PC Update 51

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100% hardware, passion ET pratique nouvelle formule

Janvier /février 2011 n°51

dossier

5,90 €

p.92

p.20

tests

Le meilleur du cooling

Core i7

Scythe Mine 2, TR Silver Arrow, deux monstres face aux références

ça dépote !

socket 1155 32 nm, quad core, GPU intégré…

Blocks, pompes, radiateurs,

des nouveautés watercooling faciles à intégrer

11

ventilos 120 et 140 mm au banc d’essai

Les promesses de la nouvelle architecture Intel

27 pages pour tout comprendre

p.52

pratique

Installez votre premier SSD

Migration/install Windows, entretien, optimisation, passez au SSD sans stress

comparo

p.38

test

p.124

Cartes Radeon meres P67 6970 vs et H67 Nv 570 Socket 1155, BIOS UEFI, SATA 6 Gb/s, HDMI 1.4 déjà 8 cartes en test

Comment les départager ?

6950 : le choix raisonnable ?

RAID de SSD : quelle est la combinaison la plus rentable ?

p.68

test

Ecrans de rêve

Tri-écran Samsung, Dell 30“ le jeu surround top niveau L 18982 - 51 - F: 5,90 € - RD

BEL/LUX : 6,5 € - CH : 11,80 FS - CAN : 10,25 $ DOM: 6,10 € NCL/S : 710 CFP - NCL/A : 1500 CFP - POL/S : 750 CFP


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PC UPDATE 51 Jan/Fév 2011

Quand le bleu s’envole EDITO Ca y est, c’est fait. Après plus d’un an et demi d’errance et de squats divers, Benji, alias Toufou, alias le Newb (pour rester poli), vole de ses propres ailes. Premier appartement, premier vrai chez soi, une explosion d’émotions (liberté, excitation, satisfaction… arrêtons-nous, çà dégouline). Jusque-là, rien qui ne puisse vraiment vous intéresser a priori mais quand une bande de geeks se met à déménager, forcément, il se passe des choses. Car derrière l’euphorie de la remise de clé, après les plans établis de 100 façons différentes les semaines précédentes, il y a la réalité ! Hin hin hin. Cette réalité commence quand, le temps d’un week-end, le jeunot demande un coup de main pour son déménagement. Et oui, forcément. Quand on a pas le permis, vive les potes ! Oui, sauf qu’au lieu de se dérouler comme tout déménagement qui se respecte dans la douceur du printemps ou de la rentrée, il a été commis durant une véritable tempête de neige. Et voilà que le camion, forcément chargé de processeurs, cartes mères et autres GPU, patine. A tel point que l’inconscient tonton Tom (le mec derrière le volant) finira à l’hôtel au milieu de la nuit et de la campagne. Mais néanmoins sans chargeur de portable ni wifi à portée. La misère numérique à côté d’un camion chargé de matos à faire rêver n’importe qui, dommage non ? « Ça vous fera des souvenirs » martèle le chef au téléphone. Soit. Mais ce même Thom ne manquera pas de rappeler qu’il avait déjà conduit un autre camion trois semaines plus tôt pour le chef, un certain week-end d’inondation notoire où les camions de pompier tentaient de vider les autoroutes de leur surplus d’eau. Tout çà pour quoi ? Aller chercher des enceintes d’occasion introuvables au fin fond de la Belgique. Après cette misérable étape du déménagement arrive l’amusant stade de l’installation. « J’ai mal au dos ». Et oui Benji, normalement on achète un lit avant des enceintes ! « Ouinnn, ils installent l’ADSL que dans trois semaines ». Ha ha ! « Hmmm, j’ai mon nouvel ampli, j’ai mes nouvelles enceintes… pourquoi j’ai pas de cââââble ? » Bien fait. « Hmmm, je voudrais bien bencher Sandy Bridge, mais je dois éteindre mon PC principal car je n’ai pas assez de multiprises » Ah, quelle incurie ! Ca benche en azote liquide, ca clocke du CPU et du GPU en avant-première, mais pour ce qui est de la vraie vie, l’irl comme disent les fans de MMO, c’est autre chose ! Heureusement qu’une borne Wifi à portée de son switch 16 ports Gigabit, acheté lui aussi, avant le lit, lui a permis de rejoindre un univers plus familier. Note pour l’avenir : déménageur et rédacteur informatique, ce sont deux métiers franchement distincts !

TO

Courrier des lecteurs : Email : lecteurs@techage.fr Abonnements : Axiome Abonnement Presse PCUpdate L’Engarvin 06390 COARAZE Pour tout renseignement sur les abos : 06 26 64 23 29 abo@axiomegroup.biz

Administrateur délégué et Directeur de la publication : Christian Marbaix RDC délégué : Thomas Olivaux Chef de rubrique : Benjamin Bouix Rédacteurs : Tridam ; Pierre Caillault ; Manuel Da Costa Agence de presse MPM Editions RDC : Jérémy Panzetta Imprimeur : M Arts Graphiques imprimé en Italie sur papier 100% recyclé

Conception graphique : David Benamou Maquettiste : Cyril Albo Publicité : Régie COM’CONSULT Stéphanie Chauvin techage@comconsult.fr N° de commission paritaire : 0113 U 82571 Dépôt légal : premier trimestre 2011

PCUpdate est édité par Tech.Age SA au capital de 78300 €,

25c boulevard Royal, L-2440 Luxembourg L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants de l’ancien code pénal.

Textes, photos : copyright 2011 Tech.Age SAS


Core i7

ça dépote !

socket 1155 32 nm, quad core, GPU intégré…

la nouvelle architecture Intel tient-elle ses promesses ?

27 pages pour tout comprendre PC UPDATE 51 Jan/Fév 2011

SOMMAIRE News 6 10

Le meilleur du hardware Cas pratiques

Test 20

Intel Sandy Bridge Les Core de 2e génération : 32 nm, quad core, GPU intégré, socket 1155 La nouvelle architecture tient-elle ses promesses ? Sandy Bridge, la nouvelle architecture Intel avec, introduit de nouveaux CPU, de nouveaux chipsets, et un nouveau socket avec un petit pin en moins. Ces processeurs puissants et abordables enterrent nos Core 2, avec de belles innovations en prime.

Dossier 38

équipées des nouveaux chipsets Intel P67 et H67 débarquent. Avec en prime de nouveaux BIOS UEFI à l’interface et à l’organisation complètement repensées.

Cartes mères P67 Socket 1155, BIOS UEFI, SATA 6 Gb/s, HDMI 1.4 8 cartes Sandy Bridge en test Accompagnant les processeurs Core ix de seconde génération, de nombreuses cartes mères

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Pratique 52

Préparation, installation, entretien Le guide ultime des SSD Installation, migration, optimisation, entretien, voici les clés pour choisir, préparer et installer votre premier Solid State Drive.

78

64

Traitement audio, vidéo et photo, rendu 3D, calcul mathématique… Exploiter la puissance de votre carte graphique avec le GPGPU Le GPGPU exploite la puissance de calcul des cartes graphiques pour d’autres tâches que la 3D. Voyons le fonctionnement, la compatibilité et les résultats.

82

Des écrans de rêve Quel est le meilleur système d’affichage pour jouer ? Le jeu multi-écran, longtemps un rêve, est désormais envisageable tant chez AMD que nVidia, sans trop rogner sur la qualité d’image. Contraintes techniques, performances, du triple 23 réaliste au triple 27, ce dossier fera baver tout gamer qui se respecte.

SSD en RAID 0, utile ? La technologie RAID 0 améliore les perfs des disques durs. Mais les SSD ? Mieux vaut-il un RAID 0, deux SSD distincts ou un seul SSD de grosse capacité ?

Un PC 100 % fanless Aucune pièce en mouvement, aucun bruit, c’est le pari atteint de notre PC totalement fanless. Mais l’alchimie périlleuse est, tous les composants ne s’y prêtent pas.

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Sélection software

88

Geekitude


Tests 92

Blocks, pompes, radiateurs, des nouveautés watercooling facile à intégrer Les nouveaux produits de Laing, Swiftech, EK, AquaComputer ou XSPC seront-ils aptes à détrôner nos références ?

100 Le top de la ventilation 120 et 140 mm Arctic, Prolimatech, Cooler Master, etc à l’assaut de Noctua

108 Bitfenix Survivor Core et Colossus :

le look avant tout Quelques défauts empêchent ils de craquer pour leur design hors norme ?

112 Lian Li PC-A04 : du Micro-ATX pour les plus

longs GPU

Un boitier Micro ATX Full aluminium supportant les cartes graphiques les plus longues avec sept baies de stockage !

51 NUMERO

AU TOP 20

Core i7-2600K

38

Asus P8P67 Deluxe

114 3DMark11 : Futuremark évite de se

Plus performant qu’un i7-980X, et le meilleur IGP en prime.

mouiller ?

Si la forme a cette fois été bien mieux travaillée, nous restons plus que dubitatif sur le fond…

116 Noctua NH-C14

Prolimatech Samuel 17 ? Thermalright AXP-140 ? Des jouets à côté du nouveau monstre de Noctua ! Le NH-C14 est le plus gros ventirad CPU à plat jamais produit.

118 Gyration Air Mouse Elite :

la souris sans support

La souris Air Mouse Elite de Gyration embarque des capteurs de mouvement lui permettant d’être utilisée dans les airs. Peut-elle commander efficacement un PC de salon ?

120 AMD passe la 6

e

68

Sempron, Athlon II, Phenom II, jusqu’à l’hexacore, toute la gamme AMD bénéficient de fréquences augmentées. Quid de l’overclocking, la consommation et les perf.

122 Scythe Mine 2 - Thermalright Silver Arrow

Equipement complet, Bios UEFI design, la carte idéale pour Sandy Bridge.

Le match des doubles tours

Les doubles tours s’imposent peu à peu comme un standard dans le haut de gamme. Mais que valent ces deux nouveautés face aux ténors du marché ?

Samsung MD230X3

5760 pixels de large, dalle VA, un rêve.

122 TR Silver Arrow

Le Noctua NH-D14 enfin concurrencé.

124 Radeon HD 6900, GeForce GTX 570 :

combat acharné au sommet

Les Radeon HD 6970 et 6950 malgré leur nouvelle architecture offrent des résultats mitigés et l’arrivée de la GeForce GTX 570 trouble la fête préparée par AMD, qui a donc décidé de se lancer dans une nouvelle guerre des prix. De bonnes affaires en perspective pour les joueurs.

136 Les PC de référence de la rédac

124 Radeon HD 6900

Le nouveau haut de gamme d’AMD ne coute que 300 euros.


news

Un mois de hardware Micron a dévoilé ses ClearNAND, des puces NAND qui intègrent un dispositif de correction des erreurs, à l’image de la SDRAM ECC. Ceci permet notamment de s’affranchir d’une puce supplémentaire devant gérer cette correction d’erreurs et, sans doute, d’optimiser un peu les performances, le tout pour un coût réduit.

PCU51

La Radeon HD 5970 reste à ce jour la carte graphique la plus performante… mais la relève se prépare !

Dropbox, célèbre logiciel de synchronisation en ligne, passe enfin en version 1.0, malgré un lancement remontant à 2008 ! Cette nouvelle mouture conserve les avantages, mais apporte la synchronisation sélective (ou unilatérale), permettant de ne pas synchroniser certains fichiers selon les postes. Nec a levé le voile sur son nouvel écran 30’’, le MultiSync PA310W. Il s’adresse surtout au marché professionnel avec une dalle P-IPS 10 bits (et non 8 bits), compatible wide gamut et une résolution de 2 560 x 1 600 (classique sur ce type d’écrans). La connectique est complète et le pied semble idéal, mais l’addition sera salée : 2 259 euros ! Kinect a beau être sous les sapins, les ingénieurs de Microsoft continuent de travailler pour l’améliorer via une simple mise à jour logicielle ! Opérant actuellement en 320 x 240 à 30 images par seconde, Microsoft développe un nouveau système de compression et améliore le fonctionnement du contrôleur USB 2.0 de la console, pour permettre de grimper en 640 x 480, une résolution quatre fois plus détaillée qui permettrait notamment d’identifier les doigts de la main. Les Fusion d’AMD, qui seront annoncés au moment où vous lirez ces lignes, vont très vite se retrouver dans le commerce. MSI a d’ores et déjà annoncé le CR650, un laptop/netbook équipé du E-350 et qui devrait être proposé autour de 450 euros et 400 euros pour la version équipée du E-240. Gigabyte va aussi commercialiser la E350V-USB3, une carte mère mini-ITX elle aussi équipée d’un E-350, avec un port PCI-Express 16x, deux slots DDR3 et quatre ports SATA, de quoi monter un parfait petit HTPC. Après le Define pour le silence et le Mini Array pour les petits serveurs personnels, Fractal Design lance l’Arc, un boîtier orienté ventilation et performances. Châssis en acier, look sobre et ventilation musclée, le tout pour 80 euros.

6 PC Update

Des cartes biGPU pour passer l’hiver au chaud ?

SAMD a annoncé officiellement préparer une Radeon HD 6990 qui sera basée sur deux GPU Cayman. Ce nouveau GPU, introduit avec les Radeon HD 6970 et 6950 testées dans ce numéro, est un petit peu plus gourmand que l’ancien qui équipe la Radeon HD 5970, avec laquelle la limite de consommation de 300 W définie par les normes PCI-Express est atteinte. Il est donc probable qu’il soit castré ou que ses fréquences soient revues à la baisse, tout dépendra du niveau auquel AMD arrive à exploiter la fonction PowerTune de Cayman, qui permet au GPU de se limiter dans une certaine enveloppe thermique. AMD pourrait donc potentiellement sortir une Radeon HD 6990 au niveau d’une double Radeon HD 6970 et laisser la carte se limiter dans les 300 W disponibles. En théorie, il serait possible à la carte de privilégier la fréquence du premier GPU, si le second est peu utilisé, de quoi maximiser les performances dans un maximum de situations. Reste à voir si, en pratique, la technologie est suffisamment flexible. nVidia devrait cette fois répondre à l’offensive d’AMD et ne plus lui laisser la première place du podium aussi facilement. Pour ce faire, nVidia pourrait opter pour une carte biGF110 avec plus d’unités désactivées que dans la GeForce GTX 570 ou pour une carte biGF114. Le GF114 sera une simple révision du GF104 qui équipe les GeForce GTX 460. Tout comme avec le GF110 qui n’est qu’une révision du GF100, nVidia a décidé d’opter pour un nom de code différent, de manière à renforcer l’aspect nouveauté. Avec ce GF114, nVidia sera enfin capable de proposer une carte équipée d’une version pleinement fonctionnelle de ce GPU puisque, pour rappel, dans la GeForce GTX 460, un des huit blocs d’unités de calcul est désactivé. Couplée à une augmentation significative des fréquences, l’activation de ce bloc d’unités supplémentaire pourrait permettre de gagner 30 % en performances, de quoi venir concurrencer la Radeon HD 6870, voire la Radeon HD 6950. Cette version du GPU pourrait également être une candidate intéressante pour une carte biGPU. Dans tous les cas, il faut se préparer à un match à 300 W et avec sa fonction PowerTune, AMD semble avoir un avantage évident…


GPU mobiles : renommages en cours

Seulement quatre mois après avoir lancé les GeForce 400M, nVidia va dévoiler les GeForce 500M. En si peu de temps il n’est, bien entendu, pas possible de concevoir de nouveaux produits. C’est donc un renommage en série qui va avoir lieu, de manière à simuler un effet de nouveauté pour la plateforme Sandy Bridge mobile et grappiller quelques dollars de plus par pièce. Il s’agit également d’une manière de tenter de profiter de l’aura positive des GeForce GTX 570 et 580 de bureau, qui sont de très bons produits. Toute l’entrée de gamme va ainsi être renommée et nous aurons affaire à des GeForce GT 555M, 550M, 540M, 525M et 520M. Si les spécifications exactes ne sont pas encore connues, les GeForce GT 555M et 550M devraient être similaires à la GeForce GT 445M, soit à une GeForce GTS 450 de bureau castrée, alors que les plus petits modèles seront basés sur le GF108, le petit GPU bas de gamme utilisé dans les GeForce GT 430 et 420. Encore une fois, nous avons donc affaire à un renommage clairement destiné à tromper le consommateur, sous le prétexte bidon habituel : « Nous n’avons pas le choix, les fabricants de PC nous y obligent. » La vraie raison étant qu’un tel changement de nom donne plus d’arguments à nVidia lorsqu’il s’agit de négocier les prix avec ces fabricants… AMD n’est, cette fois, pas en reste. Alors que les Radeon HD 6000 devraient être dérivées en versions mobiles cet hiver, ce sont des Radeon HD 5 000 mobiles renommées qui ouvrent cette gamme. Nous avons, tout d’abord, une Radeon HD 6500M qui est une marque fourre-tout, qui peut être utilisée pour des spécifications qui vont de la Radeon Mobility HD 5650 à la Radeon Mobility HD 5770, en passant par les 5750 et 5730. Des écarts de performances énormes pourront donc être constatés entre deux de ces Radeon HD 6500M… Il en va de même pour la marque Radeon HD 6300M qui pourra être utilisée pour les Radeon HD 5430, 5450 et 5470. Seul petit lot de consolation, les Radeon HD 6000M seront livrées avec un BIOS qui active le support du MVC, nécessaire pour la prise en charge de l’accélération de la lecture des Blu-Ray 3D et qui a besoin d’un mode vidéo spécifique aux fréquences légèrement plus élevées. Avec l’arrivée de Sandy Bridge et d’un core graphique plus véloce, nous ne pouvons que vous conseiller d’attendre les tests de la version mobile, puisque certains de ces GPU d’entrée de gamme ne seront pas réellement plus performants et ne sont là que pour profiter des marques GeForce et Radeon associées à une nomenclature qui simule un aspect nouveau.

Les périphériques USB 3.0 progressent

Le Catalyst Control Center évolue

Dans le courant de 2011, le Catalyst Control Center va recevoir un lifting. Cette application dédiée à la configuration des cartes graphiques Radeon est vouée à prendre de plus en plus d’importance au sein de la plateforme AMD, avec l’arrivée des APU Fusion. Pour cette nouvelle version, déjà disponible sous forme de preview optionnelle, AMD exploite WPF, la nouvelle API de création des interfaces de Microsoft, ce qui la limitera à Windows 7 et Windows Vista. AMD a travaillé le design, d’une part, pour le rendre plus accessible à un large public et d’autre part, pour lui permettre de s’adapter aux usages courants des utilisateurs avancés. L’interface est également beaucoup plus fluide qu’auparavant, bref l’évolution est très appréciable. Actuellement, seule l’interface globale évolue, AMD y ayant simplement intégré les pages d’options actuelles, mais elles vont progressivement évoluer. Espérons qu’AMD en profite pour faire le ménage dans les petits bugs qui se sont multipliés, ces derniers temps, dans la version classique du Catalyst Control Center… Notez qu’à partir de maintenant, AMD fournira des packs de profils (CAP pour Catalyst Applications Profiles) toutes les semaines, en plus des pilotes mensuels. Ainsi, les Catalyst 11.1 de janvier intégreront les CAP1, suite à quoi suivront des CAP2, CAP3… jusqu’à arriver aux Catalyst 11.2 CAP1 de février.

Depuis le lancement de l’USB 3.0, toutes les clés USB 3.0 présentées recourraient à une architecture de plusieurs contrôleurs en RAID, un pont se chargeait de l’interface entre le RAID et l’USB 3.0. Ces systèmes, bien que performants, sont bien plus encombrants que de raison et chauffent plus, sans compter la complication introduite pour une simple clé USB. L’apparition d’un nouveau contrôleur USB 3.0 natif a changé la donne, puisque de nombreuses marques annoncent des produits de plus en plus sexy. A commencer par Patriot, plutôt bien implanté en France, qui proposera sous peu la SuperSonic, une clé USB 3.0 compacte avec des débits très respectables de 100/70 Mo/s en lecture/écriture, en 32 et 64 Go. 210 euros pour la version 64 Go soit nettement plus que les deux autres clés abordables, mais moins rapides lancées par PQI et Buffalo. La première, la Cooldrive U339V (68 x 18,5 x 9 mm), propose des capacités allant de 8 à 64 Go, pour des débits de 54/10 Mo/s à 68/30 Mo/s en lecture/écriture. La seconde, la RUF3-SS (76 x 19 x 9 mm) de Buffalo, propose des performances et des capacités similaires, mais nous connaissons son prix : de 25 à 160 euros. En outre, Sharkoon s’introduit aussi dans ce petit marché, avec la Flexi Drive Extreme Duo, une clé USB utilisant de la mémoire SLC, pour atteindre des débits de 130 Mo/s tant en écriture qu’en lecture. Le nom et les débits laissent présager d’un RAID de contrôleurs, mais ce n’est le cas ni du format (64 x 21 x 9 mm), ni du prix : annoncée à 50 euros, la version 16 Go, cela semble merveilleux, peut-être même trop beau pour être vrai… De son côté, Kingston lance officiellement l’Hyper Max 3, son SSD USB 3.0, à l’instar des N004 d’ADATA et de l’Enyo d’OCZ. Il s’agit donc d’un SSD classique (utilisant un contrôleur T6UG1XBG et de la MLC, tous deux d’origine Toshiba, comme sur les SSD V+) connecté via une puce servant d’interface entre le SATA et l’USB 3.0. Les débits annoncés sont de 195/160 Mo/s, toujours en lecture/écriture, pour des capacités de 65 Go (150 euros), 128 Go (260 euros) et 256 Go (520 euros). Des prix, certes, conséquents mais tout à fait justifiés vu la capacité. Reste à savoir si vous préférerez une petite clé relativement lente ou un SSD plus gros mais plus rapide. Enfin, notez que Fresco Logic, la firme rachetée par Asus et qui produit déjà des contrôleurs USB 3.0, a lancé son FL-1009. Il s’agit d’un contrôleur fondamentalement différent de celui de Nec/Renesas actuellement largement répandu, Fresco ayant dû développer la puce de A à Z, au lieu de s’appuyer sur un savoir-faire en USB 2.0, comme son concurrent. En outre, une puce compatible avec les drivers génériques intégrés aux OS existants devrait voir le jour d’ici peu.


news La Freebox V6, une vraie box multimédia et pas seulement un gros modem.

La Freebox Revolution s’impose dans nos salons

La 6e mouture de Freebox se nomme Freebox Revolution, et ce n’est pas sans raison. Elle a, en effet, pour objectif de centraliser tout le multimédia de la maison et s’apparente de moins en moins à une simple box. Elle intègre, tout d’abord, l’Atom CE4100 (un dual core à 1,2 GHz ultrabasse consommation), présenté lors de l’IDF 2010 et qui a pour vocation d’intégrer ce genre d’appareils ou des téléviseurs et qui peut gérer les flux HD 1080p. Le reste des équipements est pléthorique : lecteur Blu-Ray compatible 3D, disque dur de 250 Go, compatible ADSL et fibre optique et équipée d’un point d’accès Wi-Fi N. Elle intègre désormais quatre ports Gigabit, supporte la norme DECT pour les téléphones sans fil, embarque un haut-parleur et propose les fonctions Freebox Server (stockage de données) et Seedbox (partage de fichiers). La télécommande intègre même un accéléromètre et un gyroscope, à la manière d’une manette de Wii, de quoi transformer votre box tristounette en console de salon clinquante. Enfin, coup de massue sur les prix, comme souvent, Free dit vouloir proposer les appels illimités vers 100 % des mobiles français, quel que soit leur opérateur. Le prix de l’abonnement à 29,99 euros est accompagné d’une facturation du dégroupage total, à hauteur de 5,99 euros, conséquence du changement de TVA. Premières livraisons prévues pour le 3 janvier 2011.

Calendrier

6 janvier : AMD Ontario (monocore, 9 W) et Zacate (dual core, 18 W), les CPU Fusion d’AMD, intégrant CPU et GPU sous le même die et destinés au marché mobile seront lancés début janvier, lors du CES. 6 janvier : lancement de processeurs Intel Sandy Bridge quad core (Core i5 et Core i7), ainsi que des chipsets P67 et H67. Janvier 2011 : GTX560, milieu de gamme nVidia. Janvier 2011 : HD6990, biGPU très haut de gamme AMD. 8 PC Update

Stockage : ultraperf, ultrafin et ultragrosse capacité

Après une période prolifique, les nouveautés sur le marché SSD se font plus rares. Seule information ce mois-ci : ADATA continue de développer et de peaufiner son S501, un SSD basé sur le même contrôleur Marvell que le Crucial C300. Des débits de 420 Mo/s en lecture ont déjà pu être constatés, soit un gain considérable par rapport aux 355 Mo/s du concurrent. Reste à savoir si ce S501 sortira à temps et sera assez performant face à la nouvelle génération composée des SandForce SF-2000 et Intel X25-M G3. De son côté, Corsair a lancé les Force F90 et F180. Absolument rien de neuf, même firmware, même contrôleur et mêmes performances que le reste de la gamme, ces versions ne sont là que pour occuper le marché et tenter de se démarquer un tant soit peu des autres clones. A l’inverse, OCZ va lancer des versions 80, 160 et 320 Go de ses Agility2 et Vertex 2. Celles-ci ne sont pas là pour figurer, elles proposent une réelle innovation : de la NAND 25 nm. Les SF-1200 sont, en effet, compatibles et cela permettrait de proposer, sur le long terme, des prix plus compétitifs. En effet, la NAND 25 nm est très peu produite ou utilisée actuellement, son prix ne sera donc pas aussi bas que ce à quoi on pourrait s’attendre. Mais il y a fort à parier que la situation s’inversera dans les mois à venir, notamment avec l’arrivée des SSD Intel utilisant ce type de puces. Espérons simplement que les performances n’en pâtiront pas, ce qui semble être confirmé par les débits annoncés par OCZ, identiques à ceux des versions actuelles, soit 285 et 275 Mo/s en lecture et écriture. Le marché des disques durs est, en revanche, en ébullition. Après Western Digital, c’est au tour d’Hitachi de lancer ses 7K3000 et 5K3000. Les premiers utilisent 64 Mo de cache et tournent à 7 200 tours/min, alors que les seconds se contentent de 32 Mo et de 5 000 tours/min. Tous deux sont proposés en 1,5, 2 et 3 To et avec une interface 6 Gb/s. Seagate et Western Digital ont eux aussi annoncé l’apparition du SATA 6 Gb/s sur certains de leurs disques (Barracuda Green 5900.3 et Caviar Blue). S’il est agréable de constater que les marques utilisent les dernières normes pour leurs produits, on se demande à quoi peut bien servir une telle interface sur des disques annoncés au mieux à 144 Mo/s. La mémoire cache en tirera, certes, un léger avantage, mais pour des résultats pratiques quasiment inexistants. En marge de ces disques 3,5’’, Hitachi a aussi dévoilé des disques 2,5’’ extraplats. D’une épaisseur de 7 mm au lieu des 9 ou 12,5 mm habituels, les Travelstar Z5K500 vont permettre de bâtir des ordinateurs portables encore un peu plus compacts.

20 et 27 février : lancement des processeurs Intel Sandy Bridge dual core (Core i3 et Pentium). 2011 : nouveau contrôleur SandForce SF-2000. Q1 2011 : Intel X-25M G3 et X25-E G2, nouveaux SSD utilisant de la MLC et eMLC 25 nm. Q2 2011 : AMD Bulldozer, les prochains CPU desktop AMD gravés en 32 nm et équipés de huit cores ! Nouveau socket prévu : AM3+. Q3 2011 : Intel Sandy Bridge E, le CPU desktop haut de gamme au socket 2011, PCI-Express 3.0 et DDR3 quad channel. Q4 2011 : Kepler, nouvelle architecture nVidia.

Q4 2011 : arrêt de la TV hertzienne en France (30 novembre 2011). 2012 : DDR4, dont les vitesses vont doubler, soit 1 à 2 GHz réels (DDR4-2133 à DDR4-4266). 2012 : Windows 8 avec notamment le support de la 3D stéréoscopique et de la TV sans fil, sans doute intégré à Windows Media Center. 2012 : Intel Ivy Bridge, die shrink de Sandy Bridge en 22 nm. 2012 : arrivée de Free comme opérateur de téléphonie mobile.


De la RAM étudiée pour le P67 ?

Avec l’arrivée du P67, une flottille de nouveaux modules de mémoire fait son apparition chez de nombreuses marques. Dans le lot, seuls les kits RipjawsX de G.Skill sont spécifiquement designés pour le P67, c’est-à-dire testés et validés sur ce chipset. Ces modules de mémoire fonctionneront néanmoins parfaitement sur les autres plateformes puisqu’ils se placent dans la même lignée que les Ripjaws « classiques », à savoir de la mémoire abordable dite pour gamers. Chez Patriot, il ne s’agit que d’une mise à jour des Viper II avec les Viper Extreme, d’abord disponibles en dual channel, puis en triple channel par la suite. OCZ fait son come-back avec des modules tout nouveaux tout frais. Les Gold XTE, Silver XTE et Blade 2 inaugurent des nouveaux heatspreaders et conservent le positionnement de leurs prédécesseurs. Gold XTE pour l’entrée de gamme, Blade 2 pour le haut de gamme (kit triple channel DDR3-2 400 MHz au programme) et les Platinum XTE quelque part au milieu de tout ça. Corsair n’est pas en reste avec les Vengeance, des modules qui se placent entre les XMS3 et les Dominator, et qui se contentent de 1,5 V, le standard non respecté établi par le JEDEC pour la DDR3. La même tension est utilisée sur le dernier kit Dominator GT certifié DDR3-2133 9-11-9. Enfin, Crucial lance des kits Ballistix un peu plus musclés, puisque les actuels s’arrêtaient à DDR3-1600. Les nouveaux venus atteignent donc 933 MHz (DDR3-1866) et 1 066 MHz (DDR3-2133). Les amateurs de jolis objets seront ravis de savoir que les nouveaux modules d’OCZ utilisent un PCB noir, tout comme G.Skill qui utilise maintenant cette variante sur toute sa gamme (hors Value).

devraient pas remonter, inutile de vous presser pour acheter. Elle est due à l’adoption progressive de la DDR3 par les OEM, tous les chipsets récents nécessitant, en effet, cette mémoire pour fonctionner, mais aussi à l’arrivée de puces de 256 Mo, moins chères, qui permettent de réduire les coûts de production sur les modules de 2 et 4 Go, c’est-à-dire la majorité du marché. En marge de tous ces géants très connus, un petit Poucet tente de faire son trou. Exceleram, une marque allemande créée en 2007, a donc lancé de nouveaux kits de DDR3. Entre 2008 et 2010, la firme a connu un creux, mais elle compte désormais se faire un nom en Europe. Deux séries sont au programme, les Rippler et les Red Culvert. Nous avons pu essayer le kit Rippler 1600 6-8-6 1,65 V en triple channel, qui s’est avéré plutôt convaincant, au même niveau que nos références : les G.Skill NQ 1600 9-9-9. Cependant, le prix annoncé et constaté à l’étranger (120 euros) est bien supérieur, ce qui ne peut décemment pas en faire un premier choix. Reste à voir si la volonté d’Exceleram de s’installer en France aboutira et quels seront les prix.

Les prix sont assez difficiles à prédire ou à annoncer puisque la DDR3 subit une baisse fulgurante. Les prix ont, en effet, chuté de 20 à 50 % selon les marques et les kits ! Cette baisse semble de longue durée, les prix ne

En kiosque jusque fin janvier

Exceleram, une nouvelle marque qui tente de se faire une place au soleil avec les Rippler, un kit relativement haut de gamme.


CAS pratiques

Cas pratiques

En nous envoyant une question technique par mail (lecteurs@ techage.fr), vous pouvez gagner un kit mémoire Corsair 3*2 Go CMP6GX3M3A1600C8 Dominator, une alimentation HX750W ou encore un boîtier Graphite 600T ! La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra son lot. Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions !

Gagnez 6 Go de RAM ou une alim 750w Ou un boitier Graphite !

La 3D, c’est vieux comme le monde ! Je me souviens déjà avoir joué en 3D sur mon écran CRT de 21» en 2000 avec des lunettes Elsa 3D Revelator ; cela marchait plutôt bien mais pourquoi cela a été abandonné rapidement ? Et pourquoi cela revient seulement 10 ans après sur nos chers écrans LCD ? La technologie est-elle similaire à celle d’il y a 10 ans ? Est-ce que la 3D sauce 2010 rend-elle moins malade ? Je me souviens ne pas avoir pu jouer plus d’une heure en 3D, sinon c’était le mal de crâne assuré.

Vous avez de la mémoire. Elsa a effectivement été un des pionniers de la 3D avec ses lunettes 3D Revelator lancées en 1999. L’un des pionniers, mais pas le précurseur, la 3D stéréoscopique ayant fait ses premiers pas beaucoup plus tôt… on pouvait déjà jouer à Quake 1 en 3D avec des lunettes actives en utilisant des Voodoo de chez 3dfx. Et si on remonte encore… on trouve les premières traces de la 3D au 19e siècle. Eh oui, la 3D est presque née en même temps que la photo. Et en vidéo, la technique n’a là encore rien de nouveau. Elle arrive à point en 2010 pour relancer un marché de la TV LCD stable et tranquille et peut suffire à pousser au renouvellement de la TV qui ne le serait qu’en cas de panne. Revenons à notre Elsa. Et effectivement, la solution était très similaire à ce que l’on trouve aujourd’hui dans la technologie 3D Vision de nVidia. Les lunettes étaient déjà actives et fonctionnaient avec un moniteur dont le rafraîchissement 10 PC Update

devait pouvoir se situer entre 100 et 140 Hz. Le principe de fonctionnement était le même : la carte calculait deux images et les lunettes se chargeaient de répartir entre oeil gauche et oeil droit. Et à l’époque, un moniteur CRT pouvait parfaitement faire l’affaire. Pour fonctionner, la technologie avait besoin de jeux utilisant un Z Buffer afin de situer les éléments du jeu dans l’espace. Tout fonctionnait très bien et les lunettes, à l’époque, se trouvaient à un très bon prix… dans les 30 dollars. Oh, certes, elles étaient moins sexy que les lunettes nVidia, mais ça fonctionnait. Mais plusieurs problèmes se sont mis en travers des Revelator. Attention, il ne s’agit ici que de suppositions. Primo, la technologie était propriétaire à une marque. Vous pouviez avoir les lunettes et une carte graphique a priori compatible… si ce n’était pas une Elsa, ça ne fonctionnait pas. Et chez


Elsa, seules quatre cartes étaient compatibles : les Elsa Victory II (utilisant un processeur graphique 3dfx Banshee), Elsa Winner II (processeur graphique S3 Savage 4), Elsa Erazor II (processeur Riva TNT) ou Erazor III (processeur Riva TNT2). Or, les technologies trop propriétaires ont souvent eu tendance à faire des flops, malgré une technique au point (pensez au MiniDisc de Sony et à son format Atrac 3 par exemple). De plus, à peu près à la même époque, les écrans LCD ont commencé à supplanter les écrans CRT. Ecrans souvent petits et chers… et ne supportant pas encore de taux de rafraîchissement de 120 Hz. Et à l’époque, c’était même présenté comme un avantage. Tous les moniteurs

fonctionnaient à des fréquences de 60 à 75 Hz. Impossible de jouer en 3D là-dessus. Et souvent impossible de jouer là-dessus dans bien des cas, du moins au tout début. Le manque de puissance des GPU de l’époque était en soi un frein bien plus important à la généralisation de la 3D. Les moniteurs LCD ont d’abord dû régler leur problème de temps de réponse, puis agrandir les dalles… etc. La 3D n’était plus vraiment dans l’ère du temps. Ce n’est que l’an dernier que le tout est revenu à la mode, car tout était à nouveau réuni : les GPU puissants et les configurations multiGPU capables de gérer des résolutions ahurissantes sur trois moniteurs en

Crossfire de 5770, toujours une bonne idée

simultané, les LCD à 120 Hz et une bonne dose de marketing.

Plus agréable maintenant ? La question cruciale est de savoir si l’expérience est plus agréable maintenant que dans votre souvenir. C’est possible, oui. Le fait que les jeux soient plus riches visuellement les rend plus immersifs. Du coup, on pense moins à ses lunettes. Maintenant… plus agréable ou non, à vous de nous le dire. Pour nous, la chose est entendue : au début, ça fait un peu mal au crâne, mais on s’habitue très vite et on finit par en redemander !

gagnant Corsair

J’aimerais gagner en performances (graphiques principalement), pour pouvoir jouer confortablement aux derniers jeux (COD : Black Ops, R.U.S.E, NFS) sur ma configuration. Je dispose d’un processeur Intel Q9550 monté sur une carte mère Asus Rampage Formula. J’utilise 2 x 2 Go de DDR2 PC 6400 CAS 5 OCZ, une carte graphique Sapphire HD 5770 1 Go, un disque dur Western Digital Caviar Black 500 Go et une alimentawtion Antec 750 W. Le tout est branché sur un écran LG W236V PF 23» et tourne sous Windows 7 64 bits. Est-ce qu’en associant une deuxième HD 5770 je gagnerais des FPS ? Est-ce qu’un léger overclocking de mon processeur m’aiderait aussi (si oui, quelle démarche à suivre, je suis un peu novice) ? Bien qu’un peu ancienne, votre configuration est toujours bonne pour le service. Vous avez identifié le point faible assez facilement. La carte graphique. Enfin, relativisons tout de même. C’est, certes, un point facilement améliorable, mais tout à fait à même de faire tourner les jeux que vous citez dans des conditions correctes. COD : Black Ops en 1 920 x 1 080 tourne entre 60 et 70 FPS avec tous les détails à fond… mais sans antialiasing. Un filtrage AA à 4x fait, en général, baisser les performances d’une trentaine de pourcents. Le fait de booster cette partie-là de votre configuration vous fera gagner des FPS, c’est certain, mais vous permettra surtout de monter le niveau de qualité applicable au rendu de vos jeux. Et ça, c’est encore plus appréciable.

Les solutions graphiques Vu votre configuration, les solutions dont vous disposez sont assez diverses. Celle que vous évoquez, de prime abord, est d’ailleurs très bonne. Monter une seconde 5770 en CrossFire sur votre machine vous donnera les performances d’une 5870 et parfois un peu plus. C’est une très belle upgrade pour à peine plus de 100 euros. Peut-être la meilleure, vu que vous ne jouez que sur un moniteur en full HD.

Attention, pour des résolutions 3 x 1 080 (jeu en full HD sur trois moniteurs), le CrossFire de 5770 serait dépassé dès l’activation de l’antialiasing, à cause d’une mémoire insuffisante. Si vous comptez acheter un second, voire un troisième moniteur, il faut investir dans une Radeon 6870, dans les 220 euros, qui vous offrira une excellente gestion du triple écran, mais à peine plus de performances. Mais dans l’état actuel de votre configuration et compte tenu que vous n’utilisez qu’un seul écran, rien ne l’impose.

Overclocking pour débutants Concernant votre CPU, un peu d’overclocking sur un Core 2 ne fait jamais de mal. Eh oui, vous pourriez n’en retirer que du bien. Vous vous décrivez comme novice en la matière. Pas de problème. Comme de nombreuses autres, votre carte mère dispose de fonctions d’overclocking automatique très faciles d’accès. Mais bien qu’encore aptes au service, les Core 2 commencent à accuser le coup dans les jeux. L’overclocking ne sera pas de trop. Le plus simple pour débuter est d’utiliser la fonction CPU Level Up. En fonction du CPU utilisé, le BIOS vous proposera plusieurs profils d’overclocking correspondant aux CPU

supérieurs au vôtre. L’utilitaire overclockera votre processeur pour qu’il en prenne les fréquences. Vous pouvez également utiliser la fonction AI Overclock Tuner qui vous permet de choisir un ratio d’overclocking… c’est facile, sans risques et rapide pour débuter. Mais votre processeur peut encaisser bien plus que cela. De nombreux Q9550 tournent à 3,7, 3,8 GHz, voire à 4 GHz en aircooling et sans dépasser les 65 °C en charge. Il faudra pour cela monter le FSB à plus de 450 MHz et appliquer une tension aux alentours de 1,20 V à 1,30 V pour y arriver. Ceci est un peu extrême, surtout sur un Yorkfield. 420 MHz est, en revanche, une moyenne atteignable par la plupart des puces. Au-delà, la montée en fréquence dépendra du bon vouloir de chaque CPU. Mais attention, pour atteindre ces valeurs théoriquement possibles, il vous faudra certainement changer votre DDR2 qui risque de brider un overclocking un peu trop agressif. Nous vous encourageons vivement à consulter nos dossiers dédiés à l’overclocking, pour vous lancer dans la pratique et vraiment tirer le meilleur de ce que votre matériel a dans le ventre. Nous avons ici évoqué les solutions d’overclocking utilisées par Asus. Les autres marques aussi ont leurs utilitaires d’overclocking, tout aussi efficaces et simples d’accès. PC Update 11


CAS pratiques pratique

gagnant silverpower

expressCard et USB 3.0 Possesseur d’un ordinateur portable Sony Vaio F12-C5E, j’ai la possibilité de mettre une carte d’extension au format ExpressCard 34. J’aimerais donc savoir si le débit d’un port USB 3.0 sur une telle carte sera bridé ?

En pratique, les périphériques USB 3.0 ne sont pas assez rapides pour brider l’interface ExpressCard.

L’ExpressCard date de 2003. Ce nouveau standard est destiné à utiliser des applications bien plus gourmandes en bande passante. L’ExpressCard utilise des liens USB 2.0 et/ ou PCI-Express 1x pour communiquer avec le chipset. C’est le périphérique branché qui déterminera de quelle interface il a besoin. En PCI-Express, le débit maximum est de 2,5 Gbps, en USB 2.0, il est de 480 Mbps, ce qui donne un débit maximal cumulé de près de 3 Gbps. On est encore sous le débit maximal théorique de l’USB 3.0, qui est de 4,8 Gbps.

