PC Update 54

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Le hardware, avec passion, sans concession

5,90 €

Juillet /Aout 2011 n°54

stabilité silence longévité

p.70

MaxI cooling p.20

35 ans de RAM Ă  la loupe

des ferrites aux puces, de 4 ko à 4 Go histoire du composant clé de la micro p.120

CPL 500 Mbps le Wi-Fi battu ! le point sur la compatibilitĂ© des transferts jusqu’à 26 Mo/s

(re)dĂ©couvrez l’art du cooling monitoring, rĂ©gulation en pratique

5 configs décoiffantes

+

nos configes hom server

Imprimantes

multifonctions QualitĂ©, vitesse, coĂ»t d’utilisation, les vrais chiffres

Les critĂšres qui comptent vraiment

p.104

Partagez vos médias Windows Home Server 2011, mieux que le cloud ?

streaming sur tablette, p.50 smartphone, TV

p.126

Claviers gamers Les macros de la victoire

Best of Ventirads :

de 2005 à nos jours, quels rads tiennent encore la route ? L 18982 - 54 - F: 5,90 € - RD

BEL/LUX : 6,5 € - CH : 11,80 FS - CAN : 10,25 $ DOM: 6,10 € NCL/S : 710 CFP - NCL/A : 1500 CFP - POL/S : 750 CFP


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EDITO PC UPDATE

HAIL TO THE KING ?

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15 ans. Dans la vie d’un geek, c’est long. Mais quand on lui promet une suite Ă  Duke Nukem, il sait ĂȘtre patient. Le « gros lourd dĂ©colorĂ© » qu’on avait adorĂ© Ă  la fin des annĂ©es 90 nous manquait, d’une certaine façon. Surtout sa poĂ©sie: « Il est temps de botter des culs et de mĂącher du chewing gum mais je n’ai plus de gum », Duke Nukem, plus qu’un jeu, c’est une Ă©poque, un esprit.

Courrier des lecteurs : Email : lecteurs@techage.fr Abonnements : Axiome Abonnement Presse PC Update L’Engarvin 06390 COARAZE Pour tout renseignement sur les abos : 06 26 64 23 29 abo@axiomegroup.biz

Alors oui Duke Nukem Forever renoue avec cet esprit : macho, vulgaire, violent
 c’est assumĂ© et c’est bien. Le politiquement correct se prend un bon RPG dans la tĂȘte temps d’une petite baston amicale et ça fait du bien. Mais mince. On est en 2011. Et la rĂ©alisation a franchement du plomb dans l’aile. Les graphismes sont plus que moyens, le gameplay imprĂ©cis et souvent basique. Et ça c’est nul. Tout comme de sortir un jeu si attendu pendant un bouclage d’ailleurs
. Rien de tel pour se mettre inutilement en retard. Si certains titres le mĂ©ritent, lĂ  on s’attire les foudres du chef pour rien. Chef dont les mĂ©thodes de management des ressources humaines s’inspirent allĂ©grement du dit gros blond, tant dans le vocabulaire que le coup de pied aux fesses. Le prix Ă  payer pour faire le meilleur mag qu’il dit ! C’est encore plus rageant.

Administrateur délégué et Directeur de la publication : Christian Marbaix RDC délégué : Thomas Olivaux Chef de rubrique : Benjamin Bouix Rédacteurs : Tridam ; Pierre Caillault

Imprimeur : M Arts Graphiques, imprimé en Italie sur papier 100% recyclé Conception graphique : David Benamou Maquettiste : Cyril Albo

Agence de presse MPM Editions RDC : Jérémy Panzetta Rédacteur : Manuel Da Costa

PublicitĂ© : RĂ©gie COM’CONSULT StĂ©phanie Chauvin techage@comconsult.fr

N° de commission paritaire : 0113 U 82571 - DépÎt légal : troisiÚme trimestre 2011

PC Update est Ă©ditĂ© par Tech.Age SA au capital de 78300 € 53, route d’Arlon, L-1140 Luxembourg L’envoi de tout texte, photo ou vidĂ©o implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournĂ©s. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinĂ©as 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement rĂ©servĂ©es Ă  l’usage du copiste et non destinĂ©es Ă  une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute reprĂ©sentation ou reproduction, intĂ©grale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette reprĂ©sentation ou reproduction, par quelques procĂ©dĂ© que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnĂ©e par les articles 425 et suivants de l’ancien code pĂ©nal.

Textes, photos : copyright 2011 Tech.Age SAS


88

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20 120 PC UPDATE 54 Juillet/Août 2011

SOMMAIRE News 6 12

Le meilleur du hardware Cas pratiques

Dossier 20

Maxicooling, 5 configs dĂ©coiffantes L’étĂ©, il n’y a pas que les tenues qui s’adaptent, les PC aussi. La chaleur, c’est l’occasion de rĂ©viser son cooling, dĂ©couvrir ou perfectionner les mille et une astuces de refroidissement garantissant stabilitĂ© et longĂ©vitĂ© du matĂ©riel. Mais aussi de composer des PC ultraventilĂ©s qui donneront envie Ă  vos CPU d’acheter des cache-pins en plein mois d’aoĂ»t.

50

de la comparer aux meilleurs NAS et applications de partage de fichiers et streaming multimédia. Et en bonus, quatre configurations serveurs aux petits oignons.

Windows Home Server 2011, mieux que le cloud ? La seconde version de Windows Home Server dĂ©barque avec de nettes amĂ©liorations et devient une excellente solution pour habiller un PC serveur. L’occasion

RĂ©trocomputing 70

35 ans de RAM Ă  la loupe Au cƓur des performances de nos PC, la mĂ©moire a longtemps Ă©tĂ© une bride tant elle coĂ»tait cher Ă  produire. Qui se souvient que les premiers ordinateurs se battaient Ă  coup de kilo-octets de RAM ? Retour sur 35 ans de progrĂšs d’intĂ©gration, de rĂ©duction des prix et d’explosion des performances.

82

Les softs du mois

84

Geekitude

Pratique 88

8 Go de RAM, utile ? On s’est posĂ© la question pour 2, 4, 6 Go de RAM. Et pourquoi pas encore plus ? En effet, la densitĂ© des kits a

augmentĂ© plus vite que nos besoins ces derniĂšres annĂ©es. On trouve des kits 8 Go Ă  80 €, mais est-ce rĂ©ellement utile et pertinent pour une utilisation classique ? Comment en profiter et quels sont les meilleurs kits du moment ?

94

TV ADSL, partage TV sur le rĂ©seau
 aller plus loin avec Media Center 7 Alors que Media Center 7 rĂšgne parmi les interfaces home cinĂ©ma, de nouveaux logiciels et astuces l’amĂ©liorent encore. Envie de profiter de vos chaĂźnes de TV ADSL ? De partager la TV en rĂ©seau sans multiplier les tuners ? Et pourquoi pas lancer un enregistrement depuis votre smartphone ? Sans oublier l’essai des derniĂšres versions de Media Browser et MyMovies, les stars pour gĂ©rer une filmothĂšque, sĂ©ries comprises.

104 Imprimantes et tout-en-un :

faites le bon choix !

Un exposĂ© pour l’école ? Un CV ? Les photos des vacances ? Tout le monde a besoin d’une imprimante.


54 NUMERO

QualitĂ©, vitesse, coĂ»t Ă  la page, on peut dĂ©sormais dĂ©chiffrer le vrai du faux grĂące Ă  de vraies normes. Et pourtant, la jungle des modĂšles est vite dĂ©courageante. Jet d’encre ou laser ? Nombre de cartouches ? USB ou Wi-Fi ? Type de scanners ? Toutes les clĂ©s sont dans ce dossier.

AU TOP

Tests

120 CPL 500 Mbps, le Wi-Fi battu !

20

Quadcore fanless

126 3 claviers programmables pour gamers

50

Windows Home Server 2011

88

G.Skill RipjawsX

132 HighPoint RocketHybrid 1220,

8 Go à moins de 80 €, est-ce le bon moment pour upgrader ?

Si les ondes du Wi-Fi empruntent la voie des airs, le CPL prĂ©fĂšre s’appuyer sur les lignes Ă©lectriques existantes. Avec des dĂ©bits prĂ©tendant aujourd’hui Ă  500 Mbps, cette technologie semble plus intĂ©ressante que le Wi-Fi en termes de performances et d’usages. Le test de cinq kits 500 Mbps va nous dire quelle est la meilleure solution selon les situations.

Gigabyte lance son premier clavier pour joueurs avec l’Aivia K8100, Razer Ă©tend, quant Ă  lui, sa gamme avec les Anansi et BlackWidow Ultimate. Trois modĂšles bien diffĂ©rents, dont un Ă  interrupteurs mĂ©caniques, qui semblent avoir des arguments pour dĂ©trĂŽner enfin les rĂ©fĂ©rences de Logitech.

SSD caching pour tous

Apparu avec le chipset Intel Z68, le SSD caching promet de cumuler les performances des SSD et la capacitĂ© des disques durs. HighPoint tente de gĂ©nĂ©raliser cette technologie grĂące Ă  sa nouvelle RocketHybrid 1220, une Ă  carte Ă  50 € compatible avec tous les ordinateurs. Faut-il se ruer dessus ?

134 Fractal Design Define Mini

AprĂšs un Core 3000 au prix allĂ©chant, Fractal Design lance une nouvelle dĂ©clinaison de sa gamme Define, cette fois destinĂ©e aux cartes mĂšres microATX. Le Define Mini semble idĂ©al pour monter un systĂšme silencieux et compact, tout en laissant de bonnes possibilitĂ©s d’intĂ©gration.

136 Nos configurations de référence

4 cores et la canicule ne sont pas suffisants pour sortir les ventilateurs.

Des solutions de stockage pour partager vos médias vers tous les appareils (téléphone, tablette, TV...).

120 Trendnet Powerline

AV 500 Mbps

Des pointes jusqu’à 26 Mo/s, des dĂ©bits qui enterrent le Wi-Fi.

126 Razer Anansi

Macros sous le pouce, rétroéclairage et pilote aux petits oignons !


Un mois de hardware

PCU54

AM3+ (FX), le PCI-Express 2.0, quatorze ports USB 2.0 et six ports SATA 6 Gb/s. Quelles nouveautĂ©s par rapport aux 800 ? Aucune, semble-t-il, si ce n’est la compatibilitĂ© AM3+. Il y a nĂ©anmoins une diffĂ©rence, d’ordre logiciel : la compatibilitĂ© SLI, nVidia ayant enfin acceptĂ© que ses cartes graphiques puissent prendre vie chez les rouges. Entre les 970, 990X et 990FX, seule la gestion des lignes PCI-Express consacrĂ©es aux cartes graphiques change. Le petit 970 se contente d’un port 16x, le 990X n’a que seize lignes lui aussi, mais elles peuvent ĂȘtre scindĂ©es en 2 x 8x pour du SLI ou du CrossFire, le 990FX ayant pour sa part trente-deux lignes, 2 x 16x ou 4 x 8x. Point d’USB 3.0, dommage !

AMD : des chipsets pour patienter AMD a du mal. MalgrĂ© la sortie rĂ©cente des puces d’entrĂ©e de gamme Llano, dont les premiers tests ne montrent aucune rĂ©volution (les performances d’un Athlon II X4 avec un IGP en prime), le processeur qui nous intĂ©resse vraiment n’est toujours pas lĂ . Zambezi, nom de code du premier CPU gĂ©nĂ©ration Bulldozer qui va remplacer les Phenom II, aurait dĂ» ĂȘtre prĂ©sentĂ© au public fin mai. Finalement, de report en report, celui-ci devrait ĂȘtre prĂ©sentĂ© courant aoĂ»t seulement ! Des infos ont tout de mĂȘme filtrĂ©, officielles ou non. Tout d’abord, le nom. Fini les Phenom, adieu Athlon, AMD fait renaĂźtre le mythique sigle FX ! Il y a quelques annĂ©es, les Athlon 64 FX Ă©taient les puces les plus haut de gamme de la marque, concurrentes des Pentium Extreme Edition d’Intel. Il sera complĂ©tĂ© par un nombre dans les sĂ©ries 4000, 6000 et 8000, suivant le nombre de cores. Sont dĂ©jĂ  connus les FX-4110, 6110 et 8110, respectivement un quad, un hexa et un octocore de 3,6 GHz avec un Turbo Mode amĂ©liorĂ© qui atteint 4 GHz et un TDP de 95 W. Tout en haut

de la gamme, est prĂ©vu le 8130, une variante Ă  3,8 GHz, Turbo max de 4,2 GHz pour un TDP accru Ă  110 W. La marque a beau marquer fiĂšrement « World’s first 8-core processor », il faut le prendre avec des pincettes. Une premiĂšre analyse de l’architecture laisse entrevoir des processeurs dual, tri et quad «module», chaque module ayant deux unitĂ©s distinctes pour le calcul des entiers, mais se partageant la FPU et le cache L2. C’est certainement mieux que l’HyperThreading d’Intel, et probablement bien adaptĂ©s aux besoins (par exemple, la FPU intervient dans moins de 50 % des calculs), mais parler de vĂ©ritable octocore est un peu exagĂ©rĂ©. En attendant quelques amĂ©liorations de derniĂšre minute et qu’ils soient enfin disponibles, en test et Ă  la vente, la plateforme qui les accueille est dĂ©jĂ  prĂȘte ! AMD a donc dĂ©voilĂ© officiellement les nouveaux chipsets de la sĂ©rie 900, assez logiquement baptisĂ©s 970, 990X et 990FX accompagnĂ©s d’un chipset SB950. Tous supportent les processeurs AM3 (actuels Athlon II et Phenom II), ainsi que les futurs

La partie la plus juvénile et émotive de la rédaction était au Computex. Morceaux choisis.

Toutes les marques profitent de ces nouveaux chipsets pour renouveler leurs gammes, les premiers modĂšles arrivant dĂ©jĂ  dans le commerce. Quel intĂ©rĂȘt ? Aucun, si ce n’est de combler partiellement l’impatience des fans d’AMD qui possĂšdent dĂ©jĂ  un Phenom II et sont certains d’upgrader au FX Ă  la rentrĂ©e. La rĂ©trocompatibilitĂ© avec les CPU AM3 permet dĂ©jĂ  de se servir des cartes en vente, mais si vous changez pour passer en SLI, il faudra attendre les prochains drivers nVidia !


news

Kinect arrive sur PC

Microsoft a profitĂ© de l’E3 2011 pour annoncer son SDK Kinect pour PC. Les Ă©diteurs de jeux, les chercheurs mais aussi tous les dĂ©veloppeurs Ă  l’imagination fertile auront, enfin, accĂšs officiellement aux principales fonctions du systĂšme, comme la modĂ©lisation d’un corps en squelette, l’API audio (avec la reconnaissance vocale) et la camĂ©ra de profondeur de champ. Les jeux sur PC desktop vont donc eux aussi pouvoir nous faire suer (pour de vrai) et grĂące Ă  Microsoft, le geek va enfin retrouver la ligne. Mais la communautĂ© geek n’a pas attendu le SDK officiel pour s’amuser avec Kinect. Nous passerons outre les jeux pornos que certains Ă©diteurs ont tentĂ© de sortir. Kinect, ce sont aussi des dizaines de hacks trĂšs rĂ©ussis que vous pourrez retrouver sur des sites comme kinecthacks.net. Sauter pour Ă©craser les champignons de Super Mario, c’est gentil, mais ce n’est rien Ă  cĂŽtĂ© de tous les projets de rĂ©alitĂ© augmentĂ©e (se transformer en homme invisible, repeindre son chien avec de la lumiĂšre), de l’interface PC Ă  la Minority Report, ou de la carte 3D « tactile » de Moscou en 2 x 2 m. Et en version encore plus sĂ©rieuse, Kinect sert dĂ©jĂ  Ă  des mĂ©decins pour modĂ©liser l’intĂ©rieur du corps qu’ils opĂšrent Ă  distance. Bref, Kinect sur PC, c’est un peu un puits sans fond pour dĂ©veloppeurs imaginatifs. Tant mieux !

Intel lance de nouveaux CPU Sandy Bridge

Intel lance sans la moindre communication trois nouveaux processeurs au socket 1155. Le Core i3 2105 est identique Ă  l’i3 2100, soit un dual core avec HyperThreading cadencĂ© Ă  3,1 GHz, mais embarque un HD3000 en lieu et place du HD2000. Depuis le temps que nous regrettions l’exclusivitĂ© de cet IGP (deux fois plus puissant que le HD2000) aux seuls Core i5 2500K et i7 2600K, le mal est enfin rĂ©parĂ©, le nouveau venu devrait se trouver Ă  seulement quelques euros de plus que son petit frĂšre. MĂȘme sentence pour l’i5 2405S, mais il s’agit cette fois d’un clone de l’i5 2400S (quad core 2,5 GHz mais avec un TDP rĂ©duit Ă  65 W). Enfin, l’i5 2310 est identique Ă  l’i5 2300, IGP compris, mais on passe de 2,8 Ă  2,9 GHz. Trois CPU voient aussi le jour dans le catalogue mobile, tout particuliĂšrement la catĂ©gorie ultramobile dont le TDP est infĂ©rieur Ă  17 W (contre 35 W pour les autres). Il s’agit de processeurs dual core, Ă©quipĂ©s d’un HD3000 comme tous les CPU mobiles, mais les frĂ©quences de cet IGP peuvent atteindre 1 200 MHz en Turbo Mode contre 900 Ă  1 000 MHz sur les CPU prĂ©cĂ©dents. Les Core i5 2557M (1,7 GHz, 2,7 GHz en Turbo Mode), i7 2637M (1,7 GHz, 2,5 GHz en Turbo Mode) et i7 2677M (1,8 GHz, 2,9 GHz en Turbo Mode) viennent donc complĂ©ter la gamme.

GCN, la future architecture GPU d’AMD Toujours pour permettre aux dĂ©veloppeurs de se prĂ©parer, AMD prĂ©sente Graphics Core Next, sa future architecture GPU ! Attention, il n’est pas question de prĂ©ciser le nombre d’unitĂ©s ni les frĂ©quences de ce GPU, mais uniquement ses Ă©volutions architecturales. La plus importante concerne le coeur des unitĂ©s de calcul qui vont abandonner le modĂšle actuel, que nous dĂ©crivons gĂ©nĂ©ralement en tant que vec4 (Radeon HD 6900) ou vec5 (toutes les autres Radeon) au profit d’un modĂšle scalaire, proche de celui des GeForce. D’une maniĂšre simplifiĂ©e, au lieu d’exĂ©cuter une longue instruction vec4 sur 16 Ă©lĂ©ments par cycle, chaque bloc d’exĂ©cution basĂ© sur GCN, nommĂ© Compute Unit, exĂ©cute 4 instructions scalaires sur 4 groupes diffĂ©rents de 16 Ă©lĂ©ments. La puissance de calcul par bloc fondamental n’évolue pas (64 opĂ©rations dans les 2 cas), mais le rendement devrait progresser, fortement dans le cas du GPU computing qui a plus de mal Ă  exploiter efficacement les longues instructions vec4. AMD se dĂ©barrasse, par ailleurs, d’un niveau de complexitĂ© du compilateur qui Ă©tait chargĂ© de rassembler les instructions indĂ©pendantes pour remplir ces unitĂ©s vectorielles. AMD ne s’est, bien entendu, pas arrĂȘtĂ© lĂ  et introduit avec GCN de nouveaux processeurs de commande optimisĂ©s pour le multitĂąche, un support du C++, le support d’un espace mĂ©moire x86 unifiĂ© et une nouvelle structure de caches gĂ©nĂ©raliste. Au niveau graphique, les nouveaux processeurs de com-

Si Graphics Core Next fait la part belle au GPU computing, il n’oublie pas pour autant le graphique qui restera sa tñche principale.

mande facilitent la parallĂ©lisation du traitement de la gĂ©omĂ©trie, ce qui laisse envisager des performances en tessellation en nette hausse. Si les Radeon HD 7000 devraient globalement reprendre l’architecture vec4 des Radeon HD 6900, nous devrions retrouver une situation similaire Ă  la situation actuelle avec, par exemple, une Radeon HD 7900 basĂ©e sur GCN. AMD espĂšre pouvoir lancer celle-ci avant la fin de l’annĂ©e, mais dĂ©pend en grande partie de la disponibilitĂ© du procĂ©dĂ© de fabrication en 28 nm. Pour rappel, nVidia n’est pas en reste et prĂ©pare Ă©galement un nouveau GPU en 28 nm, connu sous le nom de code Kepler. De quoi nous proposer une fois de plus une fin d’annĂ©e agitĂ©e ?


Llano et les AMD SĂ©rie A dĂ©barquent AprĂšs plusieurs retards, l’APU phare, symbole du projet Fusion, arrive enfin dans le commerce. Sous le nom de code Llano, se cache un composant qui combine un Athlon II X4, un northbridge avec contrĂŽleur mĂ©moire double canal et 24 lignes PCI-Express, ainsi qu’un GPU identique sur le plan des unitĂ©s fonctionnelles au GPU Redwood des Radeon HD 5570 (400 « cores »). Tout ceci nous donne une puce de pas moins de 1,45 milliard de transistors, assemblĂ©s avec une densitĂ© trĂšs Ă©levĂ©e, ce qui lui donne une surface trĂšs proche de celle de Sandy Bridge, qui se contente pourtant de 995 millions de transistors. Cette complexitĂ© explique le retard de Llano, d’autant plus qu’il introduit un nouveau procĂ©dĂ© de fabrication : le 32 nm HKMG SOI de GlobalFoundries. Alors que tous les GPU prĂ©cĂ©dents Ă©taient conçus sur un procĂ©dĂ© de fabrication dit « bulk », l’utilisation du SOI est ici une premiĂšre. Ce procĂ©dĂ© qui consiste Ă  isoler les couches de substrats de silicium permet de rĂ©duire la consommation Ă  puissance Ă©quivalente et rĂ©duit le risque de « verrouillage » des transistors (dans le meilleur des cas, ce phĂ©nomĂšne nĂ©cessite un cycle d’alimentation pour ĂȘtre

corrigĂ© et grĂšve donc les performances). Son utilisation explique que l’intĂ©gration du GPU Redwood ait pris du temps et demandĂ© de trĂšs nombreuses adaptations, Ă  tel point qu’AMD estime logique de lui donner un autre nom de code : Sumo. AMD a dĂ» travailler l’aspect consommation avec une utilisation agressive du power gating qui permet, par exemple, d’éteindre complĂštement un core CPU inutilisĂ©. Un mode Turbo a Ă©galement Ă©tĂ© mis en place sur certains modĂšles pour permettre aux cores CPU (pas GPU) de monter en frĂ©quence, si la consommation estimĂ©e se situe en dessous de l’enveloppe thermique. Si AMD revient sur Intel sur ces points, les performances CPU ne sont que lĂ©gĂšrement en progrĂšs par rapport Ă  l’Athlon II X4, soit largement infĂ©rieures Ă  celles de Sandy Bridge. C’est son GPU, en gĂ©nĂ©ral, deux fois plus performant et compatible DirectX 11, qui permet de faire la diffĂ©rence. Dans un premier temps, deux modĂšles desktop sont lancĂ©s et nous vous en proposerons un test dans le prochain numĂ©ro de Hardware Magazine : les AMD A-3850 et A-3650. Avec

un TDP de 100 W, ils fonctionnent respectivement Ă  2,9 et 2,6 GHz, sans fonction Turbo, qui ne sera exploitĂ©e que pour compenser la frĂ©quence de base relativement plus faible des futurs modĂšles 65 W. Ils attaqueront les Sandy Bridge en Core i3 avec des tarifs plutĂŽt agressifs de 129 et de 109 €. AMD a en fait dĂ©cidĂ© de se concentrer sur les versions mobiles de Llano, Ă©tant donnĂ© qu’elles peuvent alors viser autant le milieu de gamme que l’entrĂ©e de gamme. Ce sont donc ici sept nouvelles rĂ©fĂ©rences qui font leur apparition avec des TDP de 45 et 35 W et des frĂ©quences de 1,4 Ă  1,9 GHz (de 2,3 Ă  2,6 GHz en mode Turbo). Si elles permettent Ă  AMD d’enfin proposer des composants mobiles intĂ©ressants, en dehors du bas de gamme occupĂ© par Brazos, il est dommage qu’aucune version « ULV » ne soit disponible. Ce sont ces CPU Intel, avec TDP de 17 W, qui permettent la mise au point de designs ultrafins tels que celui des MacBook Air, un marchĂ© dont reste malheureusement exclu AMD. En attendant le futur die Llano dual core ? Une version simplifiĂ©e de Llano devrait arriver d’ici peu avec 2 cores CPU et seulement 240 « cores » GPU.

Trinity : cores Bulldozer et GPU boosté

AMD nous en apprend un petit peu plus sur le successeur de Llano : Trinity. Cette APU embarquera 2 ou 4 cores Bulldozer, ainsi qu’un nouveau GPU. C’est ce dernier qui est visĂ© par les nouvelles informations. AMD annonce ainsi une puissance de calcul en hausse de 50 %, ainsi qu’une architecture dĂ©rivĂ©e de celle des Radeon HD 6900. En effet, alors que l’ancienne gĂ©nĂ©ration (HD5000) emploie des entitĂ©s capables de traiter cinq instructions en simultanĂ© dont une complexe, la nouvelle n’en traite plus que quatre simples. Une architecture qui est passĂ©e de vec5 Ă  vec4 de maniĂšre Ă  augmenter la puissance de calcul par unitĂ© de surface, soit une Ă©volution trĂšs intĂ©ressante pour un composant qui intĂšgre CPU et GPU sur un mĂȘme die. Alors que Llano se contente de 80 unitĂ©s de calcul vec5, nous poussons supposer, d’aprĂšs ces dĂ©clarations, que Trinity disposera de 128 unitĂ©s de calcul vec4, soit 512 « cores », probablement aidĂ©s par une augmentation de la frĂ©quence GPU. Etant donnĂ© que le GPU Ă©voluera chaque annĂ©e dans les APU, la ver-

8 PC Update

sion 2013 devrait ĂȘtre basĂ©e sur GCN et ĂȘtre le point de dĂ©part d’une nouvelle Ăšre pour le GPU computing. Notez, enfin, Ă  ce sujet, qu’AMD parle d’une puissance de calcul de 20 Tflops pour ses APU de 2020, ce qui correspond Ă  deux Radeon HD 6990, soit Ă  quatre GPU haut de gamme actuels !

■ SpĂ©ci


news

De jolis boĂźtiers pour la fin de l’annĂ©e

Le boĂźtier le plus attendu Ă  la rĂ©daction n’est ni cher, ni trĂšs grand, mais il marque un tournant pour son constructeur. AprĂšs quelques errements, Antec semble bien dĂ©cidĂ© Ă  reconquĂ©rir le marchĂ© et le P280 en est une superbe illustration. Neuf slots d’extension (compatibles XL-ATX), intĂ©rieur noir, Ă©quipĂ© de trois TrueQuiet 120 mm, d’USB 3.0 en façade avec header interne, de six emplacements 3,5’’ et deux 2,5’’, d’un cable management qui semble bien pensĂ© et d’une porte pour dissimuler la façade, le tout pour seulement une centaine d’euros ! Mieux qu’un P183 et moins cher, que demander de plus ? Corsair continue de dĂ©ployer sa gamme vers le bas et on dĂ©couvre donc les 400R et 500R, de la sĂ©rie Carbide. Disponibles trĂšs rapidement, il s’agit de deux boĂźtiers d’apparence trĂšs sobres (trop ?) et dont le chĂąssis est on ne peut plus basique, mais toutefois plutĂŽt bien rĂ©alisĂ©. Cable management et passe-cĂąbles en caoutchouc, six baies 3,5’’, ventilation consĂ©quente et mĂȘme un 8e slot PCI pour pouvoir installer un quad SLI. Des concurrents directs des Define R3, 690 II Advanced ou DragonLord K59, puisque vendus Ă  un prix similaire, entre 80 et 100 €. Dans le mĂȘme genre, nous attendons aussi le Cougar Evolution, un doux mĂ©lange entre un boĂźtier Cooler Master et un Corsair en milieu de gamme, mais nous n’avons toujours pas la moindre idĂ©e de sa commercialisation, ni de son prix.

■ SpĂ©cifications sujettes Ă  modification sans prĂ©avis.

Plus haut de gamme, Lian Li a divers concepts dans ses cartons, notamment des boĂźtiers atypiques, plutĂŽt compacts, mais capables d’abriter des configurations trĂšs puissantes, par exemple une EVGA SR2, six HDD 3,5’’ et une multitude de cartes graphiques. Pour ce faire, les cages pour les disques durs sont supprimĂ©es et les disques viennent se fixer le long de la paroi latĂ©rale. En outre, un compartiment trĂšs Ă©troit au-dessus de la carte mĂšre accueille l’alimentation et deux baies 5,25’’. Dans la mĂȘme veine, SilverStone a montrĂ© un Temjin TH12 dit « Super Computer ». Il ne compte, en effet, pas moins de 19 slots d’extension PCI, permettant de faire tourner six cartes graphiques double slot, sans qu’elles soient collĂ©es les unes aux autres. Encore faut-il avoir une carte mĂšre compatible ou assez de risers PCI-Express, mais surtout les moyens de s’offrir une telle bĂȘte. Enfin, Cooler Master ne chĂŽme pas, deux nouveaux boĂźtiers verront le jour d’ici les fĂȘtes de fin d’annĂ©e, notamment le monumental Cosmos 2 dont le secret semble bien gardĂ©.

■ Les marques et dĂ©signations des produits sont dĂ©posĂ©es par leurs propriĂ©taires respectifs.

■ Toute configuration ne respectant pas les spĂ©cifications d'origine du produit n'est pas garantie.


Noctua a présenté un nouveau ventilateur, le Focused Flow Fan, qui apporte (enfin) une prise 4 pins PWM et sera surtout dédié aux radiateurs, grùce à une pression légÚrement plus importante que le P12. En outre, la firme proposera gratuitement à ses clients un kit de montage pour le socket 2011.

L’Asus Mars 2 a Ă©tĂ© aperçue ce mois-ci, une double GTX580 (tant au niveau du GPU que des frĂ©quences) triple slot et ne nĂ©cessitant pas moins de trois PCI-E 8 pins. Prix d’appel : 1 000 € !

PowerColor s’attelle aux cartes AMD en proposant une HD6970 X2, assez peu intĂ©ressante a priori puisqu’identique Ă  la HD6990, mais aussi une HD6870 X2 qui, si elle est vendue en France, devrait se trouver Ă  un tarif assez doux (autour de 370 €), faisant ainsi de l’ombre Ă  la HD6970, moins performante.

Lors du Computex, ADATA prĂ©sentait les premiers modules 8 Go du marchĂ©. Hors de prix (autour de 500 € le kit 16 Go), ce sera toutefois la seule solution pour utiliser la capacitĂ© maximale de mĂ©moire avec les processeurs Sandy Bridge, soit 32 Go ! La firme espĂšre toutefois que le prix baissera dans les six mois Ă  venir, en faisant alors une solution envisageable.

Le Japonais Eizo vient d’annoncer le DuraVision FDH3601, le premier moniteur 4K2K. D’une dĂ©finition de 4 096 x 2 160 pixels, la dalle 36,4’’ offre un contraste de 1000 :1 et une luminositĂ© de 800 cd/mÂČ, pour un temps de rĂ©ponse de 8 ms. Ne vous emballez pas trop vite, le prix du bijou devrait vous refroidir : 2,8 millions de yens pour le Japon, oĂč il sera vendu en septembre
 ça fait quand mĂȘme presque 25 000 euros. Le prix de l’exception.

10 PC Update

SSD : en attendant SandForce

En attendant la disponibilitĂ© des SSD Ă©quipĂ©s des contrĂŽleurs SF-2281, nous avons eu quelques prĂ©cisions concernant l’Inferno SE de Patriot, qui n’est qu’une version Ă©quipĂ©e de MLC 25 nm de l’Inferno, Ă  l’instar des G.Skill Phoenix Evo ou Corsair Force A. Comme les autres marques, Mach Xtreme Technology a aussi officialisĂ© son DS-Turbo, Ă©quipĂ© du fameux SF-2281 et qui viendra donc remplacer le DS premier du nom. En outre, la firme prĂ©sente aussi le Starter-Turbo. En toute logique, celui-ci utilise un contrĂŽleur JMicron, comme le Starter, mais il est ici capable de dĂ©bits de 350 Mo/s (en SATA 6 Gb/s). Enfin, pour concurrencer les Intel 310 Series au format mSATA, MX-Tech propose les MSF. Avec un contrĂŽleur SF-1222, bien plus rapide que celui embarquĂ© sur le SSD Intel et des capacitĂ©s de 25, 60 et 120 Go, ce devrait ĂȘtre une alternative bien plus attrayante pour les pĂ©riphĂ©riques mobiles, tels que les tablettes ou les ultraportables. Chez OCZ, le lancement des Vertex 3, Agility 3 et Solid 3 ayant dĂ©jĂ  eu lieu, on se concentrait sur le RevoDrive Hybrid, entre autres systĂšmes PCI-Express. Ici, il s’agit d’un RAID 0 de contrĂŽleurs SandForce 2200, 60 Go de mĂ©moire Flash et un slot pour HDD 2,5’’. De quoi mixer capacitĂ© et rapiditĂ©, tout comme ce que proposent Intel avec son Z68 et HighPoint avec son RocketHybrid 1220 (en test dans ce numĂ©ro). Aux dires d’OCZ, cette solution atteindrait plus de 500 Mo/s et 30k IOPS en Ă©criture alĂ©atoire 4K. Cela n’est guĂšre Ă©tonnant si l’on teste la partie SSD. Mais il sera plus interessant de voir comment se comporte une telle solution et si OCZ gĂšre mieux la rĂ©partition des donnĂ©es entre SSD et HDD que ses concurrents.

Le X79 se montre !

Six mois avant sa sortie, le X79 commence Ă  apparaĂźtre un peu partout. Lors du Computex, tous les constructeurs prĂ©sentaient leurs cartes mĂšres. L’occasion de confirmer la mĂ©moire gĂ©rĂ©e sur quatre canaux puisque quatre slots de mĂ©moire sont prĂ©sents. Etrangement, ceux-ci sont rĂ©partis de part et d’autre du socket, au lieu d’ĂȘtre rassemblĂ©s au mĂȘme endroit. Il s’agit visiblement du design de rĂ©fĂ©rence Intel, ainsi Ă©tabli pour faciliter l’élaboration des cartes mĂšres, avec une densitĂ© du PCB plus homogĂšne et sans doute aussi pour ne pas poser trop de problĂšmes de latence. En effet, entre le slot le plus proche du socket et le plus Ă©loignĂ©, il peut y avoir quelques nanosecondes qu’il pourrait ĂȘtre compliquĂ© de combler. Quoi qu’il en soit, les constructeurs devraient tenter de trouver une solution plus propre, ce ne sont lĂ  que les premiers prototypes. En outre, on peut aussi confirmer la profusion de ports SATA, les derniĂšres rumeurs faisant Ă©tat de dix ports SATA 6 Gb/s et quatre ports SATA-2, lĂ  oĂč

tous les chipsets depuis des annĂ©es se contentent de six ports. Aussi, les cartes exposĂ©es comptaient toutes dix Ă  douze ports internes, les autres Ă©tant dĂ©portĂ©s sur le panneau arriĂšre en tant qu’eSATA. Toujours pas d’USB 3.0, mais on pourra compter sur quarante lignes PCI-Express 3.0 pour gĂ©rer les cartes graphiques et tout un tas de pĂ©riphĂ©riques ! Enfin, le nouveau socket 2011 (si si, on a comptĂ© !). Il est de ce fait encore plus large que le 1366 et nĂ©cessite deux leviers pour maintenir le capot fermĂ©. Pourquoi deux ? Parce qu’un seul n’aurait pas suffi Ă  rĂ©partir la pression uniformĂ©ment sur toute la surface du socket, pouvant mener Ă  des dommages irrĂ©versibles ou des dysfonctionnements.


news

Bruit (dB) CNPS 11X Polaris 120

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M612 Pro

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Archon

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Susanoo

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Genesis

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H60

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DR Pro C1

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DR Adv C1

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Erratum : comparatif de ventirads PC Update n° 53

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maxi

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Par un malheureux hasard, le comparatif de ventirads de PC Update n° 53 a Ă©tĂ© la double victime de notre inadvertance. L’un des deux graphiques de performances, concernant le bruit page 110, ne correspond pas Ă  cet article. Le revoici donc. En prime, sur le second graphe, le modĂšle be quiet! Dark Rock Pro est affligĂ© d’un Ă©cart de 10° en charge avec un Noctua NH-D14, alors qu’il ne lui concĂšde que 4°. Notre conclusion, concernant les ventirads be quiet!, Ă©tait basĂ©e sur les bons chiffres, elle reste inchangĂ©e, ce sont de trĂšs bons modĂšles, les plus silencieux de ce comparatif et qui bĂ©nĂ©ficient d’une superbe finition. En revanche, Ă  ce tarif (75 € pour le Pro), la majoritĂ© de leurs concurrents refroidissent mieux.

mini

Windows 8 se dévoile un peu

Sans rival sur les OS desktop, Microsoft souffre dans les versions mobiles. Ce qui pousse Microsoft Ă  dĂ©voiler, trĂšs en avance, un pan de Windows 8. Gros changements en vue : 8 sera portĂ© sur ARM et dotĂ© d’un noyau unique supportant Ă  la fois les PC desktop et les appareils mobiles. Et ce n’est pas tout ! La percĂ©e des architectures ARM, l’envolĂ©e d’Android et l’incapacitĂ© des architectures x86 lĂ©gĂšres Ă  porter correctement Windows 7
 la menace est claire. Intel cafouillant allĂšgrement ses Atom, il est logique que Windows s’ouvre Ă  d’autres architectures, la fidĂ©litĂ© est un mot vide de sens dans l’industrie, seul le pragmatisme compte. Il est prĂ©vu des versions supportant les SoC nVidia, Qualcomm et Texas Instruments. Attention, il ne s’agit en rien d’une premiĂšre pour Microsoft, contrairement Ă  ce qu’affirment un peu vite certains. Windows CE, uniquement utilisĂ© pour des applications verticales en entreprises, et sur lequel est basĂ© Windows Phone 7, exploite les architectures ARM depuis 2002. Mais la grosse nouveautĂ© de Windows 8 sera son support multiplateforme : des tablettes, aux PC desktop de gamer, l’OS sera sur la mĂȘme base. On se demande ce que Windows Phone va devenir sur cette base. Peut-ĂȘtre Ă©quiper les smartphones pas assez puissants pour faire tourner W8 ?

Le mĂȘme OS sur tablettes et sur PC desktop Et la rupture a Ă©tĂ© annoncĂ©e on ne peut plus clairement. La premiĂšre dĂ©mo en vidĂ©o du prochain OS mettait en scĂšne une interface tablette inspirĂ©e de Metro UI, qui a beaucoup de fans Ă  la rĂ©daction et que l’on verra avec plaisir sur nos Ă©crans PC (celle de l’actuel Windows Phone 7) ; dĂ©filement trĂšs fluide, recours aux « tuiles » (les zones rectangulaires dĂ©diĂ©es Ă  chaque application) et barre des menus latĂ©rale escamotable. Pour cette mouture, Microsoft a dĂ©veloppĂ© une fonction « Snap » reposant Ă  plein sur le multitĂąche : on pourra exĂ©cuter en simultanĂ© plusieurs applications et en afficher deux en mĂȘme temps Ă  l’écran. Une vidĂ©o sur 4/5 d’écran et une colonne de flux RSS pour complĂ©ter, par exemple. Et pour faire dĂ©filer les processus actifs, rien de plus simple : un geste du doigt suffira Ă  faire passer les applications en fonctionnement dans la plus grande fenĂȘtre, comme si on les feuilletait. C’est joli et la dĂ©monstration en vidĂ©o semble efficace. Et Ă  tout moment, cette interface tactile est escamotable pour faire apparaĂźtre un environnement Windows conventionnel permettant de lancer des applications classiques. Cerise sur le gĂąteau, la chose fonctionne de la mĂȘme façon sur PC et sur tablettes. Reste Ă  savoir

quelle sera la politique de Microsoft en matiĂšre d’intĂ©gration des applications : chaque app disposera-t-elle d’une dĂ©clinaison x86, ARM-nVidia, ARM-TI et ARM Qualcomm ? La suite Office sera-t-elle portĂ©e telle quelle sur ARM ? Les questions restent nombreuses. CĂŽtĂ© applications toujours, Windows 8 acceptera deux types de programmations : des applications dĂ©veloppĂ©es en JavaScript et en HTML 5 (et qui tourneront a priori sous Explorer 10, lui-mĂȘme basĂ© sur Silverlight). On devine les apps plus orientĂ©es appareils mobiles, mais on les voit aussi parfaites en widgets de bureau. Cette mixitĂ© laisse entrevoir tout un univers de possibilitĂ©s. Par contre, cĂŽtĂ© dĂ©veloppeurs, cette annonce fait grincer des dents. Depuis 20 ans, ils avaient dĂ» s’accommoder de multiples changements et avaient trouvĂ© une sorte de stabilitĂ© avec .Net et Silverlight. Repartir Ă  zĂ©ro sur des bases « fragiles comme HTML 5 » ne leur plaĂźt vraiment pas.

Le plein de nouveautĂ©s Ce sont lĂ  les grandes nouveautĂ©s sur lesquelles Microsoft a fortement insistĂ© lors de la premiĂšre prĂ©sentation de l’OS. Mais ce ne sont pas les seules. Le futur OS gĂ©rera en natif USB 3 et Bluetooth 3. Il fera Ă©galement une meilleure utilisation des webcams et on parle dĂ©jĂ  de systĂšmes de reconnaissance faciale pour authentifier un utilisateur, Ă  la place du couple login-mot de passe. De mĂȘme, Windows 8 devrait (enfin) tenir les promesses de dĂ©marrage rapide, puisque l’OS est prĂ©vu pour dĂ©marrer plus vite et sortir d’un Ă©tat de veille S3 en moins d’une seconde, peut-ĂȘtre d’ailleurs en remplaçant l’extinction complĂšte par une mise en veille (Ă  confirmer, mais sonnant plausible).

PC Update 11


Cas pratiques

En nous envoyant une question technique par mail (lecteurs@techage.fr), vous pouvez gagner un SSD Force 60, un kit mémoire Corsair Vengeance (au choix 3*2 Go ou 2*4 Go), une alimentation HX750W ou encore un boßtier Graphite 600T noir ou blanc! La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra son lot. Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de maniÚre individuelle à toutes les questions !

Gagnez au choix SSD 60 Go Ou 8 Go de RAM ou une alim 750w Ou un boitier Graphite !

Lire les Blu-Ray 3D Bonjour, j’aimerais me faire un ordinateur non dĂ©diĂ© au multimĂ©dia mais un peu Ă  tout. Je m’explique. Je voudrais un ordinateur sur la base de lecture de Blu-Ray 3D sur un Ă©cran. J’aimerais mettre un autre Ă©cran sans la 3D pour faire un dual screen. Ce sont de grands Ă©crans. Pour cela, j’aimerais bien avoir des cartes mĂšre et graphique. Pour le boĂźtier, j’aime bien le Graphite 600T (noir comme blanc). Mon gros souci est de savoir quelle carte graphique est la plus adaptĂ©e (une AMD ou nVidia), ayant plutĂŽt eu du nVidia sur mes ordinateurs et que nVidia a longtemps Ă©tĂ© sur le monde de la 3D. Alors, j’ai regardĂ© le n° 52, vous montrez plusieurs configurations. Au niveau son, je pourrais garder des enceintes Z5500 de Logitech et Xonar d2x. Et pour le refroidissement, Ă©tant donnĂ© que ça peut m’arriver de dĂ©placer l’ordinateur, est-ce qu’il vaut mieux que je garde des ventilateurs couplĂ©s Ă  un rhĂ©obus ou que je mette un watercooling (novice dans ce domaine) ou un autre refroidissement. Je pense Ă  cela car le boĂźtier permet de mettre plein de ventilateurs dans l’ordinateur (en ne produisant pas non plus trop de dĂ©cibels). Niveau sous, je voudrais mettre de 1 000 Ă  2 000 €. Donc votre configuration « Workstation 12 cores » est trop Ă©levĂ©e pour ce que je vais en faire. La lecture de Blu-Ray, en relief ou non, est assez simple, mais la configuration peut ĂȘtre complexe Ă  cause d’une multitude de normes et de standards qui Ă©voluent vite. Mais la puissance requise est dĂ©jĂ  disponible depuis longtemps dĂ©jĂ . Si vous regardez chez nVidia, les cartes graphiques de gĂ©nĂ©ration GeForce 8800 sont dĂ©jĂ  compatibles avec la lecture de ces films. Sur le principe, ça semble simple et il n’est pas nĂ©cessaire de disposer de notre configuration 12 cores pour profiter du spectacle.

Le principe Tout comme pour les jeux vidĂ©o, la lecture de films en relief repose sur le principe de la stĂ©rĂ©oscopie. Une image pour chaque oeil
 le cerveau faisant le reste. Logiquement, un Blu-Ray 3D envoie donc deux flux d’image qu’il faut dĂ©coder, synchroniser et envoyer vers un affichage compatible. Le Blu-Ray 3D a Ă©tĂ© annoncĂ© en dĂ©cembre 2009 et utilise une extension du h.264, le MVC (Multiview Video Coding). Le flux ainsi traitĂ© dispose de deux images (une pour chaque oeil), mais n’est que 50 % plus volumineux que le flux BR 2D. De 12 PC Update

plus, le MVC garantit une rĂ©trocompatibilitĂ© avec les lecteurs BR standard, de sorte qu’un BR en relief pourra ĂȘtre lu dans une platine (ou un lecteur) non labellisĂ©e « 3D »  mais en deux dimensions uniquement. Logique et pratique.

De l’intĂ©grĂ© peut suffire Vous envisagiez un temps notre configuration 12 cores. Rassurez-vous, vous n’aurez pas besoin d’en arriver lĂ . Bien qu’étant le format vidĂ©o le plus gourmand, le Blu-Ray 3D est parfaitement bien gĂ©rĂ© par les unitĂ©s de traitement vidĂ©o intĂ©grĂ©es aux CPU Intel Sandy Bridge. Un Intel HD Graphics 2000 ou 3000 intĂ©grĂ© Ă  un Core i3 fera trĂšs bien l’affaire. La lecture d’un « BR 3D » commercial sollicite ainsi Ă  peu prĂšs 15 % de la puissance d’un i5 2400S dotĂ© d’un Intel HD Graphics 2000. Si vous dĂ©sactivez l’accĂ©lĂ©ration matĂ©rielle, la charge monte Ă  50 %, ce qui est (soit dit en passant) une charge tout Ă  fait acceptable Ă©galement. Et qui montre que la lecture sans accĂ©lĂ©ration matĂ©rielle est largement possible. Les Ă©diteurs des principaux logiciels de lecture BR (ArcSoft, InterVideo et CyberLink) recom-


cas pratiques

mandent au minimum un processeur Intel Pentium D 950. Si vous ĂȘtes dĂ©jĂ  sur une gĂ©nĂ©ration Core 2, ou Core ix, ou son Ă©quivalent chez AMD, vous ĂȘtes dĂ©jĂ  bien armĂ©. Mais vous travailleriez en soft. Un dĂ©codage hardware est souvent meilleur et sollicite moins votre PC. C’est souvent prĂ©fĂ©rable.

Configuration minimale AMD vs nVidia
 et HDMI 1.4 Si vous vouliez juste lire des BR en relief avec votre PC, nous pourrions presque nous arrĂȘter lĂ . Mais vous comptez utiliser votre machine pour Ă  peu prĂšs tout. Il nous faut donc envisager des usages plus costauds, notamment le jeu. Et donc inclure une carte graphique dans la configuration. Ce qui nous arrange puisque ce sera un excellent moyen de parler HDMI. Commençons par les GPU compatibles avec l’accĂ©lĂ©ration hardware du codec h.264 MVC utilisĂ© pour les Blu-Ray 3D. Chez nVidia, les cartes depuis les GT240 sont compatibles. Vous trouverez la liste des GPU du CamĂ©lĂ©on compatibles avec la lecture de Blu-Ray 3D sur cette page Web : http://www.nvidia.com/ object/3d-vision-requirements.html. Chez AMD, il faudra taper dans les cartes de derniĂšre gĂ©nĂ©ration (Radeon HD6xxx) qui disposent de l’accĂ©lĂ©ration MVC et de la gestion du HDMI 1.4 requis pour la 3D. Le hic avec AMD, n’est pas tant la possibilitĂ© de dĂ©compression du MVC
 que la difficultĂ© Ă  trouver les lunettes nĂ©cessaires. Le plus simple est d’utiliser les lunettes livrĂ©es avec sa tĂ©lĂ©vision
 s’il y en a. L’offre nVidia a le mĂ©rite d’une certaine cohĂ©rence et d’une plus grande simplicitĂ© d’équipement. Et les lunettes sont faciles Ă  trouver dans le commerce. Le HDMI 1.4, quant Ă  lui, est requis et non indispensable
 la nuance est de taille. En HDMI 1.3, on peut dĂ©jĂ  faire passer son et image, mais avec le son compressĂ© et non en TrueHD ou en DTS Master Audio. Le HDMI 1.4 dispose de la bande passante nĂ©cessaire pour faire passer le flux en relief full HD et le son TrueHD ou DTS Master Audio. Donc si vous voulez sortir le son sur un ampli et l’image sur la tĂ©lĂ©, c’est possible et en 3D. De plus, le HDMI 1.4 n’est pas non plus la panacĂ©e pour le jeu. LimitĂ© au 1080 – 24p, il nĂ©cessite de redescendre en 720 – 60p pour avoir un bon framerate. Le HDMI 1.4, c’est bien pour le cinĂ©ma, mais pas encore pour toute la 3D.

Si votre TV (ou Ă©cran) n’est pas livrĂ©e avec sa paire de lunettes, le kit 3D Vision de nVidia est la solution la plus simple pout un PC et son moniteur 120 Hz.

« De l’intĂ©grĂ© peut suffire » Les Ă©crans Le montage du PC en lui-mĂȘme est donc assez simple. Bon nombre de matĂ©riels sachant dĂ©coder les flux MVC. Mais selon que l’on possĂšde une carte graphique nVidia, un modĂšle de chez AMD ou une Intel, le reste de la configuration change Ă©normĂ©ment. Et le reste
 c’est l’écran. Si vous avez une TV HD 3D livrĂ©e avec ses paires de lunettes, pas de souci. Mais pour les Ă©crans PC, il existe des diffĂ©rences de taille. Avec une carte graphique AMD ou Intel, comme il est encore trĂšs difficile de trouver des lunettes compatibles, il faut soit un Ă©cran Ă  technologie passive (mais donc rĂ©solution divisĂ©e par deux), soit un moniteur « universel » 120 Hz HDMI 1.4 (et lĂ , le 1.4 est indispensable) intĂ©grant un Ă©metteur IR et livrĂ© avec des

lunettes, comme en fait Acer par exemple. Ceci au prix d’une rĂ©solution de sortie limitĂ©e au 720p@50-60 Hz ou au 1080p@24 Hz. Chez nVidia, on peut se contenter de n’importe quel moniteur 120 Hz, puis utiliser les lunettes 3D Vision en USB et avec la connectique DVI Dual Link, il n’y a plus de limite de rĂ©solution ni de frĂ©quence. La solution nVidia est donc encore la plus simple Ă  mettre en oeuvre et de loin. Vous le voyez, inutile d’investir 2 000 € dans une configuration « Blu-Ray 3D ». Une machine en Sandy Bridge peut suffire et pour jouer, un GPU AMD ou nVidia sera parfait. Le plus difficile Ă©tant de dĂ©terminer votre besoin en jeu
 c’est lui qui vous guidera vers un GPU plus ou moins haut de gamme et paf, obligatoirement la lecture de BR en relief. Sur le principe, un processeur Sandy Bridge avec un Intel Graphics HD 2000 ou 3000 montĂ© sur une carte mĂšre en H67, avec une sortie HDMI 1.4, suffit Ă  lire les Blu-Ray en relief.

PC Update 13


Pour la PhysX, un PCI-Express 4x ou 8x, c’est du pareil au mĂȘme ! Bonjour, je vais bientĂŽt changer de matĂ©riel et mon choix s’est arrĂȘtĂ© sur une plateforme Sandy Bridge avec un i5 2500k et une GTX560 Ti. La grande question que je me pose et Ă  laquelle je n’ai trouvĂ© aucune rĂ©ponse est la suivante. Ma carte mĂšre sera au format microATX (boĂźtier home made oblige) et de marque Asus en P67, mais je souhaiterais relĂ©guer ma vieille 8800GT en carte dĂ©diĂ©e PhysX. Vaut-il mieux prendre : - une P8P67-M et brancher la nouvelle carte en 16x et la 8800GT en 4x ; - une P8P67-M Pro et brancher la nouvelle carte en 8x et la 8800GT en 8x ? Laquelle des deux solutions est prĂ©fĂ©rable pour les meilleures performances possible ? Et qu’en est-il d’utiliser une Radeon 6950 en carte principale avec une 8800GT pour la PhysX ? Est-ce possible ? Le recyclage de vieilles cartes graphiques en cartes PhysX est une pratique courante. Et il est vrai qu’il serait dommage de jeter une carte fonctionnelle quand elle peut encore servir Ă  quelque chose dans un PC rĂ©cent. La 8800GT en est l’exemple type ; grand succĂšs en son temps, cette carte en a tout autant aujourd’hui en accĂ©lĂ©rateur PhysX. Monter une carte sur un PCI-Express 4x ou 8x a-t-il une incidence sur les performances globales ? RĂ©ponse rapide : non, pas la moindre. La premiĂšre carte PhysX, l’Asus PhysX P1 embarquant une puce accĂ©lĂ©ratrice Ageia, est sortie en port PCI. A l’époque, en juin 2006, le concept Ă©tait un peu trop frais et la carte ne connut pas un succĂšs commercial fulgurant. Puis nVidia intĂ©gra la technologie directement Ă  ses GPU. Plus besoin aujourd’hui d’une carte dĂ©diĂ©e pour que les effets physiques soient calculĂ©s par autre chose que le CPU.

« Que ce soit en 8x ou en 4x, votre framerate est inchangé » 14 PC Update

L’Asus PhysX P1, embarquant une puce PhysX Ageia, fut la premiĂšre carte PPU commercialisĂ©e. Elle Ă©tait construite sur une interface PCI classique.

Le port PCI-Express sur lequel on monte une carte dédiée à la PhysX a-t-il un impact sur les performances en jeu ?

8x ou 4x
 du pareil au mĂȘme Les tests effectuĂ©s avec une GeForce 8800GT en carte PhysX montrent que non. Que ce soit en 8x ou en 4x, votre framerate est inchangĂ©. En l’occurrence, les tests ont Ă©tĂ© faits sur le jeu le plus gourmand en calculs physiques, Batman Arkham Asylum. Sans carte dĂ©diĂ©e Ă  ces calculs, le framerate chute de 20 Ă  30 % selon le GPU. Si on utilise une GTX295 en carte graphique et une 8800GT pour les calculs physiques, on atteint les 90 FPS, en 8x comme en 4x. L’impact est donc nul et le port PCI-Express cĂąblĂ© en 4x a largement assez de bande passante pour subvenir aux besoins du jeu.


cas pratiques

MontĂ©e sur un port PCI-Express cĂąblĂ© en 8x ou en 4x, votre 8800GT sera exactement de la mĂȘme utilitĂ©.

On pourrait mĂȘme pousser la logique encore plus loin, en installant la carte sur un port cĂąblĂ© en 1x. Dans ce cas, le framerate tombe un peu, 82 FPS. Mais c’est encore une bonne douzaine de FPS au-dessus de ce que donne une GTX295 seule. Donc mĂȘme moindre, le gain est lĂ  dĂšs un PCI-Express 1x.

PrivilĂ©giez le 8x Dans votre cas, les deux cartes qui vous intĂ©ressent seront donc fonctionnelles dans le cas de figure Ă©voquĂ©. Mais notre prĂ©fĂ©rence irait tout de mĂȘme vers la P8P67-M Pro. Son port PCI-Express cĂąblĂ© en 8x sera une valeur plus sĂ»re pour l’avenir si vous envisagez une upgrade, comme l’ajout d’une seconde carte graphique non plus dĂ©diĂ©e Ă  la physique mais en CrossFire. De plus, la 8800GT est une bonne carte Ă  recycler, mais elle consomme. Et il serait tout aussi intĂ©ressant de revendre votre 8800GT pour investir dans une carte Ă  consommation plus modeste, comme une GT430 ou une GT240.

PhysX sur carte AMD principale, c’est possible Bien qu’officiellement non supportĂ©e, l’utilisation d’une carte nVidia pour les calculs physiques en parallĂšle Ă  une carte graphique AMD est tout Ă  fait possible. Attention, d’une version Ă  l’autre des pilotes nVidia, il se peut que des limitations soient apportĂ©es. Mais ça marche. Il vous faut pour cela vos pilotes AMD, les pilotes nVidia et le mod PhysX 1.04ff que vous trouverez sur www.ngohq.com. Installez d’abord la carte AMD et ses pilotes. Installez la carte nVidia et ses pilotes. Quand l’installateur nVidia vous demande de redĂ©marrer, appliquez le patch 1.04ff PhysX et redĂ©marrez. Une fois votre PC rebootĂ©, GPUZ vous dira si la PhysX est activĂ©e ou non. Si oui, utilisez FluidMark pour le vĂ©rifier in situ. Attention, d’une version Ă  l’autre des pilotes nVidia, il se peut que l’astuce ne fonctionne pas. Si c’était le cas, essayez de revenir sur des versions connues pour fonctionner, comme les 258.96 par exemple. De mĂȘme, tous les GPU ne fonctionnent pas Ă  tous les coups, comme le GF108 des GT430 par exemple, alors que les GF100 et GF104 fonctionnent parfaitement.

Qui pour remplacer ma GTX260 ? VoilĂ , je possĂšde actuellement une GeForce GTX260 896MO Club 3D montĂ©e sur une ASRock P55 Pro. Je souhaiterais remplacer celle-ci car dans les jeux rĂ©cents, je ne peux pas monter en 1 680 x 1 050 avec tous les dĂ©tails Ă  fond et un peu de filtrage. Que me conseillez-vous comme solution de remplacement dans un budget de 200-250 € ? De plus, en attendant d’avoir les finances pour le remplacement de toute la plateforme CM+CPU+RAM, je souhaiterais savoir quelles sont les valeurs d’OC atteignables avec un Core i5-750 refroidi par un Noctua NH-U12P SE2 et quelles valeurs, Ă  part le BCLK, sont Ă  modifier dans le BIOS. Dans vos gammes de prix, plusieurs cartes graphiques peuvent vous permettre de pousser les paramĂštres, en restant parfaitement fluide. Si vous souhaitez rester chez nVidia, la GTX560 Ti sera, pour un prix compris entre 200 et 220 €, une trĂšs belle upgrade. Une GTX460 est 15 Ă  20 % plus rapide que votre GTX260. Une GTX560 Ti est elle-mĂȘme au bas mot 20 % plus rapide que la GTX460. L’upgrade vous permettra facilement de pousser les paramĂštres. Comptez un peu plus de 70 FPS sur Battlefield Bad Company 2 en 1 680 x 1 050 avec un filtrage AA 8x et encore plus de 60, avec en prime un filtrage anisotropique Ă  16x. Dans les mĂȘmes conditions, comptez encore sur une quarantaine de FPS Ă  Metro 2033 en DX11. Bref, l’upgrade est raisonnable en prix et vous vous y retrouverez en confort de jeu.

Chez AMD Si vous voulez retourner votre veste, dans des gammes de prix assez proches, vous aurez des Radeon HD6950. Dans les rĂ©solutions qui nous intĂ©ressent, la Radeon est un poil plus vĂ©loce. Mais le rĂ©sultat n’est guĂšre rĂ©vĂ©lateur. Si sur un jeu en 1 680 x 1 050, la GTX560 Ti fait 54 FPS, la Radeon HD5950 en fera 58 (cas avec Battlefield Bad Company 2). Le delta est Ă  peu prĂšs identique sous Crysis Warhead et dans tous les autres jeux. La Radeon, un poil plus chĂšre, mais toujours dans votre budget, sera Ă©galement un peu plus performante.

« Dans les rĂ©solutions qui nous intĂ©ressent, la Radeon HD6950 est un poil plus vĂ©loce » auteurs de ce type d’OC parviennent Ă  un CPU oscillant entre 20 °C hors charge et 60 °C en plein travail. Certains, dont l’overclocking n’est pas stable Ă  4 GHz, montent un peu la tension du chipset pour parvenir Ă  leurs fins ; mais il n’est pas toujours nĂ©cessaire d’en arriver lĂ . Tout ça pour quel gain ? Dans les applications multithreadĂ©es comme Cinebench R10 par exemple, vous pourrez envisager jusqu’à quasiment 50 % de mieux. C’est Ă©norme. Le gain est identique en encodage vidĂ©o. Bref, bien overclockĂ©, un i5-750 en a sous le pied ! VoilĂ  qui devrait vous permettre d’attendre que vos finances vous autorisent Ă  passer en Sandy Bridge l’esprit serein.

Overclocking i5-750 Quant Ă  votre CPU, l’overclocking des i5 de cette gĂ©nĂ©ration est assez facile. Votre i5-750 Ă  2,67 GHz peut relativement facilement monter Ă  4 GHz. Pour le faire, il suffit de pousser les tensions dans le BIOS
 la mĂ©thode basique. La tension Ă  appliquer au Vcore dĂ©pendra des CPU. Certains tournent stables Ă  1,36 V, d’autres auront besoin de dĂ©passer 1,4 V. Bien sĂ»r, moins le Core est haut, plus le refroidissement sera facile. Dans le cas d’une tension de 1,36 V, les

La Radeon HD6950 est un excellent choix en carte graphique aujourd’hui. Si vous ĂȘtes plus nVidia, la GTX560 Ti est Ă©galement un excellent choix.

PC Update 15


« La GTX560 Ti est un bon compromis puissance, prix, chauffe »

Votre chùssis est petit. Il vous faut une carte graphique à la fois courte et pas trop haute. La GTX560 Ti rentrera tout juste. Les Radeon récentes seront un poil trop longues.

16 PC Update

Transformer un HTPC en super console
 facile ! J’aimerais transformer mon HTPC en « console de jeu » style PS3 et pouvoir jouer en full HD (1080p) sur ma TV Panasonic 37» dans le salon. Actuellement, voici ma configuration, mise Ă  jour en aoĂ»t 2010 vers un processeur Clarkdale. J’utilise un boĂźtier Antec Fusion Remote Black avec alimentation Antec EarthWatts EA430W dans lequel j’ai montĂ© une Gigabyte GA-H55M-UD2H et un Intel i3-540 accompagnĂ© de 8 Go de RAM Geil DDR3 1333. Le systĂšme est installĂ© sur un SSD Intel Postville 80 Go, Ă©paulĂ© par un HDD Samsung Spinpoint F1 500 Go pour le stockage. Je dispose d’un lecteur Blu-Ray/graveur DVD LG et le refroidissement du boĂźtier est confiĂ© Ă  deux Noctua S12B-FLX. Ma tĂ©lĂ©vision est connectĂ©e en HDMI, tandis que la carte son est reliĂ©e Ă  un ampli Yamaha 5.1 via la sortie optique. Je pilote mon PC via un clavier Enermax Aura Wireless Micro et une tĂ©lĂ©commande Logitech Harmony One. Jusqu’à maintenant, j’utilise ce PC comme HTPC, c’est-Ă -dire une utilisation purement multimĂ©dia (films SD/HD, photos, musique) ou surf. Je dĂ©sirerais donc savoir quels composants je devrais changer pour pouvoir jouer en full HD comme sur une PS3, par exemple. Mes jeux favoris sont plutĂŽt des jeux de sport (voitures ou autres) ou de stratĂ©gie pure. Je me doute qu’une carte graphique devra ĂȘtre ajoutĂ©e car, pour l’instant, je me satisfais de l’Intel HD Graphics du processeur. Suite Ă  votre article paru dans PC Update n° 52, est-ce qu’une Radeon 6500 sera suffisante ? Ou dois-je plutĂŽt me tourner vers une nVidia ? Pourra-t-elle rentrer dans mon boĂźtier actuel ? Dois-je Ă©galement penser Ă  changer mon alimentation ou mon CPU et repenser mon refroidissement ? Comme ce HTPC se trouve dans mon salon, j’aimerais limiter les nuisances sonores au maximum, d’autant plus que pour l’instant, on ne l’entend pas. Que me conseillez-vous comme manette de jeu ? De prĂ©fĂ©rence sans fil. J’aimerais, bien sĂ»r, dĂ©penser le moins possible
 mais il faut ce qu’il faut ;-) D’un autre cĂŽtĂ©, ne vaudrait-il pas mieux acheter une console directement ? Acheter une console directement ? Non ! Ces engins sont certes trĂšs bien pour jouer, mais sont loin de vous offrir la libertĂ© du PC. Surtout que le vĂŽtre est dĂ©jĂ  une belle machine HTPC et qu’il ne manque pas grand-chose pour en faire une console puissance 15. Les jeux que vous envisagez, les simulations automobiles et les jeux de stratĂ©gie, ont deux points de sollicitation trĂšs diffĂ©rents. Les simulations sont souvent de petits chefs-d’oeuvre de modĂ©lisation 3D et nĂ©cessitent un GPU capable de supporter la charge d’un jeu avec « tous les paramĂštres Ă  fond ». En simulation, il faut que ce soit joli ! A l’inverse, les jeux de stratĂ©gie misent moins sur les textures et le rĂ©alisme. S’ils sont de plus

en plus jolis, ils passent surtout leur temps Ă  calculer les dĂ©placements et constructions de milliers d’unitĂ©s ; les vĂŽtres et celles de l’IA. Et fort logiquement, ces jeux sont sans arrĂȘt en train de solliciter le CPU. Ce n’est pas un hasard si des titres comme Supreme Commander ou Anno 1404 figurent souvent dans les tests de processeurs. Vos penchants de gamer imposent donc une machine avec un GPU solide et un bon CPU. Votre processeur tiendra le coup. Pour la carte graphique, heureusement, vous ne comptez jouer qu’en full HD, une rĂ©solution largement atteignable « tout Ă  fond » par bon nombre de matĂ©riels de milieu de gamme actuels.

Entrer dans un boĂźtier HTPC La contrainte majeure vient de votre boĂźtier. Parfait pour le HTPC, il permet d’accueillir des cartes graphiques de hauteur normale (ce que ne permet pas le Micro Fusion). Mais attention, vous serez limitĂ© sur la longueur des cartes graphiques. Vous


cas pratiques Le Fusion Remote Black est une belle base HTPC et il est possible d’y monter une vraie carte graphique. Mais le Fusion Remote Max serait un chñssis plus simple à utiliser pour une configuration de salon multifonction.

ĂȘtes limitĂ© Ă  la longueur du PCB de votre carte mĂšre microATX, soit 24,4 centimĂštres. De plus, le boĂźtier n’étant pas un monstre du refroidissement (bien que les deux 120 mm pourvoient un bon flux d’air), il ne faudra pas choisir de cartes trop calorifĂšres
 en bref, on Ă©vitera les modĂšles haut de gamme dopĂ©s aux mĂ©gahertz, voire overclockĂ©s. ProcĂ©dons par ordre, en Ă©liminant les cartes trop longues. PremiĂšre mauvaise nouvelle, les Radeon sont de mauvaises candidates pour votre chĂąssis. Les HD6950 ont une longueur standard de 28 cm
 soit 4 de trop. Les 6850 sont Ă©galement trop longues. Les 6870 peuvent rentrer au chausse-pied en longueur (27,94 cm de long) mais sont hautes (12,7 cm, alors que votre boĂźtier au total en fait 14). Bien plus courte (23 cm), la GTX560 Ti rentrera dans votre chĂąssis et ne fait « que » 11,2 cm de haut. Choisir la carte la plus petite possible n’est pas anodin
 il va, en effet, falloir songer Ă  prĂ©server un maximum de flux d’air pour refroidir l’ensemble lors des jeux. En 2D, la carte est Ă  peu prĂšs Ă  25 °C et ne dĂ©passe pas les 85 °C en charge. C’est raisonnable, mais 85 °C dans un chĂąssis aussi petit, ce n’est dĂ©jĂ  pas rien Ă  ventiler.

550 W d’Antec, la Thermaltake ToughPower 575 W ou la Seasonic M12II 520 W (toutes Ă  moins de 90 €). L’avantage est double : moins solliciter l’alimentation, donc la garder plus fraĂźche et enlever tous les cĂąbles parasites d’un chĂąssis vraiment petit, afin de prĂ©server la circulation de l’air.

Manette La derniĂšre Ă©tape consiste Ă  s’équiper d’une manette. C’est l’étape la plus simple. Si on veut vraiment jouer la simplicitĂ©, le meilleur choix est la manette Xbox 360 de Microsoft. 35,90 € en magasins en version sans fil et pour le prix, vous avez une manette dĂ©jĂ  paramĂ©trĂ©e dans tous les jeux PC compatibles « Games for Windows Live ». Les autres manettes sont Ă©galement trĂšs bonnes, comme la Wireless Gamepad de

Logitech, mais un peu plus chĂšres et nĂ©cessitant un paramĂ©trage dans les jeux. Rien de bien grave pour des produits de qualitĂ©. Mais le choix Microsoft est de loin le plus simple. Et la manette est de trĂšs bonne qualitĂ©. Inutile de se compliquer la vie. Si on rĂ©sume tout ceci : pour 200 €, vous avez une excellente carte graphique, pour 35 € un pad top niveau
 et si vous souhaitez amĂ©liorer l’alimentation, il vous en coĂ»tera 90 €. Pour 325 €, votre HTPC devient un HTPC console haut de gamme qui vous en donnera bien plus qu’une simple console.

Un coup de perceuse Heureusement, le Fusion Remote Black dispose d’une sĂ©rie de trous d’aĂ©ration situĂ©s au-dessus du connecteur PCI-Express 16x de votre carte mĂšre. Si vous ĂȘtes un peu bricoleur, il pourrait ĂȘtre judicieux d’élargir cette zone d’aĂ©ration. Rien de bien sorcier : une rĂšgle et un feutre pour avoir une grille bien droite et rĂ©guliĂšre, une perceuse Ă  mĂšche mĂ©tal, une paire de lunettes pour vous protĂ©ger des Ă©clats qui peuvent voler lorsqu’on perce le mĂ©tal
 et le tour est jouĂ©. N’hĂ©sitez pas Ă  tripler, voire quadrupler la surface de la grille
 et Ă  au moins couvrir la surface de la carte graphique. L’agrandissement de cette zone d’aĂ©ration peut Ă©galement conduire Ă  inverser la ventilation : au lieu de placer les deux 120 mm en extraction, on pourra les placer en aspiration. Le flux d’air frais sera alors propulsĂ© vers les composants chauds (CPU et carte graphique) et ressortira directement par la grille agrandie. Ceci devrait suffire Ă  maintenir l’intĂ©rieur du chĂąssis au frais. Bien sĂ»r, une fois remontĂ©, ne mettez rien sur le dessus de votre HTPC pour ne pas en perturber le refroidissement. Vous pouvez toujours opter pour une carte graphique moins puissante que la GTX560 Ti. Mais ce serait au risque de perdre pas mal de fluiditĂ© dans des jeux rĂ©cents, si vous appliquez quelques filtres. La GTX560 Ti est un bon compromis puissance, prix, chauffe.

Alimentation modulaire De mĂȘme, afin de mĂ©nager l’intĂ©rieur de votre chĂąssis, il pourra ĂȘtre judicieux de choisir une alimentation modulaire, comme la TruePower

Faire un PC pas cher, mais ouvert sur l’avenir J’ai 750 € pour m’offrir un PC Ă  tout faire, y compris des jeux vidĂ©o et mes principales questions portent sur l’intĂ©rĂȘt de certains matĂ©riels, ainsi que sur leur compatibilitĂ©. - Pour commencer, le SATA 6 Gb/s. Dans mon cas, l’OS se trouvera sur un Caviar Black ou un 7K3000, y a-t-il un vĂ©ritable intĂ©rĂȘt au niveau des performances ou des temps d’accĂšs Ă  utiliser ce type de port ou un SATA 3 Gb/s aura-t-il les mĂȘmes rĂ©sultats ? - CĂŽtĂ© carte mĂšre, j’avais pensĂ© Ă  un chipset P67, mon problĂšme est au niveau de la compatibilitĂ© carte mĂšre-mĂ©moire. Je voulais 2 Go en DDR3-1333 et en regardant sur les sites des constructeurs, je ne trouve pas de compatibilitĂ© immĂ©diate entre une MSI et les kits de mĂ©moire G.Skill (ces produits d’entrĂ©e de gamme ont les meilleures critiques, voilĂ  pourquoi j’ai orientĂ© mon choix en leur faveur), il faudrait passer par le BIOS et corriger les tensions, est-ce vraiment nĂ©cessaire, compliquĂ©, avez-vous une alternative ? - Pour finir, j’aimerais que ma plateforme soit un minimum Ă©volutive, pouvoir changer de processeur quand le besoin s’en fera sentir (en novembre pour la sortie de Battlefield 3 par exemple ; P), et pour cela, je voudrais savoir quel chipset Intel vous semble le plus ancrĂ© dans la durĂ©e. Vos interrogations sont lĂ©gitimes et d’autant plus lorsqu’on dispose d’un budget serrĂ©. Et dans votre cas, il faut bien faire attention aux fausses Ă©conomies. Votre premiĂšre question porte sur la pertinence du SATA 6 Gbps. VoilĂ  un bel exemple. Vous prĂ©cisez en fin de question vouloir une configuration un peu Ă©volutive. Or si dans l’immĂ©diat, cette norme n’apporte aucun gain de performances Ă  votre stockage utilisant encore majoritairement du SATA 3 Gbps, il en sera tout autre quand vous voudrez upgrader la configuration. En effet, tous les SSD sortant aujourd’hui adoptent le SATA 6 Gbps. Et la diffĂ©rence de performances dans ce cas est importante. Pre-

nons un exemple. Un Crucial C300 branchĂ© sur un ICH10 en SATA 3 Gbps donne un dĂ©bit en lecture de l’ordre de 240 Mo/s. BranchĂ© sur un contrĂŽleur Marvell en SATA 6 Gbps, les dĂ©bits passent Ă  plus de 320 Mo/s. Le gain est Ă©norme. Il serait vraiment dommage de limiter une future upgrade vers un SSD moderne, en bridant son systĂšme avec une carte mĂšre sans contrĂŽleur SATA 6 Gbps
 et ce serait un bel exemple de fausse Ă©conomie. Votre seconde interrogation porte sur la compatibilitĂ© mĂ©moire-carte mĂšre. Il faudrait plutĂŽt parler de compatibilitĂ© mĂ©moire-CPU car depuis quelques annĂ©es dĂ©jĂ , les processeurs Intel intĂšgrent le MCH

PC Update 17


Secteurs défectueux
 une solution ?

gagnant Corsair

Dans le n° 51 de Hardware Magazine (fĂ©vrier/mars 2011), vous prĂ©conisez l’usage de l’outil de monitoring CrystalDiskInfo, afin de connaĂźtre l’état de santĂ© des disques durs. Le rapport complet sur un disque Seagate Barracuda 7200.12 1 To, relativement rĂ©cent, que j’utilise essentiellement pour stocker des donnĂ©es, me prĂ©vient qu’il faut faire preuve de « prudence ». La ligne « Nombre de secteurs rĂ©allouĂ©s » est en cause, avec les valeurs suivantes : Actuel 68, Maxi 68, Seuil 36, Valeurs brutes 000000000543. Les autres valeurs sont correctes, la tempĂ©rature du disque est bonne (28 °C). Ma question est la suivante : comment interprĂ©ter ces donnĂ©es ? Sont-elles rĂ©ellement inquiĂ©tantes Ă  court terme, ou CrystalDiskInfo est-il un peu trop « sensible » ? Second point : ce disque Ă©tant assez rempli, je l’utilise essentiellement comme disque de stockage. Du moment que je n’écris plus guĂšre dessus, mais me contente pour l’essentiel de lire des donnĂ©es dĂ©jĂ  stockĂ©es, le problĂšme des secteurs rĂ©allouĂ©s demeure-t-il important, peut-il s’aggraver avec le temps ? Depuis quelque temps dĂ©jĂ , le contrĂŽleur mĂ©moire est intĂ©grĂ© aux processeurs Intel. La compatibilitĂ© de la mĂ©moire dĂ©pend donc du CPU et plus de la carte mĂšre.

qui a Ă©tĂ© dĂ©portĂ© du northbridge, vers le CPU. C’est donc du CPU que dĂ©pendra principalement la compatibilitĂ© mĂ©moire, et non plus seulement de la carte mĂšre. Et le facteur limitant, c’est la tension. Officiellement, le MCH des i7/i5 supporte la DDR3 1066/1333 Ă  1,5 V de tension. Or pour les Core i7/ i5 Sandy Bridge, Intel n’a pas communiquĂ© de limite haute. 1,65 V semble ĂȘtre une limite haute Ă  ne pas franchir, bien que certains overclockers s’y essaient. NĂ©anmoins, nous vous recommandons de rester dans la fourchette : 1,5 V – 1,65 V. Normalement, les kits que vous trouverez dans le commerce, mĂȘme en entrĂ©e de gamme, respectent ces tensions idĂ©ales. VĂ©rifiez bien ces informations de tension et normalement, votre mĂ©moire fonctionnera avec votre processeur. Il ne devrait pas y avoir de soucis. Quant Ă  savoir quel chipset Intel nous semble le plus pĂ©renne
 la chose n’est pas simple. Nous ne sommes pas dans les petits cartons d’Intel et ce dernier a pris une fĂącheuse habitude : changer les sockets assez souvent
 trop souvent pour certains. Le passage du 1155 au 1156 Ă©tait-il justifiĂ© ? Beaucoup le pensent abusif. Et il est vrai que toute une gĂ©nĂ©ration de cartes mĂšres en X58 rĂ©centes ont Ă©tĂ© relĂ©guĂ©es au rang d’antiquitĂ©s, alors qu’elles avaient quelques mois en magasins. C’est assez vite rageant. NĂ©anmoins, le P67/H67 semble aujourd’hui le choix le plus serein. Les modĂšles en Z68 qui sortent adoptent le mĂȘme socket 1156, ce qui laisse prĂ©sager d’une bonne disponibilitĂ© de CPU Ă  ce format pour les mois Ă  venir.

