PC Update 52

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Le hardware, avec passion, sans concession

Mars /Avril 2011 n°52

5,90 €

27 puces 1000 benchs 4 indices clairs p.20

DOSSIER

L’affaire Intel dossier

Quel avenir pour le P67 ?

p.30

Le palmarès des cartes

p.118

comparatif

Stockage Nos élus dans chaque gamme de top perfs

prix et pour chaque résolution Les arnaques à éviter

pratique

p.66

test

8

p.100

Le PC au boîtiers service de et de la musique nouvelles Toutes les solutions de partage en test Streaming, musique nomade, plate-formes légales

références !

Aerocool, Antec, Fractal Design, Lancool, NXZT, Silverstone, Xigmatek

Boîtiers RAID USB 3.0 : vos backup à 150 Mo/s

Corsair Performance 3, 480 Mo/s ! Hitachi 7K3000, 1er 3 To 7 200 tours

p.82

Pratique

Serveur de jeu à domicile OS, réseau, commandes masquées Hébergez vos parties ! L 18982 - 52 - F: 5,90 € - RD

BEL/LUX : 6,5 € - CH : 11,80 FS - CAN : 10,25 $ DOM: 6,10 € NCL/S : 710 CFP - NCL/A : 1500 CFP - POL/S : 750 CFP


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PC UPDATE 52 Mar/Avr 2011

Argent trop cher EDITO Etre geek, ça n’est pas une vie. Du moins pas une vie faite pour être ami avec son banquier. Au moment d’écrire cet édito, nos taglines MSN sont remplies de messages pathétiques. « X 100, comment ne pas craquer » ; « X100, comment l’annoncer à ma femme… ». C’est Fuji qui doit être content. Mais si ça n’était que cela… Mars et avril vont être des mois très rudes. Tablette Android, retour de Sandy Bridge, dossier musique qui a donné des idées d’achat à tout le monde, déferlante de jeux vidéo imposant l’upgrade de carte graphique histoire de craner en AA 16X full details… Le porte-monnaie fume, la carte bleue ne rêve que d’un passage au vert, le carnet de chèque des malheureux en compte commun sert de cale à un piège à ours. Ça ne va pas du tout. Que dire de la fashion victim de la rédac qui, dans ses tentatives désespérées de trouver une geekette, n’a pas hésité à dépenser le prix d’un SSD dans un jeans. Nous autres vieux geeks ne savions même pas que des pantalons à ce prix-là pouvaient exister. Nous apprenons également que l’un des membres les plus dispendieux de cette rédaction perd même sa chemise dans les mondes virtuels. 30 000 PO qui s’envolent d’un coup après une rencontre fortuite, virile et brève avec 5 PK, paraitil. Après avoir expérimenté toutes les facettes de la disette IRL, peut être devra-t-il se chauffer au bois également dans Darkfall ? Jusqu’au chef qui, ruiné par son ampli, ses enceintes et sa collection d’écrans géants voulait faire une cure de désintoxication d’achats impulsifs. Las, apprenant que les cellules de rééducation étaient dépourvues de connexion internet, trahi par une TV sans pied en promo à 50% au magasin du coin, il a préféré retourner dans la contemplation des pages web de ses magasins préférés dont il aura bientôt indexé le contenu bien plus surement que Google et Monsieurprix réunis. Même le chat du maquettiste a cru bon d’arroser son écran afin qu’il ne puisse plus faire autrement qu’acheter le 27’’ dont il rêvait. Bref, un geek, ça devrait soit être dispensé d’impôts, soit gagner au loto une fois par mois, voire les deux. Vous qui bavez à longueur d’année sur ce magazine le savez bien et peut être vous dites-vous qu’après tout, c’est bien fait pour notre pomme, arroseurs arrosés. Allez, compatissez, et consolons nous tous. Avec la flopée de jeux à venir, Crysis 2, Shift 2, Driver, Dragon Age 2, Shogun 2, Max Payne 3 et j’en passe, au moins, on ne dépensera pas trop d’argent en sorties ;)

La rédaction (ruinée)

Courrier des lecteurs : Email : lecteurs@techage.fr Abonnements : Axiome Abonnement Presse PCUpdate L’Engarvin 06390 COARAZE Pour tout renseignement sur les abos : 06 26 64 23 29 abo@axiomegroup.biz

Administrateur délégué et Directeur de la publication : Christian Marbaix RDC délégué : Thomas Olivaux Chef de rubrique : Benjamin Bouix Rédacteurs : Tridam ; Pierre Caillault ; Manuel Da Costa Agence de presse MPM Editions RDC : Jérémy Panzetta Imprimeur : M Arts Graphiques imprimé en Italie sur papier 100% recyclé

Conception graphique : David Benamou Maquettiste : Cyril Albo Publicité : Régie COM’CONSULT Stéphanie Chauvin techage@comconsult.fr N° de commission paritaire : 0113 U 82571 Dépôt légal : premier trimestre 2011

PCUpdate est édité par Tech.Age SA au capital de 78300 €,

53, route d’Arlon, L-1140 Luxembourg L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants de l’ancien code pénal.

Textes, photos : copyright 2011 Tech.Age SAS


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66 PC UPDATE 52 Mar/Avr 2011

SOMMAIRE News 6 12

renommages, designs revus à la baisse pour économiser sur tel ou tel composant. Si bien qu’il faut suivre le marché de vraiment près pour connaître la hiérarchie du moment et éviter les arnaques en tout genre. Notre palmarès des GPU, selon votre écran, vos jeux et votre budget repose sur des centaines de benchs synthétisés en indices clairs et digestes. Il est complété par une sélection des meilleures cartes customisé et un rappel des fonctions fondamentales d’un GPU afin de choisir en toute certitude.

Le meilleur du hardware Cas pratiques

Test 20

SBgate, tout ça pour ça ! Pour quelques ports SATA II défectueux sur le long terme, Intel prive la planète de sa nouvelle plateforme durant 3 mois. Que faire si vous avez déjà acheté une carte H67/P67 ? Comment s’en procurer une aujourd’hui ? Faut-il attendre le Z68 ?

Dossier 30

Comprendre, choisir et maîtriser sa carte graphique. De la HD4670 à la GTX580, 27 cartes comparées La valse des cartes graphiques fait danser les chiffres, les prix et les benchs, sans parler de mauvais coups tels que

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Pratique 82

Créez votre propre serveur de jeu dédié Vous ne supportez plus les joueurs indésirables qui viennent polluer les serveurs de jeu sur le Net et gâcher vos parties ou jugez le prix des serveurs multijeux trop onéreux ? Votre ADSL ne tient pas la route ? Vos jeux préférés ne sont plus supportés ? Alors pourquoi ne pas recycler votre vieux PC pour créer votre propre serveur LAN de jeu ?

Le PC au service 88 de la musique La musique, c’est un art de vivre, une vraie drogue pour certains

Contrôlez les processus de Windows : plus de sécurité, plus de performance

d’entre nous. Une fois encore, le PC, peut faire des miracles avec des logiciels bien choisis. Streaming sur votre TV, chaîne hi-fi, synchro dans toute la maison et même au-delà, pilotage en réseau depuis votre smartphone, les possibilités sont infinies !

Méconnus, les processus sont pourtant des éléments fondamentaux de Windows. Ainsi, lorsque Windows semble souffrir de ralentissements récurrents et inexpliqués, déterminer le processus responsable corrigera souvent le problème.


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Sélection software

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Geekitude

Comparatif

100 8 boitiers de 85 à 150 euros

et de nouvelles références

Fonctionnalités, montage, ventilation, bruit, nous avons décortiqué huit nouvelles grandes et moyennes tours, avec de très bonnes surprises à la clé.

Tests

118 Corsair Performance 3 et et Kingston V+ 100 ,

peuvent-ils détrôner les SSD SandForce ?

Corsair et Kingston lancent encore de nouvelles gammes basées sur des contrôleurs déjà éprouvés. Pas sûr que leurs évolutions soient à la hauteur face à des nouveautés extrêmement prometteuses. A contrario, Intel nous propose un mini SSD qui va transfigurer les appareils mobiles.

122 Hauppauge HD-PVR, capturez vos sources

126 LaCie 2big USB 3.0 et Icy Box IB-RD4320STU3 :

128 Hitachi 7K3000, Western Digital WD2002FAEX,

66

Sonos

Diffusez la musique dans toute la maison

100 Silverstone

quel est le meilleur disque dur système ?

Le Caviar Black 2 To de Western Digital, meilleur disque dur système du moment voit sa couronne disputée par le premier modèle 3 To en 7 200 tours/min d’Hitachi et du dernier Caviar Black à interface SATA 6 Gbps.

132 Corsair SP2500, Logitech Z623,

AU TOP

votre stockage externe à 150 Mo/s Avec deux baies 3,5 pouces, des capacités RAID et de l’USB 3.0, les boîtiers LaCie et Icy Box semblent parfaits pour protéger et externaliser ses données avec de bons taux de transfert. Enfin la réponse pour sauvegarder ses données sans perte de temps ?

NUMERO

vidéo en haute définition Le HD-PVR est un boîtier d’acquisition vidéo HD. Sa puce d’encodage h.264 garantit-elle des captures de qualité ? Et quelles sont les alternatives ?

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deux kits 2.1 qui envoient du lourd !

Des caissons énormes, des watts en pagaille, les 2.1 du mois sont deux bons clients pour sonoriser une grande pièce. Le premier kit d’enceintes Corsair se veut à la hauteur de la réputation de son géniteur tandis que le nouveau Logitech Z623 a la lourde tâche de remplacer le Z2300.

133 Asus GTX580 DirectCu II

Asus propose sa version modifiée de la 580, inaugurant au passage le monstrueux radiateur DirectCu II.

Fortress FT03

Une tour Micro-ATX über sexy

128 Hitachi 7K3000 3 To

Le 1er disque dur 3 To en 7200 tours, 160 Mo/sec.

132 Corsair SP2500

Premier essai, un coup de maître !

134 P67 Big Bang Marshal et P67A-GD80,

le meilleur de MSI pour la nouvelle génération

Venant chapeauter la gamme P67 de MSI, l’imposante Big Bang Marshal fait partie de ces cartes extrêmes qui repoussent les limites. A 350 euros, elle doit viser très haut pour faire oublier le rapport qualité/prix de la P67AGD80, autre fleuron plus abordable.

136 Les PC de référence de la rédac

133 Asus GTX580

DirectCu II

Un monstre taillé pour l’overclocking


news

Un mois de hardware

PCU52

nVidia introduit une seconde version de la GeForce GT 440. Alors que la première, réservée aux OEM, est une GTS 450 castrée (144 cores), la nouvelle n’est qu’une GeForce GT 430 (96 cores) overclockée. A éviter. Le biGPU est en retard. Après décembre, janvier et février, c’est finalement ce mois ci que la Radeon HD 6990 et la GeForce GTX 590 sont attendues. Toujours en mars et chez nVidia, une GeForce GTX 550 Ti devrait apparaître. GeForce GTX 560 Ti castrée ou GeForce GTS 450 overclockée ? Réponse le mois prochain. Après le CEO d’AMD Dirk Meyer, c’est le Chief Operating Officier Bob Rivet et le VP for Corporate Strategy, Marty Seyer qui s’en vont. Trois postes très importants qui restent vacants et qui font surgir des rumeurs de rachat de la société… Le Wi-Fi devrait bientôt atteindre les mêmes débits que le Gigabit, grâce à la nouvelle norme 802.11ac. Celle-ci utilise des fréquences de l’ordre de 6 GHz (au lieu de 2,4 GHz ou 5 GHz pour le 802.11n) et un premier brouillon devrait voir le jour à la fin de l’année. Les Catalyst 11.2, sortis mi-février, permettent désormais d’appliquer des filtres de postprocessing sur les Blu-Ray 3D, à condition d’utiliser une HD6000, les seules Radeon capables de décoder en hardware de tels formats.

Quad core pour le CPU ARM et le GPU PowerVR dans le SoC de la NGP de Sony.

2011 : vers une guerre des SoC ?

Ils sont partout. Des modems aux tablettes, en passant par l’électroménager et les smartphones, les SoC ont envahi notre quotidien. Ces Systems on a Chip intègrent sur une seule puce l’ensemble ou tout du moins la plupart des composants nécessaires à une utilisation donnée. Avec l’arrivée des tablettes et le succès des smartphones, leurs fabricants se lancent dans une course à la puissance avec une concurrence bien plus animée que dans le monde PC tel que nous le connaissons aujourd’hui. On part de bien plus bas il est vrai mais c’est une précision importante puisque la prochaine version de Windows s’ouvrira aux SoC et à l’architecture ARM, unifiant deux mondes aujourd’hui relativement distincts. Le succès d’ARM dans les SoC s’explique par une architecture plus légère, moins chère à implémenter et moins énergivore, mais également par le modèle commercial d’ARM qui se contente de fournir des licences d’architectures ou des implémentations prêtes à l’emploi de ses architectures. La plupart des sociétés qui intègrent un ou plusieurs cores ARM optent pour ce second modèle, ce qui revient à obtenir d’ARM les plans pour fabriquer un type de cores dans une fonderie donnée. Ce sont par exemple les Cortex-A8, A-9 ou A-15 qui sont dérivés de l’architecture ARMv7 et fabriqués dans de nombreuses fonderies, telles que TSMC, GlobalFoundries, UMC, Samsung… D’autres peuvent opter pour créer leur propre core basé sur cette architecture. C’est le cas de Qualcomm qui a développé le core Scorpion pour ses SoC SnapDragon. nVidia, qui utilise actuellement du Cortex-A9 dans son SoC Tegra 2, a également annoncé, avec le projet Denver, développer son propre core ARM, probablement basé sur l’architecture ARMv8 qui apportera le support complet du 64 bits. Le but étant de pouvoir concurrencer le x86 cette fois sur le plan des performances. Avec un nombre très élevé de concurrents, le marché des SoC est une fourmilière en mouvement constant. De nombreuses annonces ont ainsi lieu en ce moment, accompagnées d’une guerre des chiffres qui ne veulent rien dire et que nous vous épargnerons donc. Texas Instruments annonce ainsi l’OMAP5, un SoC haut de gamme fabriqué en 28 nm et basé autour de deux cores Cortex-A15 cadencés jusqu’à 2 GHz. Il sera épaulé par deux petits cores Cortex-M4 (peu gourmands, pour la gestion de l’ensemble), par un GPU PowerVR SGX544-MPx de dernière génération, ainsi que par un contrôleur mémoire LPDDR2 (DDR2 basse consommation) double canal. Qualcomm annonce de son côté son nouveau core personnalisé : Krait. Si nous n’en savons pas plus sur les évolutions apportées, Qualcomm parlant simplement de 50 % de performances en plus par rapport au Cortex-A15, il sera implémenté au départ en 28 nm et en version simple (MSM8930), double (MSM8960) et quad core (APQ8064), cette dernière version étant réservée aux tablettes. Elle sera accompagnée par un GPU Adreno 320 annoncé comme aussi puissant que les GPU des Xbox 360 et des PS3. Pour rappel, les GPU Adreno sont issus du rachat de la division Xilleon d’ATi. ST-Ericsson prépare le Nova A9600, fabriqué en 28 nm, qui intégrera deux cores Cortex-A15 cadencés jusqu’à 2,5 GHz et sera le premier à exploiter un GPU de la future génération PowerVR : la série 6 au nom de code Rogue. Celle-ci est annoncée quatre fois plus performante que le SGX543MP4+ exploité par Sony dans sa future console portable.

6 PC Update


nVidia compte de son côté tirer son épingle du jeu avec le Tegra 3, au nom de code de superhéros : Kal-El. Ce futur SoC reprend l’architecture du Tegra 2 actuel, à savoir Cortex-A9 et GPU GeForce basse consommation dérivé des GeForce 6/7, ainsi qu’un même procédé de fabrication : le 40 nm. S’il implique une consommation plus élevée, il permettra également à nVidia de prendre de l’avance sur la concurrence, sur le plan des performances. Pour cela, nVidia passe de deux à quatre Cortex-A9, de huit à douze cores pour le GPU et revoit son processeur vidéo pour qu’il puisse assurer la lecture de Blu-Ray sans encombre. nVidia se contente, cependant, toujours d’un contrôleur mémoire simple canal. Ce SoC devrait débarquer dans les tablettes dès cet été et dans les smartphones de Noël. Intel n’est pas en reste et avec le passage au 32 nm pour l’Atom, espère enfin percer dans les smartphones avec Medfield. Il faut dire que la lourdeur de l’architecture x86 est ici plus délicate à gérer, compte tenu des impératifs de très basse consommation. Avec un core fortement simplifié, elle représente un handicap important, alors que dans les cores plus complexes disponibles sur PC, elle est plus ou moins masquée par la logique de contrôle complexe mise en place pour assurer des performances single thread de haut vol. Autrement dit, plus les cores ARM évoluent, moins le x86 va souffrir de ce problème pour les affronter. Ce n’est donc qu’une question de temps pour voir arriver des SoC intéressants de la part d’Intel, et le fabricant estime que cette fois, avec Medfield, ce sera la bonne. Reste que l’abandon par Nokia de l’OS mobile, open source et x86, MeeGo risque de rendre sa tâche plus difficile que prévu… Notez qu’Intel fait confiance à PowerVR pour le GPU de Medfield. Si les cores ARM sont, bien entendu, la pièce centrale de ces SoC, les GPU prennent de plus en plus d’importance puisqu’il s’agit d’une plateforme de jeu à haut potentiel. Sony exploitera ainsi un SoC équipé de quatre cores Cortex-A9 et d’un GPU PowerVR SGX543MP4+ (MP4 signifie GPU quad core) pour sa future console portable. Pour la 3DS, Nintendo aurait opté pour deux cores ARM11 couplés à un GPU PICA200 de DMP. Alors que sur le marché PC, la concurrence se limite à AMD, nVidia et Intel, ici elle est féroce : le Mali d’ARM, l’Adreno de Qualcomm, le GeForce ULV de nVidia, le PowerVR d’Imagination Technologies, le GC de Vivante, le PICA de DMP… S’il semble évident qu’il y aura une phase de consolidation et que certains de ces acteurs vont disparaître, nous pouvons penser qu’une concurrence nouvelle pourrait arriver dans le monde PC d’ici quelques années ! Le SoC OMAP5 de TI et les multiples processeurs qui le composent.

Un nouveau héros chaque année pour les Tegra !

Rocket Hybrid : SSD + HDD

A la manière de SilverStone et de son rack HDD Boost (Hardware Magazine n° 46), Highpoint propose désormais son Rocket Hybrid afin d’allier la vitesse d’un SSD et la capacité de stockage d’un disque dur. Grâce à une carte PCI-Express 2.0 1x équipée d’un contrôleur Marvell 88SE9130 et de deux ports SATA ou eSATA, la firme annonce « 100 % de la capacité du disque dur et 80 % des performances du SSD ». Nous ne pouvons qu’être sceptiques quant à la seconde affirmation qui semble se référer à des scores de PCMark, qui sont issus d’un benchmark tout de même plus théorique que pratique. Le HDD Boost de SilverStone se contentait de bêtement copier les données du début du HDD sur le SSD, afin de bénéficier des temps d’accès et des vitesses de lecture améliorés. Nous lui reprochions toutefois son manque d’intelligence puisque certaines données copiées sur le SSD se trouvaient inutiles, alors que d’autres, toujours sur le HDD, auraient gagné à se trouver sur le SSD. La solution Highpoint semble apporter une légère correction à ce gros défaut, puisqu’il sera possible de préciser quelles données placer sur le SSD. On pourra, par exemple, copier les fichiers souvent utilisés sur le SSD, à condition de les localiser, puisque l’ensemble des deux supports formera un disque hybride. Mais nous attendons surtout de voir comment se comporte le mode automatique, qui devrait analyser votre comportement afin de choisir lui-même l’emplacement des fichiers.


news

Le plein de Radeon HD 6000, renommage inside

AMD lance discrètement de nombreuses déclinaisons des Radeon HD 6000, en commençant par un renommage des Radeon HD 5700 en Radeon HD 6700, pour le moment réservées aux OEM. Les spécifications restent identiques, il ne s’agit donc que d’une adaptation commerciale, toujours aussi regrettable. Pour le reste de la gamme, c’est dans la discrétion que les petites Radeon sont introduites, en offrant la primeur aux OEM, qu’AMD semble bel et bien vouloir séduire à tout prix. Les Radeon HD 6670 et 6570 introduisent un nouveau GPU, Turks. Il représente une petite évolution du GPU des Radeon HD 5600 et 5500, avec 20 % d’unités de traitement supplémentaires et des fréquences similaires. Etant donné que le bus mémoire et la GDDR5 restent identiques, il faudra s’attendre à un gain de performances d’un peu plus de 10 % en moyenne. En entrée de gamme, la Radeon HD 6450 apparaît avec ici aussi un nouveau GPU : Caicos. Son architecture est destinée à doubler la puissance de calcul pure, sans toucher au reste (texturing, débit de pixels). Difficile donc d’évaluer le gain de performances, mais le niveau devrait rester relativement faible, d’autant plus que la bande passante mémoire n’évolue que légèrement (la mémoire passe de 400 à 533 MHz), bien qu’il soit possible de mettre en place une version GDDR5. Enfin, AMD introduit des Radeon HD 6000A. Une gamme qui vient s’intercaler entre les Radeon HD 6000 et les Radeon HD 6000M. Les versions A sont destinées aux PC All-in-One et disposent de leurs propres spécifications, sans que cellesci ne soient détaillées. Des Radeon HD 6670A, 6650A, 6550A, 6450A et 6350A sont prévues. S’il est intéressant de proposer des produits spécifiques à ce marché, nous nous demandons cependant comment le grand public va bien pouvoir s’y retrouver face à toutes ces déclinaisons…

Google se met à jour

Si vous utilisez un compte Gmail, vous serez sans doute surpris de constater que certains de vos contacts apparaissent désormais dans les résultats de vos recherches. En effet, Google compte mettre à jour Social Search (une fonction déployée par Google en 2009), afin de permettre au moteur de recherche d’aller piocher les résultats dans les interactions de vos divers contacts. Il sera même possible de lier divers réseaux sociaux à votre compte Gmail pour étendre encore les recherches, bien que Facebook semble exclu des interactions. Ces liens seront clairement différenciés des résultats classiques, mais nous espérons que cette fonction sera néanmoins désactivable. En outre, le navigateur maison, Chrome, bénéficiera d’une extension nommée Blocklist, pour l’heure en version expérimentale. Celle-ci permettra de filtrer les noms de domaine sur lesquels portent vos recherches. Placer certains sites de piètre qualité mais doués en google rank ou encore ceux spécialisés dans la génération automatique de contenu sans consistance uniquement destiné à tromper les moteurs de recherche dans ce filtre permettra donc d’en exclure les résultats. Parcourir les pages de résultats, à la recherche de liens pertinents, en sera plus efficace.

8 PC Update

Non, le X58 n’est pas (encore) mort

Avec l’arrivée de Sandy Bridge, tout le monde pensait la plateforme 1366 obsolète. Intel en a voulu autrement et c’est une démarche bienvenue en ces temps de disette de cartes mères P67/H67. Le Core i7 990X est donc lancé, plus tôt que prévu. Hexacore équipé de douze threads et culminant à 3,46 GHz, son prix avoisine les 1 000 €, comme tous les processeurs « Extreme Edition » d’Intel, et il viendra donc logiquement remplacer le Core i7 980X. Mais derrière cette sortie, se cache la tant attendue baisse de prix du Core i7 970 qui passe (enfin) de 885 à 583 $. Il est déjà disponible dans le commerce autour de 550 €. Celui-ci embarque lui aussi six cores, mais il est cadencé à 3,2 GHz avec un coefficient multiplicateur bloqué. Nous n’avons eu aucun mal à stabiliser notre exemplaire à 4,2 GHz, preuve que l’overclocking reste quand même possible. Si Sandy Bridge reste préférable pour la plupart des usages grâce à sa consommation, son prix et son architecture plus moderne, le 970 lui tient encore tête sur des applications massivement multithreadées, comme de l’encodage vidéo. Le Core i7 960 voit lui aussi son prix fondre autour de 280 €, mais il ne s’agit « que » d’un quad core à la même fréquence. Les Core i7 2600K sont donc préférables sur tous les plans. En outre, de nouvelles cartes mères X58 seront lancées sous peu. D’abord la DX58SO2 d’Intel qui ressemble enfin à une vraie carte mère X58 et non à une abominable antiquité. Sapphire s’est aussi sérieusement lancé sur le marché, après quelques essais infructueux sur plateformes AMD et c’est donc la X58 Pure Black qui sera bientôt lancée. Le lien de parenté est très marqué avec les cartes mère EVGA et pour cause, l’équipe de développement a changé de bord il y a quelques mois ! Chez Asus, la Rampage 3 passe en Black Edition, c’est-à-dire un look retravaillé, un header USB 3.0 et une carte fille intégrant chip réseau et audio. Enfin, Gigabyte a dévoilé sa série G1-Killer, qui vise principalement les ROG d’Asus, et dont le plus gros modèle, la G1.Assassin, un monstre XL-ATX qui embarque (entre autres) une carte son haut de gamme Creative, une carte réseau Bigfoot Killer E2100 (comme la Rampage 3 Black Edition justement) et une pelletée de ports USB 3.0. Vivement le test !

Intel Silicon Photonics : bientôt 50 Gb/s pour nos PC ?

Après Light Peak, une technologie utilisant la fibre optique pour relier les périphériques à nos PC, c’est Photonics qui est présenté, un système de transmission de données pour divers domaines. En soi, rien de bien révolutionnaire, mais Intel arrive à émettre à plus de 50 Gb/s, ce qui est inédit en conservant des composants à base de silicium. Il s’agit ici de lasers placés côte à côte et dont le signal est propagé par fibre optique, le cuivre étant trop lent. L’intérêt de Photonics est surtout de pouvoir répondre aux demandes de plusieurs marchés : celui des serveurs, des DATA centers mais aussi, à moyen et long terme, des particuliers. Multiplier les lasers permettant de moduler les vitesses de transfert, on peut imaginer divers niveaux de performances et donc de coûts. Intel affirme pouvoir atteindre 40 Gb/s sur chaque laser et réussir à en placer 25 combinés pour un débit total avoisinant le Tb/s ! En outre, conserver un process connu et maîtrisé comme le silicium permet de limiter les coûts, rendant cette technologie réaliste à court terme, au moins pour le secteur professionnel.


Les prix toujours plus bas chez AMD

Après une première baisse du Phenom II X6 1090T lors de la sortie du X6 1100T qui le remplace désormais, AMD a encore revu ses prix à la baisse, pour proposer une offre en adéquation avec les Sandy Bridge d’Intel. Ainsi, la meilleure affaire concerne le X6 1090T qui est affiché à moins de 200 €, parfois même moins de 190 €. Il s’agit là d’un hexacore qui, bien que moins performant que les équivalents Intel, se montre supérieur dans les applications multithreadées (encodage, rendu 3D) aux Core i5 2000 vendus au même prix. D’autres Phenom II X6 et X4 bénéficient de cette baisse, mais de façon trop timide pour être significative. Néanmoins, en l’absence des Core i3 2000 d’Intel, puisque ceux-ci ont été repoussés jusqu’à nouvel ordre, sans doute en attendant le retour des cartes mères 1155 en vente, les Phenom II X4 955 deviennent de plus en plus attrayants.

Sandy Bridge ULV : plus viiiiiiiiiite !!

96 coeurs K10 chez Dell !

AMD a annoncé cinq nouveaux Opteron pour patienter jusqu’à la prochaine génération : deux puces octocores et trois autres dodécacores, dont le plus gros, le 6180 SE, culmine à 2,5 GHz, n’embarque pas moins de 18 Mo de cache (6 Mo de L2 + 12 Mo de L3) et coûte la bagatelle de 1 500 $ ! Cela n’arrête pas Dell qui propose immédiatement le PowerEdge C6145, une brute de puissance qui embarque deux systèmes, chacun employant la plateforme G34 d’AMD et quatre des plus puissants Opteron. Ce ne sont donc pas moins de 96 cores (8 CPU x 12 cores) qui prennent place à l’intérieur de ce rack 2U. Pas de prix annoncé, mais rien que les CPU dépassent les 12 000 $. Chez Intel, ce sont les Westmere-EX qui font leur apparition, sans doute courant avril. Jusque-là, les plus gros processeurs Intel étaient constitués des Nehalem-EX, c’est-à-dire des processeurs gravés en 45 nm et embarquant jusqu’à huit cores. Les E7-2800 peuvent fonctionner par deux, les E7-4800 par quatre et les E7-8800 par huit. Ainsi, le monstrueux E7-8870 (2,4 GHz) embarque dix cores, vingt threads, 30 Mo de cache L3, deux contrôleurs mémoire et quatre liens QPI : la plus grosse plateforme embarquerait donc 80 cores (160 threads) ! Aucune information sur le prix, mais les processeurs de l’ancienne génération coûtent déjà 3 500 € pièce, les nouveaux venus seront donc au moins aussi chers. Des processeurs qui auront fort à faire avec Interlagos, le prochain joujou d’AMD, équipé de seize cores…

Si nous ne sommes guère friand des gros CPU quad core mobiles, puissants mais chers, nous attendons, en revanche, avec impatience les versions basse consommation. Commercialisées en même temps que les versions desktop, on retrouve cinq puces : les Core i7 2649M (2,3 GHz), 2629M (2,1 GHz), 2657M (1,6 GHz), 2617M (1,5 GHz) et l’i5 2537M (1,4 GHz). Ces CPU devraient prendre place prochainement dans les Samsung 9-Series et Toshiba Satellite R800. Le premier est léger (1,31 kg), fin (17,2 mm) et veut concurrencer le MacBook. Annoncé à 1 600 € avec un SSD 128 Go, un écran 13,3’’ 1 366 x 768 (sic) et un i5 2537M, on attend de pouvoir bencher son autonomie, d’ici la fin du 2e trimestre selon Samsung. Le second utilise un design plus classique et des spécifications moins extrêmes, pour un prix sans doute plus doux. Le châssis est tout de même en alliage de magnésium pour la version 13,3’’, les autres utiliseront de la résine haute résistance. Pas d’informations précises sur le matériel embarqué, si ce n’est que ce sera plus souple et personnalisable que chez Samsung, avec en plus un lecteur optique et de l’USB 3.0. On attend aussi Sony avec ses Vaio SA et SB qui viennent remplacer les Z. Ceux-ci utiliseront des puces mobiles classiques (dual core i7 2620M et i5 2410M), des dual core au TDP de 35 W au lieu de 25 et 17 W pour les versions basse consommation. Ils se veulent néanmoins très portables avec 1,46 kg pour les SA et surtout un écran 13,3’’ 1 600 x 900, sans oublier le SSD. Les SB seront, eux, bien plus classiques et moins attrayants.

Crysis 2 : bêta, démo et sortie officielle

Crysis 2 en fait trembler plus d’un : le premier opus tout comme Warhead, son extension, n’avaient pas été très cléments avec le matériel et il fallait une machine de guerre pour les faire tourner. Même en 2011, ce n’est pas acquis sur toutes les configurations. Conscient de la frustration engendrée, Crytek a semble-t-il un peu mieux travaillé les optimisations, de sorte que les premiers résultats sont assez encourageants. Bien que limité en DX9 (et sans doute avec certains filtrages ou options manquantes) sur la version qui a circulé sur le net, le jeu s’avère fluide en 1 920 x 1 080 haute qualité avec une GTX460 1 Go. Il fera donc partie des titres gourmands, mais sera jouable pour la plupart d’entre nous. La démo PC en ce début de mois vous donnera une idée en attendant le lancement le 25 mars. Notre rédaction fermera donc ses portes ce jour-là et le temps de finir le jeu, dans un délai probablement assez long, vu le skill des membres les plus âgés de l’équipe…

PC Update 9


Nouvelle plateforme Intel Sandy Bridge…

MSI vous propose les meilleures cartes en main !

La deuxième génération des processeurs Intel Core disposera d’une version améliorée de la technologie Intel®Turbo Boost afin de permettre aux cœurs d’un processeur de mettre à profit la marge thermique disponible pour augmenter la fréquence de celui-ci. Le cœur graphique de ces nouvelles puces disposera de fonctions visuelles améliorées, axées sur les domaines où les utilisateurs font le plus appel à l’informatique actuellement : la vidéo HD, la 3D, les jeux courants, le multitâche, la socialisation en ligne et le multimédia. Elle donnera un coup de pouce aux performances pour traiter des photos haute définition à une cadence largement plus élevée que celle offerte par les configurations dotées des processeurs Intel Core™ de la génération précédente. (source : Intel Corp.)

MSI introduit de nouvelles caractéristiques A l’occasion de la sortie de cette nouvelle plateforme en socket LGA1155, MSI propose aux utilisateurs toujours en recherche de performances et d’innovations une multitude de fonctionnalités et de caractéristiques nouvelles

Adieu le BIOS…bonjour l’UEFI ! L’UEFI (Unified Extensible Firmware Interface) est la prochaine génération de BIOS. Fini les menus textes ennuyeux et insipides, le graphisme pratique et utile arrive ! Une interface maniable à la souris et dotée d’applications. Aujourd’hui, nous voulons vous apporter une expérience unique avec notre nouvelle génération de cartes mères Intel chipset série 6. Grâce à son interface totalement graphique, le Click BIOS UEFI devient encore plus simple d’utilisation. L’interface est intégralement contrôlable à la souris pour plus de convivialité. De plus, il permet d’utiliser les disques durs au-delà de 2,2 To.

Enfin, le système MSI ClickBios vous offre tout une panoplie d’utilitaires très pratiques, directement intégrés dans le Bios : HDD Backup, pour faire des sauvegardes complètes de votre système sans même booter sous OS ; Memory Test : pour contrôler la mémoire dès le Bios ; support du multi-langues (dont français), live Update : mettez à jour votre bios en un seul clic avec accès internet. Certains modèles MSI possèdent un double Bios (Standard + Sauvegarde) voire un Triple Bios (Standard, Optimum et Sauvegarde) pour laisser libre cours à vos talents d’overclockeur.

Composants Military Class II… Performances, Fiabilité & Longévité MSI a introduit depuis 2009 des composants haute qualité issus de l’industrie aéronautique et spatiale afin de rendre les performances des cartes mères toujours plus stables et durables. Désormais, 3 types de condensateurs sont intégrés sur les nouvelles séries P67 et H67.

Les Super Ferrite Choke, dit SFC Leur composition renforcée en Super Ferrite, à contrario du cuivre pour des composants classiques, leur apporte +30 % de puissance supplémentaire. Ce qui garantit des performances supérieures en overclocking. Ils améliorent également le rendement énergétique de +10 %, soit une économie d’energie renforcée.

Les Hi-C Cap (High Conductive Capacitor) Conçus en Tantal, un métal rare, extrêmement dur et parfaitement stable, leur durée de vie est 8 fois


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supérieure aux autres condensateurs solides (Solid Cap). Ils ont la propriété unique de devenir de plus en plus performants à l’utilisation, alors que les autres condensateurs perdent en efficacité. Ceci est rendu possible grâce à leur capacité de « s’auto régénérer ». Très petits, ils sont d’un encombrement minimum autour du CPU, et rendent possible l’utilisation de tout type de système de refroidissement (ventirad ou godet pour LN2) et permettent une circulation de l’air optimale. Enfin, leur enveloppe thermique est extrêmement basse.

Les Solid Cap Leur conception est “Made in Japan”, la plus haute qualité industrielle en matière de composants. Construits autour d’un coeur en aluminum pur, leur durée de vie est d’au moins 10 ans, soit plus de 100.000 heures d’utilisation non-stop. Conçus pour rester parfaitement inertes, ils offrent un rendement électrique optimum ce qui garantit une économie d’énergie importante. De plus, même en cas de refroidissement extrême, ils restent parfaitement stables.

OC Genie II…boostez votre système en UNE seconde ! Ce système, dont le bouton d’activation est situé directement sur la carte mère (ou via le BIOS pour les H67), permet un overclocking simple, rapide et sans danger pour votre système : OC Genie II est le seul système d’overclocking instantané et intelligent. Il détecte l’intégralité de votre configuration (CPU, mémoire…), tient compte de la température ambiante et des composants, et détermine instantanément le

paramétrage optimum de la fréquence et de la tension du CPU ou iGPU et de la mémoire. Là où les autres systèmes lanceront des tests de boots multiples afin de trouver ‘jusqu’à l’échec’ l’overclocking le plus stable, OC Genie II paramètre instantanément la meilleure configuration à chaque démarrage : fréquence de base et Ratio du CPU + tension du CPU, fréquence iGPU, fréquence et ratio mémoire, timing mémoire + tension mémoire ! Sur les cartes mères P67, OC Genie II agira uniquement sur le CPU et la mémoire et sur les cartes mères H67 sur l’iGPU et la mémoire. Contrairement aux autres processus d’overclocking « pas à pas » qui demandent un redémarrage successif de votre système, vos obtiendrez avec * & ** : sur certains modèles uniquement

OC Genie II des performances optimum avec une simplicité enfantine et une rapidité inégalée !

Super Charger, plus de soucis de batterie…un câble USB suffit ! Une fonctionnalité désormais indispensable : grâce à une connexion USB, rechargez votre smartphone et autres appareils mobiles en un temps record…adieu la course aux prises électriques ! Super Charger vous permet même de recharger votre périphérique lorsque le PC est en mode veille ou éteint**

Transfert de données ultra rapide Les normes USB 3.0 et SATA 6 sont accessibles sur toutes les nouvelles cartes MSI P67/H67. Vous pourrez alors connecter tous vos périphériques et bénéficier de transferts de données ultra rapides et sécurisés ! L’interface SATA 6 Gb/s optimise le niveau de performance de toutes les applications sur PC, avec un débit en rafale atteignant 6 gigabits/seconde. Compatible avec les interfaces SATA 3 Gb/s et 1,5 Gb/s, elle utilise les mêmes câbles et connecteurs pour faciliter son intégration. La troisième génération de l’interface standard apporte également des gains d’efficacité sur le plan de l’alimentation électrique et améliore la mise en file d’attente native des commandes (NCQ), caractéristique de l’interface SATA, pour optimiser le niveau de performances général du système et accélérer le débit de transfert des données.

Instant OC…contrôlez vous-même votre système Cet utilitaire, simple d’usage, vous permet de définir différents paramètres d’overcloking et de gestion d’alimentation de votre système…plus besoin d’être un ingénieur électronicien pour maîtriser votre PC !

Overclocking

• Mode intelligent • Simplicité du réglage des performances • Overclocking instantané sans redémarrage de système

Economie d’alimentation

• Contrôle des températures • Affichage des températures DrMOS (limité aux cartes mères avec système DrMOS) • Monitoring des LED de votre carte mère en temps réel >> gain d’énergie • Contrôle de la consommation électrique du processeur

Winki III, profitez de votre PC instantanément…sans booter le système d’exploitation ! Winki III s’installe simplement sur DVD ou encore mieux sur une simple clé USB. Vous bénéficiez du logiciel HDD Backup pour sauvegarder et restaurer vos données. Indispensable lorsque votre système d’exploitation a planté ! Connectez-vous au Net, et vous pouvez utiliser MSN, RSS Reader, Skype. Votre système fonctionne au minimum pour plus de silence et d’économie ! Incluant la suite Open Office Intégrale, il y en a plus dans Winki III que vous ne pouvez en demander !

Du vrai son…bien entendu ! THX TruStudio Pro est l’aboutissement de longues années de recherche et de collaboration entre Creative et THX. Elle offre une expérience audio totale pour la musique, les films et les jeux en restant fidèle au son prévu par les artistes. De plus vous bénéficiez d’un paramétrage précis et détaillé de votre ambiance sonore. Toujours soucieux de vous apporter des produits innovants et de qualité, les ingénieurs MSI ont conçu ces nouvelles séries P67 / H67 avec le plus grand soin tout en y apportant tout leur savoir-faire et les dernières technologies en matière de composants.


CAS pratiques

Cas pratiques

En nous envoyant une question technique par mail (lecteurs@ techage.fr), vous pouvez gagner un kit mémoire Corsair 3*2 Go CMP6GX3M3A1600C8 Dominator, une alimentation HX750W ou encore un boîtier Graphite 600T ! La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra son lot. Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions !

Gagnez 6 Go de RAM ou une alim 750w Ou un boitier Graphite !

600 Hz… n’est pas 120 Hz Souhaitant me faire un nouvel ordinateur, ma configuration actuelle se faisant vieille (Q9550 2,83 GHz, 4 Go de RAM Corsair 1 066 MHz, ainsi qu’une HD H3870 512 Mo), mon budget étant de 900 - 950 euros, j’hésite d’abord entre un AMD hexacore ou un Sandy Bridge i7 2600K pour bénéficier de l’overclocking, pour une utilisation sur les jeux avancés, bien que jouant principalement à World of Warcraft et me permettant également de travailler sur Photoshop, ainsi qu’After Effects. Les hexacores d’AMD sont-ils plus performants qu’un quad Sandy Bridge ? Pour la carte graphique, j’hésite à prendre une nVidia pour bénéficier de la technologie 3D, qui demande un écran de 120 Hz. J’ai récemment acheté une TV HD plasma Panasonic 42", certifiée 600 Hz ; le 3D Vision de nVidia sera-t-elle compatible avec ma télé, alors que celle-ci n’est pas certifiée 3D par le constructeur ? Disposant d’une alimentation de 750 W Corsair, est-ce envisageable de coupler une nVidia pour la 3D et une AMD pour le reste grâce à la puce Lucid et un SLI (CrossFire) afin de bénéficier des avantages des deux constructeurs ? Le marketing n’en rate pas une pour faire de la mousse. Vendre un produit à tout prix. Et votre TV en est un excellent exemple. Oh, il n’est pas question de remettre en question le « 600 Hz » affiché sur l’étiquette, mais plutôt de comprendre comment il fonctionne et à quoi il sert. Et avant d’aller plus loin, il est important de préciser que le 600 Hz des écrans plasma n’a rien à voir avec le 120 Hz d’un écran LCD. Et pourtant, ce sont toujours des hertz ! Un LCD est constitué d’un panneau de cristaux liquides et d’un rétroéclairage. Garder un pixel allumé est très simple : il suffit de laisser le rétroéclairage allumé et de permettre à la lumière de passer par le pixel. En plasma, c’est différent. Le pixel crée sa propre illumination par impulsion, mais n’est capable de la garder qu’un très court laps de temps, de l’ordre de 2 ms. Pour garder le pixel allumé, il va donc falloir donner plus d’impulsions pour avoir l’impression que le pixel reste bien allumé constamment.

600 Hz « marketing », pour un 60 Hz réel Le 600 Hz de votre écran correspond à cette idée. Les constructeurs le décrivent comme « Sub Field Drive ». Les écrans de génération précédente envoyaient huit impulsions pour chaque image affichée et comme le rendu final était en 60 Hz, la fréquence de rafraîchisse12 PC Update

ment du Sub Field Drive était alors de 480 Hz. Votre TV est capable d’envoyer dix impulsions par frame, soit 600 Hz, mais reste cantonnée à un affichage effectif de 60 Hz, ce qui est insuffisant pour la 3D. Ce nombre d’impulsions par image et par seconde est comparable aux technologies de fluidification du mouvement adoptées dans les TV LCD. Un « Motionflow 120 Hz » ne signifie pas que la TV est en 120 Hz. Cela signifie simplement que les rendus de scènes rapides seront plus fluides. Et c’est d’ailleurs un domaine dans lequel le plasma excelle. Mais c’est particulièrement trompeur et utilisé comme tel par beaucoup trop de vendeurs qui y trouvent là un excellent moyen de noyer le client. Notez que dans le cas de Panasonic, il est bien précisé sur leur site pour les TV plasma non 3D que le 600 Hz est un 600 Hz SFD (Sub Field Display) obtenu par création de sous-trames. C’est une façon polie d’expliquer que l’on vous vend un écran estampillé 600 Hz qui est en fait un 60 Hz. Si votre TV n’est pas certifiée 3D par le constructeur, c’est qu’il s’agit d’un 60 Hz, incapable d’afficher de la 3D. Ce 600 Hz SFD est d’ailleurs une caractéristique commune aux gammes de TV plasma 3D et non 3D. Et le pire dans l’histoire est que chez Panasonic, on trouve principalement deux références 42 pouces dans le commerce : le P42V20 non 3D (certainement le vôtre)


fait qu’un jeu soit donné comme compatible ne signifie pas, loin de là, que les performances seront au rendez-vous. Dans des jeux comme Stalker par exemple, associer une GTX 460 et une Radeon HD5850 donnait un framerate inférieur à celui d’une seule GTX 460. « Donnait », car l’introduction d’un « Safe mode » prévient désormais ce genre de situations. Dans le pire des scénarios, les performances générales ne peuvent plus être inférieures à celles de la plus puissante des deux cartes graphiques.

Voici un bel exemple de fiche technique confuse. Surlignée en bleu, la ligne « Fréquence de balayage » est évidemment une ânerie. Primo, il n’y a pas de balayage. Deuzio, les 600 Hz sont « SFD » et en aucun cas représentatifs de la fréquence de rafraîchissement de l’image globale. Bien qu’estampillé 600 Hz (à tort), cet écran est incapable d’afficher de la 3D.

et le P42GT20 qui, lui, est 3D et vendu dans beaucoup d’enseignes exactement au même prix que le modèle non 3D. On ne peut pas faire plus confus ! Encore une fois, tout ceci est particulièrement trompeur.

Processeur Revenons-en aux composants de votre PC. Vous vous demandez si un Sandy Bridge est préférable à un hexacore AMD. Commençons par l’overclocking. Si l’architecture Sandy Bridge est incontestablement excellente, Intel en a aussi profité pour jouer un tour de cochon aux bidouilleurs, en limitant les possibilités d’overclocking aux seuls modèles « K », plus chers que les autres ; aujourd’hui en magasins, un 2500K coûte en moyenne 20 euros de plus qu’un 2500, alors qu’un 2600K est encore près de 50 euros plus cher qu’un 2600. Mais en retour, la montée est plutôt bonne. Un Core i7 2600K dont la fréquence de base est de 3,4 GHz peut sans trop de problèmes grimper à 4,7 GHz avec un multiplicateur à 47 et 1,4 V de Vcore. C’est pas mal ! Et il reste encore de la marge puisque le multiplicateur peut être débloqué jusqu’à 57, soit une fréquence maximale théorique de 5,7 GHz ! Mais on n’overclocke pas les processeurs SB de la même manière que les autres et en l’occurrence, la fréquence de bus fixée à 100 MHz est le facteur limitant. Pour les plateformes 1155, les fréquences de bus PCI-Express, PCI, SATA et USB sont toutes proportionnelles aux 100 MHz. Et ne sont pas désynchronisables. Monter la fréquence du bus, comme on le faisait autrefois, provoque un plantage de la machine avant que l’on ait pu atteindre les 110 MHz. Cette « caractéristique » permet à Intel de contrôler l’overclocking en ne l’autorisant que sur les

modèles spécifiquement choisis par ses soins… et plus chers. Ceci devrait être corrigé lors de la sortie des plateformes haut de gamme en socket 2011, pour lequel Intel promet un retour à la gestion asynchrone. Wait and see…

Séduisant malgré tout Mais malgré tout, le core i7 2600K reste plus que séduisant. Quatre coeurs avec HyperThreading… donc huit threads en tout. Et diablement bien gérés. Dans des applications lourdes comme Cinema 4D ou 3ds Max (très dépendants du nombre de coeurs), l’i7 2600K est meilleur que le Phenom II X6 1100T qui dispose pourtant de deux coeurs de plus. Le scénario se répète sur des encodages vidéo lourds en h.264… et sous After Effects, l’i7 2600K pulvérise les hexacores d’AMD en étant presque 50 % plus rapide. Si vous voulez les performances, l’i7 2600K est certainement le quad core le plus performant jamais produit. Ça pousse fort ! Toutefois, face à la pénurie de cartes mères engendrée par le bug d’Intel, le Phenom II X6 1090T qui a encore baissé en prix (il peut se trouver à moins de 200 euros) peut être une excellente alternative aux solutions Intel, étant lui aussi très véloce et bon marché.

Lucid… pas indispensable Votre dernière interrogation porte sur la puce Lucid Hydra. Le concept est excellent sur le papier. Marier l’incompatible et cumuler les avantages. Séduisant. Mais dans la réalité, c’est un peu plus complexe. Oh, ça marche. Vous pouvez facilement faire fonctionner une GeForce et une Radeon de concert. Mais ça reste encore une solution matérielle en cours de maturation… et le

En 2011, il serait presque sacrilège d’envisager un PC puissant sans SSD

Mon Phenom II coince à 3,6 GHz ! Encore bravo pour vos articles toujours aussi riches et passionnants. Je viens d’upgrader ma configuration avec Phenom II X6 1055T sur Crosshair IV Formula, avec 4 Go de DDR3 Corsair Dominator GT 16000 et une 5850 Vapor-X comme carte graphique. Le tout est refroidi par un NH-U12P SE (que j’ai eu grâce à l’abonnement à votre magazine) et par deux ventilateurs de boîtier de 120 mm et un 80 mm soufflant sur le ventirad. L’alimentation est une Silver Power SP600A2C de 600 W (que j’ai aussi eue grâce à l’abonnement à votre magazine). Malgré ces composants de qualité, impossible de monter à plus de 3,5 GHz sur le processeur. J’ai eu beau monter la tension du CPU à 1,375 V, celle du HTT à 1,225 V et celle de la RAM à 1,65 V, voire la désynchroniser, rien à faire, je ne peux pas dépasser 250 MHz de bus, sans avoir de BSOD intempestifs. Pourtant, la température ne dépasse pas 55 °C. Je me pose la question de savoir si l’alimentation est suffisante pour un tel matériel. L’investissement dans une Cougar SX 700 (supersexy) vous paraît-il pertinent (140 euros tout de même), ou ai-je loupé quelque chose au niveau de l’OC ou tout simplement, suis-je tombé sur un mauvais lot ? Merci de me venir en aide pour dépasser les 3,6 GHz et sauver l’honneur. Effectivement, 3,6 GHz sur un Phenom II X6 1055T, c’est assez peu. Ce processeur a été monté à 4 GHz par de nombreux overclockers. Pour y parvenir, il ne faudra pas hésiter à monter le Vcore bien au-delà de ce que vous avez fait : entre 1,4 et 1,5 V est nécessaire. De la PC Update 13


CAS pratiques pratique

sorte, vous aurez un bus à 285-287 MHz avec un lien HT un poil au-delà des 2 GHz. De nombreux overclockers ont rencontré un mur aux alentours des 3,6/3,7 GHz ; le problème est résolu soit par une grosse montée en fréquence du northbridge (ce qui stresse un peu plus le CPU), soit, à l’inverse, par un abaissement des multiplicateurs du bus HT et du northbridge aux alentours des x7, ce qui a le mérite de conserver les fréquences correspondantes autour des 2 GHz. Bien refroidi, le processeur ainsi overclocké reste entre 55 et 65 degrés. Allez-y tout de même doucement. 4 GHz, ce n’est pas donné à tout le monde. Montez vos fréquences en douceur car, comme vous le mentionnez, il est aussi possible que vous soyez tombé sur un mauvais lot. Si vous parvenez à monter en fréquence, faites attention à un dernier point : la consommation. Le gain de fréquence se fait au détriment d’une consommation assez impressionnante. Vous allez doubler le besoin de courant, à peu de chose près. Un PC consommant 150 W en charge à fréquence d’usine va en consommer plus de 300, une fois le CPU monté à 4 GHz. Une bonne alimentation sera donc nécessaire mais sans toutefois avoir besoin de monter vers des alimentations à 140 euros. Une bonne 600 W, exactement comme celle que vous avez, suffira amplement.

Un C300 branché sur un port SATA 6 Gbps dépasse les 340 Mo/s en lecture

gagnant Corsair

Jouer en 3D avec des Radeon : compliqué, mais possible Une question qui doit revenir plusieurs fois chez les détenteurs de cartes vidéo ATi : peut-on jouer en 3D avec une carte ATi avec des lunettes passives (car pas de solution active) ? Il existe bien des pilotes du genre iZ3D, mais impossible de paramétrer ce dernier correctement. La 3D est un domaine dans lequel AMD ne s’est pas énormément investi. Si c’est actuellement le cheval de bataille de nVidia, AMD mise plutôt sur les configurations Eyefinity pour séduire le public. Ceci dit, ne pas en faire son principal argument ne signifie pas que c’est impossible. Et pour cause… on le dit assez peu souvent, mais on peut jouer en 3D avec des lunettes actives avec des cartes graphiques AMD. Incroyable, mais vrai. AMD ne manque d’ailleurs pas une occasion de montrer ses solutions 3D lors d’événements ou de conférences de presse… histoire certainement de répondre à nVidia et de montrer que (malgré le peu d’enthousiasme affiché pour la technologie) la 3D n’a rien de bien sorcier.

Le royaume du middleware

Le Phenom II X6 1055T peut encaisser 4 GHz, comme le montre ce screenshot CPU-Z.

14 PC Update

Mais ne vous réjouissez pas trop vite. Ce n’est pas aussi simple que cela. Vous avez déjà trouvé le driver iZ3D, bien vu. Mais il ne s’agit pas que d’un driver. En effet, contrairement à nVidia, AMD a confié le rendu 3D à des sociétés tierces comme iZ3D et DDD. La première propose des pilotes correspondant aux différents types d’affichages pris en compte, à savoir de l’anaglyphe (utilisable avec n’impor te quelles lunettes anaglyphes et un écran 2D), de l’entrelacé (Zalman Trimon, Hyundai 3D Display) et du 120 Hz à lunettes actives


« classique ». Cette dernière solution est d’ailleurs utilisée avec succès sur le MSI Wind Top AE2420 3D et est compatible entre autres avec les moniteurs 3D de Viewsonic. Ces derniers sont les seuls donnés comme compatibles sur le site d’iZ3D, ce qui est un peu surprenant. La technologie iZ3D gère également divers affichages 3D moins répandus, comme le Dual Output (les images de droite et de gauche sont envoyées sur deux sorties différentes de la carte graphique), le Side by Side (une image gauche et une droite sur un seul canal, la technologie est utilisée par certains cinémas), le VR920 (un système de casque à réalité augmentée), etc. iZ3D commercialise également son propre moniteur 3D qui superpose deux panels LCD et nécessite l’utilisation de lunettes passives. Un driver pour jouer et un Media Player pour profiter des films en 3D, avec l’iZ3D Media Player. Si vous n’arrivez pas à configurer correctement votre pilote iZ3D, c’est peut-être que vous avez téléchargé un driver inadapté au type de rendu 3D que vous voulez mettre en oeuvre. iZ3D offre les solutions 3D les plus complètes. De son côté, DDD propose une application de jeu 3D appelée TriDef 3D Ignition, nécessitant l’application d’un profil pour chaque jeu. DDD dispose également d’un Media Player (TriDef Media Player). Les contenus 3D sont affichables via des lunettes anaglyphes (rouge et bleu), des écrans plasma Samsung de 42 et 50 pouces, une TVHD DLP, ainsi qu’avec plusieurs affichages spécialisés inaccessibles au particulier. Bien entendu, aucune de ces solutions n’est gratuite et il faudra débourser 50 dollars pour le kit TriDef 3D Experience.

Manque de souplesse ? Donc comme vous le voyez, jouer en 3D sur AMD, c’est possible, mais bien plus complexe que chez nVidia. Chez lui, on se fait sécher de 200 euros pour les lunettes et leur base mais ensuite, tout fonctionne plutôt facilement. Toutefois, AMD semble vouloir inverser la tendance et depuis les Catalyst 10.10, ouvre un peu plus les possibilités 3D de ses matériels. Pour le moment, ces avancées concernent surtout les possibilités techniques offertes à iZ3D et DDD en leur ouvrant notamment la porte du Quad Buffer d’AMD, ce qui devrait permettre d’utiliser le pilote AMD générique et non plus un driver spécifique iZ3D ou DDD. Mais pas uniquement et AMD prépare l’avenir de la 3D avec lunettes actives, en se basant sur les standards DisplayPort 1.2 et HDMI 1.4. En théorie, sa solution sera « ouverte » contrairement à celle de nVidia et devrait être compatible avec tout moniteur (ou TV)

La 3D avec lunettes actives sur GPU AMD est possible et déjà adoptée sur certaines machines, comme ce MSI Wind Top-AE2420-3D.

équipé de l’une de ces deux connectiques. AMD ne compte pas vendre lui-même ses lunettes, laissant au constructeur de la TV ou du moniteur la possibilité de vendre les siennes. AMD promet que les cartes graphiques de génération HD5000 et HD6000

seront compatibles avec cette technologie et certainement les modèles haut de gamme des séries HD4000. La 3D chez AMD aura pris plus de temps à mûrir que chez nVidia, mais elle arrive… doucement.

GTA IV rame… c’est presque normal ! Bonjour l’équipe de PC Update, j’aimerais gagner en fluidité dans les jeux. Actuellement sur une configuration maison faite par mes soins en modding style Alienware, mon PC repose sur une plateforme Intel P5QL Pro, avec un Q6600 overclocké à 3,4 GHz, refroidi en watercooling par un Aquabay M5, avec 4 Go de DDR2 Corsair PC8500, une alimentation Hyper modulaire 730 W, un disque système SSD OCZ Vertex 2 de 64 Go et deux disques durs de 1 To chacun, un pour les jeux et un pour les données. Le tout fonctionne sous Windows XP 32 bits et la carte graphique est une Radeon HD4890 VaporX 2 Go. L’écran est un 37 pouces de salon avec une résolution full HD de 1 920 x 1 080. Metro 2033 tourne tout à fond, mais GTA IV « rame » à 28 FPS lorsque je mets tous les détails à fond. Est-ce qu’il vaudrait mieux que j’investisse dans une carte biGPU type HD6970, dans une GTX 580 2 Go ou vaut-il mieux changer de carte mère pour mettre un CrossFire avec une autre 4890 2 Go ? Votre PC semble avoir une bien belle allure et la configuration est bonne. Vous jouez sur un affichage full HD ; ce qui est de la HD pour le cinéma est une résolution tout à fait raisonnable pour du PC habitué à monter en 1 920 x 1 200 voire en 2 560 x 1 600. Le problème que vous évoquez avec GTA IV n’a pas grand-chose à voir avec votre configuration hardware. Ce jeu, bien que passionnant, est l’un des pires portages jamais réalisés. Développé pour consoles, il a été porté sur PC avec les pieds. Certains forums de gamers n’hésitant pas à crier

au scandale et à hurler à la mort, se sentant trahis par l’éditeur. Pour vous rassurer, même une machine en GTX 280 peine à dépasser les 30 FPS sous GTA IV en 1 280 x 1 024… c’est dire. Le problème avec ce jeu est qu’il demande beaucoup de puissance… CPU. Avec une GTX 280 et 4 Go de DDR2 800, un Q6600 plafonne à 28 FPS, c’est exactement le framerate que vous indiquez. Pour arriver à 50 FPS, il faut monter vers des processeurs bien plus costauds, de type Core i7 920… Les meilleurs processeurs pour ce jeu sont les modèles quad core : les générations Core i5 750

PC Update 15


CAS pratiques pratique

GTA IV a besoin de beaucoup de puissance CPU et ne tire aucun bénéfice de plus de quatre coeurs. Le Core i7 est le meilleur candidat.

Upgrade ? Ceci dit… ce n’est pas parce que GTA IV rame qu’il ne faut pas upgrader un peu votre PC. Un petit détail accroche notre oeil malicieux, à la lecture de votre configuration. Vous utilisez encore une version 32 bits de Windows XP. En 2011, 32 bits, c’est un peu léger… Passer à un OS 64 bits vous permettrait de booster un peu la quantité de mémoire installée dans votre PC, ou au moins de mieux utiliser les 4 Go de DDR installés et que XP ne voit pas en totalité. L’idéal serait de passer à un Windows 7 64 bits, peu importe l’édition… ce qui vous fera par la même occasion bénéficier d’une gestion native du TRIM et votre SSD vous en sera très reconnaissant. Sous XP, le TRIM n’existe pas ; vous disposez au mieux d’utilitaires maison (Wiper.exe chez OCZ) qui nettoient les scories du disque dur. Mais ces outils de type « garbage collection » ne sont pas

16 PC Update

préférables à un TRIM natif sous Windows 7. De plus, chez la plupart des fabricants, les outils de nettoyage fonctionnent en plus du TRIM sous Windows 7… autant se simplifier l’existence et changer directement d’OS.