Relativiser 3 Gbps, ça fait tout de même 375 Mo/s. Et si le périphérique n’utilise que le bus PCIExpress, il dispose de 312 Mo/s. Les périphériques USB 3 les plus performants du moment sont les SSD USB 3. Or, dans les tests, ces SSD lisent en USB 3 à des vitesses fleurtant avec les 220 Mo/s. Un disque comme l’OCZ Enyo est annoncé pour du 260 Mo/s, débit qu’il atteint presque dans des tests synthétiques. Très rapide, certes, mais pas assez pour saturer la bande passante théorique de l’ExpressCard sur son seul lien PCI-Express. La réponse à votre question est donc double : oui, l’ExpressCard peut, en théorie, brider l’USB 3. Mais non, dans les faits, les périphériques USB 3 ne par viennent pas encore à saturer la bande passante théorique de l’ExpressCard.

12 PC Update

La bonne alimentation pour le 3D Vision Je souhaite investir dans une configuration 3D Vision et je dispose d’une Asus GTX 460 DirectCu Top 1 Go. J’ai cru comprendre que l’utilisation de la 3D sollicite fortement la carte graphique et donc je voulais savoir si mon alimentation (OCZ Fatal1ty 550 W) était suffisante pour cet usage ? La 3D sollicite effectivement beaucoup la carte graphique… mais ne confondons pas tout. Pour rendre une image en relief, votre carte graphique devra produire deux fois plus d’images (une pour l’oeil gauche et une pour l’oeil droit) qu’à l’accoutumée. En ce sens-là, la 3D sollicite effectivement beaucoup votre carte. Tout aussi normalement, lorsque l’on monte en charge, la carte consomme plus. Mais elle ne peut pas consommer plus que ce qu’elle est prévue pour engloutir. En l’occurrence, les GTX 460 1 Go consomment entre 15 W au repos et 160 W à pleine charge. C’est, en théorie, largement dans les limites de votre alimentation. Un système complet à base de Core i7 965 avec 6 Go de DDR3 et une GTX 460 consomme à peu près 360 W en charge. Vous avez donc de la marge.


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La carte mère P8P67 Deluxe est fournie avec un module USB 3.0 à placer en façade dans la baie 3.5’’ de la tour des utilisateurs. Il est désormais inutile de changer de boitier pour profiter pleinement de la technologie USB 3.0 !

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La nouvelle version de la technologie à double processeur intelligent a été complétée par un module de régulation de tension VRM DIGI+, offrant une plus grande flexibilité pour la gestion d’énergie du PC. Ce module améliore la gestion de la consommation électrique et renforce la stabilité du système, augmentant ainsi les performances globales de l’ordinateur ainsi que la durée de vie des composants.

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CAS pratiques pratique

UPgrade d’une config en Athlon64 X2 Je dispose actuellement d’un PC construit autour d’une carte mère ASRock 939 Dual SATA-2, sur laquelle j’ai monté un Athlon 64 X2 6000+, 4 Go de DDR2 G.Skill et un Velociraptor 300 Go associé à un Western Digital 1 To ; ma carte graphique est une Radeon 4850. Désirant changer de machine, j’hésite entre un processeur 4 et 6 cores. Je me fixe un budget PC et écran compris entre 2 000 et 2 500 euros afin d’avoir une machine pour jouer en 1 920 x 1 080 en ultra et qui sera encore dans le coup d’ici 3-4 ans sans devoir changer de carte mère. Pensez-vous que les Sandy Bridge en socket 1155 auront accès dans l’avenir à 6 voire 8 cores, ou ces modèles seront-ils uniquement disponibles sur le socket 2011 ? Je suis partagé entre l’achat d’un futur Sandy Bridge i7 2600, en espérant une évolution vers l’hexacore, soit dans le socket 1366 pour commencer en quad core et passer sur 6 coeurs lorsque ce sera plus abordable. En attendant cela, ma machine actuelle supportera-t-elle une upgrade vers une Radeon 6850 pour jouer en DX11 ? Enfin, ai-je intérêt à remplacer mon Velociraptor par un SSD et à y installer Windows 7 en 64 bits ? Que vaut ma configuration face à une entrée de gamme actuelle ? Changer de configuration à l’approche de la sortie d’une nouvelle plateforme n’est jamais simple. Eh oui, depuis quelques semaines, Sandy Bridge est au centre de toutes les pensées. Intel a déjà dévoilé le gros de l’architecture et des processeurs disponibles pour 2011. Pour le socket 1155, les élus seront des processeurs 4 coeurs 8 threads au maximum. Il faudra attendre les modèles en socket 2011 pour bénéficier de processeurs plus complexes basés sur 8 coeurs et 16 threads. La politique d’Intel pour ce lancement semble assez claire : se concentrer sur le milieu de gamme d’abord.

Pas de boule de cristal On a l’impression d’en savoir beaucoup, mais c’est souvent trompeur. Chez Intel, on raisonne toujours avec quelques coups d’avance et quelques atouts dans la manche. Regardez les Core i7 en socket 1156 qui n’étaient pas évidents à anticiper, lors de la sortie des premiers i7 en socket 1366. Vous garantir qu’Intel n’a pas un hexacore en socket 1155 bien caché au fond de sa poche est impossible. Et l’évolution de la roadmap d’Intel est très certainement liée à celle d’AMD et de son architecture Fusion qui devrait aussi voir le jour début 2011. On imagine aisément qu’en cas de « trop bonnes » ventes AMD, Intel réagirait. Mais ce ne sont que des suppositions.

Pour jouer, combien de cores ? Par contre, vous précisez vouloir une machine de jeu. Et là, les

14 PC Update

choses sont plus simples. Aujourd’hui, en effet, la plupart des jeux exploitent 2 ou 3 coeurs. Certains en utilisent 4. Mais très peu savent exploiter plus de 4 coeurs. Mais certains jeux récents savent toutefois utiliser 6 coeurs. Tout dépend du moteur qu’ils utilisent. Prince of Persia : The Forgotten Sands, basé sur le moteur Scimitar Engine, sait déjà utiliser 6 coeurs, mais il est techniquement mieux optimisé pour 4. Les programmeurs expliquent que le gain de performances le plus important sera constaté en passant de 2 à 4 coeurs. Si le CPU dispose de 6 coeurs, ils seront utilisés mais le gain de performances ne sera pas aussi élevé. Chez Terminal Reality, c’est leur Infernal Engine (utilisé sur des jeux comme Ghostbusters, The Grinder, etc.) qui a été récemment amélioré pour supporter les 6 coeurs et 12 threads des Core i7 980X. Citons encore Fork Particle, le moteur

utilisé par Civilization V, qui est à présent massivement multithreadé (passer d’un Phenom II X4 à un X6 à fréquence identique peut apporter jusqu’à 30 % de performances en plus), ou encore CryEngine3 de Crytek qui lui aussi passe au support du multicoeur. Le support du multithreading arrive donc. L’industrie du jeu s’adapte à l’outil dont nous disposons. Or, aujourd’hui, les CPU quad core sont légion et les hexacores abordables.

Sandy Bridge, OK… mais AMD ? Comme beaucoup de geeks, vous avez les yeux rivés sur Sandy Bridge. A raison. Cette architecture promet d’être passionnante. Mais vous avez des centres d’intérêt qui nous conduisent naturellement à envisager aussi une solution AMD. La première de vos préoccupations est celle de la durée dans le temps de votre configuration. Et à ce jeu-là, Intel est un bien mauvais élève. Sockets 423, 478, 775, 1366, 1156 et bientôt 1155 et 2011… la plupart des évolutions d’architecture majeures s’accompagnent d’un changement de socket… et donc de plateforme. Chez AMD, les évolutions sont traditionnellement plus douces et les compatibilités sont ménagées. Dans la mesure du possible. Les upgrades sont, en général, moins financièrement pénibles chez AMD. Et le futur Bulldozer d’AMD ne fera pas exception. Le socket retenu pour les processeurs grand public est l’AM3+ qui permettra de faire fonctionner les CPU AM3 d’aujourd’hui ; l’inverse n’étant a priori pas vrai. Vous pouvez ainsi acheter aujourd’hui une configuration hexacore AMD en AM3, changer de carte mère à la sortie de Bulldozer et attendre un peu que les prix baissent pour changer également le CPU. Le changement et les évolutions seront certainement plus doux chez AMD que chez Intel. Toutefois, pour une upgrade bien sentie, il est préférable de changer CPU et carte mère, et de faire évoluer le CPU au fil des sorties compatibles avec le socket utilisé.


Quid des performances Il y a un domaine dans lequel il est impossible de prévoir quoi que ce soit, c’est celui des performances pures. On sait déjà que Sandy Bridge en a sous le pied. En jeu comme en compression vidéo, un Core i5 2400 est plus performant qu’un Core i7 880 actuel. Mais qu’en sera-t-il face à un Bulldozer d’AMD ? Impossible à anticiper. Notre conseil pour votre upgrade sera donc assez simple. Vous disposez d’un budget très confortable. Reportez-vous au test de Sandy Bridge publié dans ce numéro ; vous aurez toutes les clés pour choisir une configuration AMD ou Intel que vous ferez évoluer au mieux. Sachez toutefois que 4 ans de durée de vie pour un PC moderne, ça frise le fantasme. Du moins si vous envisagez de le conserver au top tout ce temps.

Pour le reste Le reste de vos interrogations est plus simple. Concernant le choix d’un SSD, la réponse est mille fois oui. L’intérêt du SSD n’est pas uniquement dans ses débits de furieux, mais aussi dans ses temps d’accès quasi inexistants. Votre PC va considérablement gagner en réactivité et en vitesse au quotidien. Votre Velociraptor est un excellent disque, mais c’est sans espoir face à un SSD. La lecture et l’écriture de gros fichiers seront de deux à trois fois plus rapides avec un Crucial C300 qu’avec un Velociraptor 300 Go. Vous envisagez aussi le passage en 64 bits. Là encore, mille fois oui. Le problème ne se situe pas

au niveau des applications que vous utilisez, mais plus sur la quantité de mémoire utilisée. Votre prochaine machine aura certainement plus de 4 Go de DDR3… le 64 bits est alors incontournable. Quant à savoir ce que vaut votre PC actuel face à une configuration d’entrée de gamme… le résultat est plutôt bon et votre Athlon 64 X2 6000+ tient la comparaison avec un Phenom II X2. Mais dès que l’on passe sur plus de 2 coeurs, votre 6000+ décroche. Prenons les résultats sous Cinebench R10 qui a le mérite de solliciter tous les coeurs. Votre 6000+ y réalise un score de 5 500 points. Un Phenom II X4 est à plus de 11 000 points.

Les jeux qui savent exploiter les processeurs à plus de quatre coeurs sont encore rares.

Radeon 6850 Pour finir, votre carte disposant d’un connecteur PCI-Express 16x, le passage à une Radeon HD6850 est possible et devrait vous permettre de jouer plus facilement. Toutefois, il nous paraît préférable de changer CPU et GPU pour bénéficier d’un meilleur équilibre. A titre de comparaison, une 4850 sous 3DMark Vantage obtient un score de 2 800 points avec le paramétrage « Extreme » (1 920 x 1 200 AA4x AF 16x). Ce score passe à plus de 6 000 points avec une Radeon HD6850. L’upgrade est belle et peu onéreuse. Vous pourriez pourquoi pas commencer par offrir à votre PC un système sur SSD et une nouvelle carte graphique, et lorsque Sandy Bridge sera sorti, envisager le changement de plateforme soit pour une dernière génération Intel, soit pour de l’AMD Bulldozer.

PC Update 15


CAS pratiques

pourquoi ma carte USB3 en PCIe 4x ne fontionnerait-elle pas ?

Aidez-nous et gagnez une alimentation 750W !

Un article incomplet, une idée de sujet que nous n’aurions pas abordé, un angle original ? Critiques construites, suggestions ou compléments d’informations permettront au plus pertinent d’entre vous de gagner chaque mois une excellente alimentation modulaire SilverPower SP-SS750M d’une valeur de 129 € ! Motivant non ? Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour se faire critiquer :)

En référence au n° 49 d’octobre/novembre 2010 qui traite de l’USB 3. Mon petit disque dur externe 2,5» ayant lâché, je voulais me tourner vers ce nouveau port, avec l’achat, par exemple, d’un disque LaCie Rugged USB 3. Mais le problème n’est pas là. J’utilise actuellement une carte mère Asus P5EWS Pro support 775 avec un processeur X9650. Cette référence de carte n’apparaît pas dans la liste des cartes mères supportées par la carte Asus U3S6 permettant une extension vers l’USB 3. Quel est le phénomène technique, si je puis m’exprimer ainsi, qui empêcherait ma carte mère actuelle de gérer cette extension ? La carte U3S6 d’Asus intègre un contrôleur USB 3 NEC et un contrôleur SATA 6 Gbps Marvell, sur une carte en PCI-Express 4x. Les deux contrôleurs sont gérés par un contrôleur PLX qui répartit la bande passante du port PCIExpress 4x sur chacun des contrôleurs (USB et SATA). C’est donc une sérieuse option d’upgrade pour tout PC un peu ancien mais doté d’une connectique PCI-Express 16x, à défaut d’un 4x bien plus rare. Si vous avez un second PCI-Express 16x libre, vous pourrez y brancher cette carte et profiter d’interfaces modernes. Le problème, c’est la liste de compatibilité publiée par Asus… une vingtaine de cartes mères Asus et basta. Ça jette le trouble. Dans les faits, rien ne semble poser problème pourtant. Les deux contrôleurs disposent de leur pilote propre et devraient pouvoir fonctionner sur à peu près toutes les cartes mères.

que la carte ne serait compatible qu’avec les séries P6, P7 et M4 de la marque. Ce qui n’est pas le cas. De nombreux tests de cette carte d’extension ont été réalisés sur des séries P5Q ; on en trouve aisément certains faits sur des chipsets encore plus anciens, comme le P965. Plusieurs personnes affirment même que la carte fonctionne sur leur carte mère… Gigabyte. Ce qui ne semble guère surprenant. Attention toutefois, certains autres échos font mention de problèmes venant, a priori, du contrôleur Marvell utilisé pour gérer le SATA sur la carte et qui, utilisé sur certains chipsets nVidia, empêcherait la carte mère de booter. Nous ne faisons ici mention que de rumeurs, n’ayant pas pu vérifier ni reproduire ces problèmes.

Compatibilités

Pour le reste, si vous attendez Sandy Bridge pour le support de l’USB 3.0, vous risquez d’être déçu. Le support de cette norme n’est pas au programme des futurs chipsets P67/ H67 Intel. Toutefois, les cartes mères qui sortiront intégreront certainement presque en standard des contrôleurs USB 3.0, comme c’est le cas actuellement.

Comme constaté, votre P5EWS Pro ne figure pas dans la liste des cartes mères compatibles avec votre U3S6. A vrai dire, aucune carte de série P5 n’y figure… à croire

Sandy Bridge et l’USB 3

Les alternatives Si votre carte Asus ne fonctionnait pas, vous pourriez vous tourner vers d’autres modèles en PCI-Express 1x, à condition que votre carte graphique n’empêche pas le branchement d’une telle carte, les deux connecteurs étant très proches sur votre carte mère. Il en existe de nombreux modèles (ASRock, Gigabyte, Icy Box, Iomega, LaCie), dont les prix débutent à partir de 25 euros.

16 PC Update


rentrer un 140mm dans un emplacement de 120 mm Suite au très intéressant magazine qui vient de paraître, je viens de commander une alimentation Seasonic X-series 560 W. Essayant de faire un PC le plus silencieux possible, je dispose d’un boîtier Antec Sonata 3 dans lequel sont montés un processeur E8500 refroidi par un Cooler Master Z600, 4 Go de DDR2, un SSD Corsair F60 en disque système couplé à un HDD Samsung 1 To Spinpoint F3 et une 8800GT. Sur mon alimentation actuelle (Antec EarthWatts 500 W), le ventilateur se trouve au dos de la machine, alors que sur la Seasonic, le ventilateur est sous l’alimentation. Ne va-t-il pas entrer en « concurrence » avec mon ventilateur placé en extraction ? Est-il plus intéressant de mettre le ventilateur en extraction sur le Z600 ? Dois-je mettre le ventilateur de façade en « aspiration » près des disques durs ? En ce qui concerne le changement de ventilateur, je pensais prendre un Noctua NF-P14 pour avoir un diamètre plus grand et ainsi le faire tourner encore plus lentement et faire moins de bruit (même si le Tricool est assez discret), qu’en pensez-vous ? Enfin, corrigez-moi si je me trompe, mais le Sonata 3 n’est pas le boîtier parfait entermes de rangement des câbles. Auriez-vous quelques conseils à prodiguer pour en améliorer le rangement ? Le système de ventilation de votre nouvelle alimentation est assez évolué et silencieux. Le fait que le ventilateur ne se trouve pas derrière l’alimentation n’est pas un problème en soi. C’est même le facteur qui fait que vous pouvez bénéficier d’un plus grand diamètre des pales. Le fait qu’il soit placé en parallèle avec le ventilateur d’extraction du haut de votre boîtier n’est pas vraiment un souci, au contraire. Ainsi placé, le 120 mm du boîtier sera idéalement positionné pour extraire directement la chaleur émise par le CPU ; le 140 mm de l’alimentation n’ayant plus alors qu’à fournir de l’air frais aux composants du bloc d’alimentation.

La bonne ventilation Pour être bien ventilé, votre boîtier doit créer des flux d’air. Faire rentrer de l’air frais, et faire sortir l’air chaud. En tenant compte d’une évidence : l’air chaud monte. Donc tout naturellement, on veillera à extraire par le haut et à faire rentrer l’air frais par le bas. Et en termes de schéma de ventilation, votre Sonata 3 de 2007 est assez basique puisqu’il ne dispose que d’une entrée (par la façade) et d’une extraction (sous le logement de l’alimentation). Il n’y a donc guère de questions à se poser. Les boîtiers plus récents sont plus intéressants en ce domaine, car ils ont multiplié les positionnements de ventilation et permettent de positionner l’alimentation en haut ou en bas du châssis. Le fait de la positionner en bas est d’ailleurs particulièrement intéressant. Les blocs modernes sont très sollicités, produisent beaucoup de watts et chauffent potentiellement beaucoup, tout comme les cartes graphiques, les CPU, etc. Placer l’alimentation en bas permet de ne pas placer tous les composants chauds en haut et surtout de ne pas refroidir l’alimentation avec l’air chaud émis par les autres composants. Mieux répartir les zones chaudes permet de fournir moins d’efforts pour les refroidir efficacement.

Remplacer les Tricool ?

Forêt de câbles

Le Noctua NF-P14 que vous envisagez peut être un choix pertinent. Comme toujours chez Noctua, les ventilateurs sont livrés avec deux adaptateurs (LNA et ULNA) réduisant la tension électrique et donc, à la fois la vitesse de rotation, le volume d’air déplacé et le bruit. En utilisant l’adaptateur ULNA du NF-P14, la rotation tombe à 750 tours par minute pour un volume d’air de 71,2 m3/h et un bruit donné à 10,2 dB. Les ventilateurs de votre tour Antec sont moins performants. En position lente, ils tournent à 1 200 tours par minute et déplacent un peu plus de 60 m3 d’air par heure, pour un bruit donné à 25 dB. Nul doute que l’upgrade Noctua serait excellente, vous procurant exactement ce que vous recherchez, tout en offrant un plus grand brassage d’air. De plus, dernier argument plaidant en ce sens, dans ce cas, vous brancheriez les ventilateurs directement sur votre carte mère, vous offrant une meilleure possibilité de monitoring (via le BIOS ou des logiciels comme SpeedFan).

Concernant la gestion des câbles, les boîtiers ont, en effet, fait pas mal de progrès dans ce domaine et votre Sonata 3 n’est pas au top. Les conseils que l’on peut prodiguer sont de faire passer un maximum de câbles derrière la carte mère, entre le fond de panier et le PCB, dans l’espace laissé par les entretoises. Vous pourrez y loger les connecteurs de façade (On/Off, Reset, HEED LED, etc.) et les extensions USB en façade. Pour le reste, abusez de serre-câbles en plastique aussi bon marché qu’indispensables… et n’oubliez pas de retrouver dans votre collection de Hardware Magazine et de PC Update tous les dossiers consacrés au montage HQ réalisés par « Mister Maniac », alias Thomas Olivaux, le dernier en date se trouvant dans le Hardware Magazine n° 46.

Ça rentre… ? Le tout est de savoir si le NF-P14 rentre dans votre Sonata 3. Et là, c’est un peu mi-figue, mi-raisin. En effet, si les pas de vis du ventilateur respectent à peu près les écartements des modèles en 120 mm (il faut un peu forcer sur le Sonata 3), le ventilateur fait toujours 140 mm de diamètre. Et la poignée de la porte du boîtier viendra butter sur le châssis du ventilateur plus large qu’un 120 mm classique. Certains démontent cette poignée afin de bénéficier du 140 mm Noctua. Si vous ne voulez pas le faire, vous pourrez vous rabattre sur des 120 mm, tels que les NF-P12 qui génèrent 12,6 dB à 900 tours par minute, pour un volume d’air déplacé de 63,4 m3/h. C’est toujours bien plus efficace que vos actuels Tricool.

PC Update 17


Nouvelle plateforme Intel Sandy Bridge…

MSI vous propose les meilleures cartes en main !

La deuxième génération des processeurs Intel Core disposera d’une version améliorée de la technologie Intel®Turbo Boost afin de permettre aux cœurs d’un processeur de mettre à profit la marge thermique disponible pour augmenter la fréquence de celui-ci. Le cœur graphique de ces nouvelles puces disposera de fonctions visuelles améliorées, axées sur les domaines où les utilisateurs font le plus appel à l’informatique actuellement : la vidéo HD, la 3D, les jeux courants, le multitâche, la socialisation en ligne et le multimédia. Elle donnera un coup de pouce aux performances pour traiter des photos haute définition à une cadence largement plus élevée que celle offerte par les configurations dotées des processeurs Intel Core™ de la génération précédente. (source : Intel Corp.)

MSI introduit de nouvelles caractéristiques A l’occasion de la sortie de cette nouvelle plateforme en socket LGA1155, MSI propose aux utilisateurs toujours en recherche de performances et d’innovations une multitude de fonctionnalités et de caractéristiques nouvelles

Adieu le BIOS…bonjour l’UEFI ! L’UEFI (Unified Extensible Firmware Interface) est la prochaine génération de BIOS. Fini les menus textes ennuyeux et insipides, le graphisme pratique et utile arrive ! Une interface maniable à la souris et dotée d’applications. Aujourd’hui, nous voulons vous apporter une expérience unique avec notre nouvelle génération de cartes mères Intel chipset série 6. Grâce à son interface totalement graphique, le Click BIOS UEFI devient encore plus simple d’utilisation. L’interface est intégralement contrôlable à la souris pour plus de convivialité. De plus, il permet d’utiliser les disques durs au-delà de 2,2 To.

Enfin, le système MSI ClickBios vous offre tout une panoplie d’utilitaires très pratiques, directement intégrés dans le Bios : HDD Backup, pour faire des sauvegardes complètes de votre système sans même booter sous OS ; Memory Test : pour contrôler la mémoire dès le Bios ; support du multi-langues (dont français), live Update : mettez à jour votre bios en un seul clic avec accès internet. Certains modèles MSI possèdent un double Bios (Standard + Sauvegarde) voire un Triple Bios (Standard, Optimum et Sauvegarde) pour laisser libre cours à vos talents d’overclockeur.

Composants Military Class II…. Performances, Fiabilité & Longévité MSI a introduit depuis 2009 des composants haute qualité issus de l’industrie aéronautique et spatiale afin de rendre les performances des cartes mères toujours plus stables et durables. Désormais, 3 types de condensateurs sont intégrés sur les nouvelles séries P67 et H67.

Les Super Ferrite Choke, dit SFC Leur composition renforcée en Super Ferrite, à contrario du cuivre pour des composants classiques, leur apporte +30 % de puissance supplémentaire. Ce qui garantit des performances supérieures en overclocking. Ils améliorent également le rendement énergétique de +10 %, soit une économie d’energie renforcée.

Les Hi-C Cap (High Conductive Capacitor) Conçus en Tantal, un métal rare, extrêmement dur et parfaitement stable, leur durée de vie est 8 fois supérieure aux autres conden-


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sateurs solides (Solid Cap). Ils ont la propriété unique de devenir de plus en plus performants à l’utilisation, alors que les autres condensateurs perdent en efficacité. Ceci est rendu possible grâce à leur capacité de « s’auto régénérer ». Très petits, ils sont d’un encombrement minimum autour du CPU, et rendent possible l’utilisation de tout type de système de refroidissement (ventirad ou godet pour LN2) et permettent une circulation de l’air optimale. Enfin, leur enveloppe thermique est extrêmement basse.

Les Solid Cap

Leur conception est “Made in Japan”, la plus haute qualité industrielle en matière de composants. Construits autour d’un coeur en aluminum pur, leur durée de vie est d’au moins 10 ans, soit plus de 100.000 heures d’utilisation non-stop. Conçus pour rester parfaitement inertes, ils offrent un rendement électrique optimum ce qui garantit une économie d’énergie importante. De plus, même en cas de refroidissement extrême, ils restent parfaitement stables.

OC Genie II…boostez votre système en UNE seconde ! Ce système, dont le bouton d’activation est situé directement sur la carte mère (ou via le BIOS pour les H67), permet un overclocking simple, rapide et sans danger pour votre système : OC Genie II est le seul système d’overclocking instantané et intelligent. Il détecte l’intégralité de votre configuration (CPU, mémoire…), tient compte de la température ambiante et des composants, et détermine instantanément le paramétrage optimum de la fréquence et de la tension du CPU ou iGPU et de la mémoire.

Super Charger, plus de soucis de batterie…un câble USB suffit ! Une fonctionnalité désormais indispensable : grâce à une connexion USB, rechargez votre smartphone et autres appareils mobiles en un temps record…adieu la course aux prises électriques ! Super Charger vous permet même de recharger votre périphérique lorsque le PC est en mode veille ou éteint**

Transfert de données ultra rapide Les normes USB 3.0 et SATA 6 sont accessibles sur toutes les nouvelles cartes MSI P67/H67. Vous pourrez alors connecter tous vos périphériques et bénéficier de transferts de données ultra rapides et sécurisés ! L’interface SATA 6 Gb/s optimise le niveau de performance de toutes les applications sur PC, avec un débit en rafale atteignant 6 gigabits/seconde. Compatible avec les interfaces SATA 3 Gb/s et 1,5 Gb/s, elle utilise les mêmes câbles et connecteurs pour faciliter son intégration. La troisième génération de l’interface standard apporte également des gains d’efficacité sur le plan de l’alimentation électrique et améliore la mise en file d’attente native des commandes (NCQ), caractéristique de l’interface SATA, pour optimiser le niveau de performances général du système et accélérer le débit de transfert des données.

Instant OC…contrôlez vous-même votre système ! Cet utilitaire, simple d’usage, vous permet de définir différents paramètres d’overcloking et de gestion d’alimentation de votre système…plus besoin d’être un ingénieur électronicien pour maîtriser votre PC !

Overclocking

• Mode intelligent • Simplicité du réglage des performances • Overclocking instantané sans redémarrage de système

Là où les autres systèmes lanceront des tests de boots multiples afin de trouver ‘jusqu’à l’échec’ l’overclocking le plus stable, OC Genie II paramètre instantanément la meilleure configuration à chaque démarrage : fréquence de base et Ratio du CPU + tension du CPU, fréquence iGPU, fréquence et ratio mémoire, timing mémoire + tension mémoire ! Sur les cartes mères P67, OC Genie II agira uniquement sur le CPU et la mémoire et sur les cartes mères H67 sur l’iGPU et la mémoire. Contrairement aux autres processus d’overclocking « pas à pas » qui demandent un redémarrage successif de votre système, vos obtiendrez avec OC Genie II des performances optimum avec une simplicité enfantine et une rapidité inégalée ! * & ** : sur certains modèles uniquement

Economie d’alimentation

• Contrôle des températures • Affichage des températures DrMOS (limité aux cartes mères avec système DrMOS) • Monitoring des LED de votre carte mère en temps réel >> gain d’énergie • Contrôle de la consommation électrique du processeur

Winki III, profitez de votre PC instantanément…sans booter le système d’exploitation ! Winki III s’installe simplement sur DVD ou encore mieux sur une simple clé USB. En quelques secondes vous avez accès à des centaines d’applications ! Vous bénéficiez du logiciel HDD Backup pour sauvegarder et restaurer vos données. Indispensable lorsque votre système d’exploitation a planté ! Connectez-vous au Net, et vous pouvez utiliser MSN, RSS Reader, Skype en quelques secondes. Votre système fonctionne au minimum pour plus de silence et d’économie ! Incluant la suite Open Office Intégrale, il y en a plus dans Winki III que vous ne pouvez en demander !

Du vrai son…bien entendu ! THX TruStudio Pro est l’aboutissement de longues années de recherche et de collaboration entre Creative et THX. Cette technologie offre une expérience audio totale pour la musique, les films et les jeux en restant le plus fidèle au son d’origine prévu par les artistes. De plus vous bénéficiez d’un paramétrage précis et détaillé de votre ambiance sonore. Toujours soucieux de vous apporter des produits innovants et de qualité, les ingénieurs MSI ont conçu ces nouvelles séries P67 / H67 avec le plus grand soin tout en y apportant tout leur savoir-faire et les dernières technologies en matière de composants. Profitez dès maintenant de ces nouveautés pour faire de votre PC un terrain de jeux et de performances !


dossier : Intel Sandy Bridge

Dossier special 27 pages

Intel Core i5/i7-2000

Les Core de 2e génération : 32 nm, quad core, GPU intégré, socket 1155 La nouvelle architecture tient-elle ses promesses ? Après Nehalem, il y a 2 ans, voici que débarque Sandy Bridge, la nouvelle architecture Intel avec, à la clé, de nouveaux CPU, de nouveaux chipsets, un nouveau socket avec un petit pin en moins et bien sûr, de nouvelles cartes mères. Ces processeurs puissants et abordables renouvellent le milieu de gamme avec brio et enterrent nos Core 2, avec de belles innovations en prime.

U

Benjamin Bouix et Jeremy Panzetta

ne nouvelle architecture et une nouvelle plateforme suscitent toujours de nombreuses questions. Sera-t-il nécessaire de changer complètement le matériel pour se mettre à jour ? Quelle est la durée de vie de ce nouveau socket ? Les anciens processeurs valent-ils encore le coup ? Intel a-t-il réussi à faire encore mieux que les CPU et IGP actuels ? Quels sont les limitations et les avantages de la nouvelle plateforme face aux autres, ses apports, les modifications qui y ont été apportées ? Que donne l’overclocking sur socket 1155 ? Un changement de cette envergure n’arrive que tous les 2 ans, c’est donc avec impatience que nous nous sommes jeté sur les cinq premiers CPU disponibles, auxquels nous consacrons 16 pages, suivies de 11 sur les

Cartes mères Sandy Bridge page 38

20 PC Update

cartes mères. La nouvelle référence du milieu de gamme, qui va nous suivre longtemps, valait bien ça et vous en saurez tout ! La première partie de ce dossier s’intéresse avant tout au processeur, de l’architecture aux innovations de l’IGP en passant par l’étude des gammes et des performances. Vous trouverez dans la foulée un second dossier qui présente les nouveaux chipsets P67 et dérivés, ainsi que les innovations les plus attendues comme le support natif du SATA 6, les headers USB 3.0 ou le BIOS UEFI avec support des disques dur de plus de 2,2 To. Asrock, Asus, ECS, Gigabyte, Intel et MSI sont déjà prêts, nous testons déjà 8 cartes mères 1155 !

Une histoire de famille Malgré une dénomination qui se veut claire, il est parfois difficile de situer chaque processeur dans la gamme Intel. En novembre 2008, Intel introduit les Bloomfield, des quad core 45 nm avec HyperThreading sur socket 1366. Ces processeurs représentent alors le haut de gamme du fondeur. A l’été 2010, les Gulftown, des versions hexacores en 32 nm, sont lancés afin d’épauler les vieillissants Bloomfield. Ces puces équipées de six cores tiennent encore le haut du pavé, mais leur prix est astronomique (800 euros pour un « petit » i7 970). Pour ce qui est du milieu de gamme, Intel a lancé en septembre 2009, soit un an après les premiers i7, la plateforme 1156. Cette plateforme accueille alors des Core i5 700 (quad core 45 nm sans HyperThreading) et des Core i7 800 (quad core 45 nm avec HyperThreading). Puis, quelques mois plus tard, à la rentrée 2010, ce sont aux Clarkdale d’entrer en jeu : des dual core 32 nm intégrant un IGP sur le même PCB, mais pas dans le même die.


14 nouveaux processeurs Le lancement de Sandy Bridge se fera en deux temps, mais quatorze nouveaux processeurs sont pourtant déjà annoncés. Le gros des troupes, lancé en ce début d’année 2011, est constitué par des quad core, toujours dénommés Core i5 et i7. Les Core i7 se distinguent par la présence de quatre cores physiques et de l’HyperThreading, pour un total de huit threads ou cores logiques. Les Core i5 sont soit des quad core physiques eux aussi mais sans HyperThreading, soit des dual core avec HyperThreading. On en reste donc à quatre threads, mais avec des performances en théorie supérieures pour les i5 quad core. Enfin, les Core i3 sont des dual core avec HyperThreading, mais sans Turbo Mode, contrairement à leurs grands frères. A ce niveau, pas de changements vis-à-vis de la gamme actuelle. Deux processeurs K sont aussi dévoilés avec la particularité d’avoir un coefficient débloqué, mais aussi de bénéficier d’un HD3000 en guise d’IGP, au lieu du HD2000 des autres puces. Parmi ces quatorze nouvelles puces, six processeurs basse consommation proposent, comme actuellement, une optimisation de la consommation, nécessitant une légère baisse de la fréquence, pour un TDP en baisse de 95 à 65 W sur les quad core portant le suffixe S. Les versions T, quant à elles, vont plus loin en rabaissant le TDP à 45 W sur ces mêmes quad core, mais la fréquence est elle aussi drastiquement diminuée, puisqu’on passe de 3,3 GHz sur un i5 2500 à 2,3 GHz sur la version 2500T ! Les prix sont très similaires à ceux des actuels Core i3, i5 ou i7. Les processeurs Sandy Bridge sont donc destinés à remplacer les Lynnfield ou Clarkdale. Autour de 300 euros pour un i7, entre 170 et 200 euros pour un i5 et 120 euros pour un petit i3.

Plus économes, plus performants, pas plus chers, les nouveaux Core i5/i7 remplacent aisément les processeurs 1156. Et la suite ? A l’origine, il était prévu que seuls les quad core soient lancés en janvier, les dual core, principalement des Core i3 et des Pentium, auraient dû suivre en milieu d’année. Cependant, Intel a choisi d’annoncer quelques dual core, sans pour autant les lancer. La différence est subtile, mais permet au fondeur

d’occuper le terrain en annonçant leur arrivée future. En attendant, il faudra cependant se contenter des dual core au socket 1156 en entrée de gamme. En revanche, s’il est possible que la gamme des Core i7 s’étoffe avec des modèles plus rapides, la génération Sandy Bridge devrait être limitée aux quad core, pas d’hexacores sur cette plateforme pour l’instant.

Nom de code

Modèle

Cores/ Threads

Turbo Mode

Socket

Gravure

IGP

Clarkdale

Pentium G

2C/2T

Non

1155

32 nm

Séparé

Clarkdale

Core i3 500

2C/2T

Non

1155

32 nm

Séparé

Clarkdale

Core i5 600

2C/74T

Oui

1155

32 nm

Séparé

Lynnfield

Core i5 700

4C/4T

Oui

1155

45 nm

Non

Lynnfield

Core i7 800

4C/8T

Oui

1155

45 nm

Non

Bloomfield

Core i7 900

4C/8T

Oui

1366

45 nm

Non

Gulftown

Core i7 900

6C/12T

Oui

1366

32 nm

Non

« Sandy Bridge »

Core i3 2100

2C/4T

Non

1155

32 nm

Intégré

« Sandy Bridge »

Core i5 2300/ 2400/2500

4C/4T ou 2C/4T

Oui

1155

32 nm

Intégré

« Sandy Bridge »

Core i7 2600

4C/8T

Oui

1155

32 nm

Intégré PC Update 21


dossier : Intel Sandy Bridge

SANDY BRIDGE EN DETAIL

Chez Sandy Bridge, le cache et les cores forment la partie CPU, alors que les deux parties externes regroupant la gestion mémoire, la partie graphique et System Agent étaient auparavant regroupées au sein d’un Northbridge.

Sandy Bridge, c’est quoi ? Quelles sont les améliorations apportées par rapport aux générations précédentes ? Intel a conservé la même organisation générale, mais en modifiant profondément l’architecture interne avec un cache totalement revu, des instructions supplémentaires et une troisième mouture de Turbo Mode, encore plus permissive.

Contrôleurs intégrés Sandy Bridge intègre, comme ses prédécesseurs, un contrôleur mémoire DDR3. Rien ne change ici, si ce n’est qu’il est désormais géré par System Agent. Ce qui devrait donc rajouter une latence supplémentaire qui est, en pratique, totalement compensée par l’accès direct au cache, de sorte que la bande passante mémoire fait un bond en avant incroyable. Nous ne pouvons qu’espérer qu’Intel reprenne cette architecture mémoire sur les Sandy Bridge dual core et ainsi corrige le plus gros défaut des Clarkdale, qui souffraient d’un IMC bridé car externe au CPU. Le contrôleur PCI-Express 2.0 est aussi intégré au CPU et il gère toujours seize lignes. Ni gain ni limitation à attendre d’une telle configuration, il s’agit surtout pour Intel de réduire les coûts de production et pour les constructeurs de cartes mères de simplifier le design de leurs produits. Ces seize lignes peuvent être divisées en deux, attribuant ainsi huit lignes par port PCI-Express, ce qui s’avère suffisant pour les cartes graphiques actuelles. Mais cette répartition restera à la discrétion des constructeurs qui pourront se

22 PC Update

contenter d’un seul port avec seize lignes, afin de simplifier le design, puisque la commutation 16 ou 8/8 complique un peu le PCB.

Sockets 1155 et 1156 En substance, Sandy Bridge réutilise beaucoup d’éléments des processeurs au socket 1156 : IGP intégré, contrôleurs mémoire et PCI-Express, un simple PCH sur la carte mère, consommation similaire. Alors pourquoi changer de socket, surtout pour un seul pin différent ? Il est très probable que l’architecture complètement repensée implique une réorganisation du socket. Le ring bus, par exemple, doit bien avoir quelques conséquences, notamment parce que les accès mémoire se font différemment. Il en va de même pour l’intégration du System Agent et du cache agencé differement. En outre, il s’agit désormais de quad core intégrant une partie graphique et non de simples quad core ou de dual core avec IGP. Nous serions néanmoins tenté d’être confiant pour l’avenir proche du socket 1155. En effet, bien qu’il soit très difficile de deviner le futur, la prochaine génération de processeurs Intel, appelée Ivy Bridge, un die shrink en 22 nm de Sandy Bridge, semble compatible avec le socket 1155. Cette génération apporterait des hexa et octocores pour le grand public, à l’horizon 2012, parfait pour remplacer un quad core acheté début 2011. Après tout, le socket 1366 n’a eu aucun mal à accueillir des hexacores, 18 mois après sa sortie.

Turbo Mode v3 Le Turbo Mode a été inauguré avec les premiers Core i7, fin 2008. Il s’agit d’optimiser de façon dynamique la fréquence du processeur selon son utilisation, dans la limite du TDP (Thermal Design Power) ou la puissance dégagée par le processeur, afin de ne pas

Le ring bus passé 2 fois dans chaque cache LLC (Last Level Cache ou L3 du CPU) et dans la partie graphique, évitant ainsi de recourrir à un bis bi-directionnel.


dépasser les capacités de dissipation du système de refroidissement. A l’époque, on pouvait gagner jusqu’à deux coefficients, soit 266 MHz sur une application monothread. Cette première mouture était, cependant, très timide et elle a été corrigée avec les quad core du socket 1156, à la rentrée 2009. Il s’agissait alors de gagner quatre coefficients en monothread et un en multithread, soit respectivement 533 et 133 MHz. Un i7 870 opérant donc de base à 2,93 GHz fonctionne donc, en réalité, à 3,06 GHz, tant qu’il n’outrepasse pas

Une gestion du cache plus aboutie, des fréquences en légère hausse et des instructions supplémentaires permettent de gagner 15 à 30% de performances par rapport à la génération précédente. son TDP et à 3,46 GHz en monothread. Ce Turbo Mode peut donc être qualifié de v1.5. Début 2010, les Clarkdale ou processeurs dual core pour socket 1155 intégrant un IGP séparé ont repris ce Turbo Mode v1.5. Mais leurs homolo-

La boite et le ventirad des Core i5 n’ont pas beaucoup changé par rapport aux anciens processeurs.

gues mobiles, les Arrandale, ont inauguré le Turbo Mode v2. Il s’agissait, cette fois, de moduler la fréquence du CPU, mais aussi celle de l’IGP, toujours sans dépasser un TDP donné. Avec Sandy Bridge, nous avons droit au Turbo Mode v3 qui reprend toutes les améliorations citées précédemment, mais aussi la notion d’inertie thermique. En effet, les anciens Turbo Modes étaient désactivés dès que le TDP était dépassé. Désormais, ce TDP pourra être provisoirement outrepassé lors de courts besoins. En pratique, ceci ne sera d’aucune utilité pour une longue charge. Mais pour des besoins rapides, la fréquence sera augmentée de manière importante (Intel parle d’un gain allant jusqu’à 1 GHz), avant de progressivement revenir à une valeur normale. Le fonctionnement prend en compte divers paramètres comme l’historique de la température et de l’occupation CPU ou la tension de celui ci. En restant dans les limites du TDP, le Turbo Mode des Sandy Bridge permet en tout cas de gagner respectivement 1, 2, 3 et 4 coefficients, si 4, 3, 2 et 1 cores sont utilisés, soit une augmentation de 100 à 400 MHz.

Modèle

Fréquence nominale

Fréquence max

Cores/Threads

Cache L2 (L3)

TDP

Prix

Intel HD Graphics

Fréquence IGP Max

i3 2100T

2,5

2,5

2C/4T

512ko ? (3Mo)

35W

N.C.