Les SSD sortent majoritairement en SATA 6 Gbps. Ne pas avoir ce connecteur sur sa carte mĂšre, c’est se priver d’une future upgrade facile et vraiment apprĂ©ciable.

18 PC Update

n’ont pu ĂȘtre corrigĂ©es, le « Multi-Zone Error Rate » qui lui aussi rĂ©pertorie les erreurs d’écriture. Si toutes ces valeurs sont Ă©levĂ©es et en accroissement, votre disque a certainement un problĂšme de secteurs dĂ©fectueux. Ce qui semble ĂȘtre le cas. Vous pourrez Ă©galement chercher Ă  croiser les informations avec d’autres outils comme HD Tune qui est lui aussi capable d’analyser les informations SMART renvoyĂ©es par votre disque dur et qui pourra vous permettre d’avoir un second avis assez rapidement.

CrystalDisk n’est pas spĂ©cialement « sensible ». Il ne fait qu’afficher des informations envoyĂ©es par le disque dur. S’il y a des alertes, c’est que le disque dur doit ĂȘtre examinĂ©.

Les disques durs traditionnels sont mĂ©caniques. Et c’est leur principale faiblesse. Les pannes peuvent survenir, la plus frĂ©quente Ă©tant celle des secteurs dĂ©fectueux. Dans votre cas, CrystalDiskInfo vous indique que des secteurs ont Ă©tĂ© rĂ©allouĂ©s. Qu’estce que ça veut dire ? Le descriptif des erreurs SMART est assez clair. Lorsque le disque dur trouve des erreurs lors de la lecture, l’écriture ou la vĂ©rification, il marque le secteur comme « rĂ©allouĂ© » et en transfĂšre le contenu vers une zone spĂ©ciale, la « spare area » qui est tout simplement une rĂ©serve de secteurs sains. Ce procĂ©dĂ© est Ă©galement connu comme « Remapping ». Ceci permet Ă  un disque dur ayant des secteurs dĂ©fectueux de continuer Ă  fonctionner. Mais cela ne rĂ©pare pas les secteurs. CrystalDiskInfo est-il trop sensible ? Non, il ne fait que vous communiquer des informations Ă©mises par le disque dur lui-mĂȘme. Ce qui implique, vous l’aurez devinĂ©, que votre disque dur a certainement un problĂšme. Le premier conseil Ă  prodiguer est d’aller voir les autres informations SMART, comme le « Reallocation Event Count » qui comptabilise toutes les opĂ©rations de remapping du disque dur. Plus le nombre est Ă©levĂ©, plus le disque est susceptible d’avoir des problĂšmes
 surtout si vous constatez un accroissement de cette valeur. Vous pouvez Ă©galement confirmer la chose par la lecture de la donnĂ©e « Uncorrectable Sector Count » qui rĂ©pertorie le nombre d’erreurs qui

SeaTools pour Seagate Pour confirmer le diagnostic, il est judicieux d’utiliser l’outil dĂ©veloppĂ© par le constructeur de votre disque dur. En l’occurrence pour Seagate, SeaTools qui existe en version Dos ou Windows. Dans ce dernier cas, il sera plus facile de procĂ©der Ă  l’analyse et Ă  la rĂ©paration si le disque dur malade n’est pas le disque systĂšme.Vous trouverez l’utilitaire soit chez Seagate directement, soit sur des compilations comme Ultimate Boot CD. Lorsque SeaTools trouve des problĂšmes lors de son diagnostic, il gĂ©nĂšre un code d’erreur. Ce dernier vous sera Ă©ventuellement demandĂ© par le SAV de Seagate si vous avez Ă  renvoyer votre disque dur en rĂ©paration. Il est donc trĂšs prĂ©cieux et peut vous faire gagner pas mal de temps. Les secteurs dĂ©fectueux peuvent-ils ĂȘtre rĂ©parĂ©s ? Dans certains cas, oui. Un formatage de bas niveau pourra peut-ĂȘtre y remĂ©dier. Dans bien des cas, la manipulation fonctionne. SeaTools dispose d’un outil de rĂ©paration des secteurs dĂ©fectueux nommĂ© SeaTools Sector Repair Tools. Si le diagnostic trouve des problĂšmes de secteurs, tentez de les rĂ©parer avec l’outil intĂ©grĂ©. Il y a toutes les chances que cela fonctionne bien. Si vous n’aviez pas un disque Seagate, vous pourriez trouver l’équivalent de ces utilitaires chez chacun des fabricants de disques durs sur leur site Web, Ă  la rubrique tĂ©lĂ©chargement ou dĂ©pannage. Ou sur Ultimate Boot CD qui les regroupe tous. Les secteurs dĂ©fectueux ne sont pas une fatalitĂ©. Si aprĂšs rĂ©paration ou formatage de bas niveau, ils rĂ©apparaissaient, il faudrait alors contacter le SAV de la marque au plus vite.


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Maxicooling 5 configs dĂ©coiffantes RĂ©gulation/monitoring en pratique (re)dĂ©couvrez l’art du cooling

01

Maxi ventilation

L’étĂ©, il n’y a pas que les tenues qui s’adaptent, les PC aussi. La chaleur, c’est l’occasion de rĂ©viser son cooling, dĂ©couvrir ou perfectionner les mille et une astuces de refroidissement garantissant stabilitĂ© et longĂ©vitĂ© du matĂ©riel. Mais aussi de composer des PC ultraventilĂ©s qui donneront envie Ă  vos CPU d’acheter des cache-pins en plein mois d’aoĂ»t.

02

Water cooling Thomas Olivaux et Benjamin Bouix

20 PC Update

03 Table de bench

04

Mini ITX Ă  nu


DOSSIER configurations de l’étĂ©

Configs Maxi ventilation Watercooling Table de bench Mini ITX Ă  nu 10% Fanless

Guide régulation et monitoring Best Of

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24 26 32 34 36

Page 40

Page 44 Ventirads et pĂąte thermiques Quel valent les anciens ventirads ? Il paraĂźtrait que nous vivons une annĂ©e exceptionnellement chaude. Nous souffrons, nos PC aussi. Plantages, risques de pannes, overclocking devenu impossible, quelle galĂšre. Ceci dit, la chaleur est un prĂ©texte idĂ©al pour se concocter des configurations Ă  rendre jaloux votre frigo, voire une soufflerie. Le tout en silence SVP
 Et puis, mĂȘme si vous n’avez pas vraiment envie de changer, l’art et la maniĂšre de maintenir son PC au frais n’ont que des avantages. FiabilitĂ©, longĂ©vitĂ© du matĂ©riel, stabilitĂ©, qui s’en passerait ? !

05

100 % Fanless

Les processeurs consomment moins d’énergie qu’autrefois, nĂ©anmoins ils dĂ©gagent presque autant de chaleur en charge. Sandy Bridge a beau bousculer les habitudes, en cas d’overclocking ou de quĂȘte du vrai silence, ces CPU rĂ©clament toujours un refroidissement Ă  la hauteur ! L’achat d’un ventirad Ă  70 € n’est certes plus nĂ©cessaire pour tenir 4 GHz au quotidien, mais pourquoi ne pas viser le nouveau cap des 5 GHz en air possible avec ces puces miracles ? Et pour ceux qui possĂšdent encore une machine Core i7-900, ou un PC Ă  base d’AMD, un bon ventirad reste obligatoire pour passer l’étĂ© sans finir avec la porte ouverte et un ventilateur de salon en position III, histoire de tenir plus de 15 min dans Duke Nukem. Heureusement, le monitoring n’a jamais Ă©tĂ© aussi simple et complet : Ă  nouveaux BIOS UEFI et logiciels, de nouveaux conseils pour en profiter Ă  fond.

PC Update 21


La gestion de la chaleur commence par l’analyse des tempĂ©ratures. Nous vivons une Ă©poque formidable oĂč la majoritĂ© des composants intĂšgrent une sonde de tempĂ©rature, il suffit de se munir des bons logiciels pour les questionner ; plus besoin de s’embĂȘter avec un thermomĂštre et des mesures empiriques. GPU-Z, Real Temp, AIDA et les autres, les meilleurs programmes du genre supposent de toute façon que l’on sache s’en servir, comme indiquĂ© plus loin. Si vous identifiez une anomalie, en comparant vos tempĂ©ratures au tableau de nos recommandations, il est temps d’amĂ©liorer les choses. Plusieurs pistes s’offrent Ă  vous, Ă  commencer par un bon nettoyage. Le rĂ©ajustement des ventilateurs du PC, en positionnement et en vitesse, l’ajout d’un ou deux nouveaux ventilateurs ou le remplacement par des modĂšles qui tournent plus vite sont des solutions simples et efficaces pour gagner parfois plusieurs dizaines de degrĂ©s ! Mais, afin que la fraĂźcheur retrouvĂ©e ne soit pas forcĂ©ment synonyme de douleur auditive, seront abordĂ©s les thĂšmes de la rĂ©gulation des ventilateurs en fonction de la chauffe du PC. Et s’il s’avĂšre nĂ©cessaire d’upgrader le systĂšme de refroidissement, vous trouverez un best of des meilleurs ventirads CPU et pĂątes thermiques, pour tous les prix et aux performances mesurĂ©es sur diffĂ©rents CPU

pour ajuster le choix en fonction des besoins. Ce dossier n’oublie pas Ă©galement les cartes graphiques avec un rappel des meilleurs ventirads GPU, ainsi que les ventilateurs de boĂźtier 120 et 140 mm. Cet article spĂ©cial cooling est Ă©galement l’occasion de revenir sur les performances des anciens ventirads CPU de rĂ©fĂ©rence : en voyant ce qu’ils donnent sur des CPU modernes et en les comparant aux tĂ©nors du moment, vous verrez s’il y a beaucoup Ă  dĂ©penser pour un remplaçant. Pour les chanceux qui profitent des vacances pour s’assembler une nouvelle configuration, ce dossier dĂ©bute par le montage de cinq bĂ©canes conçues pour tenir sous les tropiques ! Radicalement diffĂ©rentes les unes des autres, vous aurez le choix entre du mini-ITX dĂ©lirant grĂące au Mini Skeleton 90, un PC original et stylĂ© sur la table de bench aluminium Lian Li T60, une solution maxiventilĂ©e qui exploite les meilleurs ventirads et l’aspect passoire du LanBoy Air, un watercooling fait main et mĂȘme un PC bien refroidi dans un sobre et superbe Corsair 650D qui privilĂ©gie la discrĂ©tion. A propos de discrĂ©tion, ces machines ont beau ĂȘtre particuliĂšrement refroidies et puissantes, elles ne sont pas bruyantes pour autant ! Du choix des composants aux astuces de montage dĂ©taillĂ©es, votre prochain PC est peutĂȘtre en photo dans les pages qui suivent !

22 PC Update


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5/16/11

3:34 PM


Maxiventilation Prix de la machine : 1 570 €

Le meilleur refroidissement possible en aircooling : relativement abordable, performant, facile Ă  mettre en oeuvre. Avec ça, l’overclocking et la puissance de calcul seront au rendez-vous, tout en Ă©vitant le moindre plantage quelle que soit la saison.

MĂ©moire

8 Go G.Skill RipjawsX 1600 C8 80 € TestĂ©e dans PC Update n° 54 4 Go peuvent amplement suffire dans une configuration moderne. Toutefois, les prix sont en chute libre et on peut s’offrir 8 Go pour Ă  peine 80 €. Et il ne s’agit mĂȘme pas de la mĂ©moire la moins chĂšre, elle est ici certifiĂ©e 1 600 MHz C8 et s’overclockera sans mal autour de 2 000 MHz. Carte graphique Processeur

Intel Core i7 2600K

AMD Radeon HD6970

330 € TestĂ©e dans PC Update n°50

260 € TestĂ© dans PC Update n° 51 Un bon refroidissement autorise un bon overclocking. Et Ă  ce petit jeu, les processeurs K d’Intel sont tout indiquĂ©s. Performants, dĂ©bloquĂ©s et abordables, nous vous conseillons l’i7 2600K mais le Core i5 2500K pourra tout aussi bien faire l’affaire, si vous souhaitez Ă©conomiser une centaine d’euros. Carte mĂšre

MSI P67A-GD65 160 € TestĂ©e dans PC Update n° 51

Tout dernier ventirad chez Prolimatech, le Genesis est un monstre de mĂ©tal. Capable de recevoir jusqu’à trois ventilateurs de 120 ou 140 mm (nous nous contenterons d’un Noctua NF-P12), sa forme particuliĂšre lui permettra de profiter au mieux des flux d’air du boĂźtier et d’aider au refroidissement de la mĂ©moire vive.

Refroidissement GPU

Prolimatech MK-13 + 2 ventilateurs 92 mm

85 € TestĂ© dans Hardware Magazine n° 45 Pour refroidir au mieux les ardeurs de la GTX580, le MK-13 de Prolimatech est tout indiquĂ©. Ce monstre de refroidissement est notre rĂ©fĂ©rence depuis plus d’un an. Vous pouvez choisir la ventilation que vous voulez, pour nous ce seront deux ventilateurs 92 nm Noctua NF-B9. Alimentation

Nous avons optĂ© pour une HD6970 2 Go, idĂ©ale pour tous les jeux rĂ©cents en full HD, et profitant d’un trĂšs bon rapport qualitĂ©/prix. Choisissez n’importe quelle carte puisque nous changerons de toutes facons son refroidissement. Si vous prĂ©ferrez une GTX570, trĂšs similaire, ou mĂȘme une GTX580, le radiateur que nous avons choisi sera aussi compatible.

Cooler Master Silent Pro Gold 700 W

140 € TestĂ©e dans Hardware Magazine n° 48

Refroidissement CPU

Prolimatech Genesis

85 € TestĂ© dans PC Update n° 53

Pour overclocker, il n’est plus impĂ©ratif de choisir des cartes trĂšs haut de gamme. En effet, bon nombre de cartes d’entrĂ©e de gamme suffisent dĂ©jĂ  Ă  amener l’i7 2600K Ă  plus de 5 GHz. La MSI P67A-GD65 reprĂ©sente toutefois un excellent compromis en termes d’équipement et de prix. On peut opter pour la GD80, mais les apports sont assez minimes.

24 PC Update

Référence depuis sa sortie, la Silent Pro Gold de Cooler Master allie qualité électrique, silence et prix plancher. Parfaite pour notre configuration, vous pourrez toutefois préférer une OCZ Z 850 W soldée car en fin de vie,


DOSSIER configurations de l’étĂ©

pour y fixer la carte mĂšre sur une table, en Ă©tant plus Ă  l’aise qu’à l’intĂ©rieur du boĂźtier, toutefois pour le remettre dans le boĂźtier, le ventirad ne doit pas dĂ©passer 14 cm. Il faudra donc opĂ©rer Ă  l’intĂ©rieur du boĂźtier (installer un Genesis alors que la carte mĂšre est dans le boĂźtier est pratiquement impossible).

mais de qualité un peu supérieure ou une Corsair AX 750 W un peu plus chÚre mais encore meilleure.

Installer le ventirad VGA

Stockage SSD

Crucial M4 128 Go

190 € TestĂ© dans Hardware Magazine n° 53 Un SSD de derniĂšre gĂ©nĂ©ration plus performant et moins cher que les cĂ©lĂšbres SandForce SF-1200, c’est ce que propose Crucial avec son M4. Pas aussi rapide que les Intel 510 ou les SF-2200, son rapport performances/prix est toutefois plus intĂ©ressant, du moins en version 128 Go ou plus.

Stockage HDD

Hitachi 7K3000 2 To 90 € TestĂ© dans Hardware Magazine n°53 Pour seconder le SSD, par exemple pour l’installation de programmes, rien de tel qu’un disque dur rĂ©cent, rapide et volumineux. Les Western Digital Caviar Black sont ici supplantĂ©s par les Hitachi 7K3000, plus rapides et moins chers. Si les 128 Go du SSD vous suffisent, vous pourrez opter pour un modĂšle 5 400 tpm et/ou de moindre capacitĂ©. BoĂźtier

Antec LanBoy Air

150 € TestĂ© dans PC Update n° 50 Quoi de mieux, pour une configuration aĂ©rĂ©e, qu’un boĂźtier grillagĂ© et capable de recevoir pas moins de 14 ventilateurs ? Le LanBoy Air offre, en outre, un look original et quelques astuces de montage trĂšs apprĂ©ciables, comme la suspension des disques durs par des Ă©lastiques.

Pression positive

D’origine, le LanBoy Air est Ă©quipĂ© de cinq ventilateurs. Deux sur la porte latĂ©rale, deux en façade et un en extraction Ă  l’arriĂšre. Ils sont tous orientĂ©s vers l’intĂ©rieur du boĂźtier, de façon Ă  gĂ©nĂ©rer une pression positive. C’est une idĂ©e que nous conserverons, le LanBoy Air Ă©tant Ă©minemment conçu pour cela, l’air chaud n’aura aucun mal Ă  s’échapper. La seule modification Ă  effectuer consiste Ă  dĂ©placer un des ventilateurs latĂ©raux. Les deux sont placĂ©s Ă  mi-hauteur, en face de la carte graphique. Nous en garderons un mais nous placerons l’autre juste au-dessus, afin de souffler directement sur le Genesis et la mĂ©moire. Il n’est pas nĂ©cessaire de rajouter des ventilateurs, mais il est toutefois possible de les remplacer. En effet, bien qu’ils soient rĂ©gulables par des potentiomĂštres ou interrupteurs, mĂȘme au minimum, ils ne sont pas parfaitement silencieux (mais tout de mĂȘme supportables). L’alimentation peut ĂȘtre placĂ©e au choix en haut ou en bas, c’est cette deuxiĂšme configuration que nous retiendrons, sans quoi il n’est pas possible de placer les ventilateurs latĂ©raux comme nous le souhaitons.

DerniĂšre difficultĂ© de ce montage, installer le ventirad de la carte graphique. Commencez par retirer le ventirad d’origine, tout en prenant soin de retirer les pads thermiques et de nettoyer ensuite (Ă  l’aide d’un chiffon). Les rĂ©sidus gras empĂȘcheraient les petits radiateurs de coller et ceux-ci tomberaient alors au fond du boĂźtier Ă  la moindre sollicitation du GPU. Si vous n’avez pas la moindre idĂ©e d’oĂč les placer, il faut simplement les accrocher sur tous les Ă©lĂ©ments auparavant Ă©quipĂ©s d’un pad thermique. Pour la suite, l’installation du ventirad est assez simple : un petit peu de pĂąte thermique sur le GPU et on attache les quatre vis Ă  la base, puis on serre les Ă©crous. En revanche, l’installation des ventilateurs n’est pas habituelle. Il faut, en effet, les installer sur une corniĂšre qui viendra se fixer sur les Ă©querres PCI, en bas de la carte graphique. Vous ĂȘtes libre d’utiliser la ventilation de votre choix mais nous recommandons deux ventilateurs de 92 mm. Leur flux est suffisant pour refroidir la carte graphique et il est, en outre, idĂ©alement rĂ©parti sur toute la longueur de celle-ci, aidant notamment Ă  la dissipation au niveau de l’étage d’alimentation. Le reste du montage n’a rien de compliquĂ©, il ne faut mĂȘme pas essayer d’en faire un propre, c’est presque impossible avec le LanBoy Air et ça n’a de toute façon que peu d’importance vu l’aĂ©ration extrĂȘme.

Un ventirad contraignant

Le Genesis est pensĂ© pour pouvoir refroidir de la mĂ©moire relativement haute. A ce titre, il offre 48 mm d’espace entre le PCB de la carte mĂšre et la partie Ă  plat du radiateur. C’est largement assez pour caser des barrettes classiques, c’est encore suffisant pour installer nos RipjawsX, mais les Corsair Vengeance touchent, de mĂȘme pour bon nombre de kits avec un radiateur massif (G.Skill PIS, Corsair Dominator, ADATA Plus V2, Transcend aXeRam, etc. qui rĂ©clameront un radiateur simple tour vertical comme le Noctua NH-U12P, sans extension au dessus de la RAM). Il sera de toute façon plus aisĂ© d’installer la mĂ©moire en premier lieu, puis de fixer le radiateur. Le panier du fond du boĂźtier peut ĂȘtre retirĂ©

PC Update 25


Watercooling Prix de la machine : 2510 €

Le silence et les performances du watercooling, avec nos conseils d’expert pour bien en profiter et un montage au top pour le plaisir des yeux. La plus grosse machine de ce dossier, malgrĂ© des composants ultrapuissants, n’aura rien Ă  craindre de l’étĂ©.

Refroidissement GPU en mesure d’exploiter. Nous prĂ©ferrons donc mettre l’accent sur la vitesse et le look en optant pour des G.Skill PIS, un kit 6 Go certifiĂ© 1600 C7 et parfaitement assorti Ă  la X-Power.

Processeur

Intel Core i7 970

510 € TestĂ©e dans Hardware Magazine n° 48 Bien que les processeurs 1155 aient le vent dans le dos, les anciens Gulftown hexacores restent les plus puissants Ă  l’heure actuelle. Le Core i7 970 a rĂ©cemment vu son prix baisser et c’est dĂ©sormais une bonne affaire dont il ne faut pas se priver si le budget le permet. Carte mĂšre

MSI Big Bang X-Power

260 € TestĂ©e dans Hardware Magazine n° 48

nVidia GeForce GTX580 480 € TestĂ©e dans Hardware Magazine n° 50 Pour ce PC que nous avons voulu trĂšs puissant, il fallait une GTX580. Bien qu’il soit tout Ă  fait possible d’opter pour une carte modifiĂ©e comme la MSI Lightning que nous vous recommandions dans PC Update n° 53, puisque nous avons prĂ©vu d’installer un waterblock, il vaudra mieux choisir une carte respectant le design de rĂ©fĂ©rence. Aquacomputer Kryos XT

65 € TestĂ© dans PC Update n° 51

MĂ©moire

6 Go G.Skill PIS 1600 C7

80 € TestĂ©e dans Hardware Magazine n° 49 Pour 120 €, on trouve les premiers kits 12 Go DDR3-1600 C9. Toutefois, c’est une quantitĂ© de mĂ©moire que tout le monde ne sera pas

26 PC Update

105 € TestĂ© dans PC Update n° 51 Assorti au waterblock CPU, ce waterblock intĂ©gral ultrafin pour GTX580 et GTX570 fait partie des plus performants du marchĂ©. Il existe en version cuivre et plaquĂ©e nickel, mais si vous prĂ©fĂ©rez le camp AMD, le waterblock HD6970 n’existe qu’en version cuivre.

Carte graphique

Refroidissement CPU

Bien que nous ayons utilisĂ© une Rampage III Formula pour notre configuration, elle n’est hĂ©las pas vendue en France. Tout aussi bien Ă©quipĂ©e et apte Ă  l’overclocking, la MSI BigBang X-Power a vu son prix baisser et sera donc une excellente alternative.

Aquacomputer AquaGraFX GTX580

Le Kryos XT, dernier waterblock CPU d’Aquacomputer, fait partie des tĂ©nors du marchĂ©. Il a, en outre, l’avantage d’offrir un look plus soignĂ© et travaillĂ© que celui de ses concurrents. Si vous n’aimez pas, l’Apogee XT ou XTL de Swiftech distille des performances encore meilleures.

Watercooling

Swiftech MCP350, XSPC RS360, top et embouts et tuyaux 10/16

200 € Pour complĂ©ter le circuit de watercooling, une pompe, un top/rĂ©servoir, un radiateur, des embouts et des tuyaux sont nĂ©cessaires. Si certains Ă©lĂ©ments peuvent varier, notamment le top/rĂ©servoir ou les embouts, il vaudra mieux conserver les autres afin de bĂ©nĂ©ficier du maximum de performances. Alimentation

BeQuiet ! StraightPower E8 680W

130 € TestĂ©e dans Hardware Magazine n° 51 Avec un rendement trĂšs proche de la certification 80+ Gold, un silence exemplaire et une qualitĂ© Ă©lectrique trĂšs satisfaisante, la Scythe Chouriki 2 de notre montage est une trĂšs bonne alimentation. Dommage qu’elle soit si


DOSSIER configurations de l’étĂ©

Un SSD de derniĂšre gĂ©nĂ©ration plus performant et moins cher que les cĂ©lĂšbres SandForce SF-1200, c’est ce que propose Crucial avec son M4. Pas aussi rapide que les Intel 510 ou les SF-2200, son rapport performances/prix est toutefois plus intĂ©ressant, du moins en version 128 Go ou plus.

Un format atypique, une finition exemplaire, un intĂ©rieur noir trĂšs bien pensĂ©, il n’en fallait pas plus pour nous charmer. Le PC-X900 de Lian Li est certes cher, mais c’est un boĂźtier hors du commun qui ravira ses possesseurs.

Stockage HDD

Hitachi 7K3000 2 To 90 € TestĂ© dans Hardware Magazine n° 53

dure à trouver en France, il faudra sans doute se rabattre sur d’autres produits comme la BeQuiet ! Straight Power E8. Stockage SSD

Crucial M4 128 Go 190 € TestĂ© dans Hardware Magazine n° 53 Pour seconder le SSD, par exemple pour l’installation de programmes, rien de tel qu’un disque dur rĂ©cent, rapide et volumineux. Les Western Digital Caviar Black sont ici supplantĂ©s par les Hitachi 7K3000, plus rapides et moins chers. Si les 128 Go du SSD vous suffisent, vous pourrez opter pour un modĂšle 5 400 tpm et/ou de moindre capacitĂ©. BoĂźtier

Lian Li PC-X900 400 € TestĂ© dans PC Update n° 48

Le watercooling : pourquoi et comment ? Le watercooling consiste Ă  dĂ©porter la chaleur afin de la dissiper un peu plus loin Ă  l’aide de radiateurs plus efficaces. Le liquide de refroidissement passe dans chaque waterblock en se chargeant de calories, puis il est

acheminĂ© jusqu’au radiateur. Celui-ci pouvant ĂȘtre dĂ©portĂ©, son format peut ĂȘtre nettement plus imposant que celui des ventirads, limitĂ© par la place (mĂ©moire, Ă©tage d’alimentation, hauteur du boĂźtier, etc.). Les plus petits radiateurs, dits 120 car ils ont le mĂȘme format qu’un ventilateur de 120 mm, ont Ă  peu prĂšs le mĂȘme pouvoir de dissipation qu’un ventirad

tour classique. En revanche, en passant Ă  un radiateur 240, la capacitĂ© de dissipation est doublĂ©e et les performances s’en ressentiront. La pompe se charge de mettre le liquide en mouvement. C’est donc une piĂšce mĂ©canique supplĂ©mentaire par rapport aux ventirads, susceptible de gĂ©nĂ©rer du bruit. Toutefois, les constructeurs ont fait de gros efforts, de sorte que les pompes peuvent s’avĂ©rer inaudibles.

Comment amĂ©liorer les performances Les waterblocks sont composĂ©s d’un maze, une sorte de labyrinthe dans lequel l’eau va cheminer pour se charger en calories. Ce maze dĂ©termine en trĂšs grande partie les performances du waterblock puisqu’il sert d’interface entre le mĂ©tal et le caloporteur, Ă  la maniĂšre des ailettes d’un radiateur. Outre leur surface, les radiateurs de watercooling peuvent Ă©videmment voir leur Ă©paisseur varier, ainsi que leur nombre d’ailettes augmenter, selon l’écartement de celles-ci. Tout ceci jouera sur les performances et il faudra

PC Update 27


des tuyaux fins et flexibles et qu’il peut se rĂ©vĂ©ler plus discret, mais les Ă©lĂ©ments coĂ»tent un peu plus cher. Le LPDC est, en revanche, un peu plus efficace avec un petit nombre d’élĂ©ments, des tuyaux courts et trĂšs Ă©pais, et des pompes moins chĂšres mais plus bruyantes puisqu’elles devront tourner plus vite.

Notre circuit

adapter la ventilation en consĂ©quence. Plus les ailettes seront serrĂ©es et plus le radiateur sera Ă©pais, plus le ventilateur devra dĂ©velopper de pression statique. En outre, le plus grand nombre d’ailettes crĂ©era plus de turbulences et de rĂ©sistance aux flux d’air, le tout Ă©tant donc susceptible de se montrer un peu plus bruyant que de raison. Enfin, la pompe devra ĂȘtre adaptĂ©e au circuit dĂ©sirĂ©. On privilĂ©giera ainsi la pression (HPDC) ou le dĂ©bit (LPDC) selon le type des waterblocks, leur nombre et la section des tuyaux. Le HPDC est prĂ©fĂ©rable puisqu’il permet de combiner un grand nombre d’élĂ©ments avec

28 PC Update

Notre circuit de prĂ©dilection se compose d’une pompe MCP350 ou Laing DDC 3.1 (ce sont des cĂŽnes). Fonctionnant Ă  10 W, elle suffit largement Ă  animer un circuit de deux Ă  trois waterblocks (un CPU, deux GPU par exemple) et un gros radiateur. Sa grande sƓur, la MCP355/DDC 3.2 fonctionnant Ă  18 W, se dĂ©die aux circuits plus costauds, elle est en outre plus chĂšre et plus bruyante. Bien que nous ayons pour habitude de prĂ©fĂ©rer le XSPC RX (63 mm) pour son excellent compromis performances/prix, pour ce montage, il a fallu opter pour un radiateur plus fin comme son petit frĂšre, le RS (35 mm). Impossible d’opter pour plus Ă©pais, mĂȘme le CoolStream XT d’EK WaterBlocks (47 mm) ne rentre pas. Les HWLabs GTX (30 mm) et Swiftech MCR-QP (34 mm) rentrent aussi, mais sont un peu moins performants que le RS. Pour le waterblock GPU, il fallait un waterblock intĂ©gral et tant pis s’il faut le changer Ă  chaque upgrade de GPU, c’est quand mĂȘme plus efficace pour les composants autres que GPU et aussi beaucoup plus esthĂ©tique. Pour une question de look, critĂšre parfaitement assumable, nous avons piochĂ© chez Aquacomputer. Ce ne sont pas les meilleurs waterblocks du marchĂ©, mais ils tiennent toutefois le haut du pavĂ©. Le Swiftech ApogĂ©e XT est Ă  peine plus performant alors que le Supreme LT d’EK Waterblocks est presque aussi bon pour seulement 35€. Le Swiftech MCW-80 refroidira encore mieux le GPU, mais il ne se charge pas du reste de la carte graphique (Ă©tage d’alimentation et mĂ©moire), il faudra donc investir dans des radiateurs comme les VRM de Thermalright. Le reste du circuit se compose d’un top/rĂ©servoir Bitspower qui n’a pas d’autres rĂŽles que de faciliter le remplissage et de purger le circuit, de tuyaux DangerDen 10/16, de divers embouts Bitspower et de liquide de refroidissement

Feser One rouge. Toutes les piĂšces que nous avons choisies sont assez onĂ©reuses mais participent au look de la machine. Il est tout Ă  fait possible d’opter pour des embouts moins chers, du liquide non colorĂ© ou un top plus basique, cela n’aura pas la moindre influence sur les performances de refroidissement du circuit.

Le Gulftown pas encore Ă  la retraite Sorti au printemps 2010, le Gulftown (nom de code donnĂ© aux processeurs Intel 1366 six cores) est toujours le plus puissant du moment. Les processeurs 1155 profitent d’une architecture plus performante mais se contentent de quatre cores. En pratique, tant que moins de quatre cores sont utilisĂ©s, les nouveaux venus seront prĂ©fĂ©rables. Mais si vous utilisez cinq ou six cores, alors le Core i7 970 sera encore plus rapide. Et puisqu’il a rĂ©cemment vu son prix chuter, l’achat devient envisageable. Pour aller avec, une carte mĂšre X58 est impĂ©rative. Le catalogue est plutĂŽt vaste puisque ce chipset se rapproche Ă  grands pas de son 3e anniversaire, cependant seules quelques options sont vraiment intĂ©ressantes. La Rampage III Formula d’Asus que nous utilisons ici est simplement excellente. Elle n’est hĂ©las pas vendue en France, ni mĂȘme en Allemagne mais en Autriche ! Au mĂȘme prix (260 €), disponible chez nous, avec plus ou moins le mĂȘme Ă©quipement et un look bleu, la MSI Big Bang XPower a vu son prix fondre comme neige au soleil, elle a Ă©tĂ© lancĂ©e autour de 340 €, en concurrence de la Rampage III Extreme. Cette derniĂšre est, hĂ©las, un peu plus large que la norme ATX et poserait problĂšme dans notre montage Ă©triquĂ©. Moins chĂšres, les Sabertooth X58 (190 €) et Gigabyte X58A-UD3R (200 €) sont de bons outsiders. X58 oblige, il sera prĂ©fĂ©rable d’opter pour un kit 3 barrettes. 6 Go sont bien suffisants pour l’instant, mais vu les prix dĂ©risoires de la DDR3, ne vous privez pas si vous


DOSSIER configurations de l’étĂ©

souhaitez passer à 12 Go, d’autant qu’il existe des kits trùs performants au tarif raisonnable.

Un Core i7 2600K Ă  la place ? Si vous prĂ©fĂ©rez un Core i7 2600K, plus moderne, plus apte Ă  l’overclocking, consommant moins et moins cher, il suffit de choisir une carte mĂšre au socket 1155 et un kit dual channel DDR3 4 ou 8 Go, tout le reste est compatible. RĂ©fĂ©rez-vous simplement Ă  la configuration prĂ©cĂ©dente.

GTX580 pour les gros joueurs Cette configuration Ă©tant destinĂ©e Ă  pouvoir tout faire, la puissance 3D est de la partie et nous avons donc choisi la GTX580, le monstre du moment, la carte monoGPU la plus puissante du moment. Toutefois, la dĂ©pense n’est pas forcĂ©ment justifiĂ©e, cette carte ne s’avĂ©rant nĂ©cessaire qu’avec des grands Ă©crans et/ou des jeux particuliĂšrement exigeants. La majoritĂ© des joueurs utilisent des Ă©crans full HD voire 1 920 x 1 200, pour ceux-lĂ , une GTX570 (ou son Ă©quivalent AMD, la HD6970) sera tout Ă  fait adaptĂ©e et permettra d’économiser une grosse centaine d’euros. Les GTX560 Ti et HD6950 sont mĂȘme envisageables pour qui a un budget un peu serrĂ©, ces deux cartes sont parfaitement Ă  l’aise en 1 920 x 1 080, mais il faudra faire quelques concessions sur la qualitĂ© d’affichage dans certains jeux. Attention toutefois, Aquacomputer ne vend ses waterblocks en finition nickel que pour certaines cartes, en l’occurrence les GTX480, GTX570/580, HD5850/HD5870 et HD6990. Les GTX560 Ti et HD6950/6970 devront se contenter de

cuivre (aux performances identiques).

Le couple SSD + HDD indĂ©trĂŽnable Une fois n’est pas coutume, nous optons pour un SSD moderne de 128 Go, le M4 de Crucial, et un disque dur de 2 To pour le stockage. Ce dernier peut ĂȘtre en 5 400 tpm s’il ne sert qu’à stocker des donnĂ©es, mais puisqu’il servira aussi Ă  seconder le SSD pour des applications lourdes rarement utilisĂ©es ou les jeux, un modĂšle 7 200 tpm sera prĂ©fĂ©rable, la diffĂ©rence de prix n’étant que de 20 €. Vous pouvez bien sĂ»r acheter un SSD plus volumineux si vous jouez Ă  de nombreux jeux en mĂȘme temps, un M4 256 Go ou un Vertex 2 180 Go avec un prix et une capacitĂ© intermĂ©diaires, mais des performances en lĂ©ger retrait. Quant Ă  l’alimentation, bien que cette tour soit Ă©quipĂ©e d’une Scythe Chouriki 2 que nous apprĂ©cions pour son trĂšs bon compromis qualitĂ©/silence/prix, elle est presque introuvable en France. Des Ă©quivalents existent fort heureusement comme la be quiet! Straight Power E8, elle aussi 80+ Silver, silencieuse et de trĂšs bonne facture. Mais si vous visez le 80+ Gold, les Corsair AX, OCZ ZX et Seasonic X-Series ont toujours notre prĂ©fĂ©rence. MĂȘme avec une GTX580 et un CPU overclockĂ©, la consommation ne dĂ©passera pas 600 W, une alimentation de 700 W (pour s’offrir un peu de marge) sera donc suffisante.

Tout rentre au chausse-pied !

Montage atypique oblige, il faudra ĂȘtre mĂ©ticuleux. Le X900 n’est pas un petit boĂźtier, mais y caser un watercooling est assez compliquĂ©. Par exemple, l’épaisseur du radiateur et la largeur de la carte mĂšre ne peuvent guĂšre varier, sous peine de ne pas rentrer. La pose du radiateur est la seule Ă©tape qui demande un peu de travail pour ce boĂźtier. Il faut, en effet, enlever les trois ventilateurs en façade qui sont vissĂ©s sur un support en aluminium retenu par trois vis Ă  main. Profitez-en pour changer les ventilateurs par des modĂšles plus silencieux que ceux d’origine Lian Li. Ensuite, il faut utiliser des vis plus longues, celles fournies avec le radiateur, et qui vont solidariser le radiateur aux ventilateurs, en prenant en sandwich le support en aluminium. L’écartement des trous n’est pas exactement le mĂȘme entre le support et le radiateur, mais il est assez minime pour ne pas avoir Ă  s’en soucier et fixer assez de vis pour que tout soit solidement accrochĂ©. Toutefois, fraiser un peu les trous pour que tout rentre sera souhaitable. Lors de cette phase de manipulation, utiliser du scotch de peintre ou toute autre protection sur le radiateur permettra de prĂ©venir tout accrochage qui arracherait la peinture. Une fois le radiateur installĂ©, tout peut ĂȘtre montĂ© de façon traditionnelle : fixez les waterblocks sur le CPU et le GPU, puis la carte mĂšre, l’alimentation, la carte graphique et les disques durs dans le boĂźtier. Une fois ceci fait, et avant de tout brancher, il faut mettre en route le circuit de watercooling. Coupez les tuyaux Ă  la bonne taille, utilisez les bons embouts (dans notre cas, 2 m de tuyaux, 3 coudes 90°, 2 coudes 45° et le reste en embouts droits) et commencez Ă  amorcer la pompe. Il faudra toutefois dĂ©monter les cages

PC Update 29


feuilles de papier absorbant Ă  proximitĂ© des zones Ă  risque de fuite, afin d’identifier immĂ©diatement si du liquide s’en Ă©chappe.

Insonoriser le PC

HDD qui sont en bas à l’avant du boütier, puisque c’est là que prendra place la pompe.

Fixer le SSD Le X900 n’intĂšgre aucune fixation d’origine pour les unitĂ©s 2,5’’ comme notre M4 et celui-ci est livrĂ© sans adaptateur 2,5’’ vers 3,5’’. Les adaptateurs classiques que l’on retrouve habituellement ne conviendront guĂšre, si d’aventure vous en aviez un qui traĂźne chez vous. En effet, la fixation Lian Li impose d’utiliser les deux pas de vis les plus Ă©cartĂ©s sur un disque 3,5’’, de sorte que cet adaptateur se trouve trop court. Cela dit, fixer deux vis sur quatre suffit, c’est en tout cas ce que nous avons choisi. Si cela ne vous convient pas, il existe diffĂ©rents adaptateurs et nous vous conseillons ceux de Lian Li (le HD-321). Ils sont, en effet, parfaitement bien pensĂ©s pour les systĂšmes de la marque, alors que les produits gĂ©nĂ©riques utilisent parfois des pas de vis diffĂ©rents. Autre avantage, les produits Lian Li sont disponibles en version alu noir brossĂ©, plutĂŽt que de se contenter d’une finition en mĂ©tal brut.

DĂ©marrer l’alimentation manuellement PlutĂŽt que de remplir et tester le circuit de watercooling en conditions rĂ©elles, c’est-Ă -dire avec la configuration Ă  refroidir qui tourne en mĂȘme temps, il vaudra mieux le faire tourner Ă  vide. De la sorte, s’il y a le moindre dĂ©faut de refroidissement, le CPU ou le GPU ne sera pas endommagĂ© et on Ă©vitera les dĂ©gĂąts liĂ©s Ă  une Ă©ventuelle fuite sur du matĂ©riel en fonctionnement. Il suffit pour cela de ne brancher que la pompe sur l’alimentation et de la dĂ©marrer manuellement. Pour cela, rien de plus facile mais attention, l’eau et l’électricitĂ© Ă  proximitĂ©, ça n’est pas un jeu, soyez toujours mĂ©ticuleux et prudents. Pour nos plus jeunes lecteurs, demandez Ă  vos parents avant ! En gardant cela en tĂȘte, il suffit de relier (Ă  l’aide d’un trombone par exemple) le fil vert sur la prise 24 pins Ă  n’importe quel fil noir Ă  proximitĂ©, alim dĂ©branchĂ©e et bouton sur off. Ainsi, l’alimentation dĂ©marrera d’elle-mĂȘme et vous permettra de faire fonctionner n’importe quel Ă©lĂ©ment qui y est reliĂ©. Rien de mieux pour tester l’étanchĂ©itĂ© du circuit en le laissant fonctionner quelques heures. Vous pouvez aussi mettre de grandes

30 PC Update

En watercooling, les performances sont assurĂ©es dĂšs lors que le circuit fonctionne correctement avec des tempĂ©ratures ne dĂ©passant pas 60 °C sur le processeur overclockĂ© Ă  4,2 GHz et 50 Ă  55 °C pour la carte graphique. En revanche, la pompe reprĂ©sente un Ă©lĂ©ment mĂ©canique nouveau qu’il faudra prendre soin d’isoler. Par dĂ©faut, elle est livrĂ©e avec un petit coussin de mousse dense autocollant qui permet dĂ©jĂ  de bien attĂ©nuer les vibrations. Toutefois, ce n’est pas toujours suffisant et nous vous conseillons de la fixer avec les deux vis fournies, au boĂźtier. Des rondelles isolantes sont fournies afin que ces vis soient dĂ©solidarisĂ©es de la pompe. En serrant juste ce qu’il faut (pas trop pour ne pas trop compresser la mousse, mais assez pour que la pompe ne soit pas en mouvement), les nuisances sonores seront quasiment supprimĂ©es. Reste le problĂšme de la ventilation. Par dĂ©faut, les cinq ventilateurs Lian Li tournent Ă  1 500 tpm et sont relativement bruyants. Fort heureusement, Lian Li a la bonne idĂ©e d’intĂ©grer un petit potentiomĂštre Ă  l’arriĂšre du boĂźtier qui permet de rĂ©gler jusqu’à
 quatre ventilateurs. Aussi Ă©trange qu’elle puisse paraĂźtre, cette limitation n’est pas si grave. Vu qu’un seul potentiomĂštre contrĂŽle les quatre prises, il n’est pas possible d’affiner les quatre ventilateurs, vous pouvez donc aisĂ©ment utiliser un dĂ©doubleur. C’est aussi la raison pour laquelle il vaudra mieux choisir cinq ventilateurs identiques. Pour notre part, nous avons optĂ© pour des Noiseblocker BlackSilent Pro PL1 tournant Ă  900 tpm. C’est suffisant pour notre configuration, mĂȘme en les sous-voltant et ils sont ainsi inaudibles. Toutefois, si vous n’ĂȘtes pas un intĂ©griste du bruit, comme certains membres de la rĂ©daction qui dorment Ă  cĂŽtĂ© de

leur PC chĂ©ri, vous pourrez utiliser des ventilateurs plus rapides comme les PL2 (1 400 tpm) qui tourneront ainsi autour de 850 tpm, ce sera toujours un meilleur compromis silence/performances que ceux livrĂ©s avec le boĂźtier. DerniĂšre Ă©tape, le disque dur. Bien que le systĂšme de fixation Lian Li ait fait ses preuves, il existe des systĂšmes encore plus performants comme le Scythe Himuro. Pour 20 €, ce gros bloc de mĂ©tal vient aider Ă  la dissipation du HDD, en plus d’ĂȘtre fixĂ© au boĂźtier grĂące Ă  des silentblocks qui amortiront les vibrations. Parfait donc pour notre disque dur, ce qui nous permet mĂȘme d’opter pour un modĂšle 7 200 tpm sans crainte.



Table de bench Prix de la machine : 1 425 €

Un PC puissant et design, facile Ă  maintenir au frais et Ă  transporter : qui dit mieux ? Impressionnez vos amis avec une machine de tous les jours montĂ©e sur une table de bench en aluminium brossĂ© et des radiateurs magnifiques. Caviar Black de 500 Go (seulement 50 €) suffit, Ă  moins que vous ne privilĂ©giiez un imposant Hitachi 7K3000 de 2 (95 €) ou 3 To (170 €). 7 200 tours obligatoires !

tances, sinon un Core i5-2500K Ă  190 € pour les budgets serrĂ©s. Refroidissement CPU

Thermalright Archon

70 € TestĂ© dans PC Update n° 53 Le Thermalright Archon est un ventirad idĂ©al pour la table de bench Lian Li. S’il est trop haut pour passer sous la poignĂ©e, comme de nombreux radiateurs haut de gamme, son Ă©paisseur contenue Ă©vite tout problĂšme. IdĂ©al pour dĂ©voiler le potentiel d’un CPU dĂ©bridĂ© (sĂ©rie K). BoĂźtier

Lian Li T60

95 € TestĂ© dans Hardware Magazine n° 46 Faisant l’originalitĂ© de cette configuration, la table de bench Lian Li T60 combine qualitĂ© (aluminium, finish exceptionnel) et refroidissement (totalement ouverte). Pour un prix trĂšs raisonnable de 95 €, de quoi monter un PC stylĂ©, performant et totalement modulaire. Existe en noir, en gris et anodisĂ© rouge. Carte mĂšre

Gigabyte P67A-UD3P

150 € TestĂ©e dans PC Update n° 51 (P67A-UD4) Pour aller avec l’aluminium noir de la table Lian Li, rien de tel qu’une carte Gigabyte au PCB noir mat. Sur les photos, voici la P67A-UD7 qui sublime le look grĂące aux touches d’orange des radiateurs, mais une P67A-UD3P vendue moitiĂ© moins cher bĂ©nĂ©ficie d’un bien meilleur rapport qualitĂ©/prix. Processeur

Intel Core i7-2600K

260 € TestĂ© dans PC Update n° 51 Cette machine a beau ĂȘtre atypique, pas question de la cantonner Ă  un usage secondaire ! Rien de tel qu’un surpuissant Core i7-2600K, qui ne coĂ»te que 260 €, pour ĂȘtre Ă  l’aise en toutes circons-

32 PC Update

MĂ©moire vive

4 Go DDR3-1600 C8

50 € Pourvu qu’il s’agisse de DDR3 de performances moyennes (1600 C8), qu’importe la mĂ©moire. Toutefois, pour rester dans l’esthĂ©tisme, il vaut mieux privilĂ©gier des barrettes sombres, comme les Corsair Vengeance ou, mieux, les G.Skill dont le PCB est noir Ă©galement.

Lecteur/graveur

Graveur DVD SATA

20 € MalgrĂ© son format atypique, la table Lian Li peut recevoir deux pĂ©riphĂ©riques 5,25". A moins que vous ayez totalement banni les disques optiques (rĂ©seau, clĂ©s USB), ce ne sont pas 20 € qui devraient vous interdire l’achat d’un pratique lecteur/graveur de CD et DVD ! SATA et façade noire de rigueur. Carte graphique

GeForce GTX570 1,25 Go 300 € TestĂ©e dans PC Update n° 51

SSD

Crucial M4 128 Go

190 € TestĂ© dans Hardware Magazine n° 53 Le SSD Crucial M4 de 128 Go est au coeur des performances de ce PC. Si votre budget ne permet pas pareil bijou, Ă©conomisez 90 € en optant pour le M4 de 64 Go seulement. Les anciennes stars, comme le Corsair Force ou l’OCZ Vertex II, sont moins rapides et tout aussi chĂšres. HDD

Western Digital Caviar Black 500 Go

50 € TestĂ© dans PC Update n° 50 Que vous l’ayez choisi en 64 ou 128 Go, le SSD n’est pas assez volumineux pour accueillir tous les programmes, notamment les jeux. Un WD

Pour complĂ©ter notre PC puissant, mais sans tomber dans les travers des cartes les plus haut de gamme qui ne maĂźtrisent plus leur prix, une GeForce GTX570 1,5 Go Ă  300 € est le meilleur choix, immĂ©diatement talonnĂ©e par la Radeon HD6970 2 Go au mĂȘme prix, quasiment aussi rapide. Alimentation

Corsair AX 750 W

150 € TestĂ©e dans PC Update n° 50 Pour rester dans la perfection, une alimentation Gold, modulaire et totalement silencieuse,


DOSSIER configurations de l’étĂ©

comme la sĂ©rie Corsair AX, est idĂ©ale. La 750 W suffit pour un Ă  deux GPU, mais la 850 Ă  peine 20 € plus chĂšre laissera plus de marge pour Ă©viter au ventilateur de trop souffler si vous adoptez le SLI.

Divers

Thermalright Shaman

90 € TestĂ© dans Hardware Magazine n° 51 Pour amĂ©liorer le refroidissement du GPU, tout en travaillant l’esthĂ©tique de la configuration, le Thermalright Shaman est au top. Le ventilateur suffit Ă  refroidir l’étage d’alimentation tant que vous n’augmentez pas la tension.

IdĂ©es en plus
 ou en moins Pour parfaire cette machine, deux idĂ©es supplĂ©mentaires. Concernant le cooling, sachez que Lian Li vend une option pour sa table T60 qui permet de loger deux ventilateurs de 120 Ă  140 mm sur la face avant. Assez peu utile en monoGPU, c’est trĂšs apprĂ©ciable en multiGPU ou en cas de watercooling pour favoriser l’aĂ©ration des composants pĂ©riphĂ©riques. Enfin, pour parfaire le look, n’hĂ©sitez pas Ă  remplacer les ventilateurs Thermalright par des modĂšles au look plus travaillĂ© (mais toujours silencieux), comme des Noiseblocker BlackSilentPro de vitesse intermĂ©diaire (13 € piĂšce en 120 mm). Pour les maniaques, l’achat de gaines sur MDPC-X (www.mdpc-x.com) pour couvrir les nappes SATA et mĂȘme refaire l’alimentation est Ă  considĂ©rer, car tout est visible ! Nous avons dĂ©taillĂ© cette procĂ©dure dans HM53 p53. Pour rĂ©duire la facture de cette machine, c’est trĂšs facile. La carte graphique est un poste de dĂ©pense sur lequel il est permis de rogner, une carte milieu de gamme Ă  150 ou 200 €, comme la Radeon HD6870, suffit pour jouer Ă  l’immense majoritĂ© des titres en 1 920 x 1 200 avec beaucoup de dĂ©tails graphiques. Pour les personnes qui ne jouent pas, l’abandon pur et simple de cette carte est possible, il faut alors penser Ă  acheter une carte mĂšre Z68 pour bĂ©nĂ©ficier de l’IGP. Et si vous ne faites que de la bureautique ou surfer, un modeste Core i3-2100 est dĂ©jĂ  trĂšs performant, il ne coĂ»te que 100 € et se contente d’une carte mĂšre H67 de mĂȘme prix. Si c’est encore trop, il est possible d’abandonner le SSD, mais ce serait dommage quel que soit l’usage.

Assemblage Assez particulier, l’assemblage de cette machine dĂ©bute par le montage du boĂźtier Ă  proprement parler. LivrĂ©e dans un carton valise de petites dimensions, la plateforme T60 est en kit ! Comme vous monteriez un meuble IKEA, il faut bien prendre le temps de lire la notice et de prĂȘter attention au sens des trous pour ne pas se retrouver piĂ©gĂ© et devoir redĂ©monter. La notice n’étant faite que de croquis, il faut savoir que les deux flancs se vissent Ă  la fois sur la plaque du bas, sur le plateau carte mĂšre Ă  mi-hauteur et par la poignĂ©e en haut. Les cages pour l’alimentation ainsi que les disques 3,5" sont fixĂ©es sur la planche du bas, les supports pour SSD (2,5") et lecteur/

Nous avons retenu les Kingston pour leur couleur, mais des barrettes bien plus hautes peuvent ĂȘtre installĂ©, le ventirad Archon ne condamne aucun slot.

graveur (5,25") sont, quant Ă  eux, vissĂ©s par le plateau carte mĂšre. La cage disque dur reste amovible aprĂšs coup (une vis Ă  main et vous pouvez la glisser vers l’avant), le plateau carte mĂšre peut ĂȘtre positionnĂ© plus ou moins en arriĂšre, ajustez-le au centre tout en arriĂšre : seule position compatible avec le Thermalright Shaman, trop haut pour passer sous la poignĂ©e. N’oubliez pas d’installer le petit pied sur l’arriĂšre du plateau carte mĂšre, avec sa gomme antidĂ©rapante, pour que la plateforme ne bascule pas. Concernant les fils, la machine Ă©tant ouverte de tous les cĂŽtĂ©s, il est difficile d’obtenir un rĂ©sultat parfait. Le choix d’une alimentation 100 % modulaire permet d’amĂ©liorer les choses, n’hĂ©sitez pas Ă  accrocher entre eux diffĂ©rents cĂąbles une fois que tout est branchĂ©. Le choix du Shaman pour la carte graphique est dictĂ© tant pour ses performances que son esthĂ©tique accordĂ©e Ă  celle de l’Archon, mais prĂ©cisons que celui-ci n’est pas conçu pour les GTX500. Toutefois, le perçage Ă©tant le mĂȘme, il s’installe sans encombre, aussi bien sur la

GTX570 que la 580. Il n’existe, en revanche, aucune option de refroidissement de l’étage d’alimentation pour ces cartes, il est donc conseillĂ© de brancher le ventilateur Ă  mĂȘme la carte graphique pour que celui-ci soit rĂ©gulĂ© et accĂ©lĂšre lors de la mise en charge. Malheureusement, la petite prise utilisĂ©e sur les cartes graphiques n’est pas le standard Ă  3 pins que nous avons sur les cartes mĂšres et les ventilateurs de boĂźtier et il n’existe pas d’adaptateur. Si vous ĂȘtes nĂ©anmoins trĂšs motivĂ©, il est possible de couper les fils et de relier ceux du ventilateur Thermalright Ă  ceux de la prise d’origine nVidia ou ATi Ă  l’aide d’un tout petit domino ou, mieux, d’une soudure recouverte de gaine thermo. Le retour en arriĂšre est alors compromis (par exemple remonter le radiateur d’origine de la carte en cas de passage en garantie). Si vous ne souhaitez pas prendre ce risque mais dĂ©sirez nĂ©anmoins ajuster la vitesse du ventilateur selon l’usage, il reste possible d’ajouter un rhĂ©obus. La table Lian Li dispose d’une seconde baie 5,25" et la prĂ©sence de petits potards en façade renforcera le cĂŽtĂ© « bidouille high-tech » de cette machine.

Le SSD s’installe sous la carte mùre, a l’arriùre.

PC Update 33


Mini-ITX à nu Prix de la machine : 555 €

La table de bench est trop imposante ? Soit, il n’est pas nĂ©cessaire de s’éloigner du concept pour autant, grĂące au Mini Skeleton 90 d’Antec. Quand boĂźtier ouvert rime avec mini-ITX, voici une machine inĂ©dite qui n’a pas peur des tempĂ©ratures estivales !

il s’agit de DDR3 au format des portables SODIMM. Ce n’est pas plus cher, faites simplement attention Ă  acheter de la 1333. PrĂ©cisons que les autres cartes, notamment l’Asus P8H67-I, utilisent de la DIMM standard. BoĂźtier

Processeur

80 € Reprenant l’esthĂ©tique du premier Skeleton, le Mini est une table de bench amusante de toutes petites dimensions, surmontĂ©e par un imposant ventilateur de 150 mm. Il ne mesure guĂšre plus de 20 cm par cĂŽtĂ© (21 x 23 cm sur 19 de haut) et accueille les cartes mĂšres miniITX (17 x 17 cm).

100 € TestĂ© dans Hardware Magazine n° 51 L’alimentation 90 W intĂ©grĂ©e au boĂźtier interdit l’achat d’un Core i7, les Core i5 Ă©tant Ă  la limite. Quoi qu’il en soit, pour un PC de travail et de surf performant, un Core i3-2100 est tout Ă  fait adaptĂ©, ainsi que sa consommation. Le 2120 (120 €) avec ses 370 MHz de plus intĂ©ressera les fans de retouche photo.

Antec Mini Skeleton 90

Intel Core i3-2100

Refroidissement processeur

D’origine

SSD

Crucial M4 128 Go

190 € TestĂ© dans Hardware Magazine n° 53 Pour beaucoup, SSD rime avec PC haut de g a m m e . Pourtant, le moindre PC de tous les jours lance Windows, le navigateur Web, le player multimĂ©dia et toutes sortes de programmes, si bien qu’il bĂ©nĂ©ficie tout autant du gain de performances d’un bon SSD que les PC les plus chers. C’est un must !

0€

Carte mĂšre

Asus P8H67-I Deluxe

125 € Petite taille n’est pas synonyme de lenteur ! L’Asus P8H67-I Deluxe cumule la performance des derniers CPU Intel 1155, sans oublier les technologies USB 3 et SATA 6 Gb/s, avec la praticitĂ© des connectiques sans fil Wi-Fi 802.11n et Bluetooth 3 ! La version sans Wi-Fi/BT coĂ»te 30 € de moins.

34 PC Update

L’avantage du Core i3-2100, c’est qu’il ne chauffe pas. Pas besoin de payer un radiateur, il suffit de conserver celui d’origine Intel, de retirer le ventilateur et de se contenter de la ventilation offerte par le 150 mm du Mini Skeleton 90 en mode lent, au pire moyen pour les jours de canicule ! MĂ©moire vive

4 Go DDR3 1333 SODIMM

40 € Si vous achetez l’Asus P8H67-I Deluxe que nous prĂ©sentons, attention Ă  la mĂ©moire,

HDD

Aucun

0€ Notre machine n’étant pas destinĂ©e Ă  recevoir des jeux, les 128 Go du SSD suffisent gĂ©nĂ©ralement. Mais pour stocker des donnĂ©es personnelles, vous pouvez ajouter un disque dur 2,5», le boĂźtier dispose de deux emplacements. Attention, pas de Core i5 dans ce cas, question de consommation !


DOSSIER configurations de l’étĂ©

Lecteur/graveur

Graveur DVD SATA

20 € MalgrĂ© ses dimensions lilliputiennes, le Mini Skeleton 90 peut recevoir un lecteur/graveur 5,25» standard. Au prix que ça coĂ»te, vu les services que ça peut rendre et pour Ă©viter de laisser un trou bĂ©ant, optez pour un lecteur/ graveur de CD et DVD. Ils coĂ»tent Ă  peine 20 € de nos jours. Carte graphique

IGP HD2000

0€ TestĂ© dans PC Update n° 51 Faute d’une hauteur (carte demi-hauteur maximum) et d’une alimentation Ă©lectrique suffi-

santes, cette machine se contente de l’IGP HD2000 du Core i3. C’est assez pour accĂ©lĂ©rer toutes les vidĂ©os HD et mĂȘme pour jouer Ă  quelques titres comme Street Fighter IV et mĂȘme World of Warcraft ! Alimentation

90 W intégrée au boßtier

0€ Avec un transfo externe digne d’un ordinateur portable, l’alimentation intĂ©grĂ©e au Mini Skeleton 90 ne dĂ©livre que 90 W et ne peut ĂȘtre upgradĂ©e. C’est toutefois assez pour une bonne machine multimĂ©dia et Internet !

Assemblage Vu le peu de composants, l’assemblage de ce PC ne paraĂźt pas spĂ©cialement compliquĂ©. En retirant une vis Ă  main, le plateau pour la carte mĂšre du Mini Skeleton 90 peut glisser vers l’arriĂšre. Installez-y la carte mĂšre, il n’y a que quatre vis et remettez le plateau en place. Il est plus facile de brancher les fils avant, mais laissez suffisamment de mou pour que le plateau puisse s’ouvrir. Sachant que vous ne dĂ©monterez jamais la carte mĂšre, autant s’embĂȘter une premiĂšre fois Ă  passer des nappes et fils dans des endroits difficiles d’accĂšs pour obtenir un joli rĂ©sultat, non ? Celui-ci ne sera jamais parfait Ă  100 %, ne serait-ce qu’en raison des fils des prises en façade, forcĂ©ment visibles mĂȘme si vous faites l’effort de les grouper. Pour le refroidissement, le choix d’un Core

L’éclairage bleu du ventilateur supĂ©rieur peut ĂȘtre dĂ©sactivĂ©.

Divers

Rien

0€ Il n’y a rien Ă  ajouter dans ce PC, le boĂźtier n’offrant pas de places supplĂ©mentaires pour le moindre disque 3,5» ou le moindre ventilateur. Sachant qu’il accepte les cartes de mi-hauteur (low profile), vous pourrez toutefois disposer d’une carte d’extension comme un tuner TV ou une carte son.

le laisser en place et couper les fils Ă  ras. Si vous souhaitez remplacer ce radiateur par un modĂšle plus esthĂ©tique, faites attention Ă  sa hauteur pour pouvoir passer sous l’arche du Mini Skeleton 90. Lorsque vous profiterez de l’espace libre derriĂšre le graveur DVD pour ranger l’excĂ©dent de fils, faites attention Ă  ne pas forcer et endommager les composants de la partie interne de l’alimentation, qui sont laissĂ©s Ă  nu.

Sur la gauche, la prise oĂč se branche le transformateur externe.

i3-2100 qui chauffe extrĂȘmement peu combinĂ© Ă  la conception particuliĂšre du boĂźtier Antec, avec son gros ventilateur qui surplombe, autorise Ă  ne refroidir le CPU qu’avec un bĂȘte radiateur. Pour rĂ©aliser des Ă©conomies, et parce que la place est comptĂ©e, vous pouvez adopter le ventirad d’origine Intel, lequel est installĂ© sans ventilateur. C’est plus facile Ă  dire qu’à faire ! En fait, les clips de fixation du radiateur sont partie prenante de l’architecture plastique qui tient Ă©galement le moteur et les pales du ventilateur. Retirer les pales est assez simple, il suffit de les tirer fortement (comme sur n’importe quel ventilateur). Concernant le moteur, il est impossible de l’enlever sans retirer le sticker du dessus et sans risquer de casser les fragiles pattes en plastique, il vaut mieux donc

Les gros doigts auront bien du mal Ă  assembler ce PC sans perdre patience !

PC Update 35


100 % fanless Prix de la machine : 1 010 €

Un PC 100 % fanless, c’est possible. Cela implique un certain nombre de contraintes et le rapport performances/ prix des composants s’effondre, mais c’est toutefois envisageable pour les plus exigeants. En prime, rajouter un ou deux ventilateurs Ă  basse vitesse permettra de bĂ©nĂ©ficier de performances de refroidissement au top du top ! petite carte graphique, attention toutefois Ă  ce qu’elle ne requiĂšre pas plus qu’un PCI-E 8 pins. Stockage SSD

pas la plus impĂ©rative des options pour un PC fanless, vu qu’elle ne coĂ»te pas plus cher chez G.Skill et qu’elle fonctionne aussi bien, mieux vaut en profiter, cela Ă©vitera aux moins tĂ©mĂ©raires de se risquer Ă  modifier les rĂ©glages du BIOS. Processeur

Refroidissement CPU

Intel Core i5 2500T

210 € TestĂ©e dans PC Update n° 51 Afin de concilier puissance de calcul et faible dissipation thermique, les nouveaux Core i5 de la sĂ©rie T sont tout dĂ©signĂ©s. Un TDP de 45 W pour un CPU quad core moderne et le tout sans que le prix soit excessif. Si vous n’avez pas besoin de quatre cores ou que votre budget est limitĂ©, l’i3 2100T fera tout aussi bien l’affaire. Carte mĂšre

MSI H67MA-ED55 120 € TestĂ©e dans Hardware Magazine n° 51

Thermalright HR-02

65 € TestĂ©e dans Hardware Magazine n° 49 Le Thermalright HR-02 est actuellement le seul radiateur prĂ©vu pour fonctionner en passif. Bien que Thermalright conseille de placer un ventilateur Ă  proximitĂ© (par exemple en extraction Ă  l’arriĂšre du boĂźtier), l’emploi d’un processeur basse consommation permet de s’affranchir de toute ventilation. Alimentation

Seasonic X-Series 400 W

140 € TestĂ©e dans Hardware Magazine n° 50 Tout simplement la meilleure alimentation passive du moment, la X400 est toutefois trĂšs chĂšre. Ce sera, hĂ©las, le prix Ă  payer pour un fonctionnement et un rendement maximums. Les 400 W suffiront mĂȘme Ă  alimenter une

A quoi bon choisir une carte ATX qui ne proposera que des fonctions inutiles et chauffera peut-ĂȘtre un peu plus ? Autant Ă©conomiser quelques euros et acheter du microATX en H67 ou Z68 (puisque l’IGP se chargera de l’affichage) comme la MSI H67MA-ED55. MĂ©moire

4 Go G.Skill ECO 1600 C9 55 € TestĂ©e dans PC Update n° 47 Bien que la mĂ©moire basse tension ne soit

36 PC Update

OCZ Vertex 2 180 Go 260 € TestĂ©e dans PC Update n° 48 Le silence est d’or, aussi nous prĂ©fĂ©rons nous contenter d’un SSD comme seul support de stockage. Une grosse capacitĂ© est requise, c’est pourquoi les SSD soldĂ©s de la gĂ©nĂ©ration prĂ©cĂ©dente reprĂ©sentent une aubaine. Si votre budget l’autorise, osez mĂȘme le 240 Go pour un peu moins de 350 €. BoĂźtier

Corsair Obsidian 650D

(NZXT Phantom, Define Mini ?) 160 € TestĂ©e dans PC Update n° 50 Classe, sobre, chic et bien fini, le 650D est un excellent boĂźtier, bien que vendu un peu cher. Pourvu de trois ventilateurs, ceux-ci permettront de refroidir trĂšs efficacement notre configuration, mais il est tout Ă  fait possible de les retirer pour un fonctionnement 100 % passif.


DOSSIER configurations de l’étĂ©

Le passif Ă  tout prix ? Une configuration sans le moindre ventilateur, ça fonctionne. GrĂące aux progrĂšs et aux innovations comme les procĂ©dĂ©s de gravure plus fine des transistors, les rendements plus Ă©levĂ©s, les radiateurs spĂ©cialement Ă©tudiĂ©s et les composants plus endurants, notre machine est refroidie par la seule convection naturelle, aucun flux d’air artificiel n’est gĂ©nĂ©rĂ©. Il faut, cependant, faire d’énormes concessions. Oublions les jeux vidĂ©o puisqu’aucune carte graphique digne de ce nom ne peut tenir de façon passive. Il existe, certes, des modĂšles vendus par des marques comme Gigabyte et sa HD6770 passive, mais ils ont besoin d’un lĂ©ger flux d’air pour fonctionner correctement. Dans notre boĂźtier, ils plantent irrĂ©mĂ©diablement, on peut au mieux espĂ©rer une HD6670 Ă©quipĂ©e d’un gros radiateur sur le GPU, comme un Spitfire de Thermalright par exemple, mais ces petites cartes graphiques utilisent des fixations dont l’entraxe n’est pas compatible avec ces gros radiateurs. Reste les tout petits GPU, comme les HD6450 et GT520, mais ils ne permettront pas d’afficher des jeux, autant se contenter d’un IGP dans ce cas, afin de limiter la consommation, le dĂ©gagement de chaleur mais aussi le budget. Le processeur est la 2e source de chaleur dans un PC, aussi il faut opter pour un modĂšle Ă©conome. Un tout petit dual core comme un Athlon II X2 ou mieux, un Pentium G pourront faire l’affaire. Mais autant profiter des derniers CPU de la sĂ©rie T chez Intel, ceux-ci prĂ©sentent un TDP considĂ©ra-

blement rĂ©duit par rapport aux versions classiques. ConcrĂštement, la frĂ©quence et la tension sont revues Ă  la baisse, on passe ainsi de 95 Ă  45 W de TDP avec l’i5 2500T, et de 65 Ă  35 W avec l’i3 2100T. L’i5 2500T a l’avantage de recourir Ă  un Turbo Mode, ce qui lui permet de passer de 2,3 Ă  3,3 GHz lors de certains calculs. L’i3 2100T est, en revanche, fixĂ© Ă  2,5 GHz et n’en bougera pas, en faisait une alternative un peu moins sĂ©duisante. En effet, un i3 2100 classique sous-voltĂ© et underclockĂ© par vos soins se montrera tout aussi Ă©conomique, moins cher et potentiellement plus puissant puisqu’il ne sera pas forcĂ©ment nĂ©cessaire de descendre Ă  2,5 GHz. Enfin, dernier composant clĂ©, l’alimentation passive coĂ»te cher et les puissances sont trĂšs limitĂ©es, les 460 W de notre X-Series sont facturĂ©s 160 €, c’est plus cher que la X-660W, le mĂȘme modĂšle avec ventilateur et 200 W de plus !

La prioritĂ© au silence Le but d’une configuration passive Ă©tant de fonctionner en silence, nous avons tentĂ© de soigner tous les composants. C’est notamment la raison pour laquelle nous avons choisi une alimentation d’excellente qualitĂ©, plutĂŽt que de rogner quelques euros et de constater quelques petits bruits parasites en charge. Il en va de mĂȘme pour le stockage oĂč nous avons souhaitĂ© Ă©radiquer tout bruit mĂ©canique. Adieu le disque dur, ce sera un bon gros SSD. 180 Go nous paraissent suffisants pour une telle configuration mais il sera possible de passer Ă  240 Go pour un peu plus cher. Toutefois, il est assez compliquĂ© de s’affranchir totalement de stockage de masse, notamment pour tous les fichiers un peu lourds comme la musique, les photos ou les vidĂ©os. Si vous ne pouvez pas vous passer de cet espace, n’achetez pas un disque dur externe, ce serait une erreur. Celui-ci fera plus de bruit qu’un disque 5 400 tpm branchĂ© en interne et les performances seront pourtant moins bonnes. Un Samsung F4 Ecogreen 2 To Ă  70 € fera parfaitement l’affaire. Enfin, nous retirerons tous les ventilateurs fournis avec le boĂźtier. Toutefois, en laissant celui en extraction prĂšs du CPU, les tempĂ©ratures de celui-ci s’en trouveront nettement amĂ©liorĂ©es, le tout pour des nuisances sonores presque inexistantes.

Carte mĂšre et mĂ©moire : Ă  votre guise Le seul impĂ©ratif de la carte mĂšre concerne son chipset. Il faut, en effet, pouvoir exploiter l’IGP du CPU, le P67 en est incapable. Mais le H61, H67 et Z68 y sont tout Ă  fait aptes. Le premier est une version low-cost du H67 et se passe de ports SATA 6 Gb/s, quelques ports USB, du RAID et se contente de seulement deux slots mĂ©moire. Le Z68 ajoute, en revanche, le SSD Caching (permettant de coupler les performances d’un SSD et d’un HDD, voir Hardware Magazine n° 53) et la possibi-

PC Update 37


(3 emplacements) et dĂ©finitivement retirer l’autre.

Quelques précautions de montage

voir Hardware Magazine n° 53) et la possibilitĂ© d’overclocker le CPU. N’importe lequel de ces trois chipsets sera donc suffisant. Nous choisissons donc un H67, ne voulant pas trop sacrifier l’équipement et ne trouvant aucun intĂ©rĂȘt au Z68. Ce sera toutefois une carte mĂšre microATX, les slots supplĂ©mentaires de l’ATX n’étant d’aucune utilitĂ©. HĂ©las, ce format ne semble guĂšre choyĂ© par les constructeurs, il n’existe que trĂšs peu de cartes avec des ports SATA coudĂ©s, permettant de mieux ranger les cĂąbles
 Ce sera donc la MSI H67MA-ED55, un peu plus chĂšre que sa petite sƓur la E45, mais mieux Ă©quipĂ©e et mieux taillĂ©e pour le fonctionnement passif (composants plus rĂ©sistants et radiateurs). Quant Ă  la mĂ©moire, opter pour des modules dits basse consommation ne changera pas fondamentalement la donne, puisqu’il est tout Ă  fait possible d’atteindre le mĂȘme rĂ©sultat de façon manuelle en modifiant les paramĂštres du BIOS. Mais il est toutefois plus confortable de charger un simple profil XMP. Outre les G.Skill ECO, Kingston, ADATA et Corsair se sont aussi lancĂ©s dans la DDR3-L, mais les kits sont soit plus chers, soit pas encore disponibles.

Faciliter le passage de l’air Dans une configuration avec une ventilation active, il y a assez peu de questions Ă  se poser. Cette fois, c’est diffĂ©rent, notre PC devant fonctionner sans le moindre ventilateur, il va falloir faciliter le passage de l’air. Enlevons donc les cages des disques durs et les trois ventilateurs. Ces derniers seront Ă©teints, autant les retirer et laisser la configuration respirer. Quant aux deux cages HDD superposĂ©es, on peut les retirer et placer le SSD en haut dans les baies 5,25’’. Si vous n’avez pas ou ne souhaitez pas acheter d’adaptateur et que vous ne voulez quand mĂȘme pas laisser le SSD pendre lamentablement, vous pouvez utiliser la cage infĂ©rieure

38 PC Update

Le seul impĂ©ratif de ce PC concerne l’alimentation dont la grille d’aĂ©ration doit ĂȘtre orientĂ©e vers le haut. Habituellement, celle-ci est dans l’autre sens, afin de permettre au ventilateur d’aspirer de l’air frais et non l’air chaud de l’intĂ©rieur du boĂźtier. Ici, il s’agit d’une alimentation passive qui sera refroidie par la seule convection naturelle. La chaleur va donc remonter afin de passer Ă  travers la grille. Ceci mis Ă  part, l’installation du ventirad ou de la carte mĂšre n’a que peu d’importance. De mĂȘme pour le SSD, bien que celui-ci puisse ĂȘtre installĂ© dans les baies 5,25’’ via un adaptateur, comme mentionnĂ© plus haut. Le 650D intĂšgre de nombreux passe-cĂąbles en caoutchouc et nous avons volontairement optĂ© pour une carte mĂšre dont les ports SATA sont coudĂ©s, permettant de rabattre au maximum les cĂąbles et de les cacher. En dehors de l’aspect esthĂ©tique, cela servira aussi Ă  ne pas bloquer les faibles mouvements d’air chaud dans le boĂźtier. Si vous n’avez pas d’autres pĂ©riphĂ©riques que le SSD, branchezle ainsi que le rack hot-swap de façade sur les prises SATA 6 Gb/s (les blanches). Dans le cas du SSD, ça n’apportera pas grandchose si vous optez pour un Vertex 2 comme nous le recommandons, mais ça n’enlĂšve rien non plus et ce sera mĂȘme prĂ©fĂ©rable si vous choisissez un Crucial M4. Quant au rack hot-swap, il y a peu de chances que vous y branchiez un SSD SATA 6 Gb/s, mais lĂ  encore, ce n’est pas nĂ©faste.