Quand un jeu rame, le matériel n’est pas toujours en cause

Pour jouer, avec ou sans SSD ? Il est temps pour moi de renouveler ma configuration. Je viens de changer mon 22" pour un Iiyama 26» en 16:10 et donc 1 920 x 1 200. L’utilisation principale de ce PC sera le jeu et plus particulièrement les MMORPG à venir : Star Wars, Tera Online… Après avoir lu les derniers articles de PC Update et Hardware Magazine, j’ai sélectionné le matériel suivant : Core i5 2500K, Asus P8P67 Pro, Corsair AX 750 W, 8 Go de G.Skill (il semble que ce soit du dual channel sur l’Asus en P67) et une Radeon HD6950 (voire peut-être une « simple » 6850 au début, car les MMORPG ne sont jusqu’à présent pas très gourmands, il me semble.) Il manque donc de quoi installer le futur Windows 7 64 bits. N’ayant pas un budget illimité, je me pose la question de l’intérêt de prendre un SSD compte tenu de mon utilisation. Si je m’oriente vers un OCZ Vertex 2 en 120 Go, je ne pourrai pas installer l’OS et tous les programmes dessus (j’ai aujourd’hui environ 200 Go d’occupés pour cela). Peut-être faire un mix avec OS et MMORPG sur le SSD (sachant que je ne connais pas l’espace nécessaire à Windows 7 et ses updates, ni celui que demanderont les futurs jeux), ou rester sur un DD classique comme le Samsung F3 1T 32 Mo également bien noté dans vos colonnes. Votre question soulève plusieurs points qu’il est intéressant de clarifier. Et ce, avant d’en arriver à la question du SSD. Le matériel que vous avez retenu pour votre upgrade est bon. Très bon même et devrait vous permettre de très bien vous amuser pendant quelque temps. Une petite précision toutefois : sur les processeurs récents, le contrôleur mémoire est inclus dans le CPU ; il n’est plus sur le northbridge comme autrefois. Ceci est vrai pour Intel depuis le début de l’architecture Nehalem (Core i7 et Core i5, en septembre 2008) et chez AMD, depuis encore un peu plus long-

Le Vertex 2 est l’un des meilleurs SSD du moment.

Upgrade

et Core i7 ; chez AMD, les Phenom II X4 945, 955 et 965 s’en sortent bien, mais le passage à six coeurs n’apportera strictement rien. Inutile donc d’envisager une upgrade en hexacore pour jouer à GTA. Ajouter une carte graphique apportera-t-il quelque chose à votre problème ? Sous GTA IV, non. A titre d’exemple, une machine en Core i7 965 avec une Radeon HD4870 affiche 50 FPS en 1 680 x 1 050. Avec une 4870X2 (biGPU), on gagne 15 FPS… c’est assez peu. Votre problème ne vient donc pas de votre matériel, mais du jeu mal porté et mal développé. Quand un jeu rame, le matériel n’est pas toujours en cause… L’application des nombreux patchs sortis depuis la commercialisation du jeu aidera toutefois à arrondir un peu les angles. De plus, afin d’améliorer la fluidité globale, il sera peut-être bon de jouer sur certains paramètres. Passer de « tout à fond » à un peu moins permettra de gagner une dizaine de FPS. Comment ? En laissant le Render Quality sur Highets, mais en passant View Distance à 25, Detail Distance à 35, Vehicule Density à 25 et Shadow Density à 5. Tous ces chiffres sont modulables, bien sûr.


un budget un peu serré. A titre de comparaison, un CrossFire de 6850 donne de meilleures performances qu’une GTX 570 en solo et le même niveau qu’un SLI de GTX 560. C’est pas mal !

Un SSD ? Mais bien sûr !

La Radeon HD6850 est une bonne base pour les MMORPG peu gourmands ; montée en CrossFire, elle donne de très bons résultats.

n bénéfice

temps, puisque c’est avec l’architecture K8 des Athlon 64 (lancés en 2003) que le contrôleur mémoire fut intégré au CPU. L’intérêt de faire migrer le contrôleur mémoire du northbridge vers le CPU lui-même est, bien entendu, de réduire de manière drastique les temps de latence et donc, d’augmenter les performances via des accès mémoire mieux gérés. Et pour en revenir à votre question, le contrôleur mémoire intégré au Core i5 2500K fonctionne bien en double canal. Vos 8 Go seront parfaitement gérés, en deux barrettes de 4 Go ou en quatre barrettes de 2 Go. Le hic, en ce moment, c’est que le bug des chipsets P67 et H67 vous prive de carte mère. Nous vous invitons donc à lire avec le plus grand soin le dossier publié dans ce numéro et consacré à cet épineux problème.

Une Radeon HD6850… et deux au besoin Parmi les jeux que vous citez, Tera Online utilise comme moteur graphique Unreal Engine 3, performant et éprouvé, mais DirectX 10 « seulement ». Quant à Star Wars, il repose sur HeroEngine, un moteur DX9 datant de 2008. Un peu raide pour un jeu sortant en 2011… mais l’éditeur n’exclut pas une refonte du moteur en cours de route, pour lui faire supporter un DirectX 11 plus riche en effets. Les Radeon que vous envisagez d’acheter étant déjà compatibles DX11, vous ne devriez pas avoir le moindre problème dans la gestion des effets. Reste la résolution de votre 26 pouces… un petit tour sur les résultats des benchmarks de cette carte graphique montre qu’en 1 920 x 1 200, elle arrive à faire tourner tous les jeux récents de manière fluide. Mais attention, l’application de traitements trop rudes, comme un AA 4x et un filtrage anisotropique 16x, impacte les performances de certains moteurs de manière drastique et les FPS peuvent dangereusement descendre. Rien d’alarmant dans votre cas toutefois, vos MMO passeront bien. Et si d’aventure la refonte DX11 de Star Wars était trop lourde pour une seule Radeon HD6850, il sera toujours facile d’en greffer une autre afin d’avoir un petit CrossFire efficace. La 6850 coûtant la moitié du prix d’une 6970, ça peut être un bon calcul pour

Vient enfin la question du stockage. Vous vous demandez si un SSD peut être intéressant. En 2011, il serait presque sacrilège d’envisager un PC un peu puissant sans SSD. Donc notre réponse est plus que simple : OUI. En plus, le modèle que vous retenez est un excellent choix, intégrant un très bon contrôleur SandForce… vous avez tout bon. Foncez. Mais ne vous arrêtez pas là. Les quelques deniers que vous avez économisés sur la carte graphique vous serviront à investir dans le duo gagnant : un SSD pour y installer l’OS et les applications, et un disque dur mécanique pour y stocker tout le reste. L’installation à neuf d’un Windows 7 intégral prend à peu près 12 Go. Vous pouvez installer sur le SSD les programmes et jeux, mais déplacez sur le disque mécanique tous les fichiers non essentiels au démarrage des applications, y compris des dossiers traditionnellement lourds comme « Mes

documents », « Mes images » et autres. Pour déplacer ces répertoires, il suffit d’aller dans C :/ Utilisateurs/le nom de votre machine/et de faire un clic droit sur le dossier voulu (Mes documents par exemple) ; choisissez l’onglet Emplacement, puis définissez le nouvel emplacement par défaut sur le disque mécanique, au lieu du SSD. C’est un bon moyen de faire de la place. Pensez à faire de même avec vos clients de messagerie (stockez les messages sur le disque mécanique), ainsi que tous les fichiers ou dossiers inertes (films, images, musiques, etc.). 120 Go, c’est à peu près 110 Go une fois le formatage effectué, bien que certains constructeurs labellisent des 128 en 120 Go, de sorte qu’il reste 119 Go après formatage ; enlevez les 12 Go d’installation de Windows 7 et il vous reste à peu près 98 Go d’espace… largement de quoi installer quelques dizaines de programmes. Si vous voulez encore réduire le budget, tout en conservant la réactivité du système, vous pouvez également tenter le SSD de plus petite capacité. 60 ou 90 Go sont amplement suffisants, à condition d’installer les jeux sur un HDD en parallèle et de ne conserver sur le SSD que l’OS et les petites applications du quotidien accompagnées d’un ou deux de vos jeux favoris. Mais pas plus.

Une GTX 580 ou deux GTX 480 ? Concerne le test de la GeForce GTX 580 paru dans Hardware Magazine n° 50 C’est avec la plus grande attention que j’ai lu votre test de la GTX 580 dans votre Hardware Magazine n° 50 (joyeux anniversaire :D ) et je me pose quelques questions. Je me suis (bêtement ?) rué sur la GTX 480 à sa sortie et j’ai pu lire dans votre article que la GTX 580 est ce qu’aurait dû être la GTX 480… J’avais dans l’idée d’acquérir une seconde GTX 480 d’occasion pour effectuer un SLI, mais j’ai lu que la chaleur dégagée pouvait carrément faire planter le système ; du coup, ça laisse à réfléchir. Je me demande donc quel est le choix le plus judicieux : acquérir une GTX 480 d’occasion pour un SLI, ou la vendre et passer directement à une GTX 580, mais hors SLI du coup, car encore trop cher… Ma configuration est la suivante : i7 920D0, Gigabyte X58-UD5, 6 Go de DDR3 G.Skill Trident@2 000 MHz, un SSD Postville 80 Go, 3 x 1 To de stockage, une alimentation 1 000 W Enermax Galaxy, un Noctua NH-D14, une carte son Auzentech X-Fi Forte 7.1, un graveur Blu-Ray et bien évidemment, une GTX 480. Le tout dans un HAF 932 avec un ventilateur en façade (d’origine et en aspiration), 4 x 12 cm sur la porte latérale (aspiration), un ventilateur 14 cm à l’arrière en extraction et deux ventilateurs de 12 cm sur le dessus en extraction. Tous les ventilateurs sont montés sur rhéobus Zalman Zm-MFC1 Plus. Mon écran est un 26» et je compte passer à un 27» 3D, dès que ce dernier sera disponible (je pense au PG276H d’Asus). Effectivement, comme nous l’avons écrit, nous sommes convaincu que la GTX 580 est la version finale de ce qu’aurait dû être la GTX 480 à son lancement. Qui concevrait une carte dotée de 512 shaders pour en désactiver une partie. Qui se satisferait d’un dégagement thermique diabolique et d’un

système de refroidissement mal calibré ? Bref, oui, la GTX 480 traînait pas mal de casseroles. Mais malgré tout ce qu’on peut lui reprocher, c’est un monstre de performances. Oui, elle est mal fichue, mais elle pousse vraiment très fort. Et si on cherche de la performance pure, son utilisation ne requiert

PC Update 17


CAS pratiques

La GTX 580 est bien mieux réussie que la GTX 480 : plus performante, plus silencieuse… mais toujours aussi gourmande en watts !

« que » quelques adaptations techniques : un boîtier parfaitement ventilé, voire surventilé, une alimentation massive. Au repos, votre GTX 480 seule consomme déjà 55 W. En SLI, le duo monte logiquement à plus de 100 W. Sollicitée au maximum, elle avale seule 320 W et près de 640 W en SLI. Gargantuesque ! Côté température, là aussi, c’est la fête : plus de 110 °C en charge… là encore, c’est énorme, et même dangereux pour le GPU. A tel point que pour le préserver, la carte peut réduire ses fréquences et logiquement voir ses performances être amputées en conséquence.

Watercooling de rigueur ? Tout ça pour vous faire peur ? Non, mais pour vous inciter à un assemblage parfait si vous

optez pour le SLI de GTX 480. Votre Gigabyte X58-UD5 convient d’ailleurs parfaitement à ce type d’usage et permet d’espacer au maximum les deux cartes graphiques, grâce à la présence d’un PCI-Express 16x tout en bas du PCB. En termes d’alimentation, les 1 000 W de votre alimentation devraient suffire et ce sera là une excellente occasion de la solliciter « à fond », ce qui ne doit pas lui arriver souvent. Le plus gros problème d’un duo de GTX 480 reste le dégagement thermique et sonore, le ventilateur étant régulé tout seul. Il existe bien plusieurs ventirads alternatifs, mais aucun de miraculeux. La meilleure solution reste certainement le watercooling des deux cartes. L’Allemand Aqua Computer propose un waterblock spécifique aux GTX 480, l’AquagraFX GTX 480 ; vous en trouverez également chez EK-Waterblock (EK-FC480 GTX et EK-FC480 GTX Acetal), chez Koolance (VID-NX480), chez Danger Den (DD-GTX480 en plusieurs déclinaisons selon le métal utilisé). Comme souvent chez eux, le matériel est de première qualité et les performances sont au rendez-vous, puisque sous leur contrôle, les GF100 ne dépassent plus les 55 °C en charge et les nuisances sonores sont éliminées. La solution « idéale » a toutefois un prix : 85 euros par waterblock. Mais encore une fois, c’est la meilleure solution.

GTX 480 vs GTX 580

Le waterblock AquagraFX GTX 480 de chez Aqua Computer tient les GTX 480 à moins de 60 °C à pleine charge.

18 PC Update

La GTX 580 est bien mieux finie que sa petite soeur. Ses fréquences sont supérieures et toutes ses unités de traitement sont activées. Mais elle consomme aussi beaucoup (300 W en charge) et même un peu plus en charge que la GTX 480. De plus,

avec le ventirad d’origine, les nuisances sonores sont nettement atténuées et le GPU chauffe nettement moins : 90 °C en charge en SLI, là où nous avions mesuré plus de 110 °C pour les GTX 480. Et pour couronner le tout, elle se paie le luxe d’être de 10 à 20 % plus performante que la 480 en 1 920 x 1 200. Donc oui, la GTX 580 est bien meilleure. Reste à choisir et dans votre cas, ce n’est pas facile. Si vous cherchez la performance pure, le SLI de GTX 480 vous donnera satisfaction. Votre configuration est déjà prête à l’accueillir. Mais pour être parfaitement refroidi, le duo de GPU devra passer par la case watercooling, ce qui alourdira encore la note. La GTX 480 se vend actuellement dans les 300 euros d’occasion, voire en neuf en cherchant bien, auxquels on ajoutera les 160 euros des waterblocks, ce qui nous donne un total de 460 euros… soit le prix d’une GTX 580 neuve.

Un choix difficile Le choix n’est pas simple. La GTX 580 est tout de même tentante. Plus performante, mieux conçue. Vous pourriez tout à fait vendre votre GTX 480 et vous offrir une GTX 580 qui sera amplement suffisante pour la 3D, même sur un 27 pouces. Ceci dit, dépenser près de 200 euros pour un gain de 15 à 20 % de performances, c’est peut-être beaucoup. Et après tout, une GTX 480 seule vous permettra de jouer à tout et est loin d’être une mauvaise solution. Lorsque votre budget sera plus confortable, vous lui offrirez une petite soeur pour une configuration SLI époustouflante. Encore une fois, le SLI de GTX 480 est un monstre de performances et est un choix tout aussi compréhensible vu le gain procuré (en moyenne 65 % de mieux qu’une GTX 480 seule et 35 % plus performant qu’une GTX 580 seule) et la débauche de puissance qu’il procure. Mais ce choix requiert énormément de soin et le passage au watercooling pour bénéficier des meilleures conditions thermiques et acoustiques.


Cartes Graphiques ASUS avec technologie exclusive DirectCU II

Plongez dans une nouvelle réalité !

Les cartes graphiques ASUS des séries AMD HD6900 et Nvidia GTX500 sont équipées de Direct CU II. Cette technologie inclue des heatpipes en contact direct avec le GPU et un système de ventilation muni de deux ventilateurs, permettant d’obtenir un flux d’air jusqu’à 600% supérieur et des températures 20% inférieures comparés au système de référence. De plus, Asus Super Alloy Power et le logiciel Voltage Tweak permettent d’obtenir des performances de premier ordre en jeux.


dossier : Sandy BridgeGate

L’affaire Intel tout ça pour ça ! • Le vrai impact du bug • Que faire si vous avez un chipset bugué ? • Quoi acheter en attendant le retour des cartes P67 ?

Pour quelques ports SATA II défectueux sur le long terme, Intel prive la planète de sa nouvelle plateforme durant 3 mois. Que faire si vous avez déjà acheté une carte H67/P67 ? Comment s’en procurer une aujourd’hui ? Faut-il attendre le Z68 ?

Thomas Olivaux

Le BUG

D

epuis le 31 janvier, jour que nous qualifierons de « SBgate » où Intel annonce la découverte d’un bug sur les chipsets série 6, un flot incessant de rumeurs, informations, contradictions n’a plus cessé de couler. A ce moment, il est vrai que la situation est floue. On sait juste qu’Intel stoppe la livraison des chipsets H67 et P67 défectueux (révision B2) et relance la production de modèles corrigés (révision B3), dont la disponibilité concrète reste incertaine. L’attitude du fondeur se comprend puisqu’il est face à un vice caché mais tout le monde est pris de court ! Les constructeurs de cartes mères qui découvrent le problème en même temps que leurs clients et surtout, tous ceux qui comptaient investir dans ce chipset ! Suite à cette annonce, toutes les cartes mères ont été retirées de la vente, du moins en France. Car dans beaucoup de pays, les stocks s’écoulent paisiblement. La planète micro peut-elle s’arrêter de tourner le temps que de nouvelles cartes mères arrivent ? Que faire, qu’acheter en attendant ?

Branle-bas de combat pour pas grand-chose Les chipsets série 6 sont bugués, OK. Mais quel est le problème ? Contrairement à ce que le branle-bas de combat général 20 PC Update

laisse penser, il n’y a aucun danger à court terme. L’élément incriminé au sein des H/ P67 est une partie du contrôleur de stockage, plus précisément les quatre ports SATA-2 et uniquement ceux-ci, les deux ports SATA 6 Gb/s qu’il contient également étant autonomes et non affectés. Suite à une erreur de design, un transistor (utilisé dans la PLL qui assure la bonne fréquence de fonctionnement de l’arbre SATA-2) est gravé trop finement par rapport à la tension appliquée. Celui-ci peut donc fonctionner de façon erratique voire, sur le long terme, ne plus fonctionner du tout. A l’usage, le problème se traduit par un risque de performances dégradées sur ces ports voire, dans le pire des cas, des ports HS. Intel estime que le problème va s’amplifier dans le temps, à force d’utiliser ces ports, soit un taux de panne estimé entre 5 et 15 % dans trois ans. Aucune perte de données n’est à craindre. L’absence de ports SATA-2 n’empêche pas d’utiliser une carte mère… Sachant que 100 % des cartes mères ont tout de même deux ports SATA 6 Gb/s (plus performants !) qui acceptent les disques SATA-2 et que certaines proposent même un contrôleur additionnel, pourquoi avoir carrément tout retiré des boutiques ? Un avertissement et un rabais auraient permis de bonnes affaires sans faire disparaître le chipset majeur du marché pendant tant de temps…


Déjà client ?

La politique des constructeurs de cartes mères Dans l’urgence, juste après le communiqué d’Intel, les constructeurs de cartes mères ont tous retiré leurs produits des enseignes françaises, en attendant que la politique maison soit annoncée. Si vous faites partie des clients de la première heure, commencez donc par relativiser le problème et dites-vous que bon nombre de gens aimeraient acheter ces cartes mères, même buguées. Ensuite, pas de panique. Vous avez tout le temps pour procéder à un échange et il ne peut rien arriver à votre PC, vos disques ou vos données. Si vous avez la flemme ou l’impossibilité de démonter votre PC pour procéder à un échange, ça n’est pas forcément bien gênant. En effet, avec au moins deux ports (SATA 6 Gb/s) utilisables sans problème, peu d’entre nous seront vraiment pénalisés par ce bug. La majorité des PC n’ont qu’un seul disque dur, quand bien même vous cumulez un SSD et un disque dur, ça passe encore. Quant à l’éventuel lecteur optique, il est généralement peu utilisé et ne risque pas d’aggraver les performances des prises

SATA-2 trop rapidement. Si votre magasin vous a offert une carte contrôleur, vous avez encore moins de souci à vous faire, à part peut-être pour la revente, la dimension psychologique étant toujours à prendre en compte. Toutefois, si vous aviez prévu de brancher quatre disques en RAID sur ces prises pour créer un serveur de stockage, mieux vaut envisager l’achat d’une petite carte contrôleur sur un port PCI-Express, si elle ne vous a pas été offerte ; par exemple, Asus vend pour moins de 35 € une carte futée qui offre à la fois deux prises USB 3.0 et deux ports SATA 6 Gb/s. Vous pouvez, enfin, tenter de retarder ou supprimer le problème en abaissant légèrement la tension du chipset (-0,05 V ne nuira pas à la stabilité). Si malgré tout vous n’êtes pas satisfait à l’idée de posséder une carte mère buguée, n’ayez crainte, les constructeurs de cartes mères procéderont à l’échange quoi qu’il arrive. Lorsque vous recevrez votre nouveau modèle, identique en tout point, pas besoin de formater ou de réinstaller ! Les constructeurs soudent le chipset H67/

P67 en révision B3 en lieu et place du B2, le reste de la carte n’a absolument pas bougé, ce sont le même design, le même PCB et les mêmes composants.

ASRock

ASRock a immédiatement réagi sur son site Web en indiquant aux utilisateurs comment identifier les ports SATA 6 Gb/s et en les invitant à utiliser ceux-ci en priorité. En revanche, la politique de prise en garantie n’est pas encore connue avec précision. L’entreprise n’ayant pas de filiale en France, il semblerait qu’une stratégie d’échange via les revendeurs soit mise en place.

Asus

Asus propose, au choix du client, un échange par une carte mère non buguée (port payé) ou un remboursement intégral. Si vous optez pour l’échange, la date de garantie sera réinitialisée à la date d’expédition de votre nouvelle carte. Pour bénéficier de cette prise en charge, il faut directement passer par Asus en contactant le service technique. Les coordonnées et les PC Update 21


dossier : Sandy BridgeGate

horaires des services après-vente Asus, pour tous les pays, sont indiqués sur cette page dédiée au bug : event.asus.com/2011/SandyBridge/notice. Pour la France, du lundi au

vendredi de 9 h à 18 h, au 01 70 94 94 00.

Gigabyte

Gigabyte propose également, au choix, un remboursement de la carte mère défectueuse ou un échange standard par une carte en révision B3. En revanche, contrairement à Asus, Gigabyte s’appuie sur son réseau de revendeurs, vous devez donc prendre contact avec le magasin où vous avez acheté votre carte.

MSI

MSI propose un remboursement total de votre carte mère par votre revendeur ou un échange de la carte par une neuve en révision B3, dès que celles-ci seront disponibles (certainement au moment où vous lisez ces lignes). Si vous souhaitez profiter de l’échange, envoyez un mail à l’adresse frsandybridgeretour@msi. com en précisant vos nom, prénom, adresse, nom et lieu de l’achat, ainsi que le numéro de série de votre carte mère. Vous recevrez alors une confirmation de prise en charge puis, lorsque les nouvelles cartes seront disponibles, UPS enlèvera votre modèle actuel et délivrera la nouvelle carte sous cinq jours.

Que faire

en attendant le retour des cartes P67 ?

Vos économies ne vivent que pour ça : se transformer en un nouveau PC en Core de seconde génération ! Mais, en lecteur avisé, vous attendiez de dévorer le comparatif de cartes mères du dernier Hardware Magazine (n° 51, encore en kiosques) pour faire le bon choix. Et là, PAF, pas de chance, le coup de la panne par Intel. Plus aucune carte mère en boutiques, que faire ?

Patienter… ou pas ?

Depuis l’annonce d’Intel, c’est le flou total et personne ne sait exactement quand les cartes mères seront de retour en magasins. Les constructeurs que nous avons harcelés ont confirmé que les cartes équipées de chipsets B3, identiques aux cartes testées dans nos colonnes, arriveront en masse courant avril. Certains modèles, que les marques souhaitent mettre en avant, devraient même débarquer dès la fin mars, puisqu’Intel a repris la livraison des chipsets (corrigés, révision B3) depuis la fin février. Si vous avez absolument besoin d’un PC, suite à une panne par exemple, et que seuls les Core de seconde génération vous intéressent, tout n’est pas perdu.

22 PC Update


Des processeurs plus rapides, plus économes, qui s’overclockent plus et ne coûtent pas plus cher : il vaut mieux attendre le retour du P67. Acheter d’occasion Bien qu’il n’y ait pas une grande offre, l’achat d’occasion est une alternative séduisante. Malheureusement, s’il y a quelques rares bonnes affaires, la majorité des vendeurs ont bien compris que les impatients sont nombreux : bien que les cartes vendues soient buguées, elles ne sont pas bradées ! Les bonnes adresses ne changent pas. Le forum Hardware.fr (forum.hardware.fr) reste un monstre par lequel transitent des milliers d’annonces, c’est un bon point de départ, mais soyez rapide ! Les sites d’annonces classiques, comme leboncoin.fr (www.leboncoin. fr), eBay (www.ebay.fr) ou Price Minister (www. priceminister.com), sont également à consulter ou pourquoi pas le nôtre ;).

En kiosque jusque fin mars PC Update 23


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dossier : Sandy BridgeGate

Il est amusant de constater que certains vendeurs déclarés comme professionnels passent des annonces sur ces sites, pour vendre des configurations Sandy Bridge complètes, certains ayant eu l’heureuse idée de ne pas retirer de la vente les cartes mères H67 et P67. En revanche, aucune de ces annonces ne mentionne le bug, une pratique franchement contestable.

A l’étranger, bof bof

Il n’y a plus de cartes mères H67/P67 à vendre en France, mais ce retrait incompréhensible n’a pas été appliqué dans tous les pays ! Il est ainsi facile de trouver des cartes mères H67/P67 en Angleterre et en Allemagne, pour les plus pressés. Mais attention ! Dans le cas d’un achat à l’étranger, les procédures d’échange des cartes B2 par des cartes B3 ne s’appliquent pas en France ! Si vous achetez une carte mère à l’étranger, soyez prêt à la renvoyer dans le pays concerné en cas de pépin. Vous êtes prévenu, Asus France et MSI France refuseront de prendre en charge une carte dont la facture d’achat n’est pas française.

Se rabattre sur un PC 1156 ou AMD, intéressant ? Une alternative à l’assemblage d’un PC socket 1155 équipé d’un Core de seconde génération consiste à se contenter d’un modèle à base des anciens Core en socket 1156. La nouvelle génération a tellement été encensée, est-ce que ça a encore du sens ? C’est avant tout une question d’usage. Pour les besoins les plus modestes, les machines qui ne font que de la bureautique et de l’Internet avec une touche multimédia par ci par là, la nouvelle génération reste un luxe qui apporte essentiellement une meilleure pérennité. Mais à parler de puissance brute,

26 PC Update

les Core i3 et i5 en socket 1156 sont amplement suffisants. Vous l’avez constaté, dans nos configurations de référence en fin de magazine ou dans le dossier PC bureautique publié dans Hardware Magazine n° 51, nous recommandons les PC les plus modestes en AMD. Les machines qui sont proposées en Intel Core sont déjà surdimensionnées pour cet usage, histoire d’offrir un confort maximal et de pouvoir subvenir à tout extra. Croyez bien qu’un Core i5-760 à 180 €, même s’il se fait pulvériser dans tous les benchs par le Core i5-2500 à 200 €, suffira toujours pour un PC de travail. Attention toutefois, vous aurez un problème si vous comptez sur l’IGP. Non seulement celui des nouveaux modèles est bien plus performant mais surtout, l’i5-760, qui était la référence du milieu de gamme il y a peu, n’a pas de contrôleur graphique embarqué. Sur la génération précédente, seuls les Pentium G, Core i3 et Core i5-600, tous des dual core, en proposent un. Dans le cas d’une machine bureautique axée sur la performance, il faudra donc débourser 30 à 40 € pour un GPU dédié, par exemple une GeForce G210 passive. Si vous n’envisagiez pas l’achat d’un Core i5-2500 mais d’un modèle inférieur, par exemple le 2400 ou même le Core i3-2100, vous pourrez vous rabattre sur un Core i3-560 dont le tarif a baissé à 130 € seulement. Avec ses quelque 3,33 GHz de base, il n’est pas beaucoup plus lent que le nouvel i3-2100 (moins de 10 % d’écart) vendu un prix comparable. Ici, l’IGP n’est pas un problème, si ce n’est que l’ancien est bien moins performant en 3D que le nouveau. Pour travailler, impossible de remarquer la différence. En ce qui concerne les machines plus rapides et notamment celles pour joueurs, l’achat d’un PC en socket 1156 est bien plus préjudiciable. Bien que les anciens processeurs ne soient pas largués au jour d’aujourd’hui, les écarts de performances sont quand même colossaux et dans quelques mois, vous risquez d’être embêté, avec d’un côté une machine qui ne suffit plus et qui ne peut plus trop être upgradée et, de l’autre, une machine qui tient encore le coup et pour laquelle il existe quelques nouveaux processeurs encore plus performants en remplacement. En reprenant l’exemple de milieu de gamme que nous venons de citer, le duel Core i5-760 contre Core i5-2500, il y a un fossé de plus de 20 % entre les deux ! Les plus pressés pourront craquer pour le Core i7-870, ce modèle 8 % moins rapide que le 2500, a vu son prix chuter pour arriver dans les 250 €. Toutefois, payer 50 € plus cher pour 8 % de performances en moins, il y a de quoi râler ! Mais ce sont surtout les overclockers qui ne peuvent se permettre d’acheter autre chose qu’un Core de seconde génération, en 1155. Alors que les processeurs Clarkdale (Pentium G, Core

i3, Core i5-600) et Lynnfield (Core i5-700 et Core i7-800) trouvent leurs limites en aircooling autour de 4 GHz, les plus chanceux atteignant péniblement 4,5 GHz, n’importe quel Core i5-2500K ou i7-2600K tourne à 4,5 GHz… avec le ventirad de base Intel ! Avec un bon ventirad et des réglages BIOS aux petits oignons, la majorité de ces processeurs de folie tiennent 5,5 GHz et plus ! C’est du délire total, mais puisque nous y avons goûté, comment revenir en arrière ? Un Core i5-2500K à 210 €, overclocké à 5 GHz, parvient presque à égaler le Core i7-980X 6 cores à 1 000 € ! Du côté des cartes mères, il n’y a pas grandchose à craindre à se contenter de la plateforme 1156. Les modèles vendus aujourd’hui sont quasiment tous équipés d’un contrôleur USB 3.0 ; il n’en existe par contre aucune qui soit équipée du nouveau header standardisé pour les prises en façade, à l’exception de l’ASRock P55 Extreme 4. Certaines des cartes récentes, comme l’ASRock précitée, sont également équipées d’un contrôleur SATA 6 Gb/s. Finalement, les cartes P55 de dernière génération n’ont pas grandchose à envier à leurs remplaçantes P67, si ce n’est peut-être le BIOS UEFI et la compatibilité totale avec les disques durs de 3 To. Sur ces dernières, les disques durs sont reconnus, mais vous serez limité à une partition de 2,2 To si vous désirez booter dessus ; Asus, via son utilitaire Disk Unlocker, récupère les 750 Go qui manquent en créant une partition (uniquement sous Vista et 7, à condition d’utiliser les pilotes de stockage Windows). Les cartes mères Intel, en UEFI depuis des années, n’ont aucun souci de compatibilité avec ces disques durs monstrueux. Alternative à considérer, le Phenom II X6. Il est loin de pouvoir égaler les plus gros processeurs du marché, mais son prix en baisse permanente le rend tout à fait compétitif pour le milieu de gamme ! Le 1090T est récemment passé à 190 €, quand ce n’est pas moins. Ce CPU à 3,2 GHz bat le Core i5-760 au même prix dans à peu près tous les exercices, parfois avec une bonne marge. Le 1100T à 3,33 GHz fait encore mieux, réduisant un peu plus l’écart avec le Core i5-2500. Très récent, il est encore un peu « cher » à 230 € (le Core i5-2500K n’est qu’à 210), mais AMD ne tarde jamais à serrer ses tarifs. L’architecture est moins efficace que celles d’Intel, si bien qu’un core de Phenom II doit être cadencé au moins 20% plus rapide pour égaler celle d’un Lynnfield (c’est pourquoi le 1090T à 3,2 GHz équivaut plus ou moins l’i5-750 à 2,66 GHz). La particularité des modèles que nous avons cités tient dans leur nombre de cores. Bien qu’ils soient financièrement abordables, les X6 sont des CPU hexacore (6 cores), si bien qu’ils explosent tout ce qui bougent dans les applications fortement multithreadées. Dans un 3DS Max ou une application d’encodage vidéo, ces 1090T


et 1100T sont sensiblement plus rapides que l’i5-760, ils se paient même le luxe de battre le Core i5-2500K ! En revanche, l’i7-2600K avec Hyperthreading et 3,4 GHz de base reste meilleur. Précisons que si les Phenom II ne chauffent pas trop, ils sont en revanche plus gourmands que les Intel. Un Phenom II X6 en charge réclame autour de 200 W tandis qu’un i5-2500K se contente de 120 W, l’i7-2600K 130 W. Même les anciens processeurs Lynnfield (Core i5-700) font mieux, il faut compter dans les 150 W en charge. Les remarques que nous avons de formulé à propos des cartes mères socket 1156 sont les mêmes qui s’appliquent au sujet des cartes AM3 avec les récents chipsets AMD série 800, qui sont très correctement équipées. Point fort chez AMD, le contrôleur SATA du SB850 gère 6 ports SATA 6 Gb/s, alors qu’Intel peine à en offrir 2 sur ses nouveaux chipsets. Seul piège, certaines cartes d’entrée de gamme en 870 ou 880G sont accompagnées du vieux SB710 qui se contente de l’ancien contrôleur SATA II. sur certains modèles la fonction Infinity 2.2TB, qui autorise de booter sur les disques durs de plus de 2,2 To, alors que les modèles compatibles n’ont pas de BIOS UEFI. Malheureusement, le site du constructeur n’est absolument pas explicite à ce sujet, il n’existe pas de listes des modèles concernés, la marque en ajoutant régulièrement via mise à jour de BIOS.

Le Z68 sort en mai, faut-il acheter du P67 en avril ?

Quid du bon vieux Core i7-900 socket 1366 ? La plateforme haut de gamme d’Intel, animée par les Core i7-900 sur socket 1366, n’est pas encore morte et enterrée. Néanmoins, son intérêt a franchement diminué avec la sortie des CPU Sandy Bridge. Partant du constat que le Core i7-2600K à 320 € explose largement les plus gros quad core 1366, le 960 à 520 € et le 975X à 900 €, qu’y a-t-il à ajouter ? A vrai dire, sans même parler d’overclocking, ce fameux 2600K vient chatouiller le 6 cores 970 à 550 € (2 % d’écart en moyenne) et s’approche même du fameux 990X à 1 000 € (4 %). Ces valeurs ne prennent même pas en compte l’overclocking, sachant que la limite des Core i7-900 est sensiblement la même que les processeurs 1156, autour de 4 GHz. Précisons quand même, pour redorer le blason du Core i7-900, qu’il s’agit de résultats moyens. Dans

les applications parfaitement optimisées pour le rendu multithreadé, qui exploite à fond les 12 threads des 970 et 990, ces derniers conservent une nette avance. Par exemple, sous 3D Studio, le rendu d’une scène s’effectue 30 % plus vite sur 990X que sur 2600K. Le problème, c’est donc le prix. Les Core i7-970 et 990X ont encore de l’avance sur les performances, mais au double ou triple du tarif ! Quant aux Core i7-930, 950 et 960, surtout ne les achetez plus. Certes, la plateforme 1366 avec le 990X semble plus évolutive, mais n’oubliez pas que le nouveau très haut de gamme Intel débarque d’ici la fin de l’été, de quoi rendre franchement caduque la solution 1366. Les cartes mères X58 modernes (car il en existe des assez âgées, la plateforme étant sortie en novembre 2008) sont correctement équipées, ce n’est pas un problème. MSI va même plus loin que les autres en proposant

Reste que sauf cas de force majeure, ou PC bureautique AMD et, à la limite, un 980X quand on en a l’usage, mieux vaut oublier les plateformes 1156 et 1366 et patienter un peu plus pour Sandy Bridge. Le rapport prix/performances est imbattable. Lorsque les approvisionnements de chipsets seront suffisants pour que les cartes mères reviennent en boutiques, sera-t-il encore

Le Core i7-990X est atrocement cher, mais il reste le processeur le plus rapide du marché. En photo, un wafer rempli de die 980X qui attendent d’être découpés.

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dossier : Sandy BridgeGate

pratique, l’essai du Momentus XT était plutôt décevant, bien qu’il soit plus rapide que tous les autres disques durs 2,5». Espérons qu’Intel améliore le procédé pour nous offrir une répartition automatique des données entre SSD et HDD, qui soit pertinente et performante. Le contrôleur de stockage amélioré permettra aussi d’activer le RAID sur des disques durs de plus de 2,2 To, ce qui n’est pas possible pour l’instant.

temps d’acheter celles que nous avons testées le mois dernier ? Oui. Nous aurions bien ajouté « sans hésiter », mais le futur chipset Z68 apporte tout de même son lot d’innovations qui mérite le détour. Les fanas d’overclocking seront tentés d’attendre encore un peu car Intel a enfin officialisé le chipset Z68 qu’on pensait prévu pour l’été. Ce dernier équipera des cartes mères annoncées pour mai environ. Le Z68 devrait permettre pour l’essentiel d’overclocker n’importe quel processeur, sans qu’il soit nécessaire d’acheter un modèle débridé (série K). Actuellement, la montée en fréquence de BCLK est quasiment impossible, alors que le Z68 promet de séparer plusieurs fréquences actuellement imbriquées les unes dans les autres, afin de lever cette barrière. Aujourd’hui, les plus chanceux peinent à atteindre 110 MHz au lieu de 100 MHz, limite imposée par le processeur tant que les sous-fréquences sont liées. De plus, il faut aujourd’hui choisir entre overclocker son processeur ou utiliser son IGP. Le P67 autorise l’OC mais n’a pas de sortie vidéo. Le H67, le contraire… Avec le Z68, il sera donc possible d’utiliser son IGP et d’overclocker le processeur comme l’IGP. En plus de l’overclocking amélioré, le Z68 perfectionne son contrôleur de stockage. Son firmware et ses pilotes, baptisés Rapide Storage Technology par Intel, introduiront dans cette version 10.5 le SSD Caching, c’est-à-dire la possibilité de combiner les performances d’un SSD et d’un disque dur, en créant manuellement un disque hybride. L’idée, déjà proposée sur le disque Seagate Momentus XT pour portables, est de bénéficier des performances d’un SSD et de la capacité totale d’un disque dur. En

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Enfin, le Z68 permettra une bascule automatique entre l’IGP et une carte graphique, suivant les besoins. A l’image de la technologie nVidia Optimus pour notebooks, c’est une solution géniale pour réduire la consommation et le bruit d’un PC, sans que les performances en pâtissent ! Reste à connaître le tarif des cartes mères Z68. Car si ce chipset est indéniablement mieux, il ne remplacera le P67 qu’au même prix. Avec 30 ou 40 euros de plus, ça serait un complément pour le haut de gamme, mais de

nombreux clients ne franchiraient pas le pas.

Le mot de la fin

Que vous ayez déjà acheté une carte mère ou que vous soyez dans l’expectative, une chose est sûre : on se serait bien passé de ce bug, d’autant qu’Intel n’a pas particulièrement bien géré sa communication et qu’en France, le phénomène a été terriblement amplifié par le retrait des cartes. Comme nous l’avons évoqué en début de dossier, les actuels propriétaires de cartes H67/P67 n’ont pas à paniquer. Pour les autres, ceux qui rongent leur frein depuis Noël, l’attente est difficile, mais le jeu en vaut la chandelle. Ne craquez pas trop vite pour une plateforme 1156 en fin de vie, l’écart de performances est vraiment important en faveur des Core de seconde génération. Quant au Z68, il semble très prometteur, mais il arrivera au mieux deux mois après les cartes P67 révisées, chacun devra mesurer à quel point ses avantages le concernent ! Quoi qu’il en soit, si vous gardez confiance dans le P67, et vous n’avez aucune raison de ne pas le faire, les cartes mères comparées dans Hardware Magazine n° 51 restent d’actualité. Leur version débuguée est inchangée et nos conclusions demeurent les mêmes. Le 15 février, MSI nous a confirmé que la production en B3 avait débutée et que les premiers remplacements étaient en cours. Les premiers modèles devraient donc rapidement rejoindre les rayons.

L’Asrock P67 Extreme4 offre un rapport équipement/prix au-dessus du lot.



dossier : carte graphique

De la HD4670 à la GTX580

27 cartes comparées

Comprendre, choisir et maîtriser sa carte graphique

Benjamin Bouix

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La valse des cartes graphiques fait danser les chiffres, les prix et les benchs, sans parler de mauvais coups tels que renommages, designs revus à la baisse pour économiser sur tel ou tel composant et autres vilaineries. Si bien qu’il faut suivre le marché de vraiment près pour connaître la hiérarchie du moment. Et encore faut-il

être en mesure de déterminer ses besoins. Ce dossier met les points sur les i, à commencer par ce qui différencie réellement une carte d’une autre en 2011. Nous insistons ensuite sur les arnaques en tout genre, avant de rentrer dans le vif du sujet avec notre sélection de cartes, selon votre écran, vos jeux et votre budget. Pour ce faire, des centaines de benchs que nous avons synthétisés en indices clairs et digestes. Une sélection des meilleures cartes modifiées viendra étayer votre choix. Et les plus curieux trouveront pour finir de quoi étancher leur soif de connaissances, avec une visite au coeur du fonctionnement d’un GPU.


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Sommaire

Critères d’achat page 32

Arnaques page 36

Guide d’achat page 38

• 1 280 x 1 024 page 38 • 1 680 x 1 050 page 41 • 1 920 x 1 080 page 42 • 1 920 x 1 080 tout à fond page 44 • Résolutions extrêmes page 45 • Bureautique, multi-écran, HTPC page 48

Modifier sa carte : overclocking et flashage page 50

Les meilleurs produits de la rédac : page 52 cartes modifiées et ventirads

Performances page 54

Conclusion page 60

Aller plus loin page 60

L

e marché des cartes graphiques bouge très vite. A peine une gamme est-elle entièrement renouvelée qu’il est temps de passer à la suivante, à cheval entre deux changements fondamentaux comme une architecture ou une nouvelle API. Si nous testons dès leur sortie les dernières cartes graphiques en vous détaillant leur architecture et en les comparant à leurs concurrentes directes, ce dossier se veut un exercice de synthèse, de clarification. D’abord un guide d’achat clair, en fonction de chaque usage. Nous avons comparé toutes les cartes en vente, ainsi que diverses références de ces trois dernières années, couvrant ainsi le marché du neuf comme celui de l’occasion. A l’aide de dix jeux récents représentatifs de la production ludique, et sous différents environnements, nous nous sommes attaché à décrire tous les scénarios d’utilisation possibles. Nous vous livrons en prime des indices clairs et lisibles issus de plus de 1 000 benchmarks. Mais les chiffres ne font pas tout, il existe d’autres critères primordiaux dans l’achat d’une carte graphique. En dehors de sa puissance de calcul, comment peut-elle livrer le meilleur d’elle-même ? Le support des dernières technologies est-il déterminant pour l’avenir ? Nous vous expliquons comment fonctionne une carte graphique et comment certains paramètres peuvent la brider ou se révéler inutiles. Nous avons aussi souhaité replacer les cartes dans un contexte économique réaliste. Est-il nécessaire et rentable d’acheter la carte graphique la plus puissante pour profiter des derniers jeux ? PC Update 31


dossier : carte graphique

Critères d’achat Avant de s’intéresser aux performances des cartes graphiques, penchons-nous sur les divers critères qui peuvent influencer votre choix. Préférence AMD/nVidia, quantité de mémoire, compatibilité DirectX, multiGPU et consommation sont autant de points à méditer.

Plutôt AMD ou nVidia

Les deux éternels rivaux se retrouvent souvent à égalité en termes de performances. Actuellement, les séries HD6000 et GTX500 sont, par exemple, très proches, même au niveau du tarif. Dès lors, comment les départager et comment choisir ? Si vous n’avez pas d’opinion subjective envers ou contre une de ces marques, quelques éléments objectifs pourront vous aider à choisir. Inutile de chercher ici une meilleure qualité d’image, à paramètres équivalents, il est impossible de différencier une GeForce d’une Radeon. Toutefois, nVidia a introduit PhysX depuis l’été 2008. Il s’agit de confier au GPU la gestion de la physique, gourmande en calculs. Habituellement, c’est le CPU qui s’en charge, mais le moteur développé par nVidia est très abouti si bien qu’il distille de bien meilleurs effets. Du moins quand il est supporté par les jeux, de sorte que ce n’est pas un atout permanent. Néanmoins, dans les rares titres qui le supportent, il ajoute une vraie touche de réalisme puisque l’interaction de divers éléments ou particules est gérée en temps réel. Au lieu de tirer dans un mur sans effets visibles, la douille tombe au sol, le mur peut être perforé et l’éclat génère des particules persistantes. On regrette cependant que ce moteur soit fermé par nVidia, qui le conçoit bien évidemment comme un avantage concurrentiel, alors que les plus gros processeurs, comme les Core i7 ou les Phenom II, n’auraient aucune difficulté à le prendre en charge. Nous ne pouvons donc pas réellement défendre PhysX et souhaitons au contraire qu’un standard l’emporte, à la manière d’un DirectX ou d’un OpenGL.

ATI/AMD et nVidia ont chacun divers arguments à proposer pour se démarquer lorsque les performances et le prix ne le permettent pas.

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3D Vision est une autre technologie à la mode, en tout cas dans les discours marketing. Il s’agit de créer un affichage en relief grâce à la 3D stéréoscopique. De cette façon, les jeux paraissent plus immersifs pour les amateurs de vision en relief, bien que l’investissement soit conséquent. Car en plus des lunettes actives à 100 €, il faudra acquérir un écran 120 Hz (comptez 250 € pour un écran 22’’, 320 € pour un 24’’ full HD) et une carte graphique puissante, car l’affichage stéréoscopique divise les performances par deux. PhysX permet aussi de gérer les fluides et fumées de facon bien plus réaliste et détaillée. La troisième technologie proposée par nVidia est un langage simplifié, CUDA, qui permet aux développeurs de facilement adresser le GPU et ainsi de lui attribuer des calculs plutôt qu’au CPU, plus lent. Mais bien que les résultats soient impressionnants, ce secteur n’est réellement utilisé que dans les solutions professionnelles très verticales et pas vraiment développé pour un usage personnel et ne concerne en aucune façon le jeu. En face, AMD n’a que Stream, un équivalent à CUDA mais plus timide et moins abouti. être branché en DisplayPort. Si votre écran Pas le moindre moteur phyn’est pas équipé de cette connectique, il faudra sique et la stéréoscopie en est encore à ses débourser 30 € pour un adaptateur passif (pour balbutiements et se montre moins convaincante les résolutions inférieures à 1 920 x 1 200) que chez le concurrent. ou 100 € pour un adaptateur actif capable de gérer les résolutions jusqu’au 2 560 x Jouer en surround 1 600. S’il n’est pas possible d’envisager AMD tire néanmoins son épingle du jeu avec la de jouer avec trois écrans sur les cartes les gestion de plusieurs écrans, baptisée Eyefinity. plus modestes pour des raisons évidentes de Introduite fin 2009 avec les Radeon HD5000, puissance, celles-ci ont au moins le mérite de cette fonction permet à une seule carte grapouvoir gérer cet affichage sur le bureau de phique de gérer trois écrans. L’un d’eux devra Windows. Mieux encore, les HD6000 amènent


le support d’un 4e écran toujours avec une seule carte graphique, mais il faudra ici relier deux des écrans en DisplayPort. AMD annonce même six écrans supportés par les HD5000 Eyefinity et huit écrans en utilisant des hubs DisplayPort 1.2 avec les dernières HD6000 ! Chez nVidia, la mise en place du jeu en surround est presque plus simple, mais largement plus coûteuse. En effet, le support de trois écrans a

DirectX 11, multi-écran, GPGPU, PhysX, jeux en 3D, quantité de mémoire : autant de paramètres à surveiller au moment de l’achat. un passage nécessaire et bénéfique. Hélas, DirectX 10 n’a pas connu le succès escompté à cause de sa limitation à Windows Vista, qui n’avait pas convaincu à l’époque, et de l’absence de rétrocompatibilité (une première pour cette API), alors que DirectX 9 était installé depuis déjà plus de 4 ans. Ceci impliquait donc de développer deux environnements distincts et étanches, doublant le travail de développement. DirectX 11 a bien rectifié le tir puisqu’il est apparu avec Windows 7, accueilli plus chaleureusement. En outre, il est compatible avec les cartes DirectX 10 et DirectX 9. Celles-ci seront évidemment bridées aux fonctions DirectX qu’elles supportent, mais peuvent néanmoins tourner en environnement DirectX 11. Cette nouvelle API, de plus en plus utilisée, est donc un véritable succès.

Eyefinity permet de gérer jusqu’à 6 écrans (grace à une carte Eyefinity) et de les répartir de facon très variable.

été autorisé depuis les Forceware 256, mais il faut pour cela être équipé d’un SLI. Depuis les GTX200 jusqu’aux cartes de la série 500, on peut donc brancher simplement trois écrans en DVI. Le support d’un 4e écran est même prévu pour afficher quelques indications supplémentaires dans un MMO par exemple. La technologie AMD est toutefois plus souple. En effet, pour pouvoir afficher un jeu réparti sur les trois écrans, il faut émuler un seul écran très large. Les pilotes se chargent de ce travail, mais cela implique aussi un bureau et notamment une barre des tâches qui courent au bas de vos trois écrans. Hors jeux, ce mode n’est guère pratique et s’il peut heureusement être désactivé facilement chez AMD, c’est un peu plus compliqué chez nVidia. En outre, les trois écrans devront avoir la même résolution avec des cartes nVidia. Si ce n’est pas le cas, ils seront mis à l’échelle. C’est tout à fait compréhensible en jeu, puisque la carte graphique ne peut pas calculer une image irrégulière. Mais dans les autres scénarios d’utilisation, l’image sera baveuse puisqu’upscalée par l’écran. Dans le cas où vous auriez un écran full HD et deux autres en 1 680 x 1 050, tous les écrans afficheront du 1 680 x 1 050. Chez AMD, chaque écran a sa propre résolution et elles ne seront modifiées qu’en mode Eyefinity, que vous appliquerez avant de lancer un jeu, pour ensuite le désactiver et retrouver un bureau parfait.

Le rôle d’une API DirectX est l’API Microsoft utilisée pour développer la plupart des jeux en 2011. Nous y avions déjà consacré un article dans PC Update n° 43, mais il convient de revenir rapidement sur le sujet. Une API consiste à livrer aux développeurs une interface permettant de lier le jeu, les fonctions hardwares des GPU et le système d’exploitation, plutôt que de tout coder spécifiquement pour chaque carte. Cela ne concerne le joueur final que de loin, mais néanmoins, une nouvelle version d’une API implique généralement certains changements majeurs qui peuvent nécessiter des modifications profondes dans les GPU. Les développeurs ont le choix de l’API, mais suivent souvent la même tendance, ces dernières années. Auparavant, DirectX et OpenGL se disputaient le marché, mais cette dernière n’a pas su évoluer assez rapidement et n’est plus utilisée désormais dans le monde du jeu PC. Le marché évolue donc au rythme des différentes moutures de DirectX. La version 10 avait déjà chamboulé le petit monde de la 3D puisqu’elle supportait les architectures unifiées. Cela signifiait que la puce pouvait alors intégrer un grand nombre d’unités similaires, plutôt que de réserver certaines parties pour le traitement de tâches particulières. Plus souple, l’architecture en devenait aussi plus efficace, c’était

Pourquoi DirectX 11 ? Passer à DirectX 11 semble inévitable, mais que peut-on en attendre et est-ce visible concrètement ? La tessellation, dont vous avez forcément entendu parler, fait partie des arguments de cette nouvelle API. Longtemps attendue, cette fonction permet de diviser les polygones calculés par la carte graphique en plus petits polygones. Une plus grande densité implique un plus grand niveau de détails et de relief, mais a aussi un coût en termes de puissance. ATI avait lancé sa propre solution de tessellation du temps de

PC Update 33


dossier : carte graphique

Sorti fin 2009, Dirt 2 est le premier jeu DirectX 11, mais profite assez peu de ses améliorations.

DX10, mais les développeurs de jeux n’ont pas suivi puisque nVidia et donc une grosse part de leurs clients, les joueurs, n’en auraient pas profité. D’où la nécessité de travailler cet aspect dans l’API. Une fois canonisés dans l’API, les GPU compatibles DirectX 11 se doivent de supporter la tessellation (ou toute autre fonction), mais ceci dit, les jeux DirectX 11 ne l’emploient pas forcément. En pratique, cette option est assez gourmande mais apporte un tel réalisme que les studios soucieux de produire un moteur détaillé l’intégreront un par un. Rester cantonné à DirectX 10 (ou pire, 9) en 2011, c’est passer à côté de cette richesse graphique et même les jeux grand public en profiteront au fur et à mesure du renouvellement du parc hardware. L’autre grosse amélioration concerne les compute shaders. Ce nouveau type de shaders traite plus efficacement certaines fonctions, comme la physique du jeu ou le postprocessing, afin qu’elles soient plus présentes. Les compute shaders ne sont pas encore aussi bien exploités que la tessellation, leur impact visuel reste moindre. Mais les prochains jeux promettent de les utiliser et c’est déjà le cas de certains moteurs notamment celui de Metro 2033.

Enfin, d’autres modifications dans la façon de programmer ont fait leur apparition comme le multithreading, grâce à qui l’API traite et répartit plusieurs commandes à la fois, ou la compression des textures servant au bump mapping, afin de minimiser l’impact de cette fonction sur les performances, notamment avec les plus petits GPU. Acheter une carte graphique DirectX 11 n’est donc pas d’une absolue nécessité, l’API étant rétrocompatible, aucun jeu ne sera limité aux cartes DirectX 11. Néanmoins, ce sera préférable pour profiter des jeux à leur meilleur. Non pas en termes de performances, mais d’amélioration graphique à performances égales.

Equilibre mémoire/résolution On parle bien souvent de la puissance du GPU pour choisir une carte graphique en adéquation avec le type de réglages visé. Mais toute la subtilité d’une carte graphique réside dans l’harmonie entre la puissance du GPU et son soussystème mémoire, exercice dans lequel AMD et nVidia se débrouillent très bien quand ils ne trichent pas. Les performances de la mémoire sont notamment déterminées par sa fréquence, son type et le bus mémoire. Une fréquence plus élevée permet de copier plus rapidement les don-

La prises d’alimentation PCI-Express est un témoin de l’augmentation de la consommation des cartes graphiques. Alors que seul un connecteur 6 pins était utilisé lors de son introduction, certaines cartes d’exception comme l’Asus Ares embarquent en plus 2 connecteurs 8 pins !

nées, tandis qu’une mémoire moderne comme la GDDR5 traite plus d’instructions par cycle. Le bus mémoire, quant à lui, se charge d’adresser la quantité de mémoire. Il détermine le volume de données qui transitera à chaque cycle et influe donc beaucoup sur la bande passante mémoire. Le GPU se charge de générer chaque pixel de l’image et ce, en diverses passes. Pour cela, il a besoin d’informations contenues dans la mémoire, comme les textures ou les passes précédentes (ou simultanées) de calcul. Plus la résolution et le niveau de qualité ou de filtrage augmentent, plus les informations stockées seront lourdes. En effet, une image en 1 920 x 1 080 contient plus de pixels qu’une autre en 1 280 x 1 024 et c’est la quantité de pixels qui détermine tout autant l’espace que la puissance nécessaires. En outre, le niveau de qualité des textures influe sur le besoin de mémoire autant que le rendu à l’écran. Une texture de basse qualité est, en fait, un trop petit nombre de pixels appliqué à une zone qui peut s’avérer trop large. Le rendu final sera alors flou, baveux, pixelisé. A l’inverse, une texture de qualité sera moins étirée pour couvrir la même surface à l’écran, mais elle est aussi plus lourde à copier en mémoire. Enfin, l’augmentation du niveau de filtrage implique de plus en plus d’échantillons de l’image à envoyer en mémoire, qui seront ensuite traités par le GPU. Aussi, un GPU très puissant qui ne serait pas équipé de mémoire assez rapide serait sous-exploité. C’est heureusement rarement le cas, mais c’était par exemple ce qui faisait défaut au G92 des 8800 GTS, 9800 GTX ou GTS250. Outre la rapidité de la mémoire, elle doit aussi être bien proportionnée. Si un excès de place ne peut pas nuire aux performances (seulement au coût), un manque se traduira par des performances immédiatement castrées. En effet, cela entraînera un engorgement de la mémoire, et il faudra jongler entre la mémoire vidéo embarquée et de la mémoire moins rapide comme la RAM ou pire, le disque dur. Il faut donc transiter par les lignes PCIExpress, le contrôleur PCI-Express, le processeur, la mémoire dite secondaire, puis revenir vers le GPU pour traiter l’information. Cette latence, trop élevée, ne permettra pas de nourrir le GPU et il sera là encore sous-exploité. Pour chaque résolution, nous avons donc déterminé la quantité de mémoire nécessaire, ainsi que le GPU taillé en conséquence.

Consommation et dissipation Comme les CPU, le nombre de transistors des GPU ne cesse de croître. Alors que les plus gros Core flirtent à peine avec le milliard, une simple GTS450 d’entrée de gamme en embarque autant, alors que la GTX580 dépasse les 3 milliards ! Ce grand nombre de transistors combiné à une finesse de gra-

34 PC Update


Le haut de gamme en est préservé, mais l’arnaque est plus fréquente sur des cartes entrée de gamme : la mémoire utilisée n’est pas toujours celle recommandée par AMD ou nVidia, entrainant souvent une baisse de performance notable pour pouvoir rogner économiser quelques euros.

vure de 40 nm implique une consommation plutôt importante, près de 300 W pour la GTX580. C’est donc un point sur lequel les constructeurs tentent de faire des efforts, en optimisant leur architecture, pour rester économes en énergie, mais il existe de grosses disparités entre les GPU les plus puissants et les autres. La note d’électricité et le manque de puissance de votre alimentation pourront donc vous dissuader. Le ratio puissance/watt est en progrès constant, mais l’augmentation permanente des performances fait que les GPU consomment toujours un peu plus au fil des générations. Conséquence, un GPU chauffe considérablement. Il faut bien évidemment dissiper les calories et nVidia et AMD conçoivent, en même temps qu’une carte de référence, un système de refroidissement adéquat. Dans un premier temps, celui-ci sera utilisé par toutes les marques, pas forcément par choix d’ailleurs. Cependant, bien que la tendance aille en s’améliorant, ces systèmes sont parfois trop bruyants. C’était notamment le cas des GTX480/470 dont le ventirad était très mal étudié. Le tir a heureusement été rectifié depuis avec les GTX580/570 qui sont nettement plus discrètes. Après quelque temps, les constructeurs développent des solutions alternatives qui se veulent plus silencieuses et plus efficaces, bien qu’AMD et nVidia leur mettent curieusement parfois des bâtons dans les roues. Nous vous proposons du reste une sélection des meilleures cartes customisées et des ventirads un peu plus loin.

où les GPU ne sont plus aussi bien traités que leurs aînés dans les pilotes. Dans le pire des scénarios, un seul des GPU est sollicité et les performances sont donc équivalentes à une seule carte. Même si ce cas de figure est assez rare et qu’un ratio minimum de gain semble assuré, nous n’apprécions guère les systèmes multiGPU. Le prix, la consommation et le bruit augmentent considérablement pour des performances assez aléatoires. Sans parler de l’impatience de tester un jeu sans avoir à attendre le pilote adéquat. Si l’expérience vous tente tout de même, les dernières plateformes Intel (X58, P55, P67) supportent les deux technologies. En revanche, les cartes mères AMD AM3 ne supportent que le CrossFire.

