Le Wi-Fi n’est pas capable de garantir des débits fixes. Ces derniers varient beaucoup selon la distance et les per turbations.

Antennes

Dans votre cas, la carte N6300 que vous voulez installer utilise trois antennes et trois flux spatiaux. Il est donc recommandé d’installer une troisième antenne, puisque celle-ci servira effectivement à accroître la bande passante. Vous pouvez parfaitement ne pas l’installer. La carte fonctionnera très bien. Mais vous risquez de perdre en débit et en portée… puisque la carte enverra des données y compris sur l’antenne manquante puisque le port est câblé dans la carte. Ajouter la troisième antenne est un vrai plus. Les portables utilisent des antennes patchs. Ce sont des fils standard clipsés sur la carte Wi-Fi et se terminant par des zones sensibles carrées et souples. Habituellement, ces câbles sont assez longs et remontent de la carte mère vers l’arrière de la dalle LCD. Vous trouverez des antennes en ligne (sur eBay pour quelques euros), ou en boutiques, chez votre assembleur. Assurezvous juste de prendre des antennes pour 802.11n (2,4 – 5 GHz). L’installation n’est guère complexe bien qu’il faille démonter une partie du portable pour y parvenir. Il

faudra démonter la plasturgie entourant l’écran ; il suffit habituellement d’enlever quelques vis cachées par des gommes en caoutchouc autour de l’écran, pour faire basculer la dalle LCD. Repérez les deux antennes déjà installées et collez la nouvelle de la même manière. Il faudra ensuite faire passer l’autre bout du câble par les gouttières, vers la carte Wi-Fi. La bidouille de la troisième antenne en fil de fer est à prohiber… elle n’apporte rien et risque au mieux d’endommager le connecteur de l’antenne. Vu comme il est facile de trouver des antennes Wi-Fi, il est dommage de se passer d’une vraie solution.

Intel 6230 vs 6300 Enfin, vous vous posez la question de la pertinence d’un changement pour une Intel 6230 au lieu de la 6300. Dans ce cas, la carte n’utilise que deux antennes et deux flux… soit 300 Mbps de bande passante maximale. On retrouve les performances théoriques de votre Atheros actuelle… le changement serait de peu d’intérêt.

Lire du MKV HD sur un vieux PC J’ai actuellement un PC qui me sert de media center sous ma TV mais celui-ci rencontre des problèmes dans la lecture de fichiers .mkv. Je souhaite pourtant pouvoir regarder des films HD. Je sais que cela vient de la configuration actuelle mais j’aimerais bien changer le moins de composants possible. Pour l’instant, il est équipé d’une carte mère Asus M2N-SLI, d’un processeur Athlon LE 1620 épaulé de 3 Go de RAM Kingston 800 MHz et d’une carte graphique médiocre : une MSI 8400GS. Donc, je veux lire les films HD sans saccades ni aucun problème. Mon processeur est-il à changer ? Ou le changement de carte graphique suffirait-il ? Je suis limité en taille de carte (j’ai une 8800GT mais elle rentre à peine). Je suis pro-Intel mais les processeurs Llano me tenteraient dans le cas d’un changement forcé de plateforme. Cela vaut-il le coup ou l’upgrade de ma machine suffirait-elle ? Un SSD me donnerait-il réellement plus de performances ? J’ai actuellement en disque système un Barracuda 7 200 tpm 160 Go et pour stocker mes films un WD 2 To Green. Si possible, que ce soit en optant pour l’upgrade ou le changement complet, j’aimerais bien jouer sur ma TV, mais en 1378 x 768 et seulement à quelques titres (jeux de voiture à la manette), tout cela est-il possible en restant raisonnable en matière de prix ? Votre configuration est très ancienne, mais elle devrait néanmoins suffire à lire des MKV HD en 1080p. Il faut, pour cela, zapper votre CPU qui est vraiment limite et confier le décodage à la carte graphique. Pour cela, il faut utiliser un logiciel de lecture sachant exploiter cette accélération, ce qui n’est pas forcément le cas par défaut. Vous ne dites rien sur votre OS ni le logiciel de lecture que vous utilisez. Toutefois, aujourd’hui, les solutions sont simples et nombreuses. Vous pouvez simplement utiliser un lecteur performant comme Media Player Classic HC, tout simple, et y activer la prise en charge DXVA, si elle ne l’est pas par défaut. Il suffit d’aller dans les options de configuration et dans la rubrique Filtres internes et de cocher H264/AVC (DXVA). A la lecture, une mention dans la barre d’information en bas de l’écran vous indiquera que le mode DXVA est utilisé, c’est-à-dire que votre carte graphique gère le décodage matériel du fichier MKV.

Vous pouvez également utiliser des outils plus peaufinés graphiquement, comme TotalMedia Theatre, en activant simplement l’accélération matérielle dans les options. Là encore, la lecture sera gérée matériellement par la carte graphique via le DXVA. Enfin, si vous utilisez Windows Media Center, il est là encore possible de lire des MKV 1080p en DXVA, et de profiter de la télécommande Windows très pratique à l’usage. Il suffit d’installer Haali Media Splitter pour pouvoir lire les MKV. Ensuite, on installera Ffdshow qui prend en charge l’accélération matérielle DXVA. Pour vérifier qu’elle est bien activée, il suffit d’aller dans le menu de configuration et d’y trouver la rubrique Hardware acceleration. Il peut arriver que certaines 8400GS ne prennent pas bien en charge l’accélération matérielle DXVA de tous les formats HD : MPEG-2 et VC1 passent souvent bien, parfois le h.264 patine. Si c’était le cas avec votre carte, changez pour votre 8800GT.

Encore une fois, votre configuration doit suffire pour lire des films en HD. Mais il est vrai qu’elle date sérieusement et que, comme

Les APU AMD Fusion représentent ce qui se fait de mieux aujourd’hui en matière de décodage HD. C’est le top pour du home cinéma.

PC Update 13


vous le soulignez, les derniers APU Llano sont extraordinairement tentants. De notre point de vue, une plateforme en A8 3800 ou A8 3850 est une base idéale pour le home cinéma, certainement la meilleure aujourd’hui. La lecture de films sera une formalité et la partie GPU de l’APU suffira à jouer sur un écran comme le vôtre. Et au besoin, une carte FM1 microATX ou même mini-ITX (comme les Asus F1A75-I Deluxe ou Zotac A75-ITX WiFi) intègre un port

« Beaucoup voient le XMP comme un moyen simple d’utiliser sa mémoire à la bonne fréquence et avec les bons paramètres. Mais peu savent que le XMP overclocke en fait toute la plateforme, processeur inclus »

ASRock ou Asus ?

PCI-Express 16x permettant de greffer une carte graphique plus puissante, le jour où vous voudrez vous frotter à des jeux plus costauds que les courses automobiles à la manette. Enfin, si vous êtes limité au niveau du budget, pour un usage home cinéma, vous pouvez oublier le SSD qui ne vous apportera rien en termes de facilité de lecture. Il sera appréciable pour que votre machine démarre plus vite, mais pas pour que votre lecture soit plus fluide.

gagnant

Je fonctionne à environ 40 °C. Avant de faire détecter ma mémoire, de la 2133 par XMP, j’avais 10 °C de moins. En load, j’ai 20 °C de plus. Je ne peux pas overclocker parce que j’ai des écrans bleus, je suis à plus de 80 °C (temp max du 2600K : 72 °C). J’ai un Corsair H60 et je l’ai remplacé par le ventilateur d’origine, c’est pareil. Or, le H60 est censé être très performant, peut-être pas comme un Noctua, mais pas loin. 1) La différence idle, load est-elle normale ? 2) Je dois suspecter mon H60 de ne pas fonctionner ? 3) Ou autre chose (y a-t-il un setting P8P67 que j’ai raté) ? J’ai remplacé mon BIOS par le plus récent et je fonctionne maintenant à 25 °C mais en load, dans les jeux (en ce moment Battlefield 3 et Call of Duty MW3), je suis à plus de 50 °C, je ne peux toujours pas overclocker. J’ai testé avec OCCT et dès qu’il teste la mémoire, la température explose et je dois éteindre l’ordinateur à la hussarde. Je vais essayer d’enlever la détection par XMP de la carte, mais je pense que je vais avoir de la peine à trouver tous les settings de la G.Skill. La détection XMP est une idée d’Intel censée améliorer la détection des réglages optimaux des modules de DDR3. Mais attention… beaucoup voient le XMP comme un moyen simple d’utiliser sa mémoire à la bonne fréquence et avec les bons paramètres. Mais peu savent que le XMP overclocke en fait toute la plateforme, processeur inclus. Et dans le cas de la 2133 MHz, comme le fonctionnement est assez élevé, l’utilisation du XMP peut générer pas mal de problèmes.

L’utilisation des profils XMP est nécessaire pour les modules de mémoire cadencés très haut. Le JEDEC n’a, en effet, reconnu la 1 866 MHz que très récemment, alors qu’on trouve aujourd’hui facilement de la 2400, voire 2500 MHz.

14 PC Update

Pour les overclockers débutants ou peu sûrs, c’est un bon moyen d’overclocker sans trop se fouler. Pour le confirmé, c’est une bonne base pour aller plus loin en procédant à des microréglages plus précis. Le tout en partant des profils XMP. Ces profils sont enregistrés dans le SPD du module DIMM. Ils « disent » au BIOS de la carte mère quelles fréquences et quels timings peuvent être appliqués au module, pour l’exploiter au-delà des spécificités JEDEC qui n’est passé à la 1866 que très récemment, ce qui rend le XMP obligatoire pour de la 2133. Pour exploiter cette fonctionnalité, il suffit d’avoir un BIOS et un


cas pratiques

chipset compatibles (ce qui est le cas de toutes les cartes mères récentes). Facile. Le problème avec ces profils XMP, c’est que bien souvent, les constructeurs les poussent un peu trop, surtout en tension, afin d’être certains que leurs modules passent sur toutes les plateformes. A des niveaux parfois dangereux d’ailleurs. Dans votre cas, il s’agit là certainement d’une des causes de vos ennuis. La solution n’est pas obligatoirement aussi complexe que vous le pensez. Il vous suffit, en effet, de partir du profil XMP overclocké et d’en abaisser les tensions trop élevées. Procédez à un « underclocking » par paliers, jusqu’à trouver le point d’équilibre entre tensions, timings, fréquences et température. Vous devriez faci-

lement arriver à un compromis bien plus utilisable que les profils XMP par défaut. Dernier point à propos de la température de fonctionnement de votre CPU… qui semble un peu élevée même sans overclocking. A titre de comparaison, nous faisons fonctionner un i7-2600 à moins de 20 °C en idle avec un Prolimatech Megahalems (dans une pièce à 18 °C) et un seul ventilateur de 120 mm. Vos 25 °C en idle sont corrects (bien que ce soit un peu chaud). Un Corsair H60 posé sur un i7-2600K overclocké à 4,5 GHz avec 1,35 V sur le coeur doit permettre de rester à moins de 40 °C en idle et à 70 °C en charge. Vos données sont élevées pour une plateforme non overclockée. Essayez donc de revoir les profils XMP et, au besoin, essayez un autre refroidissement.

Dans votre cas, voilà quelques conseils qui devraient régler vos problèmes. Le XMP overclocke tout et pose problème. Commencez par vérifier la tension du CPU. Si vous êtes au-delà de 1,25 V et que vous tournez toujours à la fréquence de base, vous pouvez être certain que le XMP a augmenté la tension du coeur sans prévenir. Vérifiez également la tension du contrôleur mémoire qui devrait se situer entre 1 et 1,05 V. En règle générale, vérifiez toutes les tensions et baissez-les progressivement et validez chaque étape par une séance de 30 min de Linx, en chargeant toute la RAM. Le XMP avec des modules haute fréquence, c’est bien pour les timings, mais pas pour les tensions qui doivent toutes être revues.

Bug BF3 – GTX560 Ti ? J’ai acheté Battlefield 3. J’utilise une GeForce GTX560 Ti pour jouer. Dans tous les jeux, je n’ai pas de problèmes, mais parfois sous BF3, j’ai des scintillements, des freezes, voire carrément des BSOD et un reboot à la sauvage juste après. J’ai tenté de jouer sur les réglages, de baisser la qualité des textures et des filtrages… mais rien n’y fait. Baisser les performances d’une carte graphique pour rester stable dans BF3… les acheteurs de versions overclockées d’origine apprécieront certainement…

Effectivement, rapidement après la sortie du jeu Battlefield 3, les forums spécialisés, les forums de nVidia et notre boîte mail ont commencé à se remplir de remarques en ce sens. Vous n’êtes pas le seul à avoir rencontré ces problèmes, rassurez-vous. Plusieurs problèmes ont fait irruption, quasiment toujours liés à l’association d’une GTX560 Ti et de BF3. Un autre est répertorié, principalement lié à l’utilisation d’un OS 32 bits. Pour ce dernier, une solution simple existe sur le site de nVidia. Il s’agit de télécharger un patch à l’adresse suivante : www.ntcore.com/4gb_patch. php et de l’utiliser pour patcher l’exe de BF3. Ensuite, il faut ouvrir une fenêtre de commande en mode administrateur et taper BCDEDIT/set increaseuserva 3072. Ceci expliquera au jeu qu’il peut utiliser jusqu’à 3 Go de mémoire vive.

En ce qui concerne les plantages liés au jeu ou les artefacts, il faudra télécharger les derniers pilotes nVidia. Les 285.62 WHQL ajoutent un peu de performances en plus pour les GTX560 (11 %). Les 290.36 bêta, quant à eux, corrigent quelques bugs graphiques de BF3. Enfin, il semble que la plupar t des GPU de génération GF114 aient un problème de plantage avec Battlefield 3. La solution abordée sur de multiples forums consiste à baisser les performances de la car te g r a p h i q u e … d ’ u n d e r c l o c ke r. C e r t a i n s acheteurs de modèles overclockés d’origine seront ravis. Chez certains constructeurs, comme Gigabyte, il faudra flasher le BIOS de sa car te. La procédure n’est pas complexe, mais la baisse de performances est notable. Cer tes, on gagne en stabilité. Mais le problème est plus complexe qu’il n’y paraît, car s’il ne vient pas du jeu, mais d u m o t e u r, i l s e p e u t q u e les prochains hits soient problématiques pour les possesseurs de GeForce, c a r l e Fr o s t b i t e E n g i n e sera le moteur star de chez EA. On le retrouvera, entre autres, sur le prochain Command and Conquer. Espérons qu’une solution viable, performante et acceptable sera trouvée rapidement.

PC Update 15


La 3D stéréoscopique Chez AMD aussi

Rubrique suivi

Concerne l’article Spécial Gamer, Hardware Magazine n°56

Etant un fervent lecteur de vos magazines, vous parlez en page 48 du dernier Hardware Magazine n° 56 de 3D stéréoscopique. Mais vous ne mentionnez que la technologie 3D Vision de nVidia. Cependant, ATi dispose maintenant d’une technologie au moins équivalente voire supérieure dans certains jeux. La sortie récente des écrans Samsung, comme le S27A950D, permet maintenant d’utiliser la 3D avec des cartes ATi. Je n’ai rien contre nVidia mais je pense qu’il faut rester neutre et ne pas promouvoir une technologie plutôt qu’une autre.

Les Catalyst 11.12 de décembre 2011 permettent de jouer en 3D sur une configuration multimoniteur. Avec les Catalyst 12, on pourra également en profiter avec deux Radeon en CrossFire.

Vous avez raison de souligner qu’il est possible de jouer en 3D stéréoscopique avec des cartes graphiques AMD. Il est vrai que la 3D stéréoscopique est souvent attribuée au seul nVidia. Mais la chose est compréhensible, tant il est difficile de jouer en 3D avec une carte AMD. Si nVidia a fait du relief un credo, AMD n’a pas suivi la tendance, lui préférant une gestion plus poussée du multi-écran via la technologie Eyefinity.

Toutefois, il est possible de jouer en 3D stéréoscopique avec une Radeon, et ATi, avec les drivers 10.3 publiés en 2010, en a permis l’usage avec la technologie HD3D. Comme AMD ne four nit rien, il faudra se débrouiller. La solution la plus populaire est de passer par iZ3D. C’est la solution l a p l u s s o u v e n t m i s e e n av a n t p a r A M D sur les salons, quand la société souhaite exposer des PC « 3D ». On peut aussi citer TriDef comme solution concurrente. Le principe est le même. Dans ses Catalyst, ATi a ouver t la possibilité aux développeurs de les utiliser pour la 3D stéréoscopique. Les solutions iZ3D et TriDef proposent donc un pilote spécifique. Avec ces pilotes (pour rendus anaglyphes ou stéréoscopiques), on utilisera des moniteurs 120 Hz compatibles 3D, des lunettes actives ou passives selon le moniteur choisi. Il revient donc à chacun de trouver des lunettes. Les marques le plus souvent citées sont ED3D et X3D. Notez que très récemment, iZ3D a annoncé sur son forum qu’il allait cer tainement bientôt commercialiser des lunettes 3D fonctionnant avec son pilote et la plupar t des moniteurs 120 Hz (pas encore les TV ni les appareils por tables pour cause de compatibilité délicate à assurer). Si l’initiative va à son terme, elle aura cer tainement le mérite de simplifier les démarches du joueur AMD adorateur de relief. De plus, AMD a rattrapé d’un coup une bonne partie de son retard sur nVidia. Avant, il était impossible de jouer en HD3D sur plusieurs moniteurs et en CrossFire. Le 13 décembre dernier, AMD a publié les Catalyst 11.12 qui permettent justement de jouer en HD3D sur plusieurs moniteurs. Il faudra attendre les Catalyst 12.1 publiés en janvier prochain pour avoir en prime la possibilité de jouer en 3D sur du CrossFire. La gestion de la 3D stéréo via la sor tie HDMI 1.4a y sera incluse.

« Il est possible de jouer en 3D stéréoscopique avec une Radeon, et AMD, avec les drivers 10.3 publiés en 2010, en a permis l’usage avec la technologie HD3D » 16 PC Update


AMD Radeon HD7970 :

580 + 20% = 7970 Architecture modernisée, 4,3 milliards de transistors, support du PCI-Express 3.0, de DirectX 11.1 et 35 % de mieux que la HD6970 : AMD assure la première place à son nouveau GPU ! Et non content d’enterrer également la GTX580, cette carte nous promet de brillantes déclinaisons plus abordables. A contrario, est-elle suffisante Tridam pour ne pas attendre Kepler, la future « GTX600 » de Nvidia ?

C

Tahiti, avec ses 4,3 milliards de transistors, entouré par les 12 modules qui forment son bus mémoire de 384 bits.

17 PC Update

‘est avec un r ythme presque parfaitement annuel qu’AMD met à jour son haut de gamme graphique, en introduisant les Radeon HD7970 et 7950. Au coeur de ces dernières, prend place Tahiti, le GPU le plus évolué du moment. Il fait ainsi la part belle aux premières technologiques en introduisant le procédé de fabrication en 28 nm, DirectX 11.1, le PCI-Express 3.0 et, bien entendu, une architecture revisitée, Graphics Core Next, pour préparer l’avenir. Secret de polichinelle, Tahiti est en réalité le GPU qu’AMD espérait pouvoir lancer

l’an passé, avec le reste de sa famille dont le nom de code est Southern Islands. Malheureusement, les retards du fondeur TSMC avec le 28 nm l’ont forcé à revoir ses plans et à proposer la famille Northern Islands, une évolution intermédiaire aux Radeon HD5000, qui exploite une même fabrication en 40 nm. Sans augmentation de la finesse de gravure, la marge de manoeuvre était pour le moins ténue, ce qui explique les gains relativement légers apportés par Cayman, le GPU des Radeon HD6970, par rapport à Cypress, le GPU des Radeon HD5870. Le 28 nm permet de réduire de moitié la taille des transistors par rapport au 40 nm, de quoi pouvoir en


Test radeon HD7970

Indice de performances en 1920x1080 Moyenne pondérée en 1080p avec une qualité "élevée" et très "élevée" pour 9 jeux : Anno 2070, Batman Arkham City, Battlefield 3, Bulletstorm, Civilization V, Crysis 2, F1 2011, Metro 2033 et Total War Shogun 2 HD 6990 2 Go

159

HD 6870 CFX 1 Go

141

HD 7970 3 Go

135

HD 6970 2 Go

100

HD 6950 1 Go

2048 cores à 925 MHz

passant de la Radeon HD4870 à la Radeon HD5870, AMD augmente malgré tout leur nombre d’un tiers. De l’équivalent de 1536 unités de calcul (384 unités vec4 en réalité) pour Cayman et la Radeon HD6970, nous passons ainsi à 2048 unités de calcul scalaires, plus efficaces, pour Tahiti et la Radeon HD7970. Les unités de texturing évoluent pour un filtrage de meilleure qualité et augmentent dans les mêmes proportions pour passer de 96 à 128. Associées à une augmentation de la fréquence du GPU de 880 à 925 MHz, ces évolutions donnent ainsi à la Radeon HD7970 une puissance brute supérieure de 40 % par rapport à la Radeon HD6970.

Une nouvelle architecture, c’est bien, mais les performances pratiques dans les jeux actuels vont dépendre principalement de l’évolution de la puissance brute. S’il n’était pas possible de doubler le nombre d’unités, comme cela avait été le cas en

Pour alimenter tout ce petit monde, AMD a étendu le bus mémoire de 256 à 384 bits. Avec de la GDDR5 identique, cela nous donne un gain cohérent de 50 % au niveau de la bande passante mémoire. Par

augmenter sensiblement le nombre pour ajouter des fonctionnalités et multiplier les unités d’exécution, que ce soit de calcul ou de texturing par exemple. Il faut cependant savoir que la consommation, si elle est bien réduite, évolue dans des proportions nettement moindres que la taille des transistors. Impossible dès lors de « simplement » placer deux Radeon HD6970 ou 5870 sur une même puce, la consommation serait trop élevée. Une nouvelle architecture, optimisée pour réduire les gaspillages, est dès lors nécessaire pour profiter du 28 nm.

86

GTX 590 1.5 Go

162

GTX 580 1.5 Go

112

GTX 570 1.25 Go

97 0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

Dans notre panel de tests, la Radeon HD7970 affiche un gain moyen de 35 % par rapport à la Radeon HD6970 et de 21 % par rapport à la GeForce GTX580. Un gain respectable qui monte à plus de 50 % dans Anno 2070, Civilization V et Crysis 2.

contre, les ROP n’évoluent pas et restent à 32, augmenter le débit de pixels au-delà ayant été jugé peu utile à l’heure actuelle. Un argument valable, même si cela tranche avec le rapport de proportionnalité traditionnel entre nombre de ROP et bus mémoire, qui aurait amené à en intégrer 48. La puissance géométrique brute n’évolue pas, mais le support de la tessellation a été revu sur plusieurs fronts, pour réduire l’engorgement du GPU,

lorsqu’elle génère de nombreux triangles, de quoi apporter un gain de performances substantiel dans certains jeux qui y ont recours massivement. Tout ceci associé au coût de la nouvelle architecture, qui a besoin d’une logique de gestion plus complexe, de caches L1 et L2 revus, ainsi que d’optimisations dédiées au GPU computing, fait exploser le nombre de transistors qui passe de 2,6 à 4,3 milliards. Un bond de 65 % qui en fait le GPU le plus complexe à ce jour. PC Update 18


La Radeon HD7970 de référence DirectX 11.1, OpenCL 1.2 et PCI-Express 3.0

D’une conception très proche de celle de la Radeon HD6970, la nouvelle venue troque couleurs mates et formes carrées contre brillance et silhouette plus ronde. Si ce détail est loin d’être primordial pour une carte graphique de référence, cela tranche avec le design de la Radeon HD6970 avec ses formes angulaires et sa paroi plus travaillée. Chacun jugera s’il s’agit d’un progrès ou pas, de notre point de vue, ça continuera à nous faire lorgner vers les modèles custom ! Et justement, dans le cas de la Radeon HD7950, AMD pousse ses partenaires à mettre en place des designs personnalisés aussi vite que possible, probablement pour réduire les coûts par rapport à ce modèle de référence. Toujours dans cette optique, AMD s’est également débarrassé de la plaque métallique de protection qui recouvrait l’arrière des Radeon HD6900. Sous la nouvelle coque, le système de refroidissement est très proche de celui des Radeon HD6900. La turbine a été remplacée par un modèle plus performant, aux pales plus longues alors que le bloc radiateur avec chambre de vapeur, un dispositif pour déplacer la chaleur, gagne 1,5 cm en longueur sans affecter la longueur de la carte qui stagne à 27,5 cm.

La Radeon HD7970 conserve un switch dual BIOS et ne rejette presque plus d’air chaud dans le boîtier, comme le montre l’ouverture minimaliste à ce niveau, en plus d’être en dehors du flux d’air.

19 PC Update

Comme à son habitude, AMD s’attache à supporter aussi tôt que possible les nouveaux standards de l’industrie. C’est tout d’abord le cas de l’interface PCI-Express 3.0 qui permet de doubler les débits de et vers la carte graphique. La compatibilité est assurée avec la plateforme X79 d’Intel le jour où les processeurs intègreront un contrôleur PCIExpress adéquat, mais certaines cartes mères nécessiteront sans doute une mise à jour de BIOS. Même chose pour la plateforme 1155.

Longue, cette carte graphique devrait toutefois rentrer dans la plupart des boitiers (sauf exception micro ATX ou mini-ITX). Fiez-vous aux montages 6970, là où l’une passe, l’autre passe Pour permettre la mise en place d’une grille d’aération sur toute la largeur du bracket PCI-Express, AMD a revu la connectique qui perd un des deux connecteurs DVI, remplacé par un adaptateur HDMI. Les deux prises mini DisplayPort ne changent pas mais AMD fournit un adaptateur actif DisplayPort afin de pouvoir brancher 3 écrans sur la carte dès le déballage, sans se poser la moindre question.

DirectX 11.1 sera introduit avec Windows 8. Il apporte principalement de quoi permettre aux développeurs de gérer plus facilement une vaste gamme de GPU différents, ce qui est un enjeu capital de l’ouverture aux SoC ARM. Toujours pour aider les développeurs, les GPU DirectX 11.1 doivent être capables de reporter des informations liées au débogage. Sur le plan des nouveautés graphiques, il harmonise les fonctions supportées par tous les types de shaders, leur permet d’accéder aux flux vidéo et standardise la 3D stéréoscopique.

Si l’étage d’alimentation reste similaire, AMD est passé à des composants plus haut de gamme, ce qui permet de réduire le nombre de phases à puissance égale et de simplifier

OpenCL 1.2 apporte, pour sa part, une intégration plus poussée avec DirectX et les flux vidéo, ainsi que la possibilité d’exécuter simultanément plusieurs programmes sur un même GPU.

GTX590

GTX580

HD7970

HD7950*

HD6990

HD6970

Puce

2xGF110

GF110

Tahiti

Tahiti

2xCayman

Cayman

Technologie

40 nm

40 nm

28 nm

28 nm

40 nm

40 nm

Transistors (milliards)

6,0

3,0

4,3

4,3

5,2

2,6

Fréquence GPU (MHz)

607

772

925

800+

830/880

880

Fréquence unités de calcul (MHz)

1214

1544

925

800+

830/880

880

Processeurs

1024

512

2048

1792

768 vec4 (3072)

384 vec4 (1536

Unités de texturing

128

64

128

112

192

96

ROP

96

48

32

32

64

32

Mémoire (Mo)

1536

1536

3072

1536/3072

2048

2048

Bus mémoire (bits)

768

384

384

384

512

256

Fréquence GDDR5 (MHz)

854

1002

1375

1250+

1250

1375

Puissance de calcul (Gflops)

2486

1581

3789

2870+

5100/5407

2703

Puissance de texturing (Gtexel/s)

78

49

118

90+

159/169

85

Débit de pixels (Gpixel/s)

39

25

30

26+

53/56

28

BP mémoire (Gio/s)

305

179

246

224+

298

164

Direct3D

11

11

11.1

11.1

11

11

PCI-Express

2.0

2.0

3.0

3.0

2.0

2.0

Prix

650 €

450 €

550 €

N.C.

630 €

300 €


Le système de refroidissement de la HD7970 est très similaire à celui de la HD6970 : radiateur 1.5 cm plus long et pales de la turbine un peu plus longues.

TEST radeon HD7970

quelque peu le design, pour faire de la place aux modules mémoire supplémentaires liés à l’évolution du bus vers 384 bits. Une seule phase est dorénavant suffisante pour alimenter la mémoire, alors que cinq phases se chargent du GPU, contre respectivement deux et six phases pour une Radeon HD6970. AMD a cependant prévu la possibilité d’ajouter une 6e phase, par exemple pour des modèles largement overclockés par ses partenaires.

Consommation et nuisances sonores

La Radeon HD7970 nécessite toujours l’utilisation de deux connecteurs d’alimentation, l’un de 8 broches et l’autre de 6 broches. Là aussi, le PCB est prévu pour passer à 2x8 broches, si un partenaire l’estime utile. Un switch permet toujours de jongler entre deux BIOS, le premier modifiable, le second figé aux paramètres d’usine.

Consommation des cartes seules (W) 20

HD 6950

159 161

25

GTX 570

202

22

HD 6970

19

HD 7970 HD 6970 PowerTune +20%

22

HD 7970 PowerTune +20%

19

250

211 214 234 226 245

31

GTX 580 HD 6990 Bios 375W

Les spécifications

271

256

288

259

309

43

340 350

52

GTX 590 HD 6990 Bios 450W

370

457

43

0

462 449 100

200

Repos

300

3DMark 06

400

500

Furmark

La consommation de la HD7970 au repos est réduite par rapport à celle de la HD6970. En charge, elle augmente par contre de 5 à 10 % suivant les cas. Lorsque nous donnons 20 % de marge en plus à PowerTune, via la fonction Overdrive des pilotes, la consommation augmente dans les stress tests puisque la fréquence se réduit moins et moins souvent. Nuisances sonores des cartes isolées (dBA) 26,9

GTX 570

42,6 30,5

HD 6970

44,8

29,1

GTX 580

50,6

32,1

HD 6990 0

10

20

Repos

PowerTune et ZeroCore Power

47,8 31,2

GTX 590

Pour les deux Radeon HD7900, AMD conserve par contre le bus mémoire complet de 384 bits et préconise la mise en place de modules de haute densité, pour atteindre 3 Go. Dans le cas de la Radeon HD7950, les partenaires proposeront cependant une version 1,5 Go, au rapport performances/prix plus intéressant, 1.5 Go de mémoire en moins permettant d’économiser 40 à 50 €.

Parallèlement à cela, AMD introduit la techno-

Un connecteur DVI disparaît pour faire place à une large grille d’aération. Les sorties HDMI et miniDisplayPort restent en place.

logie ZeroCore Power. Elle consiste à éteindre le GPU presque totalement lorsque l’affichage est en veille et à stopper son ventilateur. Dans ces conditions, la consommation de la carte graphique tombe à 1,8 W selon nos mesures ! Cela permet, par exemple, d’économiser plus de 15 W sur un PC qui reste allumé en permanence. Cette technologie est également utilisée pour éteindre la ou les cartes graphiques secondaires d’un système multiGPU.

HDMI 1.4a 3 Ghz et tri-écran

Les Radeon HD7900 sont les premières à supporter un mode optionnel de la norme HDMI 1.4a : le 3 GHz. Ce dernier permet d’aller au-delà des limites du HDMI 1.4a classique, qui ne permet pas le transport de flux 1080p 60 Hz en 3D, raison pour laquelle jouer en 3D sur une TV à l’heure actuelle se limite au 720p 60 Hz ou au 1080p 30 Hz (voire 24 Hz). De quoi remettre le HDMI sur un pied d’égalité avec le DisplayPort 1.2 et également autoriser la résolution 4k avec un seul connecteur.

47,2

27,6

HD 7970

La Radeon HD7970 embarque un GPU Tahiti complet, cadencé à 925 MHz, alors que la Radeon HD7950 doit se contenter d’une version castrée qui ne disposera que de 1792 unités de calcul et 112 unités de texturing sur les 2048 et 128 que contient la puce. Précisons à ce sujet qu’à l’heure d’écrire ces lignes, nous n’avons pas encore pu tester cette Radeon HD7950 ni en obtenir les fréquences finales qui n’ont pas encore été fixées. AMD ne communique pour l’instant que sur le bas de la fourchette étudiée.

breux capteurs répartis dans tous les blocs du GPU, ainsi que sur sa température. Une table de valeurs lui permet de déterminer la consommation maximale à laquelle ces paramètres correspondent dans les pires conditions. Sur les Radeon HD7900, PowerTune gagne en précision, ce qui permet au GPU d’encore mieux profiter de son enveloppe thermique.

30

55,6 40

50

60

Charge

Pour mesurer le bruit, les cartes sont placées dans un boîtier Cooler Master RC-690 II Advanced. Seul un SSD est utilisé et tous les ventilateurs autres que celui de la carte graphique sont coupés lors des mesures. Si la Radeon HD7970 se montre très discrète au repos, elle est par contre plus bruyante que la Radeon HD6970 en charge et se positionne à un niveau similaire à celui de la GeForce GTX580.

Les Radeon HD7900 reprennent la technologie PowerTune qui permet à AMD de maximiser le rendement de ses GPU dans une enveloppe thermique donnée. Le principe est similaire au mode Turbo des CPU mais dans l’autre sens : le GPU est par défaut toujours autorisé à profiter de sa fréquence maximale, mais si PowerTune détecte des conditions dans lesquelles la consommation peut aller au-delà du TDP défini, les fréquences se réduisent progressivement. PowerTune se base sur de très nom-

L’étage d’alimentation de la Radeon HD7970 monte en gamme et le PCB est d’ores et déjà prévu pour des modèles fortement overclockés.

PC Update 20


Les performances en 1080p Les performances ont été mesurées sous Windows 7 64bits et sur une plateforme X58 équipée d’un Core i7 980X et de 6 Go de DDR3. Les tests ont été effectués d’une part en 1920x1080 avec un niveau de détail très élevé ainsi qu’avec un niveau de détail extrême, et d’autre part en très haute résolution. En plus de l’indice de performances présenté en introduction, basé sur 9 jeux sélectionnés pour leurs propriétés graphiques et qui permet de vous présenter un ordre de performances moyen, nous nous sommes penchés plus en détail sur 4 jeux qui supportent tous DirectX 11 : Anno 2070, Batman Arkham City, Battlefield 3 et F1 2011.

La Radeon HD 7970 s’avère redoutable dans Anno 2070, dont le rendu est relativement lourd, avec un gain qui monte jusqu’à 57% sur la Radeon HD 6970 avec un niveau de détail maximal. Elle devance alors facilement la GTX 580 et même la GTX 590 !

Avec un niveau de qualité élevée, le gain dans Battlefield 3 sur la Radeon HD 6970 se limite

Battlefield 3 (FPS)

GTX 590 1.5 Go

142

121

GTX 590 1.5 Go

HD 6990 2 Go

116 115

HD 6990 2 Go

HD 6870 CFX 1 Go

116 115

HD 7970 3 Go

HD 7970 3 Go

105

97

GTX 580 1.5 Go 75

GTX 560 Ti 448 1.25 Go

66

GTX 560 Ti 1 Go

56

GTX 460 1 Go

45 0

20

40

1920x1080 AA4x

80

100

120

140

160

24 0

20

42

HD 6970 2 Go

36

HD 6950 1 Go

36

HD 6990 2 Go GTX 560 Ti 1 Go HD 6870 CFX 1 Go GTX 460 1 Go 0

20

1920x1080 Extrême & FXAA

40

29

61

HD 6950 1 Go

29

61

GTX 560 Ti 448 1.25 Go

1920x1080 Extrême & FXAA + PhysX

47 43 45

27

GTX 560 Ti 1 Go

120

48

33

GTX 570 1.25 Go

100

54

34

62

80

68

42

36

23

GTX 460 1 Go 60

71

45

HD 6970 2 Go

50

71

51

GTX 580 1.5 Go

59

32

120

70

53

HD 6870 CFX 1 Go

69

31

100

1920x1080 Ultra

GTX 590 1.5 Go

72

38

80

HD 7970 3 Go

75

32

60

HD 6990 2 Go

82

45

GTX 560 Ti 448 1.25 Go

21 PC Update

106 101

43

40

Anno 2070 (FPS)

40

GTX 570 1.25 Go

36

1920x1080 Elevé

50

GTX 580 1.5 Go

50

26

Batman Arkham City (FPS)

HD 7970 3 Go

47

27

1920x1080 AA8x

GTX 590 1.5 Go

56

35

GTX 460 1 Go

60

50

36

HD 6950 1 Go

51

53

38

GTX 560 Ti 1 Go

66

59

44

HD 6970 2 Go 79

86

47

GTX 560 Ti 448 1.25 Go

73 68

HD 6950 1 Go

69

48

GTX 570 1.25 Go

83

69

98

63

GTX 580 1.5 Go

80

85

64

HD 6870 CFX 1 Go

96

82

GTX 570 1.25 Go

Enfin, dans Batman Arkham City, nous pouvons observer un gain de 46% sur la Radeon HD 6970. L’activation du mode PhysX bride les performances sur toutes les cartes, particulièrement sur les Radeon qui ne peuvent pas l’accélérer. Dans les passages qui y font appel les performances tombent sous les 20 fps, ce qui rend le jeu injouable. Vous noterez également que le CrossFire X d’AMD souffre d’un problème dans ce jeu.

Dans F1 2011 le gain est quelque peu plus modeste, même s’il atteint malgré tout 30%, et moins utile compte tenu du niveau de performances déjà très élevé d’une Radeon HD 6970 dans ce jeu.

F1 2011 (FPS)

HD 6970 2 Go

à 24%, mais monte à 40% en qualité ultra. L’avantage n’est cependant que de 11% sur la GeForce GTX 580.

16 0

10

20

1920x1080 Très élevé

26 30

40

50

1920x1080 Max

60

70

80


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TEST radeon HD7970

Les performances en très haute résolution F1 2011 (FPS)

Battlefield 3 (FPS)

GTX 580 SLI 1.5 Go

120

81

HD 7970 CFX 3 Go

116

93

HD 6990 2 Go 66

GTX 590 1.5 Go

66

HD 7970 3 Go

79

59 64

GTX 580 1.5 Go HD 6970 2 Go

HD 6950 1 Go

37 0

20

40

33

80

100

120

32 20

GTX 590 1.5 Go

HD 7970 CFX 3 Go

74

51

45 32

HD 6970 2 Go HD 6870 CFX 1 Go

29

HD 6950 1 Go

25 0

20

2560x1600 Extrême & FXAA

HD 6970 2 Go

40

En 2560x1600, résolution des écrans 30’’ testée avec une qualité très élevée mais pas extrême, nous pouvons observer des gains quelque peu plus importants par rapport à la Radeon HD 6970 : +49% dans Anno 2070, +56% dans Batman Arkham City, +31% dans Battlefield 3 et +44% dans F1 2011. Les Radeon haut de gamme étant plus à l’aise en très haute résolution que les GeForce, grâce entre autre à un débit de pixel plus élevé, l’écart se creuse avec la GeForce GTX

28

HD 6950 1 Go 60

80

100

19 0

5760x1080 Extrême & FXAA

10

20

2560x1600 Très élevé

580 : +42% dans Anno 2070, +25% dans Batman Arkham City, +28% dans Battlefield 3 et +25% dans F1 2011. Sur l’ensemble des 9 jeux que nous avons testés, le gain moyen en 2560x1600 de la Radeon HD 7970 est de 41% sur la Radeon HD 6970 et de 31% sur la GeForce GTX 580. Pas mal ! En surround, avec 3 écrans 1920x1080 pour une résolution totale de 5760x1080, la Radeon HD 7970 affiche des gains encore

30

21

GTX 570 1.25 Go

36

40

33 32

GTX 580 1.5 Go

39

45

33

GTX 590 1.5 Go

41

28

45

31

HD 7970 3 Go

43

78

54

34

HD 6870 CFX 1 Go

51

GTX 570 1.25 Go

100

54

41

HD 6990 2 Go

64

45

GTX 580 1.5 Go

80

56

GTX 580 SLI 1.5 Go

64

49

HD 7970 3 Go

60

5760x1080 Elevé

Anno 2070 (FPS) 91

61

HD 7970 CFX 3 Go

40

2560x1600 Elevé

Batman Arkham City (FPS)

HD 6990 2 Go

32

20

5760x1080 AA4x

GTX 580 SLI 1.5 Go

36

24

0

140

47 37

GTX 570 1.25 Go 60

2560x1600 AA4x

HD 7970 3 Go

HD 6950 1 Go

50

53

32

HD 6970 2 Go

55

GTX 570 1.25 Go

54

36

HD 6870 CFX 1 Go

GTX 580 1.5 Go

55

41

65

42

GTX 590 1.5 Go

97

69

45

HD 6990 2 Go

105

87

63

GTX 580 SLI 1.5 Go

107

75

HD 6870 CFX 1 Go

HD 7970 CFX 3 Go

27 30

40

50

60

70

80

90

5760x1080 Très élevé

plus élevés. Dans les jeux gourmands tels que Battlefield 3 cela reste cependant encore insuffisant et il faudra baisser les performances… ou opter pour une paire de ces cartes. Notez qu’un système SLI (ou une carte bi-GPU) est nécessaire chez Nvidia pour le surround et que de grosses saccades apparaissent dans la plupart des jeux avec les cartes équipées de seulement 1 Go, même si ce handicap ne ressort pas des mesures de performances moyennes.

Overclocking

GeForce GTX 560 Ti 448 Cores

Difficile de résister à la tentation d’overclocker la nouvelle venue, d’autant plus qu’AMD précise d’emblée que la barre mythique de 1 GHz peut être atteinte très facilement. Tester l’overclocking avec PowerTune est cependant difficile puisque rien ne nous dit que le GPU reste réellement à la fréquence fixée, même en augmentant la marge de 20% dans l’Overdrive. Ainsi sous Furmark, 1125 MHz ne posent aucun problème en apparence, mais en pratique le GPU ne tourne jamais à cette fréquence.

A l’approche de l’arrivée des Radeon HD 7900, Nvidia a visiblement décidé de réduire la production de son GPU GF110, ce qui réduit nettement la disponibilité des GeForce GTX 570 et 580. Il faut dire que les brader ne serait pas rentable et à leur prix d’origine elles vont avoir du mal à trouver leur public. En même temps, Nvidia a décidé de vider les stocks de GF110 partiellement fonctionnels mais pas suffisamment pour être qualifiés en tant que GeForce GTX 570.

Pour pouvoir valider un overclocking, il faut donc observer les performances dans les jeux. Nous avons ainsi pu valider 1075 MHz avec des gains respectifs de 14% et 10% dans Anno 2070 et Battlefield 3. Un bon résultat pour un GPU haut de gamme.

Ceux-ci prennent place dans une édition limitée dénommée GeForce GTX 560 Ti 448 Cores, en tout point identique à la GeForce GTX 570 si ce n’est qu’elle ne dispose que de 448 cores au lieu de 480. Une différence théorique de 7% qui se réduit à moins de 5% en pratique. Une alternative intéressante à la GeForce GTX 570, si vous pouvez la trouver à bon prix (250€) !

PC Update 24


Tahiti plus en détail Tests techniques

Débit de pixels - Fillrate (GPixels/s)

Débit de triangles (millions de triangles/s) 2824

1116

GTX 580

1419

1033

GTX 560 Ti 566

787 784

HD 7970

418 410

HD 5870

287 284 0

500

12,3

13,1

HD 5870 1500

2000

2500

Triangles rendus Triangles rendus avec tessellation

3000

Adieu le VLIW…

Principale évolution architecturale, AMD se débarrasse du modèle VLIW (Very Long Instruction Word) en place depuis les Radeon 9700 ! Grossièrement le VLIW est un type de traitement vectoriel des instructions, que nous simplifions en général par vec suivi d’un chiffre qui précise sa longueur. Jusqu’aux Radeon HD 5800, les GPU AMD étaient ainsi qualifiés de vec5, pour passer au vec4 avec les Radeon HD 6900. Cela signifie que les unités de calcul traitent des instructions complexes : une combinaison vectorielle de 4 ou 5 plus simples. Tout comme pour les jeux d’instructions multimédia des CPU (SSE, AVX…), la totalité du code ne peut cependant pas se vectoriser, une partie doit être exécutée en série et de la puissance de calcul est alors inutilisée. Un compilateur très évolué doit être développé pour tenter de tirer le meilleur parti des unités vectorielles qui en contrepartie offrent de la puissance de calcul bon marché. C’est le compromis pour lequel a opté AMD : des unités de calcul moins efficaces mais en très grand nombre. Un choix tout à fait valide, d’autant plus que lors du rendu 3D on calcule des couleurs pour les pixels (3 canaux) et des positions pour les triangles (3 ou 4 coordonnées). La vectorisation est ainsi naturelle dans la plupart des cas. Pourquoi changer alors ? Tout d’abord parce que le rendu 3D a évolué et ne consiste plus à simplement calculer des coordonnées et des couleurs. Ensuite parce que les GPU s’ouvrent au calcul plus généraliste et que chercher du parallélisme (vec4/5) à l’intérieur d’un autre parallélisme (des centaines d’unités de calcul) a de quoi décourager de nombreux développeurs. Enfin parce que les éléments non utilisés des unités vectorielles consomment de l’énergie, or le rendement énergétique est devenu le nerf de la guerre. En réalité les unités de calcul en tant que telles

0

5

32 bits

HD 6870 12,4

10

32 bits HDR

27,2 27,2

18,2

8,4

1000

HD 6970

28,5 28,5

15,9

HD 5870 16,9

15

64 bits HDR

20

25

30

35

64 bits HDR + mélange

Les Radeon conservent un net avantage sur les GeForce au niveau du débit de pixels, l’architecture de ces dernières souffrant d’un goulet d’étranglement entre ses unités de calcul et les ROP / contrôleurs mémoire. Si la Radeon HD 7970 ne dispose pas d’une puissance théorique plus élevée que celle de la Radeon HD 6970 à ce niveau, elle se démarque malgré tout en HDR 64 bits, surtout lorsque le mélange des couleurs est utilisé (pour les objets transparents), grâce à sa bande passante mémoire supérieure.

ne changent pas : c’est leur logique de gestion qui les exploite différemment. Les GPU Radeon sont organisés en blocs fondamentaux appelés CU (pour Compute Unit) et qui contiennent 64 unités de calcul organisées en 4 blocs de 16. La structure est identique pour Cayman (24 CU) et Tahiti (32 CU). Dans le cas du calcul de pixels, Cayman va exécuter 4 instructions en parallèle pour 16 pixels. De son côté, Tahiti va exécuter une instruction pour 4 groupes de 16 pixels. Si seules 3 instructions peuvent être traitées en parallèle, Cayman perd 25% de puissance de calcul alors que Tahiti continue à pleine vitesse. De quoi faciliter la vie du programmeur et du compilateur qui n’a plus besoin de vectoriser le code. Par contre le GPU voit sa tâche complexifiée puisqu’il doit jongler entre bien plus d’éléments en même temps. Nvidia avait pour rappel intégré cette évolution dès la GeForce 8800 GTX.

… bonjour le GPU computing

Pour ne surtout pas briser l’envol timide du GPU computing, il convient d’apporter aux développeurs ce qu’ils demandent : plus de

0

20

32 bits

114,3 114,3

58,5 82,8 82,8

42,1

21,1

7,2

Triangles éjectés avec tessellation

28,1 28,1

20,6

HD 6870

Triangles éjectés

HD 7970 29,3

9,6

842 842

29,2 29,2

24,8

HD 6970

881 881

51,1 51,1 51,1

GTX 560 Ti

HD 7970

1714

Si la Radeon HD 7970 conserve le même débit de triangles que la Radeon HD 6970, elle est par contre nettement plus véloce lorsque la tessellation est utilisée. La GeForce GTX 580 conserve un petit avantage avec tessellation et un autre plus net lorsqu’il s’agit d’éjecter des triangles masqués. Pour rappel, statistiquement la moitié des triangles d’un objet sont masqués. Le débit de triangles rendus est par contre réduit sur GeForce, Nvidia le bridant pour donner un avantage aux Quadro.

25 PC Update

6,4 6,4 6,4

GTX 560 Ti 1778

49,0 49,0 49,0

GTX 580

12,4

14,5

1500

611 493

HD 6870

1548

1237

750

HD 6970

1548

Filtrage des textures (GTexels/s)

23,3

12,0 12,0 11,9

GTX 580

49,0 49,0

24,7

66,7 66,7

33,8 40

32 bits HDR

60

80

64 bits HDR

100

120

140

128 bits HDR

Les Radeon ont ici aussi un net avantage sur les 2 GeForce qui ne disposent que de 64 unités de texturing. Les Radeon traitent les textures 32 bits à pleine vitesse, 64 bits à demi vitesse et 128 bits à vitesse réduite à un quart alors que les GeForce se démarquent en filtrant les textures 64 bits à pleine vitesse. Notez un petit détail : la Radeon HD 6970 ne peut atteindre ces débits qu’en augmentant la limite de PowerTune de 20%, les unités de texturing étant très gourmandes. Un problème dont ne souffre pas la Radeon HD 7970.

flexibilité. L’abandon du VLIW est une bonne chose, mais ce n’est pas tout. Un sous-système mémoire généraliste est également nécessaire, les petits caches spécifiques au rendu 3D étant difficiles à appréhender en calcul plus généraliste. Le texture cache de chaque CU devient ainsi un cache L1 de 16 Ko global alors que le cache L2 de 768 Ko gagne en flexibilité. Enfin, la protection ECC fait son apparition pour la mémoire vidéo et les caches. AMD a également ajouté une unité scalaire dans chaque CU qui sera chargée de traiter certaines branches, une autre unité dédié à faciliter le débogage et nécessaire pour le support du C++). Citons également l’intégration de 2 Asynchronous Compute Engine qui sont des processeurs de commandes qui peuvent traiter des tâches compute directement en parallèle des tâche «3D» traitées par le processeur de commande graphiques. Ils permettront de réduire la lourdeur du GPU computing, de gérer des priorités et pourquoi pas d’optimiser les performances dans certains jeux qui utilisent DirectX Compute ou OpenCL (les ACE ne sont pas utilisés actuellement).


TEST radeon HD7970

La meilleure pour les jeux gourmands… mais aussi la plus chère Au niveau technologique actuel, doubler les performances lors d’un changement de génération n’est plus possible sans faire exploser l’enveloppe thermique, un pas qu’AMD se refuse à franchir. Il faut dire qu’aller au-delà de 250 à 300W par GPU ne manquerait pas de soulever la polémique. AMD a ainsi décidé d’utiliser une large part du bénéfice lié au procédé de fabrication de dernière génération pour mettre en place des améliorations architecturales très importantes pour le GPU computing et qui serviront de base aux générations à venir. Cela ne veut pas dire pour autant qu’AMD a oublié les joueurs, qui restent le public le plus important pour un GPU haut de gamme et qui attendent avant tout un gain de performances significatif. Grâce à 33% d’unités de calcul et 50% de bande passante mémoire en plus, la Radeon HD 7970 parvient à afficher des gains moyens, pas théoriques mais pratiques, de 35 à 40% suivant la résolution, avec des pointes qui frôlent les 60%, ce qui est notamment dû à un niveau de performances qui progresse significativement avec la tessellation. Un excellent résultat, d’autant plus que les améliorations de cette nouvelle architecture nous laissent supposer qu’elle dispose encore d’une marge de progression via de futurs pilotes. AMD n’a par ailleurs pas négligé les fonctionnalités avec, pour les joueurs pointilleux, une qualité du filtrage des textures qui progresse légèrement, mais également avec un support de DirectX 11.1, du HDMI 1.4a 3 GHz pour la 3D stéréo en 1080 60 Hz, du PCI Express 3.0 et du ZeroCore Power pour une consommation presque nulle lorsque l’écran est en veille. La Radeon HD 7970 dispose actuellement d’une voie royale qu’AMD compte bien

exploiter pour éviter une guerre des prix. Ajoutez à cela un euro en baisse par rapport au dollar et vous obtenez une tarification qui fera grincer des dents : comptez 500 € au lancement ce 9 janvier, avec des premiers prix qui pourraient tendre vers 475 € une fois que la disponibilité se sera améliorée. Chez Nvidia, la réponse n’arrivera qu’entre Mai et Octobre selon nos sources. Dans tous les cas, le prix du nouveau GPU sera sans aucun doute calqué sur celui de la HD7970 : plus cher s’il est plus rapide, au meme prix s’il n’apporte rien. On peut toutefois espérer qu’avec les mois, les tarifs se tassent un peu. Mais ceux qui jouent en 1920x1080 et qui n’ont pas besoin d’autant de puissance ont tout intêret à patienter pour voir arriver des cartes graphiques moins chères. Cela commencera par la HD7950 que nous testerons le mois prochain (supposé autour de 350 € en version 1.5 Go), mais surtout

Vue détaillée d’une CU de Tahiti avec son unité scalaire et ses 4 blocs (SIMD) de 16 unités de calcul.

les HD7800 vers la fin de l’hiver, entre 200 et 300 € et avec des performances qu’on peut estimer équivalentes à celles des actuelles HD6900, les avantages de la série HD7000 en plus. Opter pour un système tel qu’un couple de Radeon HD 6870 permet d’obtenir des performances légèrement supérieures à celle d’une Radeon HD 7970 pour moins de 400 €. Encore faut-il en accepter tous les aléas : des gains très variables d’un jeu à l’autre, un encombrement important, des bugs graphiques ou de performances lors de la sortie de certains jeux, auquel cas il faut alors attendre de nouveaux pilotes… Des inconvénients qui ne seront pas rédhibitoires pour tout le monde, mais qu’il faut bien prendre en compte lors de l’achat et qui justifient pleinement le premium payé pour une solution haut de gamme mono-GPU.

Les ACE apportent enfin une vraie gestion du multitâche.

PC Update 26


Publi-rédactionnel

Prenez le contrôle avec les cartes mères P9X79 d’ASUS

Vous avez prévu de mettre à jour votre PC ?

Commencez par votre carte mère et optez pour les nouvelles cartes mères P9X79 d’ASUS ! Sur une carte mère, l’une des caractéristiques les plus appréciables, mais surtout importantes, est la possibilité de contrôler ses performances, et les amateurs de montage recherchent d’ailleurs toujours les cartes qui leur laisseront prendre au mieux les rênes de leur machine. Ils savent qu’un contrôle plus étendu est synonyme de réglages plus précis, qui amènent un overclocking plus important. Les nouvelles cartes mères P9X79 sont conçues pour donner plus de liberté aux utilisateurs. Elles disposent pour cela de fonctionnalités innovantes, telles des solutions d’overclocking dédiées au processeur et à la mémoire, un BIOS UEFI plus intuitif et la technologie SSD Caching qui améliore la réactivité du système.

Des niveaux de réglages plus avancés Les cartes mères P9X79 vous laissent prendre le contrôle total de votre machine en vous proposant des fonctionnalités aussi diverses que variées, mais également grâce au design le plus abouti de toutes les cartes mères en X79. Voici quelques points clés qui vous aideront à vous faire votre propre opinion :

Trois contrôleurs numériques : ASUS a équipé ses cartes mères X79 de la technologie DIGI+ Power Control qui disposent de trois contrôleurs numériques intégrés, un pour le processeur et les deux autres pour la mémoire. Vous pourrez les utiliser pour ajuster les tensions et les fréquences et lancer différents scénarios d’overclocking. Il vous sera possible de modifier le Load Line Calibration (pour obtenir une plage de tension plus large) et la tolérance de charge de la tension VCCSA, ainsi que de disposer d’une capacité de mémoire boostée de 30% et de profiter au maximum de la vitesse de la mémoire DDR3. Avec tout cela, l’overclocking de la mémoire sera simplifié et pourra atteindre de meilleures performances. Et pour encore plus de facilité, ces fonctionnalités seront accessibles depuis le BIOS UEFI. Enfin, la stabilité sera assurée par une alimentation numérique extrêmement précise et des capacités de détection et de réponse extrêmement efficaces.

Un BIOS plus intuitif :

ASUS a mis son BIOS à jour en lui ajoutant de nouvelles fonctionnalités. La touche F12 vous permettra désormais de prendre une capture d’écran et la touche F3 vous laissera accéder aux informations système, afin de connaître à tout moment l’état de votre machine et y apporter les modifications nécessaires si besoin est. Les fonctionnalités d’informations mémoire, de détection de barrettes défectueuses et de résolution de problèmes de démarrage vous apportent tous les outils pour un montage PC sans problèmes. USB BIOS Flashback vous aidera pour la mise à jour du BIOS, en le lançant directement depuis un périphérique USB et en quelques secondes, sans que la carte mère n’ait besoin d’être allumée ou même que les composants critiques, tels que le processeur ou la mémoire, ne soient installés. Ainsi, et quoi qu’il arrive, les mises à jour seront d’une simplicité enfantine !

Une question de vitesse :

Chaque carte mère X79 dispose de 8 emplacements mémoire pouvant supporter jusqu’à 64 Go de mémoire quad-channel, afin de profiter pleinement des applications 64-bits. Cette nouvelle fonctionnalité est idéale pour le traitement intensif de données, d’images et de vidéos et permettra d’éviter tout ralentissement. Cette conception vous offre également la possibilité d’installer de larges RAMDisks et d’accélérer par la même occasion l’accès aux logiciels les plus utilisés, mais aussi de réduire le temps d’accès aux données tout en améliorant votre expérience utilisateur. La technologie hybride SSD Caching offre vitesse et stockage en exploitant à la fois la rapidité du SSD et la capacité de stockage du disque dur mécanique. Elle se lance en un clic et sans avoir à redémarrer la machine, et les tests prouvent que les temps d’accès sont 3 fois plus rapides que celles des disques durs mécaniques. Niveau connectivité, les cartes P9X79 disposent de BT GO 3.0!, un gestionnaire de périphériques sans fil offrant plusieurs fonctionnalités telles que la synchronisation des données, l’utilisation de périphériques Bluetooth en tant que télécommandes, etc. Avec BT GO 3.0!, vous pourrez connecter d’autres périphériques sans avoir à utiliser d’adaptateur supplémentaire. Autre fonctionnalité, USB 3.0 Boost, qui supporte le protocole UASP, vous impressionnera avec sa vitesse de transmission boostée de 170%.

En route vers la nouvelle génération de cartes mères

Pour finir, il est important de souligner qu’ASUS apporte, avec ses cartes mères P9X79, de nombreuses solutions que nous attendions depuis des années : une mémoire DDR3 quad-channel sur des cartes mères grand public, le standard PCI Express 3.0, un support multi-GPU digne de ce nom et bien plus encore. Il est maintenant grand temps de vous laisser tenter !


Un an après sa sortie, la plateforme Sandy Bridge est toujours la référence absolue pour monter un nouveau PC. Pour accueillir ces processeurs à la fois puissants et économes en énergie, quelle carte mère s’impose parmi les dizaines de références ? Du P67 au Z68, en passant par les H61 et H67, voici le best of des cartes mères socket 1155. Nos élues, par usages et formats, de 60 à 300 €. 28 PC Update

Thomas Olivaux


aux

DOSSIER cartes mères

Spécial plateforme 1155

Sandy Bridge, toujours la référence en 2012 ? P67 PRO 3

FATAL1TY P67 PERFORMANCE

FATAL1TY Z68 PROFESSIONAL GEN 3

Z68M-ITX/HT

Z68 EXTREME 3 GEN 3

P8H67-M EVO

SABERTOOTH P67

MAXIMUS IV GENE-Z

MAXIMUS IV EXTREME

P8P67 PRO

H61N-USB3

P67A-UD3P-B3

P67A-UD5-B3

G1.SNIPER 2

Z68XP-UD3

H61MA-E35

H67MA-E45

P67A-GD65

Z68A-GD65 (G3)

P67A-C45

ecs-p67h2a

evga-z68ftw

foxconn-z68as

Pure Black P67

186 cartes mères analysées, les 20 meilleures en test

E

ntre l’AMD FX qui déçoit et le Core i7-3000 qui coûte cher, les processeurs de la famille Sandy Bridge (tous les Intel sur socket 1155) s’imposent comme des choix logiques dans la majorité des cas. Ces CPU sont intéressants quel que soit leur niveau de prix, du Celeron au Core i7 ; seuls les AMD série A forment une concurrence réaliste à moins de 75 € et les Core i7-3000 hexacores qui, à partir de 500 € la bête, décuplent les performances dans les applications fortement multithreadées. Et pour ne rien gâcher, contrairement à la plateforme 1156 honteuse qui n’aura été poussée par Intel qu’un peu plus d’un an, le 1155 n’est pas près de mourir. La future évolution des processeurs Sandy Bridge,

Ivy Bridge qui débarque d’ici le printemps, s’avère compatible avec les cartes mères actuelles. Bref, si vous n’avez pas encore franchi le pas, si vous faites encore tourner un bon vieux Core 2, il est temps de changer de plateforme. A sa sortie, deux chipsets étaient proposés, le H67 pour exploiter l’IGP des processeurs et le P67 pour overclocker. Les premières livraisons de ces chipsets, révision B2, se sont révélées buguées et toutes les cartes mères ont été retirées du commerce jusqu’à ce que les chipsets B3 et les boîtes au packaging légèrement modifié arrivent dans le commerce, au printemps seulement. Depuis, Intel a également sorti deux autres chipsets, le modeste H61 qui abandonne certains équipements au profit du prix et

le Z68 qui cumule le meilleur des H67 et P67 et plus encore. En l’espace d’un an et quatre chipsets, les constructeurs ont sorti des dizaines, pour ne pas dire des centaines de cartes mères 1155. Le choix parmi pareil catalogue est compliqué, c’est pourquoi nous réalisons un dossier spécial sur la plateforme 1155 pour vous aider à choisir la meilleure carte mère. Un PC de jeu ? Un PC home cinéma ? Un serveur qui doit rester allumé 24 h/24 ? Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Vous trouverez dans ce dossier l’essai de tous les meilleurs modèles, des tests avancés et essais d’overclocking sur les modèles les plus populaires, ainsi qu’un tableau final qui regroupe les caractéristiques principales de toutes les cartes 1155 au monde !

PC Update 29


La plateforme 1155 en 19 questions Processeurs Performances CPU (indice) Core i7-3960X

11,43

1,57

Core i7 990X

9,15

1,21

Core i7 2600K

6,84

1,55

FX-8150

1,02

Ph. II X6 1090T

0,99

Core i7 960

1,1

Core i7 2500K

5,94 5,7 5,47 5,39

1,49

Core i7 870

5,03

1,02

Ph. II X4 965

0,97

Core i5 750

0,92

A8-3850

0,86

Core 2 Q9550

0,86

Ath. II X4 640

0,87

A6-3650

0,78

Core i3 2100

3,82 3,58 3,43 3,37 3,36 3,08 2,94

1,23

Core i3 540

1,05

Core 2 E8600

1,01

Pentium G620

1,04

Celeron G530

0,95

Pentium G6950

0,91

2,61 2,09 2,06

1,84 1,79

1,64 0,86

Ath. II X2 255 0

2

4

Multi

6

8

10

12

Mono

i3-2000, Core i5-2000 et Core i7-2000. En 2011, ce sont les Core i7-3000. Tous sont gravés en 32 nm, contrairement à la majorité des Core de première génération qui sont en 45 nm (Pentium G6000, Core i3-500, Core i5-600 et 700, Core i7-800 et 900, seuls les hexacores 970, 980 et 990 sont en 32 nm).