Il faudra faire passer les cĂąbles pour les ports USB 3.0 en façade par les trous pour les tuyaux de watercooling amĂ©nagĂ©s Ă  l’arriĂšre et les brancher sur les ports USB bleus de la carte mĂšre, le reste de la connectique (audio, FireWire ou USB 2.0) se branche en interne sur la carte mĂšre.

Brancher quelques ventilateurs ? Cette configuration a pour but de fonctionner de façon totalement passive. Toutefois, nous avons souhaitĂ© faire quelques tests de bruit et de tempĂ©rature, afin de montrer Ă  quel point le moindre flux d’air peut faire baisser les tempĂ©ratures, sans pour autant que les nuisances sonores augmentent de façon perceptible. En outre, ceci permet aussi de se passer de composants spĂ©ciaux et de gagner en puissance (cas du CPU) ou d’économiser (cas de l’alimentation). En mode 100 % passif, nous atteignons 80 °C sur le CPU et 80 °C sur le chipset. En branchant le ventilateur 120 mm en extraction Ă  l’arriĂšre, on passe Ă  60 et 63 °C, alors que les nuisances sonores ne varient pas Ă  1m du boitier. En branchant le mĂȘme ventilateur dans l’autre sens, c’est Ă  dire en aspiration, et toujours au minimum de sa vitesse, les performances sont encore accrues, le CPU ne dĂ©passe pas 55 °C alors que le chipset passe sous les 60 °C Ainsi, bien que la configuration puisse fonctionner sans ventilateur, nous vous encourageons Ă  en brancher au moins un, ne serait-ce que pour ne pas tirer dans la durĂ©e de vie des composants.


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Monitoring des tempĂ©ratures La premiĂšre cause de plantages Surveiller les tempĂ©ratures La tempĂ©rature a toujours Ă©tĂ© un flĂ©au pour les composants Ă©lectroniques du PC. Durant des annĂ©es, dĂ©passer une certaine tempĂ©rature pouvait mĂȘme endommager le matĂ©riel. Un processeur mort ou des barrettes de RAM ne fonctionnant plus correctement durant l’étĂ© car la tempĂ©rature avait dĂ©passĂ© un certain seuil, cela n’était pas une chose rare. DĂ©sormais, tous les composants (CPU, chipset, alimentation, etc.) intĂšgrent des protections contre les tempĂ©ratures excessives. Au-delĂ  d’une certaine limite que le constructeur juge tolĂ©rable, des sĂ©curitĂ©s sont activĂ©es. Elles peuvent avoir plusieurs consĂ©quences. Pour le processeur, la premiĂšre consiste Ă  rĂ©duire la frĂ©quence de fonctionnement permettant de limiter l’échauffement des transistors, c’est ce que l’on appelle le throttling. Une frĂ©quence en baisse (parfois drastiquement) n’est pas vraiment gĂȘnante, mais cela peut se rĂ©vĂ©ler trĂšs embĂȘtant si vous ĂȘtes en plein calcul. Si la tempĂ©rature du composant continue d’augmenter, ce dernier se coupera de lui-mĂȘme, pour Ă©viter tout dommage. Chaque composant Ă©tant indispensable, cela entraĂźne la coupure du PC. En dehors de ces plantages francs, certains sont plus complexes Ă  diagnostiquer. La mĂ©moire est, en gĂ©nĂ©ral, la premiĂšre cause de plantages, soit Ă  cause d’une instabilitĂ© due Ă  la frĂ©quence, soit Ă  cause de la tempĂ©rature. En effet, mĂȘme si la DDR3 ne chauffe pas tant que ça, un radiateur CPU trĂšs proche, une ventilation de boĂźtier insuffisante, une tension un peu trop Ă©levĂ©e ou un radiateur de mauvaise qualitĂ© (ou pas de radiateur du tout) peuvent tout de mĂȘme mener Ă  des tempĂ©ratures trop Ă©levĂ©es. Il y a hĂ©las trĂšs peu de modules intĂ©grant une sonde, mais un simple doigt sur la barrette devrait vous mettre la puce Ă  l’oreille : si vous vous brĂ»lez, ne cherchez pas plus loin ! Tout ceci est aussi valable pour la mĂ©moire de la carte graphique qui peut provoquer des artefacts et des reboots alĂ©atoires. Assez dur Ă  diagnostiquer, la seule solution sera de confirmer l’absence de problĂšmes en rĂ©duisant la frĂ©quence, les stress tests n’étant pas fiables sur ce point. Le disque dur et le SSD souffrent rarement de ces problĂšmes et si c’est le cas, le SMART vous avertira en principe avant toute dĂ©faillance ou corruption de donnĂ©es. Mais c’est rarement dĂ» Ă  la tempĂ©rature. Enfin, les autres composants provoqueront une extinction directe, seules quelques applications planteront si elles sollicitent trop le CPU, le chipset ou le GPU.

40 PC Update

De nombreux logiciels existent pour surveiller les tempĂ©ratures. Certains sont trĂšs gĂ©nĂ©ralistes et recensent toutes les informations utiles, d’autres se contentent du strict nĂ©cessaire ou ne s’occupent que d’un seul composant. En revanche, pour certains Ă©lĂ©ments du PC, il est assez dur d’avoir une idĂ©e prĂ©cise de la tempĂ©rature interne. Les alimentations intĂšgrent souvent une sonde qui permet de rĂ©guler le ventilateur, mais celleci n’est pas accessible et on ne peut donc pas recueillir ses donnĂ©es. Il en va de mĂȘme pour les SSD, puisque ceux-ci ne chauffent pas, il est inutile d’y intĂ©grer une sonde. Toutefois, les logiciels de monitoring renvoient souvent une valeur farfelue qu’il ne faut pas prendre en compte. La mĂ©moire non plus n’a pas de sonde, exception faite de quelques rares modules. Souvent rĂ©servĂ©e aux modules pour entreprises, c’est une option jugĂ©e inutile puisque la mĂ©moire ne chauffe pas excessivement. Ce serait toutefois un indicateur trĂšs intĂ©ressant pour les configurations exiguĂ«s. Enfin, bien que les cartes graphiques intĂšgrent une sonde sur le GPU, l’étage d’alimentation et la mĂ©moire sont souvent dĂ©laissĂ©s. Pour tous ces cas de figure, il reste possible d’utiliser des sondes reliĂ©es Ă  un rhĂ©obus. Leur extrĂ©mitĂ© est, en gĂ©nĂ©ral, revĂȘtue de plastique pour ne pas provoquer un court-circuit, si ce n’est pas le cas, pensez Ă  l’entourer d’un peu de ruban adhĂ©sif, puis Ă  la fixer Ă  l’endroit dĂ©sirĂ©. Pour tout le reste (CPU, carte mĂšre, HDD et GPU, soit les composants qui chauffent le plus), il existe de nombreux logiciels permettant d’accĂ©der aux sondes. HW Monitor HW Monitor regroupe tout un tas de donnĂ©es, de la vitesse des ventilateurs, Ă  la tension des composants, mais surtout les tempĂ©ratures de tous les composants du PC : disque dur, carte graphique, CPU, carte mĂšre et mĂȘme celle renvoyĂ©e par les sondes optionnelles dans le cas d’une carte mĂšre Asus ROG par exemple.

AIDA

AIDA, le remplaçant d’Everest, propose lui aussi un monitoring global de tout le PC. Il est un peu plus lourd, mais il est aussi plus complet puisqu’il permet de choisir les donnĂ©es Ă  surveiller et de les placer en widget quelque part sur le bureau et/ou dans la barre de notification. Real Temp Les utilitaires de monitoring CPU sont assez rares et peu suivis, Real Temp est encore celui que nous prĂ©fĂ©rons. Il intĂšgre une fonction d’historique permettant de connaĂźtre les tempĂ©ratures courantes, minimales et maximales atteintes par chaque core. Il est aussi possible d’afficher ces donnĂ©es dans la barre de notification et de paramĂ©trer une alarme si le CPU dĂ©passe une certaine tempĂ©rature. GPU-Z CĂ©lĂšbre utilitaire de monitoring pour le GPU, GPU-Z peut aussi lire toutes les sondes de la


DOSSIER configurations de l’étĂ©

carte graphique. Il intĂšgre notamment une fonction de log et d’historique (rĂ©sultat minimum, maximum, moyen ou courant), permettant de suivre l’évolution des tempĂ©ratures. HD Tune PlutĂŽt orientĂ© mesure de performances, HD Tune indique aussi la tempĂ©rature de l’unitĂ© sĂ©lectionnĂ©e, si elle est branchĂ©e en interne (les connexions USB/SATA ne transmettent pas ces informations). CrystalDiskInfo peut aussi ĂȘtre utilisĂ©, mais il ne permet pas d’afficher la tempĂ©rature dans la barre de notification. Logiciels propriĂ©taires (Asus AI Suite, ASRock Extreme Tuning Utility, ECS eOC, EVGA E-LEET, Gigabyte EasyTune, MSI Control Center) Parfois gourmands en ressources, moches et peu intuitifs, les logiciels livrĂ©s par les constructeurs avec leurs cartes mĂšres ont au moins l’avantage d’ĂȘtre dĂ©diĂ©s et d’éviter les problĂšmes de compatibilitĂ© matĂ©rielle. Lorsque les utilitaires gĂ©nĂ©riques dĂ©lirent, pensez Ă  vĂ©rifier si ces programmes propriĂ©taires ne marchent pas mieux.

Les tempĂ©ratures Ă  ne pas dĂ©passer Chaque composant ayant ses propres plages optimales de tempĂ©rature et limites Ă  ne pas dĂ©passer, nous avons tout regroupĂ© sous la forme d’un tableau. La tempĂ©rature Ă  ne pas dĂ©passer sur le long terme reprĂ©sente la limite au-delĂ  de laquelle le matĂ©riel peut ĂȘtre endommagĂ© ou voir sa durĂ©e de vie considĂ©rablement rĂ©duite. Composant

Temp. typique au repos

Temp. typique en charge

Temp. à ne pas dépasser sur le long terme

CPU – Core 2 Duo

Moins de 30 °C

40 °C

70 °C

CPU – Core 2 Quad

Moins de 30 °C

45 °C

70 °C

CPU – Pentium G

30 °C

45 °C

75 °C

CPU – Core i3 et i5 (dual core)

30 °C

50 °C

75 °C

CPU – Core i5 (quad core)

35 °C

55 °C

80 °C

CPU – Core i7 800/900

40 °C

65 °C

80 °C

CPU – Core i7 2000

35 °C

60 °C

80 °C

CPU – Athlon II

Moins de 30 °C

45 °C

75 °C

CPU – Phenom II

30 °C

50 °C

75 °C

GPU – GeForce GT et GTS

45 °C

75 °C

100 °C

GPU – GeForce GTX 200

50 °C

80 °C

100 °C

GPU – GeForce GTX 400 et 500

40-55 °C

75-90 °C

110 °C

GPU – Radeon HD4800

55 °C

80 °C

100 °C

GPU – Radeon HD5700

40 °C

65 °C

100 °C

GPU – Radeon HD5800

45 °C

80 °C

100 °C

GPU – Radeon HD6800

45 °C

75 °C

100 °C

GPU – Radeon HD6900

50 °C

85 °C

110 °C

Chipset carte mĂšre

40 °C

65 °C (plus sur les PWM)

100 °C

Disque dur

25 °C

40 °C

55 °C

Alimentation

25 °C

50 °C

80 °C

PC Update 41


RĂ©gulation du refroidissement La rĂ©gulation des ventilateurs, lorsqu’elle est intelligemment pensĂ©e, permet de combiner PC bien refroidi et silencieux, plutĂŽt que de devenir sourd en laissant tourner les ventilateurs Ă  leur vitesse maximale, mĂȘme quand c’est inutile. Chaque cas est unique et il faudra en passer par de longues heures de benchs pour vĂ©rifier que tout fonctionne bien, que les tempĂ©ratures restent correctes et que rien ne plante.

Vitesse de rotation fixe

Que les ventilateurs utilisent une connectique Molex ou 3 pins, il est possible de moduler leur vitesse. Ce changement s’effectue une bonne fois pour toutes (puisqu’il faudra ouvrir le boĂźtier pour changer Ă  nouveau) mais peut tout Ă  fait convenir dans le cas d’un bon systĂšme de refroidissement. En Molex, on peut faire tourner les ventilateurs Ă  5 V au lieu de 12 V, en utilisant un adaptateur ou en changeant simplement les broches. Le fil rouge dĂ©livre du 12 V, le jaune du 5 V et les deux noirs sont

Certains ventilateurs puissants comme ce Delta nĂ©cessitent une prise Molex pour l’alimentation Ă©lectrique, la connectique 3pins ne pouvant pas dĂ©livrer assez d’énergie.

des masses. Sur la prise du ventilateur, retirez la broche pour le 12 V et placez-la Ă  l’emplacement du 5 V. Si votre ventilateur dĂ©marre (ce n’est pas toujours le cas), il sera considĂ©rablement ralenti. Dans le cas des ventilateurs 3 pins, il existe deux solutions. La premiĂšre consiste Ă  brancher un rĂ©ducteur comme les adaptateurs ULNA fournis avec certains ventilateurs. DiffĂ©rentes rĂ©ductions sont possibles, les plus courantes Ă©tant le passage de 12 Ă  9 ou 7 V. La seconde solution consiste Ă  utiliser un rhĂ©obus et Ă  rĂ©guler vous-mĂȘme les ventilateurs Ă  la vitesse que vous souhaitez. Selon les rhĂ©obus, on peut descendre plus ou moins bas en tension, mais le dĂ©coupage de la tension peut provoquer des bruits parasites (voir encadrĂ©). Cette solution a au moins l’avantage de ne coĂ»ter que quelques dizaines d’euros et d’avoir accĂšs, en façade, Ă  la rĂ©gulation de tous les ventilateurs du PC.

PWM dans le BIOS Si vous ĂȘtes Ă©quipĂ© de ventilateurs dits PWM, c’est-Ă -dire 4 pins (un fil servant Ă  la rĂ©gulation), toutes les astuces concernant les ventilateurs 3 pins sont valables. Mais on peut aussi Ă©tablir des profils de ventilation dans le BIOS, si la carte mĂšre est compatible (elles sont toutes Ă©quipĂ©es d’au moins une prise, parfois plusieurs). PrĂ©cisez la vitesse minimale, maximale et la tempĂ©rature maximale Ă  ne pas dĂ©passer, le BIOS se chargera d’ajuster automatiquement la vitesse de rotation. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, chaque prise PWM est associĂ©e Ă  une sonde interne. Pour connaĂźtre celle-ci, il suffit de regarder l’inscription Ă  proximitĂ© sur le PCB de la carte mĂšre : CPU_FAN, CASE et OPT1 dĂ©signent respectivement la prise pour le ventilateur CPU, de boĂźtier ou un autre, optionnel, en gĂ©nĂ©ral couplĂ© Ă  une sonde de la carte mĂšre. Dans certains cas, sur les cartes les plus haut de gamme, il est mĂȘme possible d’asservir chaque ventilateur Ă  la sonde de votre choix, permettant par exemple de tout calquer sur les variations de

Les meilleurs rhĂ©obus Les rhĂ©obus embarquent diffĂ©rentes technologies pour faire varier la tension : le potentiomĂštre, le rĂ©gulateur et le hacheur. Les premiers sont de simples rĂ©sistances ajustables dont la puissance admissible est assez limitĂ©e, ce qui fait qu’ils sont assez peu rĂ©pandus. Les rĂ©gulateurs sont des montages un peu plus complexes qu’un simple potentiomĂštre et permettent de dĂ©livrer plus de puissance, en gĂ©nĂ©ral autour d’un ampĂšre (un ventilateur classique 120 mm requiert moins de 0,2 A, les plus costauds autour de 0,6 A). Enfin, les hacheurs ne rĂ©duisent pas la tension mais envoient des impulsions de 12 V Ă  des frĂ©quences plus ou moins Ă©levĂ©es. Ainsi, le moteur alterne entre les phases oĂč il entraĂźne le ventilateur et celles oĂč il est en « roue libre », tout ceci Ă  l’échelle de microsecondes. Le ventilateur est donc ralenti, sans que la tension soit rĂ©duite, ce qui permet aux hacheurs d’ĂȘtre

42 PC Update

compatibles avec n’importe quel type de ventilateurs, mĂȘme ceux qui ne dĂ©marreraient pas en dessous de 12 V. Ils ont pourtant un gros dĂ©faut : les bruits parasites gĂ©nĂ©rĂ©s par le moteur Ă  cause de ces allumages/ extinctions incessants, ce qui ne permet pas toujours de rĂ©duire les nuisances sonores. En clair, le ventilateur tourne moins vite, mais fait toujours autant de bruit. C’est pourquoi nous recommandons les rĂ©gulateurs, mĂȘme s’ils sont rares. Parmi eux, les Scythe Kaze Master Q 3,5’’, Zalman MFC2 et MFC3 ont notre prĂ©fĂ©rence.


DOSSIER configurations de l’étĂ©

Sur les cartes mĂšres ROG, toutes les prises pour ventilateur sont des 4pins PWM et il est possible de brancher une sonde pour asservir les ventilateurs Ă  celle-ci.

la tempĂ©rature CPU. De la sorte, tous les ventilateurs souffleront plus fort lors des charges CPU, Ă©vitant que seul celui du ventirad s’égosille, alors que les autres sont au repos.

RĂ©gulation logicielle Lorsque la carte mĂšre ne gĂšre pas la rĂ©gulation PWM, ou que cette mĂ©thode n’est pas assez souple pour vous, mais que vous avez tout de mĂȘme des ventilateurs 3 pins branchĂ©s sur la carte mĂšre, il faut recourir Ă  la rĂ©gulation logicielle.

Bien plus facile Ă  constater, gĂ©rer et modifier, il suffit d’utiliser un logiciel adĂ©quat. Dans certains cas, les logiciels propriĂ©taires fournis par les constructeurs s’en sortent admirablement bien, mais c’est hĂ©las assez rare. SpeedFan, un logiciel gratuit, se place ici comme la solution incontestĂ©e. Compatible avec un trĂšs grand nombre de composants, il sert Ă  la fois de logiciel de monitoring et de rĂ©gulation. Il va, en effet, chercher les tempĂ©ratures renvoyĂ©es par les sondes de tous les composants et permet ensuite de choisir quel ventilateur asservir. Le profil de rĂ©gulation

Speedfan permet, lorsque votre matĂ©riel est reconnu, d’établir des profils de ventilation concernant les ventilateurs reliĂ©s Ă  la carte mĂšre.

est bien Ă©videmment paramĂ©trable Ă  votre guise et souvent plus prĂ©cisĂ©ment que dans le BIOS. Mieux encore, il intĂšgre des alarmes et des sĂ©curitĂ©s qui permettent de couper toute rĂ©gulation, si l’on dĂ©passe une tempĂ©rature critique. Ainsi, les ventilateurs tourneront au maximum afin d’éviter toute surchauffe.

Des produits particuliers Asus ROG : des sondes pour le PWM Les toutes premiĂšres cartes de la sĂ©rie ROG d’Asus possĂ©daient dĂ©jĂ  quelques prises pour brancher des sondes livrĂ©es dans le bundle, permettant de simplement relever la tempĂ©rature Ă  diffĂ©rents endroits du PC. Plus tard, Asus a fait Ă©voluer le systĂšme en passant aux prises 4 pins et en rajoutant la possibilitĂ© de brancher et coupler une sonde Ă  chacune de ces prises. Par exemple, si un ventilateur est dĂ©diĂ© au refroidissement de la mĂ©moire, collez l’extrĂ©mitĂ© de la sonde sur le radiateur de celle-ci, puis Ă©tablissez un profil de ventilation et tout se rĂ©gulera automatiquement. Ce principe est surtout trĂšs utile pour refroidir intelligemment des composants ne disposant pas de sonde.

Corsair Link PrĂ©sentĂ© Ă  la presse lors du CeBIT et Computex 2011, le Corsair Link ne devrait plus tarder Ă  faire son apparition dans les boutiques. Pour simplifier, nous dirons qu’il s’agit d’un ESA amĂ©liorĂ© et poussĂ© par Corsair. A l’aide d’un boĂźtier Ă©lectronique connectĂ© Ă  la carte mĂšre via un header USB 2.0 et pouvant gĂ©rer cinq ventilateurs PWM, vous pourrez paramĂ©trer des profils de ventilation de façon claire et prĂ©cise. Puisqu’il s’agit d’un matĂ©riel dĂ©diĂ©, on Ă©vite les problĂšmes de dĂ©tection parfois rencontrĂ©s avec SpeedFan, et l’interface du logiciel est, en prime, plus agrĂ©able et plus intuitive. On peut, en outre, rajouter des sondes et les coupler Ă  diffĂ©rents ventilateurs pour amĂ©liorer le comportement du systĂšme. Des profils sont Ă©videmment disponibles pour changer rapi-

dement de politique de refroidissement. En prime, les derniers H80 et H100 de Corsair (des watercoolings clĂ©s en main) intĂšgrent une sonde et permettent de monitorer la tempĂ©rature de l’eau lorsqu’ils sont reliĂ©s au boĂźtier, de mĂȘme que l’AirFlow Pro permet de monitorer la quantitĂ© de mĂ©moire utilisĂ©e. Enfin, il sera possible de rajouter des LED dont l’activitĂ© changera selon la tempĂ©rature et le profil choisi. Un gadget intĂ©ressant mais qui coĂ»tera toutefois une centaine d’euros.

Aquacomputer Aquaero L’Aquaero dĂ©signe une large famille de produits permettant de contrĂŽler quatre ventilateurs et six sondes thermiques via un logiciel assez austĂšre mais efficace. Les possibilitĂ©s sont trĂšs proches de celles du Corsair Link : la vitesse de rotation est rĂ©glable de façon trĂšs prĂ©cise, diffĂ©rents profils sont disponibles et on peut mĂȘme rajouter des extensions pour contrĂŽler des LED ou connaĂźtre le dĂ©bit dans un circuit de watercooling, grĂące Ă  une sonde spĂ©ciale. Toutefois, le logiciel livrĂ© est certes efficace mais complĂštement austĂšre et dur Ă  apprĂ©hender. Heureusement, ce ne sera plus un problĂšme, une fois que vous l’aurez maĂźtrisĂ© et que votre politique de refroidissement sera bien Ă©tablie. Le prix de la version LT compense nĂ©anmoins largement cette lacune puisqu’il n’est que de 50 €, moitiĂ© moins cher que le Corsair, pour le mĂȘme rĂ©sultat.

PC Update 43


Best of ventirads Toujours plus gros, toujours plus lourds, les ventirads CPU ne cessent de progresser pour obtenir des rĂ©sultats impressionnants. Bien que les Core ix-2000 ne chauffent plus des masses, l’utilisation d’un bon ventirad permet de cumuler silence et overclocking, un luxe des plus apprĂ©ciables. AMD ou Intel, objectif 4 GHz pour tous !

Moins de 20 €

21 à 40 €

Cooler Master Hyper TX3

Arctic Freezer 13

19 €

RĂ©fĂ©rence incontestĂ©e sous la barre des 20 €, l’Hyper TX3 surprend. Cette tour 92 mm possĂšde trois caloducs en « direct touch » (contact direct avec le CPU) et permet dĂ©jĂ  de gagner de prĂ©cieux degrĂ©s et dĂ©cibels par rapport au ventirad d’origine. Il peut ĂȘtre bruyant dans un boĂźtier mal aĂ©rĂ©.

Corsair A50 36 €

28 € Plus efficace que son petit frùre Freezer 7, ainsi que l’Hyper TX3, le Freezer 13 est conçu pour dissiper jusqu’à 200 W de chaleur. Il se

contente pourtant d’un ventilateur de 92 mm lui aussi, mais son radiateur est plus imposant et les ailettes plus denses. La version Pro est une copie en 120 mm.

Cooler Master Hyper 212 Plus 28 €

Trop bruyant pour les adeptes du silence, c’est le moins cher des ventirads pour overclockers. A peine plus cher que l’Hyper 212 Plus, l’épaisseur plus importante du radiateur, la puissance du ventilateur et le cache plastique qui guide l’air lui permettent de gagner quasiment 5 °C en charge !

41 à 60 € Scythe Yasya 45 €

Et les ventirads pour GPU ? Avec le CPU, le GPU est le second composant qui chauffe beaucoup. Etonnamment, s’il est presque devenu standard de remplacer le ventirad du processeur, il n’est pas aussi frĂ©quent de remplacer celui des cartes graphiques. Les bons modĂšles ne sont pas nombreux, mais ils offrent Ă  la fois un meilleur refroidissement et un silence de fonctionnement en charge incomparablement meilleur que les ventirads d’origine. Retrouvez les Arctic Accelero Twin Turbo Pro, Prolimatech MK-13, Thermalright Shaman et Zalman VF3000 dans PC Update n° 52, page 52.

La moins chĂšre des tours 120 mm est une rĂ©fĂ©rence en termes de rapport qualitĂ©/prix. Reprenant le design du TX3, il bĂ©nĂ©ficie de quatre caloducs. Offrant des performances comparables au Freezer 13, il peut ĂȘtre upgradĂ© avec un second ventilateur de 120 mm et se trouve plus facilement dans le commerce.

44 PC Update

Tant en termes de prix que de performances, le Yasya est le ventirad de milieu de gamme par excellence. Son design travaillĂ© vous plaira peut-ĂȘtre, mais c’est avant tout pour ses capacitĂ©s Ă  tenir au frais un CPU, sans faire trop de bruit, que vous l’achĂšterez. Au-delĂ , le rapport Q/P s’effondre.


DOSSIER configurations de l’étĂ©

Noctua NH-U12P SE2 60 €

mĂšre aux alentours. LivrĂ© nu, il peut ĂȘtre Ă©quipĂ© de 1 Ă  3 ventilateurs, le meilleur rapport performances/silence avec 2 x 120 mm.

Thermalright HR-02 65 € sans ventilateur

Les tours « slim » 140 mm

Autrefois la rĂ©fĂ©rence en haut de gamme, le NH-U12P SE2 n’est plus le ventirad le plus performant du monde. Mais avec des prestations qui restent top niveau et un bundle des plus complet (2 ventilateurs, 4 rĂ©ducteurs), il conserve un trĂšs bon rapport qualitĂ©/prix. Inaudible en mode ULNA (7 V).

Plus de 60 € Noctua NH-D14 75 €

Seule simple tour 120 mm que nous recommandions Ă  plus de 60 €, le HR-02 est conçu pour un usage passif. Avec un ventilateur de boĂźtier Ă  proximitĂ©, il suffit effectivement Ă  tenir un Core ix-2000 au frais. Ajoutez-lui un ou deux ventilateurs et il devient un monstre, plus compact que les doubles tours.

Thermalright Silver Arrow

75 € Concurrent du NH-D14 et, indirectement, du Genesis, le Silver Arrow est le ventirad le plus performant du moment. LivrĂ© avec deux TY-140 gĂ©rĂ©s automatiquement (PWM), il est un peu plus souple que le Noctua qui impose des vitesses fixes (silence vs perfs). Les griffes pour un 3e ventilateur sont fournies. Superperformant, supermonstrueux, le Noctua NH-D14 ne connaĂźt guĂšre de concurrence en terme de tempĂ©ratures. Supersilencieux en mode ULNA (7 V) et ultraefficace sans rĂ©duction (12 V), il sĂ©duira autant les overclockers que les fans de silence qui possĂšdent un CPU parmi les plus puissants.

Prolimatech Genesis

65 € sans ventilateur A peine moins performant que les NH-D14 et Silver Arrow pour le CPU, le Prolimatech Genesis est le meilleur pour refroidir en mĂȘme temps la RAM et les composants de la carte

CatĂ©gorie un peu Ă  part, les ventirads « slim » 140 mm se distinguent des tours classiques par une Ă©paisseur amoindrie, qui permet d’éviter que le ventilateur empiĂšte sur les ports de RAM, laissant libre cours Ă  l’achat des modules les plus hauts qui soient. Pour conserver des performances de premier ordre, ces derniers sont plus larges et embarquent un ventilateur de 140 mm plutĂŽt qu’un 120. Il n’en existe que deux, le Prolimatech Armageddon et le Thermalright Archon, tous deux ultraperformants, l’Archon Ă©tant un peu plus efficace, comme vous pouvez le constater sur les graphiques de performances. Nous ne les avons toutefois pas intĂ©grĂ©s dans les best of pour deux raisons : ils sont trop chers (70 €, sans atteindre les performances des monstres doubles tours du mĂȘme ordre de prix) et leur largeur condamne parfois le 1er slot PCI-Express 16x, selon que la carte mĂšre a tout en haut un port 1x ou 16x.

PC Update 45


Les ventirads Ă  plat

Pour monter un PC dans un boĂźtier oĂč la hauteur est comptĂ©e, par exemple une machine home cinĂ©ma, il est impĂ©ratif d’acheter un ventirad Ă  plat plutĂŽt qu’une tour. Nous avons rĂ©alisĂ© un best of de ces modĂšles bien spĂ©cifiques dans Hardware Magazine n° 52, page 32. Sont prĂ©sentĂ©s les Noctua NH-C12P SE14 (60 €), Prolimatech Samuel 17 (40 € sans ventilateur), Scythe Big Shuriken (30 €), Thermalright AXP-140 (45 € sans ventilateur) et Thermaltake Slim X3 (23 €).

Performances Pour que chacun opte pour le meilleur modĂšle, nous avons rĂ©alisĂ© de nouvelles mesures de performances, en testant Ă  la fois sur des processeurs qui chauffent peu (entrĂ©e de gamme Core i3-2100, haut de gamme Core i7-2600K) et d’autres plus violents (milieu de gamme Phenom II X6 1075T, trĂšs haut de gamme Core i7-980X), avec et sans overclocking. TempĂ©ratures (°C) Processeurs dual et quad cores Silver Arrow 2V

54

46

NH‐D14 2V

54

47

Genesis 2V

47

HR‐02

56

Silver Arrow 2V

A50 Hyper 212 Plus

51

Freezer 13

61

51

Hyper TX3 40

2600K charge 12 V

50

60

2600K charge 7 V

58

59

62

65

62

80

2100 charge 12V

Pour des processeurs qui chauffent peu, pas besoin d’investir plus de 35/40 € (A50, Yasya).

67 65

61

71

66

61

50

55

60

65

980X charge 7V

31

NH‐U12P SE2 2V

31

70

77 75

48

32

Silver Arrow 2V

32

NH‐D14 2V

32

Yasya

32

49 50 51 52 52

34

A50

33

Freezer 13

33

54 54 56

34 25

71

48

Genesis 2V

Hyper TX3

71

67

980X charge 12V

HR‐02

Hyper 212 Plus

66

63

Hyper TX3

69 70

64

59

Freezer 13

66

60 60

Hyper 212 Plus

65

65

55

59

58

A50

61 61

57

57

Yasya

60

57 58

56

NH‐U12P SE2 2V

59

58

49

55

HR‐02

59

58

48

55

Genesis 2V

57

56

48

Yasya

NH‐D14 2V

55

47

NH‐U12P SE2 2V

56

55

Bruit (dB)

Températures (°C) Processeurs 6 cores

35

12V

45

55

80

1075T charge 12V

Sur hexacore en revanche, les Ă©carts se creusent et font apparaĂźtre la performance des doubles tours haut de gamme.

S’ils sont tous trĂšs silencieux en 7V (31 dB = bruit mini que nous mesurons), les modĂšles peu onĂ©reux sont plus bruyants en charge.

Anciens ventirads : que valent les références des années passées ? Ils ont été nos choix de la rédaction, au top pendant des mois, voire des années. Remplacées par des gammes plus récentes ou des versions améliorées, que valent nos anciennes références ? Peut-on les utiliser sur les CPU dernier cri ?

Tester les ventirads 775 sur Core i7 Certaines de nos anciennes rĂ©fĂ©rences ne peuvent pas s’installer sur les processeurs Intel les plus rĂ©cents. ASRock ayant eu la bonne idĂ©e de proposer un double perçage 775 et 1155/1156 sur ses cartes, nous avons tout de mĂȘme pu tester sur Core i7-2600K les anciens ventirads conçus Ă  l’époque du socket 775 ! Nos tests sont effectuĂ©s sur la carte ASRock P67 Extreme 4.

46 PC Update

65

7V

Arctic Freezer 7 Pro et Freezer 64 Pro

Prix d’époque : 15 Ă  20 € en 2006 Sorti en 2005, le Freezer 7 Pro a longtemps Ă©tĂ© une rĂ©fĂ©rence en entrĂ©e de gamme, Ă  une Ă©poque oĂč les Pentium 4 chauffaient Ă©normĂ©ment, refroidis par de trĂšs bruyants ventirads d’origine. Parmi les tout premiers ventirads avec gestion de la vitesse PWM, ce modĂšle ne s’installe que sur socket 775, il refroidit donc au mieux les Core 2 Quad. Le Freezer 64 Pro, conçu pour les Athlon 64, peut encore prendre place sur les AMD dernier cri, puisque la fixation n’a pas Ă©voluĂ©, merci AMD. A notre Ă©tonnement, il parvient


DOSSIER configurations de l’étĂ©

il reste tout Ă  fait crĂ©dible. Conçu Ă  l’époque du socket 775 et des Athlon 64 X2, OCZ a proposĂ© une plaque de fixation socket 1366, mais celle-ci est obsolĂšte dĂ©sormais. Il n’existe rien pour l’installer en 1155 et 1156.

encore à faire un tout petit peu mieux que le ventirad d’usine, pas mal !

Asus Silent Square Pro

Prix d’époque : 50 Ă  60 € en 2007 RĂ©fĂ©rence milieu voire haut de gamme en 2007, le Silent Square Pro Ă©tait la version pour overclockers du plus silencieux Asus Silent Square (ventilateur Ă  2 500 tours au lieu de 1 800). Ce dernier s’installe Ă  la fois sur les processeurs AMD et Intel, mais les sockets 1366, 1155 et 1156 ne sont pas supportĂ©s. Ce dernier ne tient plus la route face aux modĂšles les plus rĂ©cents. Il suffit Ă  refroidir un CPU, faisant Ă  peu prĂšs aussi bien que les Freezer 13 et Hyper 212 Plus, mais au prix d’un bruit dĂ©sagrĂ©able et dĂ©sormais hors norme ; avec un rĂ©ducteur de bruit, il remplace encore volontiers un ventirad d’entrĂ©e de gamme comme le TX3.

Noctua NH-U12

Prix d’époque : 60 € en 2006

Cooler Master Hyper TX

Prix d’époque : 15 Ă  20 € en 2007 Sorti fin 2006, l’Hyper TX est le ventirad petit prix qui a propulsĂ© Cooler Master sur le devant de la scĂšne, faisant de l’ombre Ă  Arctic et son Freezer 7 Pro. AprĂšs 4 ans et demi, c’est bonnet blanc et blanc bonnet : impossible de les diffĂ©rencier l’un de l’autre sur les tempĂ©ratures. Le Cooler Master est toutefois lĂ©gĂšrement plus silencieux. Comme beaucoup d’anciennes rĂ©fĂ©rences, les sockets 1366, 1155 et 1156 ne sont pas compatibles, sauf Ă  utiliser l’une des rares cartes mĂšres Ă©quipĂ©es d’un double perçage.

Cooler Master V10

Prix d’époque : 100 € de 2009 Ă  aujourd’hui Sorti au printemps 2009, le V10 Ă©tait et reste un monstre absolu. Il est le plus gros (triple tour, mariage entre un D14 et un Genesis, 1,2 kg), le plus incroyable (plaque Peltier intĂ©grĂ©e), le plus cher (100 €) et le plus performant. Son prix n’en a jamais fait une rĂ©fĂ©rence, un ventirad comme le Noctua D14 faisant presque aussi bien en tempĂ©rature et mieux en silence, pour un prix 25 % infĂ©rieur. Toutefois, il reste une rĂ©fĂ©rence pour les overclockers. A part quelques rares modĂšles vendus les premiers mois, qui s’arrĂȘtent au socket 1366, la majoritĂ© de la production intĂšgre les fixations pour les sockets 1155 et 1156 ; la RAM ne doit pas dĂ©passer 48,5 mm.

Avec le Freezer 7 Pro, le Noctua NH-U12 est la plus vieille rĂ©fĂ©rence citĂ©e dans ce dossier. Apparu fin 2005, c’était le ventirad le plus haut de gamme au monde, trĂšs novateur Ă  une Ă©poque oĂč les simples tours de 120 mm paraissaient monstrueuses. Avec une belle quantitĂ© de mĂ©tal, des ailettes trĂšs proches les unes des autres, des innovations comme les premiers caoutchoucs antivibration pour le ventilateur, c’était un pionnier, qui ne s’est pas tellement dĂ©modĂ© ! UpgradĂ© depuis par le NH-U12P, le NH-U12P SE1366 et le NHU12P SE2, il reste dans la course. La fixation d’époque s’arrĂȘte au socket 775, mais Noctua propose de l’upgrader pour qu’il s’installe encore sur les nouveaux sockets. Mieux : sur prĂ©sentation de la facture d’achat, vous recevrez le kit gratuitement !

Prolimatech Megahalems

Prix d’époque : 60 € sans ventilateur en 2009 Apparu au printemps 2009, le Megahalems est le premier radiateur de la jeune marque Prolimatech. VĂ©ritable coup de maĂźtre, c’est le premier qui a rĂ©ussi Ă  contester la suprĂ©matie des Noctua NH-U12P et Thermalright Ultra-120 en haut de gamme ! Cher (60 € sans ventilateur), il reste parfaitement dans le coup aujourd’hui. Sa fixation d’origine comprend le socket 1366 des Core i7-900, mais il n’y a pas de quoi l’installer sur 1155 et 1156, ni mĂȘme sur aucun AMD. Depuis, Prolimatech a sorti Ă  la fois une fixation pour tous les sockets Intel (775/1155/1156/1366), ainsi qu’une fixation pour les processeurs AMD. C’est quasiment impossible Ă  trouver en France, mais le prix de ces fixations est modeste (moins de 10 $).

Scythe Ninja 2

Prix d’époque : 40 € en 2008

OCZ Vendetta 2

Prix d’époque : 40 € en 2008 Meilleur milieu de gamme de 2008, le Vendetta 2 est le ventirad qui a dĂ©mocratisĂ© la tour 120 mm Ă  une Ă©poque oĂč Noctua et Thermalright se battaient Ă  60 € et plus. D’apparence plus cheap (plus lĂ©ger, caloducs en direct touch), il obtient nĂ©anmoins de bons rĂ©sultats et reste assez silencieux. Aujourd’hui, un Hyper 212 Plus fait la mĂȘme chose pour 28 €, mais

Ce gros cube de 120 mm de cĂŽtĂ© Ă©tait concurrent de l’OCZ Vendetta 2 mi 2008, c’est-Ă -dire un ventirad offrant un excellent rapport qualitĂ©/ prix. Un poil plus performant, il Ă©tait Ă©galement bien plus imposant. Capable de tenir un pro-

PC Update 47


cesseur modeste en fanless (jusqu’à un TDP de 65 W dans un boĂźtier correctement aĂ©rĂ©), il se rĂ©vĂšle encore correct avec son 120 mm. Toutefois, le Yasya qui l’a remplacĂ© au mĂȘme prix fait un peu mieux, tout en Ă©tant plus compact, preuve des progrĂšs rĂ©alisĂ©s ces derniĂšres annĂ©es. Il n’est pas compatible avec les sockets 1366, 1155 et 1156 et Scythe ne propose pas de kit de mise Ă  niveau. Son format le rend particuliĂšrement adaptĂ© aux processeurs AMD, car le ventilateur peut s’installer sur n’importe quelle face et donc tomber dans le bon sens vis-Ă -vis du ventilateur d’extraction du boĂźtier. Il suffit encore Ă  tenir au frais n’importe quel Phenom II X6 !

des CNPS des sĂ©ries prĂ©cĂ©dentes (7000, 7700 et 8000), le 9500 est sensiblement plus gros et utilise des caloducs d’un diamĂštre plus Ă©levĂ© Ă©galement. Si ce dernier s’est fait battre dĂšs l’hiver 2005-2006 par le Noctua NH-U12 et a souffert d’un prix de vente trop Ă©levĂ©, il dĂ©livre toujours des performances d’un bon niveau. Vu son Ăąge, impossible de l’installer sur les sockets Intel rĂ©cents (1366, 1156 et 1155), mais il reste tout Ă  fait utilisable pour AMD et vous pourrez l’upgrader grĂące Ă  la fixation ZM-CS5B qui le rend compatible avec les sockets 1156/1155.

Thermalright Ultra 120

Prix d’époque : 60 € sans ventilateur en 2006 AncĂȘtre du Venomous-X, l’Ultra 120 a longtemps Ă©tĂ© le haut de gamme de Thermalright et le concurrent du Noctua NH-U12 sorti quelques mois plus tĂŽt. C’est le vieux radiateur qui a le mieux vieilli de tous, restant encore trĂšs performant (un peu meilleur que le Noctua, pas si loin du Prolimatech Megahalems et des nouveaux Super Mega ou Venomous-X) et un look Ă©purĂ© qui reste au top (mĂȘme le cuivre est nickelĂ©). Ça tombe bien, car Thermalright vend une fixation compatible sockets 1156 et 1155 pour 8 € environ et, Ă  moins de vouloir un monstre façon Splitfire, pourquoi changer ? En cooling, l’achat

de matĂ©riels haut de gamme paye, nous avons quelques bons exemples dans cette sĂ©lection d’anciennes rĂ©fĂ©rences !

Zalman CNPS-9500 LED

Prix d’époque : 60 € en 2005 Le CNPS-9500 est le dernier haut de gamme Zalman que nous ayons bien notĂ©. Sorti mi 2005, il venait mettre de la concurrence face Ă  un Thermalright qui, sans honte, dominait le marchĂ© des ventirads « sport » avec son XP-120 depuis fin 2004. Reprenant le look circulaire

Performances Pour la premiĂšre fois, tous les ventirads de cette sĂ©lection hors d’ñge ont Ă©tĂ© testĂ©s sur des plateformes rĂ©centes. Nous les avons tous mesurĂ©s sur Core i3-2100 et i7-2600K (merci ASRock et son double perçage) et, lorsque c’était possible, sur Core i7-980X, ainsi que sur Phenom II X6 1075T. A titre de comparaison, nous avons insĂ©rĂ© les rĂ©sultats des Hyper TX3, Yasya et NH-D14 qui sont trois rĂ©fĂ©rences actuelles Ă  20, 40 et 75 €.

Températures (°C) Processeurs dual et quad cores V10

53

46

NH‐D14 2V Megahalems

48

Ultra 120

48

Yasya

56

54

47

56 57

58

48

NH‐U12

58

49

CNPS‐9500LED

59

57

50

Vendetta 2

51

Ninja 2

51

SilentSquare Pro

51

Hyper TX3

2600K charge 12 V

50

Ultra 120

60

NH‐U12

60

CNPS‐9500LED

62 66 62 62

60

2600K charge 7 V

68 70

66 64

59

65

60

80

2100 charge 12V

Yasya

32

71

77

70

51 52 53

55

33

56

34

56

33

Hyper TX

35

Freezer 7/64 Pro

35

58 58 60

36 35

12V 75

54

35

25

70 65

50

SilentSquare Pro

69

980X charge 7V

48

33

CNPS‐9500LED

67

60

32

Hyper TX3

62

55

NH‐D14 2V

V10

62

50

32

67

62

980X charge 12V

Megahalems

Vendetta 2

Freezer 7/64 Pro

73

32

67

61

47

31

Ultra 120

Ninja 2

Hyper TX

71

65

62

59

Hyper TX3

69

66

63

58

SilentSquare Pro

68 65

57 58

Vendetta 2

66

NH‐U12

58

Ninja 2

Il y a eu de gros progrÚs ces derniÚres années, mais les anciennes références haut de gamme tiennent encore bien la route ! Le V10 est tout simplement le meilleur, aprÚs deux ans.

48 PC Update

55

60

57 40

NH‐D14 2V

Yasya

56

Freezer 7/64 Pro

55 54

60

55

Hyper TX

V10

Megahalems

60

Bruit (dB)

Températures (°C) Processeurs 6 cores

45

55

65

7V

80

1075T charge 12V

De nombreux modĂšles n’ont pu ĂȘtre testĂ©s sur le Core i7-980X faute de fixation. Le Megahalems et surtout le trĂšs vieux Ultra 120 obtiennent des rĂ©sultats encore trĂšs honorables, surtout qu’ils ne sont testĂ©s ici qu’avec un seul ventilateur (Noctua NF-P12) !

CĂŽtĂ© nuisances sonores, a part les ventirads Ă©quipĂ©s d’un ventilateur Noctua trĂšs silencieux en 7V, les rĂ©sultats sont plutĂŽt effrayants. Ces derniĂšres annĂ©es, c’est surtout le rapport refroidissement/bruit qui a progressĂ©.


DOSSIER configurations de l’étĂ©

Best of pĂątes thermiques Tout savoir sur la pĂąte thermique La pĂąte thermique est l’élĂ©ment qui sert d’intermĂ©diaire entre la base du refroidissement (radiateur ou waterblock) et le heatspreader du processeur. Ces deux surfaces mĂ©talliques sont, en effet, usinĂ©es de la façon la plus plane possible, mais il est absolument impossible qu’elles soient parfaitement symĂ©triques. Bien sĂ»r, Ă  l’Ɠil nu, tout paraĂźt parfait, mais au niveau microscopique, il y a de trĂšs nombreuses aspĂ©ritĂ©s, bosses, rainures et autres imperfections. Cela implique donc que les deux surfaces seront sĂ©parĂ©es par de l’air qui va jouer le rĂŽle d’un isolant. Ainsi, les contacts seront Ă©pars et insuffisants pour bien refroidir le CPU. La pĂąte thermique va donc jouer le rĂŽle d’un enduit qui va combler toutes les imperfections. Puisqu’elle est Ă©tudiĂ©e pour transmettre la chaleur au mieux, elle va augmenter la surface de contact entre la base du radiateur et le CPU. Qui dit meilleur contact, dit plus de calories transmises au radiateur qui pourra ainsi mieux les dissiper. Si cet Ă©lĂ©ment vous paraĂźt ĂȘtre une optimisation quelconque pour grappiller un ou deux degrĂ©s, dĂ©trompez-vous. Sans pĂąte thermique, la tempĂ©rature du CPU peut ĂȘtre majorĂ©e de 40 °C ! En effet, sur un Core i7 920 et un ventirad performant comme un Super Mega de Prolimatech, nous atteignons les 53 °C avec une pĂąte thermique moyenne. En nettoyant les surfaces de contact et malgrĂ© le fait qu’elles soient censĂ©es ĂȘtre de meilleure facture que sur des composants plus modestes, le processeur s’est mis en sĂ©curitĂ© car il dĂ©passait les 90 °C.

Appliquer la pĂąte thermique Mettons tout de suite fin Ă  une idĂ©e reçue : il n’est pas nĂ©cessaire d’étaler la pĂąte thermique. De nombreuses sources prĂ©conisent

de l’étaler au doigt ou avec une spatule. Cette thĂ©orie n’est pas insensĂ©e puisque la pĂąte thermique a beau ĂȘtre Ă©tudiĂ©e pour transmettre la chaleur, elle est loin d’ĂȘtre aussi efficace que le mĂ©tal du heatspreader ou du radiateur. En effet, alors que le cuivre atteint une conductivitĂ© thermique de prĂšs de 400 W/m/K et l’aluminium pur un peu moins de 300, les meilleures pĂątes thermiques tournent autour de 10 et l’air seulement 0,025. De quoi se rendre compte que si la pĂąte thermique est

40 fois plus efficace que l’air, elle est aussi 40 fois moins que le cuivre. Quoi qu’il en soit, en l’étalant, on incorpore des impuretĂ©s qui viendront nuire Ă  la conduction thermique. Du coup, il est souvent prĂ©fĂ©rable de poser une petite goutte de pĂąte thermique (de la taille d’un demi-grain de riz) au centre du CPU et de fixer solidement le ventirad. La pression Ă©talera la pĂąte thermique et les rĂ©sultats sont en gĂ©nĂ©ral aussi bons avec cette mĂ©thode, sans que l’on ait Ă  s’en mettre sur les doigts.

Les meilleures pĂątes

Best of ventilateurs Que serait un dossier cooling sans une sĂ©lection des meilleurs ventilateurs du marchĂ© ? Nous avons toutefois rĂ©alisĂ© ce travail rĂ©cemment, dans Hardware Magazine n° 52, et les rĂ©fĂ©rences n’ont pas Ă©voluĂ©. Nous vous invitons Ă  consulter ce numĂ©ro pour plus de dĂ©tails, mais voici toutefois pour rappel les meilleures rĂ©fĂ©rences : 120 mm : Arctic Cooling F12 (5,50 €), Noiseblocker BlackSilentPro (13 €), Notua NF-P12 (20 €) 140 mm : Noiseblocker BlackSilentPro (15 €), Thermalright TY-140 (13 €), Xigmatech XLF-F1453 (12 €)

Noiseblocker BlackSilentPro, sobre, silencieux et abordable. Rallonges gainées noires fournies en deux longueurs.

LĂ  encore, entre une bonne et une mauvaise pĂąte thermique, les Ă©carts peuvent atteindre la vingtaine de degrĂ©s. Toutefois, la plupart des pĂątes thermiques de bonne facture tournent dans les 5 Ă  7 °C, nul besoin d’en racheter dĂšs qu’une nouvelle sort. Mais puisque vous devrez en acheter Ă  un moment ou Ă  un autre, autant prendre la meilleure. A ce jour, les Prolimatech PK1 Nano et Arctic MX-3 sont nos rĂ©fĂ©rences.

PC Update 49


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Windows Home Server 2011, mieux que le cloud ? streaming sur smartphones, tablettes, TV

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configurations Home Server

50 PC Update


DOSSIER windows home server

La seconde version de Windows Home Server dĂ©barque avec de nettes amĂ©liorations et devient une excellente solution pour habiller un PC serveur. L’occasion de la comparer aux meilleurs NAS et applications de partage de fichiers et streaming multimĂ©dia. Et en bonus, quatre configurations serveurs aux petits oignons.

P

rotĂ©ger ses donnĂ©es, y accĂ©der de n’importe oĂč, lire ses films, musiques et photos sur sa tĂ©lĂ©, console, smartphone ou tablette, synchroniser automatiquement ses fichiers, programmer un enregistrement TV Ă  distance, y a-t-il besoin d’en dire plus pour vous convaincre de l’utilitĂ© d’un serveur ? D’autant plus qu’il n’y a pas besoin de dĂ©penser des fortunes. Bien sĂ»r, le choix des composants pour assembler la machine n’est pas une mince affaire. Et s’il est facile de partager des donnĂ©es sur un rĂ©seau local, allumer et prendre le contrĂŽle du serveur Ă  distance, afficher son contenu multimĂ©dia sur des appareils nomades ou distribuer une rĂ©ception TV TNT, cĂąble ou satellite sont des services bien moins Ă©vidents Ă  mettre en oeuvre. Pour simplifier les choses, Microsoft a dĂ©veloppĂ© il y a quelques annĂ©es un systĂšme d’exploitation dĂ©diĂ© aux serveurs domestiques, Windows Home Server, regroupant l’essentiel des fonctions dont vous pourriez avoir besoin, avec une prise en main accessible Ă  tous et vendu Ă©galement en partenariat avec des fabricants au sein de boĂźtiers comptant le matĂ©riel adĂ©quat. LancĂ© avec un relatif succĂšs en 2007, cet OS revient dans une seconde mouture proposant bon nombre d’amĂ©liorations. Nous l’avons comparĂ©e aux solutions logicielles les plus complĂštes apportant des capacitĂ©s Ă©quivalentes, ainsi qu’à des NAS qui ont toujours Ă©tĂ© avantageux en termes de simplicitĂ© d’usage et

de variété de services. En prime, vous trouverez quatre configurations serveurs choisies avec soin et détaillées piÚce par piÚce.

Et le cloud ?

Si l’on parle uniquement de partage de fichiers Ă  travers le Web, les services de stockage en ligne (SkyDrive de Microsoft, Google, Dropbox) reprĂ©sentent une alternative intĂ©ressante pour sauvegarder et accĂ©der Ă  vos donnĂ©es oĂč que vous soyez. Avec notamment l’avantage d’une grande vitesse de connexion et donc, une rapiditĂ© confortable pour visualiser des photos en ligne ou tĂ©lĂ©charger des documents, alors qu’à partir d’un serveur domestique, la bande passante trĂšs limitĂ©e en upload des connexions ADSL est pĂ©nalisante. Mais ces services cloud peuvent ĂȘtre limitĂ©s Ă  une centaine de gigaoctets d’espace de stockage et sont payants Ă  partir d’un certain volume. Ils offrent aussi rarement des possibilitĂ©s de streaming multimĂ©dia et sont moins pratiques pour le stockage de fichiers volumineux, car vous passerez des journĂ©es Ă  uploader vos vidĂ©os par exemple, Ă  moins d’avoir une connexion en fibre optique bien plus rapide. Ces services possĂšdent donc certains atouts, notamment pour les activitĂ©s professionnelles lorsqu’ils proposent la synchronisation de fichiers et le travail collaboratif, mais ils sont loin d’offrir autant de possibilitĂ©s qu’un serveur domestique.

Jérémy Panzetta et Pierre Caillault

PC Update 51


Windows Home Server 2011 en dĂ©tail Alors que Windows Home Server v1 Ă©tait en 32 bits et avait pour socle la version pro Windows Server 2003, Windows Home Server 2011, nom de code Vail, est, lui, basĂ© sur Windows Server 2008 R2 et passe au 64 bits. Windows Home Server 2011 est disponible sous deux formes. Il est vendu avec des produits spĂ©cialement dĂ©veloppĂ©s par des fabricants, qui prendront la forme d’une tour systĂšme plus ou moins volumineuse contenant le matĂ©riel adĂ©quat, ou disponible en OEM Ă  un prix avoisinant les 100 €, afin de l’installer sur n’importe quelle machine remplissant les prĂ©requis. Il rĂ©clame un processeur 64 bits d’au moins 1,4 GHz, 160 Go d’espace de stockage au minimum, 2 Go de RAM, ainsi qu’un routeur/box UPnP qui facilitera la configuration, bien que cela ne soit pas obligatoire. Microsoft ne propose pas de version d’évaluation tĂ©lĂ©chargeable, vous pouvez, en revanche, tester quelques-unes de ses fonctionnalitĂ©s en ligne Ă  partir de ce site : http://online.holsystems. com/portals/sbs/whs/.

de charger des pilotes Ă  partir d’une unitĂ© de stockage amovible, si le contrĂŽleur n’est pas dĂ©tectĂ© nativement. Il faut, par contre, obligatoirement un volume de stockage d’au moins 160 Go, ce que nous avons confirmĂ© avec un SSD de 40 Go sur lequel l’OS a refusĂ© de s’installer. A partir du moment oĂč vous disposez d’une carte mĂšre UEFI, vous pouvez aussi utiliser des disques durs et partitions de plus de 2,2 To pour le systĂšme.

L’OS affiche les unitĂ©s de stockage Ă  partir de leur numĂ©ro de disque (et sans le nom des unitĂ©s). Si vous n’arrivez pas Ă  reconnaĂźtre le bon disque pour l’installation, mieux vaudra alors ne brancher que l’unitĂ© systĂšme, puis ajouter les autres par la suite. WHS 2011 crĂ©e automatiquement une premiĂšre partition de 60 Go pour accueillir Windows, la capacitĂ© additionnelle restant disponible pour le stockage.

Installation

L’installation de WHS 2011 ne diffĂšre pas beaucoup de celle de Seven. Il est d’ailleurs possible de crĂ©er une clĂ© USB d’installation en passant, par exemple, par l’outil Microsoft Windows 7 USB/DVD Download Tool. Contrairement Ă  sa premiĂšre version, il est dorĂ©navant possible d’exploiter des contrĂŽleurs RAID, mĂȘme pour le systĂšme, que ce soit une carte dĂ©diĂ©e ou un contrĂŽleur intĂ©grĂ© de carte mĂšre. L’assistant d’installation permet, au passage, Un gestionnaire donne aussi accĂšs Ă  des fonctions plus avancĂ©es, il permet d’ajouter des services ou de gĂ©rer les disques durs.

DĂšs la fin de l’installation, un message vous prĂ©vient que les PC du rĂ©seau peuvent ĂȘtre associĂ©s au serveur, en tapant dans leur navigateur Web l’adresse suivante : http://nomduserveur/Connect. Cette adresse vous amĂšne alors sur une page de tĂ©lĂ©chargement d’un utilitaire Ă  installer. Nous dĂ©couvrirons plus loin les possibilitĂ©s qui sont alors disponibles pour les machines du rĂ©seau. Les pilotes Seven 64 bits sont compatibles mais dans le cas de drivers sous la forme d’exĂ©cutables, il se peut qu’ils ne veulent pas s’installer. Il faudra alors extraire les fichiers de cet exĂ©cutable avec WinRAR ou 7zip et utiliser directement les fichiers inf, mais ce ne sera pas toujours possible, ce que nous avons expĂ©rimentĂ© avec les cartes TV Terratec, par exemple.

Le tableau de bord TrĂšs simple Ă  prendre en main, le tableau de bord regroupe l’essentiel des paramĂštres et fonctionnalitĂ©s du serveur.

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L’une des principales amĂ©liorations de WHS 2011 vient du tableau de bord regroupant toutes les fonctionnalitĂ©s et options de confi-


DOSSIER windows home server

WHS 2011 supporte le RAID software (JBOD, RAID 0, RAID 1, RAID 5), mais pas sur l’unitĂ© qui accueille l’OS.

guration essentielles du serveur. Explicite et facile Ă  prendre en main, il conviendra mĂȘme aux dĂ©butants. Vous pouvez y crĂ©er les comptes d’utilisateurs, visualiser les machines du rĂ©seau, programmer leur sauvegarde automatique et celle du serveur, organiser et dĂ©finir les conditions d’accĂšs aux rĂ©pertoires partagĂ©s et visualiser les addons ajoutĂ©s au systĂšme. DĂšs son premier lancement, le tableau de bord affiche les tĂąches qui restent Ă  effectuer pour finaliser et faciliter les Ă©tapes de configuration, comme par exemple la mise en place des sauvegardes, les options de partage, le formatage des unitĂ©s de stockage, les paramĂštres du serveur multimĂ©dia ou ceux de l’accĂšs Web Ă  distance. Il propose Ă©galement un afficheur d’alertes pratique regroupant divers messages informatifs, des avertissements ou critiques Ă  propos du serveur, mais aussi de toutes les machines du rĂ©seau qui lui sont associĂ©es. Ces alertes peuvent ĂȘtre configurĂ©es vers un e-mail. Un second panneau de configuration est disponible, il se nomme Gestionnaire du serveur et va plus loin dans les possibilitĂ©s de configuration, avec notamment la possibilitĂ© d’ajouter des services comme l’assistance Ă  distance, un client et serveur Telnet ou un serveur WINS. A moins de vouloir accĂ©der Ă  des fonctionnalitĂ©s avancĂ©es, vous en aurez rarement besoin, Ă  part pour la gestion des disques durs.

que sous Seven, chaque unitĂ© est reconnue comme un disque Ă  part entiĂšre, vous en faites ce que bon vous semble, il en est de mĂȘme pour les grappes RAID. L’OS supporte donc les disques et partitions de plus de 2,2 To, il propose Ă©galement le RAID logiciel avec les modes JBOD, le RAID 0, le RAID 1 et le RAID 5 (sauf pour l’unitĂ© systĂšme). Pour ce qui est des cartes/contrĂŽleurs RAID, il est possible d’installer leur panneau de configuration afin de crĂ©er, modifier, Ă©tendre, ou migrer vos grappes comme vous le feriez habituellement. Par dĂ©faut, six rĂ©pertoires sont crĂ©Ă©s et affichĂ©s dans le tableau de bord (Documents, Images, Musique, Sauvegarde d’ordinateurs clients, TV enregistrĂ©e et VidĂ©os). Vous ne pouvez pas les supprimer ou couper leur partage, mais il est possible d’interdire leur accĂšs et, bien sĂ»r, d’ajouter d’autres rĂ©pertoires partagĂ©s. Une opĂ©ration trĂšs simple grĂące Ă  l’assistant qui vous demandera de renseigner un Ă©ventuel commentaire pour

chaque dossier, de dĂ©finir les accĂšs des comptes d’utilisateurs et de mettre en place une Ă©ventuelle sauvegarde. Ces rĂ©pertoires sont de base crĂ©Ă©s dans la seconde partition du disque systĂšme, mais vous pouvez les dĂ©placer sur n’importe quel autre disque/partition.

Les comptes d’utilisateurs

De base, un seul compte d’utilisateur est prĂ©sent, il s’agit du compte InvitĂ© qui se dispense de mot de passe. Vous devez donc en ajouter si vous prĂ©fĂ©rez utiliser des comptes avec mot de passe, c’est Ă©galement obligatoire pour accĂ©der au serveur Ă  distance, car les comptes Administrateur et InvitĂ© ne fonctionneront pas. Chaque compte est dĂ©sactivable et vous devez paramĂ©trer leur accĂšs pour chaque rĂ©pertoire partagĂ© du serveur (Aucun accĂšs, Lecture seule, Lecture/Ă©criture). Il en est de mĂȘme pour l’accĂšs Web Ă  distance, avec la possibilitĂ© de prĂ©ciser si les comptes peuvent se connecter aux autres ordinateurs du rĂ©seau local, au serveur multimĂ©dia et au tableau de bord pour administrer le serveur. Le tableau de bord supporte jusqu’à dix comptes clients, en plus du compte InvitĂ©, certains trouveront que ce n’est pas assez. Dommage Ă©galement qu’on ne puisse pas gĂ©rer des groupes d’utilisateurs.

WHS 2011 n’intĂšgre plus le Drive Extender qui associait la capacitĂ© de tous les disques durs externes et internes au sein d’un seul volume. Les unitĂ©s de stockage sont dorĂ©navant gĂ©rĂ©es individuellement, de la mĂȘme maniĂšre que sous Windows Seven. Et les cartes et contrĂŽleurs intĂ©grĂ©s RAID sont supportĂ©s.

Disques durs et répertoires

Contrairement Ă  la premiĂšre version de WHS, cette mouture 2011 fait l’impasse sur le Drive Extender. Ce procĂ©dĂ© rassemblait toutes les unitĂ©s de stockage au sein d’un mĂȘme volume, qu’elles soient internes ou externes, sans la possibilitĂ© de gĂ©rer les disques individuellement (ou alors ils ne pouvaient pas ĂȘtre exploitĂ©s avec les fonctions de partage de la console WHS). Bien que pratique pour certains, il Ă©tait pĂ©nalisant pour ceux qui souhaitaient configurer prĂ©cisĂ©ment leur espace de stockage. Avec WHS 2011, la gestion du stockage se fait exactement de la mĂȘme maniĂšre

De base, six rĂ©pertoires sont crĂ©Ă©s dans la seconde partition de l’unitĂ© systĂšme. Ils peuvent ĂȘtre dĂ©placĂ©s sur un autre disque dur/partition. Vous pouvez Ă©galement ajouter d’autres dossiers partagĂ©s.

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Pour coupler les PC du rĂ©seau local au serveur et pouvoir utiliser les fonctions de sauvegarde ou de contrĂŽle Ă  distance, ils doivent se connecter sur le ser veur avec l’adresse http://nomduserveur/ Connect Ă  partir d’un navigateur Internet, afin de tĂ©lĂ©charger l’outil de connexion Ă  installer.

Les ordinateurs associés au serveur

A par tir du moment oĂč l’outil de connexion a Ă©tĂ© installĂ© sur les machines du rĂ©seau local, elles s‘affichent dans le menu correspondant du tableau de bord du serveur. Cette association est indispensable pour qu’elles puissent adminisLes PC clients disposent d’un launchpad regroupant les trer le serveur en principaux accĂšs au serveur WHS. se connectant Ă  son tableau de bord, pour mettre en place leur sauvegarde de donnĂ©es automatique et aussi pour prendre leur contrĂŽle Ă  partir d’un accĂšs Internet. Pour cette derniĂšre fonction, notez que seules les machines qui ne sont pas sous

Windows XP Familiale, Vista Starter/Familiale Basique/Familiale Premium, ou Seven Starter/ Familiale Basique/Familiale Premium peuvent ĂȘtre contrĂŽlĂ©es Ă  distance et obligatoirement avec Internet Explorer. Sur chaque machine cliente, un panneau de lancement permet d’accĂ©der rapidement aux fonctionnalitĂ©s du serveur. Il affiche Ă©galement ses diverses alertes. Notez que WHS 2011 ne se couple pas seulement avec des PC sous Windows, mais supporte aussi les machines sous Mac OS X.

La sauvegarde et restauration de données

Les sauvegardes automatiques des donnĂ©es du serveur se configurent une fois de plus dans le tableau de bord. Vous pouvez prĂ©ciser quels disques durs/partitions/rĂ©pertoires sont Ă  sauvegarder et effectuer des backups du disque systĂšme. L’assistant vous demande sur quel disque dur vous souhaitez enregistrer ces sauvegardes et Ă  quelle frĂ©quence quotidienne (par tranche de 30 minutes). Ce disque dur est alors rĂ©servĂ© aux backups et ne peut plus servir au stockage. Il existe, au passage, une limitation puisque vous ne pouvez pas sauvegarder un disque/partition/rĂ©pertoire faisant plus de 2 To. Vous pouvez ensuite faire exactement la mĂȘme chose pour toutes les machines du rĂ©seau local associĂ©es au serveur. WHS propose en plus de crĂ©er des clĂ©s USB de restauration systĂšme et de dĂ©finir le temps de conservation des sauvegardes. Lors de la restauration de fichiers, vous avez le choix de dĂ©finir un emplacement prĂ©cis de rĂ©cupĂ©ration des fichiers,

Vous pouvez mettre en place des sauvegardes du systÚme et des données des PC du réseau et du ser veur.

La planification des sauvegardes s’effectue quotidiennement, par tranche de 30 minutes si vous le souhaitez. Il est, par contre, impossible de dĂ©finir la sauvegarde d’un rĂ©pertoire/ partition/disque dur de plus de 2 To.

de conserver une copie des deux versions ou de remplacer les éléments existants par les versions restaurées.

Le serveur multimédia

AprĂšs avoir installĂ© l’outil de connexion sur les PC du rĂ©seau local, ils s’affichent dans le tableau de bord du serveur.

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WHS 2011 intĂšgre un serveur DLNA basĂ© sur la norme 1.5. Si les PC du rĂ©seau local n’en auront pas forcĂ©ment besoin, car ils accĂ©deront aux contenus multimĂ©dias en passant par l’explorateur rĂ©seau, il sera indispensable pour tout autre appareil ne pouvant pas lire les fichiers de cette maniĂšre (TV, console, ampli, tablette, etc.). Le serveur DLNA permet Ă©galement Ă  des pĂ©riphĂ©riques de lire des fichiers audio et vidĂ©o qu’ils ne supporteraient pas nativement, grĂące Ă  un transcodage effectuĂ© par le serveur. Le serveur multimĂ©dia s’active dans les paramĂštres gĂ©nĂ©raux du tableau de bord, il est Ă©galement possible de choisir les rĂ©pertoires partagĂ©s inclus dans la bibliothĂšque. Il prend en charge un grand nombre de formats de fichiers : M2T, M2TS, TS, AVI, MP4, VOB, DVR-MS, MOV, FLV, RMVB, WMV, MPG, la liste est confortable. Les codecs h.264, MPEG-4 et dĂ©rivĂ©s DivX/XviD, ou le MPEG-2 sont Ă©galement supportĂ©s. Seul le MKV n’est pas au programme et c’est bien dommage. C’est plus limitĂ© au niveau audio avec l’absence du FLAC,


DOSSIER windows home server

Le serveur multimĂ©dia DLNA 1.5 ne supporte pas les MKV, les sous-titres externes, le FLAC ou l’OGG. Il est compatible avec les formats pris en charge par Windows Media Player. Le transcodage des vidĂ©os s’effectue sous quatre niveaux de qualitĂ©, plus elle est Ă©levĂ©e et plus le CPU du serveur devra ĂȘtre puissant.

sur celui de MediaPortal. LĂ  encore, tout est au point, et aprĂšs une phase de configuration bien dĂ©taillĂ©e, les PC du rĂ©seau ont accĂšs aux chaĂźnes TV Ă  partir du client TV de MediaPortal. Vous pouvez Ă©galement visualiser les enregistrements programmĂ©s, en cours et terminĂ©s Ă  partir de l’interface Web WHS et lancer des captures via le Guide EPG qui est toutefois plus difficile Ă  configurer. On peut ensuite citer l’addin My Movies qui permet de ripper des CD audio et des mĂ©dias vidĂ©o non protĂ©gĂ©s sur le serveur, de leur ajouter des mĂ©tadonnĂ©es complĂštes et de crĂ©er un juke-box esthĂ©tique avec prĂ©sentation avec jaquette, rĂ©sumĂ© du film, fan arts et plus encore, pour que votre PCHC ou des lecteurs multimĂ©dias puissent y accĂ©der. D’autres complĂ©ments, tels que Cloudberry Backup ou KeepVault, autorisent, quant Ă  eux, la synchronisation de vos donnĂ©es sur des services de stockage en ligne et offrent des options de sauvegarde plus avancĂ©es que celles de WHS. Pour ceux qui regrettent l’absence du Drive Extender, les addins Drive Bender et Drive Pool autorisent la mĂȘme chose et rassemblent donc au sein d’un seul volume la capacitĂ© de toutes les unitĂ©s internes et externes du serveur. Citons enfin WHSuTorrent qui ajoute un client BitTorrent et permet de contrĂŽler et de lancer vos tĂ©lĂ©chargements, mĂȘme Ă  distance. De nombreux autres complĂ©ments verront le jour Ă  l’avenir, notamment ceux dĂ©veloppĂ©s pour WHS v1 qui ne sont pas encore compatibles avec cette version 2011.

L’accĂšs Web Les complĂ©ments gratuits ou payants s’intĂšgrent directement dans le tableau de bord et sur la page d’accĂšs Web.

de l’OGG ou des codecs audio HD. Certains ont apparemment rĂ©ussi Ă  streamer du MKV en installant le pack de codecs Shark007, mais nos essais avec cet outil et d’autres codecs/ filtres n’ont pas Ă©tĂ© concluants. Il est, d’autre part, impossible de lire des sous-titres avec ce serveur DLNA, qu’ils soient externes ou intĂ©grĂ©s Ă  l’encapsulation d’une vidĂ©o. Il semble donc que ce serveur multimĂ©dia supporte tous les formats et codecs pris en charge par Windows Media Player et pas plus. Notez que les jaquettes audio sont supportĂ©es, qu’elles soient internes ou externes aux fichiers, elles s’afficheront donc du cĂŽtĂ© des clients DLNA. Lorsque l’appareil de lecture ne supporte pas le format de la vidĂ©o, le serveur la transcode dans un format compatible avec une qualitĂ© qu’il est possible de dĂ©finir sur quatre niveaux. Naturellement, plus la qualitĂ© sera Ă©levĂ©e et plus la puissance du processeur devra ĂȘtre importante, sous peine d’avoir des saccades Ă  la lecture. Pour exemple, le transcodage effectuĂ© Ă  partir d’un fichier de camĂ©scope

HD AVCHD en qualitĂ© maximale occupait 65 % des ressources de notre Core i7-860. Avec cet encodage Ă  la volĂ©e, ne vous attendez pas Ă  avoir un rendu identique Ă  la source, il sera forcĂ©ment dĂ©gradĂ©. C’est aussi le cas lors d’une lecture vidĂ©o Ă  travers Internet avec l’accĂšs distant que nous allons dĂ©velopper par la suite, la qualitĂ© est alors Ă©quivalente Ă  celle d’une vidĂ©o YouTube Ă  une rĂ©solution de 240p.

Il est donc possible de se connecter au serveur WHS Ă  travers Internet, pour accĂ©der Ă  l’intĂ©gralitĂ© de son contenu et de ses fonctionnalitĂ©s. D’ailleurs, Ă  l’activation de ce service dans les paramĂštres du serveur, l’assistant de configuration propose de paramĂ©trer automatiquement votre routeur/box si ce dernier est UPnP (ce qui ne vous impose pas d’ouvrir des ports spĂ©cifiques) et de choisir un nom

Les compléments

Il est possible d’étendre les fonctionnalitĂ©s de WHS 2011 Ă  partir d’addins, gratuits ou payants, qui vont s’intĂ©grer dans le tableau de bord du serveur. Nous avons, par exemple, essayĂ© le complĂ©ment WakeOnLAN de AWIECO autorisant le dĂ©marrage Ă  distance des machines couplĂ©es au serveur. Un outil qui fonctionne trĂšs bien Ă  partir du moment oĂč la machine Ă  allumer possĂšde dans son BIOS ou dans les paramĂštres de sa carte rĂ©seau la fonction adĂ©quate. Nous avons Ă©galement testĂ© TV4Home, un serveur TV basĂ©

TV4Home est un addin basĂ© sur le serveur TV de MediaPortal. Il permet de partager une rĂ©ception TV TNT, CĂąble ou Satellite avec tous les PC du rĂ©seau local et de programmer des enregistrements Ă  partir de l’accĂšs Web.

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Si vous avez un routeur/box UPnP, la configuration de l’accùs Web est automatique. L’assistant propose aussi de mettre en place un nom de domaine.

serveur et leur statut, les dossiers partagĂ©s, la bibliothĂšque multimĂ©dia, l’accĂšs aux complĂ©ments installĂ©s, ainsi que des liens Internet personnalisables. Selon les accĂšs donnĂ©s aux comptes connectĂ©s, il est possible de poser ou de tĂ©lĂ©charger des fichiers, de prendre le contrĂŽle Ă  distance des diffĂ©rents ordinateurs, d’accĂ©der au tableau de bord du serveur et de lancer la lecture de contenus multimĂ©dias. Ce dernier service se base sur Silverlight et lance une fenĂȘtre dans laquelle sont affichĂ©s la vidĂ©o ou la musique en cours de lecture, ainsi qu’un joli diaporama photo.

Et pour les smartphones et tablettes ?

Si le serveur DLNA WHS a parfaitement marchĂ© avec nos TV et consoles, nous n’avons pas rĂ©ussi Ă  streamer une vidĂ©o nativement non supportĂ©e sur un tĂ©lĂ©phone Android, un iPhone et un iPad Ă  partir du rĂ©seau local, malgrĂ© l’usage de diffĂ©rents clients DLNA, le transcodage effectuĂ© par WHS n’étant pas compatible. La lecture de morceaux de musique et de photos fonctionne par contre. A partir d’un accĂšs Internet, si la connexion Ă  la console Web ne pose aucun problĂšme en passant par les navigateurs des smartphones/tablettes, en raison de Silverlight, il est en revanche impossible de lire les vidĂ©os, les musiques ou de lancer le diaporama photo. Seules les photos sont accessibles via un simple explorateur. Il faut donc attendre des applications conçues spĂ©cialement pour WHS sur les markets. Ce

La page d’accĂšs Web Ă  distance est lĂ  encore trĂšs bien faite et plutĂŽt esthĂ©tique.

de domaine bien plus simple Ă  utiliser qu’une adresse IP, surtout si cette derniĂšre est dynamique chez votre FAI. Si vous disposez d’un compte Windows Live, l’assistant vous donnera un nom de domaine gratuitement de type https://nom.homeserver.com, mais il reste possible d’utiliser un nom de domaine que vous possĂ©dez dĂ©jĂ  ou de passer par quelques services payants proposĂ©s dans l’assistant.