Adapter son CPU Pour ne pas qu’une upgrade se révèle vaine, il faut s’assurer que le processeur sera assez puissant et ne bridera pas la carte graphique. Mais cette limitation est assez compliquée à chiffrer. En effet, elle dépend intimement du moteur et du type de jeux que vous visez. Traditionnellement, les jeux de stratégie sont les plus exigeants car le CPU doit gérer l’IA,

c’est-à-dire le comportement des unités ennemies. Des jeux comme Supreme Commander, Civilization V ou Anno 1404 requièrent donc des processeurs multicores puissants, un quad core moderne est le minimum conseillé. Certains FPS très détaillés et ouverts (c’està-dire qui se déroulent dans des environnements très vastes) peuvent aussi réclamer beaucoup de ressources, comme GTA IV, ArmA II ou Metro 2033. Mais la plupart des jeux, au moteur plus léger, se contentent de dual core plus lents. Il est donc très compliqué de discerner une tendance globale, mais un CPU dual core milieu de gamme est un minimum. Si vous avez un CPU autour du Pentium dual core E2160 (cf. notre indice CPU dans nos pages de référence), vous feriez bien d’upgrader vers un dual core plus rapide, comme un E8500 par exemple. Mais il faudra surtout rester cohérent. Dépenser 350 € dans une GTX570 est complètement inapproprié si le processeur date de 2006. Mieux vaudra upgrader le processeur et se contenter d’une carte graphique plus modeste, les performances seront sans nul doute supérieures. Cependant, un quad core moderne, comme un Core i5 750 ou un Phenom II X4 955, suffira à la plupart des jeux, inutile de passer à un modèle plus costaud. Les cas de limitation par le CPU sont assez rares. Cependant, il serait dommage de gacher une carte graphique puissante avec un processeur trop ancien et lent. Pensez donc aussi à l’upgrader de temps en temps.

Un gros GPU vaut mieux que deux petits Le SLI et le CrossFire ont repris et amélioré le concept inventé par 3DFX bien des années plus tôt, respectivement en 2004 pour nVidia et en 2005 pour ATI/AMD. Ces technologies similaires consistent à combiner la puissance de plusieurs GPU pour accélérer les calculs 3D et ainsi bénéficier de performances accrues dans les jeux. Elles augmentent le potentiel de la génération actuelle, en attendant la carte haut de gamme de la génération suivante. Si, à l’époque, les gains n’étaient pas convaincants, on arrive aujourd’hui, si on s’en donne la peine, à atteindre un rendement quasi parfait. Mais ces systèmes étant très dépendants des optimisations des drivers, il arrive un moment

PC Update 35


dossier : carte graphique

Arnaques Les pièges à éviter : renommage, spécifications en baisse, changement de mémoire. Le marché des cartes graphiques est celui où les arnaques sont les plus fréquentes. Les informations fiables sont rarement mises en avant dans les descriptifs, au profit d’autres, bien plus trompeuses.

Renommages en série nVidia comme AMD usent et abusent des renommages, il n’y en a hélas pas un seul pour rattraper l’autre. Derrière cette pratique honteuse, se cache un unique but : tromper le consommateur et lui donner l’illusion qu’il fait le bon choix. Le dernier en date concerne les HD5700 d’AMD qui seront renommées en HD6700 d’ici peu. Aucune modification à espérer, les HD5750 et HD5770 prendront simplement le nom de HD6750 et HD6770, sans pour autant bénéficier de la moindre caractéristique de la famille des HD6000. En outre, les HD6800 ne remplacent en aucun cas les HD5800. Ces dernières constituaient le haut de gamme de leur génération et trouvent leur succession dans les HD6900. Les HD6800 sont donc moins puissantes et moins haut de gamme que les HD5800. Chez nVidia, on n’est pas en reste. La GTX460 existe en versions 768 Mo et 1 Go, deux modèles clairement identifiés. Hormis la différence de quantité de mémoire, le bus mémoire est moindre sur la première, ce qui implique des performances en légère baisse.

Les HD5700 prendront bientôt le nom de HD6700 sans qu’aucune modification n’ait été apportée à ces GPU vieux de plus d’un an.

36 PC Update

Mais les deux cartes sont plutôt bien différenciées. La fourberie vient de la GTX460 « SE » qui embarque elle aussi 1 Go de mémoire. Mais elle se contente de 288 unités de calcul, au lieu de 336, et de fréquences en légère baisse. En pratique, il s’agit d’une carte plus lente que la version 768 Mo, mais vendue au prix de la 1 Go. N’oublions pas la GT440 récemment dévoilée au marché retail. Si celle destinée au marché OEM embarque 144 unités de calcul à 596 MHz, la version disponible dans le commerce sera, quant à elle, équipée de 96 unités cadencées à 810 MHz. Pour le novice, impossible de différencier la première de la seconde. Pire encore, la GT430 embarque le même GPU mais underclocké à 700 MHz et équipé du même sous-système mémoire : 1 Go de DDR3 à 900 MHz adressé par un bus de 128 bits. La GT440 s’apparente donc à une GT430 timidement overclockée.

Le G92 sorti fin 2007 a été successivement employé dans les 8800 GTS 512 Mo, 8800 GT, 8800 GS, 9800 GX2, 9800 GTX+, 9800 GTX, 9800 GT, GTS250 et GTS240 (réservée aux OEM).

Ces renommages ne sont pas spécifiques aux derniers GPU, nVidia ayant successivement transformé le G92 qui équipait la 8800 GTS 512 Mo en 9800 GTX, puis en GTS250. Ce même GPU a d’ailleurs été employé sur dix cartes en 3 ans, les seules différences portant sur les fréquences de fonctionnement et la désactivation de quelques unités de calcul, pour employer les GPU qui n’étaient pas 100 % fonctionnels. Le marché mobile est lui aussi inondé de ce genre de procédé, une HD5870 Mobility étant en réalité une HD5770 desktop aux fréquences amoindries. De même que la GTX280M était en réalité une 8800 GTS 512 Mo ralentie.

La mémoire magique Une arnaque célèbre, heureusement de moins en moins recensée, concerne la quantité de mémoire réellement embarquée des cartes graphiques. nVidia et AMD ayant eu pour habitude de mettre en avant ce critère, les technologies HyperMemory et TurboCache ont fait leur apparition sur certaines cartes d’entrée de gamme. Il s’agit d’attribuer à la carte graphique une partie de la mémoire centrale du PC, la RAM. 512 Mo de RAM combinés à 512 Mo de mémoire vidéo embarquée donnent ainsi lieu à 1 Go de mémoire dite HyperMemory (chez AMD) ou TurboCache (chez nVidia). En réalité, la communication avec la RAM est tellement lente que ça ne présente pas le moindre intérêt. Notez que Gigabyte a récemment ré-introduit, de façon très furtive, la technologie HyperMemory sur une HD5670 avant de la supprimer de son catalogue. De toute façon, une carte d’entrée de gamme embarquant une telle quantité de mémoire est complètement démesurée. Si le GPU chargé de traiter les données qui se trouvent dans la mémoire n’est pas assez puissant pour exécuter les calculs, il y a alors engorgement


ans, sauf de rares exceptions. Il arrive que le GPU fonctionne à seulement 10 MHz de plus, uniquement dans le but d’obtenir un quelconque label d’overclocking. Mais pire encore, certains modèles sont underclockés. Ils sont fort heureusement très rares et en général cantonnés aux cartes graphiques d’entrée de gamme, mais il faudra néanmoins être très attentif.

Sorties vidéo

Cette Sapphire HD5550 est un excellent exemple de carte inutile. Elle est en effet équipée de 2 Go de mémoire, autorisant donc les magasins à la facturer 20 à 30 % plus cher sans que les performances soit améliorées d’une quelconque façon.

et la quantité de mémoire est tout simplement inutile. Employer 2 Go de mémoire sur une HD5570 n’a tout simplement aucun sens, si ce n’est celui de donner l’illusion au consommateur d’avoir une carte puissante. Pire encore, ce surplus de mémoire a un coût, particulièrement élevé quand il s’agit de puces de mémoire très denses, et on paye donc plus cher du matériel qui ne sera jamais employé. Enfin, la moins visible et pourtant la pire de toutes les arnaques liées à la mémoire concerne le type des puces employées. Lorsque nous testons des cartes graphiques, nous employons des modèles respectant strictement le design de référence AMD ou nVidia. Néanmoins, certaines marques utilisent de la mémoire moins rapide afin de limiter les coûts. Mais bien souvent, il s’agit d’utiliser de la mémoire moins récente, par exemple remplacer de la GDDR5 par de la DDR3, mais en conservant les mêmes fréquences pour ne pas modifier la fiche technique. Les débits étant deux fois moins importants à fréquence équivalente, il s’ensuit une chute des performances dès lors que la mémoire est sollicitée, bridant le GPU et faisant chuter le framerate. C’est particulièrement vrai sur les GPU les plus modestes.

Les cartes graphiques sont, en général, équipées d’une sortie DVI et d’une à quatre sorties supplémentaires. Il faudra néanmoins bien les étudier car certaines sont parfois indispensables. Par exemple, les HD5000 et HD6000 peuvent gérer plus de deux écrans, mais à condition que l’un d’entre eux soit connecté en DisplayPort. Si la carte graphique n’est pas équipée de cette connectique, elle sera limitée à deux écrans, quand bien même elle serait équipée de trois sorties. C’est notamment

En deux ans, les sorties vidéos des cartes graphiques ont bien évolué. Aupravant limitées à 2 DVI et une vieillissante S-Vidéo, nous avons désormais droit à un HDMI, deux DVI et deux miniDisplayPort sur les Radeon HD6000.

Surveiller les fréquences Les modèles overclockés sont monnaie courante chez bon nombre de constructeurs. Il n’est donc pas rare de trouver une carte graphique fonctionnant de manière overclockée. Rien de mal en soi quand c’est clairement expliqué et significatif. Ces fréquences sont toutefois de plus en plus timides au fil des

Sur l’entrée et le milieu de gamme, de nombreuses cartes graphiques embarquent de la mémoire trop lente qui bride sévèrement les performances.

le cas avec les HD5400 et HD5500 qui sont plus souvent vendues avec des sorties VGA et HDMI, les privant du support d’Eyefinity. En outre, chez nVidia, la présence de trois à quatre sorties selon les modèles ne signifie pas qu’elles pourront gérer autant d’écrans, elles sont à ce jour limitées à deux écrans. Il faudra aussi surveiller les sorties DVI dual link. Celles-ci sont nécessaires dans le cas des résolutions supérieures au 1 920 x 1 200 ou pour afficher des flux 1080p en 3D (à 120 Hz), pour une question de bande passante. Bien que les cartes soient souvent équipées de deux de ces sorties, la seconde est parfois un DVI single link. Il sera donc limité au 1 920 x 1 200 et en 2D uniquement. Si vous comptez utiliser deux écrans, surveillez donc ces sorties.

PC Update 37


dossier : carte graphique

Quelle carte acheter ? Du 1 280 x 1 024 au 1 920 x 1 080 en très haute qualité, quelle carte faut-il acheter ? Chaque jeu a un moteur et des exigences particulières, il est donc très difficile de donner une unique recommandation les concernant tous. Les performances peuvent ainsi varier du simple au quintuple, par exemple entre Metro 2033 et HAWX 2. Soit parce qu’ils sont très détaillés et utilisent un moteur dernier cri, soit, plus fréquemment, parce qu’ils sont assez mal optimisés et gaspillent des ressources avec des filtrages appliqués à la truelle. En outre, un FPS demande plus de ressources qu’un jeu de foot, un simulateur pas les mêmes… Nos conseils se basent donc sur un vaste éventail de titres. Call of Duty, StarCraft 2 ou encore F1 2010 sont tous très joués et disposent d’un moteur graphique plutôt efficace. Ils sont plus représentatifs que d’autres jeux très exigeants démontrant le savoir-faire de leur studio. Nous avons également choisi trois résolutions types avec un niveau de détails moyen à élevé et sans antialiasing : 1 280 x 1 024, 1 680 x 1 050 et 1 920 x 1 080. En prime, nous avons rajouté le 1 920 x 1 080 en poussant toutes les options au maximum et avec l’antialiasing 4X, ceci correspondant à ce qu’un joueur est en droit d’espérer et à la plupart des écrans vendus en 2011.

Plus puissant, plus longtemps Les recommandations que nous vous donnons valent pour ce début d’année 2011 et resteront pérennes de nombreux mois car les éditeurs de jeux étudient de très près le parc des cartes 3D et se calent sur lui (un peu frileusement diront les plus gourmands ;) ). Néanmoins, il est possible qu’un nouveau jeu mette à genoux votre carte graphique ! Mais la tendance globale ne va pas s’affoler, DirectX 11 est bien installé et à part quelques titres épars, il n’y a pas de révolution à attendre. Cependant, même si une carte raisonnable correspond à vos besoins, il n’est pas forcément inutile de viser un ou plusieurs crans au-dessus. Les jeux ne seront ni plus beaux ni plus fluides (une fois le seuil de confort atteint, peu importe le nombre de FPS), mais votre carte graphique devrait tenir le choc un peu plus longtemps, repoussant d’autant la prochaine upgrade, tout en vous mettant à l’abri du moindre titre un peu trop rude. Par exemple, ceux qui ont acheté une 8800 Ultra mi-2007 peuvent encore jouer à des jeux accessibles comme Call of Duty en qualité moyenne, puisque cette carte se place légèrement en dessous d’une HD5750. Ceux qui ont

38 PC Update

encore une 8800 GTS (320 et même 640 Mo) n’ont, eux, plus aucun espoir de jouer à des titres modernes dans des conditions décentes. Prenons l’exemple d’un joueur standard qui achète des cartes milieu de gamme tous les ans. Passer de la GTX260 à la GTX460 lui aura coûté autour de 450 € en deux fois et il peut revendre sa 260 environ 80-90 €. Acheter une GTX280 à sa sortie aurait coûté plus ou moins le même prix, mais avec une grosse sortie d’argent, pour des performances similaires à celles de la GTX460 et en ayant profité pendant plus longtemps de réglages graphiques au top. En contrepartie, la consommation est plus prononcée et le changement moins fréquent implique une décote plus importante du matériel puisqu’il est vendu assez tardivement dans son cycle de vie. Le multiGPU, souvent envisagé comme upgrade, est rarement intéressant. Nous détaillerons les possibilités spécifiques à chaque résolution dans leurs pages dédiées.

Les GPU en fin de vie et les offres promotionnelles Les GPU de génération précédente ne sont pas forcément à dédaigner. Bien qu’ils ne bénéficient pas des mêmes apports technologiques que les plus récents et qu’ils souffrent, en général, d’une consommation plus élevée à puissance équivalente, ils sont aussi moins chers. Selon les cas, il peut s’agir d’un bon moyen d’économiser un peu. De plus, il n’est pas rare de trouver des offres promotionnelles défiant toute concurrence. A l’heure où nous écrivons ces lignes, nous pouvons par exemple trouver une GTX460 768 Mo à 120 €, ce qui en fait une excellente affaire. Ces prix sont aléatoires et disparates, et nous ne pouvons pas en tenir compte, mais il est évident que les cartes soldées prennent alors l’avantage puisque plus performantes et moins chères que leurs concurrentes directes. Du reste et d’une manière générale, les distorsions de prix peuvent être énormes. Une carte que nous vous conseillons peut perdre tout intérêt si elle prend 20 €.

Méfiez vous des cartes d’entrée de gamme, derrière des noms flatteurs se cachent en fait des cartes anémiques : HD5400, HD5500, GT430 et GT440 sont à éviter !

1 280 x 1 024 : l’entrée de gamme Le 1 280 x 1 024 est la résolution minimale à prendre en compte puisque des résolutions inférieures impliquent un downscaling, même dans le cas d’un vieil écran 15 ou 17’’, ce qui donnera une image floue. Sur un plus grand écran, il s’agira de la résolution minimale (dans le cas d’un mode fenêtré) pour que le jeu ne soit pas affiché sur une surface trop petite. Qui voudrait jouer au format timbre-poste ? Jouer en 1 280 x 1 024 représente un calcul de 1,3 Mpx par image, soit plus ou moins la même tâche qu’avec le 1 440 x 900 qui équipe les écrans 19’’ LCD au format 16/10e. Dans ce cas, bien que l’affichage plus étiré implique plus de détails périphériques, plus durs à générer qu’un bout de ciel ou de terre supplémentaire, les cartes graphiques nécessaires sont identiques.

Attention aux cartes trop limites L’entrée de gamme pour joueur est, étrangement, la catégorie la moins disputée. Pourtant, il s’agit d’un marché porteur puisque destiné aux moins fortunés ou aux débutants. Mais AMD et surtout nVidia vendent ces cartes essentiellement aux constructeurs de PC, dont les clients ne savent pas forcément ce qu’ils achètent. Les critères sont alors le prix ou la régularité de la production, pas vraiment les performances. Pire, l’entrée de gamme nVidia semble stagner d’année en année, ce n’est pas la GT440 qui va venir changer ce triste constat, alors même qu’elle vient remplacer une GTS250 dont le GPU est vieux de… 3 ans !

GT440 : une fausse bonne idée HD5670, HD5750, GTS250, GT440 et GTS450 plafonnent à un maigre niveau de performances, mais il existe hélas peu d’alternatives. D’anciennes cartes milieu de gamme comme


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Jouer en 1280x1024

HD5750 512 Mo (100 €) GTS450 1 Go (115 €)

Plus puissant :

GTX460 768 Mo (entre 120 et 140 €)

les HD4850 ou 8800/9800GT sont aussi puissantes. Ces GPU DirectX 10 ne sont toutefois intéressants qu’en occasion si votre budget est limité. Ces cartes n’évoluent quasiment pas, par exemple, la GTS250 utilise le même GPU que les 8800GT/9800GT, le G92, qui n’a été remplacé qu’avec le GF108 overclocké de la récente GT440. Cette dernière vendue aux assembleurs (HP, Dell, Acer, etc.) embarque 144 unités de calcul à 596 MHz, la carte du même nom que vous achèteriez dans le commerce ne bénéficie que de 96 unités cadencées à 810 MHz pour compenser. Il s’agit donc, en quelque sorte, d’une GT430 overclockée d’une centaine de mégahertz… Vendue à 80 €, la GT440 ne convainc pas car trop lente. La GT430 overclockée rattrape la GT440, et elle coûte un peu moins cher, mais c’est toujours trop lent pour pouvoir réellement jouer. Avec les cartes encore plus modestes, GT240, HD5570, n’espérez même pas jouer aux jeux les plus récents, le fossé est considérable et s’accroît au fur et à mesure que l’on descend en gamme.

dans les jeux récents. En 1 Go, elle n’a aucun intérêt car ce surcroît de mémoire ne peut pas être exploité par un si petit GPU. La 5750 en 512 Mo au même prix qu’une 5670 1 Go est un meilleur choix à 100 €. Son manque de mémoire l’empêche de monter en résolution ou d’appliquer des filtrages mais son GPU est plus puissant. Mais en version 1 Go, elle passe à 115 €, soit le prix d’une GTS450 nVidia, elle aussi dotée de 1 Go et plus performante. Celle-ci bénéficie de l’architecture Fermi, très efficace dès lors que les filtrages sont activés. La HD5770 512 Mo se trouve également à ce prix, mais ne permet pas des réglages aussi élevés que la GTS450 dans cette résolution.

Lancée avec 1 Go de mémoire, comme les HD5750 et HD5670, la HD5770 se trouve aussi en version 512 MO. Mais contrairement à ses petites sœurs, ici le tarif ne change pas.

1 680 x 1 050 : le milieu de gamme

Bien que de plus en plus rare et peu à peu remplacé par le 1 920 x 1 080, le 1 680 x 1 050 reste la résolution de bon nombre de 20, 21 et 22’’. Ce fut un bon intermédiaire entre le 1080p et le 1 280 x 1 024, et bon nombre de joueurs possèdent des écrans de ce type, achetés lors de l’âge d’or des 22’’, autour de 2008. Le nombre de pixels en hausse de 35 % par rapport au 1 280 x 1 024 n’est pas négligeable et les GPU qui conviennent page précédente sont ici trop peu puissants, sauf à avoir un budget vraiment serré.

HD5670 détrônée

GTX460 768 Mo, une affaire en or

Trois cartes prétendent au trône en entrée de gamme. Les 5670/5750 et la GTS450. Départageons d’abord les ATI proposées en versions 512 Mo et 1 Go. Lancée début 2010, la HD5670 ne sera remplacée par la HD6670 que d’ici peu, mais en attendant, son GPU Redwood XT s’est fait détrôner par son grand frère, Juniper. Le prix de la première a, en effet, stagné quand la seconde descendait progressivement à 100/115 €. La version 5670 reste intéressante en 512 Mo grâce à son prix plancher de 80 €, mais elle commence à montrer ses limites

Les HD5750 et GTS450 que nous vous recommandons pour le 1 280 x 1 024 parviennent encore à afficher un framerate convenable. Mais sur des titres un peu plus exigeants que la moyenne, sans même tomber dans les extrêmes, il faut souvent désactiver quelques options ou baisser le niveau des filtres, et on a vite fait de se retrouver avec des graphismes vraiment moches pour avoir un semblant de fluidité. C’est particulièrement valable avec la GTS450 qui est plus à l’aise sur des petites résolutions, du fait de son architecture assez bizarrement castrée. La HD5770 est donc

cette fois préférable et à peine plus chère, autour de 130 €. La GTX460 en version 768 Mo se trouve assez fréquemment à des prix cassés, mais très fluctuants. A peine plus chère que la HD5770, elle est bien plus rapide. En outre, son architecture est plus efficace avec la tessellation et les filtres que celle des Radeon HD5000, une tendance qui ira en s’accentuant avec les prochains jeux. La HD5850, en fin de vie et soldée, est en revanche un excellent choix puisque bénéficiant de la même architecture que la HD5770, mais en décuplant les performances grâce à beaucoup plus d’unités de traitement. On passe, en effet, de 800 à 1 440 processeurs de flux et un bus mémoire 256 bits au lieu de 128 bits, bien que les fréquences soient légèrement revues à la baisse. Tant que la HD5850 est moins chère que la HD6850, ce sera une bonne affaire puisqu’elle est aussi plus performante (6 % plus rapide pour un prix 13 % inférieur)

512 Mo ou 1 Go ? A partir de 1 680 x 1 050, la quantité de mémoire influe sur le rendu. En effet, si 512 Mo peuvent parfois être trop justes, 1 Go

Les GTX460 768 Mo en embuscade Les GTX460 sont plutôt destinées au 1 680 x 1 050. Mais, aujourd’hui, les GTX460 se trouvent parfois à des prix cassés, entre 120 et 140 €. Si vous pouvez vous en offrir une, c’est une aubaine face aux GTS450. A ce prix, elles sont proposées avec 768 Mo contre 1 Go pour la version la plus puissante. Outre cette mémoire réduite, elles souffrent d’un bus mémoire castré, d’où des performances en réelle baisse, mais néanmoins excellentes à ce prix.

La GTX460 peut être une excellente affaire lorsqu’elle est soldée !

PC Update 41


dossier : carte graphique

alors que plus de lignes verticales apportent énormément de confort en bureautique. Quoi qu’il en soit, dans les jeux, elles représentent principalement le sol et le ciel ou le plafond, des éléments plus simples à générer que le centre de l’action. Aussi, avec 10 % de pixels à calculer en moins, les performances seront à peine meilleures. Nous n’avons gardé que le 1 920 x 1 080 parce qu’il est aujourd’hui impossible de trouver un écran de gamer avec 1 200 lignes de haut. Les rares possesseurs de tels écrans peuvent quand même se baser sur les mêmes recommandations. Pour le 1680x1050, nous vous déconseillons les systèmes bi-GPU, ce n’est ni nécessaire ni judicieux, les performances étant très aléatoires.

Jouer en 1680x1050

GTX460 768 Mo (entre 120 et 140 €) HD5770 1 Go (130 €)

Plus puissant :

HD5850 (autour de 150 €)

paraît trop large. La HD5750 est disponible en 512 Mo, de même que la HD5770, mais elles n’ont aucun intérêt. En effet, la HD5750, même en version 1 Go est trop peu puissante pour le 1 680, alors que les rares HD5770 512 Mo sont souvent au même prix que les versions 1 Go, soit 130 €. Si vous en trouvez une à 115 €, c’est toutefois une concession envisageable. Pour le prix d’une HD5750 1 Go, vous aurez donc une HD5770 512 Mo, avec une meilleure puissance de calcul, ce qui est utile à une telle résolution, tant que les niveaux de filtrage ne sont pas trop élevés. Dans la tranche des 150 €, nous retrouvons les HD5850 et les GTX460. Dans le cas de la HD5850, la question de la mémoire ne se pose pas, elle n’existe qu’en version 1 Go et les rares 2 Go n’ont aucune raison d’être par manque de puissance de calcul. Concernant la GTX460, la différence entre la version 768 Mo et 1 Go ne concerne pas seulement la quantité de mémoire mais aussi le bus mémoire. La bande passante est donc réduite, faisant légèrement baisser la puissance de filtrage. Mais la version 768 Mo est suffisante en 1 680 x 1 050, ne craquez pour le modèle 1 Go que si vous le trouvez à un prix similaire ou pour vous faire plaisir.

Un seul GPU suffit Nous vous déconseillons ici l’association de deux GPU tels que deux 5750, il s’agit d’un gâchis de ressources. Il vaudra mieux acheter une carte graphique un peu meilleure, qui sera mieux exploitée que deux plus

42 PC Update

petites au coût global plus élevé et aux performances très aléatoires. Vous pourrez, en outre, profiter de technologies plus modernes et d’une consommation réduite. Et nous ne vous recommandons guère l’upgrade CrossFire ou SLI d’une carte ancienne, comme une GTX260. Les optimisations de drivers sont concentrées sur des modèles plus récents et leur potentiel sera de moins en moins exploité.

1 920 x 1 080 : le bon équilibre

Un écran 1080p implique un nombre de pixels à générer en augmentation de près de 20 %. Cela équivaut à un besoin de puissance équivalent. Néanmoins, pour peu que l’on accepte de revoir quelques options à la baisse, on peut se contenter de cartes graphiques en dessous de 200 €. Le segment le plus disputé par les deux antagonistes.

10 solutions potentielles Cette catégorie « 1080p » est très vaste. Entre le milieu de gamme actuel, les anciens haut de gamme ou les systèmes multiGPU, il y a de quoi faire ! Commençons par l’achat d’une nouvelle carte graphique. Bien que le 1 920 x 1 080 soit le standard de la HD, rester fluide est loin d’être une tâche insurmontable. Des cartes à mi-chemin entre le milieu de gamme et le haut de gamme font l’affaire. Actuellement, les HD6850, HD6870 et la GTX460 1 Go sont les meilleures options. Compatibles DirectX 11, avec un bon traitement de la tessellation, une consommation maîtrisée, un potentiel d’overclocking conséquent, une foule de modèles customisés et silencieux (retrouvez notre sélection dans les pages suivantes) et un prix très bien étudié,

1 920 x 1 080 ou 1 920 x 1 200 ? Le regretté 1 920 x 1 200 était, jusqu’en 2008, la résolution standard pour les écrans autour de 24’’. Ce format 16/10 suivait le 1 680 x 1 050 employé sur les écrans 21/22’’. Mais l’avènement des contenus 1080p et la mode du « wide » ont favorisé le format 16/9 1 920 x 1 080, faisant perdre 120 lignes en hauteur au passage. Son succès a accéléré la disparition des écrans 1 920 x 1 200,

La HD5850 est à peine plus puissante que la HD6850, et un peu moins chère. Attention cependant, elle ne bénéficie pas des améliorations apportées par AMD à l’architecture des HD6000 et s’en sortira moins bien dans les jeux DirectX 11.


Jouer en 1920x1200

HD6850 (170 €) GTX460 1 Go (170 €)

Plus puissant : HD6870 (lorsqu’elle aura baissé autour de 200 €)

Moins cher :

Suite à l’arrivée des HD6950 1 Go, la HD6870 a vu son prix baisser autour de 200 €.

jeux encore plus gourmands.

HD5850, GTX285, quid des anciens tops ? La HD5850 est cer tes ancienne, mais ses performances se situent entre celles

elles ont notre préférence. Les HD6850 et GTX460 délivrent des performances similaires, pour des tarifs identiques, 160 à 170 €. Petit bémol concernant la GTX460 puisque celle-ci existe en trois versions : nous parlons ici de la 460 1 Go et non des versions dites « SE » ou 768 Mo, moins pertinentes pour le 1 920 x 1 080. Entre AMD et nVidia, il faudra choisir selon les technologies propres aux deux marques : la gestion de quatre écrans pour la première et les diverses fonctions comme PhysX ou 3D Vision pour la seconde. La HD6870 est environ 15 % plus rapide, mais son prix est encore un peu élevé. Avec la sortie de la GTX560 à 240 € dans le segment supérieur, AMD a revu son prix, mais la répercussion de cette baisse semble lente. On devrait bientôt trouver des HD6870 autour de 200 €, un rapport qualité/prix nettement plus avantageux. Si vous pouvez vous l’offrir, les 160 processeurs de flux supplémentaires et leur fréquence plus élevée permettront de jouer « full options » la plupart du temps. A ce niveau de prix, on est déjà au niveau d’exigence des pages suivantes. A fortiori, la GTX560 comme la HD6950 ne sont pas nécessaires non plus pour la fluidité, mais pour une meilleure qualité de rendu dans des

HD5850 (autour de 150 €)

des HD6850 et HD6870 que nous vous conseillons. Puisqu’elle est en fin de vie, on peut la trouver autour de 160 € en neuf et encore moins en occasion. Certes, elle ne bénéficie pas d’un aussi bon traitement de la tessellation que les HD6000, mais elle s’en sortira très bien dans la plupart des jeux. Cette solution très pertinente offre un ratio performances/prix plus que favorable. Seul bémol, les car tes plus anciennes sont moins prises en compte lors des optimisations de drivers et de jeux et à l’avenir, elle sera peut-être moins intéressante qu’aujourd’hui. Autre top, mais plus ancien, la GTX285. Celle-ci était vendue près de 400 € à sa sortie et se trouve désormais autour de 120 €, en occasion uniquement, ce

Les systèmes bi-GPU sont envisageables mais les performances sont aléatoires selon les jeux et les drivers.

La GTX295 existe en deux version, la première (ici en photo) utilisait deux PCB alors que les deux puces étaient rassemblées sur le meme PCB sur la GTX295 V2. Celle-ci n’est en revanche équipée que de deux sorties DVI, son ancêtre embarquait une prise HDMI permettant de gérer un troisième écran.

PC Update 43


dossier : carte graphique

qui pourrait être tentant. Mais sa décote rapide a une raison : la petite GTX460 1 Go se montre aussi véloce, tout en consommant moins ! En prime, la Radeon HD5850 se trouve à un prix comparable en occasion, voire inférieur, pour des performances légèrement supérieures, un peu de DX11 et une consommation moindre. Aucune raison de craquer donc. Même constat pour les HD4890.

BiGPU envisageable Nous avons volontairement exclu la HD5770 sauf à avoir un budget très serré pour deux raisons. Tout d’abord, elle est vraiment trop limite pour alimenter un écran 24’’ en 2011. En outre, elle repose sur l’architecture des HD5000, moins efficace sur les jeux DirectX 11, et donc se destine plus à de l’entrée de gamme. Notez qu’AMD a récemment confirmé des rumeurs portant sur le rebadgeage des Radeon HD5700. Les HD5750 et HD5770 seront très bientôt vendues sous les références HD6750 et HD6770. Aucun changement à l’horizon, elles reposent toujours sur les GPU Juniper

La tesselation a un cout très lourd en polygones mais apporte une très grande quantité de détails et du relief. Il serait dommage de s’en priver.

Toujours en biGPU, les HD4870 X2 et GTX295, les cartes ultrahaut de gamme de 2009, sont encore dans la course en termes de performances. Leur architecture vieillissante et les contraintes du multiGPU ne les rendent pas toujours plus rapides que nos cartes de prédilection, mais si vous tombez sur une occasion en or (moins de 160 € pour la HD4870 X2 et moins de 200 € pour la GTX295), c’est une option envisageable. La HD4870 X2 est à peu près aussi puissante qu’un CrossFire de HD5770, tandis que la GTX295 est 10 % plus rapide. Les performances de ces trois systèmes fluctueront selon les jeux, mais elles seront en moyenne équivalentes à celles d’une HD6870.

La GTX580 est très puissante, la plus rapide des cartes mono GPU pour l’heure. Néanmoins, elle est selon nous inutile pour une telle résolution, et en outre bien trop chère par rapport à la GTX570 ou à la HD6970.

et Juniper XT, pas assez puissants pour le 1 920 x 1 080. Elles sont toutefois plus attrayantes en CrossFire et en version 1 Go si et seulement si vous possédez déjà une de ces cartes. Mais il ne faudra pas oublier que ces solutions entraînent quelques désagréments, dont une très forte dépendance aux pilotes sur les derniers titres.

Le 1920x1080 se contente de cartes telles que les GTX560 Ti ou les HD6950 1 Go autour de 240 €. 44 PC Update

1 920 x 1 080 haute qualité : tout au maximum ! Pousser toutes les options à leur maximum a souvent un coût très élevé en termes de performances. Mis à part l’antialiasing qui requiert énormément de puissance pour une amélioration discutable au-delà de 4X, nous considérons pourtant que la plupart des options se justifient. Pour jouer au maximum, il serait tentant de vous recommander la plus grosse des cartes graphiques, ne serait-ce que parce qu’une GTX580 a tout à fait sa place dans une configuration très haut de gamme, à base de Core i7 ou de Phenom II X6. Res-


Pour jouer avec toutes les options au maximum, évitez les GPU d’ancienne génération.

Jouer en 1920x1200 très haute qualité

Plus puissant :

tons pragmatique. Est-il vraiment nécessaire d’acheter une carte graphique à 500 € pour pouvoir jouer à fond à Crysis 2 parmi une cinquantaine d’autres jeux se contentant d’une carte un peu moins chère, autour de 300 € pour du « full options ». Il suffira de menues concessions de temps en temps. Sauf à être un fan de ces titres atrocement lourds que sont Metro 2033 ou Crysis et à y jouer à longueur de temps, gardez votre argent pour un bon SSD.

« Full options »

Un Call of Duty en qualité élevée arrive à fonctionner sans problème sur une HD6870. De même que StarCraft 2, Mass Effect 2 ou Need for Speed Hot Pursuit 2. Les trois gros FPS de l’année doivent être vendus le plus possible, leurs éditeurs visent donc bas et tant pis pour la qualité… Les moteurs utilisés dans ces jeux sont, en effet, assez anciens. Pas trop gourmands puisque basés sur la puissance des cartes disponibles à leur lancement, ils ont bénéficié depuis d’une grosse optimisation. A qualité comparable,

ils sont donc plus fluides que des moteurs plus récents. En outre, ils font l’impasse sur certains petits détails, que tous ne remarqueront pas. Certaines textures sont baveuses, l’antialiasing n’est pas appliqué partout, certaines ombres sont presque fixes. Tout cela fait que des cartes assez modestes arrivent à les faire tourner correctement et qu’une HD6970 n’apportera rien face à une HD6870. En revanche, pour des jeux plus récents, qui utilisent des moteurs plus détaillés, la tâche est bien plus lourde. Metro 2033 a, par exemple, fait couler beaucoup d’encre à sa sortie, car il abusait de la tessellation en mode DirectX 11. A l’époque, seules les Radeon HD5000 étaient compatibles avec cette option et elles ne la traitaient pas véritablement bien, il s’agissait plutôt de se vanter d’être compatibles DirectX 11 et tant pis si c’était lentement. La GTX480, qui est sortie peu de temps après, mettait justement en avant sa puissance de calcul bien mieux employée pour la tessellation, réduisant donc la chute de FPS. Les Radeon HD6800 puis HD6900 ont, par la suite, corrigé cette

HD6950 1 Go (230 €) GTX560 Ti 1 Go (240 €) HD6970 (340 €) GTX570 (350 €)

lacune chez leurs ancêtres, de sorte que la tessellation, utilisée par de plus en plus de jeux, s’envisage bien plus sereinement désormais. Metro reste toutefois le « jeu alpha », la bête à maîtriser par les GPU, avec un environnement très riche, des jeux de lumière admirablement bien gérés et des filtrages en conséquence plus lourds.

Les GPU modernes plus aptes à la HD Ce problème de tessellation met en avant l’âge des GPU. Bien que de puissance légèrement inférieure, la Radeon HD6870 domine la HD5870 dans tous les jeux DirectX 11 qui utilisent la tessellation. Elle est pourtant vendue moins cher. Du coup, acheter une HD5870 en occasion ne sera même pas une bonne affaire puisque tous les jeux à venir la mettront à mal. En revanche, ce constat n’est pas tellement valable entre les GTX400 et GTX500. L’architecture a été légèrement améliorée en passant des GTX400 aux GTX500, mais cela profite surtout aux performances globales. La GTX570 se trouve ainsi aussi rapide que l’ancienne 480, compensant sa fréquence par quelques modifications. Un changement d’architecture ne se réduit pas à la puissance. Ici, par exemple, la consommation est nettement réduite sur la nouvelle venue. Elle embarque pourtant le même nombre d’unités et c’est le même GPU qui a juste été un peu mieux travaillé. Ceci est aussi vrai de la HD6870 qui consomme moins que son aînée la HD5870. Nous ne sommes pas en train de dire que vous devez changer votre carte actuelle pour cette raison, si vous êtes encore fluide. Reste qu’en 1080p, les car tes modernes sont bien mieux armées et rendent la génération précédente en occasion moins intéressante, quand on vise la meilleure qualité d’image.

MultiGPU et quantité de mémoire La HD6950 a été lancée en version 2 Go, ces premières cartes pouvaient aisément se flasher en HD6970. Désormais, les HD6950 sont disponibles en version 1 et 2 Go et aucune des deux ne peut être débloquée en HD6970.

Sur du 1 920 x 1 080 en très haute qualité, il est déconseillé de regarder les

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dossier : carte graphique

cartes équipées de moins de 1 024 Mo de mémoire. Si un jeu un peu gourmand rame, baisser quelques options améliorera votre confort. Mais si la mémoire vidéo vient à être saturée, on tombe vite à 10 FPS, le jeu devenant littéralement injouable. Il faut alors faire des concessions sur la qualité des textures et des filtres pour soulager un peu la carte graphique. Pour autant, inutile d’opter pour des versions spéciales avec le double de mémoire, 2 Go ne vous serviront à rien dans un futur proche sur une telle résolution. Mais si vous prévoyez de passer au 27’’ ou au surround, vous pouvez en effet anticiper. Il est aussi possible de coupler deux cartes graphiques pour bénéficier d’une puissance accrue, mais soyez vigilant quant à vos besoins. Si les paramètres que vous visez impliquent une surcharge pour la mémoire, rajouter une deuxième carte graphique ne changera pas le problème. Vous aurez une puissance de calcul certes doublée, mais inutile puisque la mémoire vidéo restera l’élément limitant du système. Si vous envisagez un système SLI ou CrossFire, ce sera forcément pour le faire bientôt car dans un an, un monoGPU sera plus intéressant qu’un biGPU actuel. Il devra également obligatoirement être composé de cartes avec plus qu’un seul gigaoctet de mémoire pour libérer son potentiel. Mais un système multiGPU implique quelques désagréments. Que ce soit une carte biGPU comme la HD5970, les futures biGPU AMD et nVidia (à base de HD6900 et GTX500) ou des systèmes à deux cartes, ils ont tous en commun une réelle nécessité d’optimisation des drivers. Dans le pire des scénarios, un seul GPU est sollicité. Or ce cas de

46 PC Update

figure se présente très fréquemment lors du lancement d’un titre, puisque les drivers disponibles à sa sor tie ne sont pas encore parfaitement optimisés. Si vous envisagez de jouer aux derniers blockbusters dès leur sor tie, et nous imaginons que ce sera le cas, attendez-vous à ne pas pouvoir bénéficier de toute la puissance de vos biGPU.

HD6950 ou GTX560 ? HD6950 et GTX560 Ti sont donc le choix raisonnable de la catégorie. Vendues entre 230 et 240 € et pour des performances comparables, il s’agit d’une question de goût. nVidia met en avant PhysX et CUDA, sans oublier 3D Vision, tandis que la carte AMD supporte facilement jusqu’à quatre écrans et consomme moins. Nous parlons ici de la HD6950 1 Go qui vient de sortir, néanmoins si vous trouvez une ancienne HD6950 2 Go, ce n’est pas une mauvaise affaire puisque vous pourrez la flasher en HD6970 (voir Hardware Magazine n° 51). Si vous visez plus haut pour les raisons mentionnées ci-dessus, les HD6970 et GTX570 sont aussi très proches, tant en prix qu’en performances. Comptez 340 à 350 € pour des cartes 15 à 20 % plus rapides que les 6950/560. Le choix se fera une fois encore en fonction de la marque que vous préférez.

Enfin, la GTX580 n’a pas de concurrence mais elle ne sert pas non plus à grandchose en 1080p, et bien qu’elle représente la carte la plus puissante à ce jour, nous considérons que payer 40 % de plus pour des performances 10 à 15 % plus élevées en 1 920 x 1 080 ne se justifie pas. Est-elle suffisamment parée pour l’avenir comparée à une 6970/570 qu’il faudra changer plus tôt ? Impossible de savoir de quoi sera fait le prochain milieu de gamme en 2012, le pari est donc aléatoire.

Résolutions extrêmes

Les limitations du surround gaming et des 30’’ Jouer en 1 920 x 1 080, ou 1 920 x 1 200, pour ceux qui sont équipés d’écrans compatibles, est déjà très agréable, mais on n’en a jamais trop. Passer à la résolution supérieure, toujours avec un seul écran, implique d’opter pour des 30’’ autorisant du 2 560 x 1 600, ou les 27’’ au format 16/9 (2 560 x 1 440). Ces moniteurs coûtent cher, comptez 1 000 € pour un Dell U2711, 1 300 à 1 800 € pour les 30’’. C’est un luxe que beaucoup ne peuvent pas s’offrir, sans compter que la surface d’affichage, 75 % plus importante, implique une carte graphique adaptée. Il faut, en général, opter pour les plus gros modèles, c’est là que les GTX580 ou les HD6970 trouvent tout leur

Jouer en 5760x1080 nécessite les GPU les plus puissants couplés à une bonne quantité de mémoire (GTX580/HD6970).


intérêt, seules ou en couple (SLI et CrossFire) selon votre budget. L’autre solution consiste à élargir votre champ de vision en passant au multi-écran, mais il y a alors de nombreuses contraintes. Rajouter un deuxième écran est presque inutile en jeu, puisque sur un FPS ou un jeu de simulation, le centre de l’affichage se retrouvera à cheval sur les deux écrans, avec une bordure plus ou moins épaisse en prime. De rares jeux savent néanmoins bien exploiter ces systèmes, comme les jeux de stratégie qui permettent d’afficher deux vues distinctes ou un plan détaillé sur un des deux écrans. Mais dans la plupart des cas, il faut opter pour un 3e écran, c’est ce que l’on appelle le surround gaming.

DisplayPort ou SLI AMD et nVidia ont récemment développé des solutions pour pouvoir jouer sur trois écrans. En effet, s’il est possible d’utiliser plusieurs écrans depuis bien des années avec la plupar t des OS, il n’était pas possible d’afficher une application 3D sur plus d’un écran. Jusque-là, seul Matrox avec son boîtier TripleHead facturé 300 € permettait de rassembler trois écrans et d’afficher vos jeux, mais en résolution maximale de 5 040 x 1 050. AMD a été le premier à dégainer fin 2009 avec les Radeon HD5000, qui gèrent trois écrans en jeu à condition que l’un d’eux soit branché en DisplayPor t. Avec un écran ne disposant que des classiques DVI/VGA/HDMI, il est nécessaire de recourir à un adaptateur passif (environ 30 €) pour les résolutions inférieures au 1 920 x 1 200 ou un adaptateur actif (100 €) pour de plus grosses résolutions, jusqu’à 2 560 x 1 600. Les

Jouer en surround étend le champ de vision périphérique et renforce l’immersion.

HD6800/6900 ont amélioré le système en permettant de piloter jusqu’à quatre écrans à condition que deux d’entre eux soient branchés en DisplayPor t. Chez nVidia, la solution se veut plus simple, les écrans se branchent tous en DVI. En contrepar tie, il faudra opter pour un SLI, nécessitant une car te mère compatible et une 2 e car te graphique aux spécifications identiques (impossible de coupler une GTX480 et une GTX470 par exemple). Cette contrainte est toutefois à nuancer puisqu’un affichage multi-écran nécessite une bonne puissance graphique. Avec trois 24’’, la résolution est ainsi de 5 760 x 1 080. Le SLI n’est donc pas inutile.

Beaucoup de mémoire vidéo Nous l’avions mis en évidence dans PC Update n° 51, jouer sur de telles résolu-

tions ne requiert pas seulement un GPU puissant, il faut aussi une bonne quantité de mémoire. Passer d’une GTX470/570 (1 280 Mo de mémoire) à une GTX480/580 (1 536 Mo de mémoire) améliore nettement les performances puisque l’on passe d’une dizaine à une quarantaine de FPS. Cette limite très franche est due à la saturation de la mémoire. Comme pour la mémoire centrale du PC (la RAM), lorsque tout l’espace est rempli, le système va utiliser une mémoire moins rapide. Dans le cas d’une carte graphique, on passe de la mémoire vidéo à la RAM. Sans prendre en compte la latence plus impor tante, puisque les informations doivent passer par les lignes PCI-Express pour atteindre le processeur, qui va enfin les envoyer dans la RAM, la bande passante est nettement moins importante. C’est donc ce détournement des informations qui bride

PC Update 47


dossier : carte graphique

petit GPU peut-il s’acquitter de ces tâches aussi bien qu’un plus puissant ?

Le multi-écran

Pour profiter d’un jeu en surround avec nVidia, il faut utiliser le SLI. Attention, il faut brancher les écrans sur les bonnes sorties car il est impossible de gérer la position de chaque écran via les drivers.

le GPU. Car le GF110 de la GTX570 est plus ou moins aussi rapide que le GF100 de la GTX480, mais il dispose d’un peu moins de mémoire. De la même façon, passer d’une HD5870 1 Go à une version 2 Go débloque complètement le framerate, même sentence pour la HD6950 (disponible elle aussi en version 1 ou 2 Go). Lorsque la quantité de mémoire ne limite pas les performances, passer de un à trois écrans divise en général les performances par deux, les deux écrans supplémentaires n’affichant pas la même quantité de détails, ils ne représentent pas la même charge de calcul pour le GPU que l’écran central. Selon les jeux et votre niveau d’exigence, une HD6950 2 Go sera donc la bienvenue. Nous vous déconseillons les cartes équipées d’un seul gigaoctet de mémoire, elles ne permettront pas d’afficher un framerate correct sur les jeux modernes. Le choix des GTX470/570 est

assez délicat, puisque si elles sont au moins aussi performantes que la HD6950 2 Go, elles n’embarquent que 1 280 Mo, et nécessitent de fonctionner en SLI. La puissance GPU sera donc colossale, mais bridée par une quantité de mémoire un peu légère. Préférez donc les GTX480 ou 580. Ne vous faites cependant pas piéger par les HD6850 ou autres cartes milieu de gamme qui sont parfois équipées de 2 Go de mémoire, ce sera ici le GPU qui ne sera plus assez puissant. Les mêmes conseils sont valables pour les propriétaires de 30’’, à la différence près que la puissance GPU vient s’ajouter à la quantité de mémoire nécessaire, afin de pouvoir traiter la grande quantité de pixels. Une GTX580 fera donc parfaitement l’affaire pour ce genre de système.

Une carte graphique peu puissante ?

Affichage du bureau sur un ou plusieurs écrans, traitement des flux HD, GPGPU : un

Les Radeon HD5000 et HD6000 gèrent au minimum trois écrans si elles sont équipées d’une sortie DisplayPort. 48 PC Update

Surtout destinée à la 3D, du moins en 2011, une carte graphique peut très bien offrir certains avantages par rapport à un IGP, même en 2D. Evidemment, les plateformes où il n’existe pas d’IGP ne laissent guère le choix, par exemple les cartes mères X58. Celles-ci peuvent accueillir les Core i7 et notamment les puissants hexacores Intel, mais sont dépourvues d’IGP. Ces machines sont parfois dédiées à du calcul brut exécuté par le CPU. Si vous vous contentez d’un seul écran, même un 30’’, n’importe quelle carte graphique moderne embarque une sortie DVI dual link supportant les résolutions jusqu’au 2 560 x 1 600. Si vous avez un deuxième écran similaire, il faudra une deuxième sortie DVI dual link. Bien qu’elles soient présentes sur les designs de référence AMD ou nVidia, ils sont souvent modifiés par les constructeurs et les cartes n’embarquent alors plus qu’un seul port dual link, le second se limitant au 1 920 x 1 200. Vérifiez donc la fiche technique avant d’acheter. Pour brancher un 3e écran, il faudra faire appel à une deuxième carte graphique. Windows 7 sait désormais très bien gérer plusieurs pilotes d’affichage, si bien que vous n’êtes même pas obligé de prendre le même type de carte. Les Radeon HD5000 gèrent elles aussi souvent trois écrans, sans forcément coûter plus cher. Une HD5450 (la plus petite de la famille) peut donc s’acquitter de cette tâche, mais vérifiez qu’elle soit bien équipée d’une sortie DisplayPort, sans quoi elle ne pourra gérer que deux écrans, malgré ses trois sorties. Les futures HD6000 entrée de gamme (6450, 6570, 6670) devraient elles aussi être compatibles avec trois écrans (et même quatre en utilisant deux sorties DisplayPort) selon les sorties dont les cartes seront équipées. Notez, en outre, que les HD6000 peuvent, via leur sortie DisplayPort 1.2 et un hub externe à la même norme, piloter jusqu’à huit écrans et on parle même de chaînage en direct sur de futurs écrans. Chez nVidia, point de salut, ce sera deux écrans par carte, rien de plus pour le moment, même sur les cartes équipées de trois ou quatre sorties, exception faite de la GTX295 V1.

Les traitements HD Bien qu’un IGP soit préférable pour des raisons évidentes de consommation, un GPU dédié est tout à fait justifié au sein


ce moteur n’a montré aucune amélioration visuelle dans nos tests par rapport à l’UVD 2 des HD5000.

Refroidissement passif

Seules les Radeon HD5000/HD6000 équipées d’une sortie DisplayPort peuvent gérer plus de deux écrans.

d’un HTPC. Il permet d’upgrader la partie graphique plus facilement que l’IGP qui se trouve sur la carte mère, voire dans le CPU pour les toutes dernières plateformes Intel et les futures AMD. Il peut aussi s’agir de fournir des sorties vidéo adéquates, les dernières cartes intégrant des ports HDMI 1.3 et 1.4 (pour les AMD HD6000). Pour un usage purement HTPC, un GPU moderne, quel qu’il soit, n’a aucun mal à décoder les flux HD lorsque l’accélération matérielle est activée. Concernant la qualité vidéo, actuellement, les Radeon HD5000 représentent la meilleure option, elles sont plus performantes que n’importe quel IGP, même celui de la plateforme Sandy Bridge d’Intel. Les cartes graphiques nVidia sont, elles, en net retrait pour le moment. La dernière GT440, une GT430 légèrement plus puissante, ne change pas la donne et aucun GPU n’est à espérer dans cette gamme durant les prochains mois chez nVidia. En revanche, les HD6000 entrée de gamme, notamment la HD6450, ne devraient pas apporter d’améliorations par rapport aux actuelles HD5400 ou HD5500 à ce niveau. Bien qu’elles doivent embarquer l’UVD 3, comme les autres HD6000,

Si vous devez acheter une de ces cartes, sauf contrainte particulière de ventilation, autant en choisir une passive. En effet, ces GPU ont un TDP tellement réduit (20 W pour une HD5450) qu’il n’est guère compliqué de les refroidir passivement. PowerColor arrive même à se passer de ventilateur sur une HD6850, c’est dire ! C’est très plaisant pour un PC silencieux, notamment dans un boîtier HTPC où il est rarement possible d’installer un gros ventirad. Cependant, méfiez-vous car bon nombre de constructeurs n’hésitent pas à underclocker leurs cartes pour qu’elles puissent tenir sans surchauffer.

GPGPU ou comment seconder le CPU Très prometteur, le GPGPU englobe toutes les applications qui sont à l’origine traitées par le CPU, mais qui peuvent être exécutées par le GPU. En effet, un CPU est une

unité d’exécution très polyvalente, alors que le GPU est bien plus spécifique, mais aussi plus efficace sur certaines tâches. La promesse du GPGPU est donc d’exécuter certaines applications bien plus vite avec un GPU que n’importe quel CPU. nVidia met en avant CUDA, un langage simplifié pour communiquer avec le GPU permettant de développer plus facilement des applications. AMD utilise une technologie équivalente, Stream, mais moins développée. OpenCL et Direct Compute représentent des solutions tierces compatibles avec les deux marques de GPU. Dans tous les cas, le marché du GPGPU en est encore à ses balbutiements, très peu d’applications sont proprement développées (limitées à certaines cartes ou plus rapides sur certaines) et les performances sont très dépendantes des optimisations. L’encodage vidéo est l’usage le plus courant et le mieux développé, mais les logiciels compatibles avec le GPGPU n’offrent pas autant d’options que des références comme MeGUI, limitant donc leur utilisation à des conversions vidéo vers des baladeurs par exemple. Pourtant, dans bien des cas, un GPU, même modeste, s’avère plus rapide qu’un Core i7. Nous avons consacré un dossier complet à ce sujet dans PC Update n° 51 et bien qu’il s’agisse d’un secteur prometteur, nous le jugeons trop restreint pour baser le choix de sa carte graphique sur ce seul cri-

t è r e . L’ u t i l i s a t i o n d’une carte graphique, sauf cas particuliers, représente surtout de l’affichage 3D. Les cartes graphiques passives font souvent appel à un très large radiateur, comme cette HD5770 chez Gigabyte.

PC Update 49


dossier : carte graphique

Améliorer la carte graphique Une fois la carte graphique choisie, il est encore possible de l’améliorer. Overclocking, modification de BIOS pour gagner en performances ou la faire taire, changement du refroidissement : autant de petites touches qui permettent de maximiser son rapport qualité/prix.

MSI Afterburner est basé sur Rivatuner. Il est cependant mis à jour régulièrement et supporte donc toutes les dernières cartes graphiques. La tension, les fréquence et la vitesse de rotation du ventilateur sont ajustable et peuvent etre sauvegardés dans divers profils.

Overclocking

Valider les fréquences

Tout comme le CPU, la carte graphique peut s’overclocker pour gagner en performances. C’est même un bon moyen pour donner un second souffle à vos jeux favoris, sans avoir besoin d’upgrader. En revanche, c’est rarement possible de rattraper la gamme supérieure, puisque celleci s’overclocke aussi et maintient donc l’écart relatif. Toutefois, si votre budget est limite ou que la carte graphique idéale est hors budget, il est envisageable d’acheter celle immédiatement inférieure puis de l’overclocker, afin d’obtenir les performances dont votre écran a besoin. Une carte graphique étant composée d’un GPU et de mémoire, les deux peuvent s’overclocker, à l’image du CPU et de la RAM d’un PC. Néanmoins, les réglages sont beaucoup moins nombreux. Tout se fait sous Windows à l’aide de divers logiciels. GPU-Z permet de vérifier toutes les caractéristiques de la carte graphique, à l’instar de CPU-Z pour le processeur. En parallèle, un logiciel comme RivaTuner permet d’ajuster les fréquences, bien qu’il ne soit plus tenu à jour. Vous pouvez utiliser MSI Afterburner ou eVGA Precision (limité aux cartes nVidia) se basant sur son mode de fonctionnement. Ceux-ci se passent de toute l’interface de communication avec les drivers de la carte graphique qui avait fait le succès de RivaTuner, mais conservent tous les réglages liés au refroidissement et à l’overclocking. Si vous possédez une Radeon, il est même possible de passer par les Catalyst et AMD Overdrive.

Pour une carte graphique, on dispose en général d’un curseur pour la fréquence GPU, un autre pour la mémoire et un troisième pour les shaders chez nVidia uniquement. En effet, avec une GeForce, il est possible de désynchroniser la fréquence des shaders et du core, afin de maximiser le rendement de votre

50 PC Update

GPU-Z permet, comme CPU-Z, de surveiller divers paramètres concernant votre carte graphique. L’onglet sensors permet de monitorer un tas d’éléments comme les fréquences, les tensions ou les températures, ainsi que la charge mémoire ou GPU.

overclocking. En cas d’instabilité, si les deux parties sont synchronisées, il est impossible de savoir laquelle pose problème. Il est alors préférable de traiter les deux de façon distincte pour atteindre des performances un peu meilleures. Pour overclocker, appliquez simplement la fréquence voulue et la modification sera aussitôt appliquée. Il est recommandé de progresser

Plutôt que d’utiliser un stress test comme OCCT ou Furmark, nous vous recommandons une bonne session de Crysis Warhead. Si vous n’avez pas envie d’y jouer, il existe même un benchmark, le FrameBuffer Warhead Benchmark Tool. En plus d’être plus représentatif d’un usage en jeu, il est aussi plus exigeant, vous assurant de la stabilité de votre carte graphique.


méthodiquement, en augmentant par exemple la fréquence du GPU d’une dizaine de mégahertz, et de valider ce réglage avant d’aller plus loin. Pour tester la stabilité de votre overclocking, nous vous conseillons d’utiliser un jeu comme Warhead en veillant à ne pas saturer la mémoire vidéo (et ainsi solliciter au maximum le GPU). Les logiciels tels que FurMark ou OCCT ne sont guère représentatifs, puisque plusieurs de nos cartes parviennent à passer ces tests, tandis qu’elles plantent irrémédiablement au bout de 5 à 10 min de jeu. Une fois la fréquence GPU traitée, passez à la fréquence mémoire en procédant de la même façon. Si vous souhaitez aller plus loin, il est même possible d’ajuster la tension du GPU et parfois de la mémoire sur les cartes graphiques récentes. Augmentez légèrement la tension et tentez d’overclocker un peu plus fortement. Il faudra, cependant, adapter le refroidissement et ne pas oublier qu’une tension trop élevée peut endommager la carte graphique.

Bien que cela ait été une pratique courante pendant des années, les occasions de débloquer les unités manquantes d’une carte graphique se font rares.

Flasher le BIOS Une fois que vous aurez terminé votre overclocking, bien qu’il soit parfaitement stable, il sera perdu si vous redémarrez votre PC. Il est possible de régler les fréquences à nouveau dès le prochain démarrage, toutefois cette manipulation s’avère vite lassante. Les logiciels d’overclocking intègrent souvent une fonction permettant d’appliquer vos réglages au démarrage de Windows. Les pilotes AMD procèdent automatiquement de la sorte, cette solution est donc plus séduisante (pas besoin d’installer le moindre logiciel) si vous pouvez vous contenter du peu de réglages disponibles. Mais chaque changement de pilotes ou de système nécessitera de tout paramétrer à nouveau. Il peut donc être plus pratique de modifier le BIOS de la carte graphique pour que les modifications soient enregistrées une bonne fois pour toutes. Pour cela, après avoir sauvegardé le BIOS de votre carte graphique via GPU-Z, RBE (Radeon BIOS Editor) et NiBiTor (nVidia BIOS Editor) vous permettront de l’éditer. Pour le flasher, il faudra passer par ATiflash ou NVflash, le second n’étant disponible qu’en mode DOS.

Refroidir la carte graphique Pour modifier le profil de ventilation de votre carte graphique, le même mode opératoire que pour un overclocking peut être appliqué. Commencez par expérimenter différents paramètres avec les logiciels sous Windows. Une fois que vous aurez atteint un résultat satisfaisant, à savoir une carte à la fois silencieuse et bien refroidie, vous pourrez appliquer vos

changements dans le BIOS, en utilisant les mêmes outils que cités précédemment. Si vous n’arrivez pas à atteindre un compromis satisfaisant, c’est sans doute parce que votre refroidissement n’est pas adapté. En changer permettra de faire taire votre carte graphique ou de mieux refroidir votre GPU pour l’overclocker encore plus. Les deux sont même cumulables avec les radiateurs haut de gamme. Nos meilleurs produits sont détaillés dans les pages qui suivent.