Q- Qu’est-ce que Sandy Bridge ? R- C’est le nom de code donné aux processeurs Intel Core de seconde génération. Le nom de code Sandy Bridge a été largement utilisé pour éviter toute confusion avec les Core de première génération (Nehalem pour la plateforme 1366, Lynnfield et Clarkdale en 1156). Ivy Bridge, qui sor t sous peu, n’est que la mise à jour de Sandy Bridge, ce n’est pas un processeur entièrement nouveau.

Q- Acheter un processeur Sandy Bridge a-t-il encore du sens, un an après sa sortie et peu avant l’arrivée d’Ivy Bridge ? R- Oui parfaitement. Le rapport qualité/prix de ces processeurs est tel et la puissance largement suffisante pour les usages d’aujourd’hui que même si Ivy Bridge progresse, ça ne sera pas indispensable avant longtemps. De plus, les cartes mères actuelles pourront être upgradées avec un processeur Ivy Bridge plus tard !

Q- Quels sont les processeurs Core de seconde génération, comment les différencier de ceux de première génération ? R- Les processeurs Core de seconde génération sont toutes les puces sur sockets 1155 et 2011. En 1155, cohabitent les Celeron G400 et G500, Pentium G600 et G800, Core

Q- Quels sont les gains à espérer d’un processeur Sandy Bridge par rapport aux Core de première génération ? Par rapport aux anciens Core 2 Duo/Quad ? R- Ces dernières années, Intel se « balade ». Après un Core 2 très réussi, les Core iX ont réussi la prouesse d’être environ 20 % plus

30 PC Update

performants à nombre de cores et à fréquence identiques. Et malgré tout, Sandy Bridge améliore encore ces résultats de 20 à 30 % suivant les applications, sans exagération. En se référant au meilleur rapport qualité/prix milieu/haut de gamme de ces trois familles, l’utilisateur de Core 2 Quad Q9550 peut espérer un gain moyen d’un peu plus de 50 % en passant au Core i5-2500 et même le propriétaire d’un Core i5-750 qui n’est pourtant pas si vieux peut s’attendre à presque 30 % de mieux ! Et si les écarts les plus importants sont enregistrés dans les applications multithreadées et/ou celles qui exploitent les nouveautés comme le jeu d’instructions AVX, tout progresse, même les jeux. Plus de détails sur les gains en fonction du processeur que vous possédez actuellement grâce à notre indice de performance ci-contre. Q- Qu’est-ce que le Turbo Boost ? R- Apparu fin 2008 sur les premiers Core i7, chez AMD en 2010 avec les Phenom II X6 (Turbo Core), le Turbo Boost est un mécanisme d’ajustement de la fréquence maximum du CPU en fonction du nombre de cores utilisés et de sa consommation d’énergie. Il en découle deux avantages principaux : la quantité d’électricité requise par le processeur est fortement optimisée et les tâches qui n’utilisent pas tous les cores profitent d’une accélération, un overclocking garanti et sans prise de tête. Sur les premiers Core iX, le mode Turbo accélérait au maximum d’un coefficient sur l’ensemble des cores et de trois sur un usage monocore. Par exemple, un Core i7-920 dont la fréquence de base est fixée à 2,66 GHz (ça signifie qu’il ne tournera jamais à moins de 2,66 GHz quoi qu’il arrive) peut grimper à 2,8 GHz en usages 2, 3 et 4 cores et 2,93 GHz en monocore, tant qu’il tient dans l’enveloppe de TDP prévue (en l’occurrence 130 W pour ce Core i7, facile donc). Au fil du temps, le Turbo Boost a été amélioré


DOSSIER cartes mères

Et ce n’est pas la gestion impressionnante de la RAM sur quatre canaux qui changera grand-chose à cette analyse, ni même le chipset X79 qui équipe les cartes mères socket 2011 car il n’a rien de plus qu’un P67, pas même le SSD caching du Z68 !

Chipsets et il existe désormais des écarts de fréquence plus importants. Par exemple, le Core i7-2600 à 3,4 GHz tourne jusqu’à 3,8 GHz en monocore, sans que personne n’active la moindre fonction d’overclocking. Seuls les Core i5 et Core i7 bénéficient du Turbo Boost, ce n’est pas le cas des Celeron, Pentium G et Core i3. Q- Quelle est la consommation typique des processeurs Sandy Bridge ? R- Aussi élevées que puissent être les performances des derniers CPU, la consommation ne cesse de progresser. Paradoxe ou cercle vertueux, c’est en tout cas très appréciable, sauf pour les fabricants de ventirads haut de gamme qui perdent de l’intérêt. Reprenons l’exemple des super rappor ts qualité/prix milieu/haut de gamme. Au repos, une plateforme Core 2 Quad Q9559 consomme sensiblement autant qu’une Core i5-750, c’est-à-dire une centaine de watts. La plateforme 1155 avec le Core i5-2500 améliore un peu la donne en passant à 95 W. En charge, c’est plus impressionnant, car là où le Q9550 passait autour de 190 W, l’i5-750 (20 % plus rapide) réclamait jusqu’à 210 W. Pour tant, l’i5-2500 (encore 25 % plus puissant que le précédent) se contente d’à peine 170 W !

Q- Pourquoi s’intéresser autant à SandyBridge et pas à SandyBridge-E ? R- Les nouveaux Core i7-3000, alias SandyBridge-E, sont une évolution plus haut de gamme des processeurs SandyBridge. Ils sont effectivement alléchants, mais leur rapport qualité/prix est globalement mauvais. Le plus petit modèle, un quad core dont les performances et le tarif sont environ celles de l’i7-2700K arrive à peine dans le commerce et les cartes mères sont beaucoup plus chères, à partir de 200 €. Quant aux modèles vraiment plus puissant, les hexacores qui pourront servir aux graphistes semi professionnels ou aux encodeurs fous, ils sont à 500 et 1 000 €, ouch. H61

Q- Quels sont les chipsets disponibles sur la plateforme 1155 ? R- Ils sont au nombre de quatre, H61, H67, P67 et Z68 classés par niveaux de gamme. Leurs caractéristiques principales sont dans le tableau ci-contre. Q- Le Z68 est-il le chipset incontournable pour un PC haut de gamme ? R- Pas du tout ! La technologie de SSD Caching et le fait de pouvoir utiliser l’IGP sur un PC puissant (déjà équipé d’un gros SSD en système et d’une véritable carte 3D de joueur) n’ont pas grand intérêt. Du coup, pour l’amateur, les cartes mères P67 et Z68 offrent finalement les mêmes possibilités.

H67

P67

Z68

Compatible IGP

Oui

Oui

Non

Oui

Overclocking

GPU

GPU

CPU + RAM

CPU + GPU + RAM

Slots DDR3 max

2

4

4

4

SATA 6/3 Gb/s

0/4

2/4

2/4

2/4

RAID

Non

Oui, RST

Oui, RST

Oui, RST

USB 2.0

10

14

14

14

Lignes PCI-E 2.0 secondaires

6

8

8

8

Divers

N/A

N/A

N/A

SRT (SSD Caching)

PC Update 31


Q- Quel est le meilleur chipset pour un PC home cinéma ? R- Compte tenu de la faible importance du SATA 6 Gb/s, le H61 suffit amplement. Les cartes mères débutent sous les 60 €.

Performances Q- Existe-t-il des différences de performances d’une carte mère à l’autre ? R- Les cartes mères d’une même génération, a fortiori construites autour d’un même chipset, ne sont jamais comparées pour les performances pures puisqu’il est considéré qu’elles sont toutes identiques. De la même façon qu’entre dix GeForce 560 Ti, toutes aux fréquences d’origine, il n’y en a pas une plus véloce que l’autre. Pour ce dossier, nous avons tout de même mis ce dogme à l’épreuve en comparant les performances CPU et RAM obtenues sur cinq cartes mères 1155 de 60 à 300 € (ASRock P67 Extreme 4, ASRock Fatal1ty Z68 Pro, Asus P8H67-I Deluxe, Gigabyte P67-UD7 et MSI H61M-E33), avec des réglages de BIOS identiques. Verdict ? Des écarts maximums dépassant à peine les 2 %, sachant que nos benchmarks varient déjà d’un bon % sur une même carte mère en les exécutant plusieurs fois. Ça signifie donc qu’entre la carte la plus lente et la plus rapide, il y a au mieux 1 % d’écart de performances, pas de quoi s’affoler. Notons tout de même, malgré des écarts négligeables, que l’ordre de prix des cartes a été quasiment respecté. Q- Selon le contrôleur USB 3.0 utilisé et son implémentation, les performances sont-elles toujours similaires d’une carte mère à l’autre ? R- Sachant que les chipsets Intel n’intègrent pas de contrôleur USB 3.0, les constructeurs de cartes mères soudent des puces d’autres fournisseurs (Nec, Etron Tech…) et, d’une carte à l’autre, il existe différentes façons de les implémenter (généralement branchés sur un port PCI-E 1x, parfois 4x, avec ou sans hub pour multiplier les ports). Il existe donc des écarts de performances d’un scénario à l’autre. Pas de quoi sentir une différence sur une clé USB d’entrée de gamme, mais une bride pour les meilleures d’entre elles ou les SSD. Notre comparatif spécial USB 3.0 publié dans PC Update n° 56 met en exergue les différences de vitesse d’une puce à l’autre. Q- Le SSD Caching (Intel Smart Response Technology) du chipset Z68 offre-t-il des gains intéressants ? R- Entre un disque dur seul et ce même disque dur accéléré avec un petit SSD, les gains sont sensibles. Mais un SSD seul fera systématiquement beaucoup mieux ! Le Caching pour recycler un vieux SSD pourquoi pas, mais il vaut mieux favoriser un ou plusieurs SSD à part

32 PC Update

entière. Plus d’informations sur ce sujet, comparé aux solutions concurrentes, dans notre dossier spécial stockage un peu plus loin. Q- Le format de la carte mère impacte-t-il les performances ? R- Voilà une idée reçue qui persiste. Pour beaucoup, plus la carte mère est petite, moins elle est performante. Certes, son équipement est moins riche et ses possibilités d’évolution en pâtissent, mais pour faire un calcul, il n’y a aucune différence entre une carte microATX et une carte ATX plein format, ni même avec une mini-ITX. Il y a parfois de bonnes affaires sur les formats compacts, par exemple la carte haut de gamme Asus Maximus IV GENE-Z vendue à peine plus de 150 €, il ne faut pas hésiter même si vous possédez un boîtier ATX standard.

Overclocking Q- Qu’est-ce qu’un processeur K ? R- Depuis des années, Intel a restreint l’overclocking des CPU en bloquant le coefficient multiplicateur (rappel : la fréquence d’un CPU est le produit d’une fréquence de base multipliée par ce coefficient). Les CPU qui portent le suffixe K sont débridés, ce qui signifie qu’il est possible d’augmenter le coefficient pour augmenter la fréquence. Par exemple, un Core i7-2600 a un coefficient nominal de 34 (34 x 100 = 3,4 GHz) et un coefficient maximal en Turbo Boost de 38 (38 x 100 = 3,8 GHz). Le Core i7-2600K, vendu à peine 10 € plus cher, utilise les mêmes coefficients par défaut, mais il est possible d’ajuster à des valeurs supérieures dans le BIOS des cartes mères com-

La carte mère Asus Maximus IV GENE-Z n’a pas grand-chose a envier à ses grandes sœurs !


DOSSIER cartes mères

la majorité et le cap mythique des 5 GHz à envisager avec un peu de chance, un bon refroidissement et des réglages aux petits oignons. De nombreux processeurs dépassent les 5 GHz en air ou watercooling, mais il est difficile de parler d’une véritable stabilité pour un usage 24/7.

Et demain ? Q- La sortie d’Ivy Bridge s’accompagnera-t-elle de nouveaux chipsets ? R- Oui, les H77, Z75 et Z77 du peu d’informations dont nous disposons pour le moment. Parmi les nouveautés, seul un support natif de l’USB 3.0 est attendu. Autant dire que les cartes mères actuelles ne seront pas dépassées par si peu. Q- Les cartes mères socket 1155 actuelles pourront-elles être upgradées avec un CPU Ivy Bridge ? R- Oui, après une simple mise à jour de BIOS.

patibles, c’est-à-dire P67 ou Z68 (les cartes H61 et H67 n’autorisent pas le réglage du coefficient !). C’est ainsi qu’il est très facile d’overclocker ce modèle entre 4 et 5 GHz. Q- En quoi l’overclocking d’un Sandy Bridge change-t-il vis-à-vis de ses aînés ? R- De tout temps, l’overclocking a consisté en l’augmentation de la fréquence de base (autrefois appelée FSB chez Intel, HTT chez AMD) puisque sauf exceptions, le réglage du coefficient est bridé. Dans le cas de Sandy Bridge, la fréquence de base est celle du bus DMI (qui relie le chipset au CPU), c’est-à-dire 100 MHz. Hélas, cette dernière est très peu tolérante, les meilleurs couples CPU/carte mère au monde atteignant difficilement 110 MHz, certains ne passent même pas 101 MHz, c’est dire. Autrement dit : l’overclocking par la fréquence de base ou de bus n’existe plus. Seuls les Core i5 et i7, qui bénéficient du Turbo Boost, peuvent

être accélérés des 4 coefficients du Turbo qui sont laissés libres ; par exemple, au lieu de tourner à 3,8 GHz en turbo 1 core, le 2600 peut tourner en permanence overclocké à 3,8 avec tous ses cores. Mais pour les modèles sans Turbo Boost, un Core i3-2100 par exemple, aucun overclocking à espérer. Pour les overclockers, l’achat d’un processeur de série K s’avère donc indispensable, mais il n’en existe que trois : i5-2500K, i7-2600K et i7-2700K (l’écart de prix vis-à-vis du modèle normal doit être négligeable, 5 à 10 €) et, incessamment sous peu, le nouvel i5-2550K. Q- Quelles sont les fréquences à espérer ? R- Bien qu’à première vue la plateforme 1155 ne soit plus vraiment tournée vers l’overclocking, le potentiel de montée en fréquence de Sandy Bridge est tout bonnement phénoménal ! En refroidissement à air, 4 GHz est une formalité, 4,5 GHz une réalité accessible pour

Q- Sandy Bridge supportera-t-il le PCIExpress 3.0 ? R- Le processeur, non. Mais de nombreuses cartes mères vendues depuis cet été le sont déjà ! Pour migrer en PCI-E 3.0, outre le fait d’en avoir besoin (ce n’est pas encore le cas des cartes graphiques actuellement en vente), il faut un contrôleur compatible, ainsi que les switchs qui répartissent les lignes suivant les ports sur la carte mère. Contrairement au contrôleur intégré à Sandy Bridge, qui est PCI-Express 2.0, celui d’Ivy Bridge sera bien PCI-Express 3.0. Concernant la compatibilité des cartes mères, si toutes celles sorties avec Ivy Bridge seront logiquement PCI-E 3.0, c’est déjà le cas de la majorité des cartes Sandy Bridge sorties depuis cet été (il suffira alors d’upgrader avec un CPU Ivy Bridge pour posséder un PC PCI-E 3.0). Encore une fois, à moins que les nouveaux GPU top haut de gamme ne chamboulent tout, les quelque 8 Go/s de bande passante sur un port 16x sont encore suffisants.

Bug des chipsets B2, plus grave qu’annoncé Rappelez-vous début 2011, le fiasco des premières cartes mères H67 et P67 retirées du marché en urgence après qu’Intel a annoncé un bug sur les chipsets ! Ces chipsets, la révision B2, devaient potentiellement connaître des problèmes sur le contrôleur de stockage SATA 3 Gb/s au bout de plusieurs années, sur un petit pourcentage de cartes mères et sans perte de données. A en croire cette description, pas de quoi s’affoler et retirer les cartes des rayons ! Trouver une carte B2 en promo faisait même office de « bon plan ». Mais avec le recul, il semble qu’Intel ait souhaité minimiser l’impact du bug. Selon les témoignages reçus sur Internet et notre propre expérience, les cartes mères B2 ont des comportements beaucoup plus aléatoires que ça et connaissent des anomalies de toutes sortes, bien qu’il soit parfois difficile d’établir le lien avec le chipset ou non. Et pour certaines, le contrôleur de stockage ne fonctionne déjà plus du tout, les périphériques branchés dessus n’étant même plus reconnus. Dans le doute et contrairement à ce que nous pensions de prime abord, évitez donc les cartes B2, heureusement peu répandues et faites bien attention en achetant à ce qu’il y ait bien un petit sticker B3 quelque part sur l’emballage ou dans le nom du produit.

PC Update 33


Rapport Q/P 5 4 Equipement

3

Rapport Q/P 5

Overclocking

2

4

1 Equipement

0

3

Overclocking

2 1

Bundle

0

Layout/qualité

BIOS

Bundle

Layout/qualité

A S R ock

BIOS

ASRock P67 Pro 3 P67, ATX, 90 €

Fatal1ty P67 Performance P67, ATX, 110 €

Testée dans Hardware Magazine n° 51 Rapport qualité/prix Compatible avec les ventirads 775 Bouton Clear CMOS trop accessible

Sortie parmi les premières, la P67 Pro 3 est une carte ATX pleine taille d’entrée de gamme particulièrement réussie. Elle a d’ailleurs bénéficié d’un award dans notre premier essai, publié dans Hardware Magazine n° 51. Depuis sa sortie, elle est bien sûr produite et vendue avec un chipset B3 désormais et le BIOS a très légèrement évolué. Son prix, à l’époque de 110 €, a baissé pour se stabiliser autour des 90 €. Ce modèle n’arbore pas encore le nouveau look ASRock noir et or. C’est encore une carte affublée de connecteurs blancs et bleus pas très sexy, mais qui ne souffre pas de défauts de conception majeurs. La présence de ports SATA non coudés est généralement critiquable mais ceux-ci étant placés en prolongation de ports PCI classiques, il y a peu de chance pour que ça soit un problème ; au moins, c’est plus facile à brancher. Il faut saluer l’initiative d’ASRock et son double perçage pour ventirads. Ainsi, la carte accepte les ventirads pour sockets 1155/1156, mais aussi les plus anciens en 775 utilisés du temps des Core 2 Duo/Quad. Pratique pour une upgrade économique. L’équipement est d’un bon niveau pour le prix, avec notamment deux ports USB 3.0, une bonne carte son Realtek ALC892 et deux sorties numériques et même des boutons Power/Reset/Clear CMOS, chose assez rare à ce tarif. Pour le bundle, en revanche, on repassera, il n’y a que deux nappes SATA en plus de la plaque métallique qui entoure les prises à l’arrière du PC. Rien de scandaleux à ce tarif. Sa seule véritable concurrente est la MSI P67A-C45 qui, pour un prix un poil inférieur, abandonne les boutons Power/Reset qui ne servent pas à grand monde, au profit d’un header USB 3.0 pour des prises en façade. Enfin, malgré son petit prix, la P67 Pro 3 bénéficie d’un BIOS UEFI avec interface graphique complète et gestion à la souris. Complet et plutôt pratique, il n’a quasiment pas évolué depuis notre premier essai. Seuls le logo plein écran au démarrage et la compatibilité avec les derniers CPU ont finalement été changés depuis le 1.70 de janvier.

34 PC Update

Rapport qualité/prix Look travaillé Compatible avec les ventirads 775 Bouton Clear CMOS trop accessible 20 € de plus pour une prise IDE et le look ?

Tandis que nous avions essayé la belle Fatal1ty P67 Professional, une Extreme 6 au look plus « sport » et un peu plus onéreuse (à l’époque 240 €, aujourd’hui 190 €), première carte mère ASRock sous cette licence et première carte ASRock au look véritablement attractif, la marque a depuis décliné ce modèle en une variante au rapport qualité/prix imbattable : la Fatal1ty P67 Performance. Les mauvaises langues pourront toujours arguer qu’une carte noir et rouge n’a rien de novateur, toujours est-il qu’il est difficile de trouver une carte mère à moins de 150 € dont l’esthétique globale (quelles que soient les couleurs) soit véritablement travaillée. C’est bel et bien le cas de cette P67 Performance, qui ne coûte plus que 110 € ! A y regarder de plus près, bien que ça ne soit pas la jumelle parfaite, elle est très proche de la Pro 3 que nous venons d’essayer. Au-delà des couleurs et de la forme des radiateurs, les ports SATA sont légèrement décalés, ainsi que les boutons Power/Reset, sans une influence particulière sur le montage ou l’utilisation. Seule différence notable vis-à-vis du modèle inférieur, la présence d’un contrôleur et d’une prise pour brancher deux bons vieux périphériques IDE. A propos de vieilleries, ces deux cartes bénéficient encore d’un port pour un lecteur de disquettes et d’un header pour un port série, c’est de moins en moins fréquent, bien que quelques vieilles applications puissent encore en avoir ponctuellement besoin. Le bundle progresse légèrement : quatre nappes SATA, une nappe IDE, une nappe disquette et un câble audio miniJack pour utiliser la fonction « On/Off Play », qui permet de profiter de l’entrée ligne de la carte son (pour y brancher un baladeur) et des enceintes, alors que le PC est éteint (en mode ACPI S5). Le BIOS est le même que celui de la Pro 3, mais relooké en rouge et noir pour s’accorder à la lignée Fatal1ty. Les dernières versions améliorent très légèrement l’overclocking et assurent la compatibilité avec les derniers CPU comme l’i7-2700K.


Rapport Q/P 5 4

Rapport Q/P 5

Equipement

Equipement

3

4

2

3

1

Overclocking

2

Overclocking

DOSSIER cartes mères

0

1 0

Bundle

Bundle

Layout/qualité

Layout/qualité BIOS

BIOS

Fatal1ty Z68 Professional Gen 3 Z68, ATX, 235 €

Z68M-ITX/HT

Z68, mini-ITX, 110 €

Testée dans PC Update n° 55 Compatible PCI-E 3.0 6 USB 3.0 10 SATA (3 + 6 Gb/s) Fonctions Fatal1ty peu présentes et inutiles

Loin d’être le fabricant de cartes mères cheap des débuts, ASRock reste un constructeur globalement bon marché. Son modèle le plus haut de gamme pour CPU socket 1155 ne dépasse pas 235 €, alors qu’Asus, EVGA et Gigabyte n’hésitent pas à exploser les 300 € ! De quoi est donc faite cette belle Fatal1ty Z68 Professional Gen 3 que nous avons testée dans PC Update n° 55 ? La carte est bien pleine, ça respire le haut de gamme. Et l’esthétique n’est pas oubliée. Le look est poussé jusqu’à mettre en noir toutes les prises des ventilateurs ou de façade, le seul blanc qu’il reste est pour les encoches pour retirer la RAM ou les cartes graphiques. A leur sujet, bien qu’il y ait esthétiquement trois ports PCI-E 16x, seuls deux sont câblés comme il faut (8/8) sur le CPU, le troisième ne vaut pas mieux qu’un port 4x finalement, branché au chipset, mais il pourra recevoir, en plus de votre SLI, une 3e carte pour profiter du PhysX par exemple. Le panneau arrière dévoile la présence d’une seconde carte réseau (pas franchement utile, mais toutefois compatible Teaming avec la première). Le stockage est revu à la hausse également. En plus des six prises gérées par le chipset, un contrôleur ASMedia ajoute quatre ports SATA 6 Gb/s, deux d’entre eux étant partagés avec les deux prises eSATA. Enfin, l’USB 3.0 est à l’honneur, car en plus du header pour les prises de façade, il y en a quatre sur le panneau arrière. Le BIOS UEFI est encore une fois identique aux précédents, à la couleur près, celui-ci étant associé au rouge Fatal1ty. En général, nous ne voyons guère l’intérêt du Z68 face au P67. Cette carte est équipée de deux prises vidéo HDMI et l’on peut tout à fait imaginer une station de travail avec de gros besoins CPU, sur laquelle l’overclocking sera le bienvenu (impossible avec les chipsets H61 et H67), mais en se satisfaisant de l’IGP Intel pour l’affichage en biécran. Point de DisplayPort, en revanche, ça signifie que la résolution maximale ne doit pas dépasser les 1 920, exit les écrans en 2 560. Une belle carte en définitive, qui mérite son prix de par son riche équipement (10 disques durs, 6 USB 3.0, SLI…) et sa compatibilité PCI-E 3.0.

Télécommande Media Center Overclocking (Z68) sur mini-ITX 1 seul connecteur pour un ventilateur

Originale, la Z68M-ITX/HT est la seule carte mini-ITX de ce best of. Ce format n’est pas très répandu, mais ce n’est pas une raison pour l’oublier ! Comme son nom l’indique, la Z68M-ITX/HT embarque le chipset haut de gamme Z68 et est conçue pour le home cinéma. Penser qu’une carte mini-ITX ne mérite pas son paragraphe sur l’équipement, il n’y a qu’un pas facile à franchir. Et pourtant, cette ASRock vous ferait mentir ! Bien qu’elle ne coûte que 110 €, un tarif à cheval entre l’entrée et le milieu de gamme, elle embarque un contrôleur USB 3.0 et, contrairement à la majorité des concurrentes qui se contentent de deux prises SATA, elle en a quatre en tout, sans oublier un port eSATA, assez rare à ce format. Elle dispose de trois sorties vidéo dont l’indispensable HDMI pour le salon et, si votre ampli n’est pas équipé, il y a également une sortie S/PDIF optique. Point de DisplayPort, impossible donc d’atteindre 2 560 x 1 440 sans passer par une carte graphique dédiée. Bon, certes, il n’y a rien d’incroyable, mais l’équipement est complet, il ne manque à la limite que du Wi-Fi qui peut s’avérer bien pratique pour l’usage salon, que l’on trouve sur l’Asus P8H67-I Deluxe (130 €). Le bundle comprend des nappes SATA et le petit cordon audio miniJack, comme les cartes précédentes, mais aussi et surtout une véritable télécommande Media Center, à la qualité étonnamment bonne. Ce n’est malheureusement pas une télécommande radio, il faudra donc installer en façade le récepteur infrarouge livré. Toutefois, la réception est excellente (bien meilleure qu’avec la majorité des boîtiers home cinéma livrés avec télécommande chez Antec, SilverStone ou Zalman) et l’ergonomie tout à fait bonne. Cette carte est un excellent choix pour un PC de salon, mais ASRock a récemment sorti un autre modèle qui devrait être encore plus adapté : vendue au même tarif, la H67M-ITX/HT troque le Z68 contre un plus modeste H67 (ce qui ne change pas grand-chose en définitive pour une machine de salon) et elle gagne un contrôleur Wi-Fi N 300 Mbps (2,4 GHz uniquement) ! Les autres caractéristiques sont identiques.

PC Update 35


Rapport Q/P 5 4 Equipement

A S R oc k

Z68 Extreme 3 Gen 3 Z68, ATX, 125 €

3

Overclocking

2 1 0

Bundle

Layout/qualité

BIOS

SLI Look travaillé Compatible PCI-E 3.0 Pas de header USB 3.0 Bouton Clear CMOS trop accessible

Video, étant particulièrement rapide, ça peut être intéressant. Cette vitesse se paye, en revanche, au niveau de la qualité des vidéos, c’est donc idéal pour des transcodages vers un smartphone ou une tablette, mais peu adapté à des films HD pour PC de salon.

Issue de la dernière gamme ASRock, la Z68 Extreme 3 Gen 3 arbore fièrement les nouvelles couleurs de la marque, noir et or. Et force est d’avouer que si les condos dorés n’étaient pas du meilleur effet sur les cartes Fatal1ty et le rouge à proximité, c’est une réussite sur cette carte. Comme son nom l’indique, cette carte repose sur le chipset le plus haut de gamme, le Z68. Par rapport aux modèles précédents, il est donc possible d’exploiter l’IGP et de profiter du SSD Caching. Ce ne sont pas des fonctions qui intéresseront la majorité des clients, alors pourquoi payer 10 à 15 € de plus qu’une Fatal1ty P67 Performance ? La Z68 Extreme 3 Gen 3 offre deux ports PCI-E 16x et la compatibilité CrossFireX/SLI, ce qui est rare à ce niveau de prix, un plus qui n’est pas à négliger pour l’upgrade. A propos de futur, cette carte est également compatible PCI-E 3.0, les bons composants sont soudés ; il suffira de remplacer le CPU Sandy Bridge par un Ivy Bridge en temps voulu, c’est-à-dire lorsque vous opterez pour une carte graphique PCI-E 3.0, les premières sortant ce mois-ci (Radeon HD7000). Outre ces deux particularités, cette carte mère n’embarque pas grand-chose, fidèle à son suffixe et à son prix relativement serré. Il est d’ailleurs regrettable que l’USB 3.0 soit cantonné à deux ports arrière et qu’il n’y ait pas de header en interne, alors que de plus en plus de boîtiers sont équipés des prises en façade adéquates. Il y a un port eSATA que n’a pas la version Pro 3 en Z68 (mais dont la P67 Pro 3 de notre essai dispose !). Le bundle

36 PC Update

se contente de deux nappes SATA, le petit cordon audio miniJack (voir explication à la carte précédente), mais il s’enrichit d’un pont SLI. Pour ceux qui prévoient d’utiliser l’IGP, la carte laisse le choix entre une sortie VGA, une DVI et une HDMI. En l’absence de DisplayPort, l’IGP des Sandy Bridge est limité en 1920x1080, exit les 27 et 30’’ haut de gamme. Lucid Virtu étant de la partie, il est possible d’utiliser conjointement l’IGP et une carte graphique de joueur. L’accélération matérielle des HD2000 et HD3000 pour l’encodage vidéo, Intel Clear

Faites attention lorsque vous branchez un appareil en aveugle derrière votre PC à ne pas réinitialiser le BIOS par erreur !

Comme les autres cartes Sandy Bridge, ainsi que les AMD dernier cri, la Z68 Extreme 3 Gen 3 dispose du BIOS UEFI ASRock, dont les couleurs n’ont pas été changées (fond dégradé de noir à bleu presque turquoise), assez complet et sans difficultés spéciales. La Z68 Extreme 4 Gen 3, un peu mieux équipée, grimpe à 170 € et n’offre donc pas un aussi bon rapport qualité/prix que la plus ancienne P67 Extreme 4. Evitez la Z68 Extreme 4 « tout court » qui, outre l’incompatibilité PCI-E 3.0, coûte aussi cher que la Gen 3 sans le nouveau look noir et or. Il n’y a pas besoin de dépenser plus pour bénéficier de l’intégralité des fonctions avancées d’ASRock, comme XFast LAN et USB, ainsi qu’On/Off Play, présentées page suivante, sans oublier le logiciel de monitoring et d’overclocking AXTU, mais malgré les mises à jour, il plante toujours aussi souvent, il est donc sans grand intérêt comparé à ceux d’Asus ou MSI.


é

DOSSIER cartes mères

Les fonctions spéciales d’ASRock On/Off Play

Il arrive que l’on souhaite écouter de la musique, mais allumer l’ordinateur juste pour ça peut être pénible, en tout cas pas très économe. Dans ce cas, l’utilisation d’un baladeur ou même d’un smartphone est idéale, mais il n’est pas très pratique de débrancher à chaque fois les enceintes derrière le PC pour les brancher sur le lecteur et vice versa. Avec On/Off Play, vous pouvez brancher votre baladeur sur l’entrée ligne de votre carte son (prise bleue) et profiter des enceintes du PC, même si celui-ci est éteint ! Les modèles ASRock compatibles sont livrés avec un (court) cordon miniJack des deux côtés pour cet usage. Pour que ça fonctionne, le PC doit être éteint depuis Windows, c’est-à-dire en mode « soft-off » (ACPI S5) ; s’il est mécaniquement éteint, ou carrément débranché du secteur, le son ne passera pas.

XFast LAN Dans la même veine que XFast USB, XFast LAN espère améliorer les performances réseau de votre PC. Sorte de QoS réglable manuellement, il permet de choisir application par application la priorité, avec la possibilité d’imposer une limite de vitesse d’émission pour chacune d’entre elles. Mieux vaut s’embêter à faire la même chose sur son routeur s’il le permet (les réglages profitant alors au réseau tout entier et non à une seule machine), mais si vous n’avez qu’un seul PC chez vous, c’est pratique. L’interface n’est pas aussi claire que celle qui accompagne les cartes réseau Bigfoot Networks, mais réussir cette gestion sur une simple puce Realtek est intéressant. Durant nos tests, connecté sur le jeu en ligne Darkfall, le ping monte autour de 100 ms en laissant tourner des téléchargements sans restrictions en tâche de fond. Avec XFast LAN, le ping retombe à 50/60 ms (contre 40 ms sans aucun téléchargement). Il s’accompagne d’une petite interface d’analyse en temps réel des données Internet, avec des courbes de vitesse de téléchargement et d’envoi, mais ce dernier est si petit et moche que l’on s’en passera.

XFast USB XFast USB prétend booster les transferts USB 3.0. Si le constructeur n’a pas voulu nous donner des détails techniques quant à son fonctionnement, nous avons mené une batterie de tests afin d’en savoir plus, le discours marketing promettant des gains délirants jusqu’à 386 % plus rapides. Vous vous en doutez, ces valeurs sont fausses… ou plutôt exagérées car mine de rien, les progrès réalisés, tant en USB 3.0 qu’en USB 2.0, sont très sensibles, en particulier sur des copies de petits fichiers. Durant une copie de 6 981 fichiers (7,2 Go/s) vers un disque dur branché sur un dock USB 3.0, le temps nécessaire à cette copie diminue de 6’35’’ à 4’20’’ ! Un gain de plus de 40 % ! Alors certes, l’ASRock P67 Pro 3 utilisée pour cet essai était la carte la plus lente de base (plus lente qu’une Asus, une Gigabyte ou une MSI), mais aidée de XFast USB, elle devient la plus rapide ! Sur les gros fichiers, il n’y a plus beaucoup à gagner, ce qui fait penser que le logiciel doit servir de buffer pour la copie et n’envoyer qu’un gros fichier virtuel sur l’USB pour avoir un tel comportement. Hélas, l’installateur vérifie le matériel, XFast USB ne peut être installé sur une carte mère d’un autre constructeur.

PC Update 37


Rapport Q/P 5 4

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Layout/qualité

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asus

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P8H67-M EVO

Sabertooth P67

Testée dans Hardware Magazine n° 51

Testée dans Hardware Magazine n° 51

H67, microATX, 105 € DisplayPort Equipement 2e port PCI-E 16x câblé en 4x

Asus est une marque premium, c’est-à-dire que ses produits sont généralement un peu plus haut de gamme que ceux des autres constructeurs, ça signifie également qu’ils sont un peu moins compétitifs en entrée de gamme. Par exemple, la P8H67-M vendue 90 € semble attirante, mais l’absence d’USB 3.0 semble rédhibitoire en 2012, sans compter que les concurrentes, comme la MSI H67MAE45, en sont pourvues. Heureusement, les P8H67-M PRO (entre 95 et 100 €) et la P8H67-M EVO à 105 € sont des modèles très intéressants. Le modèle EVO que nous avons sélectionné a déjà été testé en début d’année, mais cette carte coûtait encore 120 € à l’époque, un tarif plus milieu de gamme qu’autre chose. Ayant baissé d’une quinzaine d’euros et désormais fabriquée avec le chipset B3 non bugué, c’est une très bonne affaire. C’est une carte microATX, mais son équipement n’est pas en reste ! Idéale pour un PC de bureau performant, vous profiterez pleinement de l’IGP grâce à toutes les sorties proposées. Elle fait d’ailleurs partie des rares cartes mères équipées d’une prise DisplayPort, un détail qui compte pour les amateurs de grosses résolutions : les Intel HD Graphics des Sandy Bridge ne passent en 2 536 x1 440/1 600 (résolution des écrans haut de gamme 27 à 30’’) que via cette connectique. Le modèle PRO n’en a pas, ni la carte standard, ce qui est également le cas de la prise Power eSATA uniquement sur l’EVO. Pour le reste, elle offre des radiateurs plus importants sur l’étage d’alimentation CPU, mais pour accueillir un Core i3, à la rigueur un Core i5 non K (le H67 ne permet pas d’overclocker), ce n’est guère autre chose qu’un critère esthétique. Elle fait aussi partie de ces cartes de moins en moins fréquentes encore munies d’un contrôleur IDE pour y raccorder deux anciens disques durs. Pour l’USB 3.0, il faudra se contenter de deux prises derrière, point de header ; ce n’est pas encore trop choquant compte tenu du prix et du niveau global de l’équipement. Le BIOS UEFI Asus est de la partie, très réussi esthétiquement, complet et assez pratique, quoiqu’un peu moins qu’un ASRock, par exemple, car les réglages sont parfois disséminés dans trop de sous-menus pour aller vite.

38 PC Update

P67, ATX, 165 €

Look unique Qualité/garantie Requiert un ventirad à plat pour un refroidissement optimal La P8P67 EVO, un peu mieux équipée, coûte 150 €

Avec la Sabertooth P67, un autre monde s’offre à vous. Son tarif est celui d’un milieu de gamme avancé. Le passage au P67 implique l’utilisation d’une vraie carte graphique, ce qui signifie la plupart du temps que le PC sera assez puissant. De plus, l’esthétique particulière de ce modèle est telle qu’on ne la choisit pas par hasard. Testée dans Hardware Magazine n° 51, elle revient en chipset B3 et 25 € moins chère qu’à l’époque. La Sabertooth P67 se singularise donc par son look. Déjà, c’est une carte TUF (coloris militaires et composants haut de gamme), mais elle est encore plus originale que les autres, en raison de son cache en plastique noir texturé qui recouvre l’essentiel du PCB ; si vous n’aimez pas ce bouclier (censé améliorer la diffusion de l’air), vous pouvez parfaitement le retirer. Asus la garantit 5 ans, contre 3 ans pour les autres gammes, reste à voir si dans 5a, une telle carte méritera encore le prix d’un Collissimo. L’équipement n’est pas pléthorique, certaines ASRock ou Gigabyte de même tarif sont un peu mieux pourvues, mais il ne manque rien d’important. L’USB 3.0 est présent derrière comme devant (seulement deux ports à l’arrière, dommage), un contrôleur de stockage supplémentaire porte à quatre le nombre de prises SATA 6 Gb/s, il y a aussi deux eSATA dont un alimenté. Enfin, la présence de deux ports PCI-E 16x autorise une configuration CrossFire ou SLI. Le BIOS Asus a pas mal évolué depuis nos essais début 2011. L’esthétique, déjà parfaite, n’a pas changé, mais de nombreuses petites améliorations de compatibilité et de stabilité ont été publiées. Ainsi, les barrettes de mémoire sont moins capricieuses, l’USB 3.0 reconnaît plus de produits, même les fonctions maison, comme le TPU, ont été améliorées, permettant de meilleurs gains sur les processeurs les plus à l’aise. Bien qu’il ne soit pas possible de la tester, une mise à jour d’octobre annonce même la compatibilité avec les prochains Ivy Bridge 22 nm ! Attention si vous achetez ce modèle : les tarifs sont très échelonnés d’une enseigne à l’autre. Les moins chères débutent à 155 €, les plus chères dépassent les 175 €. Et si le look ne vous sied pas, optez donc pour la P8P67 EVO qui, pour 150 €, ajoute le Bluetooth.


DOSSIER cartes mères

Rapport Q/P 5 4 Equipement

3

Rapport Q/P 5

Overclocking

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Layout/qualité Bundle

Layout/qualité

BIOS BIOS

Maximus IV GENE-Z Z68, microATX, 160 €

Maximus IV Extreme P67, ATX, 300 €

Testée dans PC Update n° 53 Prix (pour une ROG) Equipement (pour du microATX) Boutons Power/Reset condamnés en cas de SLI

Encore une bonne affaire signée Asus, une bonne surprise pour un constructeur parmi les plus chers habituellement. La Maximus IV GENE-Z est issue de la célèbre famille ROG (Republic of Gamers), les cartes pour joueurs et overclockers d’Asus qui ont lancé la mode des cartes mères à l’esthétique travaillée et aux fonctions et réglages de plus en plus avancés. Mais si les cartes ROG sont traditionnellement onéreuses, cette Maximus IV GENE-Z ne coûte que 160 €. Un tarif milieu de gamme pour une carte haut de gamme ? Son gabarit est compact, microATX, mais elle ne sacrifie pas grandchose, si ce n’est des ports d’extension. Et malgré tout, il y a deux ports PCI-E 16x pour configurer un SLI, ainsi qu’un port 4x pour toute autre carte d’extension (inaccessible en cas de SLI puisqu’il est collé au second port). Asus n’a pas eu la place de souder un contrôleur de stockage interne additionnel, c’est assez rare à ce niveau de prix, mais entre nous, qui utilise plus de deux ou trois prises SATA dans son PC ? D’autant qu’avec son gabarit microATX, elle s’adresse aussi aux boîtiers compacts, comme le Fortress FT-03 de SilverStone, qui ne sont pas conçus pour accueillir une grande quantité de disques durs. En revanche, ROG oblige, elle a des points de mesure de tension, des boutons pour démarrer et un afficheur de diagnostic de boot, sans oublier un étage d’alimentation solide et fortement refroidi, des fois que vous iriez chatouiller les très hautes tensions. Le panneau arrière n’est pas en reste, car en plus des deux USB 3.0 (il y a également un header en interne), vous ne trouverez pas moins de huit USB 2.0, dont un peut servir à overclocker depuis un laptop (fonction Asus ROG Connect), du réseau et du son. Asus, bien conscient que peu de clients ROG allaient utiliser l’IGP de leur processeur, s’est contenté de souder une simple prise HDMI, c’est effectivement suffisant. Et à vrai dire, cette carte serait en P67 plutôt qu’en Z68, pour 20 € de moins, ça serait encore mieux ! Rien de spécial à ajouter sur le BIOS, identique à celui des précédentes cartes à sa couleur près. Cette Maximus IV GENE-Z s’achète avant tout pour son look. Car finalement, à 130 €, la P8P67 PRO est un peu mieux équipée ! Mais Asus sait bien à quel point l’estampille ROG est tentante. Signalons l’existence d’une version GEN 3, compatible PCI-E 3.0. Mais à 180 € la bête, c’est un peu difficile à avaler.

Look Accessoires et gadgets pour l’overclocking 3-Way SLI Bluetooth Prix ? N’overclocke quasiment pas mieux qu’une carte à 100 €

Si ce dossier fait la part belle aux cartes d’entrée et milieu de gamme, il n’y avait pas jusqu’ici de véritables haut de gamme. Lacune comblée par l’impressionnante Maximus IV Extreme, première du nom. Celle en P67 à 300 €, pas sa jumelle en Z68 à 330 € qui n’apporte rien d’intéressant. Contrairement aux cartes comme les Fatal1ty d’ASRock, ou même la Maximus IV GENE-Z qui jouent des gros bras, cette Maximus IV Extreme porte bien son nom et se révèle réellement monstrueuse. Sans même parler des étages d’alimentation colossaux (tant pour le CPU que la RAM), Asus a soudé en plus du P67 un contrôleur nVidia nF200 qui double les lignes PCI-Express disponibles et autorise ainsi du 3-Way SLI (et du CrossFireX à trois Radeon) sur cette carte mère. Et si les cartes graphiques sont des sources de problèmes durant les sessions d’overclocking extrême, ne vous embêtez pas à tout démonter ! Asus a soudé de véritables interrupteurs, un par port PCI-E, pour activer/désactiver. La carte dispose également d’un mode LN2 (azote liquide) pour maximiser les départs par grand froid. Extrême qu’on vous dit ! Mais au-delà de ces détails un peu hors norme, c’est aussi une belle carte très haut de gamme que les plus fortunés pourront s’offrir, même si ce n’est pas pour overclocker au maximum. L’équipement n’est pas meilleur qu’une Deluxe (190 €), mais quelle gueule ! Et malgré tout, certaines caractéristiques sont très alléchantes, comme la présence de dix ports USB 3.0 (dont deux en façade via un header), heureusement qu’il reste le port ROG Connect en USB 2.0 pour brancher un clavier reconnu dès le BIOS ! Le contrôleur Bluetooth n’est pas très courant non plus. Les fans de cooling pourront compter sur huit prises pour ventilateurs (toutes en PWM) et trois prises pour brancher des sondes de température. Le BIOS est toujours l’Asus plébiscité dans les colonnes précédentes, aux couleurs ROG et donnant accès à encore plus de réglages avancés. Trop, entre nous. Certains sont si tordus qu’ils ont été ajoutés à la demande d’un ou deux overclockers mondialement réputés, mais ne sont même pas utilisés dans la majorité des cas, y compris à plus de 5 GHz.

PC Update 39


Rapport Q/P 5 4 Equipement

P8P67 PRO

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P67, ATX, 130 €

Bundle

Testée dans Hardware Magazine n° 51

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Rapport qualité/prix Qualité de fabrication

Equipement

assez pénible de ne pas pouvoir entrer par défaut en avancé, pour éviter de changer systématiquement de mode.

Dans le gros comparatif de cartes mères Sandy Bridge de Hardware Magazine n° 51, la carte Asus P8P67 PRO se distinguait par un award en or, signifiant que c’était la meilleure carte de sa catégorie. En l’occurrence, vu son niveau très correct d’équipement et son prix de vente de l’époque (170 €), c’était du bon milieu de gamme, aux portes du haut de gamme. Fort de ce succès, les ventes importantes ont permis à Asus de revoir les prix à la baisse, au point qu’elle ne vaut plus désormais que 130 €, une affaire ! Best-seller, elle mérite donc un test un peu approfondi ! De format ATX standard, toujours le PCB noir qui tire sur le marron en pleine lumière et les connecteurs en nuances de bleu. Si 130 € est un tarif milieu de gamme très doux, la P8P67 PRO ne fait pas dans l’avarice ! Elle est compatible CrossFire et SLI, à deux cartes seulement car le troisième port 16x est en fait branché en 4x sur le chipset. Le stockage, qui rappelle celui de la petite P8H67M EVO, regroupe en plus des six prises (2 x SATA 6 Gb/s + 4 x SATA 3 Gb/s) du chipset, deux prises SATA 6 Gb/s par un contrôleur Marvell et deux ports eSATA, dont un alimenté, branchés sur une puce JMicron. Il y a quatre ports USB 3.0, deux à l’arrière et un header pour les prises en façade, confiés à des puces NEC ou ASMedia (voir plus bas), les deux versions se valent. En plus de tout ceci, Asus se distingue des concurrents par un contrôleur Bluetooth 2.1 + EDR et une suite logicielle Bluetooth performante (voir page spéciale

40 PC Update

sur les fonctions avancées d’Asus). Et si nous ne trouvons pas les fonctions avancées spécifiques aux ROG, c’est parfaitement normal, elle offre toute la panoplie des astuces et gadgets Asus, comme les Q-Connectors pour faciliter le branchement des prises en façade ou encore MemOK qui garantit un boot même avec des barrettes de mémoire ultracapricieuses (mais avec des paramètres tellement « relâchés » que les performances ne seront pas idéales, à régler dans le BIOS dès que possible). Le BIOS UEFI est, en toute logique, le même que sur les deux cartes précédentes. Est donc présente la belle interface graphique d’Asus, dont la page d’accueil simplissime résume l’état du système et ne permet que de choisir entre des profils axés silence ou performances, l’un jouant sur la vitesse des ventilateurs, tandis que l’autre overclocke, le tout automatiquement, le mode par défaut étant un équilibre finalement idéal. C’est en cliq u a n t sur le mode avancé que les vrais réglages apparaissent et, pour tout utilisateur PC confirmé, il est

Deux versions cohabitent sur le site d’Asus et en boutiques : la P8P67 PRO « tout court » et la P8P67 PRO (REV 3.1). La première est marquée révision 3.0 sur le PCB, c’est la même que nous avons essayée en début d’année, si ce n’est que le chipset B2 a été abandonné au profit du B3 sans bug. La variante REV 3.1 ne se distingue que par le remplacement du chip USB 3.0 Nec par un ASMedia. Aucune différence entre les deux donc, ce n’est qu’une affaire de gros sous, Asus étant actionnaire d’ASMedia et bénéficiant de tarifs plus avantageux sur ces chips, il cherche à promouvoir le modèle, mais ne craignez pas d’acheter celle équipée de Nec, pourvu que la boîte indique clairement que le chipset est bien de type B3. Pour le prix, la P8P67 PRO est vraiment excellente, combinant la qualité de fabrication Asus exemplaire et un équipement qui n’a pas à rougir de la concurrence féroce. En face, l’ASRock P67 Extreme 4 Gen 3 (sans Bluetooth mais compatible PCI-E 3.0) est à 145 € et la Gigabyte P67-UD3P à 130 € n’est pas aussi complète.

A peine plus chère, la P8P67 EVO est également un très bon plan avec une seconde carte réseau et des boutons power/ reset en plus


DOSSIER cartes mères

g

Les fonctions spéciales d’Asus EPU & TPU

Asus communique beaucoup sur son couple de puces EPU & TPU, les « dual intelligent processors », soudé sur la majorité de ses cartes mères désormais, à l’exception des moins chères. Sous ces acronymes, sont en fait regroupées tout un tas de petites optimisations liées à l’économie d’énergie dans le cas d’EPU (Efficiency Processing Unit) et à l’augmentation des performances pour TPU (Turbo Processing Unit). Il est très facile d’activer ces fonctions sur les dernières

générations puisqu’il existe deux véritables boutons-poussoir EPU et TPU sur les cartes. Mais pour vraiment en profiter, surveiller et jouer des réglages, il faut installer AI Suite II sous Windows. Activé par le simple bouton de la carte mère, EPU joue sur le nombre de phases utilisées pour alimenter les composants et notamment le processeur. Par exemple, si trois phases sur huit suffisent à fournir l’énergie requise, autant ne pas brancher les composants des autres phases. Via la suite logicielle, tout ce qui est possible pour économiser de l’électricité est proposé, y compris certaines fonctions d’origine de Windows, comme la mise en veille des disques durs, mais également des réglages plus pointus comme une baisse de tension plus importante que d’origine sur le CPU au repos ou le calibrage précis des ventilateurs. Selon nos essais sur une P8P67 PRO et un i7-2600K d’origine, entre TPU désactivé et le profil d’économie maximum, ce sont près de 30 W de mieux ! Encore plus intéressant, le profil performances maximales (qui ne réduit pas les performances du PC pour gagner en énergie), le gain reste d’une dizaine de watts, autant s’en servir ! De son côté, TPU sert la cause opposée, le gain de puissance. Parmi ses fonctions clés, Turbo Unlocker sert à maximiser le fonctionnement du mode Turbo des CPU, en autorisant la fréquence maximum même avec tous les cores ; avec lui, sur une application quad core, l’i72600K tourne à 3,8 GHz au lieu de 3,5 GHz. Sous Windows, le logiciel d’overclocking Turbo V est génial, tant pour les habitués (réglages manuels multiples) que les novices, car l’overclocking automatique est très bon. C’était du moins vrai sur les anciennes plateformes, car l’overclocking de Sandy Bridge est nettement plus restrictif.

MemOK Avec la multiplication des fréquences mémoire et des marques, les problèmes d’incompatibilité se multiplient. C’est d’autant plus vrai en cette période de RAM peu onéreuse, vous êtes beaucoup à upgrader vos machines en passant de deux à quatre barrettes, ce qui peut également être source de problèmes et de cartes mères qui ne bootent plus. MemOK est une fonction qui règle automatiquement la mémoire, quels que soient son type, sa fréquence et sa tension nominale, pour que le PC boote. Et force est de reconnaître que les résultats sont là ! Nous avons volontairement utilisé deux barrettes capricieuses qui ne démarrent pas par défaut sur notre Asus, les ventilateurs tournent mais la diode mémoire reste au rouge. En appuyant 3 s sur le bouton MemOK, la carte prend son temps pour effectuer quelques tests et réglages et finit par démarrer ! Certes, les fréquences et timings sont généralement mauvais mais au moins, vous avez la main et donc accès au BIOS pour les ajuster. Un peu comme une assurance, c’est une fonction dont on aimera ne pas avoir à se servir, mais qui s’avère très pratique en cas de besoin.

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Rapport Q/P 5

Rapport Q/P 5

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BIOS

gigab y te

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H61N-USB3

H61, miniITX, 75 € Prix USB 3.0 Seulement deux prises SATA

La carte Gigabyte H61N-USB3 est à la fois l’une des plus petites (mini-ITX) et des moins chères (75 €) du marché. Utilisée dans le montage mini-ITX des PC pour gamers de HM56, convient-elle à tout type de PC ? Construite sur le traditionnel PCB bleu Gigabyte, le look n’est pas forcément son point fort, mais à 75 €, difficile d’être exigeant. Le chipset est un modeste H61, qui se distingue essentiellement par son contrôleur de stockage allégé (pas de SATA 6 Gb/s, pas de RAID), ainsi qu’une réduction du nombre maximal de prises USB 2.0. Mais sauf à brancher un SSD ultrarapide, ça ne gênera personne. Et quand bien même, avec une bande passante de l’ordre de 275 Mo/s réels sur le contrôleur 3 Gb/s, c’est bien assez pour profiter d’un système ultrarapide. En revanche, il n’y a que deux prises SATA soudées sur cette carte, c’est son principal défaut. C’est assez pour la majorité des scénarios (SSD + HDD, SSD + DVD, HDD + DVD), mais ça peut tout de même poser problème. Un disque dur externe performant est, en revanche, envisageable grâce à la prise eSATA. Gigabyte propose de nombreuses cartes mères H61, mais la H61HUSB3 est la seule qui, comme son nom l’indique, embarque un chip USB 3.0 pour deux prises sur le panneau arrière. Pas de header USB 3.0, mais deux USB 2.0, soit quatre prises en façade potentielles, en sus des quatre à l’arrière. Le total est donc de dix ports USB en tout ! Les prises audio analogiques paraissent « light » (seulement trois prises miniJack : verte, bleue, rose), mais ce n’est vraiment pas un problème. La carte son est bel et bien compatible 7.1 (Realtek ALC889) et il y a de multiples façons d’en profiter, à commencer par les deux prises S/PDIF (optique et coaxiale) ou la prise HDMI. Et si vous avez malgré tout un kit PC 5.1 analogique, sachez que les prises sont assignables. Le micro n’est d’ailleurs pas perdu en branchant le connecteur de façade sur le header. Le BIOS n’est pas de type UEFI, Gigabyte n’y est passé que très récemment. Pas grand-chose à en dire sachant que le H61 ne permet pas d’overclocker, c’est du très classique. Il est toutefois étonnant de constater que même un modèle si petit et peu onéreux bénéficie de la fonction dual BIOS (deux puces de BIOS soudées, par sécurité) !

42 PC Update

P67A-UD3P-B3 P67, ATX, 130 €

Look Deux ports SATA condamnés si SLI de GPU haut de gamme équipement un peu juste (pour 130 €)

Début 2011, nous testions la Gigabyte P67A-UD4, une carte qui marquait le coup d’envoi du nouveau look Gigabyte avec un PCB noir mat du plus bel effet. En revanche, la série de cartes P67 était littéralement hors de prix, au point de ne pouvoir les récompenser malgré leurs bonnes prestations techniques. En un an, les prix ont beaucoup baissé. L’occasion de tester un modèle milieu de gamme particulièrement séduisant, la P67A-UD3P-B3. Chez Gigabyte, UD3 a toujours été le suffixe du milieu de gamme par excellence, gage d’un équipement complet. La version UD3P est la moins chère des cartes « lookées » de Gigabyte, c’est-à-dire basées sur le PCB noir et non bleu. A 130 €, c’est-à-dire le prix d’une Asus P8P67 PRO, elle offre un équipement un peu moins bon, mais une plastique avantageuse. L’équipement est quand même satisfaisant. Tout ce qu’offre le P67 est utilisé, c’est-à-dire les deux ports SATA 6 Gb/s, les quatre ports SATA 3 Gb/s et carrément les quatorze ports USB 2.0 (dont six via des headers internes). Le P67 ne gérant pas l’USB 3.0 (hélas), Gigabyte a soudé deux puces Renesas (Nec), l’une pour deux prises arrière et l’autre pour un header interne. La marque est parfois critiquée pour l’agencement un peu « fouillis » des composants mais sur ce modèle, tout est bien rangé et aligné, il n’y a rien à dire. Seul bémol, les prises SATA ne sont pas coudées et deux des quatre SATA 3 Gb/s pourront être condamnées en utilisant une carte graphique double slot haut de gamme (c’est-à-dire longue). Le SLI est de la partie et la position des deux ports PCI-E 16x idéale : le premier est assez éloigné du CPU et permet l’utilisation de gros ventirads sans se poser de questions, le second est espacé de deux slots, ce qui offre un meilleur refroidissement à la carte du haut. Comme pour la carte précédente, les commentaires BIOS sont assez succincts puisqu’il s’agit toujours du bon vieux BIOS classique à utiliser au clavier exclusivement. Toutefois, si l’interface de réglage n’est pas de type UEFI, Gigabyte a quand même fait ce qu’il faut pour assurer la compatibilité des disques durs de plus de 2,2 To, notamment les modèles de 3 To, si quelqu’un est encore assez riche pour pouvoir s’en offrir. Et ce, pour toutes les cartes socket 1155, même la petite H61N-USB3 de la colonne ci-contre.


Rapport Q/P 5 4 Equipement

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DOSSIER cartes mères

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Layout/qualité

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BIOS

P67A-UD5-B3 P67, ATX, 230 €

USB 2.0 et 3.0 en pagaille look agencement des composants garantie 5 ans Équipement pour une ud5 Prix ?

La montée en gamme se poursuit par l’essai de la P67A-UD5B3, qui se place deux cans au dessus de la P67A-UD3P en test avancé page suivante. Les UD5 de Gigabyte représentent généralement le bon haut de gamme, les UD7 étant un peu trop chères et inutilement suréquipées. La P67A-UD5 était beaucoup trop chère à la sortie de la plateforme 1155 (environ 280 €), si bien que nous n’avions pas jugé utile de la tester à l’époque. Les prix ont depuis chuté, elle est à 230 € et baisse encore, certaines grandes enseignes l’affichent à 200 €, le prix d’une Asus P8P67 Deluxe qu’elle concurrence volontiers. Plus large que les cartes précédentes, l’UD5 en impose. Pourtant, il n’y a pas beaucoup plus d’équipements que sur les UD3, mais au risque de choquer ces dames, ça fait plus viril ainsi ! Le stockage interne est quelque peu décevant pour le prix, il s’agit simplement des six prises pilotées par le P67, dont deux sont SATA 6 Gb/s. Il y a bien deux contrôleurs Marvell en supplément, mais ils gèrent chacun une prise eSATA, alimentée qui plus est (permet de brancher un disque dur 2,5’’ externe sans alimentation complémentaire). En revanche, la part belle est faite à l’USB 3.0 ! Il n’y a pas moins de huit prises en tout, quatre sur le panneau arrière et deux headers. L’usage de hubs pour multiplier les prises des contrôleurs Renesas ne représente pas un idéal de performances (par exemple, utiliser deux périphériques USB 3.0 branchés sur deux prises reliées au même hub va saturer le contrôleur) mais dans la pratique, il y a peu de chances pour que ça se produise et, au moins, vous ne passerez pas votre vie à débrancher la clé USB 3.0 pour brancher le disque dur, etc. En outre, l’UD5 propose également dix USB 2.0, un vrai paradis si vous n’aimez pas l’idée d’avoir un hub USB posé sur le bureau et des headers à outrance pour brancher des périphériques internes tels qu’un lecteur de cartes mémoire ou un système de contrôle des ventilateurs/watercooling. La carte n’oublie pas non plus le FireWire, une connectique qui se fait de plus en plus rare. Les boutons Power/Reset et Clear CMOS sont présents et très bien placés, près des slots de RAM.

G1.Sniper 2 Z68, ATX, 410 €

Look carte réseau carte son Prix délirant Équipement

garantie 5 ans

Depuis quelques mois, Gigabyte a repris en main son très haut de gamme avec la série G1. Si l’Assassin se destine à la plateforme Intel la plus haut de gamme (la 1re en X58, la 2e sort en 2011), la Sniper représente le summum pour la plateforme principale : la Sniper 2 est la carte mère la plus haut de gamme de Gigabyte pour socket 1155. Vendue 110 € de plus qu’une Asus Maximus IV Extreme, est-ce justifiable ? Pour qui aime bien le noir et le vert, les fans de nVidia et les autres, la série G1 a de quoi séduire. Le look est très travaillé et les couleurs changent un peu de la production monotone, où le noir seul se bat contre le noir et rouge, sans oublier tout ce bleu. Conçue pour les joueurs, le thème des radiateurs des chipsets est le fusil d’assaut avec le chargeur en bas, le canon et le silencieux autour du CPU. Côté équipement, le premier constat est inquiétant. Seulement quatre USB 3.0 en comptant le header, un seul port réseau, bref, une UD3. Sa force réside dans sa carte son et sa carte réseau. Concrètement, une véritable Sound Blaster X-Fi est soudée à même le PCB (et non pas une simple licence), avec un très bon isolement du DAC pour ne souffrir d’aucun parasite en restitution analogique (effectivement, au casque, sans source audio, impossible d’entendre le moindre grésillement ou sifflement, généralement présent même faible sur les autres cartes mères). La carte réseau, fabriquée par Bigfoot Networks, offre deux avantages : gestion hardware complète (n’impacte donc aucunement le CPU principal du PC) et un outil très complet et performant de gestion des priorités, application par application, afin de maximiser le ping dans les jeux en ligne. ASRock le propose également de façon logicielle, mais l’ergonomie et l’efficacité vis-à-vis des downloads en peer-to-peer sont à l’avantage de la solution Gigabyte. La G1.Sniper 2 fait partie du best of car elle fait rêver (c’est la carte la plus chère de toute la production 1155 donc heureusement), mais impossible de vous la recommander tant son prix est exagéré. Non pas que ses particularités audio et réseau ne justifient pas un tarif plus élevé que la moyenne, mais 300 à 350 €, ça semble une limite difficile à dépasser, d’autant que sorti de ces deux contrôleurs, la carte n’a pas un équipement hors norme.

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gigab y te

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Z68XP-UD3

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Z68, ATX, 130 €

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Prix pour une Z68 Port mSATA

l’arrière, pas moins de dix prises USB, dont deux sont en USB 3.0.