Il suffit ensuite Ă  n’importe quel appareil pouvant naviguer sur Internet de se connecter Ă  cette adresse, puis d’entrer le login/mot de passe afin d’atteindre la console Web. Il est, au passage, possible de personnaliser le logo, l’image de fond et le nom d’accueil de la page de connexion. La console Ă  distance est trĂšs bien amĂ©nagĂ©e. Elle se divise en plusieurs parties regroupant les ordinateurs couplĂ©s au

Voici comment se présente le diaporama photo.

Pour chaque utilisateur, vous pouvez dĂ©finir les paramĂštres d’accĂšs aux rĂ©pertoires partagĂ©s en local et les rĂ©gler diffĂ©remment pour un accĂšs Web.

Le streaming audio, vidéo et la visualisation des diaporamas photo sont basés sur Silverlight.

La rĂ©activitĂ© de l’accĂšs Web Ă  distance va dĂ©pendre de la vitesse en upload de la connexion Internet du serveur.

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DOSSIER windows home server

sera le cas de Windows Phone 7 Connector pour Windows phones, qui donnera accĂšs au serveur Ă  partir d’une interface ergonomique faite pour les tĂ©lĂ©phones et qui permettra, elle, de lire des vidĂ©os Ă  distance ou en local. On attend Ă©galement la version 1.4 de WHS Phone destinĂ©e aux Windows phones et aux tĂ©lĂ©phones Android, qui devrait ĂȘtre compatible avec WHS 2011. Vendue 3,50 €, elle nĂ©cessite aussi l’installation d’un addin sur le serveur WHS et permet alors de naviguer dans les photos, d’en uploader, d’écouter la musique et d’administrer le serveur, mais pas de streamer des vidĂ©os pour le moment.

Serveur jeu, web, vocal...

Puisqu’il est basĂ© sur Windows Server 2008 R2, rien ne vous empĂȘche d’installer n’importe quelle application sur la machine WHS. Serveur de jeux, serveur FTP, serveur Web, serveur vocal, ou une autre solution de partage de fichiers en local et Ă  distance, tout est permis Ă  partir du moment oĂč les programmes sont compatibles 64 bits. Ainsi, si le serveur multimĂ©dia de WHS ou le serveur TV TV4Home ne vous conviennent pas, libre Ă  vous d’exploiter des applications dont les fonctionnalitĂ©s remplissent mieux vos besoins et qui offrent de plus vastes possibilitĂ©s. Et si vous vous posiez la question, notez qu’il est impossible de mettre Ă  jour une machine WHS v1 en WHS 2011, puisqu’il s’agit d’OS 32 et 64 bits.

Tout pour plaire

WHS 2011 nous a particuliĂšrement convaincu et a trĂšs bien progressĂ© face Ă  la prĂ©cĂ©dente version. Il offre de base de larges fonctionnalitĂ©s trĂšs faciles Ă  configurer et Ă  utiliser, mĂȘme pour ceux qui n’y connaissent pas grand-chose. Et grĂące aux complĂ©ments, le systĂšme va pouvoir largement Ă©tendre ses capacitĂ©s Ă  l’avenir. On regrette certains aspects comme la limitation du nombre de comptes d’utilisateurs, l’impossibilitĂ© de sauvegarder des volumes de plus de 2 To, l’incompatibilitĂ© du serveur

Le PowerNAS 2011 de HFX sous WHS 2011 et Sandy Bridge.

Des applications spĂ©cialement dĂ©diĂ©es Ă  WHS 2011, comme WHS Phone, vont arriver pour les smartphones et tablettes. Mais celle-ci ne pourra pas lire des vidĂ©os en streaming Ă  partir du serveur multimĂ©dia de WHS, que ce soit en local ou Ă  travers Internet. Seule l’application Windows Phone 7 Connector, qui n’est pas encore disponible, prĂ©voit cette fonctionnalitĂ© sur des Windows phones pour le moment.

multimĂ©dia avec le format MKV et les soustitres ou le support encore incomplet pour les smartphones et tablettes, mais dans l’ensemble, il n’y a pas grand-chose de plus Ă  reprocher Ă  ce systĂšme d’exploitation parfaitement stable. Si vous Ă©tiez jusque-lĂ  freinĂ© par le montage d’un PC serveur Ă  cause d’une configuration d’OS trop fastidieuse, WHS 2011 va vous permettre de franchir le pas simplement et efficacement. MĂȘme s’ils ont l’avantage d’ĂȘtre gratuits, des OS serveur, comme le populaire FreeNAS, ne font pas mieux et rĂ©clament plus de configuration pour atteindre les mĂȘmes fonctionnalitĂ©s que WHS 2011. De plus, ce genre de solutions serveur basĂ© sur Linux demande tout de mĂȘme quelques connaissances. Cette version WHS 2011 est aussi une excellente alternative aux NAS, dont le point fort est d’offrir une grande facilitĂ© d’usage et de nombreuses fonctionnalitĂ©s. Nous vous proposons d’ailleurs un test de la crĂšme des NAS de Synology dans les pages suivantes, pour Ă©tablir une comparaison prĂ©cise.

Le RevoCenter d’Acer sous WHS 2011 et Atom.

Reste ensuite Ă  monter ou recycler une machine pour installer WHS 2011, ce qui est une tout autre histoire, mais nous dĂ©taillons nos configurations pour vous faciliter les choses. L’autre solution est d’investir dans un produit WHS 2011 de fabricants. Mais il n’y a eu que peu d’annonces et le principal acteur de ce marchĂ©, HP, a annoncĂ© ne pas vouloir renouveler l’expĂ©rience avec WHS 2011. HFX a, par exemple, prĂ©sentĂ© le PowerNAS 2011. Une trĂšs belle bĂȘte aux dimensions proches d’un NAS, disposant de cinq emplacements 3,5 pouces hot-swap configurables en RAID, d’un disque dur 2,5 pouces de 250 Go pour le systĂšme, d’une carte mĂšre Zotac H67-ITX avec Core i3-2400T, de connectiques USB 3.0, eSATA et HDMI, d’un afficheur LCD et d’une option avec lecteur optique DVD ou Blu-Ray. Le tarif d’environ 1 000 € (sans disques durs) est, cela dit, trĂšs Ă©levĂ©. Acer a aussi annoncĂ© ses RevoCenter AH341U1T2H et AH342-U2T2H (399 et 499 $). Deux machines lĂ  encore aux dimensions compactes, Ă©quipĂ©es d’un Atom D410 ou d’un D510, d’un disque dur de 1 ou 2 To, de quatre baies de stockage 3,5 pouces hot-swap, de connectiques USB 3.0 et eSATA et d’un slot PCIe 1x libre.

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Synology DS1511+ Le NAS par excellence

Le DiskStation DS1511+ est le modĂšle phare de la gamme Synology. Il intĂšgre un Atom D525, 1 Go de DDR2 extensible Ă  3 Go et cinq slots hot-swap pour disques durs 3,5 ou 2,5 pouces. Il possĂšde Ă©galement deux interfaces Gigabit Ethernet, quatre ports USB 2.0 et deux eSATA, il peut profiter d’une connectivitĂ© Wi-Fi sans fil en lui ajoutant une clĂ© USB compatible non livrĂ©e et est refroidi par deux ventilateurs de 80 mm. Ses dimensions sont assez compactes pour un boĂźtier Ă  cinq unitĂ©s et il offre une qualitĂ© de fabrication et de finition irrĂ©prochable. L’appareil est vendu aux alentours de 750 € pour une garantie de 3 ans.

Une mise en service facile

AprĂšs avoir insĂ©rĂ© et vissĂ© les disques durs dans leur tiroir extractible, branchĂ© le NAS au rĂ©seau et l’avoir mis sous tension, les premiĂšres Ă©tapes de configuration s’effectuent avec l’utilitaire livrĂ© par Synology, Ă  partir d’un PC. Cet outil dĂ©tecte le NAS mĂȘme si ses paramĂštres rĂ©seau ne sont pas bien dĂ©finis et vous guide dans les Ă©tapes d’initialisation du systĂšme. Le programme donne ensuite accĂšs Ă  l’interface d’administration du serveur qui se prĂ©sente sous la forme d’un OS sommaire Ă  base de menus, d’icĂŽnes et de fenĂȘtres d’exploration. Un assistant prend alors le relais pour vous aider Ă  configurer les volumes de stockage, les

dossiers partagĂ©s et les comptes d’utilisateurs. L’interface est fluide et rapide Ă  domestiquer, il s’agit principalement de boutons et de cases Ă  cliquer, elle est Ă©galement associĂ©e Ă  des aides claires et suffisamment bien dĂ©taillĂ©es pour ceux qui ne sont pas habituĂ©s.

De larges fonctionnalités

Les disques durs sont configurables en tant qu’unitĂ©s seules, en JBOD, en RAID 0, 1, 5, 5 avec spare, 6, ou 10, ainsi qu’avec l’Hybrid RAID de Synology permettant, entre autres, de ne pas condamner la capacitĂ© restante lorsqu’on crĂ©e des grappes RAID avec des disques durs de diffĂ©rentes capacitĂ©s. Si besoin par la suite, la migration des grappes vers d’autres modes RAID, l’extension des volumes avec des unitĂ©s plus volumineuses et l’ajout simple d’un disque dans une grappe sont au programme. Le DS1511+ est mĂȘme extensible avec le DX510 du constructeur, un boĂźtier similaire Ă  cinq emplacements de stockage et reliĂ© au NAS via la connectique eSATA. Le NAS prend en charge un trĂšs grand nombre de groupes et comptes d’utilisateurs, bien plus que vous pourriez en avoir besoin pour un usage domestique. Pour chaque compte, vous

L’assistant de connexion Synology permet de dĂ©tecter et d’initialiser le NAS facilement Ă  partir d’un PC.

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pouvez associer une adresse e-mail, l’empĂȘcher de changer son mot de passe et d’activer un quota pour chaque volume. La crĂ©ation des rĂ©pertoires partagĂ©s donne la possibilitĂ© d’attribuer une description Ă  chaque dossier, de cacher le dossier sur le rĂ©seau, de le crypter et d’indexer les fichiers pour amĂ©liorer la vitesse de recherche. Il faut Ă©galement dĂ©finir les propriĂ©tĂ©s d’accĂšs aux dossiers selon les groupes/comptes d’utilisateurs (pas d’accĂšs, lecture seule ou lecture/Ă©criture). Vous pouvez aussi dĂ©sactiver la navigation d’un rĂ©pertoire et le tĂ©lĂ©chargement de fichiers lors d’un accĂšs via Internet pour chaque utilisateur, ou dĂ©terminer les applications qui lui sont accessibles. Du cĂŽtĂ© du rĂ©seau, la double interface RJ-45 permet de placer le NAS sur deux rĂ©seaux distincts, de les placer en Link Aggregation ou en protection ou en tolĂ©rance de panne. L’IPV6, le DDNS, le PPPoE, et les protocoles SAFP, NFS, iSCSI et CIFS sont, entre autres, supportĂ©s. Un pare-feu est aussi disponible, il est possible de bloquer automatiquement une IP selon le nombre de tentatives de connexion, on trouve Ă©galement deux terminaux Telnet et SSH, ainsi que le support du Wake On LAN et du VPN. Une fois les Ă©tapes de configuration achevĂ©es, il ne reste plus qu’à activer les services disponibles. Serveur FTP cryptĂ©, serveur multimĂ©dia UPnP/ DLNA, serveur iTunes, serveur d’impression, serveur Web et blog, serveur photo, serveur de vidĂ©osurveillance Ă  partir de camĂ©ras IP, serveur de messagerie, serveur de tĂ©lĂ©chargement BT/http//NZB/eMule, il y a de quoi faire. Ces modules sont Ă  chaque fois associĂ©s Ă  de nombreux paramĂštres de configuration et sont simples Ă  exploiter. A moins d’utiliser un


DOSSIER windows home server Ergonomique et facile Ă  prendre en main, l’interface d’administration est un mini-OS Ă  base de fenĂȘtres d’exploration, de menus d’icĂŽnes et de cases Ă  cocher.

routeur contenu dans la liste de compatibilitĂ© du NAS, ce qui n’est pas le cas des box FAI, vous devrez ouvrir les ports manuellement pour accĂ©der Ă  ces services Ă  travers le Net. L’accĂšs Ă  distance dĂ©bouche sur l’interface principale du serveur, mais l’utilisateur ne voit alors que les services et fonctions auxquels il a accĂšs. Il peut, par exemple, utiliser le module photo pour visualiser les albums ou en uploader, gĂ©rer et lancer les tĂ©lĂ©chargements BT et newsgroup, poser ou rĂ©cupĂ©rer des fichiers, Ă©couter la musique et des radios Internet ou encore visualiser les camĂ©ras IP rĂ©seau couplĂ©es au NAS. Il est, par contre, impossible de streamer les vidĂ©os. gros fichiers, 95 Mo/s en lecture. En RAID 1, on atteint 65 et 95 Mo/s. Les modes disque seul, JBOD et RAID 0 affichaient, quant Ă  eux, des dĂ©bits avoisinant les 90-100 Mo/s dans les deux sens. Quelle que soit la situation, les performances sont donc trĂšs bonnes et bien meilleures que sur PC avec des contrĂŽleurs intĂ©grĂ©s de carte mĂšre pour les niveaux de RAID exigeants comme le RAID 5 ou 6.

PC ou NAS ? mer une vidĂ©o non supportĂ©e nativement par des tĂ©lĂ©phones ou des tablettes. Dommage, au passage, qu’il soit obligatoire de se servir des rĂ©pertoires : vidĂ©o, musique et photo crĂ©Ă©s par le NAS pour utiliser ce serveur multimĂ©dia et la station photo. Diverses applications gratuites sont ensuite tĂ©lĂ©chargeables sur les app stores iOS et Android (DS audio, DS cam, DS file, DS photo+, Synodroid) afin d’administrer le serveur, uploader et visionner vos photos, Ă©couter la musique ou accĂ©der aux camĂ©ras de vidĂ©osurveillance.

Le DS1511+ offre de base des accÚs à distance rapides et pratiques aux diaporamas photo, à la navigation de fichiers, à la vidéosurveillance ou au streaming audio.

Le serveur multimĂ©dia DLNA est, quant Ă  lui, performant, avec une prise en charge confortable des formats et codecs, et notamment le support du FLAC, OGG, MKV, M2TS, VOB et ISO, des sous-titres SRT, SMI, SUB ou encore IDX, ainsi que la reconnaissance des jaquettes audio internes ou externes. Il est Ă©galement possible d’organiser et de personnaliser la maniĂšre dont est prĂ©sentĂ© le contenu multimĂ©dia sur les clients DLNA. Le transcodage audio est au programme pour assurer la lecture sur tous les appareils. Cette fonction n’est pas proposĂ©e pour les vidĂ©os, ce qui est comprĂ©hensible en raison de la puissance relative de l’Atom D525. Il est donc impossible de strea-

Les fonctions et paramĂštres offerts par le NAS ne s’arrĂȘtent pas lĂ . On peut citer le redĂ©marrage automatique aprĂšs une coupure de courant, l’association avec des onduleurs USB, la planification des heures et jours d’allumage et d’extension du serveur, le rĂ©glage de la vitesse du ventilateur (qui reste toutefois audible au minimum), le support des systĂšmes de fichiers EXT3/4, FAT et NTFS pour les unitĂ©s externes, les notifications et alertes par e-mail ou SMS, la mise en place de sauvegardes automatiques de donnĂ©es rsync ou avec d’autres DiskStation, ou encore la synchronisation et le backup de fichiers des PC du rĂ©seau Ă  partir de l’application Synology Data Replicator livrĂ©e.

Les performances

Les taux de transfert du DS1511+ dépendent du type du volume accédé. Avec un RAID 5 de quatre disques durs 5 400 tours/min, nous avons atteint 60 Mo/s en écriture sur des

Si les NAS ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©s pour certains services tels que le serveur de jeux, le serveur vocal, ou la prise de contrĂŽle Ă  distance de PC, comme le propose WHS 2011, ils offrent tout de mĂȘme de vastes fonctionnalitĂ©s trĂšs simples Ă  manipuler et mĂȘme certaines qui ne sont pas intĂ©grĂ©es Ă  l’OS de Microsoft. Ils ont, d’autre part, l’avantage d’ĂȘtre moins chers que des PC lorsqu’ils disposent d’une ou deux baies de stockage. Une version deux baies se trouve aux alentours de 130 €, 190 € pour trois baies. Les prix deviennent plus Ă©levĂ©s Ă  partir de quatre baies, avec des modĂšles accessibles Ă  300 €, mais ce ne sont pas les plus puissants et si vous comptez crĂ©er des grappes RAID Ă  redondance de donnĂ©es, mieux vaut opter pour un NAS plus haut de gamme afin d’assurer de bons taux de transfert. Les NAS ont aussi un argument de choix en termes de taille puisqu’il ne sera pas possible de monter un PC aussi compact. C’est d’ailleurs un des atouts des PC WHS 2011 de fabricants qui possĂšdent un volume Ă©quivalant Ă  celui d’un NAS. Si vous ne voulez pas vous lancer dans le montage d’un PC serveur et dĂ©penser le minimum, acheter un petit NAS est un excellent investissement qui ne vous dĂ©cevra pas. Notre marque prĂ©fĂ©rĂ©e est Synology, mais Qnap fait aussi de bons produits. Autrement, le choix entre un NAS quatre/ cinq baies, une machine WHS de constructeur ou une configuration maison habillĂ©e avec WHS 2011 va dĂ©pendre de ce que vous souhaitez faire avec votre serveur et de votre budget.

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Trois configurations Home Server

En local, l’accĂšs aux documents des autres postes est facile : un partage rĂ©seau suffit. Nous allons donc nous concentrer sur les solutions de streaming multimĂ©dia
 et voir que la connexion directe entre pĂ©riphĂ©riques et le surplus de bande passante permettent d’atteindre des rĂ©sultats excellents. Envoyer ses vidĂ©os depuis son PC vers son smartphone ou sa tablette
 facile !

Un serveur maison doit rĂ©pondre Ă  certains critĂšres qui vont dĂ©pendre de vos exigences. A commencer par la taille du boĂźtier qui est conditionnĂ©e par le nombre de disques durs Ă  intĂ©grer. Avec seulement une ou deux unitĂ©s, voire en 2,5 pouces, vous pouvez assembler des machines trĂšs compactes. Certains boĂźtiers au volume rĂ©duit acceptent aussi jusqu’à sept unitĂ©s de stockage, ce qui devient alors plus confortable surtout si vous devez recycler de vieux disques durs. Mais ils peuvent alors ĂȘtre limitĂ©s en termes d’intĂ©gration, car ils sont basĂ©s sur des cartes mĂšres mini-ITX. Si vous comptez ajouter plusieurs cartes filles (carte RAID, carte son, carte graphique, cartes TV, etc.) et/ou que le serveur servira Ă©galement comme machine home cinĂ©ma ou de jeu dans votre salon, un boĂźtier plus imposant au format desktop ou des tours traditionnelles seront peut-ĂȘtre nĂ©cessaires. Vient ensuite le besoin de puissance. Si le partage simple de fichiers ne rĂ©clame pas un processeur trĂšs rapide pour atteindre de bons taux de transfert rĂ©seau, un Atom/ Brazos Ă©tant suffisant, pour un serveur DLNA ayant besoin d’effectuer des transcodages Ă  la volĂ©e par exemple, il faudra tabler sur un CPU bien plus vĂ©loce. Les performances de stockage sont aussi primordiales, notamment pour les accĂšs en Ă©criture, dĂšs que vous souhaiterez sauvegarder des donnĂ©es sur le serveur. Si tous les contrĂŽleurs de cartes mĂšres conviennent pour des disques seuls ou en mode RAID 0 ou 1, dĂšs lors que vous comptez exploiter du RAID 5, ils limiteront les dĂ©bits d’écriture Ă  environ 35 Mo/s et ne dĂ©passeront pas 75 Mo/s en lecture. Pour profiter de meilleurs dĂ©bits, une carte RAID possĂ©dant un processeur et de la mĂ©moire dĂ©diĂ©s est indispensable. Mais elles font vite grimper le prix de la machine, car elles sont chĂšres et rarement accessibles Ă  moins de 300 €. En ce qui concerne la carte graphique, Ă  moins de vouloir jouer avec le serveur, une carte mĂšre avec IGP remplit trĂšs bien son office, ce qui permettra au passage de consommer moins, de dĂ©gager moins de chaleur et de ne pas augmenter le bruit de la machine. Quant aux disques durs, pour limiter la consommation et les nuisances sonores, choisissez des unitĂ©s « green » en 5 400 tours/min. Un modĂšle en 7 200 tours/min sera intĂ©ressant afin d’apporter plus de rĂ©activitĂ© au systĂšme.

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Un serveur Ă©conomique et compact :

serveur Ă©conomique

‱ BoĂźtier : Antec ISK 300-65 (70 €) ‱ Carte mĂšre : ASRock EM350-M1 (100 €) ‱ Processeur : E-350, intĂ©grĂ© Ă  la carte mĂšre ‱ RAM : 2 Go de DDR3 1333 (25 €) ‱ Disques durs : - Western Digital Scorpio Blue 500 Go, 5 400 RPM (55 €) - Western Digital Scorpio Blue 1 To, 5 200 RPM (80 €) - Seagate Momentus 7200.4 500 Go, 7 200 RPM (65 €) ‱ Lecteur optique (optionnel) : Samsung SN-S082 (45 €) ‱ Alimentation : externe, livrĂ©e avec le boĂźtier ‱ Ventirad : intĂ©grĂ© Ă  la carte mĂšre Prix : 195 € (sans disques durs ni lecteur optique)

IntĂ©grĂ©e dans un boĂźtier Antec ISK 300 aux dimensions rĂ©duites, cette configuration est basĂ©e sur une carte mĂšre AMD Brazos possĂ©dant dĂ©jĂ  une puce graphique, un processeur et le ventirad. Mais cette plateforme ne supporte pas le RAID, et si vous souhaitez mettre les deux disques durs 2,5 pouces en RAID 1 pour protĂ©ger vos donnĂ©es, il faut alors opter pour une carte mĂšre en Atom D525 comme la GAD525TUD de Gigabyte (90 €). Elle aussi intĂšgre le processeur et son ventirad, ainsi qu’un IGP toutefois bien moins douĂ© pour la vidĂ©o si vous comptiez vous en servir. Le boĂźtier Antec a aussi l’avantage d’ĂȘtre livrĂ© avec une alimentation externe de 65 W qui sera suffisante, mĂȘme en ajoutant des pĂ©riphĂ©riques USB. Pour les disques durs, vous avez le choix d’opter pour des modĂšles 5 400 tours/min moins chers, mais un 7 200 tours/min, comme le Momentus 7200.4 de Seagate, va permettre de booster un peu le systĂšme, ainsi que les dĂ©bits rĂ©seau.

Le lecteur optique slim reste optionnel, nous avons citĂ© un modĂšle de chez Samsung, mais vous pouvez en choisir d’autres si vous les trouvez Ă  un meilleur prix.

Sept disques durs dans un petit serveur Le boßtier Lian Li PC-Q08 exploite des cartes mÚres mini-ITX et ne peut loger pas moins de sept unités de stockage dont une en 2,5 pouces. Nous optons pour une carte mÚre


DOSSIER windows home server

Sandy Bridge Asus P8H67-I associĂ©e Ă  un Pentium G620 intĂ©grant dĂ©jĂ  une puce graphique. La carte mĂšre possĂ©dant cinq ports SATA, si vous comptez ajouter deux autres unitĂ©s de stockage, une carte contrĂŽleur comme l’Adaptec RAID 1220SA Ă  deux ports SATA est obligatoire. Si vous comptez utiliser des niveaux de RAID 5 ou 6, pour obtenir de meilleures performances, une carte RAID haut de gamme telle que l’Adaptec RAID 3805 Ă  huit ports est Ă  envisager. Une autre solution est de choisir la carte mĂšre Zotac H67-ITX Wi-Fi (130 €) qui dispose de six ports SATA et ajoute la connectivitĂ© sans fil 802.11n. Pour le ventirad, un stock Intel convient pour le Pentium et limite la dĂ©pense puisqu’il est livrĂ© dans la boĂźte du processeur. Si vous voulez en choisir un autre, vous disposez de 11 cm de hauteur dans le boĂźtier. Et faites attention aux larges modĂšles comme le Scythe Big Shuriken, il condamnera le slot PCIe de la carte mĂšre. CĂŽtĂ© stockage, choisissez des disques durs 5 400 tours comme les Samsung Eco Green F4, et F3 pour des unitĂ©s de moins de 2 To.

En 3 To, seuls deux modĂšles existent chez Western et Hitachi, le second Ă©tant en 7 200 tours/min et une bonne idĂ©e pour booster le systĂšme. Si vous comptez ajouter un lecteur optique, n’importe quel graveur DVD de marque Ă  un bon prix fera l’affaire, voire un lecteur Blu-Ray pour ripper vos mĂ©dias directement sur le serveur par exemple. Au niveau de l’alimentation, bien qu’une puissance de 400 W suffise largement, ces modĂšles ont rarement plus de quatre prises SATA. Il faut alors utiliser des adaptateurs Molex et dans le Lian Li PC-Q08, le montage Ă©tant dĂ©jĂ  un peu fastidieux, cela complique encore les choses. Nous optons donc pour une Corsair TX650 V25 qui dispose de huit nappes SATA. Mais pour dĂ©penser moins, et en utilisant des adaptateurs Molex, la Cougar A 400 W (50 €) conviendra avec ses quatre nappes SATA et quatre Molex. Notez enfin que si le slot PCIe de la carte mĂšre n’est pas utilisĂ©, vous pouvez ajouter une carte graphique puissante puisque le boĂźtier accepte les GPU de 30 cm de long, mais Ă  condition de condamner deux des six emplacements de stockage.

Le gros serveur

Petit serveur 7 disques

‱ BoĂźtier : Lian Li PC-Q08 (110 €) ‱ Carte mĂšre : Asus P8H67-I (100 €) ‱ Processeur : Pentium G620 (65 €) ‱ RAM : 4 Go de DDR3 1333 (40 €) ‱ Disques durs : - Samsung Eco Green F4 2 To, 5 400 RPM (65 €) - Western Digital Caviar Green 3 To, 5 400 RPM (150 €) - Hitachi 7K3000 3 To, 7 200 RPM (160 €) ‱ Carte contrĂŽleur/RAID (optionnelle) : - Adaptec 1220SA (deux ports SATA, 50 €) -Adaptec RAID 3805 (huit ports SATA, 520 €) ‱ Lecteur optique (optionnel) : graveur DVD SATA (20 €) ‱ Alimentation : Corsair TX650 V25 (80 €) ‱ Ventirad : stock Intel, livrĂ© avec le CPU Prix : 395 € (sans disques durs, lecteur optique ni carte contrĂŽleur/RAID)

La grande tour Define XL dispose de dix emplacements pour unitĂ©s 3,5 pouces, elle est silencieuse et insonorisĂ©e. Il faudra, par contre, lui ajouter un ventilateur 140 mm en façade pour refroidir les unitĂ©s placĂ©es tout en bas. Mais il existe de nombreuses alternatives selon les goĂ»ts de chacun ou les prestations supplĂ©mentaires comme les racks SATA. On peut citer l’Antec DF-85 (135 €) qui possĂšde neuf emplacements pour disques durs dont deux en racks,

gros serveur

‱ Boütier : Fractal Design Define XL (140 €) ‱ Carte mùre : MSI H67MA-ED55 (140 €) ‱ Processeur : Pentium G620 (65 €) ‱ RAM : 4 Go de DDR3 1333 (40 €) - Disques durs : - Samsung Eco Green F4 2 To, 5 400 RPM (65 €) - Western Digital Caviar Green 3 To, 5 400 RPM (150 €) - Hitachi 7K3000 3 To, 7 200 RPM (160 €) ‱ Carte contrîleur/RAID (optionnelle) : - Adaptec 1220SA (deux ports SATA, 50 €) - Adaptec 1430SA (quatre ports SATA, 100 €) - Adaptec RAID 3805 (huit ports SATA, 520 €) ‱ Lecteur optique (optionnel) : graveur DVD SATA (20 €) ‱ Alimentation : Cooler Master 600 W Silent Pro Gold (120 €) ‱ Ventirad : Scythe Yasya (45 €) Prix : 550 € (sans disques durs, lecteur optique ni carte contrîleur/RAID)

ou son Twelve Hundred V2 Ă  neuf baies Ă©galement (180 €). Ensuite, rien ne vous empĂȘche d’opter pour une grande tour avec moins de logements 3,5 pouces comme le Cooler Master ATCS 840 (200 €, six 3,5 pouces), le Corsair 800D (260 €, six 3,5 pouces dont deux en racks), ou le NZXT Phantom (140 €, six 3,5 pouces) et d’utiliser les baies 5,25 pouces pour les disques durs Ă  l’aide d’adaptateurs. Pour limiter la dĂ©pense, la mĂȘme chose peut ĂȘtre faite dans des moyennes tours comme le Cooler Master 690 II Advanced (90 €, six baies 3,5 pouces plus une en hot-swap), ou le Fractal Design Define R3 (100 €, huit baies 3,5 pouces). La plateforme de cette configuration est en Sandy Bridge H67, avec un Pentium G620 qui intĂšgre donc la carte graphique. Bien sĂ»r, libre Ă  vous de choisir un CPU plus puissant. Vous pouvez lui associer un ventirad discret et pas trop cher comme le Scythe Yasya. La carte mĂšre MSI H67MA-ED55 est au format microATX. Elle dispose de six ports SATA, une carte contrĂŽleur sera donc nĂ©cessaire avec plus de six unitĂ©s de stockage. Pour avoir plus de ports SATA et aussi plus de slots d’extension, la carte mĂšre ASRock Z68 Extreme 4 (165 €) au format ATX est un bon choix. CĂŽtĂ© alimentation, la Cooler Master 600 W Silent Pro Gold et ses neuf connecteurs SATA sera parfaite, silencieuse et modulaire. Les disques durs, la carte contrĂŽleur/RAID et le lecteur optique restent, quant Ă  eux, les mĂȘmes que sur la configuration prĂ©cĂ©dente.

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Mes documents et mes mĂ©dias accessibles depuis le Web Le cloud est la nouvelle coqueluche du marketing international. A croire qu’ils viennent d’inventer le serveur, les partages et le streaming. N’oublions pas que l’accĂšs Ă  ses mĂ©dias et Ă  ses documents est une pratique parfaitement possible depuis chez soi, sur un PC transformĂ© en serveur ou sur son poste de travail habituel. Le cloud, c’est pratique parfois mais un serveur personnel, c’est la classe !

Live Mesh permet de prendre la main à distance sur un PC. Il suffit d’installer Live Mesh sur les deux postes et d’avoir un identifiant Windows Live. C’est la solution de bureau à distance la plus simple.

L’accĂšs distant Ă  un ordinateur existe depuis que les rĂ©seaux existent. Et les rĂ©seaux Samba, dĂ©veloppĂ©s au dĂ©but des annĂ©es 90 avec l’interopĂ©rabilitĂ© en tĂȘte, permettent le partage de fichiers et l’impression rĂ©seau sur tout type de plateformes : Windows (serveur et client), Unix, Linux (presque toutes les distributions utilisent Samba), Mac OS (client et serveur lĂ  encore), Solaris, BSD, etc. La plupart des OS que l’on trouve aujourd’hui supportent ce protocole
 et sont donc capables d’échanger des informations. L’accĂšs Ă  distance Ă  ses documents ou Ă  sa machine n’a donc rien d’une nouveautĂ©. Mais les rĂ©seaux Ă©voluent et il est de plus en plus

facile d’y faire transiter de gros, voire de trĂšs gros fichiers. En parallĂšle, les solutions logicielles ont beaucoup progressĂ© Ă©galement et sont Ă  la fois plus simples Ă  mettre en oeuvre et plus riches dans leur gestion des contenus. Et cet accĂšs pourra se faire Ă  partir de n’importe quelle plateforme : un PC, un Mac (Ă  la limite du pardonnable), une tablette, un smartphone. Mais attention, si le serveur est chez soi, il faut rester conscient qu’on dĂ©pend de la bande passante remontante allouĂ©e par son FAI pour les performances de la solution. Pour les documents de travail (fichiers Word, Excel, PDF, etc.), pas de soucis. Pour la musique non plus. Mais pour les vidĂ©os, une bande passante restreinte sera un problĂšme. Or l’ADSL est souvent limitĂ© Ă  1 Mbps maximum en upload. Il faut passer sur de la fibre pour atteindre les 50 Mbps, sauf chez Orange qui bride Ă  10 Mbps.

Solutions serveur : WHS 2011 et Weezo

Plusieurs solutions permettent d’accĂ©der Ă  ses donnĂ©es depuis le Web. La premiĂšre est celle du NAS. Ces boĂźtiers disposent de fonctionnalitĂ©s de serveur et sont capables d’assurer le rĂŽle de serveur de fichiers et multimĂ©dia Ă  la perfection. Nous Ă©tudierons un peu plus loin le cas de la Rolls du moment, le Synology DS1511+que nous comparerons aux solutions logicielles que nous allons Ă©galement Ă©tudier en profondeur. CĂŽtĂ© solutions logicielles, quelquesunes sont vraiment multirĂŽles et capables de fournir un accĂšs Ă  tout type de documents, y compris aux mĂ©dias qui peuvent ĂȘtre streamĂ©s. Les deux meilleurs choix aujourd’hui sont sans conteste Windows Home Server 2011, payant, et Weezo, une alternative gratuite. Ces solutions serveur sont les plus pratiques Ă  dĂ©ployer. Elles couvrent l’ensemble des besoins de partage et d’accĂšs, peuvent se dĂ©ployer sur un PC dĂ©diĂ© Ă  cet usage et non sur un PC de travail standard, ce qui est plus sĂ»r. Mais elles ont aussi leurs limites. C’est le cas de WHS Dropbox synchronise automatiquement le contenu de dossiers situĂ©s sur diffĂ©rents 2011 et de son streaming vidĂ©o PC et en place une copie en ligne. Sur le site, vous pouvez voir les documents et les images ; ces derniĂšres sont affichables en galerie et en pleine dĂ©finition. par exemple ; le « tout Silverlight »

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Sur un terminal mobile, l’application Dropbox (gratuite sur Android comme iOS) permet de visualiser les documents sans avoir Ă  les tĂ©lĂ©charger.

de Microsoft posera problĂšme aux appareils mobiles comme les smartphones et les tablettes pour lesquels Silverlight n’est pas encore disponible. Seul un PC pourra donc lire les photos et les vidĂ©os stockĂ©es sur un serveur WHS 2011. A moins de contourner la difficultĂ© en utilisant d’autres solutions d’accĂšs Ă  distance. Nous allons les dĂ©tailler plus loin. Une solution Windows Home Server 2011 s’accommodera trĂšs bien d’une greffe d’un logiciel comme Orb pour le partage de mĂ©dias via le Web, par exemple. Dans tous les cas, n’hĂ©sitez pas Ă  utiliser les solutions dĂ©taillĂ©es plus bas, pour amĂ©liorer une installation serveur qui vous semblerait incomplĂšte.

Windows Live Mesh : documents et bureau Ă  distance

L’une des solutions, c’est Windows Live Mesh. Au milieu de la Googlemania actuelle, on a tendance Ă  vite dĂ©nigrer les solutions Microsoft et Live Mesh en fait les frais. Il s’agit d’un programme remarquable qui permet de synchroniser ses documents et ses photos sur plusieurs PC, afin de toujours les avoir sous la main. Mais si on part sans son PC (hĂ©rĂ©sie !), Mesh permet d’utiliser les 5 Go d’espace synchronisable de Windows Live SkyDrive. Cet espace permet la synchronisation via Live Mesh de documents sans la limite de taille des 50 Mo de SkyDrive, mais il est impossible de les y ouvrir et de les y Ă©diter. Mais comme on a toujours besoin du document ou du fichier qu’on n’a pas synchronisĂ©, Mesh est d’une aide encore plus redoutable. C’est, en effet, l’un des moyens les plus simples aujourd’hui de


DOSSIER windows home server

prendre le contrĂŽle total de son PC Ă  distance. Il suffit, pour cela, d’avoir un compte Windows Live, d’installer Live Mesh sur chacun des PC (clients ou serveurs), de disposer d’un compte avec un mot de passe (impĂ©ratif) et d’autoriser les connexions distantes Ă  son PC ; pour ce dernier point, si vous ne l’avez pas fait dans le Panneau de configuration, vous pourrez le faire lors de votre premiĂšre utilisation de Mesh. C’est simple et assez efficace pour passer sans encombre Ă  travers un rĂ©seau domestique. Se connecter depuis n’importe oĂč Ă  un PC reliĂ© Ă  un routeur ! Et en 5 min, depuis n’importe oĂč, on a accĂšs au contenu de son PC et de son rĂ©seau puisque via la connexion distante, on peut cliquer sur DĂ©marrer/Ordinateur
 et accĂ©der Ă  son rĂ©seau local comme si on Ă©tait devant son poste. La solution exploite la fonctionnalitĂ© de connexion Ă  distance implĂ©mentĂ©e dans Windows 7. Mais si cette derniĂšre est simple Ă  utiliser dans un rĂ©seau local, elle est extrĂȘmement complexe Ă  mettre en oeuvre dĂšs qu’on est hors de chez soi. Mesh est donc un excellent palliatif. Attention, pour que la connexion fonctionne, le PC doit ĂȘtre allumĂ© et pas en veille, ni en veille prolongĂ©e. Si quelqu’un utilise la machine pendant que vous tentez de vous y connecter, un message lui indiquera qu’une connexion entrante arrive. Il lui suffira d’accepter pour qu’il perde la main Ă  votre profit. Sinon, il faudra choisir Fermer la session ou Changer d’utilisateur dans le menu DĂ©marrer/ArrĂȘter.

Dropbox : synchronisation ultime

L’autre Rolls de l’accĂšs Ă  ses documents, c’est bien sĂ»r le service Dropbox. La prestation de base donne 2 Go de stockage gratuitement. Pour 10 $ mensuels, on a droit Ă  50 Go et pour 20 $, on accĂšde Ă  un espace de 100 Go. Le principe est simple. On tĂ©lĂ©charge l’application Dropbox sur tous les PC que l’on veut. Ou sur les tĂ©lĂ©phones Android comme iOS d’ailleurs. Quand on dĂ©pose un document dans le rĂ©pertoire Dropbox de l’un des PC, il est automatiquement et immĂ©diatement synchronisĂ© avec les autres et une copie est placĂ©e en ligne chez Dropbox. Si vous n’avez pas votre PC, vous pourrez toujours consulter les documents en ligne, en vous connectant Ă  votre compte. Sur terminaux mobiles, il est possible de voir les fichiers PDF, les documents Word, Excel, PowerPoint, etc. Le tout y compris dans leur version 2010. C’est certainement l’une des solutions les plus simples et les plus efficaces pour conserver un accĂšs permanent Ă  ses documents essentiels. Mais Dropbox reste une application « cloud ». Si vous voulez Ă©changer de l’information entre deux PC directement, sans passer par un serveur, vous pouvez essayer Sendoid. Cette application utilise le protocole P2P pour envoyer les fichiers d’un PC Ă  un autre. L’avantage est la vitesse plus Ă©levĂ©e, l’absence de limite de taille des contenus partagĂ©s (contrairement Ă  Dropbox qui est payant au-delĂ  de 2 Go) et le fait qu’on ne passe plus par un serveur tiers. C’est plus direct et plus discret.

Sendoid est un excellent moyen de partager des ressources. Il utilise un systĂšme P2P, plus direct et plus rapide que le partage Web.

Accéder à ses médias à distance : Orb, Winamp Remote

AccĂ©der Ă  ses documents lorsque l’on est loin de son rĂ©seau local est donc assez simple. Mais des outils existent Ă©galement pour accĂ©der Ă  ses mĂ©dias : photos, vidĂ©os et musiques. LĂ  aussi les solutions sont simples. Mais en pratique, il faut souvent revoir ses attentes Ă  la baisse, si l’on souhaite streamer de la vidĂ©o sur le Web. Entre bande passante insuffisante et qualitĂ© des conversions parfois moyenne
 ce n’est pas toujours la panacĂ©e. L’incontournable, c’est Orb. Il suffit de tĂ©lĂ©charger le serveur (Orb Caster) gratuitement chez Orb et de l’installer. Si vous avez un tuner TV compatible (voir la liste maintenue Ă  jour chez Orb), vous pourrez mĂȘme avoir accĂšs Ă  votre TV depuis le Net. Vous aurez accĂšs Ă  vos mĂ©dias depuis un autre PC, mais aussi depuis un terminal mobile (iBidule ou smartphone Android, mais pas encore pour Windows Phone 7). Mais attention, petit piĂšge : si le serveur est gratuit, les applications mobiles pour Android et iOS sont
 payantes. Il existe toutefois des versions gratuites, mais limitant le nombre d’entrĂ©es affichĂ©es par dossier Ă  trois, choisies alĂ©atoirement.

Orb Caster, gratuit, permet de streamer les contenus. L’application permet de paramĂ©trer les dossiers partagĂ©s et de gĂ©rer une webcam ou un tuner compatibles.

Pour lire ses flux Orb sur un terminal mobile, il faut une appli (disponible sur l’Android Market ou l’App Store). La version gratuite limite le nombre d’entrĂ©es affichĂ©es par dossier Ă  trois choisies au hasard.

Orb est capable de streamer Ă  peu prĂšs tous les formats audio courants non protĂ©gĂ©s par des DRM (MP3, Loseless, AAC, WMA, WAV). Pour les vidĂ©os, nous avons pu lire toute une palette de formats (DivX, XviD, MP4, h.264, MPEG-2) dans diffĂ©rents encapsuleurs, y compris l’AVI et le MKV. Si le format que vous dĂ©sirez lire n’est pas immĂ©diatement pris en charge, il suffit d’aller dans les paramĂštres sur mycast.orb.com et d’ajouter l’extension Ă  prendre en compte dans la liste de celles dĂ©jĂ  existantes. C’est le cas du M2TS par exemple, non reconnu par dĂ©faut, mais facile Ă  ajouter de cette maniĂšre. Pour quels rĂ©sultats ? Sur PC, lorsque l’on se connecte sur mycast.orb.com pour avoir accĂšs aux mĂ©dias de son serveur, on tĂ©lĂ©charge un fichier Stream au format asx (Windows Media), flv (Flash) ou pls (Winamp) qu’il suffit d’ouvrir avec un lecteur vidĂ©o (nous n’avons pas pu les ouvrir avec Media Player Classic HC) ; dans le cas de Windows Media Player, si le fichier streamĂ© est dans un format non gĂ©rĂ© par le lecteur, il affichera une erreur rĂ©seau. Et le rĂ©sultat est vraiment bon, Ă  condition d’avoir la bande passante. Si la bande passante est insuffisante, le rĂ©sultat peut ĂȘtre assez ignoble. Pour les terminaux mobiles, tout passe, mĂȘme le MKV (mais toujours hors AVCHD en M2T et M2TS). Mais ici, on utilise les apps maison pour Android ou iOS et non plus directement l’accĂšs Web. Et le transcodage est de trĂšs mauvaise qualitĂ©. Le rĂ©sultat est souvent dĂ©plorable, sur un iPad comme sur un smartphone Android. Alors oui, ça marche
 mais c’est vraiment moche. Dernier point, Orb permet d’avoir accĂšs Ă  ses documents. Ce n’est pas sa fonction premiĂšre, mais il suffit d’aller Ă  l’onglet User et de cliquer sur Advanced Options et de cocher la case en bas de la fenĂȘtre pour qu’Orb affiche les documents contenus dans les rĂ©pertoires partagĂ©s. De mĂȘme, lorsque cette case est cochĂ©e, on pourra, depuis mycast.orb.com, naviguer dans toute l’arborescence de son PC, y compris ailleurs que dans les rĂ©pertoires partagĂ©s.

PC Update 63


Bien paramétrer la fonction Wake On LAN

On peut accĂ©der Ă  ses rĂ©pertoires par le site mycast.orb.com. On y verra ses mĂ©dias que l’on pourra jouer en streaming et ses documents si on y a configurĂ© l’accĂšs dans Orb Caster.

D’autres solutions existent pour accĂ©der Ă  ses mĂ©dias. Winamp Remote en premier lieu, qui utilise la technologie Orb pour les partages. Inutile donc de s’appesantir sur la solution. LĂ  encore, il faut crĂ©er un compte chez Winamp et configurer les rĂ©pertoires de partage pour l’audio et les vidĂ©os. On accĂšde ensuite Ă  ses mĂ©dias par le site winamp.orb.com. Le process est similaire Ă  celui d’Orb et les rĂ©sultats comparables. La qualitĂ© peut ĂȘtre excellente avec un bon dĂ©bit, comme minable si le rĂ©seau est moins bon. La musique, par contre, ne pose pas de soucis Ă  Winamp Remote et tous les formats supportĂ©s par le logiciel (presque tout ce qui existe) sont gĂ©rĂ©s. Attention, le streaming de musique protĂ©gĂ©e par DRM est impossible.

Si vous partez longtemps, votre PC ne sera pas toujours accessible instantanĂ©ment. Il peut ĂȘtre judicieux de se servir de la fonction WOL implĂ©mentĂ©e sur la plupart des cartes mĂšres modernes. Autrefois, il fallait une carte mĂšre Ă©quipĂ©e d’un connecteur Wake Up Link et y brancher un cĂąble spĂ©cifique au WOL, reliĂ© Ă  la carte rĂ©seau. Aujourd’hui, les cartes compatibles PCI 2.2 sont capables de se passer de ce cĂąble pour faire transiter l’alimentation nĂ©cessaire au rĂ©veil par le bus PCI. Pour finir, la plupart des cartes mĂšres modernes intĂšgrent un chipset rĂ©seau compatible WOL, souvent « by PME », donc sans connecteur Wake Up Link. Il suffira de paramĂ©trer la fonction dans le BIOS et de l’y activer et surtout, de bien configurer son routeur. Pour rĂ©veiller un PC branchĂ© Ă  un routeur depuis Internet, il faut que le routeur soit NAT (c’est le cas de la plupart des modĂšles courants). Le paquet magique utilisĂ© pour le rĂ©veil du PC sera envoyĂ© en UDP et le port qu’il utilise doit ĂȘtre routĂ© vers Le Wake On LAN s’active dans le BIOS, se paramĂštre dans le PC Ă  rĂ©veiller ; il ne faut pas non plus oublier de les propriĂ©tĂ©s du pilote de la carte rĂ©seau et se dĂ©clenche paramĂ©trer l’association adresse Mac – adresse IP avec un logiciel capable d’envoyer le « magic packet ». dans la table ARP du routeur. Parfois, il faut Ă©galement activer la fonction WOL dans les propriĂ©tĂ©s du pilote de la carte rĂ©seau sous Windows. Ensuite, pour rĂ©veiller le PC, il faut utiliser un utilitaire dĂ©diĂ© servant Ă  envoyer le fameux paquet magique qui rĂ©veillera le PC. On en trouve des dizaines gratuitement sur le Web, comme Magic Packet Sender, Magic Packet Utility, etc. Le plus complexe Ă©tant de correctement configurer son routeur pour que le paquet arrive bien au PC. Ces solutions ne sont pas les seules disponibles. Mais ce sont celles qui donnent les meilleurs rĂ©sultats. Ce sont des valeurs sĂ»res qui vous donneront certainement satisfaction.

Weezo : l’alternative gratuite à Windows Home Server 2011

La voie « royale » de l’accĂšs Ă  ses ressources lorsque l’on est loin de chez soi est peut-ĂȘtre Windows Home Server 2011. Mais il n’est pas le seul sur son crĂ©neau et une alternative d’excellent niveau et gratuite existe. Il s’agit de Weezo, une solution basĂ©e sur un serveur Apache permettant de partager sur le Net, documents, photos, audio et vidĂ©os.

Weezo est une initiative en dĂ©veloppement permanent qui est littĂ©ralement bourrĂ©e de possibilitĂ©s. Et l’auteur en rajoute en permanence plusieurs
 il suffit de lire le forum pour s’en convaincre : les versions se succĂšdent Ă  un rythme soutenu. Weezo s’installe trĂšs simplement. Un exĂ©cutable Ă  tĂ©lĂ©charger et l’assistant de configuration se lance. Si votre routeur est UPnP, Weezo pourra tenter d’en ouvrir automatiquement les ports. Mais parfois, cela ne fonctionne pas et il faudra alors autoriser votre serveur Ă 

64 PC Update

recevoir les connexions entrantes (Ă  paramĂ©trer au niveau des firewalls du routeur et de l’OS) et router le port 80 de votre routeur vers l’IP de votre PC. Rien de bien complexe dans l’absolu. L’accĂšs au serveur depuis le Web se fera de deux maniĂšres : soit via une adresse Web du type www.weezo.net/monserveur, soit directement via votre IP. Si vous avez une IP statique, c’est le plus simple. Sinon, il vous faudra vous abonner chez Weezo (gratuitement) et y crĂ©er un compte qui vous ouvrira votre accĂšs via le Web via un systĂšme comparable Ă  celui d’un DynDNS.

AccĂšs Ă  tout

Une fois le logiciel installĂ©, c’est du bonheur. Les possibilitĂ©s offertes sont Ă©normes. Weezo permet de partager vidĂ©os, musiques, photos, documents, mais aussi de streamer les flux Web TV proposĂ©s par votre FAI (trĂšs pratique pour regarder la TV française lorsque l’on est hors de France, le service Ă©tant souvent bloquĂ© hors de nos frontiĂšres). Un systĂšme d’ajout d’extensions permet Ă©galement de monter son serveur Weezo en serveur Web, en plateforme de blog, etc. Bref, les possibilitĂ©s sont nombreuses. Pour couronner le tout, il est possible d’accĂ©der au flux d’une


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L’installation de Weezo tentera d’ouvrir les ports par UPnP. Si elle Ă©choue, il suffira de router le port 80 du routeur vers le PC « serveur ».

Weezo peut ouvrir le serveur sur Internet, ou en local. En local, le streaming de vidĂ©os bĂ©nĂ©ficie d’une excellente bande passante
 et est trĂšs bon.

Weezo propose une interface spĂ©cifique adaptĂ©e aux terminaux mobiles : interface simplifiĂ©e et navigation par grands onglets. Mais les fonctionnalitĂ©s restent les mĂȘmes et le contrĂŽle distant de son PC aussi.

webcam connectĂ©e au serveur, de partager une bibliothĂšque iTunes ou Winamp et de prendre la main sur son PC via une connexion de type « bureau distant ». Le menu est vraiment complet. Pour partager un rĂ©pertoire, il suffit de l’inclure dans l’un des « partages » prĂ©vus par le programme. Chaque « partage » apparaĂźtra comme un menu dans le serveur. Et si par dĂ©faut, on n’en a pas assez, il est possible d’en crĂ©er de nouveaux soi-mĂȘme. Les vidĂ©os sont streamables via une conversion en Flash (en h.264), dont on choisira la taille et la qualitĂ©, soit en choisissant directement un rendu (sans transcodage) : VLC, Windows Media, DivX Web Player
 il suffit de cliquer sur l’icĂŽne du programme dĂ©sirĂ© dans la fenĂȘtre Web qui apparaĂźt sur le PC depuis lequel on se connecte Ă  son serveur. Facile. Pour l’audio, la configuration permet de choisir le lecteur par dĂ©faut (Flash, QuickTime, Windows Media Player ou un lecteur externe via un fichier M3U) et la qualitĂ© est ajustable de 32 kbps à
 « pas de limite ». On apprĂ©ciera aussi le fait que le serveur propose deux interfaces diffĂ©rentes adaptĂ©es au terminal client : une interface Web classique (et personnalisable via des thĂšmes) ou une autre adaptĂ©e aux smartphones/tablettes.

Dans la pratique, Weezo s’est avĂ©rĂ© trĂšs sympa, sauf pour les vidĂ©os. ModĂ©rons, c’est une solution capable de streamer assez efficacement des films via le Net. Et ce, avec une qualitĂ© plus que bonne
 bien que l’efficacitĂ© du stream dĂ©pende

beaucoup de la bande passante dont on dispose. Mais le problĂšme vient des pĂ©riphĂ©riques nomades. Depuis un iMachin (iPhone, iPad, etc.), pas de soucis, il suffit d’installer une version GNU de FFmpeg pour que la lecture passe. Par contre, sur un terminal Android
 chou blanc. Sur PC, par contre, rien Ă  redire. Nous avons pu lire tous les formats disponibles dans notre vidĂ©othĂšque (XviD, DivX, souvent encapsulĂ© en AVI, MP4) et mĂȘme du h.264 en MKV puisque Weezo gĂšre cet encapsuleur en natif, en utilisant un lecteur VLC ou Windows Media dans l’interface Web. De mĂȘme, la lecture via un streaming en Flash se fait par un transcodage en h.264 et prĂ©sente une trĂšs belle qualitĂ© de restitution ; c’est d’ailleurs cette solution de restitution qu’il faudra choisir pour profiter d’une lecture plein Ă©cran, les autres alternatives se contentant de la taille de la vidĂ©o originale dans un lecteur de dimensions fixes. Dans sa derniĂšre version, le soft est mĂȘme capable de gĂ©rer les vidĂ©os HTML5 avec transcodage Ă  la volĂ©e en WebM et en Ogg Theora, bien que le WebM Ă  la volĂ©e demande pas mal de puissance. Vieilles bĂ©canes s’abstenir, mais un Core iX moderne s’en sort haut la main. Par contre, les sous-titres ne passent que s’ils sont intĂ©grĂ©s Ă  la vidĂ©o. Pour l’audio, le constat est meilleur. Si la diffusion de MP3 ou d’Ogg ne pose aucun souci Ă  aucun client, il n’en va pas de mĂȘme pour la diffusion de formats Flac : sur un PC ou un smartphone Android, pas de soucis. Sur iPad, nous n’avons pas rĂ©ussi Ă  les lire. Pour l’affichage de photos, enfin, Weezo est un vrai rĂ©gal ; en effet, la solution permet d’accĂ©der Ă  ses clichĂ©s sans redimensionnement. Une

vignette est gĂ©nĂ©rĂ©e sur le client, cliquez et vous pouvez agrandir l’image jusqu’à sa pleine dĂ©finition. Du bonheur comparĂ© Ă  un Windows Home Server 2011 qui intĂšgre vos clichĂ©s dans des galeries Silverlight ! Le partage de documents, enfin, est Ă  la hauteur du reste. Il fonctionne bien sur toutes les plateformes clientes et permet mĂȘme aux plateformes mobiles (smartphones et iMachins) d’afficher un aperçu de documents Office et de lire les PDF. Il est Ă©galement possible d’uploader des fichiers vers son serveur. Pratique. Au final, l’impression laissĂ©e par la solution est trĂšs encourageante. Photos, musiques et documents sont trĂšs bien gĂ©rĂ©s. La diffusion de vidĂ©os pose encore pas mal de problĂšmes
 du moins sur les plateformes clients autres que les PC. Les difficultĂ©s majeures du moment sont donc liĂ©es aux appareils mobiles : iMachins et smartphones Android qui ne sont pas toujours compatibles avec toutes les fonctionnalitĂ©s de Weezo
 Mais inutile d’enterrer la solution pour autant, la seule limitation que nous lui avons trouvĂ©e sur Android est la lecture de vidĂ©os en streaming
 pas franchement fonctionnelle sur notre HTC Desire. Par contre, on accĂšde Ă  tous les rĂ©pertoires partagĂ©s et si on ne peut pas regarder en live, on peut toujours tĂ©lĂ©charger pour lire en local. Et une fois sur votre carte microSD, il suffit de laisser un lecteur du genre RockPlayer lire Ă  peu prĂšs tous les formats de fichiers, y compris les MKV. Vous l’aurez compris, Weezo n’est pas parfait et a ses limitations, mais Windows Home Server 2011 lui aussi est encore en attente d’addins pour devenir vraiment complet. La solution parfaite « tout-en-un » n’existe donc pas encore.

L’accĂšs Ă  son serveur peut se faire via une adresse du type weezo. net/moncompte si on n’a pas d’IP fixe. On peut crĂ©er plusieurs comptes diffĂ©rents avec des droits diffĂ©rents pour chacun.

Comme tout serveur, Weezo permet de tĂ©lĂ©charger les fichiers qu’il contient ou d’en uploader certains, Ă  condition d’y ĂȘtre autorisĂ© par l’administrateur.

Weezo dans la pratique : du trùs bon
 mais des progrùs à faire

66 PC Update


DOSSIER windows home server

Streaming local : le plein de solutions de qualitĂ© En local, l’accĂšs aux documents des autres postes est facile : un partage rĂ©seau suffit. Nous allons donc nous concentrer sur les solutions de streaming multimĂ©dia
 et voir que la connexion directe entre pĂ©riphĂ©riques et le surplus de bande passante permettent d’atteindre des rĂ©sultats excellents. Envoyer ses vidĂ©os depuis son PC vers son smartphone ou sa tablette
 facile ! Les vidĂ©os sont bien rangĂ©es sur votre PC. Et vous voulez pouvoir les lire n’importe oĂč ailleurs dans la maison. Sur un autre PC, mais idĂ©alement sur votre smartphone ou sur votre tablette. Et si nous avons Ă©tĂ© déçu de la qualitĂ© du streaming de vidĂ©os depuis le Web
 nous sommes bien plus enthousiaste quant Ă  la qualitĂ© des solutions locales. Mais avant d’aller plus loin, revenons plus en dĂ©tail sur la norme Ă  la mode, dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©e dans de prĂ©cĂ©dents numĂ©ros, le DLNA.

DLNA
 simplification, ou non ?

Beaucoup de solutions locales, comme Twonky, TVersity, Windows Media
, sont DLNA. Cette compatibilitĂ© fait que ces serveurs sont capables de streamer leurs flux vers des appareils compatibles (Digital Media Renderer : consoles, TV, cadres photo, etc.). DLNA, pour Digital Living Network Association, rĂ©unit 245 grandes marques et dĂ©finit des standards. Les premiers « sets d’interopĂ©rabilitĂ© » DLNA furent Ă©crits en 2004. La version actuelle, la 1.5, date de mars 2006 et supporte une multitude de formats
 mais comporte aussi quelques trous notables. Pour l’audio, DLNA supporte l’AC3, l’AMR, l’ATRAC3, le LPCM, le PMEG 4 et le WMA. Le DTS et les formats HD en sont exclus. En vidĂ©o, le MPEG-1, MPEG-2, DivX, h.264 et WMV9 sont supportĂ©s, mais pas le VC1. Ces formats peuvent ĂȘtre encapsulĂ©s en MPEG TS ou PS, en MP4 et en ASF
 AVI et MKV restent Ă  la porte. Enfin, en photo, seuls les formats JPEG et PNG sont tolĂ©rĂ©s. Mais les choses ne sont pas aussi simples. En effet, DLNA dĂ©finit des « sets », c’est-Ă -dire des combinai-

Les serveurs DLNA apparaissent dans l’explorateur rĂ©seau de Windows 7. On peut s’y connecter directement en utilisant leur adresse IP.

sons bien dĂ©finies entre les diffĂ©rents formats gĂ©rĂ©s. On en compte Ă  peu prĂšs 200. Et ce n’est pas parce qu’un fichier est composĂ© de formats supportĂ©s qu’il sera lisible par un pĂ©riphĂ©rique DLNA. Le MP4, par exemple, est bridĂ© en 720p
 votre film full HD ne sera donc pas lisible en DLNA. Complexe. A se demander pourquoi avoir dĂ©fini ces « sets » au lieu de laisser la norme ouverte. Le tout est encore compliquĂ© par les constructeurs membres de l’alliance. En effet, chacun est libre d’interprĂ©ter la norme Ă  sa sauce. Une TV peut ainsi ĂȘtre certifiĂ©e DLNA mais ne pas supporter la vidĂ©o. D’autres la gĂ©reront, mais seulement certains formats ou encapsuleurs. Donc oui, sous des discours de simplification, DLNA cache en fait un inextricable fouillis. Les outils DLNA Ă©voquĂ©s dans ce dossier peuvent envoyer des flux vers des appareils DLNA. Mais il faudra d’abord vĂ©rifier que les flux streamables par votre serveur (logiciel) seront acceptĂ©s par votre terminal. Ceci est surtout vrai pour les TV. Pensez Ă  en vĂ©rifier la compatibilitĂ© DLNA en dĂ©tail avant de l’acheter.

Et sans DLNA ?

Pour les terminaux comme les tablettes ou les smartphones, DLNA ou pas, ça ne change rien. On sera dans une relation client-serveur classique, comme dans une relation PC-PC sur le rĂ©seau. Le client se contentant d’accĂ©der Ă  ce

TVersity est un excellent serveur gratuit, offrant un trĂšs bon transcodage et de nombreuses options de configuration.

flux via une application propre, ou simplement par un navigateur Web standard. Toutefois, dans certains cas, le DLNA peut simplifier les choses. Un serveur DLNA installĂ© sur PC sera visible par le rĂ©seau de Windows et ouvrable par tout logiciel client DLNA comme Windows Media Player par exemple. C’est aussi le cas d’un Samsung qui incorpore « All Share » sur tous ses appareils. Il sera donc facile d’utiliser le client All Share de son tĂ©lĂ©phone pour aller voir les mĂ©dias de son PC, sur lequel on aura tout simplement installĂ© un serveur DLNA
 l’un de ceux citĂ©s plus loin fera l’affaire. Le DLNA est complexe, mais reste utile. Il faut juste espĂ©rer qu’une rĂ©vision ultĂ©rieure harmonise un peu plus les choses.

Commençons par la base

Et le plus basique des serveurs mĂ©dias, c’est Windows Media Player. Capable de streamer du contenu sur d’autres PC, il est aussi DLNA et peut donc envoyer des flux sur des pĂ©riphĂ©riques compatibles. Tablettes et tĂ©lĂ©phones compatibles pourront en profiter et la solution fonctionne bien. Mais Media Player n’est compatible qu’avec les formats qu’il supporte et quelques formats populaires comme le MKV ne sont pas de la partie. De mĂȘme, les solutions « online » que nous avons Ă©voquĂ©es plus tĂŽt dans ce dossier fonctionnent

Windows Media Player : lecteur rĂ©seau par nature Les serveurs DLNA apparaissent dans l’explorateur rĂ©seau de Windows 7. On peut s’y connecter directement en utilisant leur adresse IP.

Lorsque vous activez un serveur DLNA comme Twonky, TVersity ou Nero MediaHome sur un PC, vous mettez le contenu disponible sur le réseau. Windows Media Player est compatible DLNA. Si vous le lancez, vous verrez tous les serveurs apparaßtre dans la colonne de gauche. Vous pourrez en récupérer les musiques, les images et les vidéos en streaming. Mais attention, Windows Media Player ne prend pas en charge tous les formats vidéo
 loin de là.

PC Update 67


Ă©galement en local. Weezo fonctionne en serveur local, Windows Home Server 2011 incorpore un serveur DLNA et peut ĂȘtre accĂ©dĂ© en local. Et si les rĂ©sultats en passant par le Web sont mĂ©diocres, le passage par le rĂ©seau local est bĂ©nĂ©fique et un Weezo et un Windows Home Server 2011 enverront des flux tout Ă  fait bons sur les PC du rĂ©seau. Mais il existe d’autres applications spĂ©cifiquement conçues pour le rĂ©seau local.

TVersity : une version gratuite excellente sur Android

Les deux serveurs locaux les plus populaires sont Twonky et TVersity. Twonky est un ensemble d’applications payantes. Ces solutions prennent en charge la plupart des formats audio vidĂ©o courants (WMV, MPEG-2, MPEG-4, MP1, MPG, SPTS, MP4, AVI, VOB, DivX, 3GP, XviD, M4V, MOV, FLV, MTS, MKV, etc. pour la vidĂ©o et LPCM, MP3, WMA, M4A, M4B, MP4, 3GP, WAV, OGG, FLAC, AAC, MP2, AC3 pour l’audio). TVersity existe en version Pro (40 $ pour une licence simple poste et 70 $ pour une version illimitĂ©e pour toute la maison) et en version gratuite. La version gratuite suffit Ă  la plupart des cas. Sauf pour transcoder ses vidĂ©os sur iPhone ou iPad, ce cas prĂ©cis nĂ©cessitant la version Pro. Sur iOS, on prĂ©fĂ©rera donc une autre solution. Le serveur TVersity est simple Ă  configurer : l’ajout de dossiers sources et la version Pro permettent Ă©galement de crĂ©er des comptes d’utilisateurs permettant de scinder les contenus en fonction du public. Le transcodage s’appuie sur Ffdshow ou sur DirectShow, au choix. Une option permet de rendre l’opĂ©ration facultative et de ne transcoder que pour les pĂ©riphĂ©riques qui en ont besoin (transcodage pour un smartphone, mais pas pour un PC par exemple). Pour profiter de son serveur, rien de plus simple : il suffit d’ouvrir un navigateur Web et de se connecter Ă  l’IP de son PC serveur sur le port 41952 par dĂ©faut. Le contenu s’affiche dans la page Web, sous forme de liens. Efficace Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre trĂšs sexy. Et comme TVersity est compatible avec les formats de listes de lecture courants, on pourra se faire ses playlists dans son lecteur favori et les lancer depuis l’interface Web de TVersity. Sur Android, les rĂ©sultats sont impeccables. Il faudra veiller Ă  avoir un lecteur multimĂ©dia un peu plus complet que le lecteur par dĂ©faut, comme RockPlayer. Le transcodage via Ffdshow ou DirectShow est de bonne qualitĂ©. Seuls les fichiers AVCHD (M2T, M2Ts) nous ont posĂ© problĂšme avec une lecture saccadĂ©e et une qualitĂ© mĂ©diocre. La lecture audio est Ă©galement trĂšs bonne sur Android et limitĂ©e sur iPad ou iPhone aux formats pris en charge par Apple : audio MP4 et Flac, par exemple, ne sont pas lus.

Twonky : aussi bien, mais payant


Twonky fonctionne Ă  peu prĂšs sur le mĂȘme schĂ©ma, mais le serveur coĂ»te 14,95 € (version d’éva-

68 PC Update

On accĂšde Ă  son serveur TVersity par une interface Web en saisissant l’IP de son serveur. Si les autres solutions ne proposent pas d’accĂšs par application dĂ©diĂ©e, on pourra toujours accĂ©der Ă  leur serveur de la mĂȘme façon.

luation disponible). Pour visualiser ses mĂ©dias sur un terminal mobile, il faut y installer une app payante (2,99 $ pour Android ou iOS). Si le serveur est assez moche et moins facile Ă  prendre en main que celui de TVersity, les applis mobiles sont bien faites. Le rĂ©sultat est lĂ  encore trĂšs bon et le transcodage efficace. Une petite astuce pour Twonky consiste Ă  acheter le serveur et Ă  utiliser un navigateur Web pour accĂ©der Ă  ses mĂ©dias. Nous avons essayĂ© sur PC, Android et iOS, ça marche. Le plus difficile Ă©tant de trouver l’adresse et le port du serveur. Pour ceci, il suffit de lancer le serveur Twonky, puis d’aller sur son PC dans DĂ©marrer/Ordinateur/ RĂ©seau. Le serveur Twonky sera visible dans la liste des serveurs (avec la mention TwonkyServer). Faites un clic droit sur son icĂŽne et choisissez Afficher la page Web du pĂ©riphĂ©rique. Votre navigateur affichera l’IP et le port. En gĂ©nĂ©ral, Twonky utilise le port 9000. Reportez ces informations dans le navigateur de votre appareil mobile. Et si votre navigateur est compatible Flash, vous pourrez mĂȘme activer la version Flash de la navigation dans Twonky
 et si le serveur est moche, cette interface Flash est trĂšs rĂ©ussie !

VLC, Nero MediaHome

A cĂŽtĂ© de TVersity et de Twonky, d’autres solutions permettent le partage de mĂ©dias dans la maison. La premiĂšre, gratuite, c’est VLC. Le lecteur multimĂ©dia gratuit dispose d’un module de streaming assez puissant. Son point faible : l’organisation. Il est moins facile Ă  prendre en main qu’un TVersity par exemple, car le partage se fait via les listes de lecture de VLC (dĂ©jĂ  sauvegardĂ©es ou improvisĂ©es). L’ajout des fichiers Ă  une liste de lecture est manuel. Moins pratique. Mais VLC se rattrape sur la prĂ©cision des contrĂŽles. Le transcodage est paramĂ©trable (choix du codec audio et vidĂ©o) et il est Ă©galement possible de faire passer un fichier de sous-titres dans le stream. Pour mettre des mĂ©dias en stream, il faut lancer VLC sur son PC, aller dans Vue et choisir Liste de lecture. On y importe tous les films Ă  mettre en partage, un par un ou dossier par dossier. On sĂ©lectionne le tout et on clique sur Diffuser. Une sĂ©rie de boĂźtes de dialogue apparaissent : on y choisira le transcodage et on cliquera sur les options nĂ©cessaires au stream local. C’est simple. A la fin, il faut cliquer sur Vue/Interface/ Ajouter une interface Web. Sur son terminal Android, avec une appli comme VLC Direct (version gratuite limitĂ©e, version

payante Ă  2 €), on pourra se connecter Ă  cette playlist et en lire le contenu en stream. Encore une fois, c’est plus complexe, mais le rĂ©sultat est là
 et la solution gratuite. Tous les formats audio et vidĂ©o lus par VLC passent facilement, y compris l’AVCHD full HD et le MKV. Chez Nero aussi, on propose un serveur DLNA de bonne qualitĂ©. A la base principalement prĂ©vu pour envoyer du contenu multimĂ©dia vers les consoles (Xbox et PS3), il est capable de fonctionner avec tous les clients DLNA. Les TV peuvent donc s’y connecter et rĂ©cupĂ©rer les flux traitĂ©s et transcodĂ©s par Nero. La solution est simple et fonctionne trĂšs bien. Sur une tablette ou un tĂ©lĂ©phone, on pourra utiliser des lecteurs multimĂ©dias rĂ©seau disponibles sur les app stores comme AirPlayer, ou se connecter directement Ă  l’IP du PC serveur sur le port 54444 par dĂ©faut. Il se peut que sur iOS ou Android, saisir 192.168.1.201:54444 n’arrive que sur une page blanche sans menus. Ajoutez alors simplement/web/simple et vous aurez les liens html permettant de naviguer dans le contenu et de lire les mĂ©dias.

Sur iOS : Air Video

Nous avons vu que certaines solutions Ă©taient compatibles iOS. Mais sur les plateformes Apple, il existe une solution ultime : Air Video. Payante en version complĂšte, l’app ne coĂ»te que 2,39 €. Le serveur PC Ă©tant gratuit. Et Air Video prend tout : DivX, XviD, MP4
 et mĂȘme les AVCHD qui nous avaient posĂ© problĂšme avec TVersity. Inutile de crĂ©er des playlists : le partage se fait par rĂ©pertoire. Si vous dĂ©posez un fichier vidĂ©o dedans, il apparaĂźt automatiquement dans l’interface client. Facile. Et le PC se charge du transcodage Ă  la volĂ©e, pour une restitution vraiment trĂšs bonne. Nous avons essayĂ© d’autres solutions sur iPad, comme VLC Streamer (1,59 €), mais dont le rĂ©sultat est nettement infĂ©rieur (mise en place plus complexe, rendu un peu moins bon).

Et la TV ?

Streamer des images, de la musique et des vidĂ©os, c’est bien. Mais on peut Ă©galement profiter de ces solutions locales pour envoyer le flux captĂ© par un tuner TV dans toute la maison. Nero MediaHome sait le faire. Mais pour une solution vraiment optimale, nous vous renverrons vers le pratique rĂ©alisĂ© dans ce numĂ©ro et portant sur le partage de TV et d’IP TV sous DVBLink, une solution vraiment impeccable. En local donc, de nombreux outils coexistent et les rĂ©sultats sont quasiment toujours trĂšs bons. Lequel choisir ? Le plus simple est de commencer par les solutions gratuites pour se faire une idĂ©e du potentiel de son rĂ©seau et de ses mĂ©dias. TVersity est donc un candidat de choix. Les solutions payantes sont Ă©galement bonnes, comme Twonky dont le serveur est un peu cher mais qui fait un bon boulot et dont l’interface Web est plus rĂ©ussie que celle de TVersity. Mais qualitativement, toutes sont bonnes. Et c’est bien lĂ  le principal !



Des puces de 4 ko aux barrettes de 4 Go

35 ans de RAM à la loupe Capacités, usages, performances

Thomas Olivaux

Au cƓur des performances de nos PC, la mĂ©moire a longtemps Ă©tĂ© une bride tant elle coĂ»tait cher Ă  produire. Qui se souvient que les premiers ordinateurs se battaient Ă  coup de kilo-octets de RAM ? Retour sur 35 ans de progrĂšs d’intĂ©gration, de rĂ©duction des prix et d’explosion des performances.

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Ă©ritable poumon du PC, la RAM (Random Access Memory) ou mĂ©moire vive a toujours Ă©tĂ© au coeur des performances d’un PC, puisqu’elle stocke temporairement les donnĂ©es en cours de traitement par le CPU (ou d’autres composants). Alors que nous vivons une Ă©poque d’opulence avec de la mĂ©moire ultraperformante, disponible en abondance et Ă  un tout petit prix (4 Go de DDR3-1600 valent 50 €), il n’en fut pas toujours ainsi. A la charniĂšre des annĂ©es 70/80, les quelques kilooctets intĂ©grĂ©s, oui oui, kilooctets, l’unitĂ© qui ne sert plus qu’à mesurer la taille d’un fichier texte, Ă©taient mis en avant sur la fiche technique, au mĂȘme titre que le CPU, des annĂ©es oĂč ajouter quelques dizaines de kilooctets se traduisait par une facture de 1 000 $ ! En excluant les tout premiers prototypes d’ordinateurs des annĂ©es 30, il n’a existĂ© que trois technologies majeures de RAM depuis l’arrivĂ©e des ordinateurs commerciaux au milieu des annĂ©es 40. L’ENIAC, premier ordinateur vendu « en sĂ©rie », utilise des tubes Ă  vide (ou lampes, comme l’on dit sur le marchĂ© des amplificateurs audio) et la mĂ©moire fonctionne avec des fils de mercure et de nickel. Sachant que chaque unitĂ© occupe 36 tubes, des calculs compliquĂ©s de nombres Ă  10 unitĂ©s rĂ©clament des centaines de tubes : l’ENIAC en contient 17 468 ! Cet ordinateur connaĂźt d’énormes problĂšmes de fiabilitĂ©, surtout les premiĂšres annĂ©es (de 1945 Ă  1948). Comme l’avaient prĂ©dit certains spĂ©cialistes en Ă©lectronique, les tubes claquent souvent, si souvent (plu-

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sieurs chaque jour) que l’ordinateur est Ă  l’arrĂȘt la moitiĂ© du temps. Sachant que la majoritĂ© des casses se produisent durant les pĂ©riodes de mise en tempĂ©rature ou Ă  l’arrĂȘt de la machine, certains propriĂ©taires d’ENIAC dĂ©cidĂšrent de ne plus jamais l’arrĂȘter afin que les tubes soient toujours Ă  leur tempĂ©rature idĂ©ale de fonctionnement. Pari rĂ©ussi puisque le taux de panne, cumulĂ© Ă  l’utilisation de tubes plus fiables sortis en 1948, est tombĂ© Ă  1 tube tous les deux jours, remplacĂ© en moins de 15 min. Pour l’anecdote, une puce de moins de 1 mm de cĂŽtĂ© retient autant de donnĂ©es que l’ENIAC, monstre de 27 tonnes qui occupait une grande piĂšce (167 mÂČ) ! InventĂ©e en 1952 par Jay Forrester (du MIT), la mĂ©moire Core a rapidement supplantĂ© la coĂ»teuse technologie du tube Ă  vide. La mĂ©moire Core n’est pas encore une mĂ©moire Ă©lectronique, mais une mĂ©moire magnĂ©tique. Elle utilise les propriĂ©tĂ©s des anneaux de ferrite qui peuvent facilement ĂȘtre magnĂ©tisĂ©s dans un sens ou dans l’autre, passant des bits d’un Ă©tat 0 Ă  1 et inversement. Impressionnante Ă  voir, la mĂ©moire Core se prĂ©sente sous la forme d’une grande plaque de PCB (les tailles varient beaucoup suivant les annĂ©es : un carrĂ© de 50 cm de cĂŽtĂ© au tout dĂ©but, Ă  peine 10 cm dans les annĂ©es 70), gĂ©nĂ©ralement percĂ©e en son centre avec un treillis de fils conducteurs dans les deux sens et, aux intersections, des anneaux de ferrite eux aussi traversĂ©s par des fils en diagonale visant Ă  modifier la polaritĂ©. 1 anneau = 1 bit.