Débloquer des unités manquantes Bien que cela ait été une pratique courante pendant des années, les occasions de débloquer les unités manquantes d’une carte graphique se font rares. Il s’agissait le plus souvent d’une désactivation de quelques unités de calcul ou ROP afin de segmenter artificiellement les gammes, mais celle-ci était logicielle. Un simple flashage de BIOS permettait de grandement améliorer les performances. Ce n’est désormais plus possible car comme nous l’expliquons plus loin, AMD et nVidia désactivent ces unités au sein des GPU en bout de chaîne pour éviter tout problème de stabilité ou de cannibalisme des gammes (puisque les cartes déblocables se vendent alors aux dépens du haut de gamme).

On recense néanmoins quelques exceptions récentes. La plus proche de nous concerne la HD6950 2 Go qui pouvait être débloquée en HD6970, gagnant quelques unités de calcul. Quelques mois auparavant, la GTX465 pouvait parfois être transformée en GTX470. Ces deux cas tiennent à des commercialisations hâtives. La HD6950 était, en effet, une HD6970 bridée par le BIOS, mais AMD a réglé le problème en commercialisant quelques semaines plus tard une HD6950 au PCB différent qu’il n’est plus possible d’upgrader. Les rares GTX465 qui pouvaient se débloquer étaient aussi des GTX470 castrées, pour approvisionner rapidement les magasins. Alors que les premières étaient censées embarquer 1 024 Mo de mémoire, 1 280 Mo étaient en réalité soudés au PCB, identique à celui des secondes. On gagnait donc 256 Mo de mémoire, 96 unités de calcul, 12 unités de texturing, 8 ROP et un bus mémoire qui passait de 256 à 320 bits, soit 25 % de performances supplémentaires gratuites. Enfin, le dernier cas que l’on recense concerne la HD2900 Pro. Vendue 250 €, elle utilisait le même PCB que la HD2900 XT vendue 400 €. En revanche, deux versions GT cohabitaient, la première équipée d’un bus mémoire 256 bits et la seconde, plus rare, équipée du même bus 512 bits que la version XT. Un simple flash permettait donc de modifier les tensions et les fréquences pour une amélioration de près de 25 %.

PC Update 51


dossier : carte graphique

LA selection de la rédac Ventirads ou cartes graphiques modifiées poursuivent le même but : profiter de la puissance du GPU en silence, quelles que soient les circonstances. En prime, l’overclocking est souvent facilité. Les premiers demandent une intervention puisqu’il faut démonter le ventirad d’origine de la carte graphique pour le remplacer. Les secondes sont, en revanche, une solution clé en main.

VENTIRADS

Arctic Accelero Twin Turbo Pro (Hardware Magazine n° 45)

convenir pour les autres GPU. Enfin, le VF3000F est conçu pour les GTX400 et ajoute une grosse plaque servant à refroidir le PCB. Hélas, il est spécifique à ces cartes et coute 60 € : passez votre chemin.

Prolimatech MK-13

(Hardware Magazine n° 45)

Compatibilité : toutes les cartes sauf GTX200/400/500 et HD6900 Prix : 35 € prix, encombrement, connectique PWM fixation Compact, abordable, silencieux, offrant une connectique PWM et des performances très correctes, c’est le favori de la rédac depuis plus d’un an. Le chef l’utilise même depuis plus d’un an sur sa HD5870, c’est pour dire ;). On pourra seulement lui reprocher son installation qui demande un peu trop de doigté à notre goût.

Zalman VF3000

(Hardware Magazine n° 47 et 51)

Compatibilité : GTX200 (VF3000N), GTX400 (VF3000F) et HD5800 (VF3000A) Prix : 40 € (60 € pour le VF3000F) prix, look encore un peu bruyant même au minimum, compatibilité Le VF3000 existe en trois versions différentes. Nous vous recommandons la première sans hésiter, le VF3000A. Celui-ci est étudié pour les cartes AMD jusqu’aux HD5800 et offre un très bon compromis performances/silence/prix. En outre, il est livré avec un potentiomètre pour ajuster la vitesse de rotation de ses ventilateurs. Le VF3000N est, quant à lui, étudié pour les GTX200 mais ne peut pas être monté sur une GTX400. Notez cependant qu’il est livré dans une robe noire et que bien que sa base supporte plusieurs entraxes, elle est déportée et ne peut donc pas

52 PC Update

Compatibilité : tous les GPU sauf GTX480, GTX500 et HD6900 Prix : 55 € performances encombrement Le MK-13 est un monstre et les performances sont à l’avenant. L’étage d’alimentation de la carte graphique bénéficie du flux d’air, de sorte qu’il est correctement refroidi. Le choix des ventilateurs (92 à 120 mm) est à votre discrétion mais viendra s’ajouter au prix déjà élevé de l’engin. En outre, le montage de ceux-ci n’est vraiment pas aisé, il faut fixer diverses pièces dans le boîtier et l’ensemble devient très encombrant, flirtant avec les cinq slots d’espace occupés. La compatibilité annoncée est très large mais ne comprend pas la GTX480, sans doute pour des problèmes d’étage d’alimentation. En outre, bien qu’il se monte sur les HD6900 et GTX500, il n’est pas annoncé comme compatible sur le site du constructeur. Nous préférons donc suivre ces recommandations.

Thermalright Shaman

(Hardware Magazine n° 51)

Compatibilité : tous les GPU Prix : 75 € (avec 140 mm fourni) performances, compatibilité prix, radiateur additionnel VRM nécessaire, encombrement Le Shaman est un monstre d’efficacité, au même titre que le MK-13. Il n’apporte cependant rien de plus, si ce n’est une installation plus aisée et un encombrement légèrement réduit. Il faudra toutefois ajouter un radiateur pour l’étage d’alimentation de votre carte graphique, celui-ci ne bénéficiant pas du flux d’air direct. Les VRM de Thermalright sont parfaits mais impliquent un surcoût de 25 €, portant l’addition à près de 100 € !

Cartes modifiées Silencieuses, performantes et avec un prix correct, les cartes suivantes sont toutes d’excellents choix !

MSI HD5770 Hawk (PC Update n° 46)

Prix : 140 € La première carte à inaugurer la série Hawk était un succès. Points de mesure, PCB bodybuildé, tension ajustable via le logiciel maison MSI Afterburner, cette HD5770 est, en outre, très silencieuse. Son prix n’a, en revanche, pas vraiment baissé depuis sa sortie il y a un an, c’est dommage.

MSI HD6850 Cyclone

(Hardware Magazine n° 51)


Prix : 175 € Cette HD6850 nous a convaincu, malgré son radiateur souvent sujet à polémique. Elle possède un switch sur son PCB permettant de basculer entre les modes Silence et Performance. Ce dernier n’apporte rien à part un ventilateur un peu plus bruyant.

sent un PCB Sapphire bleu et moins propice à l’overclocking, d’autres encore embarquent 2 Go de mémoire et coûtent atrocement cher.

Zotac GTX470 AMP !

(Hardware Magazine n° 48)

PowerColor HD5850/HD5870 PCS+ (PC Update n° 47)

Asus HD6850 DirectCu (Hardware Magazine n° 50)

Prix : 175 € Un peu moins silencieuse que la Cyclone de MSI, cette HD6850 DirectCu n’en est pas moins discrète. C’est une alternative crédible si vous préférez le look plus soigné d’Asus.

MSI HD6870 Twin Frozr II

Prix : N.C. Silencieuses et abordables, mais au look assez austère. Si vous trouvez encore ces car tes, ce peut être une très bonne affaire si leur prix est similaire ou inférieur à celui des HD6850/6870, soit environ 200 et 170 €.

Gigabyte GTX460 1 Go SO

Prix : N.C. Très convaincante puisqu’équipée d’un de nos meilleurs ventirads, le VF3000, cette GTX470 AMP ! avait de quoi séduire, mais le GF100 qui l’équipait n’était pas vraiment attrayant à l’époque. A l’heure actuelle, si vous trouvez cette carte à un prix inférieur à celui de la GTX560 Ti, qui tourne autour de 240 €, vous pouvez craquer. Inutile, en revanche, d’attendre une GTX570 AMP ! de cette trempe, pour cette fois, Zotac n’a pas été autorisé à modifier le design de référence nVidia.

MSI GTX480 Lightning

(Hardware Magazine n° 50)

(PC Update n° 49)

(Hardware Magazine n° 51)

Prix : 235 € Une digne représentante de la famille des Twin Frozr II, vous ne l’entendrez jamais, même en pleine charge.

Sapphire HD5870 Vapor-X (PC Update n° 47)

Prix : 170 € Le meilleur compromis sur une GTX460 et en plus à un tarif très intéressant. Ne confondez pas avec la version SOC, beaucoup plus chère et selon nous peu attirante.

MSI GTX460 1 Go Hawk « Talon Attack » (PC Update n° 50)

Prix : 250 € La meilleure de nos HD5870, avec en plus un look d’enfer. Soyez tout de même méfiant, de nombreuses versions cohabitent. Toutes emploient le même ventirad silencieux, mais certaines sont overclockées, d’autres utili-

Prix : 180 € Version aux hormones, cette GTX460 culmine à 810 MHz, soit 20 % d’augmentation par rapport aux autres GTX460. Silencieuse et taillée pour l’overclocking, nous lui préférons souvent le modèle Gigabyte, mais vu la faible différence de prix, c’est une très bonne alternative.

Prix : 500 € Bien qu’excellente, le GPU qui l’équipe n’est plus d’actualité. Si vous la trouvez à un prix inférieur à celui d’une GTX570, soit 350 €, ce sera une affaire à considérer ; en attendant, passez votre chemin. Nous attendons cependant de pied ferme la GTX580 Lightning qui devrait reprendre le même design.

Les absentes Notre sélection de cartes compte quatre nVidia contre huit AMD. Les cartes ne sont pas véritablement meilleures d’un côté ou de l’autre, mais les constructeurs favorisent AMD en ce moment. En effet, la génération GTX400 a été assez courte, alors que les GTX500 viennent à peine d’arriver. En outre, nVidia n’accorde pas à tous ses partenaires le droit de modifier les cartes et jamais avant une période assez longue. AMD semble bien plus souple, le marché est donc plus fourni. Toutefois, les HD6900 sont cependant absentes de notre sélection et pour cause, seul MSI propose la Twin Frozr II (Hardware Magazine n° 51) et celle-ci ne nous a pas emballé. Bien que le radiateur soit très bien conçu, le profil de ventilation était mal calibré, de sorte que la carte se révélait trop bruyante. Si vous n’avez pas la patience d’attendre les interprétations de la concurrence, ne l’achetez que si vous êtes prêt à modifier le BIOS.

PC Update 53


dossier : carte graphique

Performances Pour établir ces graphes, nous avons utilisé les huit jeux suivants : Dirt 2, STALKER : Call of Pripyat, Warhead, Metro 2033, StarCraft 2, Civilization V, HAWX 2 et Mafia II. Nous avons effectué des relevés avec quatre réglages types, afin de comparer entre elles nos 27 cartes. Nous avons utilisé des indices dont la carte de référence représente celle que nous recommandons pour chaque résolution. En outre, nous avons ajouté certains benchmarks caractéristiques pour mettre en évidence l’impact de la tessellation, des grandes résolutions en surround gaming, des systèmes multiGPU et de la quantité de mémoire.

1280x1024 HD4670

1680x1050 HD4670

45

38

GT240

58

GT440

50

GT440

59

GT240

51

HD5670

HD5670

70

61

HD5750

93

GTS250

83

GTS250

96

HD5750

85

HD4850

96

HD4850

86

GTS450

GTS450

100

HD5770

HD5770

113

GTX260+

104

HD4890

124

GTX285

100

GTX260+

119

HD4890

89

109

GTX285

134

HD5850

152

GTX460 1Go

GTX460 1Go

152

HD5850

HD6850

140 154

HD4870 X2

176

GTX470

135

HD6870

172

HD4870 X2

132

HD6850

159

HD6870

118

180

157

GTX470

163 165

GTX560 Ti

186

GTX295

HD6950

188

HD6950

168

HD5870

189

GTX560 Ti

169

GTX295

189

HD5870

171

HD6970

HD6970

209

190

GTX480

222

GTX480

200

GTX570

225

GTX570

201

GTX580

GTX580

249

HD5970

HD5970

255 0

50

100

150

200

250

300

En 1280x1024, la GTS450 nous parait le choix le plus pertinent, c’est donc elle qui hérite de l’indice 100. La HD5750 s’en sort moins bien, mais c’est une option envisageable car de la même génération. Evitez en revanche la HD5670 qui devient trop limite.

54 PC Update

226 231 0

50

100

150

200

250

La HD5770 représente l’indice 100 en 1680x1050. La GTX460 768 Mo s’avère interessante mais son prix est trop fluctuant, parfois très bien placé, parfois utopique. Les cartes d’ancienne génération comme la HD5850 ou la GTX285 s’en sortent tout de même très bien.


Consommation (W)

1920x1080 9

HD4670

12

GT240

17

GT440

GT240

24

HD5670

20

GTS250

22

32

HD4670

126

32

GT440

124

HD5670

120

39

29

HD5750

31

GTS450

30

129

53

HD4850

54

GTS450

41 45

GTX460 1Go

96

57

HD6870

100

HD4870 X2

61

GTX295

60

GTX470

58

HD5870

65

HD6950

63

GTX560 Ti

62

103 106 110

GTX480

74

GTX570

73

0

50

Ultra High ‐ AA4X

135

HD6950

138

GTX560 Ti

134

HD5870

142

HD6970

139

295 295 318 335 336 351

150

200

High ‐ NoAA

En 1920x1080, il faut désormais iser la HD6850 au minimum. Néanmoins, la HD6870 nous parait être une très bonne upgrade. En outre, en passant en très haute qualité, les écarts se creusent selon l’architecture des cartes.

371

160

376

147

414

170

421

194

425

152

431

169

GTX295

148

357

152

HD5970

146

100

HD5850

GTX580

132

90

HD5970

133

HD4870 X2

130

84

GTX580

GTX460 1Go

GTX480

123

293

147

GTX570

115

292

183

GTX285

113

74

284

136

GTX470

112

HD6970

260

146

GTX260+

90

55

HD5850

253

HD4890

84

50

HD6850

240

135

HD6870 78

233

128

GTS250

70

224

156

HD6850

66

GTX285

203

HD5770

34 40

185

53

64

HD4890

183

127

36

GTX260+

182

HD5750

49

HD4850

HD5770

180

120

472

177 0

100

200

Charge

300

400

500

Repos

Le relevé de consommation à la prise indique la consommation totale de la configuration, seuls les écarts relatifs sont donc pertinents. La consommation au repos consiste en une utilisation classique sur le bureau alors que la charge (avec Furmark) représente le pire des scénario immagineable pour chaque carte.

PC Update 55


dossier : carte graphique

Influence de la tesselation (FPS) GTX580 GTX560

Influence du Multi‐GPU 160 168 108

GTX580

95

SLI GTX275 54

GTX275

157 164

CF HD6970 95

HD6970

82

148

0

74

50

100

1920x1080 Ultra AA4X

20

30

150

GTX580

Le gain en multi GPU est rarement proche de ce qu’annoncent AMD et nVidia. L’apport moyen constaté se situe en général autour de 50 à 60%.

GTX570

Influence du surround gaming 127

197

100

CF HD6970 HD6970

66

CF HD5870 2Go

169

107

HD5870 2Go 24

HD6850

50

100

1920x1080

200

250

300

5760x1080

Passer de 1920x1080 à 5760x1080 (c’est à dire un tri-écran 1080) divise les performances par deux, à condition que la mémoire de la carte graphique ne soit pas saturée. Seuls des systèmes SLI sont représentés chez nVidia puisqu’il est nécessaire pour gérer trois écrans.

56 PC Update

100 100

57

8

HD4870 512Mo 150

105

14

HD4870 1Go

82

13 0

HD5870 1Go

158

105

51

100

59

81

15

HD5870 2Go

115

81

58

HD6950 1 Go

197

126

61

12

HD6950 2Go

157

23

CF HD6850

GTX275 896Mo

215

61

42

1 0

1280x1024

45 50

159 128

98

16

GTX275 1792Mo

159

110

60

239

142

SLI GTX460

70

176

111

16

GTX470

SLIGTX470

60

121

73

GTX480

SLI GTX480

50

Influence de la mémoire

200

1920x1080 High noAA

SLI GTX580

40

Metro 2033

131

116 60

10

Notre scène de test pour Stalker utilise beaucoup plus la tesselation que celle de Metro 2033, de sorte que la HD5870 sombre un peu et se fait distancer par la HD6870. Néanmoins, cette option ne change pas radicalement la donne pour ce qui est des performances générales.

100

CF HD6850 HD6850

0

115 131

HD5870

31

24

Stalker

CF HD5870

54

37

HD5770

66

55,4

35

HD5870

109

60,4

41

HD6870

110

99

43,7

31

HD6970

147 157

59,8

42

GTX460

123

SLI GTX470 GTX470

57,2

38

GTX480

SLI GTX580

62,4

45

134 134 131 131

76 76 100

1920x1080

150

200

2560x1440

En 1280x1024, 512 Mo de mémoire suffisent pour la plupart des usages comme le montre l’absence de difference entre HD4870 1 Go et 512 Mo. En 1920x1080, le manque de mémoire commence à se faire sentir sur la plus petite version alors que 1024 Mo semblent suffisant. En 2560x1440 en revanche, il faudra viser 1.5 Go ou plus, les 1.2 Go des GTX470/570 se révèlent même un peu justes. Les cartes avec un seul Go sont par contre à la traine.


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Lexique Tessellation : La tesselation, devenue obligatoire avec DirectX 11, est un mode permettant de multiplier les triangles composant un élément du rendu. De cette façon, le relief est plus précis mais le plus grand nombre d’éléments à traiter peut devenir problématique pour le GPU. Unités de calcul : Il s’agit des plus petites unités au sein d’un GPU. Il est impossible de les comparer à architecture différentes, mais

c’est un bon indice pour situer une carte par rapport à une autre dans une même gamme. ROP (Raster Output) : Cette unité se charge, au sein du GPU, de diverses opérations de fin de chaine telles que le blending (mélange des couleurs, calcul de transparence et de profondeur), l’anti-aliasing ou le stencil test (déterminer une scène secondaire au travers d’une vitre ou d’un miroir par exemple).

Unités de texturing : En anglais, on parle de TMU ou Texture Mapping Units. Ces unités spécialisées sont chargées d’appliquer les textures sur les pixels, ce qui peut entrainer des rotations, déformations ou découpe des textures. Leur tâche étant à la fois lourde et répétitive, elles embarquent en général un cache dédié leur permettant de stocker des données.

Modèle

Fréquence GPU (MHz)

Fréquence Shaders (MHz)

Fréquence mémoire (MHz)

Bus mémoire (bits)

Type de mémoire

Quantité de mémoire (Mo)

Unités de calcul

ROPs

DirectX

Gravure du GPU (nm)

TDP (W)

Bande passante mémoire

Nom de code du GPU

HD4670

750

750

900

128

DDR3

512

320

8

DX10.1

55

70

28.8

RV730

HD4850

625

625

993

256

GDDR3

512

800

16

DX10.1

55

114

59.2

RV770

HD4870

750

750

900

256

GDDR5

512/1024

800

16

DX10.1

55

157

107.3

RV770

HD4890

850

850

975

256

GDDR5

1024

800

16

DX10.1

55

190

116.2

RV790

HD4870 X2

750

750

900

256 x2

GDDR5

1024 x2

800 x2

16 x2

DX10.1

55

286

214.6

RV770 x2

HD5670

775

775

1000

128

GDDR5

512/1024

400

8

DX11

40

61

64

Redwood

HD5750

700

700

1150

128

GDDR5

512/1024

720

16

DX11

40

86

68.5

Juniper

HD5770

850

850

1200

128

GDDR5

1024

800

16

DX11

40

108

71.5

Juniper

HD5850

725

725

1000

256

GDDR5

1024

1440

32

DX11

40

151

119.2

Cypress

HD5870

850

850

1200

256

GDDR5

1024

1600

32

DX11

40

188

143.1

Cypress

HD5970

725

725

1000

256 x2

GDDR5

1024 x2

1600 x2

32 x2

DX11

40

294

238.4

Cypress x2

HD6850

775

775

1000

256

GDDR5

1024

960

32

DX11

40

127

125

Barts Pro

HD6870

900

900

1050

256

GDDR5

1024

1120

32

DX11

40

151

119

Barts XT

HD6950

800

800

1250

256

GDDR5

2048

352vec4

32

DX11

40

200

149

Cayman Pro

HD6970

880

880

1375

256

GDDR5

2048

1536

32

DX11

40

250

164

Cayman XT

GT240

550

1340

1700

128 bits

GDDR5

512/1024

96

8

DX10.1

40

N.C.

50,7

GT215

GTS250

738

1836

1100

256

GDDR3

512/1024

128

16

DX10

55

150

70.4

G92b

GTX260

576

1242

999

448

GDDR3

896

192

28

DX10

65

N.C.

111.9

GT200

GTX260+

576

1242

999

448

GDDR3

896

216

28

DX10

55/65

182

111.9

GT200

GTX275

633

1404

1134

448

GDDR3

896

240

28

DX10

55

219

127

GT200b

GTX280

602

1296

1107

512

GDDR3

1024

240

32

DX10

65

236

141.7

GT200

GTX285

648

1476

1242

512

GDDR3

1024

240

32

DX10

55

204

159

GT200b

GTX295

576

1242

999

448 x2

GDDR3

896 x2

240 x2

28 x2

DX10

55

289

223.8

GT200b

GT430

700

1400

800/900

128

DDR3

1024

96

4

DX11

40

49

25,6/28,8

GF108

GT440

810

1620

800/900

128

GDDR5/DDR3

512/1024

96

4

DX11

40

65

51,2/28,8

GF108

GTS450

783

1566

902

128

GDDR5

1024

192

16

DX11

40

106

54

GF106

GTX460 SE

650

1300

850

256

GDDR5

1024

288

32

DX11

40

N.C.

101,3

GF104

GTX460 768 Mo

675

1350

900

192

GDDR5

768

336

24

DX11

40

150

81

GF104

GTX460

675

1350

900

256

GDDR5

1024

336

32

DX11

40

160

107

GF104

GTX465

607

1215

800

256

GDDR5

1024

352

32

DX11

40

200

95.4

GF100

GTX470

607

1215

837

320

GDDR5

1280

448

40

DX11

40

220

124.7

GF100

GTX480

700

1401

924

384

GDDR5

1536

480

48

DX11

40

250

165.2

GF100

GTX560

823

1646

1002

256

GDDR5

1024

384

32

DX11

40

225

119

GF114

GTX570

732

1464

975

320

GDDR5

1280

480

48

DX11

40

265

142

GF110

GTX580

772

1544

1002

384

GDDR5

1536

512

48

DX11

40

300

179.2

GF110

PC Update 59


dossier : carte graphique

Nos GPU Préférés Au fil de ce dossier, nous avons opté presque toujours pour un GPU moderne, tourné vers un avenir promis à DX11 et plus apte à exploiter les derniers jeux. Evitez les cartes DirectX 10 et méfiez-vous de l’occasion, il y a finalement très peu d’affaires vraiment attrayantes. En outre, au moment de votre achat, guettez les promotions, assez fréquentes sur le marché des cartes graphiques. Quant à acheter la carte la plus puissante pour se mettre à l’abri des ralentissements, ce n’est guère rentable, sauf à ne pas supporter de revoir certaines options à la baisse une fois de temps à autre. En effet, le très haut de gamme coûte cher, sauf si vous considérez que 15 % de gain pour 40 % de coût est rentable. Mieux vaut donc se contenter d’une carte milieu de gamme régu-

lièrement remplacée, limitant ainsi la perte liée à la décote. En modérant volontairement l’influence des jeux trop gourmands, peu représentatifs, et en se basant sur tous les derniers titres, les meilleures cartes ressortent facilement pour chaque type d’écran. La HD5750 512 Mo et la GTS250 sont les meilleurs choix pour le 1 280 x 1 024, évitez la HD5670 devenue trop juste. En 1 680 x 1 050, il faudra lorgner du côté de la HD5770 ou de la GTX460 768 Mo, avec un avantage certain pour cette dernière. La catégorie reine, le 1 920 x 1 080, est beaucoup plus disputée. Dans les sorties récentes, HD6850 et GTX460 1 Go se livrent une bataille sans merci, identiques tant en performantes qu’en tarification. La HD6870,

qui devrait voir son prix baisser sous peu, se révélera une excellente upgrade si vous souhaitez acheter un peu plus puissant. Enfin, la HD5850 en occasion ou en neuf peut être une très bonne alternative, dès lors qu’elle coûte moins cher que la HD6850. Si vous souhaitez jouer en poussant toutes les options à fond, il faudra cependant voir un peu plus large. Les HD6950 1 Go et GTX560 Ti sont alors les cartes phares. Plus rapides mais aussi plus chères, les HD6970 et GTX570 sont aussi au coude à coude, vous choisirez en fonction des technologies propres à AMD ou nVidia. Enfin, la GTX580 n’a guère d’intérêt selon nous, elle est plutôt réservée aux très grosses résolutions ou au surround gaming en SLI, bien que la HD6970 fasse aussi l’affaire.

Aller plus loin Le PCI-Express et ses évolutions Lancé en 2004 par Intel, le bus série PCI-Express remplace l’AGP qui commençait à brider les cartes graphiques. Aussi, on passe de 2 Go/s pour l’AGP 8x au double pour le PCI-Express 16x 1.0. En prime, ce standard est bien plus facile à développer puisque basé sur le PCI, il peut donc accueillir divers périphériques sans difficulté de développement pour les constructeurs. Il est, en outre, plus souple puisqu’architecturé autour de nombreuses lignes cumulables. Il devient alors possible de créer des ports 1x, 4x, 8x ou 16x, basés sur autant de lignes. Annoncé en 2007, le PCI-Express 2.0, actuellement en vigueur, permet de doubler une seconde fois la bande passante. On passe ainsi de 250 Mo/s à 500 Mo/s par ligne, permettant de culminer à 8 Go/s sur un port 16x. Si c’est ce dernier port qui est recommandé pour les cartes graphiques, il est possible de se contenter d’un slot physiquement en 16x mais câblé en 8x. La bande passante divisée par deux affecte légèrement les performances d’une carte graphique monoGPU, comme une GTX580, mais pas plus de 5 %, ce qui n’est pas dramatique. Cela devient nettement plus problématique sur une carte biGPU, comme la HD5970, dont les deux GPU se partagent alors cette même bande passante. Fort heureusement, tous les chipsets desktop fournissent au moins un port 16x. Mais les autres slots ne sont pas toujours aussi rapides, il faudra y prêter attention au moment de brancher la carte graphique. Afin de multiplier les cartes graphiques, il est aussi possible de splitter un port 16x en deux 8x. Chaque GPU est à peine affecté

60 PC Update

Ici, une P8P67 WS Revolution équipée de 7 slots PCI-Express. Les plus longs sont des ports 16X alors que les autres sont des ports 1X, se limitant à 500 Mo/s de bande passante.

mais la puissance offerte par ces deux cartes est alors conséquente en comparaison d’une carte biGPU. Et pour ceux qui ne veulent aucun compromis, le X58 ou les 790/890FX fournissent 32 lignes qui peuvent être réparties en deux ports 16x (16/16), en quatre ports 8x (8/8/8/8) ou encore en trois ports, dont deux sont en 8x (16/8/8). Prévu pour la fin de l’année, le PCI-Express 3.0 double encore les débits. Il sera, comme ses prédécesseurs, rétrocompatible ; aussi, il n’y a aucune raison de s’inquiéter à son sujet pour le moment.

NF200 et Hydra : 32 «fausses» lignes PCI-E Certaines puces qui font office de switchs, comme la NF200 de nVidia ou l’Hydra chez Lucid, se vantent d’offrir plus de lignes PCIExpress. Dans les faits, chacune de ces puces gère jusqu’à 32 lignes PCI-Express, mais si elle est raccordée à un chipset disposant de 16 lignes, comme c’est souvent le cas, elle ne les doublera pas par magie. Pourtant, dès que l’une d’elles est

Ca Car Ca

F a t F a t a l F a F a

ECP GG ECP Gro ECP ECP G http:// http://w http:/ http:/


Une carte graphique standard ne peut requérir, au maximum, qu’un connecteur PCI-Express 8 pins et un 6 pins pour délivrer un total de 300 W. Au-delà, la carte excèderait les limites fixées par le PCI-SIG.

employée sur une carte mère, les constructeurs se font un plaisir d’annoncer que la carte supporte 32 lignes PCI-Express. Ce n’est pas le cas et ne vous attendez pas à bénéficier des mêmes performances que les chipsets haut de gamme embarquant 32 lignes natives. Mais les échanges entre chaque carte graphique, cablée en 8X et non en 4X, se feront plus rapidement, bien que la communication avec le CPU ne soit pas plus rapide. En outre, cela permet, dans le cas des chipsets milieu de gamme (P67 par exemple), de scinder les lignes de facon plus souple lorsque l’on vise plus de deux GPU. Ne succombez donc pas aux sirènes du marketing qui vous feront payer plus cher pour une fonction dont vous n’avez pas besoin. Mieux vaut dans ce cas opter pour une carte mère 790/890FX ou X58 qui gère nativement quatre GPU.

L’alimentation PCI-Express En même temps que le bus de communication, le PCI-SIG a aussi mis en place

quelques normes pour l’alimentation des périphériques PCI-Express. Pour les plus petits d’entre eux, le port peut donc délivrer jusqu’à 75 W, fournis par la carte mère. Ceci sera suffisant pour bon nombre de cartes graphiques d’entrée de gamme, pour les cartes son ou les cartes contrôleurs. En prime, le connecteur PCI-Express 6 pins a été étudié pour pouvoir fournir plus de puissance aux cartes graphiques que l’antique Molex et ce, sans risque de surchauffe. Une version 8 pins, apparue quelques années plus tard, délivre 150 W, soit le double du 6 pins. Une carte graphique équipée d’un connecteur 8 pins et d’un 6 pins pourra donc consommer 300 W (150 + 75 + 75 = 300). C’est la limite imposée par le PCI-SIG, plus ou moins respectée par AMD et nVidia. Certaines cartes mères intègrent des ports Molex censés alimenter les ports PCIExpress, et certaines cartes graphiques font appel à trois connecteurs PCI-Express 6 ou 8 pins (comme l’Ares d’Asus ou la 480 Lightning chez MSI), avec pour objectif de

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‧ Les spécifications sont susceptibles d'être modifiées ‧ Les marques des produits sont sociétés respectives ‧ ‧Toute utilisation autre que celle prévue par n'est pas garantie ‧ Les spécifications sont susceptibles d'être modifiées ‧ Les marques etet dénominations des produits sont la la propriété dede leurs sociétés respectives ‧ Toute utilisation autre que celle prévue par le le fabricant n'est pas garantie ‧‧ Les spécifications sont susceptibles d'être modifiées ‧‧ Les marques et dénominations des produits sont la propriété de leurs sociétés respectives utilisation autre que celle prévue par le fabricant n'est pas garantie Les spécifications sont susceptibles d'être modifiées Les marques etdénominations dénominations des produits sont lapropriété propriété deleurs leurs sociétés respectives ‧ Toute Toute utilisation autre que celle prévue par lefabricant fabricant n'est pas garantie

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dossier : carte graphique

A part pour battre un record sur 3DMark, quatre GPU ne servent à rien.

délivrer une tension plus stable en répartissant l’alimentation sur divers câbles. Toutefois, le nombre de connecteurs branchés n’est pas synonyme de la consommation finale. Ces cartes étant destinées à l’overclocking, cela prévient aussi tout désagrément lié à un dépassement de puissance sur chaque connecteur. SLI et CrossFire, beaucoup de contraintes Introduit en 2004, le SLI couple plusieurs cartes graphiques nVidia pour accroître les performances. Les résultats étaient peu convaincants mais le marketing nVidia a bien fait son travail et ATi a dû emboîter le pas fin 2005 pour lancer le CrossFire. Dans les deux cas, il fallait une carte mère compatible. Mais dans le cas d’ATi, des versions spéciales CrossFire

Les ponts Crossfire sont nécessaires sur les plus gros GPU ATI/AMD pour pouvoir fonctionner ensemble. Si votre carte est équipée de 2 connecteurs, il sera même possible de les chainer pour cumuler 4 GPU !

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étaient équipées d’un Compositing Engine, une puce se chargeant de rassembler les données des deux cartes, impliquant un surcoût mais aussi une prise externe spécifique, reliant les deux cartes. Depuis, les choses se sont bien assouplies chez ATi/ AMD, puisque la firme a mis en place des connecteurs CrossFire internes sur le PCB de presque toutes ses cartes graphiques (les plus petites se passent en général de ces connecteurs et communiquent via le bus PCI-Express). Le CrossFire est ouvert et supporté d’office par n’importe quelle carte mère équipée de deux ports PCIExpress, là où le SLI nécessite une licence payante. En d’autres termes, nVidia a bridé de manière totalement artificielle - entendez software - sa technologie pour pouvoir imposer une licence à qui veut l’exploiter, et en particulier Intel. On se demanderait presque pourquoi Apple et nVidia ne travaillent pas plus souvent ensemble. En 2008, nVidia étant largué sur le marché du chipset, et avec l’apparition du X58, il a bien compris qu’il fallait lâcher du lest et a donc autorisé Intel à employer le SLI sur ses cartes mères, mais de là à proposer le SLI comme standard ouvert, il ne fallait pas rêver. nVidia garde une main de fer vis-àvis du SLI puisque deux por ts PCI-E 2.0 8x (ou PCI-E 1.1 16x) sont nécessaires pour obtenir la licence SLI. En effet, en passant aux por ts 4x, les performances sont réduites. Il n’est

pour tant pas impossible de faire fonctionner deux car tes puisque c’est possible en CrossFire, quelle que soit la vitesse des por ts. Chez nVidia, le SLI ne fonctionne qu’entre deux GPU strictement identiques. Une GTX470 et une GTX480 ne pourront être exploitées, alors qu’elles sont équipées des mêmes GPU (bien que l’un d’eux soit légèrement castré). Les fréquences peuvent, en revanche, différer, tout comme la quantité de mémoire embarquée, mais dans tous les cas, la carte la plus lente limitera les échanges. Chez ATi/AMD, le CrossFire est beaucoup plus souple. Dès ses débuts, une X850 CrossFire Edition pouvait être couplée à n’importe quelle X850, pas seulement la X850XT dont elle reprenait les caractéristiques. C’est encore le cas de nos jours puisqu’une HD5850 peut être couplée à une HD5970.

2, 3 et même 4 GPU ! Début 2006, les GeForce 7950 GX2 inaugurent le Quad SLI. Il s’agit de faire fonctionner ensemble deux de ces cartes biGPU, portant à quatre le nombre de puces graphiques du système. Ce fut un échec total, les performances n’étant presque jamais supérieures à une seule carte. L’arrivée de Vista en 2007 a relancé l’attrait pour le multiGPU et dès la fin de cette année, le CrossFireX permet de mixer jusqu’à quatre cartes, tandis que le 3-Way SLI fait son apparition avec les 8800 Ultra et 8800 GTX. L’utilisation de quatre GPU nVidia se limitera longtemps à l’utilisation de deux cartes biGPU comme les 9800GX2 ou GTX295. C’est avec l’arrivée des GTX480 que nVidia a officialisé le 4-Way SLI, cette technologie étant pourtant déjà disponible pour certains privilégiés depuis la génération précédente. Ces systèmes n’ont, selon nous, aucun intérêt sauf à rouler sur l’or et aimer le bruit. En effet, entre les cartes graphiques et l’alimentation, la note n’a pas de mal à dépasser 1 000 € pour une amélioration moyenne très limitée. A part pour battre un record sur 3DMark, quatre GPU ne servent à rien.

Hydra : mixer n’importe quels GPU Il existe deux modes de combinaison des GPU. Le SFR consiste à attribuer le calcul de différentes zones de l’image aux divers GPU. La répartition peut se faire de façon statique (le premier GPU calculera le haut de l’image, tandis que le second se chargera du


bas) ou de façon dynamique afin d’adapter la charge de chaque GPU le plus efficacement possible. La seconde méthode dite AFR consiste à confier le calcul d’images alternées entières à chaque GPU. Il s’agit du mode le plus simple à mettre en place, mais il est très dépendant de l’optimisation du moteur graphique de l’application, auquel les fabricants de GPU ne peuvent pas apporter d’optimisations. Il a donc peu à peu été abandonné au profit du SFR. Puisque l’attribution des calculs se fait selon un système connu, le CrossFire et le SLI n’ont guère de raisons d’être limités aux GPU de leur marque respective. Mais on peut aisément comprendre qu’AMD n’ait pas envie de prendre en charge le support des GPU nVidia, et réciproquement. C’est donc un acteur tiers, Lucid, qui a récemment proposé de pouvoir mixer n’importe quels types de GPU. Le fonctionnement est très simple : Lucid rajoute dans la chaîne une puce appelée Hydra. Celle-ci sera pilotée par le driver de la firme et attribuera les calculs à chaque GPU. Ceux-ci requièrent toujours leurs drivers respectifs pour fonctionner, de sorte que le rôle de la puce Hydra se limite à répartir les tâches. Mais cela nécessite un très long travail de développement, similaire à celui exécuté par les équipes AMD et nVidia pour le CrossFire et le SLI. A l’heure actuelle, bien que techniquement fonctionnelle, l’alternative n’est donc pas encore viable. Comme le SLI et le CrossFire en leur temps, Hydra souffre de pilotes trop jeunes. En tout cas, cette solution permet de coupler n’importe quels GPU à partir des GeForce 8000 et Radeon HD3000 et si elle arrive à subsister assez longtemps pour arriver à maturité, ce sera une jolie prouesse.

Mélanger une GeForce et une nVidia, c’est désormais possible avec l’Hydra de Lucid. Cette puce prend déjà place sur les cartes « Fuzion » de MSI, ainsi que sur la BigBang Marshal testée dans ce même numéro, mais aussi sur la Crosshair IV Extreme d’Asus et la P67AH2-A d’ECS.

Segmenter une gamme Dans bien des cas, une gamme complète de cartes graphiques repose sur un seul gros GPU. Comme par exemple les HD5000 où dix cartes ont vu le jour, basées sur Cypress XT, dévoilé fin 2009. Composé de 1 600 unités à 850 MHz et d’un bus 256 bits, il équipait la HD5870. Lors de la production, bon nombre de GPU imparfaitement gravés se retrouvent avec des unités non fonctionnelles, sans que cela ne les fasse buguer en quoi que ce soit. Son concepteur définit donc une puce dotée de moins d’unités afin d’en recycler un maximum. Cela lui permet d’étendre sa gamme vers le bas avec un produit moins cher. En outre, certaines puces pleinement fonctionnelles mais moins bien gravées ne parviennent pas à passer les tests pour être cadencées à 850 MHz. La fréquence est donc une seconde variable

d’ajustement. Ces puces déclassées donneront donc lieu à Cypress, sorti des mêmes lignes de production que Cypress XT, équipé de 1 440 unités à 725 MHz et du même bus mémoire. Pour différencier un peu plus les deux modèles, AMD équipe en outre la HD5850 de mémoire moins rapide, d’un PCB moins costaud et d’un ventirad un peu plus léger. La relative rareté des GPU 100 % fonctionnels se traduit par une valorisation bien plus élevée de la HD5870, au détriment de son rapport qualité/prix. Le principe est déclinable à l’envi et parfois de manière temporaire : un petit nombre de puces ne possédant pas 1 440 unités parfaitement stables, AMD les refourgue dans la HD5830, équipée de 1 120 unités à 800 MHz, temporairement, le temps d’épuiser le stock. Afin de limiter les coûts, la HD5830 emploie le même PCB que la HD5850, ainsi que le même type de mémoire.

Le 4-Way SLI permet de réunir 4 cartes graphiques afin de les faire fonctionner de concert et optimiser les performances. Cela nécessite néanmoins une carte mère couteuse, une alimentation puissante et 4 GPU haut de gamme pour un gain très aléatoire.

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dossier : carte graphique

Les GTX480 (au premier plan) et GTX570 sont des parfaits exemples d’optimisation de la part de nVidia. Bien que possédant le même nombre d’unités, la GTX570 a été légèrement revue de sorte que ses fréquences revues à la baisse lui permettent de rester au niveau de la GTX480. En prime, elle coute moins cher et consomme moins !

Mais pour vraiment faire tomber encore plus les prix, un GPU plus modeste est quand même nécessaire. Juniper reprend donc la même architecture que Cypress, mais avec quelques petites modifications pour réduire les coûts. Les GPU de milieu de gamme se destinent à des résolutions moins importantes et ont donc moins besoin de puissance de filtrage. Juniper est à peu de chose près un demi-Cypress, embarquant 800 unités de calcul et un bus mémoire de 128 bits. La version XT à 850 MHz prend place dans les HD5770, tandis que les HD5750 se contentent d’une version castrée à 720 unités et 700 MHz. Viendront ensuite les HD5600 et HD5000 basées sur Redwood, tandis que Cedar sera réservé aux HD5400. Ce dernier tombe à 80 unités de calcul, soit 20 fois moins que le haut de gamme Cypress, mais en conservant une organisation propre aux HD5000.

Quelques exceptions Bien que la gamme des HD5000 soit assez limpide avec une même architecture déclinée dans des GPU de moins en moins puissants et qui équipent des car tes à la nomination cohérente, ce n’est pas toujours le cas. Dans la gamme des GTX400, la plus grosse carte au nom éponyme possède 480 unités de calcul, alors que le GF100 a été initialement conçu avec 512. Le yield n’étant pas assez bon, 32 unités ont donc été désactivées afin d’éviter de jeter une grande partie des puces produites. En complément, la GTX470 hérite d’un GPU ne comptant plus que 448 unités. La GTX465, un peu plus tard, est à la GTX470 ce qu’a été la HD5830 à la HD5850 : une carte disponible temporairement, utilisant le même GPU à peine

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castré et le même PCB, destinée à écouler les stocks de rebuts qui se font un peu trop importants. Une nouvelle révision, le GF110, a permis d’améliorer le rendement et ainsi de passer à 512 et 480 unités pour les GTX580 et GTX570. La gamme des Radeon HD6000 n’est pas non plus exempte d’incohérences. Barts, le GPU dont sont équipées les 6800, repose sur la même architecture que celle des HD5000. Il se situe à mi-chemin entre Cypress (1 600 unités) et Juniper (800 unités) puisqu’il embarque 1 120 unités de calcul. En outre, quelques modifications ont été apportées au traitement de la tessellation, permettant de prendre l’avantage sur les jeux modernes, où le traitement de la géométrie est primordial. Les HD6900 introduisent, en revanche, une nouvelle architecture. Alors que l’ancienne génération emploie des entités capables de traiter cinq instructions en simultané dont une complexe, la nouvelle n’en traite plus que quatre simples. Cela allège grandement le design et le rend en outre plus efficace puisqu’il est très rare de pouvoir paralléliser cinq instructions. Là où Cypress comptait 1 600 unités de calcul, Cayman en possède 1 536 plus performantes, soit une amélioration considérable. AMD maîtrisant plutôt bien le 40 nm et le design ayant été simplifié, le rendement est excellent sur ces GPU. Les puces qui ne

sont pas 100 % fonctionnelles sont donc très rares. Pour segmenter artificiellement sa gamme, AMD a donc castré de façon logicielle ses HD6950 par rapport aux HD6970. Ne voulant tout de même pas gaspiller sa puissance, cette limitation a été plutôt timide, de sorte que la HD6950 n’est pas si loin de sa grande soeur. Mieux encore, elles ont partagé pendant les premiers mois de la production un PCB et de la mémoire en tout point identiques. Un simple flashage de BIOS permettait donc de débloquer une HD6950 en HD6970, sauf dans quelques rares cas où les GPU des HD6950 possédaient des unités véritablement endommagées. C’en est hélas fini puisqu’AMD commercialise désormais des HD6950 avec un PCB différent pour abaisser les coûts de production, mais les GPU sont toujours castrés de manière artificielle. On se retrouve donc avec une gamme où deux architectures résolument différentes cohabitent.

Les HD6900 inaugurent une nouvelle architecture chez AMD, à base de 4 unités au lieu de 5. Celle ci s’avère plus efficace dans de nombreux cas, mais il faudra patienter un peu pour qu’AMD arrive à tirer le plein potentiel de ce nouveau mode de fonctionnement après des années passées à peaufiner l’ancien.

Pour segmenter artificiellement sa gamme, AMD a donc castré de façon logicielle ses HD6950 par rapport aux HD6970.


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dossier : musique 100% pc

Le PC au service de la musique La rédaction Toute votre musique, vos fichiers et vos radios IP partout dans votre maison, quel que soit le matériel que vous utilisiez, éventuellement synchronisés dans plusieurs pièces. Une promesse quasi irréalisable pour tous ceux qui n’avaient fait que tenter leur chance au loto, il n’y a pas encore si longtemps. Que vous utilisiez un PC centralisant vos fichiers ou que vos MP3 soient stockés sur votre smartphone, il est désormais possible grâce au DLNA d’écouter sa musique du fond de son fauteuil, dans son bain, à son bureau, en pilotant des appareils de multiples marques, sans le moindre fil. Et si votre matériel actuel n’est pas compatible, pas besoin de tout changer ! Il est facile d’ajouter de petits boîtiers futés aux multiples fonctions. Mais DLNA est si bien implanté que vous possédez peut-être des appareils compatibles sans même le savoir ! La convergence entre les matériels informatiques (PC, smartphone) et grand public (hi-fi, TV et autres appareils de salon) ne date certes pas d’hier. C’est un sujet qui revient régulièrement sur la table depuis une bonne dizaine d’années, les choses s’étant enfin accélérées, grâce à la puissance croissante des SoC (Systems on Chip), des applications enfin disponibles et des prix plus accessibles. Voyons d’abord toutes les possibilités hardwares et softwares qui vont vous faire vivre votre musique encore plus intensément, pour constater qu’elles sont quasi illimitées, avant de revenir en test et en pratique sur quelques-unes des plus savoureuses ! 66 PC Update

La musique, c’est un art de vivre, une vraie drogue pour certains d’entre nous. Une fois encore, le PC, éventuellement épaulé par un smartphone, peut faire des miracles avec des logiciels bien choisis. Streaming sur votre TV, chaîne hi-fi, synchro dans toute la maison et même au-delà, les possibilités sont infinies !

Les normeS

Hourra pour DLNA et UPnP

D

LNA, Digital Living Network Alliance, est un label qui regroupe plus de 250 entreprises telles que Microsoft, LG, Nokia, Samsung, Sony ou même Dolby ; parmi les rares grandes sociétés absentes, citons Apple. Le DLNA, créé en 2003 et en version 1.5 depuis 2006, n’est pas un protocole ou un matériel, mais une certification que l’on appose sur un produit qui répond à de nombreux standards existants, comme Wi-Fi, Ethernet, HTTP ou UPnP. Il existe des serveurs DLNA

(PC XP/Linux avec un logiciel serveur DLNA ou avec Windows 7 qui l’est nativement, certains NAS compatibles DLNA…) et des clients DLNA (TV, console, platine réseau, ampli, box…). Il arrive que certains constructeurs prétendent à une technique soi-disant maison alors qu’il s’agit ni plus ni moins de DLNA qui certifie environ 10 000 produits. Pierre angulaire de DLNA, la norme UPnP simplifie grandement la mise en réseau des appareils en automatisant tous les réglages, y compris du côté routeur pour assurer l’accès


à Internet. Par exemple, la Xbox 360, compatible UPnP, communique avec un routeur UPnP pour obtenir ses paramètres IP, mais aussi pour ouvrir et rediriger en dynamique les ports dont elle a besoin pour jouer et communiquer. La norme UPnP AV spécifique aux fichiers de type : image, audio et vidéo, optimise les paramètres réseau pour le streaming, chapotée par le consortium DLNA. De très nombreux appareils sont des serveurs UPnP aujourd’hui, c’est pourquoi vous voyez de plus en plus d’objets de toutes sortes apparaître dans votre voisinage réseau. Et de très nombreux logiciels sont des lecteurs UPnP sans même que vous le sachiez. C’est la généralisation de ces normes sur de nombreux appareils qui décuple les possibilités auxquelles nous avons accès aujourd’hui. Par exemple, un ampli moderne comme le Marantz SR7005, compatible DLNA, que nous avons utilisé pour nos tests, est visible depuis votre PC. Windows 7 qui est nativement serveur DLNA, via Media Player, envoie une musique lue depuis votre PC sur cet ampli non plus par un câble audio, mais par un signal réseau, ce qui démultiplie les possibilités d’installation autour d’un serveur centralisé. Un client DLNA peut lui aussi aller chercher des fichiers sur un serveur, ça marche dans les deux sens. Plus pratique encore, il suffit d’avoir un smartphone avec une application DLNA pour prendre

depuis le salon le contrôle de l’ampli et du serveur sur lequel se trouve la musique, où qu’ils se trouvent. Smartphone qui peut aussi, bien entendu, envoyer ses MP3 stockés sur sa microSD à l’ampli en Wi-Fi, sans bouger de votre fauteuil. Sympathique non ? Avec DLNA, par défaut, le serveur envoie les fichiers audio ou vidéo tels quels au lecteur qui se charge de les décoder. De leur côté, les clients DLNA ne sont pas tous égaux dans leur compatibilité avec les divers codecs audio disponibles, vérifiez leur fiche technique pour être sûr que votre codec favori est supporté. Dans tous les cas, les fichiers avec DRM risquent fortement d’être incompatibles. Quoi qu’il en soit, cela implique que le serveur n’a aucun impact sur la qualité audio. Il ne fait que transmettre des données en réseau. Tout ou plus, si celui-ci a des ratés, il y aura des paquets perdus et donc des artefacts. Mais ne croyez jamais un constructeur hi-fi qui vous parlerait de qualité côté serveur… Netbook ou PC de luxe, le fichier envoyé sera le même. A noter que DLNA gère aussi les photos et la vidéo, même si ça n’est pas l’objet de ce dossier. Côté sécurité, un serveur DLNA est dépendant de votre réseau. Si vous donnez l’accès Wi-Fi à un ami de passage, il aura accès à votre musique comme à tout autre élément partagé. Il n’y a pas de notion de droits PC Update 67


dossier : musique 100% pc

aucun contrôle des fonctions de l’appareil restituant la musique, à commencer par le volume. Même problème avec l’allumage ou l’extinction qu’on ne peut gérer à distance. On aimerait avoir accès à ces fonctions sur le contrôleur, histoire de ne pas avoir à garder sous la main la télécommande de l’ampli ou de la TV juste pour ça.

Pour que tous ces appareils fonctionnent, le routeur qui attribue les paramètres IP doit être compatible UPnP ; c’est presque toujours le cas.

en DLNA. Impossible de partager un contenu et d’en interdire l’accès à vos enfants par exemple (seuls les paramètres avancés du partage de médias sous Windows 7 permettent d’imposer quelques restrictions). Côté manque, regrettons que DLNA ne prévoie

A côté de DLNA, défendu par à peu près la terre entière, des solutions propriétaires gardent un certain intérêt notamment pour upgrader un ampli ou une TV non DLNA et grâce à quelques atouts, tels que les Logitech Squeezebox, Philips Streamium ou Sonos que nous détaillons un peu plus loin. Apple propose depuis 2009 AirPlay. Cette norme, dérivée de l’ancien AirTunes, se substitue à DLNA sur les Mac, iPhone/iPad, etc. AirPlay diffuse de la musique ou des vidéos depuis n’importe quel appareil Apple doté d’iTunes, à l’exclusion de tout autre programme de lecture audio/vidéo, et muni d’une connexion Wi-Fi vers un appareil compatible. Rien de plus que DLNA donc, sauf que cette technologie propriétaire et fermée permet à Apple de demander une licence à qui veut l’intégrer. Ainsi, notre ampli Marantz est-il compatible DLNA en standard. Mais si vous voulez utiliser un produit Apple, il faudra payer une licence de 49 $. Ah là là, sacré Apple, toujours le plus fort quand il s’agit de faire payer ! Heureusement, UPnP est disponible sur les produits Apple via des applications tierces.

DLNA concerne tout type d’appareil électronique, comme cet appareil photo Samsung qui peut envoyer directement ses images sur un téléviseur DLNA.

Le PC au coeur de la convergence Le PC joue un rôle majeur dans l’exploitation de la musique numérique, avec pour point fort une capacité à jouer tous les rôles ! Compatible DLNA grâce à Windows et de nombreux programmes tiers, le PC peut notamment faire office de serveur de médias et bien entendu jouer le rôle de lecteur. Pour profiter de la musique, il existe de nombreux media centers performants qui tiennent compte des informations des fichiers musicaux, comme les tags et la jaquette. Le plus célèbre d’entre eux est, bien sûr, Windows Media Center, livré gratuitement avec Vista et 7 dans les éditions Familiale Premium et Intégrale. Ne le négligez pas, il est désormais ouvert à tous les codecs et vraiment agréable à l’usage. Côté serveur, Windows 7 utilise Media Player comme service UPnP qu’il suffit d’activer dans les paramètres réseau, comme nous le montrons dans notre partie pratique. Même si vous préférez utiliser un autre lecteur comme AIMP pour lire des musiques sur votre PC, ça n’est pas très gênant,

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Avec DLNA, votre PC peut envoyer via Media Center (ou tout autre serveur UPnP) les morceaux de musique sur des appareils externes, ici un ampli DLNA branché au réseau.

Media Player n’a même pas besoin d’être lancé pour que le serveur UPnP fonctionne. Citons également les serveurs UPnP J. River (50 $), l’excellent Nero MediaHome qui streame même la télévision en direct (30 €), Moovida et TwonkyServer (15 €). L’ingénieux Asset (26 $), un serveur DLNA conçu exclusivement pour l’audio, se distingue notamment en streamant, si vous le désirez, tout ce qui passe par la sortie audio de votre carte son, par exemple le son des jeux, d’un tuner FM ou d’une carte TV. Mais il n’existe pas de serveurs UPnP à la fois gratuits et performants pour les vieux Windows comme XP. Vous pouvez toujours creuser du côté d’un logiciel comme MediaTomb mais ça reste décevant surtout vu le prix raisonnable des applications citées juste avant, TwonkyServer en tête. Pour recycler un vieux PC en serveur de musique, GeeXboX est une alternative intéressante pour qui maîtrise Linux, d’autant qu’elle se contente d’une configuration modeste (Pentium 4, 1 Go de RAM). Nous revenons plus en détail et en pratique sur les programmes incontournables à la fin de ce dossier.

Smartphones et tablettes Le pilotage en réseau de vos périphériques UPnP Baladeur A/V, navigateur Internet et accessoirement téléphone, le smartphone facilite aussi très largement notre usage de la musique, en parfaite interaction avec PC, ampli ou TV. Des applications Android gratuites le transforment en contrôleur DLNA Wi-Fi comme le récent Skifta, ImediaShare ou 2player, rendant accessibles vos appareils où que vous soyez dans la maison. Mieux encore,

Skifta est une télécommande DLNA qui permet de piloter tous vos appareils, sans bouger.

ils puisent la musique directement dans le smartphone qui devient ainsi un véritable serveur DLNA, émettant les éléments multimédias qu’il contient vers le client de votre choix (receiver UPnP, TV DLNA, chaine hifi…). Ils sont proposés en version gratuite contre l’affichage de quelques publicités. Sur iPhone, vous avez l’embarras du choix. Citons ImediaShare et Media Connect ou PlugPlayer, qui ne sert que de lecteur et contrôleur. Sous Windows Mobile, bien qu’il existe quelques projets de serveurs, de clients et de contrôleurs, nous n’avons trouvé aucune application réellement performante, mais cette plateforme est récente, cela viendra, espérons-le. Lire un fichier MP3 stocké sur son téléphone sur une TV ou un ampli en Wi-Fi, depuis son fauteuil, pour la première fois, est un moment de grâce et ne parlons pas de vos amis non geeks éblouis qui vous trouveront encore plus formidable (ou bizarre, au choix) !

Certains constructeurs, dont Sonos, ont bien compris le potentiel des smartphones modernes.

En bonus, et même si cela n’a aucun rapport avec DLNA ou AirPlay, un smartphone peut devenir une excellente télécommande, pour une maison connectée. Les constructeurs de produits hi-fi, voire des éditeurs tiers, commencent à proposer des applications pour prendre le contrôle de leurs appareils, du moins ceux dotés d’une connexion réseau, donc avec une bien meilleure portée puisqu’un signal Wi-Fi sera toujours meilleur qu’un RF ou infrarouge. C’est au moins vrai sur iOS (iPhone/iPad) et Android, WM7 étant encore un peu récent pour être pris en compte par les constructeurs.

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dossier : musique 100% pc

TV

Un appareil de plus sur le Net ! Nous vivons une époque tellement connectée que les TV se parent de prises Ethernet, voire du Wi-Fi ! Si auparavant, cela était réservé aux modèles haut de gamme tout en ramant copieusement, la tendance s’accélère, si bien que la totalité des TV présentées au CES en janvier étaient des « smart TV » dotées de nombreuses capacités multimédias et compatibles DLNA. Elles iront chercher les éléments multimédias stockés sur votre PC ou smartphone ou plus simplement une clé USB. Les plus évoluées se donnent des airs de media center, affichant jaquettes et autres tags, piloté par leur télécommande. La majorité des constructeurs ajoutent de nombreuses applications propriétaires en bonus, widgets, navigation Internet, application YouTube… elles ne sont pas forcément moches, même si jamais aussi léchées qu’un affichage PC, mais elles sont souvent ridiculement lentes, peu accessibles depuis la télécommande et parfois franchement inutilisables. Mais la partie DLNA consacrée aux images et à la musique est souvent la mieux lotie car elle n’est pas très gourmande en puissance, encore qu’elle soit généralement lente. Si vous n’avez pas d’amplificateur DLNA ni de platine réseau, une TV DLNA avec une sortie audio reliée à un ampli et de vraies enceintes (les HP intégrées

sont encore plus catastrophiques depuis le LED et les TV fines comme des crêpes) est donc une alternative correcte, les modèles annoncés au CES améliorant largement les choses. Après tout, pourquoi acheter un appareil supplémentaire si votre TV sait le faire correctement et est placée au bon endroit. En prime, un smartphone

peut faire office de contrôleur DLNA avec une TV, bien entendu. Nous avons ainsi confortablement envoyé des fichiers MP3 stockés sur un PC deux étages plus haut, sur notre Sony NX700, depuis un Desire, en Wi-Fi via Skifta. Il y a bien un petit délai désagréable entre chaque morceau car la TV « rame » mais ça marche !

Les lecteurs audio : que de variété ! Votre TV ou votre ampli ne propose aucune des merveilles décrites ci-dessus et vous ne voulez pas brancher un PC dessus (quel dommage ;) ). Qu’à cela ne tienne, les lecteurs multimédias qui prennent de très nombreuses formes sont là pour prendre le relais. Certains sont dédiés entièrement à la musique, comme Sonos, Philips et sa gamme Streamium ou Logitech avec sa Squeezebox, et ont pour ambition d’aller plus loin que le DLNA, quitte à être des solutions propriétaires et fermées, mais en agissant en parfaite interaction avec un PC, et en lisant les formats audio les plus courants du MP3 au FLAC (mais pas le SACD).

Ces platines audio en réseau se distinguent par leur petit écran de contrôle, qui permet de s’en servir sans allumer le téléviseur, un bonus non négligeable pour une utilisation principalement musicale. Chez Philips, le ticket d’entrée est à 140 €, de quoi upgrader votre chaîne hi-fi à un coût encore raisonnable au vu des services rendus. Mais il existe aussi une infinité de variantes, prenant parfois des formes insoupçonnées, de votre box ADSL aux consoles de jeu ! Certains de ces produits sont si séduisants que nous les comparerons dans le prochain Hardware Magazine d’avril. En attendant, voici déjà une belle sélection de produits.

de lire la bibliothèque musicale déclarée dans le logiciel Squeezebox-serveur (qui tourne sur l’un de vos PC) et de nombreuses radios Internet. Via plugin, il est même possible de profiter de services payants comme Deezer ou Spotify. Il faut compter 300 € pour la Squeezebox Touch, la version la plus moderne avec écran tactile couleur. La Squeezebox Duet est composée d’un récepteur et d’une télécommande Wi-Fi avec écran couleur. A 350 €, c’est cher payé, si ce n’est que vous pourrez utiliser la télécommande avec plusieurs récepteurs, ven-

Logitech Squeezebox

La télécommande de la Squeezebox Duet synchronise de multiples boitiers disséminés dans chaque pièce de la maison équipée en hifi.