HD2000

1100

i3 2100

3,1

3,1

2C/4T

512ko ? (3Mo)

65W

117$

HD2000

1100

i3 2120

3,3

3,3

2C/4T

512ko ? (3Mo)

65W

138$

HD2000

1100

i5 2390T

2,7

3,5

2C/4T

512ko ? (3Mo)

35W

N.C.

HD2000

1100

i5 2300

2,8

3,1

4C/4T

1Mo (6Mo)

95W

177$

HD2000

1100

i5 2400S

2,5

3,3

4C/4T

1Mo (6Mo)

65W

N.C.

HD2000

1100

i5 2400

3,1

3,4

4C/4T

1Mo (6Mo)

95W

184$

HD2000

1100

i5 2500T

2,3

3,3

4C/4T

1Mo (6Mo)

45W

N.C.

HD2000

1250

i5 2500S

2,7

3,7

4C/4T

1Mo (6Mo)

65W

N.C.

HD2000

1100

i5 2500

3,3

3,7

4C/4T

1Mo (6Mo)

95W

205$

HD2000

1100

i5 2500K

3,3

3,7

4C/4T

1Mo (6Mo)

95W

216$

HD3000

1100

i7 2600S

2,8

3,8

4C/8T

1Mo (8Mo)

65W

N.C.

HD2000

1350

i7 2600

3,4

3,8

4C/8T

1Mo (8Mo)

95W

294$

HD2000

1350

i7 2600K

3,4

3,8

4C/8T

1Mo (8Mo)

95W

317$

HD3000

1350

PC Update 23


dossier : Intel Sandy Bridge

Les processeurs de la séries K bénéficient d’un ventirad plus costaud, plus à même de dissiper la puissance d’un éventuel overclocking. Le socket 1155 utilisant la même fixation que le 1156, les radiateurs sont identiques.

De nouvelles fonctions Parmi les améliorations de Sandy Bridge, la plus importante et la plus attendue est sans doute AVX (Advanced Vector Extension). Présentée il y a près de 3 ans, il s’agit d’une amélioration des SSE, un SSE5 en quelque sorte. De nombreuses améliorations sont au programme, le résultat final étant une meilleure efficacité sur les lourds calculs parallèles. Le traitement de photos, par exemple, qui consiste à comparer des groupes de pixels (ou des pixels un à un) en bénéficie largement, avec un gain de l’ordre de 25 %, sans modifier les programmes. En outre, Intel Quick Sync Video fait son apparition. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une fonction, bien qu’il soit présenté comme telle. Il s’agit, en vérité, d’une petite partie du die, dont Intel ne parle pas trop, située à l’opposé de la partie graphique, et qui a pour but de contrarier les plans de nVidia. En effet, cette unité est spécialement dédiée au décodage des flux HD, ou plus particulièrement à l’encodage, puisque le décodage se fait très facilement sur un processeur classique. Grâce à cette partie dédiée à l’encodage, Intel espère ainsi rejoindre les GeForce et autres Radeon pour l’accélération matérielle lors de l’encodage.

Niveaux de cache La mémoire cache est intégrée au sein du die du CPU et permet au processeur de charger différentes données auxquelles il doit accéder souvent et/ou rapidement. Il existe différents niveaux de cache, le plus rapide étant le plus proche, mais aussi le plus coûteux, d’où sa faible quantité. Le cache de premier niveau ou L1 (pour Level 1) se divise en deux parties, le cache pour les instructions et celui pour les données, chaque core disposant de 32 ko pour chaque type. En plus, se rajoute un cache L2 de 256 ko par coeur. Et pour finir, 8 Mo de cache L3 sur les i7, 6 Mo pour les i5 et parfois moins pour certaines déclinaisons dual core. Les quantités de cache sont donc comparables à celles des architectures Nehalem/Westmere des précédents Core i5/ i7. Néanmoins, leur agencement est bien différent. Sur un i7 2600, chaque core dispose de 2 Mo de cache L3, pour un total de 8 Mo sur les quatre cores. Ces quatre groupes de 2 Mo sont connectés via un ring bus. C’està-dire un bus ultrarapide reliant différentes parties d’une puce, parfois très éloignées. Hélas, le déplacement des données se fait zone par zone, chaque passage nécessitant un cycle d’horloge. Aussi, si l’on considère que le core 0 a besoin d’une donnée dans le cache L3 du core 3, la latence sera plus importante via le ring bus que s’il s’agissait

24 PC Update

d’un cache unifié. Mais il y a une contrepartie substantielle. En effet, ce ring bus permet aux cores graphiques d’accéder à un niveau de cache supplémentaire. Intel a choisi de faire passer ce bus deux fois dans chaque secteur, afin d’optimiser la latence, sans pour autant coûter autant de transistors qu’un bus bidirectionnel qui permet d’acheminer

les données au plus vite, en empruntant le chemin le plus court. En outre, System Agent a aussi accès à ce ring bus. Cette unité chapeaute le processeur et constitue une amélioration importante par rapport à l’architecture précédente. Elle intègre des algorithmes de prédiction pour optimiser tous les accès au cache et à la mémoire, pour lesquels elle fait office d’intermédiaire ; elle gère aussi la fréquence des cores CPU et graphiques via le Turbo Mode.

Consommation

Les connaisseurs auront remarqué que si le socket 1155 est très similaire au 1156, les détrompeurs sont plus proches des bords.

La gravure en 32nm a du bon, nous l’avions déjà remarqué sur le Core i7 980X qui parvenait à consommer légèrement moins que son prédécesseur le Core i7 975, tout en rajoutant deux cores. Cette fois, Sandy Bridge fait encore mieux puisque la consommation baisse de facon drastique. 50W au repos, 130W en charge sur la totalité de notre configuration, incluant notamment une HD6870 consommant une vingtaine de watts au repos, ainsi que 8 Go de RAM et la consommation de la carte mère. C’est bien simple, en étant plus véloce que les processeurs du socket 1156, Sandy Bridge est aussi 25% plus économe !


OVERCLOCKING Réputée étanche à l’overclocking, la nouvelle plateforme Intel a fait couler beaucoup d’encre. Qu’en est-il en pratique ? Que peuton espérer au quotidien ? Si ce n’est plus aussi amusant qu’avant, il est tout de même possible de dépasser la barre symbolique des 4 GHz.

DMICLK Les processeurs Sandy Bridge intègrent non seulement les cores, mais aussi un contrôleur mémoire ou IMC (Integrated Memory Controler), un contrôleur PCI-Express et une partie graphique ou IGP (Integrated Graphics Processor). Tout comme les processeurs utilisant le socket 1156, il n’y a plus besoin de northbridge, on se contente d’un southbridge qui gère les entrées et sorties de la carte mère comme l’USB, le SATA, le réseau, le son, et qui change donc de nom pour s’appeler PCH (Platform Hub Controler). Dès lors, le bus qui relie le processeur et le PCH s’appelle légitimement un lien DMI, puisque

Il est amusant de noter que le radiateur des processeurs de la série S est plus fin, avec un cœur en aluminium (au lieu du cuivre) et un design général plus simple. Le ventilateur tourne aussi moins vite, permettant aux acheteurs de ces CPU de profiter d’un silence accru sans changer le ventirad.

le FSB des Core 2 passait aisément les 500 MHz dès les débuts et nous avons nousmême pu atteindre 650 MHz en overclocking poussé. Le BCLK des Core i5/i7 de première génération, sur les sockets 1156 et 1366, passait sans mal de 133 à 200 MHz ou plus, selon le matériel. Il s’agissait tout de même d’un overclocking de 50 % au bas mot, permettant un gain substantiel et gratuit. C’en est désormais fini. Il était tout d’abord question de ne pas pouvoir augmenter du tout le DMICLK, puisque l’architecture complète de la plateforme Sugar Bay (P67 + processeur Sandy Bridge) reposait sur ce bus. L’augmenter influencerait directement les fréquences du PCIExpress, du PCI, des ports SATA et autres périphériques communiquant sur la carte mère. Il s’agit donc d’un retour en arrière puisque cette limitation existait déjà du

cette appellation a été introduite par Intel en 2004 et désignait un lien entre northbridge et southbridge. Il ne s’agit donc plus de BCLK (Base Clock) comme sur le socket 1366 ou de FSB (Front Side Bus) comme sur le socket 775, mais bien de DMICLK (DMI Clock). Ce terme désigne surtout la fréquence du lien DMI qui, de base, est fixée à 100 MHz, mais peut être augmentée ou réduite comme tout bus.

Où est passé l’overclocking ? Comme c’est le cas depuis maintenant des années, pour augmenter la fréquence du

4,8 GHz en étant stable et en aircooling : l’overclocking n’est pas mort ! processeur, nous augmentons la fréquence du bus principal. Cependant, il s’avère que le DMICLK n’arrive que très rarement à dépasser les 110 MHz, ce qui fait un overclocking d’à peine 10 %. Et encore, nous ne parlons ici que de fréquences maximales provisoires, pour ce qui est des fréquences stables, il faut plutôt tabler sur du 5 %, parfois 0%. Afin de replacer les choses dans leur contexte,

temps des Pentium III et au début du Pentium 4. Mais cette régression a un but : la limitation des coûts. En outre, dans la mesure où le DMICLK maximal stable diffère selon les processeurs utilisés, même si limite il y a, à cause de cette interconnexion autour du bus DMI, ce n’est pas elle qui intervient si tôt. Soyez tout de même rassuré, Intel ne vend pas de processeurs

PC Update 25


dossier : Intel Sandy Bridge

tait 280 euros, la version débloquée coûtait 350 euros. Un surcoût de 25 % totalement injustifié puisqu’il s’agit simplement de couper quelques liaisons après la production des wafers. Avec Sandy Bridge, les processeurs débloqués de la série K coûtent à peine plus cher. Un i7 2600 est annon-

75 °C en charge et nous avons donc décidé de changer le ventirad avant d’aller plus loin. Avec un Yasya de Scythe (notre référence autour de 45€), nous n’avons réussi à stabiliser la configuration à 4,8 GHz pour 1,4 V, c’est tout simplement impressionnant ! On en arrive à regretter que Sandy Bridge s’overclocke aussi mal sous azote liquide, nous imaginions sans mal ces petits quad core à plus de 6 GHz. C’est certes un secteur très confidentiel mais comme souvent, il est vraiment frustrant de voir que l’architecture en a encore sous le pied. En tout cas, opter pour un K n’est pas futile, surtout vu le très faible surcoût par rapport aux versions classiques. Et même le 2500K est vendu

En plus du Turbo mode, il est possible d’augmenter le coefficient du processeur de manière permanente, même si ce n’est pas une version K débridée.

qui montent mieux en DMICLK, il s’agit là d’un pur hasard, totalement aléatoire et dont le seul responsable est le potentiel d’overclocking intrinsèque à chaque puce. Espérons donc qu’une nouvelle révision de processeurs fasse alors son apparition.

La série K pour les overclockeurs Cependant, toute cette histoire a une fin heureuse puisqu’Intel, conscient que son architecture est propice à l’overclocking et que c’est un marché très porteur, commercialisera donc des processeurs débloqués, la série K, le pendant de la série Extreme Edition pour les gammes plus abordables. Nous avons déjà eu droit à un Core 2 E6500K réservé au marché chinois, puis aux Core i5 655K et i7 875K, il y a quelques mois. Mais ces processeurs étaient alors vendus bien plus cher que leurs homologues bloqués. Par exemple, là où un i7 870 coû-

cé à 294 dollars, la version K coûtera 316 dollars. De même pour les i5 2500 vendus respectivement 205 et 216 dollars. Attention tout de même, le coefficient maximum de ces processeurs sera de 57, limitation de l’architecture oblige.

5 GHz en aircooling ! Le plus regrettable dans toute cette limitation d’overclocking, c’est que Sandy Bridge s’overclocke à merveille. La gravure en 32 nm maîtrisée et une tension de base qui n’a pas augmenté malgré des fréquences accrues sont les paramètres principaux à prendre en compte. Avec le ventirad d’origine, pourtant rachitique, nous n’avons pas eu de mal à stabiliser 4,1 GHz à 1,19 V ! Nous atteignions tout de même

Malgré l’apparition de nouvelles séries comme les Vengeance de Corsair, il n’est aucunement nécessaire d’investir dans de la nouvelle mémoire, de la DDR3 classique convient tout autant.

Des versions partiellement débloquées Chez Intel, on est philanthrope et on pense donc aux clients qui n’ont pas les moyens de s’offrir un i5 2500K, mais qui veulent quand même overclocker un peu, pour le principe. Ainsi, tous les processeurs intégreront un coefficient en partie ajustable à la hausse. En effet, en plus du Turbo Mode, il sera possible de débloquer le coefficient de quatre unités. A cela se rajoutera le Turbo Mode habituel. Le

26 PC Update

fonctionnement dépend des cartes mères, chez Gigabyte il faut par exemple fixer le coefficient maximum dans le bios, qui déterminera la fréquence en Turbo mode mono core. Notre i5 2300 à 2.8 GHz s’est donc retrouvé à 3.3 GHz en permanence sur les 4 cores, et jusqu’à 3.6 GHz sur un seul core. Un sacré gain pour le plus petit processeur de la gamme.


Les nouvelles cartes mère P67 ont tout pour plaire, mais méfiez vous des prétendus avantages d’overclocking. Une tension stable et un bon support du coefficient des processeurs de la série K devraient suffire.

40 euros de plus que le plus modeste des i5 quad core, le 2300, soit à peine 25 % de plus pour un coefficient libre et une fréquence de base plus élevée. Si vous appréciez l’overclocking, il n’y a pas à hésiter.

Et la mémoire ? Il n’y a pas que l’overclocking du processeur qui importe ; la RAM aussi a droit à ses optimisations. Le P67 (et le H67 aussi) supporte officiellement la DDR3-1333. Ceci n’est que la recommandation Intel, cela ne signifie pas que c’est la fréquence mémoire maximale. En effet, les ratios pour la DDR31600, 1866 et 2133 sont aussi présents. Là encore, selon la vocation plus ou moins haut de gamme de la carte mère, elle est certifiée à une fréquence plus ou moins élevée. Pourtant, notre Gigabyte P67A-UD4 certifiée DDR3-1333 a très bien fonctionné à DDR3-2133 et ce, avec 8 Go de mémoire ! Bien sûr, puisque c’est le contrôleur intégré au processeur qui gère la mémoire, il se peut que la fréquence RAM maximale varie légèrement, selon votre matériel. Mais il reste possible d’augmenter la tension qui lui est attribuée (vTT, vIMC, vCCIO ou tout autre nom selon le constructeur de la carte mère). 1,2 V a été suffisant pour atteindre DDR3-2133 sur notre configuration de test. La bande passante par défaut à 666 MHz (DDR3-1333) et avec les timings standard de 9-9-9-24 est largement suffisante, autour

de 17 Go/s. Cependant, augmenter cette bande passante permet d’être plus efficace sous certaines applications comme WinRar ou tout ce qui sollicite la mémoire (chargement d’images dans Photoshop par exemple). Et pour augmenter cette bande passante, la marche à suivre est similaire aux anciennes plateformes 1156 et 1366 : privilégier la fréquence et ensuite les timings, sans toutefois jamais négliger l’un au profit de l’autre. Nous avons ainsi atteint plus de 28,5 Go/s en passant à DDR3-2240 C9 avec un simple kit 8 Go de G.Skill Ripjaws ! Pour en savoir plus, reportez-vous à notre dossier dans Hardware Magazine n° 49 qui est toujours d’actualité. En outre, notez que le coefficient DDR3-2400 parfois disponible sur certaines carte mère n’est destiné qu’à des révisions précoces de Sandy Bridge, celles vendues dans le commerce ne supporteront pas ce ratio, inutile de vous acharner.

RAM « spéciale 1155 » Qui dit nouvelle plateforme et nouveau socket dit opportunité de lancer une nouvelle gamme de modules mémoire pour les constructeurs de RAM. Sans leur jeter la pierre puisqu’il ne s’agit pas intrinsèquement d’une mauvaise mémoire, nous ne pouvons nous empêcher d’être méfiant au vu de cette manoeuvre. En effet, la gestion mémoire sur 1155 est en tout point similaire aux plateformes 1156. De la DDR3 dual channel, avec deux sticks par

channel et 8 Go au maximum par channel. La tension certifiée par le JEDEC pour la DDR3 n’a pas changé, à savoir 1,5 V pour la DDR3 et 1,35 V pour la DDR3-L, alors qu’Intel ne communique pas sur les tensions maximales admissibles. Rien n’a donc changé, mais nous allons tout de même assister à des séries de RAM dites spécifiquement étudiées pour les plateformes 1155. Ne vous y trompez pas : il s’agit simplement d’une façon de relancer un peu les ventes, mais la bonne vieille DDR3 de votre plateforme 1156 fonctionnera très bien. Achetez donc la RAM qui vous plaît selon vos critères (prix, spécifications, look, marque) tant qu’elle est optimisée pour 1,65 V ou moins. A ce propos, sachez que nous avons pu utiliser de la DDR3 à 1,8 V, et même 1,25 V. Impossible de savoir si un excès de tension aura un effet nocif pour ces nouveaux processeurs, mais par prudence, nous vous recommandons de vous en tenir à des tensions raisonnables, surtout à l’heure ou des kits DDR3-2133 seront proposés pour une tension inférieure à 1,65 V. Par pure curiosité, nous avons testé une dizaine de kits, d’horizon totalement différent, sans jamais rencontrer le moindre problème. Les rares incompatibilités qui existent restent, comme souvent, l’apanage des cartes mères low cost et des modules de mémoire exotiques (noname, low voltage ou très haute fréquence). Opter pour un kit standard 1600, qu’il soit certifié 1155/P67 ou pas ne vous posera pas le moindre souci au quotidien.

PC Update 27


dossier : Intel Sandy Bridge

PROCESSEURS MOBILES Lancés en même temps que les processeurs de bureau, les nouveaux processeurs mobiles de la plateforme Huron River ont aussi leur mot à dire.

Intel encore devant Sur le marché mobile, AMD a du mal à tirer son épingle du jeu depuis la fin des Turion K8, il y a 3 ans. Intel domine outrageusement sur tous les domaines, que ce soit le processeur puissant, la petite puce abordable ou le CPU basse consommation avec une autonomie de chameau. La version mobile de Sandy Bridge, ou Huron River, va encore enfoncer le clou. Nous avons testé le GT680, monstre de MSI, équipé d’un i7 2720QM à 2,3 GHz et de 16 Go de RAM ! Les performances sont au rendez-vous puisque le processeur mobile embarqué arrive presque à égaler un Core i7 860 desktop, pourtant cadencé 500 MHz plus haut. Cependant, on a l’impression que l’absence de concurrence n’engage pas Intel à pousser plus haut ses processeurs. Car si les quad core (suf-

La plateforme mobile disposera d’un WiFi récent, mais aussi du support du WiDi !

Le GT680 chez MSI intègre un quad core avec Hyperthreading et 16 Go de RAM dans un chassis de laptop : un vrai monstre !

fixe QM) culminent désormais à 2,5 GHz (au lieu de 2,13 pour l’ancien i7 940QM), les dual core régressent un peu en passant de 2,8 GHz avec l’i7 640M à 2,7 GHz sur l’i7 2620M. Ce sera toujours plus rapide, néanmoins on comprend bien qu’il n’y a pas lieu, pour Intel, de faire la course en tête seul.

L’ULV 2011 déjà là ! Alors que quinze processeurs mobiles sont lancés, cinq sont plus économes et dits « low voltage » (LV) ou « ultra low voltage » (ULV). Ce sont précisément ceux-là qui nous intéressent puisque nous n’avons que faire des ordinateurs transportables à la fois chers et lourds, tout en restant moins puissants que les pendants desktop. Les plateformes ultramobiles permettent, en revanche, de seconder efficacement un PC fixe pendant vos déplacements. Les puces dont la dénomination finit par un 9 (2649M et 2629M) ont un TDP de 25 W et sont dites basse consommation, alors que celles avec le suffixe 7 (2657M, 2617M et 2537M) ont un TDP encore réduit de 17 W ! C’est plus ou moins le même TDP que les versions ULV de la génération précédente, mais avec des

fréquences en légère hausse et les bienfaits de l’architecture. En plus, ces processeurs intègrent des processus de mise en veille avancée, permettant de réduire drastiquement la consommation au repos. Nous sommes donc impatient de tester ces versions, en espérant que les constructeurs ne les boudent pas, comme ça a été le cas par le passé.

HD3000 pour tous Alors que les versions desktop de Sandy Bridge intégreront des IGP différents selon le modèle, seule la version haut de gamme est ici employée, à savoir le HD3000. Pour les processeurs standard (55, 45 et 35 W de TDP), les fréquences seront à peu près identiques à celles des CPU desktop, à savoir 650 MHz par défaut avec un Turbo Mode qui peut grimper à 1 300 MHz. Les processeurs LV et ULV seront, en revanche, un peu plus limités puisque les fréquences (nominale/maximale) chuteront respectivement à 500/1 100 et 350/900 MHz. La partie graphique des processeurs mobiles sera donc ni plus ni moins aussi performante que celle des processeurs de bureau. Un bond en avant est donc à attendre dans ce marché asthmatique !

Modèle

Fréquence nominale

Fréquence max

Cores/ Threads

Cache L3

TDP

Prix

Intel HD Graphics

Fréquence IGP nominale

Fréquence IGP Max

i7 2920XM

2,5

3,5

4C/8T

8Mo

55W

1096$

HD3000

650

1300

i7 2820QM

2,3

3,4

4C/8T

8Mo

45W

568$

HD3000

650

1300

i7 2720QM

2,2

3,3

4C/8T

6Mo

45W

378$

HD3000

650

1300

i7 2620M

2,7

3,4

2C/4T

4Mo

35W

346$

HD3000

650

1300 1300

i5 2540M

2,6

3,3

2C/4T

3Mo

35W

266$

HD3000

650

i5 2520M

2,5

3,2

2C/4T

3Mo

35W

225$

HD3000

650

1300

i7 2635QM

2

2,9

4C/8T

6Mo

45W

N.C.

HD3000

650

1200

i7 2630QM

2

2,9

4C/8T

6Mo

45W

N.C.

HD3000

650

1100

i7 2410M

2,3

2,9

2C/4T

3Mo

35W

N.C.

HD3000

650

1200

i3 2310M

2,1

2,9

2C/4T

3Mo

35W

N.C.

HD3000

650

1100

i7 2649M

2,3

3,2

2C/4T

4Mo

25W

346$

HD3000

500

1100

i7 2629M

2,1

3

2C/4T

4Mo

25W

311$

HD3000

500

1100 1000

i7 2657M

1,6

2,7

2C/4T

4Mo

17W

317$

HD3000

350

i7 2617M

1,5

2,6

2C/4T

4Mo

17W

289$

HD3000

350

950

i5 2537M

1,4

2,3

2C/4T

3Mo

17W

250$

HD3000

350

900

28 PC Update


DISPONIBLE CHEZ DistribuĂŠ par

www.zalman.com Zalman Tech Co.,Ltd #1007 Daeryung Techno Town III 448 Gasan-Dong, Gumchun-gu Seoul, 153-803, Korea

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dossier : Intel Sandy Bridge

LES PERFORMANCES Bande passante mémoire (Go/s) Gulftown (i7 900)

19

Bloomfield (i7 900)

18,15

Sandy Bridge (i5 2500)

17,3

Sandy Bridge (i7 2600)

17,3

Lynnfield (i7 800)

16

Lynnfield (i5 700)

15,5

Performances relatives à 2,8 GHz Cinebench R11.5 Gulftown (i7 900) Sandy Bridge (i7 2600) Thuban (Phenom II X6) Lynnfield (i7 800)

0,96

Bloomfield (i7 900)

0,96

Deneb (Phenom II X4)

11,9

Yorkfield (C2Q Q9500)

0,86

Propus (Athlon II X4)

11,55

Deneb (Phenom II X4)

0,85

Propus (Athlon II X4)

0,81

Lynnfield (i5 700)

Yorkfield (C2Q Q9500) 0

5

10

15

Afin de mesurer les différences apportées par la nouvelle architecture en termes de bande passante mémoire, nous avons utilisé le logiciel Sandra, Everest et Aida n’étant pas encore compatibles au moment de nos tests. Toutes les mesures ont été faites à 666 MHz (DDR3-1333) C9. Pour être rigoureux, nous avons fixé la fréquence des processeurs à 2,8 GHz, bien que ce paramètre n’ait quasiment aucune influence.

Core i7 980X

41,74

Core i7 2600K

39,18 45,42

Core i5 2500K

43,23

Core i7 920 Core i7 875K

48,46

Core i5 2300

50,37

Core i5 750 Ph II X6 1100T C2Q Q9550

144

Core i7 2600K

52

145

Core i7 975

60

Ph II X4 965

71 66

Core i5 2500K

71

165

Core i7 920

74

182

Core i5 2300

100

289 329

84

Core i5 750

98

231

Ph II X4 965

104

C2Q Q9550

105

253

200

300

342 350 383

Core i5 680

124

334

Ath II X4 630

128

336

Ph II X2 565 400

Blender 2.49

WinRar est souvent utilisé pour la compression de fichiers et fait la part belle à la bande passante mémoire, tout en n’utilisant que peu de threads. Les processeurs AMD sont donc distancés, tout comme l’i5 680, alors que les Bloomfield/Gulftown bénéficient surtout de leur meilleure bande passante mémoire grâce au triple channel. Blender permet de générer des rendus 3D et sollicite à peine plus d’un thread. L’efficacité de l’architecture est donc mise à l’épreuve, plus que le rendement multi threadé.

30 PC Update

283

227

83,16

Winrar 3.93

259

Core i7 875K

105,01

0

257

165

272

Ph II X2 565

234

Ph II X6 1100T

60

Ath II X4 630

8

228

157

71,17

Core i5 680

6

192

153

76,46

4

Mono

165

46

59

1,65

Afin de mesurer les gains apportés par l’architecture, nous avons utilisé Cinebench R11.5, un logiciel de rendu 3D, et tous les CPU sont cadencés à 2,8 GHz. Le mode monothread n’utilise qu’un seul thread du processeur, de sorte que l’on peut ainsi strictement comparer le rendement de chaque core, alors que le mode multithread utilise toute la puissance du CPU, le Core i7 980X dominant alors largement. Sandy Bridge s’en sort tout de même très bien, et prend même la tête en monothread.

Core i7 980X

56,1

2,39

2

38

56,74

3,14

0,85

Core i7 2600K 4.8 138

Core i7 975

3,34

Production 2 (sec)

107

30,42

3,37

Multi

Production 1 (sec) Core i7 2600K 4.8

3,77

0

20

4,44

0,95

Callisto (Phenom II X2)

6,73

4,79

0,96

Clarkdale (i5 600)

9,5

4,81

1,13

12

Callisto (Phenom II X2)

4,99

0,85

Sandy Bridge (i5 2500)

11

5,41

1,14

Thuban (Phenom II X6)

Clarkdale (i5 600)

7,2

0,98

410 427 648

205 0

200

MediaShow Espresso 6

400

600

800

xRecode multi

MediaShow Espresso 6 permet l’encodage de vidéos dans différents formats. La puissance CPU brute est sollicitée, de sorte que les processeurs hexacores s’en sortent très bien (quoique les douze threads de l’i7 980X ne soient pas sollicités à 100 %). Néanmoins, l’i7 2600K domine tous les quad core et l’i5 2500 rejoint l’i7 875K d’ancienne génération, pourtant vendu plus cher. Les dual core s’effondrent. xRecode, quant à lui, est spécialisé dans la conversion et la compression audio. Chaque thread s’occupe de traiter un fichier, une répartition idéale pour juger des performances de calcul multi thread.


Traitement Photo (sec)

Jeux 1 (FPS)

59 43,4

Core i7 2600K 4.8

173,6

Core i7 2600K 4.8 74,8

Core i7 2600K

56

Core i5 2500K

57,6

Core i7 2600K

83,3

Core i7 975

134,3

Core i7 980X

83,4 78,4

Core i7 980X

134,0

Core i7 975

94 78,5

Core i5 2500K

Core i5 2300

97,9

67,7

Core i7 920

97

Core i5 750

90,3

C2Q Q9550

115,3 124,8 136,6

102,2

Ph II X4 965 Ath II X4 630 Core i5 680

283,3

98 0

50

100

150

Photoshop CS5

200

250

54,5 50,7 46,8

Core i7 875K

49,4

Core i5 2300

43,7

Core i7 920 Core i5 750

46,5

Ph II X6 1100T

45,6

Ph II X4 965

42,0

Core i5 680

43,7 40,3

C2Q Q9550

36,4

Ath II X4 630

34,8

Ph II X2 565 0,0

87,4

C2Q Q9550

76,8

Ath II X4 630

75,9 0,0

255,4 201,2 174,2

100,0

200,0

Mafia II

300,0

400,0

500,0

600,0

StarCraft II

StarCraft II et Mafia II sont ici utilisés car ils font la part belle à l’efficacité de l’architecture, ainsi qu’à la fréquence. L’i7 2600K fait jeu égal avec l’i7 980X et l’i5 2500 tient tête à l’i7 875K.

113 86 77

107,8

Core i7 920

110

105,7

Core i7 980X

109

98,8

Core i7 2600K 4.8

97,5

C2Q Q9550

91,5

67

72,0

Core i7 2600K

55

Core i5 2500K

54

54

Core i5 2300

Anno 1404

Anno 1404 et ArmA II nécessitent avant tout des processeurs très puissants au vu de la multitude d’éléments à gérer. Cette fois, les six cores du Gulftown sont bien utiles et permettent de creuser l’écart avec les autres quad core.

0

50

Repos

190 167

101

79 75,5

60

Core i5 680

200,0

200 200

160

92

76

Ph II X2 565

150,0

209

132

102

77

73,7

100,0

214

133,5

103

70

Core i5 750

68,8

240

109 125

Ath II X4 630

80,0

242

124

64

Core i7 875K

85,9

142

129

Ph II X4 965

52,4

ArmA II

276,7 258,5

110,1

57,4

50,0

101,1

Ph II X6 1100T

118,5

47,2

Core i5 2500K

282,2 280,5

72,0

Core i7 975

160,5

50,9

Core i7 2600K

105,0

314,3 294,1

Consommation à la prise (Watts)

56,2

Core i7 975

Ph II X4 965

Photomatix 3.1

Jeux 2 (FPS) Core i7 980X

104,7

300

Sous Photoshop CS5, nous avons appliqué un filtre assez lourd sur une seule photo gigantesque (13 000 pixels de large), afin de minimiser les accès mémoire et disque dur et mettre en exergue les différences CPU. Ce dernier est fortement sollicité mais pas tout le temps. Le rendu HDR via Photomatix 3.1 est, en revanche, monothread. Sandy Bridge s’en sort très bien, en grande partie grâce à son jeu d’instructions AVX.

Core i7 2600K 4.8

Core i5 750

Core i5 680

177,4

83,7

Ph II X2 565

Core i7 920

Ph II X2 565 169,1

120

350,1 317,6

117,7 107,2

Ph II X6 1100T

141,6

97,9

374,6 372,8

128,8

Core i7 875K

101,9 94,1

Core i7 875K

377,4

112,7

Core i5 2300

98,1 91,6

Ph II X6 1100T

550,0

139,9

81 73

145 109

140 130

120 113 113

100

Monocore

150

200

250

300

Charge

Nous avons mesuré la consommation totale de la configuration au repos, avec un seul thread sollicité et enfin en pleine charge processeur. La consommation minimale implique donc celle de divers éléments, mais ceux-ci sont fixes et minimisés, tels qu’une HD6870, une alimentation Grand (80+ Gold) ou un SSD. On peut donc constater que Sandy Bridge fait un énorme pas en avant sur la consommation avec près de 25 % de mieux que les CPU au socket 1156.

PC Update 31


dossier : Intel Sandy Bridge

Que vaut la partie graphique des Sandy Bridge ? Lorsqu’ils sont associés à la plateforme H67, les processeurs Sandy Bridge disposent de capacités graphiques. Gravé lui aussi en 32 nm et cette fois directement intégré dans le die du CPU, l’IGP Intel HD Graphics a bénéficié de nettes améliorations face à la génération Clarkdale. La puissance 3D a été revue à la hausse, avec une compatibilité DirectX 10.1, Shader 4.1 et OpenGL 3.0 (contre DirectX 10, Shader 4.0 et OpenGL 2.1 pour les Clarkdale), le postprocessing vidéo a été amélioré, des capacités d’encodage vidéo accélérées ont été ajoutées et l’IGP exploite dorénavant une interface HDMI 1.4 parée pour la 3D stéréoscopique. La partie graphique des Sandy Bridge se décline en deux versions nommées HD2000 et HD3000, qui se différencient par leur nombre d’unités de calcul, six pour le HD2000, douze pour le HD3000, et qui ont la particularité de partager le cache L3 du processeur et d’ajuster leur fréquence dynamiquement. Seuls les modèles i5-2500K et i7-2600K possèdent le HD3000, la dernière distinction se situe sur les i7-2600K et i5-2600, dont l’IGP peut monter jusqu’à 1 350 MHz en Turbo Mode, contre 1 100 MHz pour tous les autres. Les spécifications de ce nouvel Intel HD Graphics semblent donc prometteuses, reste à voir si tout cela est au point et ce qu’il vaut face aux meilleurs IGP du moment et à des cartes graphiques d’entrée de gamme.

Les applications de conversion et de montage vidéo d’Arcsoft et de Cyberlink seront les premières à supporter le Quick Sync Video.

Jouer en 720p, c’est possible En 3D, si le HD2000 fait un peu mieux qu’un 890GX d’AMD, lui-même meilleur que les IGP des Clarkdale, il n’assure une cadence d’image confortable que dans une résolution de 1 024 par 768. A condition de sacrifier les niveaux de détails, les titres les moins exigeants ou peu récents pourront néanmoins tourner en 720p, voire en 1080p. Le HD3000 délivre, lui, la puissance nécessaire pour jouer en 720p sur bon nombre de titres, mais à l’image de Crysis, cela reste trop juste pour atteindre cette résolution ou pour pousser les détails graphiques avec des moteurs 3D gourmands. On peut, d’autre part, constater que le Turbo Mode plus élevé de l’i7-2600K face à l’i5-2500K apporte un gain de FPS non négligeable. Ce Turbo Mode s’adapte en fonction de la puissance GPU nécessaire et marche indépendamment de celui du processeur. Mais la bonne nouvelle est que l’IGP s’overclocke particulièrement bien, avec une température CPU qui ne monte que de quelques degrés. Lorsqu’on place le HD3000 des i7-2600K et i5-2500K à la même fréquence de 1 500 MHz, ce qui désactive apparemment le Turbo Mode, les deux CPU affichent alors des scores comparables. Amputé de six pro-

32 PC Update

TotalMedia Theatre 5 et PowerDVD 10 exploiteront naturellement l’accélération vidéo des HD2000 et HD3000.

La partie graphique des Sandy Bridge, et plus particulièrement le HD3000, est plus puissante en 3D que n’importe quel autre IGP de bureau.


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dossier : Intel Sandy Bridge

cesseurs de flux, le HD2000, même cadencé à la fréquence maximum que nous avons pu atteindre, soit 1 700 MHz, s’approche d’un i5-2500K, mais reste un ton en dessous. Le HD2000 comme le HD3000 offrent donc des performances 3D supérieures aux meilleurs IGP de bureau actuels. Bien qu’ils n’arrivent toujours pas à rivaliser avec une carte graphique d’entrée de gamme de dernière génération, comme la GeForce GT220, la progression par rapport aux Clarkdale est très appréciable. Notez, par ailleurs, que si Intel parle de fonctions 3D stéréoscopique sur les Sandy Bridge, elles concernent essentiellement les activités vidéo que nous aborderons plus loin. Ce n’est pas étonnant, car bien qu’il soit possible de jouer en relief à partir de pilotes de conversion 2D/3D, comme ceux de Tridef ou iZ3D, la cadence d’image étant globalement divisée par deux, les deux IGP ne sont pas assez puissants.

Un postprocessing vidéo amélioré Les HD2000 et HD3000 embarquent le moteur vidéo Clear Video HD et sont capables de décoder des flux MPEG-2, VC-1 et h.264. Toujours aussi efficace, ce moteur limite l’occupation CPU à seulement quelques pourcents sur la lecture de Blu-Ray discs même gourmands en débit. Tous les processeurs Sandy Bridge peuvent décoder ce genre de flux sans assistance GPU, mais Elle aussi gravée en 32 nm, la partie graphique des processeurs Sandy Bridge est directement intégrée dans le die du CPU.

34 PC Update

Pour profiter des capacités graphiques des processeurs Sandy Bridge, et même du Quick Sync Video, une carte mère en H67 est indispensable.

cela permet de limiter la consommation, comme le dégagement de chaleur, et d’accéder aux fonctions de postprocessing vidéo. Les deux IGP conservent ensuite leur aptitude à décoder deux flux vidéo simultanés, ce qui sera utile pour la fonction PIP des BluRay discs, ainsi que le support du bitstream audio HD, permettant de transporter les formats DTS-HD, Dolby TrueHD, Dolby Digital Plus, Dolby Digital, DTS et LPCM multicanal sur l’interface HDMI, à destination d’un ampli. Le Deep Color est toujours de la partie avec une comptabilité 12 bits par couleur, il en est de même du xvYCC. Une des principales différences avec les Clarkdale vient des capacités de traitement vidéo améliorées. En plus des filtres de netteté d’image et de suppression de bruit, le panneau de configuration des pilotes donne maintenant accès à un contrôle total des couleurs, à un filtre de correction des couleurs de la peau et au contraste dynamique. Les scores obtenus par les deux IGP sur les benchs HQV en profitent donc, avec 129 points sur 210 en HD, et 110 points sur 210 en SD, ce qui est meilleur que les Clarkdale, mais pas encore au niveau d’un 880G ou d’un ION. L’Intel HD Graphics devrait pouvoir faire aussi bien que ces

deux derniers IGP, voire atteindre les scores de cartes graphiques d’entrée de gamme, mais il faudra attendre des pilotes plus mûrs pour le confirmer. Précisons, tout de même, qu’en dehors des tests HQV faisant intervenir des algorithmes de netteté, de réduction du bruit et d’artefacts ou de correction des couleurs, ceux qui jugent le désentrelacement ne s’appliquent qu’à des sources DVD, AVCHD/ HDV de caméscopes HD, ou TV TNT/Satellite. La lecture d’un Blu-Ray ou d’un fichier vidéo MKV HD, dont le flux est de type progressif, n’a pas besoin de ce traitement, leur qualité d’image sera équivalente sur n’importe quel GPU. Intel a, d’autre part, d’ores et déjà ajouté les deux fréquences de rafraîchissement 23 et 24 Hz dans les pilotes graphiques, afin d’assurer une parfaite fluidité avec des sources vidéo, à cette cadence d’image. Il est aussi permis de personnaliser des résolutions et des fréquences. Par rapport aux Clarkdale, la seconde grande nouveauté des IGP Sandy Bridge est représentée par l’interface HDMI 1.4 et la fonction InTru 3D. Les HD2000 et HD3000 peuvent ainsi être connectés à des TVHD 3D pour afficher des films et des photos en relief, avec leurs lunettes actives ou passives. Sur des moniteurs LCD PC, cette fonction ne sera accessible qu’avec les futurs modèles équipés d’une connectique HDMI 1.4 et livrés avec des lunettes, comme en a annoncé Acer par exemple. Comme tout IGP digne de ce nom, citons enfin le support du biécran, fonctionnant aussi bien à partir de deux sorties numériques, qu’avec une numérique et une analogique. Dommage, par contre, qu’il ne soit pas possible d’ajouter


Processeur

i7-2600K

i7-2600

i5-2500k

i5-2500

i5-2400

i5-2300

i3-2120

i3-2100

Intel HD Graphics

HD3000

HD2000

HD3000

HD2000

HD2000

HD2000

HD2000

650

Fréquence dynamique maximum

1 350 MHz

1 350 MHz

1 100 MHz

1 100 MHz

1 100 MHz

1 100 MHz

1 100 MHz

650

Unités de calcul

12

6

12

6

6

6

6

650

une carte graphique PCI-Express en laissant l’IGP activé, pour bénéficier de sorties vidéo supplémentaires.

Enfin de l’encodage vidéo accéléré

Grâce à son interface HDMI 1.4, l’Intel HD Graphics des Sandy Bridge peut lire des Blu-Ray en relief sur une TVHD 3D livrée avec ses lunettes.

Alors que tous les IGP et cartes graphiques relativement récents possèdent des capacités de calcul GPGPU, elles étaient absentes de la gamme Clarkdale. Sur les Sandy Bridge, Intel a corrigé le tir mais a choisi de faire les choses différemment. Au lieu de tirer profit de la puissance GPU, le constructeur a décidé d’implanter des unités de calcul supplémentaires au sein du CPU, qu’il a baptisées Quick Sync Video. Elles ne sont exploitables que sur une plateforme H67, mais restent indépendantes de l’IGP et ne concernent que les activités vidéo. Ainsi, s’il est possible d’utiliser Quick Sync Video dans des applications de conversion, comme Cyberlink MediaEspresso,

ou des studios de montage, contrairement à CUDA et ATI Stream, la solution Intel ne semble pas pouvoir servir sous Photoshop ou tout autre programme ne faisant pas intervenir du décodage ou de l’encodage vidéo. Mais force est de constater que la puissance offerte par le Quick Sync Video est impressionnante. Elle apporte un gain de temps conséquent à l’encodage, face à un processeur puissant ou à notre GT220. Les scores sont d’ailleurs identiques quel que soit le CPU Sandy Bridge. Nous n’avons pas pu comparer ces résultats à d’autres GPU, car MediaEspresso 6 nous a posé quelques soucis et qu’il s’agissait du seul programme compatible avec les Sandy Bridge pour le moment. En dehors de notre GT220, il nous a, en effet, été impossible d’activer à la fois le décodage et l’encodage vidéo sur d’autres GPU. Cela n’enlève rien à l’efficacité du Quick Sync Video, mais il aurait été intéressant de juger la solution Intel face à de grosses cartes graphiques nVidia ou AMD.