La Z68XP-UD3 est la petite soeur de la Z68XPUD3-iSSD testée dans PCU55. Ce modèle avait pour particularité la présence d’un SSD mSATA (microSATA) de 20 Go en puces SLC, c’est-à-dire l’Intel 311 spécifiquement conçu pour profiter de la technologie SRT (Smart Response Technology), le SSD Caching, une des différences entre P67 et Z68. Mais cette dernière est bien trop chère, autour de 220 € soit 90 € pour un SSD de 30 Go, non merci. A ce tarif, mieux vaut s’acheter la version Z68XP-UD3 nue et un SSD Crucial M4 de 64 Go. La Z68XP-UD3 est un modèle de milieu de gamme vendu au même prix que la P67AUD3P de la colonne précédente, que choisir ? Dès le premier regard, les deux cartes ne jouent pas le même rôle. Si la P67A-UD3P mise beaucoup sur son physique, la Z68XPUD3 est plus classique et joue la carte de l’équipement et des fonctionnalités. Tout d’abord, son chipset Z68 offre plus de souplesse. Il permet, par exemple, de tirer profit de l’IGP intégré à tout CPU Sandy Bridge (une simple prise HDMI) à la place d’une carte graphique… ou en complément ! Il ne faut pas oublier que la majorité des cartes mères Z68 sont livrées avec le pilote Lucid Virtu qui permet de basculer rapidement de l’IGP au GPU, un moyen d’économiser de l’énergie en n’utilisant le GPU que lorsqu’il s’avère nécessaire ; le gain de consommation est néanmoins très modéré puisque la carte reste alimentée (consommation minimale,

44 PC Update

certes, mais comptez autour de 20 W pour tout GPU moderne). Le Z68, c’est également la possibilité d’utiliser le SSD Caching. Et si l’achat de l’Intel 311 n’est pas rentable, vous pouvez parfaitement réutiliser l’un de vos premiers SSD, par exemple un Intel V-Series 40 Go. Evitez toutefois les modèles qui ne peuvent être réinitialisés à l’aide de HDDErase, les très vieux SSD (2 à 3 ans) affichent aujourd’hui des performances en écriture généralement déplorables. Notez que si vous trouvez un bon plan sur un SSD mSATA (que ça soit pour du Caching ou non), la Z68XPUD3 conserve le port mSATA ! Mais pour le moment, ces SSD sont un peu plus chers et moins performants que les références du marché. Sans compter que le port mSATA est partagé avec la prise SATA2_5, il s’agit donc d’un connecteur en 3 Gb/s et non 6 Gb/s. Le stockage offert par le Z68 est complété sur cette carte par un contrôleur supplémentaire, un Marvell 88SE9172 qui pilote deux prises SATA 6 Gb/s de plus. Elle perd, en revanche, la prise eSATA, ce qui n’est plus vraiment un problème à l’époque de l’USB 3.0. S’il a perdu de l’intérêt lui aussi, le FireWire est implanté sur cette carte mère, c’est de plus en plus rare et il n’y en avait pas sur la P67A-UD3P de même tarif. Pour le reste, c’est identique, la configuration des ports PCI et PCI-Express ne change pas, permettant entre autres une configuration CrossFire ou SLI. Mais sur cette Z68XP-UD3, les prises SATA sont penchées, ce qui règle tout problème. A

Côté BIOS, la Z68XP-UD3 a beau être sortie plus récemment, elle n’a pas encore droit au BIOS 3D UEFI disponible depuis les cartes X79. Il y a toutefois l’utilitaire Touch BIOS qui simule un BIOS UEFI depuis Windows, nous y reviendrons sur la page des fonctions avancées de Gigabyte. Alors, laquelle prendrez-vous ? Peu de personnes requièrent un Z68, mais pour celles qui en cherchent un ou qui désirent un bon niveau de stockage, elle n’est pas très chère, la majorité des cartes Z68 dépassant les 150 €. Quant au look, tout amateur de PC soignés préférera certainement la noire, mais il semble qu’il reste encore de nombreux adeptes du PC fermé, qui se fichent totalement de l’aspect de leur carte pourvu qu’elle fonctionne à merveille :)

Il est possible d’ajouter un SSD au format mSATA sur la Z68XP-UD3.”


DOSSIER cartes mères

Les fonctions spéciales Gigabyte DualBIOS

Si de nombreuses cartes mères haut de gamme ont deux puces de BIOS, parfois même trois, chez Gigabyte, toutes les cartes ont deux BIOS et c’est la marque qui a inventé ce concept il y a de longues années. Dual BIOS est une sécurité pour l’utilisateur, la sécurité que si le flash du BIOS principal échoue (mauvais BIOS, coupure de courant, plantage), au lieu que la carte mère soit bonne pour la poubelle, elle démarre sur le BIOS secondaire et le recopie sur la première puce. C’est, en revanche, une option à double tranchant pour les overclockers, car si ça permet de redémarrer quoi qu’il arrive, il est pénible de devoir régler de 0 tous les paramètres à chaque fois, plutôt que d’insister sur le BIOS 1 avec un mode de démarrage garanti comme font les autres marques.

CloudOC

LanOptimizer Il n’y a pas que les G1 qui bénéficient d’une optimisation réseau pour conserver un bon ping dans les jeux ou de la bande passante pour surfer durant les téléchargements. Equivalent du XFast LAN d’ASRock, le LAN Optimizer de Gigabyte est une interface graphique qui permet de nombreux réglages sur les cartes réseau Gigabit Ethernet de Realtek. Il est possible de tout préciser manuellement, mais le débutant s’en sortira très bien grâce aux modes préprogrammés (optimisés pour les jeux, le streaming vidéo ou le surf sur le Web). Pour notre test avec Darkfall, nous avons dû passer en mode manuel pour que le jeu soit pris en compte, mais nous avons noté les mêmes progrès de ping qu’avec l’outil ASRock. Pratique pour ne plus avoir à couper ses téléchargements au moindre lancement d’une partie en ligne !

S’inspirant des nombreuses fonctions d’overclocking des Asus ROG, Gigabyte a développé Cloud OC. Il s’agit d’un site Internet (hébergé par votre PC, après avoir installé le logiciel), spécialement conçu pour les appareils mobiles (smartphones, tablettes), afin de contrôler l’overclocking à distance. S’il n’est pas vraiment utile d’overclocker son PC depuis le bureau ou le supermarché, c’est une façon de battre des scores durant les benchmarks. Par exemple, si votre jeu plante toujours au même endroit parce que le processeur accéléré ne passe pas une étape précise, vous pouvez lancer le bench à fond, réduire l’overclocking juste au bon moment et raccélérer juste après pour maximiser le score ! Inutile donc indispensable.

On/Off Charge EZ Smart Response EZ Smart Response est un utilitaire pour simplifier la mise en place du SSD Caching sur les cartes mères Z68. En activant simplement EZ Smart Response depuis Windows, la carte mère passe en mode RAID toute seule et configure le tout. Le plus intéressant réside dans la possibilité d’accélérer un disque dur installé en mode IDE et non AHCI ou RAID, sans avoir à formater, pas mal !

Comme les autres marques, Gigabyte propose une recharge USB accélérée des iPhone et smartphones modernes en USB (c’est-à-dire aussi vite que par un chargeur secteur classique, contrairement à la charge USB qui est bien plus lente). Pour utiliser On/Off Charge, il faut brancher les prises en façade du boîtier sur le header rouge et installer le pilote adéquat sous Windows. Avec un BIOS récent, ça fonctionne également PC éteint (mais branché, éteint depuis Windows).

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msi

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H61MA-E35

H61, microATX, 65 à 70 € Prix équipement Pas de sortie S/PDIF

look

Parmi les nombreuses références au catalogue, la H61M-E33 est l’une des plus attirantes, il est difficile de battre son prix compris entre 56 et 62 €. Et pourtant, la H61MA-E35 vendue à peine plus cher (65 à 70 €) est bien mieux équipée ! Comme toujours, les cartes mères les plus abordables sont au format microATX. Après tout, c’est un moyen logique d’économiser un peu de PCB et quelques composants, sans basculer dans la complexité de la miniaturisation en mini-ITX. Malgré son prix inférieur à 70 €, elle conserve le look des plus grosses, à commencer par le PCB marron/noir. Elle fait même plus uniforme que les cartes haut de gamme car il n’y a que le port PCI-Express 16x qui soit bleu roi, tout le reste est noir (sauf les prises des ventilateurs, en blanc). Presque toutes les caractéristiques du H61 sont exploitées, des sorties vidéo (VGA + DVI + HDMI mais pas de DisplayPort) aux huit USB sur dix possibles (dont quatre via deux headers), en passant par les quatre prises SATA 3 Gb/s. Mais voilà ce qui caractérise la H61M-E33 ! Pour seulement 5 ou 6 € de plus, la H61MA-E35 ajoute un contrôleur USB 3.0 ASMedia (deux prises arrière, pas de header), ainsi qu’un contrôleur SATA 6 Gb/s, également ASMedia (deux prises). Mieux qu’une carte H67 pour 65 €, imbattable ! Au registre des défauts, difficile d’en relever plusieurs. Notons qu’un petit port SATA 3 Gb/s pourrait être condamné dans le cas peu probable où vous logeriez une carte graphique monstre (et donc longue) sur cette carte mère. Point de RAID possible, ni sur les ports H61, ni les deux ASMedia. Malgré son prix riquiqui, la H61MA-E35 bénéficie du même BIOS UEFI que ses grandes soeurs, baptisé Click BIOS. Il s’agit, en revanche, de la 1re version sortie en début d’année et non de la mise à niveau de cet été, plus ergonomique. Grâce à lui, des disques durs de toute capacité peuvent prendre place dans un PC basé sur cette carte. Complétez cette carte d’un Pentium G, de 4 Go et d’un petit SSD de 64 Go : voilà la plateforme idéale pour un PC bureautique/Internet ultrarapide et à moindres frais ! Ahhh, mais c’est l’une de nos configurations de référence :)

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H67MA-E45

H67, microATX, 90 € Équipement 14 USB en tout Prix qui varient beaucoup d’une boutique à l’autre

MSI est doué pour faire de bonnes cartes mères d’entrée de gamme. Ce n’est pas une critique, il en faut ! Sans quitter le format microATX, nous passons à la catégorie supérieure avec la H67MA-E45. Après l’idéal de premier prix, l’idéal en entrée de gamme ? Cette carte n’est pas une simple copie de la précédente dont le chipset H61 aurait été remplacé par un H67. Le suffixe « plus élevé », E45 au lieu de E35, traduit de nombreux équipements supplémentaires qui, cumulés, justifient l’écart de prix sans problème. Le changement de chipset se traduit par la présence native de deux ports SATA 6 Gb/s (plus besoin du contrôleur ASMedia) avec RAID en prime. La carte passe également de deux à quatre slots de RAM, histoire de faciliter une future upgrade. Le nombre de ports USB 2.0 explose, de huit en tout sur la précédente à douze sur celle-ci (dont huit via quatre headers). Et comme une E45 ne saurait être moins bien qu’une E35, MSI propose toujours deux ports USB 3.0 à l’arrière (chipset Nec sur ce modèle). Avouons qu’un total de quatorze USB sur une carte microATX, c’est une sorte de perfection, même si le header USB 3.0 est réservé au modèle supérieur (H67MA-ED55). La carte gagne également un slot d’extension PCI-E 1x, avec en tout quatre ports (1* 16x + 3* 1x). Les prises SATA 6 Gb/s ne sont pas coudées, mais elles ne risquent pas d’être perturbées par une carte fille. En revanche, les ports SATA 3 Gb/s sont couchés pour ne pas risquer ce problème, en continuité du port 16x. La carte son progresse, une belle ALC892 profitant du son HD des Blu-Ray, plutôt qu’une basique ALC887 et sortie S/PDIF. Enfin, la H67MA-E45 embarque aussi un contrôleur FireWire, alors que même la majorité des cartes plus chères n’en ont même pas ! Cette carte, sortie en début d’année, est munie du premier Click BIOS (UEFI) de MSI, comme la précédente. Tout à fait complet, il n’est pas aussi beau et pratique que la mise à jour de l’été dernier. C’est néanmoins suffisant. Faites bien attention si vous décidez d’acheter ce modèle car les prix s’étendent de 85 à 105 €, en ne prenant en compte que les grandes enseignes. La payer plus de 90/95 € ne serait plus une si bonne affaire.


Rapport Q/P 5 Rapport Q/P 5 4 Equipement

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DOSSIER cartes MERES

4 Equipement

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Layout/qualité

Layout/qualité BIOS BIOS

P67A-GD65 P67, ATX, 140 €

Z68A-GD65 (G3) Z68, ATX, 160 €

Testée dans PC Update n°51 OC Genie

Équipement

La P67A-GD65 est une très bonne carte de milieu de gamme, l’une des toutes premières cartes 1155 que nous ayons testées puisque sa parution date de PCU51 en janvier dernier. Elle a depuis évolué vers le chipset B3, comme toutes les autres, et a connu toute une série de BIOS visant principalement à améliorer la compatibilité RAM, celle des périphériques USB et le support des derniers CPU. Qu’elle soit plus haut de gamme que les cartes précédentes n’impacte pas son esthétique : c’est le PCB noir (marron en pleine lumière) des Asus/ASRock/MSI sur lequel sont soudés des composants en majorité noirs ou bleu roi. La carte est compatible CrossFire et SLI, avec deux espaces entre les cartes afin de maximiser le refroidissement (et donc le silence) de celle du dessus, un bon point. En plus de l’équipement classique du chipset P67, la carte embarque deux contrôleurs USB 3.0 Nec gérant deux prises arrière, ainsi qu’un header ; il est placé tout en bas mais vers l’arrière du boîtier, il réclame donc un fil de façade long pour pouvoir passer derrière et rester invisible. Il y a également un contrôleur de stockage supplémentaire pour deux prises SATA 6 Gb/s de plus et encore un autre pour les deux prises eSATA. Comme sur ses modèles antérieurs, MSI reste fidèle au FireWire. Ce modèle se distingue de la GD55 par la présence de fonctions destinées aux bidouilleurs et overclockers, c’est-à-dire des boutons Power/Reset, ainsi qu’un bouton OC Genie (overclocking automatique, comme le TPU chez Asus) et même des points de mesure des tensions à l’ergonomie simplifiée (fils pour accrocher le multimètre, pas besoin de viser et de rester en place, les mains sont libres). La G65 embarque le même Click BIOS MSI que les cartes précédentes et, malgré l’étage d’alimentation amélioré ainsi que la possibilité pour les curieux de mesurer leurs tensions, n’espérez pas overclocker plus fort votre Core i5/i7. Cette GD65 est une bonne carte, mais elle n’a perdu que 5 € depuis le début de l’année et l’avantage en matière de rapport qualité/prix qu’elle avait face à l’Asus P8P67 PRO, qui est tombée à 130 €, fait désormais partie du passé.

Click BIOS II PCI-E 3.0 prix pour une Z68 de ce niveau de gamme Pas de Display Port

La carte mère MSI la plus chère de cette sélection est la Z68AGD65. Vous savez que nous préférons globalement le P67 pour un PC haut de gamme, non pas que le Z68 ne soit pas performant, mais ce qu’il apporte ne justifie pas la dépense vis-à-vis du P67. Toutefois, il existe des cas où l’écart de tarif est suffisamment faible pour qu’on puisse se permettre le luxe de posséder « le meilleur chipset », c’est encore plus vrai lorsque, pour 20 € de plus que la P67A-GD65, cette Z68A-GD65 (G3) offre également une compatibilité PCI-E 3.0. Attention, la Z68A-GD65 existe également sans PCI-E 3.0, quasiment au même prix (155 €). Ce modèle ressemble beaucoup à la P67A-GD65, mais à y regarder de plus près, ce n’est pas exactement le même layout. Ainsi, le bouton OC Genie se retrouve à côté des bornes de tension, près du connecteur ATX principal. Le header USB 3.0, toujours placé en bas de la carte, se rapproche du centre sur l’axe horizontal, le câble de façade n’a plus besoin d’être aussi long. Sur le panneau arrière, conséquence du chipset Z68, il n’y a plus que six USB (quatre USB 2.0 et deux USB 3.0) pour que tiennent les sorties vidéo VGA, DVI et HDMI. Même le FireWire a disparu dans la bataille. Si le VGA permettra de démarrer sur un coin de table même avec un vieux moniteur, c’est le genre de prises qui prend de la place et que l’on n’imagine plus rencontrer en 2012 ! Déjà qu’il y a peu de chances qu’un utilisateur de Z68 n’ajoute pas une véritable carte graphique sur le port PCI-E, ce genre de sorties n’a guère d’intérêt, deux HDMI ou deux DisplayPort semblent plus adaptés, d’autant que les adaptateurs DVI existent. Sortie plus récemment que les autres cartes MSI, la Z68AGD65 (G3) bénéficie de l’interface Click BIOS II, plus belle et plus ergonomique. Les fonctions qu’il contient ne sont pas plus nombreuses, mais au-delà de son look, il est aussi moins bugué (sur la première version, certaines souris fonctionnent mal). Zoom sur cette interface et son pendant Windows page suivante.

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Rapport Q/P 5 4 Equipement

P67A-C45

P67, ATX, 90 €

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Overclocking

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Bundle

Testée dans Hardware Magazine n°51

Layout/qualité

BIOS

msi

Prix Équipement 4 USB 3.0 en tout

est conforme aux aptitudes du P67, c’est-àdire deux prises SATA 6 Gb/s et quatre SATA 3 Gb/s avec RAID 0/1/5/10 en installant les pilotes Intel RST (Rapid Storage Technology). Deux prises SATA 3 Gb/s ne sont pas couchées comme les autres. C’est moche, mais pas pénalisant.

Pour monter un PC puissant, une machine de jeu par exemple, il faut installer une véritable carte graphique dans un port PCI-Express. Mais lorsque le portefeuille n’autorise pas toutes les folies, que faire ? L’économie sur la carte mère est une meilleure idée que sur le CPU ou le GPU, surtout quand il existe de bonnes cartes comme la MSI P67A-C45 à 90 €. Une carte que nous avons déjà testée début 2011, à l’époque elle valait encore entre 100 et 120 €. Pour un tarif identique à la carte testée dans la colonne précédente, la P67A-C45 est « radicalement différente ». Pour commencer, elle est au format ATX, ce qui signifie qu’elle dispose de bien plus de slots d’extension, en l’occurrence trois ports PCI classiques, en plus du PCI-E 16x et des trois PCI-E 1x. MSI a d’ailleurs eu la bonne idée d’inverser le premier port 1x avec le 16x, si bien que la carte graphique s’écarte un peu plus du CPU. Ça garantit l’installation de n’importe quel ventirad sur le CPU, tout en maintenant la carte vidéo plus au frais. Le passage du H67 au P67 se traduit par l’abandon des sorties vidéo, il n’est plus possible d’exploiter l’IGP, mais c’est en revanche l’accès aux fonctions d’overclocking pour le CPU, en l’occurrence la possibilité de régler le coefficient débridé des processeurs K. Et puis le boîtier sera probablement plus grand, il pourra profiter d’un meilleur refroidissement grâce aux cinq prises pour ventilateurs au lieu de deux sur les petites microATX. Le panneau arrière fait encore plus la part belle aux prises USB,

48 PC Update

Comme toutes les cartes Sandy Bridge MSI, la P67A-C45 bénéficie du Click BIOS, le BIOS UEFI de la marque. Le menu principal est facile d’accès avec de gros boutons, après quoi chaque sous-menu ressemble finalement à un BIOS assez classique. De retour sur l’overclocking, il ne faut pas s’inquiéter du fait que ça soit une carte d’entrée de gamme. Certes, l’étage d’alimentation est moins costaud et il n’y a pas tous les microréglages ultraavancés des cartes extrêmes, mais ceci ne concerne que les records à battre à base d’azote liquide. Pour un PC overclocké au quotidien, cette carte à 90 € fait aussi bien que les autres, notre Core i7-2600K tourne à 4,8 GHz dessus ! La plus proche concurrente de cette P67A-C45 est l’ASRock P67 Pro 3, mais pour un prix à peine aussi bon, elle n’offre pas le header USB 3.0 et n’est pas vendue dans autant de magasins.

en tout dix prises à l’arrière, huit USB 2.0 et deux USB 3.0. A l’intérieur, un header USB 2.0 et surtout un USB 3.0 portant le nombre total de prises à quatorze. Malgré le budget serré, MSI a conservé le contrôleur FireWire, avec une prise à l’arrière et un header pour une prise en façade. La carte son est une Realtek ALC892 complétée par une licence THX TruStudio Pro. Résultat du fruit de la collaboration de Creative et THX, il s’agit d’une suite de petits logiciels destinés à améliorer la qualité du son et à simuler des configurations que vous ne possédez peutêtre pas, comme une écoute 7.1. Ces accessoires sont globalement inutiles, à part peut-être le Smart Volume qui ajuste automatiquement le volume dans les films pour éviter de ne rien entendre des dialogues ou de réveiller tout le voisinage à la moindre explosion si vous habitez en appartement ou que vos enfants dorment dans la pièce d’à côté. Le stockage Malgré son prix riquiqui, la P67A-C45 offre un header USB 3.0.


DOSSIER cartes mères

Les fonctions spéciales MSI

OC Genie II Il n’y a pas qu’Asus qui propose un overclocking automatique intelligent, c’est-à-dire qui analyse les composants en place et propose une solution performante, plutôt que de se contenter d’appliquer des profils identiques quel que soit le PC. OC Genie II est disponible sur toutes les cartes de la marque, pourvu que l’on installe la suite logicielle et qu’on l’exécute depuis Windows (il doit être activé dans le BIOS au préalable). Toutefois, cette fonction prend du sens sur les modèles qui, comme la P67A-GD65 ou la Z68A-GD65 (G3), ont un véritable bouton pour l’activer. Après tout, pour que ça soit simple et automatique, autant aller jusqu’au bout des choses. PC éteint, il faut donc enfoncer le bouton OC Genie II, puis démarrer. Celui-ci s’illumine et, à l’affichage du BIOS, précise qu’OC Genie II est actif. A condition qu’il ne soit pas désactivé dans le BIOS, le PC est déjà accéléré, il n’y a rien de spécial à installer sous Windows pour que ça soit fonctionnel dans ce cas. Quant aux performances, OC Genie II a su activer le profil XMP 1866 de nos barrettes et cadencer le Core i7-2600K à 4,2 GHz, ça semble correct, mais un bon réglage manuel permet de tourner tout aussi stable entre 4,7 et 4,8 GHz à la même tension CPU (1,385 V).

M-Flash

Click BIOS II Click BIOS est le nom que MSI donne à son interface de BIOS UEFI. A vrai dire, dans la première version, qui équipe toutes les cartes sorties de début 2011 à cet été, il n’y a pas tant de choses qui soient cliquables et l’utilisateur se retrouve rapidement à jouer du clavier comme dans un BIOS classique. Ce n’est pas forcément un défaut pour l’amateur qui gagne ainsi du temps, mais c’est dommage pour le débutant qui serait tenté de s’intéresser au BIOS. Le BIOS Asus, au moins, propose un mode simplifié avec quelques réglages sommaires totalement graphiques et manipulables à la souris. Click BIOS II, intégré aux nouvelles cartes mères de la marque, progresse nettement en ce sens. Plus facile à utiliser pour le novice (des profils de configuration du PC en mode standard, éco d’énergie ou overclocking sont accessibles très simplement), plus beau également. L’autre point fort du Click BIOS II est l’interface Windows qui reprend trait pour trait l’esthétique du BIOS et permet les mêmes réglages. Pratique !

Semblable à EZ-Flash d’Asus, MSI M-Flash est un moyen très pratique de mettre à jour son BIOS… depuis le BIOS ! Certes, depuis les utilitaires de flash sous Windows, démarrer en mode DOS pour flasher son BIOS est de l’histoire ancienne, mais avec M-Flash, il est possible de flasher le BIOS d’une carte avant même d’installer l’OS, histoire de partir sur une bonne base. D’autre part, M-Flash permet également de sauvegarder le BIOS en cours et les profils de réglage. Il suffit d’insérer une clé USB (sur un port USB 2.0, pas USB 3.0) et de démarrer le PC. Si le fichier BIOS de votre carte mère est sur la clé, vous pourrez procéder à la mise à jour très simplement. Encore plus fort, en cas de flashage raté et de carte mère plantée, il est encore possible de booter le PC avec une clé USB contenant la sauvegarde M-Flash. Une bonne sécurité qui ne demande qu’à recycler un vieux dongle de 32 ou 64 Mo relégué depuis des années au fond d’un tiroir.

PC Update 49


Les autres marques La distribution française place tellement les quatre plus grandes marques en avant que les autres peinent à se faire remarquer. Pourtant, de nombreux constructeurs, petits ou gros, proposent des cartes mères socket 1155. Quelques bons coups qui méritent un achat à l’étranger ? eSATA 6 Gb/s, de deux cartes réseau Gigabit avec teaming et d’une puce Lucid Hydra qui permet de mixer des cartes graphiques différentes et de profiter d’une accélération malgré tout (une GeForce + une Radeon notamment). Introuvable en Europe, elle est vendue 250 $ aux Etats-Unis. Sa petite soeur, sans puce Lucid, est nettement plus compétitive à 165 $.

EVGA Depuis le départ du responsable des ventes, il y a quelques mois, EVGA qui était déjà assez mal distribué en France n’est quasiment plus vendu du tout. Quel dommage car cette marque de prestige a toujours proposé des produits de rêve, quoique toujours un peu en retard et trop chers. Pour Sandy Bridge, la gamme est nettement plus simple que celles des quatre ténors : trois cartes P67, quatre en Z68.

L’ECS P67H2-A, éléguante mais trop chère a cause de sa puce Lucid Hydra.

Biostar Biostar, plus du tout représenté en France, n’affiche pas moins de 24 cartes mères socket 1155 à son catalogue. A vrai dire, aucune carte n’est particulièrement séduisante et les références, pour l’essentiel, sont des cartes H61 et H67 bas de gamme. En fait, sur les 24 références, il n’y a que deux cartes en P67 et deux en Z68. Celles-ci ne sont pas exceptionnelles, mais les prix outre-Rhin sont, en revanche, très bons. La plus attirante, la TP67XE issue de la gamme Tpower, ne coûte que 120 €. C’est bien placé pour une carte compatible SLI avec deux USB 3.0, mais pour 10 € de plus, l’Asus P8P67 Pro est tout de même plus intéressante. Le BIOS est de type UEFI, mais l’interface est tellement basique qu’on se croit dans un BIOS standard, à quelques icônes près pour passer d’une fenêtre à l’autre.

ATX, dont deux qui sortent du lot, issus de la série pour gamers Black, ce sont la P67H2-A et la P67H2-A2 un peu moins chère. Toutes deux ont un look assez réussi, un PCB noir avec des composants gris et blanc. Le niveau d’équipement est très bon, la plus costaude dispose en plus de quatre USB 3.0, de deux

En P67, la plus petite est la P67 SLI, une carte milieu de gamme qui ressemble beaucoup à la Gigabyte P67A-UD3, tant en look qu’en équipement. Elle embarque toutefois une deuxième prise réseau Ethernet et du FireWire, tout en bénéficiant d’un design un peu meilleur (par exemple, les ports SATA sont coudés). Mais si elle est résolument meilleure que la Gigabyte, elle coûte 175 €… contre 130. Au-dessus, il y a la P67 FTW (For The Win pour les n00bs) et la P67 FTW w/ EVGauge and ECP V4. Dans les deux cas, la carte est la même, c’est-à-dire une version haut de gamme qui n’a pas tellement son équivalent chez les autres constructeurs. Elle se situe quelque part entre les Asus Maximus IV Formula et Extreme,

ECS ECS, l’ancien leader de l’entrée de gamme balayé par ASRock, propose des cartes mères de plus en plus haut de gamme. 22 produits socket 1155 à son catalogue, mais comme chez Biostar, la part belle est faite aux petits modèles H61 et H67 et il n’y a même pas de Z68. Le P67 est représenté par quatre modèles

50 PC Update

Arrivées sur le tard, les Z68 EVGA sont séduisantes et pas forcément hors de prix si ce n’est la version SLI.


c’est-à-dire une carte audessus du lot pour l’overclocker… bien que ça ne signifie plus grand-chose sur cette plateforme. La version la plus onéreuse est livrée avec un afficheur en façade et le très mignon EVGauge, un manomètre digne d’un petit compte-tours de voiture avec une aiguille (à fixer à la place d’une carte d’extension), qui indique la fréquence CPU en temps réel, gradué de 1 à 6 GHz. Etonnamment, ces cartes ne sont pas si chères, la version sans manomètre coûte 235 € en Allemagne, quant à l’autre, bonne chance pour la trouver. En Z68, la gamme est similaire, mais s’ajoute tout en bas une petite carte bien séduisante, la Z68 SLI Micro, pour microATX. Concurrente de la Maximus IV GENE-Z, elle est un peu moins bien équipée… mais on la trouve en Allemagne pour 120 € seulement ! Pour une carte noire lookée, en Z68 et sans défauts, c’est très bien placé ! Les Z68 SLI et Z68 FTW sont vendues respectivement 180 et 250 €. Ce qui fait cher la SLI, mais la FTW est un haut de gamme convaincant, sachant qu’EVGA ne propose pas de version Classified (sa finition la plus extrême) sur cette plateforme.

Foxconn Foxconn Channel, la division grand public du géant Foxconn (connecteurs, nappes et sockets présents sur de nombreuses cartes mères), affiche lui aussi une vingtaine de cartes pour les processeurs Sandy Bridge, qui ne sont pas distribuées en France. En P67 et Z68, les chipsets les plus intéressants pour des PC desktop standard, il n’y a qu’un modèle de chaque relativement standard quoiqu’assez coloré, complété par un modèle classé gamer, en P67. La P67AS, PCB noir avec des connecteurs noir et jaune, qui n’a pas un gros équipement (deux prises USB 3.0 en plus des capacités du chipset) n’est plus vendue… mais la version Z68 est assez intéressante : reprenant le même look noir et jaune, elle est trouvable aux Etats-Unis pour 100 $ seulement ! Enfin, la P67 haut de gamme, baptisée Rattler, adopte un look travaillé mais bien moins original, noir et rouge comme une ASRock Fatal1ty, une Asus ROG ou une EVGA Classified. Compatible SLI, il n’y a toujours que deux USB 3.0 à l’arrière et point de header. Quant au stockage, seule la présence de deux prises eSATA améliore l’ordinaire, c’est bien peu pour un modèle soi-disant haut de gamme, heureusement rattrapé par son prix de 140 $.

Entrée de gamme au look original, la Foxconn Z69A-S n’est trouvable qu’aux Etats Unis.

d’un an, fini les cartes basiques et sans saveur. La gamme est d’une simplicité déconcertante, il y a quatre cartes socket 1155, une par chipset. Les Pure Platinum H61, H67 et Z68 côtoient la Pure Black P67. Les deux H61 et H67 sont en microATX, tandis que les plus costaudes sont en ATX complet. Rien de transcendant en look, mais un équipement un peu plus élevé que la moyenne. Le stockage est amélioré sur les deux

par un contrôleur qui apporte deux prises SATA 6 Gb/s et, sur la P67, il y a la même puce Lucid Hydra que chez ECS pour autoriser toutes sortes de mariages SLI/CrossFireX. En revanche, l’USB 3.0 n’est représenté que par deux prises à l’arrière. Ces cartes, trouvables en France chez quelques revendeurs, sont affichées 170 € pour la Z68 et 260 € pour la P67 avec Hydra. C’est un peu et beaucoup trop cher !

Sapphire Sapphire, spécialiste de la carte graphique AMD, fabrique également quelques cartes mères. Et depuis qu’une partie de l’ancienne équipe d’EVGA a rejoint ses rangs, il y a un peu plus

Comme l’ECS, la Pure Black P67 embarque une puce Lucid Hydra qui autorise le mariage des cartes graphiques AMD et nVidia.

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Le choix de la rédaction Vous l’avez constaté en lisant le tableau précédent, le marché des cartes mères socket 1155 est particulièrement riche et retenir une bonne vingtaine de cartes mères « seulement » n’a pas été une mince affaire. Alors, laquelle est la meilleure ? Quel processeur lui associer ? Réponse au cas par cas !

Bureautique/Internet

CPU+CM+GPU : 100 à 200 € Pour surfer, faire ses comptes, écouter de la musique et regarder une série de temps à autre, pas besoin d’un monstre. S’il faut éviter les Celeron monocores (série G400), un Celeron dual core (série G500) ou un Pentium G fait très bien l’affaire. Vu le faible écart de fréquence entre un Celeron G530 (40 €, 2,4 GHz) et un Pentium G620 (60 €, 2,6 GHz), autant opter pour le moins cher des deux, à moins que votre fierté ne vous interdise d’acheter un CPU baptisé Celeron :) Les personnes qui font un peu de retouche photo, qui encodent des vidéos pour leur smartphone ou qui souhaitent lancer un jeu de temps en temps auront, en revanche, intérêt à grimper jusqu’au Core i3-2100 (100 €, 3,1 GHz) qui, outre une vitesse accrue, embarque les instructions AVX et un IGP HD2000 avec QuickSync, deux facteurs synonymes d’une franche accélération dans certaines applications optimisées, comme Photoshop ou MediaEspresso. Le choix de la carte mère se fait avant tout en fonction du boîtier retenu. Le processeur n’étant pas un modèle K overclockable, les chipsets H61 et H67 conviennent parfaitement. Sachant que les petits CPU d’Intel ne chauffent que très peu, il est tout à fait envisageable de monter un microPC mini-ITX sur la base d’une Gigabyte H61N-USB3, mais dans la majorité des cas, le format microATX ou ATX s’imposera. A partir de là, tout est question de budget, il existe d’excellentes cartes à 90 € comme la MSI H67MA-E45, mais si vous désirez une machine haut de gamme et prête pour le PCI-Express 3.0, l’ASRock Z68 Extreme 3 Gen 3 à 125 € sera plus appropriée. Nous partons du principe que vous allez utiliser l’IGP du processeur pour un tel PC, réduisant ainsi la consommation et le bruit, c’est pourquoi les cartes mères P67 sont inadaptées.

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Jeu – 1920x1080

CPU + CM + GPU : 300 à 450 € Dès que le critère jeux vidéo entre en compte, les besoins en puissance augmentent. C’est valable tant pour le processeur que pour la carte 3D. Néanmoins, jouer en 1920x1080 n’est plus aussi incroyable qu’il y a quelques années et le marché de la console stagnant, les nouveaux jeux qui sont généralement des portages tournent assez bien en haute résolution sur des PC assez modestes. Il suffit de ne pas activer le filtrage antialiasing et de se contenter de paramètres graphiques intermédiaires. Dans ce cas, un Core i3-2100 peut faire l’affaire, mais mieux vaut opter pour un Core i3-2120 200 MHz plus rapide pour 10 € de plus (110 €), voire un Core i5-2300 quad core (160 €), car la majorité des jeux récents en tirent profit. Pour la carte mère, il est possible de réaliser des économies en se contentant d’un modèle H67, vu que le processeur choisi n’est pas overclockable. Mais vu les prix d’une ASRock P67 Pro 3 et surtout d’une MSI P67A-C45 (90 € pièce), pourquoi s’embêter si ce n’est pour rester en microATX ? ll est même permis de se faire plaisir sur l’esthétique en grimpant à 110 € pour une ASRock Fatal1ty P67 Performance, au détriment du header USB 3.0 de la MSI. Pour la carte graphique, un modèle d’entrée de gamme pour joueurs entre 100 et 150 € est souhaitable, comme la Radeon HD6850 à moins de 130 €.

Jeu – 1920x1080 AA et détails à fonds

CPU + CM + GPU : 400 à 550 € Jouer en 1920, c’est bien, mais jouer avec tout à fond, c’est mieux ! Et s’il ne sert pas à grandchose de dépasser le mode 4x, l’activation de l’antialiasing (en 2 ou 4x donc) demande beaucoup d’efforts à la carte graphique. Mais la préconisation CPU augmente elle aussi, car activer d’autres paramètres graphiques signifie généra-

lement plus d’objets animés à l’écran, la position de ces objets étant calculée par le CPU. Pour jouer confortablement, favorisez le quad core, avec au moins un Core i5-2300 à 160 € ou, mieux, un Core i5-2500K à 190 € que vous pourrez accélérer aisément à 4 GHz et plus. Optez donc pour une P67A-C45 si votre budget est serré, mais une carte comme l’Asus P8P67 PRO à 130 € apporte un bon paquet d’équipements sans être encore inaccessible. En microATX, Asus décline la P8P67-M PRO à 115 €, à moins de s’offrir la très séduisante Maximus IV GENE-Z à 160 €. Côté GPU, il faut prévoir plus solide que dans le scénario précédent. La Radeon HD6870 à 150 € est un minimum, l’idéal étant une GTX560 Ti à 190 €.

Jeu – extrême (2560 ou 3D vision ou tri-écran)

CPU + CM + GPU : 550 à 1000 € Les jeux en très haute résolution (2560x1440 sur 27’’, 5760x1080 en triécran) réclament un PC hors norme. Le Core i5-2500K reste parfaitement adapté, bien qu’un i7-2600K à 275 € soit plus pérenne et confortable. La carte mère n’a pas besoin d’être plus « puissante », mais il serait dommage de se contenter d’une carte d’entrée de gamme avec un super CPU et un top GPU, non ? D’autre part, la compatibilité CrossFire/SLI est une solution à envisager pour cet usage exigeant, le minimum est donc incarné par l’Asus P8P67 PRO à 130 €. Pour un prix qui reste assez modeste, 160 €, la MSI Z68AGD65 (G3) apporte le Z68 et la compatibilité PCI-E 3.0 future. Si votre portefeuille le permet, une ASRock Fatal1ty Z68 Professional Gen 3 et une Gigabyte P67A-UD5 offrent en plus un look abouti pour les fans de montages HQ. Côté GPU, la Radeon HD6850 à 250 € est un strict minimum, les HD6870 et GTX570 à un peu plus de 300 € ne suffisent pas toujours. Pour des framerates vraiment élevés, il vaut mieux attendre


DOSSIER cartes mères

l’arrivée en boutiques des nouvelles Radeon haut de gamme, testées dans ce magazine, ou ne pas hésiter à passer à deux cartes graphiques (indispensable pour le surround chez nVidia), avec au minimum 2xGTX560 Ti, mais idéalement 2xHD6950, voire 2xGTX570.

Retouche photo ‘’pro’’ – encodage vidéo – images de synthèse

CPU + CM + GPU : 450 à 700 € Il est des usages qui font un usage intensif du CPU. C’est par exemple le cas de l’encodage vidéo, une personne qui passe sa journée à transcoder sa collection de Blu-Ray en .mkv pour son PC home cinéma en sait quelque chose, ainsi que le graphiste amateur qui passe des nuits à rendre les scènes 3D sorties de son imagination. Dans ce cas, l’idéal est un très coûteux Core i7-3000 à 6 cores, mais la raison impose de rester axé sur Sandy Bridge. Si le Core i5-2500K est une solution acceptable, notamment car il peut être overclocké, n’hésitez pas à franchir le pas pour un Core i7-2600K sensiblement plus performant. Les gains existent même là où on ne les attend pas ! Notre chef vénéré, qui a récemment upgradé d’un Core i7-860 (Lynnfield) à un Core i7-2600K (Sandy Bridge) n’en revient toujours pas du temps gagné dans ses logiciels de traitement photo, lui qui manipule des fichiers RAW en 18 MP à longueur de journée. Le choix de la carte se fera ici en fonction du stockage principalement, les PC du genre ayant souvent besoin de brancher un bon paquet de SSD et HDD, surtout ceux dédiés au montage vidéo. La MSI P67A-GD65 propose

huit prises SATA (dont quatre SATA 6 Gb/s) et deux eSATA pour seulement 140 €, c’est idéal. Et si ça ne suffit pas, l’ASRock Fatal1ty Z68 Professional grimpe à dix SATA internes dont six en 6 Gb/s. Du côté GPU, bien que de plus en plus de logiciels d’encodage sachent tirer profit de la puissance GPU, il n’y a pas besoin d’un monstre. Seule la modélisation 3D peut se reposer sur un gros GPU, à condition que celuici soit exploité par le logiciel que vous utilisez ; dans ce cas, le choix d’une carte graphique est imposé par vos programmes. Pour la simple photo, il est possible de se contenter de l’IGP HD3000 en optant pour une carte mère Z68, sinon, optez pour une carte graphique de puissance intermédiaire, compatible avec toutes les dernières technologies logicielles, comme la Radeon HD6850 ou une bonne vieille GeForce GTX460, toutes deux sous les 150 €.

Home cinéma

CPU + CM + GPU : 120 à 200 € Pour un PC home cinéma, il faut un matériel suffisamment puissant pour décoder des vidéos 1080p, mais c’est le cas de l’ensemble de la production actuelle. Le critère essentiel devient donc la faible consommation d’énergie et peu de chaleur pour maximiser le silence. Pour cet usage, AMD propose la meilleure plateforme avec Llano. En effet, un AMD A8 bénéficie d’un IGP plus performant tant dans

ses prestations vidéo (score parfait sous HQV Benchmark) qu’en puissance 3D pour lancer un petit jeu de temps à autre. Mais partir sur une solution Sandy Bridge n’est pas dénué de sens car ils chauffent très peu et la plateforme a plus d’avenir devant elle pour l’upgrade. Un Pentium G620 semble idéal, à 60 €, sur une modeste carte mère comme la MSI H61M-E35 au même prix. Pas besoin de carte graphique ! Dépenser plus sert surtout à profiter d’une carte mère plus séduisante.

A retenir • Sandy Bridge reste le meilleur choix CPU. • La sortie prochaine des processeurs Ivy Bridge ne rendra pas obsolètes Sandy Bridge. • Les cartes mères Sandy Bridge seront toutes compatibles Ivy Bridge après mise à jour de BIOS. • Sauf à vouloir utiliser l’IGP ou le SSD Caching, pas besoin de dépenser plus pour du Z68, même pour un PC haut de gamme. • Sandy Bridge, à niveau de gamme identique, est 30 % plus rapide que la génération précédente Lynnfield, ellemême 50 % plus puissante que les bons vieux Core 2 ! • Turbo Boost overclocke automatiquement les processeurs Core i5 et i7, en fonction du nombre de cores utilisés. • Il n’existe aucune différence de performances entre une carte mère H61, H67, P67 ou Z68, si ce n’est l’absence de SATA 6 Gb/s sur le H61. • Il faut impérativement un chipset P67 ou Z68 pour overclocker les CPU débridés (série K). • Les SandyBridge débridés tournent aisément au-delà de 4 GHz, la majorité trouvent leur limite entre 4,5 et 5 GHz en refroidissement à air. • Les processeurs Sandy Bridge utilisent les mêmes ventirads que la plateforme 1156 qui précède. ASRock propose même, sur certains modèles, un double perçage pour recycler un ventirad socket 775.

PC Update 53


Gigab yte

Asus

A sro ck

Modèle

H61M-ITX H61M1-VS H61M-S H61M-GS H61M-PS H61M H61M-GE H61M/U3S3 H61DE/S3 H61iCafe H67M-ITX H67M-ITX/HT H67M H67M-GE H67M-GE/HT H67DE3 P67 Pro P67 Pro3 SE P67 Pro3 P67 Extreme4 P67 Extreme4 Gen3 P67 Extreme6 Fatal1ty P67 Performance Fatal1ty P67 Professional Z68M-ITX/HT Z68M/USB3 Z68 Pro3-M Z68 Pro3 Z68 Pro3 Gen3 Z68 Extreme3 Gen3 Z68 Extreme4 Z68 Extreme4 Gen3 Z68 Extreme7 Gen3 Fatal1ty Z68 Professional P8H61-I P8H61-M LE P8H61-M LE/USB3 P8H61-M LX P8H61-M P8H61-M PRO P8H61-V P8H61 P8H61 PLUS P8H61/USB3 P8H61 PRO P8H61 EVO P8H67-I P8H67-I DELUXE P8H67-M LX P8H67-M LE P8H67-M P8H67-M PRO P8H67-M EVO P8H67-V P8H67 P8P67-M P8P67-M PRO P8P67 P8P67 (REV 3.1) P8P67 PRO P8P67 PRO (REV 3.1) P8P67 EVO P8P67 DELUXE P8P67 WS Revolution Sabertooth P67 Maximus IV Extreme P8Z68-M PRO P8Z68-V LX P8Z68-V LE P8Z68-V P8Z68-V/GEN3 P8Z68-V PRO P8Z68-V PRO/GEN3 P8Z68 DELUXE P8Z68 DELUXE/GEN3 Maximus IV GENE-Z Maximus IV GENE-Z/GEN3 Maximus IV Extreme-Z H61N-USB3 H61M-USB3-B3 P61-USB3P H61M-S2P-B3 H61-S3 P61-S3-B3 H61M-S2-B3 H61M-D2-B3 HA65M-D2H-B3 PA65-UD3-B3 P61-USB3-B3 P61-DS3-B3 H61M-S2V-B3 HA65M-UD3H-B3 H61M-D2P-B3

54 PC Update

Chipset

H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H67 H67 H67 H67 H67 H67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H67 H67 H67 H67 H67 H67 H67 H67 H67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61

Format

miniITX µATX µATX µATX µATX µATX µATX µATX ATX ATX miniITX miniITX µATX µATX µATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX miniITX µATX µATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX miniITX µATX µATX µATX µATX µATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX miniATX miniATX µATX µATX µATX µATX µATX ATX ATX µATX µATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX µATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX miniATX µATX ATX µATX ATX ATX µATX µATX µATX ATX ATX ATX µATX µATX µATX

PCI-E 16X

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 1 2 1 1 1 1 1 2 2 2 3 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 2 2 2 2 4 2 4 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 4 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

PCI-E 1X/4X

0 1 2 2 1 1 1 1 2 2 0 0 2 2 2 3 3 3 3 3 3 3 2 3 0 2 2 3 3 2 2 2 3 3 0 2 2 3 2 3 2 2 2 2 2 2 0 0 1 1 2 1 2 3 3 2 2 3 3 3 3 3 3 3 3 1 1 3 3 3 3 3 3 3 3 2 2 2 0 2 2 1 2 2 3 3 1 1 2 2 3 1 1

PCI

0 0 0 0 1 2 2 2 2 2 0 0 1 1 1 2 3 0 3 2 2 2 3 2 0 1 1 2 2 2 2 2 1 2 0 1 1 0 1 0 3 3 3 3 3 3 0 0 2 2 1 2 1 3 3 1 0 3 3 2 2 2 2 0 1 1 2 3 3 3 3 3 3 2 2 0 0 0 0 1 3 2 3 3 0 0 2 4 3 3 0 2 2

SATA 6 Gb/s (3 Gb/s) 0 (3) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (2) 2 (2) 2 (4) 2 (3) 2 (3) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 4 (4) 4 (4) 6 (4) 2 (4) 6 (4) 2 (2) 2 (4) 2 (3) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 4 (4) 4 (4) 6 (4) 6 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 2 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (3) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (3) 2 (4) 2 (4) 3 (4) 4 (4) 4 (4) 4 (4) 4 (4) 4 (4) 4 (4) 2 (4) 4 (4) 4 (4) 3 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 4 (4) 4 (4) 4 (4) 4 (4) 2 (4) 2 (4) 4 (4) 0 (2) 0 (4) 2 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 2 (4) 2 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 2 (4) 0 (4)

eSATA

1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 1 1 0 0 0 1 1 1 1 1 1 1 0 1 0 0 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 0 2 2 2 2 2 2 2 1 0 0 1 1 1 1 2 2 2 2 2 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Audio (SPDIF)

ALC887 (optique) VIA VT1705 (N/A) ALC662 (N/A) ALC662 (N/A) VIA VT1705 (N/A) ALC662 (N/A) ALC887 (optique) ALC662 (N/A) ALC887 (optique) ALC887 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) VIA (N/A) ALC887 (N/A) ALC887 (N/A) ALC887 (N/A) ALC887 (optique) ALC887 (optique) ALC887 (optique) ALC887 (N/A) ALC887 (N/A) ALC887 (N/A) ALC887 (optique) ALC887 (optique) VIA (optique) ALC892 (optique) ALC887 (N/A) ALC887 (N/A) ALC887 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC887 (optique) ALC887 (optique) ALC887 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC889 (opt+coax) ALC889 (opt+coax) ALC892 (optique) ALC889 (optique) ALC892 (optique) ALC887 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC889 (opt+coax) ALC889 (opt+coax) SupremeFX II (optique) SupremeFX II (optique) ALC889 (optique) ALC889 (opt+coax) ALC889 (N/A) ALC889 (coaxiale) VIA (N/A) Realtek (N/A) ALC887 (N/A) VT1708 (N/A) ALC889 (N/A) ALC889 (N/A) ALC889 (coaxial) ALC889 (coaxial) ALC889 (coaxial) ALC889 (N/A) ALC889 (N/A) ALC889 (N/A)

Réseau

Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps + WiFi Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps 2* Gbps Gbps 2* Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps 2* Gbps 2* Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps + WiFi/BT Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps + BT Gbps + BT Gbps + BT Gbps + BT Gbps + BT 2* Gbps + BT 2* Gbps Gbps 2* Gbps + BT Gbps Gbps Gbps Gbps +BT Gbps Gbps Gbps 2* Gbps + BT 2* Gbps + BT Gbps Gbps 2* Gbps + BT Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps

USB 3 (dont internes) 2 (0) 0 (0) 0 (0) 0 (0) 0 (0) 0 (0) 0 (0) 2 (0) 0 (0) 2 (0) 2 (0) 2 (0) 2 (0) 2 (0) 4 (2) 2 (0) 0 (0) 2 (0) 2 (0) 4 (2) 4 (2) 6 (2) 2 (0) 6 (2) 2 (0) 2 (0) 2 (0) 2 (0) 2 (0) 2 (0) 4 (2) 4 (2) 6 (2) 6 (2) 2 (0) 0 (0) 2 (0) 0 (0) 0 (0) 2 (0) 0 (0) 0 (0) 0 (0) 2 (0) 2 (0) 4 (2) 2 (0) 4 (2) 0 (0) 2 (0) 0 (0) 2 (0) 2 (0) 2 (0) 2 (0) 2 (0) 2 (0) 4 (2) 4 (2) 4 (2) 4 (2) 4 (2) 4 (2) 2 (0) 4 (2) 10 (2) 2 (0) 2 (0) 4 (2) 4 (2) 4 (2) 4 (2) 4 (2) 4 (2) 4 (2) 4 (2) 4 (2) 10 (8) 2 (0) 2 (0) 2 (0) 0 (0) 0 (0) 0 (0) 0 (0) 0 (0) 2 (0) 4 (2) 2 (0) 0 (0) 0 (0) 4 (2) 0 (0)

USB 2 (dont internes) 8 (4) 10 (4) 10 (4) 10 (4) 8 (4) 10 (4) 10 (4) 6 (2) 10 (4) 8 (4) 8 (4) 8 (4) 10 (6) 10 (6) 10 (6) 8 (4) 14 (6) 12 (6) 12 (6) 12 (6) 12 (6) 12 (8) 12 (6) 12 (8) 8 (4) 10 (6) 10 (6) 8 (4) 8 (4) 12 (8) 10 (6) 10 (6) 10 (8) 8 (4) 8 (4) 8 (2) 8 (4) 10 (6) 10 (4) 10 (6) 10 (6) 10 (6) 10 (6) 8 (6) 10 (4) 10 (4) 10 (6) 6 (2) 10 (4) 12 (8) 14 (8) 14 (10) 12 (8) 12 (8) 12 (6) 12 (6) 14 (8) 12 (8) 12 (8) 12 (6) 12 (6) 12 (6) 12 (8) 14 (6) 14 (6) 9 (8) 14 (10) 12 (8) 12 (8) 12 (6) 12 (6) 12 (6) 12 (6) 12 (4) 12 (4) 12 (4) 12 (4) 9 (8) 8 (4) 6 (4) 8 (4) 8 (4) 8 (4) 8 (4) 8 (4) 10 (4) 8 (4) 10 (4) 8 (4) 10 (4) 10 (4) 8 (4) 10 (4)

Sorties vidéo

VGA/DVI/HDMI VGA VGA/DVI VGA/DVI VGA VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI/DP VGA/DVI/HDMI N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI/DP VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI/DP VGA/DVI/HDMI/DP VGA/DVI/HDMI/DP VGA/HDMI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI VGA/DVI VGA VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI N/A N/A N/A N/A N/A VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI VGA/DVI/HDMI VGA/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI/DP VGA/DVI/HDMI N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A VGA/DVI/HDMI/DP VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI N/A N/A HDMI HDMI N/A VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA VGA VGA N/A VGA VGA/DVI VGA/DVI/HDMI N/A N/A N/A VGA/DVI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI


DOSSIER cartes mères

MSI

Gigab y te

Modèle

H67A-UD3H-B3 H67M-UD2H-B3 H67MA-UD2H-B3 H67A-USB3-B3 H67MA-USB3-B3 H67N-USB3-B3 H67MA-D2H-B3 H67M-D2-B3 PH67A-UD3-B3 PH67-UD3-B3 PH67A-D3-B3 H67A-D3H-B3 PH67-DS3-B3 P67-DS3-B3 P67A-D3-B3 P67X-UD5-B3 P67A-UD7-B3 P67A-UD5-B3 P67A-UD4-B3 P67A-UD3P-B3 P67A-UD3R-B3 P67X-UD3-B3 P67X-UD3R-B3 P67A-UD3-B3 Z68P-DS3 Z68AP-D3 Z68XP-UD3R Z68XP-UD3P Z68XP-UD3 Z68XP-UD4 Z68A-D3H-B3 Z68MA-D2H-B3 Z68MX-UD2H-B3 Z68XP-UD5 Z68XP-UD3-iSSD Z68XP-D3 Z68X-UD7-B3 Z68X-UD5-B3 Z68X-UD4-B3 Z68X-UD3P-B3 Z68X-UD3R-B3 Z68X-UD3-B3 Z68X-UD3H-B3 Z68M-D2H Z68A-D3-B3 G1.Sniper 2 H61I-E35 H61M-P25 H61M-P22 PH61A-P35 PH61-P33 H61MA-E35 H61M-P35 H61M-P21 H61MU-E35 H61M-P23 H61M-E33 H61M-E23 H61M-P33 H67A-G43 H67MS-E23 H67MA-E45 H67MS-E43 H67MS-E33 H67MA-ED55 PH67A-C43 PH67S-C43 H67MA-E35 P67A-G45 P67A-G43 P67A-GD80 P67A-GD65 P67A-GD55 P67A-GD53 P67A-C45 P67A-C43 P67S-C43 Big Bang Marshal Z68MA-G43 (G3) Z68MA-G45 (G3) Z68S-G43 (G3) Z68A-G43 (G3) Z68A-G45 (G3) Z68A-G43 Z68A-GD55 (G3) Z68A-G45 Z68A-GD80 (G3) Z68A-GD65 (G3) Z68MA-G45 Z68A-GD55 Z68A-GD65 Z68MA-ED55 Z68A-GD80

Chipset

H67 H67 H67 H67 H67 H67 H67 H67 H67 H67 H67 H67 H67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H61 H67 H67 H67 H67 H67 H67 H67 H67 H67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 P67 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68 Z68

Format

ATX µATX µATX ATX µITX miniATX µATX µATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX µATX µATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX µATX ATX ATX miniATX µATX µATX ATX ATX µATX µATX µATX µATX µATX µATX µATX µATX ATX µATX µATX µATX µATX µATX ATX ATX µATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX µATX µATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX ATX µATX ATX ATX µATX ATX

PCI-E 16X

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 4 2 2 1 1 2 2 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 4 2 2 2 2 2 2 1 1 2 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 1 1 1 4 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 2

PCI-E 1X/4X

3 3 3 3 3 0 3 3 4 4 4 3 3 3 4 3 1 3 3 4 4 3 3 4 3 4 3 3 3 3 3 1 2 3 3 3 1 3 2 3 3 3 3 3 4 2 1 2 2 2 2 2 2 3 2 3 2 2 2 3 2 3 3 3 3 3 3 2 3 3 3 3 3 3 3 3 3 4 3 2 2 2 3 2 3 3 3 3 2 3 3 3 3

PCI

3 0 0 3 0 0 0 0 2 2 2 3 2 2 2 1 2 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 0 2 2 3 2 2 2 2 2 2 2 0 2 2 0 0 0 3 3 0 0 0 1 0 1 1 1 3 1 0 0 0 0 3 3 1 2 2 2 2 2 2 3 3 3 0 0 0 3 3 2 3 2 2 2 2 0 2 2 0 2

SATA 6 Gb/s (3 Gb/s) 2 (3) 2 (4) 2 (3) 6 (4) 2 (4) 2 (2) 2 (3) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 4 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 4 (4) 4 (4) 2 (4) 2 (3) 2 (3) 4 (4) 4 (4) 4 (4) 4 (4) 2 (4) 2 (4) 4 (3) 2 (4) 4 (4) 4 (4) 4 (4) 2 (4) 4 (4) 4 (4) 4 (4) 4 (4) 4 (3) 2 (4) 2 (4) 4 (3) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 2 (4) 0 (4) 2 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (4) 0 (2) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 4 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 4 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 2 (4) 3 (4) 4 (4) 2 (4) 2 (4) 4 (4) 2 (4) 3 (4)

eSATA

1 0 1 1 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 2 2 2 2 0 0 0 0 0 mSATA mSATA 0 0 0 2 0 0 1 2 0 0 2 2 2 0 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 2 2 0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 1

Audio (SPDIF)

ALC889 (optique) ALC892 (optique) ALC889 (optique) ALC892 (optique) ALC889 (optique) ALC889 (optique) ALC892 (optique) ALC888 (N/A) ALC889 (opt+coax) ALC889 (opt+coax) ALC889 (optique) ALC889 (optique) ALC889 (optique) Realtek (optique) Realtek (optique) ALC889 (opt+coax) ALC889 (opt+coax) ALC889 (opt+coax) ALC889 (opt+coax) ALC889 (opt+coax) ALC889 (opt+coax) ALC889 (optique) ALC889 (optique) ALC889 (opt+coax) Realtek (optique) Realtek (optique) ALC889 (optique) ALC889 (optique) ALC889 (optique) ALC889 (opt+coax) ALC889 (optique) ALC889 (optique) ALC889 (optique) ALC889 (opt+coax) ALC889 (optique) ALC889 (optique) ALC889 (opt+coax) ALC889 (opt+coax) ALC889 (opt+coax) ALC889 (optique) ALC889 (optique) ALC889 (optique) ALC889 (optique) ALC889 (optique) ALC889 (optique) Creative (optique) ALC887 (N/A) ALC887 (N/A) ALC887 (N/A) ALC887 (N/A) ALC887 (N/A) ALC887 (N/A) ALC887 (N/A) VT1708S (N/A) ALC887 (N/A) VT1708S (N/A) ALC887 (N/A) ALC887 (N/A) ALC887 (N/A) ALC892 (N/A) ALC887 (N/A) ALC892 (optique) ALC892 (optique) ALC892 (N/A) ALC892 (optique) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC887 (N/A) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (N/A) ALC892 (N/A) ALC887 (N/A) ALC887 (N/A) ALC892 (opt+coax) ALC887 (N/A) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (optique) ALC892 (opt+coax) ALC892 (N/A) ALC892 (opt+coax) ALC892 (opt+coax) ALC892 (optique) ALC892 (optique)

Réseau

Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps 2* Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps 2* Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps 2* Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps 2* Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps 2* Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps Gbps 2* Gbps

USB 3 (dont internes) 2 (0) 0 (0) 2 (0) 2 (0) 2 (0) 2 (0) 2 (0) 0 (0) 2 (0) 0 (0) 2 (0) 2 (0) 0 (0) 0 (0) 2 (0) 8 (4) 10 (6) 8 (4) 4 (2) 4 (2) 2 (0) 4 (2) 4 (2) 2 (0) 0 (0) 2 (0) 4 (2) 4 (2) 4 (2) 4 (2) 2 (0) 2 (0) 4 (2) 8 (4) 4 (2) 4 (2) 10 (4) 8 (4) 4 (2) 4 (2) 4 (2) 4 (2) 4 (2) 0 (0) 2 (0) 4 (2) 0 (0) 0 (0) 0 (0) 2 (0) 0 (0) 2 (0) 0 (0) 0 (0) 2 (0) 0 (0) 0 (0) 0 (0) 0 (2) 2 (0) 0 (0) 2 (0) 0 (0) 0 (0) 2 (0) 2 (0) 0 (0) 2 (0) 4 (2) 2 (0) 10 (4) 4 (2) 4 (2) 2 (0) 4 (2) 2 (0) 0 (0) 12 (4) 2 (0) 2 (0) 0 (0) 2 (0) 2 (0) 2 (0) 4 (2) 2 (0) 4 (2) 4 (2) 2 (0) 4 (2) 4 (2) 2 (0) 4 (2)

USB 2 (dont internes) 14 (10) 14 (8) 14 (10) 12 (8) 12 (8) 8 (4) 12 (8) 14 (8) 12 (4) 14 (4) 10 (6) 12 (8) 12 (6) 12 (6) 10 (6) 10 (4) 8 (4) 10 (4) 14 (6) 14 (6) 14 (6) 14 (6) 14 (6) 12 (4) 12 (6) 10 (6) 14 (6) 14 (6) 14 (6) 14 (6) 12 (8) 12 (8) 14 (10) 10 (4) 14 (6) 14 (6) 8 (4) 10 (6) 14 (6) 14 (6) 14 (6) 14 (6) 12 (8) 14 (8) 10 (6) 14 (6) 8 (4) 10 (6) 6 (2) 8 (4) 10 (4) 8 (2) 10 (6) 10 (6) 10 (6) 10 (6) 10 (6) 10 (6) 6 (2) 12 (8) 10 (6) 12 (8) 14 (8) 14 (8) 12 (8) 12 (4) 14 (4) 10 (6) 12 (4) 12 (4) 8 (4) 10 (2) 10 (2) 12 (4) 10 (2) 12 (4) 14 (4) 8 (6) 12 (6) 12 (6) 14 (8) 14 (8) 12 (8) 14 (8) 10 (6) 12 (8) 10 (6) 10 (6) 12 (6) 10 (6) 10 (6) 12 (8) 10 (6)

Sorties vidéo

VGA/DVI/HDMI/DP VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI/DP VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/HDMI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI N/A N/A N/A VGA/DVI/HDMI N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A HDMI HDMI HDMI HDMI HDMI HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI/DP HDMI HDMI HDMI N/A N/A N/A N/A N/A N/A VGA/DVI/HDMI/DP VGA/DVI/HDMI N/A HDMI VGA/HDMI VGA/DVI VGA/DVI VGA/DVI VGA VGA/DVI/HDMI VGA/DVI VGA VGA/DVI/HDMI VGA VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI VGA/DVI VGA/DVI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI N/A N/A VGA/DVI/HDMI N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI VGA/DVI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI VGA/DVI/HDMI DVI/HDMI

PC Update 55


Comment réduire sa facture

La vérité sur les économies d’énergie

56 PC Update


s

DOSSIER eco

Underclocking/overclocking CPU et GPU, écrans, alimentations, carte mères, HDD/SSD, mémoire Les économies d’énergie sont à la mode mais il y a beaucoup de duperie, voire d’hypocrisie dans le lot. Il n’est pas toujours facile de faire la différence entre mauvais conseils et bonnes astuces, et si nous ne prétendons pas remplacer l’ADEME à nous seuls, nous pouvons au moins avancer quelques certitudes concernant nos chers PC. Pour chaque composant, trions le vrai du faux avec à la clé les meilleurs conseils pour optimiser votre machine. 20 % de consommation en moins sans perdre de performances et des économies qui se chiffrent en dizaines d’euros à la fin de l’année !