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Les Squeezebox sont des lecteurs réseau (WiFi et filaires, au choix) dotés d’enceintes ou à brancher sur votre ampli ou un kit son PC, pour bénéficier de la musique numérique dans une autre pièce. Contrôlables depuis un PC, un smartphone (applications non officielles) et la télécommande d’origine, elles sont à même

Ecran tactile couleur, synchronisation, plugins vers les plateformes légales, la Squeezebox ne manque pas d’atouts.



dossier : musique 100% pc

Sonos propose la gamme la plus aboutie, cohérente et élégante. Mais elle le fait payer très cher. L’ampli ZP-120 est une bonne affaire comparé à certains produits hifi.

dus au détail 130 €. Logitech vend également les Squeezebox Radio et Boom qui intègrent des petits haut-parleurs, une solution suffisante pour sonoriser la salle de bains ou le garage par exemple. Squeezebox n’est pas UPnP ni DLNA, c’est une solution propriétaire mais performante et répandue, bénéficiant donc d’un support de qualité. Il est possible d’installer plusieurs Squeezebox pour lancer différents morceaux, à différents volumes, dans les pièces de votre domicile ; mais aussi de synchroniser les Squeezebox pour écouter partout la même musique. Il manque clairement à cette solution un produit d’entrée de gamme autour des 100 €. A quand le retour de la si jolie Squeezebox V3 ?

Sonos Sonos vend trois lecteurs et quelques accessoires à la grande complémentarité, c’est sans doute l’ensemble le plus abouti même si cela se paie au prix fort. L’ensemble repose sur un système propriétaire, réseau sans fil compris ! Le S5 qui embarque des hautparleurs est adapté à une chambre si vous ne souhaitez pas investir dans un véritable ampli et des enceintes haut de gamme (il coûte tout de même 400 €). Le ZP90 (350 €) s’apparente plus aux Squeezebox, la finition haut de gamme en plus. C’est un petit boîtier qui récupère la musique en réseau (Wi-Fi ou Ethernet, les deux en standard sur toute la gamme Sonos) et se branche sur un ampli de salon. Si vous n’en avez pas, Sonos vend le ZP120, un lecteur avec ampli intégré (2 x 55 W) tout à fait digne d’un produit hi-fi pour y brancher deux enceintes. Au moins un des produits Sonos doit être branché en Ethernet. Les autres communiqueront avec le premier via un système sans fil non compatible avec le Wi-Fi. Impossible de profiter d’un bridge ou de votre box ADSL donc. Mais Sonos vend son propre bridge si vous avez une grande maison ou des murs épais, le ZoneBridge, vendu 100 €. Les ZonePlayer (récepteurs) Sonos ont tous une entrée ligne, qui a pour particularité

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d’être streamée vers les autres ZonePlayer de votre installation Il est, par exemple, possible d’écouter un vieux vinyle du salon, tout en travaillant dans son bureau. Le Sonos Wireless Dock, un « accessoire » à 120 €, streame quant à lui le contenu musical de votre iPod/iPhone dans toutes les pièces équipées d’un ZonePlayer, tout en chargeant la batterie de celui-ci. Autre gros point fort de Sonos, l’application de contrôle. Au-delà du logiciel PC, Sonos offre une application disponible sur iPhone et Android qui permet de tout piloter, où que vous soyez. C’est très performant… et gratuit !

références comme les récepteurs NP-2500 (200 €) ou NP-2900 (250 €) qui sont conçus pour une écoute multipièce, comme il est possible de le faire avec Squeezebox ou Sonos. Enfin, n’oublions pas le petit et élégant NP-1100 qui pour moins de 150 € en fait autant, tout en prenant moins de place ! C’est l’un des lecteurs UPnP de qualité les moins chers, idéal pour upgrader un bon ampli. Un prix à relativiser pour les petits budgets quand une minichaîne complète, certes bien moins ergonomique, en vaut 300. Les produits Philips Streamium sont totalement compatibles UPnP et certifiés DLNA.

Philips Philips vend plusieurs platines audio réseau regroupées dans une belle gamme bien cohérente dite Streamium. Il existe des modèles autonomes (avec haut-parleurs), très design, parfaits pour animer une pièce secondaire. D’autres sont carrément de petites chaînes complètes qui, en plus de lire des CD ou la radio FM, sont compatibles avec les fichiers musicaux stockés sur votre PC et les radios Internet. Enfin, la gamme comporte des

La gamme Philips est vaste mais un écran couleur est-il nécessaire pour sélectionner ses musiques ?

Les consoles

Le NP-1100 est l’une des solutions les moins chères et pas la moins élégante pour ajouter des fonctions réseau à un ampli.

Toujours dans le principe de qui peut le plus peut le moins, n’oublions pas les consoles, Xbox 360 de Microsoft (2005) et PlayStation 3 (2007) qui sont compatibles DLNA. Microsoft et Sony ont conçu leurs consoles comme de véritables centres multimédias, en complément d’un PC (voire à la place dans l’esprit de Sony). A 150 €, prix d’appel, pour la Xbox, c’est finalement plus abordable que la majorité des platines


Une box ADSL peut faire office de serveur musical dans toute la maison vers votre TV ou votre chaine HIFI.

La Xbox se transforme en véritable Media Center en parfaite communication avec un PC. Dommage que ses codecs compatibles soient bien plus limités.

Les box ADSL

Capable de transcoder, PS3 Media Server peut afficher n’importe quelles musique et vidéo sur votre PS3 ou votre Xbox 360. La qualité de transcodage des films HD laisse à désirer.

audio/vidéo réseau et avec une interface bien plus sexy ! Notez que la Xbox 360 peut devenir un extender, c’est-à-dire une extension de Windows Media Center en s’associant avec un PC Media Center présent sur le réseau. Dans ce mode, la console reproduit exactement l’interface de Media Center sur votre téléviseur, l’ergonomie est identique et il vaut mieux acheter la télécommande que d’essayer de s’en sortir au pad. Mais contrairement aux idées reçues, il n’est pas obligatoire de fonctionner en mode extender pour utiliser la Xbox 360 comme lecteur DLNA. La limitation vient, hélas, des formats supportés et ils sont bien plus restreints que sur les bons lecteurs multimédias. L’éternel inconvénient des systèmes fermés… Si vous avez des fichiers incompatibles, par exemple des musiques en FLAC, nous vous recommandons d’utiliser PS3 Media Server (ps3mediaserver. blogspot.com). Ce programme, conçu par des passionnés pour Windows, OSX et Linux, fait du transcodage. C’est-à-dire qu’il réencode à la volée des fichiers d’un format inconnu de la console vers un format compatible. Pour la vidéo HD, la puissance des processeurs empêche de profiter d’une excellente qualité, mais il n’y a aucun problème pour la musique. Pour Xbox

360 spécifiquement, le programme Transcode 360 (pas de site officiel) fournit le même service, mais PS3 Media Server fonctionne aussi bien sur PlayStation 3 que sur Xbox 360. La Wii de Nintendo n’est pas compatible DLNA, mais des solutions de streaming via page Web en Flash restent possibles, par exemple avec le logiciel TVersity. Cette solution est viable pour la musique, mais la qualité vidéo est, en revanche, déplorable.

La France se singularise du reste de l’Occident ou même du Japon en matière d’ADSL grâce à ses box multifonctions très élaborées. Free, en avance sur la concurrence, a ajouté la compatibilité UPnP/DLNA à sa Freebox HD (V5) depuis mi 2009, les mises à jour 1.5.2 pour le boîtier ADSL et 1.5.11 du module TV. La nouvelle Freebox Revolution (V6) est, bien entendu, compatible, elle va même plus loin en devenant un serveur DLNA, capable d’envoyer le contenu de son disque dur. Une belle option si vous ne voulez pas laisser un PC allumé en permanence. La SFRBox est également un récepteur DLNA, ainsi que la LiveBox. Il faut toutefois penser à activer l’UPnP pour que celle-ci soit visible. Mieux, la LiveBox 2 (le modèle tout plat et carré) fait aussi office de serveur DLNA. Même la jeune DartyBox est compatible UPnP, la V2 étant d’ailleurs capable d’envoyer des médias stockés sur un disque dur USB que vous auriez branché dessus.

Si vous ne voulez pas laisser un PC serveur allumé en permanence, la Freebox fait office de serveur UPnP à moindre frais.

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dossier : musique 100% pc

Les disques durs réseau multimédia sont également capables de lire de la musique. Mais, contrairement à cette Popcorn Hour C-200 et son petit afficheur, il faut toujours allumer la TV.

De nombreuses marques se lancent sur le créneau de la musique numérique et réseau. Pure propose cette drôle de radio avec hautsparleurs intégrés et grand écran tactile.

Les autres

Les lecteurs UPnP sont nombreux, bien que tous ne gagnent pas à être connus. Impossible de tout lister ici, mais citons quelques alternatives. La platine Scoot DXi 80 WL (175 €) et plus encore la DXi50WL, qui à 130 € est parmi les solutions les moins chères, accèdent aux radios IP et aux serveurs UPnP. Elles permettent, en outre, de lire le contenu d’une clé USB ou d’une carte SD. Si vous avez besoin de petits haut-parleurs intégrés, pour mettre sur votre table de chevet par exemple, le récepteur Pure Sensia joue la carte du design. A 300 €, il intègre un grand écran couleur pour afficher le nom de toutes les radios ou les pochettes de vos albums. Chez de nombreux spécialistes hi-fi, des microchaînes hi-fi sont désormais capables de lire des fichiers numériques au travers du réseau. Les prix sont très raisonnables, y compris chez de grands noms comme Sony ou Denon. Sans oublier, par extension, les platines multimédias (qui font aussi de la vidéo, avec de plus en plus souvent un disque dur intégré) comme les Popcorn Hour A-200 ou les TivX TViX S1, pour ne citer que nos références. Seul bémol, elles ont besoin d’un affichage TV, ce qui n’est pas forcément pratique. Enfin, de manière plus anecdotique, certains cadres photo sont certifiés comme lecteurs UPnP. Avant d’acheter, regardez bien la fiche technique pour être sûr que les formats que vous souhaitez sont supportés.

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De plus en plus d’appareils peuvent être pilotés depuis un smartphone en WIFI, lisant les MP3 sur un serveur ou dans sa propre mémoire. Que les mini chaines embarquent des fonctions réseau absentes d’amplis HC bien plus chers restera un mystère parmi d’autres de la logique du monde hifi.

Beaucoup de mini chaines peu couteuses offrent des fonctions réseau. Une alternative aux lecteurs DLNA autonomes.


Amplis

En réseau, comme tout le monde L’amplificateur,a pour fonction première d’alimenter les enceintes en énergie ; il amplifie le signal audio de faible intensité qui sort d’une carte son (par exemple ;) ), afin de mouvoir les haut-parleurs qui génèrent les ondes acoustiques que nous percevons. Précisons que le terme ampli est souvent utilisé par abus de langage, nous devrions le plus souvent parler d’ampli intégré. C’est-à-dire un appareil multifonction qui regroupe à la fois le préampli (gère les entrées, modifie, améliore, formate le signal sonore, voire décode les formats multicanaux, etc.) et l’amplificateur de puissance (qui ne fait qu’alimenter les enceintes). En plus de gérer un grand nombre d’enceintes et de formats audio home cinéma, tels que le Dolby Digital TrueHD ou le DTS Master Audio, les amplis intégrés modernes dit «home cinema» sont désormais capables de profiter de la musique dématérialisée ; plus besoin de brancher une platine CD pour écouter de la musique ! Sur les appareils de milieu de gamme (de 400 à 1 000 €), on trouve souvent un port USB pour lire des fichiers. A partir de 1 000 €, de plus en plus d’amplis sont reliés au réseau et à Internet. Ils sont alors souvent capables de se connecter à des radios Internet et lorsqu’ils sont compatibles avec la norme DLNA, le principe est alors exactement le même que pour une TV, l’ampli allant chercher les fichiers multimédias sur votre PC serveur ou se laissant piloter par celui-ci. Sauf que les petits afficheurs ne permettent pas de naviguer très facilement dans une bibliothèque musicale, renforçant fortement l’intérêt d’une application de contrôle sur un smartphone, à moins que cet ampli ne serve de centrale vidéo et

Vendu moins de 1 000 €, le 708 d’Onkyo est l’un des amplis réseau les moins chers.

Les amplis dotés de fonctions réseau sont trop chers. Préférez leur un modèle plus économique associé à un lecteur UPnP soit branché sur un projecteur ou une TV, auquel cas, on peut profiter de son OSD. Mais sur notre Marantz, c’était lent, laid, entre mode texte et Windows 3.0 et finalement peu praticable. Et nous parlons là d’un ampli à 1 600 € (certes excellent par ailleurs). Il est vraiment vivement conseillé d’utiliser votre smar tphone en complément tant c’est pénible ! A quand un ampli embarquant Android ? ;) Du reste, le prix à partir duquel les fabricants hi-fi consentent à proposer ces services est bien trop élevé. Heureusement, il existe beaucoup de solutions pour upgrader un ampli ou une TV en lecteur multimédia, DLNA inclus, et elles le font

Les amplis avec entrée réseau, comme ce SR7005 de Marantz, lisent vos fichiers locaux, les radios Internet, voire des plateformes légales comme Deezer.

bien mieux que n’importe lequel d’entre eux. Sauf à vouloir une grosse installation home cinéma, nous vous conseillons donc de rester sur des amplis de gamme raisonnable et de leur adjoindre un Sonos/ Squeezebox/Streamium ou encore mieux un PC, bien entendu ;).

Signe des temps, Marantz livre une application pour contrôler son ampli depuis un smartphone. L’ampli a même une page Web afin de piloter ses fonctions essentielles !

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dossier : musique 100% pc

DAC Audio, oeuvre d’art marketing Le DAC, Digital to Analog Converter (convertisseur numérique vers analogique) est un concept très à la mode dans le milieu de la hi-fi. D’après nos essais et notre expérience, c’est surtout l’esbroufe marketing du moment ! Mais d’abord, qu’est ce qu’un DAC ? Pour de vrai, il s’agit d’un convertisseur de signal audio numérique, au sein d’un PC, platine CD, baladeur, etc., en signal analogique diffusable sur un ampli traditionnel (non équipé d’un préamp numérique et de son propre DAC autrement dit), via une connexion analogique. Certes, cette puce a une réelle influence sur la qualité sonore, sans parler des éventuels parasitages que peut subir le signal analogique dans un PC mal conçu ou pire un portable. Mais une bonne carte son interne ou externe, à moins de 100 €, propose un signal tout à fait exemplaire, qu’une oreille normale et objective peut difficilement critiquer. Du reste, nous avons pu avoir accès à une paire d’enceintes à 15 000 €, une paire de JBL K2 S4800 pour ne pas les nommer, dont on peut raisonnablement penser qu’elles sont à même de restituer les différences qualitatives entre plusieurs DAC. Insistons sur la notion de qualitatif et non pas de coloration, propre à chaque puce bien que l’idéal de notre point de vue soit la neutralité. Eh bien, nous n’avons pas pu distinguer de réelles différences entre une carte son ultrahaut de gamme, une Squeezebox ou le DAC d’un ampli très haut de gamme relié en numérique. Certains audiophiles nous diront que nous n’avons pas de bonnes oreilles ou plus sûrement que nous n’utilisions pas de câbles assez chers, soyons en sûr ;) Pourtant, les marques de hi-fi ont inventé le DAC en boîte. Autrement dit, toujours un bout de carte son, estampillé hi-fi plutôt qu’informatique, supposément bien meilleur et vendu… à un prix hi-fi. Il est vrai que la sortie analogique des cartes son de base, intégrées aux cartes mères, est perfectible, quoique très écoutable dans la majorité des cas. Pour les adeptes du son parfait, plutôt que de dépenser des centaines d’euros dans un DAC, pourquoi ne pas s’offrir une carte son haut de gamme ? Une Asus Xonar Essence STX à 160 € - dont

on a, du reste, déjà bien du mal à dire qu’elle apporte une différence qualitative comparée à des cartes plus modestes - n’a rien à envier à des produits hi-fi à 400 ou 800 €, avec lesquels elle partage bon nombre de composants. Certes, les utilisateurs d’ordinateurs portables ne peuvent pas installer une carte son haut de gamme. Pour eux, un DAC audio USB est une solution, mais il ne sert à rien d’en acheter un hors de prix. Une simple Creative X-Fi HD (carte son USB) à 92 € en fait plus que tous les DAC audiophiles vendus à prix d’or ! Quant à ceux vendus à plus de 1 000, espérons que la poudre aux yeux est fournie avec. Le monde de la hi-fi n’hésite décidément jamais quand il s’agit d’alpaguer le client prêt à croire que prix rime avec gain de qualité distinguable. Quant à ceux qui prétendent que l’électricité fournie par un PC est suffisamment instable pour favoriser une alimentation externe (et donc un DAC), nous leur rappelons que les alimentations PC de qualité sont, au contraire, des exemples de stabilité, l’overclocking étant plus sensible que l’oreille humaine en la matière ! Le DAC peut, en revanche, se concevoir pour une écoute 100 % casque, car il en existe des spécialisés en la matière. Mais encore une fois, les cartes son sont plus intéressantes, puisque les modèles haut de gamme vendus autour de 150 €, tant chez Asus que chez Auzentech, proposent un véritable préampli casque, avec une impédance à la hauteur (jusqu’à 600 ohms !) et même une prise Jack 6 mm, afin d’alimenter les meilleurs casques audio du marché. En fait, le seul DAC qui nous paraisse intéressant est le modeste HRT iStreamer pour qui veut brancher en direct son iPhone/iPad sur un ampli avec la meilleure qualité. Voici parmi tant d’autres un bel exemple de DAC cher… dont on aimerait comprendre le prix. L’Arcam rDAC, 400 €.

Pour brancher un iPhone et son connecteur propriétaire sur un vieil ampli en analogique, avec une meilleure qualité que sa prise casque, voici le HRT iStreamer à 150 €. Vérifiez quand même que vos enceintes restituent la différence !

Les plateformes de musique légales comparées Il existe de plus en plus de solutions légales de musique, à des prix acceptables. Nous avons volontairement délaissé celles qui ne proposent que l’achat de musique, comme iTunes ou Fnac Music, pour nous concentrer sur la nouvelle tendance de l’offre musicale, le streaming. Toutes les plateformes citées concernent au moins la France. Si la Belgique est exclue, nous le préciserons. Les offres limitées aux Etats-Unis, comme Rhapsody, ne sont pas testées.

Deezer Depuis 2007, Deezer fait partie des leaders de la musique à la demande. Il fut notamment le premier à proposer une offre légale en France avec un accord signé de la SACEM, l’inévitable société des ayants droit. Peu à peu, le catalogue

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s’est étoffé pour atteindre aujourd’hui plus de 7 millions de titres. L’offre gratuite existe toujours en 2011, elle donne accès à la majorité des morceaux de musique en qualité raisonnable, MP3 128 kbps mais est régulièrement ponctuée de spots publicitaires, depuis que les offres payantes

sont apparues fin 2009. Deezer Premium (4,99 € par mois) élargit le catalogue et donne accès à la qualité supérieure, soit 320 kbps. Deezer offre également une application pour mobiles (Apple, Android, BlackBerry, WM7, Nokia, Samsung, difficile de faire mieux). Gratuite, celle-ci ne donne


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dossier : musique 100% pc

restrictions que celle de Deezer et les autres. Les abonnés payants profitent également d’un widget de bureau Windows pour piloter la musique, sans avoir besoin de garder un navigateur grand ouvert.

musicMe

Deezer Premium+ donne accès à une qualité supérieure (320 kbps) et l’application mobile complète. Bien qu’il soit possible d’écouter de la musique hors ligne, vous n’aurez pas la main sur les fichiers téléchargés, qui ne vous appartiennent pas.

pas accès au répertoire de musique incroyable de Deezer, mais simplement aux Web radios. Il faut payer l’abonnement Deezer Premium+ (9,90 € par mois) pour débloquer le catalogue de morceaux de musique où que vous soyez. Avec cet abonnement, il est même possible de télécharger, sur un PC et un smartphone, les titres de votre choix pour les écouter hors ligne. Deezer a noué de nombreux partenariats si bien qu’il est également possible d’en profiter depuis des solutions matérielles, comme Sonos ou Logitech Squeezebox que nous essayons ci-après. Comme pour les téléphones mobiles, il faut être au moins abonné en Premium pour accéder au catalogue de titres. Pour les passionnés de musique, Deezer propose également d’échanger autour des artistes et de leurs créations, sur un réseau social très développé. S’il fonctionne en Belgique, le catalogue gratuit de Deezer se réduit comme peau de chagrin.

taux le bitrate varie de 128 à 320 kbps suivant les morceaux (plus un titre a été ajouté récemment au catalogue, meilleure est sa qualité). Les rares publicités, dont le bandeau est affiché à droite de l’interface (pénible sur la petite résolution d’un netbook par exemple), sont supprimées grâce à l’abonnement Grooveshark Plus (6 € par mois), tandis que l’abonnement Grooveshark Anywhere (9 € par mois) permet de profiter de la musique n’importe où depuis son téléphone mobile, l’application gratuite ayant les mêmes

musicMe n’a peut-être pas le catalogue musical le plus riche parmi les ténors de la musique à la demande (6,6 millions de titres, tout de même), mais c’est l’un des rares à se soucier de la qualité et, surtout, à laisser le choix du format des fichiers que vous souhaitez télécharger. L’accès gratuit permet d’écouter des millions de morceaux en MP3, mais des abonnements payants permettent de télécharger de la musique si vous désirez l’écouter hors ligne, sur un baladeur par exemple. La première formule, l’écoute en ligne (5 € par mois) surprime la publicité. Le téléchargement de MP3 est disponible à partir de 3,90 € par mois, pour 3 à 5 titres seulement ou encore 29,90 € par mois pour 25 à 47 titres (les prix varient d’un titre à l’autre). Dans ce cas, vous avez le choix entre MP3 192 kbps, MP3 320 kbps, AAC et même WMA lossless ! Enfin, l’abonnement avec téléchargement illimité ne coûte que 9,90 € par mois, mais le format imposé est du WMA 192 kbps avec DRM, ce qui limite franchement son usage, les baladeurs Apple étant par exemple incompatibles. L’abonnement téléchargement illimité à musicMe ne fonctionne pas en Belgique.

Qobuz Petit jeunot de la musique à la demande, Qobuz fait la part belle à la qualité audio. Accessible uniquement sur abonnement (13 € par mois), son catalogue de 6 millions de titres s’écoute en MP3 320 kbps. A ce niveau, bien que le MP3 soit un format dit destructeur, dur d’entendre la

Grooveshark Autrefois client P2P, Grooveshark a suivi la même évolution que plusieurs confrères tels que Napster pour devenir aujourd’hui un important site de musique à la demande, légal. N’offrant pas du tout l’aspect communautaire de Deezer, il se concentre sur l’essentiel : l’écoute musicale. Son interface, sur un navigateur Web, est simplissime avec un gros champ de recherche en plein milieu de l’écran. La qualité sonore est assez variable, généralement correcte mais il n’y a aucun format lossless. Il s’agit de MP3 dont le

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Grooveshark offre une interface simple et fonctionnelle, dans le navigateur web. Le catalogue de musiques accessibles en France est un peu moins complet que Deezer ou Spotify (certains artistes manquent, des albums sont incomplets).


Spotify

MusicMe, c’est à la fois du streaming, à la fois de l’achat de musique. Depuis quelques mois, un vaste choix de formats est proposé, jusqu’au WMA lossless.

différence avec un CD audio. Pourtant, Qobuz va encore plus loin ! Comme musicMe, le site ne se contente pas de streaming mais vend également des morceaux et des albums. Certes, nous nous intéressons essentiellement au streaming, mais l’effort qualitatif et la liberté de choix du format de Qobuz méritent le détour. En effet, sont proposés à l’achat des albums en qualité standard (MP3) à 9,99 €, ces mêmes albums en « vraie qualité CD » au même prix et, pour certains d’entre eux, la qualité « Studio Masters », c’est-à-dire le son tel qu’il est enregistré en sortie de table

de mixage, 24 bits 96 kHz ! Et Qobuz insiste bien sur le sujet, pas question de tricher en réencodant un SACD du commerce. Les albums proposés en Studio Masters sont bel et bien récupérés directement auprès de la maison de disques, sans la moindre perte ou coloration. Tous les fichiers téléchargés sur Qobuz sont sans DRM, ils peuvent donc être utilisés comme bon vous semble. Une application pour iPhone/iPad vient de sortir, permettant d’écouter la musique où bon vous semble avec votre abonnement. Rien de prévu pour l’instant pour les autres smartphones.

Qobuz s’adresse aux amoureux de qualité. Le catalogue, encore jeune mais en constante progression, fait la part belle aux albums de classique et de jazz proposés en très haute qualité.

Ouvert au public depuis 2008, Spotify connaît un grand succès. Développé en Suède, il s’agit d’un logiciel de peer-to-peer dédié à l’écoute en streaming de musique. Ne fonctionnant que dans certains pays d’Europe, et malheureusement pas en Belgique, il propose pour les Français un catalogue monstre de 10 millions de titres. Contrairement aux autres plateformes qui fonctionnent à l’aide d’un site Web, Spotify impose l’installation d’un logiciel maison qui rappelle iTunes. En effet, pour garantir à ses clients du MP3 à 320 kbps (160 kbps par défaut, il faut activer l’option), plutôt que de débourser des fortunes en bande passante, Spotify mise tout sur le P2P si bien que le serveur sait quels morceaux sont stockés en cache chez chacun de ses abonnés et lorsqu’une personne souhaite écouter une musique en particulier, ce sont les autres utilisateurs qui lui envoient plutôt que le serveur ! Impossible de noter le moindre ralentissement pourtant, un serveur central veillant à la qualité du service. L’inscription est obligatoire, le compte gratuit (Spotify Open) permettant d’accéder à l’intégralité du contenu avec une limite d’écoute à 20 h par mois. Spotify Unlimited (4,99 € par mois) supprime toute la publicité, active le mode radio et n’impose plus de limite d’écoute. Enfin, Spotify Premium (9,99 € par mois) permet de profiter de la musique en déplacement, grâce aux applications pour iPhone, Android, WM6.x, Symbian et Palm. La synchronisation entre votre mobile et votre ordinateur est parfaite, le moindre changement de playlist effectué d’un côté se retrouve de l’autre. Précisons que la version mobile est limités à 160 kbps. Autre point fort de Spotify, l’effort de partenariat avec le maximum de plateformes, comme Deezer. Il est ainsi possible de retrouver l’intégralité du catalogue Spotify sur Squeezebox et même sur Sonos, sans oublier les PC sous Linux et les Mac !

Spotify est le leader Européen de la musique en streaming, au nombre d’abonné en tout cas. Contrairement aux autres, il est nécessaire d’installer une application spéciale.

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dossier : musique 100% pc

Votre propre plateforme ? Si aucune de ses plateformes ne vous convient, si vous avez déjà tant investi dans vos MP3 que vous ne voulez plus payer d’avantage, il est désormais possible de streamer la musique stockée sur votre PC sur internet ! Un logiciel serveur comme Audiogalaxy, installé sur le PC contenant votre musique va la streamer sur internet vers un client Windows, Android ou iOS. Le tout est bien sur sécurisé par mot de passe. Attention toutefois à ne pas exploser votre

forfait de téléphone, même « illimité » d’autant que le serveur ne laisse comme option de bitrate que high ou low quality. Gérant 200 000 fichiers au maximum, supportant les fichiers FLAC, AAC et MP3, Audiogalaxy est néanmoins très pratique, à condition que votre PC serveur tourne 24/24 et éventuellement un simple complément à la musique stockée sur votre téléphone ou PC portable puisque qu’il est gratuit.

Les meilleurs logiciels PC

Il existe énormément de lecteurs audio ou multimédias sur PC, mais la majorité d’entre eux sont conçus pour une utilisation strictement locale. Voici une sélection des meilleurs programmes compatibles UPnP.

Windows 7 Media Center

Avant de chercher un programme externe, considérez Windows 7. Ses fonctions multimédias ont beau être perfectibles, notamment sur le support de certains formats, Windows 7 et Media Center sont de très bonnes bases. L’ergonomie et l’esthétique sont de bon niveau, avec un module de musique entièrement revu et proche de la perfection. Les jaquettes s’affichent bien, le tri et la recherche fonctionnent, une télécommande Media Center permet même d’aller rapidement vers un artiste en utilisant les touches multifonctions (chiffres et lettres, façon SMS sur téléphone portable). Des plugins, comme le populaire mcShoutCast, ajoutent les radios Internet. Il n’en existe pas, en revanche, pour Deezer ou Spotify, il faut lancer un navigateur via les bonus. Si vous êtes sous XP ou ne voulez pas de Media Center, XBMC est aussi un lecteur UPnP. Pour les fans de Media Portal, il faut attendre la version 2, en développement depuis des années et sans date de sortie annoncée.

sans problème sous XP et Vista. D’autre part, plus souple, JRiver est également un récepteur DLNA qui accepte volontiers d’être piloté depuis une télécommande Wi-Fi, un smartphone avec une application DLNA par exemple. Enfin, JRiver est conçu pour les amateurs de qualité et, en plus des formats les plus courants tels que le MP3, il supporte nativement la lecture des fichiers APE, FLAC, Windows Media Lossless et Apple Lossless. Depuis la version 14, il propose une correction d’enceintes géniale qui permet de compenser le positionnement et il peut même communiquer avec la carte son en ASIO (si celle-ci est compatible) plutôt qu’en DirectSound, bien que ça n’ait pas grand intérêt pour la simple reproduction musicale. Il coûte 50 $, une somme qui nous semble justifiée en raison de l’orientation résolument moderne et qualitative du programme, surtout si vous n’êtes pas utilisateur de Windows 7.

Twonky

JRiver JRiver est une alternative tout-en-un à Media Center. Tantôt lecteur de médias, en fenêtré, tantôt media center en plein écran, il est aussi et surtout compatible DLNA, capable de fournir du contenu à votre TV, votre ampli, votre chaîne ou votre console. Media Center 7 le fait déjà ? Oui… à condition de posséder Windows 7, tandis que JRiver fonctionne

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depuis quelques années au multimédia. Pour 30 € seulement, Nero MediaHome4 est une solution de mise à niveau géniale pour les utilisateurs de Windows XP. MediaHome 4 est un serveur DLNA qui intègre des fonctions de transcodage et de contrôle à distance des récepteurs DLNA. Ainsi, depuis votre PC, vous pouvez envoyer du contenu, musical et vidéo, sur d’autres ordinateurs ou récepteurs comme une TV DLNA ou une Xbox 360. Tous les formats sont supportés, y compris les vidéos en mkv (depuis la version 4) et les musiques achetées sur iTunes. Il est même possible d’envoyer la TV en direct, bien que la qualité du transcodage ne soit pas géniale, même avec les meilleurs réglages. Bémol, s’il est possible de tout contrôler depuis le PC sur lequel MediaHome est installé, la prise de contrôle à distance de MediaHome est impossible.

Nero MediaHome La gravure sur PC justifie de moins en moins l’achat d’un logiciel dédié, c’est pourquoi Nero se convertit

Twonky est un ensemble d’applications dédiées à l’expansion du PC et du numérique dans toute la maison. TwonkyServer, proposé pour Windows à partir d’XP, ainsi que Linux et Mac OS, est un véritable serveur DLNA qui ne consomme quasiment aucune ressource et peut tourner sur de modestes PC recyclés (il n’y a pas de transcodage, donc un vieux P4 suffit). TwonkyManager permet d’organiser et de profiter de ses médias, créer des playlists, lancer la lecture d’un média depuis le serveur Twonky vers n’importe quel récepteur DLNA, par exemple une musique


vers votre platine réseau et une photo vers un cadre photo numérique. Pour un utilisateur de Windows 7, il n’apporte pas de nouvelles fonctionnalités, mais son interface mérite le détour. Il ne coûte que 15 €, que vous n’achetiez que le Server ou que vous preniez l’ensemble Server/ Manager. Une version d’évaluation de 30 jours est disponible. Gros point fort, Twonky existe aussi en version mobile, pour iPhone et Android. Twonky Mobile est l’une des meilleures télécommandes DLNA, TwonkyServer Mobile permettant même d’envoyer des fichiers médias stockés sur votre téléphone vers les récepteurs DLNA. Autre point fort : c’est gratuit (et tout aussi mignon que sur PC) !

Asset Asset est un serveur UPnP (compatible DLNA) un peu à part, qui est conçu exclusivement pour l’audio. Il supporte, bien sûr, l’envoi de tous vos fichiers musicaux, tags et pochettes comprises, c’est un minimum. Quelques fonctionnalités avancées lui confèrent un grand intérêt, comme la possibilité d’ajuster automatiquement le gain des fichiers pour éviter tout écart de volume trop important et surtout la capacité à capturer ce qui passe par la sortie son de votre PC, afin de l’envoyer également sur le périphérique DLNA de votre choix. Cette fonction est géniale puisqu’elle permet, par exemple, d’envoyer le son d’un tuner FM ou TV (ou quoi que ce soit,

du reste) sur votre récepteur DLNA et non pas seulement des fichiers locaux. Le panneau de configuration est, en revanche, très abscons. Asset Premium (nécessaire pour streamer la sortie son de votre PC) coûte 26 $.

La musique partout dans la maison, 100 % PC Tous les appareils que nous avons présentés dans ce dossier font rêver n’importe quel geek, mais pourquoi ne pas tout faire à l’aide de PC, quand le domicile en compte déjà un peu partout ? Depuis l’arrivée de Windows 7, les choses se sont fortement simplifiées puisque le lecteur Windows Media permet facilement de lire de la musique d’un PC sur un autre, de prendre le contrôle du lecteur à distance et même d’en profiter de l’extérieur via Internet ! C’est bien sûr une conséquence immédiate de la compatibilité avec DLNA, le lecteur Windows Media tant décrié étant désormais à la fois un serveur et un lecteur UPnP.

Première étape, ouvrez le lecteur Windows Media, cliquez sur Bibliothèque, puis sur Diffuser en continu. Activez la diffusion en continu. En allant dans le Panneau de configuration, puis le Centre réseau et partage, vous aurez accès à des réglages plus précis concernant votre politique de sécurité. Dans ce dernier, cliquez à gauche sur Modifier les paramètres de partage avancés, il faut activer la diffusion de médias en continu, puis, dans Résidentiel ou Professionnel, cliquez sur Choisir les options de diffusion de contenu multimédia. Lorsque vous l’avez activé, vous pouvez nommer votre bibliothèque musicale et choisir dans la liste les ordinateurs ou programmes à qui vous donnez accès.

Dans les options de diffusion avancées, vous pouvez régler les droits, appareil par appareil.

C’est tout ! Vous pouvez désormais lire vos musiques d’un PC sur l’autre, tout autant que lire depuis un autre PC. En ouvrant le réseau, il y a sous Ordinateurs une catégorie Périphériques médias dans laquelle apparaissent tous vos PC Windows 7 correctement configurés, ainsi que les éventuels lecteurs réseau, comme une Xbox ou toute autre platine DLNA. Lorsque c’est un serveur (icône avec une note de musique et un négatif), vous pouvez lire aisément tout le contenu multimédia de l’ordinateur distant sur le vôtre. Avec un récepteur (icône avec le bouton de lecture en vert), vous pouvez envoyer de la musique vers cet ordinateur et ainsi contrôler la lecture à distance. Il est amusant de constater que, depuis le PC que vous utilisez, vous pouvez parcourir le contenu de la librairie des autres ordinateurs… ou d’ailleurs de tout autre serveur DLNA.

Vous pouvez activer le partage de médias et régler certaines options basiques depuis le lecteur Windows Media.

Pour les utilisateurs de Windows plus anciens, il n’existe pas de solutions aussi simples. L’emploi de programmes spécifiques, comme Nero MediaHome, est alors nécessaire.

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pratique : serveur de jeu

Créez votre propre serveur de jeu dédié

Vous ne supportez plus les joueurs indésirables qui viennent polluer les serveurs de jeu sur le Net et gâcher vos parties ? Vous jugez le prix des serveurs multijeux trop onéreux pour vous et votre connexion haut débit est de toute façon insuffisante pour organiser une LAN party chez vous ? Ou il n’existe peut-être plus de serveurs en ligne dédiés à vos jeux préférés ? Alors pourquoi ne pas recycler votre vieux Core 2 Duo ou Core 2 Quad pour créer votre propre serveur LAN de jeu dédié et ainsi rompre avec le manque de convivialité propre au virtuel, en organisant des rencontres pour jouer et partager votre passion avec les autres.

D

epuis longtemps maintenant, le jeu en ligne a très largement pris le dessus sur le jeu en solo. De quoi rehausser l’intérêt des jeux qui ne brillent guère avec des campagnes en solo, qui, en plus de ne pas dépasser les 6 ou 7 h en durée de vie, se montrent parfois assez moyens, pénalisés par des mécanismes de gameplay simplifiés à l’extrême et une intelligence artificielle quasi absente, pour séduire un public plus large. Sans parler de l’aspect scénario et narration pas toujours au niveau qu’on espérerait. Il reste heureusement la partie jeu en ligne qui permet aux joueurs d’affronter d’autres adversaires « intelligents », grâce aux serveurs de jeu publics présents dans le monde entier sur le Web, voire de s’affronter entre amis en louant un serveur de jeu privé. Une solution onéreuse, surtout dans le cas d’un serveur capable d’héberger plusieurs jeux, qui restera malgré tout moins conviviale qu’une LAN party entre amis, alors pour-

Manuel DA COSTA quoi ne pas monter votre propre serveur de jeu ? Avant d’aller plus loin, précisons qu’un serveur de jeu comprend un PC tout à fait classique, un OS, ainsi qu’une version dite « serveur » du jeu auquel vous souhaitez jouer à plusieurs. Au contraire d’un jeu installé sur votre PC qui intègre tous les éléments de base (moteur 3D, physique, audio, IA, etc.), la version « serveur » de ce même jeu n’intègre qu’une architecture logicielle réseau de type client-serveur, capable de créer et de gérer chaque aspect d’une partie multijoueur : création et contrôle de la partie suivant des règles prédéterminées (maps, nombre de joueurs, de personnages non joueurs, règles de jeu, durée de la partie, système de chat in-game, système antitriche, etc.), réception, interprétation et diffusion des opérations effectuées par chaque joueur à tous les joueurs présents sur le serveur, gestion de l’état de la partie et des joueurs (score, connexions/ déconnexions de joueurs, etc.), etc. Il est, par conséquent, impossible de jouer à partir de la version serveur d’un jeu.

Le choix de l’OS En combinant à la fois simplicité de configuration, fonctionnalités d’un serveur domestique et performances, Windows Home Server est sans doute l’OS le plus adapté pour créer un serveur de jeu.

Avec Steam, il suffit d’ouvrir les propriétés du jeu, de sélectionner Définir les options de lancement et d’ajouter le paramètre –console, pour activer la console développeur.

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En combinant à la fois simplicité de configuration, fonctionnalités d’un serveur domestique et performances, Windows Home Server est sans doute l’OS le plus adapté pour créer un serveur de jeu.


Pour un serveur de jeu, n’importe quel OS fera, en théorie, l’affaire, à commencer par une distribution Linux telle que Debian qui présente l’avantage d’être gratuit. Malgré tout, vous devrez définir précisément les serveurs de jeu que vous souhaitez utiliser, avant de vous tourner vers la solution Linux, puisque cette dernière ne supporte tout simplement pas tous les serveurs de jeu. C’est le cas, par exemple, d’Alien Swarm, du dernier volet Aliens vs Predator et de Crysis Wars. Et s’il reste possible d’utiliser le wrapper Wine pour installer et gérer la version Windows d’un serveur de jeu, les performances seront en contrepartie légèrement moins bonnes. L’autre solution consiste, par conséquent, à utiliser Windows XP, Vista ou 7 s’il vous reste une licence traînant dans un coin. Ces distributions n’ayant pas été conçues dans le cadre d’une utilisation serveur (fonctionnalités et services inutiles, consommation des ressources plus élevée), il reste préférable de vous tourner vers Windows Home Server, qui combine à la fois simplicité de configuration, fonctionnalités d’un serveur et meilleures performances. Un choix particulièrement intéressant puisqu’en plus de bénéficier d’un serveur de jeu dédié, que vous n’utiliserez sans doute pas quotidiennement, vous profiterez d’un serveur domestique centralisant de nombreux services et divertissements numériques, sur l’ensemble de votre réseau, en évitant par la même occasion la duplication des données sur tous les appareils de votre domicile : serveur de streaming audio/vidéo, partage d’imprimantes, partage de fichiers, serveur proxy, hébergement d’un site Web et d’un FTP, sauvegarde et protection des données, domotique, serveur de communication vocale TeamSpeak, Mumble ou Ventrilo, etc.

Les préparatifs de base Quel que soit votre OS, vous devrez, tout d’abord, attribuer une adresse IP statique à votre serveur, pour en faciliter l’accès, en modifiant les propriétés de votre contrôleur réseau (Panneau de configuration\Réseau et Internet\ Connexions réseau), accessibles grâce à un clic droit. Dans la fenêtre qui s’affiche, sélectionnez la ligne Protocole Internet version 4 (TCP/IP v4), puis cliquez sur le bouton Propriétés, avant de cocher la case Utiliser l’adresse IP suivante, et de renseigner l’adresse IP statique de votre choix, par

Pour que votre serveur de jeu dédié puisse être visible par les PC des joueurs, assurez-vous que le nom du groupe réseau est identique pour tout le monde.

exemple 192.168.1.98, suivie du masque de réseau qui est, par défaut, 255.255.255.0. Validez les changements, puis assurez-vous ensuite que la fonction bureau à distance, qui est indispensable pour administrer votre serveur depuis n’importe quel poste du réseau, est bien activée. Rendezvous pour cela dans les Propriétés système via un clic droit sur le Poste de travail, puis ouvrez l’onglet Utilisation à distance, avant de vérifier que la case Autoriser les utilisateurs à se connecter à distance à cet ordinateur est bien cochée. Sous Windows Vista et 7, l’appellation de cette fonction est légèrement différente et s’intitule N’autoriser que la connexion des ordinateurs exécutant le Bureau à distance avec authentification NLA. Pour finir, toujours dans les Propriétés système, mais cette fois-ci dans l’onglet Nom de l’ordinateur, attribuez un nom à votre groupe de travail, par exemple BOBS, ce qui permettra à votre serveur de jeu dédié d’être visible par tous les postes qui se connecteront localement à votre réseau, à condition qu’ils utilisent le même nom de groupe de travail. Notez qu’un redémarrage de votre machine sera alors requis pour valider les changements.

Installez un serveur source

Bien qu’il soit léger et performant, Ubuntu Server n’est pas le meilleur choix pour créer un serveur dédié de jeu, puisque tous les titres ne proposent pas une version serveur sous Linux.

Maintenant que votre serveur est prêt à être administré à distance, le clavier, la souris et l’écran ne vous seront plus d’aucune utilité, puisqu’il vous suffira d’ouvrir l’application Remote Desktop Connection, située dans le menu Démarrer\Programmes\Accessoires, à partir de n’importe quel poste client, et de saisir l’adresse IP du serveur (192.168.1.98 dans notre cas), l’identifiant de connexion et le mot de passe. Une fois connecté, commencez par créer un répertoire que

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pratique : serveur de jeu

Quelle configuration pour un serveur de jeu dédié ? L’hébergement d’un serveur de jeu capable d’accueillir jusqu’à 18 joueurs n’impose aucune configuration monstrueuse, si bien qu’un Core 2 Duo E6400/Athlon II X2 épaulé par 2 Go de mémoire et un disque dur véloce de 500 Go suffiront. Si votre but est, au contraire, d’organiser des LAN parties régulières et d’héberger plusieurs serveurs de 18 à 32 slots simultanément, préférez un Core i5 2400 épaulé par au moins 4 Go de mémoire. Quant au disque dur, privilégiez une grappe RAID 0 composée de deux disques de 500 Go, pour assurer de bonnes performances en lecture/écriture, la taille moyenne d’un répertoire de serveur dédié étant de 5 Go par jeu. Pour ce qui est de la bande passante nécessaire, si un switch/routeur de 100 Mbps suffit amplement, préférez un modèle 1 Gbps qui n’est pas beaucoup plus onéreux et qui assure un niveau de confort ultime, surtout si plusieurs joueurs doivent simultanément télécharger des patchs, des mods ou encore des maps manquantes.

L’activation du bureau à distance, dans les propriétés du système, est indispensable pour pouvoir administrer votre serveur de jeu depuis un poste client.

vous nommerez, par exemple, dedicatedservers, avant d’y télécharger le serveur Windows HLDS Update Tool (http://store.steampowered.com), qui ne nécessite dorénavant plus aucun compte Steam. Ouvrez ensuite une invite de commandes (menu Démarrer, Exécuter, et saisir la commande cmd), rendez-vous dans le répertoire que nous venons de créer ensemble, à l’aide de la commande cd \DedicatedServer, puis exécutez la commande hldsupdatetool.exe. Maintenant que la base du serveur dédié source de Valve est installée, il ne vous reste plus qu’à installer les serveurs pour les jeux de votre choix. Vous devrez, pour cela, saisir la commande type hldsupdatetool.exe –command update –game <game>

Parce qu’ils sont inadaptés pour un usage serveur par défaut, vous serez contraint de désactiver de nombreuses fonctionnalités, désinstaller plusieurs programmes et optimiser la gestion des services pour alléger Windows 7, Vista ou XP et obtenir de meilleures performances.

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Pour être facilement accessible, votre serveur de jeu doit posséder une adresse IP statique.

-dir <installdir>, en remplaçant la variable <game> par le nom du jeu que vous souhaitez installer et la variable <installdir> par le chemin indiquant l’emplacement du répertoire d’installation. Pour connaître la liste des serveurs de jeu disponibles, saisissez la commande hldsupdatetool.exe –command update –game list –dir <le répertoire d’installation d’hldsupdatetool. Pour installer la version serveur du jeu gratuit Alien Swarm dans

Windows HLDS Update Tool est le composant de base indispensable pour installer des serveurs de jeu.


En créant votre propre serveur de jeu dédié, vous pourrez rompre avec le côté impersonnel propre aux parties multijoueurs sur le Web et organiser régulièrement des rassemblements entre passionnés pour jouer mais aussi partager vos connaissances. serveur : nombre de joueurs limite, nom du serveur, mot de passe d’administration à distance, fonction chat, etc. La création d’un tel fichier, à l’aide de l’utilitaire Notepad de Windows, ne s’improvise évidemment pas et vous devrez préalablement prendre connaissance des commandes CVars de base communes à tous les serveurs sources de Valve (http://developer.valvesoftware.com/wiki/Console_Command_List), mais également découvrir les commandes spéciales à votre serveur de jeu. Vous trouverez généralement cette liste sur les forums officiels de la plateforme Steam (http://forums.steampowered.com), sur les sites officiels respectifs des jeux, ainsi que sur les sites communautaires de fans. C’est le cas, par exemple, du wiki communautaire Alien Swarm (http://alienswarm.wikia. com) qui est une véritable encyclopédie détaillant chaque aspect du jeu : marines, ennemis, arbre de compétences, équipement, armement, commandes console et serveur, achievements, maps officielles et custom

Les commandes CVars, indispensables pour configurer et administrer un serveur de jeu à distance, se trouvent généralement sur le forum officiel du jeu.

le répertoire DedicatedServer\AlienSwarm situé sur la partition D, vous devrez, par exemple, saisir la commande hldsupdatetool.exe –command update –game alienswarm -dir D:\DedicatedServer\AlienSwarm.

Configurez et lancez votre serveur de jeu dédié Une fois la version serveur de votre jeu installée, vous devrez éditer ou créer le fichier server.cfg, dans le répertoire cfg, situé dans le dossier d’installation du serveur de jeu (dans notre cas, D:\DedicatedServer\ AlienSwarm\swarm\), qui contiendra tous les paramètres de jeu de votre

Une simple ligne de commandes suffit pour installer un serveur de jeu Valve.

Administrer le serveur à distance Si nous avons vu qu’il était possible de lancer le serveur en mode graphique, ce dernier n’offre pas de réel intérêt, puisque votre serveur pourra être administré à partir de n’importe quel poste client exécutant le jeu, à l’aide de la console développeur et de la commande rcon. En règle générale, la console développeur est accessible une fois le jeu lancé, via la touche ². Si ce n’est pas le cas, vous devrez soit activer cette dernière dans les paramètres du jeu, soit ajouter un paramètre de lancement au raccourci présent sur votre bureau. Une information que vous trouverez sur les forums du site officiel du jeu. Dans le cas de Crysis, mais aussi Far Cry et Crysis Warhead, vous devrez, par exemple, ouvrir les propriétés du raccourci de lancement, puis ajouter le paramètre –devmode dans la cible du raccourci, soit «D:\Program files (x86)\ Electronic Arts\Crytek\Crysis\Bin32\Crysis. exe» –devmode. Dans le cas d’un jeu Steam, c’est également très simple puisqu’il suffira

de faire un clic droit sur le titre de votre choix, pour ouvrir les propriétés. Dans la fenêtre qui s’affiche, sélectionnez Définir les options de lancement et ajoutez le paramètre –console avant de valider. Une fois le jeu exécuté, connectezvous à la partie hébergée par votre serveur, ouvrez la console, puis saisissez la commande rcon_password votremotdepasse. Vous avez maintenant les droits nécessaires pour modifier chaque paramètre de votre serveur à la volée, à l’aide de la commande rcon et des commandes CVars, que vous pouvez récupérer en tapant rcon cvarlist. La liste étant plutôt longue, ne retenez que les commandes utiles comme, par

exemple, la commande rcon users qui permet d’identifier les joueurs présents sur votre réseau, suivie de rcon kick <nom ou ID du joueur> pour bannir un joueur de la partie.

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pratique : serveur de jeu

Avant de pouvoir lancer un serveur de jeu, vous devrez éditer/créer un fichier de configuration server.cfg.

maps, etc. D’autres jeux intègrent, au contraire, un fichier .pdf détaillant les commandes serveur de base, au sein même de leur répertoire d’installation. Ce qui est notamment le cas du récent Aliens vs Predator. Une fois que vous aurez pris connaissance des commandes existantes pour votre serveur de jeu, vous serez capable de créer un fichier server. cfg sur mesure et de modifier radicalement les mécanismes de jeu et donc l’expérience de jeu avec vos amis. Il suffit, pour cela, de créer un nouveau document texte, à l’aide de l’utilitaire Notepad, et de le renommer en server.cfg. Pour vous aider, voici un exemple de fichier server.cfg destiné au serveur de jeu Alien Swarm.

Vous aurez le choix entre exécuter un serveur dédié en mode graphique…

…ou en mode texte.

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hostname «Bobs - Alien Invasion» # Nom du serveur sur le réseau sv_rcon_log 1 # Active l’administration à distance rcon_password babylon5 # Création d’un mot de passe d’administration permettant de modifier les paramètres du serveur, à partir de la console du jeu version client sv_password «bobs» # Protection de l’accès au serveur, à l’aide du mot de passe bobs. sv_lan 1 # Active l’option LAN (Local Area Network – réseau local) hostport 27016 # Port réseau utilisé par le serveur maxplayers 4 # Nombre de joueurs max sur le serveur default_maxplayers 4

L’activation de la console développeur est indispensable pour administrer le serveur dédié à distance, à partir de n’importe quel poste client exécutant le jeu.


asw_horde_interval_min 40 asw_horde_size_max 12 # Nombre min/max de créatures composant une vague asw_horde_size_min 9 asw_horde_class asw_ALIENTYPE # Remplacer ALIENTYPE par le type de créatures que vous souhaitez faire apparaître (parasite, bugshield, buzzer, boomer, mortabug, etc.). Bref, les possibilités de configuration sont très nombreuses et nous vous laissons le soin de toutes les découvrir à travers les différents wikis et forums. Une fois le fichier server.cfg d’Alien Swarm créé, il ne vous restera plus qu’à lancer le serveur, en saisissant la commande type suivante, pour un serveur SRCDS (SouRCe Dedicated Server), dans l’invite de commandes : srcds.exe –game <nom du jeu> -console +exec server.cfg. Ce qui permet de lancer le serveur en mode console, en tenant compte du fichier server.cfg que vous aurez créé. Pour arrêter le serveur, utilisez la combinaison de touches CTRL+C. Précisons qu’il est également possible de lancer le serveur en mode GUI, c’est-à-dire avec une interface graphique. Vous devrez, pour cela, ne pas utiliser le paramètre –console, ce qui dans le cas de notre serveur Alien Swarm donne ceci : srcds.exe –game swarm +exec server.cfg.

De nombreuses ressources communautaires sont disponibles à travers le Web, pour vous aider à configurer et administrer votre serveur, comme ici avec Crysis France.

mp_disable_autokick 1 # Empêche le serveur d’exclure un joueur sv_alltalk 1 # Les joueurs entendent tous les autres joueurs sans restriction d’équipes sv_voiceenable 1 # Active la fonction chat in-game sv_allowdownload 1 # Permet aux joueurs connectés de récupérer du contenu manquant (maps, custom maps, sprays, etc.) sv_alternateticks 0 sv_consistency 1 # Empêche les joueurs d’utiliser des fichiers customisés (sprays, tweaks, etc.) sv_pausable 0 # Désactivation de la fonction pause du serveur sv_cheats 0 # Désactive les interrupteurs de triche (1 pour activer) sv_allow_lobby_connect_only 0 # Commande indispensable pour démarrer le serveur sans erreurs En activant les interrupteurs de « triche » via la commande sv_cheats 1, vous pourrez modifier de nombreux paramètres du jeu qui affecteront, par exemple, le niveau de difficulté. C’est le cas des commandes suivantes avec Alien Swarm : asw_horde_override 1 # Force l’apparition de nouvelles vagues d’Aliens asw_wanderer_override 1 asw_horde_interval_max 60 # Intervalle min/max en secondes entre chaque vague ennemie

Monter son propre serveur de jeu dédié est également un excellent moyen pour pallier l’absence de serveurs sur le Web pour jouer, comme ici avec Battlefield 2.

Certains jeux intègrent un fichier .pdf regroupant les commandes CVars indispensables pour configurer et administrer un serveur, comme ici avec Crysis Wars.

Les autres serveurs de jeu Avec la démocratisation de l’accès haut débit dans nos foyers, les développeurs concentrent leurs efforts pour développer de nouveaux services (services cloud computing pour sauvegarder les parties, les statistiques des joueurs, évolution des personnages, contenus additionnels payants, organisation de compétitions, achievements, chat en ligne, services communautaires, etc.) au détriment de l’option LAN party en plein déclin. Pourtant, malgré tous les services en place et à venir qui sont loin d’être désagréables, le jeu en ligne est encore loin d’offrir la même convivialité qu’une LAN party. Si bien, qu’à l’exception de la plateforme Steam de Valve, il est assez rare de pouvoir trouver des serveurs de jeu dédiés, même s’il en existe encore quelques-uns, à l’image de Far Cry, Crysis, Crysis Warhead, Battlefield 2 ou encore F.E.A.R. Le fonctionnement de ces serveurs dédiés est d’ailleurs strictement identique à ceux de Valve : édition/création d’un fichier server.cfg pour la configuration de base du serveur, lancement du serveur, administration à distance à l’aide des commandes CVars et rcon. La seule différence se situe au niveau de l’installation, qui s’effectue non pas à l’aide d’une commande, mais à l’aide d’un exécutable à télécharger sur le site officiel du jeu. Vous ne serez, par conséquent, pas dépaysé et serez à même d’organiser vos LAN parties privées.

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pratique : process windows

Controlez les processus de Windows : plus de sécurité, plus de performance Méconnus, les processus sont pourtant des éléments fondamentaux de Windows. Nombre d’entre eux constituent les fonctions du système d’exploitation, accompagnés par quantité de services et programmes tiers, bien plus opaques que les applications visibles dont vous vous servez. Ainsi, lorsque Windows semble souffrir de ralentissements récurrents et inexpliqués, il peut être intéressant de déterminer quel est le processus responsable afin de corriger le problème. A l’aide de Process Explorer, outil gratuit de Microsoft, c’est plus facile et plus complet. Manuel Da Costa

A

ccessible via la combinaison de touches Ctrl + Alt + Suppr, le gestionnaire des tâches est un modeste outil de monitoring dont le seul mérité est d’être intégré à Windows. Il visualise la charge des principales ressources de votre ordinateur, les programmes, les processus et les services en cours de fonctionnement. Incomplet, nous lui préférons toutefois Process Explorer qui est gratuit et qui offre de nombreuses autres possibilités. Mais avant de détailler son fonctionnement et de comprendre comment un processus peut provoquer des ralentissements ou des erreurs système, revenons sur certains aspects fondamentaux de Windows.

Un processus possède les mêmes droits que l’utilisateur l’ayant exécuté.

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Un processus, qu’est-ce que c’est ? Pour mieux comprendre comment une application ne répondant plus peut rendre le système instable, commençons par définir le processus, qui est un concept clé utilisé dans tous les systèmes d’exploitation, caractérisant un ensemble d’instructions (un programme). En pratique, lorsque vous exécutez une application, le système d’exploitation crée un appel système ou événement qui exécute l’ensemble des instructions du processus dans un espace d’adressage mémoire et un UC virtuel (une partie des ressources du processeur) attribués par l’OS. Notez que chaque processus possède les mêmes droits que l’utilisateur qui l’a exécuté. Les threads sont quant à eux des miniprocessus (ou processus léger) dans un processus. Ils utilisent le même espace d’adressage que le processus auquel ils appartiennent et partagent donc les mêmes informations, ce qui leur permet de communiquer plus facilement et rapidement. Firefox utilise, par exemple, un seul processus (firefox.exe), alors que les threads caractérisent en partie toutes les fonctionnalités du navigateur : gestionnaire de téléchargement, onglets de navigation, rafraîchissement d’une page, extensions, gestion des favoris, historique, gestion des thèmes, console Web, etc. Le cas de Google Chrome est légèrement différent, car le navigateur est géré par le processus maître chrome.exe et utilise autant de processus chrome.exe sous-jacents que d’onglets ouverts.


Plus complet et gratuit, Process Explorer remplace avantageusement le gestionnaire des tâches Windows.

Contrairement au gestionnaire des tâches Windows, Process Explorer détaille les handles de chaque processus.

Le gestionnaire des tâches Windows surveille les ressources de l’ordinateur, les programmes, les processus et les services en cours de fonctionnement mais on peut aller beaucoup plus loin dans la surveillance de ces données avec Process Explorer.

C’est-à-dire qu’à chaque onglet, correspondent un processus et des threads. De cette façon, si un onglet ne répond plus ou se montre instable, ce dernier n’affectera pas le fonctionnement du navigateur tout entier. Même avec un seul coeur de processeur, un OS dit multitâche est capable d’exécuter plusieurs actions simultanément. Il ordonnance séquentiellement les processus (répartition du temps d’exécution sur les UC virtuels), enregistre les informations de chaque processus dans la table des processus et assure la synchronisation mais aussi la communication entre les processus. Et tout ceci de manière totalement transparente pour l’utilisateur. D’où cette illusion de simultanéité. Il suffit parfois hélas qu’un seul processus cesse de répondre pour empêcher l’OS de basculer vers d’autres processus et provoquer un freeze, certes de plus en plus rare, mais aussi de sérieux ralentissements. La solution est alors d’invoquer le gestionnaire des tâches Windows, afin d’identifier le processus responsable avant de l’interrompre.


pratique : process windows

consommation des ressources. En double cliquant sur le processus, vous pourrez alors déterminer s’il appartient ou non à un processus parent, s’il exécute d’autres processus, ou encore vérifier que ce n’est pas un ou plusieurs threads qui sont responsables de l’inactivité du processus, avant de choisir entre suspendre, redémarrer, ou tuer le processus à l’aide d’un clic droit. Si vous jugez qu’un processus consomme trop, vous pouvez également choisir de désinstaller l’application, avant de lui trouver un remplaçant plus léger.

Les malwares utilisent couramment le processus hôte svchost.exe pour se dissimuler.