A retenir - L’IGP des Sandy Bridge se décline en deux versions nommées HD2000 et HD3000. Seules les i5-2500K et i7-2600K intègrent le HD3000. - Le HD3000 de l’i7-2600K et le HD2000 de l’i5-2600 montent en Turbo mode à une fréquence de 1 350 MHz, contre 1 100 MHz pour tous les autres CPU. - Le HD2000 intègre six unités de calcul contre douze pour le HD3000 - Le Turbo mode des IGP est indépendant de celui du processeur - Le Quick Sync Video accélérant l’encodage vidéo est indépendant de la puissance IGP et CPU mais n’est exploitable que sur une plateforme H67. - Par rapport aux Clarkdale, les IGP Sandy Bridge intègrent quelques filtres de post processing vidéo supplémentaires, ainsi qu’une interface HDMI 1.4 parée pour la 3D Stéréoscopique.

Trois fonctions de postprocessing ont été ajoutées par rapport aux Clarkdale : le contrôle des couleurs, la correction colorimétrique des teintes de la peau et le contraste dynamique.

PC Update 35


dossier : Intel Sandy Bridge Dirt 2 (FPS, le plus haut est meilleur)

Street Fighter IV (FPS, le plus haut est meilleur) 57,7

GeForce GT220 26,8

i7‐2600K

45,5

22,2

i5‐2500K i5‐2400

14,3

i5‐2300

14,2

890GX

13,6

7,2

i5‐661

21,3

40

60

80

30 38

26 15

i5‐2300

25 12

890GX

21

21 0

0

10

20

30

40

50

60

70

1280 x 720 (détails intermédiaires)

Le HD2000 a du mal en 720p sous Dirt 2 et fait jeu égal avec le 890GX. Même en baissant les détails, on n’atteint pas les 25 FPS requis pour ne pas sentir de ralentissements. Cela devient jouable avec le HD3000, même s’il faut là encore limiter les effets graphiques.

41,5

i7‐2600K

49

24,3

i5‐2500K

46

32

20,1

i5‐2300

13,8

i5‐2400

13,8

890GX

13,4

26

11,2

29

0 40

60

80

100

1920 x 1080 (détails par défaut)

120

140

i5‐2500K (o/c 1500 MHz)

30

i7‐2600K

28,4

46,8

45,6

45,5

24,2

16,5

i5‐2400 10

20

Dirt 2 (1280 x 720 détails intermédiaires)

i5‐2300 (Quick Sync Video)

62

i5‐2400 (Quick Sync Video)

62

i5‐2500K (Quick Sync Video)

62

i7‐2600K (Quick Sync Video)

62

190

190

190 325 330 185

0

24,9 40

50

60

485

208

i5‐2500K (CPU)

31,5

30

50

190

i7‐2600K (CPU)

34,6

21,6

i5‐2400 (o/c 1500 MHz)

40

Avec un HD3000, il faudra se contenter d’une résolution de 1 024 par 768 et de faibles niveaux de détails sur des titres exigeants, comme Crysis. Le HD2000 est, lui, trop juste.

GeForce GT220

37,9

23,4

i5‐2400 (o/c 1700 MHz)

30

1024 x 768 (DX10, détails medium)

49,3

31,2

i5‐2500K

20

MediaEspresso 6 (Secondes, le plus bas est meilleur)

32,7

i7‐2600K (o/c 1700 MHz) i7‐2600K (o/c 1500 MHz)

10

1280 x 720 (détails max)

Overclocking (FPS, le plus haut est meilleur)

100

200

1080p vers iPhone

504 300

400

500

600

1080p vers 720p

SFIV (1280 x 720 détails max)

Le HD2000 comme le HD3000 s’overclockent très bien. A fréquence égale de 1 500 MHz, ce qui désactive le Turbo Mode de l’IGP, l’i5-2500K fait presque aussi bien que l’i7-2600K, pour 100 dollars de moins. L’i5-2400 devient aussi plus à l’aise avec des résolutions de 720p.

36 PC Update

18,8 16,5

GeForce GT220

115

Pas très gourmand, HAWX 2 peut tourner en 720p sur le HD2000, et même jusqu’en 1080p sur le HD3000, selon les options sélectionnées.

0

i5‐2300

1920 x 1080 (très bas détails)

33

20

1980 x 1080 (détails max)

19 16,5

i5‐661

14

i5‐661

i5‐2400

Crysis (FPS, le plus haut est meilleur)

96

15

17,1 17,2

100

1280 x 720 (détails max)

60

GeForce GT220

i5‐2400

890GX 24,7

HAWX 2 (FPS, le plus haut est meilleur)

36

24,2

24,9

Ces tests ont été effectués sur une carte mère MSI H67MA-E45 associée à 4 Go de DDR3. La GT220 a été couplée à l’i5-2500K, il s’agissait d’un Athlon II X4 630 sur la plateforme 890GX. Sous SFIV, le HD2000 est trop juste pour jouer en 720p sans saccades, avec un bon niveau de détails. Le HD3000 s’en sort bien mieux et peut même monter en 1080p sur l’i5-2600K.

26

29,4

i5‐2500K

1980 x 1080 (détails par défaut)

i5‐2500K

35 28,4

37,9

20

i7‐2600K

52,9

i7‐2600K

16,8

0

65

GeForce GT220

84,4

L’efficacité du Quick Sync Video est impressionnante et équivalente sur tous les CPU Sandy Bridge, car cette fonction est indépendante de l’IGP.


Verdict : Sandy Bridge pour tous ?

A

u vu de toutes les améliorations apportées par Intel et des performances qui découlent de cette nouvelle architecture, nous ne pouvons qu’être enthousiasmés. Une consommation et une dissipation thermique considérablement améliorées, un prix qui n’augmente pas et le tout avec des performances en hausse. L’architecture est 10 à 15 % plus efficace à fréquence égale, mais les nouveaux processeurs sont cadencés un peu plus fortement et intègrent un Turbo Mode encore plus intelligent. En conséquence, les gains pratiques se situent entre 15 et 30 %, c’est tout à fait satisfaisant. Les Phenom II ou les anciens Core i5 et i7 offrent un très bon niveau de performances, il n’est pas nécessaire de changer, à moins d’avoir un réel besoin de puissance. Mais dans le cas d’une nouvelle configuration, il ne faut même pas les considérer, ils sont moins puissants et pourtant tout aussi chers. Si vous n’avez pas les moyens ou pas le besoin d’une telle configuration, vous pouvez vous rabattre sur les petits Athlon II et le socket AM3 d’AMD, qui conserve un excellent rapport qualité/prix. Et si vous cherchez plus de puissance, vous devrez opter pour un coûteux i7 980X (ou i7 970), mais sachez que les douze threads de ces processeurs ne sont pas encore parfaitement exploités, de sorte que le gain pratique est inférieur à ce que l’on pourrait attendre.

Un IGP polyvalent mais qui revient cher Même si des optimisations des pilotes graphiques sont encore à prévoir, en vue d’un usage uniquement HomeCinema, tous les processeurs Sandy Bridge sont convaincants et offrent des performances équivalentes. Un i5-2300 est donc très suffisant, il en sera de même des prochaines déclinaisons i3-2120 ou i3-2100 qui seront plus abordables. Mais l’investissement dans cette plateforme n’est pas forcément avantageux face aux solutions existantes. Une carte mère H55/57 et un Pentium G6950, ou un chipset 880G associé à un processeur Athlon II entrée de gamme, remplissent déjà très bien leur office pour de la lecture vidéo. Les Sandy bridge ne se distinguent alors que par leurs capacités vidéo stéréoscopiques, le bitstream audio HD qui est absent du 880G, voire d’un meilleur traitement vidéo si les pilotes progressent bien avec le temps. En revanche, si vous comptez jouer un peu avec votre PC de salon, l’i5-2500K équipé du HD3000, voire l’i3-2300 au HD2000 over-

clocké, seront plus intéressants que n’importe quel autre IGP. Certes, pour un budget similaire, une plateforme constituée d’une carte graphique d’entrée de gamme comme une GT220 et d’un CPU moins puissant offrira des performances 3D bien supérieures, mais elle consommera plus, dégagera plus de chaleur, pourra imposer le choix d’un boitier plus volumineux, et sera moins à l’aise pour n’importe quelle autre tâche bureautique.

Un i5 pour la bureautique ? Le cas de figure le plus approprié pour un Sandy Bridge reste donc l’utilisation au sein d’un PC de bureautique. La puissance du plus petit des CPU, l’i5 2300 est déjà largement suffisante, et couplé à une carte mère H67, il permettra de se passer de carte graphique,

sans pour autant faire totalement l’impasse sur les jeux vidéos. De plus, si vous encodez régulièrement des vidéos à destination de votre baladeur ou de votre Smartphone, le Quick Sync Video sera particulièrement intéressant et a l’avantage d’offrir la même vitesse de conversion quelque soit le processeur Sandy Bridge. Cependant, malgré toutes les innovations qu’apporte Sandy Bridge, il est vraiment très décevant de voir apparaître un troisième socket en 3 ans chez Intel. Nous aurions apprécié un socket unique afin de simplifier le marché et l’upgrade potentielle, plutôt que de limiter la vie d’un socket à une année seulement. Ce socket 1155 semble capable d’accueillir la prochaine plateforme Ivy Bridge en 2012 et nous espérons que ce sera le cas.

PC Update 37


dossier : Cartes mères P67

P67

Cartes mères

• Socket 1155, BIOS UEFI, SATA 6 Gb/s, HDMI 1.4 • 8 cartes Sandy Bridge en test

Accompagnant les processeurs Core ix de seconde génération, de nombreuses cartes mères équipées des nouveaux chipsets Intel P67 et H67 débarquent. SATA 6 Gb/s pour tous, sortie vidéo HDMI 1.4, headers USB 3.0, sans oublier les nouveaux BIOS UEFI à l’interface et à l’organisation complètement repensées.

Thomas Olivaux

B

ranle-bas de combat, Intel change tout ! Encore. Exit le socket 1156, bienvenue au nouveau 1155 ! Eh oui, à une broche d’écart, les deux sockets qui se ressemblent comme des jumeaux sont

38 PC Update

parfaitement incompatibles. Il ne sera pas possible d’upgrader son PC 1156 avec l’un des nouveaux processeurs, mais il n’est pas non plus permis d’utiliser un Lynnfield ou un Clarkdale sur une des nouvelles cartes 1155 (les détrompeurs sont placés différemment pour éviter de se tromper). Entre le réel besoin technique lié à la nouvelle architecture et la volonté de faire vivre un marché, à commencer par les fabricants de cartes mères, Intel nous impose une dépense supplémentaire pour s’offrir Sandy Bridge. Est-ce que ça vaut le coup ?

P67 et compagnie

Avant d’étudier les premières cartes mères disponibles, intéressons-nous aux nouveaux chipsets proposés. Pour le marché desktop, qui nous intéresse en premier lieu, Intel annonce cinq nouveaux chipsets. Baptisés P67, H67, Q67, Q65 et B65, seuls les deux premiers équiperont les cartes mères de nos PC, les autres s’adressant au marché des ordinateurs de bureau (professionnels). Nous sommes donc en présence des P67 et H67, remplaçant les P55 et H57/H55 que nous utilisons actuellement. Entre les deux, la différence essentielle


7 se situe au niveau du support de l’IGP présent dans chacun des processeurs Sandy Bridge. Le P67 est fait pour fonctionner avec une ou deux cartes graphiques dédiées ; il autorise 16 lignes PCI-E 2.0, configurables en 8/8, comme le P55. Le H67 gère également un port PCI-E 2.0 16x (impossible de scinder les lignes en deux fois 8x), mais il dispose du câblage afin d’exploiter l’IGP (VGA/DVI/HDMI 1.4/DisplayPort). Si vous désirez monter une machine SLI ou Crossfire afin d’exploiter deux GPU, seules les cartes P67 pourront vous aider, les cartes H67 ayant au mieux un seul port PCI-E 16X. Par rapport à leurs aînés, quelques différences notoires. Alors que les précédents chipsets n’étaient capables de gérer que 6 lignes PCI-E 1.1 (lignes complémentaires, pour les périphériques, ports 1x ou 4x), les nouveaux chipsets passent à 8 lignes PCI-E 2.0. Avec une telle évolution, fini les problèmes de bande passante pour brancher un contrôleur SATA 6 Gb/s ou USB 3. A ce propos, Intel déçoit car il n’y a aucun support de l’USB 3 natif (les constructeurs doivent toujours passer par des contrôleurs tiers) et, si le SATA 6 Gb/s fait son apparition au sein du contrôleur Intel, seuls deux ports sont concernés, les quatre autres restant en 3 Gb/s. Comme vous pouvez le constater dans le tableau de la page suivante, les chipsets classés pro, comme le Q67, sont intéressants pour le particulier qui souhaite monter un serveur de stockage grâce à leur faible coût et leur contrôleur de stockage au top. Bien que ça ne soit pas encore confirmé, Intel devrait sortir d’ici quelques mois le chipset Z68, un modèle spécialement conçu pour les bidouilleurs ! Il permettra d’améliorer l’overclocking de tous les modèles de CPU, en permettant de totalement désynchroniser certaines fréquences actuellement liées les unes aux autres. Nous reviendrons plus en détail sur ces nouveaux chipsets au cours des pages qui suivent. Rappelons que le segment le plus haut de

Les fréquences d’une machine Core ix-2000 sont calculées à partir de DMI clock à 100 MHz, d’où les difficultés d’overclocking. gamme n’est pas encore remplacé pour le moment, le bon vieux X58 de plus de 2 ans d’âge reste donc la référence ! En parallèle, Intel sort également cinq nouveaux chipsets mobiles, les QS67, QM67, HM67, HM65 et UM67 ; ils seront dans un essai détaillé de la plateforme Huron River (Sandy Bridge mobile) quand plus de portables seront disponibles. Le changement de cartes mères a beau être impératif, vous pourrez conservez votre ventirad 1156 avec le nouveau socket.

Cartes mères sur les starting-blocks ASRock, Asus, Biostar, Gigabyte, Intel, MSI, tous les constructeurs redoublent d’effort pour sortir de nouveaux produits et la majorité d’entre eux sont prêts à temps, pour le lancement du 5 janvier. Parmi plusieurs dizaines de modèles déjà annoncés, huit sont déjà disponibles! Voyons à quoi ces cartes mères ressemblent et ce dont elles sont capables. L’occasion également de découvrir ce à quoi ressemblent les BIOS UEFI promis par certains constructeurs et de confirmer s’il faut se ruer sur la nouvelle plateforme ou non, bien que les performances CPU soient déjà très séduisantes ! PC Update 39


dossier : Cartes mères P67

REVUE DE DETAILS Les nouveaux chipsets n’ont pas l’air d’apporter beaucoup de changements, mais certains détails techniques méritent d’être analysés plus en avant.

Asrock à la limite du kitch avec ses condensateurs dorés.

DMI A partir de 2004, Intel utilise le bus DMI (Digital Media Interface) pour assurer la communication entre les différents morceaux du chipset, autrefois baptisés southbridge (exemple ICH10R) et northbridge (exemple X58). La communication entre le northbridge et le CPU est, en revanche, confiée au FSB, si bien que le DMI n’était pas un bus très rapide. Techniquement, il s’agit d’un bus qui s’inspire fortement du PCI-Express et procure une bande passante totale de 2 Go/s. Depuis que les fonctions du northbridge (contrôleur mémoire, prise en charge des PCI-Express pour cartes graphiques) ont migré dans le processeur, c’est-à-dire depuis la plateforme 1156, le lien DMI continue de transférer les données entre le seul morceau de chipset restant et le CPU, mais ses performances n’ont pas changé. Avec Sandy Bridge, la bande passante doit croître. La présence d’un contrôleur PCI-Express 2.0 dans le chipset et le passage en SATA 6 Gb/s sont autant de raisons pour augmenter les performances du bus DMI, afin d’éviter de devenir un goulot d’étranglement. Intel a donc accrue la valeur à 10.. Gbps, soit 2,5 Go/s, c’est à peine mieux finalement. Précision, la fréquence de base utilisée pour calculer toutes les autres fréquences d’un CPU Sandy Bridge et de ses périphériques est précisément DMI clock. Dérivé du PCI-Express, ça explique pourquoi la fréquence de base des nouveaux CPU est de 100 MHz, ça explique aussi pourquoi il est impossible de grimper en overclocking ! Le futur chipset Z68 promet justement une base clock indépendante et un ratio pour le bus DMI, afin de bénéficier de plus de liberté en matière d’overclocking.

Marque

Pas d’USB 3 natif

Déception, les nouveaux chipsets n’intègrent pas d’USB 3 natif. Les constructeurs continuent donc de souder des puces Nec et compagnie pour que nous en profitions tous, alors que le header pour les prises en façade est enfin officialisé. Le fait que le chipset gère désormais le PCI-E 2.0 élimine les problèmes de brides que nous pouvions avoir sur les anciennes cartes mères.

Teaming A la mode sur les boîtes de cartes mères P67, la fonction teaming tente de justifier la présence de deux cartes réseau sur un seul PC. A vrai dire, il n’y a rien de nouveau lié au P67 et les plus anciens se

Intel - génération actuelle

rappeleront la fonction analogue proposée par nVidia sur certains de ces chipsets depuis quelques années. Il s’agit en fait d’un logiciel capable de répartir de façon intelligente les données réseau entre les deux cartes, si vous aviez envie de vous embêter avec deux réseaux distincts. Par exemple, vous branchez votre 1ère carte au modem pour que vos parties de jeu bénéficient d’un ping idéal en toutes circonstances et vous branchez la 2nde sur le réseau local pour échanger des données à haute vitesse sans ralentir la connexion au net. De même, vous pouvez cumuler la bande passante des deux contrôleurs, mais n’allez pas imaginer qu’un seul transfert puisse monter à 2 Gb/s. Bref, Teaming, ça fait beau, mais ça ne sert pas à grand chose.

Intel - Sandy Bridge

AMD

Modèle

H55

H57

P55

X58 + ICH10R

B65

Q65

Q67

H67

P67

880G

890FX

Socket

1156

1156

1156

1366

1155

1155

1155

1155

1155

AM3

AM3

Mémoire

DDR3 dual

DDR3 dual

DDR3 dual

DDR3 tri

DDR3 dual

DDR3 dual

DDR3 dual

DDR3 dual

DDR3 dual

DDR3 dual

DDR3 dual

Fréquence de base

133 MHz

133 MHz

133 MHz

133 MHz

100 MHz

100 MHz

100 MHz

100 MHz

100 MHz

200 MHz

200 MHz

Lignes PCI-E 2.0 GFX

16

16

16 (8/8)

32 (8/8/8/8)

16

16

16

16

16 (8/8)

16 (8/8)

32 (8/8/8/8)

SLI / CF

Non / Non

Non / Non

Oui / Oui

Oui / Oui

Non / Non

Non / Non

Non / Non

Non / Non

Oui / Oui

Non / Oui

Non / Oui

Lignes PCI-E accessoires

8 (PCI-E 1.1)

8 (PCI-E 1.1)

8 (PCI-E 1.1)

4 (PCI-E 2.0) 6 (PCI-E 1.1)

6 (PCI-E 2.0)

8 (PCI-E 2.0)

8 (PCI-E 2.0)

8 (PCI-E 2.0)

8 (PCI-E 2.0)

2 (PCI-E 2.0)

8 (PCI-E 2.0)

USB 2.0

14

14

14

12

12

14

14

14

14

14

14

SATA 6 GB/s

0

0

0

0

1

1

2

2

2

6

6

SATA 3 GB/s

6

6

6

6

5

5

4

4

4

0

0

RAID

Non

Non

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

Oui

IGP

Compatible

Compatible

Non

Non

Compatible

Compatible

Compatible

Compatible

Non

Intégré

Non

40 PC Update


BIOS UEFI Enfin des vrais graphismes ! Parmi les originalités qui caractérisent certaines cartes mères Sandy Bridge, le passage à l’UEFI est attendu et remarqué. Mais de quoi s’agitil ? UEFI remplace purement et simplement le BIOS. Bien que ça semble être une innovation majeure, ce n’est pas une nouveauté et l’arrivée de cartes mères en UEFI n’est en aucun cas liée à la nouvelle génération de CPU Intel. Mais alors, pourquoi ? Qu’est-ce qui change ? Quel intérêt ?

EFI à UEFI Le BIOS a été inventé par IBM à la sortie du PC, au tout début des années 80. Ce microprogramme remplit différentes fonctions, comme la vérification des composants au démarrage (POST) ou la gestion de l’économie d’énergie (ACPI), mais l’usage premier était l’interface entre le matériel et le système d’exploitation, à une époque où les pilotes ne communiquaient pas directement entre l’OS et le hardware. Conçu du temps où les PC utilisaient un processeur Intel 8088, le BIOS est donc codé en 16 bits et connaît de nombreuses limitations. Par exemple, il ne peut pas adresser plus de 1 Mo de mémoire, ce qui empêche tout

Une interface graphique avancée

développement moderne pour nos machines qui croulent sous les gigaoctets de RAM. Au milieu des années 90, Intel développe son premier processeur 64 bits (l’Itanium, pour les serveurs haut de gamme) et désire déjà s’affranchir du carcan 16 bits du BIOS. IBI (Intel Boot Initiative) est né, renommé en l’an 2000 en EFI (Extensible Firmware Interface). La norme évolue, peu, jusqu’à la version 1.10. Peu de machines utilisent EFI, seules des cartes mères Intel (dont les modèles pour le grand public), quelques cartes de grands constructeurs comme HP et,

depuis le passage aux processeurs Intel, les Macintosh d’Apple. Conscient qu’EFI ne parviendrait pas à s’imposer en restant une technologie propriétaire, Intel ouvre le projet aux acteurs du marché, en créant en 2005 le forum UEFI (Unified Extensible Firmware Interface). De grands noms se sont associés au projet, comme AMD, American Megatrends, Apple, Dell, HP, IBM, Microsoft ou Phoenix Tech, tous soucieux de trouver une solution aux limitations du BIOS. Depuis les spécifications 1.00 de 2005, UEFI a quelque peu évolué, nous utilisons actuellement la norme 2.3 publiée en 2009.

Mais qu’est-ce qui différencie UEFI du BIOS classique ? Contrairement aux BIOS développés en assembleur et exigeant un mode 16 bits réel (limité aux processeurs x86 des PC donc), UEFI est codé en C et peut être porté aisément. A lire les spécifications, les avantages d’UEFI sont nombreux, mais dans la pratique, il n’y en a pas beaucoup qui nous concernent directement. Il existe, par exemple, un shell que les constructeurs peuvent implémenter pour booter le PC sans OS et ainsi accéder à des fonctions primaires (configuration d’une carte réseau pour lancer une installation d’OS à distance), mais aucun particulier ne s’en sert. Le premier vrai avantage, qui concerne tout le monde, est le temps de boot. Une carte mère UEFI boote quasiment instantanément, bien plus vite qu’avec un BIOS classique (il devient difficile d’appuyer sur la touche à temps pour rentrer dans l’utilitaire de configuration). Ce temps d’initialisation quasiment instantané cumulé à la vitesse de chargement de l’OS sur un SSD, du bonheur. Autre nouveauté, très visible, la possibilité de s’affranchir du bon vieux mode CGA (320 x 200, 16 couleurs) pour adopter une interface graphique haute résolution, dans laquelle la souris fonctionne ! Comme vous pouvez le constater sur les captures d’écran de cette double page, c’est une vraie révolution ! Le fait d’être programmé en 64 bits et de pouvoir adresser toute la mémoire vive permet d’exécuter de nombreux services autrefois impossibles, par exemple des fonctions graphiques de monitoring gérées à même la carte mère, accessibles sous l’OS. C’est également l’occasion pour les constructeurs de regrouper proprement de nombreuses fonctions avancées développées en parallèle PC Update 41


dossier : Cartes mères P67

depuis, versions compatibles UEFI de GRUB), Windows ne supporte l’UEFI que dans ses variantes 64 bits (XP-64 bits, Vista 64 et 7 64, sans oublier Windows 2008 Server). Contrairement aux recommandations d’Intel, les constructeurs qui franchissent le pas d’UEFI installent en parallèle un BIOS ultrabasique, qui s’initialise en premier et permet donc d’utiliser ces cartes mères avec les OS plus âgés, dont Windows XP qui reste populaire. Bien qu’il n’y ait donc aucun rapport direct avec Sandy Bridge, certains constructeurs de cartes mères font un effort pour migrer du BIOS à UEFI en cette année 2011. Les disques durs de 3 To arrivant, ça se révèle nécessaire. En revanche, tout le monde n’a pas encore franchi le pas, le coût en R & D pour développer de nouvelles interfaces étant conséquants ! En effet, si les débutants seront plus à l’aise dans une belle interface UEFI qu’un BIOS, ces mêmes débutants n’y vont presque jamais. Les personnes plus expérimentées risquent, au contraire, de trouver pénible le changement d’ergonomie. Pour le moment, ASRock, Asus et MSI tentent le coup, ce qui n’est pas encore le cas d’ECS ou Gigabyte. Intel ne prend pas de risques, en proposant une interface austère digne des BIOS plus âgés, mais ASRock, MSI (qui a déjà tenté l’expérience en 2008 sur certaines cartes P45, sans succès) et surtout Asus ont fait de sérieux efforts pour proposer une interface belle et performante, en attestent les screenshots ci-contre. Alors UEFI, faut-il se ruer dessus ? Pas vraiment. Après 30 ans de BIOS, c’est un progrès, mais en aucun cas une révolution. Nous arrivons à certaines limites qu’il convient de contourner et UEFI apporte une bonne partie des réponses, mais pas de quoi bouleverser non plus notre usage des PC. depuis des années, comme l’outil de mise à jour du BIOS ou le menu de démarrage.

Dépasser la limite de capacité à 2,2 To UEFI apporte également le support du standard de partition GPT (GUID Partition Table), tandis que le BIOS était limité au MBR (Master Boot Record). Le MBR imposait une limite de quatre partitions par disque, jusqu’à 2,2 To par partition. GPT est virtuellement illimité puisqu’il n’y a plus de partitions et qu’elles peuvent désormais occuper 9,4 Zo (9,4 x 1021 octets !). En d’autres termes, c’est la porte ouverte à la commercialisation des disques durs de 3 To et plus. Si UEFI est un progrès en soi, il impose quelques contraintes. Notamment, son codage 64 bits impose un processeur 64 bits et un OS compatible. Adieu Windows XP, qui ne sait pas booter sur une machine UEFI. Si Linux est compatible depuis l’an 2000 (loader eLILO et, 42 PC Update


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P

C

UPDAT E

Asus P8P67 Deluxe P67, UEFI, 210 euros

5

Prix

4 Overclocking

3 2

Equipement

1 0

BIOS

Bundle

Layout et Qualité

Après la série des P7P55, Asus sort la série de cartes mères P8P67 pour les Core de 2e génération. La gamme n’est pas encore totalement dévoilée, nous connaissons déjà la P8P67, la P8P67 Pro, la P8P67 Deluxe et la P8P67 WS Revolution. En sus de ces quatre cartes, le constructeur nous prépare une version « militarisée » (Sabertooth P67) et une version ROG (Maximus IV Extreme). Enfin, les amateurs de PC home cinéma riquiqui seront comblés par la sortie prochaine d’une carte mini-ITX en H67 (équipée de sorties vidéo), la P8H67-I. Pour la sortie de la nouvelle plateforme, nous avons l’occasion de tester une carte très bien équipée, la P8P67 Deluxe.

Layout, design Esthétiquement, la série P8P67 reste très inspirée de la recette P7P55. Contrastant avec un PCB noir, de nombreux ports sont bleu électrique, ainsi que les radiateurs. Malgré un équipement très complet, la carte est particulièrement bien conçue. Les composants, de bonne facture, sont soudés bien droit, les condensateurs bien alignés les uns par rapport aux autres, c’est très propre. Nous apprécions que les prises d’alimentation soient placées bien au bord de la carte (en particulier le 8 pins CPU à ras le PCB) et que les prises SATA soient toutes à l’équerre pour être utilisables en présence de cartes graphiques longues. Le refroidissement est assuré par d’imposants radiateurs, c’est une différence notable par rapport au modèle Pro, qui se contente d’un cooling plus léger.

Equipement Ça n’a beau pas être une version Premium ou une ROG Extreme, il ne manque rien à la P8P67 Deluxe. Outre tout l’équipement que

l’on attend d’une carte moderne, comme plusieurs ports PCI-E 16x, une carte son 7.1 avec sorties numériques ou une grande quantité de ports USB, cette dernière va bien plus loin. Sans sacrifier le FireWire ou même l’eSATA (dont un port alimenté), Asus a choisi de souder deux puces Nec USB 3.0. Ainsi, en plus des deux prises arrière, la P8P67 Deluxe propose le tout nouveau header USB 3.0 pour les prises en façade ; et si votre boîtier n’est pas déjà équipé de la bonne connectique, le bundle comprend un petit boîtier 3,5» qui offre deux prises USB 3 en façade. Mais ce n’est pas tout, la carte Asus est également munie de deux cartes réseau Gigabyte et, plus rare, d’un contrôleur Bluetooth 2.1 accompagné d’une belle interface de configuration. Pratique pour échanger des données avec son smartphone, sans s’encombrer d’un cordon USB.

Equipement pléthorique Qualité de fabrication Interface UEFI très réussie Header USB 3 avec boîtier 2 prises en façade

BIOS, overclocking Asus fait partie des constructeurs qui ont franchi le pas en adoptant UEFI en lieu et place d’un BIOS classique. Plus exactement, en complément d’un microBIOS, le constructeur souhaitant assurer la compatibilité de cette carte mère avec le bon vieux Windows XP. Boot ultrarapide, c’est plaisant. L’interface graphique est superbe, notamment la page de monitoring qui affiche les températures, les tensions et la vitesse de rotation des ventilateurs. Le côté « eye candy » est un vrai bonus, mais vous ne deviendrez pas un expert du BIOS pour autant ; quand on ne sait pas à quoi sert un paramètre comme Spread Spectrum ou VCCSA Voltage, être en CGA au clavier ou en haute résolution, aidé d’une souris ne change pas grand-chose. Bien que l’overclocking soit relativement serré pour le moment, la P8P67 Deluxe propose de très nombreux réglages et optimisations pour gagner des performances,

soit en mode manuel, soit automatiquement à l’aide des outils TPU (overclocking automatique aidé d’un utilitaire sous Windows). Asus insiste sur Digi+ VRM, une fonction réservée aux tweakers les plus experts, qui permet d’améliorer l’overclocking en modulant de façon précise la fréquence des VRM, mais c’est un réglage inutile pour la majorité des amateurs, c’est étonnant qu’il ne soit pas réservé aux cartes ROG. PC Update 45


dossier : Cartes mères P67

ASRock P67 Extreme6 P67, UEFI, 220 euros

ASRock développe lui aussi quelques cartes Sandy Bridge, bien que la gamme soit nettement plus succincte que celle des géants, comme Asus ou Gigabyte. Parmi les modèles à venir, nous avons la connaissance d’une carte abordable en H67, la H67DE3, et deux cartes haut de gamme en P67, les P67 Extreme4 et Extreme6. Deux autres modèles, plus originaux, sont attendus. La P67 Transformer est un modèle hybride qui accueille les processeurs 1156 (Core de 1re génération) sur une carte P67 ! Surprenant et étonnant, la marque Fatal1ty du célèbre gamer Jonathan Wendel (qui propose des produits spécialement pensés pour les gamers) s’apprête à proposer une P67 Fatal1ty, carte mère dont la fabrication est confiée à ASRock ! En attendant que ce petit bijou débarque à la rédaction, nous testons la P67 Extreme6.

Puissance 6 Chez ASRock, les gammes Extreme sont bien équipées, particulièrement les Extreme6 qui multiplient tout par 6. Ce modèle propose, par exemple,

six ports USB 3.0, quatre pour l’arrière et deux en façade, avec le header nouvelle génération. Notons que, pour une fois, ce n’est pas la puce Nec qui est utilisée, mais les plus récentes EtronTech EJ168A. Ce fabricant inconnu pratique sans doute des prix plus abordables pour le constructeur, mais nous n’avons pas noté la moindre baisse de performances dans nos tests (au contraire !) et le driver WHQL est fourni ; au passage, c’est là que nous apprécions le P67 qui permet de brancher ce genre de contrôleur en PCI-E 2.0 1x, avec une bande passante de 500 Mo/s par puce. Le bundle propose, comme chez Asus, un rack 3,5’’ de façade avec deux prises USB 3.0 pour les anciens boîtiers. Si la finition du métal est inférieure chez ASRock, le boîtier est plus intelligent et fait également office d’adaptateur 2,5» pour y visser un SSD ! La P67 Extreme6 propose également six ports SATA 6 Gb/s ! Bien que le P67 n’en gère que deux, ASRock a soudé en complément une puce Marvell SE9120. ASRock adopte également UEFI, mais l’interface et la qualité des réglages sont moins travaillés que sur la carte Asus.

5

Prix

4 Overclocking

3 2

Equipement

1 0

BIOS

Bundle

Layout et Qualité

Rapport équipement/prix Header USB 3.0 avec boîtier 2 prises en façade BIOS UEFI un peu jeune

ECS P67H2-A P67, UEFI, 260 euros

ECS n’a pas tardé non plus à sortir des cartes Sandy Bridge, dont la très travaillée P67H2-A que nous essayons. Ce modèle haut de gamme s’accompagne de huit autres modèles H67 et P67. Les cartes haut de gamme reprennent le look que nous connaissions de la P55H-AK, c’est-à-dire une carte au PCB noir, avec uniquement du gris et du blanc cassé en contraste. Design monochrome.

Lucid Hydra 5

Prix

4 Equipement

3 2

Layout et Qualité

1 0

Bundle

BIOS

Overclocking

46 PC Update

Haut de gamme au niveau des finitions et de l’équipement, la P67H2-A fait comme ses concurrentes en proposant le nouveau header normalisé en USB 3.0 et offre elle aussi deux prises en façade, en bundle, pour les boîtiers qui n’en sont pas encore équipés. L’originalité de ce modèle est la puce Lucid Hydra qui permet de concocter toutes sortes de solutions multiGPU, même d’étranges mariages ATi + nVidia. Hélas, vous savez à quel point nous sommes mitigé sur l’intérêt de cette dernière, les performances étant très variables d’un jeu à l’autre, selon l’optimisation du pilote. Côté overclocking, ECS s’est totalement affranchi de son image de constructeur d’entrée de gamme et propose des détails dignes des meilleures cartes, comme les

boutons Power/Reset sur la carte ou les points de mesure des tensions. Côté BIOS, aie aie aie. C’est de l’UEFI, mais au look d’un BIOS normal. Les réglages d’overclocking sont incomplets et incompréhensibles , bien qu’une fois domptée, la carte tienne preque aussi haut que les autres. Hors de prix, le modèle sans puce Hydra (P67H2-A2) sera plus intéressant selon nous. Header USB 3.0 avec boîtier 2 prises en façade Puce Hydra Puce Hydra UEFI look BIOS Prix


Gigabyte P67A-UD4 P67, BIOS, 185 euros

5

Prix

4 3

Overclocking

2

Equipement

1 0

BIOS

Bundle

Layout et Qualité

Design, finition Carte son Prix Gigabyte ne sait pas faire simple. Comme Asus, dès le mois de novembre, nous avions déjà connaissance de douze modèles compatibles Sandy Bridge ! Parmi ces P67A-UD3, P67A-UD3P, P67A-UD3R, P67A-UD4, P67A-UD5, P67A-UD7, PH67-UD3, PH67A-UD3, H67A-UD3H, H67MD2, H67MA-D2H et H67MA-UD2H (ouf !), nous avons testé celle qui pourrait bien devenir un must absolu du milieu de gamme, la P67A-UD4.

Layout, Design Quoi ? Comment ? Une carte mère Gigabyte au PCB noir ? Eh oui, ça choque. Gigabyte abandonne sur toutes les cartes milieu et haut de gamme son traditionnel PCB bleu, au profit d’un noir mat très réussi. Très sombre avec tous les ports, prises et slots de RAM noirs, cette carte n’est contrastée que par le gris moyen des radiateurs et le liseré bleu roi au bout de chacun d’entre eux ! C’est peut-être une question de goût, mais c’est selon nous la plus belle carte P67 pour le moment. L’agencement des composants est bon, nous n’arrivons pas à trouver le moindre défaut. Les deux ports PCI-Express 16x sont suffisamment espacés pour éviter de coller les deux cartes graphiques, si vous choisissez l’option SLI/CrossFire. Il n’y a que deux ports, mais c’est amplement suffisant et ces deux-là sont reliés directement au processeur, qui dispose de seize lignes assignables en 16/0 ou 8/8, suivant votre configuration. Le refroidissement est moins conséquent que sur l’Asus P8P67 Deluxe, mais nous ne comparons pas exactement les mêmes gammes.

Equipement Chez Gigabyte, UD4 est synonyme de bon équipement, sans superflu. C’est exactement le cas de cette P67A-UD4 qui propose de l’USB 3.0 à l’arrière, comme à l’avant (deux puces Nec, un

header mais pas de prises en façade dans le bundle), une bonne carte son Realtek ALC892, de l’eSATA alimenté, du SATA 6 Gb/s, mais pas de seconde carte réseau et pas de contrôleur de stockage additionnel. Bref, juste ce qu’il faut pour un bon PC moderne, à un prix raisonnable. La carte son, accompagnée de sorties audio numériques : optique et coaxiale, est sous licence Dolby Home Theater. Ça signifie notamment qu’elle peut encoder en temps réel un flux Dolby Digital (DD Live). Bien que ça ne soit pas un modèle haut de gamme, nous bénéficions du traditionnel double BIOS Gigabyte. Ainsi, en cas de problème de flashage sur le premier, la carte n’est pas bonne pour le SAV, il est toujours possible d’utiliser le BIOS de secours.

est ultracomplet et offre tous les réglages que l’on peut souhaiter, y compris pour l’overclocking. Trop même, pour un utilisateur standard. Quand on sait que notre 2600K a tenu 4,8 GHz avec un simple ventirad Scythe Yasya sur cette carte, nous voyons bien que même les modèles les plus abordables sont très intéressants pour des performances extrêmes. En définitive, nous sommes en présence d’une bonne carte, mais le prix demandé est étonnament cher et celle-ci se fait donc déposer par la concurrence.

BIOS, overclocking Chez Gigabyte, pour le moment, point d’UEFI. C’est la déception, quoiqu’il s’agisse plus d’un manque vis-à-vis de la concurrence qu’autre chose. Dans la pratique, ça n’apporte finalement pas grand-chose. Nous avons malgré tout posé la question au constructeur, qui nous affirme que seules les premières séries seront livrées avec un BIOS, mais qu’un UEFI (et notamment son interface graphique) est en développement pour être proposé d’ici peu ! En attendant, le BIOS livré actuellement PC Update 47


Intel DH67BL

dossier : Cartes mères P67 Overclocking

Intel DH67BL et DP67BG

5 4 3 2 1 0

Prix

Equipement

BIOS

Bundle

Layout et Qualité

H67 et P67, uEFI, 110 et 200 euros

Intel DP67BG

Overclocking

5 4 3 2 1 0

Prix

BIOS

Equipement

Bundle

Layout et Qualité

DH67BL Qualité des composants Pas d’overclocking Pas de header USB 3.0

A l’occasion de la sortie des processeurs Sandy Bridge et des nouveaux chipsets, Intel qui fabrique lui-même des cartes mères ne sort pas moins de quatorze produits ! Nous avons retenu la peu coûteuse DH67BL (microATX H67) et le modèle le plus haut de gamme, la DP67BG (ATX P67).

Layout, design Issue de la gamme Media, la DH67BL est conçue pour prendre place dans un PC de salon ou multimédia. Il y avait longtemps que nous n’avions pas eu dans les mains une conception aussi rustique et des composants aussi basiques ! Aucun refroidissement des étages d’alimentation, un H67 à peine recouvert d’un radiateur, la moitié des condensateurs de type chimique, bref, ça ne vole pas bien haut. Si la carte était vendue un prix plancher, genre 60 euros, tout irait bien. Mais à 110 euros, il est certain que la concurrence proposera nettement mieux. En revanche, la DP67BG est bien mieux agencée et finie ! Elle semble un peu plus vide que ses concurrentes, mais le PCB noir brillant est attirant et les composants bien soudés/agencés. La plupart des prises sont bien placées en bordure de carte, ce qui facilite les montages. Les prises SATA sont toutes à l’équerre, pas de problème si vous utilisez des cartes graphiques longues. En bas, nous retrouvons la tête de mort (qui peut s’illuminer), comme sur toutes les cartes Intel de la série Extreme, depuis la génération Core 2 Duo.

Equipement Du côté de l’équipement, c’est assez pauvre. A commencer par la petite carte, à part les deux ports SATA 6 Gb/s et les deux prises USB 3.0 48 PC Update

qui accrochent cette carte à la modernité, rien de folichon. Il est amusant de constater qu’Intel lui-même utilise une puce USB 3.0 fabriquée par Nec, alors que tout le monde s’attendait à ce que les nouveaux chipsets intègrent un contrôleur ! H67 oblige, elle est munie de prises vidéo, DVI et HDMI en l’occurrence. Exit le VGA ! Profitons pour dire que toutes les cartes de ce dossier franchissent une étape, en s’affranchissant enfin du contrôleur de disquette et même du contrôleur IDE. Intel n’a pas économisé sur la carte son puisqu’il s’agit d’une très correcte Realtek ALC892 qui possède, en plus, des sorties analogiques et une prise S/PDIF optique. La DP67BG apporte des fonctions de confort, comme les boutons Power/Reset et l’afficheur de diagnostic de boot. Si celui-ci ne vous suffit pas, la partie basse accueille plusieurs diodes qui s’allument en séquence, à l’initialisation du PC, pour indiquer les diverses étapes passées (initialisation CPU, mémoire, vidéo, etc.). Point de

DP67BG Finition Prix Pas de header USB 3.0 Bluetooth comme sur les précédents modèles Extreme, aucun header USB 3.0, alors qu’Intel a récemment approuvé cette connectique.