M

émoire low voltage, CPU basse consommation, GPU « green », disques durs 5 400 tpm, alimentation Platinum à haut rendement, gestion d’énergie des cartes mères : tout est bon pour vous faire acheter des composants dits économiques, mais est-ce bien raisonnable ? En combien de temps pourrez-vous rentabiliser l’alimentation soi-disant plus économique que vous venez d’acheter ? Constitue-t-elle réellement « un geste pour la planète » ? Le CPU faible consommation qui vous fait de l’oeil est-il vraiment une bonne affaire, tant en consommation qu’en puissance de calcul ? Combien consomme réellement un écran ? Les processus d’économie d’énergie des cartes mères sont-ils vraiment efficaces ? Que pouvez-vous modifier sur votre configuration sans rien avoir à upgrader ? Autant de questions auxquelles les gourous toujours prompts à nous moraliser sont bien incapables de répondre mais qui peuvent constituer de belles économies, tant en matière pécuniaire qu’écologique. Nous vous guidons pas à pas en vous expliquant les astuces faciles à mettre en oeuvre ou plus compliquées. Par simple curiosité pour comprendre pourquoi tel ou tel composant consomme moins ou par réelle envie de diminuer la facture de vos PC, ce dossier est fait pour vous !

vrirez notamment que le téléviseur de votre salon consomme jusqu’à 300 W ou que votre nouvelle alimentation 80 Plus Gold peut être amortie en 7 mois ! Puis, sans avoir à changer le moindre composant, nous vous guidons pour encore réduire la facture. CPU et GPU sont les premiers concernés, avec un impact chiffré sur les performances et la consommation. Mais nous n’avons pas oublié la mémoire ou les disques durs pour les plus persévérants. Evidemment, le rendement énergétique constitue la clé de notre étude. Plus qu’un guide des composants basse consommation, il s’agit d’un dossier pratique sur l’optimisation du rendement de tous les composants. Car bien que nous n’acceptions pas de perdre en performances, réduire la consommation de notre PC est tout à fait envisageable, surtout si cela ne change rien aux habitudes et besoins de chacun.

Benjamin Bouix

2 heures de jeu quotidien avec un gros PC de gamer vous coûtent 45 € par an !

Wattmètre à la main, nous avons mesuré la consommation de différents composants pour identifier les plus gourmands.

Tous les composants du PC sont passés au crible et leur consommation est analysée. Tout d’abord, ceux qui ont le plus d’impact sur la consommation, qui doivent être réfléchis dès l’achat ou qui ne demandent pas beaucoup d’efforts pour réduire leur consommation. Ecrans, alimentations, SSD ou cartes mères sont les premiers concernés et vous décou-

PC Update 57


Rendement d’un transistor Elément essentiel du PC, le transistor est, sur le papier, un composant très simple. Son rôle consiste à se lever ou à se baisser quand on lui demande. Dans le jargon, on parle de position ouvert et fermée, logique n’est-ce pas ? Quand il est relevé, cela signifie que ses deux extrémités ne sont pas en contact et que le courant ne circule pas. Le circuit est alors inerte et ne consomme rien. Lorsqu’on rabaisse le transistor et que l’électricité circule, il se comporte comme un conducteur et n’interfère pas. Pour ceux qui ont du mal avec cette notion, il faut imaginer le trafic routier sur un pont à bascule. Lorsqu’il est en position haute, il n’y a plus continuité de la route, les voitures ne circulent plus. Lorsqu’il redescend, le flux reprend. Hélas, la physique est bien différente. Pour qu’un composant ne consomme rien, la tension à ses bornes ou le courant le traversant doivent être nuls. Dans le cas particulier d’un transistor (qui se transforme tout à tour en une résistance infinie ou en un fil conducteur), on passe d’un courant nul et d’une tension positive (position relevée) à un courant positif et une tension nulle (position baissée). L’intensité représente le flux d’électrons passant entre les bornes d’un composant. Si le transistor est en position relevée, rien ne passe, l’intensité est nulle. En revanche, la tension représente les interactions entre le composant et les particules élémentaires (les électrons) qui le traversent. Elle n’est présente qu’aux bornes d’un composant qui consomme de l’énergie. En position fermée, le transistor se comporte comme un fil, c’est donc un simple conducteur inerte, la tension est nulle (du moins dans le cas idéal).

Ces phases de commutation, c’est-à-dire d’ouverture ou de fermeture, ne sont pas instantanées. Pendant un court laps de temps, la tension va donc diminuer, alors que le courant va augmenter. Prenons l’exemple d’un processeur alimenté à une tension de 1,25 V et une intensité de 50 A. En considérant un transistor en particulier, la tension va donc diminuer, par exemple autour de 1 V, alors que le courant aura atteint 0,1 A. C’est à ce moment qu’apparaissent les pertes par commutation. Et si elles sont aussi infinitésimales que ne l’est le laps de temps requis pour actionner le transistor, dans le cas d’un processeur, elles peuvent avoir lieu 3 milliards de fois par seconde (pour un processeur fonctionnant à 3 GHz). En outre, le transistor n’est pas un conducteur parfait. Sa résistance est très faible mais pas tout à fait nulle, ce qui implique des pertes par conduction lorsque le courant circule à travers le transistor. A titre d’indication, un processeur moderne embarque 0,5 à 2 milliards de transistors, tandis que les cartes graphiques en utilisent facilement le double. Les SSD, la mémoire, les divers petits composants de la carte mère et certaines parties d’un disque dur en emploient aussi. Fort heureusement, un transistor éteint ne consomme rien. Mais ils ne le sont jamais tous en même temps, même lorsque la puce est inutilisée. En outre, l’alimentation est elle aussi responsable de quelques pertes.

Ce qui est vrai

Parmi toutes les idées reçues qui circulent sur les économies d’énergie au sein d’un PC, certaines sont justifiées. Les alimentations, bien sûr, les cartes mères et le stockage peuvent profiter de gros bénéfices de consommation. Moins connus, les écrans peuvent aussi s’avérer être très énergivores.

Cartes mères Un chipset à privilégier ? Les cartes mères ont aussi leur importance dans la consommation totale du PC. Toutefois, contrairement à ce qu’on pourrait penser, le chipset joue assez peu. Bien sûr, une plateforme X58 ou X79 consomme plus qu’une P67, mais c’est un tout, incluant aussi le CPU et le grand nombre de lignes PCI-Express. En 1155, choisir un H61, H67, P67 ou Z68 n’a que peu d’impact, il en va de même pour les plateformes AM3+. En revanche, l’équipement de la carte mère a beaucoup plus d’influence. Dans tous les cas, la consommation de l’ensemble ne dépassera jamais quelques dizaines de watts, mais les cartes modernes embarquent souvent du SATA 6 Gb/s, de l’USB 3.0, du FireWire, des contrôleurs SATA additionnels et parfois même deux cartes réseau. Tout ceci peut se montrer utile mais à part l’USB 3.0 que nous commençons enfin à utiliser, les autres composants sont inutiles sauf cas particuliers. Exemple typique avec une P67 Fatal1ty Professional dans le PC qu’utilise votre serviteur. Seuls un SSD d’ancienne génération, un disque dur et un lecteur Blu-Ray sont connectés en SATA, on peut donc désacti-

58 PC Update

ver le contrôleur additionnel. Il en va de même du FireWire et de la deuxième carte réseau. Le cas de l’USB 3.0 est particulier : jusqu’à très récemment, il était inutilisé et désactivé. Désormais un port est utilisé pour y brancher une rallonge servant à connecter clé USB, disque dur ou lecteur de cartes mémoire. Les autres ports, y compris ceux du header, ne sont pas utilisés, ils peuvent donc être désactivés. Enfin, la carte son intégrée est inutile puisque les flux audio sont traités par une carte son dédiée. Tout ceci peut être géré dans le BIOS. En tout cas, après avoir désactivé tout ce qui ne servait pas, on note une différence de consommation de 5 à 10 W selon les cas. Bien sûr, il ne faut pas désactiver ce qui pourrait vous servir, ce serait trop bête, mais dans bon nombre de cas, les habitudes ne changent pas, ou très lentement et ça ne pose donc pas de problèmes.

Etage d’alimentation et répartition des phases Après que l’alimentation principale du PC a transformé le 230 V alternatif en 12 V continu, cette tension va encore être découpée par les divers éléments du PC. CPU, chipset, mémoire et tous les autres composants de la carte mère utilisent, en effet, des tensions différentes du 12 V et nécessitent donc un étage d’alimenta-

tion dédié. Celui-ci consiste à découper, lisser et filtrer la tension, et requiert encore des transistors, ce qui veut dire encore des pertes. Mais ce n’est pas tout. Ce que l’on appelle communément une phase ou un étage d’alimentation est en fait un ensemble de composants dont des bobines et des condensateurs (respectivement des lisseurs de courant et de tension) qui s’assurent de bien réguler la tension. Ceux-ci aussi impliquent des pertes de rendement et c’est d’autant plus vrai qu’ils sont nombreux. Hélas, pour proposer une tension de bonne qualité sans que les étages d’alimentation ne chauffent trop en charge et sans que l’ensemble ne coûte trop cher, il faut multiplier les phases. Cela a pour effet de multiplier les pertes et donc de faire baisser le rendement même si en contrepartie, la tension est bien meilleure. Ce choix est compréhensible pour les cartes mères haut de gamme dédiées à l’overclocking, et nous ne nous en plaindrons pas puisque depuis cette politique de multiplication des phases, on dénombre moins de pannes à ce niveau, même sur des cartes milieu de gamme. Mais 4 bonnes phases consomment moins que 16. Dès lors, les cartes mères d’entrée de gamme (pas les low-costs tout de même) qui sont équipées de bons composants mais en petit nombre consomment un peu moins.


DOSSIER eco

Overclocker un CPU peut doubler sa consommation mais les performances n’augmentent pas aussi linéairement.

Les 24 phases de cette P67A-UD7 n’ont guère d’intérêt pour des CPU comme les Sandy Bridge. Cela dit, les phases inutiles sont désactivées automatiquement par la carte mère afin de réduire la consommation.

Les économies d’énergie des constructeurs Pour se différencier, les constructeurs ont tendance à beaucoup miser sur les étages d’alimentation. Parmi la ribambelle de termes plus élogieux et ridicules les uns que les autres : « Military Class » ou « Digi + VRM » par exemple. Tous se vantent d’avoir les meilleurs composants et de proposer les meilleurs gains de rendement. En réalité, tous se valent et deux principes fondamentaux cohabitent. Pour améliorer la qualité de la tension, les phases d’alimentation opèrent à grande vitesse, c’est-à-dire que le découpage est plus fin. Alors qu’une alimentation qui produit du 12 V opère entre 30 et 100 kHz, les étages d’alimentation des processeurs opèrent entre 100 et 500 kHz, mais ceci implique donc plus de pertes électriques. D’un autre côté, pour réduire la consommation, les constructeurs intègrent une fonction de monitoring (matérielle ou logicielle) qui surveille la charge et adapte le nombre de phases d’alimentation opérationnelles. Réduire le nombre de phases implique que celles qui resteront actives devront traiter plus de courant, mais la consommation sera réduite. Pas de beaucoup, cela dit, on ne parle ici que de réduire les pertes liées à une partie de l’alimentation du CPU qui atteint déjà un très bon rendement (supérieur à 90 % sur les cartes mères modernes). Cependant, c’est totalement transparent et ça ne requiert, en général, qu’un simple logiciel qui tourne en fond de tâche.

Plus c’est grand, plus ça consomme En dehors de l’équipement, la taille d’une carte mère a aussi une conséquence sur la consommation. En partie parce qu’il y a

moins de longueur de pistes et donc moins de probabilités de pertes, mais aussi parce que les constructeurs construisent les cartes un peu différemment. Par exemple, une carte mini-ITX H61 n’utilise pas forcément tous les ports offerts par le chipset ou utilise des puces un peu moins rapides mais plus économes et/ou compactes. Il y a aussi une distinction de gamme. Les cartes ATX représentent souvent le milieu et haut de gamme, alors que bon nombre de cartes microATX sont destinées à l’entrée de gamme qui n’a pas besoin d’autant d’équipements. Enfin, l’étage d’alimentation joue aussi un rôle sur la consommation et il est, en général, plus modeste sur les petites cartes que sur les grosses, et donc plus économe. Dans tous les cas, il n’y a aucune raison de se priver de slots d’extension dont vous pourriez avoir besoin pour économiser quelques watts, mais si ce format vous suffit, n’hésitez pas à opter pour du mini-ITX.

A retenir • Au sein d’une même plateforme, le chipset n’influence pas la consommation. • Une carte mère très haut de gamme avec un équipement pléthorique consomme un peu plus d’énergie qu’une carte plus modeste. • Le format mini-ITX permet, en général, d’abaisser légèrement la consommation. • Vous pouvez activer les fonctions d’économie d’énergie des constructeurs (APS, EPU, Dual Power, etc.) permettant de réduire le nombre de phases actives, leur fonctionnement est totalement transparent et plutôt positif.

Des mesures concrètes Nous avons effectué plusieurs mesures basées sur le même matériel, seules les cartes mères changent. Core i5-2500K, HD6870, 8 Go de RAM, un SSD et une alimentation 80 Plus Platinum 550 W. Nous avons alterné avec une carte très haut de gamme ATX (Maximus IV Extreme), une ATX entrée de gamme (MSI P67A-C45), une microATX de même gamme (Asus P8P67M Pro) et une mini-ITX entrée de gamme (Gigabyte H61N-USB3). A chaque fois, nous avons mesuré la consommation au repos en activant ou pas les économies d’énergie et les composants inutiles (deuxième carte réseau, Bluetooth, eSATA, FireWire et tous les contrôleurs USB 3.0 sauf un). Les gains ne sont pas faramineux, mais on atteint toutefois une dizaine de watts avec les mêmes fonctions partout et cela représente entre 87 et 26 kWh par an, sans rien changer à votre mode d’utilisation.

Consommation carte mère (Watts) Maximus IV E optimisée

115

Maximus IV E origine

130

P67A-C45 optimisée

115

P67A-C45 origine

125

P8P67-M Pro optimisée

112

P8P67-M Pro origine

124

H61N-USB3 optimisée

108

H61N-USB3 origine

117 100

105

110

115

120

125

130

135

PC Update 59


Ecrans

Méconnus à ce sujet et mal renseignés, les écrans représentent souvent la plus grosse part de la consommation d’un PC. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte, à commencer par la luminosité et la taille de la dalle.

Luminosité : du simple au triple La luminosité d’un écran sera le premier paramètre à influer sur la consommation. Pas de secret puisque cela agit sur la puissance du rétroéclairage. Or, comme chacun sait, à technologie équivalente, plus on veut éclairer fort, plus il faut envoyer de puissance. Le passage des écrans CRT aux écrans LCD avait déjà nettement amélioré les choses, et plus récemment, les constructeurs sont passés d’un rétroéclairage constitué de tubes néons (CCFL) aux LED encore un peu plus économes. Il s’agit surtout de proposer des écrans plus fins, même si tous brandissent aussi le prétexte de la consommation. En pratique, il s’avère que Un grand téléviseur peut consommer jusqu’à 300 W, et déjà facilement plus de 150 pour ceux de 42’’ !

Un écran peut consommer entre 40 et 120 W, mais il est très facile de diviser ce chiffre par deux. les premiers écrans LED n’étaient pas spécialement économes, à quelques exceptions près, mais c’est désormais le cas. En outre, quelle que soit la technologie employée, se vanter de réduire de moitié la consommation est bien beau, mais si cela implique de diviser aussi la qualité du rétroéclairage (en réduisant le nombre de sources de lumière), ce n’est guère utile. D’autant que certains écrans dits économes atteignent à peine 200 cd/m² (une unité de luminosité), ce qui constitue un minimum vital pour certains, alors que d’autres montent beaucoup plus haut ! Quoi qu’il en soit, en poussant la luminosité de 25 à 75 %, la consommation de l’écran n’a pas de mal à doubler.

Electronique embarquée En plus du rétroéclairage, l’électronique de l’écran peut modifier la consommation. Par exemple, pour améliorer la réactivité des dalles, les constructeurs utilisent depuis plusieurs années une fonction nommée overdrive. Celle-ci consiste à augmenter la tension en entrée des pixels pendant un très court laps de temps lors du changement de couleur, l’idée étant simplement d’accélérer la réponse. Mais une tension plus importante, implique fatalement une consommation plus importante. Certes pas très importante, mais qui va venir se cumuler à un tas d’autres. Par exemple, le rendement de l’alimentation. En effet, il n’existe aucune donnée à ce propos et les constructeurs commencent tout juste à faire des efforts à ce niveau puisqu’ils ont atteint les limites du rétroéclairage. Ensuite, les fonctions d’amélioration de l’image au sein des téléviseurs (qui ne procurent cependant jamais un meilleur résultat qu’un PC) font appel à des puces de traitement vidéo, lesquelles sont comme des petits CPU qui travaillent sur chaque image. Dans les téléviseurs toujours, les fréquences de rafraîchissement de 100, 200 et jusqu’à 800 Hz, en plus de n’être que du flan marketing (qui a toutefois certains avantages et des inconvénients), impliquent une légère surconsommation. En effet, une puce se charge d’analyser deux images et d’en intercaler une (100 Hz), trois (200 Hz) et jusqu’à 15 (800 Hz) qu’elle aura totalement générées. Tout ceci mis bout à bout peut atteindre 5 à 10 %, ce qui peut représenter une grosse dizaine de watts, voire plus.

Les idées reçues : fond d’écran noir et écran de veille Contrairement à ce que voudrait nous faire croire un écran de veille, il ne sert à rien du point de vue de la consommation. En effet, un écran LCD consomme plus ou moins la même chose quel que soit le signal envoyé. Du coup, afficher un bureau rempli d’icônes ou une boîte psychédélique en 3D ne changera pas grand-chose à la consommation de l’écran. Pire, certains fonds d’écran 3D font travailler la carte graphique qui passe du mode 2D au mode vidéo. Le monde à l’envers ! Vous aurez donc tout intérêt à programmer la mise en veille des moniteurs sur un délai assez court, par exemple 20 minutes, et sans écran de veille. Pour les mêmes raisons, les fonds d’écran noirs ne sont pas moins énergivores. Car même si l’impression de luminosité est moindre, le rétroéclairage est toujours actif. Quant aux pixels, il ne faut pas se leurrer, même quand ils sont noirs, ils travaillent quand même.

60 PC Update


DOSSIER Eco

Rendement d’une alimentation électrique Une alimentation de PC vise à transformer le courant alternatif 230 V du secteur en courant continu pour le PC. Cette étape primordiale passe par le découpage de la tension. Des circuits complexes laissent donc passer de courtes impulsions de tension. Celle-ci oscille donc entre zéro et une valeur donnée, la moyenne donnant la tension désirée. Par exemple, si la tension est nulle 50 % du temps et qu’elle est de 10 V le reste du temps, on aura une tension de 5 V. Le découpage de la tension est effectué, entre autres, par des transistors, lesquels souffrent justement des complications que nous évoquions plus haut. Les mêmes pertes par commutation et par conduction se retrouvent donc dans l’alimentation du PC. En outre, les alimentations de PC ne se contentent pas de découper une seule tension, il faut qu’elles génèrent du 12 V mais aussi du 3,3, du 5 du -12 V.

Les derniers moniteurs LED Iiyama consomment très peu, même le 27’’ est en dessous de 20 W.

La résolution de l’écran devrait aussi influencer légèrement la consommation de l’ensemble, à cause d’une électronique plus puissante pour gérer le signal ou d’un plus grand nombre de pixels consommant plus. Mais wattmètre à la main, ce paramètre est invisible, pour autant que nous puissions le mesurer. Et de toute façon, on ne va quand même pas s’obliger à scroller en permanence en surfant sur du 800 x 600 sous prétexte de rogner 2 W. Il en va de même pour la fréquence de rafraîchissement, nous ne notons aucune différence que ce soit en 23,975 Hz (mode cinéma) ou en 120 Hz (3D stéréoscopique). Enfin, le type de dalle est censé changer la consommation. C’est ici très dur à vérifier puisqu’aucun écran strictement identique n’est équipé de deux dalles différentes. Toutefois, les écrans en dalle MVA et IPS représentent des alternatives plus haut de gamme que les TN et bénéficient souvent de raffinements qui sont responsables de la consommation en hausse. Or nous avons déjà testé plusieurs écrans de ce

calibre qui affichaient une consommation digne des meilleurs modèles TN, la dalle ne peut donc pas tout expliquer. Pour terminer, notez que certains écrans s’éteignent tout seuls en l’absence de signal, ou du moins désactivent l’affichage. Ils ne consomment pour ainsi dire rien du tout dans cet état et sont réveillés dès qu’ils reçoivent un signal. Lorsque ce n’est pas le cas, éteindre la source ne suffit pas puisque l’écran affiche un message d’erreur. Il faudra alors éteindre l’écran, purement et simplement.

Alimentations

A retenir • Réduire la luminosité de l’écran permet de diviser sa consommation par 2 ou 3. • La taille de la dalle a souvent une influence négative sur la consommation. • Les grands téléviseurs peuvent atteindre 300 W.

Les dernières alimentations P-Series de Seasonic présentent un excellent rendement supérieur à 89% dans tous les cas de figure (et jusqu’à 92.5% à mi-charge), ce qui leur vaut le label 80plus Platinum.

Rendement type Le rendement annoncé de l’alimentation est un excellent indicateur d’énergie. Si le marché était catastrophique il y a quelques années, l’arrivée de l’organisme 80 Plus a épuré le marché en poussant les constructeurs à sortir des produits répondant à des règles simples. Aujourd’hui, la plupart des alimentations affichent un rendement supérieur à 80 % et s’offrir une alimentation dont le rendement dépasse 85 % n’est plus un privilège onéreux. La course au rendement coûte toutefois très cher. En effet, même s’il est dur de comparer les différents modèles tant le rendement évolue avec la gamme et la puissance de l’alimentation, on passe de 135 à 210 puis 280 € pour des rendements respectifs de 80, 85 et 90 %. Considérons une machine type (quad core, carte graphique milieu de gamme) qui consomme 350 W en pleine charge et ce, 4 h par jour (ce qui est déjà conséquent quand on sait que la machine est rarement sollicitée à 100 %). Le coût du rendement relativement mauvais de 80 % s’élève à 15 € par an, contre 11 € pour l’alimentation Silver (85 %) et 7 € pour l’alimentation Platinum (90 %). Même en supposant que la machine tourne à fond tout le temps (ce qui n’arrivera jamais), le coût s’élève respectivement à 92, 65 et 41 € par an. 50 € économisés par an dans le cas le plus optimiste, c’est quand même bien peu. En ce qui concerne la durée d’amortissement, elle dépendra bien sûr de votre usage, plus vous

Des mesures concrètes Sur un Dell U2711 (IPS 27’’ 2 560 x 1 440 CCFL), la consommation varie entre 44 W (luminosité à 0 %) et 125 W (100 %) ! L’exemple est volontairement exagéré puisque ces écrans sont réputés énergivores, mais cela montre bien le gouffre à énergie que peut représenter un grand écran. C’est encore pire avec une télé puisque les plus grands modèles 52’’ arrivent facilement à atteindre 300 W. Mais un écran TN classique (24’’ full HD) récent consomme, en général, autour de 30 W. Cette valeur peut doubler pour peu qu’on aime les écrans très clairs mais des modèles comme les Iiyama B2475HDS, E2475HDS et B2776HDS parviennent à descendre entre 15 et 20 W.

PC Update 61


solliciterez votre PC plus elle sera courte. Si l’on considère une alimentation 80 Plus « standard » comme une Corsair CX V2 600 W à 65 €, il faudra compter au moins 30 € pour la première alimentation Gold (l’Aurum de FSP). A un rythme de 4 h de forte charge par jour ou quelque chose d’équivalent en consommation totale (par exemple, 7 h de bureautique et 2 h de forte charge, c’est-à-dire une courte journée de travail suivie de 2 h de jeu :D), il faudra 3,5 ans pour rentabiliser l’achat. Dur de penser qu’on gardera une alimentation aussi longtemps même si c’est tout à fait possible. Dans le cas le plus optimiste où la machine fonctionne en permanence (50 € et 425 kWh économisés par an), cela signifie que l’achat serait amorti en sept mois. Tout dépend donc de l’utilisation que l’on fait du PC.

Plage d’utilisation En sus du rendement type, les alimentations voient leur rendement varier selon la plage d’utilisation. En effet, les pertes de conduction induites par les transistors sont dépendantes de la charge, puisque plus elle augmente, plus l’intensité sera importante et plus la

Des mesures concrètes Pour quantifier tous les bienfaits d’une alimentation, nous en avons utilisé plusieurs sur une configuration musclée : AMD FX-8150, Crosshair V Formula, HD6990, 8 Go de RAM et SSD. La configuration consomme environ 550 W réels. Nous avons varié les alimentations afin d’illustrer les effets d’une alimentation surdimensionnée ou d’un rendement supérieur. Globalement, les mesures confirment bien que l’alimentation est le premier élément à surveiller pour améliorer la consommation globale de la machine (quoi de plus normal après tout, c’est le premier élément de la chaîne), mais il faut payer très cher les alimentations à haut rendement (Platinum et Gold). Consommation Alimentation (Watts) Standard 1100W Bronze 550W

159

Silver 580W

152

Bronze 1100W

154

Platinum 1000W

149 0

100

200

Série3

62 PC Update

616

480 503 467

144

Gold 1200W

624

521

157

Platinum 550W

631

489

148

Silver 1100W

654

506

163

Gold 580W

663

544

167

491 478 300

Série2

400

Série1

500

602 595 589 576

600

700

part d’énergie gaspillée sera importante. En revanche, les pertes de commutation sont les mêmes, quelle que soit la charge demandée. Ces pertes incompressibles impliquent que le rendement sera moins bon à faible charge. En effet, en considérant qu’elles comptent pour 15 W, elles seront négligeables à 500 W de charge (3 %). Mais à 100 W, elles seront responsables à hauteur de 15 %. Et bien sûr, moins la configuration consommera, moins bon sera le rendement. C’est d’autant plus significatif quand on sait qu’une configuration basée sur un i7 2600K (P67 ATX, 8 Go de RAM, SSD et lecteur Blu-Ray) n’atteint même pas 45 W de consommation réelle au repos (auxquels il faut rajouter entre 15 et 35 W selon la carte graphique) Un problème similaire existe à pleine charge. Ici, le phénomène dépend plus de la qualité des composants employés. En effet, ceux-ci ont une courbe de réponse qui dépend de plusieurs facteurs et notamment de la température. A 100 % de charge, tout est un peu trop extrême et le rendement chute un peu. Il baisse toutefois moins qu’à faible charge. Il faut aussi savoir qu’une alimentation n’est pas prévue pour tourner à pleine charge en continu. Les bonnes alimentations n’ont aucun mal à s’acquitter de cette tâche et seront prises en garantie si un problème survient, mais le design des alimentations PC fait que le rendement et la stabilité diminueront à force d’autant solliciter l’alimentation. Les composants sont rincés et usés (ce qui se traduit concrètement par des pistes ou éléments fragilisés dont les perturbations et pertes augmentent). Tout ceci fait qu’une alimentation 80 Plus Bronze de 350 W sera plus adaptée au repos qu’une 80 Plus Gold de 1 000 W. En effet, à 80 W de charge utile, on sollicite l’alimentation 350 W à plus de 20 %, alors qu’on atteint 8 % sur la 1 000 W. En charge, en revanche, la petite alimentation sera moins à l’aise, alors que la 1 000 W sera à 35 % de charge, c’est dans la bonne plage. En effet, le rendement atteint en général son maximum entre 40 et 70 %. D’une façon générale, évitez de descendre sous les 20 % de charge ou de dépasser 80 %. Les trop grosses alimentations ne sont donc jamais une bonne solution, sauf si vous comptez upgrader à moyen terme.

Les idées reçues : alimentation modulaire ou pas ? Les alimentations modulaires impliquent un bout de PCB qui va répartir la puissance sur les différents connecteurs. Ceci entraîne quelques pertes supplémentaires qui sont depuis longtemps bien maîtrisées, permettant aux constructeurs de proposer des alimentations 80 Plus Platinum modulaires. Toutefois, entre deux versions identiques, la modulaire sera toujours un petit peu moins bonne que l’autre (par exemple, dans le cas des Aurum et Aurum CM de FSP), même si leur certification ne change pas.

SSD

Dépourvu de toute pièce mécanique, le SSD consomme très peu, entre 0.5 et 2 W.

Nous reviendrons plus tard sur les disques durs, mais en ce qui concerne le stockage d’une façon générale, le SSD représente une excellente solution. En effet, la mémoire Flash est réputée pour consommer très peu d’énergie et les contrôleurs embarqués sont, en général, basés sur des architectures ARM à très faible consommation. La consommation varie donc entre 0,5 W et 2 W, à comparer aux 10 W d’un HDD 7 200 3,5’’ en charge, pour 3 W au repos dans le meilleur des cas pour un disque dur 5 400 tpm. Mais vu le prix d’un SSD par rapport à un disque dur, il ne s’achète pas pour améliorer la consommation, il s’achète pour le confort d’utilisation qu’il procure. Opposé aux disques durs 2,5’’, le SSD ne fait pas toujours mieux en termes de consommation, surtout face aux plus économes des modèles 5 400 tpm, mais on parle de quelques dixièmes de watts, et sur un composant qui va surtout se choisir en fonction des performances et du budget, même dans un laptop. Quant aux différences entre les SSD, elles existent mais sont extrêmement faibles. Nous avons comparé le M4 (Marvell 9174 et MLC synchrone 25 nm, 128 Mo de cache) et l’Agility 3 (SF-2281 et MLC asynchrone 25 nm, pas de mémoire cache) en 60/64 et 240/256 Go. Les différences de consommation sont minimes comme on pouvait s’y attendre, on observe au mieux 0,4 W de différence. Aucune raison de s’en soucier.

A retenir • Il faut au moins 3 ans pour amortir une alimentation 80plus Gold par rapport à une standard avec un PC moyen et une utilisation raisonnable. • Plus vous utilisez votre PC et plus il consomme, plus vite vous amortirez une meilleure alimentation.


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DOSSIER Eco

Ce qui peut être fait par tout le monde On peut encore faire de grosses économies d’énergie par quelques simples manipulations sur les composants les plus énergivores du PC : le CPU et le GPU. C’est un peu fastidieux, mais on obtient les mêmes résultats que des composants dits « basse consommation » et ça ne coûte rien. Profitons-en.

Sans modifier la fréquence de notre Core i7-970, sa tension d’alimentation est passée de 1.225 à 1.096 v en charge,

Réduire la consommation mais pas la puissance de calcul La consommation d’un processeur est déterminée par son architecture avant tout, mais la fréquence et la tension d’alimentation peuvent faire varier les résultats. Aussi, s’il ne fait aucun doute qu’un AMD Bulldozer consomme plus qu’un Intel Sandy Bridge, la consommation des deux puces peut être améliorée. Bien que ce ne soit pas (encore ?) le cas pour les CPU AM3+, les modèles 1155 mais aussi AM3 et 1156 auparavant comptaient tous des processeurs dits basse consommation. Derrière cette appellation, se cachent trois optimisations dont deux peuvent être réalisées dans n’importe quel PC. La première concerne la tension du processeur. En général, un CPU classique se voit attribuer une tension une bonne fois pour toutes en fin de chaîne, mais les tests qui servent à l’établir sont relativement succincts en plus d’être réalisés sur un batch de dies, au lieu d’être individuels (et donc moins adaptés). D’autres modèles font l’objet de tests plus poussés. Ceux-ci demandent plus de temps et de moyens, ce qui augmente souvent légèrement le coût des puces. Mais ces tests peuvent tout à fait être effectués dans un PC classique, ça ne prendra qu’un peu de temps. Le gain de consommation est variable, mais il est bien sûr plus important sur des puces puissantes. Celles qui ne consomment déjà que 50 W ne bénéficieront pas d’une amélioration significative dans l’absolu (au mieux quelques watts). Lorsque les marques ou les fondeurs visent un TDP particulier et que les affinages apportés à la tension ne sont pas suffisants, il faut en passer par la fréquence du processeur. Réduire la fréquence du processeur réduisant de facto celle des

transistors, ceux-ci consommeront moins sur la durée (même si la consommation d’un cycle n’aura pas baissé). En prime, si la fréquence baisse, la tension peut faire de même. Nous n’avons rien contre ce principe dans l’absolu, c’est tout à fait compréhensible. Toutefois, de telles puces sont vendues avec un nom basé sur la puce dont elles dérivent et non sur la puce qui présente des performances similaires. Du coup, le rapport qualité/prix en prend un coup. Par exemple, un Core i5-2500S est un quad core avec 6 Mo de cache et cadencé à 2,7 GHz. Même si son die est identique au Core i5-2500K, ce dernier fonctionne à 1 GHz de plus. L’i5-2500S est donc plutôt un équivalent de l’i5-2300 qui délivre les mêmes performances (cadencé à 2,8 GHz, il est même un peu plus rapide) mais vendu sensiblement moins cher (Intel annonce 180 $ contre 205 $ pour le 2500S). Et le constat empire encore avec le 2500T qui perd encore 400 MHz sans voir son prix changer. Bien sûr, le TDP des puces baisse drastiquement (on passe successivement de 95 à 65 puis 45 W), mais rien qu’on ne puisse faire soi-même. C’est là qu’intervient le 3e paramètre qui, lui, ne peut pas être modifié. Pour compenser cette baisse de fréquence de base, Intel dote ses puces d’un mode Turbo plus musclé. Au lieu de gagner 500 MHz, elles peuvent gagner 1 GHz dans le cas du 2500T. Cependant, un 2500T qui fonctionne à 3,3 GHz en monocore consommera plus qu’un 2500K sous-cadencé à la même fréquence de base et qui fonctionnerait en monocore à 2,8 GHz. Qui plus est, cette petite amélioration n’est disponible que sur les Core i7 et i5, les Core i3, Pentium et Celeron devront s’en passer. Dès lors, le maigre avantage qu’avaient ces puces disparaît et opter pour une puce classique est préférable. En effet, vous pourrez choisir de privilégier les performances en la laissant fonctionner à sa fréquence d’origine ou de favoriser la consommation en réduisant la tension et la fréquence. Dans tous les cas, le prix d’achat sera inférieur, la consommation pourra être similaire et on bénéficiera en prime de la possibilité de recycler le CPU plus

tard, lorsque sa puissance sera un peu limite, en rétablissant sa vitesse d’origine. Mais bien sûr, tout cela demande de passer quelques heures dans le BIOS, tout le monde n’est pas prêt à ce sacrifice. Notez que le cas de figure est similaire pour les cartes graphiques, même si les cartes sous-cadencées ne sont pas trop répandues. Mais là encore, vous pourrez modifier le BIOS et abaisser la consommation.

Ajuster la tension dans le BIOS La marche à suivre est relativement simple bien que fastidieuse. Il suffit d’abaisser la tension petit à petit, en testant la stabilité à chaque palier. La tension d’un CPU moderne tourne entre 1,1 et 1,5 V, descendez par pas de 0,05 V. Linx ou encore OCCT feront l’affaire pendant une trentaine de minutes. Lorsque vous arrivez au plantage, remontez la tension par pas de 0,01 V (ou revenez directement au palier précédent si vous avez la flemme) et

Les processeurs Sandy Bridge au socket 1155 sont ceux qui consomment le moins parmi l’offre actuelle. Remplacer votre vieux Phenom ou Core 2 par ces puces améliorera considérablement votre consommation.

Régler la tension en offset (ou en différentiel) par rapport au VID permet de conserver les variations de tension selon l’état du processeur.

PC Update 65


Consommant 450W, la GTX590 est la plus énergivore et la plus rapide pour l’instant. Toutefois, la HD6990 lui vole les deux titres lorsqu’on la débloque et qu’on dépasse les certifications PCI-Express avec le switch sur sa tranche.

validez avec une grosse heure, voire deux de stress tests. Il en va de même pour le GPU mais le test de stabilité varie un peu. En effet, deux solutions s’offrent à vous. Soit vous utilisez FurMark ou OCCT pour le GPU, ce qui a le mérite de charger le GPU au maximum et d’être relativement simple et automatique, soit vous validez les paramètres en situation réelle, c’est-à-dire en jouant. Cette dernière solution comporte deux avantages. D’abord, cela permet de coller au mieux à votre mode d’utilisation, car peu importe que votre PC soit 100 % stable ou pas, le principal étant qu’il ne plante ni ne freeze jamais. Autre avantage : FurMark comme OCCT ne s’occupent que de charger bêtement le GPU. Mais la mémoire est laissée de côté (moins de 200 Mo chargés presque sans IO et le contrôleur mémoire qui est pour ainsi dire au repos) et le moindre jeu avec des filtres pourra planter. En outre, nous avons souvent rencontré des problèmes dans des jeux un peu gourmands, alors que l’overclocking avait été validé sous FurMark auparavant. Pour modifier la tension, il suffit d’accéder au BIOS de la carte mère et d’aller dans le menu dédié, il y en a un sur toutes les cartes mères que nous testons et recommandons. Si vous êtes allergique au BIOS, il existe des utilitaires (cela dépend de la marque de la carte mère) sous Windows pour modifier les paramètres et ensuite les appliquer automatiquement dans le BIOS. Pour la carte graphique, c’est un peu plus délicat. Tout d’abord, toutes ne supportent pas la modification de la tension à la volée. Plusieurs logiciels permettent d’y accéder (GPU Tool, MSI Afterburner ou EVGA Precision) mais si vous n’arrivez pas à faire varier la tension (utilisez un outil de monitoring comme ceux intégrés à ces trois logiciels ou encore GPU-Z pour vérifier), c’est bien souvent que vous ne pourrez rien espérer de plus. Depuis 2009, les cartes de référence milieu et haut de gamme l’autorisent presque toutes, ainsi que bon nombre de cartes modifiées. Suivez donc notre marche à suivre indiquée plus haut jusqu’à connaître la tension que vous voulez appliquer définitivement. Il faut ensuite exporter le BIOS (avec un utilitaire comme GPU-Z par exemple, en cliquant sur le petit bouton sous le logo AMD/nVidia), puis l’éditer avec RBE pour AMD ou NiBiTor pour nVidia. Veillez bien à télécharger les dernières versions, de nouvelles fonctions font sans cesse

66 PC Update

leur apparition. Ensuite, il faut trouver la page où modifier la tension du profil 3D (dans Clock Settings pour RBE, et dans Voltages pour NiBiTor), puis enregistrer le BIOS sous un nouveau nom et le flasher. Bien que la manipulation soit parfois possible sous Windows via ATi Winflash et nvflash, il faut souvent en passer par DOS (avec atiflash et nvflash). Et c’est là que ça se complique. Une fois le BIOS flashé, si les paramètres appliqués ne sont pas corrects, la carte graphique pourra présenter des artefacts ou pire, ne plus démarrer du tout. Pas de panique, elle fonctionne encore, il suffit de restaurer le BIOS d’origine. Si vous n’avez pas une autre carte graphique sous la main, évitez de jouer au fou. Mais sinon, en cas de problème, il suffira de booter sur une autre carte et de flasher sous DOS la carte défectueuse (on peut choisir quel périphérique flasher) avec son BIOS d’usine.

Optimiser la consommation au repos Les modifications que vous aurez effectuées prendront principalement effet en charge, mais il est encore possible de grappiller au repos. Concernant le CPU, il faut s’assurer d’avoir activé les bonnes fonctions (Intel Speedstep et AMD Cool ’n’ Quiet). Celles-ci permettent

de réduire la fréquence du CPU au repos. Par exemple, un CPU AMD tombera à 800 MHz, quelle que soit sa vitesse d’origine. En outre, la tension pourra aussi être abaissée. Ce ne sera pas le cas si vous fixez la tension qui restera la même quelle que soit la charge. Mais depuis la plateforme 1156, certaines marques comme Asus proposent de régler la tension avec une valeur absolue ou en relatif par rapport à la tension du processeur. Par exemple, un Sandy Bridge qui fonctionne à 0,9 V au repos et 1,2 V en charge pourra soit fonctionner en permanence à 1,1 V ou à 1,1 V en charge et 0,8 V au repos (-0,1 V par rapport au VID). Ces deux modes s’appellent Manual ou Offset. Pour la carte graphique, il existe un moyen similaire depuis l’introduction des profils 2D, 3D et vidéo (que ne possédaient pas les cartes nVidia à base de G92, soit quelques 8800, les 9800, 9600 ou GTS250). Le mode 3D est celui que vous aurez modifié auparavant, mais puisqu’une carte graphique passe quand même beaucoup de temps à ne rien faire à part afficher votre bureau, les fréquences n’ont guère d’importance. Elles peuvent être drastiquement réduites sur les anciennes cartes graphiques mais méfiez-vous, une fréquence trop faible peut entraîner des artefacts. Là encore, procédez par étapes en réduisant la fréquence par pas de 10 % pour commencer. Sur les cartes modernes, la marge de manoeuvre est plus réduite. Par exemple, une Radeon HD5870 fonctionne à 850/1 200 en 3D, 400/900 en mode UVD et 157/300 au repos, pour des tensions respectives de 1,16, 1,06 et 0,95 V. Tout doit être testé minutieusement pour s’assurer qu’il n’y a aucun problème.

Sur la génération 2011, à performance équivalente, les Radeon HD6000 consomment moins que les cartes nVidia


DOSSIER Eco

Des mesures concrètes Astuce : avons choisi divers CPU et GPU que nous Pour les HTPC ou les serveurs de stockage Nous avons optimisés au mieux, sans perdre la Pour un PC qui n’a pas besoin de beaucoup de puissance et qui est souvent secondaire, le recyclage est envisageable. Nous envisageons difficilement qu’on puisse recycler mieux qu’un dual core de la génération des Core 2 dans ce genre de machines, mais si d’aventure vous y mettiez un plus gros processeur, vous pouvez envisager de désactiver des cores. On peut aussi désactiver l’HyperThreading, inutile sur ce genre de machines, mais le gain sur la consommation est nul, un core au repos étant dans le même état, qu’il supporte un ou deux threads. Allez dans le BIOS à la page des paramètres du CPU et désactivez le nombre de cores que vous voulez. Attention, si le serveur de stockage peut même se contenter d’un seul core, gardez en deux pour le HTPC. Sur un serveur PC à base de Core i3-540, la consommation passe ainsi de 100 W à 91 W, en désactivant successivement l’HyperThreading et un des cores. Dans le même genre, désactiver le 3e core d’un Athlon II X3 sur un HTPC nous a permis de gagner 12 W, et encore 10 W en ne conservant qu’un seul core, soit 20% de moins.

moindre performance. Les graphes montrent ici les meilleurs résultats que nous avons obtenus. Pour mettre en exergue la consommation dudit composant, nous avons utilisé un SSD, une alimentation 80 Plus Gold, un Core i3-2100 pour les mesures GPU et une HD5670 pour les mesures CPU. Comme on pouvait s’y attendre, les gains sont d’autant plus importants que le matériel de départ est puissant. Optimisation CPU (Watts) Core i5-2500K optimisé Core i5-2500K origine

Impact de l’overclocking Fort logiquement, si l’underclocking permet d’améliorer la consommation, l’overclocking ne fait que l’augmenter. Et parfois de façon abyssale. Il existe, en effet, plusieurs façons d’aborder la chose. Tout d’abord, maximiser la fréquence sans augmenter la tension d’origine et en conservant les économies d’énergie. C’est tout à fait possible et c’est même ce que nous conseillons. On peut, en général, viser 10 à 15 % de fréquence supplémentaire, sans que la consommation n’augmente trop. On peut ensuite augmenter la tension pour atteindre des fréquences plus flatteuses, par exemple un Core i7-2600K à 4,2 GHz. Cela se fait assez facilement, surtout sur cette génération de processeurs. Toutefois, il faut parfois abandonner les économies d’énergie qui causent trop de problèmes en réduisant trop la tension au repos, ou trop rapidement. En outre, le gain de performances en fonction de la fréquence et de la consommation est loin d’être proportionnel. Enfin, quitte à tirer le maximum de son processeur, autant le pousser dans ses tout derniers retranchements. Mais à ce stade, il faut sévèrement augmenter la tension pour le stabiliser à peine plus haut. Le rendement performances/consommation chute très rapidement. Par exemple, si un léger ajout

de 0,05 V permet de stabiliser le CPU à 200 MHz de plus au début, lorsqu’on est proche de la limite, cette même tension ne permet de gagner que 40 ou 50 MHz. En revanche, la consommation augmente de façon exponentielle ! Au final, dans le cas d’un Core i7-3960X, si les performances augmentent de 30 %, la consommation fait un bond de 55 % ! Et c’est encore pire dans le cas d’un FX-8150 qui devient 29 % plus rapide mais aussi 64 % plus énergivore !

• Il est très facile d’abaisser la tension de fonctionnement du CPU ou du GPU afin de gagner de 5 à 15 % de consommation. • Préférez un CPU ou un GPU classiques, que vous optimiserez, à d’autres dits basse consommation. • La baisse de fréquence permet de grappiller encore quelques watts mais il ne faut pas tomber dans le ridicule. • A l’inverse, l’overclocking du CPU ou du GPU entraîne une hausse importante de la consommation, sans que les performances augmentent forcément en rapport.

133

87

59

FX-8150 optimisé FX-8150 origine

187

123

94

Core i7-990X optimisé

217

135

103

Core i7-990X origine

132,5 50

100

Charge

201

149,5

114

0

A retenir

122

83

56

Athlon II X4 origine

132

95

75

Athlon II X4 optimisé

118

89

69

150

Monocore

228

159,5 200

250

Repos

Optimisation GPU (Watts) HD6850 optimisée

18

HD6850 origine

20

116 140

GTX460 optimisée

15

GTX460 origine

16

HD6970 optimisée

20

HD6970 origine

22

GTX580 optimisée

27

GTX580 origine

31 0

109

151 202 214 283 309 100

Charge

200

300

400

Repos

Les idées reçues : plus lent = plus économe Mais est-ce bien judicieux de ralentir un processeur si celui-ci est destiné à faire des calculs. En effet, un processeur puissant consomme plus, mais pendant moins longtemps. Un CPU avec Influence de l'underclocking (Watts) Core i3-2100 @1.6GHz

49

61 62

Core i3-2100 @2.5GHz

52

Core i3-2100 @3.1GHz

54

68 67 71

85

Core i7-2600K @1.6GHz

73,5 68 66

Core i7-2600K @2.5GHz

66

Core i7-2600K @3.4GHz

86 74,5

69

Core i7-2600K @3.8GHz

73

Core i7-2600K @4.5 GHz 50

Multicore

138

89

86,5 0

128

84

100

Monocore

171

104 150

Repos

200

1 GHz de moins consommera-t-il moins sur un rendu 3D ou sur un encodage. C’est ce que nous avons souhaité mesurer avec deux processeurs dont nous avons drastiquement réduit la fréquence, en ajustant la tension en conséquence. Nous avons désactivé le Turbo Mode pour ne pas fausser les résultats. Globalement, il Influence de l'underclocking (Indice) est totalement justifié de réduire un peu 44 la fréquence de fonctionnement tant que Core i3-2100 @1.6GHz 20 ça ne tombe pas dans le ridicule. En effet, 69 Core i3-2100 @2.5GHz 31 une architecture est prévue pour fonction100 Core i3-2100 @3.1GHz 42 ner dans une certaine plage de fréquences 104 Core i7-2600K @1.6GHz 22 en dessous ou en dessus de laquelle le 163 Core i7-2600K @2.5GHz rendement énergétique diminue. Et plutôt 34 230 que de chercher à réduire la consommation Core i7-2600K @3.4GHz 46 d’un ancien CPU trop gourmand, il vaudra 247 Core i7-2600K @3.8GHz 53 sans doute mieux passer à une puce plus 292 Core i7-2600K @4.5 GHz 61 moderne. Pour rappel, un Core 2 Duo E8600 0 50 100 150 200 250 300 350 (le plus rapide des Core 2 dual core) est tout Multi Mono juste aussi rapide qu’un Pentium G620 à 60 €, mais consomme bien plus.

PC Update 67


Ce qui ne sert à rien

Nous sommes presque au bout de l’optimisation de la consommation du PC. Nous n’avons cependant pas abordé certains éléments et pour cause, ceux-ci jouent tellement peu dans la consommation totale du PC qu’il nous paraît futile de s’en soucier ou en tout cas de dépenser trop de moyens et/ou de temps à leur sujet.

Mémoire : 8 W pour 8 Go Si à l’époque de la SDR, de la DDR et même de la DDR2, la mémoire consommait facilement 10 ou 20 W, ce n’est plus guère le cas avec la DDR3. En effet, la tension a drastiquement baissé puisqu’on est passé respectivement de 3,3 V à 2,5 V, puis 1,8 V et enfin, 1,5 V, en tout cas en ce qui concerne les spécifications du JEDEC. La DDR3-L ou DDR3 basse consommation désigne de la DDR3 qui fonctionne à 1,35 V ou moins. Cette baisse de la tension permet de réduire la consommation de près de 20 % selon les marques qui en commercialisent, mais la consommation de base est tellement basse que ça n’a pas grand intérêt. Avec notre wattmètre, nous avons même du mal à mettre en évidence une différence, c’est dire ! Un kit 2 x 4 Go DDR3-1600 C9 à 1,5 V consomme environ 8 W en charge pour ce que nous arrivons à mesurer. Pour ne rien arranger, presque tous les kits de DDR3 sortis après 2009 peuvent fonc-

68 PC Update

tionner avec une tension de 1,35 V pourvu qu’on adapte la fréquence ou les timings en conséquence. En l’occurrence, en partant d’un kit 1600 C9 1,5 V, nous arrivons à passer à 1,35 V en passant en 1333. Certes, les kits basse tension sont certifiés pour DDR3-1600 et 1866, mais sachant le peu d’intérêt que présente la RAM rapide, pourquoi se compliquer l’existence ? Cela ne vous empêchera toutefois pas d’opter pour ces kits s’ils sont vendus au même prix que les autres. En France, on a le choix entre les Corsair Vengeance LP White, les Kingston Lovo, les G.Skill Eco ou Sniper 1,25 V et dans de rares boutiques, les ADATA XPG Gaming DDR3-L.

Disque dur : 3,5 W au repos Le cas des disques durs est très similaire à celui de la mémoire. On ne peut pas économiser grand-chose sur un com-

posant qui ne consomme pas beaucoup d’origine. En outre, celui qui n’a pas les moyens de s’acheter un SSD et qui ne peut se résoudre à employer un disque dur 5 400 tpm pour son système devra en passer par des disques 7 200 tpm. Les deux meilleurs sont aussi les deux plus gourmands : le Caviar Black (un peu plus de 10 W en charge) et l’Hitachi 7K3000 (un peu moins de 8 W). Une alternative existe toutefois : le Velociraptor. Plus rapide encore, il tourne à 10 000 tpm mais utilise un format 2,5’’ qui est plus économe car la tête de lecture a moins de mouvements à faire et consomme seulement 5 à 6 W au maximum. Mais vu son prix au gigaoctet, deux fois supérieur à celui des 7 200 tpm les plus rapides, il ne sera pas amorti avant de longues années. Les disques durs de stockage (a priori en 5 400 tpm) bénéficient de deux optimisations possibles, sauf qu’ils ne dépassent déjà pas les 6 W en charge et 4 W au repos. Mais pour les serveurs de stockage ou les PC équipés de plusieurs disques durs, l’astuce peut s’avérer payante. Vous pouvez, tout d’abord, activer l’AAM (via HD Tune Pro ou les utilitaires propriétaires), ce qui aura pour effet de réduire l’alimentation du moteur de la tête de lecture. La consommation baissera légèrement (quelques dixièmes de watts), ainsi que les nuisances sonores et les vibrations, mais le disque sera moins réactif lors des accès aux données (pas de changement concernant les débits séquentiels en revanche). Vous pourrez aussi activer la veille des disques durs afin qu’ils s’éteignent au bout d’un certain laps de temps. Dès qu’ils seront sollicités, ils redémarreront et seront opérationnels dans un délai de 10 à 20 secondes. C’est effectivement gênant mais jugez par vous-même : notre serveur est équipé de sept Samsung F3 Ecogreen 2 To qui consomment un peu plus de 3,5 W au repos. Le serveur est sollicité toute la journée mais il ne fait rien pendant les 8 h où l’on dort. Activer la veille revient donc à économiser 70 kWh par an soit 8,50 €. Et ce sera d’autant plus valable si vous avez recyclé des disques anciens et/ou 7 200 tpm qui consomment encore plus. Le serveur d’un autre membre de la rédaction (dix disques durs 7 200 tpm âgés


DOSSIER Eco

consommant environ 7 W) ainsi paramétré a vu sa consommation annuelle baisser de 200 kWh soit près de 25 €. Le cas des disques durs 2,5’’ est plus particulier. Ils ne consomment pas grand-chose, que ce soit au repos (moins de 1 W) ou en charge (2 à 3 W). Les utiliser en remplacement des 3,5’’ pourrait donc s’avérer utile. Mais à moins de déjà en posséder et d’avoir des besoins en stockage très limités, c’est une mauvaise idée. La densité sur les HDD 2,5’’ est 3 à 4 fois moins importante. Les disques atteignent au mieux 1 To, alors que les premiers 4 To débarquent en 3,5’’. Et même si les 3 et 4 To sont trop chers pour l’instant (hors crise du disque dur bien sûr), il faudra deux HDD 2,5’’ 1 To autour de 80 € pour héberger autant de données qu’un HDD 3,5’’ 2 To à 70 €. 90 € de surcoût pour une consommation à peine moins élevée, sauf à travailler chez Greenpeace, ça paraît difficilement envisageable, sans compter les performances inférieures.

Cartes filles et autres périphériques

Pour finir, les périphériques annexes consomment très peu et ne méritent presque pas qu’on en parle. Carte son, carte contrôleur USB 3.0 ou SATA 6 Gb/s ou tuner TV ne consomment rien ou presque, tant qu’on ne les utilise pas, et très peu quand ils sont sollicités. Les lecteurs optiques sont un cas particulier puisqu’ils ne consomment que quelques dixièmes de watts en veille, mais peuvent monter à 35 W quand ils lisent un CD, la lentille et le moteur étant les premiers demandeurs d’énergie. Enfin, cas particulier, certaines cartes professionnelles, notamment pour gérer le RAID ou du réseau 10 GbE, chauffent et consomment de façon inconsidérée. En activité, il n’est pas rare de les voir atteindre 50 W, mais le matériel de ce type est très coûteux et ne rentre pas dans les mêmes considérations qu’un PC de particulier qui se veut économe.

Le mot de la fin Après avoir démêlé le vrai du faux, avoir expliqué le pourquoi du comment et avoir livré toutes nos astuces, nous avons décidé de conclure en illustrant tout ce dossier par une mise en pratique. Nous avons choisi une configuration que nous détaillons plus bas et y avons appliqué diverses optimisations sur le CPU et le GPU. Chaque amélioration citée sur une ligne vient s’ajouter aux précédentes et la dernière constitue donc la consommation optimale pour notre machine. Nous y avons appliqué tous nos conseils lorsque c’était possible, ils concernent donc principalement la baisse de la luminosité des écrans de 50 à 25 %, les optimisations apportées au CPU, au GPU et à la mémoire, ainsi qu’aux disques durs et enfin, la désactivation des composants inutilisés sur la carte mère. Le résultat parle pour lui-même puisque sans modifier notre confort d’utilisation, nous avons réduit la consommation de 13 % à 27 % et sans dépenser le moindre centime. On peut donc encore pousser les choses notamment en changeant l’alimentation par un modèle à plus haut rendement. Les économies réalisées varient entre 8 et 45 € par an (selon le degré d’utilisation), pas mal pour quelques heures d’optimisation. Afin de vous aider dans vos calculs, nous avons glissé la consommation estimée de divers composants parmi les plus répandus. Il ne s’agit pas là de valeurs à prendre au pied de

PC Update 69


la lettre, mais cela vous permettra toutefois d’estimer par vous-même la consommation de votre machine et donc son coût de revient. Le calcul de la consommation est ensuite assez simple : (consommation instantanée (en watts) x temps d’utilisation (en heures)) / 1 000 Vous aurez ainsi la consommation de votre machine en kWh sur un laps de temps donné, il vous suffira ensuite de multiplier cette valeur par le coût du kWh selon votre abonnement. En France, il est de 0,1209 € et nous nous sommes basé sur ce tarif pour nos calculs (en

arrondissant à 12 centimes). Attention, en Belgique, les prix sont sensiblement plus élevés, il faut bien compter 50 % de plus.

Fun facts Bien sûr, les économies d’énergie à outrance sont insensées. Eteindre l’alimentation du PC à chaque fois que vous l’arrêtez pour ne pas laisser les LED briller pour rien ne servira pas à grand-chose, à part vous exaspérer. Mais des optimisations qui ne coûtent rien aident réellement à réduire votre facture d’électricité.

Optimisation complète (Watts) Stock

170

Tension CPU

143

Tension mémoire

141

Veille HDD

Charge

HD6990

43W

350W

HD6970

22W

HD6950

20W

HD6870

355

183

170

Charge

Repos

360

185

345

175

134 120

370

194

152

Composants carte mère

382

195

155

Tension GPU 3D

390

205

220

Monocore

270

320

370

420

Repos

Repos

Monocore

Multicore

i7-3960X

75W

120W

190W

214W

i7-2600K

60W

85W

161W

i5-2500K

55W

80W

19W

150W

i3-2100

50W

HD6850

20W

116W

Celeron G530

HD6770

18W

104W

i7-980

HD6750

17W

83W

HD6670

13W

65W

GTX590

52W

GTX580

Toutefois, pour relativiser cet article (et aussi pour faire passer ce gros pavé de 12 pages), nous avons ajouté quelques fun facts. Preuve que les économies qu’on est prêt à faire sont parmi les plus insignifiantes et qu’avant de se soucier de son PC, il vaut mieux regarder ailleurs si on veut aider la planète. 1 750 000 kWh : l’éclairage d’un match de foot au Stade de France. 1 000 000 kWh : 12 h de vol en Boeing 777. 1 800 kWh : si on rapporte cela au nombre de sièges maximal dans un tel appareil, c’est la puissance requise par passager pour ces 12 h de vol. Dit autrement, c’est la consommation dont est responsable Toufou lorsqu’il se rend à Taïwan pour un salon et ça suppose qu’il revienne à la nage, sinon il faut doubler cette valeur. 2 350 ans : le temps minimum qu’il faudra en passant d’une alimentation 80 Plus standard à Platinum pour compenser les 12 h de vol d’un Boeing 777 de Toufou. Courez donc chez votre revendeur en acheter une ! 1 000 kWh : le chauffage de l’eau par un chauffe-eau électrique des 365 douches de l’année. Comptez deux fois moins pour les plus geeks qui oublient optimisent parfois cette étape. 438 kWh : l’énergie consommée par un HTPC à base de Core i7-2600K allumé en permanence pendant un an. 310 kWh : la consommation des quatre PC principaux sur lesquels est écrit votre magazine chaque mois (oui, oui, nous allons passer au 80 Plus Platinum, promis). 110 kWh : 3 h par jour de lobotomie télévisuelle pendant un an. 50 kWh : l’utilisation d’un smartphone moderne pendant une année. 0 kWh : lire PC Update (à condition de le faire en plein jour ou à la bougie !)

Repos

Accès

SSD

0,5W

2W

130W

HDD 3.5’’ 7200 tpm

6W

10W

115W

HDD 3.5’’ 5400 tpm

3,5W

6W

75W

85W

HDD 2.5’’ 7200 tpm

0,5W

3W

45W

55W

65W

HDD 2.5’’ 5400 tpm

0,5W

2W

115W

140W

210W

Lecteur optique

0W

35W

i7-920

115W

140W

190W

i7-860

110W

135W

180W

457W

i5-750

110W

130W

165W

31W

309W

Phenom II X6 1090T

100W

135W

180W

GTX570

25W

250W

Phenom II X4 965

100W

125W

160W

Carte mère haut de gamme ATX

20W

GTX560 Ti

17W

191W

Athlon II X4 630

90W

120W

150W

Carte mère milieu de gamme ATX

15W

GTX560

16W

174W

Athlon II X2 250

60W

75W

90W

Carte mère milieu de gamme micro-ATX

15W

GTX550 Ti

17W

138W

FX-8150

95W

120W

195W

Carte mère entrée de gamme micro-ATX 10W

GTX460 1 Go

16W

151W

A8-3800

80W

110W

140W

Carte mère entrée de gamme mini-ITX

10W

GTS450

16W

113W

A6-3500

75W

100W

125W

Barrette de DDR3

5W

70 PC Update

Consommation moyenne


Châssis PC Aluminium

Super-speed

USB3.0 connecteur 20 broches

Carte Mère : 13.6" x 15" PCI: 10 slots

PC-TU200B PC-TU200A • Carte mère: Mini DTX, Mini ITX • Baies disponibles: 1 x 5.25", 4 x 3.5" (Hot swap), 2 x 2.5" (utilisent 1 x baies 3.5") • Dimensions: 220 x 320 x 360 mm

Sans ventilateurs Silencieux

PC-90B • Carte mère: HPTX (13.6" x 15") • Baies disponibles: 2 x 5.25", 6 x 3.5", 6 x 2.5" • Dimensions: 230 x 505 x 489 mm

PC-V353B • Carte mère: M-ATX • Baies disponibles: 1 x 5.25", 2 x 3.5", 2 x 2.5" • Dimensions : 288 x 286 x 391 mm

Design Inversé

PC-Q25B • Carte mère: Mini ITX • Baies disponibles: 7 x 3.5" (5 x Hot swap), 3 x 2.5" (utilisent 2 x baies 3.5") • Dimensions: 199 x 280 x 366 mm

370mm 290mm

Berceau pour disque dur amovible, permettant le montage de cartes graphiques de grandes dimensions

PC-100

PC-A04B

• Carte mère: E-ATX • Baies disponibles: 2 x 5.25", 6 x 3.5", 8 x 2.5" (utilisent 6 x baies 3.5") • Dimensions: 210 x 472 x 530 mm

• Carte mère: M-ATX • Baies disponibles: 2 x 5.25", 7 x 3.5", 3 x 2.5" (utilisent 2 x baies 3.5") • Dimensions : 188 x 386 x 460 mm

La Meilleure Qualité

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Boostez

votre stockage Z68 SSD Caching, OCZ Synapse et RevoDrive Hybrid

capacité ET rapidité, c’est possible Seagate Momentus XT : le sauveur des laptops Démarrer Windows et les programmes plus vite Jérémy Panzetta

72 PC Update


DOSSIER boostez votre stockage

Si l’upgrade vers le SSD est le meilleur moyen de booster une machine, les solutions pour donner un coup de fouet aux performances de stockage ne manquent pas. RAID, disques durs hybrides ou SSD Caching, toutes ont des avantages et aucune n’est à écarter. Reste à savoir laquelle s’adapte le mieux au portefeuille et aux usages de chacun, ce que nous avons déterminé en comparant les procédés et les produits les plus efficaces.