De bas en haut, SIMM 8 bits FPM, SIMM 32 bits EDO, DIMM 64 bits SDRAM, DIMM 64 bits DDR3.

ductions de mĂ©moire semi-conducteur sont nĂ©anmoins trĂšs peu usitĂ©es. En 1968, une nouvelle sociĂ©tĂ© du nom d’Intel ambitionne de concevoir, fabriquer et vendre de la mĂ©moire semi-conducteur standardisĂ©e et en grande quantitĂ©, afin d’abaisser les coĂ»ts, voyant un immense et vierge marchĂ© du remplacement de la mĂ©moire Core. Son premier succĂšs est le 3101, une puce de RAM de 64 bits prĂ©sentĂ©e en 1969 ; un peu plus tard, la mĂȘme annĂ©e, Intel introduit le 1101, la premiĂšre mĂ©moire de type MOS (Metal-Oxide-Semiconductor) produite en grande quantitĂ©, d’une capacitĂ© de 256 bits. Mais malgrĂ© des rĂ©ductions de prix, la mĂ©moire Core est utilisĂ©e dans l’immense majoritĂ© des ordinateurs jusqu’au milieu des annĂ©es 70. C’est le chip Intel 1103, premiĂšre puce de RAM de 1 ko et semi-conducteur le plus vendu en 1972, qui sonne le vrai coup de dĂ©part de la mĂ©moire telle que nous la connaissons encore aujourd’hui. Compacte et

Des plaques ont Ă©tĂ© produites de 1 Ă  32 ko, cette derniĂšre n’étant proposĂ©e qu’à la fin des annĂ©es 70 (3 000 $). Bien plus performante que la mĂ©moire Ă  tubes, la mĂ©moire Core Ă©tait dĂ©jĂ , dans les annĂ©es 60, aussi performante que celle utilisĂ©e dans les annĂ©es 80 par des machines grand public (Apple II, Commodore C64). Le temps d’accĂšs de 6 ”s des premiĂšres annĂ©es est tombĂ© Ă  600 ns dans les annĂ©es 70. 10 fois mieux mais encore 100 fois moins rapide qu’une DDR3 moderne. Avec une mort programmĂ©e depuis l’invention du semi-conducteur, la mĂ©moire Core Ă©tait encore utilisĂ©e dans l’immense majoritĂ© des ordinateurs de 1976.

L’ùre du semi-conducteur De l’invention du circuit intĂ©grĂ© par Texas Instruments en 1958 Ă  la conception de composants faisant office de stockage, il ne faut que quelques annĂ©es ; les premiĂšres pro-

Issu de la plus grosse mémoire Core que nous ayons jamais vu, les anneaux de ferrite font plus de 4 mm de diamÚtre chacun !

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Vendu par Erik (tinyurl. com/3dbqacm), cet impressionant module de mémoire Core a été produit dans les années 50. Le tarif reste toujours trÚs élevé !

de RAM de base, extensible Ă  48 ko, voire 96 ko pour le Commodore. En ce temps-lĂ , et pour des annĂ©es, la quantitĂ© de mĂ©moire fait le gros du prix. Par exemple, alors que l’Apple II de base avec ses 4 ko est affichĂ© Ă  1 300 $, la version upgradĂ©e Ă  48 ko coĂ»te plus de 2 600 $, c’est-Ă -dire le double, les autres caractĂ©ristiques restant inchangĂ©es ! La production d’ordinateurs par milliers participe bien sĂ»r Ă  abaisser les coĂ»ts, mais jusqu’à la fin des annĂ©es 80, la RAM reste le nerf de la guerre, donnant mĂȘme leur nom aux machines. Ainsi, les Atari 400 et 800 de 1979 ont respectivement 4 et 8 ko de base (mĂ©moire upgradable Ă  48 ko). Ils sont vendus 550 et 1 000 $, presque du simple au double ici aussi. Plus haut de gamme, le Texas Instruments TI-99/4 sorti la mĂȘme annĂ©e est le premier Ă  embarquer 16 ko de sĂ©rie, il coĂ»te 1 150 $.

solide, la mĂ©moire sous forme de puces fait partie de ces innovations qui ont rendu possibles les micro-ordinateurs (par opposition aux ordinateurs centraux des annĂ©es 40 et aux mini-ordinateurs des annĂ©es 60) et, malgrĂ© des prix encore trĂšs Ă©levĂ©s, sonnĂ© les dĂ©buts de l’informatique personnelle.

La RAM fixe le prix des ordinateurs Les tout premiers micros sont l’Altair 8800 (1975) et l’Apple premier du nom (1976). Hors options, ces derniers embarquent respectivement 256 bytes et 4 ko. Ayant connu plus de succĂšs, les Commodore PET, Apple II et Tandy (Radio Shack) TRS-80, tous trois sortis en 1977, sont Ă©galement vendus avec 4 ko

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Voici une « barrette » de mĂ©moire Core, d’envion 10 cm de cĂŽtĂ©.

Pour les Français, pas encore prĂȘts Ă  investir autant que les AmĂ©ricains dans un ordinateur Ă  l’époque, les Sinclair ZX80 (1980), puis ZX81 (1981) et ZX Spectrum (1982), vendus Ă  de tout petits prix (pour l’époque) ont souvent Ă©tĂ© le premier ordinateur. Ces derniers, affichĂ©s Ă  leur sortie 200, 150 et 150 $, sont tous trois Ă©quipĂ©s d’un seul kilooctet de RAM en standard et ajouter une extension de 16 ko doublait encore une fois la facture. PremiĂšre bĂ©cane ayant connu un succĂšs planĂ©taire et fabriquĂ©e Ă  prĂšs de 17 millions d’exemplaires (chiffre jamais Ă©galĂ© depuis), le Commodore 64 de 1982 est une rĂ©fĂ©rence pour toute personne ayant plus de 30 ans. Ce micro trĂšs compact (l’ordinateur et le clavier ne font qu’un) dispose de 64 ko de RAM (d’oĂč son nom car son processeur est un 8 bits) et d’un affichage couleur haute rĂ©solution (320 x 200 16 couleurs) qui en font une superbe machine de jeu. Pour 600 $ Ă  la sortie, c’est imbattable ! A titre de comparaison, un IBM PC avec la mĂȘme quantitĂ© de mĂ©moire (et un Ă©cran) coĂ»te 3 000, *sic*. Ce fameux PC, ancĂȘtre de nos machines, mais trop cher


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de gamme et optionnĂ© avec les mĂȘmes circuits vidĂ©o, audio et E/S, qui n’a pas plus de mĂ©moire vive, vaut le prix d’une petite voiture ! Plus puissants et versatiles que les consoles d’alors (Nintendo NES, Sega Master System), les Atari ST et Amiga ont marquĂ© toute une gĂ©nĂ©ration.

Quand les barrettes n’existaient pas

pour le grand public pour encore quelques années, laisse la place à Commodore et Atari qui proposent des machines ludiques et performantes à un prix raisonnable et, dans une moindre mesure, à Apple qui connaßt un franc succÚs depuis ses débuts, malgré des prix un peu plus corsés.

La rĂ©volution du C64 se reproduit en 1985 avec la sortie des Atari 520ST, puis du Commodore Amiga 500 en 1987, les deux farouches concurrents qui bradent la RAM pour la premiĂšre fois, en proposant des machines affublĂ©es de 512 ko (une valeur alors incroyable et supposĂ©e peu utile) pour 600 $, Ă  une Ă©poque oĂč un PC haut

Retour au dĂ©but des annĂ©es 80 pour s’intĂ©resser au cas spĂ©cifique du PC. Lorsqu’IBM sort le premier Personal Computer en 1981 (IBM 5150), celui-ci est livrĂ© avec une carte mĂšre Ă©quipĂ©e de quatre banques pour mĂ©moire de 16 ko, une pleine et trois banques d’extension sur la version la moins chĂšre, 1 500 $. Rapidement, la carte mĂšre est modifiĂ©e pour accueillir jusqu’à 256 ko de mĂ©moire, les deux machines supportant un maximum de 640 ko, en utilisant des cartes d’extension de RAM. Pour nous qui sommes habituĂ©s Ă  rajouter de la mĂ©moire

Que faire avec 4 ko de RAM ? A une Ă©poque oĂč la RAM se mesure en gigaoctets, c’est-Ă -dire en milliards d’octets, l’utilisation des tout premiers ordinateurs semble impossible. Comment rĂ©ussir Ă  dĂ©marrer un systĂšme d’exploitation et lancer un programme avec 4 ko de mĂ©moire, une valeur si ridicule qu’elle ne suffit mĂȘme pas Ă  charger le 1/10e du document Word de cet article ! ? La capacitĂ© de mĂ©moire des premiers ordinateurs semble ridicule, mais elle est d’autant plus incroyable qu’il s’agissait Ă  l’époque d’une mĂ©moire partagĂ©e entre les programmes et les autres usages, notamment le contrĂŽleur vidĂ©o ! Avec 4 ko, impossible d’afficher quoi que ce soit de complexe, c’est pourquoi nous ne parlions pas d’une rĂ©solution en pixels pour les premiers ordinateurs, mais d’un nombre de colonnes correspondant au nombre de caractĂšres (texte) visibles Ă  l’écran sur chaque ligne. Sur l’Apple II, par exemple, l’affichage standard est de 40 colonnes. Pour afficher une rĂ©solution aussi incroyable que le 320 x 200 16 couleurs (mode haute rĂ©solution du Commodore 64), la machine rĂ©clamait dĂ©jĂ  32 ko sur les 64 disponibles ! Avec 4 ko en tout et pour tout sur un Apple II sans options ou un Commodore PET, il n’y a pas grand-chose Ă  faire ! Les pionniers chargeaient un BASIC (langage de programmation relativement simple et lĂ©ger) depuis une cassette ou, pour les meilleurs ordinateurs comme l’Apple II, stockĂ© en ROM et devaient programmer l’application qu’ils souhaitaient voir tourner ! Pendant une dizaine d’annĂ©es, de la fin des annĂ©es 70 au dĂ©but des annĂ©es 80, les kiosques Ă  journaux Ă©taient remplis de magazines qui publiaient du code pour de nombreux ordinateurs diffĂ©rents, il fallait des heures pour le reproduire et, Ă  la moindre erreur, c’était le bug, Ă  la moindre coupure de courant, tout Ă©tait perdu ! Pour ne pas avoir Ă  programmer, il Ă©tait possible d’acheter quelques programmes et jeux du commerce, simplissimes en raison de la quantitĂ© de RAM proposĂ©e sur les premiĂšres machines (les jeux les plus Ă©voluĂ©s Ă©taient du type Tetris) et stockĂ©s sur des cassettes (comme les cassettes audio), car les disquettes Ă©taient encore trop chĂšres. Mais pour utiliser les jeux les plus sympas (Arkanoid, Lode Runner) ou des applications dignes de ce nom (exemple le traitement de texte Zardax sur Apple II), il fallait possĂ©der plus de mĂ©moire, gĂ©nĂ©ralement 48 ko ou plus. Si la capacitĂ© de RAM des tout premiers ordinateurs Ă©tait extrĂȘme (de 4 Ă  48 ko), le PC est sorti avec 64 ko de mĂ©moire extensible Ă  640, des valeurs supposĂ©es inatteignables Ă  l’époque. D’ailleurs, la limite Ă  640 ko n’est matĂ©rielle que sur les tout premiers PC ! Le processeur

8088 des premiers PC ne gĂ©rant qu’un maximum de 1 Mo (Ă  une Ă©poque oĂč 64 ko Ă©taient jugĂ©s Ă©normes) et IBM ayant dĂ©cidĂ© de rĂ©server l’adressage des 384 ko les plus hauts aux matĂ©riels (chargement des BIOS des diffĂ©rents pĂ©riphĂ©riques), Microsoft n’a pas jugĂ© utile de concevoir le DOS pour plus de 640 ko, le maximum utilisable sur ces premiĂšres machines (1 024 ko max – 384 ko de mĂ©moire rĂ©servĂ©e = 640 ko). DĂšs le PC AT et son processeur 80286 capable d’adresser 16 Mo, ce fut une limitation et il a fallu attendre l’apparition de gestionnaires de mĂ©moire Ă©tendue pour exploiter plus de RAM que les 640 ko de mĂ©moire conventionnelle et les 384 ko de mĂ©moire haute. Au dĂ©but des annĂ©es 90, alors que tous les PC utilisaient encore le DOS, il fallait sans cesse se battre avec la mĂ©moire. Certes, les PC avec plusieurs mĂ©gaoctets de RAM, mais si les applications Windows pouvaient s’en servir nativement, c’était plus compliquĂ© sous DOS et les programmes non optimisĂ©s (ou anciens) ne savaient pas tirer profit de plus de 640 ko. Qui se souvient encore de jeux comme Dune qui rĂ©clamait 626 de ces 640 ko pour tourner, sachant qu’il fallait Ă©galement y loger quelques pilotes, soit au final des heures passĂ©es Ă  optimiser les fichiers config.sys et autoexec.bat ! Il existait mĂȘme des programmes comme QEMM ou 386MAX conçus pour compresser Ă  la volĂ©e ce qui Ă©tait logĂ© en RAM, afin d’en augmenter la quantitĂ© ou dĂ©placer certains programmes et drivers en mĂ©moire haute, c’est-Ă -dire au-delĂ  des 640 ko de mĂ©moire conventionnelle ! MS-DOS n’a permis ce genre d’opĂ©rations qu’à partir des derniĂšres annĂ©es (versions 6 Ă  6.22 de 1993 et 1994) avec EMM386 et autres astuces pour les fichiers de dĂ©marrage (DOS=HIGH, UMB ou DEVICEHIGH, ça vous rappelle quelque chose ?). Pendant les annĂ©es 80, les ordinateurs ont presque toujours Ă©tĂ© bridĂ©s par la RAM, tout juste suffisante pour exĂ©cuter un programme, mais les OS de l’époque, de toute façon, ne le permettaient pas vraiment.

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Voici une carte d’extension mĂ©moire pour les premiers IBM PC. Totalement remplie, elle contient 256 ko !

La mémoire core utilise les propriétés magnétiques des ferrites.

en clipsant une barrette en 10 secondes, il y a de quoi ĂȘtre surpris : remplir les banques vides de la carte mĂšre d’un PC requiert de glisser 8 puces de mĂ©moire, chacune Ă©quipĂ©e de 16 pattes mĂ©talliques qui se tordent comme un rien ! Autre solution, plus frĂ©quemment employĂ©e, utiliser une carte d’extension mĂ©moire sur bus ISA, c’est-Ă -dire une carte fille

Le premier format universel, le SIMM 8 bits (30 pins).

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avec plein de puces de RAM pour augmenter la capacitĂ© totale. Mais alors qu’aujourd’hui, nous intĂ©grons le contrĂŽleur de mĂ©moire dans le CPU pour rĂ©duire la latence avec la mĂ©moire, quelle conception peu performante ! Quand on sait que ce premier bus des PC, ISA 8 bits cadencĂ© Ă  la vitesse du CPU soit 4,77 MHz, est limitĂ© Ă  une bande passante totale (partagĂ©e entre les 5 slots) de 5 Mo/s, il y a de quoi prendre peur. C’était pourtant suffisant pour l’époque, alors qu’aujourd’hui, si l’on branchait la RAM sur un port PCI-Express 16x 2.0, la bande passante maximum de 8 Go/s reprĂ©senterait une sacrĂ©e bride face Ă  de la simple DDR3-1600, avec sa bande passante thĂ©orique de 12,8 Go/s, dĂ©passant en pratique systĂ©matiquement 8 Go/s dans les benchs. Mais la DRAM (Dynamic RAM) que l’on trouve dans les premiers PC tourne Ă  la frĂ©quence du processeur, c’est-Ă -dire Ă  4,77 MHz. Le temps d’accĂšs est alors de 200 ns environ et les puces rĂ©clament 5 V pour tenir pareille vitesse ! Le PC a Ă©tĂ© remplacĂ© par le PC XT (IBM 5160) en 1983, avec pour principale diffĂ©rence l’arrivĂ©e du disque dur. La mĂ©moire de sĂ©rie est passĂ©e Ă  128 ko, mais le CPU, mais surtout

DOS, n’ayant pas changĂ© (Intel 8088), le maximum reste fixĂ© Ă  640 ko (en rĂ©alitĂ©, le 8088 gĂšre jusqu’à 1 Mo de RAM).

SIMM, les premiers modules de mĂ©moire Avec la baisse des prix, la capacitĂ© de mĂ©moire explose au sein des ordinateurs, PC et concurrents. Pour simplifier la mise Ă  niveau, la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine Wang Laboratories conçoit en 1983 le premier module de RAM, c’est-Ă dire un morceau de PCB (Ă  l’époque, de la cĂ©ramique) regroupant plusieurs puces mĂ©moire d’un coup, la barrette SIMM (Single In-line Memory Module). Initialement conçues pour les ordinateurs de la marque, les barrettes SIMM s’imposent rapidement comme des standards dans l’industrie des compatibles PC, mais Ă©galement dans les Macintosh et les Atari de la seconde moitiĂ© des annĂ©es 80. L’IBM PC AT de 1984 avec son processeur Intel 80286 bouleverse les standards en autorisant jusqu’à 16 Mo de RAM (une valeur jamais atteinte Ă  l’époque !), mais la carte mĂšre reste Ă©quipĂ©e de puces DIP. C’est chez Compaq et les autres fabricants de clones de PC XT et AT que la SIMM s’impose en premier. La mĂ©moire SIMM originale a 30 pins et communique par paquets de 8 bits. Sur les clones de PC, l’installation d’une extension mĂ©moire sous la forme d’une barrette SIMM simplifie grandement la tĂąche qui devient accessible pour les non techniciens, bien que les tarifs du matĂ©riel informatique de l’époque refroidissent souvent les ardeurs des candidats Ă  l’upgrade. Le PC XT utilisant un bus de 8 bits, l’upgrade mĂ©moire ne requiert qu’une seule barrette, comme aujourd’hui. Mais sur les clones de PC AT, le bus 16 bits impose alors d’installer ces modules 8 bits deux par deux pour fonctionner. C’est encore plus compliquĂ© sur les 386DX et les premiers 486 au changement de dĂ©cennie, puisque le bus mĂ©moire de 32 bits impose alors d’utiliser quatre barrettes identiques d’un coup ! Non seulement c’est un problĂšme pour l’upgrade, mais c’est Ă©galement source d’heures de prise de tĂȘte lorsque le PC ne boote pas : il suffit qu’une barrette soit instable pour vous rendre dingue. Les marques de


Rétrocomputing mémoire

RAM se mĂ©langent mal entre elles, voire les sĂ©ries de production. Une Ă©poque noire pour l’upgrade, source de bien des dĂ©convenues, surtout qu’il fallait casser la tirelire au marteau-piqueur pour acheter la moindre barrette. La mĂ©moire SIMM 8 bits est abandonnĂ©e peu Ă  peu au dĂ©but des annĂ©es 90, ces modules ayant Ă©tĂ© produits de 256 ko pour les plus modestes Ă  4 Mo pour les plus imposants des derniĂšres annĂ©es. La seconde variante de barrettes SIMM a 72 pins et communique dĂ©sormais sur 32 bits. Du coup, pour les premiers PC 486 qui s’en servent, la mise Ă  niveau et le diagnostic sont grandement facilitĂ©s ! Mais ce confort n’est que de courte durĂ©e car les PC Pentium (1993), vendus en masse de 1995 Ă  1998, utilisent un nouveau bus mĂ©moire de 64 bits, imposant de nouveau l’utilisation des barrettes mĂ©moire par paire. A partir des annĂ©es 90, la quantitĂ© de RAM des ordinateurs explose en mĂȘme temps que les prix baissent. Alors qu’une quantitĂ© de 512 ko Ă©tait un must Ă  la fin des annĂ©es 80 dans les Atari ST et les Amiga, le moindre PC de 1990 embarque 1 Ă  2 Mo de RAM, une valeur rapidement portĂ©e Ă  4 ou 8 Mo sur les 486.

En 1995, une machine d’entrĂ©e de gamme est Ă©quipĂ©e de 8 Mo, tandis qu’un PC performant Ă  16, voire 32 Mo. Gros tournant au dĂ©but des annĂ©es 90, Windows (Ă  partir de la ver-

En kiosque jusque fin juillet

sion 3.0) gĂšre dĂ©sormais la mĂ©moire virtuelle, c’est-Ă -dire une partie du disque dur utilisĂ©e comme de la RAM. Ce concept, imaginĂ© dans les annĂ©es 60 et dĂ©jĂ  implantĂ© sur quelques


La mémoire EDO, un peu plus rapide, a remplacé la mémoire FPM à partir de 1995.

micros dans les annĂ©es 80, est un progrĂšs considĂ©rable. Si le total des applications chargĂ©es arrive Ă  saturer la RAM, autrefois la machine plantait purement et simplement. Avec un espace de mĂ©moire virtuelle, ce qui doit ĂȘtre Ă©crit en RAM est finalement Ă©crit sur le disque dur ; c’est beaucoup plus lent, certes, mais les PC ne plantent plus ! Pour distinguer les deux gĂ©nĂ©rations de mĂ©moire SIMM, il est d’usage de les nommer en fonction de la largeur du bus (8 et 32 bits) ou du nombre de pins (30 ou 72 pins). Physiquement, les SIMM 32 bits sont sensiblement plus grosses que les 8 bits, mais plus petites que les DIMM utilisĂ©es de nos jours.

1995, EDO pour plus de performances A l’exception des tout premiers PC qui utilisent de la RAM de type DRAM (Dynamic RAM), les 386 et 486 exploitent depuis la fin des annĂ©es 80 de la mĂ©moire type FPM (Fast Page Mode). Jusqu’ici, personne ne s’intĂ©resse aux performances de la mĂ©moire, seule la capacitĂ© compte, mais pourtant la vitesse Ă©volue rĂ©guliĂšrement ! IndiquĂ©e en temps par cycle d’horloge et exprimĂ©e en nanosecondes, c’est la

seule indication concernant les performances que nous trouvons sur les modules de SIMM. Sur la SIMM 32 bits, nous avons gĂ©nĂ©ralement le choix entre de la 60 ns et de la 50 ns, mais cette derniĂšre impose un surcoĂ»t que personne ne veut. Les overclockers de l’époque, bien peu nombreux, avaient recours Ă  la 50 ns pour rester stables avec de hautes frĂ©quences de bus CPU (comprendre 50 MHz et plus, au lieu de 33 ou 40). Sur les vieilles barrettes 8 bits, conçues du temps d’ordinateurs plus anciens, il n’est pas rare de trouver de la 80 ns, voire pire, des vitesses adaptĂ©es aux 286, dont la frĂ©quence n’a jamais excĂ©dĂ© 20 MHz ! En 1995, la mĂ©moire de type EDO (Extended Data Out DRAM) apparaĂźt, c’est-Ă -dire une mĂ©moire FPM amĂ©liorĂ©e avec des cycles de lecture raccourcis d’environ 20 %. UtilisĂ©e sur 486 et Pentium, elle offre un gain de performances d’environ 5 % par rapport Ă  de la FPM et ne coĂ»te pas vraiment plus cher. Les barrettes d’EDO ont Ă©tĂ© produites de 4 Ă  128 Mo piĂšce, la majoritĂ© ne dĂ©passant pas 32 Mo. Les plus rapides n’ayant pas de mal Ă  fonctionner Ă  75 MHz, Cyrix a eu l’originalitĂ© et le culot de proposer son processeur 6x86 P200+ avec un bus (et donc une frĂ©quence mĂ©moire) de 75 MHz, tandis que la norme, imposĂ©e par Intel et ses Pentium, ne dĂ©passait pas 66 MHz. En termes de bande passante, l’EDO est capable d’atteindre en pic 264 Mo/s, tandis que la FPM n’a jamais excĂ©dĂ© 176 Mo/s. Mais en pratique, les dĂ©bits Ă©taient sensiblement infĂ©rieurs, rarement supĂ©rieurs Ă  100 Mo/s. L’EDO en soi n’a pas Ă©tĂ© une rĂ©volution, mais a

marquĂ© un changement vers des performances mĂ©moire Ă  la hausse et l’implication du client dans ce choix, puisque la FPM Ă©tait toujours en vente.

1997, DIMM SDRAM Depuis les dĂ©buts de l’informatique, la RAM est de type asynchrone, c’est-Ă -dire qu’il faut attendre que l’instruction demandĂ©e Ă  la mĂ©moire soit exĂ©cutĂ©e, avant de pouvoir en lancer une autre. Avec l’arrivĂ©e de la SDRAM, pour Synchronous DRAM, la commande mĂ©moire est dĂ©sormais synchronisĂ©e avec le bus, c’est-Ă -dire qu’il est possible d’envoyer des commandes tous les X cycles d’horloge et sans attendre que la RAM se dĂ©clare ĂȘtre prĂȘte. La SDRAM est la premiĂšre mĂ©moire Ă  introduire la notion de pipeline. Dit comme ça, le gain de performances ne semble pas Ă©vident. Imaginons une instruction mĂ©moire qui, Ă  une frĂ©quence donnĂ©e, requiert 1,2 cycle d’horloge afin d’ĂȘtre accomplie. Dans le cas d’une DRAM classique (FPM ou EDO par exemple), ce n’est qu’au bout du second cycle d’horloge que le contrĂŽleur de mĂ©moire peut envoyer une nouvelle instruction Ă  la RAM, 0,8 cycle d’horloge Ă©tant purement et simplement perdu. Dans le cas de la SDRAM, le contrĂŽleur sait qu’il faut 1,2 cycle Ă  la mĂ©moire pour effectuer l’opĂ©ration demandĂ©e, si bien qu’à la fin du premier cycle, il lance dĂ©jĂ  une autre instruction qui est entrĂ©e dans le pipeline. Elle patientera 0,2 cycle d’horloge puis s’exĂ©cute, il n’y a plus de temps mort, c’est un gain considĂ©rable ! Le concept de mĂ©moire synchronisĂ©e remonte aux annĂ©es 70, mais ce n’est qu’en 1993 que Samsung sort la premiĂšre barrette de SDRAM. Cette mĂ©moire, hors de prix alors, n’est qua-

Correction d’erreur

Issues d’un couteux serveur du milieu des annĂ©es 90, ces monstrueuses barrettes de 128 Mo sont Ă©galement ECC.

Avec des vitesses en constante augmentation, le nombre d’erreurs durant les transferts mĂ©moire progresse aussi. Quelques erreurs par-ci par-lĂ  sont gĂ©nĂ©ralement invisibles, mais trop d’erreurs, cela entraĂźne gĂ©nĂ©ralement le plantage du programme, voire de l’OS. Les constructeurs ont rapidement imaginĂ© des mĂ©canismes visant Ă  amĂ©liorer la fiabilitĂ©, notamment pour les usages critiques, sur les serveurs par exemple. Du temps des barrettes SIMM, en sus des SIMM 8 bits et 32 bits, il Ă©tait possible d’acheter des SIMM 9 et 36 bits. Ces bits supplĂ©mentaires sont baptisĂ©s bits de paritĂ©. La mĂ©moire est toujours transfĂ©rĂ©e par groupes de 8 bits, mais un 9e bit indique si le rĂ©sultat attendu doit ĂȘtre pair (0) ou impair (1). Si la paritĂ© n’est pas respectĂ©e, les

76 PC Update

donnĂ©es sont renvoyĂ©es de nouveau. Plus Ă©voluĂ©es, les barrettes Ă  partir de la SDRAM peuvent intĂ©grer un mĂ©canisme de correction d’erreur baptisĂ© ECC (Error Correction Code). Fonctionnant un peu comme le RAID 5, la mĂ©moire ECC utilise des bits supplĂ©mentaires pour permettre une correction automatique des donnĂ©es erronĂ©es, utilisant des schĂ©mas mathĂ©matiques complexes. En simplifiant au maximum, nous pouvons dire que la mĂ©moire ECC utilise des Ă©quations, elle sait alors que a + b + c + d + e + f + g + h (les 8 bits de donnĂ©es rĂ©elles) = i (bit utilisĂ© pour la correction des donnĂ©es, 1 bit de correction tous les 8 bits). En cas d’erreur, partant du rĂ©sultat thĂ©orique, la mĂ©moire ECC est capable de rattraper le coup ! RequĂ©rant 12,5 % de mĂ©moire en plus, cette mĂ©moire est plus chĂšre et donc peu vendue. Peu vendue, l’écart de prix est encore plus grand avec la mĂ©moire standard, seuls les serveurs s’en servent vraiment. Il faut d’ailleurs un contrĂŽleur de mĂ©moire compatible ECC pour s’en servir ! C’est devenu assez courant depuis qu’ils sont intĂ©grĂ©s aux CPU, mais autrefois, les chipsets grand public ne permettaient pas d’utiliser de la mĂ©moire ECC.


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Rétrocomputing mémoire

siment pas utilisĂ©e. Seuls quelques serveurs Pentium Pro en profitent Ă  partir de 1995. Pour le grand public, c’est la sortie de la DIMM SDRAM par Kingston en 1996 qui sonne le coup d’envoi. Tandis que les premiĂšres SDRAM utilisaient le format SIMM 32 ou 36 bits comme l’EDO, l’arrivĂ©e d’un nouveau format physique a changĂ© beaucoup de choses. Plus longue, la barrette DIMM (pour Dual Inline Memory Module) se distingue des prĂ©cĂ©dentes par une connectique beaucoup plus importante, dĂ©cuplant la bande passante potentielle, ainsi que la quantitĂ© de mĂ©moire. Pour la premiĂšre fois, les contacts situĂ©s des deux cĂŽtĂ©s du PCB n’ont pas la mĂȘme fonction ; sur les barrettes SIMM, les deux faces ont les mĂȘmes pins en doublon pour rĂ©duire le risque de faux contacts. MĂ©caniquement mieux conçu, le format DIMM permet Ă©galement une introduction par le dessus et non plus en biais, c’est plus facile. D’autre part, pour la premiĂšre fois en plus de 20 ans, la tension de la mĂ©moire baisse pour passer de 5 Ă  3,3 V. Enfin, pour la premiĂšre fois, la mĂ©moire est vendue pour une frĂ©quence, la dĂ©nomination PCxx est inventĂ©e. Les premiĂšres barrettes de SDRAM sont de type PC66, conçues pour tourner Ă  66 MHz. Si quelques Pentium en ont profitĂ© sur le tard (les chipsets Intel VX de 1996 et TX de 1997 sont compatibles EDO et SDRAM), c’est surtout le Pentium II qui a imposĂ© la SDRAM. La PC66 Ă©tait suffisante pour les premiers modĂšles (PII 233, 266, 300 et 333 MHz), ainsi que les Celeron qui utilisaient un bus de 66 MHz. DĂšs 1998, la sortie des PII FSB 100 MHz (300, 350, 400 et 450 MHz) s’est accompagnĂ©e de la SDRAM PC100. TrĂšs rapidement, des constructeurs de mĂ©moire ont sorti des barrettes plus rapides, capables de tourner Ă  124, 133 voire 142 MHz, alors qu’aucun Pour le grand public, la SDRAM s’est accompagnĂ© du passage au format DIMM.

Entre le CPU et les deux barrettes de RAM, une barrette spéciale : le cache L2 du processeur !

CPU n’exigeait autant. Rapidement adoptĂ©es par les overclockers, ces derniĂšres se sont finalement standardisĂ©es en PC133 pour les Pentium III et Athlon qui utilisaient ce bus. Point important, c’est en cette tout fin de dĂ©cennie que le principe de dĂ©synchronisation de la frĂ©quence mĂ©moire de celle du bus CPU est apparu, afin que les processeurs les plus modernes puissent fonctionner avec de la mĂ©moire plus ancienne (par exemple un Pentium III FSB133 avec de la mĂ©moire PC100).

SPD L’arrivĂ©e du format DIMM s’est Ă©galement accompagnĂ©e d’une innovation majeure : la prĂ©sence systĂ©matique d’une puce SPD (Serial Presence Detect). Cette derniĂšre est programmĂ©e par le fabricant du module mĂ©moire et contient ses paramĂštres de fonctionnement, afin que le BIOS soit automatiquement rĂ©glĂ©. Par exemple, une barrette de PC66 CL2, plus rapide qu’une barrette de PC66 CL3, Ă©tait exploitĂ©e Ă  son niveau plutĂŽt que d’ĂȘtre rĂ©glĂ©e par dĂ©faut en CL3 pour s’assurer du boot de la machine, comme c’était le cas prĂ©cĂ©demment. Autrefois, et depuis le dĂ©but des annĂ©es 90 seulement, les barrettes n’avaient qu’une puce PPD (Parallel Presence Detect), dont le

A la fin des annĂ©es 90, la notion de vitesse et de performances mĂ©moire prend de l’importance.

seul rĂŽle Ă©tait d’indiquer au BIOS si le slot Ă©tait peuplĂ© ou non. Depuis les annĂ©es 2000, il existe de la mĂ©moire Ă  hautes performances, c’est-Ă -dire de la RAM capable de tourner Ă  des frĂ©quences et/ou timings meilleurs que ceux que les normes Ă©tablies par l’organisme JEDEC prĂ©voient. Pour rester utilisables sur n’importe quel ordinateur, ces barrettes « sport » embarquent toujours la puce SPD qui indique des rĂ©glages compatibles qui restent dans les clous. De plus en plus souvent, leur SPD est complĂ©tĂ©e par des profils supplĂ©mentaires baptisĂ©s SLI Ready Memory (systĂšme nVidia, en dĂ©suĂ©tude) ou XMP (systĂšme Intel), afin que les cartes mĂšres haut de gamme puissent tirer profit facilement de leurs aptitudes, mĂȘme si leur propriĂ©taire ne sait pas rĂ©gler manuellement le BIOS. Pratique Ă  utiliser et performante, la SDRAM est Ă©galement trĂšs abordable. La quantitĂ© de RAM explose alors, les PC vendus Ă  la fin des annĂ©es 90 ayant de 64 Ă  256 Mo. Pour une machine tournant sous Windows 95/98 ou NT4, une quantitĂ© de 64 Mo Ă©tait suffisante, 128 Mo un confort. Avec Windows 2000, une valeur de 128 Mo devenait le minimum, 256 Mo Ă©tant l’idĂ©al.

PC Update 79


Double Data Rate Vers l’an 2000, alors que les meilleurs PIII et Athlon devenaient sĂ©rieusement bridĂ©s par les performances de la SDRAM, Intel et AMD sont passĂ©s Ă  la mĂ©moire DDR (Double Data Rate). Pour ĂȘtre plus prĂ©cis, Intel a tentĂ© de vendre la mĂ©moire Rambus de 1999 Ă  2002, ce fut un Ă©chec cuisant et la marque a finalement rejoint AMD et la DDR (voir encadrĂ© ci-contre). Fonctionnant exactement comme la SDRAM alors en vigueur, la DDR SDRAM double le dĂ©bit en autorisant deux fois plus de transits par cycle d’horloge. Le format physique DIMM est conservĂ©, mais l’encoche faisant office de dĂ©trompeur est dĂ©calĂ©e de quelques millimĂštres pour Ă©viter d’insĂ©rer une barrette de DDR sur une carte mĂšre SDRAM et vice-versa. Depuis que la DDR existe, de nombreuses

personnes croient Ă  tort que le SDR du sigle SDRAM signifie Single Data Rate. Il s’agit toujours de Synchronous Dynamic Random Access Memory et la DDR porte pour nom complet DDR SDRAM. La dĂ©nomination officielle de la SDRAM comme PC66 ou PC100, indiquant alors la frĂ©quence de fonctionnement de la RAM, a Ă©tĂ© modifiĂ©e pour devenir PC2100 ou PC3200, c’est-Ă -dire la bande passante maximale thĂ©orique permise, distinguant alors une barrette SDR d’une DDR de mĂȘme cadence. La DDR a commencĂ© sa vie Ă  100 MHz (DDR200, PC1600), mais ce sont surtout des barrettes Ă  133 (DDR266, PC2100), 166 (DDR333, PC2700) et 200 MHz (DDR400, PC3200) qui ont Ă©tĂ© vendues. Ce sont les 4 seules normes officielles, chacune Ă©tant Ă©tablie avec des timings prĂ©cis.

Rambus, l’histoire d’un Ă©chec SociĂ©tĂ© amĂ©ricaine fondĂ©e en 1990, Rambus a trouvĂ© un accord avec Intel en 1996 qui aurait dĂ» la propulser au sommet avec l’invention de la RDRAM en 1998. Bien plus performante que la SDR en vigueur depuis peu, c’est cette mĂ©moire que le fondeur n° 1 a choisie pour son PIII (chipset i820) et surtout le Pentium 4 (chipset i850) sorti fin 2000. RĂ©ellement performante, la RDRAM fonctionnait Ă  400 MHz, soit une bande passante de 12,8 Gbps sur 16 bits, avec 2 transferts par cycle comme la DDR concurrente. En fonctionnant sur deux canaux (32 bits, imposant deux barrettes identiques), la bande passante explose pour atteindre celle du bus Quad Pumped du P4, joli score. Mais la RDRAM Ă©tait hors de prix. En 2001, il fallait compter 200 € pour une barrette de 128 Mo, c’est-Ă -dire minimum 400 € puisque la Rambus ne fonctionne que par paire. A titre de comparaison, la SDRAM 128 Mo valait la moitiĂ© du prix, sans que les rĂ©sultats de benchs s’en ressentent ! AMD a privilĂ©giĂ© la DDR pour son Athlon XP, une stratĂ©gie payante puisqu’Intel a fini par y passer aussi en 2002. La RDRAM a donc fait un vĂ©ritable flop, mais nous en trouvons encore dans le commerce car de nombreux serveurs et stations de travail des annĂ©es 2000 Ă  2002 en sont Ă©quipĂ©s.

80 PC Update

C’est du temps de la DDR que sont apparues des marques comme Corsair ou OCZ, spĂ©cialistes de la mĂ©moire ultrarapide. Les frĂ©quences les plus Ă©levĂ©es ont Ă©tĂ© atteintes par ADATA qui a vendu de la PC4800 (DDR600) capable d’atteindre 300 MHz. Alors que la DDR Ă©tait en fin de vie, vers 2003/2004, les PC avaient un bus Ă  200 MHz (exemple, le Pentium 3.0C Ă  3 GHz), de telles mĂ©moires permettaient d’atteindre des scores trĂšs Ă©levĂ©s en overclocking (15 x 300 = 4,5 GHz), pourvu que le CPU et le chipset (qui intĂ©grait encore le contrĂŽleur de mĂ©moire) suivent. A prĂ©sent, les PC ont tous de 256 Mo Ă  1 Go, c’est un luxe pour Windows 2000 et plus que suffisant pour faire tourner Windows XP avec de nombreux programmes du quotidien. Charger des programmes Ă  chaque dĂ©marrage du PC, comme un antivirus, un player MP3 et des widgets n’est plus un problĂšme, seule la vitesse du disque dur est une bride.

DDR2 et 3 La DDR2, introduite sur le marchĂ© par Intel au printemps 2004 et adoptĂ©e par AMD un an plus tard, double encore les dĂ©bits. MalgrĂ© son nom, nous pourrions la qualifier de QDR (Quad Data Rate). En fait, il s’agit toujours d’une mĂ©moire DDR, mais cette fois-ci, les canaux lecture et Ă©criture sont sĂ©parĂ©s, permettant d’effectuer des transferts dans les deux sens simultanĂ©ment. A ses dĂ©buts, la DDR2 est mal perçue car la technologie imposant plus de latence, les performances Ă  vitesse comparable sont en lĂ©gĂšre rĂ©gression, un comble pour une mĂ©moire plus onĂ©reuse ! Contrairement aux idĂ©es reçues, la DDR2 (et la DDR3, nous le verrons) n’est pas cadencĂ©e Ă  la moitiĂ© de la frĂ©quence indiquĂ©e dans son nom, comme c’était le cas pour la DDR. Une DDR400 tourne Ă  200 MHz, le nom indique donc qu’elle transfert autant de donnĂ©es qu’une SDR qui serait Ă  400 MHz. Exploitant le jeu du Quad Data Rate, les DDR2 et 3 affichent alors un nom quadruplĂ©, par exemple la DDR2-800 qui tourne en fait Ă  200 MHz seulement vis-Ă -vis du contrĂŽleur de mĂ©moire. Toutefois, la dĂ©nomination marketing n’est qu’une lĂ©gĂšre exagĂ©ration, car les entrĂ©es/sorties au sein de la RAM sont bien cadencĂ©es Ă  400 MHz pour assurer l’alternance doublĂ©e entre lecture et Ă©criture. C’est d’ailleurs cette frĂ©quence


Rétrocomputing mémoire

doublĂ©e qui est gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©e par les constructeurs de cartes mĂšres dans leur BIOS (exemple pour une DDR2-800, le rĂ©glage du BIOS indique 400 MHz, jamais 200 MHz). La DDR2 Ă  100 MHz (entrĂ©e/sortie Ă  200 MHz, DDR2-400, PC2-3200) n’a donc jamais connu le succĂšs, celle Ă  133 MHz (entrĂ©e/sortie Ă  266 MHz, DDR2-533, PC4200) Ă©tant cantonnĂ©e aux machines d’entrĂ©e de gamme. La DDR2 a eu de l’intĂ©rĂȘt et s’est beaucoup vendue en 166 MHz (entrĂ©e/sortie Ă  333 MHz, DDR2-667, PC5300), puis en 200 MHz (entrĂ©e/sortie Ă  400 MHz, DDR2-800, PC6400). En fin de vie (2007), le JEDEC a finalement homologuĂ© la DDR2 Ă  266 MHz (entrĂ©e/sortie Ă  533 MHz, DDR2-1066, PC8500) longtemps proposĂ©e par les marques de mĂ©moire hautes performances ; les barrettes de DDR2 les plus rapides ayant Ă©tĂ© vendues jusqu’à 300 MHz (entrĂ©e/sortie Ă  600 MHz, DDR2-1200). Pour tenir les dĂ©bits, la DDR2 utilise un format DIMM amĂ©liorĂ© qui porte le nombre de pins Ă  240 connecteurs. Ces derniĂšres annĂ©es, nos PC utilisent tous de la DDR3. Cette derniĂšre est avant tout une DDR2 optimisĂ©e. OptimisĂ©e pour les performances (tampon de prĂ©lecture sur 8 bits au lieu de 4 en DDR2) et pour rĂ©duire la consommation (en baisse de 40 % grĂące Ă  une tension de 1,5 V au lieu de 1,8 V). La plage de fonctionnement de la DDR3 est trĂšs vaste. Le JEDEC n’a normalisĂ© pas moins de 7 frĂ©quences, 100 MHz (entrĂ©e/ sortie Ă  400 MHz, DDR3-800, PC3-6400), 133 MHz (entrĂ©e/sortie Ă  533 MHz, DDR31066, PC3-8500), 166 MHz (entrĂ©e/sortie Ă  667 MHz, DDR3-1333, PC10600), 200 MHz (entrĂ©e/sortie Ă  800 MHz, DDR31600, PC12800) et, l’an passĂ©, DDR3 Ă  225 MHz (entrĂ©e/sortie Ă  900 MHz, DDR31800, PC14400), 250 MHz (entrĂ©e/sortie Ă  1 000 MHz, DDR3-2000, PC16000) et 266 MHz (entrĂ©e/sortie Ă  1 066 MHz, DDR3-2133, PC17000), ce qui n’empĂȘche pas quelques constructeurs de proposer des barrettes jusqu’à DDR3-2400.

Et demain ? La DDR4 a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e Ă  l’Intel Developer Forum de San Francisco dĂšs 2008. Cette derniĂšre sera encore une optimisation des DDR2 et 3 afin de continuer de rĂ©duire la consommation et d’accroĂźtre la montĂ©e en frĂ©quence (donc la bande passante). Elle ne devrait pas arriver dans nos PC avant encore 2 ou 3 ans, mais nous savons dĂ©jĂ  que la plus petite homologation est de 400 MHz (entrĂ©e/sortie Ă  800 MHz, DDR4-1600) et qu’elle devrait au moins grimper Ă  800 MHz (entrĂ©e/sortie Ă  1 600 MHz, DDR4-3200), pour seulement 1 Ă  1,2 V de tension. Samsung a dĂ©jĂ  prĂ©sentĂ© deux prototypes, un premier en 2009 avec des chips gravĂ©s en 40 nm, un second en janvier dernier, un module de 2 Go avec des puces gravĂ©es en 30 nm. D’éminents spĂ©cialistes considĂšrent que la mĂ©moire semi-conducteur que nous utilisons depuis un peu plus de 30 ans connaĂźt ses derniĂšres annĂ©es, peut-ĂȘtre sa derniĂšre dĂ©cennie. En effet, bien que le passage en 22 nm, voire 16 nm, devrait permettre de prolonger les choses pour quelques gĂ©nĂ©rations de PC, l’informatique de demain aura besoin d’une mĂ©moire plus importante en occupant moins de place, plus Ă©conome, plus rapide et si possible non volatile. De nombreuses sociĂ©tĂ©s sont sur les starting-blocks, dĂ©veloppant leur propre technologie de mĂ©moire, plus ou moins rĂ©volutionnaire. Citons les FeRAM, MRAM, RRAM, nano-RAM, SONOS et Z-RAM, toutes trĂšs diffĂ©rentes les unes des autres. Les seules suffisamment dĂ©veloppĂ©es pour ĂȘtre crĂ©dibles aujourd’hui sont la nano-RAM et

la FeRAM. La nano-RAM, dĂ©veloppĂ©e par la sociĂ©tĂ© Nantero, remplace les transistors par de microscopiques nanotubes de carbone. Ces derniers, conducteurs, peuvent passer dans deux positions suivant le courant appliquĂ© par des Ă©lectrodes, les deux positions Ă©tant stables (effet Van der Waals, qui dĂ©finit la force entre un dipĂŽle permanent et un dipĂŽle alimentĂ© sur commande). La nano-RAM est trĂšs prometteuse. DĂ©jĂ  aussi dense que la mĂ©moire Ă  transistors, elle dispose d’un plus gros potentiel d’évolution, la rĂ©duction des transistors approchant de la limite physique (Ă  partir de laquelle il n’y a plus assez de matiĂšre pour que le courant circule). Autre avantage, la nano-RAM remplace Ă©galement la mĂ©moire Flash puisqu’elle peut garder des donnĂ©es mĂȘme sans alimentation ! Enfin, elle se rĂ©vĂšle trĂšs intĂ©ressante pour le marchĂ© des appareils mobiles puisqu’elle requiert bien moins d’énergie que la DRAM de nos PC, ainsi que la mĂ©moire Flash actuelle. Pour le moment, son processus de fabrication n’est pas suffisamment maĂźtrisĂ© (impossible de retirer les nanotubes dĂ©fectueux, par exemple), mais d’ici quelques annĂ©es, nous pourrions avoir de bonnes surprises. Moins rĂ©volutionnaire dans son principe, la FeRAM (pour Ferroelectric RAM) fait tout de mĂȘme rĂȘver ! En remplaçant la couche diĂ©lectrique de la DRAM classique par une couche ferroĂ©lectrique, la RAM n’est plus volatile ! C’est une alternative trĂšs intĂ©ressante pour la mĂ©moire Flash car elle est Ă  la fois plus Ă©conome en Ă©nergie et plus performante. ImaginĂ©e il y a de nombreuses annĂ©es, son dĂ©veloppement n’avance pas trĂšs vite pour de nombreuses raisons. Plus coĂ»teuse et moins dense que la mĂ©moire Flash, sa capacitĂ© pose problĂšme. Mais surtout, les nombreux spĂ©cialistes de la mĂ©moire Flash ont tellement investi en usines ces derniĂšres annĂ©es (depuis l’explosion des clĂ©s USB, cartes mĂ©moire, tĂ©lĂ©phones, lecteurs MP3 et SSD) qu’ils n’ont pas envie de devoir tout changer Ă  nouveau. Parlant de capacitĂ©s dans le futur, difficile de faire d’autres plans que celui que nous suivons depuis 30 ans, c’est-Ă -dire un doublement tous les 1 ou 2 ans. Ça n’apparaĂźt pas monstrueux dit comme ça, mais ça signifie qu’un PC de 2020 pourrait bien embarquer 4 To de RAM !

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SĂ©lection Software Manuel Da Costa

Un explorateur de jeux sur mesure Si le dĂ©bat PC vs console continue d’animer de nombreux forums et Ă©vĂ©nements, il faut reconnaĂźtre que Microsoft est loin du compte dans sa quĂȘte d’amĂ©lioration de notre expĂ©rience de jeu sous Windows 7. La nouvelle gĂ©nĂ©ration graphique DirectX 11 est encore trop timidement exploitĂ©e, mĂȘme avec les derniers titres comme Crysis 2, Games for Windows Marketplace est incapable de rivaliser avec Steam et Microsoft, pourtant fort du succĂšs du Xbox Live, a semble-t-il oubliĂ© de finaliser son explorateur de jeux sous Windows 7. S’il ne permet pas de gommer tous ses dĂ©fauts, Game Explorer Editor (http://gameeditor. webnode.com) vous permettra, en revanche, d’ajouter vos propres jeux, en plus d’éditer les fiches descriptives de chacun d’entre eux (descriptif, dĂ©veloppeur, Ă©diteur, date de sortie, jaquette, etc.). Et tout ceci, sans qu’il soit nĂ©cessaire de modifier manuellement la base des registres.

Boostez Firefox 4 Pour gérer votre profil et vos données (historique des pages visitées, liste des fichiers téléchargés, options de configuration, marque-pages, formulaires, etc.), Firefox utilise des bases de données SQLite qui ont tendance à se fragmenter au fur et à mesure que vous utilisez le navigateur. Pour éviter que la vitesse de votre navigateur ne se réduise considérablement, SpeedyFox (www.crystalidea.com) est un petit logiciel gratuit qui va vous permettre de défragmenter trÚs simplement les bases de données de Firefox.

Capturez, Ă©ditez et partagez Ne pouvant certes rivaliser avec HyperSnap, payant, qui garde l’apanage des captures de vidĂ©os ou mĂȘme de contenus protĂ©gĂ©s, DuckLink Screen Capture (www. ducklink.com), logiciel de capture d’écran gratuit, nĂ©cessite l’installation de Microsoft Visual C++ 2010 et rĂ©alise simplement vos captures d’écran de quatre maniĂšres diffĂ©rentes : plein Ă©cran, fenĂȘtre active, rĂ©gion ou page entiĂšres avec dĂ©filement. En plus de pouvoir dĂ©finir des raccourcis clavier pour rĂ©aliser vos captures plus rapidement, d’intĂ©grer un Ă©diteur permettant d’ajouter des annotations, ainsi qu’une fonction permettant d’uploader vos captures sur le service de partage en ligne Min.us, le logiciel supporte les formats d’images bitmap, JPEG et PNG pour enregistrer vos captures. Open source, multiplateforme (Linux, Mac OS X, Solaris, Windows
) et nĂ©cessitant l’environnement Java pour fonctionner, JShot (http://jshot.info) est une alternative offrant, en prime, la possibilitĂ© de rĂ©aliser des captures Ă  partir de votre webcam et supporte les services FTP, ImageShack, Skype, Twitter, Picasa, Dropbox et Min.us pour le partage de vos captures.

82 PC Update


sélection software

Un bureau en 3D

e XBMC s’offre un contrîleur tactile

GrĂące aux smartphones et aux tablettes tactiles, vous allez enfin pouvoir remplacer votre vilaine tĂ©lĂ©commande media center. Bien qu’elle soit encore en cours de dĂ©veloppement, l’application Android XBMC Remote (http://code.google. com/p/android-xbmcremote) permet de contrĂŽler les principaux modules de XBMC via le Wi-Fi. Outre l’interface sĂ©duisante et ergonomique Ă  la sauce tactile, le principal attrait de cette application est de pouvoir Ă©couter la musique et gĂ©rer votre bibliothĂšque, sans avoir Ă  allumer votre tĂ©lĂ©viseur. Mais avant de pouvoir en profiter, vous devrez exĂ©cuter XBMC sur votre PC, puis activer la fonction « Permettre le contrĂŽle de XBMC via http » situĂ©e dans le menu ParamĂštres/ RĂ©seau/Services. Notez que l’application existe Ă©galement pour iPhone. De quoi recycler votre vieux iBidule. Les utilisateurs de Windows Media Center pourront, quant Ă  eux, se tourner vers l’application Media Center Control (www.androidapps-home.com) sous Android, alors que Media Center Remote (http://thedigitallifestyle.com) est compatible avec Windows Phone 7.

S’il n’apporte pas le cĂŽtĂ© esthĂ©tique et pratique d’un Rainmeter, T3Desk (http://tehnif.com), gratuit, gĂšre facilement toutes les fenĂȘtres de vos applications dans un environnement 3D. IntĂ©gralement en anglais et consommant peu de ressources mĂ©moire, T3Desk vous permet de personnaliser l’organisation de vos fenĂȘtres (dĂ©placement, zoom, taille, position, niveau de transparence, angle de rotation 3D, animation, effets sonores, etc.) mais aussi de naviguer rapidement Ă  travers toutes vos fenĂȘtres Ă  l’aide de la souris ou des raccourcis clavier personnalisables. De quoi remplacer avantageusement la fonction Alt-Tab de Windows.

Surveillez et contrîlez l’Android

Redonnez vie Ă  vos fichiers corrompus File Repair (www.filerepair1.com) est un logiciel gratuit qui prĂ©sente la particularitĂ© de pouvoir rĂ©parer des fichiers corrompus ou endommagĂ©s lors d’un transfert, d’un plantage logiciel ou systĂšme, voire d’une infection virale. File Repair supporte les documents PDF, Word, Excel, PowerPoint, les bases de donnĂ©es Access, les archives compressĂ©es ZIP et RAR, ainsi que de nombreux fichiers multimĂ©dias (JPEG, GIF, TIFF, BMP, AVI, MP4, MP3, WAV, FLV, ASF, MPG, MOV, PNG, etc.). De quoi rĂ©soudre de nombreux problĂšmes sans se casser la tĂȘte. Mais si la rĂ©paration d’un quelconque fichier sensible venait Ă  Ă©chouer, vous pourrez toujours envoyer ce dernier Ă  l’équipe experte de File Repair (repair@filerepair1.com) qui vous rĂ©pondra sous 24 heures.

Bien qu’il soit en anglais, Elixir (https://market.android. com) est Ă  Android ce que AIDA64, CPU-Z, CPUID HWMonitor, PC Wizard, Speccy ou encore SIW sont au PC. A savoir un logiciel indispensable capable d’afficher toutes les informations systĂšme de votre smartphone ou tablette tactile Android : niveau de charge de la batterie, CPU, mĂ©moire, rĂ©solution d’écran, informations rĂ©seau, tempĂ©rature, stockage interne/externe, services en cours d’utilisation, version du systĂšme Android, Ă©tat des fonctions telles que l’accĂ©lĂ©romĂštre, le gyroscope, le GPS, etc. Le logiciel intĂšgre, en outre, des widgets personnalisables permettant de contrĂŽler Ă  la volĂ©e de nombreuses fonctions de votre appareil Android. Tout aussi sympathique, LazyDroid (http://lazydroid. mobile.itechcon.it) est une application payante qui permet de prendre le contrĂŽle de votre smartphone Android grĂące au navigateur Web de n’importe quel PC. Vous pourrez, par exemple, gĂ©rer le rĂ©pertoire, le gestionnaire de fichiers, consulter/envoyer des messages, gĂ©rer les appels entrants, faire des captures d’écran, contrĂŽler la camĂ©ra, monitorer les ressources matĂ©rielles de votre smartphone ou encore gĂ©olocaliser votre smartphone. Ce qui peut ĂȘtre trĂšs utile en cas de vol. PC Update 83


Par Manuel DA COSTA

Geekitude WiiU : du full HD, du « non BR » et un contrÎleur audacieux !

Apple « invente » le cloud Certains croiront vraiment qu’en lançant iCloud, Apple a inventĂ© le stockage en ligne. Mais Apple n’invente pas tout
 en fait, presque rien mais il le prĂ©tend trĂšs fort. Le service, disponible cet automne, permettra de stocker en ligne ses musiques, photos, vidĂ©os et garde synchronisĂ©s les mails, contacts et agendas. iCloud a ceci d’original par rapport aux autres services de cloud : il peut envoyer automatiquement les contenus multimĂ©dias vers tous les appareils que vous possĂ©dez. C’est donc un stockage en ligne typique du cloud, mariĂ© avec une sorte de Dropbox. Le fonctionnement du service est assez proche de celui d’Amazon Cloud. Chez ce dernier, on peut profiter de 5 Go de stockage gratuit. Pour la musique, le nerf de la guerre, Amazon propose un stockage gratuit sur ces 5 Go pour les chansons achetĂ©es chez lui. Il faudra ensuite payer 20 $ par an pour 20 Go de plus, mais on pourra y uploader des chansons non achetĂ©es chez lui. Chez Apple, on a aussi 5 Go gratuits et il faut payer 25 $ pour que ce stockage devienne illimitĂ©. Dans les deux cas, vous serez limitĂ© aux mĂ©dias achetĂ©s sur iTunes ; cela coĂ»te 25 $ par an, si vous voulez stocker chez Apple des titres achetĂ©s ailleurs que sur iTunes, c’est 25 $ de plus. Amazon semble donc plus intĂ©ressant, mais Apple a l’avantage d’une parfaite intĂ©gration iOS. En bonus, Apple « upgrade » gratuitement votre chanson en AAC 256 Kbps si vous l’avez achetĂ©e dans un format moins bon. Toujours est-il que, comme nous vous le montrons dans le dossier serveur dans ce numĂ©ro, vous pourrez faire la mĂȘme chose de chez vous gratuitement et sans que personne ne vienne vous demander si vous avez achetĂ© vos chansons chez Amazon ou chez Apple. Et si ça ne vous dit rien, Google Music pourrait mettre tout le monde d’accord. Une chose est sĂ»re, la « rĂ©volution » cloud, c’est essentiellement une bonne dose de marketing !

84 PC Update

A l’annonce de la WiiU, l’action Nintendo a plongĂ© en flĂšche. Le lendemain, le P.-D.G. du groupe faisait son mea culpa, expliquant qu’il aurait dĂ» mieux expliquer la console. Qu’a-t-il ratĂ© ? Pas mal de choses en fait. Primo, la WiiU verra enfin Nintendo s’ouvrir Ă  la HD. La WiiU sera capable d’envoyer un signal 1080p par son port HDMI. Enfin ! Sous le capot, on n’en sait pas beaucoup, si ce n’est que la motorisation est confiĂ©e Ă  IBM pour la partie CPU et Ă  AMD pour le GPU. Un duo classique chez Nintendo, mais qui, promet-on, a de quoi rivaliser avec une PS3
 Ă  voir. D’autant que la PS3, ça n’est pas non plus la panacĂ©e !

Un BR « non BR » Au rang des Ă©trangetĂ©s, on notera que si la WiiU utilisera des disques optiques de 25 Go pour ses jeux, la console ne sera pas compatible avec la lecture de DVD, ni de Blu-Ray. Nintendo explique ce choix par le fait que tout le monde est dĂ©jĂ  Ă©quipĂ© en matĂ©riel capable de lire ces disques et qu’il n’y a pas besoin d’en rajouter. De plus, ne pas implĂ©menter ces fonctionnalitĂ©s permettrait de rĂ©duire les coĂ»ts de la WiiU, en rognant sur les droits Ă  payer pour le faire. Un choix motivĂ©, mais on aurait prĂ©fĂ©rĂ© une option payante, Ă  la façon de la premiĂšre Xbox pour les DVD. Avant d’aller plus loin, rappelons que la WiiU sera compatible avec le matĂ©riel et les jeux Wii actuels. Les Wiimote ont encore de l’avenir ! Le stockage, quant Ă  lui, est confiĂ© Ă  un petit bout de Flash de 8 Go en interne, mais la console embarque un connecteur USB (2 ou 3
 on ne sait pas encore) permettant de brancher des disques durs externes. On pourra Ă©galement effectuer ses sauvegardes sur des cartes SD. Un grand merci pour avoir oubliĂ© d’utiliser des solutions propriĂ©taires !

Un contrĂŽleur autonome L’autre grande nouveautĂ© de la WiiU, c’est bien sĂ»r ce contrĂŽleur intĂ©grant un Ă©cran LCD tactile de 6,2 pouces. Ce dernier est Ă  la fois l’innovation et la limitation de la console. Limitation car le contrĂŽle est certainement cher. Et pour le moment, bien que les jeux puissent supporter des configurations multiplayers utilisant au moins deux contrĂŽleurs
 la chose n’est pas d’actualitĂ©. « Nous allons nous concentrer sur ce qu’on peut faire avec un seul contrĂŽleur » disait le P.-D.G. de Nintendo. Ça sent la partie en solo, alors que la force de la Wii Ă©tait justement le multi dĂ©chaĂźnĂ©. La console envoie le signal vidĂ©o Ă  la TV (en HDMI ou RVB) et en sans fil au contrĂŽleur. Si quelqu’un a besoin de la TV (ou si on veut continuer Ă  terrasser son Boss aux toilettes), on pourra jouer en autonome sur la seule manette et sans interrompre la partie. En plus de l’écran, le contrĂŽleur intĂšgre une camĂ©ra, un micro, des gyroscopes, un accĂ©lĂ©romĂštre et deux sticks analogiques. Alors, la WiiU
 rĂ©volution ou non ? Il faudra attendre de voir ce que les dĂ©veloppeurs en feront. Mais le fait que des titres modernes (Assassin’s Creed, Batman, Dirt, Tekken, Ghost Recon, etc.) et aux graphiques plus aboutis que Super Mario puissent ĂȘtre jouĂ©s en HD sur un bon Ă©cran, c’est dĂ©jĂ  un bon point de dĂ©part.


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DĂ©butez en 3D Surtout connues pour ses magazines dĂ©diĂ©s Ă  la crĂ©ation numĂ©rique, aux mobiles et aux tendances hightech de la maison d’aujourd’hui, les Ă©ditions Oracom (www. oracomeditions.fr) s o n t , e n r ev a n c h e , moins connues pour leurs livres. Nous avons ainsi pu dĂ©couvrir un ouvrage dĂ©diĂ© aux dĂ©butants qui s’appuie sur l’adage : « On apprend mieux par la pratique que par la thĂ©orie » : Savoir tout faire en 3D avec Blender qui propose d’apprĂ©hender le meilleur outil 3D open source, de façon naturelle, Ă  travers vingt exercices en pas Ă  pas. Le tout accompagnĂ© d’un CD contenant tous les fichiers nĂ©cessaires aux exercices.

La retouche photo facile L’étĂ© Ă©tant plutĂŽt propice Ă  la photo, Le Guide pratique Photoshop pour la photo numĂ©rique aux Ă©ditions Eyrolles (www. eyrolles.com) se montre par ticuliĂšrement adaptĂ© Ă  ceux qui n’ont jamais ou trĂšs peu utilisĂ© Photoshop pour arranger des photos. De quoi apprĂ©hender naturellement les diffĂ©rentes techniques de retouche rapide (correction de l’éclairage, nettetĂ©, couleurs, yeux rouges, etc.) mais aussi des fonctions plus avancĂ©es telles que les calques et les masques, le dĂ©tourage, l’outil d’extraction magique ou comment rĂ©aliser des trucages amusants.

Le Format RAW Si le JPEG est le format d’enregistrement photo le plus utilisĂ©, la qualitĂ© des algorithmes de compression ne cessant de s’amĂ©liorer, le format RAW est, quant Ă  lui, l’équivalent d’un nĂ©gatif en argentique. Un format qui s’impose naturellement si vous souhaitez contrĂŽler avec prĂ©cision la balance des blancs, la luminositĂ©, le contraste, la saturation ou encore reproduire fidĂšlement les couleurs. Et il offre, par consĂ©quent, davantage de possibilitĂ©s crĂ©atives. Que vous soyez dĂ©butant ou expert, Patrick Moll vous invite Ă  travers Le Format RAW aux Ă©ditions Dunod (www.dunod.com) Ă  mieux comprendre et exploiter ce format pour dĂ©velopper vos photos. De quoi vous aider Ă  mieux choisir entre le format JPEG et RAW pour vos crĂ©ations.

Noob - Tome 4 La sĂ©rie dĂ©lirante mixant heroic fantasy et MMORPG revient avec ce quatriĂšme tome intitulĂ© Les CrĂ©dits ou la vie (http://soleilprod.com), qui met en scĂšne les nouvelles aventures de la lamentable guilde noob composĂ©e d’ArthĂ©on, Sparadrap, Gaea et Omega Zell. Nos quatre aventuriers qui manquent toujours autant de discipline et de talent devront venir Ă  bout du plus cĂ©lĂšbre donjon d’Olydri dans le jeu Horizon 1.1 pour espĂ©rer atteindre le niveau 100. Des gags en cascade qu’il convient de ne pas rater.

Les RĂŽlistes - Jet d’initiative Ce premier tome des rĂŽlistes aux Ă©ditions Kantik (www.editions-kantik.fr) offre de trĂšs agrĂ©ables moments, en dĂ©peignant les pĂ©ripĂ©ties d’un groupe de geeks adolescents vivant tous chez leurs parents et se livrant au jeu de rĂŽle. Vous dĂ©couvrirez ainsi les aventures dĂ©sastreuses de Malik, DesdĂ©monde, Thibault, SĂ©b, Anatole, François et Emilie se transportant dans un univers imaginaire s’inspirant du Seigneur des anneaux, avec des variantes issues de Donjons et Dragons ou des fameux livres dont vous ĂȘtes le hĂ©ros.


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8 Go de RAM pour tous

Upgrade ou achat : est-ce vraiment bĂ©nĂ©fique ? 64 Go testĂ©s On s’est posĂ© la question pour 2, 4, 6 Go de RAM. Et pourquoi pas encore plus ? En effet, la densitĂ© des kits a augmentĂ© plus vite que nos besoins ces derniĂšres annĂ©es. On trouve des kits 8 Go Ă  80 €, mais est-ce rĂ©ellement utile et pertinent pour une utilisation classique ? Quelle quantitĂ© de mĂ©moire choisir, comment en profiter et quels sont les meilleurs kits du moment ? Benjamin BOUIX

L

a capacitĂ© de mĂ©moire de nos PC Ă©volue constamment, au fil de l’alchimie entre prix et besoin. Inutile d’en acheter trop et de dilapider son argent, celle-ci ne serait pas exploitĂ©e. Mais il ne faut pas non plus rechigner Ă  en prendre suffisamment, sous peine de brider votre configuration. Il serait bien dommage de laisser un puissant Core i7 2600K flambant neuf mouliner, en attendant que la mĂ©moire vive se vide ou que les donnĂ©es soient transfĂ©rĂ©es au disque dur. Bureautique pure et dure, montage vidĂ©o, retouche photo, jeux vidĂ©o, calcul intensif ou rendu 3D, les usages possibles sont trĂšs variĂ©s et tous n’ont pas les mĂȘmes besoins. Quelle quantitĂ© fautil privilĂ©gier ? Faut-il accorder de l’importance Ă  la vitesse ou, au contraire, ne s’intĂ©resser qu’à la capacitĂ© ? Comment profiter au mieux de votre quantitĂ© de mĂ©moire ? Le dual channel ou triple channel sont-ils vraiment importants ? Autant de questions qui se posent sur la mĂ©moire, que vous ayez

88 PC Update

dĂ©jĂ  une configuration Ă  upgrader ou que vous prĂ©voyiez l’achat de matĂ©riel neuf. De 8 Mo en 1994, on est passĂ© Ă  128 Mo en 1999, 2 Go en 2007 et en 2011, ce sont probablement les kits 8 Go qui vont se dĂ©mocratiser. Il y a 15 ans, s’offrir plus de mĂ©moire que de raison n’était pas envisageable pour une simple raison financiĂšre. Toutefois, les procĂ©dĂ©s de fabrication de la DDR3 sont maĂźtrisĂ©s, la demande et la production sont trĂšs fortes et depuis son introduction en 2007, les prix ont bien Ă©voluĂ©. Un kit 2 x 1 Go DDR3-1600 coĂ»tait plus de 350 € dĂ©but 2008. DĂ©sormais, 8 Go Ă  la mĂȘme frĂ©quence coĂ»tent entre 80 et 100 €.

Remplir tous les slots mĂ©moire Actuellement, on distingue deux types de configurations : celles en dual channel et les cartes mĂšres X58 qui sont en triple channel. Chaque canal est en fait pilotĂ© par une partie du contrĂŽleur mĂ©moire, permettant d’adresser plusieurs barrettes Ă  la fois et d’amĂ©liorer la bande passante. IdĂ©alement, pour profiter de ce surplus de rapiditĂ©, tous les canaux de RAM doivent ĂȘtre remplis, soit trois ou six barrettes pour le X58 et deux ou quatre pour les autres. Dans les mois Ă  venir, le X79 introduira le quad channel et il faudra donc utiliser quatre barrettes. Mais ce n’est pas une rĂšgle absolue. Rien n’empĂȘche de n’utiliser qu’une barrette sur des plateformes dual channel. On perd l’éventuel gain de rapiditĂ© apportĂ© par la seconde barrette, mais l’ordinateur fonctionne sans encombre. En outre, lorsque deux barrettes sont installĂ©es et que l’on bĂ©nĂ©ficie dĂ©jĂ  du dual channel, il n’y a plus de gain de performances Ă  attendre en rajoutant une troisiĂšme ou quatriĂšme barrette, il est donc possible de n’en utiliser que trois pour adapter sa quantitĂ© de mĂ©moire. MĂȘme chose sur le X58 oĂč le troisiĂšme canal n’a qu’un apport trĂšs faible sur les performances. En outre, utiliser une, deux,


Pratique 8 gigas de Ram

quatre ou cinq barrettes ne pose aucune difficultĂ©, pas besoin de choisir un multiple de trois. En revanche, prenez garde car la quantitĂ© maximale de mĂ©moire est limitĂ©e par le contrĂŽleur mĂ©moire (qui se trouve sur la carte mĂšre ou plus souvent sur le CPU). Aussi, les plateformes 1155 gĂšrent jusqu’à 32 Go sauf le H61 qui se contente de 16 Go, comme toutes les autres plateformes dual channel. Les configurations triple channel Ă  base de X58 et socket 1366 gĂšrent 24 Go de mĂ©moire sur trois canaux. Il est d’ailleurs impossible d’excĂ©der la quantitĂ© de mĂ©moire attribuable par canal. Par exemple, mĂȘme si vous n’utilisez que 16 Go de mĂ©moire sur votre carte mĂšre X58 mais qu’il s’agit de deux modules de 8 Go branchĂ©s sur le mĂȘme canal, seuls 8 Go seront reconnus. C’est un cas de figure assez rare, la logique voulant que l’on branche les barrettes sur tous les canaux disponibles, avant d’utiliser le deuxiĂšme slot d’un canal dĂ©jĂ  employĂ©, mais le problĂšme est en tout cas trĂšs simple.

Upgrade Ă  4 Go ou plus Si vous ĂȘtes dĂ©jĂ  Ă©quipĂ© de 2 x 2 Go, l’upgrade est on ne peut plus simple, rajoutez simplement une ou deux barrettes de 2 Go pour passer Ă  6 ou 8 Go. Vous pouvez mĂȘme opter pour des sticks de 4 Go pour un total de 12 Go, ce n’est pas beaucoup plus cher. En triple channel, si vous avez un des premiers kits 3 x 1 Go sortis fin 2008, passer Ă  5, 7 ou 9 Go sera facile sans coĂ»ter trĂšs cher, il suffit de rajouter des barrettes de 2 Go. Si vous avez dĂ©jĂ  6 Go, il est possible d’opter pour la mĂȘme solution, mĂȘme si l’upgrade Ă  8 Go (en achetant une barrette de 2 Go) paraĂźt bancale, elle fonctionne parfaitement. Si votre PC est plus ancien, une configuration dual channel de 4 x 1 Go ou moins, il faudra en passer par l’achat de barrettes de 2 Go. MĂȘme si vous ne visez qu’un passage de 2 Ă  4 Go, c’est en effet prĂ©fĂ©rable. Les sticks de 2 Go reprĂ©sentent l’immense majoritĂ© des ventes et voient leur prix baisser, alors que ceux de 1 Go ne sont plus guĂšre produits. Aussi, une barrette de 1 Go de DDR2 coĂ»te autour de 20 €, alors qu’il faut compter 25 Ă  30 € pour une 2 Go et encore moins en DDR3. Pour les mĂȘmes raisons, les kits 2 x 8 Go qui vont sortir sous peu (ADATA en a notamment annoncĂ© un lors du Computex) ne seront pas seulement deux fois plus chers que les kits 2 x 4 Go. Le prix au gigaoctet sera multipliĂ© par 4 ou 5 au dĂ©but. Puis, au fur et Ă  mesure, il devrait

ĂȘtre Ă  peine supĂ©rieur Ă  celui des kits 8 Go, jusqu’au jour oĂč la tendance s’inversera, dans quelques annĂ©es. Quoi qu’il arrive, absolument toutes les configurations sont permises, il faut juste essayer d’employer un slot de chaque canal mĂ©moire (soit deux barrettes sur une configuration dual channel et trois barrettes pour le triple channel) dans la mesure du possible, mais sans que ce soit impĂ©ratif.

32 bits et limitations mĂ©moire Windows dans sa version 32 bits est limitĂ© Ă  l’utilisation de 4 Go de mĂ©moire. Cependant, Ă  cause du mode de fonctionnement de l’architecture x86 et du noyau de Windows, une partie de cette mĂ©moire est rĂ©servĂ©e pour les pilotes des pĂ©riphĂ©riques, notamment la carte graphique. DĂšs lors, cet espace est rĂ©servĂ© et invisible de l’utilisateur puisqu’un accĂšs Ă  cette partie de la mĂ©moire pourrait faire planter les pilotes. Du coup, mĂȘme quand 4 Go sont installĂ©s, Windows ne peut guĂšre en exploiter plus de 3,5 Go, souvent moins selon les OS et le matĂ©riel (Vista comme 7 s’arrĂȘtent Ă  3,12 Go). Du coup, pour profiter de plus de 3 Go de mĂ©moire, il est recommandĂ© de passer Ă  un OS 64 bits. Cela a longtemps Ă©tĂ© une Ă©tape douloureuse, la faute aux drivers et aux applications non compatibles, mais c’est dĂ©sormais une solution aussi fiable que le 32 bits. Pour preuve, toutes les machines de la rĂ©daction tournent en 64 bits depuis dĂ©jĂ  2 ans. En outre, en 32 bits, une application ne peut adresser que 2 Go de mĂ©moire au mieux. Par dĂ©faut, avec 4 Go de mĂ©moire physique, 2 Go seront rĂ©servĂ©s au noyau, alors que les deux autres gigaoctets seront allouĂ©s Ă  l’application. Notons toutefois qu’il Ă©tait possible de modifier

4 Go suffisent pour un PC de bureautique mais seront vite remplis si vous utilisez des applications un peu gourmandes (retouche photo, vidéo, calcul intensif). PC Update 89


le fichier boot.ini avec XP pour moduler cette sĂ©paration, en passant par exemple Ă  3 Go pour l’application et 1 Go pour le noyau. Toutefois, si les applications ne sont pas « LargeAddresseAware », cette astuce ne servira Ă  rien. Et dans de nombreux cas, il y a des plantages alĂ©atoires Ă  cause de la trop faible mĂ©moire attribuĂ©e au systĂšme. Il vaudra donc mieux s’en passer et migrer au 64 bits.