BIOS, overclocking Les BIOS Intel sont depuis des années en UEFI, mais loin d’eux l’idée de s’embêter avec une interface graphique. Et à propos d’interface, il y a beau avoir moins de réglages que chez les autres fabricants, ce n’est pas toujours évident de s’y retrouver. Nous pensons notamment à la partie overclocking de la carte Extreme qu’il faut activer la première fois pour y pénétrer. La petite microATX n’overclocke pas d’un iota, il ne sert donc à rien de l’équiper d’un CPU série K.


MSI P67A‐GD65

ment

5 4 3 2 1 0

Overclocking

Prix

Equipement

BIOS

MSI H67MA-E45 et P67A-GD65 H67 et P67, UEFI, 100 et 160 euros

Bundle

Layout et Qualité

MSI H67MA‐ED45 5 4 3 2 1 0

Overclocking

ement

Prix

Equipement

BIOS

Bundle

Layout et Qualité

e

H67MA-E45 Rapport qualité/prix Pas de header USB 3

P67A-GD65 Equipement Header USB 3.0 avec équerre 2 ports Mesures des tensions plus faciles

Pour le lancement de Sandy Bridge, MSI dévoile une gamme de sept cartes mères en H67 et P67. Les H67MA-E45 et H67MA-ED55, les deux modèles H67, pour profiter des IGP, sont toutes deux en microATX. Les cartes P67 sont toutes en ATX, à commencer par la petite P67A-C45. Il y a également la P67A-GD55, la P67A-GD65 et la P67A-GD80. Tout en haut de la gamme, au format XL-ATX, c’est la Big Bang Marshall qui prend place. Nous avons testé les deux premières cartes disponibles, les H67MA-E45 et P67A-GD65.

Layout, design Les deux cartes ont un layout bien pensé et utilisent de bons composants. Comme toujours chez MSI, les bobines ne sont pas forcément soudées bien droit, mais rien de problématique. La différence qualitative entre la H67 à 100 euros et l’équivalente Intel testée précédemment saute aux yeux, l’Intel étant honteuse à côté. Les deux cartes sont construites sur un PCB (à peu près) noir et utilisent essentiellement des slots et connecteurs noirs ou bleu roi. En revanche, contrairement à Gigabyte qui a poussé aussi loin qu’EVGA le détail, les prises des ventilateurs sont blanches, une prise USB rouge, bref, ce n’est pas l’idéal pour un PC top look. L’agencement des slots pour cartes filles est identique à celui de la Gigabyte P67A-UD4, avec un emplacement idéal des ports PCI-E 16x. Le premier est assez bas pour ne pas être collé au processeur, le second juste assez espacé pour que les deux éventuelles cartes graphiques ne soient pas collées l’une à l’autre, suffisamment haut pour ne pas condamner toutes les prises situées en bas de la carte.

Equipement

L’équipement de ces deux cartes est très bon. La petite H67MA-E45 n’a pas de prise USB 3.0 en façade, mais c’est bien tout ce que nous pouvons critiquer. Toutes deux embarquent une très bonne carte son Realtek ALC892 avec sortie audio numérique et licence THX, ce qui signifie qu’elle ne se contente pas du pilote Realtek, mais profite d’un logiciel par THX pour améliorer la qualité du son et offrir de nombreux réglages ; ça tient plus de la prouesse marketing que de la révolution (pas de DD Live ou de DTS Connect), mais c’est mieux que rien. Concurrente directe de la Gigabyte UD4 que nous avons testée précédemment, la MSI P67A-GD65 est un peu mieux équipée. Elle propose les boutons de démarrage/Reset/ Clear CMOS, ainsi que la fonction d’overcloc-

king automatique OC Genie, elle offre des points de mesure de tension, un contrôleur de stockage supplémentaire pour deux prises SATA de plus et une équerre USB 3.0 en bundle, pour bénéficier des quatre ports USB 3.0. Elle dispose également de cinq prises pour ventilateurs au lieu de quatre.

BIOS, overclocking La comparaison continue au niveau du BIOS puisque, contrairement à Gigabyte, MSI a adopté UEFI et a développé une interface graphique assez aboutie. Nous continuons de rester perplexe quant au réel intérêt de ces nouveaux BIOS, mais l’embellissement et le gain de temps au boot sont déjà deux critères séduisants. Pour les overclockers qui souhaitent contrôler leurs tensions électriques, la solution MSI est plus facile que chez tous les autres concurrents, puisqu’il est possible de lâcher les fils + et – du multimètre pour se concentrer sur autre chose.

PC Update 49


dossier : Cartes mères P67

Le choix de la rédaction

E

xit les disquettes, exit l’IDE, exit les reliquats de prises pour ports série, exit même le PCI, l’apparition d’UEFI et standardisation d’USB 3.0 et SATA 6 Gb/s, les cartes mères Sandy Bridge tirent un trait sur le passé ! Parmi les huit cartes testées ce mois-ci, seules les deux Intel ne nous font vraiment pas envie. Les six autres, même si elles ne méritent pas toutes une récompense, sont dignes d’intérêt.

assembler un PC noir/gris/blanc plus original que les couleurs d’Asus, mais de petits détails les placent en dessous de l’Asus. Pour commencer, elles sont bien plus difficiles à trouver dans le commerce, surtout l’ECS. Le BIOS et la suite logicielle sont également d’un bien meilleur niveau chez Asus, sans oublier la qualité de finition de l’ensemble, y compris des prises USB 3.0 en façade. En ce qui concerne les cartes H67, plus modestes et indispensables pour profiter de la partie graphique des nouveaux CPU, le choix n’est pas bien compliqué. Au même prix, une Intel vraiment limite côtoie une très bonne MSI, prenez donc la MSI H67MA-E45.

En milieu de gamme, la MSI P67A-GD65 est le meilleur modèle puisqu’elle offre un niveau d’équipement inégalé pour 160 euros et, surtout, tout l’équipement essentiel sans le superflu. Le choix fut difficile vis-à-vis de la Gigabyte, que nous trouvons plus esthétique et mieux finie, mais son équipement est un peu en retrait, elle se contente d’un BIOS classique et son prix est un peu trop élevé, difficile de la classer au niveau de la MSI ! En haut de gamme, c’est l’Asus P8P67 Deluxe que nous préférons, pour quelques détails. C’est la seule à proposer du Bluetooth, contrôleur accompagné d’un logiciel très performant (souvent le talon d’Achille du Bluetooth), utile en pleine ère des smartphones et autres tablettes, mais aussi d’un UEFI travaillé. Les ASRock P67 Extreme6 et ECS P67H2-A n’ont pas grand-chose à lui envier en équipement, l’ECS flattant l’oeil pour

Il ne fait aucun doute que ces conclusions seront bouleversées dès le mois prochain, après que nous aurons essayé bien plus de cartes H67 et P67. Pour les plus pressés, n’hésitez pas à craquer pour l’une des cartes que nous recommandons ce mois-ci, elles sont déjà proches de la perfection. Si en plus, l’overclocking se décoince un peu et l’UEFI s’améliore encore pour proposer des fonctions complémentaires (réglage du BIOS depuis Windows par exemple), nous aurons vraiment une supergénération de processeurs et de cartes mères pour 2011 !

Marque

Asrock

Asus

ECS

Gigabyte

Intel

Intel

MSI

MSI

Modèle

P67 Extreme6

P8P67 Deluxe

P67H2-A

P67A-UD4

DH67BL

DP67BG

H67MA-E45

P67A-GD65

Chipset

P67

P67

P67 + Hydra200

P67

H67

P67

P67

P67

PCI-Express 2.0

3* 16X (8/8/4) + 2* 1X

3* 16X (8/8/4) + 2* 1X

3* 16X (Hydra : 16/8/8) + 2* 1X

2* 16X (8/8) + 3* 1X

1* 16X + 2* 1X

2* 16X (8/8) + 3* 1X

1* 16X + 3* 1X

2* 16X (8/8) + 3* 1X

PCI

2

2

2

2

1

2

0

2

SATA 6 Gb/s

6

4

2

2

2

2

2

4

SATA 3 Gb/s

4

4

4

4

3

4

4

4 2

eSATA

1

2 (dont 1 alimenté)

2 (dont 1 alimenté)

2 (dont 2 alimenté)

1

1

0

Réseau

2* Gigabit Ethernet

2* Gigabit Ethernet

2* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

1* Gigabit Ethernet

Carte son

HD Audio 7.1 (Realtek ALC 892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC 889)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC 892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC 892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC 892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC 892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC 892)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC 892)

Sortie(s) audio numérique(s)

Optique et coaxiale

Optique et coaxiale

Optique

Optique et coaxiale

Optique

Optique

Optique

Optique et coaxiale

USB 3.0

6 (dont 2 via prise interne)

4 (dont 2 via prise interne)

6 (dont 2 via prise interne)

4 (dont 2 via prise interne)

2

2

2

4 (dont 2 via prise interne)

USB 2.0

12 (dont 8 via prises internes)

12 (dont 4 via prises internes)

14 (dont 8 via prises internes)

14 (dont 6 via prises internes)

14 (dont 8 via prises internes)

14 (dont 6 via prises internes)

12 (dont 4 via prises internes)

10 (dont 2 via prises internes)

Firewire

2 (dont 1 via prise interne)

2 (dont 1 via prise interne)

0

0

0

2 (dont 1 via prise interne)

2 (dont 1 via prise interne)

2 (dont 1 via prise interne)

Prise(s) pour ventilo(s)

6 (dont 2 PWM)

5 (dont 2 PWM)

3 (dont 2 PWM)

4 (dont 2 PWM)

3 (dont 3 PWM)

4 (dont 4 PWM)

4 (dont 1 PWM)

5 (dont 1 PWM)

SLI / CF

Oui / Oui

Oui / Oui

Non (Hydra) / Oui

Oui / Oui

Non / Non

Oui / Oui

Non / Non

Oui / Oui

Divers

Rack de façade 3.5" avec deux prises USB 3.0 (+ support 2.5’’), boutons, afficheur

Bluetooth 2.1 + EDR, rack de façade 3.5" avec deux prises USB 3.0, boutons, afficheur

Rack de façade 3.5" avec deux prises USB 3.0, boutons, afficheur, points de mesure

N/A

Sorties vidéos DVI/ HDMI

Boutons, afficheur, Bluetooth en option

Sorties vidéos VGA/ DVI/HDMI

Boutons, points de mesure

Prix

220 euros

210 euros

260 euros

185 euros

110 euros

200 euros

100 euros

160 euros

50 PC Update


*

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pratique : installation SSD

Préparation, installation, entretien Le guide ultime des SSD Prix, usure, TRIM, alignement de partitions, RAID, le sujet SSD est d’une richesse infinie ! Ce dossier ultracomplet répond à toutes les questions que vous vous posez pour choisir, préparer et installer votre premier Solid State Drive.

Thomas Olivaux

N

ous avons beau parler régulièrement des SSD et de leur utilisation, beaucoup en sont encore à vouloir franchir le pas et à poser des questions par mail (lecteurs@ techage.fr) ou sur le forum (www. techage.fr). Quel SSD acheter ? Quels gains de performances avec deux SSD en RAID 0 ? La dégradation des performances et l’usure sont-elles des mythes ? Comment les combattre ? Comment upgrader en SSD sans formater ? Comment s’en sortir avec de si petites capacités ? Les questions sont très nombreuses ! Ce dossier pratique regroupe tout ce qu’il faut savoir sur les SSD, de leur achat à leur dépannage, en passant par l’installation et l’entretien courant. Pour compliquer un peu les choses, les conseils à suivre pour l’usage d’un SSD varient suivant le scénario d’usage. Que vous utilisiez un SSD seul ou un SSD complété d’un disque dur, que vous privilégiez un SSD seul ou deux SSD en RAID, que vous soyez sous Windows 7, le bon vieux Windows XP ou même Linux, que vous possédiez un SSD avec un contrôleur Indilinx ou SandForce sont des exemples parmi tant d’autres.

52 PC Update


SSD/HDD, que faut-il acheter ? Si nous n’avons pas encore tous franchi le pas du SSD, ce n’est pas tant pour l’immaturité des débuts (usure et baisse de performances dans le temps) que pour leur prix prohibitif. Aujourd’hui, un SSD reste un produit onéreux, mais les tarifs ont suffisamment baissé pour que tout un chacun puisse franchir le pas. A l’heure actuelle, le prix d’appel pour un SSD digne de ce nom (le Corsair Nova) est de 70 euros pour 32 Go (soit un peu moins de 2,20 euros le giga). Dès 95 euros, nous avons des 40 Go SandForce très performants (OCZ Agility II, Corsair Force, soit 2,40 euros le giga). Comparé à des disques durs de 1,5 ou 2 To affichés dans les mêmes eaux, ça semble ridicule, mais considérez le SSD comme un objet dédié à l’amélioration des performances, de la même façon que vous dépensez de l’argent dans un processeur ou une carte graphique. Le SSD n’a pas (encore) vocation à être utilisé seul, il complète généralement un disque dur pour booster la vitesse du système et des applications courantes. Alors, que faut-il acheter ? D’après nos nombreux tests, les SSD que nous recommandons à l’heure actuelle sont basés sur le contrôleur SandForce SF-1200. De nombreux constructeurs s’en servent, c’est aujourd’hui la gamme Agility 2 d’OCZ qui bénéficie du meilleur rapport qualité/prix. Il est également très intéressant car bien distribué et proposé dans de très nombreuses déclinaisons (40, 50, 60, 90, 100, 120, 180, 200, 240, 400 et 480 Go). Faites attention, les nouvelles capacités (60, 90, 120 Go notamment) sont financièrement plus attractives que les anciennes. Par exemple, le 120 Go coûte désormais moins cher que le 100 Go ! Mais au-delà du choix d’un SSD précis, se pose la question de la capacité par rapport à ses besoins.

Les jeux sur le disque dur

Chargement applications RAID SSD

17

RAID SSD + HDD 2 To

16

SSD + HDD 2 To

17

SSD

18

SSD + HDD 500 Mo

17

HDD 2 To

Sur votre disque dur système actuel, quelle capacité est utilisée ? Notamment, combien d’espace occupent les répertoires Windows et Programmes/Program Files ? A moins que vous ne jouiez pas du tout, l’OS et vos programmes s’étendent sur plusieurs centaines de gigaoctets. Il faut se rendre à l’évidence : vous ne pourrez pas tout installer sur votre SSD, à moins que votre budget soit particulièrement

16

SSD

16

RAID SSD + HDD 2 To

17

SSD + HDD 2 To

17

0

10

HDD 500

121

32 0

20

40

60

Boot W7 + applications (s)

37

RAID SSD + HDD 2 To

289

SSD

295

SSD + HDD 2 To

295

SSD + HDD 500 Mo

294

40

20

89

287

42

80

100

120

140

Boot W7 "neuf" (s)

47 30

40

Chargement GTA IV (s)

50

480

485

530

535

540

336

HDD 2 To

44 21

Chargement Metro 2033 (s)

25

RAID SSD

40

HDD 500

24

37

19

SSD + HDD 500 Mo

24

Temps d'installation

18

HDD 2 To

24

25

Chargement jeux RAID SSD

23

920

369

HDD 500 0

200

400

Installation Office 2010 (s)

1260 600

800

1000

1200

1400

Installation W7 (s)

PC Update 53


pratique : installation SSD

important (un SSD de 240 Go, pas forcément suffisant, coûte de 400 à 450 euros). Faute de place, les jeux devront être installés sur un disque dur. Les jeux sont, de loin, les programmes qui occupent le plus d’espace ; de plus, une fois la partie chargée, le SSD ne leur apporte rien tant que le disque dur est assez rapide pour éviter toute saccade en jeu. Lorsque vous utilisez une plateforme de téléchargement telle que Steam, l’installation sur disque dur est d’autant plus indispensable que tous les jeux téléchargés par son biais prennent place dans son répertoire, sans que ça soit réglable par l’utilisateur. Dans vos calculs, prévoyez donc au moins un SSD et un disque dur rapide ; si l’on choisit d’installer les jeux sur le HDD, ce n’est pas pour les retrouver bridés par un vieux tromblon. Si vous possédez déjà un disque de 500 Go à 1 To qui n’est pas hors d’âge, par exemple un Western Digital Caviar Black, vous pouvez le garder. Si vous utilisez, en revanche, un vieux 500 Go de 4 ans d’âge, reléguez-le au stockage de données secondaires et rachetez un disque tout neuf !

Performances réelles Pour vous aider à trancher sur le nombre de SSD et de disques durs à installer dans votre PC, nous avons réalisé une série de mesures qui comparent le temps de chargement et les performances de plusieurs applications et jeux dans différents scénarios d’usage. Comme vous pouvez le constater, utiliser deux SSD en RAID ne sert à rien au quotidien. Nous voyons aussi qu’installer un jeu sur le disque dur n’est quasiment pas plus lent que de le lancer depuis un SSD ; du moins, c’est vrai si le disque utilisé est performant et récent comme notre Hitachi 7K2000, car dans le cas d’un vieux modèle comme le 7K500 500 Go, l’écart SSD/HDD se creuse nettement. Le plus important de tout, nous pouvons constater que, quel que soit le scénario d’usage du SSD, les gains de performances par rapport à un vieux disque dur seul sont très sensibles, même si certains programmes ne sont pas installés dessus, faute de place !

Avant l’installation Ça y est, vous avez franchi le pas, la boîte de votre nouveau SSD est entre vos mains ! Avant d’y loger la moindre donnée, prenons le temps de l’inspecter, de l’installer et de le détecter dans le BIOS.

Déballer le SSD Même si vous n’en avez jamais eu entre les mains, les SSD n’ont rien d’exceptionnel. Comme vous l’avez constaté sur nos nombreuses photos, ce sont des petites boîtes qui ne laissent pas apparaître grand-chose et, pour ne pas annuler la garantie, ne vous avisez pas de les ouvrir. Il existe des SSD aux formats 1,8’’, 2,5’’ et 3,5’’. C’est, de loin, le format 2,5’’ qui est le plus courant. Le SSD que vous venez de sortir de sa boîte est donc probablement du même gabarit qu’un disque dur d’ordinateur portable. Bien que les règles d’usage concernant la manipulation de tout objet électronique restent applicables (se décharger de toute électricité statique avant manipulation), un SSD n’est pas un objet particulièrement fragile. Pas d’électronique apparente, pas de pièces mécaniques, il ne craint pas les petits chocs. Sur l’une de ses tranches, vous découvrez deux prises identiques à tout disque dur SATA : une petite pour la nappe de données, une plus grande pour la prise d’alimentation électrique.

Fixer et brancher un SSD Votre SSD est très probablement au format 2,5’’, mais rares sont les boîtiers qui disposent de pareils emplacements. S’il y en a un, vissez ou glissez le SSD dedans, autrement il est conseillé d’utiliser un adaptateur 2,5’’ vers 3,5’’. Certains SSD sont livrés avec (par exemple : Corsair, Intel (pas OEM), MX-Tech), d’autres non. C’est un accessoire qui peut s’acheter pour quelques euros chez de nombreux

54 PC Update

revendeurs de hardware. A vrai dire, le SSD est si léger que vous pouvez également le visser dans un emplacement 3,5’’ ou 5,25’’ de votre boîtier, en n’utilisant que deux vis d’un seul côté. Pour le brancher, reliez une prise SATA de votre alimentation et utilisez une nappe SATA (normalement livrée avec votre carte mère) pour le lien carte mère/SSD. Bien que ça ne soit pas une obligation, nous vous recommandons de brancher le SSD (disque système) sur la première prise SATA (baptisée 0 ou 1), puis le ou les disque(s) dur(s). Les lecteurs optiques peuvent être relégués sur les dernières prises. Si votre carte mère propose plusieurs contrôleurs de stockage, favorisez le principal, c’est-à-dire celui du chipset. En effet, celui-ci a plus de chances de posséder un pilote compatible avec la fonction TRIM, nous y reviendrons. L’installation dans un portable n’est pas plus compliquée. Il suffit de retirer la batterie, puis d’ouvrir la trappe d’accès au disque dur, de retirer ce dernier (généralement vissé dans une petite cage métallique) et de le remplacer par le SSD. Si jamais votre portable ne prévoit pas que l’on accède au disque dur, c’est nettement plus complexe puisqu’il faut entièrement démonter celui-ci pour trouver où est installé le disque dur (à moins qu’il ne soit caché sous le clavier). Avant d’acheter un SSD pour un notebook, vérifiez si ce dernier utilise des disques de 2,5’’ (cas le plus fréquent) ou un 1,8’’ (certains ultraportables).


Détecter le SSD Dès le premier démarrage, le SSD devrait être détecté par le BIOS de votre PC. Si ce n’est pas le cas, assurez-vous que les branchements sont bons ; si plusieurs périphériques SATA sont branchés et qu’un seul n’est pas reconnu, intervertissez les nappes pour s’assurer que ça n’est pas un problème de port HS sur la carte mère ou de nappe. Si jamais le SSD est branché sur un contrôleur additionnel, cas des contrôleurs SATA 6 Gb/s de nombreuses cartes de dernière génération, assurez-vous que celui-ci est bel et bien activé dans le BIOS. Il arrive, suivant les modèles et firmwares, que certains SSD soient détectés avec des erreurs SMART. Ça n’est pas forcément mauvais signe dans le cas d’un SSD et, si tout semble fonctionner correctement, contentez-vous de désactiver la surveillance SMART dans le BIOS.

Il faut exécuter au moins une fois le WEI (la notation de Windows) afin que Windows détecte et optimise le SSD.

Installer l’OS Comparée à l’installation sur un disque dur, celle d’un OS sur un SSD ne change pas vraiment. Il suffit de suivre quelques règles de bon sens : stockez les données régulièrement modifiées sur un disque dur (par exemple, les répertoires Bureau et Téléchargement), pour minimiser la baisse des performances. Evitez de lancer trop de benchmarks sur votre SSD pour la même raison et évitez de le remplir au-delà de 80 % de sa capacité, pour que les process de wear levelling fonctionnent à la perfection. Sauf anomalie, c’est tout ! Pas besoin de défragmenter votre SSD, pas besoin d’activer le TRIM, pas besoin de tweaker tout un tas de paramètres avancés pour que ça tourne bien !

Un bon départ Si ça n’est pas déjà fait, pensez à régler le mode du contrôleur de stockage dans le BIOS sur AHCI avant d’installer l’OS, car passer d’IDE à AHCI après coup n’est pas toujours évident. Notamment si vous tentez de le faire sous Windows XP ; c’est possible, mais il faut au préalable installer les pilotes du contrôleur AHCI sous Windows, avant de rebooter et de changer de mode. Assurez-vous également, avant de lancer l’installation, que votre SSD est équipé du firmware le plus récent (certains constructeurs imposent un effacement des données à la mise à jour, autant le faire tant qu’il est neuf). Pendant l’installation, prévoyez les pilotes en fonction de votre chipset ! Dans le cas des chipsets AMD et nVidia, débutez avec les pilotes de base de Windows. Pour les plateformes Intel, nous recommandons d’adopter la dernière version des pilotes RST (Rapide Storage Technology). A l’installation, faites une seule partition sur votre SSD et ne touchez pas pour le moment le(s) disque(s) dur(s). Si ces derniers ont déjà des données, débranchez-les pendant l’installation.

mieux les débrancher durant l’installation. Windows 7 est optimisé pour les SSD, désactivant les services adéquats et activant le TRIM pour les SSD compatibles. Toutefois, pour que ça soit vrai, il faut exécuter au moins une fois le WEI (Windows Experience Index, le système de notation Windows) après que vous ayez installé tous vos pilotes, afin que le système se rende compte qu’il y a bel et bien un SSD d’installé.

Alignement de partitions Vous avez peut-être déjà entendu parler d’alignement de partitions dans nos récents dossiers, c’est un sujet qui n’intéressait que les professionnels des bases de données, il y a quelques années, qui devient une problématique pour tout le monde, depuis que les SSD sont arrivés. Les disques durs utilisent une taille de secteur par défaut de 512 octets. Les SSD, eux, sont passés à 4 ko. Lorsque le système écrit des données inférieures à 4 ko, il doit remplir ce bloc entier de 4 ko. Mais si la partition est légèrement décalée, c’est-à-

Spécifique à Windows 7 Windows 7 ne requiert même pas que vous spécifiez de partitions, vous pouvez cliquer sur Suivant à l’étape de sélection du support d’installation et il se débrouille avec l’espace brut disponible. Seven crée alors une partition invisible de 100 Mo dans laquelle il cache des fichiers importants utilisés pour la suite de l’installation et, à l’avenir, en cas de crash majeur. Attention, si vous avez un ou plusieurs disques durs branchés durant l’installation, Windows peut créer sans prévenir cette partition sur un de ceux-ci. Il vaut

Une fois tous les pilotes installez, pensez à exécuter le WEI que Windows comprenne qu’un SSD est installé et déclenche automatiquement les bons réglages.

PC Update 55


pratique : installation SSD

Branchez le SSD sur lequel vous souhaitez créer des partitions alignées dans un PC (quel qu’il soit, mais ne bootez pas dessus, nous supposons qu’il s’agit d’un PC tournant sous XP) et, sous Windows, faites un clic droit sur le Poste de travail, puis cliquez sur Gérer. Dans le Gestionnaire des disques, supprimez toute partition existante sur le SSD et pensez à noter quel numéro de disque il porte. Téléchargez diskpar.exe (un outil Microsoft facile à trouver sur Internet, publié à l’origine dans le ressource kit Windows 2000 Server) et copiez-le à la racine de votre disque système. Ouvrez une fenêtre de commandes et tapez c:\diskpar –i x (x étant le numéro de disque du SSD). Normalement, le listing doit indiquer que le disque en question n’a aucune partition. Si c’est le cas, tapez à présent diskpar –s x (validez), puis répondez Y à la première question posée, puis 128 pour spécifier quel offset de départ (en secteurs). Entrez à présent la taille souhaitée de la partition en mégaoctets (laissez le maximum possible, indiquez si vous souhaitez une seule partition). Fermez la fenêtre de commandes et relancez à présent le Gestionnaire de disques. Faites un clic droit sur votre nouvelle partition et formatez-la en NTFS, en vous assurant que la taille d’unité d’allocation est bien 4096. Une fois que c’est fait, faites un clic droit dessus et activez-la. C’est fini, vous pouvez désormais installer Windows XP sur un SSD, en profitant d’une partition alignée ! Attention durant l’installation à ne pas supprimer cette partition et au moment du formatage, choisissez NTDS (rapide). En ce qui concerne le clonage (sauvegarde) de partitions, il faut également tenir compte de l’alignement, nous en reparlerons un peu plus loin.

Bien qu’il soit avant tout pensé pour les SSD de la marque, le forum d’OCZ est une mine d’or pour se documenter sur le bon usage des SSD (en Anglais).

dire que la partition ne débute pas pile au bon endroit, il se peut que les données à écrire se retrouvent à cheval sur deux secteurs. Du coup, il faut écrire deux secteurs au lieu d’un, c’est nettement plus long. Lorsqu’il s’agissait d’écrire 2 x 512 octets, soit 1 ko, c’était relativement transparent. A présent que ça représente 8 ko, c’est une tout autre histoire ! Concrètement, une partition mal alignée génère d’importants ralentissements et, parfois, un freeze total du PC quelques secondes ! La majorité d’entre vous utilisant Windows 7, aucun problème. Ce système crée par défaut des partitions alignées. Vista également. Mais sous XP, ce n’est pas le cas ! Voici donc comment s’en sortir.

Avec Windows 7, une fois l’OS et les pilotes installés, il n’y a aucune entretien à lancer manuellement sur un SSD. 56 PC Update


Optimisations après installation : Windows 7

Sous Windows 7, nous évoquions le besoin de lancer au moins une fois l’indice de performance (Propriétés système, puis Indice de performance Windows) afin que l’OS détecte la présence d’un SSD et ajuste son fonctionnement en conséquence ; avec SSD, Windows désactive la défragmentation automatique et modifie l’indexation automatique des fichiers, deux facteurs qui pourraient accélérer la réduction des performances. Ces modifications concernent uniquement les SSD, les disques durs restent optimisés. D’autre part, pour maintenir un niveau de performances au top le plus longtemps possible, Windows 7 envoie la commande TRIM aux SSD compatibles (voir encadré spécial TRIM). Il n’y a donc rien à faire soi-même !

Optimisations après installation : Windows Vista Si vous utilisez Windows Vista, il est conseillé de désactiver manuellement la défragmentation et l’indexation sur les partitions du SSD. Pour ce faire, faites un clic droit sur les lecteurs concernés, puis, en bas de l’onglet Général, décochez la case Autoriser l’indexation du contenu des fichiers de ce lecteur en plus des propriétés de fichiers. Puis, dans l’onglet Outils, cliquez sur le bouton Défragmenter mainte-

nant, pour ouvrir la fenêtre du défragmenteur de disque, puis cliquez sur Configurer la planification. Faites en sorte de ne jamais défragmenter vos lecteurs SSD, mais conservez l’optimisation automatique des disques durs.

Optimisations après installation : Windows XP Vu son grand âge, Windows XP ne propose aucune optimisation spécifique aux SSD. A vrai dire, Windows XP ne propose pas beaucoup d’optimisations tout court, ce qui signifie qu’il n’y a pas non plus grand-chose à désactiver pour améliorer l’usage d’un SSD. Comme sous Vista, désactivez l’indexation des fichiers en faisant un clic droit sur le volume du SSD, puis en décochant la case tout en bas de l’onglet Général. XP n’a pas de défragmentation automatique et ne supporte pas le TRIM nativement, il n’y a donc rien à faire de plus. Si vous avez installé Windows Search, remplaçant du Windows Desktop Search, pas besoin d’y toucher.

Gestion d’énergie Après l’installation de Windows et des pilotes, il n’est pas rare d’ajuster des économies d’énergie selon ses goûts. Parmi les réglages


pratique : installation SSD

avancés proposés, il est possible de choisir au bout de combien de temps les disques durs se mettent en veille. Si votre machine n’utilise qu’un seul SSD, choisissez Jamais pour éviter toute perte de temps inutile. En revanche, ce paramètre étant valable pour tous les SSD et HDD du PC, peut-être souhaitez-vous conserver la mise en veille des disques durs.

Organiser les données entre SSD et HDD A moins que vous n’utilisiez qu’un PC muni de SSD, il faut prendre l’habitude d’optimiser le rangement des données entre le SSD et le ou les disque(s) dur(s). En toute logique, Windows (le système d’exploitation) est installé sur le SSD pour profiter au maximum de ses performances. La majorité des logiciels peuvent également prendre place sur le SSD, de nombreux programmes utilitaires du quotidien n’occupent pas beaucoup d’espace et profitent ainsi d’une exécution accélérée (des outils comme Winamp, Winrar, par exemple). En ce qui concerne les jeux, tout dépend du nombre que vous installez simultanément sur votre machine et de la capacité de votre SSD. Si vous êtes un hardcore gamer, il y a fort à parier qu’il n’y aura pas assez d’espace et il vaut mieux les installer sur un disque dur rapide. Il est souhaitable de déplacer les répertoires contenant les données personnelles (Mes documents notamment), le bureau et les téléchargements sur le disque dur. Ce sont des répertoires qui bougent beaucoup avec de nombreux effacements et écritures, il n’y a rien de pire pour détériorer les performances d’un SSD. Enfin, si vous n’avez pas de NAS et que vous stockez vos musiques, films et autres ISO sur votre PC, il faut, bien entendu, les loger sur le disque dur, la vitesse n’ayant ici aucune importance. Nous vous invitons à lire notre dossier pratique dédié à l’optimisation de la place pour les tout petits SSD, publié dans Hardware Magazine n° 50, actuellement en kiosques.

Il est très facile sous Vista et 7 de déplacer les dossiers système, en faisant un clic droit sur ces derniers, dans l’onglet Emplacement.

58 PC Update

Puisqu’un SSD a un temps d’accès identique sur toute sa surface (et incroyablement bas), la défragmentation n’a aucun intérêt côté performances. En revanche, elle peut accélérer l’usure des cellules en multipliant les cycles d’écriture.

A propos du disque dur, si vous n’en utilisez qu’un de forte capacité (1 To ou plus), il est souhaitable d’y faire une première partition dédiée aux jeux et programmes (ceux qui ne tiennent pas sur le SSD). Ainsi, vous utiliserez exclusivement la partie la plus rapide du disque dur pour des applications, la partie la plus lente pour stocker des données.

Gestion de la mémoire virtuelle (Pagefile) Véritable problème pour les utilisateurs de tout petits SSD, le fichier d’échange de Windows géré automatiquement occupe autant d’espace qu’il y a de RAM dans votre PC. Avec de plus en plus de machines entre 6 et 12 Go, c’est très handicapant pour les SSD de 32, 40 ou même 64 Go. Alors, que faire ? - supprimer purement et simplement le fichier d’échange : solution radicale, déconseillée à moins que vous ayez suffisamment de RAM pour ne jamais tout remplir (et donc être certain de ne jamais avoir besoin de mémoire virtuelle). Avant de supprimer totalement le Pagefile, assurez-vous grâce au Gestionnaire des tâches qu’il vous reste toujours de la RAM, même en multitâche intensif. C’est important car, même le Pagefile supprimé, Windows n’hésite pas à en créer un temporaire où bon lui semble pour éviter tout plantage en cas de mémoire saturée. - gérer manuellement le fichier d’échange et lui attribuer une taille fixe plus modeste. C’est la solution la plus sage selon nous, bien que ça occupe tout de même un peu de place sur le SSD. Si votre PC est équipé de 4 Go ou plus, un fichier d’échange de 1 ou 2 Go suffit dans l’immense majorité des cas. - Déplacer le fichier d’échange sur le disque dur. Vu que nous espérons ne jamais utiliser le fichier d’échange, c’est tentant, mais quitte à l’utiliser, pourquoi se passer des performances d’un SSD pour se rabattre sur un bon vieux disque dur ? Bof bof. Pour paramétrer le Pagefile, ouvrez les Propriétés système, puis cliquez sur Paramètres système avancés, puis sur le bouton Paramètres de la section Performances. Affichez ensuite l’onglet Avancé, puis cliquez sur le bouton Modifier de la partie Mémoire virtuelle. Décochez alors la case Gestion automatique du fichier d’échange pour les lecteurs et faites comme vous le souhaitez. Après vos modifications, n’oubliez pas de cliquer sur les boutons Définir, puis OK et enfin, de rebooter pour appliquer les modifications.


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Ces conseils s’appliquent également à l’emplacement de la partition SWAP sous Linux. Les PC avec beaucoup de RAM pourront se contenter d’une petite capacité, à laisser sur le SSD pour maximiser les performances.

Flasher le firmware Les SSD ont beau gagner en maturité, la technologie est encore jeune et régulièrement améliorée. Ça se traduit par la sortie régulière de nouveaux firmware pour la majorité des SSD, firmware qui vient apporter de nouvelles fonctions (parfois aussi importantes que le support du TRIM !), améliore la fiabilité et/ou les performances. Pour connaître la version actuelle de votre firmware, vous pouvez entrer dans le BIOS, celui-ci est généralement indiqué dans le nom du SSD détecté sur le port SATA. L’utilitaire CrystalDiskInfo que nous avons déjà recommandé pour connaître la compatibilité TRIM affiche aussi la version de firmware d’un SSD (et d’un HDD, par la même occasion). Sur le screenshot, vous pouvez constater que l’OCZ Agility que nous utilisons est équipé du Firmware 1.4. Un rapide tour sur le site d’OCZ nous permet de constater que le firmware actuel est le 1.6. Les méthodes d’upgrade de Firmware changent d’une marque à l’autre. Chez certains, c’est un simple utilitaire à lancer sous Windows, pour d’autre il faut booter sous DOS à l’aide d’une disquette ou d’une clé USB. Faites bien attention à lire les guides de mise à niveau proposés par votre fabricant. Vous découvrirez parfois qu’il est impossible de sauter une mise à jour. En continuant sur l’exemple de notre Agility, il n’est pas possible de flasher le 1.6 depuis le 1.4. Il faut faire une première mise à niveau en 1.5 puis flasher en 1.6 Important, il arrive pour certains SSD que la mise à niveau du firmware se traduise par un effacement complet des données qu’il contient. Que ça soit le cas ou non, il est plus prudent de faire un backup complet avant de se lancer. Les capacités des SSD sont suffisamment

petites pour que ça ne soit pas un calvaire, nous avons tous quelques dizaines de giga d’espace libre quelque part. Votre SSD accueillant très probablement le système d’exploitation, il n’est pas possible de se contenter d’un bête copier/coller. Il faut faire une image de votre système, à l’aide de l’utilitaire de sauvegarde intégré si vous êtes sous Windows 7, à l’aide d’un outil tiers vous utilisez un autre OS.

A retenir • Considérer la dépense que représente un SSD comme booster de performances et non comme espace de stockage • Prévoir un disque dur moderne et performant en complément du SSD pour un usage système, sauf si vous avez les moyens de stocker tous vos logiciels sur un gros SSD. • Les gains de performances apportés par deux (ou plus) SSD en RAID sont invisible à l’usage quotidien. • Il n’y a rien de spécial à faire avant d’installer Windows, si ce n’est vérifier que le SSD est équipé du dernier firmware. • Comme pour un disque dur, il est conseillé de passer le contrôleur de stockage en AHCI pour des meilleures performances. • Seul Windows 7 propose des optimisations pour SSD ; pour être sûr qu’elles soient actives, il faut rafraichir l’indice de performances Windows afin que l’OS détecte la présence d’un SSD. • C’est avant tout les cycles d’écriture qui dégradent les performances d’un SSD. Mieux vaut déplacer sur un disque dur classique les répertoires très fréquemment écrit comme le bureau de Windows ou les téléchargements. • Sur un petit SSD, ne pas hésiter à installer les jeux sur un disque dur secondaire. L’écart de performances au lancement est assez faible et vous ne sentirez pas de différence pendant les jeux. • Si vous avez beaucoup de RAM (+ de 4 Go), vous pouvez supprimer ou réduire la capacité du fichier de mémoire virtuelle Pagefile.

• Désactiver la mise en veille prolongée (hibernation) qui occupe un fichier aussi gros qu’il y a de RAM dans votre PC. • La taille des clusters ayant changé entre les disques durs et les SSD (de 512 octets à 4 ko), l’alignement des partitions est primordial pour conserver de bonnes performances. Vista et 7 créent uniquement des partitions alignées, ce n’est pas le cas de XP. • Seul Windows 7 est compatible avec la commande d’entretient TRIM. Sous Vista ou XP, seuls quelques SSD bénéficient de logiciels permettant de faire un travail comparable (Wiper, Intel Toolbox), quand aux SSD non concernés, les performances vont baisser de plus en plus jusqu’à effectuer un Secure Erase. • Effectuer la commande Secure Erase (sur un SSD compatible) permet de retrouver des performances digne d’un SSD neuf. Prix à payer : toutes les données sont effacées. • Pour retrouver des performances top niveau, il est possible de faire un Secure Erase tous les quelques mois (par exemple 6 mois) sans formater grâce à l’outil de sauvegarde intégré à Windows 7. • Il est possible d’upgrader d’un disque dur à un SSD en clonant et sans réinstaller. Dans le cas d’XP, il convient d’utiliser un logiciel moderne qui tient compte de l’alignement des partitions. • Les constructeurs mettent régulièrement à jour le firmware des SSD. Pour plus de fonctions, de sécurité et de performances, suivez ces mises à jour.

PC Update 61


pratique : installation SSD

SSD et clonage

Vous souhaitez migrer vers un SSD sans tout réinstaller ? Vous désirez retrouver des performances dignes d’un SSD neuf sans formater ? C’est possible grâce aux outils de clonage ! Il y a quelques contraintes à respecter, mais rien de bien incroyable. Comme nous l’avons expliqué un peu plus tôt, il est indispensable de faire attention à l’alignement des partitions pour éviter une chute importante des performances et notamment des blocages durant plusieurs secondes. Si vous migrez depuis Windows XP vers un SSD, l’outil de clonage que vous utilisez doit être capable d’aligner les partitions. Parmi les plus célèbres, nous recommandons Acronis True Image Home (100 euros) et Acronis Disk Director (40 euros) Home qui, dans leurs versions 2011 et 11, sont optimisés pour les SSD avec des mécanismes d’alignement automatique. Si vous ne souhaitez pas dépenser cet argent, il est possible de s’en sortir gratuitement, mais c’est plus compliqué. A ce sujet, nous vous invitons à lire notre dossier spécial migration et clonage publié dans XXX n° xx.