L

e disque dur est le composant après lequel on attend le plus dans une machine. Chargement de l’OS et des programmes, copie et décompression de fichiers, scan divers, même avec un système puissant, l’unité de stockage mécanique reste le maillon faible. L’achat d’un SSD rapide représente alors la meilleure upgrade pour gagner en réactivité. Mais à plus de 300 €, le 240 Go, difficile de franchir le cap pour atteindre une capacité confortable et même si une version 120 Go à 150 € n’est pas inaccessible, elle finira par se remplir rapidement après y avoir placé le(s) OS, les logiciels et les jeux. Les applications supplémentaires devront donc être installées sur un disque dur secondaire et ne profiteront plus de la rapidité du SSD. C’est ici qu’entrent en jeu plusieurs solutions permettant de décupler les performances d’un disque dur, à commencer par la technologie de SSD Caching qui se répand de plus en plus. Le principe est d’associer une unité mécanique à de la mémoire Flash, et plus particulièrement un SSD, afin de bénéficier

de son temps d’accès bien plus faible et de ses débits plus élevés. A l’aide d’algorithmes particuliers, une couche logicielle intervenant entre les deux unités repère les fichiers utilisés le plus souvent et les met en cache sur le SSD pour y accéder plus rapidement. La capacité du SSD est sacrifiée, mais ce Caching a l’avantage de pouvoir accélérer la capacité intégrale d’un disque dur, avec des SSD de faible volume

produit devrait, en revanche, offrir encore plus de puissance. Le second procédé qui a déjà fait ses preuves pour améliorer la réactivité d’un système vient des disques durs hybrides. Il s’agit d’unités mécaniques en tout point identiques aux disques durs classiques, mais dans lesquelles a été intégrée une certaine quantité de mémoire Flash fonctionnant, là encore, à l’aide d’une

« Vaut-il mieux un SSD et un disque dur 2 To ou un disque dur 2 To et un SSD en Caching ? » et donc abordables. Intel a récemment introduit cette technologie sur sa plateforme Z68, OCZ vient, quant à lui, de la proposer au sein de son Synapse Cache, un SSD de 64 Go livré avec un logiciel effectuant les opérations de mise en cache. OCZ a également sorti le RevoDrive Hybrid, une unité de stockage sur port PCI-Express intégrant de base un disque dur et un SSD effectuant du Caching. S’il revient bien plus cher que les solutions précédentes, ce

couche logicielle interne mettant les données en cache. Ces disques sont rares, cela dit, seul Seagate en vend avec ses Momentus XT. Le constructeur vient d’ailleurs de commercialiser une nouvelle version de 750 Go qui semble être un produit idéal pour les portables Comment faut-il s’équiper au final pour être au top de ses performances de stockage ? Quels gains peut-on attendre de ces solutions ? Sur quels types d’usages jouent-elles le plus ? Certaines sont-elles plus rapides ou plus avantageuses en termes de prix ? Nous les avons toutes mises à l’épreuve pour répondre à ces questions, sans oublier de revenir sur la technologie RAID qui présente des arguments intéressants elle aussi.

PC Update 73


Smart Response Technology : le SSD Caching du Z68

La Gigabyte Z68XP-UD3-iSSD a la particularité d’intégrer un SSD mSATA Intel 311 de 20 Go pour le caching SRT.

Intel est le premier à avoir démocratisé le SSD Caching avec le Smart Response Technology. Intégré aux cartes mères Z68 pour processeurs Sandy Bridge, ce procédé permet de booster un disque dur à l’aide d’un SSD. Ce dernier peut d’ailleurs être une unité SATA 2,5’’ ou une version mSATA lorsque la carte mère possède l’interface. Le but est de sacrifier sa capacité mais de profiter de sa rapidité en y logeant de façon intelligente les données le plus fréquemment utilisées. Au lancement d’un jeu, par exemple, les fichiers lus par le disque dur vont aussi être écrits sur le SSD, sans aucun gain de performances pour ce premier démarrage.

Mais au suivant, et même après un reboot de la machine, ils vont être lus par le SSD, ce qui réduira fortement le temps de chargement. N’importe quel programme peut ainsi en profiter, y compris l’OS et ses fichiers système.

Une technologie souple

Effectif à partir des pilotes Rapid Storage Technology en version 10.5, le SRT requiert que le contrôleur de stockage de la carte mère soit placé sur son mode RAID. La seule autre limitation vient de la taille du SSD utilisé pour le cache. Il doit faire au moins 20 Go et 64 Go sont exploitables au maximum. Dans le cas d’un SSD

Le Smart Response Technology est disponible à partir des pilotes Intel RST 10.5 et fonctionne aussi bien avec un disque dur système que secondaire, des grappes RAID et des volumes de plus de 2,2 To.

74 PC Update

plus volumineux, le reste de la capacité peut être formaté comme une partition à part entière. Le SRT accélère aussi bien un disque dur système qu’un disque secondaire, même une grappe RAID et des volumes de plus de 2,2 To. L’activation du Caching est simple et s’effectue dans les pilotes RST. Il suffit de sélectionner le SSD allant servir de cache, puis de choisir un des disques durs/partitions présents sur la machine, avant de définir un des deux modes de fonctionnement autorisés, Amélioré ou Optimisé. La différence vient de la manière dont les données sont mises en cache. Dans le premier cas, elles sont écrites en même temps sur le SSD et le HDD, le transfert est donc limité par l’unité la plus lente, généralement le disque dur. Dans le second cas, pour lequel Intel annonce de meilleures performances, les données sont écrites d’abord sur le SSD et ensuite sur le HDD lorsqu’il est disponible. Ce mode est plus dangereux, car en cas de coupure de courant ou de plantage et si certains fichiers n’ont pas encore été copiés sur le HDD, des problèmes de redémarrage du système ou des pertes de données sont possibles. Il n’y a rien de plus à faire pour activer le SRT, toutes les opérations de mise en cache sont ensuite transparentes pour l’utilisateur, aucun autre paramètre n’est disponible. Si vous souhaitez désactiver le caching par la suite, c’est aussi simple, la capacité du SSD redevient disponible, et le disque dur reste accessible normalement. En cas de plantage irrécupérable de Windows où de panne du SSD, il est possible de couper la mise en cache du disque dur dans le «Bios» RAID du contrôleir afin que ses données soient de nouveau visibles à partir d’un autre disque sysètme.


DOSSIER boostez votre stockage Temps de chargement (Secondes, le plus bas est meilleur)

Temps de chargement (Secondes, le plus bas est meilleur)

70

14

Windows 7 60

5 5 5 6 7

Indesign CS5 50

Battlefield 3

17 17 18 20

23

RE4 2 To + Synpase (Z68 caching) F4 2 To + Synpase (Z68 caching)

9 22 22 22 22

Crysis 2 niveau

Battlefield 3 niveau

40

Crysis 2 Crysis 2 niveau

OCZ Synapse 64 Go

F4 2 To + X25‐V 40Go (Z68 caching)

26

WD Caviar Black RE4 2 To

29

15 15 15 15

Battlefile 3 niveau

35

Photoshop CS5

30

45

14 14 14 14

Indesign CS5 Windows 7

Samsung EcoGreen F4 2 To

Battlefield 3

49

20

0 10

0 1er

2ème

3ème

4ème

5ème

Ces scores sont ceux du disque dur EcoGreen F4 mis en cache. Si le premier chargement des programmes donne un temps équivalent à celui du disque dur seul, dès le deuxième lancement, et donc quand les données ont pu être mises en cache, il est optimum dans la majorité des cas.

10

20

30

40

Pour tester le Caching du Z68, un système Seven 64 bits a été fraîchement installé. Nous avons lancé plusieurs applications à la suite, à savoir Indesign et Photoshop CS5, puis Battlefield 3 et Crysis 2 pour lesquels nous avons aussi chargé une sauvegarde. Cette opération a été renouvelée cinq fois, après avoir redémarré la machine entretemps et en mesurant, au passage, le temps de boot de Windows. Pour compléter ces tests, nous avons également utilisé PCMark Vantage et HD Tune qui ont été lancés plusieurs fois sans redémarrer jusqu’à ce que les scores n’augmentent plus. Précisons que nous n’avons pas relevé de variations de performances entre les deux modes Amélioré et Optimisé du SRT. Par contre, avec un SSD aux faibles débits en écriture comme un X25V, de brefs ralentissements peuvent se faire sentir en mode Optimisé lorsque les fichiers ne sont pas encore mis en cache. Premier constat auquel on pouvait s’attendre, avec SRT, le temps de lancement initial d’un programme ne profite pas d’une amélioration et reste identique à celui du disque dur seul. Sauf dans le cas d’un vieux SSD vraiment lent en écriture où la mise en cache augmente le temps de quelques secondes. Par contre, le gain apparaît dès le second lancement pour atteindre la vitesse du SSD dans la grande majorité des cas. Sur Battlefield 3, on gagne près de 80 % au démarrage du jeu et 70 % sur le chargement d’une sauvegarde. Sous Crysis 2, le lancement du jeu n’en profite pas, mais on gagne tout de même plusieurs secondes sur la sauvegarde. L’amélioration est moins marquée entre le disque dur et le couple SSD + HDD pour les applications Indesign ou Photoshop. Nous le verrons plus en détail par la suite, mais le disque dur peut charger les applications bureautiques rapidement après plusieurs lancements lui aussi, grâce au procédé SuperFetch de Windows. Le Caching reste néanmoins plus

63 60

70

Ce graphique indique le temps de chargement des applications à leur cinquième lancement, en ayant redémarré le système à chaque fois. Si le boot de Windows reste plus rapide avec le SSD seul, les autres programmes se lancent aussi vite sur le disque dur mis en cache que sur le SSD. Placer un SSD moins rapide, comme le X25-V, fait perdre une seconde aux chargements de Windows et d’Indesign, ce qui est négligeable. Le disque dur obtient de bons scores sur les logiciels CS5 grâce à la mise en cache RAM qu’effectue Windows au bout d’un moment.

PCMark Vantage HDD tests (Points, le plus haut est meilleur) 58647 58105 58831

OCZ Synapse 64 Go

Des temps de chargement identiques au SSD

50

RE4 2 To + Synapse (Z68 caching)

7924

25714 25687

25401 rapide et est efficace plus tôt. F4 2 To + Synapse (Z68 caching) 25747 4872 Le lancement de Windows sur le disque dur mis en cache 18810 18361 perd, quant à lui, quelques F4 2 To + X25‐V 40 Go (Z68 caching) 4348 secondes face au SSD, mais 6915 il reste devant un disque dur WD Caviar Black RE4 2 To 6934 6885 seul avec un gain bien plus important sur des systèmes 4017 Samsung EcoGreen F4 2 To 4066 vieux et bien encrassés. 4099 Les tests montrent ensuite 0 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000 que la rapidité du disque dur 3ème 2ème 1er ne joue pas sur les performances du Caching. Que ce Que ce soit avec un disque dur 5400 ou 7200 tours/min, le SSD Caching donne le même score. Placer soit le Samsung EcoGreen F4 en cache un SSD plus lent fait logiquement chuter les performances, car PCMark effectue aussi des 2 To en 5400 tours/min ou le opérations d’écriture où le X25-V ne rivalise pas avec le Synapse (qui est le même SSD qu’un Agility 3). Western Digital RE4 2 To en l’installation de programmes, la décompression 7200 tours/min, une fois les fichiers mis en cache, les temps de chargement de RAR/ZIP et l’édition vidéo n’en bénéficient pas. sont les mêmes et atteignent dans la grande Ces opérations seront faites à la vitesse d’origine majorité des cas ceux du SSD. Par contre, plus du disque dur. De plus, toutes les applications le SSD utilisé pour le cache est rapide, plus les du système ne sont pas forcément accélérées par le SSD Caching. Cela dépend de la capacité performances en profitent. D’une manière générale, même avec un disque du SSD. Au fur et à mesure que de nouveaux dur lent, le SRT rend la machine beaucoup plus programmes sont lancés, s’il n’y a plus assez de réactive. La sensation de vitesse que l’on ressent place, ce sont les applications précédemment en passant d’un disque dur à un SSD est d’ail- mises en cache qui sont effacées du SSD. Elles retrouvent alors des temps de lancement idenleurs la même. tiques à ceux du disque dur. Avec un SSD de 20 Le revers de la médaille Go, une dizaine d’applications et jeux volumineux Bien que très efficace, le SRT a quelques inconvé- peut être boostée, ce qui ne sera peut-être pas nients et ne peut pas délivrer toute la puissance assez. Il faut donc bien jauger ses besoins, car si du SSD. Cela se voit notamment sur la suite de vous pouvez stocker tous vos jeux et programmes tests PCMark. Même si on profite d’une forte aug- sur 64 Go, il reste préférable d’utiliser ce SSD en mentation des performances, le score reste bien volume système. Autrement, le Z68 Caching est inférieur à celui du SSD. Logique, car le SSD sert une excellente solution pour accélérer un disque principalement aux opérations de lecture et très dur si vous n’avez pas les moyens d’acheter un peu aux écritures. Ces derniers peuvent aussi être SSD plus volumineux. Il est également idéal pour mis en cache mais ils sont rarement effectués recycler un SSD que l’on placera en cache, tout plusieurs fois de suite. Ainsi, la copie de fichiers, en conservant la nouvelle unité pour le système.

PC Update 75


OCZ Synapse Cache, l’upgrade idéale ?

L’OCZ Synapse Cache n’est pas qu’un simple SSD, car il est livré avec un logiciel nommé Dataplex qui le transforme en solution de SSD Caching. Au même titre que le Smart Response Technology d’Intel, il va améliorer un disque dur à l’aide d’algorithmes accélérant les données et les programmes les plus fréquemment utilisés. Mais il a l’avantage de s’adapter à n’importe quelle carte mère, pas seulement les Z68. Le Synapse est un SSD très rapide débitant près de 520 Mo/s en lecture et 500 en écriture. C’est un clone de l’Agility 3 d’OCZ, du Force 3 de Corsair ou du DS-Fusion de MX-Tech, qui sont des références. Il embarque donc un contrôleur SandForce SF-2281 et de la mémoire NAND 25 nm MLC asynchrone. Disponible en versions 64 et 128 Go, il n’offre, en revanche, que la moitié de cette capacité pour la mise en cache des données, le reste étant perdu et réservé pour limiter l’usure et maintenir de bonnes performances. Le Synapse, ou plutôt le Dataplex, ne fonctionne que sous Windows 7, il supporte tous les contrôleurs de stockage

Le Logiciel de caching Dataplex livré avec le Synapse en fonctionne que sur Windows 7 et sur la partition système. Les grappes RAID de disques durs peuvent être accélérées sur un contrôleur de stockage Intel, mais pas les volumes de plus de 2.2 To.

76 PC Update

Le programme Dataplex ne se paramètre pas, tout est transparent pour l’utilisateur. On peut juste vérifier que le caching est bien actif.

des cartes mères Intel et AMD, ainsi que leurs modes IDE et AHCI, seul le RAID n’est pas au programme chez AMD. Il ne peut accélérer que la partition du système, dont la taille doit être de 2,2 To au maximum, mais les volumes RAID sont compatibles. La mise en service du Synapse ne pose aucune difficulté. L’installation du Dataplex (à télécharger sur le site à l’aide du numéro de licence fourni) s’occupe de tout. Il n’y a qu’à choisir la partition système, le Caching est ensuite invisible à l’usage et ne donne accès à aucun paramètre supplémentaire. Vous devrez, par contre, et au même titre que sur le Z68, désinstaller le programme sous Windows si vous souhaitez accéder aux données du disque dur à partir d’un autre système d’exploitation installé sur l’unité mécanique, ou pour booter une clé USB/CD-DVD d’un logiciel de clonage ou antivirus. Cette simple suppression du Dataplex remet le disque dur dans son état normal, sans avoir à faire quoi que ce soit. Si Windows n’arrive plus à démarrer ou si le SSD tombe en panne, il est toujours possible de désactiver le Dataplex à partir d’un menu «Bios» appraissant avant le boot de l’OS.

Un peu plus rapide que le SRT

Nous avons testé le Synapse avec la même procédure que le SRT, en partant d’un système Seven 64 bits neuf et en lançant nos applications cinq fois de suite, après redémarrage de la machine entre chaque série de chargements. Le comportement du Synapse est à peu de chose près le même que le SRT du Z68 et l’on peut tirer les mêmes conclusions. Si le premier chargement des applications ne profite logiquement pas d’une accélération, le second est fortement réduit pour arriver à celui du SSD seul dans la majorité des cas. On retrouve près de 80 % de gain pour démarrer Battlefield 3 entre le disque dur et le couple SSD + HDD, et 70 % pour le chargement de la sauvegarde. Crysis 2 gagne toujours quelques secondes sur l’entrée dans un niveau. Indesign et Photoshop se lancent rapidement sur le disque dur seul à la cinquième passe, mais le Synapse reste devant et accélère le disque dur dès le deuxième chargement. Windows se lance aussi plus vite sur le disque dur mis en cache, mais le SSD fait toujours mieux. Même si le Caching ne gagne ici que 5 s face au disque dur seul, la différence avec un OS lourd et usé sera bien plus importante et pourra


DOSSIER boostez votre stockage PCMark Vantage HDD tests (Points, le plus haut est meilleur)

Temps de chargement (Secondes, le plus bas est meilleur)

58647 58105 58831

OCZ Synapse 64 Go

RE4 2 To + Synapse (Dataplex caching)

7644

F4 2 To + Synapse (Dataplex caching)

4610

F4 2 To + Synapse (Z68 caching)

70

30183 30281

60

30195 30105

50

Battlefield 3

25401 25747

4872

Crysis 2 niveau

0

10000

3ème

Photoshop CS5 Indesign CS5 Windows 7

20

4017 4066 4099

Samsung EcoGreen F4 2 To

Crysis 2

30

6915 6934 6885

WD Caviar Black RE4 2 To

Battlefield 3 niveau

40

10

20000

30000

2ème

40000

50000

60000

70000 0

1er

1er

de fichiers et toutes les opérations d’écriture ne profitent presque pas du Caching, car elles sont généralement effectuées qu’une seule fois. On retrouve aussi la limitation sur le nombre de programmes pouvant être boostés, il va dépendre de la capacité du SSD. Car dès qu’il sera rempli, les nouvelles applications lancées prendront la place des précédentes dans le cache, ces dernières ne seront donc plus boostées. Avec 32 Go d’espace sur le Synapse 64 Go, ce sont une quinzaine de logiciels volumineux qui peuvent être accélérés, comptez donc le double pour la version 128 Go du Synapse.

Temps de chargement (Secondes, le plus bas est meilleur) 14

Windows 7 5 5 5 5

Indesign CS5

17 17 17

20

4ème

5ème

Un tarif élevé

Si le Synapse Cache est aussi efficace que le Smart Response Technology d’Intel, voire un peu plus selon les situations, son plus grand défaut vient de son prix. A 145 €, la version 64 Go, soit le tarif d’un SSD 128 Go, le produit est trop cher pour le moment, surtout que seulement 32 Go de cache sont réellement disponibles. Autant acheter un SSD 128 Go directement. Si cette capacité ne suffit pas pour stocker tous vos programmes, passer au Synapse 128 Go à 220 € est déjà plus intéressant. Avec 64 Go d’espace pour le cache, une trentaine d’applications lourdes peuvent être accélérées et vous économisez près de 100 € sur l’achat d’un SSD 256 Go. Mais, naturellement, ceci n’est valable que si vous ne possédez pas une carte mère Z68, avec laquelle vous ne devez débourser que 90 € pour accélérer un disque dur avec un SSD de 64 Go, et pas forcément la partition système.

23 OCZ Synapse 64 Go RE4 2 To + Synpase (Z68 caching)

7

RE4 2 To + Synapse (Dataplex caching)

9

F4 2 To + Synapse (Dataplex caching)

22 22 22 22

Crysis 2 niveau

WD Caviar Black RE4 2 To Samsung EcoGreen F4 2 To

26

29

15 15 15 15

Battlefile 3 niveau

35

45

14 14 14 14

Battlefield 3

0

3ème

Ces scores sont ceux du disque dur EcoGreen F4 mis en cache. Dans la plupart des cas, le Caching est optimum dès le deuxième lancement des programmes. Toutes les applications n’en profitent pas autant, à l’image de Crysis 2, mais Battlefield 3 se charge près de cinq fois plus vite !

Si un disque dur mis en cache avec le Synapse n’atteint pas le score du Synapse seul, il fait tout de même plus de sept fois mieux que l’unité 5400 tours/min. Un disque dur plus rapide en 7200 tours/min n’est pas plus accéléré. Le Caching du SRT d’Intel se montre moins performant ici, mais en pratique, difficile de sentir une différence.

se compter en minutes. Comme sur le SRT, l’usage d’un disque dur 5400 ou 7200 tours/ min ne change rien aux temps de chargement. Le Dataplex semble, par contre, un peu mieux optimisé que le SRT pour certaines tâches (ou pour les benchs ?), comme le montrent les scores PCMark puisqu’il affiche 5000 points de mieux. Il est néanmoins difficile de le sentir en pratique, et dans les deux cas, passer d’un disque dur poussif au SSD Caching transcende la machine qui devient aussi réactive qu’avec un SSD. Mais cela ne concerne, là encore, que les accès en lecture. L’installation d’un programme, la décompression

2ème

10

49 20

30

40

50

63 60

70

Ce graphique indique le temps de chargement des applications à leur cinquième lancement, en ayant redémarré le système à chaque fois. Le SRT d’Intel et le Synapse affichent exactement les mêmes temps de chargement. Grâce au Caching, seul le démarrage de Windows n’est pas aussi rapide sur le couple HDD + SSD que sur le SSD seul.

fiche technique • • • •

Marque : Synapse Cache Constructeur : OCZ Type : SSD 2.5’’ SATA 6 Gbps Capacité : 64 et 128 Go (32 et 64 Go pour le caching) • Prix : 145 € (4 Go), 220 € (128 Go) Temps de chargement des applications proche ou identique à un SSD Réactivité boostée de l’OS Simple à installer Accélère des grappes HDD RAID Prix Accélère seulement une partition sysème Windows 7 uniquement Ne supporte pas les partitions de plus de 2.2 To Incompatible avec le RAID sur plateforme AMD

PC Update 77


OCZ RevoDrive Hybrid, un caching à 900 Mo/s

Avec le RevoDrive Hybrid, OCZ propose une solution de Caching tout-en-un. Reprenant le format PCI-Express des RevoDrive, cette version Hybrid intègre, en effet, un disque dur 1 To et un SSD de 100 Go sur le même PCB. Comme avec le SRT ou le Synapse, le but étant de profiter de la rapidité de la mémoire Flash pour lire les données accédées le plus souvent par l’unité mécanique. Cette mise en cache entre les deux espaces de stockage est gérée par le même logiciel que le Synapse, à savoir le programme Dataplex. La par-

Alors qu’un Synapse/Agility 3 mis en cache avec le Dataplex et le SRT d’Intel ne débitent que 260 Mo/s de moyenne en lecture, le RevoDrive Hybrid monte à près de 500 Mo/s après plusieurs passes.

78 PC Update

tie SSD est composée de deux partitions de huit puces de mémoire MLC 25 nm asynchrone de marque OCZ, placées en RAID 0 et chacune administrée par un contrôleur SF-2281. Le RAID 0 est exécuté par un autre contrôleur maison nommé SuperScale, qui, comme sur les RevoDrive Serie 3, fonctionne en association avec une couche logicielle appelée VCA 2.0, ayant la particularité

de supporter le TRIM et bien d’autres procédés comme le SMART, le NCQ, le TCQ, le wear leveling ou la protection contre les coupures de courant. La véritable capacité du SSD est de 120 Go mais 20 Go sont réservés pour limiter l’usure. Les taux de transfert annoncés par OCZ sont monstrueux, avec pas moins de 910 Mo/s en lecture et 810 Mo/s en écriture, soit presque le double du plus rapide des SSD 2,5’’ du moment. Le disque dur est, quant à lui, un modèle 2,5’’ SATA 2 Toshiba tournant à 5400 tours/min et possédant 8 Mo de mémoire cache. Si vous vous posiez la question, il n’est pas possible de le remplacer par un autre modèle. Le RevoDrive Hybrid adopte une interface PCI-Express Gen.2 4x mais fonctionne parfaitement sur un slot 8x ou 16x. Il ne peut marcher en Caching que sur un volume système et sous Windows 7. Si vous le connectez en unité secondaire, la capacité de 1 To du disque dur est disponible, mais le Caching ne peut pas être activé. Il est d’autre part compatible avec n’importe quelle plateforme, mais à l’installation de Windows, vous devrez fournir les pilotes pour que l’OS puisse reconnaître l’unité de stockage. Notez d’autre part que si le caching est actif et que Windows vient à crasher sans possibilité de le réparer, où si le SSD tombe en panne, les données stockées sur le disque dur restent acessibles en le connectant comme unité secondaire sur un autre disque système, et en ayant au préalable désactivé le caching à l’aide du menu «Bios» Dataplex appraissant avant le démarrage de l’OS.

La partie SSD du RevoDrive Hybrid est composée de deux partitions de huit puces de mémoire MLC 25 nm asynchrone de marque OCZ, placées en RAID 0 et chacune administrée par un contrôleur SF-2281.


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DOSSIER boostez votre stockage

Temps de chargement (Secondes, le plus bas est meilleur)

PCMark Vantage HDD tests (Points, le plus haut est meilleur) 58647 58105 58831

OCZ Synapse 64 Go

80

70

Revodrive Hybrid (caching)

40360 38846

4105

F4 2 To + Synapse (Dataplex caching)

60

4610

F4 2 To + Synapse (Z68 caching)

Battlefield 3

30195 30105

Crysis 2 25401 25747

4872

Photoshop CS5

0

10000

3ème

Indesign CS5

30

Windows 7 20

2924 2943 2919

Revodrive Hybrid (HDD)

Crysis 2 niveau

40

4017 4066 4099

Samsung EcoGreen F4 2 To

Battlefield 3 niveau

50

10

20000

30000

2ème

1er

40000

50000

60000

70000

1er

Le disque dur 2,5’’ Toshiba du RevoDrive Hybrid est assez lent, mais une fois ses données en cache après un premier bench, le score PCMark est presque multiple par 14 !

Mieux que le Synapse et le SRT, mais un disque dur lent

Le choix d’un disque dur 2,5’’ 5400 tours est assez étonnant pour cette solution de Caching haut de gamme. Avec un temps d’accès de 17,4 ms et des débits en lecture/écriture ne dépassant pas les 90 Mo/s, cette unité est loin d’être la plus performante des 2,5’’. C’est fâcheux, car au même titre que le SRT ou le Synapse, les accès en écriture ne profitent que très peu de la mise en cache, l’installation de Windows et de tous les programmes est donc assez longue. Pour mesurer l’efficacité du Caching, nous avons effectué les mêmes tests que sur le Z68 et le Synapse, en lançant les applications cinq fois après avoir redémarré la machine à chaque fois. L’accélération est particulièrement efficace et se montre plus élevée que sur le Z68 et le Synapse. Le RevoDrive Hybrid ne gagne que 1 s sur les temps de chargement face aux deux autres solutions, sur le boot de Windows, celui de Battlefield 3 ou de la sauvegarde de Cr ysis 2, mais les SSD récents sont déjà tellement rapides qu’il est difficile d’avoir encore plus d’amélioration. Les meilleures performances du

0 2ème

3ème

4ème

5ème

Si le RevoDrive Hybrid montre clairement sa supériorité sur les tests synthétiques, en pratique, les temps de chargement de programmes restent similaires aux deux autres solutions de Caching.

RevoDrive sont plus évidentes sur le test PCMark, où il affiche près de 10000 points de plus, soit 26 % de mieux. Sa supériorité est aussi très nette sur le test HD Tune, où après plusieurs passes successives, on atteint une moyenne de 482 Mo/s en lecture, alors que le Synapse et le SRT ne dépassent pas les 270 Mo/s. Le compor tement global de l’unité reste, cela dit, logiquement moins rapide qu’un SSD utilisé seul et le score PCMark confirme, au passage, les médiocres performances du disque dur Toshiba qui donne un score inférieur de 30 % face à l’EcoGreen F4 2 To, même si ce dernier est en 3,5’’. Comme toutes les solutions de Caching, le nombre de programmes accélérés par le RevoDrive Hybrid est limité par la capacité de son SSD. Mais avec 100 Go, ce sont une cinquantaine de lourdes applications qui peuvent rester dans le cache, ce qui est très confortable.

à ce jour, mais à 430 €, il est difficilement recommandable. Il revient au même prix qu’un SSD 256 Go et un disque dur 2 To, ou moins cher qu’un SSD 128 Go et deux unités 2 To, et ce, en prenant les tarifs élevés actuels des disques durs. De plus, si ce produit est une belle démonstration technologique et une unité idéale pour des usages professionnels ou serveur exigeants, le gain apporté face au SRT ou au Synapse, pour des activités domestiques, ne peut pas justifier l’investissement. Le RevoDrive Hybrid n’a alors d’intérêt que si vous ne pouvez pas stocker tous vos programmes sur un SSD 256 Go, il sera alors environ 250 € moins cher qu’un SSD de 480 Go et pourra mettre en cache 40 Go de plus que le SRT d’Intel ou le Synapse.

Aussi cher qu’un SSD 256 Go et un HDD 2 To

fiche technique

Le RevoDrive Hybrid est sans aucun doute la solution de Caching la plus performante

La mise en cache des données ne fonctionne qu’à partir du moment où le logiciel DataPlex est installé. Le programme ne donne accès à aucune option pour gérer le caching, ces opérations sont invisibles à l’usage, il est juste possible de vérifier qu’il est bien activer.

• • • •

Marque : Revodrive Hybrid Constructeur : OCZ Type : cartes PCI-Express Gen2. 4x Capacité : 1 To de disque dur, 100 Go de SSD • Prix : 430 € Temps de chargement des applications proche ou identique à un SSD Réactivité boostée de l’OS SSD ultra performant Simple à installer 100 Go d’applications accélérés Fonctionne sur n’importe quelle plateforme Prix Accélère seulement une partition système Windows 7 uniquement

PC Update 81


Seagate Momentus XT 750 Go : le SSD Caching pour laptops Si les premiers disques durs hybrides sortis en 2007 n’avaient pas d’intérêt en raison de performances médiocres, le Momentus XT apparu chez Seagate l’année dernière a été convaincant. Il s’est de plus affranchi de la fonction ReadyDrive de Windows Vista, qui était obligatoire pour la première génération de HDD hybrides, afin de fonctionner sous n’importe quel système d’exploitation. Le Momentus XT est un disque dur 2,5’’ mécanique classique, auquel ont été ajoutés de la mémoire Flash et plusieurs procédés assurant la reconnaissance et l’accélération des accès les plus utilisés. Le principe est le même que sur le Z68 ou les produits OCZ, mais il est organisé différemment. Disponible en 160, 250, 320 et 500 Go, le Momentus XT vient d’être décliné dans une version de 750 Go qui a subi de nettes améliorations. L’unité conserve 32 Mo de mémoire cache standard et une vitesse de rotation de 7200 tours/min, mais l’interface migre vers le SATA 6 Gbps, la densité des plateaux augmente de 250 Go à 375 Go et la quantité de mémoire Flash double pour atteindre 8 Go de NAND SLC. Les fonctions de Caching ont aussi été optimisées et regroupées dans ce que le constructeur nomme le FAST Factor, qui change notamment la manière dont sont traités les fichiers système. En effet, contrairement aux versions de plus faible capacité qui exploitaient toute la mémoire Flash pour n’importe quelle application, le Momentus XT 750 Go réserve 4 Go à l’OS, quel qu’il soit. Le temps de démarrage du système d’exploitation est donc boosté en permanence, quel que soit le nombre de programmes qui sont lancés par la suite. La dernière modification apportée à ce disque 750 Go vient de ses secteurs physiques qui passent de 512

octets à 4 ko, mais qui sont émulés en 512 pour éviter les incompatibilités avec certains OS. On n’y gagne rien pour l’instant, mais Windows 8 gérera le 4K et sans doute la plupart des Linux…

15 s pour démarrer Windows

A la différence des trois précédentes solutions de Caching, le Momentus XT n’a besoin d’aucun pilote pour recevoir un OS, ni de logiciel pour activer la mise en cache des données. Tout se fait en interne. C’est pratique et si Windows n’arrive plus du tout à démarrer, les données peuvent

HDTune, débit en écriture (Mo/sec, le plus haut est meilleur)

HDTune, débit en lecture (Mo/sec, le plus haut est meilleur) 69,9

Caviar Black RE4 2 To

115,1

58,5

EcoGreen F4 2 To

55,5

Momentus XT 750 Go

50,7

Momentus 7200.4 500 Go 0

Minimum

50

Moyenne

90,6

81,7

100

51,2

Momentus XT 750 Go

125,3

49

Momentus 7200.4 500 Go

104,4 150

200

113,6

62,5

EcoGreen F4 2 To

142

Maximum

69,3

Caviar Black RE4 2 To

150

105,5

toujours être récupérées à partir d’un autre disque système. En contrepartie, alors que le SRT, le Synapse et le RevoDrive effectuent du Caching sur les opérations de lecture et d’écriture, le Momentus XT se contente de mettre en cache les accès en lecture. Ces derniers sont les plus importants, mais le Momentus se comporte donc comme un simple disque dur 7200 tours/min lors de l’installation de programmes ou d’une décompression de fichiers. Le disque en lui-même se montre tout de même performant et fait partie des plus rapides dans sa catégorie, avec des débits séquentiels qui montent à 125 Mo/s en lecture,

0

Minimum

50

Moyenne

103

87,1

75,5

147,9

131,9

126,5

98,4 100

Maximum

150

200

Les débits bruts séquentiels du Momentus XT 750 Go sont confortables. Si l’on ne prend pas en compte ses fonctions de Caching, ce disque dur est au niveau d’une référence comme le Scorpio Black de Western Digital.

82 PC Update


DOSSIER boostez votre stockage

comme en écriture. Et lorsque vous faites entrer le Caching en jeu, il dévoile tout son potentiel. Les applications et Windows se chargent presque aussi vite qu’avec un SSD dès le deuxième chargement, avec parfois 1 s de mieux ou de moins qu’un modèle type Agility 3, que ce soit pour des programmes bureautiques ou des jeux. Il met 15 s pour lancer un Windows fraîchement installé avec une dizaine d’applications, c’est un argument de poids et même si ce délai augmentera avec le temps et un OS plus chargé, il restera très rapide. Le score du Momentus sur PCMark confirme aussi l’efficacité du Caching. Il ne rivalise pas avec les procédés Intel et OCZ mais il est deux fois plus élevé que celui d’un Caviar Back RE4 2 To, qui est le plus performant des disques durs 7200 tours/ min actuellement. Avec les 4 Go d’espace pour le cache, vous pouvez ensuite accélérer simultanément une dizaine d’applications plus ou moins légères, ce qui convient à une configuration de travail quotidien par exemple. Mais un seul jeu volumineux prendra déjà beaucoup de place. Dans notre cas, après avoir lancé Indesign CS5, Photoshop CS5 et Battlefield 3, Crysis 2 n’en profitait plus.

Temps de chargement (Secondes, le plus bas est meilleur) 60

50

Battlefield 3

40

Photoshop CS5 Windows 7 30

Crysis 2 niveau Battlefield 3 niveau Indesign CS5

20

10

0

1er

Pour les laptops et les nettops

2ème

3ème

En tant que simple disque dur 2,5’’, le Momentus XT 750 Go offre déjà de bonnes performances et quand son cache rentre en action, il enterre n’importe quel modèle 2,5 ou 3,5’’. On le trouve autour de 200 €, ce qui n’est pas excessif face à un Momentus 7200.4 de même capacité (160 €), ou un modèle référence comme le WD Scorpio Black vendu 220 € en 750 Go. Le Momentus XT représente donc une très bonne solution pour équiper un

nettop ou un portable qui ne possède souvent qu’un seul emplacement pour une unité de stockage. De plus, il se montre discret aussi bien au repos qu’en charge et chauffe peu. Les versions de capacité inférieure sont également intéressantes, même si elles ne sont pas aussi rapides (170 € en 500 Go, 130 € en 250 Go).

PCMark Vantage (HDD tests, points, le plus haut est meilleur) 25401 25747

F4 2 To + Synapse (Z68 caching)

4872

6915 6934 6885

Caviar Black RE4 2 To

4017 4066 4099 0

5000

3éme

Mais au tarif du 750 Go, un SSD encore plus véloce de 128 Go revient moins cher. Si tous vos programmes peuvent tenir sur ce volume, mieux vaut opter pour le SSD, vous pourrez éventuellement dépenser la différence dans un disque dur externe. Dans le cas contraire, et si vous ne voulez pas balader votre portable avec un boîtier externe, le Momentus XT est le meilleur moyen d’allier réactivité et capacité, il coûtera aussi 100 € de moins qu’un SSD de 256 Go. A quand un disque 3,5’’ à techno Momentus ? Les SSD auraient du souci à se faire.

• Marque : Momentus XT • Constructeur : Seagate • Type : disque dur hybride 2,5’’ SATA 6 Gbps • Capacité : 750 Go (précédente génération en 250, 320 et 500 Go) • Prix : 200 €

5695

EcoGreen F4 2 To

5ème

fiche technique 14145 12897

Momentus XT 750 Go

4ème

Le Caching est très efficace et permet d’atteindre les mêmes vitesses de démarrage qu’un bon SSD. Mais après avoir lancé Battlefield 3, Indesign et Photoshop, les 4 Go de mémoire Flash sont pleins et Crysis 2 n’est pas accéléré. Les applications bureautiques sont, cela dit, moins lourdes et une dizaine d’entre elles plus ou moins volumineuses peuvent simultanément profiter du Caching.

10000

2ème

1er

15000

20000

25000

30000

Bien que le Momentus XT 750 Go soit globalement moins rapide qu’un EcoGreen F4 associé au Caching du Z68, il obtient le double du score d’un des meilleurs disques durs 3,5’’ 7200 tours/min (Caviar Black RE4).

Temps de chargement des applications proche ou identique à un SSD Réactivité boostée de l’OS 4 Go de NAND réservés à l’OS N’a besoin d’aucun pilote ou logiciel Fonctionne sur n’importe quels OS et plateforme Disque dur 7200 tours/min performant Seulement 4 Go pour accélérer les applications

PC Update 83


Le RAID 0, pourquoi s’en priver ? Disponible sur presque toutes les cartes mères, la technologie RAID a l’avantage d’être très abordable. Certes, c’est moins le cas aujourd’hui en raison de la montée des prix des disques durs, mais le procédé offre le meilleur coût au gigaoctet pour améliorer les performances. Nous ne reviendrons pas sur les différents modes RAID largement traités dans de précédents articles, pour rappel, le RAID 0 est le plus intéressant lorsqu’on souhaite booster le stockage sans sacrifier la capacité d’un ou plusieurs disques durs. Avec seulement deux unités combinées, le volume profite déjà d’une nette accélération. Mais contrairement aux procédés de Caching, les temps de chargement des applications restent inchangés, ils peuvent même très légèrement augmenter selon les situations. Le RAID 0 est surtout efficace pour décupler les taux de transfert, ce qui va profiter à la vitesse d’installation des programmes, aux décompressions de fichiers, à l’édition vidéo, ou encore à l’extraction des pistes d’un rip DVD/Blu-Ray, ce qu’un SSD Caching ne peut pas faire. Il apporte aussi plus de puissance dans des environnements multitâches. Les performances globales d’une grappe RAID 0 restent bien moins élevées que celles d’un SSD ou d’un couple HDD + SSD, le système ne profite pas non plus d’une plus grande réactivité, mais elle est idéal en tant que volume secondaire avec un SSD en disque système par exemple. Il faudra, en revanche, veiller à ne pas stocker de données sensibles sur le volume, ou alors les synchroniser ailleurs, car si un disque dur vient à tomber en panne, toutes les données seront perdues. D’autre part, avec des solutions de SSD Caching compatibles, il peut aussi être intéressant d’accélérer une grappe RAID 0 avec une unité Flash de petite capacité. Les autres modes RAID, tels que le RAID 5 ou le RAID 6, ont, eux, l’avantage de sécuriser les données en cas de panne d’un disque dur, mais leurs performances ne sont pas aussi bonnes qu’en RAID 0 sur les contrôleurs de cartes mères. Ces modes se destinent plus à protéger les fichiers au sein d’un serveur par exemple ou dans un NAS. Et pour atteindre les meilleurs débits, il faut investir dans des cartes RAID haut de gamme et donc chères (au moins 200 €). Si vous avez les moyens et souhaitez vous vanter d’avoir la plus grosse, un RAID 0 de SSD est envisageable. Les temps de chargement ne seront toujours pas améliorés mais un scan de virus, une décompression ZIP ou des accès multiples et simultanés iront encore plus vite. Néanmoins, il est pour le moment impossible de bénéficier du TRIM au sein d’une grappe RAID de SSD, les performances chuteront donc dans le temps, même si elles conserveront un excellent niveau.

84 PC Update

HDTune débit en écriture (Mo/s) 109,4

RAID 0 2x RE4 2 To

193,9 259,9 69,3

Caviar Black RE4 2 To

113,6 147,9 62,5

EcoGreen F4 2 To

103 131,9 0

Minimum

50

100

Moyenne

150

200

Maximum

250

300

Plus vous ajoutez de disques durs dans une grappe RAID 0, plus les débits en lecture et en écriture augmentent. C’est idéal pour disposer d’une grosse capacité de stockage qui va booster la manipulation de données volumineuses.

PCMark Vantage HDD tests (Points) RAID 0 2x RE4 2 To

7914

Caviar Black RE4 2 To

6934

EcoGreen F4 2 To

4099 0

1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000

Une grappe RAID 0 reste loin des performances globales d’un couple SSD + HDD mis en cache et ne permet pas d’améliorer les temps de chargement, mais elle est plus intéressante pour booster les accès en écriture.


DOSSIER boostez votre stockage

Windows Superfetch et ReadyBoost, utiles ? Windows Seven intègre de base un service nommé SuperFetch effectuant lui aussi une sorte de Caching des données. Il est capable d’identifier les programmes les plus utilisés et d’accélérer leur accès après les avoir placés dans la RAM de la machine, qui est encore plus rapide qu’un SSD. Il le fait également sur les fichiers système grâce à une autre fonction associée au SuperFetch, le ReadyBoost. SuperFetch fonctionne, entre autres, à l’aide de l’outil de défragmentation de Windows, afin de placer stratégiquement les données « chaudes » sur les parties les plus rapides du disque dur. Il optimise en permanence ces données au fur et à mesure de vos usages et plus l’ordinateur possède de mémoire RAM, plus SuperFetch en profite. Nos tests sur le démarrage de Windows, de Photoshop et Indesign CS5 ont mis en évidence son efficacité. Il lui faut un plus grand nombre de lancements que le SSD Caching pour atteindre les meilleurs temps de chargement qui restent aussi inférieurs, mais un EcoGreen F4 passe, par exemple, de 51 s pour lancer Indesign, à 22 s sur les deux passes suivantes (en redémarrant entre chaque lancement), 19 s sur la quatrième, puis seulement 9 s sur la sixième. Windows boote également en 50 s la première fois, puis met 23 s dès la troisième passe. Mais le SuperFetch ne sait pas accélérer toutes les applications. Le lancement des jeux et de leur sauvegarde n’en profite pas par exemple. De plus, il ne met en cache les données importantes que 5-6 min après que Windows soit arrivé sur le bureau, et si le système est au repos. Le lancement automatique de plusieurs applications après un démarrage ne sera donc pas amélioré, mais le système aura une meilleure réactivité après avoir été prendre un café par exemple. Le SuperFetch est un service activé de base et qu’il faut donc laisser comme tel, contrairement à ce que nous avons parfois pu lire sur le Net dans des articles traitant de l’optimisation de Windows. Il est, par contre, désactivé si un SSD est détecté en disque système, car il le ralentira.

RAM ou plus. Nos tests ont montré que les chargements des programmes installés sur un disque dur pouvaient même être ralentis par moments. En revanche, sur des PC ne possédant que 512 Mo ou 1 Go de mémoire vive, comme un netbook ou une vieille machine recyclée, le ReadyBoost améliore bien le comportement général de la machine. Avec si peu de RAM, le système effectue, en effet, beaucoup de mises en cache dans le fichier de mémoire virtuelle (page file) stocké sur le disque dur. S’il est placé sur de la mémoire Flash, il est alors lu plus rapidement. Et plus la clé USB sera rapide, plus l’accélération en profitera. Le ReadyBoost représente donc une upgrade facile, si vous avez une clé USB qui prend la poussière, mais à 25-30 € les 2 Go de DDR, il sera plus judicieux d’investir dans une barrette mémoire que dans une clé USB pour booster un portable poussif. Temps de chargement (Secondes) 50

Windows 7

23 50

11

Photoshop

3 14

ReadyBoost, pour les machines avec peu de RAM Introduit avec Windows Vista, le ReadyBoost utilise la mémoire Flash d’une clé USB ou d’une carte mémoire afin d’améliorer les performances générales de l’OS, en autorisant SuperFetch à y stocker les données importantes. Jusqu’à 32 Go d’espace peuvent ainsi être exploités, à condition que la Flash ne soit pas trop lente. ReadyBoost n’est pas fait pour accélérer le démarrage du système, uniquement les applications et les fichiers accédés le plus fréquemment. Le principe est intéressant, en théorie, mais il n’apporte aucun avantage sur des ordinateurs possédant 2 Go de mémoire

28

Indesign

9 51

63

Battlefield 3

63 63 0

10

20

F4 2 To (sans Superfecth), 5ème lancement F4 2 To (Superfetch), 1er lancement

30

40

50

60

70

F4 2 To (Superfetch), 5ème lancement

Optimiser le boot Windows Il n’existe pas beaucoup de moyens vraiment efficaces pour améliorer le démarrage de Windows Seven. Vous trouverez certains tweaks de registre sur le Net, jouant sur la mise en cache des fichiers de boot ou le nombre de processeurs pouvant être dédiés au lancement de l’OS, mais après les avoir testés, force est de constater qu’ils n’apportent rien. Un entretien régulier de Windows aide, en revanche, à conserver de bons temps de boot. A commencer par une défragmentation de temps à autre de votre disque dur système, ou un nettoyage du registre avec des outils comme CCleaner. Ensuite, vous pouvez trier les programmes chargés au démarrage. Ils sont visibles dans le panneau Configuration du système, qui s’accède en tapant « msconfig » dans le champ de recherche du menu Démarrer. A l’onglet Démarrage, sont regroupés tous les programmes exécutés au lancement de Windows. Désactivez ceux dont vous n’avez pas besoin. Vous pouvez faire de même avec les services Windows à l’onglet Services. Mais il faut savoir ce que l’on fait, sous peine d’avoir plus de problèmes que d’améliorations. Veillez donc à bien identifier chaque service, une recherche rapide sur le Net vous donnera une liste complète des fonctions de chacun d’entre eux, comme ici par exemple : http://www.blackviper.com.

PC Update 85


Caching ou pas ? PLus le SSD servant à la mise en cache du disque dur est rapide, plus les performances en profitent.

Le SSD Caching est un procédé très performant qui regroupe un peu le meilleur des deux mondes SSD et HDD, soit une grande réactivité de l’OS et des programmes, et une capacité de stockage confortable pour les données. Il n’a pas que des avantages, comme le nombre d’applications accélérées qui est dépendant de la capacité du SSD, mais il se montre intéressant dans plusieurs cas de figure. Exploiter ou non le SSD Caching revient en fait à savoir si vous avez le budget pour acheter un SSD suffisamment volumineux, afin d’y stocker l’OS, vos jeux et tous vos programmes. Si c’est le cas, mieux vaut investir dans un SSD globalement plus rapide qu’un Caching de disque dur, et stocker vos documents et fichiers multimédias sur un disque dur secondaire, un serveur ou un NAS. Dans le cas d’un disque dur secondaire, vous pourrez aussi opter pour une grappe RAID 0 afin d’améliorer la vitesse d’installation des programmes sur le SSD et toutes les opérations effectuées sur la grappe, telles que la décompression de fichiers, l’édition vidéo ou l’extraction de DVD/Blu-Ray. Si votre budget est limité, un produit tel que l’OCZ Synapse Cache en version 128 Go (220 €) est une bonne solution pour booster un disque dur. A condition néanmoins qu’un SSD de 120-128 Go (150 €) ne

La carte PCI-Express RocketHybrid de HighPoint est une autre solution de SSD Caching intéressante. Pour seulement 50 €, elle permet d’associer un disque dur et un SSD avec un certain avantage sur les autres solutions, car elle dispose d’un logiciel permettant de définir manuellement les applications que vous souhaitez accélérer. Elle est néanmoins difficile à trouver en France.

soit pas assez gros pour vos données et que les 100 € d’économie face à un SSD 256 Go vous intéressent. Pour les possesseurs de cartes mères Z68, ou ceux qui comptent y passer, le constat est à peu près le même, mais l’usage du Caching revient moins cher.

Si 64 ou 128 Go ne suffisent pas pour stocker vos programmes et qu’un SSD de 256 Go est trop cher (330 € environ), mettre en cache un disque dur avec un SSD de 64 Go pour 90 € donnera un énorme coup de fouet à la machine. Le Smart Response Technology du Z68 est également parfait pour recycler un SSD que l’on placera en cache sur un disque dur secondaire, pouvant aussi être une grappe RAID 0. En ce qui concerne le Momentus XT, plus pratique dans son mode de fonctionnement car il est indépendant de l’OS et s’affranchit d’un pilote ou d’un logiciel de Caching, il se montre idéal pour upgrader un portable ou un nettop. Mais toujours à condition de ne pas avoir les moyens d’acheter un SSD assez grand. La version de 750 Go, plus rapide que les versions de capacité inférieure, revient à 200 €, soit 50 € de plus qu’un SSD 128 Go, mais 130 € de

La dernière plateforme Intel X79 ne possède pas le Smart Response Technology, mais certains modèles de cartes mères, comme cette Asus P9X79 Pro, disposent d’une puce additionnelle Marvell pour le SSD Caching.

86 PC Update

Fa X79 Pr


DOSSIER boostez votre stockage

Contrôleurs de stockage compatibles

OS compatibles

Type de volume accéléré

Support des volumes de plus de 2.2 To

Quantité de mémoire Flash pour l’accélération des programmes

Prix

Smart Response Technology

Uniquement disponible sur les cartes mères Z68. Contrôleur en mode RAID obligatoire.

Windows Vista/7

Disque dur système ou secondaire, grappes RAID

Oui

20 Go minimum, 64 Go maximum

Celui du SSD

OCZ Synapse Cache

AMD ou Intel. Fonctionne en IDE, AHCI ou RAID, sauf chez AMD pour le RAID

Windows 7

Disque dur système uniquement, grappe RAID

Non

32 ou 64 Go

145 € (64 Go), 220 € (128 Go)

OCZ Revodrive Hybrid

Fonctionne sur n’importe quelle plateforme, en IDE, AHCI ou RAID

Windows 7

Son disque dur interne 1 To, en système uniquement

NA

100 Go

430 €

Seagate Momentus XT

Tous, IDE/AHCI/RAID

N’importe quel OS

Toute sa capacité (750, 500, 320, 250 ou 160 Go), en disque système ou secondaire

NA

4 Go pour l’OS, 4 Go pour les programmes

200 € (750 Go), 170 € (500 Go), 130 € (250 Go)

moins qu’un 256 Go. Quant au RevoDrive Hybrid, si le produit est un joli concentré de technologies et la solution de SSD Caching la plus performante du moment, son prix élevé de 430 € refroidit et le destine à des activités professionnelles bien plus exigeantes que celles d’un PC de bureau.

Fatal1ty X79 Professional

Game Blaster

Il existe, enfin, d’autres solutions de SSD Caching. On peut citer les cartes RAID maxCache d’Adaptec par exemple, mais qui sont extrêmement chères. HighPoint propose aussi une petite carte PCI-Express pour coupler un HDD et un SSD avec sa RocketHybrid 1220. Elle ne coûte que 50 € et a la particularité

X79 Extreme7

X79 Extreme6 / GB

Game Blaster

X79 Extreme6

de laisser l’utilisateur choisir les applications qui vont être accélérées, mais le produit n’est pas bien distribué en France. Certaines cartes mères non Z68 peuvent aussi faire du SSD Caching, c’est le cas du modèle Asus P9X79 Pro qui possède une puce additionnelle Marvell similaire à celle de la RocketHybrid 1220.


pratique

Créez votre clé USB d’installation Windows Que ce soit pour pallier l’absence d’un lecteur optique ou plus simplement pour aller plus vite, l’utilitaire WinToFlash (http://wintoflash.com) permet à l’aide d’un CD/DVD d’installation de Windows XP, Vista, 7, Windows 8 et Server 2003/2008, de créer rapidement des clés USB amorçables contrairmement à l’USB tool Microsoft limité à 7. Un mode avancé permet, en outre, de créer un environnement de secours Windows XP/2003, un boot loader Windows XP/2003, ainsi qu’un simple disque de démarrage MSDOS. Vous aurez le choix entre télécharger la version gratuite contenant de la publicité, une version personnelle exempte de toute publicité (5,55 $), une version pro ajoutant une fonction de vérification du lecteur avant installation, ainsi qu’un patch permettant de corriger les erreurs de boot Setup 0x6B liées à Windows XP/2003, ainsi qu’une version business autorisant l’usage commercial de WinToFlash. Bref, un utilitaire particulièrement utile à garder sous le coude.

Regroupez vos meilleurs live CD sur une clé USB A force de nous lire, votre réputation d’exper t de la micro a dû faire de vous la coqueluche de vos proches qui font maintenant appel à vous plutôt qu’à l’assembleur du coin, pour dépanner leurs machines. Véritable couteau suisse, Shardana Antivirus Rescue Disk Utility (www.sarducd.it) est gratuit et capable, à partir de plusieurs images .iso, de créer 88 PC Update

Software Manuel Da Costa

une clé live USB regroupant tous les meilleurs outils de diagnostic et de dépannage : Ultimate Boot CD, NT Password, Ophcrack, Backtrack, Win7PE, Austrumi, Bitdefender, Kaspersky, les images d’installation Windows, etc. Très simple à utiliser, SARDU se charge de télécharger les environnements que vous aurez soigneusement sélectionnés, avant de créer d’un simple clic la clé live USB multiboot. Notez que le dossier « Extra », contenu dans le répertoire ISO de SARDU, vous permet d’ajouter d’autres applications non listées, que SARDU ajoutera lors de la création de la clé live USB. Précisons également que pour des raisons de licence, Win7PE (http://w7pese. cwcodes.net) ne peut être nativement téléchargé par SARDU. Vous devrez le télécharger vous-même, récupérer le kit d’installation Windows automatisée Windows AIK (www.microsoft.com) et exécuter Win7PE afin de configurer et personnaliser votre environnement, avant de créer l’image .iso que SARDU pourra alors utiliser.

Free File Unlocker

Quoi de plus agaçant qu’un message indiquant l’impossibilité de supprimer ou renommer un fichier car celui-ci est utilisé par une application. La solution la plus évidente est alors d’arrêter le service Windows ou l’application utilisant ce fichier. A condition d’être capable d’identifier ce dernier, ce qui n’est pas toujours facile. Un simple contretemps puisque l’utilitaire gratuit Free File Unlocker (www.freefileunlocker.com), qui s’intègre parfaitement à l’explorateur, est capable d’identifier et de gérer tous les dossiers et fichiers verrouillés par Windows. Bref, une excellente alternative à IObit Unlocker et l’indétrônable Unlocker, à condition d’avoir de solides connaissances de Windows Vista/7 car s’il est facile de déverrouiller un fichier, cette action n’est pas toujours sans danger pour le système.

Un NAS maison Actuellement dans sa version 0.2 soulignant la relative jeunesse du projet, OpenMediaVault (www.openmediavault.org) est néanmoins parfaitement opérationnel pour un usage quotidien. Pour ceux qui ne connaissent pas encore, OMV est un système NAS clés en main qui s’appuie sur Debian Squeeze. Conçu pour être prêt à l’emploi et simple à utiliser, OMV est administrable via n’importe quel navigateur Web et supporte les systèmes de fichiers ext3, ext4, XFS, JFS,


pratique software

de l’extension Advanced Admin Console 2011 (www. home-server-addins.com) qui est aujourd’hui proposée en version release candidate, et qui offre une console d’administration complète qui vient corriger le manque d’ergonomie du dashboard de Microsoft : accès simplifié aux outils d’administration du serveur (panneau de configuration, gestion du matériel, des services, moniteur de ressources, Windows Update, etc.), explorateur Windows, navigateur Web, etc. Parmi les autres nouvelles extensions, citons LDisk (http://intelisan.com) qui ajoute le support de la fonction Drive Extender supprimée par Microsoft, ainsi que le support du stockage iSCSI SAN. Mais aussi la prerelease 8 de My Movies qui, pour rappel, permet de gérer votre collection de films et de morceaux musicaux, et qui apporte quelques nouveautés parmi lesquelles : support des images iso Blu-Ray (installation d’un lecteur virtuel requise sur le serveur), amélioration des performances, compilation 64 bits du connecteur MediaCenter Meta Data, etc. le RAID logiciel (JBOD, RAID 0/1/5/6), le partage de fichiers NFS/Samba/FTP, SSH, le système SMART pour la surveillance des disques, la gestion de l’alimentation des disques (APM/AAM), le serveur DAAP/iTunes, Apple Filing Protocol et BitTorrent, le serveur RSync, etc. Notez, pour finir, que bien que l’espace disque requis pour l’installation soit limité à un gigaoctet, le système utilisera l’ensemble du disque de démarrage. Veillez par conséquent à utiliser un disque adapté (carte mémoire Flash, clé USB, SSD de faible taille, etc.), puisqu’il ne sera pas possible d’allouer une partition au système et le reste au stockage de vos fichiers. Malgré sa relative jeunesse, OMV est un sérieux concurrent à FreeNAS et un système parfait pour tous ceux qui n’ont ni besoin ni envie de dépenser une centaine d’euros dans un Windows Home Server 2011.

MultiTabber Contrairement à Windows, Mac OS X et les distributions Linux profitent depuis longtemps déjà d’une fonction très pratique pour ceux qui utilisent plusieurs programmes à la fois sur un seul écran : les bureaux virtuels. Une lacune que l’utilitaire gratuit MultiTabber (http://multitabber.codeplex.com) propose de corriger, en offrant la possibilité de créer jusqu’à dix bureaux virtuels sous Windows 7, que vous pourrez sélectionner à l’aide des petits boutons rouges apparaissant au-dessus de la barre d’outils Windows. Bien qu’il soit encore en phase bêta, MultiTabber est parfaitement fonctionnel et nécessite l’installation de .NET Framework 4.0.

Plus fort qu’Outlook ? Moins lourd qu’Outlook, le gestionnaire de mails Microsoft, intégré à la suite Office et très orienté entreprise, le client gratuit Windows Live Mail 2011 est plus adapté à un usage personnel de par sa simplicité et ce,

Améliorez Windows Home Server 2011 Si Windows Home Server 2011 n’est pas exempt de défauts, comme certaines lenteurs récurrentes du système, il est en revanche modulaire et peut par conséquent s’enrichir de nouvelles fonctionnalités. C’est le cas par exemple PC Update 89


malgré ses nombreuses fonctionnalités. En alternative, Thunderbird, le client mail développé par Mozilla, est le seul à réellement pouvoir éventuellement remplacer la solution de Microsoft, malgré des avis plutôt mitigés. En revanche, moins connu, eM Client (www.emclient.com), qui a connu des débuts assez poussifs, est une puissante alternative gratuite qui gagne en popularité outre-Atlantique. Bien plus qu’un client mail, eM Client est modulaire, compatible avec Microsoft Exchange et supporte les protocoles SMTP, IMAP et POP3, ainsi que les services Facebook, gadu-gadu, MSN, ICQ, Skype, AIM, Yahoo, Google Talk, IRC, ou encore Jabber. Mais en plus d’être rapide et de pouvoir être exécuté sur des smartphones et des tablettes tactiles grâce au service Sync2eM, il permet aussi d’importer vos comptes d’utilisateurs et e-mail depuis votre ancien client mail et intègre de nombreuses autres fonctionnalités telles que la recherche avancée, la gestion des contacts, un calendrier, un traducteur et la gestion des flux RSS. à jour apportant quelques corrections mineures, de meilleures performances et une légère refonte graphique de l’interface, un autre logiciel commence à faire parler de lui : News360 (http://news360app.com). Les raisons à cela ? Un support multiplateforme (navigateur Web, iPhone/iPod Touch/ iPad, Playbook, Win Phone 7, Android), des suggestions sémantiques répondant plus ou moins à vos goûts et usages, la synchronisation des news avec Google News Reader, Facebook, Twitter et Evernote, ainsi qu’une interface esthétiquement séduisante et en anglais.

Alignez vos partitions

Nettoyez iTunes

Si iTunes a ses qualités, le lecteur multimédia est loin d’être aussi fun à utiliser que ce que veut bien nous faire croire la firme de Cupertino. Relativement lourd, iTunes reste malheureusement incontournable pour les possesseurs d’iPod Touch, iPhone et iPad puisqu’il n’existe pas de réelles alternatives gratuites et complètes. Déjà connu pour sa solution CopyTrans permettant de reconstruire sa bibliothèque iTunes sans risquer de perdre le contenu de son iPod Touch, iPhone ou iPad, WindSolutions (www. copytrans.net) propose avec TuneTastic, un utilitaire gratuit très pratique puisqu’il permet en un seul clic (un mode manuel sera ultérieurement proposé) de supprimer tous les doublons de votre bibliothèque, de corriger les erreurs d’indexation liées aux fichiers musicaux présents mais non affichés sous iTunes, mais aussi aux pistes impossibles à jouer car iTunes ne trouve pas les fichiers. Pour le moment gratuit et en phase de bêta test, TuneTastic permettra également bientôt de récupérer les jaquettes manquantes.

Un agrégateur de news multiplateforme Quoi de plus pratique qu’un agrégateur de flux RSS/ Atom pour suivre l’actualité de nos sites Web préférés, en évitant de les visiter un par un. Alors que RSSOwl (www.rssowl.org), qui est sans doute le meilleur agrégateur RSS du marché, vient de bénéficier d’une mise 90 PC Update

Sensibles aux chocs et à l’usure du temps, les disques durs peuvent parfois présenter quelques baisses de performances, même s’ils sont régulièrement défragmentés. Ce qui peut s’expliquer dans certains cas par un problème d’alignement des partitions. Gratuit, le programme portable Disk Alignment Test (http://diskat.net) ne nécessite aucune installation, doit être exécuté avec les droits administrateur et vous informe si un mauvais alignement est détecté. Le logiciel est, en revanche, incapable de corriger les problèmes d’alignement et vous dirige vers les sites de téléchargement des utilitaires des constructeurs. A moins que vous ne préfériez utiliser Paragon Partition Alignment (www.paragonsoftware.com) qui est un outil générique et gratuit supportant tous les disques.

Une nouvelle façon d’envoyer vos fichiers

Plus intuitif et rapide à utiliser, ForgetBox (http://forgetbox.com) est une application gratuite et légère qui s’intègre à l’explorateur Windows et qui permet en quatre clics d’envoyer des fichiers trop volumineux pour un client mail et sans limite de taille. Choisissez les fichiers, à l’aide d’un clic droit, sélectionnez Envoyer avec ForgetBox, saisissez votre message suivi de l’adresse mail du destinataire et envoyez. Le destinataire reçoit alors votre message accompagné d’un lien lui permettant de télécharger le contenu envoyé. Encore en version bêta, l’application sera prochainement proposée en version payante avec plus de fonctionnalités.