Plus de 3 Go : passage au 64 bits obligatoire Sans compter la limitation de mĂ©moire adressable avec Windows 32 bits, les versions 64 bits offrent un autre avantage. Chaque application peut, en effet, se voir attribuer beaucoup plus de mĂ©moire que les 2 Go autorisĂ©s par le 32 bits. Ce n’est cependant pas systĂ©matique,

Un OS 32 bits ne peut pas adresser plus de 4 Go de RAM parmi lesquels seuls 3 Go sont réellement utilisables sous Windows 7 et 2 Go maximum sont attribués à une application.

trois cas de figure sont envisageables. Soit l’application fonctionne en 32 bits et elle reste limitĂ©e Ă  2 Go, d’oĂč l’intĂ©rĂȘt d’opter pour des applications dĂ©veloppĂ©es en 64 bits. Soit elle fonctionne en 64 bits mais elle est dite « LargeAddresseAware » et peut se voir attribuer 4 Go de mĂ©moire. Soit elle est nativement 64 bits (c’est de plus en plus souvent le cas) et elle peut donc adresser un maximum de 8 To, de quoi voir venir donc. Si ça n’a guĂšre d’importance pour bon nombre d’applications, les plus gourmandes, qui sont celles qui justifient pleinement l’augmentation de la quantitĂ© de mĂ©moire, devront ĂȘtre 64 bits pour en profiter au mieux. Notez toutefois que les versions 64 bits de Windows 7 requiĂšrent environ 2 Go d’espace disque supplĂ©mentaire, cela peut faire la diffĂ©rence si vous utilisez un petit SSD. Toujours pour les utilisateurs de SSD, le passage Ă  64 bits avec une grosse quantitĂ© de mĂ©moire fera augmenter la taille du fichier de pagination. C’est d’autant plus inutile qu’augmenter l’espace mĂ©moire a pour but de ne plus recourir Ă  ce fichier, vous pourrez donc le supprimer ou au moins le rĂ©duire. Appuyez en mĂȘme temps sur la touche Windows et Pause, allez dans les ParamĂštres systĂšme avancĂ©s, cliquez sur le bouton ParamĂštres concernant la partie Performances. Allez dans l’onglet AvancĂ©, puis cliquez sur Modifier et gĂ©rer la taille du fichier d’échange de façon manuelle. Mais une application et un OS 64 bits ne suffisent pas. Dans de nombreux cas, il faut aller dans les options de l’application pour lui spĂ©cifier d’utiliser plus que les 2 Go de mĂ©moire par dĂ©faut. Chaque cas est particulier et il n’est pas possible de donner une marche Ă  suivre gĂ©nĂ©rale, mais l’option est souvent dans les prĂ©fĂ©rences concernant les performances de l’application.

Pourquoi la RAM est si utile La mĂ©moire dite centrale sert Ă  copier les donnĂ©es dont va se servir le CPU pour ses opĂ©rations. Ouvrez un logiciel de retouche photo et vos images seront copiĂ©es dans la RAM afin de les manipuler rapidement. Si la quantitĂ© de mĂ©moire n’est pas suffisante, le systĂšme va faire appel Ă  une mĂ©moire de substitution : le disque dur. En effet, le « swap » ou fichier de pagination sert d’extension Ă  la RAM. Mais aussi rapide que puisse ĂȘtre votre disque dur, il est loin d’arriver Ă  la cheville de la mĂ©moire vive. Prenons, par exemple, une frĂ©quence standard de 1 600 MHz (800 MHz rĂ©els). Celle-ci dĂ©livre une bande passante de 12 800 Mo/s, lĂ  oĂč votre HDD atteindra pĂ©niblement 150 Mo/s (soit 85 fois moins). MĂȘme dans le cas d’un SSD ultrarapide, comme les derniers SF-2200 qui atteignent 550 Mo/s, c’est toujours 20 fois moins rapide ! Et ceci ne tient pas compte des latences impliquĂ©es par le cheminement des signaux, bien plus importantes pour atteindre le stockage que la mĂ©moire vive. Aussi, « swaper », c’est-Ă -dire saturer la mĂ©moire et basculer sur le

90 PC Update

fichier de pagination, bridera Ă©normĂ©ment les performances globales du systĂšme. Reprenons l’exemple de notre logiciel de retouche lancĂ© avec assez de photos pour swaper. A priori, appliquer un lĂ©ger filtre sur une de ces photos ne prend que quelques fractions de secondes, mĂȘme avec un CPU un peu ĂągĂ©. Toutefois, cette opĂ©ration implique un accĂšs aux donnĂ©es en mĂ©moire et au moins une rĂ©Ă©criture, parfois une duplication (dans le cas oĂč le logiciel gĂšre l’annulation, un original de la photo est conservĂ©). Ainsi, ces opĂ©rations seront toutes ralenties par le swap, beaucoup trop lent, on parle ici de quelques secondes Ă  chaque manipulation. Attention tout de mĂȘme, il ne faut pas tomber dans la dĂ©mesure. Toujours avec notre exemple de retouche photo, si vous ouvrez 100 photos Ă  la fois, il y a fort Ă  parier que mĂȘme 8 Go ne seront pas suffisants. Mais ce scĂ©nario est-il vraiment frĂ©quent ? Il y a toujours un moment oĂč vous pourrez avoir besoin de plus de mĂ©moire, mais si ce sont des cas improbables, ce n’est guĂšre reprĂ©sentatif.


Pratique 8 gigas de Ram

grammes, justifiant donc les 6 Go de mĂ©moire dĂšs lors que l’on utilise quelques applications lourdes et le multitĂąche. Toutefois, les configurations 6 Go coĂ»tent, en gĂ©nĂ©ral, le mĂȘme prix que les kits 8 Go et ce n’est une upgrade envisageable que si vous ĂȘtes dĂ©jĂ  Ă©quipĂ© de 4 Go. Globalement, augmenter la quantitĂ© de mĂ©moire ne change pas grandchose aux performances, mais plutĂŽt au confort d’utilisation. En effet, plutĂŽt que d’ouvrir et fermer les applications pour rĂ©cupĂ©rer de l’espace, vous pouvez vous permettre de tout laisser ouvert sans compter.

Passer Ă  8 Go Vu leur prix, les kits 2 x 4 Go sont une aubaine, il ne faut pas s’en priver pour une nouvelle configuration, mĂȘme du X58 triple channel. Cette quantitĂ© de mĂ©moire et son coĂ»t en font le meilleur choix pour tout type d’usages et lorsque l’on utilise des applications un peu lourdes, il n’est pas rare d’atteindre 5 Ă  6 Go de mĂ©moire occupĂ©e. Si vous ĂȘtes dĂ©jĂ  Ă©quipĂ© de 4 Go, une seule barrette de 2 Go supplĂ©mentaire sera suffisante, 6 Go permettent de faire face Ă  la plupart des scĂ©narios. Il faudra, cependant, avoir l’utilitĂ© d’une telle quantitĂ© de mĂ©moire et passer Ă  un OS 64 bits. En effet, en bureautique, mĂȘme lourde, il est trĂšs rare de dĂ©passer 3 Go, mĂȘme avec un grand nombre de tĂąches de fond. DĂšs lors, 4 Go sont suffisants, ce n’est pas parce que la mĂ©moire est peu chĂšre qu’il faut nĂ©cessairement en acheter trop.

4, 6 ou 8 Go ? Nous avons passĂ© de longues semaines Ă  utiliser des systĂšmes Ă©quipĂ©s de 4, 6 et 8 Go. Si l’on considĂšre l’usage purement bureautique (traitement de texte, navigateur Web, lecture de morceaux de musique et de vidĂ©os, diffĂ©rents programmes en fond notamment l’antivirus et des discussions instantanĂ©es), mĂȘme en utilisant des logiciels plus lourds que de raison et sans compter l’espace disponible, on ne dĂ©passe qu’épisodiquement les 3 Go de mĂ©moire occupĂ©e. La plupart du temps, on navigue entre 2 et 3 Go. Avec un OS 32 bits, cette occupation mĂ©moire diminue lĂ©gĂšrement, assez en tout cas pour qu’on puisse affirmer sans crainte que 3 Go et un OS 32 bits sont suffisants. Avec 6 Go, on peut envisager des usages plus variĂ©s. La retouche photo se fait sans problĂšme Ă  condition de ne pas ouvrir trop de fichiers en mĂȘme temps. On peut, du reste, cumuler beaucoup plus d’applications gourmandes Ă  la fois. Lancer Photoshop le matin et ne le fermer qu’au moment de se coucher, quelle libĂ©ration, surtout lorsque l’on n’a pas de SSD. Lancer un jeu, InDesign et VirtualDub, requiert plus de 1,5 Go, sans que les applications soient utilisĂ©es mais simplement en fond de tĂąche. Ajoutez Ă  cela les 2 Go consommĂ©s par le systĂšme et il ne reste guĂšre plus que 2 Go, nĂ©cessaires pour ouvrir des fichiers dans vos pro-

Vitesse ou quantitĂ© ? Eternel dilemme, la quantitĂ© est-elle prĂ©fĂ©rable Ă  la vitesse de la mĂ©moire ? Ces derniĂšres annĂ©es, la vitesse n’a plus tant d’importance, Ă  tel point que les kits ultrarapides hors de prix n’ont plus aucun intĂ©rĂȘt, sauf pour les overclockers qui prennent plaisir Ă  pousser le matĂ©riel. Pour le commun des mortels, ce critĂšre n’aura que peu d’importance et l’on prĂ©fĂ©rera opter pour un kit 8 Go 1600 C9 qu’un 4 Go 2400 C9, certes plus rapide mais ne procurant pas le mĂȘme confort et la mĂȘme souplesse d’utilisation.

PC Update 91


Quel kit DDR3 8 Go ? L’attrait de la plateforme 1155 et de ses CPU est tel que bon nombre de marques ont sorti de nouveaux kits DDR3. Ceux-ci n’ont, en gĂ©nĂ©ral, rien de spĂ©cial, mais ce sont les plus rĂ©cents et souvent les plus intĂ©ressants en termes de prix. A tel point que les prix chutent ces derniers mois, les 8 Go de DDR3 Ă©tant passĂ©s sous la barre des 80 €. Pour complĂ©ter notre comparatif paru dans Hardware Magazine n° 49, nous avons donc rassemblĂ© sept kits 8 Go afin de vous orienter vers le meilleur kit possible, si vous avez besoin d’une plus grosse capacitĂ© que 4 ou 6 Go.

G.Skill RipjawsX et Sniper

C

UPDAT

E

Assez mal distribuĂ©e en France (on ne la trouve guĂšre que chez Pixmania), ADATA est toutefois une marque trĂšs importante Ă  travers le monde et qui propose une gamme trĂšs cohĂ©rente. Deux sĂ©ries sont au menu chez ADATA pour les kits 8 Go : les Gaming, des barrettes utilisant un radiateur anodisĂ© noir trĂšs simple et les Gaming V2 Ă©quipĂ©es d’un radiateur bien plus massif et travaillĂ©, ainsi que d’un PCB noir et avec des spĂ©cifications en gĂ©nĂ©ral plus impressionnantes. Nous avons donc testĂ© le kit 2 x 4 Go 1600 C9 de cette derniĂšre sĂ©rie, vendu 105 Ă  110 €. Force est de constater que le radiateur a un surcoĂ»t non nĂ©gligeable, puisque le mĂȘme kit en version classique ne coĂ»te que 80 €, et nous imaginons que les performances seront bien similaires. Un choix qui peut tout Ă  fait s’assumer si l’on recherche un look particulier.

P

ADATA XPG Gaming V2

blĂ© d’un radiateur ridiculement haut. Toutefois, ce n’est pas sur l’apparence que se bat Corsair mais plutĂŽt sur le prix. En effet, les Vengeance sont, avec les G.Skill RipjawsX, les kits les moins chers du marchĂ©, quelle que soit la spĂ©cification ou la capacitĂ© ! Notez que Corsair lancera sous peu la Vengeance LP qui utilisera un form factor plus classique (pas low profile pour autant, cette norme Ă©tant bien diffĂ©rente), comme les XMS3, et une tension de 1,35 V afin de cĂ©der Ă  la mode verte. Alors que les Vengeance sont disponibles en noir et bleu, les Vengeance LP seront dĂ©clinĂ©es en bleu, blanc et rouge (qui a dit Cocorico ?).

Corsair Vengeance Afin de combler le fossĂ© entre les XMS3 d’entrĂ©e de gamme et les Dominator en haut de gamme, Corsair a lancĂ© les Vengeance. Bien qu’imposant sur les pho tos, le kit perd de sa superbe une fois qu’on l’a en main. En effet, le PCB vert et le radiateur de qualitĂ© moyenne font penser Ă  un kit XMS3 affu-

De la RAM « spĂ©ciale CPU 1155 » Certains kits sont vendus comme Ă©tant spĂ©cialement Ă©tudiĂ©s et testĂ©s sur des plateformes 1155 (ou d’autres). Toutefois, il n’y a pas la moindre diffĂ©rence de fonctionnement intrinsĂšque entre ceux-ci et les plus anciens. Les constructeurs se contentent de tester leur mĂ©moire sur la plateforme concernĂ©e afin de garantir la compatibilitĂ© et Ă©ventuellement d’adapter les spĂ©cifications (par exemple, les kits supĂ©rieurs Ă  la DDR32200 pour les Sandy Bridge n’ont que peu d’intĂ©rĂȘt, puisqu’il est impossible de monter plus haut). Aussi, mieux vaut choisir simplement la quantitĂ©, la vitesse et le look de la mĂ©moire, sans prĂȘter attention Ă  ces considĂ©rations.

92 PC Update

Chez G.Skill, la gamme est plutĂŽt claire, mais le trĂšs (trop) grand nombre de rĂ©fĂ©rences a tendance Ă  noyer le poisson. En effet, en DDR3-1600, il n’y a pas moins de 73 kits diffĂ©rents ! Et mĂȘme en rĂ©duisant aux seuls kits 8 Go, on en dĂ©nombre encore 22. 7 gammes cohabitent : ECO (mĂ©moire basse tension), Ripjaws, RipjawsX et Sniper (mĂ©moire milieu de gamme), Trident (mĂ©moire haut de gamme), PIS (mĂ©moire pour overclockers) et enfin, les anciennes NQ (mĂ©moire entrĂ©e de gamme). Les RipjawsX sont, selon nous, les mĂȘmes kits que les anciennes Ripjaws, qui Ă©taient dĂ©jĂ  trĂšs bonnes, mais avec un look retravaillĂ© et estampillĂ©es « P67/Z68 ». Selon leurs timings, les kits arborent une couleur rouge, bleue ou noire (dans l’ordre croissant de performances), tout comme les Ripjaws. Les Sniper sont, en revanche, des modules exclusivement 8 Go constituant des kits 8 ou 12 Go selon le nombre de barrettes, et la spĂ©cification 1600 C9 est mĂȘme disponible en basse tension (1,25 V) pour Ă  peine quelques euros de plus. Nous testons donc les RipjawsX 1600 C9, le kit le moins cher de ce comparatif, les Sniper 1600 C9, trĂšs similaires et Ă  peine plus chĂšres, et les Sniper 1600 C9 1,25 V, encore quelques euros plus chĂšres. Petit bonus, sur tous ces kits, et depuis dĂ©jĂ  dix mois, G.Skill emploie exclusivement des PCB noirs, fini le vert traditionnel. Avis aux amateurs de look.


Pratique 8 gigas de Ram

Kingston HyperX Genesis

l’autre est validĂ©e sur P67 et porte la mention « Division 2 ». Peu ou pas de changements Ă  escompter, mais autant ne pas se tromper Ă  l’achat. Nous testons ici le kit Division 2 1600 C8 puisqu’il n’y a pas de kits 1600 C9 dans cette gamme. HĂ©las, les prix de Patriot sont un petit peu Ă©levĂ©s (comptez 95 €), sans doute parce que les Viper Xtreme reprĂ©sentent le haut de gamme, il faudra sans doute aller chercher les rĂ©centes G2 Series pour trouver un prix plus compĂ©titif.

Transcend aXeRam A l’occasion de la sortie du P67, Kingston a lancĂ© la sĂ©rie Genesis, arborant un radiateur gris moyen un peu plus travaillĂ© que celui des anciennes HyperX. DĂ©sormais, ce radiateur sera aussi dĂ©clinĂ© en bleu sur d’autres kits. Nous testons la version 8 Go 1600 C9, mais le kit existe en 4 Go et en 2133 C9, mais nettement plus cher. Kingston se place trĂšs bien en prix sur le kit que nous testons, mais le tarif est toutefois un peu plus Ă©levĂ© que chez Corsair ou G.Skill qui n’ont pas Ă  rougir au niveau qualitĂ©. Toutefois, la marque amĂ©ricaine arbore le taux de SAV le plus faible du marchĂ©.

Patriot Viper Xtreme La sĂ©rie Viper Xtreme fait suite aux Viper et Viper II en utilisant un radiateur trĂšs similaire, mais un peu amĂ©liorĂ© pour l’occasion. Les spĂ©cifications vont de DDR3-1600 Ă  DDR3-2133. Attention toutefois, si une partie des kits Viper Xtreme est testĂ©e sur P55,

Dernier kit de notre sĂ©lection, et un petit peu Ă  part, le Transcend aXeRam est certifiĂ© 2000 C9. C’est bien plus que tous les autres, toutefois c’est aussi le seul kit 8 Go (hors value) de la marque et son prix n’est pas dĂ©lirant par rapport aux autres, on le trouve (difficilement) autour de 120 €. Mais il est compatible avec aXeMod, un logiciel propriĂ©taire qui permet de monitorer votre mĂ©moire et notamment sa tempĂ©rature. C’est un fait assez rare pour ĂȘtre signalĂ©. Ceci mis Ă  part, le kit n’a rien de spĂ©cial (bien que meilleur que les autres 1600 C9), ce n’est pas une aussi bonne surprise que celui que nous avions testĂ© dans Hardware Magazine n° 49.

Le moins cher l’emporte Tous nos kits sont Ă©quipĂ©s des mĂȘmes puces, Ă  croire que seul Hynix arrive Ă  produire des puces de 256 Mo assez abordables pour Ă©quiper ces kits d’entrĂ©e de gamme. Ils ont donc des performances similaires, le prix sera le seul argument objectif pour les dĂ©marquer. A ce compte, c’est G.Skill et Corsair qui s’en sortent le mieux, avec des prix moyens sous la barre des 80 €, et on trouve mĂȘme le kit Ripjaws Ă  67 € dans certaines boutiques Ă  l’heure d’écrire ces lignes ! En outre, sa finition est lĂ©gĂšrement meilleure. Les kits ADATA et Transcend sont tous deux beaucoup plus chers, bien au-delĂ  de 100 €, mais le premier mise clairement sur un look trĂšs plaisant et une qualitĂ© de fabrication exemplaire, alors que le second est lĂ©gĂšrement supĂ©rieur en performances et en spĂ©cifications, d’autant qu’il offre, en prime, un logiciel de monitoring trĂšs agrĂ©able.

Marque

ADATA

Corsair

G.Skill

G.Skill

G.Skill

Kingston

Patriot

Transcend

ModĂšle

Gaming V2

Vengeance

RipjawsX

Sniper

Sniper

Genesis

Viper Xtreme

aXeRam

Référence

DDR31600G

CMZ8GX3 M2A1600C9

F3-12800 CL9D-4GBXL

F3-12800 CL9D-8GBSR

F3-12800CL9D8GBSR2

KHX1600C 9D3X2K2/8G

PXD38 G1600LLK

TX2000 KLN-8GK

Fréquence

DDR3-1600

DDR3-1600

DDR3-1600

DDR3-1600

DDR3-1600

DDR3-1600

DDR3-1600

DDR3-2000

Timings

9-9-9-24

9-9-9-24

9-9-9-24

9-9-9-24

9-9-9-24

9-9-9-27

8-9-8-24

9-11-9-24

Tension

1,65v

1,5v

1,5v

1,5v

1,25v

1,65v

1,65v

1,6V

XMP

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Prix

105-110 €

75-80 €

75 €

80 €

85 €

95-100€

95 €

120 €

Fréquence maximale 9-9-9-24 1,65v

877,5 MHz

888 MHz

878.5 MHz

866 MHz

862 MHz

862 MHz

842 MHz

900 MHz

Les kits ont tous le mĂȘme comportement vis Ă  vis des timings ou de la tension, un seul test suffit donc Ă  les comparer. Nous avons optĂ© pour la frĂ©quence stable maximale avec des timings de 9-9-924 et une tension de 1.65v, plutot que de multiplier les rĂ©sultats.

PC Update 93


Aller plus loin avec Media Center 7

Alors que Media Center 7 rĂšgne parmi les interfaces home cinĂ©ma, de nouveaux logiciels et astuces l’amĂ©liorent encore. Envie de profiter de vos chaĂźnes de TV ADSL ? De partager la TV en rĂ©seau sans multiplier les tuners ? Et pourquoi pas lancer un enregistrement depuis votre smartphone ? Sans oublier l’essai des derniĂšres versions de Media Browser et My Movies, les stars pour gĂ©rer une filmothĂšque, sĂ©ries comprises.

MalgrĂ© de sĂ©rieuses alternatives comme MediaPortal ou XBMC, Media Center 7 reste notre interface home cinĂ©ma favorite depuis sa sortie (fin 2009). PlutĂŽt rĂ©ussie esthĂ©tiquement sans avoir Ă  chercher le thĂšme qui va bien, c’est la plus facile d’accĂšs et la plus complĂšte d’origine. L’argument gratuitĂ© des concurrents n’entre mĂȘme pas en considĂ©ration puisque mĂȘme l’édition Familiale Premium de Windows, vendue avec la majoritĂ© des PC neufs, l’intĂšgre. Mi-2010, dans PC Update n° 45, nous avons consacrĂ© un important dossier Ă  la prise en main de Media Center 7 et de nombreux logiciels, rĂ©glages et astuces pour l’exploiter au maximum. Aujourd’hui, en utilisant de nouveaux outils, il est possible d’aller encore beaucoup plus loin avec son PC HC, de quoi conforter encore d’avantage ce choix par rapport aux Ă©quipements de salon des grands noms de la hi-fi/ home cinĂ©ma, vendus Ă  prix d’or, chez

TV ADSL, partage TV sur le réseau Enregistrements à distance, filmothÚque au top 94 PC Update


Pratique médiacenter 7

DLNA (accessible par de multiples appareils comme une Xbox 360 ou une TV dernier cri), il existe Ă©galement un petit programme client Ă  installer sur d’autres PC pour retrouver la TV au sein de Media Center et ainsi profiter de l’interface, du guide des programmes et des facultĂ©s d’enregistrement sur autant de PC que vous le souhaitez. A propos des enregistrements, l’excellent Remote Potato permet de prendre le contrĂŽle du PC Ă  distance pour programmer des enregistrements en toutes circonstances, mĂȘme depuis votre smartphone. Pratique pour les oublis durant les vacances ou les longues soirĂ©es au bureau ! En plus d’une gestion de la TV parfaite, nous nous intĂ©resserons Ă©galement Ă  la filmothĂšque. Ce dossier revient, avec plus de pratique, sur les derniĂšres versions des plugins Media Browser et My Movies que nous recommandions dĂ©jĂ  l’an passĂ©. Les interfaces sont encore plus abouties, ainsi que la rĂ©cupĂ©ration des mĂ©tadonnĂ©es tant pour les films que les sĂ©ries, un vrai bonheur.

Thomas Olivaux

un certain agitateur de curiositĂ© et ses homologues. Media Center, c’est avant tout l’intĂ©gration parfaite de la tĂ©lĂ©vision, c’est-Ă -dire une interface belle et comprĂ©hensible avec un guide des programmes fonctionnel et une gestion des enregistrements au top. Cette dĂ©finition colle Ă  merveille si vous recevez la TV par la TNT, dans une moindre mesure le satellite, et que vous bĂ©nĂ©ficiez d’un disque dur avec l’espace nĂ©cessaire aux enregistrements dans le PC HC. En Europe, Media Center ne prend pas en compte la TV par cĂąble (pourtant leader dans des pays comme l’Allemagne et existante en France via Numericable), quant Ă  la TV IP qui est en plein essor, celle que vous recevez grĂące aux offres triple ou quadruple play des fournisseurs ADSL, niet, aucun support. Vous allez dĂ©couvrir que c’est possible grĂące aux logiciels de DVBLogic. Encore plus fort : ces mĂȘmes outils offrent la possibilitĂ© de distribuer la TV sur le rĂ©seau local ou Internet, mais non content d’avoir un serveur (le PC avec le(s) tuner(s)) qui envoie la TV en

PC Update 95


La TV ADSL dans Media Center 7 avec DVBLink-for-IPTV

Media Center 7 prend en charge les tuners TV TNT et satellite, mais rien pour la TV IP par ADSL qui est en pleine explosion. Avec DVBLink for IPTV, bénéficiez de vos nombreuses chaßnes ADSL dans Media Center, guide des programmes compris !

De nos jours, la majoritĂ© des abonnements ADSL proposent une importante offre TV, notamment Free, Orange et SFR en France ou encore Belgacom en Belgique. Conçues pour ĂȘtre consultĂ©es avant tout par la box du fournisseur branchĂ©e sur une tĂ©lĂ©vision, ces chaĂźnes qui arrivent par Internet sont aisĂ©ment rĂ©cupĂ©rables sur un PC. C’est ainsi que vous pouvez les consulter via VLC ou, plus confortablement, par l’excellent ADSLTV (www.adsltv.org) qui gĂšre aussi les enregistrements. Ces options sont satisfaisantes pour visionner un programme dans une petite fenĂȘtre sur son PC de travail, mais dans le salon, rien ne vaut l’ergonomie de Media Center 7 pilotĂ© par une tĂ©lĂ©commande compatible ! A l’aide du logiciel DVBLink for IPTV, vendu 21 € sur le site de DVBLogic (www.dvblogic.com), il est possible de rĂ©cupĂ©rer le flux des chaĂźnes, d’associer un guide des programmes pour chacune d’entre elles (EPG) et de simuler un tuner virtuel qui sera reconnu par Media Center 7. DVBLogic propose tous ses produits en Ă©valuation 20 jours, sans aucune restriction. Une durĂ©e largement suffisante pour se faire une bonne idĂ©e et, si tout s’est bien passĂ©, concrĂ©tiser l’achat.

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Récupérer les listes MPU et installer DVBLink for IPTV

Pour fonctionner, DVBLink for IPTV utilise les mĂȘmes listes de lecture .m3u que nous utilisons pour regarder les chaĂźnes ADSL Ă  l’aide de VLC Media Player. Si Free les propose sur son site, ce n’est pas le cas des autres opĂ©rateurs bien qu’il soit trĂšs facile de se les procurer. A jour, la page www.recevoir-tv.com/liste-gratuite-m3u.php vous donne les listes pour Free, Neuf, Alice, SFR et Orange. TĂ©lĂ©chargez Ă  prĂ©sent

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DVBLink for IPTV et lancez l’installation sur votre PC Media Center. Celle-ci dĂ©bute par l’installation du programme DVBLinkServer.msi. Il n’y a qu’à valider chaque Ă©tape en cliquant sur Suivant et Ă  accepter le message d’alerte de Windows qui demande s’il est bien normal qu’un nouveau pilote de tuner soit installĂ©. Lancez dans la foulĂ©e DVBLinkIPTV.msi. Ici aussi, il n’y a rien d’autre Ă  faire que valider quelques Ă©tapes en cliquant sur Suivant jusqu’à terminer l’installation. Si tout s’est bien passĂ©, le configurateur se lance. Avant toute chose, vous pouvez cliquer sur Langage et passer ce dernier en français.

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Paramétrer les sources de TV ADSL

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RĂ©gler les chaĂźnes

DVBLink a beau produire des logiciels gĂ©niaux, le moins que l’on puisse dire est qu’ils ne remporteront jamais un prix pour leur ergonomie. Dans la fenĂȘtre principale (onglet Sources), cliquez sur IPTV (Flux), puis sur la flĂšche verte. Une pop-up vous demande d’entrer un nom pour la source de TV, vous pouvez par exemple indiquer Free ou Orange suivant l’offre dont vous disposez. Ensuite, une autre fenĂȘtre vous demande d’indiquer le fichier playlist .m3u qui correspond Ă  cette source. AprĂšs lecture de celui-ci, une fenĂȘtre indique le nombre de chaĂźnes rĂ©cupĂ©rĂ©es et la source apparaĂźt alors dans la partie de droite du configurateur. Sachant que Media Center gĂšre jusqu’à quatre tuners (ou plus exactement, quatre de chaque type, par exemple quatre analogiques et quatre numĂ©riques), si la bande passante de votre connexion Internet permet de visionner plusieurs chaĂźnes TV simultanĂ©ment, n’hĂ©sitez pas Ă  crĂ©er plusieurs sources IPTV dans le configurateur ! Ainsi, vous pourrez regarder un programme et en enregistrer un autre en mĂȘme temps, pendant que quelqu’un d’autre profite d’un 3e programme sur la Xbox rĂ©glĂ©e en expender.

1 96 PC Update

Parmi toutes les chaĂźnes que votre source peut recevoir, il est possible de filtrer pour ne retenir que la sĂ©lection de votre choix, dans l’ordre de numĂ©rotation que vous souhaitez, pour Media Center. La configuration des chaĂźnes s’effectue dans le mĂȘme configurateur de DVBLink,


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Pratique médiacenter 7

3 en passant sur l’onglet Configuration du serveur (encore un bel exemple de logique et d’ergonomie). Dans celui-ci, vous avez quatre sous-onglets, tous utiles. Dans le premier, vous avez accĂšs dans la partie de gauche Ă  l’intĂ©gralitĂ© des chaĂźnes proposĂ©es pour chacune de vos sources. Prenez celles que vous souhaitez et cliquez sur la flĂšche verte pour les glisser dans la partie de droite. Seules les chaĂźnes affichĂ©es dans la liste de droite seront disponibles dans Media Center. Si vous avez plusieurs tuners et donc plusieurs fois la mĂȘme chaĂźne, cliquez Ă  prĂ©sent sur l’onglet Fusion des chaĂźnes. Ainsi, vous pouvez regrouper sous un seul nom toutes les chaĂźnes identiques. De cette façon, si vous dĂ©sirez visionner tel nom de chaĂźne, DVBLink sait que tel et tel tuner la proposent ; si le tuner 1 est dĂ©jĂ  occupĂ©, il utilise le tuner 2 et ainsi de suite. L’onglet Channel Settings est pratique pour renommer les chaĂźnes et revoir leur classement. Par dĂ©faut, toutes portent le numĂ©ro -1, c’est-Ă -dire une numĂ©rotation automatique. En cas d’anomalie, ou d’exigence particuliĂšre, vous pouvez tout Ă  fait changer ce -1 par le numĂ©ro de votre choix, tant qu’il n’y a pas de doublons. Si votre fichier .m3u est bien fait, cette Ă©tape est inutile car les chaĂźnes sont dĂ©jĂ  ordonnĂ©es dans ce dernier. Nous reviendrons plus tard sur le dernier onglet, Source des guides, qui permet d’indiquer d’oĂč viennent les informations EPG pour chaque chaĂźne. Il faut d’abord effectuer le setup TV de Media Center pour que l’EPG Microsoft soit tĂ©lĂ©chargĂ©.

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sera Ă©galement proposĂ©, ce n’est pas un problĂšme. Poursuivez en validant jusqu’à la fin. Le setup officiel de Media Center est Ă  prĂ©sent terminĂ©, mais il faut encore synchroniser les chaĂźnes entre DVBLink et Media Center pour en profiter. Mais avant ça, maintenant que le guide TV a Ă©tĂ© tĂ©lĂ©chargĂ©, quittez Media Center et retournez dans le configurateur de DVBLink. Onglet Configuration du serveur, sous l’onglet Sources des guides, vous pouvez attribuer le guide de votre choix pour chaque chaĂźne. Le plus efficace consiste Ă  cliquer sur Affecter guide avec nom de chaĂźne et, dans la partie de droite, choisir MC Guide Services et Toutes les catĂ©gories. Ainsi, pour trouver une chaĂźne, DVBLink dispose de tous les guides tĂ©lĂ©chargĂ©s par Media Center, notamment ceux de la TNT et de CanalSat parmi les plus complets. Si certaines de vos chaĂźnes ne sont pas reconnues, il est possible de choisir un guide EPG tiers, que vous aurez au prĂ©alable configurĂ© dans l’onglet Source. Validez pour fermer le configurateur, puis relancez Media Center. En patientant quelques secondes, une pop-up DVBLink apparaĂźt et indique qu’il y a eu des changements dans la configuration des chaĂźnes. Validez pour lancer la synchronisation. En quelques secondes, c’est fait ! Si cette pop-up n’arrive pas, vous pouvez synchroniser manuellement en allant tout en haut dans Bonus, puis dans DVBLink. Vous pouvez Ă  prĂ©sent ouvrir le guide des programmes et cliquer sur TV en direct pour profiter de vos chaĂźnes ADSL dans Media Center 7 !

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Setup TV dans Media Center

Que vous ayez dĂ©jĂ  rĂ©glĂ© la TV ou non dans Media Center, il faut y passer pour le premier usage avec DVBLink for IPTV. Descendez tout en bas, puis cliquez sur ParamĂštres. Ensuite, dans TV, cliquez sur Configurer le signal TV. AprĂšs avoir choisi la France, vous devez entrer un code postal pour que le guide des programmes tĂ©lĂ©chargĂ© corresponde Ă  l’offre locale. Pratique aux Etats-Unis, gigantesques, cette fonction n’a pas grande utilitĂ© en France et il vaut mieux choisir une grande ville comme Paris (75000) ou Lyon (69000) pour ĂȘtre sĂ»r de tĂ©lĂ©charger un guide complet. Validez les Ă©tapes suivantes, puis patientez pendant le tĂ©lĂ©chargement et l’examen des signaux TV. Si tout se passe bien, Windows dĂ©tecte les quatre tuners virtuels de DVBLink comme des tuners satellite (DVB-S). Si vous avez en plus un tuner TNT, celui-ci

Astuce

A propos des chaßnes payantes Les listes .m3u généralement proposées sur le Net ne comportent que les chaßnes gratuites des providers ADSL. Si vous avez souscrit à des chaßnes payantes, il faut éditer manuellement le fichier .m3u pour en profiter dans Media Center via DVBLink comme les autres. Une recherche Google sur « chaßnes payantes m3u » vous donnera les infos nécessaires.

PC Update 99


Diffuser la TV en rĂ©seau sur d’autres PC Media Center 7

DVBLink, c’est aussi un serveur capable d’émettre la TV de nombreuses sources sur le rĂ©seau
 mais aussi un client qui intĂšgre le signal reçu Ă  Media Center sur autant de PC que vous le souhaitez ! MĂȘme les chaĂźnes HD et/ou cryptĂ©es avec carte d’abonnĂ© sont de la partie !

Dans Hardware Magazine n° 52, le dossier Diffuser la TV dans toute la maison sur vos PC, tĂ©lĂ©phones, consoles, tablettes vous indiquait comment profiter un peu partout de la tĂ©lĂ©vision, Ă  l’aide de matĂ©riels spĂ©ciaux ou de logiciels comme Nero MediaHome ou la fonction serveur de DVB Viewer avec MediaPortal. Pour Media Center 7, DVBLink Server Network Pack Ă©tait citĂ©, voici Ă  prĂ©sent le dĂ©tail de sa configuration. GrĂące Ă  lui, non seulement le PC Ă©quipĂ© d’un (ou plusieurs) tuner Ă©met la TV dans tout le domicile, mais au lieu de se contenter d’une lecture pas franchement pratique en passant par le Media Player ou un rĂ©cepteur DLNA Ă  l’interface quelconque, il est Ă©galement possible d’intĂ©grer cette TV rĂ©seau dans Media Center 7 sur les PC qui n’ont pas de tuner ! Ainsi, mĂȘme les PC du rĂ©seau peuvent ĂȘtre pilotĂ©s par une tĂ©lĂ©commande pratique et bĂ©nĂ©ficier du guide des programmes et du confort d’enregistrement de Media Center 7.

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PrĂ©ambule : cas d’une source TNT/cĂąble/satellite

Si votre source de tĂ©lĂ©vision Ă  partager est la TV par ADSL, exĂ©cutez toute l’installation prĂ©cĂ©dente et vous ĂȘtes presque au bout de vos peines. Si vous utilisez un tuner TNT, cĂąble ou satellite, vous devez passer par ces mĂȘmes Ă©tapes, mais en installant DVBLink TVSource Ă  la place de DVBLink for IPTV. Ce dernier coĂ»te Ă©galement 21 €. Dans l’onglet Serveur, cliquez sur TVSource Ă  gauche, puis sur la flĂšche pour ajouter ladite source. Nommez-la comme bon vous semble, puis cliquez sur le bouton avec les trois petits points tout Ă  droite. La fenĂȘtre qui s’ouvre laisse apparaĂźtre tous les tuners BDA (tuners qui disposent d’un pilote universel compatible avec Media Center) installĂ©s sur votre PC. CĂŽchez celui que vous dĂ©sirez (un seul), il passe alors Actif. Les autres onglets se dĂ©bloquent alors. Pour un tuner satellite, passez sur TĂȘte de rĂ©seau et cliquez sur Ajouter. Dans la majoritĂ© des cas, il n’y a aucun paramĂštre Ă  changer, si ce n’est le fournisseur pour que le programme sache quels transpondeurs scanner. Pour le cĂąble ou la TNT, rien Ă  prĂ©configurer, vous pouvez directement lancer le scan complet sur l’onglet Scanner. Le reste de l’installation, notamment la configuration des chaĂźnes et la synchronisation avec le Media Center du PC serveur, est identique Ă  ce que nous venons d’expliquer dans le tutoriel prĂ©cĂ©dent. PrĂ©cisons, d’ailleurs, que les tuners virtuels TVSource peuvent cohabiter avec les tuners virtuels IPTV. A propos des chaĂźnes cryptĂ©es, qui requiĂšrent une carte d’abonnement, seuls quelques tuners Ă©quipĂ©s d’une CI sont officiellement compatibles avec TVSource. Parmi ceux-ci, le tuner satellite Anysee E7 S2 et la carte Hauppauge WinTV Nova-HD-S2 et sa CI USB (Ă  condition d’ĂȘtre sous Windows 32 bits pour cette derniĂšre). Les heureux possesseurs des prĂ©cieuses FireDTV/FloppyDTV S/S2 pourront Ă©galement s’en servir avec TVSource. En principe, tous les tuners certifiĂ©s Media Center sont reconnus et quelques autres. Plus d’informations sur le forum de DVBLogic.

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Installer DVBLink Server Network Pack Entrons dans le vif du sujet avec l’installation de DVBLink

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2 Server Network Pack sur le PC Ă©quipĂ© du (des) tuner(s). Cet outil, qui va broadcaster la TV sur le rĂ©seau, est Ă©galement vendu 21 € au dĂ©tail. Mais vous pouvez l’acquĂ©rir en bundle avec TVSource ou IPTV pour un prix rĂ©duit de 38 € (au lieu de 42 €). Il fonctionne Ă©galement 20 jours sans restriction, de quoi se faire une sĂ©rieuse idĂ©e des aptitudes de la bĂȘte. Cliquez donc sur DVBLinkNetworkPack.msi pour l’installer, validez les diffĂ©rentes Ă©tapes sans vous embĂȘter Ă  lire le bla-bla habituel. Autant la configuration des sources DVBLink est prise de tĂȘte tant l’ergonomie du produit laisse Ă  dĂ©sirer, autant celle du serveur rĂ©seau est Ă©tonnante de simplicitĂ© : il n’y a rien Ă  faire ! Lancez de nouveau le configurateur DVBLink et, dans le menu Addons, vous pouvez Ă  prĂ©sent cliquer sur DVBLink Server Network Pack. Une petite fenĂȘtre s’ouvre, donnant accĂšs Ă  quelques menus rĂ©glages dont vous n’avez que faire ! C’est Ă©galement par cette fenĂȘtre que vous pourrez enregistrer votre produit.

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CÎté client, quelles possibilités ?

En l’état actuel des choses, votre PC serveur Media Center est dĂ©jĂ  capable d’émettre la TV. Pour le vĂ©rifier, vous pouvez lancer votre lecteur Windows Media et, dans la colonne de gauche, vous devriez voir apparaĂźtre votre PC Media Center dans Autres bibliothĂšques. Entrez dans ce dernier et choisissez Enregistrement. La liste des chaĂźnes apparaĂźt, il suffit de double cliquer sur celle de votre choix pour la visionner. Ici, la TV est envoyĂ©e brute, sans aucune compression, c’est idĂ©al. Le serveur DVBLink propose Ă©galement un serveur HTTP pour visionner la TV depuis Internet ! Pour vous y connecter, en local, tapez dans un navigateur http://nomreseau:port (oĂč le nom rĂ©seau est celui de votre PC Media Center et le port tel qu’il est renseignĂ© dans la fenĂȘtre des options du serveur DVBLink). Vous aurez alors accĂšs Ă  la TV compressĂ©e, en diffĂ©rents profils utilisant de quelques kilobits par seconde Ă  plusieurs mĂ©gabits par seconde, suivant votre bande passante. Pour en profiter depuis Internet, il suffit alors de configurer votre routeur afin de rediriger les paquets du port concernĂ© vers votre PC serveur, mais la vitesse d’upload des


Pratique médiacenter 7

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Plus de clients que de tuners, quel comportement ? Avec un tel rĂ©sultat (TV de qualitĂ© parfaite, mĂȘme en HD, avec guide EPG), il est tentant d’installer le client rĂ©seau sur tous les PC de la maison ! Mais que se passe-t-il si un nombre plus important de clients que de tuners dans le serveur se connectent ? Prenons le cas le plus frĂ©quent : un seul tuner. Si le PC serveur regarde dĂ©jĂ  une chaĂźne de TV, les clients ne peuvent que regarder la mĂȘme. Nous avons testĂ© jusqu’à trois clients simultanĂ©ment (soit la chaĂźne de TV HD affichĂ©e quatre fois en tout) sans aucun problĂšme, le Pentium G6950 de notre serveur ne dĂ©passant pas 25 % d’usage. L’un des clients Ă©tait d’ailleurs connectĂ© en Wi-Fi N, le flux HD est passĂ© sans la moindre saccade. En G, c’est en revanche trop juste. Le serveur conservant la prioritĂ©, il n’est pas possible de changer la chaĂźne depuis un client. Mais si le serveur n’affiche aucun programme, n’importe quel client peut s’y connecter et regarder la chaĂźne de son choix. De la mĂȘme façon, si un second client dĂ©barque, il pourra regarder la chaĂźne du 1er, mais pas lui piquer la sĂ©lection des programmes. Le service de DVBLink fonctionne, avec intelligence, sur le principe du premier arrivĂ©, premier servi. Dans le cas oĂč plusieurs tuners sont disponibles, chaque client peut regarder sa chaĂźne tant que celle-ci est recevable sur un tuner libre. Sinon, il devra se contenter des chaĂźnes visionnĂ©es par les autres clients. Autrement dit, une famille aura intĂ©rĂȘt Ă  multiplier les tuners, mais pour un cĂ©libataire, un ou deux tuners sont suffisants, partant du principe qu’il est impossible de regarder la TV Ă  deux endroits diffĂ©rents en mĂȘme temps. Le double tuner offre tout de mĂȘme l’avantage de permettre un enregistrement, tout en regardant un programme d’une autre chaĂźne.

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connexions ADSL classiques, limitée autour de 60 ko/s, ne fait pas de miracles. Passons à ce qui nous intéresse le plus : le client spécifique à Media Center de DVBLogic (vignette suivante).

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Client DVBLink pour Media Center

Sur le PC client de votre choix, lancez l’installation de DVBLinkNetworkClient.msi et validez les Ă©tapes jusqu’à la fin. RedĂ©marrez le PC, puis lancez l’utilitaire de configuration DVBLink Client Configuration. Dans la ligne d’adresse, entrez soit l’IP soit le nom rĂ©seau de votre PC Media Center Ă©quipĂ© du tuner et du serveur. En validant, vous devez voir apparaĂźtre la liste des chaĂźnes telle que vous l’avez configurĂ©e sur le serveur. Validez et lancez alors Media Center. De la mĂȘme maniĂšre que vous l’avez dĂ©jĂ  fait pour le PC serveur, faites Ă  nouveau un Setup TV complet. Le client rĂ©seau de DVBLink a, ici aussi, installĂ© ses quatre tuners virtuels, vous pouvez donc en utiliser autant que vous en aurez configurĂ©. La partie qui suit propose de choisir un satellite, qu’importe votre choix. Laissez le type de tĂȘte sur Universel, puis continuez. Validez les quelques fenĂȘtres qui suivent pour terminer le rĂ©glage de la TV. Quittez alors Media Center 7 pour retourner dans l’outil de configuration du client rĂ©seau DVBLink et rĂ©gler le guide des programmes tel que nous l’avons vu plus tĂŽt. Relancez enfin Media Center et n’oubliez pas, avant d’allumer la TV la premiĂšre fois, de faire une synchronisation des chaĂźnes (c’est censĂ© ĂȘtre proposĂ© automatiquement). Dans le cas contraire, allez dans les Bonus, puis DVBLink pour lancer manuellement le processus.

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PC Update 101


Enregistrements Ă  distance avec Remote Potato

Pour ceux qui passent leurs soirĂ©es au bureau ou s’intĂ©ressent Ă  des programmes diffusĂ©s Ă  pas d’heure, l’enregistrement est indispensable. Remote Potato dĂ©cuple les possibilitĂ©s en permettant, notamment, de programmer des enregistrements Ă  distance !

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Installer le serveur Remote Potato

Remote Potato est gratuit et toujours considĂ©rĂ© en bĂȘta, bien qu’il n’ait pas Ă©voluĂ© depuis des mois et fonctionne trĂšs bien. TĂ©lĂ©chargez-le sur le site de l’éditeur Ă  l’adresse ww2.fatattitude.com (c’est bien ww2, il n’y a pas d’erreur). AprĂšs une Ă©ventuelle installation du .NET Framework 4, l’installateur Remote Potato rĂ©clame un nom d’utilisateur et un mot de passe. Il faut que ça soit un login Windows, qui accĂšde Ă  la bibliothĂšque musicale (pour Ă©couter le contenu de votre musique en streaming, Ă  distance, une autre fonction de ce petit bijou). L’installateur propose ensuite d’ajouter une rĂšgle d’exception au firewall de Windows si vous l’utilisez. Si vous favorisez un autre firewall, ouvrez manuellement les ports 9080 et 9081. L’installation se termine et le programme se lance. Vous devez de nouveau saisir le login/ mot de passe que vous utilisez pour Windows, afin d’autoriser l’accĂšs aux bibliothĂšques multimĂ©dias, Remote Potato prĂ©cise bien qu’il ne sauve aucun mot de passe. L’application se lance alors
 ainsi qu’un second assistant d’installation ! Ce dernier, baptisĂ© Run Connection Wizard, est en fait un outil qui va vous aider Ă  accĂ©der Ă  distance Ă  votre serveur Remote Potato. Suivez les diffĂ©rentes instructions, l’assistant vous indique notamment quels ports rediriger sur votre routeur (les mĂȘmes que nous avons pour le firewall + 9082 et 9083) vers l’IP de votre PC (qui doit donc ĂȘtre fixe et non attribuĂ©e par un serveur DHCP, pour ne pas changer Ă  chaque reboot). Dans le mĂȘme Ă©tat d’esprit, Ă  moins que vous ne possĂ©diez une IP publique fixe (c’est le cas chez Free), l’assistant vous aide Ă  mettre en place un serveur de DNS dynamique, afin que votre IP publique flottante corresponde Ă  un nom de domaine, pour simplifier la connexion (en utilisant les services gratuits de DynDNS.org).

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Utilisation de Remote Potato

Remote Potato s’utilise depuis un navigateur Internet. Si vous ĂȘtes sur la machine serveur, il suffit de taper http://127.0.0.1:9080 pour accĂ©der au contenu, 127.0.0.1 Ă©tant la boucle locale. Sur une autre machine de votre rĂ©seau, vous devrez taper au choix http://ipduserveur:9080 ou http://nomreseauduserveur:9080. Il s’agit lĂ  de mettre l’IP (fixe) ou le nom de machine du PC Media Center avec Remote Potato. Enfin, pour y accĂ©der depuis Internet, http://ipfixedevotrefai:9080 ou http://dnsdynamique:9080, c’est-Ă -dire l’adresse IP fixe de votre connexion Internet, si vous en possĂ©dez une, sinon

102 PC Update

le nom de domaine du service DNS dynamique que vous avez prĂ©alablement configurĂ© Ă  l’aide de l’assistant. Les choix les plus intĂ©ressants sont placĂ©s en dĂ©but de liste, nous pensons notamment au guide TV (guide des programmes) qui reprĂ©sente la programmation Ă  venir, avec la possibilitĂ© de l’enregistrer en cliquant tout simplement sur la case de l’émission ! Les autres fonctions ne se limitent pas Ă  l’enregistrement, il est possible d’utiliser Remote Potato pour visionner toutes ses vidĂ©os et Ă©couter ses musiques en streaming. La qualitĂ© vidĂ©o du transcodage relĂšgue cette fonction au simple dĂ©pannage, mais pour la musique, rien Ă  signaler. Dans les options du serveur, Ă  ouvrir avec l’icĂŽne de droite (Engrenages) lorsque le serveur est stoppĂ©, l’onglet Media Folders est trĂšs intĂ©ressant puisqu’il permet de spĂ©cifier diffĂ©rents rĂ©pertoires pour stocker les enregistrements, y compris des volumes rĂ©seau, ce qui n’est pas possible dans la configuration de base de Media Center !

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Pilotez les enregistrements depuis votre smartphone

Ces derniers mois, les dĂ©veloppeurs de Remote Potato
 ou d’autres (une API donnĂ©e aux dĂ©veloppeurs permet Ă  quiconque de dĂ©velopper des outils autour de Remote Potato) ont mis l’accent sur le dĂ©veloppement d’applications pour les smartphones. Ainsi, tour Ă  tour, des versions pour iPhone, pour Windows Mobile 7 et pour Android sont apparues sur l’App Store, le Market et l’Android Market. Nous avons notamment jouĂ© avec Remote Media Center pour Android qui, contrairement Ă  l’application officielle pour iPhone, est gratuit. Remote Media Center permet de piloter deux serveurs Media Center 7 avec Remote Potato, la configuration des serveurs se faisant sur la derniĂšre ligne, tout en bas. Ensuite, sont accessibles les fonctions habituelles de Remote Potato, tant la consultation du guide et la programmation Ă  distance que les options de streaming. Si la qualitĂ© d’image est insuffisante pour un Ă©cran de PC, c’est tout Ă  fait utilisable sur un tĂ©lĂ©phone, Ă  condition d’ĂȘtre en Wi-Fi ou d’avoir un forfait 3G vraiment illimitĂ©.


Pratique médiacenter 7

Tuner satellite Anysee E7 S2 Retour sur 1 an d’utilisation, un produit capricieux Lors de son test, nous vous recommandions chaudement le nouveau tuner satellite Anysee E7 S2. Pour rappel, depuis la disparition des FireDTV/FloppyDTV (Digital Everywhere n’a pas su passer la crise de 2009), c’est le seul tuner satellite HD qui intĂšgre une CI (Common Interface, indispensable pour profiter des offres payantes comme Canal Satellite) et qui soit compatible avec Windows Media Center, tant en 32 que 64 bits. Parmi les rares autres cartes qui proposent une CI, la majoritĂ© d’entre elles se contentent de fonctionner avec leur logiciel propriĂ©taire exĂ©crable et seul Hauppauge (qui propose une CI optionnelle branchĂ©e en USB) permet l’utilisation de Media Center, mais en 32 bits uniquement, sans les chaĂźnes HD et pour un tarif supĂ©rieur ! Bref, Ă  159 € prix public et une centaine en cherchant bien en Allemagne, l’Anysee E7 S2 a tout pour plaire. Oui mais voilĂ , sans que nous sachions encore comment l’expliquer, notre tuner E7 S2 ne trouve pas toujours les chaĂźnes lors d’un scan.

Ou alors, parfois, le scan fonctionne bien, mais la TV ne fonctionne plus au reboot. Encore plus Ă©trange, il nous est arrivĂ© que ni Media Center, ni TVSource, ni DVB Viewer, ni ProgDVB ne parviennent Ă  capter quoi que ce soit
 alors que le logiciel fourni de base par Anysee y parvient, preuve que ça ne vient pas d’une mauvaise rĂ©ception de la parabole. Alors que nous pestions contre une version « bĂȘta » de notre modĂšle de test, l’achat rĂ©cent d’une seconde carte a reproduit exactement les mĂȘmes symptĂŽmes ! Nous ne pouvons qu’espĂ©rer une rĂ©action rapide d’Anysee pour rĂ©gler ces dĂ©sagrĂ©ments qui semblent vraiment tenir de pilotes perfectibles. En bref, si vous souhaitez profiter de la TV HD avec chaĂźnes cryptĂ©es dans Media Center, c’est toujours la seule solution proposĂ©e, mais nous prĂ©fĂ©rons vous avertir que ça ne marche pas toujours aussi bien que prĂ©vu et ce, sans aucune possibilitĂ© de le savoir Ă  l’avance.

Media Browser et MyMovies Nous terminons ce dossier par une rapide Ă©tude des derniĂšres versions de Media Browser et My Movies, deux gestionnaires de films et sĂ©ries bien meilleurs que la filmothĂšque de base de Media Center 7, que nous vous avons chaudement recommandĂ©s dans notre prĂ©cĂ©dent dossier. Les deux outils s’utilisent volontiers sĂ©parĂ©ment, bien qu’il soit possible de cumuler la force des deux. Media Browser est une interface Media Center entiĂšrement skinnable et qui rĂ©cupĂšre automatiquement les mĂ©tadonnĂ©es des programmes sur Internet. My Movies joue Ă©galement ce rĂŽle de nouvelle interface pour remplacer la filmothĂšque de base, mais sa vraie force est sa base de donnĂ©es de vos mĂ©dias, accessible et Ă©ditable Ă  distance, partageable sur diffĂ©rents PC et, par exemple, avec Media Browser. Les deux sont tĂ©lĂ©chargeables gratuitement sur leurs sites respectifs, Ă  savoir www.mediabrowser.tv et www.mymovies.dk. Media Browser a amĂ©liorĂ© sa gestion des plugins et, nouveautĂ©, permet de rĂ©cupĂ©rer les mĂ©tadonnĂ©es en tĂąche de fond Ă  des horaires prĂ©dĂ©finis, plutĂŽt que de se contenter d’un refresh lorsque vous accĂ©dez Ă  la fiche du mĂ©dia, dans l’interface Media Center. Vous gagnerez ainsi du temps et plus besoin d’attendre quelques secondes qu’apparaissent les informations d’un film rĂ©cemment ajoutĂ©. Au sujet des plugins, plus besoin de s’embĂȘter Ă  trouver le plugin AlloCine au fin fond de forums de passionnĂ©s, son auteur l’a intĂ©grĂ© Ă  la base

SĂ©ries, films, Mediabrowser sait tout faire.

MyMovies offre une gestion avancée de la base de données des films.

des plugins de Media Browser, il est trouvable sous le nom de Fournisseur de donnĂ©es fr. Malheureusement, si celui-ci fonctionne Ă  merveille pour les films, les sĂ©ries ne semblent pas concernĂ©es (mĂ©tadonnĂ©es rĂ©cupĂ©rĂ©es en anglais). Petit pincement, le thĂšme Vanilla, plĂ©biscitĂ© par tout le monde pour sa beautĂ© et sa puretĂ©, est devenu payant ! Il ne coĂ»te que 5 $ canadiens, peut-ĂȘtre une bonne solution pour que son auteur poursuive les mises Ă  jour, aprĂšs tout Chez My Movies, la grosse nouveautĂ©, c’est la gestion des sĂ©ries, enfin. Nous lui prĂ©fĂ©rions Media Browser pour ce point en particulier, Ă  prĂ©sent le choix est plus difficile. Un peu plus difficile Ă  prendre en main, My Movies est Ă©galement plus efficace si vous dĂ©sirez installer plusieurs PC Media Center chez vous, puisqu’il est possible d’interroger la mĂȘme base de donnĂ©es pour ne pas refaire tout le travail x fois. Nous vous recommandons chaudement d’installer et de tester les deux, ce sont des outils indispensables Ă  tout PC Media Center 7 digne de ce nom. Pour illustrer la puissance de ces outils, citons par exemple la possibilitĂ©, depuis une fiche de film avec fond d’écran en 1080p et rĂ©sumĂ© du film obtenus automatiquement sur Internet, de lire le programme, mĂȘme s’il s’agit d’un Blu-Ray et, pire, mĂȘme s’il s’agit d’un Blu-Ray sous la forme d’une ISO, d’un simple clic sur le bouton Play de la tĂ©lĂ©commande ! Pour plus d’informations sur leur configuration, ressortez le dossier Media Center 7 publiĂ© dans PC Update n° 45.

PC Update 103


Thomas Olivaux

QualitĂ©, vitesse, coĂ»t d’utilisation, les vrais chiffres Les critĂšres qui comptent vraiment Un exposĂ© pour l’école ? Un CV ? Les photos des vacances ? Tout le monde a besoin d’une imprimante. QualitĂ©, vitesse, coĂ»t Ă  la page, on peut dĂ©sormais dĂ©chiffrer le vrai du faux grĂące Ă  de vraies normes. Et pourtant, la jungle des modĂšles est vite dĂ©courageante. Jet d’encre ou laser ? Nombre de cartouches ? USB ou Wi-Fi ? Type de scanners ? Toutes les clĂ©s sont dans ce dossier. 104 PC Update


Guide d’achat imprimantes

Q

ue ça soit pour des besoins ponctuels ou intensifs, l’imprimante est un pĂ©riphĂ©rique essentiel de tout PC. Mais lorsque l’on ne s’intĂ©resse pas de prĂšs au sujet, choisir le bon modĂšle est un vrai casse-tĂȘte ! Les constructeurs ont un catalogue encore plus fourni que les fabricants de cartes mĂšres, avec de nombreuses gammes contenant chacune des dizaines de variantes, parmi lesquelles il est impossible de s’y retrouver Ă  moins de connaĂźtre prĂ©cisĂ©ment ses besoins et les critĂšres clĂ©s.

Alors qu’elles furent Ă  leurs dĂ©buts au mĂȘme tarif qu’une petite voiture, les imprimantes laser dĂ©butent vers 100 € et, plus impressionnant, les imprimantes laser couleur vers 180 €. Il y a de cela 10 ans, il n’en existait pas Ă  moins de 1 500 € ! Les tout-en-un laser sont Ă  peine plus onĂ©reuses, mais le prix d’appel est tout de mĂȘme de 200 €
 et peut littĂ©ralement s’enflammer pour les produits orientĂ©s entreprise ! IdĂ©ales pour imprimer de grandes quantitĂ©s de documents, elles sont moins adaptĂ©es Ă  la reproduction de photos. MĂȘme avec des papiers « photo » adaptĂ©s aux imprimantes laser, les rendus restant peu flatteurs.

Est-ce qu’une imprimante capable d’imprimer en 4 800 x 1 200 dpi apporte un vrai plus en qualitĂ© comparĂ©e Ă  une imprimante 1 200 x 600 ? Pourquoi les imprimantes photo utilisent de 4 Ă  7 cartouches d’encre, alors qu’un mĂ©lange des 3 couleurs primaires suffit Ă  reproduire tout le spectre ? Saviez-vous que certaines imprimantes affichant fiĂšrement une vitesse maximale de 33 pages par minute n’en font rĂ©ellement que 8,5 ? Un petit prix Ă  l’achat ne cache-t-il pas un piĂšge avec des consommables trĂšs coĂ»teux ? Les questions sont nombreuses, lorsque l’on cherche la bonne imprimante. Et suivre le marchĂ© des imprimantes est compliquĂ©, les gammes Ă©tant aussi volatiles que celles des appareils photo numĂ©riques ou des tĂ©lĂ©phones portables. Nous observons nĂ©anmoins deux grandes tendances. La gĂ©nĂ©ralisation des imprimantes tout-en-un (Ă©galement appelĂ©es multifonctions), dont le tarif s’est grandement dĂ©mocratisĂ© depuis quelques annĂ©es. Pour rappel, la tout-en-un est une imprimante qui embarque Ă©galement un scanner et qui peut donc faire office de photocopieur. Certains modĂšles plus Ă©voluĂ©s ont Ă©galement un modem RTC pour jouer le rĂŽle de fax et, parfois, de tĂ©lĂ©phone rĂ©pondeur. Dignes d’un luxe inconsidĂ©rĂ© il y a 10 ans, les tarifs dĂ©butent dĂ©sormais autour de 50/60 € ! Pour autant, il existe toujours des imprimantes autonomes, certaines encore moins chĂšres (prix d’appel Ă  40 € toutes les marques confondues), d’autres misant tout sur la qualitĂ© d’impression. Si le gain de place observĂ© par l’achat d’une multifonction est sĂ©duisant, elle n’est pas nĂ©cessaire pour qui possĂšde dĂ©jĂ  un scanner, d’autant que ceux des tout-en-un n’ont aucune fonction avancĂ©e du type scan de nĂ©gatifs. Vous pouvez Ă©galement choisir de rester fidĂšle aux pĂ©riphĂ©riques sĂ©parĂ©s afin de maximiser la fiabilitĂ© : en cas de panne du scanner, vous pouvez encore imprimer, ce qui n’est plus le cas lorsque la tout-en-un part en garantie. Mais vous perdez la fonction photocopieur, souvent lente, mais ĂŽ combien pratique.

En attendant notre comparatif d’imprimantes et de touten-un prĂ©vu pour le prochain numĂ©ro (Hardware Magazine n° 54 en kiosques en aoĂ»t), voici le guide d’achat pour tout savoir des critĂšres clĂ©s et maĂźtriser les technologies d’impression. DĂ©jouez les piĂšges marketing des constructeurs et dĂ©couvrez comment l’organisme ISO travaille depuis quelques annĂ©es Ă  raisonner des fiches techniques qui ne voulaient plus rien dire.

PC Update 105


Les critùres d’achat Jet d’encre ou laser ?

Le grand public a accĂšs Ă  deux technologies bien distinctes, le jet d’encre et le laser, les aiguilles ou le thermique se rĂ©servant Ă  des usages professionnels bien prĂ©cis. Nous entrerons dans les dĂ©tails techniques du fonctionnement des deux en fin de dossier pour les plus curieux, mais il convient de citer d’emblĂ©e les points forts et faibles des deux solutions. A rĂ©solution comparable, les imprimantes laser sont plus rapides. C’est particuliĂšrement vrai pour les pages trĂšs chargĂ©es ou les photos puisque l’imprimante laser effectue tout le travail en quelques tours de tambour, quel que soit le contenu : d’une page blanche avec 3 % de texte Ă  une photo, Ă  part la mise en mĂ©moire tampon qui sera plus longue, l’impression ne sera pas ralentie. Sur une imprimante jet d’encre, en revanche, imprimer une photo rĂ©clame des minutes et des minutes, alors que quelques secondes suffisent pour un document texte simple. Concernant la qualitĂ©, les imprimantes laser ont longtemps Ă©tĂ© supĂ©rieures en rĂ©solution, mais c’est dĂ©sormais du passĂ©. Les imprimantes jet d’encre sont aujourd’hui capables d’offrir de bien meilleurs rĂ©sultats, surtout en photo. Toutefois, les imprimantes laser qui ne font que fixer de la poudre d’encre sur la feuille (au contraire de projeter des gouttes d’encre fraĂźche) s’accommodent bien mieux des papiers d’entrĂ©e de gamme, la qualitĂ© d’impression pour un courrier sur du 80 ou du 90 g/mÂČ est gĂ©nĂ©ralement supĂ©rieure Ă  ce dont est capable une jet d’encre. Pour comparer l’impact de la rĂ©solution, du type de papiers, du nombre de cartouches et du type d’imprimantes, nous avons imprimĂ© la mĂȘme photo de test sur de nombreux modĂšles, que nous avons scannĂ©e en 2 400 dpi (rĂ©solution optique) par la suite. Certaines parties de ces scans ont Ă©tĂ© volontairement grossies, vous pourrez constater le rĂ©sultat imprimante par imprimante dans le comparatif du mois prochain.

Les imprimantes jet d’encre sont bien meilleures pour imprimer des photos.

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Les avantages du jet d’encre : ‱ Encombrement ‱ QualitĂ© d’impression des photos ‱ CoĂ»t de dĂ©part Les avantages du laser : ‱ Vitesse d’impression ‱ QualitĂ© d’impression des documents texte ‱ CoĂ»t Ă  l’usage ‱ Mieux adaptĂ© Ă  l’usage occasionnel (pas de cartouches qui sĂšchent ni de buses qui se bouchent)

QualitĂ© d’impression 1 200 x 600 dpi, 4 800 x 1 200 dpi et mĂȘme 9 600 x 2 400 dpi, les chiffres s’affolent ! Et les constructeurs en jouent. Pour beaucoup, la rĂ©solution d’impression est LE critĂšre de la qualitĂ©, mais c’est faux ! Toujours mise en avant sur les fiches techniques, la rĂ©solution d’impression renseigne plus sur le savoir-faire du fabricant que sur la qualitĂ© Ă  proprement parler. En thĂ©orie, plus la rĂ©solution est Ă©levĂ©e, plus l’impression est prĂ©cise et dĂ©taillĂ©e puisque nous parlons d’un nombre de points par pouce (ppp, dpi pour dots per inch en anglais). Mais en pratique, la qualitĂ© d’impression dĂ©pend du type de l’imprimante (jet d’encre, laser), de la qualitĂ© du papier utilisĂ©, de l’optimisation des pilotes, de l’encrassement de l’imprimante, du nombre de cartouches d’encre, de la taille des gouttes ou encore de la qualitĂ© de l’encre utilisĂ©e. Il s’agit donc d’une complexe alchimie dont voici les dĂ©tails. Dans certaines limites, la rĂ©solution d’impression reste tout de mĂȘme un gage de qualitĂ© Ă  prendre en compte. Une imprimante capable de projeter 4 800 gouttes tous les 2,54 cm (= 1 pouce) sera forcĂ©ment plus prĂ©cise que celle limitĂ©e Ă  600. Mais la problĂ©matique d’accroissement de qualitĂ© ne saurait ĂȘtre rĂ©sumĂ©e Ă  cet accroissement de la rĂ©solution car, d’une part, quasiment aucune source ne permet d’en profiter et, de l’autre, toute la chaĂźne de reproduction doit ĂȘtre adaptĂ©e, notamment la qualitĂ© du papier ! Lorsque nous parlons de source, nous pensons par exemple Ă  la photo que vous souhaitez reproduire. MĂȘme avec un appareil dernier cri 18 mĂ©gapixels qui dĂ©livre des photos en 5 184 x 3 456, pour une impression aux formats photo standard 9 x 13 cm (3,5 x 5,1 pouces) ou 10 x 15 cm (3,9 x 5,9 pouces), la rĂ©solution de la source plafonne alors Ă  1 000 ou 880 ppp. CĂŽtĂ© sortie, le papier de base (gĂ©nĂ©ralement du 80 g/mÂČ recyclĂ© basique) boit l’encre, si bien que la microgouttelette s’élargit et qu’il n’est mĂȘme pas possible d’atteindre un vrai 300 ppp tellement ça bave. Pour y remĂ©dier, il existe des papiers de meilleure qualitĂ©, dits papiers photo. Les meilleurs du marchĂ© permettent d’imprimer jusqu’en 2 400 ppp (c’estĂ -dire que 2 400 microgouttelettes distinctes peuvent ĂȘtre imprimĂ©es sans se chevaucher sur 2,54 cm de large !), c’est Ă  la fois impressionnant et preuve de la manipulation des chiffres tels que 4 800 voire 9 600 ppp comme le fait HP par exemple. Autre critĂšre, totalement immuable : l’oeil humain ! Tout comme ce dernier ne distingue plus de diffĂ©rence de fluiditĂ© Ă  partir de 24 images par seconde (standard utilisĂ© au cinĂ©ma), sa capacitĂ© Ă  distinguer une qualitĂ© (rĂ©solution) d’impression connaĂźt une limite, qui dĂ©pend de la distance d’observation. Le tableau ci-dessous rĂ©sume les principales


Guide d’achat imprimantes Les cartouches sĂ©parĂ©es permettent de rĂ©aliser des Ă©conomies et amĂ©liorent la qualitĂ© d’impression.

rĂ©solutions et prouve, encore une fois, que la montĂ©e en rĂ©solution des imprimantes tient plus de l’esbroufe qu’autre chose. Nous avons effectuĂ© des centaines d’impressions de tous les niveaux de qualitĂ© pour la rĂ©alisation de ce dossier, pour nous rendre compte qu’à l’oeil, nous ne constatons plus de progrĂšs au-delĂ  de 2 400 dpi, l’écart entre 1 200 et 2 400 Ă©tant dĂ©jĂ  trĂšs peu perceptible. En revanche, l’impact du papier est considĂ©rable. Sur du papier 80 g standard, nous ne voyons dĂ©jĂ  plus de diffĂ©rence entre 600 et 1 200 dpi, le papier photo est donc d’une grande importance ! Nous reviendrons en dĂ©tail sur les types de papiers un peu plus loin dans ce dossier. La qualitĂ© d’impression n’est pas que rĂ©solution. Quand on s’intĂ©resse Ă  la reproduction de photos, les couleurs, leur Ă©clat, leur dynamique et leur fidĂ©litĂ© sont Ă©galement trĂšs importants. De base, les imprimantes couleur ont une cartouche (jet d’encre) ou un toner (laser) 3 couleurs (cyan, magenta, jaune), les couleurs primaires qui permettent de reproduire tout le spectre. Depuis des annĂ©es, les constructeurs se sont rendu compte qu’il Ă©tait pourtant possible d’amĂ©liorer la fidĂ©litĂ© des couleurs et notamment le contraste en ajoutant d’autres cartouches de couleur aux imprimantes jet d’encre, si bien qu’il existe des modĂšles Ă  4, 5 ou 6 couleurs, les couleurs complĂ©mentaires Ă©tant des variantes plus claires des couleurs primaires. Chez Epson, par exemple, les imprimantes photo ont 6 cartouches, 1 noire, 1 cyan, 1 cyan clair, 1 magenta, 1 magenta clair et 1 jaune. Technique diffĂ©rente chez HP qui propose jusqu’à 5 cartouches, 1 noire, 1 noire spĂ©ciale photo (plus dense et miscible avec les autres couleurs), 1 cyan, 1 magenta et 1 jaune. Les cartouches de couleur sĂ©parĂ©es apportent un petit bonus qualitatif, car les buses ne sont pas encrassĂ©es par la couleur prĂ©cĂ©dente lorsqu’elles sont utilisĂ©es ; le vĂ©ritable intĂ©rĂȘt des cartouches sĂ©parĂ©es est surtout d’ordre Ă©conomique, nous allons y revenir. A propos de qualitĂ©, nous constatons une dynamique amĂ©liorĂ©e et un plus grand nombre de couleurs entre une imprimante basique Ă  cartouche 3 couleurs et une imprimante photo Ă  couleurs sĂ©parĂ©es. Sur les HP avec la cartouche spĂ©ciale photo, mĂȘme les dorures sortent correctement, alors que nous avons droit Ă  une variante de jaune verdĂątre sur la majoritĂ© des imprimantes normales, un dĂ©tail dont sont incapables mĂȘme les meilleures Epson Style Photo, des rĂ©fĂ©rences par ailleurs. Les constructeurs promettent aussi une diffĂ©rence de qualitĂ© suivant la qualitĂ© des encres utilisĂ©es. Sans aller jusqu’à nous intĂ©resser Ă  la composition

« A quoi bon acheter une imprimante 9 600 dpi si l’on considĂšre que les meilleurs papiers autorisent 4 000 dpi et qu’une photo 18 MP en 9 x 13 cm n’autorise que 1 000 dpi ? » chimique de chacune d’entre elles, nous avons effectuĂ© des tests qualitatifs avec les cartouches d’origine des constructeurs, ainsi que des cartouches d’autres marques. S’il est gĂ©nĂ©ralement impossible d’observer la moindre diffĂ©rence pour des documents de travail (texte, graphiques en couleur), la qualitĂ© photo s’en ressent. La rĂ©solution ne semble pas en pĂątir, mais la fidĂ©litĂ© des couleurs prend une claque.

Vitesse d’impression Depuis toujours, la vitesse fait partie des critĂšres principaux lorsque l’on choisit une imprimante, une donnĂ©e mise en avant par les constructeurs. Mais les constructeurs se sont livrĂ© une telle guerre des chiffres durant des annĂ©es que les valeurs annoncĂ©es ont fini par ne plus rien vouloir dire. ConcrĂštement, nous nous sommes retrouvĂ© Ă  tester des imprimantes annoncĂ©es pour 12 pages par minute qui se sont rĂ©vĂ©lĂ©es plus rapides que d’autres affichĂ©es Ă  33 pages

Le tableau ci-dessous indique la rĂ©solution au-delĂ  de laquelle l’oeil humain ne distingue plus de diffĂ©rence :

Distance d’observation

RĂ©solution qu’il n’est pas nĂ©cessaire de dĂ©passer

6,3 cm

1 200 ppp

12,7 cm

600 ppp

25,3 cm

300 ppp (résolution de PC Update)

76 cm

100 ppp

1m

76 ppp

2m

38 ppp

5m

15 ppp

10 m

7,6 ppp

PC Update 107


En mode normal (et non en mode brouillon), les imprimantes laser sont plus rapides que les jet d’encre.

par minute ! Comment sont rĂ©alisĂ©es les mesures, peuton se fier aux fiches techniques ? Vous constaterez que, de plus en plus, les constructeurs d’imprimantes et de tout-en-un annoncent deux vitesses diffĂ©rentes. La premiĂšre, toujours la plus rapide, ne veut pas dire grand-chose. Les critĂšres Ă©tant choisis par le constructeur, il utilise gĂ©nĂ©ralement des fichiers de test allĂ©gĂ©s (de 3 Ă  5 % de remplissage d’une page A4) et la qualitĂ© d’impression est au minimum, le mode brouillon, c’est-Ă -dire une qualitĂ© approximative dont personne ne se satisfait rĂ©ellement. Depuis deux ans, l’organisme de standardisation ISO a enfin mis les choses Ă  plat en dĂ©finissant la norme ISO/IEC 24734 qui vise Ă  comparer toutes les imprimantes de la mĂȘme façon. La majoritĂ© des constructeurs s’y sont mis indiquant dĂ©sormais, en deuxiĂšme position, la vitesse d’impression Ă  la norme ISO. Trois fichiers de 4 pages chacun (un Excel,

un Word et un PDF) forment un jeu d’impression de 12 pages. Sachant que la premiĂšre page est toujours plus longue Ă  imprimer, les constructeurs publient gĂ©nĂ©ralement la mesure ESAT (Estimated Saturated Throughput) : c’est une mĂ©thode qui consiste Ă  imprimer un jeu + 4 minutes, en effectuant la moyenne des pages par minute sur ce laps de temps chronomĂ©trĂ©, le premier jeu n’étant pas pris en compte. La norme ISO impose d’utiliser les rĂ©glages par dĂ©faut du pilote, seul le passage en mode noir et blanc est autorisĂ© pour mesurer ce mode. Vous verrez ainsi des imprimantes impressionnantes, capables de dĂ©biter 32 pages par minute au maximum, en fait des brouillons peu remplis, qui tombent tout d’un coup Ă  8,4 pages par minute en mesure ISO ! Dans l’encadrĂ© ci-contre, vous trouverez un lien qui permet de reproduire soi-mĂȘme les tests ISO. Parmi les fichiers proposĂ©s, c’est le fichier Office_Final.zip qu’il faut tĂ©lĂ©charger. Nous avons pu constater que Canon, Epson, HP et Lexmark communiquent des vitesses ISO pour leurs produits, mais ce n’est pas encore le cas chez Brother, Oki et Samsung. L’organisme ISO a, par ailleurs, dĂ©fini la norme ISO/EIC 24735 qui permet de comparer la vitesse de reprographie, c’est-Ă -dire de comparer les performances en fonction photocopie des tout-en-un Ă  l’aide d’un document unique. Si l’analyse technique des mĂ©thodes de mesure de vitesse d’impression est intĂ©ressante, ce critĂšre n’est guĂšre vital Ă  la maison ou mĂȘme dans une PME. La comparaison d’un modĂšle Ă  l’autre avait beaucoup de sens dans les annĂ©es 90, car les modĂšles jet d’encre d’époque rĂ©clamaient plusieurs minutes par page mais Ă  prĂ©sent, tous les modĂšles sont capables d’au moins 5 pages par minute. La comparaison de la vitesse d’impression en mode ultrahaute qualitĂ©, ou en mode photo, est en revanche pertinente. En effet, ces impressions restent particuliĂšrement lentes, si bien qu’il existe des Ă©carts de plusieurs minutes d’une imprimante Ă  l’autre. Les constructeurs ne communiquent gĂ©nĂ©ralement pas sur cet usage, lacune que nous comblerons durant les tests du comparatif d’imprimantes et de tout-en-un Ă  venir.