Process Explorer : installation et configuration Développé par Windows Sysinternals (http://technet.microsoft.com/fr-fr/sysinternals/), Process Explorer est une alternative gratuite au gestionnaire des tâches Windows. L’intérêt de Process Explorer réside dans sa capacité à offrir des informations beaucoup plus détaillées sur les processus. Process Explorer ne nécessitant aucune installation, il suffit de télécharger l’archive et de la décompresser à l’emplacement de votre choix, avant de lancer l’exécuProcess Library est une base de données table. Avant toute chose, vous indispensable pour identifier avec précision les DLL, devrez commencer par cocher la processus et services. fonction Replace Task Manager, dans le sous-menu Options. Ceci permettra d’invoquer par défaut Process Explorer à chaque fois que vous utiliserez la combinaison de touches Ctrl + Alt + Suppr. Par défaut, Process Explorer affiche sous la forme d’une arborescence la liste des processus parents et enfants en cours d’exécution, leur PID (Process IDentifier) qui permet surtout de différencier des processus ayant le même nom, la consommation des ressources (processeur et mémoire), la description de chaque processus, suivie de l’éditeur. Soyez néanmoins très prudent car Process Explorer prend soin de séparer les processus en deux catégories distinctes : les processus critiques et les processus applicatifs. Les processus critiques sont représentés par l’arborescence wininit.exe et caractérisent tout simplement les processus du système (pilotes, services, etc.). Vous devrez, par conséquent, y réfléchir à deux fois avant d’entreprendre l’arrêt l’un d’eux, car en cas de mauvais choix, vous pourriez tout simplement provoquer un plantage complet du système. Les processus affichés à partir d’explorer.exe sont, quant à eux, applicatifs et sans danger. Pour pouvoir analyser en détail les processus, quelques réglages restent à faire. Commencez par sélectionner l’option Show Lower Pane, à partir du menu déroulant View, qui aura pour effet d’ajouter un volet détaillant les handles du processus que vous aurez sélectionné. Les handles sont des pointeurs vers d’autres ressources telles que les fichiers, bibliothèques dynamiques .dll et les clés de la base des registres utilisées, ou encore les threads en cours. Personnalisez ensuite l’interface via l’option Select Columns, toujours dans le menu déroulant View, puis sélectionnez les informations dont vous souhaitez disposer. Pour ne pas surcharger inutilement l’interface, retenez les options Description, Company Name, Verified Signer et Version. Si vous souhaitez davantage d’informations, un double clic sur le processus de votre choix vous les fournira.

Comment identifier un processus malicieux ? A partir de là, il est assez simple d’identifier un processus trop gourmand ou responsable de dysfonctionnements du système, en surveillant la

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Via la fenêtre des propriétés, il est possible de vérifier si un processus utilise ou non des ports réseau sans autorisation.

Identifier un processus malicieux est, en revanche, un peu plus compliqué et les astuces qui vont suivre devraient vous aider. Commencez par vérifier que le processus possède une signature numérique authentifiée par Windows. S’il ne dispose d’aucune signature valide, rien ne prouve, en effet, que le processus provient de la source prétendue, sauf si vous connaissez avec certitude l’identité de l’éditeur et la description du processus. Ce qui est, par exemple, le cas de certains pilotes bêta. Notez, par ailleurs, qu’un processus malicieux donne rarement ce genre d’informations. Pour aller plus loin, vérifiez que le chemin d’exécution du processus suspect ne se trouve pas dans un répertoire temporaire (fichiers temporaires du navigateur Web, fichiers temporaires Windows, etc.), les programmes s’exécutant généralement à partir du répertoire Program Files et Windows\system32, alors que les applications portables sont exécutées à partir du répertoire où elles se trouvent. Certains malwares utilisent, quant à eux, l’injection DLL pour ajouter une bibliothèque dynamique ou DLL non autorisée à un processus, qui est généralement identifiable en cas d’absence de description, d’éditeur et de version. Utilisez la combinaison de touches Ctrl + D pour afficher dans le volet du bas toutes les DLL invoquées par un processus. De la même façon, les malwares disposant des privilèges nécessaires sont capables de camoufler des processus au sein même de svchost.exe, qui est un processus hôte très utilisé pour héberger de nombreux services Windows (centre de sécurité, Wi-Fi, NetBIOS, DHCP, Audio Windows, etc.). Vous devrez, par conséquent, effectuer un double clic sur svchost.exe, avant d’ouvrir l’onglet Services pour détecter le ou les intrus présentant le même signe distinct : l’absence de description et d’éditeur. Pour être toutefois certain que vous êtes bien en présence d’un processus, d’un service ou d’une bibliothèque malveillants, complétez votre analyse à l’aide d’un antivirus en vous rendant à leur emplacement sur le disque indiqué dans le volet Propriétés, ou bien utilisez une base de données spécialisée (www. processlibrary.com/fr ; www.what-is-exe.com ; www.what-process.com). Une recherche Google sur le nom d’un processus renvoie très souvent à sa description également, en particulier s’il est dangereux. Une activité anormale sur le réseau (Propriétés, onglet TCP/IP), un nom proche d’un vrai processus Windows (par exemple isass.exe au lieu de lsass.exe ou rundll32.dll au lieu de rundll32.exe), ou encore l’affichage d’un processus sur fond violet caractérisant une structure modifiée souvent utilisée pour camoufler certaines actions, sont autant d’indices qui permettent de définitivement suspecter un processus malicieux. Si Process Explorer est un formidable outil, on ne pourra en conclusion s’empêcher de noter que n’installer des programmes légaux et/ou de bonen qualité vous dispensera au maximum de l’utiliser, ce qui n’est au final pas plus mal ;)


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Selection Software

Sélection Software Manuel da Costa

Un explorateur Windows sur mesure L’explorateur Windows est loin d’offrir l’ergonomie et les fonctionnalités nécessaires pour gérer efficacement les fichiers et répertoires. Et ce n’est malheureusement pas la fonction Aero Snap de Windows 7, qui permet d’afficher deux fenêtres côte à côte en les faisant simplement glisser vers les bords de votre écran, ou encore les bibliothèques situées sur le volet de gauche de l’explorateur, qui pourront y changer grand-chose. Ce qui n’est pas le cas de FreeCommander XE (www.freecommander.com), une alternative à l’explorateur Windows qui propose de nombreuses fonctionnalités, parmi lesquelles le double fenêtrage permettant d’afficher le contenu de deux répertoires dans une même fenêtre, la gestion des onglets, un visionneur de fichiers, un outil de compression/décompression d’archives, un client FTP, la synchronisation de dossiers, etc. Bien qu’il soit moins complet que Total Commander qui reste un must incontournable (www.ghisler.com), FreeCommander XE est gratuit et répondra aux besoins de la plupart d’entre nous. D’autant plus que vous pourrez lui ajouter TeraCopy (www. codesector.com) qui, à l’image de SuperCopier dont le développement est à l’arrêt depuis de nombreux mois, est un gestionnaire de copie/déplacement de fichiers. Une fois installé, TeraCopy (1) supplante le gestionnaire de copie/ déplacement de fichiers intégré à Windows et permet à la fois de meilleures performances, de mettre un transfert en pause et de le reprendre ultérieurement et de suivre en temps réel vos transferts de fichiers (liste de fichiers en attente de transfert, taille de chaque fichier, chemin d’accès, taux de transfert, intégré au menu contextuel Windows, test de l’intégrité des fichiers après transfert, liste des erreurs). Face aux éventuels problèmes d’erreurs de transfert, TeraCopy vous proposera différentes options permettant de les résoudre, avant de reprendre le transfert des fichiers ayant posé problème. La version payante de TeraCopy ajoute, quant à elle, la possibilité de transférer vos fichiers vers vos répertoires favoris, de sélectionner automatiquement des fichiers utilisant la même extension, ou encore de supprimer des fichiers de la liste d’attente.

Debian 6.0 Squeeze

1

92 PC Update

Si nous n’avons pas pour habitude d’annoncer chaque nouvelle distribution Linux, tant ces dernières se montrent nombreuses à cause d’un cycle de développement que nous jugeons beaucoup trop court, ne permettant pas d’intégrer de véritables innovations, nous ferons ici une exception avec Debian 6.0 Squeeze (www.debian. org) qui débarque après 24 mois de développement intensif. En plus d’être la distribution référence inspirant de nombreuses distributions et de supporter de nombreuses architectures (PowerPC, x86-64, Sparc, Mips, etc.), Debian 6.0 se distingue avec deux nouveaux portages expérimentaux (x86 et x64), qui utilisent à la place du noyau Linux, un noyau FreeBSD, qui offre à la fois des fonctions avancées en termes de réseau, de meilleures performances, ainsi qu’une sécurité accrue. Le tout avec une interface utilisateur façon Debian. L’autre nouveauté majeure concerne les portages utilisant le noyau Linux, qui est aujourd’hui complètement libre, les firmwares « propriétaires » étant maintenant proposés en tant que modules indépendants librement téléchargeables en cas de besoin. Sans oublier l’assistant d’installation qui est dorénavant 100 % graphique.


Récupérer des flux radio Bien qu’il soit aujourd’hui facile d’écouter la radio via Internet, les possibilités offertes pour le faire se limitent généralement à un lecteur propriétaire, ou au lecteur audio intégré au site Web. Il est toutefois possible d’utiliser n’importe quel autre lecteur audio, à condition de récupérer le lien URL de la Web radio, qui n’est pas celui qui est affiché dans la barre d’adresse de votre navigateur Web. Ce dernier est, au contraire, masqué et vous pourrez le récupérer de deux manières. La première méthode consiste à superposer le curseur de votre souris sur le lien ou l’image pointant vers le lecteur audio. Le lien URL de la Web radio devrait alors s’afficher en contrebas, dans la barre d’information de votre navigateur Web ou à droite de la barre d’adresse, comme c’est le cas avec Firefox 4. Lien URL qu’il suffit alors d’exporter vers le lecteur audio de votre choix, à l’aide d’un simple copier-coller. Cette méthode ne fonctionnant pas à tous les coups, nous vous recommandons d’utiliser l’extension gratuite DownloadHelper (www.downloadhelper.net) pour Firefox. Une fois l’extension installée, lancez le lecteur audio intégré de la Web radio que vous souhaitez écouter, puis déroulez l’onglet DownloadHelper situé à gauche de la barre d’adresse, avant de sélectionner la commande Copier l’URL et de l’exporter vers votre lecteur audio. Les autres navigateurs n’offrent, malheureusement, et à notre connaissance, aucune solution satisfaisante pour récupérer le lien URL d’une Web radio.

Calibre

AIMP 3

Calibre (http://calibre-ebook.com) n’est pas une nouveauté, mais devant l’engouement envers les tablettes tactiles qui s’accélère, ce dernier est devenu un logiciel incontournable puisqu’il permet de créer très simplement votre propre e-book au format epub sous Windows et Linux. Nous parlons ici des vrais e-books, c’està-dire des documents composés uniquement de texte et dont les pages se recomposent automatiquement en fonction de la résolution du lecteur. Calibre ne se limite toutefois pas à cette seule fonction puisque c’est aussi un lecteur d’e-books capable de gérer votre collection de livres électroniques en local ou sur un espace Web protégé, de convertir des flux RSS ou des sites Web en e-books, ou encore de convertir vos e-books dans un format compatible avec votre tablette tactile (epub, fb2, lit, lrf, mobi, pdb, pdf, pmlz, rb, rtf, etc.). Un outil qui aurait pu être presque parfait s’il était capable de convertir les e-books protégés par DRM.

Alternative russe et gratuite à Winamp et consor ts, AIMP (www.aimp.r u) débarque en version 3, avec une interface visuelle retravaillée mais sur tout, un moteur audio réécrit apportant quelques nouveautés intéressantes : support complet du ReplayGain (fonction améliorant le son), suppor t des fichiers Ogg multipistes, DTS/TAK, Audio Stream Input Output (ASIO) qui est maintenant obsolète et remplacé par le WASAPI (Windows Audio Session API) depuis Vista, pour réduire la latence avec les équipements audio numériques, émulation 5.1/7.1, etc. On retrouve, par ailleurs, l’extracteur/encodeur audio intégré permettant de ripper vos CD et d’encoder vos morceaux musicaux à la volée, un éditeur de tags complet, la possibilité d’enregistrer les Web radios, ainsi qu’un égaliseur audio/ gestionnaire DSP.

PC Update 93


geekitude

Par Manuel DA COSTA

Geekitude

HoneyComb, 10’’ et Tegra 2 pour tout le monde… ou presque

Il ne se passe guère un jour sans que l’on entende un constructeur annoncer son iPad killer, la sortie d’Android 3.0 (HoneyComb) se rapprochant. Mais deux constats s’imposent : primo, il est devenu difficile de savoir quel hardware contient la tablette, le produit étant grand public, les infos techniques semblent devenir accessoires, c’est triste ; deuzio, il est encore plus difficile de faire un distinguo clair entre les concurrents. Avec HoneyComb, les constructeurs livreront des écrans de plus de 7’’ : 8,9 ou 10,1’’ sont à l’honneur. Motorola avec sa Xoom, LG et l’Optimus Pad, Acer et sa très abordable Iconia Tab 500 (et W500 en version Windows) et bien sûr, la Galaxy Tab 10.1 de Samsung. Et pour ceux qui trouvaient l’iPad trop gros, il reste tout de même le Flyer de HTC en 7’’. Mais si l’écran grossit, nulle indication sur le type de la dalle embarquée.

LG mise sur la 3D Pour sortir du lot, LG, bien à la peine sur le marché du smartphone, a joué son va-tout sur la 3D. Sa tablette Optimus Pad adopte, en effet, un écran 3D et deux caméras 5 mégapixels au dos, capables de filmer et de photographier en 3D. Oui mais… pour en profiter, il faut chausser une bonne vieille paire de lunettes anaglyphes (les très high-tech rouge et bleu en carton). Le genre d’argument marketing qui finit vite à la trappe. L’autre marque tentant de se démarquer est Acer qui avance un argument massue : le prix. Moins de

d’une définition confortable (1 024 x 600) et de proposer un connecteur microUSB et un slot microSD, ainsi qu’une liaison Bluetooth 3.0 idéale pour les casques BT stéréo. Sans oublier l’initiative amusante consistant à ressortir le stylet, pour un écran qui n’en a pas besoin. La technologie Scribe est présentée comme un accessoire de prise de notes, qui pourra être pratique si la vitesse d’exécution des applications liées est suffisante.

L’exception WebOS 500 euros pour une tablette sous Android 3.0, aux spécifications similaires à celles de la concurrence… joli, même si pour casser les prix, Acer a opté pour une dalle TN. Mais comme la concurrence est avare en détails sur les types des dalles embarquées, difficile d’en faire un point de comparaison.

Connectivité : du mieux Les tablettes du cru 2011 disposent d’un argument de poids : une bonne connectivité. Certaines comme la Xoom étant meilleures que d’autres sur le papier, intégrant à la fois miniHDMI, mini-USB 2.0 et slot SD. Joli. Le plus impressionnant étant peut-être la tablette Acer intégrant un port USB standard, en plus du microUSB et d’un slot microSD. Beaucoup, enfin, intègrent une sortie HDMI, dont vous pourrez vous servir pour faire sortir un flux full HD sur une TV. Ce qui, au passage, renseigne un peu sur la puissance de la puce Tegra 2 dual core que quasiment tous les constructeurs ont choisi d’intégrer à la place des traditionnelles Qualcomm.

Android… ouvert ou non ? L’un des grands critères de décision, c’est bien sûr la possibilité de bénéficier d’un Android ouvert… ou non. Avantage Samsung sur ce terrain, qui a habitué les consommateurs au meilleur avec ses OS « vierges ». A l’inverse d’un Motorola qui verrouille tout et qui déploie le pénible Motoblur dès qu’il le peut, comme sur l’Atrix… La Xoom sera-t-elle concernée ? Motorola n’en dit rien. Un point à surveiller de près pour assurer la pérennité de sa tablette et ne pas être à la merci de mises à jour qui n’arrivent jamais.

HTC Flyer, plus traditionnel Dans cette débauche de 10’’ dual core, le Flyer de HTC se démarque avec ses 7’’ et son single core 1,5 GHz. On pourra lui reprocher de ne pas choisir entre compacité et confort, mais il a au moins l’avantage de tenir dans une (grande) poche, d’avoir un écran

94 PC Update

Dans cette mêlée exclusivement Android, HP joue la carte de l’OS maison, après avoir racheté Palm. C’est osé, mais WebOS est au coeur d’une stratégie bien plus globale qui impliquera imprimantes, PC portables et plus encore ; nous en parlons un peu plus loin dans ces pages. Avec sa tablette, HP a soigné le matériel et le geek appréciera le chargement électrique par induction… charger sans fil, c’est cool. Mais le nerf de la guerre, ce seront les « Apps ». Au premier lancement de WebOS (alors chez Palm), seules 18 applications étaient disponibles. A titre de comparaison, Apple vient de fêter les 10 milliards de téléchargements sur son Apple Store… Même si nous considérons que la qualité des applications natives est le plus important, le fait est que les applications à télécharger ont du succès, même si la plupart n’ont aucun intérêt (mais notre dossier musique dans ce numéro démontre que de plus rares en ont beaucoup). L’App Catalog pour WebOS 3.0 a été complètement refondu. L’interface d’accès au « store » sera modélisée sous la forme d’un magazine ; concernant le contenu du catalogue, c’est plus mystérieux. Plusieurs « hits » ont été mis en avant, comme Assassin’s Creed, Rock Band, NFS ou encore Les Sims pour les amateurs de jeux. Il faudra attendre la fin du printemps pour le lancement du catalogue et pour en savoir


plus. Les développeurs supporteront-ils quatre plateformes ou y aura-t-il des morts ?

nVidia Tegra, le grand vainqueur A la lecture des fiches techniques, on se rend compte que le grand vainqueur, c’est nVidia qui place son Tegra 2 un peu partout. Le gain de performances délivré par rapport à la génération

Hummingbird/Apple A4 est notable puisqu’à fréquence égale, le dual core nVidia associé à sa GeForce ULV délivre 25 % de performances en plus, l’iPhone 4 étant, sur ce point-là, complètement largué (trois fois moins véloce), mais aussi pénalisé par la résolution de son écran Retina. Ceci dit, nVidia n’est pas plus tranquille sur smartphones que sur PC. Les concurrents sont même plus nombreux et hargneux. Le plus grand danger pour le Caméléon vient de chez Imagination et de ses générations de puces graphiques PowerVR. Ces dernières, multicoeurs et GP-GPU en natif, peuvent intégrer jusqu’à 16 coeurs (chacun étant fait de 4 pipelines). Chacun des coeurs PowerVR est puissant, comme le GeForce des Tegra 2, pourtant dérivé des architectures GeForce 6/7. Et pour couronner le tout, la concurrence a déjà dégainé des architectures ARM quad core (Cortex A9 intégré sur la NGP, Cortex A15 et surtout, OMAP 5 chez TI, basé sur le Cortex A15). Pour y pallier, nVidia a prévu de lancer Kal-El (superman en kryptonien) à l’été : un coeur ARM Cortex A9 avec 4 coeurs et une partie graphique passant de 8 à 12 cores, bien qu’il soit assez dur de dire ce que nVidia appelle « core ». Toutes ces annonces laissent bien évi-

demment présager des changements et des annonces de nouveaux modèles de tablettes assez rapidement. Certainement avant la fin de l’année.

Attention au prix Reste le prix. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les constructeurs n’ont pas choisi de jouer la carte de la promo. Tous positionnent leurs tablettes comme des « très haut de gamme ». Et pour cause, la Xoom est officiellement lancée à 800 dollars aux USA et 600 pour la version « seulement » Wi-Fi. L’Acer Iconia Tab 500 semble plus raisonnable à 499 € en avril.

HP TouchPad

LG Optimus Tab

Galaxy Tab 10.1

Motorola Xoom

Acer Iconia Tab A500

HTC Flyer

Ecran

9,7

8,9/3D

10,1

10,1

10,1

7

Type de dalle

N.D.

N.D.

N.D.

N.D.

TN

N.D.

Résolution

1 024 x 768

1 280 x 768

1 280 x 800

1 280 x 800

1 280 x 800

1 024 x 600

OS

WebOS 3.0

Android 3.0

Android 3.0

Android 3.0

Android 3.0

Android 2.4

CPU

Qualcomm SnapDragon @ 1,2 GHz

nVidia Tegra 2 @ 1 GHz

nVidia Tegra 2 @ 1 GHz

nVidia Tegra 2 @ 1 GHz

nVidia Tegra 2 @ 1 GHz

Qualcomm SnapDragon 1,5 GHz

Dual core

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Non

Mémoire

1 Go

N.D.

N.D.

1 Go

N.D.

1 Go

Stockage

16 Go/32 Go

32 Go

16 Go/32 Go

32 Go

16 Go/32 Go

32 Go

Port SD

Non

Non

Non

MicroSD

E/S

MicroUSB 2.0

MicroUSB 2.0/ sortie miniHDMI

MicroUSB (externe)

MiniHDMI/ microUSB 2.0

MiniHDMI/USB 2.0/ mini-USB 2.0/microSD

MicroUSB 2.0

Caméra frontale

1,3 Mpx

2 Mpx

2 Mpx

2 Mpx

Oui (N.D.)

1,3 Mpx

Caméra arrière

Non

2 x 5 Mpx

8 Mpx

5 Mpx

5 Mpx

5 Mpx

Prise casque

3,5 mm

3,5 mm

HP stéréo

Oui

Wi-Fi

802.11n

3G

Selon modèles

Bluetooth

MicroSD

3,5 mm

3,5 mm

Oui

Oui

Oui

802.11n

802.11n

802.11n

802.11n

802.11n

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

2.1

2.1

2.1

2.1

2.1

3.0

GPS

A-GPS sur modèles 3G

A-GPS

A-GPS

A-GPS

N.D.

A-GPS

Batterie

6 300 mAh

N.D.

6 860 mAh

N.D.

N.D.

4 000 mAh

Accéléromètre

Oui

Oui

Oui

3 axes

N.D.

Oui

Gyroscope

Oui

Oui

Oui

3 axes

N.D.

Oui

Taille

240 x 190 x 13,7 mm

246,2 x 170,4 x 10,9 mm

249,1 x 167,8 x 12,9 mm

N.D.

195,4 x 122 x 13,2 mm

Poids

740 g

599 g

730 g

N.D.

420 g

654 g

3,5 mm

PC Update 95


geekitude

particulièrement compact, façon pancake. Le diaphragme est fait de 9 lamelles et devrait assurer des bokehs assez doux. Le tout repose sur un capteur CMOS de type APS-C de 12,3 mégapixels. Il s’agit d’un capteur Exmor en provenance de chez Sony. Fuji l’a doté d’une plage d’opération allant de 100 à 6 400 ISO, extensible à 12 800. En prime, le X100 est capable de filmer en 720p à 24 FPS.

Look rétro de rigueur

Look rétro mais coeur high-tech Le Fuji X100 est sans aucun doute la sensation photo du début d’année. Il appartient à la populaire famille des hybrides, appareils compacts dotés de capteurs de bonne taille, généralement dévolus aux reflex, tels que Panasonic GF2 ou Olympus EPL2, pour ne citer que les meilleurs. Son look directement issu des années 50-60 cache quelques innovations technologiques assez bluffantes. Au premier rang desquelles son viseur hybride, à la fois optique et électronique. La visée optique se fait via une lunette de Galilée inversée. La visée électronique, via un prisme miroir, est dotée de

1,4 million de pixels. Elle profite en surimpression de plusieurs informations utiles à la prise de vue comme le cadre de visée, l’histogramme ou un horizon artificiel. Passer de l’une à l’autre s’effectue par simple pression sur un petit levier. Ce qui peut être utile pour évaluer une profondeur de champ par exemple. L’écran LCD de 2,8’’ et de 460 000 pixels reste, bien entendu, disponible pour une visée à main levée. C’est le premier appareil à bénéficier des trois modes de visée à la fois. La mise au point se fera sur 49 collimateurs en visée électronique et sur 25 en visée optique. Le tout avec une distance minimale de 10 cm.

Un coeur prometteur L’autre point fort est l’optique. Au lieu de choisir une monture interchangeable, Fuji a opté pour une optique fixe et à focale fixe. Pas de zoom ici, mais un 23 mm (équivalant à un 35 mm en 24 x 36), très lumineux ouvrant à f/2 et

On espère, bien sûr, beaucoup de l’association de ce capteur, bien supérieur à tout ce qui existe sur compacts, avec un tel objectif. Mais on apprécie d’ores et déjà la conception externe. Le X100 est un bel objet, auquel Fuji a offert tous les soins possibles. Le châssis en aluminium est complété par des plaques en alliage de magnésium (les parties argentées visibles). Les quelques molettes sur le dessus (usinées dans des blocs d’alu et non coulées) sont pensées pour ceux qui shootent en manuel, permettant de contrôler la vitesse d’obturation et la compensation d’exposition, sans avoir à rentrer dans les menus. Le réglage de l’ouverture se fera, quant à lui, via une bague crantée située autour de l’objectif. Tout ceci est très beau. Il ne manque plus que les premiers tests, histoire de vérifier que la qualité d’image est à la hauteur du reste, pour faire du X100 un objet de rêve, un Leica X1 en réussi et avec un prix un peu plus décent, puisqu’à moins de 1 000 €. Il constitue pour nous l’appareil idéal, suffisamment compact pour l’avoir toujours sur soi, suffisamment qualitatif pour se passer d’un reflex, même si ceux-ci feront toujours mieux en conditions difficiles. Un vrai coup de coeur qui ne va pas arranger le découvert d’une partie des membres de la rédac !

WebOS sur les smartphones, les tablettes… les PC et même les imprimantes ! HP a un peu surpris son monde en annonçant que WebOS serait également intégré aux PC de la marque d’ici la fin de l’année. Annonce inattendue, bien qu’encore très vague puisqu’on ne sait ni sur quels PC, ni de quelle manière. Il est fort peu probable que WebOS remplace Windows… le pari serait bien trop risqué. L’intégration sera donc vraisemblablement en surcouche ou en multiboot.

Intérêt ? On imagine l’attrait auprès des développeurs si les clients PC de la marque ont aussi accès au catalogue d’applications WebOS approvisionnant aussi les tablettes et smartphones. En déployant son OS mobile sur tous ses produits, HP peut atteindre les 100 millions de WebOS à l’année… bien plus que pour iOS. HP au passage se placerait en gros vendeur d’Apps… un marché juteux si on en croit l’expérience Apple qui vient de fêter le 10 milliardième téléchargement sur l’AppStore. Originalité, la technologie Touchstone développée à la base pour le chargement électrique par induction (sans fil) permet également à smartphones et tablette de communiquer. Ouvrez une page web sur un Pre3, et faites simplement entrer le téléphone en contact avec la tablette pour que celle-ci ouvre la page web en cours sur le téléphone. Imaginez imprimer vos documents en posant simplement le smartphone sur l’imprimante, ou synchroniser votre téléphone et votre PC en les posant simplement l’un sur l’autre… ce serait pas mal. Mais nous sommes là dans la spéculation, à HP de créer une véritable convergence dans sa très vaste gamme de produit.

96 PC Update


La puissance de la PS3 au creux de la main ?

La NGP, ou PSP2, est officielle. Et Sony a mis le paquet sur le hardware. Elle utilise un écran tactile de 5’’ OLED (960 x 544, quatre fois plus que la PSP originale), soit ce qu’il y a de mieux disponible actuellement. Tactile donc et dotée d’un capteur de mouvements mais cela n’empêche pas la présence de vrais boutons de contrôle, ouf osera-t-on dire tant la jouabilité d’un iPad nous paraît restreinte et simpliste. Mais c’est surtout la partie CPU et GPU qui impressionne. En effet, la NGP utilise une architecture ARM similaire à celle des smartphones et des tablettes. Mais ici, on est en ARM Cortex A9 quad core, soit la même génération que le Tegra 2 de nVidia, mais avec deux coeurs de plus. C’est d’ailleurs certainement la même base que le futur Kal-El promis par le Caméléon pour cet été. Si Sony ne précise pas la fréquence à laquelle tournent ces coeurs, ARM présente les tests de ses puces avec deux fréquences : 2 GHz au maximum pour le mode « high performance » et 800 MHz pour le mode économie d’énergie. Et si la montée à 2 GHz multiplie les performances par 2,5, elle quadruple la consommation.

Model 3.0. Sony utilise la version 4 coeurs dotés de 4 pipelines de rendu chacun. Comme pour le CPU, Sony ne donne pas d’indication sur la fréquence à laquelle est cadencé le PowerVR. Toutefois, on connaît la puissance nominale de la puce. Si chaque coeur est cadencé à 200 MHz, le 543MP4 (quad core) traite 133 millions de polygones par seconde, pour un fillrate de 4 gigapixels/s. A 400 MHz, la même puce traite 532 millions de polygones à la seconde et atteint un fillrate de 16 gigapixels/s. Soit plus de puissance que la Xbox 1 et quatre fois plus que les PSP actuelles. La partie GPU du Tegra 2, le « top » actuel, affiche le même pixel fillrate que la version monocore du SGX543… la version 4 coeurs est donc beaucoup plus puissante. Notez, au passage, que les rumeurs prédisent un SGX543MP2 (dual core) dans les prochaines générations d’Apple iMachins.

Commandes et capteurs On l’a vu, l’écran principal est tactile. Mais le revêtement arrière de la console l’est aussi. Placé juste sous l’écran OLED tactile et de même taille, il promet des gameplays très évolués. Ceci dit, les deux sticks analogiques (une première sur une console portable) en plus de la croix directionnelle resteront, néanmoins, les éléments de contrôle principaux dans la plupart des jeux pour vrais joueurs, n’en doutons pas. Et la NGP sera également truffée de capteurs : gyroscope et accéléromètre pour une détection des mouvements sur six axes. La console intègre, en outre, une puce 802.11n et même un GPS, difficile de faire plus complet. Et en option, une connexion 3G !

Compatible Android

Puissance graphique au top Associé à ce Cortex A9, un GPU lui aussi quad core, le SGX543MP4+ développé par Imagination et basé sur l’architecture PowerVR SGX MP. Cette puce est compatible OpenCL et peut être utilisée pour du GP-GPU, utile pour les effets physiques (comme le PhysX de nVidia), le travail sur les vidéos ou les images. Elle est également compatible OpenGL 2.0 et Shader

que lors de la présentation de la console, Sony a montré des scènes de Metal Gear Solid 4 pour PS3 et rendues en temps réel sur la NGP, qui les faisait tourner à 20 FPS. Pas mal pour un jeu prévu pour du 720p.

Un + qui peut tout changer Reste une inconnue dans le design de la puce : le + à la fin de la référence du SGX543MP4 indique que le PowerVR de base a subi des modifications maison, sur lesquelles Sony garde le secret le plus absolu. Toujours est-il

L’utilisation d’une base matérielle proche de celle des smartphones et tablettes permettra, en outre, de porter les jeux PlayStation vers Android et d’importer les jeux Android vers la console. En ce qui concerne les jeux justement, Sony est resté assez vague sur le sujet. On sait que le portage des titres PS3 sera a priori très simple. On sait également que la console n’intègre pas de port UMD, mais Sony a précisé que la NGP ne serait pas « 100 % online » comme la PSP Go. Un nouveau port sera vraisemblablement de la partie, mais son type reste encore mystérieux. La sortie de la NGP est prévue pour la fin de l’année et force est d’avouer qu’on ne pouvait guère faire mieux en fiche technique.

La saison 2 de Noob enfin en DVD ! Pour ceux qui vivent enfermés dans leur garage depuis la nuit des temps, Noob (http://noob-tv.com) est une série française qui a choisi d’illustrer de nombreuses situations à la fois grotesques et drôles issues du quotidien de nombreux joueurs de MMORPG. Alors que la saison 1 était une suite de gags montrant la progression de la guilde des noobs composée de Sparadrap, Omega Zell, Arthéon et Gaea dans le monde virtuel d’Olydri, la saison 2 s’offre une nouvelle dimension avec des épisodes moins nombreux, plus longs, plus d’effets spéciaux et surtout, un fil directeur rythmant cette nouvelle saison du début à la fin. A savoir échapper au courroux des maîtres du jeu en détruisant le bâton cheaté de Sparadrap, qui provoque catastrophe sur catastrophe. En plus de ces nouvelles aventures vraiment réussies, l’intégrale de la saison 2 de Noob en DVD (www.kaze.fr) offre un DVD bonus contenant notamment deux épisodes inédits, dont un crossover avec la Flander’s Company. Un pur régal !

PC Update 97


geekitude

Acronym

Acronym est un projet de boîtier HTPC atypique initié il y a plus de quinze mois par Devin alias Achron, un Californien d’Oakland âgé de 25 ans et titulaire d’un master d’ingénieur mécanique. Comme c’est souvent le cas avec les mods, ce dernier a réalisé un schéma complet et détaillé du boîtier à l’aide du logiciel SolidWorks, qui peut être remplacé par une alternative gratuite telle que Google Sketchup ou FreeCAD, avant d’exporter les plans vers MasterCAM, un logiciel permettant de piloter une fraiseuse CNC. Réalisé à partir de blocs d’aluminium d’un montant total de 300 dollars, nous ne détaillerons pas chaque étape de fabrication, dans la mesure où la forme de la plupart des pièces serait extrêmement difficile à reproduire pour des amateurs, même confirmés, à moins de posséder une fraiseuse CNC. Ce qui est peu probable pour bon nombre d’entre nous. Nous vous laissons par conséquent le loisir de découvrir quelques photos du mod Acronym qui, une fois terminé, sera anodisé. C’est sur cette technique trop souvent méconnue, qui fait suite au ponçage et au polissage de la pièce métallique, que nous souhaitons, au contraire, insister puisqu’elle est facilement réalisable et permet de rendre une pièce en alu plus résistante à l’usure (rayures, piqué, etc.), à la chaleur et à la corrosion. Notez qu’il est indispensable de vous protéger à l’aide d’une paire de lunettes, de gants épais étanches et de vêtements de protection, avant de dégraisser la pièce de métal en la plongeant dans un bac en plastique rempli de lessive de soude (ou de la soude mélangée avec de l’eau déminéralisée), pendant une dizaine de minutes. Retirez ensuite la pièce, puis rincez-la à l’eau et à l’acide citrique pour éliminer les dépôts. Passons maintenant à l’anodisation à l’aide d’un bac rempli d’un mélange d’eau déminéralisée et d’acide sulfurique, à raison d’un tiers d’acide pour deux tiers d’eau (insistons en vous rappelant de bien vous protéger). Munissez-vous ensuite d’une alimentation capable de délivrer une tension de 15 V et une intensité de courant variable suivant la surface à anodiser (1,5 A/dm2). A l’aide d’une pince crocodile et d’un fil en aluminium, attachez

98 PC Update

votre pièce en alu au pôle positif de l’alimentation et connectez une tige d’acier inoxydable ou de graphite au pôle négatif. Plongez la pièce métallique et la tige de graphite dans la solution d’acide sulfurique, en évitant le contact entre les deux, puis branchez l’alimentation pendant 40 à 60 min dans un espace bien aéré à cause des émanations de gaz. A l’issue, rincez la pièce à l’eau. Notez qu’il est possible de teinter la pièce anodisée en la trempant dans un bocal en verre rempli d’encre (encre d’imprimante ou teinture pour vêtements) et en faisant chauffer une demi-heure l’ensemble dans une casserole au bain-marie, avant de rincer et d’essuyer la pièce. Pour finir et pour ceux qui sont, malgré tout, intéressés par l’usinage des métaux pour progresser en modding, de nombreuses machines d’occasion peu onéreuses étant en plus disponibles sur le marché, nous vous recommandons les guides pratiques et techniques Hachette sur le fraisage, le tournage et l’ajustage (www.htk.fr). De quoi acquérir des bases solides pour bien débuter.



comparatif boitiers

Aerocool, Antec, Fractal Design,

8 boitiers

de 85 à 150 euros et de nouvelles références

100 PC Update

La


,

La n c o o l , N X Z T , S i l v e r s t o n e , X i g m a t e k Elément essentiel aussi bien pour les yeux que pour les oreilles, le boîtier est souvent le composant le plus difficile à choisir. Fonctionnalités, montage, ventilation, bruit, nous avons décortiqué huit nouvelles grandes et moyennes tours, avec de très bonnes surprises à la clé.

D

e nombreuses références de boitiers sont aujourd’hui bien installées sur le marché. Il y en a pour tous les gouts en matière de design ou de format, avec des prestations complètes, et pour un budget raisonnable puisque certains sont accessibles à partir de 70 euros. Difficile donc de bousculer les best-sellers, et pourtant, parmi les huit nouveautés de ce comparatif, quelques une sortent vraiment du lot et représentent de bonnes alternatives aux boitiers que nous recommandons régulièrement. Nous avons réunis trois grandes tours de NZXT, Fractal Design et Aerocool dont le prix placé aux alentours de 140 euros est attractif,

car il faut souvent débourser au moins 50 euros de plus pour trouver des boitiers de cette taille bien conçus. Reste évidemment à voir si des concessions ont dû être faites pour arriver à ce tarif ou si les fonctionnalités et les performances sont au niveau des meilleurs modèles. Vous découvrirez également le test de quatre moyennes tours, dont deux de chez Antec qui vient de mettre à jour une bonne partie de sa gamme, le dernier modèle Xigmatek censé être le plus prestigieux de sa série, ainsi que la nouvelle version des célèbres Dragonlord de Lancool. Silverstone nous a enfin livré le Fortress FT03, un boitier atypique au format Micro-ATX qui va vous surprendre par son originalité et ses capacités d’intégration.

Jérémy Panzetta

PC Update 101


comparatif boitiers

I : Lancool PC-K59

Refroidissement 5 4 Prix

3 2

Bruit

1 0

Finition

Espace

Montage

fiche technique

• Nom : PC-K59 • Constructeur : Lancool • Type : moyenne tour • Compatibilité carte mère : ATX, microATX, mini-ITX • Emplacements 5,25 pouces :3 • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 6/4 • Slots d’extension : 8 • Ventilateurs : 2 x 140 mm en façade, 1 x 120 mm à l’arrière, 2 x 140 mm optionnels en haut • Connectique : 1 x USB 3.0, 1 x USB 2.0, 1 x eSATA, casque et micro • Dimensions : 530 x 530 x 215 mm • Poids : 10,4 kg • Prix : 85 euros Ventilation efficace Montage sans vis des lecteurs optiques et cartes filles Eléments antivibration Filtres à poussière Un USB 3.0 déporté (externe) Organisation des câbles correcte Qualité de fabrication/finition Prix Evolutions et design discutables face au PC-K58 Intérieur gris Pas d’adaptateur 3,5 pouces externe ?

102 PC Update

La première série de boîtiers DragonLord de Lancool, filiale low-cost de Lian Li, nous avait convaincu grâce à des tours aux prestations complètes et à un prix attractif. Un an et demi après, la marque revient avec trois nouveaux modèles, le PC-K57, le PC-K63 et le PC-K59 que nous testons ici. Face à la précédente version, le PC-K58, une de nos références, le boîtier a pris un peu de volume et son carénage a subi de nets changements. La façade, uniforme sur les précédentes versions, présente une partie inférieure grillagée, des cache-baies lisses en aluminium et un capot aux lignes arrondies possédant de plus larges ailettes inclinées. Les matières plastiques sont toujours de bonne facture, le châssis reste en acier de couleur brute et les portes sont recouvertes d’une peinture noire granuleuse. Bien qu’elle reste dans l’esprit de la marque, cette refonte esthétique plus classique ne sera pas du goût de tous, espérons que l’architecture interne profite d’améliorations plus intéressantes.

disques durs. Au total, vous pouvez intégrer six unités 3,5 pouces et quatre 2,5 pouces dans le boîtier. Ces emplacements sont équitablement répartis dans deux cages extractibles sans outils et dans lesquelles les unités 3,5 pouces se glissent après leur avoir ajouté des rondelles de caoutchouc et des vis à main. Une barre métallique coulissante vient ensuite solidariser les disques dans leur baie. Les unités 2,5 pouces se fixent, quant à elles, à l’aide de vis classiques. L’autre évolution la plus importante vient du panier de la carte mère. Toujours associée à une ouverture donnant accès au socket CPU, la plaque métallique a été réduite en largeur et laisse donc un espace vide avec les montants des baies de stockage, alors qu’il s’agissait d’ouvertures taillées dans le panier sur le PC-K58. Lancool a néanmoins ajouté une gouttière en plastique équipée de plusieurs loquets guidant les câbles sur toute la hauteur du boîtier. Trois ouvertures ont aussi été conservées dans le panier, une en haut pour passer le câble 4/8 pins de la carte mère, deux en bas pour les connecteurs du boîtier et ses ports déportés. On retrouve ensuite les systèmes de fixation rapide présents dans les boîtiers Lian Li, à destination des lecteurs optiques et des cartes filles. Tous les deux sont équipés de tampons de gomme pour limiter les vibrations. Les accroches des cartes filles sont d’ailleurs très efficaces, même pour les GPU double slot les plus lourds. L’alimentation profite d’un filtre à poussière extractible et d’éléments antivibration. Elle repose sur deux bandes de gomme et est maintenue par une latte métallique, elle aussi associée à un large tampon de gomme. Le boîtier est compatible avec les plus grandes alimentations et les ventirads volumineux. Par défaut, il accepte les cartes graphiques de 28,5 cm de long. Si vous avez besoin de plus de place, vous pouvez retirer

Jusqu’à 13 unités de stockage La première modification notable par rapport au PC-K58 vient des baies de stockage. Deux logements 5,25 pouces ont, en effet, été troqués au profit des

L’alimentation repose sur deux bandes de gomme et est entourée d’une latte métallique, elle aussi protégée par un tampon antivibration. Elle est associée à un filtre à poussière extractible. Le système de fixation des cartes filles est particulièrement efficace.


L’architecture interne ne change pas beaucoup face au PC-K58. Seuls le panier de la carte mère et les cages de stockage ont été modifiés.

peut plus être replacé, ce qui ne sera pas très joli, mais ils peuvent être fixés par-dessous, à condition que le connecteur 4/8 pins de la carte mère ne soit pas sur le bord du PCB, sous peine de ne plus pouvoir le brancher. Cet agencement condamnera également les ouvertures supérieures du panier. Les trois ventilateurs ne peuvent pas être qualifiés de silencieux et restent audibles, mais produisent un souffle contenu qui n’est pas désagréable. Ils apportent un bon flux d’air dans le boîtier, en témoignent les températures que nous avons obtenues sur notre configuration entièrement passive. Il sera donc possible de baisser leur vitesse de rotation pour réduire les nuisances sonores, tout en conservant une dissipation thermique suffisante.

PC-K58 ou PC-K59 ?

Les deux baies de stockage peuvent chacune accueillir trois unités 3,5 pouces et deux 2,5 pouces.

Au même titre que le PC-K58, ce PC-K59 commercialisé à 85 euros offre une bonne qualité de fabrication/ finition et ne présente pas de défauts particuliers. Il est appréciable que cette évolution profite d’un port USB 3.0 externe, d’un ventilateur 140 mm et de baies de stockage 3,5 et 2,5 pouces supplémentaires qui lui confèrent un excellent rapport qualité/prix. Mais si ces ajouts ne vous intéressent pas et que vous préférez le look du PC-K58, autant s’en contenter, d’autant plus qu’on le trouve aux alentours de 70-75 euros. Le PC-K63 (105 euros) affiche exactement le même design et la même architecture que ce PC-K59. Il se distingue par un intérieur noir, des ventilateurs LED, une porte vitrée et deux 140 mm sur le capot. Le PC-K57 (70 euros) adopte également l’agencement interne du PC-K59, mais propose une robe différente et se dispense de la cage de stockage intermédiaire, des emplacements 140 mm optionnels et d’un 140 mm à l’avant. Ces deux boîtiers complètent parfaitement la gamme, mais au même titre que le PC-K58, ils présentent des modifications discutables en termes de look et d’organisation des câbles, face à leurs précédentes versions PC-K62 et PC-K56.

la cage de stockage intermédiaire. L’espace interne du boîtier étant confortable, le montage se fait facilement. La gouttière verticale assiste bien le câblage de la configuration et permet un assemblage relativement propre, mais pas autant que dans le PC-K58, où les ouvertures du panier de la carte mère permettaient de camoufler encore mieux les fils. De plus, on ne trouve plus les passe-câbles placés près de l’alimentation et sur le panier qui étaient bien utiles.

Le PC-K59 offre deux 140 mm supplémentaires en façade. Ils sont tous les deux équipés d’un filtre à poussière lavable.

Une gouttière à clapets longe le châssis pour guider les câbles.

Watercooling ready Afin de dissiper la chaleur, le PC-K59 est équipé de trois ventilateurs à connectique 3 pins ou Molex. Deux 140 mm sont placés en façade, un 120 mm en extraction à l’arrière. Les 140 mm sont fixés avec des rondelles de caoutchouc et équipés d’un filtre à poussière lavable. Deux emplacements optionnels sont aussi disponibles sur le capot pour ajouter des 140 mm. Bien que deux passages pour tuyaux de watercooling soient présents, aucun logement n’a été prévu pour un radiateur. Mais un 280 mm de faible épaisseur peut éventuellement être ajouté sur le capot. En plaçant les ventilateurs sur le radiateur, le carénage supérieur ne

Aucun problème pour intégrer les plus longues alimentations et les ventirads volumineux. Par défaut, les GPU de 285 cm passent, il faudra retirer la cage de stockage intermédiaire pour insérer de plus longues cartes graphiques.

Deux emplacements 140 mm optionnels sont disponibles au-dessus du boîtier. Ces deux ventilateurs sont livrés avec le PC-K63. Cette version dispose également d’un intérieur noir et d’une porte vitrée.

PC Update 103


comparatif boitiers

II : NZXT Phantom Refroidissement 5 4 Prix

3 2

Bruit

1 0

Finition

Il est possible de fixer un radiateur de watercooling de 240 mm sous le capot.

Espace

Un montage propre et facile

Montage

fiche technique

• Nom : Phantom • Constructeur : NZXT • Type : grande tour • Compatibilité carte mère : E-ATX, ATX, microATX, • Emplacements 5,25 pouces : 5 • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 7/7 (communs) • Slots d’extension : 7 • Ventilateurs : 1 x 200 mm LED bleue sur le capot, 1 x 120 mm à l’arrière, 2 x 120 mm sur la porte, 1 x 140 mm optionnel à l’avant, 1 x 200/230 mm optionnel sur la porte, 1 x 200 mm optionnel sur le capot • Connectique : 2 x USB 2.0, 1 x eSATA, casque et micro • Dimensions : 623 x 540 x 222 mm • Poids : 11 kg • Prix : 140 euros Nombre d’emplacements pour ventilateurs Régulation de sept ventilateurs Bonne organisation des câbles Espace interne Emplacement pour un radiateur de watercooling de 240 mm Eléments antivibration Filtres à poussière Qualité de fabrication/finition Design ? Couleur banche plus jaunâtre des portes Pas de fixation rapide pour cartes filles Pas d’adaptateur 3,5 pouces externe ?

104 PC Update

La grande tour Phantom de NZXT n’est pas vraiment une nouveauté puisqu’elle est sortie en milieu d’année dernière, mais nous avons bien fait de rattraper notre retard, car c’est le boîtier le plus convaincant que nous ayons testé chez ce constructeur. A commencer par son beau design racé et pas trop tape-à-l’oeil, dessiné avec des lignes à la fois rondes et biseautées, ainsi qu’une robe blanche brillante qui se marie parfaitement avec les nombreuses ouvertures grillagées noires des parois et l’éclairage bleu du ventilateur supérieur. Dommage, par contre, que le blanc des portes en acier soit un peu plus jaunâtre que celui des autres parois en plastique. Outre le look réussi, la seconde chose qui accroche le regard est le capot. On y trouve les ports déportés, les deux boutons d’allumage et de Reset, deux LED : rouge et bleue de fonctionnement et d’activité des disques durs, et surtout les cinq potentiomètres du rhéobus intégré. Un symbole et une LED bleue sont associés à chaque régulateur, ce qui permet d’identifier facilement les ventilateurs contrôlés. La façade présente ensuite une demi-porte battante aimantée derrière laquelle se trouvent cinq baies 5,25 pouces équipées de caches en métal mesh, extractibles à l’aide d’un petit loquet pratique. La tour ne possède pas de véritables pieds, mais repose sur plusieurs bandes de caoutchouc.

L’ouverture des portes s’effectue à partir de trois vis à main, il est d’ailleurs possible de ne laisser que celle du milieu qui est associée à une sécurité coulissante, si vous avez besoin d’ouvrir le boîtier régulièrement. La façade comme le capot se retirent, quant à eux, facilement et sans outils. Grande tour et compatibilité E-ATX obligent, le châssis en acier, blanc lui aussi, offre un espace très confortable. Vous n’aurez donc aucun problème pour intégrer les alimentations, les ventirads et les cartes graphiques les plus longs et les plus volumineux. Il faut sortir le tournevis pour fixer les cartes filles et les lecteurs optiques. Ces derniers profitent d’une fixation rapide, mais que d’un seul côté du châssis, des vis sont nécessaires pour bien immobiliser le lecteur. Seuls les disques durs 3,5 pouces peuvent se loger simplement dans leur tiroir et sont tenus avec de petits picots équipés de rondelles de caoutchouc. Sept emplacements sont disponibles, dont deux dans une baie amovible décalée en bas au centre de la tour. Toutes ces baies sont compatibles avec les unités 2,5 pouces qui se visseront dans les tiroirs.

Le capot du Phantom intègre un rhéobus pouvant contrôler jusqu’à sept ventilateurs.


Toutes les ouvertures nécessaires sont présentes sur le panier de la carte mère pour assister le montage et le câblage.

Le panier de la carte mère est équipé d’une ouverture pour accéder au socket CPU par l’arrière et de quatre passages protégés par du caoutchouc. Plusieurs autres accès bien placés sont prévus autour du panier, ainsi que de nombreux ergots métalliques pour attacher les fils avec les accroches en plastique livrées. L’espace avec la porte droite est également suffisant pour y camoufler les câbles. Cette organisation interne est très bien pensée et permet un montage facile et un rangement très propre du câblage. De plus, les fils des ports déportés et du rhéobus sont déjà correctement fixés sur l’ossature. On aurait, cela dit, apprécié l’ajout d’une rallonge 4/8 pins pour atteindre la carte mère, en passant derrière le panier, pour les alimentations dont ce câble serait trop court. Plusieurs filtres à poussière en plastique, nettoyables, ont été ajoutés, dont un sur la porte et le capot dans les emplacements vides de ventilateurs, et un dernier sous l’alimentation. Cette dernière repose d’autre part sur quatre plots en caoutchouc afin de limiter les vibrations.

Jusqu’à sept ventilateurs régulés Le Phantom est livré avec quatre ventilateurs en 3 pins. Un 200 mm est placé sur le capot (un bouton à l’arrière allume sa LED), un 120 mm à l’arrière et deux autres sur la porte au niveau de la cage des disques durs principale. Cette cage profite d’un flux d’air traversant le boîtier dans la largeur, grâce à l’ouverture aérée de la porte opposée. Vous pouvez ajouter trois autres ventilateurs, un 200/230 mm sur la porte, un autre 200 mm sur le capot et un 140 mm à l’avant. De quoi dissiper efficacement les configurations les plus chargées. Le rhéobus peut contrôler jusqu’à sept ventilateurs, les deux de la porte et les deux du capot étant régulés simultanément. Au minimum, la ventilation du Phantom est audible mais reste discrète, ce sont les deux 120 mm de la porte qui s’entendent le plus. Elle s’est montrée suffisante pour dissiper notre configuration passive, même si la température processeur est un peu élevée (82 °C) et que la carte graphique ne bénéficie pas d’un flux d’air optimal. L’ajout d’un ventilateur latéral améliorera nettement les choses, surtout pour des systèmes multiGPU. A fond de leur rotation, la chaleur est bien mieux dissipée et le boîtier produit alors un souffle sourd puissant mais supportable. Le Phantom peut accueillir un système watercooling, quatre passages pour tuyaux sont prévus à l’arrière, ainsi qu’un emplacement pour un radiateur de 240 mm, qui se place sous le capot, intercalé entre le carénage et les ventilateurs.

Cinq cache-baies 5,25 pouces équipés d’un loquet d’ouverture sont présents derrière la demi-porte battante aimantée.

L’alimentation repose sur des plots en caoutchouc, les disques durs profitent aussi de rondelles antivibration.

Quatre ventilateurs sont présents dans cette grande tour, dont deux 120 mm sur la porte et un 200 mm sur le capot.

Un bon investissement Le bilan de cette grande tour est plus que positif. Bien équipée, très jolie et à un tarif de 140 euros qui n’est pas excessif, le rapport qualité/prix est très bon. Elle dispose également d’une bonne qualité de fabrication et de finition, avec une belle peinture, des plastiques solides et un châssis poli pour ne pas se couper les mains. Le Phantom est aussi disponible avec une couleur noire, mais nous préférons largement cette version blanche.

L’espace interne permet de loger n’importe quel composant volumineux, le boîtier est d’ailleurs compatible avec les cartes mères E-ATX.

PC Update 105


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III : Aerocool XPredator deux côtés du panneau sont associés à deux fentes éclairées en orange et clignotant en blanc lorsque les disques durs sont en activité. Avec le ventilateur à LED orange en façade, le mariage des couleurs donne un très bel effet.

Refroidissement 5 4 Prix

3 2

Bruit

Une organisation des câbles parfaite

1 0

Finition

Espace

Montage

fiche technique

• Nom : XPredator • Constructeur : Aerocool • Type : grande tour • Compatibilité carte mère : E-ATX, XL-ATX, ATX, microATX, Flex-ATX • Emplacements 5,25 pouces : 6 • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 6/6 (communs) • Slots d’extension : 10 • Ventilateurs : 1 x 230 mm LED orange en façade, 1 x 230 mm sur le capot, 4 x 120/140 mm optionnels sur la porte ou 1 x 180/200 mm, 1 x 120/140 mm en bas, 1 x 120/140 mm à l’arrière, 2 x 120/140 mm en haut à la place du 230 mm • Connectique : 1 x USB 3.0, 3 x USB 2.0, 1 x eSATA, casque et micro • Dimensions : 600 x 555 x 234 mm • Poids : NC • Prix : 135 euros Nombre d’emplacements pour ventilateurs Montage sans outils des lecteurs optiques et cartes filles Eléments antivibration Filtres à poussière Un USB 3.0 (externe) Très bonne organisation des câbles Régulation de six ventilateurs Emplacement pour un radiateur de watercooling de 240/280 mm Compatibilité E-ATX et XL-ATX Ventilation peu efficace Fixations fragiles des filtres à poussière en façade Pas de bouton Reset Finitions

106 PC Update

Nous avons souvent été déçu par les boîtiers Aerocool en raison de prestations moyennes et d’une qualité générale critiquable. Mais le constructeur compte bien revenir sur le devant de la scène avec cette grande tour XPredator qui, sur le papier, n’a rien à envier aux meilleurs modèles pour joueurs. Constituée de plastique pour la coque et d’acier pour l’ossature, la tour affiche une robe noire, une porte vitrée, des lignes agressives et une façade entièrement alvéolée que tout le monde n’appréciera pas mais qui marque soigneusement son style. Vous pouvez ensuite remarquer des ailettes d’aération pivotantes sur le capot. Bien qu’elles soient utiles pour mieux évacuer la chaleur, elles n’étaient pas indispensables et enrichissent surtout l’esthétique du boîtier. Le panneau de contrôle en façade est recouvert d’une plaque d’aluminium et dispose de deux potentiomètres de régulation des ventilateurs. Toutes les connectiques déportées utiles sont présentes, notamment un eSATA et un USB 3.0 (externe, à relier à l’arrière de la carte mère). On trouve également une petite aire de rangement derrière ce panneau, protégée par une épaisseur de caoutchouc. Dommage, par contre, que le boîtier fasse l’impasse sur le bouton de Reset. Les

L’ouverture des portes, qui sont fixées par deux vis à main, dévoile un châssis peint en noir et une architecture bien pensée. Imposant du fait de sa comptabilité avec les cartes mères E-ATX et XL-ATX et ses dix slots d’extension, le XPredator ne pose aucun problème d’intégration. Pas besoin donc de prêter attention à la longueur des cartes graphiques ou la hauteur des ventirads. Les disques durs se vissent dans six tiroirs compatibles 2,5 pouces. On compte six 5,25 pouces dont un est équipé d’un adaptateur 3,5 pouces. Le montage est facilité par plusieurs systèmes ne réclamant aucun outil. Il est judicieux d’avoir placé des clips pour lecteurs optiques des deux côtés du châssis. Les cartes filles profitent aussi d’une fixation sans vis à l’aide de fermetures coulissantes efficaces, y compris avec les cartes double slot. Les baies 5,25 pouces sont recouvertes d’un filtre à poussière en mousse, il en est de même pour la partie inférieure de la façade. Mais leurs accroches provenant des plaques en métal mesh sont assez fragiles et risquent de se casser à force de les manipuler. On trouve deux autres filtres cette fois en plastique, un sous l’alimentation coulissant sous le boîtier, et un sur l’emplacement optionnel de ventilateur interne inférieur. Plusieurs éléments antivibration ont été ajoutés. L’alimentation repose sur quatre plots en caoutchouc et est en contact avec une bande de mousse à l’arrière, les tiroirs des unités de stockage sont équipés de rondelles de caoutchouc et chaque fixation des cartes filles dispose d’un petit tampon de gomme. On ne remarque ensuite pas moins de neuf passecloisons protégés par du caoutchouc dans le panier de la carte mère. Trois autres ouvertures sont présentes en haut du panier pour passer les câbles des ventilateurs, celui du port USB 3.0 déporté et le 4/8 pins d’alimentation. Grâce à des ergots supplémentaires, aux attaches livrées et à l’espace

Deux potentiomètres régulent chacun trois ventilateurs simultanément. Un port USB 3.0 à connectique externe est présent, ainsi qu’un eSATA.


Le boîtier est compatible avec les cartes mères E-ATX et XL-ATX, il dispose donc d’un espace interne très confortable.

La version « Evil Black » du XPredator présente un panier et plusieurs autres éléments de couleur orange.

une configuration chargée en composants, overclocker ou utiliser plusieurs cartes graphiques, il sera recommandé d’ajouter des ventilateurs.

Un manque de finitions

L’alimentation repose sur quatre plots en caoutchouc et est associée à un filtre à poussière extractible et lavable.

confortable derrière le panier, le câblage est aisé et aussi parfaitement rangé. Le boîtier fait un sansfaute à ce niveau.

Une dissipation thermique décevante Le XPredator est refroidi par deux ventilateurs de 230 mm à connectique 3 pins, placés en façade et sur le capot. Ce dernier peut être remplacé par deux 120/140 mm. Vous pouvez également ajouter quatre 120/140 mm sur la porte vitrée (ou un 180/200 mm), ainsi qu’un 120/140 mm en bas et à l’arrière. Les deux potentiomètres peuvent réguler chacun trois ventilateurs simultanément. Un emplacement pour un radiateur de watercooling de 280 mm au maximum est d’autre part prévu sous le capot, ainsi que quatre passages protégés pour les tuyaux à l’arrière. Sous-volté au minimum, le 230 mm supérieur a du mal à se mettre en rotation, sans lui donner une impulsion manuelle. La ventilation se montre silencieuse à cette vitesse, elle souffle bien plus fort à fond, sans pour autant devenir bruyante. Mais dans les deux cas, la dissipation thermique est décevante. Le flux d’air avant étant bloqué par la cage des disques durs, la carte graphique est mal refroidie et monte beaucoup en température (102 °C au mieux). Celle relevée sur le processeur est également la plus élevée de ce dossier et l’augmentation de la vitesse de rotation ne fait gagner que quelques degrés (97 contre 99 °C). Avec un ventirad et une carte graphique ventilée, ce sera suffisant, mais si vous comptez intégrer

Si le XPredator est convaincant sur de nombreux critères, il n’est pas parfait, surtout en termes de finitions. La porte gauche est un peu difficile à remettre en place, les potentiomètres sont durs à tourner, la plaque 3,5 pouces du premier cache-baie 5,25 pouces en façade ne tient pas bien, et nous avons dû forcer sur le châssis pour insérer les cartes filles, car les petites ouvertures du panier, dans lesquelles vient se loger le bout des brackets PCI, ne sont pas parfaitement alignées. On peut également reprocher des plastiques un peu cheap et pas très épais par endroits. Mais force est de constater qu’Aerocool a fait des efforts pour proposer une grande tour finalement bien conçue, aux prestations complètes et qui reste abordable pour un format compatible avec les plus grandes cartes mères, même si on aurait aimé un ventilateur supplémentaire à l’arrière. Notez enfin que la version du XPredator testée ici est la « Black », le boîtier existe aussi en version « Evil Black » qui diffère par quelques éléments teintés de façade et un panier de couleur orange.