Click & Clean Ça y est, Google Chrome a dépassé un Firefox à la traîne, plombé par ses récents problèmes de consommation mémoire. Chrome bénéficie désormais de la faveur des développeurs qui proposent de nombreuses extensions en même temps que pour Firefox. Parmi lesquelles Click & Clean (www.hotcleaner.com) qui, à l’image d’un CCleaner, permet de supprimer toutes les traces de votre activité sur le Web : historique de navigation, URL entrées manuellement, cookies Flash et autres, cache, données de formulaires, etc de manière plus efficace que Chrome ou Firefox. Mais pas seulement puisque l’extension permet aussi d’accéder aux options de Chrome (extensions, plugins, gestion des onglets, monitoring de la consommation mémoire, etc.), de faire des captures d’écran et d’accéder rapidement aux différents outils système de Windows (services, gestionnaire des tâches et des ressources, outils de maintenance disque, centre de partage et réseau, etc.).


pratique Jeux

Les jeux du mois

Benjamin Bouix

Assassin’s Creed : Revelations • • • •

Editeur : Ubisoft Développeur : Ubisoft Montréal Moteur : Anvil Prix : 40 €

Assassin’s Creed : Revelations Le 4e opus d’Assassin’s Creed utilise toujours le même moteur : Anvil. Ce dernier a été développé spécialement pour Assassin’s Creed et inclut une modélisation spéciale du personnage pour que ses pieds et ses mains se placent correctement sur des points d’appui lors des phases d’escalade, afin de maximiser le réalisme des scènes. C’est à peu près la seule spécificité, pour le reste, il a simplement été amélioré au fil des ans puisqu’il existe depuis 2006. A coup de textures plus fines par-ci et de meilleure gestion des ombres par-là, on arrive à un résultat plaisant mais rien de phénoménal. Le jeu a tendance à être très mignon notamment parce qu’il s’agit d’une vue à la troisième personne qui cache plus facilement les imperfections du décor et que le paysage est tellement grandiose que le regard se pose sur autre chose. Il n’y aura donc pas besoin d’un gros matériel pour jouer à Assassin’s Creed : Revelations, cela semble être le dénominateur commun des grosses licences après tout. Une HD6750 suffit à le faire tourner à plus de 40 FPS et jamais moins de 30 avec tous les réglages au maximum, y compris l’antialiasing 8x. Celui-ci n’a pas une très grande influence sur le framerate, mais il n’est pas non plus décisif sur les graphismes. Si votre carte graphique est trop juste (cela implique de jouer avec une très vieille carte), vous pourrez éventuellement le désactiver. Une HD6870 à 160 € est au-dessus de 60 FPS en permanence. L’influence du CPU dans l’équation est assez négligeable. Certes, le jeu profite bien des CPU tricores et quad core, mais un petit dual core moderne de la trempe d’un Celeron G530 dépasse déjà les 50 FPS, de même pour les Core 2 Duo ou les Athlon II X2. Un Core i3-2100 est audelà de 100 FPS, ce sera suffisant.

Batman : Arkham City • • • •

Editeur : Warner Interactive Développeur : Rocksteady Moteur : Unreal Engine 3 Prix : 40 €

Batman : Arkham City Le nouveau Batman était attendu au tournant puisque l’épisode précédent, largement appuyé par nVidia, avait été honteusement bridé, si on n’utilisait pas une GeForce pour la physique, mettant à mal les cartes AMD. Cette fois, il était question de faire pareil en se servant de la tessellation pour favoriser les GeForce aux Radeon comme dans Crysis 2. Heureusement, il n’en est rien et le titre est du même acabit que son prédécesseur, voire à peine plus lourd. Lui aussi basé sur l’Unreal Engine 3, sa version DirectX11 fait appel à la tessellation de façon subtile et intelligente. Son niveau d’application ne semble pas changer grandchose, que ce soit en performances ou en qualité d’affichage. En tout cas, Arkham City est jouable avec une HD6770 en full HD et AA4x. Une GTX560 affiche, quant à elle, plus de 60 FPS. Bien que cela ne concerne que des cartes haut de gamme, vous pourrez retrouver les résultats de ce jeu en 2560x1600 pour constater qu’il n’est pas vraiment exigeant côté GPU. Attention toutefois, le jeu souffre de gros défauts s’il n’est pas patché, les performances étant médiocres, quelle que soit la carte graphique. Pour ne rien arranger, le CrossFire était dans certains cas complètement inutile, faites donc bien attention aux mises à jour du jeu et de vos drivers. La puissance CPU requise est, elle aussi, relativement modeste puisqu’un Core i3-2100 parvient à sortir 75 FPS dans tous les cas de figure. En revanche, les petits ou anciens dual core (Core 2 Duo par exemple) auront un peu de mal sur les hautes résolutions.

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Par Manuel DA COSTA

Geekitude La recherche progresse à pas de géant Les universités et les scientifiques sont à l’honneur en cette fin d’année 2011. Les geeks en manque de produits croustillants devront attendre le CES début janvier pour satisfaire leur soif. Mais les scientifiques ont rivalisé d’audace pour rendre cette fin d’année exaltante. Des connexions Web démentielles, des caméras hyperrapides, une puce qui pourrait bien préfigurer des ordinateurs quantiques…

Filmer à la vitesse de la lumière Commençons la rétrospective par le MIT. Prestigieuse université dans laquelle a été mise au point une caméra capable de filmer à la vitesse de la lumière. A savoir que l’engin est capable d’une vitesse d’obturation d’un trillion d’expositions par seconde, ce qui la rend capable d’enregistrer la lumière voyageant d’un point à un autre. L’équipe a, par exemple, été en mesure d’enregistrer le déplacement d’un faisceau laser à travers une bouteille de soda et d’en faire un ralenti montrant comment la lumière rebondit dans la bouteille. Impressionnant.

Processeur quantique L’autre innovation vient de l’université de Bristol, qui a réussi à créer une puce quantique fonctionnelle. Fonctionnelle signifie qu’elle peut manipuler et mesurer les intrications et superpositions, les deux phénomènes quantiques sur

Etude de la manière dont les photons se propagent et impactent une scène réelle.

lesquels reposent les puces quantiques. Pour le moment, la « puce » fait 70 mm sur 3 mm. Il faudra la réduire et en multiplier les composants afin qu’elle puisse réaliser des travaux plus complexes menant à l’ordinateur quantique. Mais la recherche progresse bien.

Et le quantique est à l’honneur puisqu’une autre équipe d’une autre université (Penn State) a réussi à concevoir des transistors à tunnel quantique, dont la consommation électrique est considérablement réduite. S’il faut 1 V en moyenne aux transistors actuels, il ne faut que 300 mV à ce prototype. De quoi réduire considérablement la consommation électrique des PC de demain.

Le record de vitesse Internet

Un instantané fait à partir du film de la lumière du laser qui se propage dans la bouteille.

92 PC Update

Finissons enfin avec quelque chose de plus terre à terre : Internet. Le LHC (accélérateur de particules) du CERN a déjà produit des quantités énormes de données. 100 pétaoctets… soit 100 000 To qu’il faut bien envoyer aux scientifiques pour qu’ils soient traités et analysés. Et ces scientifiques n’étant pas au CERN, il faut faire transiter des quantités ahurissantes de données par Internet. Pour y parvenir, Caltech s’est associé aux universités de Victoria, du Michigan et de Floride afin de battre le record de vitesse d’Internet. En utilisant du matériel commercial actuel, incluant des serveurs à base de SSD, ils ont pu atteindre 98 Gbps en upload et 88 Gbps en download sur une fibre optique 100 Gbps tirée entre un centre de convention de l’état de Washington et l’université de Victoria en Colombie Britannique. Reste à tirer un peu plus de fibre optique jusqu’à nos DSLAM à nous, qui nous réjouissent déjà avec 100 Mbps.


Geekitude

Ecran 720p pour tous Avant de voir ces nouvelles puces être intégrées aux smartphones, il faudra patienter un peu. Toutefois, les amateurs de nouveautés vont être comblés puisque les écrans 720p arrivent en masse, même si c’est en duo avec la génération A9. LG Nitro HD (4,5’’), Motorola Razr (4,65’’), Sony-Ericsson Nozomi (4,3’’) ou Sharp Aquos (4,5’’). Pas de nouvelles de HTC qui fait profil bas pour le moment, malgré le lancement du HTC Rezound mais limité au marché nord-américain. Tous ces terminaux 720p ont beau faire envie, ils ne sont proposés qu’avec Android Gingerbread (version 2.3) et promis avec une upgrade Ice Cream Sandwich (4.0) sous peu. S’il ne fait aucun doute qu’ils en bénéficieront, rien ne dit qu’elle aura lieu rapidement. Pour ceux qui ne peuvent attendre, il faudra se rabattre sur le Galaxy Nexus de Google (produit par Samsung) qui n’arrive qu’au compte-gouttes en Europe, malgré son lancement intervenu à la mi-novembre !

Le Web, ça rapporte ! Malgré un titre plutôt racoleur, l’ouvrage de Thibault Vincent (www.pearson.fr) ne vous permettra pas de devenir riche et célèbre mais explore, au contraire, des façons concrètes de diversifier vos revenus grâce à votre blog et/ou site Web. L’auteur aborde inévitablement les différentes stratégies publicitaires existantes et détaille d’autres solutions « complémentaires » pour élaborer un plan de monétisation respectueux des lecteurs et sans qu’ils soient submergés par les publicités : affiliation, système d’abonnement, activité annexe (merchandising, partenariat, développement et rentabilisation d’une application mobile, donation, location de contenus, vente du site, relations presse, etc.). A la fois clair et riche par son contenu, Le Web, ça rapporte ! montre qu’il ne suffit pas de générer du trafic pour gagner de l’argent et dresse, d’après nous, des fondements fiables.

Faut-il avoir peur de tout partager sur le Web ?

Administrez Debian Squeeze comme un pro

Après de nombreuses publications dédiées aux réseaux sociaux, l’Américain Jeff Jarvis nous invite, à travers Tout nu sur le Web (www.pearson.fr), à explorer les notions de la vie privée et de la transparence. Pour résumer l’essence même de l’ouvrage, nous avons sélectionné cet extrait : « Le point de vue que je souhaite défendre est le suivant : à être obsédés par la vie privée, nous risquons de passer à côté d’opportunités de connexions. Nous vivons à l’ère des liens. Le lien hypertexte est une invention cruciale. Ces mots ou ces petits bouts de phrases soulignés ne nous connectent pas seulement à des pages Web. Ils nous permettent de nous connecter les uns aux autres, à des informations, des actions et des transactions. » Tantôt utopiste avec des citations chocs telles que : « Plus confiance en Google qu’en une banque », et visionnaire, lnternet représentant pour l’auteur un espace public nécessaire pour une société libre et ouverte, cet ouvrage offre une véritable réflexion sur la liberté du Web qui ne manquera pas de créer la polémique.

Le cahier de l’admin Debian Squeeze (www.eyrolles.fr) intervient quelques mois après la sortie officielle de la distribution Linux du même nom. Une nouvelle édition de l’ouvrage qui explore tous les fondamentaux pour installer et maintenir Debian, en tenant compte des nouveautés apportées par cette nouvelle version Squeeze (Debian 6.0), notamment les technologies de virtualisation KVM et LXC, un noyau Linux complètement débarrassé des codes propriétaires, ou encore la prise en charge native par l’installateur du système de fichiers ext4. Un livre référence pour une distribution Linux moins populaire qu’Ubuntu, mais réputée extrêmement stable et fiable.

PC Update 93


Maîtrisez la photo HDR Encore une excellente formation de trois heures proposée par Elephorm. A travers son formateur Pierre-Henry Muller, vous découvrirez que la HDR ou High Dynamic Range, permet de contourner la capacité limitée de restitution des forts contrastes des appareils et l’obligation de respecter certaines règles en photo, comme la prise de vue avec le soleil dans le dos, afin d’éviter le contre-jour et des contrastes trop marqués. Le formateur aborde notamment le principe de réalisation d’une photo HDR (variation de la vitesse d’obturation, fusion des photos dans un conteneur HDR, Tone Mapping, etc.), les principes de base du spectre de la lumière, la philosophie de la prise de vue, la stabilisation, le déclenchement à distance, les réglages de l’appareil et le contrôle des prises de vue, avant d’explorer brièvement les avantages et inconvénients de la plupart des logiciels HDR, gratuits ou non. Très complète, la formation offre de nombreux ateliers pratiques réalisés à partir de Lightroom 3, que vous pourrez reproduire quel que soit votre logiciel, à l’aide des fichiers à télécharger sur le site de l’éditeur et la possibilité de valider vos acquis en ligne. De quoi rapidement perfectionner vos techniques HDR de manière intuitive et agréable.

Eureka Seven – le film Issu de l’animé du même nom, Eureka Seven qui est sorti en 2009 au Japon n’a pourtant pas grandchose à voir avec l’oeuvre originale. Si les personnages principaux restent les mêmes, l’histoire est complètement différente : « 2054, des entités extraterrestres, les Images, sont en guerre avec les humains depuis plus de quarante ans. Sur la Terre, le gouvernement central prend une décision historique : sauver 2 000 personnes et détruire toute forme de vie restante sur la Terre à l’aide du Marteau de Dieu. Renton, un jeune soldat pilotant le robot légendaire Nirvash, lutte aux côtés de l’armée de libération populaire sous le commandement du capitaine Holland Novak, bien décidé à trouver une solution alternative aux plans du gouvernement central populaire… » Avec un scénario complexe à suivre (ne relâchez surtout pas votre attention), des personnages charismatiques et une animation superbe, Eureka Seven : Good Night Sleep Tight Young Lovers (www. kaze-anime.fr) est, malgré une narration manquant de rythme pendant les scènes d’action, un très bon film d’animation complété par un making-of de 50 minutes, les spots TV et le trailer dans l’édition Collector Blu-Ray/DVD (39,95 €). Dommage qu’il ait fallu attendre deux ans pour en profiter.

Un assistant personnel pour Android Issu de l’animé du même nom, Eureka Seven qui est sorti en 2009 au Japon n’a pourtant pas grand-chose à voir avec l’oeuvre originale. Si les personnages principaux restent les mêmes, l’histoire est complètement différente : « 2054, des entités extraterrestres, les Images, sont en guerre avec les humains depuis plus de quarante ans. Sur la Terre, le gouvernement central prend une décision historique : sauver 2 000 personnes et détruire toute forme de vie restante sur la Terre à l’aide du Marteau de Dieu. Renton, un jeune soldat pilotant le robot légendaire Nirvash, lutte aux côtés de l’armée de libération populaire sous le commandement du capitaine Holland Novak, bien décidé à trouver une solution alternative aux plans du gouvernement central populaire… » Avec un scénario complexe à suivre (ne relâchez surtout pas votre attention), des personnages charismatiques et une animation superbe, Eureka Seven : Good Night Sleep Tight Young Lovers (www.kaze-anime.fr) est, malgré une narration manquant de rythme pendant les scènes d’action, un très bon film d’animation complété par un making-of de 50 minutes, les spots TV et le trailer dans l’édition Collector Blu-Ray/DVD (39,95 €). Dommage qu’il ait fallu attendre deux ans pour en profiter.

94 PC Update

Spider-Man change de look ! Autant être honnête, cela faisait un bail que nous ne suivions plus les aventures de l’homme en collant. Mais depuis le mois dernier, le tisseur est entré dans une nouvelle période intitulée Big Time (www.paninicomics.fr), sous la direction de Dan Slott, pour ce qui est du scénario, et Humberto Ramos/Stefano Caselli pour les dessins pas toujours géniaux. Peter Parker décroche non seulement un job comme chercheur dans les laboratoires Horizon, dispose d’un espace privé pour planquer son nouveau costume, ne sort plus avec Mary Jane mais la jolie Carlie Cooper, et est même devenu propriétaire d’un appartement (fini les collocations pourries ?), alors que sa tante May a épousé le père de l’hystérique rédacteur en chef Jonah Jameson. Ajoutons à cela un Venom qui s’est trouvé un nouvel hôte, un Mc Gargan qui s’est dégoté une nouvelle armure de Scorpion et un Spidey faisant équipe avec la sulfureuse Black Cat dans un cocktail action/humour réussi.


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La guerre des ARM Cortex-A15 2012 sera le théâtre de la démocratisation des SoC basés sur l’architecture Cortex-A15. Il s’agit, pour rappel, de la nouvelle architecture ARM qui est censée être 40 % plus rapide que le Cortex-A9, la précédente architecture sur laquelle reposaient tous les SoC de 2011 (TI OMAP 4, Samsung Exynos 4000, nVidia Tegra 2, Apple A5). En outre, les A15 supportent jusqu’à 16 cores au lieu d’être limités à 4 comme les A9. Actuellement, les Tegra 2 et 3 sont des quad core A9, alors que la plupart des smartphones embarquent des dual core A9, tout comme l’iPhone 4S. Commençons par TI qui a été le premier à dégainer avec l’OMAP 5, un dual core à 2 GHz embarquant 2 Mo de cache L2 partagé et gravé en 28 nm. Même chose chez Samsung qui annonce l’Exynos 5250 aux spécifications similaires, mais cette fois gravé en 32 nm. Dans les deux cas, les performances seraient en progrès de 50 à 100 % par rapport aux précédentes puces des fondeurs. De son côté, Qualcomm n’est pas en reste puisque le planning des Krait est respecté. Cette nouvelle architecture n’est pas basée sur le Cortex-A15, Qualcomm développant ses propres SoC, mais elle devrait selon le fondeur faire

Free Mobile arrive

Free Mobile arrive bientôt, ce sera peut-être même déjà le cas à l’heure où vous lirez ces lignes. En effet, le trouble-fête de l’Internet français compte bien investir la scène mobile en cassant les prix. Pour cela, Free promet de diviser par deux les tarifs, quels qu’ils soient. « S’il y a des offres déjà sur le marché à 10 €, on proposera des offres à 5 €, s’il y a des offres à 7 €, on aura des offres à 3,50 €. » Provocateur, Free paraît donc confiant. Voilà qui ne va pas rassurer les trois opérateurs historiques qui avaient lancé des formules low-costs à la rentrée. Un gros effort avait été concédé puisque pour 20 €/mois et sans engagement, Sosh (une sousmarque d’Orange) propose 2 h d’appel, 500 Mo de data par mois et les SMS et MMS illimités. Une offre de Noël similaire est disponible jusqu’au 8 février et permet de continuer à utiliser la 3G même après avoir dépassé son quota, mais de façon ralentie… plutôt que d’être coupé avec les forfaits classiques. Selon Xavier Niel, le PDG de Free, ces offres ne sont toujours pas suffisantes et représentent seulement une « microbaisse de quelques pourcents ». Concernant la 4G, Free et les trois opérateurs historiques ont déposé leur candidature pour décrocher les « fréquences en or » (car elles permettent une meilleure couverture du territoire) du nouveau réseau. Sont ainsi

96 PC Update

aussi bien (à nombre de cores équivalent) à une fréquence moindre, permettant de moins consommer. Le plus gros représentant de cette génération sera le S4 MSM 8960 gravé en 28 nm et il devrait lui aussi être disponible sous peu, plus rapidement encore que ses concurrents. La partie graphique de toutes ces puces est elle aussi intéressante, puisque sans parler de la puissance de calcul qui progresse d’au moins 50 %, elles géreront l’affichage sur des résolutions WQXGA, c’est-à-dire le 2560x1600, à l’instar du Tegra 3. Ceci n’aura guère d’intérêt pour les appareils mobiles, dont les dalles n’atteignent même pas encore le 1920x1080. Mais ces puces pourront venir concurrencer les CPU x86 pour de bon, en dehors des appareils mobiles. Au passage, la finesse de gravure en 28 nm devrait permettre de proposer sous peu des SoC quad core plus économes, mieux adaptés aux smartphones. Ces terminaux seront sans doute vendus comme étant plus haut de gamme que les précédents, mais selon nous, le rendement monocore est bien plus important que le nombre de cores. Les modèles embarquant des dual core rapides seront sans doute préférables tant en puissance qu’en autonomie.

mis aux enchères 14 lots de fréquences dans la bande des 800 MHz qui proviennent notamment de l’abandon de la diffusion de la télévision analogique. Et si vous trouviez déjà honteux que l’ARCEP réclame 936 millions d’euros aux opérateurs pour simplement avoir le droit d’utiliser les fréquences de la bande des 2,6 GHz en septembre dernier, sachez que le seuil minimal est cette fois fixé à 1,8 milliard d’euros, un montant qui se retrouve forcément dans nos factures.


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Quel PC portable pour jouer De la GT540M à la HD6990M, 10 laptops comparés Benjamin Bouix

Manque de place ? Flemme de déplacer tour, écran et périphériques quand vous partez en LAN ? Geek mobile qui ne peut pas se passer de ses jeux ? Pour profiter au mieux des derniers jeux, nous avons testé 10 laptops de gamer, de 600 à 2 000 €. Que valent-ils en face du matériel de bureau ? Quelle configuration choisir pour jouer à Battlefield 3 en 1 920 x 1 080 ?

Q

ue ce soit pour pouvoir jouer à Skyrim pendant les vacances chez votre grand-mère, fraguer sur Call of Duty au chaud dans le chalet pendant que maman et les enfants sont sur les pistes ou tout simplement parce que vous faites partie des aficionados du portable, les portables de gamer coûtent plutôt cher et mieux vaut ne pas se tromper dans son choix. C’est d’autant plus compliqué qu’il n’existe pas de moyens simples de comparer plusieurs GPU mobiles sur une même plateforme, comme nous le faisons pour les GPU de bureau. Et les marques ne font rien pour simplifier l’offre. Entre renommages, dénominations trompeuses et composants castrés, mieux

98 PC Update

vaut savoir où on met les pieds pour ne pas avoir de mauvaises surprises. Que vaut la GTX560M ? Peut-on jouer en relief sur un portable ? L’autonomie de ces grosses bêtes a-t-elle évolué ? Nous vous détaillons les différences matérielles et testons 10 modèles de gamer de plusieurs marques pour aiguiller votre choix.

Intel caracole en tête Si sur le marché des PC desktop, AMD offre une relative concurrence dans le milieu de gamme et un peu sur le haut de gamme, force est de constater qu’en mobile, l’offre est complètement dépassée. Quelques Athlon II et Turion font de la résistance mais sont obsolètes, alors que les plus gros des Llano mobiles

(A8-3500M) peinent à dépasser l’ancienne génération de Core i5 mobiles Intel (Core i5-520M par exemple). La totalité des laptops de gamer sont donc équipés en CPU Intel. Pour simplifier, deux possibilités s’offrent à vous. Tout d’abord, les Core i5-2410M ou 2520M dont la seule différence concerne la fréquence : de 2,3 à 2,9 GHz pour le premier, de 2,5 à 3,2 GHz pour le second. Quelques mois plus tard, sont sortis les Core i5-2430M et 2540M, les mêmes puces que précédemment, vendues au même prix, mais profitant chacune de 100 MHz supplémentaires. Tous embarquent donc 3 Mo de cache, deux cores et l’HyperThreading, soit des équivalents du Core i3-2100 à quelques centaines de mégahertz près. L’autre alternative a quatre cores et huit threads, ce sont les Core i7 portant


Comparatif Portables gamers

le suffixe QM (les M étant de simples CPU dual core). Nous excluons volontairement les puces « Extreme » qui coûtent bien trop cher. En revanche, les Core i7-2800, 2700 et 2600 sont bien plus intéressants. Les premiers sont des équivalents des Core i7 desktop, ils embarquent 8 Mo de cache. Les seconds se contentent de 6 Mo. Ces 2 Mo de moins permettent d’économiser 150 à 200 € sur le prix du CPU et ne se ressentent même pas en jeu. Enfin, les 2600 embarquent un contrôleur mémoire limité à 16 Go au lieu de 32. Là encore, ça n’a aucune importance, 6 Go sur un laptop seront largement suffisants. Les fréquences varient entre 2,0 et 2,5 GHz, contre 3,4 GHz pour les Core i7 desktop. A vrai dire, les CPU dual core sont suffisants, mais si vous avez arrêté votre choix sur un

laptop en particulier, il n’est pas toujours possible de choisir le processeur. Et même quand le choix est possible, le Core i7 est rarement beaucoup plus cher. Par exemple, le GT683 de MSI existe en Core i5-2410M et en Core i7-2630QM pour 130 € de plus. Mais en plus de l’upgrade CPU, on passe aussi d’un HDD 750 Go à deux 500 Go en RAID 0 et de 6 à 8 Go de DDR3. Et c’est sans compter sur les options qui ne sont disponibles que si l’on choisit le Core i7…

Des GPU milieu de gamme (au mieux) Nous n’avons de cesse de les signaler quand elles ont lieu mais les arnaques sur les noms des GPU sont courantes dans l’univers

mobile. Ou plutôt, il y règne un joli flou autour de leur dénomination. En effet, ce qu’AMD appelle HD6990M n’est pas une HD6990 de bureau qui consomme moins. Ce n’est même pas une carte biGPU. Pire, son GPU est moins puissant que l’un des deux de la HD6990. En réalité, il s’agit d’une HD6870 (1 120 unités de calcul) sous-cadencée à 715/900 MHz (au lieu de 900/1 050 MHz) et équipée de 2 Go de mémoire. Une carte dont les performances se situent donc à mi-chemin entre celles d’une HD6850 et d’une HD6870, des cartes entre 130 et 160 €. Même chose pour la GTX580M qui n’est pas basée sur le GF110 mais sur le GF114, le GPU de la GTX560 Ti. Celui-ci est cadencé à 620 MHz au lieu de 823 MHz, soit une baisse de 25 % tout de même. Côté

PC Update 99


Unités de calcul

Fréquence

HD6990M

1 120

715 MHz

HD6970M

960

680 MHz

HD6950M

960

HD6870M HD6850M

Mémoire

Fréquence mémoire

Bus mémoire

Equivalent desktop

2 Go GDDR5

900 MHz

256 bits

HD6870

2 Go GDDR5

900 MHz

256 bits

HD6850

580 MHz

2 Go GDDR5

900 MHz

256 bits

HD6850

800

675 MHz

1 Go GDDR5

1 000 MHz

128 bits

HD6770

800

575 MHz

1 Go DDR3

900 MHz

128 bits

HD6750

HD6770M

480

725 MHz

GDDR5

800 MHz

128 bits

HD6670

HD6750M

480

600 MHz

GDDR5

900 MHz

128 bits

HD6670

HD6730M

480

725 MHz

DDR3

800 MHz

128 bits

HD6670

HD6650M

480

600 MHz

DDR3

900 MHz

128 bits

HD6570

HD6630M

480

485 MHz

DDR3

800 MHz

128 bits

HD6570

GTX580M

384

620 MHz

2 Go GDDR5

750 MHz

256 bits

GTX560 Ti

GTX570M

336

575 MHz

1,5/3 Go GDDR5

750 MHz

192 bits

GTX460

GTX560M

192

675 MHz

1,5/3 Go GDDR5

750 MHz

192 bits

GTS450

GT555M

144

590/675 MHz

1/1.5/2/3 Go DDR3

900 MHz

192/128 bits

GT440 OEM

GT555M

96

753 MHz

1/2 Go GDDR5

785 MHz

128 bits

GT440

GT540M

96

672 MHz

1/2 Go DDR3

900 MHz

128 bits

GT430

mémoire, bien que la quantité soit en hausse (inutile puisque le GPU aura du mal à exploiter ce surplus), les fréquences sont réduites de 25 % pour atteindre 750 MHz. Ces baisses des fréquences sont très castratrices pour le GF114 qui se retrouve alors un peu moins rapide que la HD6990M. Cette dernière est donc une des cartes les plus rapides du moment et si elle suffit à animer la plupart des jeux en full HD, ça ne présage rien de bon pour les cartes plus modestes. Et si certains se réjouiront de pouvoir disposer d’une HD6870 de bureau dans leur laptop, nous leur répondrons qu’il faut aussi prendre conscience du prix d’une telle carte. Chez Alienware qui a, certes, l’habitude de faire payer très cher la moindre option, la

HD6990M coûte la bagatelle de 430 € (le même GPU dans une HD6870 de bureau coûte 170 €). Et c’est encore pire chez nVidia qui reste, de façon étrangement prononcée (sans doute grâce a 3D Vision et Optimus), le fondeur le plus répandu dans les laptops, puisque la GTX580M n’est pas plus performante mais bien plus chère que la HD6990M ! Enfin, les constructeurs aiment bien jouer avec les spécifications de leurs cartes. En effet, nVidia annonce la GTX555M comme cadencée entre 590 et 675 MHz, ce qui signifie que certaines versions pourront se contenter de fréquences différentes mais quand même recevoir le nom de GTX555M.

Cinebench R11.5 (indice) 1,51

Core i7-2600K

1,37

Core i7-2500K Core i7-2720QM

1,16

Core i7-2670QM

1,11

Core i7-2630QM

1,08

Core i5-2430M

1,15

Core i5-2410M

1,1

Core i7-2617M

1,01 0

5,4 4,9 4,9 4,87 2,65 2,61 2

2

Mono

100 PC Update

6,85

4

Multi

6

8

Les composants mobiles ont beau nécessiter des form factors particuliers, on a quand meme droit à des CPU quad core, des gros GPU, des barettes de 4 Go de DDR3 ou des SSD 128 Go SATA 6 Gb/s minuscules.

Full HD en 15’’ La résolution de l’écran devra déterminer la puissance de la carte graphique. De plus en plus de portables pour joueurs embarquent des dalles full HD et c’est tant mieux. D’autres, un peu moins chers, se contentent de 1600 x 900. De rares modèles (notamment le G53 d’Asus en version 3D) utilisent une dalle 1366 x 768. Si on pourrait spontanément crier au scandale, il faut nuancer un peu. En effet, il semble impossible de jouer en full HD avec toutes les options activées et de façon fluide, sans engloutir plusieurs milliers d’euros. Aussi, une résolution un peu moindre ne fera pas de mal, bien au contraire, on ne ressent guère les pixels en moins en passant de 1920 x 1080 à 1600 x 900 sur un 15’’, du moins dans les jeux et c’est sans doute le compromis idéal. Nous n’irons pas jusqu’à vous conseiller une dalle en 1366 x 768 qui pourrait se contenter d’une petite GTX560M (une carte similaire à la GTS450 de bureau), mais si le laptop qui vous plaît est ainsi équipé et à un prix serré, la résolution ne sera pas un facteur limitant, sauf si vous comptez aussi faire de la bureautique entre deux parties, auquel cas les 768 lignes de haut seront très handicapantes.

Chauffe, bruit, pas d’autonomie : bienvenue dans le monde des gamers mobiles Nous aurions aimé contredire trois préjugés sur les laptops de gamer, mais ce ne sera pas le cas. De toutes les machines


Comparatif Portables gamers

que nous avons eues, presque toutes chauffent énormément en charge, sont bruyantes et ne tiennent pas plus d’une heure en jeu sur la batterie (alors que les batteries sont pourtant très puissantes). Au repos, en revanche, le silence accompagne une autonomie atteignant 3 à 4 h. Pas de secret, on parle de machines au TDP approchant les 150 W, c’est déjà beau qu’elles restent transportables. Il faudra donc se résigner, acheter un casque fermé pour ne pas entendre la turbine et surtout, ne pas oublier le cordon d’alimentation.

Acheter des périphériques Il est impératif d’acheter au moins une souris, idéalement un casque et si c’est vraiment votre seule machine de jeu, un clavier. Dans cet ordre-là. Les pads de nos laptops sont globalement de bonne facture et peuvent faire l’affaire pour de la bureautique. Mais ce sont tout sauf des périphériques réactifs et ergonomiques. Avec deux mains, on arrive à se débrouiller mais avec une seule, c’est contre-productif. Nous avons essayé de jouer avec, nous vous déconseillons de tenter l’expérience sous peine de gâcher votre jeu préféré en fulminant. En revanche, pas la peine d’acheter une souris hors de prix, il existe de très bons modèles à moins de 40 € (voir notre comparatif un peu plus loin). Le casque sera le deuxième poste de dépense. En effet, les bouts de membrane qui s’égosillent sur les laptops ne peuvent guère être supportés plus de quelques heures. Ils sont certes incomparablement meilleurs que ceux des ultraportables (hautparleurs de plus gros diamètre, plus de coffre pour produire un meilleur son), mais le son est globalement fade. Sans compter que même si les constructeurs essayent de recréer une ambiance spatiale qui suffit pour une vidéo, ça n’est plus le cas en jeu où la localisation manque de précision. En outre, le casque permet de s’isoler de l’ouragan qui s’agite pour refroidir votre machine. Et contrairement aux ultraportables ou ceux qui sont axés bureautique et mobilité, il existe une entrée et une sortie séparées pour brancher les deux prises du micro casque, au lieu d’un combo qui ne peut être utilisé qu’avec les kits mains libres des téléphones par exemple. Enfin, le clavier est un plus facultatif. On s’en sort plutôt bien sur les bons modèles dont les touches sont assez larges et correctement espacées, surtout sur les 17’’. Mais ça reste des touches de portable, molles et plates, et l’ergonomie n’est pas vraiment bonne. Pas de quoi avoir mal aux poignets mais nous avons senti la différence en passant à un simple G110, après quelques heures de jeu sur le clavier intégré.

La GTX570M pour portables sur la GTX570 classique pour nos PC de jeu. La différence de taille se paye aussi par une différence de puissance puisque le GPU perd ici 30% d’unités sans parler du bus mémoire ou des fréquences qui sont encore plus réduits !

Crysis 2 - 1280x720 (FPS) GTX560 Ti

Crysis 2 - 1920x1080 (FPS) 120,4

78,1

HD6870

67,7

GTX460 39,5

GTX580M

88,6

HD6990M

85,0

58,6

HD6970M

83,0

56,6

GTX570M GTX560M

39,9

GT555M 3 Go

25,6

40,8

GT555M 2 Go

26,3

HD6770M

24,5

GT540M

19,2

0,0

58,7

38,4

34,5

GTX580M

36,5

HD6990M

36,4

21,7

GT555M 3 Go

13,9

21,7

GT555M 2 Go

13,6

Avancé

80,0

100,0

120,0

140,0

71,4

50,7

GTX460

0,0

43,5

28,5

HD6990M

64,1

43,4

GTX580M

45,3

HD6970M

41,5

GTX570M

GT555M 3 Go HD6770M GT540M

14,5

0,0

10,0

20,0

HD6750

16,5

9,9 11,1

Ultra

80,0

90,0

37,6

24,9

16,3

14,7 12,4 12,0 10,4

GT540M 70,0

41,3

30,5

19,6

GT555M 2 Go

HD6650M

49,9

38,7

26,5

16,9

21,2

60,0

80,0

46,7

26,2

GTX560M

HD6770M

50,0

70,0

38,4

25,1

GTX570M

24,9 21,0

High

16,4

GT555M 3 Go

40,0

60,0

30,5

26,4

GTX580M

27,6

30,0

50,0

34,7

26,5

62,3

20,6 17,7

HD6650M

40,0

Hardcore

GTX460

HD6970M

29,0

19,9

30,0

HD6990M

43,4

30,5 17,4

20,0

GTX560 Ti

62,8

48,9

33,8

GTX560M

10,0

HD6870

63,2

45,9

HD6750

15,7

Battlefield 3 - 1920x1080 (FPS) 81,9

59,8

HD6870

20,4

17,7

Avancé

GTX560 Ti

31,1

14,8 10,9

Hardcore

Battlefield 3 - 1280x720 (FPS)

GT555M 2 Go

12,6 10,3

HD6650M 60,0

51,5 39,9

27,0

GTX560M

GT540M

40,0

54,5 53,0

34,7

HD6770M

29,5

20,0

22,8

GTX570M

27,0 20,2

HD6650M

32,5

HD6970M

72,8

48,5

54,8

35,8

HD6750

58,3

60,5

42,0

GTX460

55,7

72,4

47,6

HD6870

90,4

59,4

HD6750

GTX560 Ti

98,5

7,7 0,0

10,0

11,9 20,0

High

30,0

40,0

50,0

60,0

Ultra

PC Update 101


Acer Aspire 7750G Core i5-2430M, Radeon HD6650M 1 Go, 2x HDD 500

Alienware M14X Core i5-2430M, GeForce GT555M 1,5 Go, HDD 500 Go

Go 5400 tpm, 17,3’’ 1600 x 900, 600 €

7200 tpm, 14.1’’ 1600 x 900, 1 200 €

Prix Disque dur 5 400 tpm carte graphique rachitique poids trop élevé pour un hardware aussi peu puissant

Acer n’a aucune série de portables pour joueurs. Surtout destinées à la bureautique ou au multimédia (comprendre bureautique mais aussi vidéo et musique), certaines machines embarquent parfois un GPU. La plus grosse carte graphique utilisée est une HD6650M que l’on retrouve dans le 7750G, un châssis 17’’ très peu cher qui est aussi le plus abordable de toute notre sélection. A ce prix, on s’attend à du très rustique et basique. S’il n’y a en effet aucune fioriture, l’équipement n’a pas à rougir. Le lecteur optique est de la partie, l’USB 3.0 aussi, le clavier est très plaisant (touches agréables et assez larges même si elles auraient mérité d’occuper toute la largeur du châssis), l’écran atteint tout de même 1600 x 900 pixels et même s’il n’y a pas de processeur quad core, le Core i5-2430M est loin d’être lent et conviendra parfaitement à la carte graphique embarquée. Il permet même de conserver une autonomie correcte (presque 4 h en bureautique). En revanche, pas de Bluetooth, une dalle de qualité très moyenne, une construction qui trahit un produit d’entrée de gamme (plastiques durs et facilement rayés) et surtout, un disque dur 5 400 tpm. Acer est, en effet, coutumier de la chose et propose bien souvent ses machines sans le moindre disque dur 7 200 tpm. En temps normal, ce ne serait pas un problème, mais vu la crise des disques durs, impossible d’en acheter un en remplacement, c’est trop cher. C’est en tout cas une manipulation très facile, tout comme l’upgrade à 6 ou 8 Go de RAM même si 4 Go suffiront. A ce sujet, attention à la mémoire que vous choisirez, bien que la fiche technique Acer indique de la DDR3-800 ou DDR3-1066, nous avions droit à de la DDR3-1333, ne mélangez pas les normes pour assurer une bonne compatibilité. Côté performances, la HD6650M est un équivalent de la HD6570 desktop. Celle-ci permet tout juste de jouer en 1280 x 720, mais pour du 1600 x 900 (une résolution en hausse de 56 %), c’est impossible. Il faudra rétrograder avec des réglages minimums ou se contenter d’anciens jeux. Même si cet Aspire 7750 ne permet donc pas de jouer confortablement, pour les tout petits budgets qui souhaitent jouer de temps en temps, il représente une bonne solution bien que le disque dur soit très handicapant au quotidien. Le même laptop équipé d’une HD6850M aurait été très séduisant pour 800 €, mais cette version semble avoir disparu des étals.

102 PC Update

Look Prix

Finition Puissance graphique pour du 1600 x 900

Remplaçant l’ancien M15X, le M14X s’intercale entre le compact mais poussif M11X et les imposants et dispendieux M17X et M18X. Il en va de meme pour le clavier dont les touches sont sensiblement plus larges que celles du M11X, mais aussi de l’écran 14,1’’ qui affiche une résolution de 1366x768 ou 1600x900 moyennant un supplément de 50 €. Le gain de place sous le bureau Windows est très appréciable, bien que ça n’affecte pas autant les jeux. En outre, bien que la dalle soit brillante, ce qui est assez gênant en extérieur ou en pleine lumière, elle semble moins médiocre que celle du M11X. Le châssis est excellent, du typique Alienware en format 14,1’’ : solide, agréable au toucher, parfaitement ajusté, avec des matériaux agréables à l’oeil et au toucher, un rétroéclairage 9 zones paramétrable avec 20 couleurs et une connectique complète avec notamment un miniDisplayPort, un HDMI, un lecteur DVD slot-in et trois ports USB, dont un à la norme 3.0. Le hardware est, en revanche, en demi-teinte. CPU et stockage peuvent bénéficier d’upgrades monstrueuses (Core i7-2860QM, SSD 256 Go), mais la carte graphique est un peu rachitique. Certes, il s’agit de la plus rapide des deux GT555M, celle équipée de 144 unités et non de 96, mais c’est encore trop juste pour alimenter le 1,44 mégapixel de l’écran. En redescendant en 1366x768, on arrive toutefois à jouer correctement, mais c’est frustrant d’avoir un châssis 14,1’’ plus encombrant et 50 % plus lourd que le M11X, sans pouvoir jouer sur une plus grosse résolution. En outre, le matériel d’origine est assez chiche. Car si le Core i5-2430M suffit amplement à faire tourner les jeux, ne livrer que 4 Go de mémoire sur un ordinateur à 1 150 € est assez gonflé. Pire, l’upgrade à 8 Go est facturée 140 € (une upgrade faite vous-même coûtera moins de 50 €). Le disque dur livré est correct, un 500 Go 7200 tpm, mais on regrette de ne pas avoir une upgrade possible vers le Momentus XT de même capacité, et le SSD 256 Go (un convaincant mais pas excellent Samsung PM810 comme les autres machines Alienware) n’est proposé que si l’on choisit un Core i7 et pour 435 € de plus (soit 150 de trop vu le cours actuel de ce produit). Pas mauvais, le M14X est quand même beaucoup trop cher. Débutant à 1 150 € (1 200 € avec écran 1600x900), il se place en face du N55 d’Asus. Ce dernier propose une puissance graphique à peine inférieure mais un disque dur un peu plus gros, le double de RAM et le tout pour 400 € de moins ! La différence principale concerne le châssis, plus haut de gamme chez Alienware mais qui suffit difficilement à justifier ce surcoût.



Asus G74 Core i7-2630QM, GeForce GTX560M 3 Go, 2x HDD

Asus N55 Core i7-2430M, GeForce GT555M 2 Go, HDD 750 Go

750 Go 7200 tpm, 17’’ 1920 x 1080, 1 300 €

7200 tpm, 15,6’’ 1600 x 900, 800 €

Qualité de fabrication bundle prix relativement contenu garantie 2 ans Attention aux disques durs 5 400 tpm carte graphique limitée GTX560M trop peu puissante pour une telle machine

Les G53 et G74 constituent la nouvelle gamme ROG (après les G51, G60 et G73) et embarquent des configurations similaires : i5-2410M ou i7-2630QM, GTX560M, la même batterie 8 cellules et tout l’attirail d’options identiques (graveur DVD ou Blu-Ray, deux emplacements 2,5’’ SATA pour caser SSD et disque dur et un look anguleux). Ils se distinguent bien évidemment par la taille de leur écran, puisqu’on a droit à un 15,6’’ full HD 60 Hz alors qu’il faut repasser en 1366 x 768 pour disposer du 120 Hz sur le G53 et un 17,3’’ full HD 60 ou 120 Hz sur le G74. On peut regretter cette limitation du G53 mais c’est toutefois bien plus sensé que de vouloir afficher de la 3D stéréoscopique sur une dalle full HD avec une GTX560M qui n’est autre qu’une GTS450 de bureau. Celle-ci permet justement d’afficher des jeux en qualité moyenne en 1920 x 1 080, mais Vision 3D divise les FPS perçus par deux, ce qui implique qu’il faudra jouer avec les paramètres minimaux sur un laptop qui coûte 1 600 € avec une telle dalle ! Si vous souhaitez jouer en relief, préférez donc le G53. Sinon, même en affichage classique 60 Hz, on regrette amèrement qu’Asus ne propose pas une plus grosse carte graphique, car la GTX560M suffit tout juste à afficher un titre léger comme Call of Duty : Modern Warfare 3. Le reste est un sans-faute. Le clavier est très satisfaisant et les touches sont plutôt bien proportionnées et placées. Elles sont rétroéclairées et la puissance des LED est réglable sur trois niveaux (et elles peuvent être désactivées). Les nuisances sonores ont été soignées puisque le G74 est à la fois le plus discret et le mieux refroidi. La construction est excellente avec des plastiques assez souples et doux, mais la machine accuse 4,3 kg sur la balance. C’est lourd, très lourd ! Notez que deux versions cohabitent. Celles qui sont vendues par Materiel.net, LDLC ou d’autres enseignes plus modestes sont fournies avec un sac à dos, une souris et un casque SteelSeries Siberia et sont accompagnées de 2 ans de garantie. Les autres que l’on retrouve dans la très grande distribution (supermarchés essentiellement) n’ont rien de tout ça et se contentent de 1 an de garantie. A 1 300 €, le G74 est quand même décevant, encore plus à 1600 € en version 3D Vision. La GTX560M peine à afficher un framerate correct en full HD. Même si le châssis est exemplaire, il faudra trop souvent revoir les paramètres graphiques à la baisse. En revanche, à tout juste 1 000 €, le G53 est une bonne alternative pour les petits budgets qui accepteront de jouer en 1366 x 768.

104 PC Update

Qualité audio rapport qualité/prix garantie 2 ans Carte graphique trop peu puissante

La série N d’Asus est principalement axée sur le multimédia et particulièrement la musique. Le système audio intégré est de très bonne facture pour un laptop (mais un simple kit stéréo à 50 € sera plus attrayant), un tout petit caisson de graves déporté est même livré. Celui-ci distille plutôt des médiums bas que des vrais graves, la membrane de 50 mm ne pouvant pas faire de miracles. Néanmoins, le son est tout de suite un peu plus pêchu et ça suffit pour en faire le meilleur que nous ayons entendu sur un portable. En outre, on retrouve sur la gauche du clavier de vraies touches lecture, pause et celles pour gérer le volume, sans avoir besoin de combiner les touches Fn. Le clavier est un peu trop mou mais ce n’est pas une catastrophe en soi. Mais la disposition des touches est assez inhabituelle puisqu’il n’y a strictement aucune séparation entre les flèches directionnelles, le pavé numérique et le reste des touches. En outre, châssis 15’’ oblige, les touches sont relativement étroites (14 mm, comme le MSI GT683), ce qui fait qu’on aura vite fait d’appuyer sur la mauvaise touche et ce, sans même avoir de gros doigts. Pour le reste, le hardware embarqué est similaire à celui d’un modeste laptop de jeu. La GT555M est la seule carte graphique disponible. Celle-ci compte 144 unités cadencées à 675 MHz, soit 100 MHz et 25 % d’unités en moins par rapport à la GTX560M. La mémoire aussi est moins rapide puisqu’on passe de GDDR5 sur bus 192 bits à de la DDR3 sur bus 128 bits. Bien que les fréquences de fonctionnement soient supérieures sur la GT555M, la bande passante est quand même divisée par deux. La GTX560M a du mal à gérer la full HD, la GT555M est, elle, complètement à l’agonie. Il faudra absolument jouer dans une résolution moindre, les jeux étant trop moches au minimum. Dès lors, autant se résigner à jouer en 720p, l’upscaling n’est pas si mauvais, il est seulement moins précis qu’un affichage natif. Le CPU peut varier entre dual et quad core, nous préférons le Core i5-2430M qui suffit amplement pour cette carte graphique, permet de prolonger l’autonomie et de réduire le montant de la douloureuse, mais il faudra alors rétrograder en 1 600 x 900 pour l’écran, le full HD n’étant disponible qu’avec les Core i7. Méfiez-vous aussi des disques durs 5 400 tpm, exigez au minimum les versions 7 200 tpm (disponibles en 500 et 750 Go) ou mieux, celles équipées du Seagate Momentus XT 500 Go (appelé SSH ou Solid State Hybrid ou encore « HDD avec SSD 4 Go »). Enfin, l’engin ne pèse que 2,7 kg. Dans l’absolu, c’est lourd, mais même le M14X d’Alienware pèse près de 3 kg et tous les autres portables sont bien pires (hors M11X, voir encadré). A 800 €, le N55SF est un excellent concurrent au M14X facturé 400 € de plus, même si la carte graphique est un peu trop lente pour du 1600 x 900. Tant qu’à jouer avec une résolution inférieure à celle de l’écran, nous préférons presque jouer en 1366 x 768 avec un G53 et sa GTX560M.


C

UPDAT E

P

Comparatif Portables gamers

HP Pavilion DV7 Core i7-2670QM, Radeon HD6770M, SSD 160 Go +

MSI GT683 Core i7-2630QM, GeForce GTX570M 1,5 Go, 2x HDD

HDD 500 Go 7200 tpm, 17,3’’ 1600 x 900, 1 150 €

500 Go 7200 tpm RAID 0, 15,6’’ 1920 x 1080, 1 250 €

SSD + HDD 7 200 tpm prix Carte graphique un peu limite

Full HD indisponible

De la même façon que chez Acer, il n’y a pas de laptops dédiés aux joueurs chez HP. A vrai dire, c’est déjà beau qu’il y ait encore des laptops quand on sait que la marque envisageait d’arrêter complètement cette branche de son activité, il y a quelques mois. Quoi qu’il en soit, HP a lissé sa gamme grand public et il n’y a plus ni ultraportables, ni ordinateurs de gamer à proprement parler, seulement des ordinateurs « bureautiques et multimédias » plus ou moins puissants. Seuls les Envy et Pavilion 17’’ les plus haut de gamme embarquent une carte graphique un peu plus véloce que les autres, respectivement une HD6850M et une HD6770M. Les DV7 en HD6770M ne regroupent pas moins de six modèles, les autres se contentent de HD6490M ou pire. Les références changent mais on a en fait droit à trois configurations. Le DV7-6192 embarque un Core i7-2670QM, un graveur Blu-Ray et 8 Go de RAM. Le DV7-6190 se contente d’un Core i7-2630QM, d’un lecteur Blu-Ray et de 6 Go de RAM. Enfin, le DV7-6199 que nous essayons passe des deux disques durs 5 400 tpm au combo SSD 160 Go et HDD 500 Go 7 200 tpm. Si le SSD n’est pas absolument nécessaire, nous ne pouvions pas nous contenter d’un HDD 5 400 tpm. Tous sont équipés d’un écran 17,3’’ 1 600 x 900. On regrette la full HD, mais ce ne serait de toute façon pas gérable pour la pauvre HD6770M. Celle-ci est, en réalité, une HD6670 de bureau légèrement underclockée. Elle ne s’en sort pas, même en 1 600 x 900 en qualité moyenne. Le modèle au-dessus que l’on retrouve dans l’Envy 17 aurait été préférable. La finition n’est ni bonne ni mauvaise, le Pavilion DV7 est un ordinateur fade mais sans gros défauts. Son clavier est un peu trop mou mais tout le reste est satisfaisant. Du toucher de la coque à l’assemblage, rien à signaler. La connectique est du même niveau que ses concurrents, le CPU est un peu plus puissant (200 MHz de plus) et la qualité audio est correcte mais n’est pas au niveau des meilleurs de la catégorie. Il se différencie toutefois par la présence d’un SSD de bonne capacité (un Intel 320 Series) et par un prix assez doux. Si vous utilisez votre ordinateur pour de la bureautique autant que pour du jeu, c’est sans doute un bon choix grâce à son SSD et à condition de faire quelques concessions graphiques.

Rapport puissance/prix imbattable Construction trop moyenne bruit

garantie 2 ans

Chez MSI, nous essayons le modèle le plus compact mais aussi le plus puissant des GT, équipé d’un quad core et d’une GTX570M. Cette dernière s’apparente à une GTX460 underclockée d’une centaine de mégahertz mais par rapport à la GTX560M, elle affiche des performances en nette hausse. En effet, on passe de 192 à 336 unités de calcul, soit 75 % de puissance en plus, ce qui compense très largement la fréquence un peu moindre (575 contre 675 MHz). Pour ne rien gâcher, la partie mémoire graphique ne change pas, on a toujours droit à 1,5 ou 3 Go de GDDR5 cadencée à 750 MHz sur bus 192 bits. Ce gain de puissance permet à la GTX570M de se montrer 25 à 30 % plus rapide que la GTX560M dans la plupart des cas, mais sa consommation augmente aussi. On passe d’une puce pleinement fonctionnelle (le GF116) prévue pour des petites cartes à un GPU castré prévu pour des plus grosses cartes graphiques, mais dont la consommation est moins bien maîtrisée. Et ça s’entend puisque le GT683 est relativement audible au repos (pas au point d’en être lassé mais le bruit est bien présent) et carrément infernal en charge. Les températures ne sont pas plus basses que ses concurrents, le GPU monte autour de 80 °C. Le prix à payer pour pouvoir jouer en full HD ! Rien à signaler sur le reste du hardware, on a droit à du très lourd : Core i7-2630QM, 8 Go de DDR3-1333 et deux HDD 500 Go 7 200 tpm en RAID 0. Mais l’emballage ne suit pas. L’assemblage est correct mais les matériaux sont en dessous de ce que l’on peut attendre. Les charnières de l’écran sont fragiles et trop souples, ce qui fait que l’écran n’arrête pas de bouger, trop augmenter le volume des haut-parleurs entraîne des vibrations de diverses pièces dans le châssis et le disque dur est trop audible. De la même façon, les raccourcis en bas de l’écran pour activer diverses fonctions sont assez peu qualitatifs, il faut parfois s’y reprendre à plusieurs fois pour que le changement soit enregistré. Enfin, le touchpad n’est pas multipoint. Si ça peut être un avantage dans les jeux afin d’éviter tout conflit, nous aurions préféré un multitouch désactivable afin de pouvoir tirer le meilleur des deux, au lieu de rogner 3 € sur une fonction si plaisante en bureautique. Mais à 1 250 € le laptop 15’’ full HD fourni avec sa souris et 2 ans de garantie, il ne faut pas trop faire le difficile, celui-ci s’adresse aux petits budgets amateurs de bonnes performances.

PC Update 105


Toshiba Qosmio X770 Core i7-2630QM, GeForce GTX560M 1,5 Go, 2x 500 Go Hybride 7 200 tpm, 17,3’’ 1600 x 900, 1 300 € On cherche encore ? Finition moyen carte graphique trop peu puissante

Présenté au Computex, le Qosmio X770 est décliné en deux versions, l’une dite « 3D » et l’autre pas. La première est équipée d’une dalle full HD 120 Hz permettant d’afficher les jeux en relief grâce à 3D Vision, ainsi que d’une caméra 3D (c’est-à-dire disposant de deux lentilles pour la capture, mais nécessitant le port des lunettes pour visionner les vidéos capturées ou streamées). Nous nous intéressons plus particulièrement à la seconde déclinaison qui se passe de relief et dont la dalle est rétrogradée en 1 600 x 900, ce qui sera déjà assez compliqué à alimenter par la pauvre GTX560M. Car même si Toshiba fait état d’une carte graphique haut de gamme, il ne s’agit jamais que d’un équivalent de la GTS450 desktop, une carte vendue 100 € et que nous ne recommandons que pour les petites résolutions. Et tout comme pour l’Asus G74, impossible d’opter pour un modèle plus costaud, Toshiba ne propose que celui-là. Si le processeur et la mémoire n’ont rien de bien exotique, notons que le système audio développé par Harman Kardon arrive à développer un son très impressionnant. Pas de quoi s’extasier bien longtemps, pour arriver à ne pas saturer, il est écrasé et étouffé. Décevant dans les films et avec de la musique, mais relativement supportable pour les jeux voire plaisant quand il y a de grosses explosions. Toutes proportions gardées, bien sûr. La partie stockage est elle aussi assez étrange. Deux options cohabitent : deux HDD 750 Go 5 400 tpm en RAID 0 ou deux Momentus XT 500 Go, au choix. La première est à éviter, la seconde est très enviable mais un peu chère. Pas de troisième possibilité hélas. Enfin, le clavier rétroéclairé rouge est bien pratique en LAN, que ce soit pour y voir dans le noir ou pour frimer. L’assemblage, en revanche, est très décevant. Non seulement il est approximatif, à tel point qu’au repos, le disque dur 7 200 tpm fait vibrer divers éléments, mais en plus les matériaux sont extrêmement peu flatteurs. Plastiques grossièrement texturés, très durs et brillants… Affiché à 1 300 €, soit 50 € de plus que le MSI GT683 qui est plus puissant et dispose d’une dalle 1 920 x 1 080 ou le même prix que l’Asus G74 au hardware très similaire mais aux finitions et au bundle bien supérieurs, ce Qosmio déçoit. Et ce n’est pas la version 3D qui y changera quoi que ce soit puisque celle-ci est vendue autour de 1 800 € !

106 PC Update

Alienware M11X R3 Core i5-2467M, GeForce GT540M 1 Go, HDD 250 Go 7200 tpm, 11,6’’ 1366 x 768, 850 € Testé dans PC Update n° 55, le M11X R3 nous avait relativement déçu. En effet, placé à mi-chemin entre les laptops de gamer et les ultraportables, il fait payer très cher sa compacité. En outre, son écran est exécrable, tant au niveau de la qualité intrinsèque que de la résolution. En outre, il est toujours trop grand pour la pauvre carte graphique. La GT540M n’affiche meme pas Crysis 2 en DirectX9 et qualité moyenne de façon fluide. La puissance du hardware est décevante puisque le CPU et le GPU sont très facilement dépassés par des composants d’entrée de gamme en desktop comme un Celeron G530 et une HD6670, respectivement à 40 et 80 €. Ceci mis à part, le châssis est robuste et très bien fini, le clavier et le touchpad sont de bonne qualité. Une fois n’est pas coutume, la partie audio a beau être fournie par un grand nom de la hi-fi (Klipsch), un casque à 50 € procurera de meilleurs résultats. Et bien sûr, qui dit Alienware, dit machine entièrement personnalisable. Inutile de payer plus cher pour avoir un Core i7 presque inutile ou 8 Go de RAM que vous ferez mieux d’upgrader par vous-même, mais vous en aurez toutefois la liberté, ainsi que la possibilité de personnaliser votre portable ou de changer le stockage. Enfin, le poids est incomparablement moins handicapant puisque le petit M11X affiche seulement 2 kg sur la balance, quand tous les autres sont au-delà de 2,7 kg. D’autres laptops affichent les mêmes qualités comme les Asus U36SD ou Acer 3830T pour un peu moins cher et avec un CPU plus puissant, mais leur qualité de fabrication n’est pas au même niveau, et même s’ils sont plus légers, ils sont quand même plus encombrants. A 850 € en version de base à upgrader soi-même par la suite, c’est une alternative agréable pour les joueurs nomades qui peuvent jouer sur un écran 11’’.


C

UPDAT E

P

Comparatif Portables gamers

Alienware M17X R3 et M18X Core i7-2670QM, HD6990M ou GTX580M,

Samsung 700 Core i7-2630QM, Radeon HD6970M, 2x HDD 750 Go

seules ou Crossfire/SLI, 17,3’’ et 18,4’’ 1920 x 1080, à partir de 1780 et 2000 €

Hybride 7200 tpm, 17,3’’ 1920 x 1080 120 Hz, 1 700 €

Les M17X et M18X sont assez similaires au M11X et M14X en termes de châssis : irréprochable tant en connectique (DisplayPort, deux USB 3.0 en plus de deux USB 2.0, eSATA, 3 sorties audio et une entrée) qu’en qualité d’assemblage ou des matériaux. Le tout est très bien servi par un large et agréable clavier rétroéclairé à souhait. En outre, le M17X peut être livré avec une dalle 120 Hz permettant de jouer en relief (uniquement avec des cartes nVidia) mais pas le M18X. Ces machines sont réputées onéreuses et pour cause, avec un ticket d’entrée à 1500 et 2000 €, Alienware joue les radins : une pauvre GTX560M qui ne suffit pas à alimenter l’écran, 4 Go de mémoire (ça suffit, mais on en attend plus au cours actuel de la mémoire) et un simple disque dur 500 Go 7200 tpm (un RAID ou un SSD aurait été préférable). Mais, et c’est triste à dire, ce sont presque les seules machines portables (si tant est qu’on puisse qualifier de portable un bébé de 4.25 et 5.4 kg, au minimum) qui permettent vraiment de jouer. Jugez plutôt : le M17X peut embarquer une GTX580M ou une HD6690M (200 € de plus que la GTX560M de base). Nous vous conseillons d’ailleurs cette dernière qui chauffe et consomme moins et s’en sort parfois mieux en qualité élevée. De l’autre côté, le M18X est encore plus extrême puisque les mêmes GPU (GTX560M, GTX580M et HD6990M) sont proposés en SLI et en Crossfire. A vrai dire, même si cette débauche de puissance impressionne, elle n’a que peu d’intérêt puisque le M17X parvient déjà à afficher tous les jeux en full HD sans problème. Coté CPU, pas besoin de changer, et vu le prix des upgrades RAM ou disque dur, il vaudra mieux le faire soi-même. Passer à 8 Go de RAM vous est facturé 140 € alors qu’un kit dans le commerce et installé par vos soins (c’est très facile) ne vous coutera même pas 50 € ! Quant au disque dur, celui de base suffira et vous pourrez rajouter un SSD 128 Go dans le second emplacement (à condition de migrer l’OS), ce sera moins cher que d’opter pour un Momentus XT 500 Go pourtant moins rapide ! Du coup, le M17X avec l’option 1920x1080 et la HD6990M (un peu moins de 1800 €) représente un des meilleur choix pour ceux qui veulent jouer à fond sans se poser de question.

Le Samsung 700 est étrangement absent des étals en France et nous ne l’avons pas testé. Pourtant il combine tout ce qui importe pour un laptop de jeu à nos yeux. Large dalle 17,3’’ full HD mate, processeur quad core, mémoire et carte graphique bien dimensionnés, stockage hybride (deux Momentus XT 750 Go 7 200 tpm embarquant chacun 8 Go de mémoire Flash), une sortie DisplayPort en plus des HDMI et VGA, de l’USB 3.0 et de l’USB 2.0 à foison et un bon clavier rétroéclairé. C’est la seule machine équipée d’une HD6970M, qui devrait se montrer plus rapide que la GTX570M mais moins chère que la HD6990M. Il se retrouve donc à la lutte avec le MSI GT683 dont les performances sont similaires mais le châssis beaucoup moins agréable... il est toutefois vendu 450 € de moins. Avec un CPU et un GPU plus puissant et bien desservi par un excellent châssis, le M17X est son concurrent le plus proche, et tant pis si le stockage et la mémoire sont moins bons, ça ne gênera guère pour jouer, d’autant qu’une upgrade de ces composants est très aisée. Attention toutefois, , Samsung propose une dalle 120 Hz de peu d’intérêt, une source d’économie si on pouvait s’en affranchir dans un futur modèle.

PC Update 107


Jouer fluide et mobile en full HD

L

e moins que l’on puisse dire, c’est qu’il semble compliqué de jouer en 1 920 x 1 080 à tous les titres sur un laptop. Il faut tabler sur les GPU les plus puissants tels les HD6970M, GTX580M ou mieux, la HD6990M. Hélas, on ne peut les trouver que dans les machines Alienware et dans le Samsung 700. Le M17X a notre préférence pour ceux qui pourront se permettre de dépenser 1800 €. On peut, bien sûr, faire quelques concessions et se contenter d’une GTX570M, comme c’est le cas sur le MSI GT683 (et c’est bien le seul

à embarquer ce GPU). Celui-ci offre une puissance brute conséquente dans un châssis très moyen, mais à seulement 1 250 €, c’est un excellent choix. Pour jouer en 1 600 x 900, la GTX560M peut suffire (tout comme la HD6850M du Envy 17’’ a priori) mais le seul laptop du genre, le Toshiba X770, coûte plus cher que le MSI pour des prestations globalement moins bonnes. L’étape suivante consiste, par la force des choses, à repasser en 1366x768. C’est frustrant mais dans les jeux on s’y fait. Ce sera en revanche beaucoup plus gênant une fois revenu sur le bureau Windows. Une machine

comme le G53 d’Asus (1 000 €), équipée d’une GTX560M, semble tout indiqué. Le M14X et sa GT555M s’en sort honorablement mais il coute 150 € de plus pour une configuration inférieure sur toute la ligne. Enfin, on peut éventuellement se résoudre à jouer en 720p sur une dalle 1080p, ça ne rend pas grâce à la full HD et l’image est un peu moins nette mais c’est une fois encore un moindre mal. Dès lors, de plus nombreux portables correspondent (Asus G53 et G74, MSI GT683 ou GT780, Alienware M17x, HP Envy 17, Toshiba X770) mais ce n’est certainement pas un choix que l’on fait de gaieté de cœur.