Entretien Les imprimantes ne rĂ©clament pas beaucoup d’entretien. Si elles sont rarement utilisĂ©es, les modĂšles jet d’encre peuvent connaĂźtre un problĂšme de buses bouchĂ©es, mais des cycles de nettoyage proposĂ©s dans le pilote (quand ils ne sont pas automatiques) permettent gĂ©nĂ©ralement de rĂ©gler le problĂšme ; dans le cas contraire, remplacer les cartouches et donc la tĂȘte d’impression (qui contient les buses) est la solution. La mĂ©canique du bac de rĂ©ception est, en gĂ©nĂ©ral, la seule partie assez fragile de ces impri-

En savoir plus sur la vitesse d’impression

En mode normal (et non en mode brouillon), les imprimantes laser sont plus rapides que les jet d’encre.

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‱ TĂ©lĂ©charger les fichiers de test ISO : tinyurl. com/3c8dvud ‱ MĂ©thodologie Canon (avec vidĂ©o comparative) : tinyurl.com/44mmh9w ‱ MĂ©thodologie Epson (vitesse max et ISO) : tinyurl. com/43ufpje ‱ MĂ©thodologie HP (vitesse max et ISO, avec rapports des tests) : tinyurl.com/3aommuv


Guide d’achat imprimantes

mantes, mais il n’y a rien Ă  entretenir Ă  leur niveau ; si une panne survient, il faudra faire sans ou jeter l’imprimante pour en acheter une nouvelle. Pour le laser, rien Ă  faire en particulier, surtout Ă  l’échelle d’un particulier qui n’utilise pas suffisamment son imprimante pour l’encrasser. Au fil du temps, si le caoutchouc des rouleaux sĂšche trop ou avec du papier de mauvaise qualitĂ©, des problĂšmes d’entraĂźnement peuvent se produire et la feuille peut se retrouver coincĂ©e Ă  l’intĂ©rieur (le fameux bourrage papier). Si ça vous arrive de façon rĂ©guliĂšre, inutile de chercher une rĂ©paration : le coĂ»t dĂ©passe l’achat d’une nouvelle machine, si bien que personne ne s’en occupera. Il existe, en revanche, des entreprises spĂ©cialisĂ©es dans l’entretien des modĂšles laser professionnels, sur des dizaines de milliers d’impressions, un peu de poudre aussi fine soitelle finit toujours par encrasser la mĂ©canique. Une imprimante jet d’encre tient rarement plus de 3 ou 4 ans en utilisation intensive (les constructeurs recommandent entre 500 et 1 000 feuilles/mois au maximum). Ça n’est pas bien grave si l’on considĂšre que le coĂ»t des consommables est bien plus important que le prix de la machine, la politique commerciale des constructeurs renforçant l’équation. Pour profiter de meilleures encres et d’impressions plus prĂ©cises, voire plus Ă©conomes, vous avez tout intĂ©rĂȘt Ă  changer rĂ©guliĂšrement de machine.

LongĂ©vitĂ© des impressions Quand on imprime des documents importants, que ça soit des courriers ou des photos, c’est souvent pour les conserver, longtemps. Qui ne s’est jamais fait avoir par des impressions complĂštement passĂ©es au bout de quelques annĂ©es ? Le texte Ă  peine lisible, les couleurs complĂštement dĂ©lavĂ©es ! Mais bien malin est celui qui affirme combien de temps tient une impression. MĂȘme les constructeurs avec leurs labos et leurs ingĂ©nieurs en chimie ne peuvent donner que des estimations. Selon nous, il n’existe pas vraiment de disparitĂ© d’une marque Ă  l’autre en la matiĂšre, c’est avant tout une question de stockage des Ă©preuves. Une photo conservĂ©e dans un album tiendra beaucoup plus longtemps que celle exposĂ©e au mur sous verre, qui ellemĂȘme sera encore fringante des annĂ©es aprĂšs celle posĂ©e sans protection Ă  la lumiĂšre du soleil. La qualitĂ© du papier, et dans une moindre mesure des encres, joue tout de mĂȘme un rĂŽle important et, si vous souhaitez mettre toutes les chances de votre cĂŽtĂ©, mieux vaut investir dans du haut de gamme. La majoritĂ© des constructeurs proposent des papiers photo de qualitĂ©, garantis pour tenir 100 ans, pourvu que les impressions utilisent les cartouches d’encre de la marque et soient stockĂ©es Ă  l’abri de la lumiĂšre. Citons, par exemple, les papiers Canon PIXMA ChromaLife 100+ et Lexmark PerfectFinish. Des marques qui ne fabriquent pas d’imprimantes en vendent Ă©galement, comme Kodak (Professional Inkjet Photo Paper) ou Fuji (Fujiflex). Soyons pragmatique. Personne n’a jamais menĂ© de tests mĂ©thodiques sur 5 ou 10 ans. Les conditions de stockage Ă©tant du reste trop variables. Et quand bien mĂȘme le ferait-on, les constructeurs auraient beau jeu d’avancer leurs progrĂšs technologiques depuis lors. Si ce critĂšre est important pour vous, il ne reste que la prudence et le respect des prĂ©conisations des constructeurs par « principe de prĂ©caution ».

Consommables VoilĂ  un critĂšre de choix majeur pour une imprimante : le coĂ»t des consommables, en l’occurrence des cartouches

d’encre et autres toners. Depuis de nombreuses annĂ©es, les constructeurs ont bien compris qu’il Ă©tait intĂ©ressant d’appĂąter le client avec des prix d’achat d’imprimantes trĂšs attractifs, la marge Ă©tant surtout faite sur les consommables. Estimer le coĂ»t de revient d’une imprimante dĂ©pend de plusieurs critĂšres. En premier, son usage personnel. Faire une estimation de l’utilisation permet de choisir entre jet d’encre et laser, entre noir et blanc et couleur, etc. Il faut ensuite prendre en compte le coĂ»t des cartouches/toners de remplacement, mais aussi et surtout leur rendement, c’est-Ă -dire le nombre de pages qu’elles permettent d’imprimer. Il serait injuste d’exclure une imprimante dont les cartouches sont deux fois plus chĂšres que la concurrente, si ces derniĂšres permettent d’imprimer trois fois plus ! En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les imprimantes jet d’encre ont des cartouches assez abordables (de 5 Ă  35 € la cartouche), tandis que les modĂšles laser rĂ©clament des toners beaucoup plus coĂ»teux (50 Ă  150 €). Toutefois, les imprimantes jet d’encre ont une autonomie de quelques centaines de pages (voire dizaines, si l’on parle de photos), tandis que les imprimantes laser peuvent imprimer des milliers de pages. De plus, les cartouches d’encre de couleur sĂ©parĂ©es sont vendues Ă  un petit prix (5 Ă  10 € piĂšce) comparĂ©es aux grosses cartouches 3 couleurs (15 Ă  35 €), ce qui permet de ne changer que la couleur Ă©puisĂ©e. Presque toutes les marques proposent de choisir entre des cartouches/toners « normaux » et des cartouches/ toners « haute capacitĂ© ». C’est un abus de langage et une façon de plus d’exploiter les acheteurs puisque, sauf rares exceptions, les cartouches et toners sont strictement identiques (leur coĂ»t de fabrication est donc le mĂȘme), il y a seulement beaucoup moins d’encre ou un peu moins de poudre dedans, alors que l’écart de prix n’est pas trĂšs important. Pour rĂ©duire les abus et mieux estimer la durĂ©e de vie des cartouches, l’organisme ISO a publiĂ© des normes d’évaluation du rendement des cartouches d’encre. Apparue au milieu des annĂ©es 2000, la norme ISO/IEC 24711 propose un set de 5 pages (documents de travail texte et graphiques en noir et en couleur) imprimĂ© autant de fois qu’il y a de l’encre dans les cartouches. La norme prĂ©cise que les tests doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s par les constructeurs sur au moins trois imprimantes et au moins trois jeux de cartouches par imprimante, dans un environnement Ă  23 °C (+/- 2 °C). Le critĂšre de remplacement des cartouches intervient lorsque l’imprimante ou son pilote le rĂ©clame. Pour les imprimantes laser, la norme Ă©quivalente existe sous le label ISO/IEC 19752, mais il n’y a ici qu’un seul document texte noir et blanc avec un taux de remplissage de 5 %. Pour estimer la durĂ©e de vie des toners couleur, point de norme officielle. Nous avons simulĂ©, en fin de ce dossier, des tarifs Ă  la page concrets correspondant Ă  diffĂ©rents scĂ©narios d’usage.

« La vitesse d’impression normalisĂ©e ISO dĂ©voile des situations cocasses oĂč des imprimantes annoncĂ©es 33 pages par minute (vitesse max) sont, en pratique, moins rapides que d’autres annoncĂ©es 10 pages par minute (vitesse ISO) ! » PC Update 109


Quasi introuvables en Europe, ce genre de kit de remplissage qui alimente directement des cartouches modifiĂ©es est ce qu’il y a de plus Ă©conomique.

‱ Toner Services : alternative (13 ml) : 4,20 € ‱ Tinkco : alternative (9 ml) : 6 € ‱ Inkpin.com : flacon 100 ml encre noire : 7,50 € Brother HL-2130 Impossible de trouver des toners alternatifs pour ce modùle ; le bas prix de l’original (35 €) est une explication valable.

Cartouches alternatives et remplissage

Ce n’est un secret pour personne, ce qui coĂ»te cher dans l’impression, ce sont les consommables. Pour rĂ©aliser des Ă©conomies, deux pistes possibles : l’achat de cartouches chez des marques tierces, moins chĂšres que celles du constructeur ou, encore plus drastique, le remplissage des cartouches vides. Les Ă©carts de prix sont parfois consĂ©quents, voici l’exemple pour quatre imprimantes que nous avons Ă©galement utilisĂ©es en fin de dossier pour le calcul du coĂ»t Ă  la page. Entre parenthĂšses, le litrage et le nombre de pages lorsqu’ils sont communiquĂ©s ; nous ajoutons le poids des cartouches, tel que nous l’avons mesurĂ©. HP Deskjet 1000 ‱ Origine : noire grande capacitĂ© (8 ml, 480 pages) : 27 € ‱ France Toner : noire grande capacitĂ© remanufacturĂ©e : 24 € ‱ Toner Services : noire grande capacitĂ© alternative (580 pages) : 21 € ‱ Tinkco : kit de remplissage noir (120 ml) : 15 € ‱ Encre Hermane : kit de remplissage noir (100 ml) : 36 € ‱ Origine : couleur grande capacitĂ© (8 ml, 330 pages) : 27 € ‱ France Toner : couleur grande capacitĂ© remanufacturĂ©e : 24 € ‱ Toner Services : couleur grande capacitĂ© alternative (415 pages) : 21 € ‱ Tinkco : kit de remplissage couleur (3 x 40 ml) : 15 € ‱ Encre Hermane : kit de remplissage couleur (3 x 50 ml) : 41,50 € Epson Stylus Photo PX720WD ‱ Origine : quelle que soit la couleur (7,4 ml) : 12 € ‱ Origine : quelle que soit la couleur, grande capacitĂ© (17 ml) : 15 € ‱ France Toner : alternative (11 ml noir, 12 ml couleur) : 7,50 €

Des marques trĂšs connues, comme Verbatim, fabriquent des toners (ou encres).

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HP LaserJet Pro CP1025 Impossible de trouver des toners alternatifs pour ce modĂšle Ă©galement. Comme vous pouvez le constater, s’il y a toujours d’importantes rĂ©ductions vis-Ă -vis des cartouches d’origine, il existe nĂ©anmoins d’importantes disparitĂ©s d’un fournisseur Ă  l’autre. Le remplissage est trĂšs nettement plus avantageux financiĂšrement que le remplacement des cartouches ; en revanche, il faut tenir compte du fait que les buses ne sont plus remplacĂ©es Ă  chaque fois ! L’expĂ©rience montre que les cartouches peuvent, en gĂ©nĂ©ral, ĂȘtre remplies une dizaine de fois sans incidence. Concernant la qualitĂ© de l’encre proposĂ©e, il est impossible de repĂ©rer une diffĂ©rence pour du texte noir et blanc, mais les photos Ă©voluent un peu. Globalement, ça reste d’un trĂšs bon niveau, mĂȘme Ă  un petit prix. Il est, en revanche, dur de se prononcer sur la tenue dans le temps de ces encres Ă  bas prix.

Encombrement, bruit et vibrations Pour certains, l’encombrement d’une imprimante est un critĂšre clĂ©. La vie en studio ou simplement un emplacement mesurĂ© dans le bureau contraignent Ă  Ă©viter les monstres de 50 cm de haut. La gĂ©nĂ©ralisation des tout-en-un contribue Ă  amĂ©liorer les choses en Ă©vitant de multiplier les appareils, mais si vous n’avez jamais besoin de scanner ou photocopier, vous trouverez des imprimantes seules encore plus compactes. Les imprimantes jet d’encre sont plus petites que les imprimantes laser pĂ©nalisĂ©es par leur tambour. Il existe d’ailleurs des imprimantes jet d’encre transportables pour les pros en voyage, une solution de plus pour gagner de l’espace malgrĂ© des prix assez Ă©levĂ©s (150 Ă  300 €). Par exemple, le modĂšle HP Officejet H470 qui ne mesure que 34 x 18,5 x 8 cm ou la Canon Pixma iP100 de 32 x 18,5 x 6,2 cm qui existe mĂȘme avec option batterie. Ces derniĂšres offrent beaucoup moins de fonctions (impression pure et simple) et il n’y a pas de bac de rĂ©ception (les feuilles sortent Ă  mĂȘme la table), mais la qualitĂ© est au rendez-vous (jusqu’à 9 600 x 2 400 sur l’IP100 !) ainsi que la vitesse (9 pages par minute en noir et blanc, norme ISO). Parfois gĂȘnantes par leurs dimensions, les imprimantes sont Ă©galement des sources de bruit. Si elles sont totalement silencieuses en veille, l’impression inaudible n’existe pas. Heureusement, les bruits stridents des imprimantes d’autrefois n’existent plus depuis longtemps, mais il est impossible d’espĂ©rer une imprimante silencieuse. ParticuliĂšrement audibles, les claquements mĂ©caniques des imprimantes jet d’encre lorsque les feuilles s’enchaĂźnent, qui couvrent le bruit des buses qui font des allers-retours sur le papier. Les imprimantes laser sont un peu moins bruyantes (Ă  peine), mais le souffle et le bruit du moteur d’entraĂźnement du dĂ©but Ă  la fin de l’impression sont souvent moins dĂ©sagrĂ©ables. Les modĂšles les plus audibles dĂ©passent rarement les 45 dB, c’est-Ă -dire le bruit d’un ventilateur CPU


Guide d’achat imprimantes

assez bruyant, Ă  peine de quoi rĂ©veiller quelqu’un qui dormirait Ă  proximitĂ©. Ce volume sonore serait donc dĂ©sagrĂ©able si le bruit Ă©tait permanent, mais puisqu’il ne s’agit que des courts laps de temps nĂ©cessaires aux impressions, il n’y a pas pĂ©ril. En dĂ©finitive, le bruit n’est pas vraiment un critĂšre d’achat, sauf exceptions que nous ne manquerons pas de signaler durant le comparatif Ă  venir. Des rumeurs circulent sur les vibrations gĂ©nĂ©rĂ©es par certaines imprimantes. C’est un faux problĂšme, aucune des dizaines d’imprimantes reçues Ă  la rĂ©daction ne gĂ©nĂšre des vibrations au point qu’elles soient transmises au bureau et deviennent audibles.

Connectique USB : historiquement, les imprimantes ont trĂšs longtemps utilisĂ© le port parallĂšle. Cette prise, sans concurrence des annĂ©es 80 au dĂ©but des annĂ©es 2000, a fini par disparaĂźtre au profit de l’USB. Plus pratique (dĂ©tection automatique de l’imprimante), celui-ci est aussi devenu plus performant (autorisant des transferts plus rapides du PC Ă  l’imprimante). Les ports parallĂšles des antiques PC ne dĂ©bitaient guĂšre plus de 150 ko/s, mais les PC de la fin des annĂ©es 90 Ă©taient capables de grimper Ă  1 Mo/s, c’est-Ă -dire plus que l’USB de premiĂšre gĂ©nĂ©ration qui saturait Ă  600 ko/s. Mais les imprimantes modernes sont toutes en USB 2.0, nettement plus rapide (jusqu’à 30 Mo/s environ), un dĂ©bit qui permet de bonnes prestations sur les tout-en-un, que ça soit pour imprimer, scanner ou mĂȘme utiliser le lecteur de cartes de l’imprimante depuis son PC. Si vous dĂ©sirez imprimer depuis d’autres ordinateurs que celui auquel elle est branchĂ©e, il est possible de partager l’imprimante en rĂ©seau, mais avec la contrainte que ce PC reste allumĂ©. Il existe toutefois des serveurs d’impression rĂ©seau munis d’une prise USB, afin de transformer n’importe quelle imprimante en imprimante rĂ©seau. C’est une des nombreuses fonctions des box ADSL rĂ©centes (Freebox, SFR box, Dartybox
 mais pas la Livebox). Ethernet : le branchement en rĂ©seau filaire Ethernet est de plus en plus courant sur les imprimantes modernes. IntĂ©grant un serveur d’impression rĂ©seau, les modĂšles munis d’une prise Ethernet sont non seulement accessibles par l’ensemble des ordinateurs du rĂ©seau, mais il est Ă©galement possible de ranger l’imprimante dans un placard puisque celle-ci n’a pas besoin d’une connexion directe avec un PC. La vitesse d’impression depuis le rĂ©seau filaire n’est pas plus lente qu’en local via un cĂąble USB. Wi-Fi : signe des temps, les imprimantes rĂ©seau conçues pour le grand public sont de plus en plus souvent Wi-Fi, avec ou sans prise Ethernet en complĂ©ment. Offrant encore plus de libertĂ©, l’imprimante Wi-Fi peut ĂȘtre placĂ©e n’importe oĂč dans la maison pourvu qu’il y ait une prise Ă©lectrique Ă  proximitĂ©. Les imprimantes les plus rĂ©centes sont en 802.11n, qui offre un dĂ©bit suffisant pour ne pas trop remarquer de ralentissements vis-Ă -vis d’une connexion filaire USB ou Ethernet. Seuls les gros documents photo sont ralentis. Le phĂ©nomĂšne est amplifiĂ© sur les imprimantes Wi-Fi qui se contentent de la norme 802.11g, dont le dĂ©bit n’excĂšde pas 2,5 Mo/s dans des conditions de rĂ©ception idĂ©ales.

Scanner Second rîle d’une tout-en-un, le scanner dispose de quelques variantes. Le premier critùre est le type de l’alimentation. En plus du mode à plat (couvercle qui s’ouvre et

dĂ©pose du document Ă  plat), il propose parfois une insertion Ă  dĂ©filement (feuilles posĂ©es dans un bac d’alimentation et avalĂ©es par le scanner). Pour scanner/faxer des courriers de plusieurs pages, cette option est bien pratique. En revanche, il est limitĂ© aux feuilles de papier peu Ă©paisses, dur de scanner des photos. Le mode Ă  plat se rĂ©serve aux pages d’un livre ou mĂȘme Ă  un objet aussi incongru qu’un processeur ou une barrette de RAM. Second critĂšre important, la rĂ©solution. Plus il y a de pixels, meilleure sera la qualitĂ© d’acquisition/reproduction et vous pourrez mĂȘme procĂ©der Ă  des agrandissements. En revanche, faites bien attention Ă  ne pas tomber dans le piĂšge de l’interpolation : les scanners ont une rĂ©solution optique (la vraie rĂ©solution dont le capteur est capable), c’est celle qui compte. La rĂ©solution interpolĂ©e est une rĂ©solution virtuellement supĂ©rieure avec des pixels simulĂ©s en plus : encore une astuce marketing totalement sans intĂ©rĂȘt. Il faut Ă©viter les scanners infĂ©rieurs Ă  300 ppp pour une reproduction de texte, mais il n’en existe plus qui soient moins bons que 600 ppp, une valeur idĂ©ale. Les meilleurs scanners de tout-en-un sont capables de 2 400 x 1 200 ppp (rĂ©solution optique), c’est Ă©norme lorsque l’on sait que 600 dpi suffisent largement la plupart du temps. Les rĂ©solutions supĂ©rieures permettront de zoomer sur de petits dĂ©tails mais encore faut-il que le support dispose d’une qualitĂ© suffisante. Sauf exception, les scanners des tout-en-un sont basiques. Ils ne proposent pas d’options telles qu’un dos Ă©clairĂ© pour scanner des nĂ©gatifs ou un rĂ©glage de profondeur de champ pour scanner des objets, tout en restant nets sur plus d’un demicentimĂštre. Enfin, le scanner est Ă©galement caractĂ©risĂ© par sa vitesse de numĂ©risation. Celle-ci dĂ©pend de la rĂ©solution (plus la rĂ©solution est Ă©levĂ©e, plus l’acquisition est longue). Les tout-en-un pouvant Ă©galement imprimer, le couple scanner + imprimante accouche d’un photocopieur, utilisable PC Ă©teint. Il existe une norme ISO pour comparer la vitesse des copieurs, c’est la norme ISOIEC 24735 avec un document standardisĂ© copiĂ© 11 fois. Deux mesures sont retenues, la premiĂšre copie (FCOT pour First Copy Out Time) et la vitesse continue calculĂ©e sur les 10 autres pages.

Fonctions/critĂšres supplĂ©mentaires Afficheur LCD : ce n’est pas une fonction Ă  proprement parler, mais l’afficheur LCD qui Ă©quipe dĂ©sormais la majoritĂ© des imprimantes permet de simplifier son usage. Plus pratique qu’une sĂ©rie de LED, vous pourrez aisĂ©ment constater si l’imprimante est prĂȘte, lire un message d’erreur et rĂ©gler des paramĂštres comme le nombre de photocopies ou mĂȘme l’adresse IP d’un modĂšle rĂ©seau. Sur certaines imprimantes, l’écran passe d’une paire de lignes de texte noir et blanc Ă  un vĂ©ritable Ă©cran couleur qui permet, par exemple, de visionner des photos depuis une carte mĂ©moire et de lancer une impression sans mĂȘme allumer le PC ! Le paroxysme de l’écran LCD est atteint par HP sur l’eStation HP Photosmart avec un Ă©cran amovible de 7" baptisĂ© Zeen (les plus grands smartphones culminent Ă  4,3") et un OS Android 2.1 qui en font une vĂ©ritable minitablette, il ne lui manque que la 3G et le GPS ! Lecteur de cartes mĂ©moire : de plus en plus d’imprimantes embarquent un lecteur de cartes mĂ©moire multiformat. C’est un double atout car, au-delĂ  de la fonction premiĂšre qui permet d’imprimer sans PC, le lecteur de cartes est gĂ©nĂ©ralement accessible sur le PC (imprimantes branchĂ©es en USB, pas en rĂ©seau), bien pratique pour regarder ses photos sur grand Ă©cran, sans

PC Update 111


Le plus souvent, la prĂ©sence d’un lecteur de carte autorise l’impression sans allumer le PC.

brancher l’APN. Mais Ă©videmment, nous ne pouvons que vous recommander d’éviter une impression directe, une simple correction automatique des niveaux sur PC ayant un effet magique sur la plupart des photos.

les documents scannĂ©s Ă  mĂȘme la clĂ© USB (en PDF, JPEG ou TIFF) avec le nom de son choix. Ces fonctions sont trĂšs peu supportĂ©es pour le moment, Brother fait office de pionnier.

Prise USB : en sus ou Ă  la place d’un lecteur de cartes, les imprimantes sont parfois Ă©quipĂ©es d’une prise USB accueillant une clĂ© de stockage. Celle-ci permet le plus souvent d’utiliser la fonction « Direct USB Printing », c’est-Ă -dire l’impression d’un document stockĂ© sur la clĂ©, sans mĂȘme allumer le PC. Les formats pris en charge ne sont pas trĂšs nombreux : PDF, JPG, TIFF. Il est Ă©galement possible d’y brancher des appareils photo numĂ©riques, mais c’est sans grand intĂ©rĂȘt s’il y a dĂ©jĂ  le lecteur de cartes mĂ©moire. Il est Ă©galement possible d’enregistrer

Fax : la majoritĂ© des imprimantes multifonctions grand public se contentent des fonctions impression/numĂ©risation/copie, mais certaines embarquent Ă©galement un fax. Pour un usage trĂšs occasionnel, autant se contenter des nombreux services de fax par le Web, mais les gros consommateurs de ce mode d’envoi de documents prĂ©fĂ©reront une tout-en-un avec fax. Tous les fax ayant la mĂȘme vitesse d’émission (modem Ă  9 600 bauds), les seuls critĂšres de choix sont le type du scanner (Ă  plat ou Ă  dĂ©filement) suivant les documents que vous faxez et la prĂ©sence ou non d’un combinĂ© de tĂ©lĂ©phone. En thĂ©orie, l’ajout d’un fax ne devrait pas beaucoup se sentir sur la facture, mais il n’existe hĂ©las aucune tout-en-un d’entrĂ©e de gamme munie d’un fax, si bien que le prix d’appel est de 200 €. Impression sur diffĂ©rents supports : par dĂ©faut, les imprimantes standard impriment des pages A4. Certaines rĂ©clament une marge, d’autres un peu plus Ă©voluĂ©es (la majoritĂ© aujourd’hui, en constant progrĂšs) peuvent imprimer de bord Ă  bord ; c’est une information rarement prĂ©cisĂ©e dans les fiches techniques, c’est pourquoi nous y prĂȘterons une attention particuliĂšre dans notre comparatif Ă  venir. Concernant les formats plus petits, comme les photos, toutes les imprimantes impriment dĂ©sormais de bord Ă  bord, il n’y a pas besoin de laisser une petite marge blanche. Selon vos besoins, prĂȘtez attention aux autres supports pris en charge. Enveloppes, Ă©tiquettes et mĂȘme CD/DVD, certaines imprimantes sont versatiles !

Tirages photo en ligne L’alternative consistant Ă  faire imprimer ses photos en ligne est Ă  prendre en compte, tant pour un usage occasionnel (Ă©vite d’acheter une imprimante photo haut de gamme) qu’intensif (solution moins chĂšre que le coĂ»t des consommables). Nous avons comparĂ© les labos les plus connus afin de mesurer la qualitĂ© et d’analyser les prix. Pour chacun, nous avons fait imprimer une sĂ©rie de quatre photos aux formats classiques (9 x 13 et 10 x 15), ainsi qu’une photo agrandie en 20 x 30 (presque un format A4). Le constat commun est plutĂŽt satisfaisant, mais il y a de gros Ă©carts de prix

d’un prestataire Ă  l’autre. Pour des photos parfaites, il faut prendre le soin de les retoucher soi-mĂȘme sur son ordinateur, car les logiciels d’upload et de modification d’image de ces sites sont trĂšs insuffisants. PrĂ©cisons que tous les sites gĂšrent le JPEG, certains le TIFF et quelques formats courants, mais aucun n’accepte les images brutes (RAW). ‱ ExtraFilm (www.extrafilm.fr) : en plus du 10 x 15 pour les formats classiques, 10 x 14 pour les appareils numĂ©riques avec capteur 4/3. Photos reçues sous 4 jours, qualitĂ© sans reproche.

Site

Moteur d’upload/retouche

Tirage 10 x 15 1er prix

Tirage 10 x 15 luxe

ExtraFilm

Moteur Java pratique pour l’upload, aucune retouche proposĂ©e sauf recadrage

8 cents ; papier Fujifilm Crystal Archive brillant

18 cents (Ă  l’unitĂ©), 12 cents (par 100) ; papier Fujifilm Crystal Archive SuprĂȘme, mat ou brillant

Foto

Moteur Java pratique pour l’upload, rotation, cadrage, ajout de texte et correction yeux rouges

1 cent (Ă  l’unitĂ©), 5 cents (par 66) ; papier Kodak Edge

12 cents ; papier Kodak Royal mat ou brillant

Kodak Gallery

Application Web, téléchargement facile, rotation, cadrage, correction automatique

N/A

13 cents (Ă  l’unitĂ©), 11 cents (par 100) ; papier Kodak Resin Coated

myPIX

Moteur Java pratique pour l’upload (possible depuis Picasa), seules retouches possibles : rotation et cadrage

12 cents ; papier Kodak Edge

18 cents ; papier Kodak Royal

Photobox

Moteur Java pratique pour l’upload, aucune retouche proposĂ©e

9 cents ; papier Fuji Archive ou Kodak Edge

19 cents ; papier Fuji Archive SuprĂȘme ou Kodak Royal

Photoweb.fr

Moteur Java pratique pour l’upload, aucune retouche proposĂ©e sauf recadrage

8 cents ; Fuji Archive

18 cents (Ă  l’unitĂ©), 16 cents (par 20) ; papier Fuji Archive SuprĂȘme

Pixum

Téléchargement rapide via navigateur, possibilité de télécharger le logiciel Pixum de gestion de bibliothÚques photo et retouches

N/A

13 cents (Ă  l’unitĂ©), 12 cents (par 26) ; papier Kodak Royal

112 PC Update


Guide d’achat imprimantes

Certains tout-en-un fond téléphone sans fil, répondeur et fax !

CapacitĂ© et nombre de bacs : une des principales diffĂ©rences entre les imprimantes grand public et professionnelles est la capacitĂ© du bac d’alimentation. Les tout-en-un compactes et abordables permettent gĂ©nĂ©ralement de stocker de 20 Ă  100 feuilles, alors que les imprimantes pour groupes de travail ont des bacs d’au moins 250 feuilles, souvent 500 feuilles. D’autre part, il n’y a jamais plus d’un seul bac pour les imprimantes Ă  moins de 300 €, les modĂšles professionnels ont deux, voire trois bacs, permettant par exemple de mixer un stock de feuilles blanches, de papier Ă  en-tĂȘte et de factures. Impression via Internet : l’impression via Internet (WANPRINT) existe depuis des annĂ©es. Il existe des services gratuits (PrinterShare, Google Cloud Print
), vous pouvez partager vous-mĂȘme votre imprimante sur le Net en activant et configurant le protocole IPP (Internet Printing Protocol) sous Windows. HP, via sa technologie ePrint, simplifie l’impression depuis Internet. Vous pouvez ainsi imprimer un document de travail directement chez votre collaborateur, une photo des enfants sur l’imprimante des grands-parents. QuantitĂ© de mĂ©moire sur une imprimante laser : l’impression laser s’effectuant d’un seul coup, la page Ă  reproduire doit tenir en mĂ©moire dans l’imprimante, le temps que le laser la dessine sur le tambour (voir le fonctionnement dĂ©taillĂ© d’une imprimante laser un peu plus loin). Les quantitĂ©s requises ne sont pas trĂšs importantes, car nous ne parlons pas d’y loger l’image au format PC, mais une transcription en langage imprimante qui rĂ©clame beaucoup moins d’espace. Ainsi, 1 Mo suffit pour une page A4 complĂšte en noir et blanc Ă  300 dpi. Mais pour imprimer Ă  600 dpi, il est nĂ©cessaire de grimper Ă  4 Mo, 16 si l’on

souhaite de la couleur. Et c’est valable pour des pages remplies Ă  100 %, des photos agrandies par exemple. Un document texte en couleur tient dans quelques mĂ©gaoctets seulement. Ajouter plus de mĂ©moire que le minimum requis permet de prĂ©traiter les pages suivantes et ainsi ne pas avoir d’interruption entre plusieurs pages. Pour le grand public, il n’est que rarement nĂ©cessaire de s’intĂ©resser au sujet, les imprimantes ayant une quantitĂ© appropriĂ©e. Les imprimantes rĂ©seau rĂ©clament plus de mĂ©moire pour Ă©viter d’engorger les files d’attente lorsque plusieurs personnes impriment en mĂȘme temps. Par exemple, la HP CP1025 est livrĂ©e avec 8 Mo de mĂ©moire, sa variante rĂ©seau CP1025nw en possĂšde 64 de sĂ©rie.

‱ Foto (www.foto.com) : attention Ă  ne pas choisir les modes de transfert : rapide et super rapide pour Ă©viter une dĂ©gradation de l’image envoyĂ©e. TrĂšs bonne prise en main grĂące au papier haut de gamme de Kodak (253 g/mÂČ). Photos reçues sous 5 jours, trĂšs bonne qualitĂ©. ‱ Kodak Gallery (www.kodakgallery.fr) : la qualitĂ© du papier Kodak est lĂ , encore meilleure que celle des autres sites. En revanche, l’application de tĂ©lĂ©chargement n’est pas terrible. ‱ myPIX (www.mypix.com) : papier identique Ă  Foto, bonne prise en main des tirages haut de gamme. Le papier des tirages Ă©cono-

miques est, en revanche, un peu trop fin et souple. ‱ photobox (www.photobox.fr) : le plus cher des sites pour de petites quantitĂ©s. Papiers de qualitĂ©, pas de choix possible entre Kodak ou Fuji toutefois. ‱ photoweb.fr (www.photoweb.fr) : site un peu trop basique, prestation identique Ă  ExtraFilm. ‱ Pixum (www.pixum.fr) : le logiciel proposĂ© offre bien plus de possibilitĂ©s de retouche que les sites Web concurrents, notamment de quoi cadrer des photos aux formats particuliers comme les panoramiques.

Agrandissement 20 x 30

Frais de port (Ă  partir de)

Offre de bienvenue

2,49 €

2,95 €

15 tirages offerts

0,50 ou 0,75 € suivant la qualitĂ©

2€

20 photos 11 x 15 (classique brillant)

1,49 €

2,99 €

50 tirages gratuits

1,20 €

3,90 €

Tirages 11 x 15

1,80 €

3,99 €

40 tirages format Ă©co 10 x 15

1,80 €

1,10 € (+ 1,95 € de frais de traitement par commande)

30 tirages offerts

0,99 €

3,90 € (+ 0,99 € de frais de traitement par commande)

25 tirages offerts

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Zoom sur... Techno : jet d’encre vs laser

Tout le monde connaüt de nom les technologies d’impression jet d’encre et laser, mais connaissez-vous techniquement le fonctionnement de l’une comme de l’autre ? Se plonger dans la technique permet de mieux comprendre les forces et faiblesses des deux.

Pour qui imprime beaucoup, les encres/toner reprĂ©sentent un poste de dĂ©pense important qu’il convient de bien analyser au prĂ©alable.

114 PC Update

Historiquement, le laser est un peu plus vieux que le jet d’encre. ImaginĂ© en 1969, le premier prototype fonctionnel a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© en 1971 par Xerox sur la base d’un photocopieur modifiĂ©. Le premier modĂšle commercial date de 1976, une IBM conçue pour les gros systĂšmes, annĂ©e oĂč le jet d’encre a fait ses dĂ©buts Ă©galement. Durant le processus d’impression, la feuille de papier passe autour de nombreux rouleaux dans une imprimante laser, le rouleau principal Ă©tant baptisĂ© tambour. Ce dernier, photosensible, est nettoyĂ© avant chaque impression par une raclette en plastique afin de retirer toute trace de toner (la poudre utilisĂ©e par les imprimantes laser) ; c’est lorsque cette raclette est endommagĂ©e, que des traces noires persistantes apparaissent alors sur les documents. Elle est gĂ©nĂ©ralement intĂ©grĂ©e Ă  la cartouche du toner pour ĂȘtre remplacĂ©e de temps en temps. Une fois propre, le tambour est chargĂ© nĂ©gativement par un rouleau conducteur. On dit qu’il est conditionnĂ©. L’étape suivante, baptisĂ©e insolation, est la reproduction sur le toner de l’image Ă  imprimer. L’unitĂ© de formatage RIP (Raster Image Processor) dessine la page sur le toner Ă  l’aide d’un laser (choisi pour sa prĂ©cision), dont le faisceau est redirigĂ© par un ensemble de miroirs et de lentilles. Aux endroits balayĂ©s par le rayon laser, la charge nĂ©gative disparaĂźt. Vient Ă  prĂ©sent l’étape du dĂ©veloppement lorsque le toner roule un rouleau chargĂ© de toner. L’un contre l’autre, le toner est attirĂ© Ă©lectrostatiquement sur les zones Ă  imprimer

du toner, tandis que la charge nĂ©gative repousse le toner partout ailleurs. L’étape du transfert consiste Ă  faire passer la feuille autour du tambour en la plaquant avant un rouleau chargĂ© positivement. Ainsi, le toner disposĂ© sur le tambour passe sur la feuille. La derniĂšre passe, baptisĂ©e fixation, consiste Ă  cuire l’encre en passant dans un four (environ 200 °C) ; le toner est de la poudre trĂšs fine de plastique. Sous l’effet de la chaleur, elle fond et adhĂšre au papier. Les imprimantes laser couleur fonctionnent selon ce mĂȘme principe, si ce n’est que les quatre encres (noire, cyan, magenta, jaune) sont disposĂ©es tour Ă  tour sur le tambour en quatre passes, sauf pour les quelques rares modĂšles rĂ©cents Ă©quipĂ©s de quatre tambours. En comparaison, le jet d’encre semble d’une simplicitĂ© dĂ©concertante. Pourtant, les Ă©volutions modernes de la technologie lui confĂšrent une grande prĂ©cision qui se rĂ©vĂšle tout aussi impressionnante. Dans une imprimante jet d’encre, la feuille de papier n’est pas enroulĂ©e, ni mĂȘme martyrisĂ©e Ă©lectriquement, puis passĂ©e dans un four. Non, dans une imprimante jet d’encre, la feuille va tout droit du bac de chargement au bac de sortie en passant sous des buses. Comparable Ă  la peinture au pistolet, l’imprimante jet d’encre utilise l’encre liquide contenue dans des cartouches et appliquĂ©e au papier par projection. L’ensemble buses-cartouches est accrochĂ© sur un axe et motorisĂ© pour faire des allers-retours dans le sens de la largeur de la feuille Ă  imprimer. Ainsi, Ă  chaque passe, une petite quantitĂ© est imprimĂ©e et la feuille de papier dĂ©file progressivement jusqu’à ce que l’impression soit terminĂ©e. Si le principe de fonctionnement est simple, les technologies de projection d’encre sont vraiment impressionnantes. Plusieurs procĂ©dĂ©s existent, les plus courants Ă©tant thermiques (Bubble Jet chez Canon) utilisĂ©s par HP et Canon notamment et le piĂ©zo-Ă©lectrique spĂ©cifique Ă  Epson. Dans le premier cas, l’encre tombĂ©e de la cartouche dans un petit rĂ©servoir est expulsĂ©e des buses en la chauffant ; il faut grimper autour de 350 °C pour provoquer l’évaporation locale de l’encre, le gaz occupant presque 24 fois plus de volume qu’un solide, l’encre la plus prĂšs des buses est poussĂ©e vers la sortie. Avec le systĂšme d’Epson, un cristal piĂ©zo-Ă©lectrique convertit les impulsions Ă©lectriques reçues en impulsions mĂ©caniques contre la paroi du rĂ©servoir. Celui-ci Ă©tant compressĂ© et plein d’encre, cette derniĂšre est Ă©jectĂ©e par la seule sortie possible : les buses. Celles-ci, infiniment petites (quelques micromĂštres) sont trĂšs nombreuses. Les tĂȘtes d’impression modernes (il y a une tĂȘte par cartouche d’encre) embarquent plus de 1 000 buses ! Le nombre croissant de buses permet d’accĂ©lĂ©rer l’impression, la taille diminuant des buses favorise la montĂ©e en rĂ©solution avec de plus en plus de prĂ©cision. Durant des annĂ©es, les tĂȘtes Ă©taient une partie fixe de l’imprimante mais de nos jours, elles font partie des cartouches et sont donc remplacĂ©es rĂ©guliĂšrement. C’est le meilleur moyen de conserver des performances dignes d’une imprimante neuve, au lieu de souffrir d’encrassement et d’usure, au prix d’une hausse du tarif des cartouches.



Par rapport aux cartouches d’encre, le toner d’une laser est capable d’imprimer beaucoup plus longtemps ; gĂ©nĂ©ralement des milliers de pages.

Calculer le coût à la page

1/ usage trĂšs occasionnel, texte

Au-delĂ  des impĂ©ratifs qualitatifs, le coĂ»t Ă  la page est un critĂšre de choix primordial. Nous avons dĂ©jĂ  expliquĂ© les diffĂ©rences tarifaires des cartouches d’encre vis-Ă -vis des toners laser, ainsi que leur rendement (nombre de pages), voici Ă  prĂ©sent quelques scĂ©narios d’usage dĂ©taillĂ©s et chiffrĂ©s. Deux valeurs sont indiquĂ©es, la premiĂšre ne tient pas compte du coĂ»t d’amortissement de l’imprimante, la seconde prend en compte un amortissement sur 5 ans, ce genre de pĂ©riphĂ©riques n’ayant pas une frĂ©quence de remplacement trĂšs Ă©levĂ©e. Pour ces quatre scĂ©narios, nous avons utilisĂ© une imprimante jet d’encre 1er prix (HP Deskjet 1000, 40 €), une tout-en-un jet d’encre haut de gamme (Epson Stylus Photo PX720WD, 180 €), une laser noir et blanc trĂšs abordable (Brother HL-2130, 90 €) et une laser couleur (HP LaserJet Pro CP1025, 180 €). Pour chacune d’entre elles, nous avons utilisĂ© le coĂ»t des cartouches de plus grande capacitĂ© lorsqu’elles existent, pour favoriser le rendement et ainsi rĂ©duire le coĂ»t Ă  la page. Pour prendre en compte les cartouches livrĂ©es avec l’imprimante, nous avons estimĂ© qu’elles contenaient 30 % de la capacitĂ© d’une cartouche longue durĂ©e. Les quantitĂ©s de pages annoncĂ©es sont comparables puisqu’elles rĂ©pondent dans tous les cas Ă  la norme ISO/EIC 24711 pour le jet d’encre et ISO/EIC 19798 pour le laser. Partant du principe que l’imprimante est remplacĂ©e au bout des 5 ans, nous ne prenons pas en compte la quantitĂ© d’encre/toner restante. Pour les pages A4, le calcul est effectuĂ© avec les documents de la norme ISO. Concernant les photos, le remplis-

sage grimpe Ă  100 % et consomme infiniment plus d’encre, mais la dimension restreinte (10 x 15 au lieu de A4, 4,16 fois plus petite) compense en partie. Pour nos calculs, nous considĂ©rons qu’une photo compte pour 2 pages A4 de texte et graphiques. Cartouches et toners : ‱ HP Deskjet 1000 : noire grande capacitĂ© HP 301XL/ CH563EE (27 €, 480 pages), couleur grande capacitĂ© HP 301XL/CH564EE (27 €, 330 pages) ‱ Epson Stylus Photo PX720WD : noire T0791 (15 €, 520 pages), cyan T092 (15 €, 1 345 pages), magenta T0793 (15 €, 685 pages), jaune T0794 (15 €, 975 pages), cyan clair T0795 (15 €, 520 pages), magenta clair T0796 (15 €, 975 pages) ‱ Brother HL-2130 : noire TN-2010 (35 €, 1 000 pages) ‱ HP LaserJet Pro CP1025 : noire 126A/CE310A (60 €, 1 200 pages), cyan 126A/CE311A (65 €, 1 000 pages), magenta 126A/CE313A (65 €, 1 000 pages), jaune 126A/CE312A (65 €, 1 000 pages) 1/ usage trĂšs occasionnel, texte Vous envoyez quelques courriers lorsque c’est nĂ©cessaire, l’imprimante se contente d’un maximum de 10 pages A4 par mois, le plus souvent du texte pur. Sur 5 ans, soit 60 mois, le total imprimĂ© est de 600 pages. Pour toutes les imprimantes, nous sommes arrivĂ© Ă  l’épuisement des cartouches/toners livrĂ©s d’usine, un jeu de remplacement a dĂ» ĂȘtre achetĂ© (en rĂ©alitĂ©, le toner d’origine de la Brother est capable de 700 pages, mais ce remplissage Ă  70 % est hĂ©las une exception).

Imprimante

HP Deskjet 1 000

Epson PX720WD

Brother HL-2130

Amortissement

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

CoĂ»t de l’imprimante

0€

40 €

0€

180 €

0€

90 €

0€

180 €

Coût cartouche/toner

54 €

54 €

90 €

90 €

35 €

35 €

255 €

255 €

Coût moyen par impression

9 cents

15,6 cents

15 cents

45 cents

5,8 cents

20,8 cents

42,5 cents

72,5 cents

116 PC Update

HP LaserJet CP1025


Guide d’achat imprimantes

2/ usage léger, texte, photos

Imprimante

HP Deskjet 1 000

Epson PX720WD

Brother HL-2130

HP LaserJet CP1025

Amortissement

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

CoĂ»t de l’imprimante

0€

40 €

0€

180 €

0€

90 €

0€

180 €

Coût cartouche/toner

324 €

324 €

315 €

315 €

105 €

105 €

960 €

960 €

Coût moyen par impression

13,5 cent

15,2 cents

13,1 cents

20,6 cents

4,3 cents

8,1 cents

40 cents

47,5 cents

2/ usage lĂ©ger, texte, photos Vous ne passez pas votre vie Ă  imprimer, mais quelques courriers complĂ©tĂ©s par vos plus belles photos sortent tous les mois. Cet exemple compte 10 pages A4 de texte et graphiques et 15 photos 10 x 15. En 5 ans, ce scĂ©nario suppose que vous aurez imprimĂ© 600 pages A4 et 900 photos, soit l’équivalent de 2 400 pages A4. 3 / usage familial intensif Papa, maman et deux enfants scolarisĂ©s sollicitent beaucoup plus l’imprimante ! ScĂ©nario calculĂ© avec 70 pages A4, ainsi qu’une vingtaine de photos 10 x 15. Sur 5 ans, la quantitĂ© d’impression s’enflamme ! Avec 4 200 pages A4 et 1 200 photos, nous avons un Ă©quivalent A4 de 6 600 pages. 4 / le bureau Ă  domicile Les courriers, les factures, la comptabilitĂ© et mĂȘme les fiches de paie, pas de rĂ©pit pour l’imprimante qui sort dans ce scĂ©nario 500 pages A4 de texte et graphiques. Dans ce scĂ©nario, il ne faut pas oublier de prendre en compte le remplacement du tambour des modĂšles laser. Pour la Brother HL-2130, il est garanti 12 000 pages et coĂ»te 70 €. Dans le cas de la LaserJet CP1025, il est prĂ©vu pour 7 000 pages en couleur et 14 000 pages en noir et blanc, et vaut 90 €. Ne pas non plus nĂ©gliger l’utilisation exagĂ©rĂ©e des imprimantes jet d’encre qui ne tiendront peut-ĂȘtre pas le rythme imposĂ© sur 5 ans. La quantitĂ© de pages imprimĂ©es, sur 5 ans, est de 30 000 pages. Nous voyons trĂšs clairement que le laser est plus appropriĂ© aux grosses quantitĂ©s que le jet d’encre, mais Ă©galement que le laser couleur coĂ»te bien trop

cher pour une entreprise. Une grosse PME qui imprime 8 000 pages par mois (soit 480 000 pages sur 5 ans) et qui peut se passer de couleur aura intĂ©rĂȘt Ă  opter pour une imprimante noir et blanc robuste comme une HP LaserJet P4014n Ă  1 000 €. Avec son toner vendu 190 € pour 10 000 pages, le coĂ»t Ă  la page ne revient qu’à 2 centimes, amortissement de l’imprimante compris !

Les papiers Comme nous l’évoquions dans la premiĂšre partie du dossier, le choix du papier est primordial pour assurer la qualitĂ© de vos impressions. Sur du papier recyclĂ© de 70 g/m2, seules les imprimantes laser obtiennent un rĂ©sultat satisfaisant en mode texte. Pour une imprimante jet d’encre, Ă  moins d’activer le mode Ă©conomie d’énergie qui projette moins d’encre, le papier est trop fin et l’encre bavera un peu partout. Pour les courriers de tous les jours, du papier blanc normal de 80 Ă  90 g/mÂČ est idĂ©al. Ici aussi, les imprimantes laser obtiennent de meilleurs rĂ©sultats, mais les modĂšles jet d’encre s’en sortent trĂšs bien malgrĂ© tout. En revanche, le papier standard est totalement inadaptĂ© Ă  l’impression de photographies, tant en rĂ©solution qu’en Ă©paisseur oĂč il finira tout gondolĂ© sous la dose massive d’encre injectĂ©e. Tous les fabricants, ainsi que de nombreuses autres marques, fabriquent des papiers spĂ©ciaux, pour la photo, pour des cartes de visite, de nombreux types. Quel que soit l’usage prĂ©vu, nous distinguons plusieurs types de papiers dont voici les caractĂ©ristiques : ‱ Papier couchĂ© : une des faces du papier est enduite d’une couche chimique destinĂ©e Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de rĂ©ception de l’encre, en la guidant plutĂŽt sur l’épaisseur du papier que sur sa surface. Ainsi, les points bavent beaucoup moins, permettant d’augmenter la rĂ©solution. 3 / usage familial intensif

Imprimante

HP Deskjet 1 000

Epson PX720WD

Brother HL-2130

HP LaserJet CP1025

Amortissement

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

CoĂ»t de l’imprimante

0€

40 €

0€

180 €

0€

90 €

0€

180 €

Coût cartouche/toner

918 €

918 €

825 €

825 €

245 €

245 €

1 725 €

1 725 €

Coût moyen par impression

13,9 cents

14,5 cents

12,5 cents

15,2 cents

3,7 cents

5 cents

26,1 cents

28,8 cents

Imprimante

HP Deskjet 1 000

Epson PX720WD

Brother HL-2130

HP LaserJet CP1025

Amortissement

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

CoĂ»t de l’imprimante

0€

40 €

0€

180 €

0€

90 €

0€

180 €

Coût cartouche/toner

4 185 €

4 185 €

3 660 €

3 660 €

1 050 €

1 050 €

7 350 €

7 350 €

Coût moyen par impression

13,95 cents

14,1 cents

12,2 cents

12,8 cents

3,5 cents

3,8 cents

24,1 cents

25,1 cents

4 / le bureau Ă  domicile

PC Update 117


‱ Papier glacĂ© : Ă©galement appelĂ© papier photo brillant, c’est un papier couchĂ© qui possĂšde un finish extrĂȘmement brillant aprĂšs ĂȘtre passĂ© sur un cylindre chromĂ© chauffĂ©. La diffĂ©rence qualitative d’un papier Ă  l’autre se fait sur son Ă©paisseur (grammage) et la qualitĂ© du revĂȘtement destinĂ© Ă  absorber l’encre. Tous les papiers, mĂȘme bas de gamme, sont des papiers couchĂ©s. Lorsque ça n’est pas le cas, comme sur du papyrus Ă©gyptien (ancĂȘtre du papier), la moindre goutte d’encre s’étale et bave et c’est seulement avec des crayons que vous pourrez vous en servir. Les fabricants de papier photo conservent prĂ©cieusement leurs secrets, leur succĂšs dĂ©pendant prĂ©cisĂ©ment de la chimie utilisĂ©e (tant pour le coĂ»t de fabrication que pour la qualitĂ© obtenue). PrĂ©cisons que le choix d’un papier de qualitĂ© ne concerne virtuellement que les imprimantes Ă  jet d’encre, dont la qualitĂ© des rĂ©sultats obtenus varie Ă©normĂ©ment. Il existe bien quelques papiers spĂ©ciaux pour le laser couleur, mais les progrĂšs sont minimes par rapport Ă  du papier standard, jamais une imprimante laser ne sera capable d’imprimer une photo telle que vous l’auriez obtenue chez un photographe. Mais de 5 € la ramette de 500 feuilles de papier 80 g Ă  presque 1 € la feuille de papier photo super haut de gamme, il y a de quoi hĂ©siter ! A propos de grammage, les professionnels utilisent des papiers de 190 Ă  270 g pour l’impression des photos. Les papiers les plus Ă©pais que l’on trouve dans le commerce, qui tiennent plus du carton qu’autre chose, font 350 g/m2. Pour illustrer l’importance du papier et relativiser les tarifs pratiquĂ©s, nous avons commandĂ© de nombreux papiers, chez les constructeurs d’imprimantes, mais Ă©galement des marques tierces comme Kodak, Fuji ou Micro Application. Ces papiers nous servirons Ă  tester les diffĂ©rentes imprimantes poru le comparatif du mois prochain. Vous y trouverez notamment un dĂ©tail de photo scannĂ© en 2 400 dpi (rĂ©solution optique) pour montrer la façon dont l’encre se diffuse sur chacun d’entre eux et nos commentaires concernant la qua-

118 PC Update

litĂ© et le tarif de chacun d’entre eux. Si la qualitĂ© des impressions texte n’évolue quasiment pas quel que soit le papier utilisĂ©, ça change du tout au tout pour les photographies. Nous constatons, sur toutes les marques, un gain qualitatif monstrueux Ă  utiliser du papier dit photo, c’est-Ă -dire une rĂ©solution visiblement meilleure et des couleurs plus contrastĂ©es et chatoyantes. Il y a tellement d’encre projetĂ©e qu’il faut au minimum 150 g pour une photo digne de ce nom (mĂȘme du papier 120 g gondole encore). En ce qui concerne le rapport qualitĂ©/prix, dur de justifier les papiers les plus haut de gamme, sauf pour leur prise en main apprĂ©ciable (l’épaisseur apporte une rigiditĂ© synonyme de qualitĂ©). Si c’est pour mettre au mur, un papier photo abordable comme l’Epson Photo Paper. Mais il existe nĂ©anmoins des papiers Ă©pais et relativement abordables comme le HP Advanced Glossy Photo Paper de 250 g Ă  16 € les 100 feuilles A4. Quant au choix entre mat et brillant, comme chez le photographe, c’est avant tout une question de goĂ»t.

Consommation et environnement La consommation Ă©lectrique d’une imprimante est trĂšs variable entre une jet d’encre (Ă©conome en Ă©lectricitĂ©) et une laser (plus gourmande). En veille, les imprimantes jet d’encre et couleur ne consomment presque rien, autour de 1 W seulement pour une imprimante basique, mais certaines multifonctions avec Ă©cran couleur et Wi-Fi grimpent Ă  plus de 5 W, c’est beaucoup pour un appareil qui n’est parfois jamais Ă©teint ! Mais, le gros de la consommation se fait au moment de l’impression ellemĂȘme. Ici, alors qu’une jet d’encre ne dĂ©passe que rarement 15 W (20 Ă  25 W en mode copie lorsque le scanner fonctionne simultanĂ©ment), les imprimantes laser explosent avec 350 Ă  400 W de puissance consommĂ©e. Au niveau de l’environnement, les imprimantes sont assujetties (en France) Ă  la taxe sur le recyclage des dĂ©chets Ă©lectroniques, comme de nombreux appareils depuis 2006. Certains constructeurs ne manquent pas de redorer leur blason en affichant fiĂšrement que leurs nouvelles imprimantes sont construites avec 30 % de matĂ©riaux recyclĂ©s, c’est Ă  la fois une bonne chose et, en mĂȘme temps, une telle Ă©vidence que ça devrait ĂȘtre systĂ©matique depuis des annĂ©es, sans avoir Ă  s’en vanter. Les consommables, cartouches et toners, sont un problĂšme environnemental plus important, tant il y en a des quantitĂ©s astronomiques et la chimie des encres pollue les sols en cas d’enfouissement. Il n’existe pas de loi en vigueur Ă  ce sujet, mais de nombreuses sociĂ©tĂ©s privĂ©es se sont spĂ©cialisĂ©es dans la collecte et le recyclage des cartouches et toners. De plus en plus, les dĂ©chetteries municipales se dotent d’un bac spĂ©cial prĂ©vu pour cette collecte, comme c’est dĂ©jĂ  le cas depuis longtemps pour les piles Ă©lectriques.



Devolo, D-Link, Netgear, TRENDnet, cinq kits 500 Mbps en test Jérémy Panzetta

Le courant porteur en ligne bat le Wi-Fi ! Si les ondes du Wi-Fi empruntent la voie des airs, le CPL prĂ©fĂšre s’appuyer sur les lignes Ă©lectriques existantes. Avec des dĂ©bits prĂ©tendant aujourd’hui Ă  500 Mbps, cette technologie semble plus intĂ©ressante que le Wi-Fi en termes de performances et d’usages. Le test de cinq kits 500 Mbps va nous dire quelle est la meilleure solution selon les situations. 120 PC Update

L

e CPL (Courant Porteur en Ligne) est une technologie permettant de mettre en rĂ©seau des PC, des box FAI, des routeurs/switchs, des consoles, des lecteurs multimĂ©dias, des NAS ou tout autre appareil disposant d’une connexion Ethernet, en exploitant les lignes Ă©lectriques de votre domicile. ConcrĂštement, si vous avez besoin d’apporter une connexion Internet/rĂ©seau dans n’importe quelle piĂšce de la maison, il suffit de relier un adaptateur CPL via un cĂąble RJ-45 sur votre routeur/box et de le placer sur une prise Ă©lectrique, puis de brancher un second adaptateur CPL sur une prise Ă©lectrique d’une autre piĂšce, afin qu’un pĂ©riphĂ©rique s’y connecte en RJ-45 et soit intĂ©grĂ© au rĂ©seau local. Pour illustrer un autre cas de figure, ce second adaptateur CPL peut ĂȘtre reliĂ© Ă  un point d’accĂšs Wi-Fi pour apporter la connexion sans fil dans une piĂšce oĂč le signal est faible ou inaccessible, ou encore Ă  un autre hub/switch sur lequel seront branchĂ©s divers appareils et PC. Que ce soit entre diffĂ©rents Ă©tages ou diffĂ©rentes piĂšces et quel que soit l’appareil Ă  placer sur le rĂ©seau, le CPL offre donc de nombreuses possibilitĂ©s pour relier des dispositifs Ă©loignĂ©s les uns des autres,

sans avoir Ă  tirer de cĂąble, sur une distance de connexion maximum pouvant aller jusqu’à 300 m et avec la possibilitĂ© d’utiliser simultanĂ©ment au moins huit adaptateurs CPL sur un mĂȘme rĂ©seau.

Switch, routeur, multiprise CPL Physiquement, les adaptateurs CPL se prĂ©sentent sous la forme d’une prise Ă©lectrique Ă©quipĂ©e d’un port Ethernet. Ils fonctionnent

Ce Powerline E200 Strip de Bewan est une multiprise trois-enun. Elle dispose de six prises Ă©lectriques, d’un commutateur 3 ports Ethernet 100 Mbps et de la technologie CPL. Elle est Ă©galement protĂ©gĂ©e contre les surtensions.


ar,

comparatif cpl

au minimum par deux et n’ont besoin d’aucune configuration. C’est d’ailleurs l’un des points forts de cette technologie, il suffit de les brancher pour que les blocs s’associent automatiquement et Ă©tablissent la liaison rĂ©seau en quelques secondes. Certains modĂšles plus rares se connectent Ă©galement aux PC via une connexion USB et non pas RJ-45, ils ont alors besoin de pilotes Ă  installer sur la machine. GĂ©nĂ©ralement, les blocs CPL possĂšdent plusieurs diodes lumineuses indiquant l’établissement de la liaison, l’activitĂ© rĂ©seau et la qualitĂ© de la connexion reprĂ©sentĂ©e par une couleur diffĂ©rente. C’est surtout leur volume qui les diffĂ©rencie les uns des autres. Ils sont, en effet, plus ou moins imposants, les plus gros Ă©tant souvent moins pratiques car ils peuvent condamner les prises voisines d’une multiprise par exemple. Pour contourner ce problĂšme, certains blocs CPL adoptent une prise Ă©lectrique femelle, ce qui leur permet d’ĂȘtre directement placĂ©s sur une prise murale et d’accepter par-dessus une multiprise, et aussi de disposer d’un filtre antiparasite assurant des dĂ©bits optimums si des appareils domestiques crĂ©ent des perturbations du signal (grille-pain, machines Ă  laver, etc.). Les adaptateurs CPL sont, d’autre part, des appareils peu gourmands en Ă©nergie et ne consomment habituellement qu’entre 2 et 4 W.

Ce modĂšle dLAN 200 AV USB de Devolo dispose d’une prise USB servant Ă  relier un disque dur, une imprimante ou un scanner afin de les partager sur le rĂ©seau.

Les produits CPL ne se limitent pas Ă  de simples adaptateurs RJ-45 ou USB. Il existe les switchs et les routeurs par exemple, des produits similaires Ă  des modĂšles classiques disposant de plusieurs ports Ethernet et qui diffusent donc le signal rĂ©seau Ă  travers la prise sur laquelle ils ont Ă©tĂ© reliĂ©s. On peut Ă©galement citer les multiprises CPL et certains adaptateurs possĂ©dant non pas une mais deux ou trois interfaces Ethernet pour y connecter plusieurs appareils simultanĂ©ment. D’autres blocs intĂšgrent ensuite un point d’accĂšs Wi-Fi pratique pour apporter ou Ă©tendre le signal Wi-Fi dans diffĂ©rents endroits de la maison. Il existe, d’autre part, des modĂšles possĂ©dant une connexion USB non pas dĂ©diĂ©e Ă  un PC mais Ă  des pĂ©riphĂ©riques tels que les scanners, les imprimantes ou les disques durs externes, et qui permettent donc de les partager avec tous les clients du rĂ©seau. D’autres modĂšles disposent enfin d’une entrĂ©e audio stĂ©rĂ©o RCA et non pas RJ-45, afin de connecter une source audio dont le flux sera encodĂ© en MP3, par exemple, et disponible sur le rĂ©seau. En termes de prix, les adaptateurs CPL sont relativement abordables. Les prix de ces appareils varient selon leur vitesse de transmission et leur design avec prise femelle. Un kit deux blocs 500 Mbps se trouve entre 80 et 160 €, les tarifs des kits 200 Mbps dĂ©butent Ă  moins de 50 €.

Les standards, dĂ©bits et usages CPL Contrairement au Wi-Fi, le CPL ne possĂšde pas de normes Ă  proprement parler mais des technologies concurrentes. Celle que vous trouverez majoritairement dans les appareils CPL est le HomePlug qui existe sous plusieurs standards, le HomePlug 1.0.1, le HomePlug 1.1 (ou 1.0 Turbo) et le HomePlug AV. Ils offrent des dĂ©bits thĂ©oriques respectifs de 14 Mbit/s, 85 Mbit/s et 200 ou 500 Mbit/s pour le dernier. Un rĂ©seau CPL permet autant de choses qu’un rĂ©seau Wi-Fi ou Ethernet : partage de la connexion Internet, partage de fichiers, jeu en ligne, streaming audio/vidĂ©o, VoIP, P2P, TV ADSL, tout est permis. Les standards 85/200/500 Mbps exploitent mĂȘme le systĂšme de niveau de prioritĂ© QoS (Quality of Service) permettant d’optimiser le trafic du rĂ©seau, de maniĂšre automatique ou Ă  dĂ©finir Ă  partir de l’utilitaire livrĂ© avec le produit. Ces outils servent Ă©galement Ă  superviser le taux de transfert entre chaque adaptateur et Ă  sĂ©curiser la connexion grĂące Ă  un chiffrement de donnĂ©es par mot de passe. Les performances d’un rĂ©seau CPL sont conditionnĂ©es par la qualitĂ© de votre installation Ă©lectrique, sa structure, le nombre d’élĂ©ments CPL prĂ©sents et la distance de cĂąbles Ă©lectriques sĂ©parant les adaptateurs. Au mĂȘme titre que le Wi-Fi, les dĂ©bits thĂ©oriques annoncĂ©s sur les kits CPL ne sont jamais atteints en pratique. Dans les meilleurs des cas, sur les kits que nous avons testĂ©s, on atteint 26 Mo/s avec des modĂšles 500 Mbps, un peu moins de 10 Mo/s en 200 Mbps et plus de 3 Mo/s en 85 Mbps. Mais dans des situations rĂ©elles oĂč les adaptateurs sont Ă©loignĂ©s, les taux de transfert chutent rapidement Ă  moins de 10 Mo/s en 500 Mbps et

Le Livewire de Western Digital est un pack de deux switchs 4 ports 10/100 Mbps qui communiquent entre eux par CPL. Le pack XAVB5004 de Netgear comprend, lui, un adaptateur CPL et un switch 4 ports Gigabit.

Le courant porteur en ligne communique via les lignes Ă©lectriques de votre domicile. Il offre les mĂȘmes possibilitĂ©s qu’une connexion Wi-Fi ou filaire, peut transporter un signal sur plusieurs centaines de mĂštres et avec des dĂ©bits thĂ©oriques maximums de 500 Mbps. Comme le montre cette illustration, n’importe quel appareil disposant d’une connectique Ethernet peut ĂȘtre placĂ© sur un rĂ©seau avec un adaptateur CPL.

PC Update 121


Les limitations Ă©lectriques du CPL

Des adaptateurs, comme le Devolo dLAN 200 AV Wireless N et le D-Link DHP-W306AV, intĂšgrent un point d’accĂšs Wi-Fi 802.11n. Le modĂšle Devolo a aussi la particularitĂ© d’avoir trois prises Ethernet.

Les blocs CPL sont souvent volumineux et condamnent les prises voisines d’une multiprise.

122 PC Update

peuvent descendre Ă  moins de 1 Mo/s pour les kits les moins rapides ou sur de grandes distances. Les usages possibles en CPL vont donc naturellement dĂ©pendre de la vitesse de la liaison. Bien que l’accĂšs Internet puisse ĂȘtre bridĂ© si votre connexion ADSL/fibre est vraiment rapide (20-30 Mbps rĂ©els par exemple), dans la plupart des cas, vous pourrez profiter de sa bande passante maximum. En revanche, pour du streaming vidĂ©o, on peut vite ĂȘtre limitĂ©. Si les vidĂ©os SD et les DVD ne posent gĂ©nĂ©ralement pas de soucis car ils rĂ©clament moins de 1 Mo/s de dĂ©bit pour ĂȘtre lus sans saccades Ă  travers un rĂ©seau, le streaming HD est plus problĂ©matique. Un film Blu-Ray disc rĂ©clame, par exemple, plus de 6 Mo/s pour les plus gourmands en dĂ©bit et les versions 3D peuvent monter jusqu’à plus de 8 Mo/s. Pour des encodages de type MKV/MP4 HD moins gourmands en 720p ou 1080p, il faut compter entre moins de 1 Mo/s et 2,5 Mo/s pour les bitrates les plus Ă©levĂ©s, ce qui est moins contraignant. ComparĂ©e au Wi-Fi, la liaison CPL a ensuite deux autres avantages non nĂ©gligeables. D’une part, elle offre une latence Ă©quivalant Ă  celle d’un rĂ©seau filaire, vous aurez donc les mĂȘmes pings lors de vos parties de jeu online et en rĂ©seau local. D’autre part, la liaison CPL n’est pas soumise Ă  des coupures intempestives, la connexion est parfaitement stable. PrĂ©cisons que tous les standards CPL ne sont pas compatibles entre eux. Ainsi, il est impossible de mĂ©langer des blocs 14/85 Mbps (HomePlug 1.0.1 et 1.1) avec des modĂšles 200/500 Mbps (HomePlug AV), ils n’arriveront pas Ă  communiquer. Deux rĂ©seaux CPL incompatibles peuvent nĂ©anmoins coexister au sein du mĂȘme rĂ©seau local. Tous les modĂšles HomePlug AV, qu’ils soient en 200 ou 500 Mbps, sont thĂ©oriquement compatibles entre eux et la connexion sera alors bridĂ©e Ă  la vitesse de 200 Mbps. Mais cette rĂ©trocompatibilitĂ© n’est pas forcĂ©ment assurĂ©e pour des adaptateurs de diffĂ©rentes marques, mĂȘme sous le mĂȘme standard, ce que nous avons vĂ©rifiĂ© lors de nos tests. Mieux vaut donc investir dans des blocs CPL de mĂȘme marque pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

L’installation d’un rĂ©seau CPL est soumise Ă  quelques rĂšgles d’un point de vue Ă©lectrique. La prĂ©sence d’un disjoncteur diffĂ©rentiel coupe le transit des informations. En gĂ©nĂ©ral, il n’y en a qu’un pour toute la maison et Ă©ventuellement un dĂ©diĂ© Ă  la salle d’eau, ce qui ne pose pas de contraintes pour les piĂšces Ă  vivre. Mais les installations rĂ©centes avec de multiples disjoncteurs diffĂ©rentiels limitent vos possibilitĂ©s. Si votre disjoncteur est un modĂšle plus ancien, les donnĂ©es n’auront pas de mal Ă  passer pour finalement atteindre le compteur Ă©lectrique. Dans le cas oĂč ce compteur est rĂ©cent, Ă  affichage digital, le signal CPL n’ira pas plus loin. En revanche, un vieux compteur « bleu » peut laisser passer les infos CPL. Une installation triphasĂ©e posera aussi des problĂšmes, Ă  moins qu’une personne qualifiĂ©e ne vous installe un coupleur de phases. Ensuite, il ne faut pas brancher les adaptateurs CPL sur des prises parasurtensions ou des onduleurs, les filtres intĂ©grĂ©s empĂȘchant le passage des donnĂ©es. Certaines multiprises parafoudres offrent, cela dit, une compatibilitĂ© CPL sur toutes ou quelques-unes de leurs prises. La maniĂšre dont sont connectĂ©s les adaptateurs CPL au secteur a aussi une importance. Bien qu’il soit possible de brancher les boĂźtiers CPL sur des multiprises classiques, afin d’assurer des dĂ©bits optimums, mieux vaut les brancher directement au mur ou passer par des blocs doubleurs/tripleurs sur lesquels vous connecterez d’un cĂŽtĂ© le bloc CPL et de l’autre une multiprise. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt, lĂ  encore, des modĂšles avec prise femelle.

Un outil de surveillance est souvent livrĂ© avec les adaptateurs CPL. Il affiche la qualitĂ© de la connexion CPL et permet de dĂ©finir le mot de passe de chiffrement, voire d’attribuer des prĂ©fĂ©rences QoS.

Selon votre installation Ă©lectrique, les donnĂ©es qui transitent sur un rĂ©seau CPL peuvent ĂȘtre interceptĂ©es. Un vieux compteur « bleu » peut laisser passer les infos CPL. MĂȘme s’il n’y a aucune chance que le signal n’aille plus loin que le boĂźtier EDF le plus proche de la rue, des voisins de palier pourraient intercepter votre rĂ©seau. C’est la raison pour laquelle il faut utiliser les mots de passe de façon systĂ©matique, un cryptage qui se met en place trĂšs facilement en cliquant simplement sur les boutons placĂ©s sur les adaptateurs CPL. Les standards HomePlug 1.0.1 et 1.1


comparatif cpl

exploitent une clĂ© de chiffrage DES de 56 bits et une clĂ© AES de 128 bits pour le HomePlug AV. Comme pour le Wi-Fi, ce n’est donc pas inviolable, mais encore faut-il avoir les connaissances et les outils nĂ©cessaires.

Les tests de performances Pour Ă©valuer les performances des cinq kits CPL 500 Mbps prĂ©sentĂ©s dans ce dossier, nous avons effectuĂ© cinq tests de dĂ©bit (transfert d’un fichier de 1,7 Go) dans nos locaux, dont voici la configuration (les tests Wi-Fi ont Ă©tĂ© faits Ă  partir de la mĂȘme distance de communication dans chaque cas) : Test 1 : les deux adaptateurs CPL sont placĂ©s sur la mĂȘme multiprise, ce qui permet de mesurer les dĂ©bits maximums atteints par les appareils. Test 2 : les deux adaptateurs CPL sont situĂ©s dans la mĂȘme piĂšce, sur des prises murales physiquement Ă©loignĂ©es de 3 m. Test 3 : les deux adaptateurs CPL sont placĂ©s sur des prises murales Ă©loignĂ©es physiquement d’environ 23 m. Cinq murs en plĂątre les sĂ©parent, ce qui devrait fortement pĂ©naliser la connexion Wi-Fi dans ce test. Test 4 : les deux adaptateurs CPL sont physiquement Ă©loignĂ©s d’environ 25 m, un est placĂ© sur une prise murale, l’autre sur une multiprise (cinq murs en plĂątre les sĂ©parent). Test 5 : les deux adaptateurs CPL sont physiquement Ă©loignĂ©s d’environ 14 m et sur des murs opposĂ©s (trois murs en plĂątre les sĂ©parent). Ces tests nous permettent de tirer plusieurs constats dont certains sont dĂ©jĂ  connus et citĂ©s prĂ©cĂ©demment. Tout d’abord, plus la distance entre deux kits CPL est importante, plus les dĂ©bits chutent, et comme le montrent les tests 4 et 5, ce n’est pas la distance physique des prises Ă©lectriques qui compte mais celle des lignes Ă©lectriques qui les relient. DeuxiĂšme constat, mieux vaut placer les blocs CPL directement sur une prise murale plutĂŽt que sur une multiprise, d’oĂč l’intĂ©rĂȘt des modĂšles avec une prise femelle intĂ©grĂ©e. TroisiĂšme constat, quelle que soit la situation, le CPL nous a donnĂ© de meilleurs dĂ©bits que le Wi-Fi 802.11n de notre Freebox V6. Avec 23 m de distance, les dĂ©bits ne sont plus que de 1 Mo/s et 8,5 Mo/s en CPL 200 Mbps. Exit donc le streaming HD Ă  haut dĂ©bit et les connexions Internet trĂšs rapides seront bridĂ©es. Alors qu’on atteint facilement 12 Mo/s en CPL 500 Mbps. Dans la pire des situations pour le CPL, les murs opposĂ©s doublant la longueur Ă  parcourir, il reste lĂ  encore devant le Wi-Fi N, mĂȘme si les dĂ©bits chutent fortement pour arriver Ă  une moyenne de 3,5 Mo/s en 500 Mbps et moins de 3 Mo/s en 200 Mbps. Ensuite, si les dĂ©bits maximums atteints par les blocs 500 Mbps sont deux fois et demie plus Ă©levĂ©s que ceux des modĂšles 200 Mbps dans le meilleur des cas, la diffĂ©rence est moins importante dans des situations plus courantes oĂč les adaptateurs sont de plus en plus Ă©loignĂ©s. Les 500 Mbps donnent en moyenne 3 Ă  5 Mo/s de plus qu’une liaison 200 Mbps sur notre test 3, ils ne sont plus que 2 Mo/s supĂ©rieurs dans le test 4 et environ 1 Mo/s sur le test 5. Un Ă©cart qui peut, cela dit, faire la diffĂ©rence si vous ĂȘtes actuellement limitĂ© en 200 Mbps et qu’il ne manque pas grand-chose en

dĂ©bit pour assurer du streaming vidĂ©o HD par exemple. On remarque Ă©galement que si les performances varient entre les adaptateurs CPL 500 Mbps, ça n’est pas Ă©norme et leurs dĂ©bits maximums dans une situation optimale sont trĂšs proches. Nous avons enfin mĂ©langĂ© les adaptateurs pour voir ce qu’il en Ă©tait de leur compatibilitĂ©. Force est de constater que cela fonctionne parfaitement dans la grande majoritĂ© des cas, seul notre modĂšle TRENDnet 500 Mbps n’arrivait pas Ă  communiquer avec certains blocs de chez Netgear et D-Link.