Les fixations sans vis des cartes filles sont efficaces et associées à de petits tampons de gomme.

L’organisation des câbles est excellente.

Bien qu’elles ne soient pas indispensables, les ailettes pivotantes du capot appuient l’esthétique de la tour orientée vers les joueurs.

PC Update 107


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IV : Xigmatek Pantheon Des prestations complètes

Refroidissement 5 4 Prix

3 2

Bruit

1 0

Finition

Espace

Montage

fiche technique

• Nom : PC-K59 • Constructeur : Lancool • Type : moyenne tour • Compatibilité carte mère : ATX, microATX, mini-ITX • Emplacements 5,25 pouces :3 • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 6/4 • Slots d’extension : 8 • Ventilateurs : 2 x 140 mm en façade, 1 x 120 mm à l’arrière, 2 x 140 mm optionnels en haut • Connectique : 1 x USB 3.0, 1 x USB 2.0, 1 x eSATA, casque et micro • Dimensions : 530 x 530 x 215 mm • Poids : 10,4 kg • Prix : 85 euros Nombre d’emplacements pour ventilateurs Montage sans outils des lecteurs optiques et disques durs Eléments antivibration Filtres à poussière Un USB 3.0 (externe) Régulation de six ventilateurs Emplacement pour un radiateur de watercooling de 240/280 mm Deux racks SATA Prix Ventilation peu efficace sur le GPU Fixations fragiles des filtres à poussière en façade Pas de vis des entretoises Pas d’adaptateur 3,5 pouces externe ?

108 PC Update

Après les Asgard, Midgard et Utgard qui proposaient un rapport qualité/prix intéressant, Xigmatek revient avec le Pantheon, une moyenne tour censée être le meilleur boîtier de la gamme. Son look reste proche de celui des précédentes versions et rappelle un peu celui du Cooler Master 690 Advanced II. Peinture noire intégrale, plastiques brillants, façade et capot en métal mesh, rien d’original mais les lignes sont sobres et passe-partout. Les deux portes présentent une ouverture grillagée placée vers les unités de stockage, celle de gauche en possède une seconde au niveau des slots d’extension. La partie arrière du capot et la partie inférieure de la façade sont, par ailleurs, amovibles, nous y reviendrons. Le panneau de contrôle est bien équipé puisqu’il supporte entre autres un port USB 3.0 (externe) et un eSATA, ainsi que deux potentiomètres de régulation des ventilateurs. Un bouton est également ajouté pour activer l’éclairage LED blanc des ventilateurs, les diodes d’activité sont quant à elles : bleue et rouge. Le Pantheon est décliné en quatre versions car il est proposé avec une porte vitrée et en deux couleurs : noir ou argent. La version argent que nous testons ici conserve sa robe noire, mais présente deux liserés argentés parcourant la façade et le capot. Un détail esthétique un peu cheap car il s’agit en fait de petites bandes autocollantes qui ont tendance à onduler par endroits.

Comme souvent, les portes se retirent à l’aide de deux vis à main. On distingue alors deux grandes baies de stockage à l’avant du châssis, une destinée à quatre unités 5,25 pouces, l’autre pouvant accueillir six 3,5/2,5 pouces. L’accès à ces derniers emplacements s’effectue par l’avant en dégageant la grille amovible. Les disques durs 3,5 pouces se logent sans outils dans des paniers en plastique, il faut visser les 2,5 pouces. Les baies sont dirigées dans la longueur du boîtier, avec les connectiques orientées à l’arrière, et deux sont associées à un rack SATA hot-plug. Les lecteurs optiques s’intègrent eux aussi sans outils grâce à un écrou placé des deux côtés du châssis. L’espace interne du boîtier permet de loger des cartes graphiques d’un maximum de 29 cm de long, et 4 cm de plus si elles ne sont pas alignées sur les racks SATA ou sur un panier équipé d’une unité de stockage. Il faudra, par ailleurs, faire attention aux connectiques fragiles des racks, nous en avons d’ailleurs cassé une en insérant le GPU. Il n’y a également pas de limitation particulière au niveau de la taille du ventirad ou celle de l’alimentation. Le montage est, au final, assez simple dans ce boîtier, mais nous avons dû sortir une pince pour visser les entretoises de la carte mère dont les pas de vis étaient trop durs. Le panier de la carte mère présente quatre ouvertures protégées, ainsi qu’un accès au socket processeur. On ne trouve, en revanche, aucun passage pour le câble 4/8 pins. L’organisation du câblage est correcte, mais en raison de l’emplacement des connectiques 3,5 pouces et de quelques câbles un peu courts des ventilateurs, il n’est pas possible d’effectuer un montage vraiment propre, bon nombre des fils flottent dans le boîtier et notamment vers l’alimentation. Xigmatek a ensuite ajouté tous les éléments antivibration nécessaires. Les clips des lecteurs optiques supportent de petites rondelles de silicone, les tiroirs 3,5 pouces possèdent quatre rondelles de caoutchouc et l’alimentation repose sur quatre tampons de caoutchouc, ainsi qu’un contour en mousse à l’arrière. Les

Deux des emplacements pour disques durs sont associés à un rack SATA.


Bien qu’il dispose de plusieurs ouvertures bien placées dans son panier, l’organisation des câbles aurait pu être mieux pensée.

dissipation est efficace dans les deux cas au niveau du processeur, la carte graphique ne profite pas d’un bon flux d’air puisque sa température n’est pas tombée sous les 92 °C. Il sera donc conseillé d’ajouter un 120/140 mm sur la porte ou sur le capot. Ce dernier peut également loger un radiateur de watercooling de 240/280 mm et d’une épaisseur maximum de 42 mm. Deux passe-cloisons sont alors présents à l’arrière du capot et quatre passages protégés à côté des slots d’extension pour les tuyaux. Le radiateur prendra place sur le capot, les ventilateurs sous la paroi. Si vous n’utilisez pas de système watercooling, ce logement pourra aussi servir comme aire de rangement.

Une rude concurrence à ce prix

Les paniers 3,5/2,5 pouces sont accessibles en retirant la partie inférieure de la façade.

Bien qu’on puisse lui reprocher ses performances de ventilation et une organisation des câbles très perfectible, grâce à son prix de 85 euros et à des fonctionnalités avantageuses comme le rack SATA, le rhéobus et l’USB 3.0, Xigmatek parvient une fois de plus à proposer un boîtier au bon rapport qualité/prix. La qualité de fabrication et de finition est de plus correcte et les plastiques du boîtier sont robustes. Il pourrait donc représenter un bon investissement selon ce que vous recherchez, mais il a fort à faire avec des modèles références comme les DragonLord de Lancool ou le 690 Advanced II de Cooler Master.

Le Pantheon dispose d’un logement pour un radiateur de watercooling de 240/280 mm, ainsi que d’un rhéobus contrôlant six ventilateurs.

filtres à poussière n’ont pas été oubliés. Un premier coulissant en plastique est placé sous l’alimentation, un second sur l’emplacement ventilateur d’à côté, la façade est également recouverte de mousse. Cette mousse n’est néanmoins tenue qu’avec les pattes provenant de la grille en métal mesh, elles risquent de se casser à force de manipulations.

Pas de flux d’air sur le GPU La ventilation est assurée par deux 120 mm entourant la cage HDD et orientant le flux d’air dans la largeur du boîtier, un dernier 140 mm est placé à l’arrière. Tous sont à connectique 3 pins. Vous pouvez ajouter deux autres 120 mm autour de la baie 3,5 pouces, un 120/140 mm en bas à l’intérieur, deux 120/140 mm sur la porte et enfin, deux 120/140 mm ou un 170 mm sous le capot. Chaque potentiomètre peut réguler trois ventilateurs simultanément. Au minimum de la rotation, le boîtier se montre discret et très bruyant à fond. Si la

Le boîtier accepte les ventirads les plus volumineux, ainsi que les cartes graphiques de 29 cm de long et jusqu’à 33 cm, si elles ne sont pas alignées sur les racks SATA ou sur un panier équipé d’une unité de 3,5 pouces.

Le boîtier filtre correctement la poussière et dispose d’éléments antivibration pour l’alimentation, les disques durs et les lecteurs optiques.

PC Update 109


comparatif boitiers

V : Fractal Design Define XL Refroidissement 5 4 Prix

3 2

Bruit

1 0

Finition

Espace

Montage

fiche technique

• Nom : Define XL • Constructeur : Fractal Design • Type : grande tour • Compatibilité carte mère : E-ATX, ATX, microATX, mini-ITX • Emplacements 5,25 pouces : 4 • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 10/10 (communs) • Slots d’extension : 7 + 1 • Ventilateurs : 1 x 140 mm à l’avant, 1 x 180 mm sur le capot, 1 x 140 mm à l’arrière, 1 x 120/140 mm optionnel sur la porte, 1 x 120 mm optionnel en façade haute, 1 x 140 mm optionnel en façade basse • Connectique : 4 x USB 2.0, 1 x eSATA, casque et micro • Dimensions : 562 x 560 x 232 mm • Poids : 17,95 kg • Prix : 140 euros Nombre d’emplacements pour ventilateurs Eléments antivibration Filtres à poussière Très bonne organisation des câbles Régulation de trois ventilateurs Dix baies 5,25/2,5 pouces Ventilation silencieuse au minimum, discrète au max Insonorisation Espace et 10 baies 3,5/2,5 pouces Qualité de fabrication/finition Pas d’emplacement pour un radiateur de watercooling Pas de montage rapide pour les lecteurs optiques et les cartes filles Pas de rallonge 4/8 pins

110 PC Update

Version grande tour du populaire Define R3, le Define XL reprend le design sobre et les matières de cette moyenne tour, avec une taille naturellement bien plus imposante et un poids élevé de presque 18 kg. On retrouve donc une forme rectangulaire simple, des parois et un châssis en acier, une peinture légèrement granuleuse, une porte battante aimantée en plastique brillant et aucun autre détail esthétique, si ce n’est la LED bleue du bouton d’allumage placé sur le capot à côté de quatre ports USB déportés, d’un eSATA et des prises casque/micro. Le bouton de Reset se trouve, quant à lui, derrière la porte. Comme son petit frère, le Define XL est orienté pour le silence et insonorisé. La porte est équipée de mousse sur toute sa hauteur et les deux panneaux latéraux fixés par des vis à main sont recouverts d’une bonne épaisseur de texture goudronnée et de tissu. Fractal Design livre également un régulateur placé sur un bracket PCI.

ne seront pas visibles une fois le boîtier fermé. L’alimentation et deux cages de stockage pouvant accueillir trois unités 3,5/2,5 pouces chacune sont séparées de la chambre supérieure par une plaque en acier intégrant une trappe en plastique. La chambre principale dispose également d’une baie de stockage à quatre emplacements pouvant être retirée ou placée dans la longueur. Quatre baies 5,25 pouces sont disponibles derrière des caches en plastique équipés d’un loquet d’ouverture pratique. Avec un tel espace interne, n’importe quel composant volumineux rentre sans problème dans le Define XL. Les cartes filles peuvent avoir une longueur de 33 cm et jusqu’à 48 cm sans la baie intermédiaire. Dommage, par contre, qu’il ne propose aucun système de fixation rapide. Le montage des composants s’effectue avec des vis pour les unités de stockage et des vis à main pour les lecteurs optiques et les cartes filles. On notera, d’autre part, la présence d’un huitième slot d’extension vertical à côté des sept autres et d’un accès au socket processeur à l’aide d’une trappe. L’organisation des câbles est un exemple du genre. Avec six ouvertures protégées dans le panier de la carte mère, de nombreux ergots à utiliser avec les serre-câbles livrés et un espace confortable avec la porte droite, le câblage est d’une grande simplicité et parfaitement rangé. Il aurait, par contre, été plus judicieux que la trappe entre les deux compartiments puisse coulisser, car il faut obligatoirement l’enlever pour y passer des fils. On regrette également l’absence d’une rallonge 4/8 pins, le câble de notre alimentation était trop court pour passer derrière le panier. Le boîtier possède ensuite trois grands filtres à poussière en plastique, extractibles et nettoyables. Deux sont placés en façade, y compris au niveau des baies 5,25 pouces. Celui du bas est accessible en pressant à deux endroits une grille pivotante placée derrière la porte. Le troisième filtre est positionné sous l’alimentation. Cette dernière repose sur quatre plots en caoutchouc et est en contact avec une bande de mousse à l’arrière, on trouve également quatre rondelles de caoutchouc dans tous les paniers de stockage afin de limiter les vibrations.

10 HDD et une organisation interne impeccable Compatible avec les cartes mères E-ATX, l’architecture interne du boîtier est compartimentée. Vous pouvez, au passage, remarquer que les brackets PCI, les paniers des disques durs et les pales des ventilateurs sont de couleur blanche, ce qui casse le noir dominant du châssis et donne un bel effet, même si ces éléments

Le 180 mm supérieur est incliné et extrait le flux d’air vers l’arrière du boîtier. Les trois ventilateurs fournis sont régulés via un potentiomètre sur bracket PCI.


Le Define XL présent est compartimenté. Six des dix baies de stockage se trouvent dans la chambre inférieure avec l’alimentation.

Les panneaux latéraux sont insonorisés par une couche de texture goudronnée recouverte par du tissu.

les ventilateurs à fond. C’est, au final, le boîtier qui offre le meilleur rapport dissipation/bruit de ce comparatif.

Une nouvelle référence pour les grandes tours Grâce à son excellente organisation des câbles, sa ventilation silencieuse régulée et une qualité de fabrication impeccable, le Define XL a de nombreux arguments et se place comme une référence. Dommage qu’il fasse l’impasse sur certains systèmes de montage rapide, l’USB 3.0 et l’emplacement pour un radiateur de watercooling. Mais à 140 euros, le prix est très bien positionné. Il représente donc un excellent investissement si ses prestations remplissent vos exigences. Il est de plus disponible en noir ou dans une couleur gris foncé titane. Dans cette gamme de prix, ses meilleurs concurrents sont les HAF-932 et HAF-X de Cooler Master, ainsi que le Phantom de NZXT, qui ont chacun des atouts différents, et à choisir en fonction de vos besoins en termes d’intégration, de performances ou tout simplement de look. Autrement, il faudra dépenser au moins 60 euros de plus pour accéder à des grandes tours, comme les CM ATCS 840 et 700D de Corsair.

Le slot d’alimentation est très bien protégé contre les vibrations, les baies de stockage profitent aussi de rondelles de caoutchouc.

La porte battante est aimantée et recouverte de mousse. Toute la façade est équipée de filtres à poussière.

Le meilleur rapport dissipation/bruit Le Define XL est vendu avec trois ventilateurs à connectique 3 pins et gainée. On trouve un 140 mm à l’arrière et à l’avant, ainsi qu’un 180 mm sur le capot qui est incliné pour évacuer l’air chaud non pas vers le haut, car aucune ouverture grillagée n’est présente, mais vers la partie arrière supérieure du boîtier. Les trois ventilateurs peuvent être régulés simultanément par le potentiomètre sur bracket PCI. Il est possible d’ajouter un 120/140 mm latéral sur la porte, ainsi qu’un 140 et un 120 mm en façade, ce dernier étant logé dans les baies 5,25 pouces. Aucun emplacement pour un système de watercooling n’a été prévu, bien que deux passages pour tuyaux soient présents. Au minimum de sa rotation, la ventilation est inaudible et l’insonorisation du boîtier se montre efficace. Au maximum, elle reste également discrète. Sa dissipation thermique est juste, aussi bien sur le processeur que le GPU, mais les températures chutent nettement et deviennent bonnes avec

Grâce à son espace interne volumineux et une organisation des câbles presque parfaite, le montage est un jeu d’enfant.

Un huitième slot d’extension est placé à la verticale à l’arrière du boîtier.

PC Update 111


comparatif boitiers

VI : Silverstone FT03 Refroidissement 5 4 Prix

3 2

Bruit

1 0

Finition

Espace

Montage

fiche technique

• Nom : FT03 • Constructeur : Silverstone • Type : moyenne tour • Compatibilité carte mère : microATX, mini-ITX, miniDTX • Emplacements 5,25 pouces : 1 (slim et slot-in) • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 3/1 • Slots d’extension : 4 • Ventilateurs : 1 x 120 mm en haut, 2 x 120 mm à l’intérieur (ou 1 x 120 mm et 2 x 80 mm optionnels), 1 x 80/92 mm optionnel à l’intérieur • Connectique : 2 x USB 3.0, casque et micro • Dimensions : 487 x 284 x 235 mm • Poids : 6,7 kg • Prix : 150 euros Taille (faible profondeur) Coque aluminium Capacité d’intégration pour ce volume Rack SATA Deux USB 3.0 (externes) Performances de refroidissement Eléments antivibration Filtres à poussière Bonne organisation des câbles Design Qualité de fabrication Prix Souffle puissant des ventilateurs en 12 V Alimentation avec prise secteur horizontale obligatoire Fixation du dissipateur aluminium 3,5 pouces Lecteur optique slim et slot-in obligatoire ? Pas de bouton d’éjection pour les lecteurs optiques ?

112 PC Update

Destiné aux cartes mères microATX, mini-ITX ou miniDTX, le Fortress FT03 nous a vraiment tapé dans l’oeil. Aussi haut qu’une moyenne tour mais deux fois moins profond, il reprend la conception des boîtiers Raven et Fortress FT02 de Silverstone, dont le châssis pivote la carte mère de 90° vers la droite, les slots d’extension orientés vers le haut. Le but étant d’améliorer l’efficacité de la dissipation thermique, en assistant l’évacuation de la chaleur qui s’échappe naturellement vers le haut. Constitué de parois en aluminium de 2,5 mm d’épaisseur, le FT03 affiche des lignes pures et fait excellente impression. La coque ne laisse entrevoir qu’une fente de lecteur optique protégée par de la mousse et le symbole du constructeur en façade, ainsi qu’une grille en plastique amovible sur le panneau gauche. Afin de camoufler la partie supérieure du boîtier, et notamment les câbles qui seront dirigés vers l’arrière à travers une découpe dans la paroi, une grille épaisse en plastique vient s’emboîter par-dessus.

entre autres les boutons d’allumage et de Reset, deux ports USB 3.0 (externes) et leur câble, un ventilateur 120 mm et un rack SATA hot-plug 3,5 pouces. L’agencement interne semble étrange au premier regard, mais on se rend vite compte que Silverstone a très bien pensé les choses. La carte mère se place sur un panier vertical positionné vers la gauche du boîtier, mais il faut au préalable dévisser le support du ventilateur 120 mm central. Le FT03 vu de face. On aperçoit sous Il est incliné de 45° le 120 mm un emplacement pour un lecteur optique au format slim et slot-in. pour orienter l’air sur la carte mère et le ventirad. La baie du lecteur optique est placée juste en dessous du panier de la carte mère et impose l’usage d’un modèle au format slim et slot-in pour s’associer avec la fente de la façade. Un adaptateur miniSATA sera, au passage, nécessaire pour le connecter car il n’est pas livré, vous devrez également passer par Windows pour sortir les disques, puisqu’aucun bouton d’éjection n’est présent sur le boîtier. La partie inférieure du FT03 accueille l’alimentation, ainsi qu’un second ventilateur 120 mm vers le fond, là encore incliné de 45°. On trouve également un câble venant déporter la prise secteur de l’alimentation sous la tour.

MultiGPU et gros ventirad ! Le FT03 s’ouvre sans outils, ni vis, en levant les panneaux latéraux et en tirant la façade emboîtée dans le châssis d’acier. Sur le haut de la tour, on distingue

Au même titre que les Raven et Fortress FT02, le FT03 oriente les slots d’extension vers le dessus du boîtier. Un rack SATA 3,5 pouces et deux ports USB 3.0 sont présents à cet endroit.


Bien qu’assez compact, le boîtier accepte une carte graphique de 31 cm et deux de 35 cm en retirant le ventilateur 120 mm inférieur et son support, que vous pouvez alors remplacer par deux 80 mm. La place pour le ventirad est tout aussi confortable puisque nous avons pu y loger Le dessous du FT03. Un grand filtre notre Thermalright aimanté protège l’alimentation et les deux emplacements 80 mm optionnels occupés HR-02. Pour être de base par un 120 mm. exact, des dissipateurs d’une hauteur de 16,7 cm au maximum rentrent. Entre le plateau de la carte mère et le panneau droit, se trouvent trois emplacements pour unités 3,5 pouces dont celui du rack, ainsi qu’un 2,5 pouces. Ce panier dispose de plusieurs passe-cloisons intelligemment positionnés pour câbler la configuration. Le montage prend un peu de temps mais reste simple, il faudra d’ailleurs intégrer le ou les GPU en dernier pour finaliser l’assemblage, sans être gêné. Le câblage est un peu plus compliqué dans la chambre des unités de stockage, surtout si toutes les baies sont occupées, mais, au moins, les câbles ne perturberont pas le flux d’air. Pour faciliter les choses, une alimentation modulaire est recommandée. Le seul problème que nous avons rencontré vient du câble secteur déporté. Si le connecteur de l’alimentation est disposé à la verticale (lorsque le bloc est à plat), il sera impossible de refermer le panneau latéral gauche sur le châssis, car la prise butera contre cette paroi. L’alimentation devra, d’autre part, être dirigée avec son ventilateur vers le bas. Il sera protégé de la poussière par un grand filtre amovible aimanté sous le boîtier et destiné également au 120 mm inférieur ou aux deux 80 mm optionnels. Ce filtre a, cela dit, tendance à se détacher lorsqu’on bouge la tour, mieux vaudra donc l’enlever si vous devez la transporter. Pour limiter les vibrations, Silverstone a pensé à tout. L’alimentation repose sur deux longues bandes de caoutchouc, les baies 3,5 pouces sont équipées de rondelles de silicone, les panneaux latéraux viennent s’appuyer sur des petits tampons et la tour possède quatre pieds épais en caoutchouc.

dessus de l’unité. Cet élément est fixé sur la paroi avec un scotch double face qui n’accrochait pas très bien. Un petit défaut qui n’est pas très pénalisant et facilement corrigeable.

Le côté gauche du FT03. On distingue deux 120 mm inclinés de 45° à l’intérieur.

Bien qu’elle soit très efficace, cette ventilation souffle cela dit trop fort. Nous avons donc sous-volté les ventilateurs pour réduire les nuisances. En 9 V, la tour est déjà bien plus discrète et peut prendre place sous un bureau sans déranger vos oreilles, pour des températures toujours bonnes (75 °C GPU, 57 °C CPU). En 7 V, on n’entend plus les ventilateurs et la chaleur est encore bien évacuée (60 °C CPU, 81 °C GPU). Vous avez de plus la possibilité d’ajouter un 80 mm à côté du 120 mm supérieur, qui soufflera sur les cartes filles et à condition que le ventirad ne soit pas trop large, sous peine de condamner cet emplacement. Le ventilateur 120 mm supérieur peut aussi être troqué pour un petit système watercooling de type Corsair H50.

Qui dit mieux ? En dépit de quelques imperfections qu’il faudra bien garder en tête à l’heure du montage et du choix des composants, ce FT03 est une excellente surprise. Disponible également avec une robe argentée, il n’est certes pas donné (150 euros) mais ses performances, son look soigné, sa bonne qualité de fabrication, ainsi que ses capacités d’intégration confortables en font un très bon investissement. Cela fait longtemps que nous cherchions un boîtier microATX de référence, le voici. Les seules alternatives intéressantes à ce niveau de prix se trouvent chez Lian Li, notamment le PC-A04 au format moyenne tour classique ou les PC-V352 et PC-V354 au format cube.

Le côté droit du FT03. Placées sous le panier de la carte mère, trois baies 3,5 pouces et une 2,5 pouces sont disponibles.

Des ventilateurs à sous-volter Le FT03 dispose donc de trois ventilateurs 120 mm à connectique 3 pins, créant un flux d’air du bas vers le haut de la tour. Le ventirad, entouré par deux d’entre eux, profite alors d’une excellente dissipation puisque notre Core i7-860 n’a pas dépassé 55 °C en charge. Notre carte graphique passive était, elle, aussi bien refroidie et plafonnait à 66 °C. Notez que Silverstone conseille un GPU dont le ventilateur évacue la chaleur vers son bracket PCI, afin de ne pas pénaliser le flux d’air. Seuls les disques durs montent un peu en température, mais cela reste raisonnable. Celui du rack est refroidi par une épaisse plaque d’aluminium en contact avec le

Des passe-cloisons bien placés permettent de passer les câbles facilement vers la carte mère.

Le FT03 accepte deux cartes graphiques de 35 cm, ainsi que les hauts ventirads.

PC Update 113


comparatif boitiers

VII : Antec Six Hundred V2 qu’auparavant, les câbles restants pouvant être camouflés derrière le plateau ou dans l’espace disponible à côté des armatures des baies 3,5 pouces. Le boîtier accepte les cartes graphiques de 32 cm, à condition que les deux baies 3,5 pouces qui lui sont alignées ne soient pas occupées. Autrement, il faut se contenter d’une longueur de 23 cm. La hauteur est aussi limitée pour le ventirad, puisque le haut des caloducs de notre HR-02 débordait du châssis et empêchait de refermer totalement la porte. Le dissipateur ne doit pas dépasser la hauteur d’un Noctua NH-U12P, soit 158 mm. Dommage, par ailleurs, que les caches PCI soient soudés au châssis, vous ne pourrez donc pas les replacer.

Refroidissement 5 4 Prix

3 2

Bruit

1 0

Finition

De bonnes performances Espace

Montage

fiche technique

• Nom : Six Hundred V3 • Constructeur : Antec • Type : moyenne tour • Compatibilité carte mère : ATX, microATX, mini-ITX • Emplacements 5,25 pouces : 3 • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 7/2 (dont un 2,5 pouces en rack) • Slots d’extension : 7 • Ventilateurs : 1 x 200 mm LED bleue en haut, 1 x 120 mm LED bleue à l’arrière, 2 x 120 mm optionnels à l’avant, 1 x 120 mm optionnel sur la porte • Connectique : 2 x USB 2.0, casque et micro • Dimensions : 492 x 491 x 212 mm • Poids : 6,9 kg • Prix : 80 euros Performances de refroidissement Rack 2,5 pouces Filtres à poussière Organisation des câbles correcte Ventilateurs TriCool, silencieux au minimum Pas assez d’éléments antivibration Intérieur gris Caches PCI soudés Longueur GPU limitée selon les emplacements HDD utilisés Incompatible avec les plus hauts ventirads Bruits de grattements des disques durs

114 PC Update

Comme son nom l’indique, le Six Hundred V2 est une révision de la moyenne tour d’Antec. Côté look, rien n’a changé, on retrouve une coque plastique noir et gris, une coupe anguleuse, une porte vitrée et un ventilateur de 200 mm à LED bleue sur le capot, qu’on ne peut pas rater, et fixé par un carénage pouvant faire office de poignées de transport. L’esthétique peut déplaire mais elle conviendra sûrement aux joueurs souvent friands de designs voyants et accrochant le regard. Les évolutions apportées à cette tour sont maigres face à la première version. Antec n’a ajouté qu’un rack 2,5 pouces hot-plug en façade, un emplacement 2,5 pouces en bas du boîtier sous les baies de stockage et a amélioré l’organisation des câbles. L’architecture interne reste classique, avec une ossature avant séparée en deux baies de stockage et comptant trois emplacements 5,25 pouces et six 3,5 pouces. Aucun système de montage rapide n’est présent, le boîtier fait également l’impasse sur les éléments antivibration. Seules deux rondelles de silicone sont placées sur la porte vitrée pour accueillir un 120 mm optionnel, et quatre autres pour l’unité 2,5 pouces qui sont inutiles avec un SSD. Les ouvertures du socket CPU et celle placée au-dessus de l’alimentation ont été agrandies, quelques autres passecloisons ont aussi été ajoutés en haut du panier de la carte mère. Le tout offre un rangement bien plus propre

La tour est refroidie par deux ventilateurs, le 200 mm du capot et un 120 mm à l’arrière, tous les deux à connectique Molex et chacun associé à un interrupteur de régulation à trois positions. Silencieuse au minimum, la ventilation est efficace et très suffisante. Par contre, les disques durs étant directement vissés au châssis, leurs grattements se répercutent dans le boîtier et s’entendent facilement. Les ventilateurs à fond, c’est naturellement encore mieux, avec notamment la plus basse température de ce comparatif relevée sur notre GPU, mais au prix de nuisances sonores limite bruyantes. Il est possible d’ajouter un 120 mm sur la porte et deux 120 mm en façade. Ces derniers sont protégés par un grand filtre à poussière en plastique extractible. L’alimentation n’est, quant à elle, pas filtrée et ne bénéficie pas de prises d’air au fond du boîtier, il est donc préférable de placer son ventilateur vers le haut. Cette nouvelle version du Six Hundred apporte quelques modifications intéressantes, mais elle n’a, au final, pas grand-chose de sexy. A 80 euros, le prix est trop élevé vu les fonctionnalités proposées, et le boîtier se retrouve en face de modèles mieux équipés, tels que les Lancool DragonLord et Cooler Master HAF 912 et CM 690 Advanced II.

Cette seconde version du Six Hundred apporte quelques évolutions intéressantes, notamment un rack SATA 2,5 pouces et une meilleure organisation des câbles.


VIII : Antec Sonata IV optiques se glissent, quant à eux, à l’aide de rails à visser sur l’unité. Deux passages ont été ajoutés dans le plateau de la carte mère, mais ils sont trop étroits pour le câble 24 pins. Ils seront utiles pour les nappes SATA ou les connecteurs PCI-Express. L’espace derrière la carte mère est d’autre part trop juste pour passer les prises d’alimentation SATA, il faudra y plaquer le reste des câbles avec les ergots et les accroches livrés, pour refermer le panneau latéral sans forcer. Les possibilités d’organisation sont, au final, assez limitées, mais d’un autre côté, la tour ne pouvant pas accueillir de ventilateurs en façade ou en bas du boîtier, le flux d’air ne sera pas perturbé.

Trop cher Antec insiste sur le fait que le Sonata est conçu pour le silence, mais c’est exagéré. Le souffle de la tour est effectivement limité puisqu’elle ne possède qu’un ventilateur TriCool placé à l’arrière. On trouve aussi d’épais oeillets de silicone pour les disques durs, mais cela ne va pas plus loin. L’alimentation, de bonne facture, est certes silencieuse au repos, mais elle attrape la chaleur du processeur, ce qui oblige son ventilateur 120 mm à tourner de plus en plus vite lors de fortes charges et à produire un souffle fatiguant pour les oreilles. Comme tous les TriCool d’Antec, le 120 mm est silencieux à faible vitesse, bruyant à fond. Cette ventilation permet tout de même au boîtier de refroidir correctement notre système passif, même à rotation minimum du 120 mm arrière. Le Sonata existe depuis longtemps et fut l’un des grands succès d’Antec. Cette moyenne tour a la particularité d’intégrer une alimentation et revient aujourd’hui dans une quatrième version qui a subi quelques modifications. L’esthétique n’a pas changé et présente une coque noire sobre et sans fioritures, ainsi qu’une demi-porte battante en plastique sur sa façade, derrière laquelle se trouvent les boutons d’allumage et de Reset. Une ouverture protégée par un filtre à poussière amovible a, cela dit, été ajoutée sur la porte droite, au niveau des baies de stockage. L’alimentation passe de 500 à 620 W, il s’agit du modèle Neo Eco 80 Plus du constructeur (24-4 pins, 6+8 pins GPU, six SATA, six Molex, un 4 pins), et le boîtier supporte dorénavant un port USB 3.0 externe, dont le câble est déjà dirigé vers un bracket PCI. Le châssis propose toujours une architecture « à l’ancienne » avec le bloc secteur placé vers le haut. Les quatre baies 3,5 pouces ne sont plus associées à des paniers mais à des rails positionnant l’unité à la verticale, leur connectique dirigée vers la porte gauche. Le boîtier perd, au passage, ses deux emplacements 3,5 pouces externes mais gagne un 2,5 pouces disposé sur l’armature de la cage des disques durs. Les cartes filles ne bénéficient pas d’un montage rapide ou de vis à main, les lecteurs

Vendu 155 euros, le tarif du Sonata IV est trop élevé pour être intéressant. Son alimentation revient à 85 euros, cela fait donc 70 euros le boîtier, un prix excessif pour les prestations proposées comparé à un PC-K58 par exemple.

Un châssis « à l’ancienne » et une organisation des câbles pas idéale.

Refroidissement 5 4 Prix

3

Bruit

2 1 0

Finition

Espace

Montage

fiche technique

• Nom : Sonata IV • Constructeur : Antec • Type : moyenne tour • Alimentation : Antec Neo Eco 620 W • Compatibilité carte mère : ATX, microATX, mini-ITX • Emplacements 5,25 pouces : 3 • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 4/1 • Slots d’extension : 7 • Ventilateurs : 1 x 120 mm TriCool à l’arrière • Connectique : 1 x USB 3.0, 2 x USB 2.0, casque et micro • Dimensions : 478 x 440 x 208 mm • Poids : 9,3 kg • Prix : 155 euros Alimentation 620 W 80 Plus fournie Ventilateur TriCool, silencieux au minimum Rondelles de silicone pour les disques durs Organisation des câbles Pas assez d’éléments antivibration Souffle de l’alimentation en forte charge Intérieur gris Prix

PC Update 115


comparatif boitiers

Choix de la rédaction

D

e ce comparatif, se dégagent trois boîtiers. Les deux grandes tours : Phantom de NZXT et Define XL de Fractal Design tout d’abord. Avec un prix alléchant pour ce type de boîtiers, elles se placent comme des références et de bonnes alternatives aux CoolerMaster HAF-X et HAF-932, ou au Raven 2 de Silverstone. Le Define XL est plus silencieux mais le Phantom dispose d’un look à part et peut réguler jusqu’à sept ventilateurs. Le troisième boîtier est le Fortress FT03 de Silverstone. Il profite de ne pas avoir beaucoup de challengers sur le marché, mais s’impose aussi par une architecture originale bien pensée, de très bonnes performances de refroidissement, une jolie coque en aluminium et une bonne capacité d’intégration appréciable pour son volume. Il faudra, par contre, penser à sous-volter ses ventilateurs afin de réduire les nuisances sonores. En dehors des Six Hundred V2 et Sonata IV qui nous ont déçu, les autres boîtiers sont loin d’être mauvais mais souffrent de la concurrence. Le XPredator se plaçant en face des Phantom et Define XL pour un prix équivalent, difficile de le recommander en raison de finitions qui laissent à désirer et d’une dissipation thermique peu efficace. Le PC-K59 est, lui, bien conçu et ne présente pas de défauts particuliers, mais ses évolutions sont discutables face au PC-K58 qui est toujours un incontournable. Quant au Pantheon, nous lui préférons des modèles tels que les HAF 912 et 690 Advanced II de Cooler Master, ou encore la série DragonLord de Lancool.

Températures °C 36

32

Sonata IV (max)

76

37

63

34,3 35

Sonata IV (min)

38 94

44

76,8

39 34 32

Six Hundred V3 (max)

60

34

64,3

33,5 34 32

Six Hundred V3 (min)

69

36

75

36,8 39

FT03

42 66

35

54,5

23,5 36 34

XPredator (max)

102

46

97,3

45 40 38

XPredator (min)

108

52

99

57,3 28 26

Pantheon (max)

92

43

64,8

34 33 31

Pantheon (min)

107

51

77

43 35 34

Define XL (max)

74

39

72,8

37 37 36

Define XL (min)

93

45

95,8

42,8 30

K‐59

33 76

39

75

36

Configuration de test : plateforme X58 avec Core i7-920 et Thermalright HR-02, Silverstone 450 W passive, Sapphire Radeon HD5670 passive, Seagate 7200.11 1 To. Pour le FT03, il s’agissait d’une plateforme H57 et d’un Core i7-860.

116 PC Update

31

Phantom (max)

34 77

38

65,5

34,5 36 34

Phantom (min)

92

43

81,8

38,8 0

20

HDD charge

HDD repos

40

GPU charge

60

GPU repos

80

CPU charge

100

CPU repos

120



Test : SSD

Corsair Performance 3 et Kingston V+ 100 Peuvent-ils détrôner les SSD SandForce ? En Bonus : L’Intel 310, le futur SSD de nos portables et tablettes Corsair et Kingston lancent encore de nouvelles gammes basées sur des contrôleurs déjà éprouvés. Pas sûr que leurs évolutions soient à la hauteur face à des nouveautés extrêmement prometteuses. A contrario, Intel nous propose un mini SSD qui va transfigurer les appareils mobiles.

D

epuis l’arrivée des SSD en SandForce offrant le meilleur compromis performances/ prix, les autres contrôleurs ont du mal à s’imposer. La donne devrait changer d’ici peu avec la sortie de nouvelles générations, notamment chez Intel avec ses séries 510 et 320, chez Crucial et son C400/M4, et les unités qui adopteront le SandForce SF-2000. La plupart seront d’ailleurs équipés d’une interface SATA 6 Gbps pour soutenir des débits monstrueux annoncés à 500 Mo/s en lecture sur certains d’entre eux. En attendant, Corsair et Kingston viennent de lancer des gammes construites autour de contrôleurs que nous connaissons bien, mais qui ont été boostés. Il s’agit des SSD Performance 3 de Corsair affichant des débits allant jusqu’à 480 Mo/s en lecture et de la série V+100 de Kingston qui vient remplacer la V+.

firmware a été modifié pour atteindre des taux de transfert plus élevés qui dépassent même ceux du C400 donné pour 415 Mo/s en lecture et 260 Mo/s en écriture. La version 256 Go du P3 monte, en effet, à 480320 Mo/s, contre 355-215 Mo/s pour le C300. Le 128 Go propose 410-230 Mo/s, contre 355-140 Mo/s sur le C300, et le 64 Go descend à 365-110 Mo/s contre 35575 Mo/s. Toujours équipé de 128 Mo de mémoire cache, du TRIM et du Garbage Collector, le SSD de 128 Go, que nous avons testé, embarque huit puces NAND MLC en 34 nm, d’une capacité de 16 Go et de marque Toshiba (il s’agit de puces Micron en 34 nm MLC pour le C300). Les prix sont annoncés à 160 € pour le 64 Go, 300 € pour le 128 Go et 600 € pour le 256 Go. Soit des tarifs supérieurs aux C300 qui sont accessibles à 110 € en 64 Go, 230 € en 128 Go et 480 € en 256 Go.

Kingston V+100 Corsair Performance 3 La gamme P3 se décline en trois versions de 64, 128 et 256 Go. Elle est basée sur le contrôleur Marvell 9174, le même que les modèles Crucial C300 et futurs C400, et dispose d’une interface SATA 6 Gbps. Son

La série V+100 de Kingston (SVP100S2) remplace la gamme V+ Series (SNVP325-S2). Disponible en 64, 96, 128, 256 et 512 Go, elle exploite le même contrôleur Toshiba et la même quantité de mémoire cache de 128 Mo, mais passe de puces mémoire

Modèle

Contrôleur

Puces mémoire

Mémoire cache

Débits (Mo/s)

TRIM/GC

Corsair Performance 3

Marvell 9174

Toshiba MLC 34 nm

128 Mo

480/320 (256 GB), 410/210 (128 GB), 365/110 (64 GB)

Oui/Oui

Kingston V+100

Toshiba T6UG1XBG

Toshiba MLC 32 nm

128 Mo

230/180 (512, 256, 128, 96, 64 GB)

Oui/Oui

Intel 310

Intel PC29AS21BA0

Intel MLC 34 nm

32 Mo

200/70 (80 GB), 170/35 (40 GB)

Oui/Non

118 PC Update


Le SSD Intel 310 est huit fois plus petit qu’un modèle 2,5 pouces. Il est ici au-dessus d’un PCB de SSD en 1,8 pouce, celui du Corsair P3.

NAND Toshiba gravées en 43 nm à 32 nm. La version 128 Go testée ici en intègre huit d’une capacité de 16 Go. Les débits séquentiels annoncés sont également les mêmes, avec 230 Mo/s en lecture et 180 Mo/s en écriture. Le contrôleur Toshiba a été modifié dans le but d’optimiser les performances et d’ajouter le Garbage Collector. Les SSD de cette série sont vendus seuls ou en boîte, le packaging comprenant alors un adaptateur 3,5 pouces vers 2,5 pouces, le logiciel de clonage Acronis True Image, ainsi qu’un boîtier à connectique USB 2.0. Les prix des SSD seuls sont de 165 € en 64 Go, 180 € en 96 Go, 225 € en 128 Go, 600 € en 256 Go et 1 300 € en 512 Go. Il faut ajouter une dizaine d’euros pour les versions en boîte. Notez que ces SSD sont aussi déclinés dans une gamme baptisée V+100E et ils se différencient par l’intégration d’un cryptage matériel 128 bits AES des données.

Synthèse des bancs de test Ces SSD ont été testés sur une plateforme P67 avec les derniers pilotes Intel. Puisque l’interface mSATA n’est pas présente sur nos cartes mères, le SSD 310 a été logé dans un adaptateur mSATA vers SATA livré par Intel. Les tests de copie de fichiers et d’installation de CS4 ont été effectués à partir d’une grappe RAID 0 de SSD SandForce. La mesure du temps de chargement de Seven a été faite à partir de la sélection du disque dur de démarrage jusqu’à l’apparition de l’icône réseau sous Windows. Le test d’extraction audio/vidéo consistait à démuxer la piste vidéo HD et une piste audio d’un rip Blu-Ray, du disque dur sur lui-même. Les débits séquentiels mesurés sous HD Tune montrent que les taux de transfert annoncés sont parfaitement respectés par ces trois SSD. Le modèle Intel se permet même d’aller plus haut, avec près de 70 Mo/s de plus que prévu en lecture. Le Corsair atteint, lui, un débit

record en lecture de 420 Mo/s pour une très bonne moyenne de 375 Mo/s. Le Kingston V+100 monte également à son maximum de 180 Mo/s en écriture, mais se montre moins constant avec des chutes régulières de débit à 140 Mo/s. En pratique, les gros débits se répercutent sur notre test d’extraction Blu-Ray. Ainsi, le P3 et le C300 256 Go sont largement en tête, suivis par le Kingston V+100. Le MX Tech en SF-1200 ne s’en sort pas aussi bien, malgré de meilleurs taux de transfert en écriture, car sa technologie DuraWrite fait chuter son débit à environ 130 Mo/s lorsqu’il manipule des données non compressibles comme les vidéos, photos ou musiques. C’est aussi pour cette raison qu’il est moins rapide sur le test de transfert d’un gros fichier vidéo, où les P3 et C300 terminent devant. Sur le transfert de petits fichiers, le P3 finit, là encore, en première position mais proche des SF-1200, C300 et Kingston qui sont au coude à coude. L’installation de CS4 montre la difficulté qu’a le C300 à traiter les fichiers de plus petite taille, le firmware modifié du P3 améliore d’ailleurs nettement les choses à ce niveau. Les V+100, SF-1200 et P3 affichent les mêmes scores. Iometer met ensuite en évidence les très mauL’Intel 310 adopte une interface mSATA, qui est physiquement vais débits du modèle Kingston sur des accès identique au miniPCI-Express, mais pas compatible. Le SSD est ici placé dans un adaptateur SATA. aléatoires en écriture. Le P3 reste derrière le C300 et le MX Tech sur ce type d’accès, dès que Débit en lecture (Mo/s, le plus haut est meilleur) les fichiers prennent du volume, mais il est plus 360,4 Corsair P3 (128 Go) 375,4 à l’aise que le C300 en 419,6 écriture sur les fichiers de 324,9 Crucial C300 (256 Go) 343,1 toute petite taille. 350,1 Le test d’accès multiples 265,8 MX Tech SF‐1200 (100 et simultanés met en 268,3 Go) 270 avant le SSD SandForce, 261,1 qui délivre plus de puisIntel 310 (80 Go) 266,3 267,7 sance dès les plus faibles charges et monte bien 264,5 Intel X25‐V (40 Go) 265,3 plus haut en IO/s que 265,9 ses concurrents lorsqu’on 207,9 Kingston V+100 (100 213,1 le stresse au maximum. Go) 225,7 Le V+100 est particuliè0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 rement décevant à ce Minimum Moyenne Maximum niveau, puisqu’il se comporte à l’opposé de tous les autres SSD, en obteDébit en écriture (Mo/s, le plus haut est meilleur) nant de moins en moins d’IO/s plus la charge aug242,9 MX Tech SF‐1200 258,2 mente. Le P3 devance, lui, (100 Go) 260,3 le C300 jusqu’à un certain 218,7 Crucial C300 (256 niveau de charge, mais 222,2 Go) 225,9 se fait ensuite nettement 178 dépasser. Corsair P3 (128 Go) 185,7 197,4

Garantie

Prix

3 ans

160 € (64 GB), 300 € (128 GB), 600 € (256 GB)

3 ans

165 € (64 GB), 180 € (96 GB), 225 € (128 GB), 600 € (256 GB), 1 300 € (512 GB)

?

99 $ (40 GB), 199 $ (80 GB)

142,6

Kingston V+100 (100 Go) 41,4

Intel 310 (80 Go) 20,1

Intel X25‐V (40 Go) 0

172,6 185,2

81,9 85,2

41,7 42,4

50

Minimum

100

Moyenne

150

200

250

300

Maximum

PC Update 119


Test : SSD

Les V+100 sont aussi vendus en version boîte, comprenant un boîtier USB 2.0, un adaptateur 3,5 vers 2,5 pouces et e logiciel de clonage Acronis. Une bonne initiative qui n’ajoute que 10 € au prix de l’unité.

Les tests de temps de chargement de programmes montrent que le C300 et le P3 peuvent être les plus rapides à charger les applications, mais la différence est faible comparée à leur supériorité dans les benchs théoriques d’accès séquentiels et aléatoires en lecture sous Iometer.

IOMeter, accès multiples (IO/s, le plus haut est meilleur) 30000

25000

20000

15000

10000

5000

0 1

2

4

8

16

32

64

MX Tech SF‐1200 (100 Go)

Crucial C300 (256 Go)

Intel X25‐V (40 Go)

Kingston V+100 (100 Go)

Corsair P3 (128 Go)

Intel 310 (80 Go)

128

Accès aléatoires en lecture (Mo/s, les plus haut est meilleur)

Intel X25‐V (40 Go) 4,9

Intel 310 (80 Go) 4,8

Crucial C300 (256 Go) 3,9 MX Tech SF‐1200 (100 Go)

2,7

Kingston V+100 (100 Go) 2,4

Corsair P3 (128 Go)

126,5 107,1

67,7

20,7

73,8

18

0

302,7

165,1

100

128 Ko

Intel 310, un SSD riquiqui

147

81,3

50

1 Mo

116,4

288,3

237

147,2

85,7

21

222,5

135

29,7

13,5 1,9

120 PC Update

118,9 102,6

64,8

20,8

150

32 Ko

200

4 Ko

250

512 octets

Quant aux pertes de performances dans le temps, le V+100 résiste très bien mieux à cette dégradation, grâce notamment à un Garbage Collector agressif, peut-être même un peu trop, ce qui pourrait impacter la durée de vie du SSD dont les puces 32 nm n’offrent pas autant de cycles de lecture/écriture qu’en 4x et 5x nm .C’est, en revanche, loin d’être le cas du P3, qui, après une heure d’accès aléatoires en écriture sous Iometer, affichait un débit moyen séquentiel en écriture de 13 Mo/s. Après un formatage lançant la commande TRIM, le disque est revenu à une moyenne proche de sa valeur originale, mais avec des débits bien moins constants et chutant jusqu’à 55 Mo/s. Le C300 présente aussi une grosse chute de performances en écriture, mais il retrouve des débits plus homogènes après un passage du TRIM.

300

350

Les derniers SSD Intel 310 sont particuliers, car ils sont prévus pour les intégrateurs et à destination des portables, téléphones, tablettes et autres appareils mobiles. Vous ne pourrez donc en theorie pas les acheter en boutiques, mais ils préfigurent le niveau de performances que l’on

pourra avoir sur ce type de produits. Ils affichent des dimensions huit fois plus réduites qu’un SSD 2,5 pouces (5 x 3 cm) et pèsent à peine 10 g. Ils sont déclinés en deux capacités de 40 et 80 Go et exploitent une interface mSATA. Compatible SATA-1 et 2, elle présente un connecteur physiquement identique au miniPCI-Express, ce qui peut prêter à confusion, mais sur lequel elle ne fonctionne pas. Ces SSD sont basés sur le même contrôleur que les X25-M 160 Go et X25-V, Intel annonce des débits de 200-70 Mo/s pour la version 80 Go et de 170-35 Mo/s pour la 40 Go. Notre modèle 80 Go disposait de cinq puces mémoire MLC Intel de 16 Go (10 de 8 Go pour le X25-M 80Go), gravées en 34 nm. Les prix sont dans la moyenne de ceux constatés sur les 2,5 pouces, avec 99 $ pour la version 40 Go et 179 $ pour la 80 Go. En termes de performances, ce SSD est étonnant. Sur les tests de copie de fichiers et d’extraction Blu-Ray, le 310 80 Go est logiquement à la traîne en raison de taux de transfert bien plus limités en écriture, mais il s’en sort tout de même bien et fait mieux que le X25V. Il se permet également de terminer plus rapidement l’installation de CS4 que le C300. Sous Iometer, que ce soit au niveau des accès simples ou multiples, il se montre plus à l’aise que le X25-V. Il égale aussi ce dernier sur les tests de chargement de programme. Le SSD Intel 310 démontre que la rapidité d’un SSD n’est pas dépendante de sa taille, puisqu’il offre un niveau de performances proche des modèles X25-M et X25-V du constructeur. C’est donc de bon augure pour nos futures tablettes et portables, même si il ne consomme pas moins qu’un modèle 2.5 pouces.

SandForce toujours en tête Si le C300 256 Go est globalement plus performant que les SSD SandForce, ce n’est pas le cas des versions 128 Go et inférieures aux débits plus limités. Même s’il dispose de débits boostés, il en est de même de ce P3 128 Go, et probablement aussi de la version 256 Go. Ses plus grands taux de transfert lui permettent de surpasser la concurrence dans certains cas de figure, mais cela ne se ressent pas vraiment en pratique et nous lui préférons le C300, qui est aussi moins cher. Quant au Kingston V+100, bien qu’il offre des performances honorables en lecture, entre son mauvais comportement dans des environnements multitâches, ses faibles débits en accès d’écriture aléatoire, et ses prix plus élevés, il n’arrive pas à se faire une place sur le marché. La donne ne change donc pas, les SSD SF-1200 restent des références dans des capacités de 128 Go et inférieures, le C300 étant préférable en 256 Go, à condition d’être équipé d’une interface SATA 6 Gbps et de ne pas le placer dans une grappe RAID, où il ne profitera pas du TRIM.

Jérémy PANZETTA


Sans TRIM, le débit en écriture du P3 chute énormément avec le temps. Le TRIM arrange pas mal les choses, mais le SSD est loin de retrouver un taux de transfert constant.

Accès séquentiels en lecture (Mo/s, les plus haut est meilleur)

Accès aléatoires en écriture (Mo/s, les plus haut est meilleur)

Corsair P3 (128 Go)

133,7

43,8

5,9

168,4 161,6

Corsair P3 (128 Go)

41,5 41,4 39,7 34,7

Intel X25‐V (40 Go) 4,2

Intel 310 (80 Go)

MX Tech SF‐1200 (100 Go) 80 79 73

28,6

3,5

MX Tech SF‐1200 (100 Go)

4,9

185,4

213,6

Intel X25‐V (40 Go)

0,6 0

100

128 Ko

32 Ko

150

4 Ko

200

250

300

Intel X25‐V (40 Go) 7

Intel 310 (80 Go) 6,3 MX Tech SF‐1200 (100 Go)

5,6

2,6

Crucial C300 (256 Go) 0,6 50

1 Mo

128 Ko

100

32 Ko

150

4 Ko

200

512 octets

350

400

2,1

2,5

3,3

3,8

0,5

Kingston V+100 (100 Go)

3,8

0,2

Crucial C300 (256 Go) 250

300

512 octets

1,1

Corsair P3 (128 Go)

213,2 210,8 192,4

57,6

4 Ko

250

244,5

195,5 190 190,7

52,3

32 Ko

0,9

Intel 310 (80 Go)

45,8

Corsair P3 (128 Go)

0

80 80 78

213,1

200

0,8

MX Tech SF‐1200 (100 Go)

185,7

150

128 Ko

Intel X25‐V (40 Go)

41,5 41,5 40,2 38,7

49,6

100

203 188

Consommation (Watts, le plus bas est meilleur)

191 188 180

53,6

7,4

50

1 Mo

512 octets

Accès séquentiels en écriture (Mo/s, les plus haut est meilleur)

Kingston V+100 (100 Go)

0

152

44

2,4

50

1 Mo

Kingston V+100 (100 Go)

335,4

285,4 282

68,4

3,9 213 212,5 201

59,8

160 158 158,8

70,5

4,9

Crucial C300 (256 Go)

Crucial C300 (256 Go)

191 190 182

60,2

243,8

18 18 18 6,6 1,8

Kingston V+100 (100 Go)

6

257,3

205,2

155,8

46,1

Intel 310 (80 Go)

45,8

2,6

65

7,8

369,3 349

265

300

3,9

1 0

1

2

Charge

Repos

3

4

5

PC Update 121


Test : hauppauge HD-PVR

Hauppauge HD-PVR Capturez vos sources vidéo en haute définition Jérémy PANZETTA

Le HD-PVR est un boîtier d’acquisition vidéo conçu aussi bien pour les sources basse que haute définition que cela soit un vieux camescope mais aussi votre décodeur satellite ou TNT. Sa puce d’encodage h.264 garantit-elle des captures de qualité ? Et quelles sont les alternatives ?

L’AverTV CaptureHD, qui ne coûte que 100 euros, permet d’afficher des sources HDMI/HDCP sur votre PC et supporte également des tuners FM et TNT/analogique.

fiche technique

• Nom : HD-PVR • Constructeur : Hauppauge • Interface : USB 2.0 • Entrées vidéo : YUV, S-Vidéo, Composite • Entrées audio : stéréo RCA, optique • Sorties vidéo : YUV • Sorties audio : stéréo RCA, optique • Prix : 200 euros Encodeur h.264 matériel HD performant Capture audio multicanal AC-3 Toutes les entrées vidéo analogiques nécessaires Logiciel de création DVD AVCHD et de conversion vidéo Prix Pas d’entrée/sortie HDMI Transmetteur infrarouge pas au point

122 PC Update

S

’il existe un grand nombre de produits dédiés à l’acquisition de sources analogiques en standard définition, les périphériques capables de capturer en haute définition sont moins courants lorsqu’on ne souhaite pas dépenser des fortunes. Le HD-PVR d’Hauppauge est un des rares boîtiers de ce type, qui, grâce à ses entrées Composite, S-Vidéo et YUV, peut être connecté à n’importe quelle source vidéo telle que les consoles de jeu, les box décodeurs TNT/ Satellite/Câble, les caméscopes Hi8 ou encore les magnétoscopes VHS. Il possède aussi des capacités d’encodage matérielles h.264, en SD comme en HD, ce qui lui permet de très peu solliciter le processeur et d’être utilisé sur des machines peu puissantes, ou de ne pas avoir à convertir vos vidéos pour les graver sur un média au format AVCHD compatible avec les platines Blu-Ray. Ce boîtier ne possède pas de disque dur mais exploite une interface USB 2.0 et enregistre donc les vidéos sur votre PC. Il dispose ensuite d’une sortie YUV et de sorties audio stéréo RCA et optique afin d’enregistrer et de regarder simultanément les sources sur un autre afficheur que le moniteur PC. Disponible à un prix d’environ 200 euros, le HD-PVR est livré avec une télécommande infrarouge, un câble YUV et stéréo RCA, ainsi qu’avec une suite logicielle de chez ArcSoft.

Des captures h.264 1080i à 13,5 Mbps Le HD-PVR s’exploite à partir de l’application ArcSoft TotalMedia Extreme. Son module de capture, sommaire mais facile à utiliser, permet

de visualiser les sources connectées au HD-PVR avec support de l’accélération vidéo des GPU, et bien sûr de lancer les enregistrements. Le rendu d’affichage en YUV est de très bonne qualité et contrairement au HDMI, cette interface n’est pas soumise au HDCP, vous pouvez donc enregistrer n’importe quelle source protégée. Il est possible de jouer avec quelques paramètres pour affiner l’affichage (luminosité, contraste, teinte, saturation), mais les options de capture sont réduites au minimum. La résolution est fixe et identique à celle de la source (1080i ou 720p). Vous pouvez définir le débit de données h.264 allant de 0,2 à 13,5 Mbps, ainsi que la capture audio en AC-3 stéréo ou multicanal et AAC stéréo. Trois encapsulations d’enregistrement sont disponibles, le TS, le M2TS et le MP4. Nos tests ont été très concluants à partir de notre décodeur satellite CanalSat, les captures étaient identiques à la source. Un résultat qui n’est pas étonnant, car avec un débit de 13,5 Mbps, on reste au-dessus de celui des diffusions TV satellite, TNT ou ADSL/Câble. L’enregistrement à partir d’une PS3 a également été très convaincant et il n’y a rien à reprocher à la qualité des entrées S-Vidéo et Composite qui sont compatibles PAL, Secam et NTSC. Le boîtier s’intègre d’autre part à Windows Media Center, à condition d’installer le plugin disponible sur le site d’Hauppauge. Vous pouvez alors visualiser vos sources à partir du module TV en direct et lancer des enregistrements, mais il est naturellement impossible de changer les chaînes, vous devez le faire avec la télécommande du décodeur TV. La télécommande Hauppauge ne fonctionne, quant à elle, que sous



Test : hauppauge HD-PVR

Media Center ou d’autres logiciels compatibles avec le HD-PVR tels que SageTV ou GB-PVR, mais pas avec les applications ArcSoft.

Toutes les entrées analogiques nécessaires sont présentes, dommage qu’on ne trouve pas d’interface HDMI en entrée comme en sortie.

Le module de capture autorise l’enregistrement h.264 jusqu’en 1080i, à un débit de 13,5 Mbps au maximum, ainsi que l’audio en AC-3 multicanal ou stéréo et en AAC stéréo.

Le HD-PVR a subi plusieurs révisions depuis sa sortie, ainsi que des mises à jour de pilotes. Les premiers tests de ce boîtier étaient mitigés, mais nous n’avons pas rencontré de bugs ou autres défauts, tout fonctionne parfaitement dorénavant. Il y a cela dit un gros bémol puisque le boîtier se dispense d’entrée HDMI. Vos périphériques HD ne possèdent peut-être pas de connectique YUV et si un adaptateur n’est pas disponible, comme c’est le cas pour la PS3 par exemple, le boîtier HD-PVR ne vous servira à rien pour la capture HD. Il existe des convertisseurs HDMI vers YUV mais ils coûtent cher (100 à 200 euros). Dommage donc qu’Hauppauge n’ait pas ajouté cette entrée, comme il en existe sur certains produits que nous citons plus loin. Les autres outils de la suite logicielle ArcSoft autorisent le découpage de vos captures, afin de supprimer les séquences publicitaires par exemple, et la gravure DVD au format AVCHD associé à plusieurs éléments graphiques, pour créer vos menus et leur mise en pages. TotalMedia Theatre est également présent dans sa première version, ainsi que MediaConverter afin de convertir les vidéos à destination des iPhone, iPod, Apple TV, Xbox 360, Zune, PS3 ou PSP.