Acer Aspire 7750G2434G1TMN

Alienware M11x

Alienware M14X

Alienware M17X

Asus G74SXTZ172V

Asus N55SFS2204V

HP Pavilion DV7-6b99sf

MSI GT683DXR455FR

Samsung NP700GA

Toshiba Qosmio X77010M

Processeur

Intel Core i5-2430M (2C/4T, 2.4 GHz)

Intel Core i5-2467M (2C/4T, 1.6 GHz)

Intel Core i5-2430M (2C/4T, 2.4 GHz)

Intel Core i7-2670QM (4C/8T, 2.2 GHz)

Intel Core i7-2630QM (4C/8T, 2 GHz)

Intel Core i5-2430M (2C/4T, 2.4 GHz)

Intel Core i7-2670QM (4C/8T, 2.2 GHz)

Intel Core i7-2630QM (4C/8T, 2 GHz)

Intel Core i7-2630QM (4C/8T, 2 GHz)

Intel Core i7-2630QM (4C/8T, 2 GHz)

Mémoire

2x2 Go DDR3-1333

2x2 Go DDR3-1333

2x2 Go DDR31333

2x2 Go DDR31333

2x4 Go DDR31333

4 Go DDR31333

2+4 Go DDR31333

2x4 Go DDR31333

2x4 Go DDR31333

2x4 Go DDR31333

Carte graphique

Radeon HD6650M 1 Go

GeForce GT540M 1 Go

GeForce GT555M 1.5 Go

HD6990M ou GTX580M

GeForce GTX560M 3 Go

GeForce GT555M 2 Go

Radeon HD6770M 2 Go

GeForce GTX570M 1,5 Go

Radeon HD6970M 2 Go

GeForce GTX560M 1.5 Go

Stockage

2x HDD 500 Go 5400 tpm

250 Go 7200 tpm

HDD 500 Go 7200 tpm

HDD 500 Go 7200 tpm

2x HDD 750 Go 7200 tpm

HDD 750 Go 7200 tpm

SSD 160 Go + HDD 500 Go 7200 tpm

2x HDD 500 Go 7200 tpm RAID 0

2x Momentus XT 750 Go 7200 tpm

2x Momentus XT 500 Go 7200 tpm

Ecran

17',3' 1600x900

11,6'' 1366x768

14,1'' 1600x900

17,3'' 1920x1080

17'' 1920x1080

15,6'' 1600x900

17,3'' 1600x900

15,6'' 1920x1080

17,3’’ 1920x1080

17,3'' 1600x900

Poids

3.3 Kg

2 Kg

2,92 Kg

4,26 Kg

4,28 Kg

2,7 Kg

3,43 Kg

3,5 Kg

3.5 Kg

3,4 Kg

Connectique

Gigabit, Lecteur DVD, 1x USB 3.0, 3x USB 2.0, VGA, HDMI, lecteur de cartes, sortie casque, entrée micro, webcam

Gigabit, 2x USB 3.0, 1x USB 2.0, DisplayPort, HDMI, lecteur de cartes, 2 sortie audio, entrée micro, webcam

Gigabit, Lecteur DVD, 2x USB 3.0, 1x USB 2.0, VGA, mini DisplayPort, HDMI, lecteur de cartes, 2 sorties audio, entrée micro, webcam 2Mpix

Gigabit, Lecteur DVD, 2x USB 3.0, 2x USB 2.0, eSATA, VGA, mini DisplayPort, HDMI, lecteur de cartes, 3x sorties audio, entrée micro, webcam 3Mpix

Gigabit, lecteur DVD, 1x USB 3.0, 3x USB 2.0, VGA, HDMI, sortie casque, entrée micro, lecteur de cartes, webcam

Gigabit, lecteur DVD, 2x USB 3.0, 2x USB 2.0, VGA, HDMI, lecteur de cartes, sortie casque, entrée micro, webcam

Gigabit, Lecteur DVD, 2x USB 3.0, 2x USB 2.0, VGA, HDMI, lecteur de cartes, 2x sortie casque, entrée micro, webcam

Gigabit, Lecteur Bluray, 2x USB 3.0, 2x USB 2.0, eSATA, VGA, HDMI, lecteur de cartes, sortie casque, entrée micro, sortie ligne, entrée ligne, webcam

Gigabit, lecteur BluRay, 2x USB 3.0, 2x USB 2.0, DisplayPort, VGA, HDMI, lecteur de cartes, sortie casque, entrée micro, webcam 2Mpix

Gigabit, Lecteur DVD, 1x USB 3.0, 3x USB 2.0, VGA, HDMI, mecteur de cartes, sortie casque, entrée micro, webcam

Batterie

6 cellules 4400 mAh

8 cellules 63 Wh

8 cellules 63 Wh

9 cellules 90 Wh

8 cellules 5200 mAh 74 Wh

6 cellules 5200 mAh 56 Wh

6 cellules

9 cellules

8 cellules 5900 mAh

8 cellules 47 Wh

Divers

Garantie 1 an

Clavier rétroéclairé, garantie 1 an

Clavier rétroéclairé, garantie 1 an

Clavier rétroéclairé, garantie 1 an

Clavier rétroéclairé, souris et sac, garantie 2 ans

Caisson de basse déporté, garantie 2 ans

Garantie 1 an

Souris livrée, garantie 2 ans

Clavier rétroéclairé, garantie 1 an

Clavier rétroéclairé, garantie 1 an

Prix

600 €

850 €

1200 €

1785 €

1 350 €

800 €

1 150 €

1 250 €

1700 €

1 200 €

108 PC Update



14 souris Jeu, bureautique ou multimédia, efficacité ou confort,

faut-il choisir ? Cruciale pour votre confort, votre productivité ou votre efficacité dans les jeux, l’incontournable souris n’a pas encore trouvé sa pareille pour manipuler un PC. Si les 14 modèles rassemblés ici sor tent tous de l’ordinaire, certains se destinent aux joueurs, quand d’autres se distinguent par des fonctions tactiles ou des designs originaux, pour des tarifs entre 20 et 100 €. Jérémy Panzetta

110 PC Update


s

comparatif souris

CM Storm Sentinel Z3RO-G

CM Storm Xornet et Spawn

Gigabyte M8000X

Gigabyte M6980

Gigabyte M8600

Logitech G300

Logitech G400

Logitech Wireless Touchpad

Logitech M515

Microsoft Touch Mouse

Microsoft Arc Touch Mouse

Nova SX200

Nova SX400

SteelSeries Sensei

D

épenser plus de 30 € dans une souris peut paraître inutile, pourtant, c’est un investissement à envisager dès lors que l’on souhaite en améliorer l’ergonomie, profiter de fonctionnalités avancées qui décuplent les possibilités dans les jeux et les activités bureautiques, ou encore accéder à des modèles qui ne ressemblent à aucun autre, avec des designs accrocheurs ou des technologies modernes. La souris n’est plus un périphérique de commande basique à trois boutons depuis longtemps, et les constructeurs font toujours plus d’efforts pour se démarquer, que ce soit en termes de tarif, de packaging ou de capacité de customisation. CM Storm, Gigabyte, Logitech, Microsoft, Nova et SteelSeries, nous avons éprouvé leurs dernières nouveautés et force est de constater que les anciennes références laissent progressivement leur place. Mais ne vous laissez pas amadouer par certains aspects techniques que les fabricants mettent en avant, à commencer par la course aux dpi qui n’est qu’un effet marketing. Au-dessus de 3 000 dpi, sauf dans le cas d’un affichage à haute résolution en multi-écran où cela peut être utile, un curseur devient difficile à contrôler. La bataille entre les capteurs laser et optiques n’est également plus vraiment d’actualité, car si les premiers proposaient quelques avantages en permettant notamment de fonc-

tionner sur des surfaces plus variées, les modèles optiques ont rattrapé leur retard et il est rare aujourd’hui de tomber sur un mauvais capteur. Ce qui va faire la différence, c’est naturellement l’ergonomie, qui reste cela dit conditionnée par votre morphologie et la taille de vos mains, d’autant plus que tout le monde ne tient pas le mulot de la même manière. L’autre critère important à surveiller vient des pilotes qui vont déterminer les fonctions annexes parfois si précieuses : création de macros et de scripts complexes, tir de précision pour sniper plus efficacement, doublement de l’action d’un bouton afin d’avoir des dizaines de raccourcis, personnalisation de l’éclairage, etc. D’autres éléments sont également intéressants : patins de céramique assurant une meilleure glisse que le traditionnel téflon, système de contrepoids pour ajuster la masse selon vos habitudes, semelle adaptée à des matières molles, capteur protégé contre la poussière et autres impuretés, ajout d’un écran LCD ou OLED, mémoire interne pour éviter d’installer un pilote en changeant de machine, ou encore connectivité à la fois filaire et radio 2,4 GHz. Citons enfin l’arrivée de la technologie tactile qui permet de renouveler un peu l’expérience, en apportant un plus à l’usage lorsqu’elle est correctement implémentée. En bref, parmi ces 14 souris, tout le monde trouvera chaussure à son pied, ou plutôt gant à sa mimine.

PC Update 111


CM Storm Sentinel Z3RO-G

CM Storm Xornet et Spawn

Capteur : laser, 5 600 dpi Boutons/programmables : 10/8 Prix : 60 €

Capteur : optique 2 000 dpi, laser 3 500 dpi Boutons/programmables : 7/0 – 7/7 Prix : 20 € - 40 €

Pilote complet Fonction Storm Tactics Ecran OLED Confortable Contrepoids Patins de rechange Prix Finitions Pilote trop bugué Pas de tir de précision ni de chargement automatique des profils

La Sentinel Z3RO-G remplace la Sentinel Advanced qui fut la première souris de CM Storm. En dehors de la mémoire interne qui passe de 64 à 128 Kb, elle est identique techniquement, il en est de même de son ergonomie. On retrouve aussi l’écran OLED sur le dos, les deux diodes frontales et la zone lumineuse supérieure (7 couleurs), ainsi que les contrepoids. Quelques modifications ont néanmoins été apportées, notamment les matières en gomme qui deviennent argentées et le packaging un peu mieux fourni comprenant des patins de rechange et le jeu Shattered Horizon, un FPS qui n’est pas le dernier hit du moment, mais qui n’est pas à jeter non plus. La dernière différence importante vient de la fonction Storm Tactics que l’on ne trouvait pas sur la précédente version. A attribuer sur un ou une combinaison de deux boutons de la souris, elle donne accès à 9 autres actions, en plus des 8 boutons programmables. Volumineuse, si on se sent bien installé sur la souris, elle nous a paru plus difficile à manipuler pour atteindre certaines zones précises de l’écran très rapidement. Ce qui se ressentira dans les jeux pour viser en urgence une cible excentrée de votre ligne de mire. Le capteur laser à 5 600 dpi n’est absolument pas en cause, il est très précis, c’est plus une question d’ergonomie, mais peut-être que des mains moins grandes que celles de votre serviteur ne feront pas ce constat. Le pilote est, lui, ultracomplet, il ne vous bridera pas, mais il n’est pas évident à maîtriser et il faudra sûrement mettre le nez dans la notice. Quatre niveaux de dpi sont définissables, aussi bien en abscisse qu’en ordonnée, la fréquence du port USB peut être ajustée et la création de macros/scripts est riche en paramètres (gestion des délais, cycles, 125 frappes cumulables, tir automatique, commandes bureautiques et multimédias, etc.). Dommage, par contre, que le tir de précision et le chargement automatique des profils avec un jeu ne soient pas au programme. Il va aussi falloir que CM Storm mette rapidement à jour cet outil, car bon nombre de fonctions étaient buguées. On aurait d’autre part aimé de meilleures finitions, en particulier sur la roulette qui ne dispose pas de tilt mais qui a du jeu horizontalement. Pour 60 € et un prix qui chutera sûrement de 5 à 10 € d’ici peu de temps, la Z3RO-G est une bonne affaire en offrant ce que d’autres modèles proposent à des tarifs plus élevés, mais à condition que le pilote soit corrigé.

112 PC Update

Ergonomie Qualité de fabrication/finition Légère ? Prix Pas de pilote/programmation des boutons (Xornet) Hauteur de fonctionnement du capteur (Xornet) Pilote sommaire (Spawn)

Quels sacrifices a faits CM Storm sur la Xornet pour arriver à ce tarif de 20 € ? Eh bien, pas grand-chose. Les matières et les finitions sont de qualité, le capteur optique ne présente aucun défaut et fonctionne même sur une boîte plastique de CD/DVD ou un bureau verni, deux boutons sont dédiés au changement de résolution pouvant prendre des valeurs de 500, 1 000 ou 2 000 dpi et on trouve deux boutons additionnels parfaitement positionnés sur le côté gauche. Légère (85 g), la Xornet offre aussi une excellente prise en main, grâce à une bonne largeur, des grips latéraux efficaces et un flanc droit moulé pour reposer l’annulaire, ce qui permet de la maintenir et de la bouger avec précision. Les clics souples sont aussi très agréables, il en est de même de la molette. On pourra, par contre, être dérangé par la distance un peu trop grande de fonctionnement du capteur, qui suit toujours le mouvement avec 0,7 mm de lever. On regrette aussi l’absence de pilote qui empêche de programmer les boutons ou de définir la fréquence du port USB fixée à 1 000 Hz. Mais pour ce prix abordable, il ne faut pas en demander trop, et ceux qui ont un budget limité et qui aiment les petites souris en seront très satisfaits. Pour 20 € de plus, la Spawn adopte exactement la même forme, les mêmes matières et dispose toujours de 7 boutons, mais elle affiche une très jolie robe rouge et noir et va un peu plus loin techniquement. Elle dispose d’un capteur laser montant à 3 500 dpi, un pilote autorisant les macros (très simples cela dit, pas de Storm Tactics, pas de délais de frappe, de cycles, juste des combinaisons de touches clavier) et le réglage du rafraîchissement USB. Elle a néanmoins plus de concurrence à ce prix, notamment du côté de chez Logitech.


comparatif souris

Gigabyte M8000X

Gigabyte M6980

Capteur : laser, 6 000 dpi Boutons/programmables : 12/9 Prix : 59 €

Capteur : laser, 2 000 dpi Boutons/programmables : 11/8 Prix : 35 €

Toucher gomme agréable Contrepoids Molette discrète Mémoire interne Patins de rechange Position du bouton des profils Pas de tir de précision ni de chargement auto des profils

La M8000X de Gigabyte vient compléter la série Ghost et prend en quelque sorte la relève de la M8000. Ses lignes tranchées et les différents éléments de design marquent son orientation gamer. La souris adopte des textures en caoutchouc antidérapant sur les côtés, de la gomme au toucher doux sur le dessus, le reste de la coque étant fait de plastique brillant. Amaigri au centre face à la M8000, ce modèle se tient surtout par ses côtés. La prise en main n’est pas désagréable et ne perturbe pas, mais on a vu plus confortable en raison du dos moins bombé que de coutume qui empêche de reposer la paume de la main. Si la souris n’est pas assez lourde, vous pourrez lui ajouter jusqu’à 38 g grâce aux contrepoids. La M8000X supporte, d’autre part, deux patins en téflon, un logo Ghost multicolore en plein milieu, ainsi que quatre diodes rouges indiquant le niveau de dpi sélectionné. Les boutons possèdent des clics bien équilibrés, ni trop durs ni trop mous, et les deux latéraux sont correctement placés au niveau du pouce. Un troisième bouton latéral à droite est, quant à lui, dédié au changement de profil et assez mal placé. On compte ensuite cinq boutons sur la molette qui dispose donc d’un tilt latéral supplémentaire, elle est aussi crantée et ne fait presque aucun bruit. Les derniers boutons sont sur le dos de la souris et réservés au changement de dpi. La M8000X embarque un capteur laser à 5 040 dpi (6 000 par émulation logicielle) qui n’a montré aucun défaut. Le pilote de configuration est assez grossier mais s’appréhende facilement. Il permet de stocker jusqu’à cinq profils dans la mémoire de la souris, mais il n’est pas possible de les affecter au lancement d’une application. Le changement de profil est identifié par la couleur du logo Ghost pouvant prendre jusqu’à 27 tonalités différentes. Réglage indépendant des axes de la molette et du curseur, prise en charge des délais de frappe et des cycles de macros, raccourcis multimédias et bureautiques, le pilote est assez complet, on regrette par contre l’absence d’une fonction ralentissant le curseur momentanément afin de sniper plus précisément. Pas parfaite mais globalement efficace, le plus grand atout de la M8000X est son prix de 59 €, on apprécie aussi le jeu de patins supplémentaires fourni.

Toucher gomme agréable Molette silencieuse Légère ? Mémoire interne Prix Pas de tir de précision ni de chargement .exe Que trois profils

Déclinaison encore plus abordable de la série Ghost, la M6980 adopte les mêmes matières que la M8000X. On retrouve une texture gomme agréable au-dessus, du caoutchouc agrippant les doigts sur les côtés et du plastique brillant pour le reste de la coque. Plus légère, mais sans système de poids, et aussi plus cintrée, la prise en main se montre assez confortable en permettant au pouce et à l’auriculaire de bien saisir le mulot. Son dos est également plus bombé mais toujours pas assez pour aplatir la paume, surtout si vous avez de grandes mains. Les clics de la M6980 sont souples et sonnent creux pour la plupart, la molette crantée qui dispose d’un défilement horizontal ne fait, en revanche, aucun bruit. Les deux boutons latéraux sont facilement accessibles avec le pouce, on trouve ensuite deux boutons au-dessus dédiés au changement de profil et au dpi. Ils sont identifiables par les trois diodes qui les entourent et qui se teintent de sept couleurs différentes. La M6980 dispose de quatre patins en téflon assurant une bonne glisse et d’un capteur laser montant à 2 000 dpi (jusqu’à 3 000 de manière logicielle). Ce dernier fonctionne sans accroc sur les divers tapis que nous avons utilisés et sa résolution se montre suffisante, même si certains préféreront aller plus haut, notamment pour des systèmes multi-écrans. Bien qu’un peu différent dans son agencement, le pilote de configuration offre les mêmes possibilités que la M8000X. Seuls trois profils et trois niveaux de dpi peuvent être stockés dans la mémoire de la souris, mais on retrouve l’ajustement du taux de rafraîchissement afin d’éviter d’éventuelles incompatibilités avec les ports USB des cartes mères ou pour réduire l’occupation CPU, un nombre confortable de plus de 350 entrées pour programmer les macros, le réglage indépendant des axes du capteur et de la molette, le support des délais de frappe et des répétitions, l’enregistrement de 70 raccourcis, ou encore leur association avec des icônes que vous pouvez créer vousmême. Sont toujours absentes, en revanche, la fonction de tir de précision et l’attribution d’un profil au lancement d’un jeu ou d’une autre application. Pour 35 €, voire moins de 30 € selon les boutiques, la M6980 assure l’essentiel mais à fort à faire avec certains modèles présentés plus loin.

PC Update 113


P

UPDAT

Gigabyte M8600

Logitech G300

Capteur : laser, 6 500 dpi Boutons/programmables : 13/9 Prix : 100 €

Capteur : optique LED, 2 500 dpi Boutons/programmables : 9/9 Prix : 40 €

E

C

Ambidextre Sans fil ou filaire Rechargeable Packaging Mémoire interne Qualité de fabrication/finition Prix Arête centrale Position de deux des quatre boutons latéraux Poids ?

Ambidextre Ergonomie Mémoire interne Pilote complet 4 boutons latéraux bien placés Qualité de fabrication/finition Prix Moins confortable pour les grandes mains

Modèle haut de gamme de Gigabyte, la M8600 est particulièrement complète. Il s’agit, en effet, d’une souris au design ambidextre qui se connecte aussi bien en USB qu’en sans fil et dispose d’une batterie rechargeable (autonomie de 50 heures annoncée). Celle-ci se loge très facilement à l’arrière de la souris, une seconde batterie est d’ailleurs livrée. Le packaging se complète d’une petite station d’accueil, d’un set de patins de rechange en téflon et d’une pochette de transport. La souris adopte des matières plastiques dominantes noir mat et affiche une bonne qualité de finition. Elle dispose de plusieurs LED sur le dos indiquant le profil sélectionné (27 couleurs sélectionnables), le niveau de dpi ou l’état de charge de la batterie. Niveau ergonomie, la forme se prête à tout type de prises en main, mais un détail dérange tout de suite, son arête centrale dessinant les lignes tranchées de la coque. Placée en plein milieu de la paume, elle n’est pas douloureuse et on peut s’y faire, mais elle risque d’être désagréable à la longue. On apprécie peu également le plastique granuleux dans le creux au niveau du pouce, de la gomme ou du caoutchouc auraient été plus pertinents. Les boutons offrent des clics souples parfaitement « rodés », on en compte 13 au total dont 9 programmables. Les deux sous la molette disposant d’un tilt sont réservés aux dpi et un des deux latéraux de gauche est dédié aux profils. Ces deux derniers sont difficiles d’accès mais les autres à gauche sont très bien placés. Le pilote propose les mêmes fonctionnalités que les précédents modèles du constructeur. Il manque donc le tir de précision et le chargement automatique des profils mais le reste est complet et vous pouvez configurer facilement la souris pour un droitier ou un gaucher. Cinq profils et trois niveaux de dpi sont enregistrables dans sa mémoire interne. Le capteur laser de 6 500 dpi est, quant à lui, précis et n’a montré aucun défaut. Sans fil oblige, la souris est lourde, ce qui pourra néanmoins plaire à certains, mais mieux vaudra utiliser des tapis de souris rigides pour limiter les frottements et améliorer la glisse. La M8600 est une souris de haut vol qui remplira les exigences d’un jour. Elle ne pèche que par cette arête centrale pénalisant le confort et un prix élevé de 100 € qui fera fuir la plupart d’entre nous.

Après une G500 qui a fait l’unanimité, Logitech a récemment complété sa gamme gaming de deux modèles, dont cette G300 au design ambidextre. Assez légère et moins longue que la moyenne, la combinaison de couleurs, gris et noir, associée à deux lignes rétroéclairées (7 couleurs) épousant la découpe du plastique supérieur lui confère une jolie bouille. La finition est comme de coutume irréprochable. La souris creusée à la taille et recouverte d’une matière caoutchoutée offre une bonne accroche, les deux clics principaux sont également concaves et assistent bien la prise en main en permettant, au passage, de sentir et d’accéder aisément aux quatre boutons répartis de chaque côté. Selon votre morphologie, vous pourrez aplatir la main sur le corps de la souris, mais les grandes mains ne seront pas aussi bien installées, car elles devront la manipuler du bout des doigts, ce que certains n’apprécieront pas. La molette au crantage peu marqué est efficace, mais elle ne dispose pas d’un défilement horizontal. Avec les deux boutons supplémentaires placés juste en dessous, cela fait un total de 9 boutons programmables. Logitech a fait le choix d’un capteur optique LED de 2 500 dpi précis et efficace. Mis à part sur des surfaces très réfléchissantes, il n’a posé aucun problème de décrochement sur un magazine ou un bureau de bois verni par exemple. Le pilote de la G300 est particulièrement complet : chargement des profils automatique, trois modes par profil, ce qui autorise plusieurs personnes à utiliser leur configuration sur une même machine, 233 jeux sont déjà préconfigurés, le nécessaire est présent pour la bureautique ou le multimédia, on trouve aussi des fonctions pour Ventrilo. Le tir de précision, les cycles/répétitions de macros et les délais de frappe sont supportés, il est aussi possible d’entrer du texte. Mais toutes ces fonctions ne sont accessibles que si vous passez par des profils enregistrés sur le PC. Via la mémoire interne de la G300 qui peut stocker trois profils, il n’est plus permis de les charger automatiquement avec un jeu, le nombre d’entrées pour les macros est limité à une seule touche de clavier, plus une combinaison de ALT, CTRL et SHIFT et vous ne disposez plus de 5 mais de 4 niveaux de dpi sélectionnables. Classe, efficace, confortable, personnalisable à souhait, adaptée aux gauchers, que demander de plus ! ? Surtout qu’on la trouve entre 33 et 45 €.

114 PC Update


comparatif souris

Logitech G400

Logitech Wireless Touchpad

Logitech M515

Capteur : optique LED, 3 600 dpi Boutons/programmables : 8/8 Prix : 40 €

Capteur : pavé tactile Boutons/programmables : 2/0 Prix : 50 €

Capteur : optique LED Boutons/programmables : 5/3 Prix : 45 €

Ergonomie/confort Pilote complet Qualité de fabrication/finition Prix Pas de mémoire interne

Remplaçante de la MX518, la G400 reprend la forme et les matières de ce best-seller et s’améliore techniquement (fréquence USB plus élevée, patins plus larges, capteur plus rapide). Elle conserve, par contre, sa simplicité et n’a rien de superflu. Aucun éclairage, pas de contrepoids et de mémoire interne, moins de boutons additionnels que les G300 et G500, mais force est de constater que tout fonctionne à merveille et que la souris est vraiment confortable. Toutes les mains trouveront une bonne position immédiatement, la paume plaquée sur le dos de la souris, ce qui offre une bonne tenue et assiste très bien la précision des mouvements. Soutenue par son capteur optique LED à 3 600 dpi, l’efficacité est au rendez-vous, mais mieux vaudra utiliser des matières qui ne brillent pas, même si nous n’avons pas rencontré de problème sur divers supports réfléchissants. La souris dispose au total de huit boutons programmables dont deux bien placés sous le pouce, la molette ne possède pas de défilement horizontal. Le pilote très complet est identique à celui de la G300, il ne manque donc rien. En bref, Logitech signe encore une bonne souris, simple mais bien conçue, qui se démarque surtout par son ergonomie et un prix abordable puisqu’on la trouve à moins de 40 €.

Qualité de fabrication/finition Sans fil Récepteur USB Unifying Gestes tactiles limités/peu d’intérêt Prix

Le Wireless Touchpad est un pavé tactile exploitant une connexion sans fil radio à 2,4 GHz. Il est livré avec le tout petit récepteur USB Unifying du constructeur, permettant de communiquer avec six périphériques simultanément afin de libérer des ports USB. Sobre, noir au-dessus et blanc dessous, il est alimenté par deux piles AA et prend la forme d’une petite tablette graphique d’environ 13 cm. Ses matières plastiques sont de qualité, tout comme sa fabrication, le toucher est d’ailleurs agréable mais on a déjà rencontré des surfaces avec une meilleure glisse. Légèrement incliné, il est équipé de deux grands boutons et d’un témoin lumineux indiquant l’état de la connexion sans fil et le niveau de chargement des piles. Le pilote ne permet pas de configurer les mouvements tactiles. Avec un ou deux doigts, on retrouve les gestes classiques, clic/double clic gauche, déplacement du curseur, défilement multidirectionnel d’un ascenseur. A trois doigts, il est possible d’atteindre la sélection la plus haute ou la plus basse d’une fenêtre/document ou d’aller à la page précédente et suivante. Et avec quatre doigts, vous pouvez réduire toutes les fenêtres, les aligner à gauche ou à droite, ou afficher toutes les fenêtres ouvertes, avant d’en sélectionner une. Pas de zoom donc ou de rotation. L’ensemble est convaincant à l’usage et rapide à prendre en main, mais si c’est amusant, une souris reste bien plus rapide d’exécution pour un PC de bureau. Et puisque ce produit ne propose pas grand-chose de plus qu’un modèle de portable, il manque clairement d’intérêt, surtout à 50 €.

Sans fil Récepteur USB Unifying Molette débrayable Ambidextre Capteur protégé Autonomie Qualité de fabrication/finition Pas rechargeable Peu de boutons Surfaces brillantes à éviter Capteur optique simple

La M515 est une souris sans fil compacte utilisant une connexion radio à 2,4 GHz et le récepteur USB Unifying de Logitech. Disponible en bleu ou en gris et irréprochable en termes de finition, elle adopte une forme symétrique tout en rondeur avec une peinture à effet paillettes sur le dessus et des grips de caoutchouc sur les côtés. Les clics principaux concaves et sa taille cintrée assurent une bonne prise en main. Elle n’intègre pas de batterie rechargeable mais deux piles LR06 lui donnant un certain poids, qui, combinées au procédé de détection des mains mettant automatiquement en veille la souris dès qu’on la lâche, apportent une autonomie de pas moins de deux ans selon Logitech. Elle dispose d’autres atouts comme sa molette débrayable par une pression et avec tilt, un capteur optique LED protégé par une plaque opaque empêchant les saletés de s’incruster, ainsi qu’une semelle intégrale granuleuse. Ces deux derniers éléments permettent à la souris d’être manipulée sur des surfaces molles et en tissu (un accoudoir de canapé, un jean, etc.), mais les supports brillants restent problématiques. La M515 ne dispose que de cinq boutons, aucun sur les côtés, et seulement trois sont programmables. Le pilote offre le nécessaire pour la bureautique ou le multimédia mais il ne va pas beaucoup plus loin et les macros ne peuvent pas combiner plus d’une touche avec les ALT, CTRL et SHIFT. A 40 €, le rapport qualité/ prix est bon, elle remplit très bien son office pour n’importe quelles activités bureautiques ou un PC home cinéma, mais, naturellement, les joueurs ne s’en satisferont pas.

PC Update 115


Microsoft Touch Mouse

microsoft Arc Touch Mouse

Capteur : Bluetrack Boutons/programmables : 2/2 Prix : 55 €

Capteur : Bluetrack Boutons/programmables : 3/3 Prix : 55 €

Technologie tactile efficace Pilote complet Design ? Sans fil/microrécepteur USB Qualité de fabrication Ergonomie Glisse Clic droit Capteur simple Pas rechargeable

Comme son nom l’indique, la Touch Mouse est une souris tactile. Pas de molette, ni de boutons bien démarqués, juste une grande zone sensitive définie par de petites croix claires sur sa coque supérieure constituée d’un seul morceau. La souris dispose tout de même des deux boutons classiques séparés par une fine tranchée faisant office de molette. La souris fonctionne sans fil, avec une transmission radio à 2,4 GHz assurée par un microrécepteur USB et à l’aide de deux piles LR06 lui apportant une autonomie de 18 mois selon Microsoft. Assez plate, lourde et symétrique, elle n’est pas vraiment confortable à manipuler, surtout pour les grandes mains et ses deux fins patins accrochent un peu trop. On peut aussi critiquer le bouton droit avec lequel il faut s’y reprendre plusieurs fois car un clic trop proche du centre n’est pas pris en compte. A chaque clic gauche, les doigts placés au niveau de la jointure des deux éléments en plastique formant la coque ressentent aussi un pincement, certes pas douloureux, mais gênant à la longue. La Touch Mouse intègre le capteur Bluetrack du constructeur, très suffisant pour des activités bureautiques, mais trop lent pour le jeu et des mouvements rapides. Le pilote est complet mais vous ne pourrez pas en faire grand-chose, puisque la souris ne possède que deux boutons. Les fonctions tactiles sont, quant à elles, convaincantes même s’il manque le zoom ou la rotation. Avec un doigt et la zone avant de la souris, vous pouvez déplacer les ascenseurs ou le contenu d’une page Web dans n’importe quelle direction. Avec le pouce, au niveau du flanc gauche de la souris, vous passez à la page suivante ou précédente. Avec deux doigts, les fenêtres sont réduites ou agrandies en allant vers le haut ou le bas, elles s’alignent à droite ou à gauche de l’écran avec un mouvement dans ces directions. Enfin, avec trois doigts, vous affichez tous les programmes en cours d’exécution. Ces gestes ne sont pas compliqués à maîtriser, mais il n’est pas évident de trouver une bonne position, tout en maintenant convenablement le mulot. Et si vous avez les doigts un peu humides, ils glissent assez mal sur la zone tactile. Emballé par cette souris avant le test, la Touch Mouse déçoit par son manque d’ergonomie et n’est donc pas recommandable. Dommage, car certaines fonctions tactiles sont assez pratiques à l’usage.

116 PC Update

Roulette tactile intéressante Sans fil/microrécepteur USB Pilote complet Pratique à transporter Design ? Qualité de fabrication Glisse Capteur simple Pas rechargeable

L’Arc Touch Mouse affiche des lignes pour le moins originales. Complètement plate au déballage et d’une épaisseur de seulement 14 mm, sa partie arrière recouverte d’une matière gomme agréable se plie pour lui donner une forme arquée, ce qui permet au passage de l’allumer. Livrée avec un microrécepteur USB, elle possède une connectivité sans fil radio à 2,4 GHz et embarque deux piles AAA. La section tactile ne remplace en fait que la roulette de la souris, elle conserve deux boutons mécaniques aux clics discrets et à la course réduite. La prise en main est assez confortable et apporte une bonne précision des mouvements, vous pouvez la tenir en la calant avec le pouce sur le flanc gauche et en repliant l’annulaire sous l’arrière courbé de la souris. On ne sait par contre pas trop où placer son petit doigt qui frotte contre le support/tapis. Dommage aussi que les deux fins patins manquent de glisse. Les gestes de la molette autorisent un déroulement haut/bas, avec ou sans inertie, vous pouvez aussi taper sur ses extrémités pour naviguer dans une page par à-coups. Un double contact fait office de bouton de roulette et si vous conservez en plus le doigt sur la zone sensitive, la page défile en bougeant la souris. Cette roulette se montre agréable à l’usage, il faut par contre se faire au clic central dont la zone tactile est réduite. On apprécie aussi la vibration simulant le crantage, ainsi que le signal sonore associé que certains trouveront néanmoins peut-être agaçant à la longue. Le pilote Microsoft propose, quant à lui, le nécessaire pour programmer les trois boutons, mais seul le clic central pourra vraiment être redéfini car il faut bien conserver les boutons principaux. Le capteur Bluetrack de 800 dpi est de bonne facture et tient mieux les accélérations que sur la Touch Mouse. Comme souvent, les surfaces réfléchissantes sont par contre à éviter. L’Arc Touch Mouse est une bonne souris qui conviendra à ceux qui sont souvent en déplacement, car elle peut se ranger aisément dans une poche par exemple, mais pourquoi pas également pour un PC de bureau afin d’avoir un produit pas comme les autres qui attire forcément le regard. C’est aussi une alternative si vous n’aimez pas les toutes petites souris pour accompagner votre portable. On notera d’ailleurs que le récepteur USB peut s’aimanter sous la souris.


comparatif souris

nova SX200

nova SX400

Capteur : laser, 6 000 dpi Boutons/programmables : 11/11 Prix : 30 €

Capteur : laser, 6 000 dpi Boutons/programmables : 11/11 Prix : 50 €

Contrepoids Mémoire interne Ergonomie Prix Qualité des plastiques Fonctions incomplètes du pilote

La SX200 est la souris la moins chère de la gamme Nova, mais elle ne fait pas beaucoup de sacrifices pour autant. Le design travaillé se démarque par une large base débordant sur les côtés, des plastiques brillants et huit lignes lumineuses sur le corps de la souris pouvant prendre des millions de couleurs. Les matières plastiques ne sont, par contre, pas très flatteuses et semblent un peu fragiles. Mais on les oublie rapidement dès la prise en main avec laquelle on est tout de suite à l’aise, grâce à un dos bien bombé permettant de poser le creux de la main, un maintien latéral efficace assisté par des antidérapants de caoutchouc et un moulage calant bien les doigts. Elle se manipule facilement et pourra prendre si besoin plusieurs dizaines de grammes grâce à 9 masses à fixer sous la souris. Un temps d’adaptation est nécessaire pour s’habituer aux deux boutons adjacents du clic gauche principal, surtout que le plus en avant est un peu dur, mais les deux autres boutons latéraux tombent parfaitement sous le pouce. On trouve ensuite deux clics supplémentaires au-dessus dédiés au changement de dpi. Au total, si l’on compte le défilement et le clic de la molette, cela fait 11 boutons programmables, ce qui est confortable. Entre les quatre patins de téflon et le capteur laser montant à 6 000 dpi, la SX200 se montre performante, il faudra par contre bien équilibrer les dpi et la sensibilité pour que le curseur reste précis lors de mouvements lents et à faible amplitude. Vous pouvez enregistrer jusqu’à cinq profils dans la mémoire interne de la souris, tous associables à une couleur précise pour les LED, mais il n’est pas possible de définir précisément les dpi, seulement 7 valeurs allant de 800 à 6 000 dpi sont disponibles. Vous pouvez, en revanche, définir la sensibilité des axes séparément. Mais le driver se montre incomplet. Impossible, en effet, de lancer un profil en même temps qu’un jeu, les délais pour les macros ne sont pas reconnus à la frappe, il faut les insérer manuellement par tranches de 50 ms, impossible également d’entrer plus de 8 pressions de touches, ce qui pourrait vous brider et on ne trouve pas de cycles/ répétitions de raccourcis. Pour le prix et les fonctions proposées, même si son pilote aurait pu en faire plus et qu’on aurait aimé une meilleure qualité de finition, il est difficile de faire des reproches à cette SX200 qui se montre confortable. Son prix officiel de 40 €, mais on la trouve entre 25 et 30 €, en fait une affaire intéressante.

Confortable Mémoire interne 4 boutons sur le pouce Patins de céramique Légère ? Fonctions très incomplètes du pilote Position de deux des quatre boutons latéraux

La SX400 est une déclinaison plus accessible du modèle phare SX600 de Nova. Elle adopte exactement la même forme et a donc la particularité d’avoir son câble déporté sur la droite. Sa base débordant largement du côté droit est moulée pour y caler l’annulaire et l’auriculaire. Assez haute et très légère (90 g), sa prise en main est quelque peu déroutante au début, il faut aussi se faire au câble pouvant gêner ceux qui ont de grands doigts, mais après un peu de pratique, la souris se montre très confortable. La position de la paume et des doigts bien à plat sur la souris, ainsi que le creux du pouce équipé d’un antidérapant de gomme au toucher doux permettent de la contrôler parfaitement et de bouger le curseur avec précision. L’autre atout de la SX400 vient de ses quatre patins en céramique. Très solides, ils offrent une meilleure glisse que le téflon, même s’il faut là encore s’y habituer. Et avec son capteur laser atteignant 6 000 dpi, vous ne vous sentirez pas limité. Si les deux et longs boutons latéraux les plus proches du pouce sont accessibles facilement, les deux petits en avant de la souris sont difficiles à atteindre sans relâcher la souris ou décaler la main. Mieux vaudra ne pas leur attribuer des fonctions utiles en pleine action. La SX400 peut stocker trois profils dans sa mémoire interne, identifiables par trois diodes rouges. Le bouton de sélection est, lui, placé sur le dos de la souris, sous la molette biseautée en caoutchouc qui ne dispose pas de tilt mais offre une bonne largeur et un crantage discret à l’usage. Tous les boutons de la SX400 sont programmables, ce qui fait un total de 11 possibilités. Mais si la souris est convaincante d’un point de vue ergonomie, son pilote n’est vraiment pas au niveau. Des raccourcis bureautiques et multimédias sont préconfigurés, mais on ne trouve pas de chargement automatique des profils, les macros sont limitées à une touche de clavier ou à trois entrées de plus en combinant les touches CTRL, ALT ou SHIFT, les délais de frappe et les cycles ne sont pas au programme, l’aide à la précision non plus. En bref, c’est bien insuffisant pour des jeux complexes. Notez que la SX400 se distingue de la SX600 par l’absence d’éclairage, de la connectique USB plaquée or et du câble gainé. A 50 €, contre 60 € pour sa grande soeur, cela permet de faire quelques économies, mais la différence de prix n’est pas encore assez nette, même si on trouve la SX400 aux alentours de 45 €.

PC Update 117


SteelSeries Sensei Capteur : laser, 11 400 dpi

Boutons/programmables : 10/7

Légère Ambidextre Mémoire interne Position de deux des quatre boutons latéraux

Ecran LCD Fonctions ExactTech Pas de cycles de macros Prix

Prix : 90 €

Qualité de fabrication/finition

Si la forme symétrique de la Sensei reste très classique et rappelle d’ailleurs celle des modèles Microsoft d’il y a quelques années, elle ne laisse pas indifférente avec son dos de plastique chromé d’un très bel effet. Son esthétique est aussi enrichie par trois zones lumineuses indépendantes (molette, témoin de dpi, logo SteelSeries) offrant jusqu’à 16,8 millions de couleurs. Légère, la Sensei autorise une prise en main efficace du bout des doigts ou aplatie, assurée par du caoutchouc antidérapant sur les côtés, mais certains préféreront peut-être se diriger vers un modèle profilé épousant mieux la main. La molette se montre bruyante, tout comme les dix boutons. Deux sont placés de chaque côté de la souris, mais selon que vous êtes droitier ou gaucher, les deux au niveau de l’annulaire seront difficilement exploitables. Les boutons du défilement horizontal de la molette ne sont pas programmables, c’est le cas également du bouton supérieur dédié à la sélection des deux niveaux de dpi et à la navigation au sein de l’écran LCD installé sous la souris. En combinaison avec la molette, cet écran permet, sans passer par le pilote, de choisir un des cinq profils enregistrés dans la mémoire interne et de définir ses différents paramètres. Il est alors possible de régler, entre autres, cinq fonctions nommées ExactSense, ExactLift, ExactAim, ExactAccel et FreeMove. La première définit la sensibilité au dpi près, la seconde règle la hauteur de fonctionnement du capteur, la troisième ralentit le curseur lors de mouvements lents pour plus de précision, la quatrième fait l’inverse afin d’accélérer le curseur, et la dernière, qui sera surtout utile en bureautique, permet d’assister les mouvements pour effectuer des tracés plus rectilignes. Associé au capteur laser de 5 400 dpi montant à 11 400 par overclocking, tout fonctionne à merveille et ses trois larges patins en téflon ont déjà fait leurs preuves sur la XAI du constructeur adoptant exactement le même format. On notera que les cinq fonctions ExactTech sont gérées par un processeur ARM 32 bits intégré à la souris. Le pilote propose, quant à lui, le nécessaire mais on regrette l’absence des cycles et répétitions de macros et le peu de raccourcis bureautiques et multimédias préconfigurés. Au final, ne vous fiez pas au design « vieillot » de la Sensei, c’est un véritable concentré technologique qui offre presque tout ce qu’un joueur est en droit d’attendre. Elle n’est pas donnée mais à moins de ne pas aimer sa prise en main, elle ne décevra pas.

Nom

Capteur

Niveaux de DPI/ Nombre de profils

Boutons/Programmables

Mémoire interne

CMStorm Sentinel Z3RO-G

Laser, 5600 DPI, 5,9 m/s - 50G

4/5

10/8

Oui

CMStorm Xornet

Opitque, 2000 DPI, 4 m/s - 23G

3/0

7/0

Non

CMStorm Spawn

Laser, 3500 DPI, 1,5 m/s - 20G

3/0

7/7

Oui

Gigabyte M8000X

Laser, 6000 DPI, 3,8 m/s - 60G

4/5

12/9

Oui

Gigabyte M6980

Laser , 2000 DPI, 1,1 m/s - 20G

3/3

11/8

Oui

Gigabyte M8600

Laser, 6500 DPI, 3,8 m/s - 50G

4/5

13/9

Oui

Logitech G300

Optique LED, 2500 DPI, 3,8 m/s - 20G

4/3 (dans la mémoire interne), 5/illimité (en sauvegardant sur l'ordinateur)

9/9

Oui

Logitech G400

Optique LED, 3600 DPI, 3,6 m/s - 25G

5/illimité

8/8

Non

Logitech Wireless Touchpad

Pavé tactile

0/0

2/0

Non

Logitech M515

Optique LED, NC

0/0

5/3

Non

Microsoft Touch Mouse

BlueTrack

0/0

2/2

Non

Microsoft Arc Touch

BlueTrack, 800 DPI

0/0

3/3

Non

Nova SX200

Laser, 6000 DPI, NC - NC

6/5

11/11

Oui

Nova SX400

Laser, 5000 DPI, 3,8 m/s - 30G

3/3

10/10

Oui

SteelSeries Sensei

Laser, 11400 DPI, 3,8 m/s - 30G

2/5

10/7

Oui

118 PC Update


comparatif souris

Choix de la Rédaction Si certaines souris de ce comparatif manquent d’ergonomie ou de fonctionnalités au niveau de leur pilote, aucune n’est véritablement mauvaise (exception faite du Logitech Touchpad qui n’est qu’un pavé tactile sans intérêt). Cer tains modèles sortent tout de même du lot et force est de constater que Logitech a un grand savoir-faire dans le domaine. Que ce soient les G300 et G400, ou les G500 et G700 testées précédemment, toutes peuvent être achetées les yeux fermés si leur forme et leur équipement vous conviennent. Outre leur prix attirant, elles ont l’avantage d’avoir un driver complet. Mais d’autres fabricants arrivent très bien à concurrencer le constructeur suisse. C’est le cas de SteelSeries qui nous délivre un véritable concentré de technologies avec la Sensei. Elle est cer tes chère (90 €), non profilée, mais d’une grande efficacité et les gauchers apprécieront. La XAI à la forme identique et accessible à 60 € est aussi une bonne solution afin de limiter la dépense. Précisons qu’il existe peu de modèles ambidextres orientés pour le jeu. En dehors de ceux testés ici, jetez un oeil chez Razer avec la réputée DeathAdder (55 €) qui est déclinée pour les gauchers, ou encore la Lachesis (70 €). Dans le haut de gamme, citons ensuite la Roccat Kone[+] qui reste une référence (70 €) et le modèle au pilote le plus riche. Elle offre, au passage, la fonction EasyShift permettant de doubler l’action de tous les boutons. Son poids élevé et sa taille imposante pourront être un frein, mais il ne lui manque rien, elle se montre confor table et propose une fonction intéressante nommée Roccat Talk permettant de la coupler avec le clavier Isku que nous testons dans ce numéro. Un autre modèle est

aussi intéressant si vous recherchez un produit offrant de nombreux raccourcis, il s’agit de la Naga de Razer, qui demande un temps d’adaptation avec ses 12 boutons rétroéclairés au niveau du pouce, que les joueurs de MMORPG béniront. Si votre budget est limité, la G300 est donc un bon choix (40 €), mais la Xornet (20 €) et la Spawn (40 €) sont à envisager si vous aimez les souris compactes et légères, sachant que la première ne possède pas de boutons programmables. En sans fil, la G700 (80 €), qui fonctionne aussi en filaire, est presque incontournable. Elle ne possède pas moins de 13 boutons programmables et d’une ergonomie appréciable. Mais les amoureux de Razer auront une bonne alternative avec la Mamba Edition 2012, si vous êtes prêt à dépenser plus (125 €). Cela fait donc un large panel de souris recommandables au final, mais c’est un périphérique très personnel et chacun pourra choisir selon ses goûts et ses exigences.

Connectique USB

Dimensions/Poids

Prix

Remarques

2 m, gainé, plaqué or, 1000 Hz (ajustable)

135 x 84 x 40 mm, 111 g (plus 5x 4,5g)

60 euros

Bouton Storm Tactics, écran OLED, patins de rechange, jeu Shattered Horizon

2 m, 1000 Hz

107 x 75 x 35 mm - 85 g

20 euros

Pas de pilote

2 m, plaqué or, 1000 Hz (ajustable)

107 x 75 x 35 mm - 85 g

40 euros

-

1,8 m, gainé, plaqué or, 1000 Hz (ajustable)

126 x 74 x 43 mm - 145 g (plus 3x 6g, 1x 20g)

59 euros

Patins de rechange

1,8 m, plaqué or, 1000 Hz (ajustable)

125 x 78 x 42 mm - 106 g

35 euros

-

1,8m, gainé, plaqué or - ou sans fil (radio 2,4 GHz), 1000 Hz (ajustable)

134 x 73 x 43 mm - 148 g

100 euros

Ambidextre, Rechargeable (dock et seconde batterie livrés) , Patins de rechange

2 m, 1000 Hz (ajustable)

112 x 72 x 42 mm - 111 g

40 euros

Ambidextre

2 m, 1000 Hz (ajustable)

130 x 69 x 38 mm - 133 g

40 euros

-

Sans fil (radio 2,4 GHz), 125 Hz

133 x 133 x 22 mm - NC

50 euros

Récepteur USB Unifying

Sans fil (radio 2,4 GHz), 125 Hz

105 x 59 x 38 mm - 132 g

45 euros

Récepteur USB Unifying, détection des mains, capteur protégé

Sans fil (radio 2,4 GHz), 125 Hz

120 x 62 x 33 mm - NC

55 euros

Tactile, ambidextre, micro récepteur USB

Sans fil (radio 2,4 GHz), 125 Hz

131 x 58 x 14 mm (à plat)

55 euros

Molette tactile, ambidextre, micro récepteur USB

1,8 m, plaqué or, 1000 Hz (ajustable)

113 x 75 x 40 mm - NC (plus 9 contrepoids)

30 euros

-

1,8 m, 1000 Hz (ajustable)

120 x 74 x 43 mm - 89 g

50 euros

Patins de céramique

2 m, gainé, plaqué or, 1000 Hz (ajustable)

126 x 68 x 39 mm - 102 g

90 euros

Ambidextre, Ecran LCD

PC Update 119


Cartes mères X79, round 2 Après les premiers modèles testés dans HM56, la sélection de cartes mères X79 pour Core i7-3000 sur socket 2011 s’achève avec l’essai des six cartes qui suivent. Entre ASRock qui se met au très haut de gamme, Asus qui décline une version plus abordable de sa terrible Rampage IV et Gigabyte qui propose la première carte sous les 200 €, laquelle faut-il choisir ?

120 PC Update

S

orti récemment, le Core i7-3000 alias Sandy Bridge-E est un processeur de rêve, quoiqu’un peu trop cher. Pour en profiter, il faut l’associer à une carte mère équipée d’un chipset X79 et d’un socket 2011 (qui traduit le nombre de pins, pas l’année de sortie), mais laquelle choisir ? Dans le dernier HM, les neuf premières cartes disponibles au lancement du CPU sont en test. Voici à l’essai six autres nouveautés afin d’affiner votre choix. Chez ASRock, c’est la version pleine taille de l’Extreme 4 qui est à l’honneur, après l’essai de la variante microATX. Malgré un nom similaire, vous verrez que son équipement est sensiblement plus riche. ASRock sort également une carte très impressionnante pour chapeau-

ter sa gamme : la X79 Extreme 9 à 300 €. Carte son Creative déportée, dual LAN avec teaming, 12 SATA (!), 8 USB 3.0… et un test le mois prochain ! Chez Asus, venant encadrer la P9X79 PRO récompensée, sont testées dans ce comparatif la P9X79 « tout court » et la P9X79 Deluxe. Pour ceux qui, nombreux sans aucun doute, ont craqué pour le look classique mais toujours aussi efficace de la Rampage IV Extreme, voici venue la plus raisonnable Rampage IV Formula, une carte aussi séduisante pour la majorité des assembleurs de PC, mais 40 à 50 € moins chère. Enfin, chez Gigabyte, on joue aux extrêmes en sortant simultanément la modeste (mais sûrement très intéressante) X79-UD3, première carte X79 à 200 €, et la fantaisiste G1.Assassin 2 à 360 €. Chez MSI, rien de nouveau, chez EVGA, les cartes X79 ne sont pas encore prêtes.


Test : Cartes mères x79

Rapport Q/P 5

Rapport Q/P 5 4

4

ASRock X79 Extreme 4

Equipement

ATX, 3-Way SLI, 215 €

3

Overclocking

2 1 0

Bundle

Layout/qualité

BIOS

Rapport qualité/prix 3-Way SLI eSATA et SATA de façade en 6 Gb/s Bouton Clear CMOS trop accessible

Bien qu’elle soit plus grande et qu’elle coûte donc plus cher à produire, au moins en matières premières, la X79 Extreme 4 n’est pas plus chère que la X79 Extreme 4-M. Sorties toutes deux à 220 €, elles sont en baisse à 210 €. Voyons si l’habit fait le moine, si la version ATX est plus équipée que la microATX. Les deux cartes partagent la même esthétique, un PCB et des composants noirs, le tout rehaussé par des condensateurs dorés. Le panneau des prises arrière est identique aussi, nous y trouvons notamment deux prises USB 3.0, en plus de six USB 2.0, du FireWire, de l’eSATA et une connectique audio complète incluant deux sorties S/PDIF (optique et coaxiale). Il y a aussi le désormais traditionnel bouton pour réinitialiser les paramètres du BIOS, pratique dans l’absolu, mais un peu trop facile à enfoncer par erreur, en branchant un clavier PS/2 en aveugle par exemple. Les deux ont trois ports PCI-E 16x, mais si l’intermédiaire est un faux sur la microATX, il s’agit bien de trois véritables ports pour cartes graphiques sur l’ATX, la rendant compatible 3-Way SLI et CrossFireX à trois cartes. Le stockage progresse aussi avec l’adjonction d’un contrôleur pour deux prises SATA 6 Gb/s à proximité de celles pilotées par le chipset, ainsi qu’un second contrôleur ASMedia SATA 6 pour la prise eSATA et une prise toute seule, idéalement placée à côté du header USB 3.0 et du connecteur ATX principal pour le SATA de façade. Ainsi, même un disque branché devant sera en SATA 6 Gb/s ! Le BIOS n’a visiblement pas changé, mais trois révisions sont sorties depuis notre essai de la microATX, l’une d’entre elles améliorant sensiblement l’overclocking en proposant désormais d’ajuster le ratio entre BCLK et la vitesse du bus DMI. Une autre a introduit la notion de navigateur graphique, une représentation photo de la carte mère avec, en surimpression, des informations sur les périphériques qui sont branchés dessus. Mignon.

Asus P9X79

ATX, 2-Way SLI, 240 €

Equipement

3

Overclocking

2 1 0

Bundle

Layout/qualité

BIOS

4 USB 3.0 à l’arrière 18 USB en tout eSATA 6 Gb/s alimenté Pas de header USB 3.0 Ventilateur de chipset à débrancher Prix ?

La P9X79 est le plus petit modèle X79 d’Asus, vendu entre 230 et 250 € selon les boutiques. Malgré son nom qui ne dégage pas autant d’énergie qu’une Deluxe ou une ROG, elle est loin d’être démunie. La P9X79, une carte sans fioritures mais pas une carte au rabais ! Notre chef dit qu’il n’y a jamais trop d’USB sur une carte, de quoi l’enchanter puisque cette carte en propose déjà dix sur le panneau arrière, dont quatre en bleu, alias USB 3.0. A l’intérieur, encore quatre headers USB 2.0, mais hélas, point d’USB 3.0. Ça porte tout de même le total des prises USB possibles à 18, joli score ! Le FireWire est aussi de la partie, lui qui n’est plus très souvent représenté sur la plateforme mainstream (1155). Le stockage est standard en interne, à savoir les six prises dont deux 6 Gb/s. Un contrôleur ASMedia pour deux SATA 6 Gb/s pilote deux ports eSATA, la prise verte étant en plus alimentée électriquement. La carte son est une puce HD Audio assez classique, une Realtek ALC892, qui dispose d’une sortie S/PDIF optique, en plus des prises analogiques standard. Du côté des slots d’extension, il y a trois ports qui ressemblent à du PCI-E 16x, mais le blanc tout en bas est branché au chipset (en 8x néanmoins, il reste performant), si bien que la carte est compatible 2-Way SLI ou quad GPU, comme aiment à le faire savoir les constructeurs, puisqu’il est possible d’associer deux GTX590 ou deux Radeon 6990. Rappelons que toutes les cartes mères socket 2011 sont conçues pour être compatibles avec le PCI-E 3.0, mais ça ne sera fonctionnel qu’avec une future révision du processeur. Le layout de la carte est globalement d’un très bon niveau. La présence de huit slots mémoire donne un effet très rempli à ce modèle, bien que quatre aient été nettement suffisants ; de nos jours, la mémoire DDR3 neuve se vend en modules de 4 Go, soit 16 Go sur une carte mère à quatre slots. Le BIOS reste inchangé, il ne souffrait toutefois d’aucune critique majeure. Pour les fans de fonctions avancées, la carte est munie d’un switch TPU pour overclocker le PC et d’un switch EPU pour modérer la consommation, overclocking ou pas.

PC Update 121


Rapport Q/P 5

Rapport Q/P 5 4

ASUS P9X79 Deluxe

Equipement

Overclocking

2 1 0

Bundle

ATX, 3-Way SLI, 320 € 6 USB 3.0 à l’arrière

4

3

Layout/qualité

BIOS

Bluetooth 3.0 et Wi-Fi N

Poursuivons dans la série Asus P9X79 avec cette fois-ci l’essai de la variante la plus complète, la version Deluxe. La gamme s’établit donc ainsi : la P9X79 à 240 €, la P9X79 Pro à 280 € et la P9X79 Deluxe à 320 €. Ces écarts de tarif sont-ils justifiables ? A première vue, PCB noir et plastiques noirs/gris/bleus, il n’y a pas beaucoup de changements avec le modèle Pro. Pourtant, avant même de parler de l’équipement, le layout évolue. Toute la partie basse de la carte n’est pas la même. Le refroidissement est aussi bien plus conséquent, bien qu’il soit déjà passif dans le cas précédent. Au moins, ça permettra aux utilisateurs d’un circuit de watercooling de ne pas se préoccuper de la température du chipset et de l’étage d’alimentation CPU, deux points traditionnellement chauds lorsqu’ils ne sont pas du tout ventilés par le refroidissement CPU. Le panneau arrière n’a plus grand-chose de commun avec celui de sa petite soeur. Il n’y a plus du tout de PS/2 (clavier et souris USB obligatoires), le nombre de ports USB reste à dix, mais la proportion s’inverse, il y a désormais six USB 3.0 ! Ceux-ci sont complétés par quatre headers USB 2.0 et un header USB 3.0. Oui, oui, c’est bien un total de vingt prises dont huit USB 3.0 ! Le panneau arrière gagne également une seconde prise RJ-45, un contrôleur Realtek, un autre Intel. Un monolithe un peu fragile attire le regard, il s’agit d’un double contrôleur Bluetooth 3.0 et Wi-Fi 802.11N avec antenne déportée. En plus de son utilité première, Asus fournit une suite logicielle assez pratique qui permet, par exemple, de transformer le PC en point d’accès (utile pour tous les appareils Wi-Fi si le PC est mieux placé que le routeur) ou encore de contrôler le PC en Bluetooth depuis son téléphone et d’échanger facilement des fichiers entre ceux-ci. Le BIOS UEFI ne change pas des autres versions, à ceci près qu’il est possible de désactiver la carte Wi-Fi. Le bouton présent sur le panneau arrière permet, en cas d’un gros crash après overclocking (PC qui ne démarre plus), de reflasher le BIOS avec des paramètres enregistrés sur une clé USB (branchée sur le port blanc tout en bas). La carte gagne aussi des boutons Power/Reset par rapport au modèle précédent.

122 PC Update

Asus Rampage IV Formula

Equipement

Overclocking

2 1 0

Bundle

ATX, 4-Way SLI, 350 €

Look Qualité des composants Battlefield 3 en bundle Prix

3

Layout/qualité

BIOS

4-Way SLI

L’essai le mois dernier de la Rampage IV Extreme a placé la barre très haut, heureusement vu le tarif prohibitif de 390 €. Comme d’habitude, Asus a décliné son porte-étendard en une version un peu plus accessible, c’est la nouvelle Rampage IV Formula. Hélas, elle coûte encore 350 € quand ce n’est pas plus… est-ce mérité ? Superbe, c’est le meilleur mot pour définir à la fois le look et la qualité de construction de cette carte. Par rapport au modèle du dessus, il n’y a finalement pas tant de différences. La plus visible concerne la mémoire car il n’y a plus que quatre slots au lieu de huit. Nous sommes persuadé que c’est suffisant, c’est simplement étonnant vu qu’Asus en a soudé huit partout, même sur la P9X79. Elle rend également deux USB 3.0 à l’Extreme, mais reste largement équipée (quatre prises à l’arrière et un header). Nous pouvons également constater la disparition du thermomètre basses températures et, dans le bundle, de l’OC Key, deux des originalités de l’Extreme dédiées aux overclockers du même nom. Pour le reste, c’est tout pareil, jusqu’à la compatibilité 4-Way SLI (et CrossFireX à quatre cartes). Le BIOS, revêtu d’une robe rouge, est ultracomplet et très beau, quoique le mode avancé que tous les utilisateurs avertis adopteront n’ait rien de très spécial. S’il est usuel de faire le raccourci suivant : Extreme pour les overclockers, Formula pour les joueurs, ce modèle dispose tout de même de beaucoup de caractéristiques visant à battre des records. Par exemple, les switchs pour activer/désactiver les ports PCI-E et le switch LN2 pour maximiser les chances de boot par très grand froid sont encore présents. En l’état actuel des choses, c’est-à-dire au prix demandé, le rapport qualité/prix des deux modèles n’est finalement pas si différent. Par contre, si la Formula baissait ne serait-ce que d’une vingtaine d’euros, ça serait un bon choix en très haut de gamme. Précisons que le nom exact du modèle que nous avons testé est Rampage IV Formula/Battlefield 3. Pour une durée indéterminée, Asus, avec ses deux ROG socket 2011 (Formula et Extreme), propose la référence des FPS pour un prix modique, 5 à 10 € de surcoût constaté ; la boîte est facile à identifier, toute la face avant est aux couleurs du jeu.


C

UPDAT

E

P

Test : Cartes mères x79

Rapport Q/P 5

Rapport Q/P 5

4 Equipement

Gigabyte X79-UD3 Look

Overclocking

2 1 0

Bundle

ATX, 4-Way SLI, 200 € Prix

4

3

4-Way SLI

Layout/qualité

BIOS

Stockage

Si nous étions déjà très enthousiaste à propos de la X79-UD5 essayée dans HM56, la X79-UD3 s’annonce encore mieux ! Non seulement c’est la première carte mère à passer sous le cap des 200 € (199 € prix public recommandé), ce qui démocratise quand même la plateforme X79, mais en plus d’un tarif défiant toute concurrence, elle est loin d’être sans surprise ! Pour commencer, alors que le suffixe UD3 se traduit par des cartes non lookées (PCB bleu) dans les autres séries (il faut au moins une UD3P), cette UD3 possède le plus beau PCB du marché, noir mat, bien noir et non marron en pleine lumière. Et contrairement aux modèles UD5 ou 7, son radiateur est gris, la carte est donc d’un ton très neutre et s’accordera avec beaucoup d’autres matériels. La présence de quatre ports PCI-E 16x surprend un peu à ce prix et pourtant, ce n’est pas une blague : la X79-UD3 est bel et bien compatible 4-Way SLI ! Même la G1.Assassin 2 hors de prix, testée ci-contre, ne peut recevoir plus de trois cartes. Ça ne risque pas de servir à grand monde, mais c’est tout de même impressionnant. Les réjouissances ne s’arrêtent pas là. Les six prises SATA (dont deux SATA 6 Gb/s) du X79 ne vous suffisent pas ? La X79-UD3 embarque carrément trois contrôleurs Marvell SATA 6 Gb/s pour quatre prises en plus à l’intérieur et deux eSATA ! Délirant à ce prix. Il y a quatre USB, dont deux via un header que même l’Asus P9X79 à 240 € n’a pas. Et nous avons beau chercher, même si certains équipements secondaires, comme le FireWire, sont sacrifiés, impossible de lui trouver des défauts. Allez, citons simplement le premier port PCI-E un peu trop près du socket CPU, certains ventirads très larges (comme l’Armageddon de Prolimatech) touchent le PCB de la carte graphique, s’ils soufflent d’avant en arrière (problème résolu en soufflant de bas en haut). Pour ne rien gâcher, c’est la seconde carte Gigabyte que nous testons avec le nouveau BIOS 3D UEFI, très réussi graphiquement. Comme chez MSI, Gigabyte a pour particularité de proposer une interface Windows similaire, pour effectuer des réglages sans rebooter. Quant à l’overclocking, l’alimentation du CPU est moins costaude et moins refroidie, mais ça n’empêchera pas un 6 cores de tourner à 4,5 GHz !