Wi-Fi ou CPL ? Bien que le CPL soit une excellente alternative au Wi-Fi, il faut plus considĂ©rer ces deux technologies comme des solutions complĂ©mentaires. Le Wi-Fi reste, en effet, indispensable pour complĂštement se passer de cĂąble et pour des pĂ©riphĂ©riques nomades tels que les portables, les tĂ©lĂ©phones ou les tablettes. Mais dĂšs lors que l’on parle de performances, et surtout lorsque la distance de communication qui doit ĂȘtre Ă©tablie entre des appareils devient importante ou que l’on doit traverser des murs, le CPL a l’avantage et limite moins les usages grĂące Ă  des taux de transfert bien plus Ă©levĂ©s. En Wi-Fi, il est nĂ©anmoins possible d’ajouter des points d’accĂšs/bridges Wi-Fi dans d’autres piĂšces pour Ă©tendre la portĂ©e du signal et assurer de bons dĂ©bits. Mais si l’on prend en compte la facilitĂ© de mise en service des kits CPL, la stabilitĂ© et la faible latence de liaison, le CPL a de solides arguments et sera trĂšs souvent prĂ©fĂ©rable au Wi-Fi pour distribuer le rĂ©seau et l’accĂšs Internet dans toute la maison.

DĂ©bits Mo/sec

1,1

Wi‐Fi 802.11n (Freebox V6)

3,5

1,1

10,4 10,4 2,7

Netgear XAVB2101 (200 Mbps)

6,2

8,5

3,6

Trendnet TPL‐401E2K (500 Mbps) 3

Netgear XAVB5501 (500 Mbps)

8,6

3,7

Devolo dLAN 500 AVplus (500 Mbps) 0

Test 5

25,1

25,1 25,1

12,7

7,5

25,8 25,5

11,8

10

Test 4

21,6

12,4

8,2

5

25,5 26,2

12

7,5

3,7

Dlink DHP‐501AV (500 Mbps)

13,4

7,5

3,1

Netgear XAVB5001 (500 Mbps)

9,7 9,7

Test 3

26,2 26,2 15

Test 2

20

25

30

Test 1

PC Update 123


Devolo dLAN 500 AVplus Starter Kit 150 €

Le Devolo dLAN 500 AVplus Starter Kit est un ensemble de deux adaptateurs dont les blocs sont assez volumineux, car ils possĂšdent une prise femelle. On notera Ă©galement la prĂ©sence de deux prises de terre, ce qui permet d’orienter les blocs vers le haut ou vers le bas. BasĂ©s sur la puce Atheros AR7400 offrant un taux de transfert maximum de 500 Mbps, ils intĂšgrent un filtre antiparasite et sont livrĂ©s avec un outil de surveillance affichant des astuces pratiques pour brancher les adaptateurs de maniĂšre optimale. Ce logiciel permet de visualiser le taux de transfert, de mettre le firmware Ă  jour et de modifier le

mot de passe de cryptage. Il n’est donc pas possible de configurer le QoS, mais les blocs le font automatiquement. Les performances sont dans la moyenne des modĂšles 500 Mbps testĂ©s, avec un dĂ©bit maximum de 26,2 Mo/s et entre 3,7 et 11,8 Mo/s selon la distance. Ce kit n’est pas le plus rapide mais il ne perd que 1,6 Mo/s face aux meilleurs modĂšles selon la situation. Il ne nous a posĂ© aucun problĂšme d’interopĂ©rabilitĂ© avec les autres blocs 500 Mbps et est donnĂ© compatible avec tous les adaptateurs HomePlug AV 200

Mbps. Les dLAN 500 AVplus sont aussi disponibles Ă  l’unitĂ© (80 €) ou au sein d’un pack de trois unitĂ©s (200 €), avec des prix plus Ă©levĂ©s que la concurrence. Notez que Devolo propose aussi le dLAN 500 AVmini Starter Kit, un modĂšle 500 Mbps bien plus compact sans prise femelle, qui ne condamnera pas une prise si le bloc est placĂ© au bout d’une multiprise et qui est aussi moins cher (130 €).

a choisi une puce diffĂ©rente de chez Etron Technology. Nous avons relevĂ© un dĂ©bit maximum de 25,5 Mo/s et entre 12,7 et 3,7 Mo/s selon la distance. Avec le kit de chez TRENDnet, c’est un de ceux qui conservent les dĂ©bits les plus Ă©levĂ©s lorsque la distance Ă  par-

courir augmente. D-Link ne livre aucun outil de surveillance. Le QoS est gĂ©rĂ© automatiquement et le cryptage de la communication se fait, comme sur tous les adaptateurs, par un bouton placĂ© sur chaque bloc. Quant Ă  la compatibilitĂ©, seul le kit TRENDnet n’a pas rĂ©ussi Ă  communiquer avec (ou plutĂŽt l’inverse), mais il a trĂšs bien fonctionnĂ© avec notre modĂšle Netgear en 200 Mbps. Ce kit D-Link est pour le moment le seul modĂšle 500 Mbps disponible chez le constructeur, qui ne propose donc pas de versions avec prise femelle. Le pack affiche un prix correct de 100 € ; Ă  l’unitĂ©, il faut compter entre 45 et 60 € selon les boutiques.

D-Link DHP-501AV 100 €

Bien que les deux blocs de ce kit 500 Mbps DHP-501AV de D-Link ne possĂšdent pas de prise femelle, les adaptateurs sont assez larges. Ils condamnent les deux prises adjacentes lorsqu’ils sont placĂ©s sur une multiprise et mĂȘme au bout de celle-ci, vous ne pourrez pas brancher d’appareil sur la prise voisine. Contrairement Ă  tous les autres modĂšles prĂ©sentĂ©s ici, D-Link

Netgear XAVB5001 et XAVB5501 90/110 €

Les kits de deux adaptateurs Netgear XAVB5001 et XAVB5501 ne se diffĂ©rencient que par la prĂ©sence d’une prise femelle filtrĂ©e sur le second, et donc Ă©videmment d’un volume plus imposant. Les blocs du XAVB5501 disposent aussi de deux prises de terre afin de les brancher dans les deux sens. Les adaptateurs du XAVB5001 sont les plus compacts de ce dossier. Ils ne condamnent qu’une prise adjacente sur une multiprise et aucune lorsqu’ils sont placĂ©s au bout. Les deux kits sont basĂ©s sur une puce Atheros AR7400. Leurs performances ne sont Ă©trangement pas Ă©quivalentes, la diffĂ©rence n’est pas Ă©norme mais le modĂšle avec prise femelle affiche de dĂ©bits plus faibles selon la distance. Au mieux, les kits atteignent un taux de transfert de 25,1 Mo/s, soit 1 Mo/s de moins que les meilleurs modĂšles et entre 12 et 3 Mo/s dans

124 PC Update

des situations plus courantes. Ce sont donc les modĂšles les moins rapides lorsque la distance entre les blocs devient Ă©levĂ©e. Netgear livre un outil de surveillance et de configuration avec lequel vous pouvez dĂ©finir le QoS et changer le mot de passe de protection. L’association de ces blocs avec des modĂšles 200 Mbps HomePlug AV est thĂ©oriquement assurĂ©e, il en est de mĂȘme avec des versions 500 Mbps, mais il peut exister incompatibilitĂ© comme nous l’avons expĂ©rimentĂ© avec le kit de chez TRENDnet. Ces deux ensembles Netgear sont commercialisĂ©s aux prix de 90 et 110 €, les blocs Ă  l’unitĂ© coĂ»tent environ 55 € pour le XAV5001 et 65 € pour le XAV5501.


comparatif cpl

TRENDnet TPL-401E2K 90 €

Le TPL-401E2K est Ă©galement un kit de deux adaptateurs 500 Mbps. Avec une taille situĂ©e entre celle du modĂšle sans prise femelle de chez Netgear et celle du D-Link, il ne condamne qu’une seule prise adjacente si la seconde n’a pas un connecteur trĂšs haut. Construit autour d’une puce Atheros AR7400, ce kit offre les meilleures performances globales de ce comparatif. Les dĂ©bits maximums de 26,2 Mo/s sont Ă©quivalents Ă  ceux de Devolo, mais il conserve un taux de transfert plus Ă©levĂ©

quand la distance de cĂąble Ă©lectrique devient importante, avec des valeurs placĂ©es entre 13,4 et 3,7 Mo/s. L’outil livrĂ© par TRENDnet autorise le choix du mot de passe, le nom du rĂ©seau crĂ©Ă© entre les adaptateurs et permet, bien sĂ»r, de visualiser la qualitĂ© de la connexion. Ce sont, par ailleurs, les seuls blocs qui n’ont pas rĂ©ussi Ă  communiquer avec certains

modĂšles d’autres marques. Mieux vaudra donc Ă©quiper son rĂ©seau de prises de cette marque pour assurer leur compatibilitĂ©. Avec un prix moyen de 90 € et un tarif qui peut chuter sous les 80 € selon les boutiques, ce kit est le moins cher du moment. L’adaptateur Ă  l’unitĂ© TPL-401E est, quant Ă  lui, vendu environ 45 €.

Choix de la rĂ©daction Bien qu’il affiche des dĂ©bits relativement proches, le kit TRENDnet TPL-401E2K offre une meilleure tenue des taux de transfert lorsque l’éloignement des adaptateurs augmente. Puisqu’il est Ă©galement le moins cher du marchĂ©, il reçoit donc le choix de la rĂ©daction. Mais l’ensemble de chez D-Link est lui aussi performant. Si vous le trouvez Ă  un meilleur prix, il reprĂ©sente une bonne affaire Ă  condition que la taille plus imposante de ses blocs ne vous semble pas problĂ©matique. En ce qui concerne les modĂšles avec prise femelle, c’est le dLAN 500 AVplus qui se distingue en termes de dĂ©bits, mais il est bien plus cher que le modĂšle Netgear qui n’a pas de dĂ©fauts particuliers et qui remplira son office. Pour faire des Ă©conomies, si vous pensez que les dĂ©bits de kits 200 Mbps seront suffisants pour vos activitĂ©s, vous ne ferez pas un mauvais achat en investissant dans des marques comme Netgear, TRENDnet ou Devolo.

PC Update 125


Gigabyte Aivia K8100, Razer Anansi Razer BlackWidow Ultimate Les claviers programmables, clĂ© de la victoire ? Gigabyte lance son premier clavier pour joueurs avec l’Aivia K8100, Razer Ă©tend, quant Ă  lui, sa gamme avec les Anansi et BlackWidow Ultimate. Trois modĂšles bien diffĂ©rents, dont un Ă  interrupteurs mĂ©caniques, qui semblent avoir des arguments pour dĂ©trĂŽner enfin les rĂ©fĂ©rences de Logitech.

126 PC Update

L

es joueurs ont besoin de pĂ©riphĂ©riques de commande adaptĂ©s afin d’amĂ©liorer leur expĂ©rience et leur efficacitĂ© de jeu. Dans cette optique, les constructeurs mettent en avant certains procĂ©dĂ©s sur leurs claviers et en particulier, ceux qui dĂ©finissent le type et la consistance des interrupteurs des touches. Si la grande majoritĂ© des modĂšles se basent aujourd’hui sur des switchs Ă  membrane, les versions mĂ©caniques reviennent Ă  la mode, Ă  l’image du BlackWidow Ultimate de Razer, et pour de bonnes raisons. Elles apportent, en effet, un bien meilleur retour de frappe et une plus grande vitesse de saisie en faisant « rebondir » les doigts sur la surface du clavier. De plus, il n’est pas nĂ©cessaire d’aller jusqu’à la butĂ©e pour que la commande soit prise en compte et l’on sait prĂ©cisĂ©ment quand elle a Ă©tĂ© activĂ©e grĂące Ă  un bruit de frappe mĂ©tallique. C’est d’ailleurs l’un des principaux reproches faits Ă  cette technologie, dont les nuisances peuvent devenir pĂ©nibles Ă  la longue. Ces versions sont aussi plus solides, avec des touches qui ne perdent pas en force de pression dans le temps, mais sont en contrepartie plus chĂšres. Les claviers Ă  membrane, tels que le Razer Anansi ou le Gigabyte Aivia K8100, sont habituellement plus silencieux, ils offrent une frappe plus moelleuse et rĂ©clament gĂ©nĂ©ralement moins de force Ă  la frappe, bien que certains modĂšles, comme le K8100, proposent diffĂ©rents niveaux de pression. La technologie du clavier est donc importante et dĂ©livre, en plus de son ergonomie gĂ©nĂ©rale (layout, position des mains, repose-poignets), des sensations vraiment diffĂ©rentes d’un modĂšle Ă  l’autre, c’est donc un choix personnel que nous ne pouvons pas faire Ă  votre place. Nous apprĂ©cions les modĂšles mĂ©caniques Ă 

la rĂ©daction, mais les avis divergent beaucoup d’autant qu’il faut une bonne quinzaine de jours d’adaptation, avant d’apprĂ©cier les qualitĂ©s d’un vrai mĂ©ca Ă  l’ancienne. Si vous n’avez jamais eu l’occasion d’en tester un, mieux vaut peut-ĂȘtre voir ce que cela donne en boutiques avant d’investir.

L’importance des macros Bon nombre de claviers pour joueurs se dĂ©marquent par la prĂ©sence de touches de macro additionnelles programmables, trĂšs utiles afin de dĂ©finir des combinaisons de touches ou des scripts plus avancĂ©s. Si elles ne sont pas indispensables dans un FPS ou un jeu de course, les amateurs de MMO et de jeux de stratĂ©gie auraient torts de s’en passer, d’autant plus qu’elles peuvent ĂȘtre pratiques pour des usages bureautiques. Dans un MMORPG, si vous devez effectuer plusieurs commandes pour changer d’arme ou lancer des combos de sorts, ces actions peuvent se faire Ă  l’aide d’une seule touche de macro. Vous gagnez donc en rapiditĂ© d’exĂ©cution et cela permet, au passage, de ne pas s’emmĂȘler les pinceaux pendant les coups de stress et de ne pas faire de mauvaises manipulations. Ces macros doivent ĂȘtre associĂ©es Ă  un logiciel de configuration aux fonctions complĂštes et supportant par exemple les dĂ©lais de frappe ou la rĂ©pĂ©tition des commandes. Les trois claviers testĂ©s ici s’en sortent bien Ă  ce niveau et ce n’est pas ici que va se faire la diffĂ©rence. En revanche, la position des touches de macro est primordiale. IdĂ©alement, elles doivent ĂȘtre placĂ©es sous la barre espace, Ă  l’image du modĂšle Razer Anansi, pour que le pouce puisse y accĂ©der facilement, sans avoir Ă  bouger les doigts des commandes principales.


Test clavier

Gigabyte Aivia K8100

L

’Aivia K8100 est le premier clavier pour joueurs de Gigabyte. LĂ©ger mais solide, ce modĂšle livre une bonne premiĂšre impression. Il affiche des lignes angulaires racĂ©es, une coque noire, mate, en plastique de qualitĂ© et plusieurs parties noires, brillantes. Ces derniĂšres dĂ©limitent la zone tactile dĂ©diĂ©e au son, celle supportant les LED s’illuminant de rouge, lorsqu’on manipule la barre sensitive de volume, et un bouton « Mode » placĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© gauche. Le clavier supporte ensuite deux ports USB 2.0 bien positionnĂ©s de chaque cĂŽtĂ©, un bouton Ă  l’arriĂšre pour activer le rĂ©troĂ©clairage de couleur orangĂ©e et dont l’intensitĂ© ne peut ĂȘtre ajustĂ©e, et, bien sĂ»r, les touches de macro qui sont au nombre de cinq. SurĂ©levĂ© Ă  l’aide de deux pieds associĂ©s Ă  des tampons de caoutchouc assurant une bonne accroche sur la table, l’inclinaison du clavier est assez faible mais apporte une position confortable des mains et des paumes soutenues par un large repose-poignets vissĂ©. L’agencement des touches concaves est traditionnel et le clavier exploite des interrupteurs Ă  membrane, dont la course se situe entre un modĂšle de type portable et un modĂšle classique. Gigabyte a, d’autre part, attribuĂ© trois niveaux diffĂ©rents de pression aux touches. Les plus couramment utilisĂ©es (WASD, 1, 2, 3, 4, Espace, flĂšches directionnelles, Ctrl, Enter et Backspace) ont besoin de 70 g de pression, les touches Ă  l’extrĂ©mitĂ© gauche et celles entourant la touche EntrĂ©e rĂ©clament 60 g, toutes les autres sont moins fermes avec 50 g. Cette impression de duretĂ© se ressent en pratique. C’est intĂ©ressant dans les jeux, car cela permet aux touches les plus dures d’avoir, entre autres, un meilleur rebond, mais c’est moins efficace en bureautique et peut dĂ©ranger bien que l’on s’y fasse Ă  la longue. L’usage du clavier se montre globalement agrĂ©able, la frappe n’est pas discrĂšte mais reste tout de mĂȘme bien plus douce qu’un clavier mĂ©canique. Le K8100 propose Ă©galement une fonction de blocage de la touche Windows et est livrĂ© avec quatre touches ZQSD supplĂ©mentaires possĂ©dant une texture gomme. Gigabyte annonce, par ailleurs, un antighosting de vingt pressions simultanĂ©es. En pratique, cela dĂ©pend des associations de touches utilisĂ©es. Le clavier reconnaĂźt tout de mĂȘme dix pressions sur les plus importantes, mais seulement trois, par exemple, sur le pavĂ© numĂ©rique. Un dernier Ă©lĂ©ment est livrĂ© dans le packaging, il s’agit d’un revĂȘtement en silicone recouvrant la majeure partie du clavier. Transparent, il permet non seulement de limiter efficacement le bruit de frappe, mais surtout de le protĂ©ger si vous avez l’habitude de manger devant votre machine. Le clavier dispose donc de cinq touches de macro associĂ©es Ă  un bouton Mode changeant de couleur et basculant entre les cinq profils

enregistrables dans la mĂ©moire interne. Cela fait donc 25 scripts/raccourcis programmables qui sont conservĂ©s dans le clavier, mĂȘme si vous n’avez pas installĂ© les pilotes. Pour programmer les macros, le logiciel maison est indispensable. Bien que son look soit grossier, il se montre intuitif et suffisamment clair pour ne pas avoir Ă  se plonger dans la notice. En dehors de phrases de texte, il offre tout le nĂ©cessaire, que ce soient des fonctions basiques (lancement de programmes et de sites Web, simple touche de clavier ou clic de souris, fonctions multimĂ©dias, Ă©dition bureautique, etc.) ou des scripts plus avancĂ©s. Les dĂ©lais de frappe et les rĂ©pĂ©titions sont pris en charge, le nombre maximum d’élĂ©ments enchaĂźnĂ©s au sein d’un script est trĂšs confortable, il est mĂȘme possible de dĂ©finir un positionnement automatique du curseur de souris. Dommage, par contre, qu’il soit impossible de lancer un profil en mĂȘme temps qu’un jeu, il faut aussi que Gigabyte corrige le lancement de programmes et de sites Web, qui ne fonctionne qu’en tapant le chemin de destination avec un langage anglais. On regrette Ă©galement la position des touches de macro, peu accessibles en haut du clavier, les amateurs de MMO trouveront, au passage, qu’il n’y en a pas assez. On peut, enfin, Ă©mettre une derniĂšre critique sur la barre tactile de volume qui ne rĂ©agit pas trĂšs vite pour augmenter ou baisser le son.

fiche technique

‱ Nom : Aivia K8100 ‱ Constructeur : Gigabyte ‱ Interface : USB 2.0 (cĂąble de 1,65 m gainĂ©) ‱ Technologie : membrane ‱ Connectiques : 2 x USB 2.0 ‱ Touches de macro/profil : 5/5 et mĂ©moire interne ‱ RĂ©troĂ©clairage : rouge, intensitĂ© non variable ‱ Prix : 60 € Jusqu’à 25 macros programmables FonctionnalitĂ©s des pilotes MĂ©moire interne Deux ports USB Protection silicone Prix Pas de rĂ©glage d’intensitĂ© et de la couleur du rĂ©troĂ©clairage Position des touches de macro La diffĂ©rence de pression peut gĂȘner en bureautique PC Update 127


Razer Anansi

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fiche technique

‱ Nom : Anansi ‱ Constructeur : Razer ‱ Interface : 2 x USB 2.0 (cĂąble de 2,1 m gainĂ©) ‱ Technologie : membrane ‱ Connectiques : ‱ Touches de macro/profil : 7 + 5/20 ‱ RĂ©troĂ©clairage : multicouleur, intensitĂ© variable ‱ Prix : 99 € RĂ©troĂ©clairage (couleurs et intensitĂ©) FonctionnalitĂ©s des pilotes Toutes les touches sont programmables 7 des 12 macros au niveau du pouce QualitĂ© de fabrication/finition Pas de mĂ©moire interne Pas de ports dĂ©portĂ©s NĂ©cessite deux ports USB Repose-poignets pas assez large ?

128 PC Update

obre mais aux lignes travaillĂ©es, le look du clavier Anansi de Razer est flatteur. Il affiche une couleur noire intĂ©grale, mate et au toucher doux sur la coque principale, contre un noir profond pour les touches. On remarque Ă©galement deux liserĂ©s laquĂ©s sur les extrĂ©mitĂ©s du clavier, ainsi que le logo lumineux de Razer d’un bel effet au niveau du repose-poignets. Ce qui frappe le plus et peut-ĂȘtre dans le mauvais sens du terme selon les goĂ»ts de chacun, c’est la police moderne utilisĂ©e pour dessiner les caractĂšres. Assis sur deux pieds rĂ©tractables et plusieurs rondelles/tampons de caoutchouc l’empĂȘchant de glisser sur la table, il prĂ©sente une faible inclinaison et un reposepoignets court. Les paumes restent donc sur la table, mais malgrĂ© les grandes mains de votre serviteur, ce n’est pas inconfortable pour autant. Le clavier utilise la technologie Ă  membrane avec des touches concaves Ă  l’agencement classique. Elles offrent un meilleur rebond que chez Gigabyte et une frappe plus sourde et plus discrĂšte, bien qu’elle ne soit toujours pas silencieuse. La frappe moelleuse rĂ©clame Ă©galement une plus grande pression et fait sentir un lĂ©ger frottement avec un bout de course amorti. Ceux qui sont habituĂ©s Ă  des frappes plus sĂšches seront peut-ĂȘtre perturbĂ©s au dĂ©but, d’autant plus que la position des touches est plus rapprochĂ©e que d’ordinaire, de quelques millimĂštres, le clavier demande donc un petit temps d’adaptation mais on reprend ses marques rapidement.

Razer destine ce clavier aux joueurs de MMO, car il possĂšde douze touches de macro programmables. Cinq sont placĂ©es sur le cĂŽtĂ© gauche du clavier, sept sont positionnĂ©es sous la barre espace (trois d’entre elles sont Ă©quipĂ©es d’un dĂ©trompeur). Ces derniĂšres offrent un accĂšs idĂ©al sous le pouce, ce qui permet de les utiliser, tout en conservant les doigts sur les touches ZQSD. Mais les possibilitĂ©s ne s’arrĂȘtent pas lĂ  puisqu’en dehors de la touche « Fn », toutes sont programmables, soit plus d’une centaine et mĂȘme Ă  la volĂ©e. On trouve Ă©galement des raccourcis multimĂ©dias combinĂ©s sur les touches de Fonction, exploitables Ă  partir de la touche « Fn », Ă  la maniĂšre d’un clavier de portable. Les touches Windows sont dĂ©sactivables de la mĂȘme maniĂšre, c’est aussi le cas de la modification du rĂ©troĂ©clairage. Ce dernier ne propose pas moins de 16 millions de couleurs et trois niveaux d’intensitĂ©. Dommage, par contre, que les sept macros infĂ©rieures n’en profitent pas. Le clavier permet, d’autre part, une pression simultanĂ©e de six touches au maximum (en plus du Ctrl, Shift ou Alt), mais il n’en reconnaĂźt que deux sur les flĂšches directionnelles. Le logiciel de configuration est simple Ă  prendre en main et dispose de toutes les options nĂ©cessaires, en dehors de la saisie de texte. Les dĂ©lais et les rĂ©pĂ©titions sont supportĂ©s, on trouve Ă©galement quelques fonctions bureautiques. Vingt profils peuvent ĂȘtre enregistrĂ©s et assignĂ©s au lancement d’un programme, dix d’entre eux sont sĂ©lectionnables Ă  la volĂ©e, avec la combinaison de touches « Fn + chiffre » et le basculement de l’un Ă  l’autre s’affiche Ă  l’écran. Il est aussi possible d’attribuer une touche prĂ©cise Ă  un profil. Le pilote donne un dernier accĂšs Ă  la couleur de l’éclairage, Ă  son intensitĂ© et Ă  une option de cycle automatique. Par contre, l’Anansi ne possĂ©dant pas de mĂ©moire interne, le pilote est indispensable pour exploiter les macros. Ce clavier est une vraie rĂ©ussite et frĂŽle la perfection, c’est une valeur sĂ»re. Il faudra nĂ©anmoins ĂȘtre prĂȘt Ă  dĂ©bourser 100 € et Ă  ce prix, on aurait aimĂ© avoir des ports USB et des prises audio, voire un petit Ă©cran LCD. PrĂ©cisons, enfin, que le clavier a besoin de deux ports USB, l’un d’entre eux Ă©tant dĂ©diĂ© au rĂ©troĂ©clairage.


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UPDAT E

Razer BlackWidow Ultimate

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Test clavier

A

u dĂ©ballage, le BlackWidow Ultimate de Razer Ă©tonne par son poids consĂ©quent (1,5 kg), l’impression de robustesse qu’il dĂ©gage et sa qualitĂ© de fabrication irrĂ©prochable. ConstituĂ© d’une coque noire, laquĂ©e, sensible aux traces de doigts, il utilise des interrupteurs mĂ©caniques (Cherry MX Bleu) et est un des rares modĂšles du genre destinĂ©s aux joueurs. Il dispose d’un port USB dĂ©portĂ©, d’une prise casque et d’une prise micro placĂ©s sur la tranche droite, et d’un logo Razer illuminĂ© sur sa partie infĂ©rieure. L’usage du port USB impose, comme souvent, le branchement de la deuxiĂšme connectique USB au PC. Le clavier se dispense de repose-poignets, mais cela ne nous a pas dĂ©rangĂ© en raison d’une inclinaison et d’une hauteur plus importantes que de coutume. Ce sont ainsi les avant-bras posĂ©s sur le bureau qui soutiennent les poignets, ce qui pourrait nĂ©anmoins provoquer une fatigue Ă  la longue. Mais il suffit de rabattre les pieds pour que le bout des paumes appuie sur le bas du clavier et pour trouver une position peutĂȘtre plus confortable selon les habitudes de chacun. Ce BlackWidow reprend ensuite la police de caractĂšres particuliĂšre du clavier Anansi, ainsi que les mĂȘmes types et layout de touches concaves. A l’usage, entre l’excellent retour de frappe des switchs, la prĂ©cision et la rĂ©activitĂ© qu’il apporte, les doigts rebondissent et surfent parfaitement sur la surface du clavier. On gagne en rapiditĂ© d’exĂ©cution, ce qui profite aussi bien dans les jeux qu’en bureautique. Ceux qui ont l’habitude d’utiliser des claviers Ă  membrane ressentiront rapidement la diffĂ©rence et l’efficacitĂ© qu’apporte cette technologie. Naturellement, en contrepartie, le fort bruit de frappe mĂ©tallique peut vite agacer et mĂȘme si on peut s’y habituer, ce ne sera sĂ»rement pas le cas d’une personne dormant ou regardant la tĂ©lĂ©vision dans la mĂȘme piĂšce. Les fonctionnalitĂ©s du clavier sont identiques Ă  celles du Razer Anansi. On retrouve la touche « Fn » Ă  utiliser pour les raccourcis multimĂ©dias, pour modifier l’éclairage, programmer des touches Ă  la volĂ©e, dĂ©sactiver la touche Windows, ou sĂ©lectionner rapidement un des dix profils enregistrables dans le pilote. Le clavier propose cinq touches de macro placĂ©es sur le cĂŽtĂ© gauche, relativement accessibles avec le petit doigt lorsqu’on utilise les touches ZQSD. Les amateurs de MMO regretteront qu’il n’y en ait pas plus, mais ils pourront toujours se rabattre sur d’autres touches car presque toutes sont programmables. Les options de crĂ©ation de raccourcis/scripts sont complĂštes, avec une prise en charge des dĂ©lais

de frappe et des rĂ©pĂ©titions, quelques fonctions dĂ©diĂ©es Ă  la bureautique et Ă  la navigation Internet/fichiers. Chaque profil peut, d’autre part, ĂȘtre associĂ© Ă  un programme pour ĂȘtre lancĂ© automatiquement et le basculement de l’un Ă  l’autre s’affiche dans le coin infĂ©rieur droit de l’écran. L’essentiel est prĂ©sent et se montre simple Ă  configurer, dommage en revanche que le clavier ne possĂšde pas de mĂ©moire interne, ce qui oblige d’installer le driver pour exploiter ses fonctionnalitĂ©s avancĂ©es. Le clavier possĂšde aussi des capacitĂ©s d’antighosting et reconnaĂźt jusqu’à six pressions simultanĂ©es (en plus des touches Ctrl, Shift et Alt), mais seulement deux sur les flĂšches directionnelles. Quant au rĂ©troĂ©clairage, il est de couleur bleue, plus puissant que sur les Anansi et K8100, rĂ©glable sur trois niveaux d’intensitĂ©, ainsi qu’un mode oĂč il s’estompe et se rallume lentement. Au final, Razer livre une fois de plus un clavier d’excellente facture, parfaitement adaptĂ© aux joueurs et dont la technologie mĂ©canique pourra aussi convaincre ceux qui tapent beaucoup de texte. Tout le monde ne sera pas prĂȘt Ă  mettre 125 € dans un clavier, mais vous n’en serez pas déçu pour peu que les sensations des switchs mĂ©caniques vous conviennent. Pour faire quelques Ă©conomies, vous pouvez, d’autre part, opter pour la version non Ultimate de ce modĂšle, qui se dispense de ports dĂ©portĂ©s et de rĂ©troĂ©clairage, mais qui est commercialisĂ©e Ă  80 €.

fiche technique

‱ Nom : BlackWidow Ultimate ‱ Constructeur : Razer ‱ Interface : 2 x USB 2.0 (cĂąble de 2,15 m gainĂ©), 2 x miniJack ‱ Technologie : mĂ©canique ‱ Connectiques : USB 2.0, casque et micro ‱ Touches de macro/profil : 5/10 ‱ RĂ©troĂ©clairage : bleu, intensitĂ© variable ‱ Prix : 125 € EfficacitĂ© de la technologie mĂ©canique RĂ©troĂ©clairage puissant 5 touches de macro Toutes les touches sont programmables FonctionnalitĂ©s des pilotes Ports USB et audio Robustesse QualitĂ© de fabrication/finition Bruit de frappe Pas de mĂ©moire interne Pas de repose-poignets ? Prix PC Update 129


La macro au service du frag Jérémy Panzetta

De haut en bas : l’Isku de Roccat, le Meka G1 de Thermaltake et le Zibal 60 de Mionix.

B

ien qu’attirant grĂące Ă  son prix de 60 €, le Gigabyte Aivia K8100 n’arrive pas Ă  se hisser au niveau des meilleurs modĂšles du marchĂ©, principalement en raison de touches de macro mal placĂ©es. Dans cette gamme de prix, nous lui prĂ©fĂ©rons le Logitech G110 (65 €) proposant 12 touches de

130 PC Update

macro et des fonctions multimĂ©dias. L’ancien modĂšle G15 Refresh du constructeur suisse avec Ă©cran LCD est, d’autre part, toujours vendu et peut se trouver sous les 70 €, ce qui lui confĂšre un bon rapport qualitĂ©/prix. Pour dĂ©penser le moins possible, le X6 de Microsoft (45 €) est une bonne affaire. Sa frappe est bruyante mais il propose 24 touches de macro et un pavĂ© numĂ©rique pouvant ĂȘtre placĂ© Ă  droite ou Ă  gauche du clavier. Si vous cherchez un clavier plus compact facile Ă  transporter, l’Arvo de Roccat nous avait convaincu (55 €). Il ne dispose que de 3 touches de macro bien placĂ©es au niveau du pouce et se dispense du pavĂ© de touches central mais il remplit trĂšs bien son office. Les modĂšles Anansi et BlackWidow reprĂ©sentent d’excellentes alternatives aux rĂ©fĂ©rences de chez Logitech. Nous avons particuliĂšrement aimĂ© le clavier Anansi qui fait presque un sans-faute. Pour 100 €, il vient marcher sur les plates-bandes du G510 (95 €). Il ne possĂšde pas autant de touches de macro (12 contre 18 sur le G510), ni d’écran LCD pratique pour monitorer le PC ou afficher des informations de jeu, mais 7 de ses macros sont plus accessibles sur le pouce et il dispose d’une frappe, certes, plus bruyante mais moins dure, avec un meilleur rebond et globalement plus agrĂ©able. Le BlackWidow Ă  technologie mĂ©canique est Ă  part, car peu de modĂšles de ce type sont disponibles pour le moment. SteelSeries propose les 6Gv2 et 7G (80 et 120 €), mais en dehors de leur bonne rĂ©activitĂ© et robustesse, ils ne possĂšdent pas de fonctions vĂ©ritablement dĂ©diĂ©es au jeu, car ils font l’impasse sur des touches de macro et un logiciel de programmation. Le BlackWidow Ultimate devient donc lui aussi une rĂ©fĂ©rence et si vous n’avez pas besoin de rĂ©troĂ©clairage et de connectiques dĂ©portĂ©es, la version BlackWidow simple vous fera Ă©conomiser une quarantaine d’euros. Notez que plusieurs constructeurs devraient prochainement arriver sur ce marchĂ© des claviers mĂ©caniques pour joueurs. C’est le cas de Thermaltake avec le Meka G1, d’Ozone avec le Strike, de QPad avec le MK-80 et de Mionix avec le Zibal 60. Mais aucun ne possĂ©dera des touches de macro, un choix que nous avons du mal Ă  comprendre. Roccat aura, quant Ă  lui, lancĂ© un modĂšle Ă  membrane quand vous lirez ces lignes, il s’agit de l’Isku proposant 8 touches de macro et un pilote aux capacitĂ©s avancĂ©es, comme c’était le cas sur sa souris Kone+, un modĂšle Ă  surveiller de prĂšs. PrĂ©cisons enfin que les gamepads sont aussi des produits intĂ©ressants pour les joueurs. Le meilleur d’entre eux est le Logitech G13 (70 €), il remplacera aisĂ©ment un clavier avec macros, si vous prĂ©fĂ©rez conserver un modĂšle qui vous tient Ă  coeur.



HighPoint RocketHybrid 1220 SSD caching pour tous Apparu avec le chipset Intel Z68, le SSD caching promet de cumuler les performances des SSD et la capacitĂ© des disques durs. HighPoint tente de gĂ©nĂ©raliser cette technologie grĂące Ă  sa nouvelle RocketHybrid 1220, une carte Ă  60 € compatible avec tous les ordinateurs.

fiche technique

‱ Marque : HighPoint ‱ ModĂšle : RocketHybrid 1220 ‱ Type : contrĂŽleur de stockage RAID et SSD caching ‱ SATA : version 3 (6 Gb/s) ‱ Prises : x 2 ‱ Interface : PCI-Express 1x (Gen 2.0) ‱ Chip : Marvell SE9130 ‱ OS : Windows Vista, 2008, 7 ‱ Prix : 58 € Fonctionne sur tous les PC Prix raisonnable Gains de performances limitĂ©s

tĂ©ressent Ă  la mise en cache, en proposant carrĂ©ment d’utiliser un SSD en complĂ©ment du disque dur afin, soi-disant, de tirer profit du meilleur des deux technologies. AprĂšs l’essai de la technologie Intel Smart Response Technology intĂ©grĂ©e au chipset Z68 le mois dernier, voici la carte contrĂŽleur RocketHybrid 1220 de HighPoint. Point fort : elle rend le SSD caching accessible Ă  tous, quels que soient votre carte mĂšre et votre processeur.

Marvell SE9130

D

epuis aussi longtemps qu’existent les SSD, les constructeurs rĂȘvent de cumuler les performances de la mĂ©moire Flash avec la capacitĂ© des plateaux des disques durs. DĂšs 2007, Samsung a sorti le H-HDD MH80 (disque dur hybride), mais ses 256 Mo de cache n’apportaient quasiment aucun gain de performances. L’an dernier, Seagate a ressorti le concept du disque hybride des cartons, avec son Momentus XT, un disque 2,5" Ă  7 200 tours de 500 Go, boostĂ© par 4Go de mĂ©moire Flash. Sans que ça soit une rĂ©volution (rien de comparable aux performances d’un SSD), il est toujours le disque dur pour portables le plus rapide du marchĂ©. Ce sont dĂ©sormais les fabricants de contrĂŽleurs de stockage qui s’in-

Cartes mÚres PCI-Express 2.0 - 100 % PCI-Express : Intel P965, 975X, P35 - Ports graphiques en PCI-E 2.0, ports supplémentaires en PCI-E 1.x : Intel P45, H55, H57, P55, X38, X48, X58 - 100 % PCI-Express 2.0 : AMD 770, 780G, 785G, 790GX, 790FX, 870, 880G, 890GX, 890FX et Intel H61, H67, P67, Z68 132 PC Update

Vendue un peu moins de 60 €, la carte HighPoint repose sur le contrĂŽleur Marvell SE9130. AnnoncĂ© en dĂ©but d’annĂ©e, ce dernier dĂ©rivĂ© des autres SE9100 est Ă  la base un chip SATA-3 (6 Gb/s) RAID. GĂ©rant deux ports, ce dernier a Ă©tĂ© modifiĂ© et accompagnĂ© d’un logiciel conçu pour le SSD caching. La RocketHybrid 1220 est donc une carte contrĂŽleur munie de deux prises SATA, sur laquelle vous branchez un disque dur et un SSD. La carte est au format PCI-Express 1x, compatible PCI-Express 2.0. Sur une carte mĂšre Ă©quipĂ©e d’un port adĂ©quat, la bande passante entre le chipset et ce contrĂŽleur est donc de 500 Mo/s dans chaque sens, c’est un peu moins que la bande passante permise par le SATA-3 (600 Mo/s), mais c’est encore suffisant pour profiter des SSD les plus rapides. Sur une carte mĂšre plus ĂągĂ©e en PCI-Express 1.1, la limitation Ă  250Mo/s pourrait reprĂ©senter une lĂ©gĂšre bride, mais certaines sont mixtes PCI-E 1.1 et 2.0 : l’encadrĂ© ci-contre permet de mieux s’y retrouver. Il existe une variante, la RocketHybrid 1222, qui propose deux prises eSATA plutĂŽt que du SATA interne standard.

2 modes de fonctionnement La carte installĂ©e, son BIOS s’affiche aprĂšs celui de la carte mĂšre, comme pour tout contrĂŽleur additionnel. Il est indispensable d’entrer dans celui-ci pour crĂ©er une configuration style RAID, en tapant Ctrl+M lorsque vous y ĂȘtes invitĂ©. Dans l’utilitaire, cliquez sur HBA 0 : Marvell 0 pour lancer l’assistant de crĂ©ation d’un disque virtuel. Ce dernier, baptisĂ© HyperDuo plutĂŽt que RAID, peut adopter deux modes de fonctionnement : Safe ou Capacity. Techniquement parlant, le premier fonctionne en RAID 1 avec une duplication de certaines donnĂ©es, le second en RAID 0 cumulant capacitĂ© et performances du disque dur et du SSD. Si le mode Safe ressemble Ă  la solution d’Intel,


test rockethybrid 1220

le mode Capacity est inĂ©dit et dangereux ! Comme dans tout RAID 0, il suffit qu’un des deux pĂ©riphĂ©riques rende l’ñme pour perdre le contenu des deux ; dans ce mode, les donnĂ©es accĂ©lĂ©rĂ©es (c’est-Ă -dire mises en cache sur le SSD) ne sont plus sur le disque dur ! Le mode Safe n’efface pas ce qu’il y a sur le disque dur (Ă  condition de rĂ©pondre oui Ă  la ligne « Keep original data ») et, surtout, vous pouvez retirer la carte ou le SSD Ă  tout moment et repasser votre disque dur en solo. Par rapport au SSD caching d’Intel, la carte HighPoint n’impose pas de limite de taille pour le SSD caching. Il est, par exemple, possible de remplir tout un 128 Go, tandis que SRT est bloquĂ© entre 20 et 64 Go.

Choisissez vous-mĂȘme quoi accĂ©lĂ©rer La carte ne fonctionne que sous Windows Vista ou Seven, la puce Marvell Ă©tant conçue pour fonctionner avec le pilote AHCI natif de ces OS, qui n’existe pas dans XP et encore moins sous Linux, pourtant compatible avec cette norme. Il est indispensable d’installer MSU (Marvell Storage Utility), un outil ajustant le fonctionnement d’une carte contrĂŽleur Ă  base de puce Marvell depuis un navigateur Web. En cliquant sur le contrĂŽleur (Adapter 0, par dĂ©faut) de la fenĂȘtre de gauche, vous pouvez ensuite crĂ©er un volume HyperDuo, comme nous venons de le voir dans le BIOS. C’est plus confortable sous Windows, simplement impossible si l’on souhaite installer l’OS sur une machine dĂ©pourvue de systĂšme. Notons, par ailleurs, que la carte HighPoint RocketHybrid 1220 est un vrai contrĂŽleur RAID qui peut abandonner le mode HyperDuo et crĂ©er un vĂ©ritable RAID 0

ou 1 avec deux disques de mĂȘme capacitĂ©. OriginalitĂ© de l’utilitaire MSU, la possibilitĂ© d’ajuster manuellement le mode d’optimisation du SSD caching. Pour cela, dĂ©cochez la case « Auto » et ajoutez manuellement les rĂ©pertoires que vous souhaitez voir ĂȘtre synchronisĂ©s de façon systĂ©matique.

MX Tech MX‐DS 100 Go (temps en secondes) 50

Windows 7 Ultimate 64 bits

45

Darkfall Online Metro 2033 ‐ jeu

40

Metro 2033 ‐ partie 35

Civilisation V ‐ jeu Civilisation V ‐ partie

30

Titan Quest ‐ jeu

25

Des gains un peu justes Alors la RocketHybrid 1220, solution miracle ? HĂ©las non. Nous avons reproduit le mĂȘme protocole de test que pour l’essai du caching par Intel et son Z68. ConcrĂštement, nous notons des gains de performances systĂ©matiques, mais alors que nous avions rĂ©cupĂ©rĂ© prĂšs de 55 % de l’écart de performances entre le HDD seul et le SSD seul chez Intel, nous ne gagnons qu’un peu plus de 35 % en moyenne via la RocketHybrid 1220. Le mode Capacity s’en sort mieux, mais qui est prĂȘt Ă  risquer des gigaoctets et des gigaoctets de donnĂ©es en augmentant le risque de panne ? Et si c’est pour se contenter de quelques logiciels sans aucune donnĂ©e personnelle, autant s’accommoder d’un SSD seul. Finalement, c’est une solution intĂ©ressante pour recycler un vieux SSD, les premiers modĂšles de 30 ou 40 Go, mais ça n’est pas trĂšs intĂ©ressant pour une configuration toute neuve. Bien qu’il ne soit pas trĂšs cher (moins de 60 €), le prix de ce contrĂŽleur s’additionne Ă  celui du moindre SSD. Sachant qu’un 40 Go coĂ»te aujourd’hui 95 € et qu’un 60 Go coĂ»te 100 €, le budget SSD caching (qui s’ajoute au prix du disque dur quel qu’il soit) est d’emblĂ©e compris entre 155 et 160 € ! A ce tarif, nous recommandons plutĂŽt l’achat d’un SSD de 90 Go sans contrĂŽleur additionnel.

Titan Quest ‐ partie

20

BioShock 2 ‐ jeu BioShock 2 ‐ partie

15

Photoshop CS 5 10

In Design CS 5 Bridge CS 5

5

Cinebench R11.5

0 HDD sans caching

Mode Safe

Mode Capacity

Reprenant le mĂȘme protocole de test que pour le Z68, les gains observĂ©s par le caching de la carte HighPoint sont un peu moins bons. Le dangereux mode Capacity s’en approche nĂ©anmoins.

Intel V‐Series 40 Go (temps en secondes) 50

Windows 7 Ultimate 64 bits Darkfall Online

45

Metro 2033 ‐ jeu

40

Metro 2033 ‐ partie

35

Civilisation V ‐ jeu

30

Civilisation V ‐ partie Titan Quest ‐ jeu

25

Titan Quest ‐ partie

20

BioShock 2 ‐ jeu BioShock 2 ‐ partie

15

Photoshop CS 5 10

In Design CS 5 Bridge CS 5

5

Cinebench R11.5

0 HDD sans caching

Mode Safe

Mode Capacity

Parce que le caching est surtout intĂ©ressant pour recycler un ancien SSD, voici les mĂȘmes tests reproduits avec un Intel X25V de 40 Go. Bien que les deux graphs se ressemblent, les valeurs sont un tout petit peu moins bonnes dans ce second scĂ©nario.

Comparaison des solutions de SSD Caching

Adaptec maxCache

La carte RocketHybrid 1220 ne connaĂźt aucune concurrence, mais Adaptec n’a pas oubliĂ© le marchĂ© du SSD caching. PlutĂŽt que suivre HighPoint, il a choisi de sortir trois contrĂŽleurs trĂšs haut de gamme, faisant du caching et du RAID Ă  base d’un contrĂŽleur Ă  800 MHz Ă©paulĂ© par 128 Mo de RAM et une compatibilitĂ© avec les disques durs SAS de serveurs, le tout en PCI-E 8x. Pour satisfaire notre curiositĂ© de geek, nous effectuerons un test dĂšs que les produits seront disponibles, mais ne vous emballez pas : la rĂ©fĂ©rence d’entrĂ©e de gamme, la maxCache 2405Q Ă  quatre ports, coĂ»te 390 € ! Une solution irrĂ©aliste pour le grand public qui, mĂȘme s’il dispose de cette somme, aura plutĂŽt intĂ©rĂȘt Ă  se payer un bon SSD de 256 Go comme le Crucial M4.

HDD seul (Caviar Black 500)

14,8

RH1220/X25V 40 Safe

13,5

RH1220/X25V 40 Capacity

13,1

RH1220/MX‐DS 100 Safe

13,3

RH1220/MX‐DS 100 Capacity

12,9

Z68/X25V 40

12,8

Z68/MX‐DS 100

12,5

SSD seul (MX‐DS 100)

10,5 8

10

12

14

16

Temps moyen (s)

La moyenne des temps de chargement permet de mieux comparer les diffĂ©rentes solutions de caching. Si le Z68 s’en sort mieux, nous constatons surtout que le caching est nettement moins intĂ©ressant qu’un SSD utilisĂ© seul !

PC Update 133


Fractal Design Define Mini AprĂšs un Core 3000 au prix allĂ©chant, Fractal Design lance une nouvelle dĂ©clinaison de sa gamme Define, cette fois destinĂ©e aux cartes mĂšres microATX. Le Define Mini semble idĂ©al pour monter un systĂšme silencieux et compact, tout en laissant de bonnes possibilitĂ©s d’intĂ©gration.

Prix

Refroidissement 5 4 3 2 1 0

Finition

Bruit

Espace

Montage

fiche technique

‱ Nom : Define Mini ‱ Constructeur : Fractal Design ‱ Type : moyenne tour ‱ CompatibilitĂ© carte mĂšre : microATX, mini-ITX ‱ Emplacements 5,25 pouces : 2 ‱ Emplacements 3,5/2,5 pouces : 6/6 (communs, plus un 3,5 pouces dans 5,25 pouces) ‱ Slots d’extension : 5 ‱ Ventilateurs : 120 mm en façade, 120 mm Ă  l’arriĂšre, 120 mm optionnel en façade, 120 mm optionnel en bas, 120/140 mm optionnel sur la porte, 120/140 mm optionnel en haut ‱ Connectique : USB 3.0, 2 x USB 2.0, casque et micro ‱ Dimensions : 490 x 395 x 210 mm ‱ Poids : 9,5 kg ‱ Prix : 90 € RĂ©gulation de trois ventilateurs CapacitĂ© de ventilation Insonorisation Un USB 3.0 (interne) Bonne organisation des cĂąbles Quelques Ă©lĂ©ments en plastique fragiles AccessibilitĂ© des filtres Ă  poussiĂšre de façade Performances de refroidissement un peu justes

134 PC Update

A

vec ses 41 cm de haut et un volume proche de celui d’une petite moyenne tour, le Define Mini n’est pas si mini que ça, mais, comme nous allons le voir, il a l’avantage d’offrir un espace interne confortable. Ce nouveau modĂšle de la gamme Define reprend le look des prĂ©cĂ©dentes versions R3 (moyenne tour) et XL (grande tour). On retrouve donc une belle peinture noire, granuleuse, une robe sans fioritures qui ne laisse apparaĂźtre que les grilles d’aĂ©ration, ainsi qu’une porte battante en façade. AimantĂ©e, celle-ci est recouverte de mousse et dĂ©voile deux baies 5,25 pouces aux caches pratiques Ă  retirer via un loquet, le bouton de Reset et deux petites portes derriĂšre lesquelles se trouvent la ventilation et les filtres Ă  poussiĂšre. A l’avant du capot, sont prĂ©sents le bouton d’allumage Ă©clairĂ© de bleu, deux ports USB 2.0, les prises casque, micro et un port USB 3.0 sous forme de header. Fractal Design a Ă©galement conservĂ© l’association de couleurs de la sĂ©rie, avec une structure intĂ©gralement noire et des pales de ventilateur, des systĂšmes d’insertion des disques durs et des Ă©querres PCI blancs.

3,5 pouces compatibles 2,5 pouces sont rĂ©partis dans deux cages. Celle du haut est amovible et peut ĂȘtre pivotĂ©e de 90 degrĂ©s. La bonne largeur du boĂźtier permet d’intĂ©grer des ventirads volumineux. Notre Thermalright HR-02 est rentrĂ© sans problĂšme, le boĂźtier accepte des modĂšles jusqu’à 16,5 cm de haut. Pour l’alimentation, les blocs de grande longueur passent, mais avec plus de 17 cm, l’emplacement du ventilateur adjacent est condamnĂ©. Quant aux cartes graphiques, de base, vous pouvez loger des GPU de 27 cm (avec les connecteurs PCI-Express sur la tranche latĂ©rale du PCB et pas Ă  l’arriĂšre), mais en retirant la cage de stockage supĂ©rieure, vous n’ĂȘtes plus limitĂ©. Par contre, et comme souvent dans les tours microATX, il ne sera pas possible de placer un second GPU en double slot, si le second port PCI-Express de la carte mĂšre est en bas de son PCB, l’alimentation empĂȘchera l’insertion. Cinq slots d’extension sont ensuite disponibles, un d’entre eux est dĂ©portĂ© sur le cĂŽtĂ© Ă  la verticale. L’arriĂšre du boĂźtier supporte deux passages protĂ©gĂ©s pour des tuyaux de watercooling, ils serviront surtout pour un systĂšme de type Corsair H60, par exemple, Ă  fixer sur l’emplacement 120 mm arriĂšre, aucun espace n’étant prĂ©vu pour un radiateur de 240 mm. GrĂące aux six passe-cloisons rĂ©partis autour de la carte mĂšre, Ă  l’espace suffisant entre le plateau et la porte droite, et aux deux larges colliers en plastique Ă  accrocher sur les ergots du panier, l’organisation des cĂąbles est bien pensĂ©e. En plus des filtres Ă  poussiĂšre de façade, une protection est prĂ©sente sous l’alimentation. Lavable, elle est bien plus facile Ă  extraire que les deux autres. Sur les filtres avant, bien qu’il soit possible d’accĂ©der Ă  leur partie frontale, il faut dĂ©visser quatre vis pour nettoyer l’intĂ©rieur et dĂ©loger le(s) ventilateur(s) encastrĂ©(s) dessus, ce qui n’est pas trĂšs pratique. Les Ă©lĂ©ments antivibration n’ont pas Ă©tĂ© oubliĂ©s, on trouve le

Un chĂąssis bien pensĂ© Les portes du Define Mini se retirent Ă  l’aide de vis Ă  main et s’avĂšrent relativement lourdes, car elles sont recouvertes d’une matiĂšre goudronnĂ©e dense insonorisant la tour. Cette texture est aussi prĂ©sente sur une partie du capot. L’architecture interne du chĂąssis est classique mais bien organisĂ©e et permet un montage rapide. Les cartes filles comme les lecteurs optiques se fixent Ă  l’aide de vis Ă  main et les disques durs se vissent aussi dans des tiroirs. Six emplacements

Les filtres à poussiÚre derriÚre la porte recouverte de mousse ne sont pas pratiques à déloger.


test Define Mini

Les six passe-cloisons répartis autour de la carte mÚre sont bien positionnés et facilitent le cùblage.

minimum, à savoir quatre rondelles de caoutchouc dans chaque tiroir de disque dur et quatre autres pour l’alimentation.

Une ventilation rĂ©gulĂ©e et une bonne insonorisation Le Define Mini est refroidi par deux ventilateurs 120 mm, un en façade, l’autre Ă  l’arriĂšre. Leurs cĂąbles sont gainĂ©s, comme les fils des ports dĂ©portĂ©s et de connexion Ă  la carte mĂšre d’ailleurs, et sont en connectique 3 pins. Quatre autres emplacements sont libres pour ajouter un 120/140 mm sous le capot, deux 120 mm Ă  cĂŽtĂ© de l’alimentation et Ă  l’avant, et un dernier 120/140 mm sur la porte. Trois d’entre eux peuvent ĂȘtre rĂ©gulĂ©s simultanĂ©ment grĂące au potentiomĂštre livrĂ© sur Ă©querre PCI. Dommage que ses fils soient un peu courts, il faudra le placer sur un slot Ă  l’horizontale, celui dĂ©portĂ© Ă  la verticale obligera de laisser flotter les cĂąbles en bas du boĂźtier. Au minimum de la rotation, le boĂźtier se montre trĂšs discret et en prenant un peu de distance, il est difficile de l’entendre, l’insonorisation des parois Ă©tant efficace. Les tempĂ©ratures relevĂ©es sur notre configuration passive tĂ©moignent, cela dit, du faible flux d’air parcourant la tour. Notre Core i7-860 n’a pas tenu en pleine charge et se mettait rapidement en sĂ©curitĂ©, notre Radeon HD5670 passive est, elle, montĂ©e Ă  106 °C. En plaçant les ventilateurs Ă  fond, le boĂźtier ne peut pas ĂȘtre qualifiĂ© de bruyant mais produit un souffle qui se fait entendre. Les tempĂ©ratures sont alors bien meilleures et notre systĂšme parfaitement viable. MĂȘme au minimum de la rotation, une configuration avec un ventirad et une carte graphique ventilĂ©s ne posera pas de soucis de montĂ©e en tempĂ©rature, mais pendant les chaleurs de l’étĂ© et avec des systĂšmes chargĂ©s en composants, mieux vaudra ajouter un 120/140 mm sur le capot ou la porte.

Des finitions critiquables Si le Define Mini est convaincant en termes de montage et de capacitĂ© d’intĂ©gration, ses finitions ne sont en revanche pas du mĂȘme niveau. Les protections de caoutchouc des passe-cloisons auraient mĂ©ritĂ© d’ĂȘtre plus serrĂ©es ou collĂ©es au chĂąssis, car elles se dĂ©logent trop facilement. On regrette aussi la fragilitĂ© de certains Ă©lĂ©ments de plastique. Nous avons rapidement cassĂ© un des picots retenant les caches 5,25 pouces, et un des deux clips d’accroche des trappes de façade s’est Ă©galement abĂźmĂ© lors des tests. Dommage Ă©galement que le bouton de Reset soit si petit, il faut sortir une pointe pour l’enfoncer. Vous devrez, d’autre part, faire attention Ă  la porte qui ne se plaque pas sur le cĂŽtĂ© du boĂźtier,

un coup de pied malencontreux pourrait facilement casser sa charniĂšre. Ces critiques ne sont pas vraiment rĂ©dhibitoires, mais Ă  prendre en considĂ©ration, et le Define Mini n’en reste pas moins un bon boĂźtier pour 90 €, d’autant plus qu’il n’y a pas beaucoup de concurrence sur ce marchĂ© des tours microATX. Les meilleurs modĂšles se trouvent chez Lian Li avec le PC-A04 (110 €) qui pĂšche par son organisation des cĂąbles, mais qui est plus compact, livrĂ© avec trois ventilateurs, entiĂšrement en aluminium et qui accepte les plus longs GPU. Silverstone propose, quant Ă  lui, le SG03-F (100 €), le SG04-F et sa version FH (de 100 Ă  130 €, poignĂ©e de transport sur le second), des minitours avec quelques parties en aluminium, encore moins volumineuses et plus faciles Ă  transporter, mais limitĂ©es Ă  26 cm pour la carte graphique et Ă  des ventirads low profile. N’oublions pas l’excellent FT03, plus cher (150 €), mais constituĂ© d’aluminium, au design original avec les cartes filles dirigĂ©es vers le haut et supportant les hauts ventirads, ainsi que deux GPU de grande longueur. Citons, enfin, le Mini P180 que l’on trouve sous la barre des 100 €, qui n’est pas le plus moderne car il se dispense d’USB 3.0 ou d’emplacements 2,5 pouces, mais qui dispose d’excellentes finitions et d’une ventilation rĂ©gulĂ©e. C’est Ă  peu prĂšs tout ce que vous trouverez d’intĂ©ressant dans cette catĂ©gorie, autrement, il faudra passer aux formats cube ou desktop.

Jérémy Panzetta

Les six tiroirs pour disques durs sont compatibles 2,5 pouces et chacun est Ă©quipĂ© de quatre rondelles de caoutchouc. Pour placer des GPU de plus de 27 cm, la cage de stockage supĂ©rieure doit ĂȘtre retirĂ©e.

L’alimentation repose sur quatre supports en caoutchouc et est associĂ©e Ă  un grand filtre Ă  poussiĂšre extractible.

Les portes et une partie du capot sont recouvertes d’une texture goudronnĂ©e insonorisante.

Un potentiomĂštre sur Ă©querre PCI rĂ©gule trois ventilateurs simultanĂ©ment et permet Ă  la tour d’ĂȘtre silencieuse Ă  la vitesse de rotation minimum.

Températures °C 35 38

HDD charge

38 42

HDD repos

88

GPU charge 40

GPU repos

47 82

CPU charge 27

CPU repos 0

20

106

96

33 40

Maxi

60

80

100

120

Mini

Configuration de test : plateforme H67 avec Core i7-820 et Thermalright HR-02, SilverStone 450 W passive, Sapphire Radeon HD5670 passive, Seagate 7200.11 1 To.

PC Update 135


Les PC de la redac

Nos Configurations de référence Le PC le moins cher possible

‱ Processeur : Intel Pentium G620 (2 cores, 2.6 GHz, 60 euros) ‱ Refroidissement CPU : radiateur d’origine Intel ‱ Carte mĂšre : MSI H61M-E33 (60 euros) ‱ MĂ©moire vive : 2 Go (2 x 1 Go) DDR3-1333 (25 euros) ‱ HDD : Seagate 7200.12 500 Go 7 200 tours (40 euros) ‱ Carte graphique : Intel HD Graphics intĂ©grĂ© au CPU ‱ BoĂźtier : entrĂ©e de gamme (35 euros) ‱ Alimentation : entrĂ©e de gamme 350 W (30 euros) ‱ Divers : N/A

DĂ©penser plus

‱ MĂ©moire vive : 4 Go de RAM (40 euros)

dépenser moins

‱ Boütier/Alimentation : 1er prix (35 euros l’ensemble)

Total : 250 euros Bureautique et Internet

‱ Processeur : Intel Pentium G620 (2 cores, 2.6 GHz, 60 euros) ‱ Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros) ‱ Carte mĂšre : MSI H61MU-E35 (70 euros) ‱ MĂ©moire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (40 euros) ‱ SSD : 60 Go contrĂŽleur SandForce (100 euros) ‱ HDD : Seagate 7200.12 500 Go 7 200 tours (40 euros) ‱ Carte graphique : Intel HD Graphics intĂ©grĂ© au CPU ‱ BoĂźtier : entrĂ©e de gamme (35 euros) ‱ Alimentation : entrĂ©e de gamme 350 W (30 euros) ‱ Divers : N/A

DĂ©penser plus

‱ Processeur : Pentium G850 (80 euros) ‱ HDD : WD Caviar Black 1 To 7 200 tours (80 euros)

dépenser moins

‱ SSD : pas de SSD (Ă©conomie de 100 euros)

Total : 390 euros Profiter des derniers jeux, sans se ruiner ‱ Processeur : AMD Athlon II X4 640 (4 cores, 3 GHz, 85 euros) ‱ Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros) ‱ Carte mĂšre : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) ‱ MĂ©moire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (40 euros) ‱ SSD : 60 Go contrĂŽleur SandForce (100 euros) ‱ HDD : WD Caviar Blue 1 To 7 200 tours (60 euros) ‱ Carte graphique : Radeon HD5670 1 Go (90 euros) ‱ BoĂźtier : entrĂ©e de gamme (35 euros) ‱ Alimentation : entrĂ©e de gamme 400 W (40 euros) ‱ Divers : N/A

DĂ©penser plus

‱ Processeur : plateforme Intel 1155 avec Core i3 2100 (15 euros + carte mùre 25 euros plus chùre)

dépenser moins

‱ SSD : pas de SSD (Ă©conomie de 100 euros)

Total : 540 euros Bureautique et multimĂ©dia tout confort ‱ Processeur : Intel Core i3-2100 (2 cores, 3.1 GHz, 100 euros) ‱ Refroidissement CPU : Scythe Yasya (40 euros) ‱ Carte mĂšre : MSI H67MA-E45 (100 euros) ‱ MĂ©moire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (40 euros) ‱ SSD : 60 Go contrĂŽleur SandForce (100 euros) ‱ HDD : WD Caviar Blue 1 To 7 200 tours (60 euros) ‱ Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) ‱ Carte graphique : Intel HD Graphics 2000 intĂ©grĂ© au CPU ‱ BoĂźtier : milieu de gamme (70 euros) ‱ Alimentation : 450 Ă  550 W modulaire (80 euros) ‱ Divers : lecteur de cartes mĂ©moire (15 euros)

Total : 635 euros

136 PC Update

DĂ©penser plus

‱ SSD : 120 Go contrîleur SandForce (180 euros)

dépenser moins

‱ Boitier + alim : entrĂ©e de gamme (80 euros)


Jouer en 1 920 x 1 080

‱ Processeur : Intel Core i5-2500K (4 cores, 3.3 GHz, 180 euros) ‱ Refroidissement CPU : Scythe Yasya (40 euros) ‱ Carte mĂšre : MSI P67A-GD65 (150 euros) ‱ MĂ©moire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1600 C8 (50 euros) ‱ SSD : 60 Go contrĂŽleur SandForce (100 euros) ‱ HDD : WD Caviar Black 1 To 7 200 tours (80 euros) ‱ Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) ‱ Carte graphique : Radeon HD 6950 1 Go (210 euros) ‱ BoĂźtier : milieu de gamme (70 euros) ‱ Alimentation : 550 Ă  600 W modulaire (90 euros) ‱ Divers : lecteur de cartes mĂ©moire (15 euros)

DĂ©penser plus

‱ Processeur : Intel Core i7-2600K (260 euros) ‱ SSD : 120 Go contrîleur SandForce (180 euros)

dépenser moins

‱ Alimentation : alimentation non modulaire (70 euros)

Total : 1 015 euros Un PC de boulot ultrarapide

‱ Processeur : Intel Core i7-2600K (4 cores, 3.4 GHz, 260 euros) ‱ Refroidissement processeur : Scythe Yasya (40 euros) ‱ Carte mĂšre : Asrock Z68 Extreme4 (160 euros) ‱ MĂ©moire vive : 8 Go (2 x 4 Go) DDR3-1333 C9 (70 euros) ‱ SSD : Crucial M4 128 Go (200 euros) ‱ HDD : Samsung F4 Ecogreen 2 To 5 400 tours (80 euros) ‱ Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) ‱ Carte graphique : Intel HD Graphics 3000 intĂ©grĂ© au CPU ‱ BoĂźtier : haut de gamme (120 euros) ‱ Alimentation : Seasonic X-Series Fanless 400 W (145 euros) ‱ Divers : lecteur de cartes mĂ©moire (15 euros)

DĂ©penser plus

‱ Boütier : boütier trùs haut de gamme (150 à 500 euros)

dépenser moins

‱ MĂ©moire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1600 C8 (60 euros) ‱ Processeur : Intel Core i5-2500K (180 euros)

Total : 1 120 euros AMD mon amour

‱ Processeur : AMD Phenom II X6 1100T Black Edition (6 cores, 3,2 GHz, 180 euros) ‱ Refroidissement processeur : Noctua NH-U12 SE2 (60 euros) ‱ Carte mĂšre : Asus Crosshair IV Formula (190 euros) ‱ MĂ©moire vive : 8 Go (2 x 4 Go) DDR3-1333 C9 (70 euros) ‱ SSD : Crucial M4 128 Go (200 euros) ‱ HDD : Hitachi 7K3000 2 To 7 200 tours (100 euros) ‱ Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) ‱ Carte graphique : Radeon HD6950 2 Go (260 euros) ‱ BoĂźtier : haut de gamme (120 euros) ‱ Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 600 W (120 euros) ‱ Divers : lecteur de cartes mĂ©moire (15 euros)

DĂ©penser plus

‱ Carte graphique : Radeon HD6970 (330 euros)

dépenser moins

‱ Carte mùre : carte mùre Asrock 880G Extreme3 (105 euros) ‱ SSD : 60 Go contrîleur SandForce (100 euros) ‱ Carte graphique : Radeon HD6950 1 Go (210 euros)

Total : 1 345 euros Jouer en relief avec nVidia 3D Vision

‱ Processeur : Intel Core i7-2600K (4 cores, 3,4 GHz, 260 euros) ‱ Refroidissement processeur : Noctua NH-U12 SE2 (60 euros) ‱ Carte mĂšre : Asus P8P67 Deluxe (205 euros) ‱ MĂ©moire vive : 8 Go (2 x 4 Go) DDR3-1600 C8 (80 euros) ‱ SSD : Crucial M4 128 Go (200 euros) ‱ HDD : WD Caviar Black 2 To 7 200 tours (140 euros) ‱ Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) ‱ Carte graphique : GeForce GTX 580 (450 euros) ‱ BoĂźtier : haut de gamme (120 euros) ‱ Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 600 W (120 euros) ‱ Divers : lecteur de cartes mĂ©moire (15 euros), lunettes nVidia 3D Vision (150 euros) PrĂ©cision : n’oubliez pas d’acheter un Ă©cran compatible (120 Hz), comme l’Acer GD245HQ (24’’ Ă  340 euros).

DĂ©penser plus

‱ Refroidissement processeur : Noctua NH-D14 (75 euros)

dépenser moins

‱ SSD : 60 Go contrîleur SandForce (100 euros) ‱ Carte graphique : GeForce GTX 570 (340 euros)

Total : 1 830 euros PC Update 137


Les PC de la redac

Un PC extrĂȘme !

DĂ©penser plus

‱ Processeur : Intel Core i7-990X (6 cores, 3,46 GHz, 910 euros) ‱ Refroidissement processeur : EK Supreme-LT (35 euros) ‱ Carte mĂšre : Gigabyte G.1 Guerilla (325 euros) ‱ MĂ©moire vive : 12 Go (3 x 4 Go) DDR3-1600 C9 (130 euros) ‱ SSD : 240 Go OCZ Vertex III (450 euros) ‱ HDD : Hitachi 7K3000 3 To 7 200 tours (180 euros) ‱ Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) ‱ Carte graphique : 2 x GeForce GTX 580 SLI (900 euros) ‱ BoĂźtier : trĂšs haut de gamme (200 euros) ‱ Alimentation : Corsair AX 1 200 W (250 euros) ‱ Divers : complĂ©ment de circuit watercooling (deux blocs 580 + pompe + rĂ©servoir + radiateur + tuyaux et embouts, 380 euros), lecteur de cartes mĂ©moire (15 euros)

‱ Carte graphique : 3e GeForce GTX 580 + watercooling (550 euros)

dépenser moins

‱ Processeur : Intel Core i7-970 (510 euros) ‱ SSD : SSD Crucial M4 256 Go (380 euros) ‱ Refroidissement processeur : Noctua NH-D14 (75 euros, une Ă©conomie de 350 euros sans watercooling)

Total : 3 805 euros PC home cinéma

Spécial basse COnsommation

Total : 595 euros

Total : 500 euros

‱ Processeur : Intel Pentium G620 (2 cores, 2,6 GHz, 60 euros) ‱ Refroidissement processeur : Scythe Big Shuriken (25 euros) ‱ Carte mĂšre : MSI H67MA-E45 (100 euros) ‱ MĂ©moire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (40 euros) ‱ SSD : 60 Go contrĂŽleur SandForce (100 euros) ‱ Optique : lecteur Blu-Ray (75 euros) ‱ Carte graphique : Intel HD Graphics intĂ©grĂ© au CPU ‱ BoĂźtier : Silverstone Grandia GD-04 (90 euros) ‱ Alimentation : Be Quiet! Straight Power E8 500 W (90 euros) ‱ Divers : lecteur de cartes mĂ©moire (15 euros)

Choisir RAM, carte graphique, disque dur et boĂźtier. Pour certains composants, nous ne prĂ©cisons pas de marque et de modĂšle prĂ©cis dans nos configurations. Soit parce que le meilleur change d’une semaine sur l’autre en fonction du prix (cas de la RAM, par exemple) soit parce que le choix dĂ©pend de vos prioritĂ©s esthĂ©tiques ou phoniques (cas des boĂźtiers, par exemple). Souhaitant que achetiez les meilleurs matĂ©riels uniquement, voici une liste des produits de rĂ©fĂ©rences pour les catĂ©gories concernĂ©es : RAM : hors scĂ©nario d’overclocking maximal, pour lequel nous vous recommandons de lire notre comparatif de kits DDR3 paru dans HM49, le choix de la mĂ©moire est assez libre. Tant que vous prenez le bon type et la bonne frĂ©quence de mĂ©moire, tel que nous l’indiquons dans les configurations, et une marque reconnue pour Ă©viter les incompatibilitĂ©s, vous pouvez choisir les moins chĂšres proposĂ©es par votre revendeur ou celles qui s’accordent le mieux en look Ă  votre nouvelle carte mĂšre. Depuis quelques mois, la marque G.Skill propose d’excellents rapports qualitĂ©/prix, mais n’ayez pas peur d’acheter de la mĂ©moire A-Data, Corsair, Kingston, OCZ, Patriot ou Samsung. Carte graphique : comme pour la RAM, la marque de la carte graphique n’a que peu d’importance. Partant du constat que la majoritĂ© des cartes sont identique (ce sont des reference boards avec un sticker modifiĂ©), autant prendre la moins chĂšre ou celle accompagnĂ©e du jeu qui vous plait. En revanche, il est toujours intĂ©ressant

Autour de l’UC

‱ Processeur : Intel Core i3-2100T (2 cores, 2,5 GHz, 115 euros) ‱ Refroidissement processeur : Cooler Master Hyper TX 3 (15 euros) ‱ Carte mĂšre : MSI H61MU-E35 (70 euros) ‱ MĂ©moire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3 basse conso (55 euros) ‱ SSD : 60 Go contrĂŽleur SandForce (100 euros) ‱ Carte graphique : Intel HD Graphics 2000 intĂ©grĂ© au CPU ‱ BoĂźtier : milieu de gamme (70 euros) ‱ Alimentation : FSP Aurum 400W (60 euros) ‱ Divers : lecteur de cartes mĂ©moire (15 euros)

d’analyser le marcher car les constructeurs proposent Ă©galement des cartes amĂ©liorĂ©es (overclockĂ©es, meilleur refroidissement, parfois les deux). Globalement, il ne faut pas trop dĂ©penser pour ces modĂšles boostĂ©s, sinon, autant le faire soit mĂȘme ou investir dans la gamme supĂ©rieure. Disque dur : - Disques Ă©conomiques (5400/5900 tours) : Seagate Barracuda LP, WD Caviar Blue - Disques performants (7200 tours) : Samsung Spinpoint F3, WD Caviar Black, Hitachi 7K3000 Boitiers: - entrĂ©e de gamme (moins de 50 euros) : Cooler Master Elite 430 Black, Antec Two Hundred V2, Xigmatech Asgard - milieu de gamme (51 Ă  90 euros) : Cooler Master HAF 912, Lancool Dragonlord PC-K58, Xigmatek Midgard - milieu de gamme +++ (91 Ă  130 euros) : Cooler Master HAF 932, Fractal Design Define R3, Lancool Dragonlord PC-K62 - haut de gamme (131 Ă  200) : Cooler Master HAF X, Silverstone Fortress FT-01, Fractal Define XL, Corsair 650D, NZXT Phantom, Silverstone Fotress FT-03 - trĂšs haut de gamme (+ de 200 euros) : Corsair Obsidian 700D, Lian Li Tyr-X900 - spĂ©cial home cinĂ©ma : Antec Fusion Remote et Fusion Remote Max, SilverStone Grandia GD-04/05/06, SilverStone Sugo SG-06, Zalman HD501

1920x1080 17

GT440

32

HD5670

20

GTS250

22

39 49

HD5750

31

GTS450

30

53 54

36

HD5770

64 45

GTX460 1Go

84

50

HD6850

90

55

HD5850

96

57

HD6870

100

HD4870 X2

61

GTX295

60

GTX470

58

103 106 110

HD5870

65

HD6950

63

GTX560 Ti

62

112 113 115

HD6970

74

GTX480

74

GTX570

73

123 130 132 84

GTX580

146

90

HD5970 0

50

Ultra High ‐ AA4X

148

100

High ‐ NoAA

150

200

Claviers et souris : le clavier et la souris sont les pĂ©riphĂ©riques que vous allez le plus solliciter, ne nĂ©gligez pas leur qualitĂ© ! MĂȘme si vous ne souhaitez pas investir une fortune en la matiĂšre, Ă©vitez Ă  tout prix les marques inconnues proposĂ©es chez quelques revendeurs, ce sont presque toujours de mauvaises surprises, surtout en sans fil. PrivilĂ©giez l’increvable, Logitech ou Microsoft, un ensemble clavier et souris d’entrĂ©e de gamme ne doit pas excĂ©der 25 euros. Si vous ĂȘtes joueur, en quĂȘte d’un matĂ©riel de prĂ©cision, voici nos rĂ©fĂ©rences : Souris : Logitech G500, Roccat Kone+, SteelSeries Xai. Clavier : Logitech G110, Logitech G510, Microsoft X6, Roccat Arvo. Ecrans : Ă©tant donnĂ© les baisses de prix, qui voudrait s’acheter un Ă©cran plus petit que 24’’ de nos jours ? Consultez notre comparatif paru dans Hardware Magazine n°50. 138 PC Update



Nouvelle GĂ©nĂ©ration de SystĂšme de Refroidissement Liquide aux Performances Maximales Installation Rapide | Aucun Entretien NĂ©cessaireℱ | Fonctionnement Silencieux

KUHLER H2O 620

DerniÚre génération de cold plate en cuivre pour une conductivité maximale

Tubes non-ondulés pour une flexibilité maximale dans le positionnement du radiateur

Logiciel inclus pour contrÎler, paramétrer et surveiller le KUHLER H2O 920

Double ventilateur 120 mm avec modulation des largeurs d'impulsions pour maximiser la dissipation de chaleur

Pompe low-profile sécurisée avec customisation de la LED RGB

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