L’IR Blaster va disparaître Le HD-PVR intègre un transmetteur infrarouge (IR Blaster) à placer sur un décodeur TV et autorisant son pilotage à partir de la télécommande Hauppauge et aussi la programmation d’enregistrements via le PC. Il est configurable à partir d’un petit utilitaire supportant un grand nombre de décodeurs TV et notamment ceux de Canal+ et CanalSat. Mais nos tests ont échoué avec notre modèle Sagem CanalSat, même en utilisant le mode d’apprentissage. Hauppauge nous a confirmé qu’il rencontrait beaucoup de problèmes avec cette fonctionnalité, à cause d’un trop grand nombre de récepteurs TV sur le marché et qu’il allait supprimer cet IR Blaster sur les prochaines révisions du boîtier.

Capture HD, découpage des films, conversion vidéo, création de DVD AVCHD avec menus, lecteur Blu-Ray, la suite logicielle ArcSoft livrée avec le HD-PVR n’est pas récente mais contient l’essentiel.

Cinq autres produits intéressants Le HD-PVR est, au final, un bon produit, mais il pèche par l’absence de connectique HDMI

et par un prix assez élevé. Plusieurs alternatives existent pour capturer des sources HD et toutes ont un intérêt à un niveau ou à un autre. A commencer par les produits d’AVerMedia. La carte AverTV CaptureHD au format PCI-Express, que nous avons testée il y a quelque temps, ne coûte que 100 euros et dispose d’entrées HDMI/YUV 1080i et fait aussi office de tuners FM et TV TNT/analogique. Elle a l’avantage de pouvoir afficher une source protégée par HDCP en HDMI sur votre PC. Pour l’enregistrement, le YUV reste indispensable si le flux est sécurisé. La carte se limite, par contre, à une capture HD en MPEG-2 jusqu’en 1080i, à un débit maximum de 15 Mbps, dont le rendu parfois entaché de macroblocs est moins bon que celui du HD-PVR. AVerMedia est également sur le point de lancer deux autres produits, le boîtier USB 2.0 DarkCrystal HD Capture Station et la carte PCI-Express DarkCrystal HD Capture SDK (230 et 160 euros). Le premier intègre un encodeur h.264 matériel capturant en 1080i sur son entrée YUV et supporte une sortie passthrough HDMI. Il peut aussi piloter un décodeur TV grâce à son déport infrarouge et à sa télécommande. Le second dispose d’entrées HDMI/ YUV et effectue une capture logicielle en h.264, MPEG-2 ou sans compression jusqu’en 1080i. En HDMI, vous pouvez là encore visualiser des sources HDCP sur votre PC, mais pas les enregistrer. L’équivalent d’un Core i7-750 est recommandé pour une capture en h.264, il faudra un disque dur rapide ou une grappe RAID 0 pour les enregistrements non compressés. Les captures non compressées ont l’avantage de se manipuler bien plus facilement que le h.264, que ce soit en vue d’un encodage ou d’une édition dans un studio de montage. Cette carte est, d’autre part, compatible DirectShow et peut fonctionner avec de nombreuses applications comme Adobe Premiere, DScaler ou encore VirtualDub (c’est le cas également de l’AverTV CaptureHD). Les dernières solutions se trouvent chez Blackmagic Design, avec les modèles Intensity Pro et Intensity Shuttle utilisant respectivement une interface PCI-Express et USB 3.0 (190 euros). Elles disposent d’entrées et sorties HDMI/YUV offrant une résolution de capture jusqu’en 1080i@60 Hz et 1080p@24 Hz. Le modèle USB 3.0 va un peu plus loin en supportant le 1080p@25-30 Hz, la capture en 10 bits contre 8 bits pour le modèle PCIExpress, ainsi que la capture audio jusqu’à 8 canaux en HDMI. Elles enregistrent en MJPEG ou en non compressé mais ne supportent pas l’affichage de flux HDCP en HDMI. Elles aussi sont compatibles DirectShow. Si votre budget est limité, l’AverTV CaptureHD conviendra parfaitement, d’autant plus que vous bénéficierez de tuners TNT et FM. Pour produire des captures HD de meilleure qualité, le HD-PVR est un bon choix si l’absence de HDMI ne vous dérange pas. Autrement, il faudra opter pour l’Intensity Pro ou la DarkCrystal HD Capture SDK qui devrait être un produit performant et qui peut afficher des sources HDMI/HDCP sur votre PC.

124 PC Update



Test : boitiers RAID USB 3.0

LaCie 2big USB 3.0 et Icy Box IB-RD4320STU3 : votre stockage externe à 150 Mo/s Avec deux baies 3,5 pouces, des capacités RAID et une interface USB 3.0, les boîtiers LaCie et Icy Box semblent parfaits pour protéger et externaliser ses données avec de bons taux de transfert. Enfin la réponse pour sauvegarder ses données sans perte de temps ?

fiche technique

• Nom : IB-RD4320STU3 • Constructeur : Icy Box • Interface : USB 3.0 • Nombre de baies : 2 x 3,5 pouces SATA • Modes de stockage : RAID 0, RAID 1, JBOD • Prix : 90 euros Bonnes performances Prix Compacité Laisse le choix des disques durs Consommation et bruit un peu plus élevés

fiche technique

• Nom : 2big USB 3.0 • Constructeur : LaCie • Interface : USB 3.0 • Nombre de baies : 2 x 3,5 pouces SATA • Modes de stockage : RAID 0, RAID 1, JBOD • Prix : 280 euros (2 To), 460 euros (4 To), 700 euros (6 To) Bonnes performances Carte fille USB 3.0 Logiciel de sauvegarde et de synchronisation Robuste Garanti 3 ans Prix Volume

126 PC Update

A

lors que l’USB 2.0 plafonne à 32 Mo/s, la bande passante théorique de 5 Gbps de l’USB 3.0 SuperSpeed ne limite plus les débits des disques durs et permet de transférer des fichiers très rapidement à partir de boîtiers externes. Il devient même possible d’exploiter la puissance de grappes RAID, à l’image de ces modèles LaCie 2big USB 3.0 et Icy Box IB-RD4320STU3. Bien qu’ils offrent les mêmes fonctionnalités, à savoir deux baies 3,5 pouces SATA et le support des niveaux de RAID 0, 1 et JBOD, ces deux boîtiers se distinguent nettement par leur design. Bien plus imposant, le modèle LaCie est équipé d’une coque grise très épaisse en aluminium et d’un bouton bleu en façade qu’on ne peut pas rater, pour un poids de 2,2 kg à vide. La coque noire du Icy Box est, elle aussi, en aluminium mais beaucoup plus fine et associée à une façade perforée, l’ensemble affichant un look plus discret, mais aussi une taille presque deux fois plus compacte et un poids de 1,6 kg à vide. LaCie équipe déjà ses 2big de disques durs, avec des capacités allant de 2 à 6 To (Hitachi 7K1000.B sur notre version 2 To). Ils sont livrés avec le logiciel de sauvegarde et de synchronisation Genie Backup Manager Pro, ainsi qu’avec une carte fille USB 3.0 à deux ports en interface PCI-Express 1x. Chez Icy Box, le packaging ne contient que le boîtier vide, mais il ne coûte que 90 euros, contre 280 euros pour la version 2 To du 2big (460 euros pour 4 To, 700 euros pour 6 To). Si on ajoute les deux mêmes disques de 1 tera à 55 € au Icy box, on obtient donc un prix moins cher de 70 € pour la version 2 To par exemple.

Mode d’emploi Les deux disques durs se vissent dans des racks chez LaCie et à glisser dans des baies sur l’IB-RD4320STU3. Les deux produits se gèrent de la même façon. Un bouton est présent à l’arrière du premier pour sélectionner le mode RAID (RAID 0, RAID 1 ou JBOD), il s’agit de deux commutateurs pour le second. Une fois le mode de stockage défini, un deuxième bouton valide la sélection et lance la création de la grappe RAID, une opération qui ne prend que

quelques secondes et nécessite par la suite un rapide formatage sous Windows. Notez que le mode JBOD est mal nommé puisque les boîtiers n’additionnent pas la capacité des deux unités de stockage, mais les détectent comme deux disques à part entière. Pour créer des partitions de plus de 2 To avec des disques durs de 2 To et plus, un OS supportant le partitionnement GTP est par ailleurs indispensable. Exit donc Windows XP 32 bits, mais Vista, Seven, Mac OS X et Linux en sont capables. Les deux boîtiers sont d’autre part compatibles avec les unités de 3 To. Ils s’allument et s’éteignent simultanément avec la machine et même si LaCie fournit des pilotes censés booster les taux de transfert, ils ne réclament aucun driver pour fonctionner. Ils proposent une reconstruction automatique des données en RAID 1 dès lors que l’unité défectueuse est changée, une LED est d’ailleurs attribuée à chaque disque pour identifier facilement l’unité en panne.

220 Mo/s en débits bruts Nous avons testé ces boîtiers sur une plateforme P67 à base du contrôleur Nec USB 3.0, un des plus répandus et offrant de bonnes performances. Pour ne pas fausser les résultats, les disques durs Hitachi du boîtier LaCie ont été utilisés dans l’Icy Box. Les copies de fichiers ont été effectuées à partir d’un SSD Crucial C300 256 Go offrant un débit de 355 Mo/s en lecture et 215 Mo/s en écriture. Nous avons également testé la carte fille livrée par LaCie exploitant le même contrôleur Nec


et qui doit être alimentée par une connectique Molex. Elle nous a livré les mêmes performances que notre carte mère. Premier constat grâce aux débits bruts mesurés sous HD Tune, l’usage du RAID 0 double pratiquement les taux de transfert en lecture face au RAID 1 et au JBOD. Cela montre également les capacités de l’interface USB 3.0 des boîtiers, avec un débit maximum de 200 Mo/s chez LaCie et de 190 Mo/s chez Icy Box. Le gain en écriture est, en revanche, moins impressionnant avec seulement 10 à 15 Mo/s de plus. On remarque également que l’installation des pilotes LaCie améliore encore les performances, avec un bénéfice d’environ 30 Mo/s en lecture et 20 Mo/s en écriture. En pratique, lors de transferts de données, les débits sont loin d‘atteindre ces valeurs. Sur de gros fichiers, on atteint au mieux 146 Mo/s en lecture chez LaCie avec les pilotes, et 140 Mo/s chez Icy Box. En écriture, le 2big va là encore un peu plus vite avec 138 Mo/s contre 122 Mo/s. En dehors de l’augmentation des débits, le second intérêt du RAID 0 est de pouvoir travailler plus rapidement en

Débits bruts (Mo/sec, le plus haut est meilleur)

JBOD LaCie

113,5 114,9

JBOD (LaCie + pilotes)

113,2 114,9

JBOD Icy Box

113,2 114,9

RAID 1 Icy Box

113,5 114,4

RAID 1 (LaCie + pilotes)

113,5 114,9

RAID 1 LaCie

113,5 114,9

190,3 227,7

123,5 50

100

écriture

lecture

15,1

150

60,8

15,7

JBOD (LaCie + pilotes)

200

14,2

JBOD LaCie

13,8

RAID 1 Icy Box

12,7

RAID 1 LaCie

16,7

RAID 0 Icy Box

RAID 0 LaCie 0

20

Petits fichiers

60

100

Gros fichiers

120

150

140

160

69,2

26

200

100,3

74,3

26,5

100,9

86,9

26,5

139,8

93,5

22,3

Petits fichiers

100,9

76,3

24,4

20

101,5

72,2

25,3

0

100,3

75,2

24,4

RAID 0 LaCie

101,5

76,6

25,9

RAID 0 (LaCie + pilotes)

109,3 80

100

20,3

RAID 0 Icy Box 137,5

58,7

50

RAID 1 LaCie

121,8

Moyens fichiers

122

RAID 1 (LaCie + pilotes)

66,7

40

RAID 0 LaCie

RAID 1 Icy Box

61,6

15,2

120

JBOD LaCie

97,5

15,4

RAID 0 (LaCie + pilotes)

RAID 0 Icy Box

JBOD (LaCie + pilotes)

98

57

165

JBOD Icy Box

100,3

63,7

178

Copies de fichiers, lecture (Mo/sec, le plus haut est meilleur)

98

59,7

13

RAID 1 (LaCie + pilotes)

165

0

98,1

58,3

JBOD LaCie

250

98

64,7

163

201

Copie de fichiers, écriture (Mo/sec, le plus haut est meilleur)

JBOD Icy Box

JBOD Icy Box

RAID 1 LaCie

143,1

0

Jérémy PANZETTA

RAID 1 Icy Box

RAID 0 (LaCie + pilotes) RAID 0 LaCie

Si vous cherchez les meilleures performances, c’est vers le 2big qu’il faudra se diriger. Sa carte fille USB 3.0 sera un plus au cas où vous ne possédiez pas cette interface sur votre machine, tout comme le logiciel de sauvegarde efficace et complet. Il est aussi garanti 3 ans, contre 1 an chez Icy Box. Mais vous ferez de nettes économies en optant pour l’IB-RD4320STU3 qui revient 70 euros moins cher en 2 To et près de 140 euros en 4 To. Et en optant pour des unités plus abordables de 2 To en 5 400 tours, c’est près de 200 euros de moins à débourser, avec des performances toujours suffisantes pour atteindre la limite de débit de l’interface USB 3.0 en RAID 0, et aussi moins de bruit et de consommation. L’IB-RD4320STU3 a enfin l’avantage d’occuper moins de place sur un bureau et de se transporter plus facilement. Quant à la consommation, le 2big est plus économe avec 19,6 W au maximum et 13,4 W au repos, contre 22,5 W et 18,3 W sur l’IB-RD4320STU3.

Décompression Rar interne de 7,8 Go (secondes, le plus bas est meilleur)

128

RAID 0 Icy Box

Deux bons produits

interne. Ainsi, la décompression d’un gros fichier décomposé en plusieurs RAR va environ 33 % plus vite qu’en RAID 1 ou en JBOD. Avec ces deux derniers modes RAID, les boîtiers atteignent à peu de chose près les performances maximums des disques durs. Le 2big se comporte d’ailleurs mieux en RAID 1 lorsque les unités travaillent en interne. D’une manière générale, le boîtier LaCie est un peu plus performant que son concurrent lorsqu’on utilise ses pilotes. Sans, il reste un ton en dessous en écriture. En ce qui concerne le bruit, aucune insonorisation n’ayant été prévue sur ces deux boîtiers, la rotation des plateaux et les accès des têtes de lecture/écriture s’entendent facilement. Le modèle Icy Box produit un peu plus de nuisances, car il intègre un ventilateur de 40 mm mais il n’est pas bruyant pour autant. D’un autre côté, il limite mieux la montée en température des unités de stockage. Après 2 h de charge, les disques durs n’ont pas dépassé 35 °C, contre 41 °C dans le 2big. Quant à la consommation, le 2big est plus économe avec 19,6 W au maximum et 13,4 W au repos, contre 22,5 W et 18,3 W sur l’IB-RD4320STU3.

145,8

92,1 40

60

80

Moyens fichiers

100

142,1 120

140

160

Gros fichiers

PC Update 127


Test : disques durs

Hitachi 7K3000 Western Digital WD2002FAEX

Quel est le meilleur disque dur système ?

Le meilleur disque dur système est actuellement le Caviar Black 2 To de Western Digital. Avec l’arrivée du premier modèle 3 To en 7 200 tours/min d’Hitachi et du dernier Caviar Black à interface SATA 6 Gbps, la donne peut-elle changer ?

128 PC Update

B

ien que nous ayons récemment testé le Barracuda XT 3 To de Seagate en 7 200 tours/min, il s’agissait d’un modèle extrait du boîtier externe USB 3.0 du constructeur, qui ne sera pas tout à fait identique à celui vendu seul prochainement. Le 7K3000 d’Hitachi est donc le premier disque dur 3 To disponible sur le marché à cette vitesse de rotation. Décliné également dans des capacités de 1,5 et 2 To, il dispose d’une interface SATA 6 Gbps, embarque cinq plateaux de 600 Go, ainsi que 64 Mo de mémoire cache. Des caractéristiques qui lui permettraient, selon Hitachi, d’être 27 % plus rapide que la série 7K2000 limitée à 32 Mo de cache. Il est lancé au prix de 195 €, contre 110 € en 2 To. Western Digital a, quant à lui, sorti son nouveau Caviar Black (WD2002FAEX), le premier de la gamme à être interfacé en SATA 6 Gbps avec ses déclinaisons 1,5 et 1 To. Au même titre que la dernière révision du précédent 2 To (WD2001FASS), il conserve les

64 Mo de mémoire cache, ainsi que des plateaux de 500 Go et fait toujours l’impasse sur l’Advanced Format introduit sur certains Caviar Green. La version 1 To possède, en revanche, 64 Mo de mémoire cache contre 32 Mo pour l’ancien modèle. Ces Caviar Black sont commercialisés à 155 € en 2 To, 135 € en 1,5 To et 80 € en 1 To, soit des prix équivalant à ceux des WDFASS. Notez que la version 1 To ne dispose pas des technologies Dual Actuator et StableTrac des 1,5 et 2 To. La première est un procédé permettant d’améliorer la précision et la rapidité de positionnement des têtes de lecture, grâce à un dispositif à la fois mécanique et électronique, la deuxième sécurise mieux le moteur de rotation des plateaux, afin de réduire les vibrations.

Débit record à 160 Mo/s Nous avons testé ces disques durs sur une plateforme P67 avec les derniers pilotes RST Intel. Les benchs de copie de fichiers et d’ins-


tallation de CS4 ont été effectués à partir d’une grappe RAID 0 de SSD SandForce. La mesure du temps de chargement de Seven a été faite à partir de la sélection du disque dur de démarrage jusqu’à l’apparition de l’icône réseau sous Windows. Le test d’extraction audio/ vidéo consistait à démuxer la piste vidéo HD et une piste audio d’un rip Blu-Ray, du disque dur sur lui-même. Premier constat, bien que les WD2001FASS et WD2002FAEX ne se distinguent que par la vitesse de leur interface SATA, cette modification et aussi certainement les dernières optimisations du firmware apportent un léger boost au nouveau Caviar Western Digital bien moins rapide, en raison Black, qui termine devant dans tous les tests. On de sa plus faible vitesse de rotation. Il est notera, d’autre part, l’efficacité de la technologie aussi 40 € moins cher en 2 To que le Caviar Dual Actuator qui permet à ces deux unités d’ob- Black, pour des performances qui devraient tenir d’excellents temps d’accès mesurés à 11,7 être du même acabit que la version 3 To. Le ms en lecture, contre 12,4 ms pour le 7K3000. 7K3000 consomme, chauffe et produit égaUne valeur qui leur permet de composer leur plus lement moins de nuisances sonores, mais il faible densité de plateaux. est garanti 3 ans contre 5 ans chez Western. Le 7K3000 3 To offre les débits bruts les plus Notre préférence va, au final, à ce 7K3000 élevés que nous ayons mesurés sur une unité qui devient donc notre nouvelle référence 7 200 tours/min, avec un maximum d’environ et qui peut, au passage, être recomman160 Mo/s en lecture comme en écriture. Ces dé pour du stockage. Généralement, nous bons débits se retrouvent sur le test de trans- conseillons des modèles 5 400-5 900 tours/ fert d’un gros fichier, où il se place en première min pour ce type d’usage, car ils sont plus position. Le disque se comporte aussi très économes et plus discrets, mais si vous ne bien avec les fichiers de très petite taille. Le vous contentez pas de simples transferts de WD2002FAEX, qui dispose tout de même de fichiers et comptez utiliser l’unité pour de taux de transfert proches des 145 Mo/s, est l’édition vidéo ou pour manipuler des fichiers un peu plus rapide sur ce dernier test, mais volumineux, à l’image des rips de DVD et Blureste derrière sur un fichier volumineux. Le Ray, il sera bien plus à l’aise. Autrement, le 7K3000 se démarque ensuite nettement sur Samsung Ecogreen F4 représente toujours le l’extraction Blu-Ray, où il va 18 % plus vite que meilleur investissement en 2 To. En 3 To, le le Caviar Black qui se montre néanmoins 10 % WD30EZRS étant le seul modèle « Green » plus rapide pour installer CS4. Il se comporte disponible, vous n’aurez pas d’autres choix également un peu mieux dans des environne- pour le moment. Il est de bonne facture ments aux accès multiples, mais uniquement mais pèche par une mauvaise gestion des jusqu’à un certain niveau de charge, l’Hitachi fichiers de petite taille. Nous espérons bienrestant plus véloce lorsque l’unité est de plus tôt mettre la main sur le 5K3000 3 To d’Hien plus stressée. Les temps de chargement tachi qui devrait être un sérieux concurrent. sont, quant à eux, à l’avantage du 7K3000 Jérémy PANZETTA pour démarrer Seven, avec 3 s de moins, mais près de 1 s de plus sous Débit en lecture (Mo/se, le plus haut est meilleur) Crysis.

Hitachi, meilleur compromis Le WD2002FAEX et le 7K3000 offrent tous les deux de très bonnes performances globales et relativement proches, même si l’un ou l’autre se démarque dans certains tests. Le modèle Hitachi a, cela dit, plusieurs avantages. Son prix tout d’abord, puisqu’il se trouve au même tarif que le 3 To Green WD30EZRS de

265,8 268,3 270

MX Tech SF‐1200 (100 Go) 74,6

7K3000 (3 To)

123,7

67,6

Barracuda XT (3 To)

115,5

69,9

WD2002FAEX (Caviar Black, 2 To) WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

66,4

HD204UI (Ecogreen F4, 2 To)

65,7

113,1

111,1

105,6

63

Barracuda XT (2 To )

52,3

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To) 0

50

Minimum

105,5

94,1

Moyenne

242,9 258,2 260,3

MX Tech SF‐1200 (100 Go) 73,9

7K3000 (3 To)

158,4

151,5

142

HD204UI (Ecogreen F4, 2 To)

132,4

Barracuda XT 2 To (SATA‐2)

200

Maximum

250

300

108,9

62,5

59,1

49,3

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To)

150

111,5

67,2

WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

142,8

111,8

62,8

Barracuda XT (3 To)

143,2

121,5

68,9

WD2002FAEX (Caviar Black, 2 To)

121,2

100

Débit en écriture (Mo/s, le plus haut est meilleur)

0

50

Minimum

103

100,8

86,7

159,9

144,9

150,9

140,3

131,9

130,1

110,4

100

Moyenne

150

200

250

300

Maximum

PC Update 129


Test : disques durs

Temps de copie de fichiers et de chargements (Secs, le plus bas est meilleur)

Installation CS4 et extraction de rip Blu‐Ray (Secs, les plus bas est meilleur)

MX Tech SF‐1200 (100 Go)

289

154

7K3000 (3 To)

177

WD2002FAEX (Caviar Black, 2 To)

160

WD2001FASS (Caviar Black, 2 To) HD204UI (Ecogreen F4, 2 To)

26,4 28,8 27,3 25,6

Barracuda XT (2 To )

28,2 23,9

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To) 0

100

565 300

400

500

80

14,4 28,2 25,7

Barracuda XT (3 To)

200

Extraction de pistes d'un rip Blu‐Ray

30,1 31,3

556

208

74

13

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To)

206

50,9

11,5

479

204

49,2

12,2

Barracuda XT (2 To )

Barracuda XT (3 To)

49,1

12,8

7K3000 (3 To)

440

169

48,6

26,2 28,9

WD2002FAEX (Caviar Black, 2 To)

430

163

38,4

12,3

WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

419

40,3 32,4

HD204UI (Ecogreen F4, 2 To)

345

21,1

15 12,5

MX Tech SF‐1200 (100 Go)

100,1

11,9 0

20

600

40

Crysis

60

Windows Seven

Petits

80

100

120

Gros

Temps d'installation CS4 (photoshop + premiere)

IOMeter ‐ accès multiples (IO/s, le plus haut est meilleur)

Temps d'accès en lecture (ms, le plus bas est meilleur) 350

WD2002FAEX (Caviar Black, 2 To)

11,7

WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

11,7

300

250

7K3000 (3 To)

12,4

Barracuda XT (3 To)

12,5

200

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To)

150

15,7

Barracuda XT (2 To )

100

16,3

HD204UI (Ecogreen F4, 2 To)

1

16,7 0

2

4

6

8

10

12

14

16

2

4

8

16

32

64

Barracuda XT (2 To )

HD204UI (Ecogreen F4, 2 To)

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To)

Barracuda XT (3 To)

7K3000 (3 To)

WD2002FAEX (Caviar Black, 2 To)

18

Bruit (dB)

Consommation (Watts)

MX Tech SF‐1200 (100 Go)

47,4

HD204UI (Ecogreen F4, 2 To)

2,5

0,9

44,2

HD204UI (Ecogreen F4, 2 To) 48,2 47,2

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To)

Barracuda XT (2 To )

8,2

4,1

7K3000 (3 To)

10,3

8,2

Barracuda XT (2 To )

52,2 50,7

Barracuda XT (3 To)

7,6

4,6

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To)

50,4 50,1

10,8

8,9

Barracuda XT (3 To)

11,2

8,7

52,8

7K3000 (3 To)

49

WD2002FAEX (Caviar Black, 2 To) 54,8

WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

2

4

55,4

Charge

50,1 10

20

Charge

30

40

50

12,6

8 0

WD2002FAEX (Caviar Black, 2 To)

11,5

8,9

WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

50,6

0

128

WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

6

8

10

12

14

Repos

60

Repos

Températures max °C

HD204UI (Ecogreen F4, 2 To)

38

WD30EZRS (Caviar Green, 3 To)

39

Barracuda XT (3 To)

43

Barracuda XT (2 To )

43,8

7K3000 (3 To)

44,3

WD2001FASS (Caviar Black, 2 To)

46,2

WD2002FAEX (Caviar Black, 2 To)

46,4 0

130 PC Update

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Test : kit 2.1

Des caissons énormes, des watts en pagaille, les 2.1 du mois sont deux bons clients pour sonoriser une grande pièce. Le premier kit d’enceintes Corsair se veut à la hauteur de la réputation de son géniteur tandis que le nouveau Logitech Z623 a la lourde tâche de remplacer le Z2300. Thomas Olivaux

Corsair SP2500 Coffre exceptionnel Qualité audio Pas d’entrée numérique Ecran de la télécommande peu lisible Câbles des satellites un peu courts

Logitech Z623 Puissance Commandes et prises sur un satellite Léger manque d’aigus

UPDAT

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Corsair SP2500 Logitech Z623 Deux kits 2.1 qui envoient du lourd ! C

C

orsair, spécialiste de la mémoire haut de gamme se lance dans l’audio sur PC. Voici le tout premier kit d’enceintes de la marque : le SP2500. Un énorme caisson de basses flanqué de deux satellites et d’une télécommande filaire. Premier constat, même si la qualité de fabrication est irréprochable, l’esthétique n’a peut-être pas été le critère prioritaire. Chaque satellite reçoit tout de même 56 W de puissance soutenue, lorsque le volume est à fond. Le caisson s’appuie sur un boomer de 20 cm et alimenté en 120 W. La télécommande permet d’ajuster aisément le volume et le niveau des basses, ainsi que quelques modes d’écoute modifiés par un DSP intégré, modes dont on se passera, aucun ne parvenant à surpasser le mode stéréo normal. A petit volume, le kit Corsair sonne bien, mais il est difficile de le distinguer de tout bon 2.1 (150 euros et plus), il est très bon, quoiqu’un peu moins clair que notre référence qualité, le Focal XS. En revanche, dès que l’on pousse un peu le volume, le SP2500 se transforme et devient un vrai monstre. Non seulement il a un coffre exceptionnel (il peut sonoriser sans problème une pièce de 30 m², tous les kits PC ne peuvent pas en dire autant), mais il reste d’excellente qualité de bout en bout ! Même à fond, le caisson ne tremble pas, le son ne sature pas, une prouesse. Le son descend très bas, Corsair annonçant même 35 Hz (+/- 3 dB) ! Si 220 € vous semble cher, il suffit d’écouter le SP2500 un peu fort, que ce soit en mode musique, film ou jeu, pour changer d’avis.

Mini Me Tester le Z623 après le SP2500 apparaît risqué, mais le dernier Logitech n’a pas à rougir ! Ce 2.1 reprend la nouvelle esthétique de la marque, que nous avons déjà aperçue pour notre best of, avec le kit 5.1 Z506 dans PC Update n° 50. Presque deux fois plus cher à 150 €, il ne joue plus du tout dans la même cour d’un point de vue qualitatif. Comme Corsair, Logitech a vu

Corsair SP2500

gros, le caisson est assez massif et gavé par 120 W lui aussi. Les satellites n’ont qu’un seul haut-parleur chacun, ils font très plastique mais la finition est bonne malgré tout. Plutôt qu’une télécommande filaire plus encombrante qu’autre chose, nous apprécions les commandes et prises additionnelles placées sur l’un des satellites, notamment le contrôle des basses qui évite d’avoir à se contorsionner sous le bureau pour atteindre un potard derrière le caisson. Comme le SP2500, le Z623 impressionne par sa puissance. Bien qu’il soit un cran en dessous, il monte très haut en volume et n’a pas peur d’animer une salle de bonnes dimensions. En revanche, à très haut volume, la qualité ne suit plus. A écoute raisonnable, bien que nous puissions reprocher une petite faiblesse dans les aigus, c’est relativement équilibré et agréable. C’est un bon remplaçant de l’illustre Z2300, l’ancien gros 2.1 de la marque. Les deux kits que nous avons testés sont à recommander. Le Z623 est concurrencé par le Creative Gigaworks T3, il est bien difficile de les départager. Petit avantage au Logitech, 20 euros moins cher et un peu plus puissant. Pour un peu plus cher, le Corsair SP2500 est notre nouvelle référence. Il explose tout ce qui existe en puissance, mais il ne sacrifie aucunement la qualité. Exit donc le Razer Mako (sauf pour son design nettement plus sexy). Les rares kits PC à prétendre faire mieux en qualité, Creative ZiiSound T6 (400 euros) et Focal XS (500 euros) sont donc beaucoup plus cher. Espérons que le second kit de la marque, bientôt disponible, le SP2200 (2.1 plus compact) soit du même acabit.

Logitech Z623

Satellites

Tweater 2,5 cm, médium 8 cm - Biamplification, tweater 16 W et médium 40 W

Haut-parleur unique 7 cm - 35 W

Caisson

Haut-parleur 20 cm - 120 W - 46 x 26 x 30 cm

Haut-parleur 18 cm - 130 W - 30 x 23 x 28 cm

Puissance totale du système

232 W

200 W

Entrées

*3 analogiques (2 sur le caisson, 1 sur la télécommande)

*3 analogiques (2 sur le caisson, 1 sur le satellite de droite)

Sortie casque

Oui

Oui

Commandes

Télécommande filaire avec afficheur LCD : on/off, volume, basses, modes DSP

Sur le satellite de droite : on/off, volume, basses

Prix

220 euros

150 euros

132 PC Update


Asus GTX580 DirectCu II Asus propose sa version modifiée de la 580, inaugurant au passage le monstrueux radiateur DirectCu II. Son look et sa taille promettent silence, performances, peut-être overclocking. Et pourtant, elle déçoit.

S

i Asus n’a pas proposé de version personnalisée de la GTX480, la GTX580 a été bien étudiée dans les labos du géant taïwanais, pour qu’une carte modifiée arrive rapidement sur le marché. Radiateur triple slot se voulant plus performant et silencieux, PCB revu et plus large que la normale, overclocking pressenti comme tonitruant, le tout pour un prix relativement contenu.

DirectCu prend du galon Nous l’avions déjà constaté avec la HD6870 testée le mois dernier, Asus tente de donner ses lettres de noblesse au DirectCu. Alors que cette série représentait auparavant le tout-venant des GPU affublés d’un radiateur maison, la HD6870 combinait un PCB très costaud et une back plate massive, dénotant avec les cartes précédentes, plus frêles. Cette fois, Asus passe au DirectCu II et cède donc à la mode du deuxième ventilateur. Sur la GTX580 que nous testons et la HD6970 de la même série, il s’agit même d’un radiateur triple slot ! Certains seront sans doute dissuadés, mais nçà n’est pas réellement pénalisant, sauf à envisager un SLI ou/et à utiliser un boîtier microATX. Gros GPU oblige, on passe à cinq caloducs dont deux de 8 mm, tous en contact direct avec la puce. Un radiateur aide à la dissipation sur les mosfets de l’étage d’alimentation et une back plate recouvre tout l’arrière de la carte. Elle est d’ailleurs en contact, via un pad thermique, avec la zone du PCB accueillant l’étage d’alimentation, de sorte qu’elle ne sert pas qu’à habiller et à protéger la carte, mais aussi à la refroidir un peu. Le tout confère donc un look méchamment sexy à cette imposante GTX580.

Un silence relatif En conservant le refroidissement en air, nous n’avons pas dépassé 850 MHz à la tension d’origine (1,03 V), alors que nous avons eu de la

peine à valider 900 MHz à 1,15 V. Notre GTX580 de référence atteint plus ou moins les mêmes résultats, les modifications d’Asus ne porteront leurs fruits qu’en refroidissement extrême. La GTX580 est, certes, bien plus discrète que son aînée la GTX480, elle n’est pas pour autant inaudible. La DirectCu II d’Asus ne fait hélas guère mieux. Au repos, toutes deux savent se faire oublier mais en charge, entre les sifflements de l’étage d’alimentation et quelques turbulences liées, selon nous, au carénage un peu trop proche des ventilateurs, les nuisances sonores passent de 48 à 46 dB. Nous sommes, certes, en présence d’un GPU qui consomme près de 300 W, il est donc plus compliqué d’atteindre le silence absolu, néanmoins nous attendions mieux d’un tel radiateur triple slot.

Une cible trop pointue Du côté des modifications du PCB, le travail est remarquablement propre, comme toutes les cartes modifiées haut de gamme. L’étage d’alimentation est très solide, dix phases d’alimentation au lieu de six sur la carte de référence. La qualité est aussi au rendez-vous puisqu’il s’agit de condensateurs et de bobines encore plus performants et résistants. Deux connecteurs PCIExpress 8 pins sont nécessaires pour nourrir la carte, non pas qu’elle consomme plus qu’une GTX580, mais il s’agit surtout de répartir l’apport en puissance, afin de délivrer une tension plus stable et éviter tout échauffement du côté du bloc d’alimentation. Cette carte ne cache pas ses ambitions, elle se destine avant tout et un peu trop aux passionnés d’overclocking extrème. Foncièrement correcte, la GTX580 d’Asus ne convainc pas face à la GTX580 de référence. Le silence est en très timide progrès, l’overclocking ne s’avère pas franchement amélioré, pas plus que les températures de fonctionnement, alors que la carte occupe trois slots. A 520 €, soit 40 de plus que la GTX580 de référence, ce n’est certes pas si cher, mais pour un très maigre bénéfice. A moins de craquer pour le look ou ne pas vouloir mettre les mains dans le cambouis, les Zalman VF3000 ou Thermalright Shaman seront préférables.

Benjamin Bouix

fiche technique

• Nom : GTX580 DirectCu II • Prix : 520 € • Fréquences (GPU/RAM) : 782/1 002 MHz • Overclocking (GPU/RAM) : 900/1 175 MHz • Sorties vidéo : 2 x DVI, DisplayPort, HDMI • Bundle : pont SLI, adaptateur DVI > VGA, adaptateur 2 x PCI-Express 6 pins > PCIExpress 8 pins look silence en timide progrès par rapport à la GTX580 classique encombrement intérêt très restreint PC Update 133


Test : carte mère

MSI P67 Big Bang Marshal et P67A-GD80 8 Ports PCI-Express Un Max d’overclocking Venant chapeauter la gamme P67 de MSI, l’imposante Big Bang Marshal fait partie de ces cartes extrêmes qui repoussent les limites. A 350 € pour une carte mère 1155, elle doit viser très haut pour faire oublier le rapport qualité/prix de la P67A-GD80, autre fleuron plus abordable. Thomas Olivaux

A l’image des Asus et EVGA haut de gamme, les switchs en bas à droite permettent d’activer ou de désactiver rapidement les ports PCI-Express.

P67 Big Bang Marshal CrossFireX à quatre GPU, sans condamner les prises du bas Qualité 12 USB 3.0 ! 3 BIOS Possibilité de marier GPU AMD et nVidia ? Prix Gadgets overclocking impressionnants mais inutiles

P67A-GD80 OC Genie Homogénéité du design Pas de contrôleur SATA 6 Gb/s additionnel Pas d’eSATA alimenté 134 PC Update

M

algré la tourmente des chipsets P67, MSI ne reste pas les bras croisés. Après de très séduisantes P67A-C45, P67A-GD55 et P67A-GD65, la marque sort ses deux plus beaux bébés, la P67A-GD80 (210 €) et surtout l’impressionnante P67 Big Bang Marshal (350 €). Retardées afin de les optimiser, ces cartes ne seront du coup commercialisées qu’avec le chipset B3, sans bug.

Layout, design Les deux cartes adoptent la charte des couleurs MSI en vigueur depuis environ 2 ans, à savoir un PCB noir (ou plutôt chocolat) et des ports bleu roi. Les radiateurs sont gris moyen et partiellement recouverts de bleu anodisé. Comme l’EVGA X58 Classified 4-Way SLI, la Gigabyte 890FXA-UD7 et la X58A-UD9 avant elle, la Big Bang Marshal rejoint le club très fermé des cartes mères au format XL-ATX. Pour rappel, ce dernier est plus large (26,2 cm au lieu de 24,4 cm) et surtout plus haut (34,3cm au lieu de 30,5 cm). Ces dimensions autorisent l’ajout d’un ou deux ports PCI-Express, notamment pour faire du 4-Way SLI ou du CrossFireX à quatre cartes double slot. Revers de la médaille, très peu de boîtiers sont compatibles (parmi les meilleurs, citons les Cooler Master HAF-X, Lian Li PC-P80 et V2120). La P67A-GD80 se contente d’un format ATX standard, comme la majorité de ses concurrentes. Le format géant de la Marshal autorise le chiffre record de huit ports PCI-Express 16x. Il est donc possible d’installer quatre cartes mais pour une fois, la quatrième ne dépassera pas en bas de la carte mère, ne condamnant pas tous les headers qui sont regroupés sur ce bord inférieur. Mais si MSI a soudé huit ports pour des raisons sans doute esthétiques, c’est aussi assez trompeur quand on sait que les n° 2, 4, 6 et 8 se contentent d’une seule ligne chacun (tous les quatre reliés au chipset). Le contrôleur PCI-Express intégré aux Core de seconde génération ne gère que seize lignes, ce total de trente-deux lignes est rendu possible grâce à l’usage d’une puce Lucid 24102.

Attention, la bande passante n’est pas doublée vers le CPU, elle ne l’est que dans les échanges entre cartes. Les quatre ports principaux (n° 1, 3, 5 et 7) sont donc, certes, câblés en 8x s’il y a quatre cartes installées, mais elles n’auront chacune qu’une bande passante de 4x vers le CPU. Ça n’est pas aussi optimal que les vraies trente-deux lignes d’un X58 mais la bride n’est pas non plus catastrophique. Les ports n° 1 et 5 étant tous deux en 16x lorsque les n° 3 et 7 sont vacants (et la bande passante de 8x). La carte mère accepte donc de nombreux scénarios multiGPU, du CrossFireX officiel AMD à deux, trois ou quatre cartes, du SLI officiel nVidia à deux cartes, mais également du N-Mode Lucid à trois cartes nVidia, ainsi que du X-Mode Lucid en mariant une carte AMD et une nVidia. Ces deux derniers sous réserve que le pilote Lucid sache gérer vos jeux. De son côté, la GD80, plus classique, offre trois ports PCI-Express 16x (8/8/4), deux ports 1x et même deux vieux PCI classiques pour réutiliser d’anciennes cartes d’extension. La Marshal n’a pas fini de nous impressionner. Les étages d’alimentation sont monstrueux, le CPU étant carrément entouré de vingt-quatre phases… dont la moitié est soudée en dessous de la carte ! Chaque phase étant conçue pour délivrer jusqu’à 35 A, l’ensemble serait donc à même de fournir un chiffre record de 840 A, soit 600 W à 1,4 V. Pour assurer côté alimentation, MSI a vu les choses en grand. Il y a deux prises CPU ATX 8 pins pouvant fournir 20 A chacune, soit un total de 40 A (alimenté en 12 V, soit 480 W), auxquelles s’ajoute la prise ATX 24 pins principale (la puissance délivrée varie d’une alimentation à l’autre). Une microdiode par phase indique combien sont actives à tout moment. Bien que ça soit techniquement impressionnant et visuellement séduisant, qu’en faire ? Aucun processeur n’approche une telle consommation, même un Core i7 hexacore des plus gourmand, alimenté à la ten-


L’étage d’alimentation CPU est tellement monstrueux qu’il déborde à l’arrière de la carte.

sion suicide de 2 V, dépasse difficilement 400 W. La seule autre carte au monde à proposer un étage de ce niveau est la P67A-UD7 de Gigabyte, mais ça n’est pas plus utile dans son cas, bien entendu. Le reste de la carte n’est pas en retrait, le chipset, la RAM étant eux aussi correctement alimentés. MSI a également soudé une prise PCIExpress 6 pins pour aider à l’alimentation si vous utilisez plus de deux cartes graphiques. Ce n’est pas du luxe. En comparaison, les douze phases de l’étage d’alimentation de la GD80 semblent bien légères, mais c’est parfaitement suffisant, même pour dépasser 5,5 GHz en overclocking ! Les deux cartes ont un agencement des composants qui frôle la perfection, la seule gêne constatée concerne le port PCI-Express le plus bas sur la GD80, à ne pas utiliser pour éviter de condamner les boutons et headers.

Equipement

à l’arrière) reposent sur seulement deux vrais contrôleurs Nec (bande passante totale de quatre ports USB 3.0), partagés à l’aide de deux switchs VLI, là aussi. Seul le header de gauche possède donc une bande passante totale quel que soit l’usage, c’est donc lui qu’il faut utiliser pour brancher vos prises en façade. Les deux prises eSATA de la Marshal sont alimentées, permettant ainsi de profiter de clés eSATA ou de disques durs 2,5’’ sans alimentation externe. Celles de la GD80 sont standard, c’est dommage car l’Asus P8P67 Deluxe, sa concurrente directe, en propose une. L’Asus offre en sus un rack USB 3.0 de façade (et non un simple bracket comme MSI), du Bluetooth et un contrôleur SATA 6 Gb/s additionnel. Le bundle de la Marshal se distingue par la présence de l’OC Dashboard, une petite télécommande externe (filaire) qui permet d’overclocker n’importe quand.

BIOS, overclocking Nos deux cartes sont équipées du Click BIOS MSI. UEFI, pilotable à la souris, il n’a strictement pas changé par rapport aux modèles que nous avons déjà essayés. Même la Marshal n’a pas droit à un thème spécifique, dommage. En ce qui concerne l’overclocking, les deux cartes se comportent à merveille, mais il n’y a rien d’exceptionnel à ça, puisque la majorité des cartes P67 obtiennent les mêmes résultats. Mais bien que les valeurs maxi ne changent pas vraiment, MSI s’est lâché sur les gadgets chers aux overclockers, pour notre plus grand bonheur. Les deux disposent du bouton OC Genie qui permet d’overclocker votre PC de façon 100 % automatique. Ainsi, notre 2500K est passé de 3,3 à 4,2 GHz de base, ça semble peu vis-à-vis d’un résultat manuel, mais c’est une solution de facilité pour tout personne qui ne s’est jamais risqué à pratiquer l’overclocking. Les deux cartes permettent également de relever les tensions principales à l’aide d’un multimètre, le support en plastique permet d’enfoncer aisément les

Côté équipement, sans sortir des sentiers battus, MSI a prévu large. Point de Bluetooth et autres Wi-Fi, mais de l’USB 3.0 en pagaille, deux cartes réseau, du FireWire et de l’eSATA alimenté. Sur la Marshal, nous comptabilisons un total de douze prises USB 3.0, dont quatre sont accessibles via les deux headers en interne. Pour parvenir à un tel résultat, nous retrouvons une recette qui rappelle Marque celle de la Gigabyte P67AUD7, consistant à utiliser des switchs pour multiplier Modèle les ports. Concrètement, Chipset chacun des deux headers est piloté par un contrôleur RAM Nec, offrant une pleine PCI-Express bande passante à toutes PCI les prises. A l’arrière, en revanche, il n’y a qu’un seul SATA 6 Gb/s chip Nec, chacune des deux SATA-2 sorties étant multipliée par eSATA quatre grâce à l’ajout de deux switchs VLI. ConcrèteRéseau ment, tant que vous n’utiliAudio sez pas de périphériques Sorties audio numériques rapides simultanément, vous ne remarquerez pas USB 3.0 de différence. Par contre, si USB 2.0 vous essayez de faire des FireWire transferts entre deux périPrises pour ventilateurs phériques USB 3.0 branchés sur le même switch, Divers ils se partageront la bande passante. Sur la GD80, les Prix dix prises (deux de moins

broches sans risque de bouger, ce qui n’est pas le cas des cartes qui ne proposent que des points de contact à même le PCB. Décidément très pointue, la Marshal propose même quelques micropotards ajustables avec un petit tournevis, pour faire légèrement varier certains signaux et tensions. Mais comme nous l’expliquions au sujet de l’étage d’alimentation CPU, si c’est très impressionnant techniquement, c’est hélas inutile, les records du monde n’étant pas pulvérisés par une pareille carte, mais uniquement imputables aux CPU. Nous avons donc affaire à deux belles cartes mais aucune des deux ne devient une référence. A 210 €, la GD80 est sensiblement moins bien que la P8P67 Deluxe d’Asus et même que la P67 Extreme 6 d’ASRock et ne peut faire oublier l’excellent rapport qualité/prix de sa petite soeur GD65. La Marshal est franchement impressionnante, en taille comme en ingénierie, MSI faisant ici jeu égal avec les plus belles productions d’Asus, EVGA et Gigabyte. En revanche, c’est vraiment trop pour la plateforme P67 qui se contente volontiers de cartes à 200 € et, quitte à vouloir du haut de gamme, la Gigabyte P67A-UD7 est esthétiquement plus travaillée et un peu moins chère (320 €).

A 210 €, la P67A-GD80 concurrence directement l’Asus P8P67 Deluxe.

MSI

MSI

P67 Big Bang Marshal

P67A-GD80

Intel P67 B3 + Lucid 24102

Intel P67 B3

DDR3 *4

DDR3 *4

16x *8 (8/1/8/1/8/1/8/1)

16x *3 (8/8/4), 1x *2

N/A

*2

*4

*2

*4

*4

*2 (alimentés)

*2

Gigabit Ethernet *2

Gigabit Ethernet *2

Realtek ALC892 + licence Creative X-Fi

Realtek ALC892

Optique et coaxiale

Optique et coaxiale

*12 (dont 4 via prises internes)

*10 (dont 4 via prises internes)

*8 (dont 6 via prises internes)

*10 (dont 6 via prises internes)

*2 (dont 1 via prise interne)

*2 (dont 1 via prise interne)

*8 (dont 3 PWM)

*5 (dont 1 PWM)

OC Dashboard, boutons Power/Reset/Clear CMOS/ OC Genie, points de mesure des tensions

Boutons Power/Reset/Clear CMOS/OC Genie, points de mesure des tensions

350 €

210 €

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Les PC de la redac

Nos Configurations de référence Le PC le moins cher possible

• Processeur : AMD Athlon II X2 250 (2 cores, 3 GHz, 55 euros) • Refroidissement CPU : radiateur d’origine AMD • Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) • Mémoire vive : 2 Go (2 x 1 Go) DDR3-1333 (25 euros) • HDD : 500 Go 7 200 tours (40 euros) • Carte graphique : Radeon HD4250 intégrée au chipset • Boîtier : entrée de gamme (35 euros) • Alimentation : entrée de gamme 350 W (30 euros) • Divers : N/A

Dépenser plus

• Mémoire vive : 4 Go de RAM (50 euros)

dépenser moins

• Processeur : AMD Sempron X1 145 (35 euros) • Boîtier/Alimentation : 1er prix (35 euros l’ensemble)

Total : 260 euros Bureautique et Internet

• Processeur : AMD Athlon II X2 255 (2 cores, 3.1 GHz, 60 euros) • Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros) • Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (50 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (110 euros) • HDD : 500 Go 7 200 tours (40 euros) • Carte graphique : Radeon HD4250 intégrée au chipset • Boîtier : entrée de gamme (35 euros) • Alimentation : entrée de gamme 350 W (30 euros) • Divers : N/A

Dépenser plus

• Processeur : Athlon II X4 645 (90 euros) • HDD : disque dur 1 To (60 euros)

dépenser moins

• SSD : SSD 40 Go (économie de 20 euros) ou pas de SSD (économie de 110 euros)

Total : 415 euros Profiter des derniers jeux, sans se ruiner • Processeur : AMD Phenom II X2 555 Black Edition (2 cores, 3.2 GHz, 85 euros) • Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros) • Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (50 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (110 euros) • HDD : 1 To 7 200 tours (60 euros) • Carte graphique : Radeon HD5670 1 Go (90 euros) • Boîtier : entrée de gamme (35 euros) • Alimentation : entrée de gamme 400 W (40 euros) • Divers : N/A

Dépenser plus

• Processeur : plateforme Intel 1156 avec Pentium G6950 (carte mère 20 euros plus chère)

dépenser moins

• SSD : SSD 40 Go (100 euros)

Total : 560 euros Bureautique et multimédia tout confort • Processeur : Intel Core i3-2100 (2 cores, 3.1 GHz, 120 euros) • Refroidissement CPU : Scythe Yasya (40 euros) • Carte mère : MSI H67MA-E45 (100 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (50 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (110 euros) • HDD : 1 To 7 200 tours (60 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : intégrée au CPU • Boîtier : milieu de gamme (70 euros) • Alimentation : 450 à 550 W modulaire (80 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

Total : 675 euros

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Dépenser plus

• SSD : SSD 120 Go contrôleur SandForce (190 euros)

dépenser moins

• Boitier + alim : entrée de gamme (80 euros)

Alternative Temporaire • Processeur : Intel Core i3-540 (105 euros) • Carte mère : Gigabyte H55MUSB3 (100 euros)


Jouer en 1 920 x 1 080

• Processeur : Intel Core i5-2500 (4 cores, 3.3 GHz, 200 euros) • Refroidissement CPU : Scythe Yasya (40 euros) • Carte mère : MSI P67A-GD65 (160 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1600 C8 (80 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (115 euros) • HDD : 1 To 7 200 tours (80 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : Radeon HD 6870 (200 euros) • Boîtier : milieu de gamme (70 euros) • Alimentation : 550 à 600 W modulaire (90 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

Total : 1 080 euros Un PC de boulot ultrarapide

• Processeur : Intel Core i7-2600 (4 cores, 3.4 GHz, 280 euros) • Refroidissement processeur : Scythe Yasya (40 euros) • Carte mère : Asrock P67 Extreme4 (145 euros) • Mémoire vive : 8 Go (2 x 4 Go) DDR3-1333 C9 (110 euros) • SSD : 120 Go contrôleur SandForce (190 euros) • HDD : 2 To 5 400 tours (80 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : Radeon HD5450 passive (50 euros) • Boîtier : haut de gamme (120 euros) • Alimentation : Seasonic X-Series Fanless 400 W (145 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

Total : 1 205 euros AMD mon amour

• Processeur : AMD Phenom II X6 1100T Black Edition (6 cores, 3,2 GHz, 240 euros) • Refroidissement processeur : Noctua NH-U12 SE2 (60 euros) • Carte mère : Asus Crosshair IV Formula (190 euros) • Mémoire vive : 8 Go (2 x 4 Go) DDR3-1333 C9 (110 euros) • SSD : 120 Go contrôleur SandForce (190 euros) • HDD : 2 To 7 200 tours (110 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : Radeon HD6950 2 Go (280 euros) • Boîtier : haut de gamme (120 euros) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 600 W (120 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

Dépenser plus

• Processeur : Intel Core i7-2600K (300 euros) • SSD : SSD 120 Go contrôleur SandForce (190 euros)

dépenser moins

• Alimentation : alimentation non modulaire (70 euros)

Alternative Temporaire • Processeur : AMD Phenom II X6 1090T (190 euros) • Carte mère : Gigabyte 890FXUD5 (160 euros)

Dépenser plus

• Boîtier : boîtier très haut de gamme (150 à 500 euros)

dépenser moins

• Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1600 C8 (80 euros) • Processeur : Intel Core i5-2500 (200 euros)

Alternative Temporaire • Processeur : Intel Core i7-870 (280 euros) • Carte mère : Asrock P55 Extreme4 (140 euros)

Dépenser plus

• Carte graphique : Radeon HD6970 (330 euros)

dépenser moins

• Carte mère : carte mère Asrock 880G Extreme3 (105 euros) • SSD : SSD 60 Go (110 euros) • Carte graphique : Radeon HD6870 (200 euros)

Total : 1 465 euros Jouer en relief avec nVidia 3D Vision

• Processeur : Intel Core i7-2600K (4 cores, 3,4 GHz, 300 euros) • Refroidissement processeur : Noctua NH-U12 SE2 (60 euros) • Carte mère : Asus P8P67 Deluxe (220 euros) • Mémoire vive : 8 Go (2 x 4 Go) DDR3-1600 C8 (130 euros) • SSD : 120 Go contrôleur SandForce (190 euros) • HDD : 2 To 7 200 tours (150 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : GeForce GTX 580 (480 euros) • Boîtier : haut de gamme (120 euros) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 600 W (120 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros), lunettes nVidia 3D Vision (150 euros) Précision : n’oubliez pas d’acheter un écran compatible (120 Hz), comme l’Acer GD245HQ (24’’ à 340 euros).

Total : 1 965 euros

Dépenser plus

• Refroidissement processeur : Noctua NH-D14 (75 euros)

dépenser moins

• SSD : SSD 60 Go (110 euros) • Carte graphique : GeForce GTX 570 (350 euros)

Alternative Temporaire • Processeur : Intel Core i7-870 (280 euros) • Carte mère : Maximus III Formula (230 euros)

PC Update 137


Les PC de la redac

Un PC extrême !

Dépenser plus

• Processeur : Intel Core i7-990X (6 cores, 3,2 GHz, 970 euros) • Refroidissement processeur : EK Supreme-LT (35 euros) • Carte mère : Gigabyte X58A-UD7 (310 euros) • Mémoire vive : 12 Go (3 x 4 Go) DDR3-1600 C9 (200 euros) • SSD : 256 Go Crucial Real SSD C300 (475 euros) • HDD : 3 To 7 200 tours (195 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : 2 x GeForce GTX 580 SLI (960 euros) • Boîtier : très haut de gamme (200 euros) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 1 000 W (200 euros) • Divers : complément de circuit watercooling (deux blocs 580 + pompe + réservoir + radiateur + tuyaux et embouts, 380 euros), lecteur de cartes mémoire (15 euros)

• Carte graphique : 3e GeForce GTX 580 + watercooling (570 euros)

dépenser moins

• Processeur : Intel Core i7-970 (550 euros) • SSD : SSD 120 Go à base d’un contrôleur SandForce (190 euros) • Refroidissement processeur : Noctua NH-D14 (75 euros, une économie de 350 euros sans watercooling)

Total : 3970 euros PC home cinéma

Spécial basse COnsommation

Total : 635 euros

Total : 530 euros

• Processeur : Intel Pentium G6950 (2 cores, 2,93 GHz, 90 euros) • Refroidissement processeur : Scythe Big Shuriken (25 euros) • Carte mère : Gigabyte H55M-USB3 (100 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (50 euros) • SSD : 40 Go contrôleur SandForce (100 euros) • Optique : lecteur Blu-Ray (75 euros) • Carte graphique : intégrée au CPU • Boîtier : Silverstone Grandia GD-04 (90 euros) • Alimentation : Be Quiet! Straight Power E8 500 W (90 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

Choisir RAM, carte graphique, disque dur et boîtier. Pour certains composants, nous ne précisons pas de marque et de modèle précis dans nos configurations. Soit parce que le meilleur change d’une semaine sur l’autre en fonction du prix (cas de la RAM, par exemple) soit parce que le choix dépend de vos priorités esthétiques ou phoniques (cas des boîtiers, par exemple). Souhaitant que achetiez les meilleurs matériels uniquement, voici une liste des produits de références pour les catégories concernées : RAM : hors scénario d’overclocking maximal, pour lequel nous vous recommandons de lire notre comparatif de kits DDR3 paru dans HM49, le choix de la mémoire est assez libre. Tant que vous prenez le bon type et la bonne fréquence de mémoire, tel que nous l’indiquons dans les configurations, et une marque reconnue pour éviter les incompatibilités, vous pouvez choisir les moins chères proposées par votre revendeur ou celles qui s’accordent le mieux en look à votre nouvelle carte mère. Depuis quelques mois, la marque G.Skill propose d’excellents rapports qualité/prix, mais n’ayez pas peur d’acheter de la mémoire A-Data, Corsair, Kingston, OCZ, Patriot ou Samsung. Carte graphique : comme pour la RAM, la marque de la carte graphique n’a que peu d’importance. Partant du constat que la majorité des cartes sont identique (ce sont des reference boards avec un sticker modifié), autant prendre la moins chère ou celle accompagnée du jeu qui vous plait. En revanche, il est toujours intéressant

Autour de l’UC

• Processeur : AMD Athlon II X2 240e (2 cores, 2,8 GHz, 65 euros) • Refroidissement processeur : Cooler Master Hyper TX 3 (15 euros) • Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3 basse conso (60 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (110 euros) • Carte graphique : intégrée au CPU • Boîtier : milieu de gamme (70 euros) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 600 W (120 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

d’analyser le marcher car les constructeurs proposent également des cartes améliorées (overclockées, meilleur refroidissement, parfois les deux). Globalement, il ne faut pas trop dépenser pour ces modèles boostés, sinon, autant le faire soit même ou investir dans la gamme supérieure. Disque dur : - Disques économiques (16/32 Mo de cache) : Seagate Barracuda LP, WD Caviar Blue - Disques performants (32/64 Mo de cache) : Samsung Spinpoint F3, WD Caviar Black, Hitachi 7K2000 Boitiers: - entrée de gamme (moins de 50 euros) : Cooler Master Elite 430 Black, Antec Two Hundred V2, Xigmatech Asgard - milieu de gamme (51 à 90 euros) : Cooler Master HAF 912, Lancool Dragonlord PC-K58, Xigmatek Midgard - milieu de gamme +++ (91 à 130 euros) : Antec P183, Cooler Master HAF 932, Fractal Design Define R3, Lancool Dragonlord PC-K62 - haut de gamme (131 à 200) : Cooler Master HAF X, Silverstone Fortress FT-01, Fractal Desiign Define XL, NZXT Phantom, Silverstone Fotress FT-03 - très haut de gamme (+ de 200 euros) : Corsair Obsidian 700D, Lian Li Tyr-X900 - spécial home cinéma : Antec Fusion Remote Max, SilverStone Grandia GD-04 et GD-05, SilverStone Sugo SG-06, Zalman HD501

1920x1080 17

GT440

32

HD5670

20

GTS250

22

39 49

HD5750

31

GTS450

30

53 54

36

HD5770

64 45

GTX460 1Go

84

50

HD6850

90

55

HD5850

96

57

HD6870

100

HD4870 X2

61

GTX295

60

GTX470

58

103 106 110

HD5870

65

HD6950

63

GTX560 Ti

62

112 113 115

HD6970

74

GTX480

74

GTX570

73

123 130 132 84

GTX580

146

90

HD5970 0

50

Ultra High ‐ AA4X

148

100

High ‐ NoAA

150

200

Claviers et souris : le clavier et la souris sont les périphériques que vous allez le plus solliciter, ne négligez pas leur qualité ! Même si vous ne souhaitez pas investir une fortune en la matière, évitez à tout prix les marques inconnues proposées chez quelques revendeurs, ce sont presque toujours de mauvaises surprises, surtout en sans fil. Privilégiez l’increvable, Logitech ou Microsoft, un ensemble clavier et souris d’entrée de gamme ne doit pas excéder 25 euros. Si vous êtes joueur, en quête d’un matériel de précision, voici nos références : Souris : Logitech G500, Roccat Kone+, SteelSeries Xai. Clavier : Logitech G110, Logitech G510, Microsoft X6, Roccat Arvo. Ecrans : étant donné les baisses de prix, qui voudrait s’acheter un écran plus petit que 24’’ de nos jours ? Consultez notre comparatif paru dans Hardware Magazine n°50. 138 PC Update


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