Gigabyte G1.Assassin 2 ATX, 3-Way SLI, 360 € Carte son Carte réseau Prix Equipement global

Equipement

3

Overclocking

2 1 0

Bundle

Layout/qualité

BIOS

Couleurs originales

En sus des UD3 et UD5, Gigabyte propose deux cartes très haut de gamme au look bien marqué. La première est la X79-UD7 et ses connecteurs orange, destinée aux overclockers extrêmes, elle n’est pas encore disponible. La seconde est la G1.Assassin 2 et ses connecteurs verts, conçue pour les joueurs, voici son test. Sorties en début d’année, les premières G1 (Assassin et Sniper) inauguraient la nouvelle série pour joueurs de Gigabyte, sur socket 1366. La particularité de ces modèles, au-delà de leur look, est d’embarquer d’un côté une carte son haut de gamme fabriquée par Creative et particulièrement bien intégrée pour que les sorties analogiques ne souffrent pas des perturbations électromagnétiques générées par les autres composants, et de l’autre une carte réseau performante de Bigfoot Networks, la Killer E2100 et sa gestion intégrée de la priorité des tâches réseau, pour maximiser le ping. Depuis, Gigabyte a décidé de répartir la gamme en deux segments, l’essai récent de la G1.Sniper 2 en Z68 pour processeurs 1155 est complété à présent par la G1.Assassin 2 en X79 pour CPU socket 2011. Moins extrême que l’Assassin première du nom, l’Assassin 2 se contente d’un format ATX standard et de 3-Way SLI, au lieu du XL-ATX. Le 3-Way devrait suffire, mais c’est un comble par rapport à l’UD3 qui fait mieux. Elle embarque toujours la carte son et la carte réseau, mais sorti de ces deux singularités, il n’y a pas de quoi casser la baraque. Quatre ports de RAM, seulement quatre USB 3.0 en tout, un seul port réseau, heureusement qu’il y a quand même deux contrôleurs SATA supplémentaires pour deux prises SATA 6 Gb/s à l’intérieur et deux eSATA. Selon nous, cette carte vaut 300 €, tout juste. Hélas, bien qu’elle soit moins chère que son aînée, elle est vendue 360 €, difficile de tenir la comparaison avec une Rampage IV Formula accompagnée de Battlefield 3 pour moins cher ! Quant au look, les couleurs sont toujours aussi seyantes, mais si le radiateur en forme de fusil démonté était déjà un peu limite, le petit pistolet qui couvre le X79 devient franchement kitch. Elle ne dispose même pas d’un BIOS spécifique pour marquer le coup.

PC Update 123


Choix de la rédaction

Même à 200 €, un prix d’appel pour cette plateforme, Gigabyte a fait l’effort de tout looker en noir, comme cet header USB 3.0.

Gigabyte est capable du pire comme du meilleur, bien qu’il soit assez réducteur de qualifier la G1.Assassin 2 de « pire ». Quoi qu’il en soit, sa petite X79-UD3 devient sans hésiter la nouvelle référence absolue, de par son prix, bien sûr, mais également son look et la cohérence de son niveau d’équipement. L’ASRock Extreme 4 est correctement placée, mais elle n’a rien pour vraiment se distinguer. Pour les fondus de l’USB, l’Asus P9X79 est une solution intéressante, mais ne vaut-il pas mieux, vu le prix, rajouter encore un peu pour une Gigabyte X79-UD5 à 255 € et ainsi profiter d’un meilleur équipement global, sans parler de l’aspect esthétique ? En haut de gamme « classique » (pas spécialement orienté gaming ou overclocking), la P9X79 Deluxe est excellente,

mais comme toujours un peu chère à la sortie. Quand elle aura réussi à tomber sous les 300 €, ça sera idéal. Au-delà, à moins de vouloir à tout prix de la G1 pour son look ou sa carte réseau, les Asus Rampage IV sont nettement supérieures (mieux équipées, composants de meilleure qualité, BIOS plus stable). Nous sommes déçu du prix de la Formula pour le moment, elle nous avait été annoncée à 325 €. A ce prix, foncez, mais même à 350 € avec Battlefield 3, c’est à considérer. Si vous hésitiez à acheter un Sandy Bridge-E en raison du choix de la carte mère, ne patientez pas plus. Les seules que nous n’ayons pas encore testées sont les ASRock Extreme 9 qui ne font que multiplier les ports USB et SATA à l’infini et les EVGA toujours aussi séduisantes que chères et en retard.

Marque

Asrock

Asus

Asus

Asus

Gigabyte

Gigabyte

Modèle

X79 Extreme4

P9X79

P9X79 Deluxe

Rampage IV Formula

X79-UD3

G1.Assassin 2

Format

ATX

ATX

ATX

ATX

ATX

ATX

Socket / chipset

2011 / Intel X79

2011 / Intel X79

2011 / Intel X79

2011 / Intel X79

2011 / Intel X79

2011 / Intel X79

Mémoire

DDR3 *4

DDR3 *8

DDR3 *8

DDR3 *4

DDR3 *4

DDR3 *4

PCI-Express

3* 16X (16/8/8) + 2* 1X

3* 16X (16/16/8) + 2* 1X

4* 16X (16/16/8/8) + 2* 1X

4* 16X (8/8/8/8) + 2* 1X

4* 16X (8/8/8/8) + 2* 1X

3* 16X (16/16/8) + 2* 1X

PCI

2

1

0

0

1

1

SATA 6 Gb/s

5 (dont deux RAID Intel)

3 (dont RAID 2 par 2)

4 (dont RAID 2 par 2)

4 (dont RAID 2 par 2)

6 (dont RAID 2 par 2)

4 (dont RAID 2 par 2)

SATA 3 Gb/s

4 (RAID Intel)

4 (RAID Intel)

4 (RAID Intel)

4 (RAID Intel)

4 (RAID Intel)

4 (RAID Intel)

eSATA

1 (6 Gb/s)

1 (6 Gb/s)

2 (6 Gb/s), alimentés

2 (6 Gb/s), alimentés

2 (6 Gb/s), dont 1 alimenté

2

ATA

0

0

0

0

0

0

Réseau

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

WiFi N + 2* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1x Gigabit Ethernet Bigfoot Killer E2100

Audio

HD Audio 7.1 (Realtek ALC898), THX TruStudio

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC898)

HD Audio 7.1 (Supreme FX III) THX TruStudio Pro

HD Audio 7.1 (Realtek ALC898), Dolby Home Theater

Creative X-FI

Sortie(s) audio numérique(s)

Optique et coaxiale

Optique

Optique

Optique

Optique et coaxiale

Optique

USB 3.0

4* (dont 2* via prise interne)

4*

8* (dont 4* via prise interne)

6* (dont 2* via prises internes)

4* (dont 2* via prise interne)

4* (dont 2* via prise interne)

USB 2.0

10* (dont 4* via prises internes)

14* (dont 8* via prises internes)

12* (dont 8* via prises internes)

12* (dont 6* via prises internes)

14* (dont 6* via prises internes)

12* (dont 6* via prises internes)

Firewire

2* (dont 1* via prise interne)

1*

0*

0*

0*

2* (dont 1 via prise interne)

Prises pour ventilateurs

4* (dont 1* déjà utilisée)

6*

6*

8*

*5

*5

Divers

boutons power/reset/ clear CMOS, afficheur diag de boot

N/A

Bluetooth 3.0

Boutons power/ reset/clear CMOS/ overclocking

N/A*

N/A

Prix

220 €

240 €

320 €

350 €

200 €

360 €

124 PC Update



Corsair Vengeance 1100 et 1300, Roccat Kulo

L

e marché des micros casques évolue moins rapidement que celui des ventirads CPU ou des alimentations, mais les nouveautés sont néanmoins fréquentes. En test ce mois-ci, le dernier-né de Roccat, le Kulo apparu au printemps dernier. A ses côtés, deux nouveautés Corsair issues de la jeune gamme Vengeance. Tous trois vendus entre 35 et 70 €, ce sont donc des modèles à classer dans le milieu de gamme, bien que les casques d’entrée de gamme ne puissent pas être qualifiés de « micros casques pour gamers » (ils sont assez basiques et conçus pour la communication vocale). Et d’après nos tests, ces trois prétendants offrent des prestations très différentes !

Le retour de la vengeance

fiche technique

• Marque : Corsair • Modèle : Vengeance 1100 • Type : micro casque tour supra-aural, ouvert • Connectique : analogique (2 x Jack 3,5 mm) ou USB • Longueur du câble : 1,8 m • Haut-parleurs : 40 mm • Impédance : 32 Ohms • Réponse en fréquences casque : 20 Hz – 20 kHz • Micro : unidirectionnel à suppression de bruit • Réponse en fréquences micro : 200 Hz – 10 kHz • Télécommande : oui, filaire (volume casque + mute micro) • Divers : N/A • Prix : 35 € Compact Housse de transport Gainage des fils Analogique et USB Punch pour un tour de cou Pas pliable Manque important d’aigus

126 PC Update

La RAM Vengeance est un vrai best-seller. Surfant sur la vague, la marque au bateau de pirate décline à présent de nouveaux micros casques, ainsi que des claviers, souris avec ce patronyme. Les casques Vengeance, au nombre de trois, viennent en complément des deux casques de la série HS1 que nous avons déjà testés (Hardware Magazine n° 52). Le 1100 est un tour de cou USB à 37 €. Les 1300 et 1500 sont de plus gros modèles, identiques d’un point de vue sonore, nous avons testé le 1300 à 67 € en analogique, mais le 1500 à 85 € en USB vous apportera la possibilité de régler le volume du casque différemment de celui de vos enceintes et, dans le cas où votre carte son est de mauvaise qualité (souffle, pops, craquements), une qualité accrue. Le Vengeance 1100 est un casque de type « tour de cou ». Par définition, il est donc compact et léger. Il n’offre aucun réglage mais il est assez souple pour s’adapter à toutes les têtes. Il y a trop peu d’espace entre les transducteurs et le cerceau pour que vous puissiez y glisser le pavillon de l’oreille, comme c’est généralement le cas avec les tours de cou mais le confort n’en souffre pas. La mousse qui recouvre les haut-parleurs de 40 mm est très douce, conférant un toucher agréable au 1100, même durant une écoute prolongée ; cette mousse pourrait bien se révéler fragile et, à la longue, se détacher des transducteurs. La partie intérieure du cerceau étant en gomme « soft touch », le casque tient bien et ne glisse pas si l’on bouge violemment la tête pour éviter une balle ennemie ! Les deux fils du casque et du micro sont regroupés dans une gaine tressée du plus bel effet et chose rare, surtout à ce prix (37 €), vous pouvez le brancher directement en analogique (deux miniJack 3,5 mm) sur votre carte son ou privilégier l’USB grâce au miniDAC fourni. Ce dernier ne propose aucune fioriture

C

UPDAT E

Vendus respectivement 35, 65 et 50 €, les trois micros casques Corsair et Roccat testés ce mois-ci se destinent aux joueurs. Alors que les références en haut de gamme ne manquent pas, sauront-ils s’imposer dans la tranche inférieure, de 35 à 70 € ? Oui, sans hésiter.

P

Le milieu de gamme change de leadership

Même avec son micro, le 1100 peut prendre les transports en commun avec vous.

comme du 7.1, il se contente de l’essentiel, voilà qui est bien pratique si vous désirez contrôler indépendamment le volume du micro casque de celui des haut-parleurs s’ils sont branchés en analogique. Corsair annonce fièrement une réponse en fréquence de 20 Hz à 20 000 Hz pour ce modèle, mais sans préciser les conditions de mesure, ça ne signifie pas grand-chose. Dès la première écoute, un déséquilibre profond favorisant les basses et dénigrant médiums hauts et aigus apparaît ; voilà qui contraste avec le HS1 qui était, au contraire, très creux dans les basses fréquences sans réglages et très bon partout ailleurs. Pour du vocal, le 1100 s’en sort bien, les correspondants héritant d’un timbre de voix digne des animateurs de radio. Pour les jeux, c’est tout bon aussi. Le moins que l’on puisse dire est qu’il percute, même si ce manque d’aigus peut fatiguer un peu à la longue. Pour la musique, il ravira les fans d’électro bien grasse (son type club), mais il n’est pas à la hauteur pour les autres styles. Après un réglage via égaliseur, en augmentant d’environ 3 dB les fréquences de 1 000 à 5 000 Hz et carrément de 6 dB celles audelà, c’est beaucoup mieux, mais pas suffisant pour le qualifier de casque musical. Le DAC fourni n’offrant pas de réglages, privilégiez le branchement analogique avec un ajustement dans le pilote de votre carte son et vous l’exploiterez au mieux. Malgré ce déséquilibre, le Vengeance 1100 est excellent. Confortable, léger, il est très puissant (ne sature pas, ne grésille pas même à de très hauts volumes) et il sort plus de basses qu’aucun autre tour de cou à un prix si contenu, c’est généralement un défaut à moins de 50 €. C’est le meilleur de sa catégorie, il offre un son plus puissant et un meilleur confort que le Plantronics Audio 645 USB (25 €) et même que le Logitech G330 (45 €). Seul le Sennheiser PC 141 parvient à un meilleur équilibre audio, mais il est plus cher (45 €) et moins facile à trouver chez les revendeurs de matériel informatique. Le Vengeance 1300, bien plus volumineux, est un casque circum-aural (qui englobe l’oreille). Son essai se révèle assez rapide : bien que ce ne soit pas du tout le même produit, nous retrouvons vraiment le HS1 avec ses mêmes


Test : casques

Kulo, le bon rapport Q/P ?

La télécommande Roccat se contente du minimum, au moins elle ne pèse pas. Les discrètes pastilles de couleur sur les prises facilitent le branchement en week-end réseau où la lumière ne filtre pas !

des heures en écoute musicale, sans aucune gêne. La télécommande sur le fil est minimale, un simple réglage de volume coulissant… et ça suffit ! Le micro, de type unidirectionnel, est à réduction de bruit comme les autres (un micro intérieur capte la voix, un micro extérieur analyse les sons ambiants pour les annuler), mais il se désactive tout seul lorsqu’il est relevé, une fonction plutôt rare à 50 €. En termes d’écoute, c’est clairement un casque pour gamers qui favorise le punch avec des basses percutantes (qui ne descendent pas dans l’infra pour autant) mais, contrairement aux Corsair, c’est bien mieux équilibré et il n’est pas nécessaire de bricoler le pilote de la carte son pour obtenir quelque chose de correct dans tous les scénarios. Pour la musique, les médiums hauts sont en léger retrait, rien de catastrophique. Il n’égale pas la qualité d’un Kave 5.1 testé dans Hardware Magazine n° 49, par contre, il n’a plus le problème de souffle désagréable que l’on pouvait entendre sur son aîné, souffle permanent audible sans aucune source audio active. A 50 €, il devient lui aussi une référence absolue (d’autant que des boutiques l’ont déjà descendu à 40/42 €), remplaçant sans problème le SteelSeries 3H USB (d’autant qu’il est difficile à trouver dans le commerce, 50 €) et, à la connectique USB près, il est en tout point meilleur que le Plantronics GameCom 777 pourtant plus cher (60 €). Thomas Olivaux C

UPDAT E

Comme les Corsair Vengeance 1300 et 1500, le Roccat Kulo existe en version analogique (Kulo stéréo de notre essai, 50 €) et USB (7.1 virtuel, 70 €). L’émulation du multicanal sur un casque n’étant que de la bouillie de son, pas besoin de débourser 20 € de plus pour ça, à moins de vouloir simplement profiter de la connectique mais c’est cher payé. Pourquoi ne pas généraliser les petits DAC USB simples comme celui du Vengeance 1100 ou du Plantronics GameCom 777 ? Le Kulo est un casque circum-aural très compact, c’est-à-dire qu’il couvre toute l’oreille, mais ne l’englobe pas pour autant. Il semble peu confortable à première vue, les transducteurs de 40 mm étant dissimulés par un mélange de mousse et de skaï qui semble un peu rêche. Finalement, il n’en est rien et le Kulo s’avère même très agréable, la mousse dissimulée d’un centimètre d’épaisseur par oreille n’y étant sûrement pas étrangère. Pour ce test, nous l’avons porté durant

Esthétiquement, le 1300 est quasiment identique au 1500 a une finition en aluminum prêt.

P

qualités et défauts ! C’est un modèle plutôt confortable, bien qu’il ne convienne pas du tout aux petites têtes (son réglage serré est déjà adapté aux « grosses » têtes). Bénéficiant d’un gros potentiel acoustique, il souffre par défaut d’un cruel manque de basses, et ceci en relativisant le fait que le modèle précédent était au contraire trop fourni. Les médiums hauts et aigus sont, en revanche, excellents, c’est l’antithèse du 1100 ! En prenant le soin de booster un peu les bas niveaux dans un égaliseur, le Vengeance 1300 est le casque qui offre la meilleure qualité audio des trois produits en test, mais encore faut-il que la carte son offre cette possibilité et ne pas vouloir brancher de kit d’enceintes sur la même prise pour éviter de devoir changer tout le temps de réglage. Finalement, le Vengeance 1500 que nous avons mis de côté pour le surcoût qu’engendre sa connectique USB (85 € au lieu de 67) prend du sens, car contrairement au 1100, le 1500 est livré avec un pilote complet qui permet d’affiner le son. Le Vengeance 1300 nous laisse donc un peu sur notre faim vu son tarif, le HS1A de la même marque étant aussi bon, livré avec deux jeux de mousses différents et un look un peu plus haut de gamme… pour 5 à 10 € de moins en boutiques ! Et quitte à dépenser un peu plus, mieux vaut prendre le Razer Carcharias à 75 €, plus équilibré et dont le confort longue durée est meilleur (léger pour un casque de gros calibre, il sait se faire oublier). Et si l’USB vous manque, le Plantronics GameCom 777 reste une référence à 60 €, bien qu’il soit un peu en dessous en qualité audio.

fiche technique

• Marque : Corsair • Modèle : Vengeance 1300 • Type : micro casque circum-aural, fermé • Connectique : analogique (2 x Jack 3,5 mm) • Longueur du câble : 3 m • Haut-parleurs : 50 mm • Impédance : 32 Ohms • Réponse en fréquences casque : 20 Hz – 20 kHz • Micro : unidirectionnel à suppression de bruit • Réponse en fréquences micro : 100 Hz – 10 kHz • Télécommande : oui, filaire (volume casque + mute micro) • Divers : N/A • Prix : 65 € Gainage des fils Qualité audio après réglages Manque de basses Concurrencé par son aîné HS1A

fiche technique

• Marque : Roccat Stéréo • Modèle : Kulo • Type : micro casque circum-aural compact, fermé • Connectique : analogique (2 x Jack 3,5 mm) • Longueur du câble : 2,5 m • Haut-parleurs : 40 mm • Impédance : 50 Ohms • Réponse en fréquences casque : 20 Hz – 20 kHz • Micro : unidirectionnel à suppression de bruit • Réponse en fréquences micro : 70 Hz – 20 kHz • Télécommande : oui, filaire (volume casque) • Divers : mute micro automatique • Prix : 50 € Mute automatique du micro Télécommande minuscule Confort Qualité audio dans sa gamme de prix Un peu trop de basses par défaut

PC Update 127


Antec P280 : un P180 moderne Antec sort le successeur de son fameux P180. A 140 €, la concurrence est rude dans cette tranche de prix, mais le P280 marque le retour du constructeur sur le devant de la scène.

Refroidissement 5

Les six tiroirs de stockage équipés de rondelles de silicone sont compatibles 3,5 et 2,5’’. Deux 2,5’’ supplémentaires sont disponibles sous les baies 5,5’’.

4 Prix

3 2

Espace

Un montage aisé mais des câbles I/O trop courts

1 0

Finition

Bruit

Montage

fiche technique

• Nom : P280 • Constructeur : Antec • Type : moyenne tour • Compatibilité carte mère : XL-ATX, ATX, microATX, mini-ITX • Emplacements 5,25’’: 3 • Emplacements 3,5/2,5’’: 6 (communs) + 2 x 2,5’’ • Slots d’extension : 9 • Ventilateurs : 2 x 120 mm en haut, 120 mm à l’arrière, 2 x 120 mm optionnels dedans, 2 x 120 mm optionnels à l’avant • Connectique : 2 x USB 3.0, 2 x USB 2.0, eSATA, casque et micro, dock SATA hot-swap • Dimensions : 561 x 526 x 231 mm • Poids : 10,2 kg • Prix : 140 € • Concurrents : Fractal Design Define R3 et Arc Midi, Cooler Master 690 Advanced II, LanCool PC-K62, Corsair Carbide 500R, Lian Li PC-90 Ventilation régulée et silencieuse Organisation des câbles Jusqu’à 7 ventilateurs 120 mm Qualité de fabrication/finition Compatible XL-ATX Emplacement watercooling 240 mm Câbles du panneau de contrôle trop courts Position de la régulation Pas de régulation pour la 4e prise 3 pins Visserie grise

128 PC Update

L

Faciles à retirer, les portes sont maintenues par deux vis à main, s’enfichent dans une gouttière à l’avant et se pivotent par l’arrière. Elles sont aussi équipées d’une couche de polycarbonate insonorisant la tour, toutefois trop fine pour être vraiment efficace. Avec son alimentation placée en bas, un plateau de carte mère offrant une découpe pour accéder au socket CPU et plusieurs ouvertures pour passer les câbles, le châssis du P280 propose une architecture moderne. Ses baies de stockage à l’avant disposent de six logements 3,5’’ compatibles 2,5’’, sous la forme de tiroirs associés à quatre rondelles de silicone. Deux baies 2,5’’ supplémentaires sont aussi présentes au-dessus de ces tiroirs. Le tournevis est nécessaire pour fixer les disques durs/ SSD, il en est de même pour l’alimentation qui se dispense d’éléments antivibration, ainsi que pour les cartes filles qui profitent tout de même de vis manuelles. Les périphériques 5,25’’ peuvent, eux, se contenter des clips

e P280 reste fidèle à la sobriété du précédent P180 et reprend ses lignes rectilignes simples, ainsi que sa porte battante aimantée recouverte d’une fine couche d’aluminium. Il perd, en revanche, cette matière sur les panneaux latéraux qui adoptent ici une belle peinture noire, granuleuse. Assez volumineux en raison de sa compatibilité XLATX, le boîtier affiche pourtant un poids contenu de 10 kg avec son châssis en acier qui repose sur quatre pieds équipés de silicone. La robe de cette moyenne tour ne présente pas beaucoup d’éléments voyants, en dehors du logo Antec frappé en bas de la façade et de deux ouvertures en nids-d’abeilles sur le capot, qui supporte aussi les boutons d’allumage et de reset. La porte possède toujours une double charnière et peut donc s’ouvrir en se plaquant complètement sur la gauche pour éviter de l’endommager avec un coup malencontreux. Elle est recouverte d’une bonne épaisseur de mousse à l’intérieur et dévoile trois baies 5,25’’ et un grand filtre amovible en plastique. Le panneau de contrôle, placé en haut de la façade, comporte quant à lui deux USB 3.0 (header), deux USB 2.0 et les prises caque/micro. Comme souvent chez Antec, la qualité de fabrication et de finition est irréprochable.


Test : boîtier

Contrairement au P180, les boutons d’allumage et de reset ne sont pas placés derrière la porte mais sur le capot.

de fixation rapide placés d’un côté de la tour. L’espace interne confortable permet de loger n’importe quel composant (33 cm de long pour le GPU, 17 cm de haut pour le ventirad) et avec les neuf slots d’extension, une carte mère XL-ATX pourra donc accueillir quatre cartes graphiques puissantes. Le montage des composants ne pose aucune difficulté, on peut en revanche critiquer le choix de la visserie grise qui dénote avec la couleur interne noire. Un détail peu important puisque les vis ne se verront pas une fois les portes fermées, mais celles des ventilateurs du capot sont bien visibles de l’extérieur. Les câbles sont aussi faciles à organiser dans le boîtier grâce à un passage en haut pour le 8 pins ATX, quatre

grandes ouvertures protégées bien placées sur le plateau de la carte mère et un espace très confortable entre ce dernier et la porte gauche. Le seul problème vient des câbles du panneau de contrôle, trop courts pour la plupart. Si l’on passe par l’ouverture la plus haute, à côté de la première baie 5,25’’, ils ne peuvent pas atteindre la carte mère, il en est de même à partir du premier passage protégé. Selon le layout de la carte mère, il reste possible de guider les connecteurs USB et HD audio dans le petit espace placé derrière l’alimentation, avant de la visser. Ce défaut HDD charge n’est pas vraiment pénalisant mais il empêche donc de bien camoufler ces câbles. HDD repos

Jusqu’à sept 120 mm Le P280 est livré avec trois 120 mm. On en trouve deux sur le capot et un à l’arrière, tous en connectique 3 pins et reliés à un régulateur. Celui-ci s’alimente par une prise Molex et se décompose en trois boutons placés à l’arrière de la tour offrant deux vitesses de rotation. Une quatrième prise 3 pins est disponible, mais

En kiosque jusque fin janvier

Les trois 120 mm du P280 sont régulés indépendamment via deux vitesses de rotation. Une quatrième prise est présente mais le bouton n’est pas livré.

Températures °C 38 42 35 39 71

GPU charge

85

37 41

GPU repos

68

CPU charge

82

37 41

CPU repos 0

20

40

Maxi

Mini

60

80

100

Configuration de test : carte mère X58 associée à un i7-920 et un Thermalright HR-02, un disque dur 1 To Seagate 7200.11, une alimentation SilverStone 450 W passive et une Radeon HD5670 passive de chez Sapphire. Nous avons, d’autre part, utilisé une GTX470 Gainward pour les photos du montages.

PC Update 129


La porte aimantée à double charnière est recouverte de mousse. Les portes profitent aussi d’une insonorisation avec des plaques de polycarbonate qui sont, cela dit, trop fines pour être efficaces.

malheureusement, le bouton de régulation n’est pas livré. Au minimum, la ventilation est silencieuse et s’est montrée suffisante pour refroidir notre configuration passive. Le Core i7-920 a plafonné à 82 °C en charge et la Radeon HD5670 n’a pas dépassé les 85 °C, soit une bonne température car bon nombre de moyennes tours la faisaient monter à 92 °C, voire beaucoup plus sur le même système. Même si ce n’est pas indispensable, le L’espace entre le plateau de la carte mère et la porte droite est très confortable pour y placer les fils et les fixer à l’aide des serre-câbles et des ergots métalliques. disque dur méritera par contre un ventilateur supplémentaire à cartes filles, ce qui sera très bénéfique à un l’avant puisqu’il est monté à 42 °C après système multiGPU. deux heures d’activité intense. Au maximum Un radiateur watercooling de 240 mm est de la rotation, le boîtier s’entend facilement aussi compatible sous le capot et deux passans pour autant devenir bruyant et les sages pour tuyaux ont été prévus à l’arrière. températures en profitent bien puisque le Le P280 embarque ensuite les filtres à processeur et la carte graphique perdent poussière lavables nécessaires, à savoir un 14 °C, le disque dur reste également en desen façade et un sous l’alimentation sous des 40 °C. Si vous souhaitez encore améliorer la dissipation de la chaleur, le Encore un effort Antec ! P280 peut loger deux 120 mm à l’avant et Le P280 ne présente pas de défauts deux autres sur les baies de stockage, avec majeurs en dehors des câbles trop courts un flux d’air directement orienté sur les du panneau de connexion et propose toutes les prestations essentielles pour assurer un montage facile. On apprécie sa ventilation régulée et la possibilité de placer jusqu’à sept ventilateurs au total. Mais Antec ne fait que se mettre à jour face à la concurrence en proposant un boîtier moderne. Nous attendions plus de nouveautés de la part du constructeur et il est dommage qu’il lui manque des éléments antivibration pour l’alimentation et que l’insonorisation des portes ne soit pas plus efficace. Le P280 n’en reste pas moins un bon boîtier offrant une excellente qualité de fabrication/finition et c’est l’une des rares moyennes tours compatibles XL-ATX. Car en dehors du PC-90 de Lian Li, il faut taper dans les grandes tours comme le Define XL de Fractal Design ou les HAF-X et Storm Trooper de Cooler Master. Mais pour moins cher, d’autres moyennes tours ATX font aussi bien. On peut citer le Fractal Design Define R3 orienté silence (95 €), l’Arc Midi du même fabricant qui dispose d’une ventilation régulée performante et d’un logement watercooling (90 €), le Cooler Master CM-690 II Advanced qui est très bien équipé (100 €, disponible en blanc), le PC-K62 de LanCool qui dispose des excellents systèmes de montage de Lian Li (90 €), ou encore le Carbide 500R de Corsair (115 €) dont la régulation est critiquable mais qui propose de bonnes capacités d’intégration et une robe blanche élégante.

Si l’organisation des câbles est convaincante, la plupart des fils du panneau de contrôle sont trop courts pour être bien cachés. Le P280 accepte d’autre part n’importe quels composants longs ou volumineux.

130 PC Update

Jérémy Panzetta



Après 4 ans d’attente, voilà enfin le nouveau Cosmos, fleuron de la gamme Cooler Master. Un monstre, aussi bien en taille qu’en prix, mais qui en jette et qui est certainement l’une des meilleures grandes tours du marché.

Refroidissement 5 4 Prix

3 2

Espace

1 0

Finition

Bruit

P

C

UPDAT

E

Cooler Master Cosmos 2 : 22 Kg de plaisir

L

e Cosmos premier du nom avait fait forte impression à sa sortie. Son successeur était donc très attendu, l’arrivée du carton à la rédaction a d’ailleurs attiré tous les regards. Encore plus volumineuse que la précédente version avec pas moins de 70 cm de hauteur pour 66 cm de longueur, cette grande tour affiche aussi un design plus agressif. Le boîtier adopte cette fois une couleur dominante noire, des éléments esthétiques plus travaillés et une robe plus aérée. La façade est composée d’une moitié inférieure grillagée en nids-d’abeilles et d’une partie supérieure supportant un panneau coulissant dévoilant trois baies 5,25’’ et deux racks SATA hot-swap 3,5’’, chacun associé à un verrou de sécurité. Ce panneau est aimanté en haut pour tenir en place et descend doucement après avoir appuyé dessus. Le capot présente lui aussi une bonne portion grillagée et une plaque coulissante sous laquelle se cache un grand panneau de contrôle à sept boutons. Cinq d’entre eux sont dédiés au rhéobus intégré et associés à une LED tricolore, deux servent à l’allumage et au

Montage

Reset, le cinquième active ou coupe l’éclairage LED des ventilateurs. On trouve également deux diodes bleues d’activité système. Juste en dessous, les connectiques déportées sont orientées vers l’avant et sont particulièrement bien fournies, avec quatre USB 2.0, trois USB 3.0 (header), un eSATA et les prises casque/micro. On ne peut ensuite pas passer à côté des quatre arceaux déjà présents sur le premier Cosmos. Les deux du bas font office de pieds et sont équipés de cales épaisses en caoutchouc, ceux du haut sont pratiques pour le transport, mais à moins de vouloir faire un peu de musculation, ce ne sera pas le meilleur ami de vos LAN parties, car la bête pèse quand même 22 kg. Ces arceaux à la peinture granuleuse sont en acier, comme le châssis, le reste de l’habillage est constitué de plastiques lisses de bonne qualité et d’aluminium brossé. Cette dernière matière est surtout présente sur les portes qui en sont recouvertes. Elles sont de couleurs gris foncé et en oblique vers l’avant. Elles affichent aussi plusieurs découpes horizontales agrémentées de grosses alvéoles en plastique, qui se marient très bien avec le look général du boîtier.

Un assemblage impeccable Deux racks SATA hot-swap 3,5’’ sont présents en façade, derrière un panneau coulissant.

132 PC Update

Le boîtier présente deux compartiments. Celui du bas comprend deux cages à trois tiroirs 3,5/2,5’’ placées derrière les deux ventilateurs 120 mm.

Le Cosmos 2 propose un excellent système de fixation des portes. Elles s’ouvrent à l’aide d’un loquet placé à l’arrière de la tour et pivotent sur une


Test : Cosmos 2

Un radiateur de watercooling 240 mm peut se loger au niveau du capot. Il sera même possible d’en ajouter un second dans le bas du boîtier.

charnière métallique. Elles sont également assez épaisses et se démontent complètement en les soulevant. Pas besoin d’outils, des picots viennent se glisser dans la charnière, d’autres s’enfichent dans le châssis à la fermeture. L’espace interne est énorme et compatible avec les formats de cartes mères XL-ATX, E-AXT, ATX et microATX. Il est divisé en deux compartiments. La carte mère, les baies 5,25’’ et cinq baies 3,2/2,5’’ sont placées en haut, l’alimentation et six autres logements 3,5/2,5’’ sont logés en bas. Les disques durs/ SSD s’introduisent dans des tiroirs, sans avoir besoin de les visser et profitent d’éléments antivibration sous forme de rondelles de caoutchouc. L’alimentation repose également sur une bonne épaisseur de texture gomme. Après avoir retiré les caches frontaux à l’aide d’un loquet, les lecteurs optiques se glissent, quant à eux, dans les baies et se maintiennent après avoir pressé un bouton équipé de picots métalliques. Vous n’aurez à sortir le tournevis que

Une plaque coulissante au-dessus du capot dévoile le panneau de contrôle du rhéobus, les boutons d’allumage et de Reset, ainsi que les diodes d’activité. Les connectiques déportées placées juste en dessous comportent, entre autres, quatre USB 2.0 et deux USB 3.0 (header).

pour placer les entretoises de la carte mère à l’aide de l’adaptateur fourni, ainsi que pour desserrer les vis à main des slots d’extension. On en compte d’ailleurs dix et un onzième est ajouté à la verticale. Avec son grand volume, le Cosmos 2 peut naturellement accueillir n’importe quel composant. 38 cm de longueur sont disponibles pour les cartes filles, 19 cm de hauteur pour le ventirad. Les trois cages de stockage sont amovibles si besoin. Le plateau de la carte mère possède six grands passe-câbles protégés pour agencer les fils et deux en haut à destination des ventilateurs et du câble ATX 12 V, pour lequel une rallonge est livrée. Deux autres passages caoutchoutés sont également présents dans la plaque séparant les deux compartiments. Toutes ces ouvertures sont bien aménagées et grâce aux ergots du plateau, aux nombreux colliers fournis et à l’espace confortable avec la porte droite, l’organisation des câbles ne pose aucune difficulté. Elle prendra un peu de temps par contre, car 19 fils sortent du rhéobus, 5 des connectiques déportées et 4 pour les deux racks SATA (deux nappes et deux Molex). Le montage d’un système dans le Cosmos 2 est, au final, un vrai plaisir, l’assemblage est propre, sans fils qui dépassent ou qui perturbent la ventilation, même si la configuration est chargée en composants.

Un rhéobus à 9 connecteurs Le Cosmos 2 embarque cinq ventilateurs, tous à connectique 3 pins. On trouve un 200 mm à LED bleues en façade, un 120 mm sur le capot, un 140 mm à l’arrière et deux 120 mm en bas. Ces deux derniers sont placés sur le côté, dans la longueur du boîtier et fixés dans un élément de plastique pivotant, afin d’accéder aux deux baies de stockage. Tous les ventilateurs peuvent être reliés au rhéobus qui dispose de neuf connecteurs 3 pins, ainsi que neuf prises 2 pins pour alimenter des modèles dont l’éclairage LED en aurait besoin. Il possède quatre zones de régulation. Les boutons du panneau de contrôle nommés Top, Front, GPU et HDD régulent respectivement trois, un, trois et deux ventilateurs simultanément.

Les trois cages de stockage sont amovibles. Les deux du bas peuvent être remplacées par un radiateur de watercooling 240 mm.

Les portes épaisses se débloquent à partir d’un loquet à l’arrière de la tour et pivotent sur une charnière métallique. Elles peuvent se retirer en les soulevant.

fiche technique

• Nom : Cosmos 2 • Constructeur : CoolerMaster • Type : grande tour • Compatibilité carte mère : XL-ATX, E-AXT, ATX, microATX • Emplacements 5,25’’: 3 • Emplacements 3,5/2,5’’: 13 (dont 11x 2.5 pouces communs, et deux racks hotswap 3.5’’) • Slots d’extension : 10+1 • Ventilateurs : 120 mm en haut (200 mm, 2x 140 mm, 3x 120 mm optionnels), 140 mm à l’arrière (120 mm optionnel), 200 mm LED bleu à l’avant (140 mm optionnel), 2x 120 mm en bas, 120 mm optionnels dedans, 2x 120 mm optionnels sur la porte • Connectique : 2 x USB 3.0, 4 x USB 2.0, eSATA, casque et micro • Dimensions : 704 x 664 x 344 mm • Poids : 22 kg • Prix : 350 € • Concurrents : Corsair Obsidian 800D, Lian Li PC-X900 Ventilation régulée et silencieuse Régulation indépendante de quatre zones Organisation des câbles Capacité de ventilation (jusqu’à 10 ventilateurs) Qualité de fabrication/finition Compatible XL-ATX Deux emplacements pour radiateur watercooling 240 mm Deux racks SATA hotswap 3.5’’ Connectiques déportées Prix Volume/Poids ? Pas de fixation rapide pour les cartes filles

PC Update 133


L’alimentation repose sur une bonne épaisseur de gomme - deux ouvertures protégées sont disponibles pour passer d’éventuels câbles entre les deux compartiments - dommage que les cartes filles se content de vis à main.

Les disques durs/SSD prennent place dans des tiroirs équipés de rondelles de caoutchouc. Notre carte mère ATX paraît bien petite dans cet énorme volume interne qui peut accueillir n’importe quel composant.

Et ce, avec trois vitesses de rotation pour chaque, identifiées par la couleur que prend le bouton (bleu, violet et rouge). Au minimum de la rotation, notre configuration entièrement passive n’a pas tenu le choc en charge. Le Core i7-920 équipé d’un radiateur Thermalright HR-02 s’est mis en sécurité rapidement, après avoir atteint les 100 °C, et si le pilote graphique n’a pas planté, la Radeon HD5670 est tout de même montée à 108 °C. Le disque dur Barracuda 7200.11 1 To a, quant à lui, plafonné à 43 °C. A la vitesse de rotation intermédiaire, c’est déjà beaucoup mieux et la configuration passive devient viable. Le processeur stagne à 77 °C, 90 °C pour la carte graphique et le disque dur perd 4 °C. A fond, les températures en profitent toujours et deviennent bonnes. Le processeur perd encore 10 °C pour arriver à 67 °C, la Radeon baisse à 81 °C et le disque ne dépasse pas 33 °C. En ce qui concerne le bruit, le Cosmos 2 est inaudible à la plus faible vitesse des ventilateurs et reste discret à une rotation intermédiaire. Au maximum, par contre, il devient presque bruyant et ce sont les deux 120 mm du bas que l’on entend le plus avec leur souffle aigu. Si le rapport température/bruit de la tour ne vous satisfait pas, vous pourrez l’améliorer car elle peut loger dix ventilateurs au total. Deux emplacements 120 mm sont prévus sur la porte, un autre sur la cage de stockage du compartiment supérieur, juste devant les cartes filles, et deux derniers 120 ou 140 mm sur le capot. En dehors des deux 120 mm internes livrés, les trois autres ventilateurs sont d’autre part échangeables pour des modèles de taille différente. Et si cela ne suffit pas, le Cosmos 2 peut recevoir deux radiateurs de watercooling 240 mm. Un premier sous le capot et un second en retirant les baies de stockage du bas. On trouve également trois larges passages pour tuyaux à l’arrière de la tour. Cooler Master a enfin pensé à limiter la pénétration de la poussière puisque la porte, l’alimentation et les parties amovibles grillagées du capot et de la façade sont filtrées.

Pas pour toutes les bourses Entre son look d’enfer et la lecture de ce test, ceux qui ont besoin d’une grande tour se

134 PC Update

Entre les câbles du rhéobus, ceux des racks SATA et des connectiques déportées, cela ne fait pas moins de 28 fils à ranger. Mais tout est prévu pour organiser proprement les choses.

diront certainement que le Cosmos 2 sera leur prochain boîtier. Mais ils feront sûrement machine arrière après avoir constaté son prix de 350 €. A ce tarif, même si c’est un excellent boîtier à tout point de vue, nous ne pouvons le recommander que si votre budget n’est pas très limité. Car dans cette catégorie, on trouve d’autres très bons modèles, avec des matériaux, certes, moins flatteurs, mais bien moins chers. A commencer par le Fractal Design XL orienté silence à 150 €, ou le Phantom NZXT à 140 € qui dispose d’un rhéobus pouvant réguler jusqu’à sept ventilateurs à partir de cinq potentiomètres. Citons également le HAF-X à 170 € de Cooler Master ou le CM Storm Trooper (150 €) pour ceux qui aiment les designs pour gamers. Si l’on tape dans des prix plus élevés, on arrive à 265 € pour un Corsair Obsidian 800D aux nobles matières et qui en impose lui aussi, où à 400 € pour un Lian Li PC-X900 très sexy. Le prix du Cosmos 2 nous paraît donc exagéré, et pour un boîtier haut de gamme, on aurait aimé avoir plus de ventilateurs, ainsi que des fixations rapides pour les cartes filles, à l’image de l’excellent système des boîtiers Lian Li. Précisons enfin que la qualité de fabrication et de finition du Cosmos 2 est presque irréprochable. Presque, car cette préversion que nous a livrée Cooler Master présentait deux défauts. Un des connecteurs 3 pins du rhéobus ne fonctionnait pas et le ventilateur 120 mm supérieur émettait un bruit de tactac dérangeant à sa rotation minimum. Le constructeur est néanmoins au courant des petits problèmes rencontrés par les différents testeurs et devrait avoir le temps d’apporter des corrections d’ici la commercialisation. Il a d’ailleurs sagement repoussé le lancement du boîtier à début février au lieu de début janvier.

Jérémy Panzetta


Les PC de la rédac

Nos Configurations de référence Le moins cher possible Configuration recommandée Processeur Carte mère Mémoire vive Carte graphique SSD HDD

Intel Celeron G530 (40 €) MSI H61M-E33 (60 €)

MSI H61MU-E35 (65 €)

Intel Core i3-2100 (105 €) MSI H67MA-E35 (75 €) 2 x 2 Go DDR3-1333 "Value" (25 €)

2 Go DDR3-1333 "Value" (15 €) Intel HD Graphics intégrée au CPU Non WD Caviar Blue 500 Go 7200 tpm WD Caviar Black 500 Go 7200 tpm WD Caviar Black 1 To 7200 tpm (40 €, 120 € crise HDD) (60 €, 120 € crise HDD) (90 €, 150 € crise HDD) Radiateur d'origine Intel Cooler Master Hyper TX3 EVO (20 €) Entrée de gamme (35 €) 1er prix (30 € avec alim) Entrée de gamme 350W (30 €) 1er prix (30 € avec boitier) N/A 185 € 265 € 360 €

Refroidissement CPU Boîtier Alimentation Divers Total

Bureautique et multimédia tout confort Configuration recommandée Processeur Carte mère Mémoire vive Carte graphique SSD HDD Optique Refroidissement CPU Boîtier Alimentation Divers Total

Intel Celeron G530 (40 €)

Intel Core i3-2100 (105 €) Asus P8H67-M Pro (95 €) Corsair XMS3 2 x 2 Go DDR3-1333 (30 €) G.Skill RipjawsX 2 x 4 Go DDR3-1333 C9 (40 €) Intel HD Graphics 2000 intégrée au CPU Crucial M4 64 Go (95 €) OCZ Agility 3 90 Go (125 €) WD Caviar Blue 1 To 7200 tpm (60 €, 120 € crise HDD) Western Digital Caviar Black 1 To (90 €, 150 € crise HDD) Graveur CD/DVD SATA (20 €) Cooler Master Hyper 212 EVO (30 €) Arctic F13 Pro (35 €) Entrée de gamme (35 €) Milieu de gamme (70 €) Entrée de gamme 350W (30 €) FSP ( Fortron) Aurum 400W (60 €) OCZ ZT 550W (80 €) N/A Lecteur de cartes mémoire (15 €) 440 € 585 € 675 €

PC de boulot ultrarapide Configuration recommandée Processeur Carte mère Mémoire vive Carte graphique SSD HDD Optique Refroidissement CPU Boîtier Alimentation Divers Total

Intel Core i3-2320 (170 €) Intel Core i5-2500K (190 €) ASRock Z68 Extreme3 (120 €) ASRock Z68 Extreme4 (155 €) G.Skill RipjawsX 2x4 Go 1333 C9 (40 €) G.Skill RipjawsX 2 x 4 Go DDR3-1600 C8 (60 €) Intel HD Graphics 2000 intégrée au CPU Intel HD Graphics 3000 intégrée au CPU OCZ Agility 3 90 Go (125 €) Crucial M4 128 Go (180 €) Samsung F4 Ecogreen 2 To 5400 tpm (70 €, 170 € crise HDD) Graveur CD/DVD SATA (20 €) Prolimatech Panther (40 €) Noctua NH-U12P (60 €) Milieu de gamme (70 €) Haut de gamme (120 €) Très haut de gamme (150 € ou plus) Bequiet StraightPower E9 CM 580W (110 €) Seasonic X-Series Fanless 400 W (145 €) Lecteur de cartes mémoire (15 €) 780 € 955 € 1 045 €

PC home cinema Configuration recommandée Processeur Carte mère Mémoire vive Carte graphique SSD HDD Optique Refroidissement CPU Boîtier Alimentation Divers Total

AMD A6-3500 (85 €) ASRock A75M (80 €)

AMD A8-3800/3850 (120 €) Asus F1A75-M (90 €) Corsair XMS3 2 x 2 Go DDR3-1333 C9 (30 €) Radeon HD6530D intégrée au CPU Radeon HD6550D intégrée au CPU Agility 3 60 Go (80 €) Crucial M4 64 Go (95 €) Non Samsung F4 Ecogreen 2 To 5400 tpm (70 €, 170 € crise HDD) Lecteur Bluray (45 €) Graveur Bluray (60 €) Scythe Big Shuriken (30 €) Thermalright HR-01 (60 €) SilverStone Grandia GD04 (85 €) SilverStone Grandia GD06 (120 €) Antec Fusion Remote Black (150 €) Seasonic S12 II 430W (65 €) OCZ ZT 550W (80 €) Lecteur de cartes mémoires (15 €) 515 € 630 € 770 €

Alternative Mini-ITX Intel Core i3-2100 (105 €) Gigabyte H61N-USB3 (75 €) HD Graphics 2000 intégrée au CPU Non Lecteur Bluray Slim (100 €) Prolimatech Samuel 17 (40 €) Lian-Li PC-Q09 (150 €) Intégrée au boitier N/A 595 €

PC Update 135


Jeux Pas cher Configuration recommandée Processeur Carte mère Mémoire vive Carte graphique SSD HDD Refroidissement CPU Boîtier Alimentation Divers Total

Intel Pentium G 620 (60 €) MSI H61M-E33 (60 €)

Western Digital Caviar Blue 1 To (60 €, 120 € crise HDD)

455 €

AMD Athlon II X4 631 (75 €) Intel Core i3-2100 (105 €) MSI A75MA-G55 (75 €) MSI H61M-E33 (60 €) 2x2 Go DDR3-1333 C9 (30 €) Radeon HD6770 (100 €) Non WD Caviar Black 1 To 7200 tpm (90 €, 150 € crise HDD) Cooler Master Hyper TX3 EVO (20 €) Entrée de gamme (35 €) Corsair CX430 V2 (40 €) graveur CD/DVD SATA (25 €) 490 € 505 €

Jeux 1920x1080 Configuration recommandée Processeur Carte mère Mémoire vive Carte graphique SSD HDD Refroidissement CPU Boîtier Alimentation Divers Total

Intel Core i5-2300 (160 €) MSI H61M-E33 (60 €)

Intel Core i3-2100 (105 €) Intel Core i5-2300 (160 €) MSI P67A-C45 (90 €) ASRock P67 Fatal1ty Performance (110 €) 2x2 Go DDR3-1333 C9 (30 €) GeForce GTX560 Ti (200 €) Radeon HD6870 ou GeForce GTX560 (160 €) Non Crucial M4 64 Go (95 €) WD Caviar Black 1 To 7200 tpm (90 €, 150 € crise HDD) Cooler Master Hyper 212 Evo (30 €) Prolimatech Panther (40 €) Milieu de gamme (70 €) Antec HCG 520W (60 €) OCZ ZT 550W (80 €) graveur CD/DVD SATA (25 €) 720 € 675 € 765 € 855 €

Jeux 1920x1080 a fond Configuration recommandée Processeur Carte mère Mémoire vive Carte graphique SSD HDD Refroidissement CPU Boîtier Alimentation Divers Total

Intel Core i5-2300 (160 €)

Intel Core i5-2500K (190 €) Asus P8P67 Pro (130 €)

2x2 Go DDR3-1600 C8 (35 €)

Intel Core i7-2600K (270 €) 2x4 Go DDR3-1600 C9 (50 €)

GeForce GTX560 Ti (200 €) Crucial M4 64 Go (95 €)

Antec HCG 520W (60 €) 905 €

Crucial M4 128 Go (180 €) WD Caviar Black 1 To 7200 tpm (90 €, 150 € crise HDD) Prolimatech Panther (40 €) Milieu de gamme (70 €) OCZ ZT 550W (80 €) graveur CD/DVD SATA (25 €) 955 € 1 055 € 1 135 €

Jeux 2560x1600 Configuration recommandée Processeur Carte mère Mémoire vive Carte graphique SSD HDD Optique Refroidissement CPU Boîtier Alimentation Divers Total

136 PC Update

Intel Core i5-2500K (190 €)

Alternative AMD

Intel Core i7-2600K (270 €) AMD FX-8150 (245 €) Asus Sabertooth P67 (160 €) Asus Crosshair V Formula (210 €) 2x4 Go DDR3-1600 C8 (60 €) GeForce GTX570 (300 €) GeForce GTX580 (410 €) Radeon HD7970 (500 €) Radeon HD6970 (330 €) Crucial M4 128 Go (180 €) Hitachi 7K3000 2 To 7200 tpm (110 €, 220 € crise HDD) Noctua NH-U12P (60 €) Thermalright Archon (75 €) Non Thermalright Shaman (75 €) Non Haut de gamme (120 €) beQuiet Straight Power E9 CM 580W (110 €) Seasonic X-Series 560W (130 €) beQuiet Straight Power E9 CM 580W (110 €) graveur CD/DVD SATA (25 €) graveur CD/DVD SATA (25 €), Akasa CBUB09-15BK (10 €) 1 315 € 1 590 € 1 715 € 1 475 €


Les PC de la rédac

Encodage, montage/trucage et rendu 3D Alternative AM3+ AMD FX-8150 (245 €) Gigabyte 990FXA-UD3 (130 €)

FSP (Fortron) Aurum 600W (90 €)

Boitiers

Cube (miniITX)

beQuiet Straight Power E9 CM 580W (110 €) 1 740 €

Le meilleur produit du moment, notre référence, soit forcément quelque chose de tres bon mais aussi à un prix réaliste (mais pas forcément le moins cher). Le top qualité/prix

Un des bons produits du moment. Mais soit il y a mieux, soit ca n’est pas parfait. Ca n’en reste pas moins un excellent choix.

Gold

Silver

Black

Corsair Obsidian 800D (260 €) Corsair Carbide 500R (110 €), Fractal Design Define XL (140 €) Fractal Design Arc Midi (90 €)

Corsair Obsidian 650D (175 €), CoolerMaster HAF-X (170 €) NZXT Phantom (140 €), CoolerMaster HAF 932 Advanced (130 €), CMStorm Trooper (150 €) Lancool PC-K58 et PC-K62 (60 et 90 €), CoolerMaster HAF 912 Plus (75 €), Fractal Design Define R3 (100 €) Antec Two Hundred S (50 €), Xigmatek Asgard III (40 €)

CoolerMaster Cosmos 2 (350 €)

UPDAT

UPDAT

Jouissif, démesuré, innovant, sexy ou exitant, mais trop cher ou pas assez utile pour mériter une récompense classique.

Lian Li PC-TU200 (180 €) NZXT Vulcan (60 €), Silverstone Fortress FT03 (140 €) Antec Fusion Remote (140 €), Zalman HD501 (130 €)

Origen S21T (950 €)

Hitachi 7K3000 Samsung F4 Ecogreen

Caviar Blue Caviar Green

Jusqu’à 64 Go 90 Go et plus

Curcial M4 64 Go Agility 3 120 et 240 Go

Agility 3 60 Go Curcial M4 128 Go, Samsung 830 128 Go

Core i5-2500K (190 €) Core i3-2100 (105 €) Celeron G530 (40 €)

Core i7-2600K (275 €) Athlon II X4 631 (75 €)

Core i7-3930K (550 €) A8-3800 (125 €)

Dell U2711 (27'', 2560x1440, IPS, 650 €) Acer HN274H, 27'', 1920x1080, 120 Hz, 530 €) Acer GD245HQAbid (24'', 1920x1080, 120 Hz, 335 €) Iiyama B2776HDS (27'', 1920x1080, 280 €) Iiyama B2409HDS/E2473HDS (24'', 1920x1080, 175 €) LG IPS231P (23'', 1920x1080, IPS, 175 €)

Asus PA246Q (24'', 1920x1200, IPS, 450 €) Asus VG236H (23'', 1920x1080, 120 Hz, 400 €)

Dell U3011 (30'', 2560x1440, 1100 €)

Logitech G510 (90 €), Razer BlackWidow Ultimate (120 €)

Roccat Isku (70 €), Razer Anansi (100 €)

Logitech DiNovo Edge (110 €), Topre RealForce (indisponible en France)

Logitech G110 (60 €)

Roccat Arvo (50 €), Razer BlackWidow (70 €), Logitech Illuminated (70 €) Microsoft SideWinder X4 (45 €)

ALIMS

casque

souris

clavier

7200 tpm 5400 tpm

CPU

CoolerMaster Elite 430 Black (45 €) Silverstone Sugo SG06 (100 €), Antec ISK300 (70 €), Lian Li PC-Q25 (120 €) Silverstone TJ-08E (90 €), Fractal Design Define Mini (85 €) Antec Fusion Remote Max (180 €), Silverstone Grandia GD04/05/06 (90, 90 et 115 €)

C

ÉCRAN

SSD HDD

microATX Home Cinéma

Intel Core i7-3930K (525 €) Gigabyte X79-UD5 (275 €)

E

Grandes et moyennes tours

C

E

P

1 295 €

Intel Core i7 2600K 270 €) Gigabyte Z68XP-UD3 (130 €) Corsair Vengeance 4 x 4 Go DDR3-1600 C9 (90 €) Radeon HD6570 2 Go (70 €) Crucial M4 128 Go (180 €) 2x Hitachi 7K3000 2 To 7200 tpm (220 €, 440 € crise HDD) Graveur Bluray (60 €) Thermalright Archon (75 €) Haut de gamme (120 €) FSP (Fortron) Aurum 500W (75 €) Lecteur de cartes mémoires (15 €) 1 305 €

Alternative 2011

P

Processeur Carte mère Mémoire vive Carte graphique SSD HDD Optique Refroidissement CPU Boîtier Alimentation Divers Total

Configuration recommandée

Plus de 75 € 55 à 75 €

Caviar Black

Jusqu’à 55 €

Microsoft SideWinder X6 (55 €)

Plus de 60 € 40 à 60 € Jusqu’à 40 €

Logitech G700 (65 €) Roccat Kone+ (60 €) Logitech G300 et G500 (35/40 €)

SteelSeries Sensei (80 €) SteelSeries Xai (60 €), Razer DeathAdder (50 €) Rocat Kova+ (40 €), Logitech G400 (35 €), CMStorm Spawn (40 €) et Xornet (20 €)

Razer Mamba 2012 (115 €)

Plus de 100 € 75 à 100 € 40 à 75 €

Sennheiser PC-350 G4me (150 €) Seenheiser PC-330 G4me (90 €) Roccat Kulo Stereo (50 €)

Logitech G930 (150 €) Logitech G35 (90 €) Razer Carcharias et Roccat Kave (70 €), Plantronics GameCom 777 (60 €)

Seenheiser PC-360 G4me (180 €)

Jusqu’à 40 €

Corsair Vengeance 1100 (35 €)

Top perf Haut de gamme

Seasonic X-series Be.Quiet! Straight Power E9 CM

Seasonic P-series

Milieu de gamme Entrée de gamme

OCZ ZT Corsair CX

Corsair AX, Super Flower Golden King Cooler Master Silent Pro Gold, Be.Quiet! Straight Power E8 CM, NZXT Hale 90+ Antec HCG, Seasonic S12 II et M12 II Bronze, FSP Aurum Cougar A, Antec EarthWatt, Antec VP

PC Update 137


Performances CPU (indice) Core i7-3960X Core i7 990X

FX-8150

1,02

Ph. II X6 1090T

0,99

Core i7 960

1,1

• Les deux marques offrent des prestations similaires en termes de rapport prix/performances. • AMD propose des GPU qui consomment moins et l’entrée de gamme est plus attrayante. • Chez nVidia : PhysX (gestion de la physique par le GPU), 3D Vision (écosystème complet pour la 3D stéréoscopique). • Chez AMD : Eyefinity (support de trois écrans sur toutes les HD5000/6000/7000, jusqu’à six écrans sur certaines cartes). • Toutes les cartes de référence sont trop bruyantes, il faudra acheter des modèles modifiés pour bénéficier d’un relatif silence. • Nos meilleurs radiateurs alternatifs : Arctic Twin Turbo Pro ou II (30 €), Zalman VF3000 (40 €), Prolimatech MK-13 (55 €) ou Thermalright Shaman (75 €).

5,94 5,7 5,47 5,39

1,49

Core i7 870

5,03

1,02

Ph. II X4 965

0,97

Core i5 750

0,92

A8-3850

0,86

Core 2 Q9550

0,86

Ath. II X4 640

0,87

A6-3650

3,82 3,58 3,43 3,37 3,36 3,08

0,78

Core i3 2100

GPU : choisir son camp

6,84

1,55

Core i7 2500K

• 4 Go sont suffisants pour tous les usages, 2 Go étant le minimum vital. • Plus de mémoire permet de ne pas avoir à fermer des applications pour en lancer d’autres. • Lorsque la mémoire est saturée, le système ralentit fortement. • Lorsque la mémoire fonctionne un peu plus vite, de rares applications (comme la compression de fichiers) en profitent dans une faible mesure (10 % au mieux). • Bien que Corsair, G.Skill et Kingston proposent les meilleurs tarifs sur la DDR3, n’hésitez pas à opter pour une autre marque.

9,15

1,21

Core i7 2600K

Mémoire : quantité plutôt que vitesse

11,43

1,57

2,94

1,23

Core i3 540

1,05

Core 2 E8600

1,01

Pentium G620

1,04

Celeron G530

0,95

Pentium G6950

0,91

2,61 2,09 2,06

1,84 1,79

1,64 0,86

Ath. II X2 255 0

2

4

123

Le processeur le plus adapté • Celeron G530 pour les petits budgets, bien plus rapide que tous les autres moins chers et à peine plus lent que les autres CPU à moins de 60 €. • Athlon II X4 au socket FM1 ou AM3/AM3+ s’intercale entre le Celeron G530 et le Core i3-2100, autour de 70 €, pour ceux qui cherchent un quad core. • Core i3-2100 pour la plupart des machines milieu de gamme, il est assez rapide pour tout faire, y compris du jeu vidéo. • Les Core i5-2300 et 2500K sont d’excellents processeurs polyvalents entre 165 et 190 €. • Par rapport aux Core i5, le Core i7-2600K apporte l’HyperThreading qui s’avère très utile pour plus de rapidité lors des tâches multithreadées (encodage, rendu 3D, édition vidéo). • Le Core i7-3930K est encore plus rapide grâce à ses six cores, mais il coûte plus de 500 €. • Les autres processeurs AMD sont moins attrayants que les CPU Intel, mais ils ne sont pas mauvais, ils peuvent quand même convenir pour les fans de la marque.

138 PC Update

10

195

118

GTX590

• Bien qu’il soit possible de changer le modèle de la carte mère que nous recommandons, essayez de conserver le même chipset. • Si vous changez de chipset, assurez-vous de ne pas générer d’incompatibilités (en passant d’un H67 à un P67 pour un PC sans carte graphique par exemple). • Les modèles que nous choisissons offrent le meilleur rapport qualité/prix pour le PC concerné, mais si vous avez des besoins particuliers (eSATA, USB 3.0, CrossFire/SLI, nombre de ports SATA, format, look, fonctions additionnelles), n’hésitez pas à changer.

8

Mono

Performances GPU (indice) HD6990

La carte mère, composant clé du PC

6

Multi

102

HD7970

GTX480

74

HD6970

74

HD6950

63 62

GTX470

58

HD6870

57

GTX560

55

HD5850

55

130

132

40

GTX275

38

HD6770

36

GTX550 Ti

34

HD6750

31

22

HD6670 HD5670

20

GT440

17 12

GT430 0

110

180 172

104

168

96

152

90

159

84

152

70

124

74

128

64

113

68

115 93

54

100 77

39

23

186

100

42

32

188

115

53

30

GTS450

222 189

113

45

HD4890

225 209

112

50

HD6850 GTX460 1…

249

123

65

GTX560 Ti

281

149

73

GTX570 HD5870

329

167

84

GTX580

331

187

70 59 57

50

100

1920x1080 AA4X

150

200

1920x1080

250

1280x1024

300

350

12


Nouvelle innovation 3-Way Digital Power

Cartes mères GIGABYTE X79 Ultra Durable™

LGA 2011

Brevet en instance

*

Moteur 3-Way Digital Digital CPU Power Digital Memory Power x2

Brevet en instance

*

BIOS Dual EFI

G1.ASSASSIN 2

X79-UD7

*Utilitaires 3D BIOS et 3D Power disponibles sur le site officiel de GIGABYTE.

Card Included Card Included

**

www.gigabyte.fr | forum.gigabyte.fr **Le support de la technologie PCIe Gen. 3 peut varier selon le processeur et la carte graphique embarqués.

Overclocking may cause system instability.

Innovations pouvant varier selon carte mère.

Disponibilité des cartes mères selon lieu de résidence


CMGZ_PCU_FR_VengAudio_121611_pressQ.pdf

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1

12/19/11

3:13 PM


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