De 7 à 7 Si vous désirez cloner de Windows 7 vers Windows 7, pour réinitialiser les performances d’usine de votre SSD avec un Secure Erase après de longs mois d’utilisation, c’est facile et réalisable avec l’outil intégré à Windows ! Voici comment créer une image de votre installation, une clé USB bootable avec cette dernière et comment la restaurer, que vous soyez en disque simple ou en RAID ! Ouvrez le Panneau de configuration et cliquez sur Sauvegarder et restaurer. Dans la fenêtre qui s’ouvre, cliquez en haut à gauche sur Créer une image système. Une autre fenêtre apparaît, demandant après quelques secondes de recherche où vous souhaitez sauvegarder votre image, choisissez le disque dur (en vous assurant qu’il a assez d’espace pour contenir l’intégralité de votre SSD). Cliquez sur Suivant et sélectionnez les partitions à sauvegarder ; ici, choisissez la partition système (C :) du SSD, mais également la petite partition de 100 Mo baptisée System Reserved. Cliquez sur Suivant et lancez la création de l’image. Après cette opération longue de plusieurs minutes, l’assistant vous propose de créer un CD de boot qui permettra de restaurer l’image, faites-le si un graveur est présent dans votre PC. Pour restaurer votre PC après l’entretien ou le remplacement du SSD, vous pouvez démarrer l’assistant de récupération d’image depuis le CD, mais comme nous sommes de moins en moins à fonctionner avec des médias optiques, voici comment créer une clé USB bootable de restauration. La clé en question n’a pas besoin d’être de grande taille, une vieille 512 Mo suffit. Branchez la clé et ouvrez une fenêtre de commandes. Tapez diskpart et validez. La procédure qui suit est la même que celle que nous vous avions

62 PC Update

déjà proposée pour créer une clé USB d’installation Windows, si ce n’est que nous n’allons pas loger les mêmes fichiers de démarrage cette fois-ci. Une fois dans diskpart, tapez list disk et validez. Frappez ensuite select disc x (ou x correspond à votre clé USB, apparue dans la liste). Tapez ensuite clean et validez pour effacer toutes les données et partitions de cette dernière. Continuez en frappant create partition primary (validez), puis format fs=ntfs quick (validez). Tapez ensuite active (validez), puis list volume (validez), pour connaître la nouvelle lettre de lecteur de votre clé. Tapez enfin exit et validez pour quitter diskpart. Insérez dans le lecteur CD le CD gravé précédemment et copiez tous les fichiers sur la clé (il y a un fichier bootmgr et deux répertoires boot et sources). Si vous êtes en RAID, copiez également sur la clé le répertoire contenant le pilote du contrôleur de stockage RAID. Si vous n’avez pas de lecteur optique et que vous n’avez pas créé le CD de récupération, voici comment vous en sortir. Dans une fenêtre de commandes, après les opérations de diskpart citées précédemment, tapez mkdir x:\boot x:\sources et validez (remplacez x par la lettre de lecteur de votre clé USB). Déplacez-vous ensuite en frappant cd c:\recovery (validez). Dans ce répertoire qui semble vide, tapez dir /a:sh pour faire apparaître le GUID de votre ordinateur (une longue série de chiffres et lettres). Rentrez à présent dans ce sous-répertoire en frappant cd suivi de votre GUID (il suffit de taper les deux ou trois premiers caractères et de compléter automatiquement la suite en utilisant la touche tabulation). Tapez à présent xcopy /H boot.sdi x:\boot (remplacez x par la lettre de votre clé USB !). De même, tapez à présent xcopy /H Winre.wim x:\sources\boot.wim et validez (tapez F durant la copie lorsque vous êtes sollicité). Poursuivez en frappant xcopy /H c:\windows\boot\dvd\ pcat\bcd x:\boot (validez), puis xcopy /H c:\windows\boot\dvd\pcat\fr-FR\ bootfix.bin x:\boot (remplacez fr-FR par la langue de votre Windows si ce n’est pas le français, validez) et enfin xcopy /H c:\windows\boot\pcat\bootmgr x:\ (validez). Une fois tous ces fichiers copiés manuellement, terminez en tapant attrib –r –s –h /s x:\ et fermez la fenêtre de commandes. Votre clé USB est bootable, comme si vous aviez copié les fichiers du CD de restauration ! Vous pouvez à présent, quand vous le souhaitez, restaurer votre système en bootant depuis la clé USB et en spécifiant les pilotes nécessaires, puis l’image sauvegardée sur le disque dur. L’assistant propose à un moment de formater et de repartitionner, décochez cette case avec un SSD. Validez, puis patientez le temps nécessaire à l’opération.


Entretien et dépannage Entretenir son SSD manuellement

TRIM, qu’est-ce que c’est ? L’érosion des performances d’un SSD est essentiellement liée au fait que le contrôleur du SSD et l’OS ne se disent pas tout. Un fichier que vous supprimez est effectivement retiré de la table d’allocation, mais pas physiquement des puces mémoire du SSD, si bien que si ce dernier est plein et qu’il vient à réécrire sur les mêmes secteurs, il doit au préalable prendre le temps d’effacer ce qui y était. La commande TRIM règle ce problème, en faisant directement effacer les cellules de mémoire concernées lorsqu’un fichier est supprimé. Grâce à TRIM, les performances restent d’un très haut niveau des mois et des mois durant. Pour utiliser TRIM, il faut que le système et les pilotes soient compatibles, ainsi que le SSD. Il faut également que le contrôleur de stockage soit en mode AHCI (pour que ça puisse fonctionner en mode IDE, il faut exclusivement utiliser le pilote d’origine Windows et ne pas installer les pilotes Intel ou d’autres constructeurs). Windows 7 est compatible TRIM, Linux aussi depuis le noyau 2.6.33, c’est tout ! Nous verrons qu’il est tout de même possible d’entretenir un SSD sous XP ou Vista à l’aide des logiciels adéquats.

Vérifier le fonctionnement de TRIM Pour savoir si votre SSD est compatible TRIM, lancez l’utilitaire gratuit CrystalDiskInfo (crystalmark.info). TRIM doit apparaître en noir dans la ligne Supported Features. Pour les SSD les plus anciens, non compatibles, vérifiez chez le constructeur s’il n’existe pas de nouveaux firmwares. Le support du TRIM a peut-être été ajouté ! Windows 7 active automatiquement le TRIM en présence d’un SSD. Pour le vérifier, tapez Win+R, puis cmd et validez. Dans la fenêtre de commandes, tapez fsutil.exe behavior query DisableDeleteNotify, puis tapez sur Entrer. La réponse doit être 0 ; si ce n’est pas le cas, forcez-le en tapant fsutil.exe behavior set DisableDeleteNotify 0. Enfin, pour être certain que ça fonctionne, le pilote du contrôleur AHCI doit être compatible TRIM, ce qui est désormais le cas de tous les principaux. Nous évoquions durant longtemps l’incompatibilité du TRIM avec les volumes RAID, mais Intel a mis à jour ses drivers il y a quelques mois pour corriger ce manque, mais ça ne fonctionne toujours pas d’après nos essais.

Si vous n’utilisez pas Windows 7, ou un contrôleur dont le pilote est incompatible avec TRIM, il est parfois possible d’effectuer un entretien manuel de son SSD. OCZ propose le célèbre outil GC_Tool (plus connu sous son ancien nom Wiper), qui s’installe sous XP ou Vista, mais celui-ci ne prend en charge que les SSD à base de contrôleurs Indilinx, c’est-àdire les Vertex et Agility de première série, ainsi que les Vertex Turbo et Solid V2. Intel propose de télécharger sa SSD Toolbox qui contient SSD Optimizer pour lancer TRIM manuellement ou planifier son exécution sur un OS incompatible. Mais sorti de ces belles exceptions, il n’est hélas pas possible d’entretenir son SSD sur un OS qui ne gère pas TRIM. Ne souhaitez-vous pas upgrader vers Windows 7 ? Sous Linux, le noyau 2.6.33 supporte le TRIM, mais aucune gestion automatique n’est proposée. Téléchargez et installez l’outil hdparm qui permet d’effectuer tout un tas d’opérations sur les disques, comme la gestion acoustique AAM, ou l’exécution du TRIM. OCZ propose, d’ailleurs, sur son site un script d’automatisation de cette tâche baptisé wiper.sh. Il requiert au moins hdparm 9.25 installé.

Secure Erase Secure Erase est une fonction qui permet d’effacer totalement toutes les données d’un disque dur ou d’un SSD, en remettant bien à zéro chaque secteur, chaque cellule. Au-delà de l’aspect confidentialité des données pour lequel ça a été imaginé, c’est un moyen pour les SSD de retrouver des performances dignes d’un modèle tout neuf, sorti de sa boîte ! C’est donc une opération à effectuer si vous achetez un SSD d’occasion ou tous les quelques mois si votre SSD n’est pas compatible TRIM (nous avons vu qu’il était aisé de faire une image de son système avec un SSD, l’opération n’est donc pas si longe et périlleuse que ça). Attention, Secure Erase efface tout le contenu du disque/SSD sans retour en arrière possible ! Le meilleur outil pour réaliser un Secure Erase est l’exécutable DOS baptisé HDD Erase. Assez ancien, il ne peut être utilisé qu’en mode IDE et non AHCI. Pour que votre SSD soit détecté, il faut passer le contrôleur en IDE (ou compatible) et débrancher le SSD, ensuite, booter sous DOS (avec une clé USB bootable, idéalement), puis brancher à chaud le SSD sur une des quatre premières prises, exécuter enfin HDD Erase et votre SSD sera reconnu comme un bon vieux disque IDE (primary/secondary master/slave suivant que vous le branchiez sur la prise 0/1/2/3). Il ne vous reste plus qu’à sélectionner le SSD et à lancer l’effacement des données. Plus de détails sur cette opération dans nos magazines xxx et xxx. Précisons que certains SSD, majoritairement les plus anciens, ne sont pas reconnus sous HDD Erase.

Si vous ne souhaitez pas vous embetter à créer une clé USB bootable sous DOS, HDD Erase 4.0 fait partie d’Ultimate Boot CD.

PC Update 63


pratique : GPGPU

Traitement audio, vidéo et photo, rendu 3D, calcul mathématique…

Exploiter la puissance de votre carte graphique avec le GPGPU

Le GPGPU exploite la puissance de calcul des cartes graphiques pour d’autres tâches que la 3D. Comment ça marche ? Quelles applications sont compatibles ? Quel est l’impact de la rapidité du GPU ? Un gros CPU peut-il faire mieux ?

D Théoriquement, plus le GPU est puissant et plus les applications compatibles GPGPU en profitent. En pratique, ce n’est pas forcément le cas et cela dépend de la qualité de programmation des logiciels. 64 PC Update

Jeremy Panzetta

’ordinaire utilisées pour la 3D, les cartes graphiques sont aussi capables d’effectuer d’autres types de calculs, à la place ou en association avec le processeur, afin d’accélérer les applications dont les calculs peuvent en tirer profit et booster les performances. C’est ce que l’on nomme le General Purpose computing on Graphics Processing Units, ou plus simplement GPGPU. Introduit au grand public sur les GeForce 5000 grâce aux shaders, sans trop de succès car ardu au niveau de la programmation, ce procédé a longtemps été réservé à des solutions extrêmement chères, mais est devenu accessible à tous, y compris sur des GPU bon marché. Pourquoi un GPU est-il avantageux face à un CPU ? Car ce sont des processeurs pouvant exécuter une plus petite action un très grand nombre de fois en parallèle, alors que les CPU sont mieux optimisés pour réaliser de longs et complexes calculs en série. Pour vous donner un ordre d’idées, la compression d’un flux vidéo peut aller jusqu’à huit fois plus vite avec une carte graphique qu’avec un CPU haut de gamme. Un gain de temps précieux qui peut naturellement s’appliquer à de nombreuses autres activités. Dans le domaine professionnel, le GPGPU, représenté par exemple par les supercalculateurs Tesla de nVidia, s’applique à des domaines comme la production vidéo, l’astrophysique, la chimie et la biologie par modélisation numérique, la mécanique des fluides numérique, les interférences électromagnétiques, l’analyse sismique ou encore la finance. Pour le grand public, les usages sont aussi assez vastes et concernent le traitement vidéo, audio et photo, le rendu 3D/Ray tracing, la récupération de mots de passe, ou encore le calcul scientifique communautaire. Pour qu’une application puisse exploiter la puissance d’un GPU, elle doit être optimisée pour du calcul parallèle et développée à partir d’une interface de programmation (API) compatible avec l’architecture GPGPU de la carte graphique. Il existe plusieurs API, à commencer par celles de nVidia et de ATI nommées respectivement CUDA et STREAM. On peut également citer l’OpenCL créé par le Khronos Group, ou encore DirectCompute de Microsoft, intégré à Vista et Seven et qui fait partie de DirectX. Une application CUDA ne peut fonctionner qu’avec des cartes graphiques nVidia, il en est de même pour le STREAM et les Radeon, alors qu’un programme OpenCL ou DirectCompute sera compatible avec les GPU des deux constructeurs.


Analyse des performances GPGPU Nous avons concentré nos tests sur le traitement vidéo, et plus particulièrement l’encodage, une des activités GPGPU les plus répandues pour le grand public. Les deux applications Cyberlink MediaShow Espresso et Arcsoft MediaConverter 7 exploitent CUDA et STREAM, et sont donc compatibles aussi bien avec des GeForce que des Radeon. Nous les avons comparées à deux autres solutions dédiées à CUDA et STREAM, l’outil officiel de nVidia Badaboom et celui d’AMD avec l’Avivo Video Converter. Comme vous pouvez le constater sur nos graphiques de benchs, les programmes ne réagissent pas de la même manière en GPGPU. Alors que l’on observe une amélioration logique des temps de compression entre une GTX260 et une GT220/240 sous MediaConverter 7, c’est l’inverse qui se produit sous MediaShow Espresso ou Badaboom. D’un autre côté, le gain entre une GTX260 et une GTX460 est bien plus important sous MediaEspresso que sous MediaConverter 7, où il est assez faible lorsqu’on conserve une résolution HD. On remarque également qu’il n’y a pas forcément de progression entre deux GPU d’une même série. Ainsi, une GTX470 affiche les mêmes scores qu’une GTX460 sous MediaEspresso et il en est de même entre la GT220 et la GT240. Cela signifie, au passage, que l’overclocking d’un GPU n’apportera rien sous ce programme. Ce sera également le cas avec une configuration multiGPU SLI, qui pourra néanmoins servir, selon le support de l’application, à lancer deux encodages simultanés avec deux GPU. Une autre mauvaise surprise vient des performances GPGPU des Radeon sous MediaConverter 7. Quelle que soit la génération du GPU, les scores sont exactement les mêmes. Ce programme est fortement dépendant de la puissance processeur, à tel point que l’association d’un gros CPU comme le Phenom II X6 1100T et d’une petite carte graphique GT220 pénalise beaucoup les temps de compression face au CPU seul. Pour constater un gain, il faut coupler le Phenom à un GPU bien plus rapide, comme la GTX460. Sous MediaEspresso, le processeur impacte moins la vitesse de compression avec un petit GPU, et pas du tout avec une grosse carte graphique. Badaboom n’est lui aussi pas dépendant du CPU, à l’inverse d’Avivo Video Converter qui est particulièrement décevant. Cet outil donne exactement les mêmes scores quel que soit le GPU, le seul moyen de les réduire est de passer par un meilleur CPU. A croire donc que le STREAM AMD ne sert à rien dans ce logiciel et MediaConverter 7. Si l’on compare ensuite une conversion purement CPU face au GPU, lorsque l’application est correctement optimisée, l’usage d’un GPU même d’entrée de gamme est avantageux et finalise les conversions plus rapidement qu’un processeur à six coeurs comme notre Phenom, surtout en conservant une résolution HD. Qu’en est-il de la qualité des vidéos converties ? Si le rendu est à peu de chose près identique entre une compression purement CPU et CUDA, l’usage de STREAM donne des vidéos plus lissées perdant beaucoup de détails. Une fois de plus, ce constat n’est donc pas à la faveur d’AMD, qui semble avoir de nettes optimisations à apporter, ou à mieux travailler

avec les développeurs de logiciels. Mais il y a peu de chance que cela s’arrange, car nous avions tiré cette conclusion il y a plus d’un an. Nous n’avons néanmoins pas retrouvé cette différence qualitative pour d’autres activités, telles que la conversion audio ou le traitement d’image. Précisons également que les encodages avec ces applications, que ce soit à partir du CPU ou en GPGPU, ne permettent pas d’atteindre la qualité d’image d’une compression CPU effectuée avec le codec x264 sous des logiciels comme MeGUI ou MediaCoder. Notamment car elles ne peuvent pas effectuer plusieurs passes d’encodage, pourtant très bénéfiques au rendu final, ou exploiter les fonctions avancées du codec x264. Si cela n’a pas beaucoup d’importance pour une conversion à destination d’un baladeur à la petite surface d’affichage, il en sera autrement pour sauvegarder ses Blu-Ray discs dans un MKVHD. Nous avons enfin utilisé un dernier benchmark nommé DirectCompute & OpenCL 0.45, afin de juger la puissance GPGPU des cartes graphiques sous les API du même nom. Les résultats sont à prendre avec des pincettes, notamment car les GPU nVidia semblent relativement à la traîne face à ceux d’AMD, mais ce benchmark met très bien en évidence le gain apporté par des GPU de plus en plus puissants. Un GPU overclocké est alors capable d’obtenir un meilleur score, au même titre qu’une configuration multiGPU. Ces tests et les autres essais que nous avons effectués dans d’autres domaines d’activité nous permettent d’établir plusieurs conclusions. Bien que l’API exploitée puisse être la même entre deux programmes, ils ne se valent pas forcément en termes de performances GPGPU. Les GPU peuvent ensuite être plus ou moins rapides selon l’API exploitée. Force est de constater aussi que lorsque les applications sont correctement optimisées, un GPU même pas cher peut effectivement être plus rapide pour des calculs parallèles qu’un CPU haut de gamme. Certains programmes profitent, par ailleurs, beaucoup plus de la puissance processeur que d’autres. Cela peut être avantageux pour booster encore plus les performances, mais un des atouts du GPGPU est aussi de pouvoir libérer l’occupation CPU, afin d’utiliser sa machine pour d’autres tâches simultanées. L’idéal reste donc d’associer à la fois un gros CPU et un gros GPU, pour atteindre les meilleures performances possibles.

Les applications GPGPU

CUDA et STREAM sont les API GPGPU de nVidia et AMD.

Afin de vous faciliter la tâche et de vous éviter des heures de recherche sur le Net, voici une liste non exhaustive d’applications compatibles GPGPU. Il existe pour le moment bien plus de programmes compatibles CUDA que STREAM, une situation qui devrait progressivement changer grâce aux API OpenCL et DirectCompute de plus en plus utilisées.

PC Update 65


pratique : GPGPU

A l’image de Cyberlink MediaEspresso, il existe une multitude d’applications dédiées à la conversion vidéo et compatibles GPGPU.

1 : Traitement vidéo et audio Le traitement vidéo est l’activité pour laquelle il existe le plus d’applications GPGPU. Toutes les cartes graphiques intègrent déjà un moteur vidéo décodant les codecs MPEG-2, h.264, VC-1 dans des applications de lecture comme PowerDVD ou à partir de codecs compatibles, et elles peuvent donc aussi servir pour de la compression, dont nous avons longuement parlé précédemment, que ce soit au sein d’une application dédiée à l’encodage, dans des logiciels de création de médias vidéo, ou dans des outils de backup DVD et Blu-Ray. L’édition vidéo peut également être assistée par le GPU dans les studios de montage. Vous bénéficierez alors d’une prévisualisation plus rapide, d’une exportation des projets accélérée et d’effets et autres transitions calculés en temps réel dans la time line. Au même titre que la vidéo, le traitement audio profite du GPGPU, à partir des mêmes applications de conversion vidéo, d’outils dédiés comme il en existe pour des compressions FLAC, ou encore via certains plugins fonctionnant avec des logiciels VST, comme Cubase ou Audacity. Encodage vidéo : • Cyberlink MediaEspresso 6 (32 euros, CUDA et STREAM) : convertisseur vidéo à destination de tout type de supports. Le programme ne fonctionne pas bien pour le moment avec les Radeon, sur lesquelles il n’est pas possible d’activer à la fois la décompression et la compression GPU. • Arcsoft MediaConverter 7 (40 dollars, CUDA et STREAM) : alternative équivalant à MediaEspresso, qui propose en plus l’encodage audio et la conversion vidéo en 3D stéréoscopique. • Badaboom (22 euros, CUDA) : convertisseur vidéo officiel de nVidia. Ne fonctionne pas encore avec les GeForce GTX4xx et GTX5xx. • Avivo Video Converter (gratuit, STREAM) : convertisseur vidéo officiel d’AMD intégré aux pilotes Catalyst. • MediaCoder (gratuit, CUDA) : convertisseur vidéo aux fonctions bien plus avancées que les précédentes solutions.

De nombreux plugins GPGPU sont disponibles pour des applications de modélisation et d’animation 3D, comme 3ds Max ou Maya.

• Logiciels DVDFab (CUDA) : la majorité des logiciels développés par DVDFab sont compatibles avec les GeForce pour l’encodage vidéo (DVD Ripper, Blu-Ray Ripper, Video Converter). Studio de montage • Adobe Premiere Pro CS5 (1 000 euros, CUDA) : presque incontournable pour les amateurs avertis de montage vidéo, Premiere CS5 supporte certains GPU nVidia afin d’assister le rendu en temps réel de la time line et son encodage. Un hack, que nous avons détaillé dans un des cas pratiques de PC Update n° 50, permet d’exploiter le programme avec d’autres GeForce que les GTX285 et GTX470. • Cyberlink PowerDirector 9 (70 et 90 euros, CUDA et STREAM) : studio de montage à destination du grand public et assisté par GPU pour l’encodage, la prévisualisation et l’application d’effets en temps réel. • Corel VideoStudio Pro X3 (90 euros, CUDA et STREAM) : alternative à PowerDirector 9. • Super Loiloscope (80 euros, CUDA) : éditeur photo et studio de montage très accessible pour les débutants. Accélère la décompression et la compression vidéo avec les GeForce. • Sony Vegas Movie Studio HD Platinum et Vegas Pro 10 (65 et 545 euros, CUDA) : versions grand public et professionnelle des studios de montage Sony qui exploitent les GeForce pour l’encodage h-264. • VirtualDub (gratuit) : ce célèbre outil d’édition vidéo exploite dorénavant l’accélération GPU pour certains filtres d’optimisation d’image. Encodage audio • FlaCuda (gratuit, CUDA) : outil de conversion audio vers le format FLAC. • FLACCL (gratuit, OpenCL) : le même outil mais basé sur OpenCL. Plugins audio VST : • Reverberate LE (gratuit CUDA) : égaliseur et reverb à convolution. • Filtrate LE (gratuit CUDA) : égaliseur 5 bandes. • Nebula 3 Free et Pro (119 euros CUDA) : égaliseur, compresseur, reverb et multiples effets audio.

2 : Traitement photo Sous les applications photo, le GPU peut servir à accélérer diverses fonctionnalités comme, par exemple, la mise à l’échelle, le zoom, la rotation, la correction des couleurs ou du contraste, les effets spéciaux, et peut apporter une meilleure réactivité générale.

Musemage est un éditeur photo basé sur l’accélération GPU.

66 PC Update

• Photoshop CS5 (1 000 euros, OpenGL) : compatible GeForce et Radeon, l’application exploite le GPU pour le rendu 3D en Ray tracing et de certains effets (zoom, rognage, couleurs…) et aussi pour fluidifier l’interface. • JPEG2000 Encoder (gratuit, CUDA) : pour encoder des images BMP au format JPEG2000 avec une GeForce. • FastPictureViewer (40 dollars, Direct3D) : outil de visualisation photo avancé. • HDR Expose (150 dollars, OpenGL) : création d’images HDR avec zoom et défilement assistés par GPU. L’application est déclinée en un plugin compatible Photoshop.


PDF, RAR, ZIP, DOC, XLS, les outils de recherche de mots de passe pour ce type de fichiers savent aussi exploiter le GPU.

Vous participez à des projets de calcul distribué comme Folding@home ? Votre GPU vous permettra de calculer beaucoup plus de séquences en un temps donné.

• Musemage (100 dollars, OpenGL) : éditeur photo entièrement accéléré par le GPU. • Beauty Box (99 dollars, CUDA) : plugin Photoshop de retouche des visages et de la peau. • DenoiseMyImage (15 euros, CUDA, STREAM) : logiciel et plugin Photoshop pour supprimer le bruit d’une image.

• Indigo Renderer (595 euros, OpenCL) : plugin de rendu physique (SketchUp, Blender, 3ds Max, Maya…). Ne fonctionne qu’avec le GeForce pour le moment. • ratGPU (gratuit, OpenCL) : rendu Ray tracing pour 3ds Max. • Ruins 3.5 et Slit 1.0 (400 dollars, CUDA) : plugins de rendu physique pour Maya.

3 : Rendu/Ray tracing

4 : Calcul distribué

Le GPGPU est très intéressant sous des logiciels de modélisation, d’animation et de rendu 3D, comme 3ds Max ou Maya. L’application d’effets physiques, de lumières, de caméras et le rendu général du projet sont exécutés bien plus rapidement qu’avec un processeur. Pour le moment, vous pouvez principalement en profiter à l’aide de divers plugins. • Octane Render (100 euros, CUDA) : application et plugin de rendu physique (Maya, 3ds Max, Blender…). • Arion (à partir de 795 euros, CUDA) : application et plugin de rendu physique (3ds Max, Cinema 4D, Maya, LightWave…). • LuxRender (gratuit, OpenCL) : application et plugin de rendu physique (3ds Max, Cinema 4D, Maya, LightWave…).

Le GPGPU s’applique aux projets de calcul distribué (encore appelé calcul réparti ou partagé). Le but est de profiter de la puissance de calcul de millions d’ordinateurs à travers le monde, à des fins de recherches mathématiques, informatiques ou scientifiques. • Folding@home (gratuit, CUDA et STREAM) : calcul distribué qui étudie les protéines. • MilkyWay@home (gratuit, CUDA, STREAM, OpenCL) : calcul distribué pour générer un modèle en trois dimensions de la voie lactée. • Seti@home (gratuit, CUDA, STREAM, OpenCL) : calcul distribué pour la détection de la vie intelligente non terrestre. • GPUGRID (gratuit, CUDA) : calcul distribué pour simulation moléculaire.

Media Converter 7 (secondes, le plus bas est meilleur)

MediaShow Espresso 5.5 (secondes, le plus bas est meilleur) Ahtlon II X4 630 + GTX460

196 197

Phenom II X6 1100T + GTX460

196 197

GTX460

196 197

165

Phenom II X6 1100T + GTX460

137

Phenom II X6 1100T

147

Phenom II X6 1100T + HD5670

148

HD5870

232

342

401 359

HD4870

199 233

HD6850

360

200

HD5870

358 359

199

HD5550

GT220

249 250

215

Phenom II X6 1100T

306 306

GTX260

0

100

200

1080p vers iPhone

300

334

GTX260

335

400

500

600

100

MediaShow Espresso 5.5 et MediaEspresso 6 ne fonctionnent pas correctement avec les Radeon, ce qui explique l’absence de scores sur ces GPU.

3802 2294

200

300

1080p vers iPhone

HD5670

1932

HD4870

2279 1695 1523

422 423 435

GTX260

448 681

GT240

168 263,6

452

567

400

3514

2511

192 237,7

GT220

509

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

604 500

600

700

700

1080p vers 720p

1339

HD5550

422

358 0

GTX460

421

351

Athlon II X2 255

628

421

345

GT220

422 332

Athlon II X2 255

GTX460

GT240

269

Ahtlon II X4 630

358

HD5670

306

1339

391 200

10580

4146

GTX470

247

206 140

GT240

Ahtlon II X4 630 + GT220

11240

5060

HD6850

214

Ahtlon II X4 630

Ahtlon II X4 630 + GT220

DirectCompute & OpenCL 0.45 (points, le plus haut est meilleur)

179

193

Phenom II X6 1100T + GT220

218

199 232

Phenom II X6 1100T + GT220

115 134

Ahtlon II X4 630 + GTX460

196 198

GTX470 Core i7‐980X

Core i7‐980X

DirectCompute

OpenCL

1080p vers 720p

Le MediaConverter 7 d’Arcsoft réagit très bizarrement en GPGPU et n’est pas très efficace. Comme sur MediaShow, notre vidéo de test était au format M2TS en h.264 et 1080p et d’une durée de 10 min.

Les différences de performances entre les GPU Radeon et GeForce nous paraissent exagérées sous ce benchmark, mais il met bien en exergue le gain avec des GPU de plus en plus puissants.

A retenir • Une application doit être spécialement développée pour le calcul parallèle, afin de fonctionner en GPGPU. • Il existe plusieurs API GPGPU. CUDA est dédié aux cartes graphiques nVidia, STREAM aux Radeon AMD. OpenCL et DirectCompute fonctionnent, quant à eux, chez les deux constructeurs. • Les performances GPGPU sont très dépendantes de la qualité de programmation de l’application. • Lorsque le programme est bien optimisé, un GPU d’entrée de gamme est capable d’effectuer des calculs plus rapidement qu’un gros CPU.

PC Update 67


pratique : écrans de rêve

Des écrans de rêve Quel est le meilleur système d’affichage pour jouer ?

Le jeu multi-écran, qui a longtemps été un rêve totalement utopique, est désormais envisageable tant chez AMD que nVidia, sans trop rogner sur la qualité d’image. Contraintes techniques, performances, du triple 23 réaliste au triple 27 pour se faire du mal, sans oublier la comparaison avec un 30’’, ce dossier fera baver tout gamer qui se respecte.

J

Pour l’immersion dans les jeux vidéo, trois écrans 23’’ sont plus efficaces qu’un seul 30’’. 68 PC Update

Benjamin Bouix

ouer en multi-écran, c’est le pied. Même les plus réticents à la rédaction ont retourné leur veste après avoir essayé d’euxmêmes. Les opposants au multi-écran vous crieront que c’est un champ de vision trop étalé, que les bordures sont gênantes, qu’il faut une puissance graphique monstrueuse, que ça n’est utile que dans de rares jeux. Les arguments ne manquent pas. Cela dit, à part la puissance GPU qui doit être conséquente, comme nous le verrons par la suite, les quelques contraintes du multi-écran laissent vite la place à une claque visuelle. Naturellement, l’oeil va se fixer sur l’écran central. Autour de celui-ci viennent se greffer deux écrans latéraux, qui forment un angle légèrement fermé et qui doivent être considérés comme des accessoires. En effet, ils ne sont là que pour étendre l’affichage et afficher des détails qui sont exploités différemment selon les jeux. Dans un jeu de course comme Dirt 2, par exemple, les deux écrans latéraux permettent d’afficher une partie de la route juste derrière votre véhicule. De la sorte, si un adversaire tente de vous doubler, vous le verrez tout de suite et pourrez lui barrer la route. Mais pour cela, la vision doit être assez éloignée de la voiture. Si vous conduisez plus rapproché ou carrément en mode cockpit, alors les deux écrans n’affichent aucune information utile, mais ils font tout de même leur effet. Car bien que les gradins, le public ou les arbres aux alentours ne soient d’aucune utilité, ils décuplent la sensation de vitesse et de confinement. C’est particulièrement vrai sur une spéciale sur une route sinueuse et étroite. Vous vous sentez enfermé, avec en prime une impression de vitesse extrême grâce au paysage défilant de part et d’autre de votre écran central. Pour un FPS ou un MMO, les deux écrans latéraux augmentent considérablement le champ de vision. Si vous ne tournez presque jamais la tête pour voir à droite ou à gauche, cette étendue sert à repérer plus vite un ennemi qui arrive par vos flancs. En réseau, c’est un avantage incontestable. Et lors des phases d’inactivité d’un MMO, vous pourrez éparpiller vos diverses fenêtres. Le multi-écran, c’est donc le pied, au risque de se répéter ! En revanche, n’escomptez pas tirer parti de vos deux écrans supplémentaires sur le bureau, ils sont bien trop loin de votre champ de vision utile et vous aurez donc besoin de tourner la tête. Aussi, sur trois écrans 23’’, vous n’utiliserez en réalité que la surface de deux écrans, les bords extérieurs des écrans latéraux ne vous serviront


que très occasionnellement pour des widgets, un lecteur audio ou une autre application de fond que l’on réduit ou recouvre bien souvent par manque de place. Nous avons testé les MD230 X3 de Samsung (bien sûr, n’importe quelle triplette d’écrans 1080p fait l’affaire), ainsi qu’un trio de Dell U2711 pour rêver un peu et un Dell U3011, histoire de voir ce que le top du monoécran peut apporter. Bien sûr, 600 euros d’écrans, au minimum à investir, c’est une somme mais pas totalement irréaliste. Comment bénéficier du multi-écran en jeu et quelle puissance nécessite ce genre de configuration.

D.I.Y. Vous rêvez de profiter du surround gaming mais ne savez pas comment vous y prendre ? C’est heureusement possible avec un budget relativement serré. Si vous êtes en SLI, c’est même simplissime puisqu’une immense majorité des écrans intègre des prises DVI. Et même s’il s’agit d’un vieil écran en VGA, vous trouverez bien un adaptateur DVI – VGA quelque part dans une de vos boîtes d’écran ou de carte graphique, bien que la qualité soit alors légèrement inférieure. Si vous possédez une ou plusieurs HD5000 ou HD6000, celles-ci gèrent aussi trois écrans, mais l’un d’eux doit être relié à une prise DisplayPort. Il existe quelques écrans équipés nativement de cette connectique, mais ils sont rares et coûtent assez cher. Vous pouvez donc vous contenter d’un adaptateur passif DisplayPort vers DVI pour l’un de vos écrans (d’une résolution inférieure à 1 920 x 1 200) et brancher les autres en DVI ou HDMI. Et si vous n’avez qu’une seule ancienne carte nVidia ou ATi, vous pouvez toujours recourir au Matrox Triple Head, bien que celui-ci soit limité au support d’écrans 1 680 x 1 050. Si les trois pieds de vos trois moniteurs vous gênent, vous pouvez simplement acheter un pied pour trois moniteurs, si ces derniers sont compatibles VESA. Le prix varie entre 150 et 300 euros selon la qualité et les options (réglage en hauteur, inclinaison, rotation). Et si les bordures de vos écrans vous paraissent trop épaisses, il est parfois possible d’ôter la coque pour réduire cette gêne. Attention cependant, ce n’est pas possible sur tous les écrans et c’est une manipulation réservée aux gens habiles de leurs mains. Si vous n’avez absolument aucun écran, le Iiyama E2410HDS (HM50) est notre référence actuelle, visez 600 à 650 euros le trio.

Un simple adaptateur passif à 30 euros permet de profiter de la technologie Eyefinity sur les HD5000 et HD6000.

PC Update 69


pratique : écrans de rêve

Le pied est massif, près de 50 cm de large et 25 cm de profondeur, et très lourd. L’ensemble avoisine les 25 kg sur la balance, en plus d’être très volumineux. Vous ne vous amuserez donc absolument pas à le trimballer en LAN, même s’il serait plaisant de pouvoir crâner un bon coup devant tous vos adversaires équipés de lucarnes de 15’’. Notez que le MD230 X6 propose cette fois six écrans sur le même pied. C’est très séduisant, mais le centre de l’image se retrouve pile sur une bordure d’écran, c’est donc assez dommage. Ce n’est pas une raison suffisante pour vous empêcher de l’acheter, mais il faut prendre en compte ce léger inconvénient.

Pourquoi du PVA ?

Excellent écran, le F2380M présente des caractéristiques similaires aux MD230. Mais un trio de F2380M vous coûtera deux fois moins cher que le MD230 X3.

Samsung MD230 X3 Dévoilé au CES 2010 peu de temps après le lancement des HD5000, le MD230 X3 de Samsung combine trois écrans 23’’ full HD sur le même pied. Les bordures sont très fines, les écrans latéraux sont légèrement refermés et le tout est compatible DisplayPort, DVI ou VGA. Il s’agit donc d’un écran tout indiqué pour l’utiliser avec une Radeon HD5000 ou 6000, mais il pourra sans problème servir sur une configuration à base de SLI de GTX200 ou postérieures qui ne requiert que des sorties DVI. En revanche, il n’y a pas de hub qui permettrait de brancher les écrans au même endroit. En effet, chaque écran est plus ou moins indépendant et se branche directement à la carte graphique. En revanche, chacun est relié aux deux autres par un cordon USB qui sert en fait à piloter le tout via la télécommande filaire livrée. Vous pouvez ainsi contrôler chaque écran séparément.

Les trois dalles utilisées sont des PVA 12 ms. Si nous aimons ces dalles pour leur taux de contraste exceptionnel et leurs angles de vision très ouverts, force est de constater que Samsung destine plus ce produit aux traders qu’aux gamers. Une alternative en TN aurait eu le mérite de coûter moins cher et d’offrir plus de confort dans les jeux, où la rémanence est un critère important. D’autant que le géant coréen produit largement plus de dalles TN que VA. Mais il faut croire que ce produit a une vocation haut de gamme et professionnelle et dès lors, requiert une dalle VA ou IPS. C’est vraiment dommage. Une partie de la réponse vient aussi du MD230 X6, dérivé du X3. Avec ses deux rangées d’écrans superposées, des dalles TN aux angles verticaux assez fermés auraient sans doute provoqué des différences de couleur sur la rangée d’écrans supérieure. Même en considérant le choix d’une dalle VA comme pertinent, le prix est bien trop élevé. Les F2380M sont eux aussi équipés de très bonnes dalles VA 23’’ full HD, aux bordures fines et ne coûtent que 250 à 280 euros. Rajoutons 30 euros par écran pour le support du DisplayPort et de la télécommande USB, on arrive à un maximum de 310 euros par écran. Un pied très haut de gamme à 300 euros et l’ensemble coûterait moins de 1 250 euros. Et nous avons vu très large pour des performances et un confort sans doute similaires ! En rognant sur les coûts, une version TN serait sans doute envisageable autour de 800 euros, une offre qui serait alors pertinente. Allons monsieur Samsung, encore un effort pour Noël.

L’écran ultime ?

Seules les Radeon Eyefinity permettent de profiter d’une résolution de 7680 x 1600 en mono GPU. 70 PC Update

Aussi bons que soient l’idée et le produit, on reste sur sa faim. D’une part, le prix demandé est tout bonnement ahurissant. 1 800 euros l’engin, c’est vraiment délirant, même pour des dalles PVA de bonne qualité, montées sur un pied unique. En outre, la finition laisse cruellement à désirer si l’on considère la somme dont on doit se délester. La finition est digne d’un moniteur industriel : du métal troué par endroits et pas la moindre coque pour habiller le tout. Alors pour les utilisateurs fortunés, insensibles à la rémanence et au look, pourquoi pas. Mais cette espèce est assez rare.


Next level Pour ceux qui ne se contentent pas de trois écrans 23’’, il existe encore pire : l’U2711 de Dell (Hardware Magazine n° 46). Lancé il y a un an, il fait office d’extraterrestre sur le marché actuel. En effet, là où tous les 27’’ utilisent une résolution full HD (1 920 x 1 080) et au mieux du 1 920 x 1 200, nous avons ici droit à du 2 560 x 1 440. Il s’agit donc de la même résolution en largeur que les prestigieux 30’’, mais au format 16/9. Le seul reproche vient, comme souvent dans la série UltraSharp de Dell, du prix assez élevé. 1 000 à 1 100 euros, c’est mérité, mais c’est une somme que beaucoup ne seront pas prêts à investir. Mais pourquoi ne pas rassembler le meilleur des deux mondes après tout ? Oui, trois écrans U2711, pour une résolution cumulée de 7 680 x 1 440 ! C’est 5,5 fois plus de surface qu’un écran full HD ! Oui, cela demandera un GPU gargantuesque, oui cela peut donner des torticolis à force de tourner la tête, oui ça coûte cher et oui, c’est indécent. Mais tellement bon !

Pour jouer en surround gaming, prévoyez une carte graphique équipée d’une bonne quantité de mémoire vidéo.

Une taille incroyable, presque trop grande. En effet, comme nous l’expliquions plus haut, les deux écrans latéraux sont assez secondaires. Notre cerveau est conscient de ce qu’ils affichent, sans pouvoir l’exploiter aussi bien que ce qui est affiché au centre. Mais avec des écrans de ce calibre, il faut être vraiment éloigné pour bénéficier du même confort. Ce sera parfait dans un poste de jeu dédié, avec le son surround qui va avec, mais sur un bureau, ce sera plus une débauche de matériels qu’un réel gain de confort. De plus, les extrémités de l’image sont vraiment déformées, façon ultragrand-angle, c’est vraiment moche. Enfin, ces écrans utilisent des dalles IPS de 6 ms, pas vraiment taillées pour le jeu. Selon votre tolérance à la rémanence, cela peut être totalement transparent ou carrément insupportable.

Le 30’’ au placard Si vous cherchez un affichage confortable sur le bureau, alors vous devrez plutôt investir dans un écran avec une grande résolution. Historiquement, les 30’’ ont le monopole de ce marché, avec une résolution de 2 560 x 1 600 en 16/10, à comparer au 1 920 x 1 200 maximum des écrans 24’’, en voie de disparition puisque les usines se concentrent sur les dalles 16/9 en 1 920 x 1 080. En passant de l’un à l’autre, la superficie a presque doublé ! Si cumuler deux fenêtres en demi-écran sur un 24’’ full HD (960 px de large donc) vous semblait étroit, passer au 30’’ vous permettra de profiter de deux fenêtres de 1 280 px de large chacune !

Le surround gaming apporte un confort et un champ de vision élargi qu’une résolution plus importante en mono écran ne compense pas. De haut en bas : 1920 x 1200, 2560 x 1440, 5760 x 1080 et 7680 x 1440.

PC Update 71


pratique : écrans de rêve

mais elles ne sont pas si indispensables qu’on pourrait l’imaginer.

Equipée de deux GT200 reliées en SLI, la GTX295 v1 permet de bénéficier du multi-écran, en utilisant le port HDMI, mais on est alors limité à 1 920 x 1 200 pixels par écran.

Comparés au U2711, les 30’’ gagnent quelques centimètres et 160 pixels en hauteur. 160 lignes qui ne changent pas grand-chose selon nous, pas autant que sur des dalles plus petites. En effet, passer de 1 080 à 1 200 lignes en hauteur sur un écran 24’’ est vraiment très appréciable. Avec 1 440 lignes, on se sent encore plus à l’aise. Mais les 1 600 des 30’’ seront, certes, exploitées puisqu’il n’y en a jamais trop,

72 PC Update

En dehors de la bureautique, le 30’’ a toujours été le rêve absolu des joueurs. Aussi, nous avons essayé le Dell U3011, récemment lancé autour de 1 400 euros. Il reprend les mêmes caractéristiques que l’U2711, mais en un peu plus grand et au format 16/10, impliquant donc 160 pixels de plus en hauteur, pour atteindre la résolution classique de 2 560 x 1 600. Le pied, l’habillage, l’OSD, la connectique et les qualités restent les mêmes. Un écran ultrahaut de gamme qui ne manque de rien, mais qui fait payer tout cela très cher et avec une latence de 7 ms qui se fait inévitablement sentir. De toute façon, en 30’’, vous n’aurez guère le choix, il n’y a que des dalles IPS, ce U3011 étant de loin le moins cher et le mieux réussi. En jeu, il faut bien avouer que l’image nous saute au visage. C’est grand, vraiment très grand pour qui est habitué aux 22/23/24’’. Mais ce cap passé, on se rend compte que l’image est juste agrandie, il n’y a pas de surplus de détails. Jouer sur un téléviseur 52’’, avachi dans le canapé, vous procurera à peu près la même sensation, le surplus de résolution étant assez peu utile vu la distance imposée par cette surface. Nous préférons sans hésiter le surround gaming, qui a l’avantage d’apporter plus d’immersion et un champ de vue plus étendu, pour un prix comparable ou inférieur. Le 30’’ n’est donc plus qu’un fantasme de graphiste ou de pauvre rédacteur informatique qui rêve d’afficher sa liste de contacts MSN sans avoir à scroller.

La gestion du multi-écran AMD ne cesse de le répéter, les HD5000 et HD6000 savent gérer trois écrans. Pour cela, il faudra cependant utiliser au moins une prise DisplayPort. Les HD6000 permettent même d’utiliser quatre écrans, dont deux en DisplayPort. Hélas, cette interface est loin d’être répandue. Cependant, vous pouvez faire appel à des adaptateurs DisplayPort vers DVI, afin de pouvoir recycler vos écrans. Les adaptateurs actifs permettent de gérer des moniteurs jusqu’à 2 560 x 1 600 px, alors que les passifs se limitent au classique 1 920 x 1 200, qui sera sans doute suffisant pour la plupart des utilisateurs. Ces derniers ne coûtent qu’une trentaine d’euros, au lieu de 100 euros pour la version active. Si vous voulez utiliser trois écrans gigantesques comme nos Dell U2711, il y aura une condition très simple : disposer d’une carte Eyefinity. A ce jour, la seule disponible est la Radeon HD5870 Eyefinity 6 2 Go. Six sorties DisplayPort, chacune gérant une résolution de 1 920 x 1 200, ou alors trois sorties gérant le 2 560 x 1 600. Il existe aussi une HD5970 Eyefinity 12 chez PowerColor, qui permet sans doute aussi d’utiliser trois grands moniteurs, mais son prix de vente est astronomique et sa disponibilité presque anecdotique. Les autres cartes ne possèdent hélas pas la bonne connectique pour piloter trois si grands écrans, elles peuvent en réalité s’accommoder de deux dalles de 2 560 x 1 600 et d’une autre de 1 920 x 1 200.



pratique : écrans de rêve

personne ne s’amusera à switcher autant que nous l’avons fait, cela montre tout de même une immaturité des drivers. Pire encore : sans intervention de notre part, il devenait parfois impossible de lancer l’OS en multi-écran, sous peine d’écran bleu. Multi-écran qui n’est d’ailleurs pas toujours bien détecté et si nous avons presque toujours réussi à nous en sortir, l’association de trois écrans de 2 560 x 1 440 sur un SLI de GTX275 1 792 Mo n’a jamais fonctionné, sans que nous puissions expliquer pourquoi. Sans compter que pour jouer en surround, les drivers émulent un écran géant. Ainsi, vos applications se lancent sur les trois écrans combinés. Hélas, ce mode implique aussi une barre des tâches de 150 cm, pas vraiment confortable, et des applications « plein écran » qui sont alors inutilement larges. Il est donc utile de pouvoir switcher entre ce mode et les trois écrans séparés, ce que permettent les Catalyst, via un raccourci sur le bureau, mais pas encore les ForceWare nVidia. Chez nVidia, pas de problèmes particuliers à noter. Puisque chaque carte ne gère que deux écrans, il n’y a pas le moindre obstacle à utiliser quatre écrans de 2 560 x 1 600 en SLI sur les cartes compatibles (GTX200 et suivantes). Néanmoins, il faudra faire attention aux branchements puisque ceux-ci déterminent la position de chaque écran au sein du groupe. Mais le driver est bien assez explicite à ce niveau.

Cas particulier de la GTX295 v1 Le support de plus de deux écrans est possible chez nVidia, si vous utilisez un système de GTX200 ou GTX400 (et maintenant, GTX500). Bien que contraignant et coûteux (il faut une carte mère compatible, une bonne alimentation et deux cartes), ce n’est pas forcément une mauvaise chose puisque la surface d’affichage requiert une puissance certaine. En revanche, une carte fait exception à la règle : la GTX295 v1. La GTX295, sortie début 2009, est en fait un assemblage de deux GTX275, reliées via un SLI interne, pour n’en faire qu’une seule et unique carte. La première version était équipée de deux PCB reliés par un pont SLI, alors que la seconde rassemblait les deux puces sur le même PCB. Sur la version dual PCB, un des deux ports HDMI est relié au deuxième GPU, de sorte qu’en branchant trois écrans, il sera possible de profiter du triécran sur le bureau, mais aussi dans les jeux. Attention cependant, la sortie HDMI ne supporte que les écrans d’une résolution inférieure à 1 920 x 1 200. Ceci représente donc une aubaine pour les possesseurs de cette carte, mais ça n’en fait pas non plus la solution idéale, car limitée en ressources mémoire et GPU.

Le calvaire des drivers Les drivers justement, c’est bien ce qui fait défaut à ces solutions multiécrans. Techniquement, on l’a vu, il est possible de faire du triécran ou même plus. Hélas, les choses se compliquent dès lors que le software s’en mêle. En effet, lors de nos tests, nous avons eu recours à quatre installations différentes de Windows, enchaînant problème sur problème. S’il est évident que

74 PC Update

Un pied VESA pour trois écrans coûte entre 150 et 400 euros selon la qualité de fabrication, de quoi assembler soimême son installation surround gaming.


Quel GPU pour du surround ?

Un banc test de cartes graphiques impressionnant pour tenter de trouver le meilleur système pour alimenter nos écrans de rêve.

Au cours de nos tests, une conclusion apparaît très clairement : les cartes graphiques manquent de mémoire ! Antialiasing activé, la consommation en mémoire vidéo est systématiquement supérieure à 1 Go. La majorité des cartes du marché sont alors saturées. Tout comme votre OS, si le jeu manque de mémoire, il continue de tourner en allant piocher dans de la mémoire périphérique, mais il doit alors attendre cette mémoire et tout est alors très lent. Si un CrossFire de HD6870 1 Go s’en tire admirablement bien sans antialiasing, une fois activé, les performances sont divisées par dix. En revanche, la 5870 2 Go seule parvient à maintenir un framerate acceptable. 2 Go semblent être la quantité à privilégier, hélas le Cypress de la 5870 a du mal à s’en tirer mieux que les gros GF100 des GeForce. Celles-ci seraient d’excellentes cartes avec 2 Go ou plus de mémoire. Grâce à la famille des GTX400, on se rend d’ailleurs très bien compte de l’impact de la mémoire, puisque là où la 480 parvient à s’en tirer à 40 FPS grâce à 1,5 Go, la 470 chute à 7 FPS avec 1,28 Go et la 460 à 3 FPS avec son petit gigaoctet. Dommage que les GeForce ne puissent pas piloter trois écrans en même temps, car les GTX480/580 auraient alors été idéales grâce à leur excellent compromis entre puissance GPU et quantité de mémoire. La HD5870 2 Go nous ayant vraiment séduit, malgré son GPU un peu limité, nous ne pouvons qu’attendre la HD6970, que nous n’avons pas pu tester. Si l’on passe en 7 680 x 1 440, soit trois écrans U2711, la consommation mémoire est gargantuesque, tout comme les ressources GPU nécessaires pour calculer tous ces pixels. En effet, même sans filtres, nous tournons avec une quantité de mémoire occupée comprise entre 1,5 et 2 Go sur Warhead. Avec l’AA 4x, c’en est fini des 2 Go !

SLI, CrossFire, consommation des écrans latéraux Nous avons dû faire bon nombre de tests en SLI ou CrossFire, par pur souci d’égalité. Le surround chez nVidia requiert deux cartes, nous ne pouvions donc décemment pas opposer le SLI de GTX460 à une seule HD6850. Pourtant, sachez qu’il est possible de jouer avec une seule Radeon (mais il faudra au moins une HD6850) sur certains titres pas trop gourmands et sans filtres. C’est le cas pour Dirt 2 mais aussi Mafia II qui s’en tirent tous deux honorablement sur notre petite HD6850. Mais nous imaginons mal un joueur passionné au point d’investir dans trois écrans pouvoir se contenter de « certains titres » et de la « qualité moyenne ». En outre, il faut garder en tête que lors d’un SLI ou d’un CrossFire, les données sont copiées dans la mémoire de chaque carte. Aussi, un CrossFire de HD6850 souffrira de la même limitation à 1 Go que la même HD6850 seule. En revanche, le travail conjoint des deux GPU permettra d’obtenir un framerate bien plus élevé, tant que la mémoire ne sera pas saturée. Enfin, il est très intéressant de noter que les deux écrans supplémentaires ne divisent pas par trois les performances, comme on aurait pu s’y attendre. En effet, la résolution a beau être trois fois plus importante, le coeur de l’action est affiché sur l’écran central, de sorte que les écrans latéraux n’affichent que du paysage sans trop de complications. Il faut donc miser sur des performances divisées par deux, entre un simple écran et trois écrans en surround… du moins tant que vous avez assez de mémoire.

Et en relief

Alors que chez nVidia, le SLI est requis pour le surround gaming, le CrossFire n’est pas obligatoire. Néanmoins, il faudra une puissance de calcul et une quantité de mémoire conséquentes.

Pourquoi ne pas aller jusqu’au bout du délire, en profitant à la fois du multi-écran et de la 3D stéréoscopique ? C’était, en effet, le but d’un article paru dans PC Update n° 49. Mais il s’agit d’un paramètre assez simple à gérer. En effet, ce mode de rendu consiste à attribuer la moitié des images à l’oeil droit, tandis que le reste ira à l’oeil gauche, et le cerveau fera le reste du travail en simulant une zone de relief. Il n’y a donc pas besoin de ressources supplémentaires, si ce n’est un framerate suffisant. Là où un jeu classique semble fluide au-delà de 30 FPS, il faudra donc 60 FPS (30 pour chaque oeil) afin de ressentir la même fluidité. AMD n’étant pas réellement présent sur ce marché, il ne reste que la solution nVidia, avec 3D Vision. Le SLI de GTX480 (et donc de GTX580) s’en tire plutôt bien, tandis que le SLI de GTX470 est la limite basse. Si vous disposez d’un système plus modeste, il faudra faire des concessions pour conserver une fluidité acceptable, en mêlant relief et surround.

PC Update 75


pratique : écrans de rêve

Dirt 2 ‐ Ultra (FPS) 14

GTX460 SLI

Dirt 2 ‐ Ultra (FPS)

56,4 60,2 66,8

GTX470 SLI

HD6850 Crossfire

14,3

HD6870 Crossfire

14,1

HD5870 Crossfire

15,5

128,7

58,2

HD5870 2Go CF

64,2 66,3

HD5870 2Go

35,1 37,7 0

HD6870 Crossfire

0 0

100,9

HD5870 Crossfire

0 0

101,2

HD5870 2Go…

116,9

66

20

40

5760x1080 AA4X

GTX480 SLI 0 0

70,2

60 80

100

5760x1080 noAA

120

24,7

50

GTX470 SLI

72,4

GTX480 SLI

77,9 66,8 67,6

25,3

HD6870 Crossfire

44,6

30,6

HD5870 Crossfire

91,8

84,2 77,8

21 22,6 0

20

56,3 57,6

HD5870 2Go

20 0

20

5760x1080 AA4X

36,5

60

5760x1080 noAA

2,8

GTX470 SLI

2,9

GTX480 SLI

2,69

GTX470 SLI

32,13

6,87

0 0

88,7

HD5870 Crossfire

0 0

88,5

HD5870 2Go…

GTX480 SLI

39,75

HD6850 Crossfire

2,77

HD6870 Crossfire

2,87

80

100

1920x1080 AA4X

HD5870 Crossfire

3,35

51,7

88,28

35,37 33,1 35,93

HD5870 2Go

22,23 25,82 0

20

5760x1080 AA4X

76 PC Update

40

60

56,8 48,2

65,5

57,1 62,9 18,5 13,2

0

10

30,4

18,4

20

7680x1440 AA4X

80

GTX460 SLI

2,8

GTX470 SLI

3

62,7 35,7

30

40

7680x1440 noAA

50

60

2560x1440 AA4X

GTX480 SLI

3,4

85,18

HD6870 Crossfire

0 0

84,82

HD5870 Crossfire

0 0 4,11

84,61

HD5870 2Go… HD5870 2Go

3,7

100

1920x1080 AA4X

0

14,36

70

29,04 19,87

0 0

49,85

5760x1080 noAA

50,6

54,2

HD6850 Crossfire

73,21

37,12

HD5870 2Go CF

100

Warhead ‐ Gamer (FPS)

76,01

32,46

80

2560x1440 AA4X

40,4

HD5870 2Go

72,49 42,16

60

7680x1440 noAA

37,1

Warhead ‐ Gamer (FPS) GTX460 SLI

39,4

4,5

HD6870 Crossfire

59,4

40

GTX460 SLI

0 0

80,5

57,6

HD5870 2Go CF

77,5

40

7680x1440 AA4X

HD6850 Crossfire

76,2 52,2

33,7

89,8

Mafia II ‐ Elevé (FPS)

54,7 55,4

HD6850 Crossfire

68,1

39,8 43,4

140

1920x1080 AA4X

83,2

73,1

Mafia II ‐ Elevé (FPS) GTX460 SLI

53

HD5870 2Go

60

72,7

8,4

HD6850 Crossfire

94,9

45,6

4,3

GTX470 SLI

118,4 76,4 83,2

GTX480 SLI

3,1

GTX460 SLI

94,1

31,92 26,6

37,28 29,67 35,12 34,6

7680x1440 AA4X

24,34 14,6 10

34,75

20,8 20

7680x1440 noAA

30

2560x1440 AA4X

40



Pratique : SSD RAID 0

SSD en RAID 0, utile ? La technologie RAID 0 est très efficace pour améliorer les performances de stockage d’une machine. Est-ce aussi avantageux avec des SSD que des disques durs ? A quels gains peut-on s’attendre ? Mieux vaut-il un RAID 0, deux SSD distincts ou un seul SSD de grosse capacité ?

M

eilleurs temps de chargement et d’installation de programmes, rapidité d’exécution accrue dans des environnements aux multiples commandes simultanées, réactivité générale améliorée, la mise à jour d’une machine en passant d’un disque dur à un SSD est un des meilleurs moyens de lui donner un vrai coup de boost. Peut-on encore augmenter les performances en plaçant plusieurs SSD au sein d’une grappe RAID 0 ? Une carte RAID dédiée est-elle nécessaire pour tirer toute la puissance d’un tel volume de données ? L’absence du TRIM est-elle vraiment pénalisante ? Nos conclusions contredisent certaines idées reçues et vont vous permettre d’investir à bon escient.

Interprétation des benchs Nos tests ont été effectués à partir de SSD en contrôleur SandForce, la référence actuelle, que nous avons placés sur une carte mère X58 (ICH10R) avec les pilotes RST 9.6, puis sur une carte RAID Intel haut de gamme (RS2BL080). Notre premier bench sous HD Tune a permis de mesurer les débits bruts séquentiels maximums. Il met très bien en évidence le gain apporté par l’association de plusieurs SSD en RAID 0, puisqu’on double ces débits en passant

d’un à deux SSD, et que l’augmentation est encore très nette avec un troisième ou un quatrième disque. On remarque également qu’une petite taille de bloc bride ces débits séquentiels qui peuvent même être assez faibles lorsqu’on active le paramètre write back, alors qu’il est nécessaire sur des tailles de blocs plus élevées pour atteindre les meilleurs taux de transfert. En pratique, quels genres de tâches en profitent ? La copie ou la décompression de fichiers par exemple, mais principalement de la grappe RAID 0 sur elle-même. En effet, pour exploiter ces grands débits, il faut que la source ou la destination des données transférées puisse elle aussi les atteindre. Et ce ne sera pas le cas d’une unité externe en eSATA ou USB 3.0, d’un transfert réseau limité à 125 Mo en Gigabit ou d’une grappe RAID 0 de deux ou trois disques durs. Un seul SSD offrant des taux de transfert proches de 260 Mo de moyenne en lecture comme en écriture, à l’image de nos modèles SandForce, est donc déjà suffisant pour transférer des données très rapidement. Tout ce qui concerne le traitement de vidéos va également tirer profit de cette augmentation du débit, comme l’extraction de pistes audio/vidéo d’un rip de DVD ou de Blu-Ray par exemple. Sur le Blu-Ray, on passe de 8 min 30 s avec un SSD, à 5 min 12 s pour un RAID 0 de deux unités, puis 4 min pour trois SSD, alors qu’il faut un peu plus de 7 min d’un SSD vers un autre. C’est un des rares usages où nous avons trouvé un réel intérêt au RAID 0 de SSD. Mais encore faut-il avoir le budget pour acheter des SSD suffisamment volumineux pouvant contenir les 30 à 80 Go d’un rip Blu-Ray, en plus des fichiers extraits, de votre OS et de tous les programmes. Nos tests sous Iometer ont eux aussi montré l’impact positif du RAID 0 sur des écritures et lectures aléatoires ou séquentielles de fichiers de taille variée. On espérait donc retrouver ce comportement lors de l’installation de programmes, d’un scan de virus, ou sur les temps de chargement des applications, mais force est de constater que le gain est faible, voire inexistant. On ne gagne, en effet, que 15 s entre un et deux SSD sur l’installation de Photoshop et Premiere CS4 (de l’unité sur elle-même), plus rien en ajoutant un troisième ou un quatrième SSD. Et au même titre que la copie de fichiers, le temps d’installation à partir d’un autre disque de stockage ne sera amélioré que si l’unité possède de gros débits, soit principalement avec un

78 PC Update


autre RAID 0 de SSD. Le temps de scan de virus diminue, lui, de 18 à 16 min en passant au RAID 0 de deux unités, mais il ne progresse plus avec des SSD supplémentaires. Quant au temps de chargement des programmes, rien ne change. On perd même un peu moins d’une seconde sur le démarrage de Windows Seven, à partir de trois SSD, dans la grappe RAID 0. Sous Crysis, le gain n’est que de 0,8 s en passant en RAID 0, il est nul quelle que soit la configuration sous Far Cry 2. PCMark Vantage mettant lui aussi en avant la puissance d’une grappe RAID 0, nous avons reproduit manuellement un de ses tests d’importation de fichiers dans la bibliothèque de Windows Media Player. Mais le temps de chargement de nos 1 000 photos et la génération des vignettes n’ont pas du tout profité du passage en RAID 0. Iometer nous a ensuite permis de juger l’impact du RAID 0 au sein d’environnements aux accès multiples, qui peuvent par exemple être représentés par une décompression de fichiers et le lancement simultané d’applications. Là encore,

Le RAID 0 profite bien plus à des SSD dont les débits en écriture sont faibles, à l’image d’un C300 64 Go ou d’un X25-V. Mais il reste préférable d’investir dans un modèle plus volumineux et plus rapide qui reviendra à peu de chose près au même prix.

l’apport est très net en théorie, plus on ajoute de SSD dans la grappe et plus le nombre d’opérations par seconde effectuées est important. Mais un seul SSD étant déjà tellement réactif et puisque la station de travail d’un particulier se contente, dans la grande majorité des cas, de deux ou trois actions parallèles, on ne ressent pas de différence. Cela ne sera utile que pour des usages professionnels, à l’image d’un serveur Web par exemple.

Le paramètre write back d’une grappe RAID est à activer pour atteindre les meilleurs taux de transfert possible. Il peut néanmoins avoir un impact négatif sur des grappes exploitant de petites tailles de blocs.

Le cas du TRIM, les cartes RAID A l’heure actuelle, bien qu’un SSD seul puisse bénéficier du TRIM lorsqu’il est connecté à un contrôleur de stockage placé en RAID, c’est pour le moment impossible au sein d’une grappe RAID. De ce fait, les performances du volume vont forcément chuter avec le temps. Il est diffi-

Le TRIM ne fonctionne pas au sein d’une grappe RAID SSD. Les performances vont donc forcément chuter avec le temps et même très nettement selon la qualité du contrôleur.

Strip size, write back, quèsaco ? La technologie RAID 0 permet de coupler au minimum deux unités de stockage dans le but d’améliorer les performances, car ce n’est plus un mais plusieurs disques qui sont exploités simultanément pour accéder aux données. Le comportement et la rapidité d’un ensemble RAID 0 sont fortement liés à un paramètre nommé strip size, à définir lors de la création de la grappe. Cette valeur, pouvant aller de 4 ko à 128 ko sur la plupart des contrôleurs intégrés aux cartes mères, et plus haut sur les cartes RAID, définit la manière dont les données vont être découpées en blocs et stockées sur les unités. Concrètement, si on choisit une valeur de 16 ko sur une grappe à deux SSD, l’enregistrement d’un fichier de 32 ko va être réparti en un bloc de 16 ko sur chaque SSD et sera donc traité plus rapidement. Il en sera de même lors d’accès en lecture, où les deux unités pourront travailler en même temps pour accéder au fichier. A l’inverse, si on enregistre des fichiers de taille inférieure ou égale à 16 ko, ils seront stockés sur un seul des deux SSD et ne profiteront pas d’un traitement amélioré. De manière générale, un petit strip size profite à la gestion de petits fichiers mais pénalise les débits séquentiels maximums. Un plus grand strip size a l’effet opposé. Il est donc judicieux de choisir la taille de strip en fonction de l’usage qui va être fait de la grappe

RAID. Un volume allant recevoir un système d’exploitation profitera plus d’une petite taille de bloc (4 à 16 ko), alors qu’il faudra privilégier une taille plus élevée (supérieure ou égale à 64 ko) sur une grappe destinée à du stockage volumineux. Il faut également prendre en compte que la gestion de petites tailles de blocs demande plus de puissance processeur. Ainsi, alors que l’occupation CPU ne dépasse pas les 7 % avec une taille de 128 ko sur un Core i7-920 et une grappe RAID 0 de deux SSD, elle monte à 14 % sur des blocs de 4 ko, ce qui n’est pas négligeable. Les cartes RAID possédant un processeur et de la mémoire dédiés ont un avantage à ce niveau, car elles déchargent presque complètement le CPU de la machine. Il existe ensuite un second paramètre nommé write back, activable dans les contrôleurs RAID ou dans leurs pilotes Windows. Il permet de placer temporairement en mémoire cache les données qui sont accédées, avant d’être écrites sur le disque. En pratique, il apporte des taux de transfert plus élevés en écriture. Il peut provoquer des pertes de données placées dans le cache, en cas de panne de courant et pénaliser les écritures séquentielles lorsqu’on exploite de très petites tailles de blocs, mais c’est une fonction à utiliser de manière générale.

PC Update 79


Pratique : SSD RAID 0

Alors, RAID 0 ou pas ?

cile de quantifier précisément cette dégradation qui va dépendre de la qualité du contrôleur SSD, mais une perte de 100 à 200 Mo de taux de transfert en écriture est à prévoir, si ce n’est pas plus. La puissance globale de la grappe RAID en sera donc affectée et risque de devenir assez proche de celle d’un SSD seul dans bon nombre de situations. En ce qui concerne les cartes RAID, nos tests avec le modèle Intel possédant un processeur et de la mémoire dédiés n’ont pas mis en exergue de gains particuliers face à l’ICH10R. Sauf pour des écritures aléatoires, mais ces accès sont bien moins courants que les séquentiels sur une station de travail grand public. Un des seuls avantages de la carte RAID est de soulager le processeur de la machine. Une carte RAID n’est à envisager que pour des grappes à redondance de données, comme le RAID 5 ou le RAID 6, où elle délivre alors bien plus de puissance qu’un contrôleur intégré de carte mère. Certaines cartes RAID peuvent faire mieux que l’ICH10R en RAID 0, mais l’investissement de plusieurs centaines d’euros n’en vaut pas la peine pour le peu de performances gagnées.

Une carte RAID haut de gamme avec CPU et RAM dédiés n’est utile que pour des grappes à redondance de données, comme le RAID 5 ou le RAID 6. En RAID 0, le chipset Intel ICH10R est déjà très performant.

RAID ou pas, nous vous conseillons fortement d’installer les pilotes de stockage RST Intel, si vous possédez un contrôleur ICHx. Ils apportent bien plus de performances que ceux de Windows.

681,7

3 x SSD (128 Ko)

737 743,2

0

100

200

Minimum

300

Moyenne

500

600

700

800

Maximum

Plus on associe de SSD dans la grappe RAID 0 et plus les débits séquentiels augmentent. A partir de quatre unités, le chipset Intel ICH10R commence à montrer ses limites.

80 PC Update

483,1 510,9 476,4 507

374,3

157,1 187,4 0

400

486,7 505,2

522,2

242,9 258,2 260,3

2 x SSD (4 Ko)

265,8 268,3 270

1 x SSD

306

1 x SSD

436,4 450,1 455,4

2 x SSD (4 Ko, sans WB)

425

2 x SSD (16 Ko)

435,4 458,8 460,9

2 x SSD (4 Ko)

436,1

2 x SSD (16 Ko, sans WB)

460 480,2 486,9

2 x SSD (16 Ko, sans WB)

552,8

510,2 515 460

2 x SSD (128 Ko, sans WB)

486,1 500,4 502,5

2 x SSD (16 Ko)

411,1

2 x SSD (4 Ko, sans WB)

508,6 501 517,2

519

502,7 513,1 516,3

2 x SSD (carte RAID, 128 Ko)

514,2 519,1 524,6

2 x SSD (carte RAID, 512 Ko)

478,7

2 x SSD (carte RAID, 512 Ko)

519,5 542,4 544,8

2 x SSD (carte RAID, 128 Ko)

664,2 634,1

605,5 637,3 667,9

2 x SSD (128 Ko)

523,8 542,6 544,7

2 x SSD (128 Ko, sans WB)

599,7

3 x SSD (128 Ko) 4 x SSD (128 Ko)

584,9 613 620,1

2 x SSD (128 Ko)

Jérémy PANZETTA

Débits en écriture (Mo/sec ‐ le plus haut est meilleur)

Débits en lecture (Mo/sec ‐ le plus haut est meilleur)

4 x SSD (128 Ko)

Si les outils de bench montrent un gain important lorsqu’on cumule de plus en plus de SSD en RAID 0, on ne le retrouve que trop rarement en situation réelle. Si l’on ajoute à cela l’impasse sur le TRIM et le risque accru de perte de données en cas de panne d’une des unités, le RAID 0 de SSD n’as pas énormément d’intérêt. Comme avec des disques durs, son impact est, en revanche, bien plus avantageux sur des SSD dont les débits en écriture ne sont pas aussi élevés que nos SandForce. Ce sera le cas d’un X25-V, par exemple, limité à 40 Mo/s en écriture, ou d’un C300 64 Go qui plafonne à 75 Mo/s. Ils verront leur temps d’installation de programmes et leur traitement de fichiers en écriture nettement améliorés. Est-il alors judicieux d’opter pour deux SSD de ce type en RAID 0 ? Toujours pas, car pour le même prix, vous pouvez acheter un modèle plus volumineux qui offrira d’aussi bonnes, voire de meilleures performances générales. Au final, nous vous conseillons d’investir dans un unique SSD rapide et de capacité confortable, puis d’avoir à côté de gros disques durs récents pour le stockage, pourquoi pas en RAID 0. Selon la manière dont vous agencez vos données et vos différents OS, acheter deux SSD de plus petite taille à exploiter séparément est aussi une bonne solution.

100

200

Minimum

490,5 300

Moyenne

400

500

600

700

800

Maximum

De gros taux de transfert profitent à la copie et à la décompression de fichiers, ou encore au traitement vidéo, mais principalement de la grappe RAID 0 sur elle-même. Ce ne sera pas le cas vers d’autres unités eSATA et USB 3.0, ou même des disques durs en RAID 0 qui n’atteignent pas ces taux de transfert.


Installation Photoshop et Premiere CS4 (Secondes, le plus bas est meilleur) 2 x SSD (carte RAID, 128 Ko)

208

2 x SSD (carte RAID, 512 Ko)

209

4 x SSD (128 Ko)

209

3 x SSD (128 Ko)

209

2 x SSD (16 Ko)

211

2 x SSD (4 Ko)

211

2 x SSD (128 Ko)

Scan de virus (Secondes, le plus bas est meilleur)

214

1 x SSD

229 0

50

100

150

200

3 x SSD (128 Ko)

995

2 x SSD (128 Ko)

998

2 x SSD (16 Ko)

1000

2 x SSD (4 Ko)

1001

4 x SSD (128 Ko)

1006

2 x SSD (carte RAID, 128 Ko)

1028

2 x SSD (carte RAID, 512 Ko)

1036

250

1 x SSD

Avec des SSD déjà très performants, comme les SandForce, l’installation de programmes ne profite presque pas d’un passage au RAID 0.

1103 0

200

400

600

800

1000

1200

Si l’on gagne du temps sur un scan de virus, en passant d’un à deux SSD, l’ajout de SSD supplémentaires dans la grappe RAID 0 ne change rien.

Accès multiples (I/O par seconde, le plus haut est meilleur)

Temps de chargement (Secondes, le plus bas est meilleur) 70000 16,5

4 x SSD (128 Ko)

19,7

13,8

60000

16,4

2 x SSD (carte RAID, 128 Ko)

19,8

12,6 16,4

2 x SSD (16 Ko)

19,8

13,4 16,3

2 x SSD (4 Ko)

19,8

13,5

40000

16,3

3 x SSD (128 Ko)

19,9

13,4 16,6

2 x SSD (carte RAID, 512 Ko)

20

13,3 16,5

2 x SSD (128 Ko)

20000

16,5

20,8

12,8 0

5

10

30000

20

12,8

1 x SSD

50000

15

20

25

10000

Far Cry 2

Crysis

Seven

Les temps de chargement des programmes ne s’améliorent pas en RAID 0. Ils peuvent même être légèrement supérieurs.

0

1

2

4

8

16

32

1 x SSD

2 x SSD (128 Ko)

3 x SSD (128 Ko)

2 x SSD (16 Ko)

2 x SSD (carte RAID, 128 Ko)

2 x SSD (carte RAID, 512 Ko)

64

128

256

4 x SSD (128 Ko)

Le RAID 0 a un net impact sur le nombre de commandes simultanées que peut traiter le volume, en un temps donné. Mais un bon SSD étant déjà très réactif, on ne ressent pas ce gain en pratique, pour une station de travail de particulier.

Extraction audio/video d'un rip Blu‐Ray (Secondes, le plus bas est meilleur) 3 x SSD

246

2 x SSD

312

SSD vers SSD

441

1 x SSD

508

0

100

200

300

400

500

600

Ce test d’extraction de pistes audio/vidéo d’un rip de Blu-Ray met bien en évidence l’apport de débits séquentiels élevés.

PC Update 81


pratique : PC fanless

Un PC 100 % fanless

Aucune pièce en mouvement, aucun bruit, ça vous tente ? C’est le pari réussi du PC totalement fanless que voici. Mais attention, tous les composants ne s’y prêtent pas, voici les secrets d’une alchimie périlleuse.

Thomas Olivaux

Dans le HAF, il y a assez de marge de manœuvre pour overclocker.

L

e PC totalement silencieux, généralement baptisé fanless (pour absence de ventilateurs), fait partie des vieux rêves du monteur de PC. Qui n’a jamais tenté de supprimer le ventilateur du processeur ou même d’une alimentation pour se contenter de gros radiateurs ? Mais avec l’explosion des performances des différents composants, malgré les progrès réalisés en matière de rendement, il est de plus en plus difficile de parvenir à cet idéal. Voici un exemple réussi de machine parfaitement silencieuse, pour un budget nettement plus raisonnable que nos précédents PC du mois.

Limiter la puissance Ce n’est un secret pour personne, les composants puissants chauffent beaucoup, il faut donc les oublier pour une machine top silence. La principale économie de température et de bruit se traduit par l’abandon d’une carte graphique dédiée au profit d’un IGP. Côté processeurs, peu de candidats peuvent aujourd’hui prétendre tenir sous un radiateur passif, aussi gros soit-il. Précisons que la majorité des CPU sont très économes au repos, beaucoup pouvant ainsi se passer de ventilation lorsqu’ils ne font rien. Mais pour que ce PC soit viable, il est attendu de lui qu’il puisse également fonctionner avec une charge maximale en fanless ! Chez Intel, aucun processeur grand public ne répond à nos besoins, à part peut-être les Sandy Bridge série T encore indisponibles. Même les CPU de la série S avec leur TDP réduit, comme l’i5-750s à 86 W, sont trop chauds. Le seul modèle trouvable dans le commerce qui pourrait être utilisé est le Xeon L3426, un modèle particulier au TDP très faible (45 W), qui a pour particularité de tourner à basse fréquence (entre 1,87 et 2,13 GHz) en multicore et d’accélérer jusqu’à 3,2 GHz en monocore. Mais ce dernier n’est pas vendu dans beaucoup de boutiques et coûte plus de 300 euros. Quitte à ne pas avoir beaucoup de puissance et à ne pas jouer, autant faire des économies ! Une fois n’est pas coutume, c’est une plateforme AMD qui anime le PC du mois. En oubliant les Phenom II, trop gourmands, notre choix s’est porté sur un modèle spécial basse consommation du constructeur, le modeste Athlon II X2 240e (e pour efficient). Il est vendu autour de 70 euros. Ce dual core, tout de même cadencé à 2,8 GHz, a lui aussi un TDP modeste de 45 W, c’est idéal pour notre scénario. Précisons que les autres processeurs de la série E d’AMD ont un TDP plus élevé, tant les tri que les quadricores. Nos mesures ne sont donc valables que pour les X2 235e (2,7 GHz) et X2 240e (2,8 GHz). Pour accueillir ce CPU, il faut une carte mère socket AM3 équipée d’un chipset avec IGP. Les solutions récentes et modernes sont donc à base d’AMD 880G ou 890GX. Restant dans une tarification raisonnable, partons des cartes élues choix de la rédaction ! Ce sont les Asrock 880G Extreme3 (100 euros) et 890GX Extreme3 (110 euros) qui, nous l’avions précisé autrefois, sont

82 PC Update


Radiateur et alimentation, investissement requis identiques au BIOS près. Ici, le modèle 880G suffit puisque la différence entre les deux se joue exclusivement au niveau des fréquences de l’IGP. Le 880G est un peu plus lent (de 200 MHz), donc il chauffe un peu moins. Pour la mémoire, il est tentant de poursuivre l’optimisation en s’offrant des barrettes spéciales basse consommation (alimentées autour de 1,25 V), mais l’expérience prouve qu’il n’est pas franchement nécessaire de payer plus cher pour ça, la majorité des barrettes classiques étant capables de fonctionner sous-voltées si l’on réduit quelque peu leur fréquence et/ou leurs timings. Notre carte Asrock accueil des barrettes Eco de G.Skill par choix esthétique, mais n’importe quelle mémoire DDR3 fera l’affaire. Passons rapidement sur le stockage de ce PC. Qui dit total silence dit absence de disque dur. Ça signifie donc qu’il faut investir dans un SSD, une bonne idée pour conserver de bonnes performances quotidiennes sur ce PC, malgré la modeste puissance de son CPU ! Nous avons utilisé un MX-Tech DS 100 Go qui sert régulièrement pour nos mesures de performances, mais n’hésitez pas à acheter les meilleurs rapports qualité/prix du moment, les OCZ Agility II et leur contrôleur SandForce. A vous de moduler la capacité suivant vos besoins, nous partons d’une capacité intermédiaire de 90 Go (155 euros).

Les composants sélectionnés jusqu’à présent ayant beau peu chauffer, ils ne sont tout de même pas conçus pour se passer totalement de ventilation. Avant tout, il faut correctement dimensionner le refroidissement CPU, en optant pour un gros radiateur conçu à cet effet. Parmi les prétendants, il y a l’immense Scythe Orochi, ainsi que le plus récent Thermalright HR-02. C’est ce dernier que nous avons retenu, il est plus compact et facile à installer dans de nombreux boîtiers et suffisant. Il coûte autour de 60 euros sans ventilateur, absence qui ne manque pas pour un tel projet. L’alimentation est, habituellement, équipée d’un ventilateur. Il existe depuis des années quelques modèles fanless, dont les récentes et très performantes Seasonic X-Series Fanless. Bien que nos choix précédents privilégient l’économie, nous recommandons la dépense plus élevée que représente une X-Series Fanless, car ces modèles d’exceptionnelle qualité chauffent vraiment moins que les autres et ne produisent aucun bruit parasite (bruits électroniques, sifflement ou grésillement). Deux modèles sont proposés, avec un faible écart de 15 euros. La plus petite de 400 W (145 euros) suffit

Tous les composants fanless sont en fait conçus pour fonctionner dans un boîtier ventilé. Réussir un PC 100 % fanless, c’est du sport ! Si vous décidez d’acheter l’excellent Thermalright HR-02, la fixation pour processeurs AMD est vendue en option, ne l’oubliez pas !

PC Update 83


pratique : PC fanless

Le Scythe Orochi reste le plus gros radiateur du monde. Il n’est toutefois pas facile à trouver et un peu cher vis-à-vis de ses prestations.

pour notre projet, mais la 460 W (160 euros) offre l’avantage d’un second connecteur PCI-Express, si vous souhaitez la recycler plus tard avec une carte graphique à deux connecteurs 6 pins, comme la GTX 460 ou la HD6870. Nous arrivons enfin au choix du boîtier, qui revêt bien plus d’importance qu’à l’accoutumée. En effet, ce n’est pas ici une simple question de choix esthétique, mais bel et bien une stratégie de refroidissement à imaginer. Bien que ça soit tentant pour un petit PC bureautique/Internet/multimédia, évitez les boîtiers trop petits. Confinés, la chaleur s’y accumule et les températures dépassent rapidement des seuils critiques même en faible charge, surtout l’été. Puisqu’il n’y a aucune ventilation forcée, seule la convection naturelle s’effectue, il faut donc un boîtier très aéré, type gamer. Ainsi, la chaleur qui

monte s’évacue naturellement par les nombreuses ouvertures, notamment celles sur le haut. Référence parmi les boîtiers gamers depuis sa sortie, nous avons monté ce PC dans notre choix de la rédaction : Cooler Master HAF 932 (125 euros). Si vous souhaitez réaliser des économies, les plus petites versions semblent assez aérées pour ne pas poser de problème, comme le HAF 922 (90 euros). Nous insistons sur l’importance du choix du boîtier en fonction de son aération. Pour réaliser cet article, nous avons également tenté de monter cette configuration au sein d’un Antec mini P180, un peu plus compact, mais elle chauffait trop. De même, nous l’avons installée à l’horizontale dans un boîtier home cinéma Antec Fusion Remote Max, mais dès que nous tirons un peu dans l’IGP en lançant un jeu, celui-ci devient brûlant et le PC plante. Au sein du HAF, la machine tient quel que soit l’usage. Comme vous pouvez le constater sur les photos, nous avons apporté un soin particulier au montage. En sus du souci d’esthétisme, il s’agit de maximiser la circulation de l’air et donc l’évacuation de la chaleur. Le fait que ce PC soit de conception simplissime et l’emploi d’une alimentation 100 % modulaire aident beaucoup. Pour les personnes qui ne souhaitent pas s’encombrer d’un pareil boîtier, à la fois volumineux et à l’esthétique assez brute (style gamer), c’est plus compliqué. Nous avons reproduit notre montage dans le Lian Li B25F, un boîtier en aluminium sobre et élégant. Il est beaucoup moins aéré qu’un HAF, mais il est livré de série avec 5 ventilateurs et bénéficie de nettement plus de passages d’air que la majorité des mini tours design. Toutefois, si le volume d’air s’est révélé suffisant pour que la configuration passe tous les tests sans planter, il ne faut pas avoir peur d’atteindre parfois des températures très élevées, de prêt de 80 °C.

Les températures Le tableau ci-dessous indique les températures que nous avons relevées pour le processeur, le radiateur du chipset/IGP, ainsi que pour l’alimentation. Bien qu’elles soient un peu élevées, le PC fonctionne à merveille dans un bonheur de silence absolu. A vrai dire, bien que ça soit illogique avec notre démarche, nous n’avons pas pu résister à l’envie d’overclocker quelque peu le processeur (3,2 GHz) et l’IGP (700 MHz, comme le 890 GX) pour maximiser les performances. Ça fonctionne toujours en fanless, même à 100 % de charge ! HAF 932

100 % fanless (33 dB relevés)

Toutefois, nous avons également effectué ces mesures en ajoutant deux ventilateurs à faible vitesse de rotation dans le PC (Scythe à 500 tours par minute seulement). Comme vous pouvez le constater, les températures chutent drastiquement, alors que la machine reste quasiment inaudible (par rapport au bruit ambiant d’une pièce silencieuse, le sonomètre n’a mesuré qu’un petit décibel d’écart). Si vous souhaitez assembler un PC muni d’une vraie carte graphique, une ventilation minimale est obligatoire. Mais, bien pensée, elle peut être très silencieuse. Dans le boîtier Lian Li, c’est vraiment conseillé.

100 % fanless overclocké (33 dB relevés)

2 ventilateurs 500 tours (34 dB relevés)

Processeur

53°

58°

43°

Chipset/IGP

74°

77°

68°

Alimentation

38°

40°

37°

Lian Li B25 F

100 % fanless (33 dB relevés)

100 % fanless overclocké (33 dB relevés)

2 ventilateurs 500 tours (34 dB relevés)

Processeur

59°

64°

45°

Chipset/IGP

85°

88°

72°

Alimentation

45°

45°

40°

84 PC Update


Dans le HAF, il n’est possible d’installer l’alimentation qu’avec la grille vers le bas. C’est logique pour une alimentation normale, avec le ventilateur qui aspire de l’air frais en dessous, mais il faut impérativement que la Seasonic Fanless soit grille sur le haut pour que la chaleur se dissipe. Pour que ça soit possible dans le HAF932, il faut retirer une des cales vissées tout en bas du boîtier et utiliser des vis un peu plus longues pour décaller l’alimentation vers l’intérieur car la prise en plastique noir vient buter sur la plaque d’acier.

Le vide est le maître mot pour ce PC. Afin que l’air circule le mieux possible, nous avons passé tous les fils derrière et retiré les ventilateurs d’origine pour ne pas obstruer les passages. Le HAF 932 n’a pas d’emplacement spécifique SSD, mais il est facile de visser celui-ci tel que nous l’avons fait en profitant de trous d’origine dans la baie des disques 3,5”.

Le B25F a beau être un boîtier très compact, il est livré de série avec 5 ventilateurs ! Nous les avons tous retirés, c’est autant de poids et de fils à cacher en moins, sans oublier une meilleure circulation d’air.

Comme pour le HAF, nous avons maximiser l’espace vide dans ce PC pour éviter que la chaleur ne s’accumule. Puisqu’il n’y a qu’un SSD, nous n’avons même pas réinstallé la cage à disques durs 3,5” sur la droite. Dommage qu’il n’y ait pas de passage pour cacher le cordon ATX 12V.

fiche technique

• Processeur : AMD Athlon II X2 240e (70 euros) • Radiateur processeur : Thermalright HR-02 (60 euros) • Carte mère : Asrock 880G Extreme3 (100 euros) • Mémoire : 4 Go DDR3 1600 (80 euros) • SSD : OCZ Agility II 90 Go (160 euros) • Boîtier : Cooler Master HAF 932 (125 euros) / Lian Li B25F (170 euros) • Alimentation : Seasonic X-Series Fanless 400 W (145 euros)

A travers le trou du ventilateur arrière, nous apercevons le radiateur Thermalright HR-02, massif.

total

740 euros avec le boîtier Cooler Master 785 euros avec le boîtier Lian li

PC Update 85


Selection Software

Sélection Software

Sérigraphiez vos disques enregistrables comme un pro Si la mode est plutôt aux serveurs DLNA personnels permettant de partager et de diffuser des morceaux musicaux et des films partout chez soi, les CD et DVD n’ont pas encore totalement perdu la main et on oublie souvent qu’on peut améliorer un peu leur look avec LightScribe, qui permet de sérigraphier directement vos disques. Un complément idéal à vos achats dématérialisés sur iTunes, Virgin ou encore Amazon, puisque vous serez en mesure de réaliser une petite collection de disques audio/vidéo personnalisés, qui n’auront pas grand-chose à envier aux CD musicaux vendus dans le commerce. D’autant plus que, contrairement aux étiquettes autocollantes personnalisables via une imprimante, le LightScribe utilise le laser pour sérigraphier la face supérieure de vos disques. Ce qui rend les motifs, images et inscriptions inaltérables avec le temps et ce qui est bien plus joli qu’un vulgaire coup de feutre indélébile pour décrire le contenu d’un disque. Pour commencer, vous devrez être équipé d’un graveur CD/DVD compatible LightScribe. Ce qui ne devrait pas être trop difficile puisque cette technologie est très répandue avec les graveurs CD/DVD et caractérisée par l’inscription LightScribe sur le tiroir d’extraction. Il vous faudra ensuite des disques LightScribe qui bénéficient d’un revêtement spécial, vierge de toute inscription et ligne et qui, là encore, sont identifiables par le logo LightScribe sur leur emballage. Comptez environ 5 euros pour un spindle de 10 DVD et 4 euros pour une cloche de 10 CD-R. Pour finir, vous devrez utiliser un logiciel de gravure compatible LightScribe, ce qui est le cas de la plupart des logiciels de gravure. Nous avons toutefois une préférence pour Droppix Label Maker XE (www.droppix.com) et SureThing (www.surething.com) qui, bien qu’ils soient un peu chers avec un prix respectif de 39,90 et 24,95 euros, sont des solutions bien plus complètes qui bénéficient, en prime, d’une centaine d’images d’arrière-plan et de logos utilisables librement. Une fois le logiciel lancé, vous pourrez choisir votre type de projet (audio, vidéo, personnalisé), avant d’ajouter et de modifier des images et des logos à partir de votre banque personnelle ou de celle de l’éditeur, du texte, et même un code-barres via une interface intuitive de type WYSIWYG (What You See Is What You Get) épaulée par une palette d’outils complets, permettant notamment de réaliser des montages d’images, d’ajouter des effets ou encore de gérer la transparence. La technologie LightScribe n’autorisant qu’une impression monochrome en niveaux de gris, pensez à afficher un aperçu de votre travail pour éventuellement améliorer le contraste, avant de lancer la sérigraphie laser, en insérant le disque labélisé LightScribe à l’envers. C’est-à-dire face imprimable vers le bas. Une fois le processus lancé, comptez une vingtaine de minutes pour une sérigraphie de qualité supérieure. Dommage qu’il n’existe pas de logiciels gratuits dédiés à cette tâche, néanmoins, le résultat vaut ce petit investissement ! 86 PC Update


Surfez en haute définition En tant que militant, nous vous avons toujours encouragé à intégrer un PC dans votre salon, comme centrale audio/vidéo. Une alternative efficace et économique qui bénéficie, qui plus est, d’une grande modularité qu’aucun élément traditionnel du home cinéma, du DVD, de l’image et du son n’est capable d’offrir. En revanche, parmi toutes les plateformes logicielles Media Center existantes, aucune n’a jamais été capable d’offrir une expérience de surf sur Internet adaptée aux grands écrans, alors que les contenus multimédias sur le Web explosent et que Boxee ou encore Google TV pointent le bout de leur nez. Les développeurs d’Hillcrest Labs ont heureusement eu la bonne idée de concevoir un navigateur s’appuyant sur le moteur de rendu Gecko de Mozilla. Baptisé Kylo (http://kylo.tv/), ce navigateur gratuit et compatible Windows s’adapte automatiquement à la résolution de votre écran et propose une interface simplifiée avec de gros boutons (page d’accueil, page suivante/précédente, rafraîchir, favoris et zoom), une police de caractères lisible, même si vous vous trouvez à 5 m de votre écran, ainsi qu’un clavier virtuel qui vous évitera d’avoir à utiliser un périphérique de saisie. La page d’accueil (http://connect. kylo.tv/) propose, en outre, un accès direct à

vos réseaux sociaux, ainsi qu’à une multitude de contenus (YouTube, Vimeo, Crackle, Joost, Babelgum, Netflix, BBC, Fox News, etc.). Seul problème, la plupart des contenus audio/vidéo proposés sont pour l’instant réservés aux Américains, à l’image de l’Apple TV et de Boxee. Kylo nous a malgré tout séduit par sa simplicité et son confort à l’usage. Reste à espérer qu’une version française sera rapidement disponible avec des services de TV Replay.

En attendant Google Chrome

Alors que le Web OS de Google ne sera vraisemblablement disponible qu’à partir de mi-2011 et que la récente nouvelle version de MeeGo (http://meego.com) manque encore cruellement d’applications, c’est finalement Jolicloud (http://www.jolicloud.com/) qui débarque dans sa version 1.1. Dorénavant basé sur Ubuntu 10.04, ce dernier n’est plus seulement réservé aux netbooks et permet, grâce à son support matériel étendu, de s’installer sur une tablette PC, un UMPC ou encore de recycler n’importe quel « vieux » PC. De quoi prendre une sérieuse longueur d’avance sur Chrome OS et MeeGo qui semblent imposer une configuration matérielle. Orienté cloud et réseaux sociaux, Jolicloud bénéficie d’une interface remaniée, avec un dashboard en HTML5 personnalisable, très simple et convivial, suivi d’un temps de démarrage raccourci, du support du full HD à partir des processeurs Atom N550, ainsi que du support Flash en 720p, sans oublier une nette amélioration de l’autonomie, pouvant varier suivant votre machine. Si vous n’êtes pas convaincu du potentiel offert par Jolicloud, vous pouvez toujours le tester directement à partir de votre navigateur Google Chrome, via le Chrome Web Store.

Entre Paint.net et The Gimp… Tel est le pari de Pinta (http://pinta-project.com), dont le but est de fournir une alternative multiplateforme libre à The Gimp, qui soit plus simple et accessible aux néophytes, tout en étant plus complète que Paint.net sur lequel il s’appuie. Malgré quelques instabilités, le logiciel est d’ores et déjà utilisable, intuitif, propose de nombreux outils (gestion des calques, de la transparence, courbes de Bézier, baguette magique, effets, outils de dessin, etc.), mais nécessite l’installation de l’API Gtk# pour fonctionner. Pinta pourrait rapidement s’imposer comme un logiciel de Manuel da Costa retouche incontournable et gratuit. PC Update 87


geekitude

Par Manuel DA COSTA

Geekitude Comment se passer d’un clavier Alors que la guerre des tablettes tactiles semble bien lancée et qu’Acer s’apprête à commercialiser ses quatre premières tablettes, le fabricant taïwanais semble avoir emprunté le même chemin que Toshiba et son Libretto W100, en proposant d’ici la fin du mois de janvier, l’Iconia au prix de 1 499 euros. Un PC portable sans clavier fonctionnant sous Windows 7, doté de deux écrans de 14 pouces tactiles (1 366 x 768 pixels). Au coeur de la machine, on trouvera un processeur Intel Core i5 (480M, 560M ou 580M) et sa solution graphique intégrée Intel GMA HD, jusqu’à 4 Go de mémoire vive, un espace de stockage allant de 320 à 750 Go, des ports USB 3.0, DHMI et VGA, ainsi qu’un module sans fil Wi-Fi et Bluetooth, la 3G étant, quant à elle, en option.

Google dévoile le netbook Cr-48

Google a officiellement présenté le premier netbook, alias Cr-48, embarquant Chrome OS. Du côté des caractéristiques techniques, citons un écran 12,1 pouces en 1 280 x 800 pixels, un processeur Intel Pine Trail N455 à 1,66 GHz avec une solution graphique Intel HD, un SSD Sandisk de 8 Go, un seul port USB, une sortie VGA, une batterie dotée d’une autonomie d’environ 8 h, un lecteur de cartes SD, ainsi qu’un module Wi-Fi et 3G. Il devrait être commercialisé aux alentours de 400 dollars, d’ici mi-2011. Ce qu’il faut avant tout retenir, c’est la philosophie Cloud Computing que Google espère bien imposer. L’idée étant pour l’utilisateur d’être connecté en permanence pour accéder à ses données, de rester en contact avec la communauté via les réseaux sociaux, de bénéficier d’un OS plus léger, plus réactif, plus rapide et de ne plus avoir à installer la moindre application sur son PC, puisque chaque programme est une application Web disponible sur le Google Market gratuitement ou non. Si bien que vous ne serez plus limité par la puissance de votre machine pour exploiter des programmes gourmands. Vous n’aurez, pour finir, plus à vous soucier des mises à jour de l’OS et vous ne craindrez plus de perdre vos données, tout étant stocké sur les serveurs de Google.

BendDesk, le bureau du futur Conçu par Malte Weiss, Simon Voelker, Jan Borchers (Media Computing Group) et Christine Sutter (département du travail et de la psychologie cognitive), le projet de recherche BendDesk (http://hci.rwth-aachen.de/ BendDesk) offre une vision futuriste de l’espace de travail, plutôt séduisante. Un bureau classique avec documents, crayons, agenda et ordinateur portable pourrait ainsi être remplacé par un bureau intégrant un PC et un écran incurvé à 90 degrés, entièrement tactile et multitouch, grâce à l’utilisation de deux vidéoprojecteurs, trois caméras et deux baguettes infrarouges LED. BendDesk se compose d’une première partie verticale servant de dispositif d’affichage pour les contenus numériques, d’une seconde partie horizontale caractérisant tous les outils de travail (clavier, souris, stylos, documents, etc.), ainsi qu’une troisième partie intermédiaire permettant de ranger des documents et des images diverses. L’ensemble est assez imposant, mais avouez que tout comme nous, vous rêveriez d’avoir un tel bureau chez vous, non ? 88 PC Update


e Une DeLorean comme disque dur

Voilà de quoi susciter bien des convoitises de la part des fans de Marty McFly et Emmett « Doc » Brown, avec cette réplique 1/18, entièrement faite à la main, de la DeLorean de Retour vers le futur, qui n’est autre qu’un disque dur externe Seagate USB 2.0 de 500 Go (www.flashrods. com – 250 dollars). Des voitures plus conventionnelles sont aussi dispo, notamment la GTR que notre éditeur vénéré échangerait volontiers contre n’importe lequel d’entre nous !

Minority Kinect Report Le film Minority Report a du inspirer tous les chercheurs en ergonomie (ou l’inverse ?). Notamment, des étudiants de l’Institut Technologique du Massachusetts (MIT - www.csail.mit.edu) ont modifié les pilotes du Kinect de la Xbox 360 et créé une interface inspirée du film, capable de détecter les mouvements de la main et de chacun des doigts. Le projet est fonctionnel, très abouti et la démonstration qu’il nous a été donné de voir permettait de manipuler des images. Alors que dans le même temps, un autre groupe d’étudiants du MIT mettait au point le système DepthJS, qui s’appuie sur le langage javascript, pour traduire les gestes vers le Kinect, afin de contrôler le navigateur Web Chromium. De quoi révolutionner l’interaction homme-machine puisqu’il serait, par exemple, possible de contrôler un PC Media Center ou une TV box, en évitant ainsi l’accumulation de télécommandes dans le salon. A condition que les développeurs se montrent entreprenants pour changer les choses, à l’aide des codes sources disponibles à l’adresse www.ros.org/wiki/kinect et https://github.com/doug/depthjs.

Le virus TMV infecte nos batteries Une équipe de chercheurs de la James Clark School of Engineering and College of Agriculture and Natural Resources, située aux Etats-Unis, a été en mesure d’exploiter les caractéristiques d’autoréplication et d’autorenouvellement du virus de la mosaïque du tabac (acronyme de Tobacco Mosaic Virus – TMV) pour augmenter jusqu’à dix fois la capacité d’une batterie au lithium-ion, par rapport aux modèles actuellement sur le marché. Les chercheurs ont pour cela modifié la structure du TMV pour l’appliquer de manière perpendiculaire à la surface métallique. Il faudra toutefois patienter encore quelques années avant de voir cette nouvelle génération de batteries débarquer sur le marché.

Deluxe NES Mod Une table basse fabriquée par un Franco-belge, à l’effigie de la manette NES, avec des pieds, une vitre, un socle alternatif et une console NES intégrée. Voilà bien une idée geek incroyable, puisque ce pad NES géant est fonctionnel (http://10updeluxe.blogspot. com). Le seul exemplaire qui intègre deux manettes, un jeu Super Mario Bros et un kit de restauration de console et cartouches a été mis en vente sur eBay. PC Update 89


geekitude

Maîtrisez votre APN Si les récents nouveaux modèles compacts exploitant des capteurs de reflex suscitent de grands espoirs (Sony NEX-3, NEX-5, Samsung NX10, Olympus Pen E-P2, etc.) en mixant petite taille (pas de visée réflex) tout en proposant des objectifs interchangeables et les résultats de reflex d’entrée de gamme, vous êtes encore nombreux à vous en remettre au mode d’exposition automatique. Plutôt que d’abandonner toutes les commandes et votre créativité à votre APN, l’ouvrage Expositions extrêmes de David Nightingale (www.pearson.com) vous propose d’exploiter à fond votre appareil, en abordant diverses considérations techniques, telles que l’ouverture, la vitesse d’obturation, la sensibilité ISO, l’exposition et la mesure de la lumière ou encore la photographie HDR. De quoi éviter de tomber dans le conformisme et offrir une nouvelle dimension à vos photos.

WordPress 3 Contrairement au livre Sites Web avec WordPress 3.0 (www.dunod.com) que nous vous avons récemment présenté, l’ouvrage WordPress 3 pour le blogueur efficace (www.eyrolles.com) adopte une philosophie différente. Il n’y sera ainsi pas question de Web design (création de thèmes, templates, widgets, etc.), les auteurs ayant préféré s’attarder sur chaque aspect pratique du gestionnaire de contenus (CMS) le plus populaire du Web : installation, paramétrage, ajout de fonctionnalités, sécurisation, optimisation des performances, organisation des contenus, référencement, monétisation ou encore usage nomade (iPhone, Android, etc.). De quoi réussir un blog sans se prendre la tête avec les langages Web.

Photoshop CS5 Bien que nous vous ayons déjà présenté quelques ouvrages dédiés au logiciel d’Adobe, Photoshop CS5 de Pierre Labbe (www.eyrolles.com) mérite notre attention, car c’est l’ouvrage le plus complet que nous ayons eu entre les mains. Richement illustré, ce dernier ne se cantonne pas à détailler les nouveautés de la version CS5, mais aborde de manière claire et intuitive tous les aspects et les outils du logiciel d’Adobe, tant sur la présentation et la prise en main, que sur la maîtrise des fonctions les plus complexes. Une référence incontournable. L’Art du bluff avec Photoshop CS5 de Steve Caplin réunit, quant à lui, un ensemble de techniques et d’astuces permettant de réaliser des photos montages surréalistes, à l’aide des nombreux ateliers intuitifs et illustrés répartis sur près de 450 pages. Vous pourrez, par exemple, ajouter une dimension plus dramatique et impressionnante à vos photos, maîtriser la technologie de déformation de la marionnette, jouer avec les ombres et les perspectives, changer l’expression d’un visage, combiner plusieurs corps pour réaliser un personnage complet, faire vieillir un visage, ajouter des effets de flou et de vitesse, donner vie à une statue ou encore simuler de vieilles photos. De quoi laisser libre cours à votre imagination.

90 PC Update


Game of Thrones

La saga d’heroic fantasy de R.R. Martin compte des fans par millions et brille par la richesse de ses personnages et de son histoire. L’histoire du royaume des sept couronnes et de ceux qui s’affrontent, sur fond de perfidie et de trahison, pour s’emparer du trône de fer et ainsi diriger le royaume tout entier. Alors que tapie dans l’ombre, derrière le mur séparant la frontière nord des sept royaumes des autres mondes, une armée maléfique se lève et menace de tout détruire. Incontournable pour tous les amateurs de fantasy, cette saga est en cours d’adaptation à la télévision et sera diffusée à partir du mois d’avril sur la chaîne américaine HBO. En attendant, jetez-vous sur les quatre volumes intégraux du Trône de fer aux éditions J’ai lu (www.jailu.com), pour découvrir une intrigue épique, qui vous laissera sans voix avec ses mystères politiques, ses nombreux renversements de situation et son univers où la magie a disparu.

4

3

1

Mod du mois : Kyubu

Kyubu, qui signifie cube en japonais, est un projet sponsorisé par EK Waterblocks, rendant hommage à la culture moderne japonaise, initié par Daniel Kennedy, un moddeur australien vivant à Brisbane, qui a récemment créé une société de conception de boîtiers PC sur mesure, appelée Epic PC Cases (http://epicstore.com.au). Pour Kyubu, la première étape a été d’imaginer et de concevoir le design du futur boîtier, à l’aide du logiciel SketchUp. De quoi déterminer avec exactitude la quantité et les types des matériaux nécessaires, soit des plaques en verre acrylique transparent coulé sous fusion d’une épaisseur de 10 et 3 mm qui, contrairement au verre acrylique extrudé, offre une plus grande marge de traitement et une meilleure qualité. Des plaques d’aluminium seront également utilisées pour créer les grilles des ventilateurs (1), l’habitacle pour disques durs (2), ou encore des pièces décoratives qui viendront s’emboîter dans le plexiglas (3). Pour ce mod, Daniel utilise une machine CNC qui, pour rappel, permet de découper, détourer, fraiser ou encore polir les matériaux suivant deux, trois ou quatre axes simultanés (4). De quoi assurer une finition irréprochable au projet Kyubu, même s’il reste possible d’utiliser des outils plus conventionnels, tels qu’une fraiseuse manuelle d’établi, une perceuse à colonne, un kit de taraudage, ainsi qu’une ponceuse roto-excentrique, avec les plateaux adéquats pour le ponçage et le polissage. Alors que la machine CNC permet à Daniel de fabriquer les différentes parties du Kyubu, qui compte une centaine de coupes, en approximativement 150 heures, montage

2

compris, il lui faudrait au contraire quatre à cinq fois plus de temps avec du matériel traditionnel. Mais revenons-en à la fabrication déjà bien avancée de Kyubu, avec une structure en verre acrylique un peu particulière. Pour commencer, le panneau latéral côté carte mère est composé de plusieurs parties. La première partie est une plaque transparente en verre acrylique, épaisse de 10 mm, elle-même divisée en deux parties : la plus grande partie est fraisée et caractérise un réservoir d’une contenance de 1,6 l, avec de grands sillons décoratifs et des joints d’étanchéité sur lesquels viendra prendre place une seconde plaque de verre acrylique qui sera collée, moins épaisse (3 mm) et munie de deux raccords, ainsi que d’un bouchon Bitspower (5). La plus petite partie représente, quant à elle, un soleil levant qui n’est autre que le support de la plaque de rétention de la carte mère, elle-même réalisée en verre acrylique. Ce panneau latéral qui fait office de réservoir est ensuite relié par un tuyau au bouchon Bitspower surmontant la plaque d’aluminium du haut du boîtier (6). Notez que la plaque séparant la partie carte mère de la partie alimentation/disque dur, mais aussi la base du boîtier reposent sur le même principe décoratif : un réservoir d’eau qui sera ensuite mis en valeur par un néon et un colorant rouge ajouté à l’eau. Bien qu’encore inachevé, le coût du mod Kyubu s’élève déjà à près de 900 euros, rien que pour les matériaux, et vous pourrez suivre l’évolution du mod sur le site d’Epic PC Cases.

5

6 PC Update 91


Test : Watercooling

Blocks, pompes, radiateurs

des nouveautés watercooling faciles à intégrer Toujours à la pointe des performances, le watercooling ne cesse de progresser malgré un marché restreint. En ce début 2011, de nombreux produits ont fait leur apparition. Waterblocks, pompes et réservoirs, tous prétendants au trône. Les nouveaux produits de Laing, Swiftech, EK, AquaComputer ou XSPC seront-ils aptes à détrôner nos références ?

L

e petit marché du watercooling est assez compliqué, l’offre de composants ne cesse d’augmenter et les prix ne sont pas en reste. Il y a pourtant peu de réels prétendants avec des produits supposés haut de gamme et vendus tels quels pour des résultats médiocres. Nous avons donc sélectionné des produits digne d’interet parmi la pléthore de sorties. En plus des derniers waterblocks pour processeurs ou cartes graphiques d’Aqua Computer, Enzotech, EK Waterblocks ou XSPC, nous testons de nouveaux radiateurs et pompes chez Swiftech et Laing et les comparons à nos références actuelles.

Swiftech MCRX20

Le radiateur MCRX20 est vendu dans les kits Edge de Swiftech, et c’est une idée lumineuse puisqu’il regroupe réservoir et pompe à ses extrémités.

92 PC Update

Swiftech a récemment relancé ses MCR, une série de radiateurs incluant un réservoir à une extrémité et la pompe à l’opposé. L’ensemble est donc très compact et ne nécessite que les waterblocks et le tuyau en supplément, de quoi débuter facilement dans le watercooling. Une liste complète des boîtiers compatibles est présente sur le site. Disponibles en 240 ou 360 mm, il s’agit de simples MCR220 et MCR320 auxquels on a rajouté des options. Cependant, ils ne sont

disponibles que dans les kits Edge du constructeur, vendus 240 et 260 euros. Si l’on additionne l’Apogee XTL, qui est un excellent waterblock vendu 50 euros, le réservoir 360 à 55 euros, la pompe MCP35X qui coûte 90 euros à elle seule et les divers accessoires comme le tuyau, les ventilateurs, les fixations, les grilles et le liquide de refroidissement, le prix du kit est plutôt honnête. On pourrait être tenté de choisir le modèle triple ventilateur, mais celui-ci totalise une longueur de 429 mm, c’est trop pour bon nombre de boîtiers. Le petit frère en 240 mm suffit pour un CPU et une carte graphique modestes, comme un Core i5 et une HD5850, oubliez d’office le gros Core i7 980X et le SLI de GTX580 ! En outre, aussi intéressant que soit le kit, la pompe qui est fournie est clairement démesurée. Un amateur éclairé pourra sans aucun doute bâtir un système plus efficace et moins cher, mais occupant légèrement plus d’espace.

Pompes EK se lance dans les pompes alors que Laing et Swiftech enrichissent leur gamme. Depuis toujours Laing et Swiftech produisent les mêmes pompes rebadgées. En LPDC, la Laing D5 est identique à la MCP655, les DDC 1T (ou 3.1)


Les pompes MCP/DDC ont à leur disposition une quantité infinie d’accessoires comme ce joli top réservoir Bitspower

Les DCP 2.2 et DCP 4.0 sont des alternatives très intéressantes. La première est minuscule et se révèle suffisante pour un voire deux waterblocks et un radiateur. Au-delà, elle commence à s’essouffler, surtout si les waterblocks sont très restrictifs comme le Supreme LT de la même marque. La grande soeur se rapproche plus d’une MCP355 en performances, quoique légèrement inférieure. Malgré des nuisances sonores un peu plus prononcées et un nombre très restreint d’accessoires, il s’agit de très bons choix si l’on considère leurs prix respectifs de 35 et 45 euros. C’est parfait pour commencer le watercooling et bien plus efficace que les vieillissantes pompes Eheim.

UPDAT

P

C

UPDAT

E

C

La petite EK DCP-2.2 est très compacte et ne coute que 35€. Même si elle n’est pas aussi performante que les MCP/DDC, c’est un très bon choix pour ne pas se ruiner sur son premier circuit.

E

P

et 1Plus (ou 3.2) sont les jumelles des MCP350 et 355, alors que la dernière DDC 3.25 est une nouvelle venue dans la gamme, sans équivalent chez Swiftech pour le moment. Cette 3.25 est une version boostée de la DDC 1Plus et propose notamment une colonne d’eau plus importante puisqu’on passe de 4,5 à 6,8 m, rien que ça ! Cela signifie donc plus de pression et la possibilité d’enchaîner plus d’éléments plus restrictifs et/ou en plus grand nombre, sans essouffler la pompe. Ceci se traduit, en revanche, par un bruit plus conséquent. Deux MCP350 en série s’en sortiront aussi bien, voire mieux, mais l’ensemble coûte plus cher et occupe plus de place. En outre, nous sommes curieux de savoir comment se comporteront ces 3.25 dans le temps, les premières versions de 3.2, vendues il y a quelques années, n’étaient pas si loin en terme de puissance, mais tombaient souvent en panne puisque le moteur était poussé au maximum. La 3.25 est donc une excellente pompe mais dont l’usage paraît très difficile à justifier. La MCP35X, en revanche, reprend une base de MCP355, avec une colonne d’eau toujours aussi conséquente et un débit digne d’une pompe LPDC. Il est presque doublé pour atteindre 1050 L/h selon Swiftech. Le nouveau top (fileté ¼ qui plus est) avec une entrée alignée avec l’œil du moteur est sans doute responsable de cette augmentation. En outre, elle utilise une connectique PWM et il est ainsi possible de monitorer sa pompe, une première ! Variant entre 1 300 et 4 500 tours/minute, elle se révèle redoutable pour un silence optimal. Hélas, à 90 euros, c’est un produit vraiment haut de gamme, qui sera réservé aux gros budgets, une MCP350 à 55 euros affiche des résultats tout à fait suffisants pour un circuit standard. Autre apparition, moins impressionnante mais tout aussi intéressante. Jusque-là cantonné aux waterblocks et réservoirs, EK a récemment étendu son activité aux radiateurs et aux pompes.

Modèle

DCP-2.2

DDC 3.1/MCP350

DDC 3.2/MCP355

DDC 3.25

MCP35X

Marque

EK

Laing

Laing/Swiftech

Laing

Swiftech

Prix

35€

55€

65€

100€

90€

Colonne d’eau

2.2m

3.1m

4.4m

6.8m

4.4m

Débit

400 L/h

440 L/h

570 L/h

570 L/h

1050 L/h

Avantages

Prix

Rapport performances/prix, silencieuse

Pression

PWM, performances, top d’origine

Inconvénients

Pression un peu légère, peu d’accessoires compatibles, bruit

Prix, Un peu trop bruyante

Prix

Utile uniquement pour les très gros circuits

PC Update 93


Test : Watercooling

De gauche à droite, le EK Coolstream 360, le HWLabs SR1 360 et l’Airplex Revolution 360/420 d’AquaComputer.

Radiateurs Un monstre à prix raisonnable chez AquaComputer, et un joli compromis chez EK. Au niveau des radiateurs, notre préférence allait jusque-là au RS de XSPC car compact, abordable et avec des performances très correctes pour sa catégorie, et au GTX de HWLabs, très cher mais aussi impeccablement bien fini et très performant. En marge, le XSPC RX est une bonne alternative car il permet l’utilisation de ventilateurs silencieux grâce à sa faible densité d’ailettes (8 FPI), mais il est aussi encombrant que le GTX et moins efficace. Force est de constater que le marché n’a pas trop évolué mais deux produits hors normes font leur entrée. Chez Aqua Computer, on vend un 360 au prix d’un 420. C’est une très bonne idée pour les performances, la surface de dissipation étant en augmentation de 35 %. Sans compter que l’Airplex est à la fois très épais (63 mm) et avec des ailettes plus denses que le SR1. Un côté peut accueillir quatre ventilateurs de 120 mm, alors que l’autre peut recevoir trois ventilateurs de 140 mm, chacun bénéficiant d’une paire de filetages ¼, afin d’orienter le radiateur à votre guise, ou même de les cumuler face à face pour les plus gourmands. Hélas, le format très imposant ne permettra pas de l’intégrer dans tous les boîtiers et la qualité de fabrication n’est pas optimale, un net cran en dessous de nos références. Comme nous le mentionnions plus haut, EK s’est aussi lancé dans le secteur des radiateurs. Rien de bien novateur à espérer des Coolstream, mais ils ont le mérite de proposer une épaisseur et une densité d’ailettes à mi-chemin entre les RS (35 mm et 15 FPI) et RX (58,5 mm et 8 FPI), soit 47 mm et 11 FPI. Un bon compromis aussi en termes de prix puisqu’ils sont affichés à 65 euros.

Attention au chipset !

Et pourquoi ne pas watercooler sa carte mère ? Lorsque l’on passe au watercooling, on refroidit en général le processeur et la carte graphique, puisque ce sont les deux éléments générateurs de bruit. On a ensuite tendance à ralentir les ventilateurs afin de bénéficier d’un silence parfait. Mais il faut surveiller la température des composants refroidis passivement. En effet, ceux-ci ne bénéficient plus des flux d’air des ventirads, il faut donc être vigilant, notamment au sujet de votre carte mère. S’il n’y a pas de gros risques de casse, il est possible que le système soit instable, malgré des températures CPU exemplaires. Il faut alors créer un flux d’air plus puissant dans le boîtier ou mieux, braquer un ventilateur vers les radiateurs de la carte mère, souvent autour de l’étage d’alimentation ou du chipset. Les boîtiers permettant de placer des ventilateurs sur la porte latérale sont parfaits pour cet usage. Néanmoins, il existe une troisième solution : les waterblocks pour les cartes mères. Ceux-ci n’apportent pas grand-chose sur le plan de l’overclocking, sauf à tourner avec une ancienne carte mère Core 2 à 600 de FSB. Mais c’est une solution à la fois élégante et efficace pour refroidir sa carte mère dans un système watercoolé. Nous avons essayé les waterblocks EK pour Rampage 3 Extreme et l’ensemble Enzotech pour X58 Classified et c’est tout bonnement impressionnant. Non seulement ils habillent parfaitement votre carte mère mais en plus, ils se montrent redoutablement efficaces. Dans un boîtier où nous atteignions près de 75 °C sur le chipset avec le radiateur d’origine, nous sommes passé à moins de 45 °C en charge. Avec ça, plus de doute sur la stabilité de la carte mère. Le bloc EK, plutôt plat et très long est assez restrictif, mais l’ensemble d’Enzotech est plus facile pour la pompe. En revanche, il se compose de deux éléments, obligeant a faire une jonction avec un tuyau.

Waterblocks CPU Ca bouge dans le monde des blocks processeur : un nouveau challenger pour le Supreme LT, une version « Lite » de l’Apogee XT et un nouveau Cuplex pour Aquacomputer.

Les waterblocks Enzotech sont vraiment beaux, dommages qu’ils coutent si cher et soient si peu disponibles.

94 PC Update

Lors de notre dernier comparatif, l’Ybris Black Sun arrivait en seconde position, tout juste derrière le Swiftech Apogee XT. Mais une meilleure finition, une plus grande polyvalence selon le type de pompe et une compatibilité avec tous les sockets Intel nous poussaient à préférer le Black Sun pour le haut de gamme. Nous testons ce mois-ci cinq nouveaux waterblocks. Tout d’abord, l’Apogee XTL, qui est une version allégée du XT, avec notamment un top en Delrin et non en laiton. Pour l’instant uniquement disponible dans les kits Edge, il devrait apparaître autour de 50 euros d’ici peu. Le maze étant inchangé, les performances sont toujours au top, seul le look diffère. Une excellente affaire selon nous, d’autant que depuis notre test du grand frère, Swiftech a revu sa copie : désormais,



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Malgré son âge et son tout petit prix, le Supreme LT est un excellent bloc pour débuter. Seul le XSPC Rasa peut prétendre l’égaler.

Waterblocks GPU Pour refroidir la carte graphique, il existe toujours deux philosophies opposées : le waterblock intégral très couteux ou celui qui se charge uniquement du GPU, plus efficace et abordable. Côté waterblocks GPU, c’est encore Swiftech et XSPC qui proposent les produits les plus sexy sur le papier. Commençons par le Razor chez XSPC, un waterblock intégral en cuivre extraplat et proposé à… 65 euros ! En général, il faut plutôt compter 80 à 100 euros pour ce genre de waterblocks, c’est donc une aubaine. Les performances ne sont, certes, pas optimales, mais vu le prix, on ne peut pas en demander trop. Une excellente alternative pour ceux qui s’inquiètent du refroidissement de l’étage d’alimentation de leur carte graphique, sans vouloir débourser des sommes astronomiques.

Pompes ‐ Températures de l'eau (°C) DDC 3.25

26,5 26,2 25,9

MCP35X

27 26,6

27,7

28,1 27,3 26,9

DDC 3.2/MCP355 DDC 3.1/MCP350

27,2

DCP 2.2

28,4

20

25

6 éléments

33,5

30

4 éléments

35

2 éléments

UPDAT

E

C

30,3

30,6

27,8

P

les 3 sockets Intel sont supportés, sans devoir demander la plaque de rétention adéquate. Dans le même registre, le Supreme HF représente une évolution du Supreme. Il est livré avec 4 plaques qui peuvent être installées entre le maze en l’entrée du liquide, afin de modifier le cheminement de celui-ci. Il s’agit du haut de gamme chez EK, mais le petit dernier est un peu plus permissif avec la plaque d’origine, de sorte qu’il ne nécessite plus qu’un débit conséquent, sans la pression qui allait avec. Une amélioration de taille donc puisqu’il se révèle efficace avec des pompes plus modestes. Les autres plaques font des merveilles avec des grosses pompes comme la 3.25. Cependant, le look est toujours le même, un peu passé, la fixation est archaïque, et les performances ne sont pas tout à fait au top en HPDC. A 60 euros, il y a de meilleures options. Le Stealth chez Enzotech marque le renouveau de la firme, avec un design réussi, bien moins tape-àl’oeil que les anciens Luna et SCW. Hélas, il souffre des mêmes défauts, c’est-à-dire des résultats trop peu convaincants. Le look et la qualité de fabrication sont donc ses seuls atouts. AquaComputer réussit en revanche a cumuler look, qualité et performances avec son Cuplex Kryos XT. Celui-ci est

disponible en de multiples variantes, toutes plus jolies les unes que les autres, dont une en argent massif à 200 euros ! Notre exemplaire se contente de cuivre nickelé par endroits pour 55 euros, mais nous doutons qu’il soit réellement moins bon, l’utilisation d’un matériau aussi noble que l’argent n’est là que pour flatter l’ego des acheteurs. Les performances sont globalement bonnes, mais ca ne suffit pas à en faire le meilleur bloc selon nous, mais ne vous retenez pas si vous appréciez son look. Enfin, les deux derniers waterblocks sont des petits Poucet qui tentent de déloger le Supreme LT du trône du waterblock offrant le meilleur rapport qualité/prix. Le Rasa de XSPC et le Dimastech Nethuns ont un design similaire, mais c’est le premier qui inspire le plus confiance, l’autre ne ressemblant qu’à une pâle copie. Il arrive, en outre, à égaler le Supreme LT, pour un prix similaire et un design résolument différent. Le choix dépendra donc de la disponibilité et du prix dans votre boutique préférée, les deux marques étant reconnues.

Modèle

Cuplex Kryos XT

Nethuns

Supreme HF

Stealth

Apogee XTL

Rasa

Marque

AquaComputer

Dimastech

EK Waterblocks

Enzotech

Swiftech

XSPC

Compatibilité

775/115X/1366

775/115X/1366

775/115X/1366/ AM3

775/1366

775/115X/1366

775/115X/1366

Prix

55 €

35 €

60 €

65€

50 €

35 €

Avantages

Look et finition

Prix ?

Performances avec grosses pompes, compatibilité

Finition

Fixation, performances, prix

Rapport qualité/ prix

Inconvénients

Fixation un peu encombrante, entrée et sortie trop proches

Look, performances face aux concurrents

Fixation, look

Pas de compatibilité 115X, performances

PC Update 97


Test : Watercooling

Température CPU (°C) 60 60

Swiftech Apogee XT

62 61

Swiftech Apogee XTL

63 64

EK Supreme LT EK Supreme HF

63

60

63 64

XSPC Rasa AquaComputer Kryos

63

61

65 64

Enzotech Stealth

65 66

Dimastech Nethuns Prolimatech SuperMega

74 40

HPDC

50

60

LPDC

70

80

Température Carte graphique (°C) Switech MCW80

40

Swiftech MCW60

42

AquaComputer AquaGratix

48

EK FC‐5870

49

57 60

Prolimatech MK‐13

52

XSPC Razor

52 0

20

VRM

GPU

40

74

Lexique

66 60

80

Radiateurs ‐ Température de l'eau (°C) Airplex Revolution 360/420

27,5 26,6 26,2

HWLabs SR1 360 XSPC RX360

26,1

EK Coolstream 360

27,2

26,3

XSPC RS360

26,3 20

25

30,6

CPU+GPU

29 30

CPU

32,4

35

HPDC : Haute Perte De Charge, qualifie un circuit avec une grosse pression et des tuyaux de section petite à moyenne (8 à 10 mm en interne). Système plus cher, mais plus silencieux que le LPDC et permettant d’enchaîner plus d’éléments.

Maze : architecture en labyrinthe que l’on retrouve sur la base des waterblocks. Ces sillons vont guider le liquide qui va se charger en calories, pour les évacuer et ainsi refroidir le composant. FPI : Fins Per Inch ou densité d’ailettes par unité de surface. Plus les ailettes sont denses, plus le radiateur sera efficace, mais il nécessitera aussi des ventilateurs plus puissants. A l’inverse, des radiateurs dits « low FPI » permettent l’utilisation de ventilateurs beaucoup plus calmes et donc silencieux. Waterblock GPU intégral : pour refroidir une carte graphique, on peut se contenter d’un waterblock qui ne se charge que du GPU, moins cher, plus efficace et souvent réutilisable sur d’autres GPU par la suite, mais il faut alors refroidir l’étage d’alimentation à l’aide de petits radiateurs. Le waterblock intégral recouvre tout le PCB et les éléments à refroidir de la carte graphique, mais coûte plus cher et est limité à un seul type de cartes.

Découvrir le watercooling • Pompe : EK DCP-2.2 (35 €) • Radiateur : XSPC RS 360 (50 €) • Waterblock CPU : EK Supreme LT/XSPC Rasa (35 €) • Waterblock GPU : Swiftech MCW80 (45 €) • Accessoires : 50 € (liquide, embouts, tuyau, réservoir)

Expert du watercooling

• Pompe : Swiftech MCP35X (90 €) • Radiateur : HWLabs GTX360 (110 €) • Waterblock CPU : Swiftech Apogee XT (60 €) • Waterblock GPU : AquagratiX 5870 (95 €) • Accessoires : 80 € (top, liquide, embouts, tuyau, réservoir)

Modèle

98 PC Update

Aquagratix

FC

C

UPDAT

E

P

CPU+GPU OC

28,7

28,1

Colonne d’eau : ou pression, c’est-à-dire l’aptitude d’une pompe à propulser le liquide quels que soient les obstacles. Plus cette valeur est grande, plus la pompe supportera la multiplication de composants. LPDC : Low Perte De Charge, c’est-à-dire un circuit caractérisé par un gros débit, des tuyaux de gros diamètre et courts, en évitant au maximum les éléments dits restrictifs.

28,5

26,9 26,1

Quant à Swiftech, il s’agit d’une nouvelle version du waterblock GPU. L’ancien MCW60 se basait sur le maze de l’Apogee GT, vieux de 4 ans déjà. Le MCW80 reprend donc le maze plus fin de l’Apogee XT, et les performances sont similaires au Eclipse-G d’Ybris. Les prix sont identiques, mais la fixation est plus facile chez Swiftech, alors que le look et la qualité sont bien meilleurs chez Ybris. Un choix cornélien. Pour vous aider dans votre choix, sachez que Swiftech continue de vendre ses « heatsinks » pour le MCW80, c’est-à-dire des grosses plaques prévues pour dissiper la chaleur du PCB, et qui sont tout de même plus discrètes et esthétiques que les petits radiateurs à coller soi- même. Nous testons aussi les waterblocks EK et Aqua Computer. Pas de vraies surprises, EK propose surtout un design permissif avec un waterblock assez épais et l’AquagratiX s’avère plus restrictif et avec un moins bon refroidissement de l’étage d’alimentation. Mais tous ces blocks s’avèrent meilleurs qu’un Prolimatech MK-13, notre référence pour cartes graphiques en aircooling. Si vous avez déjà un watercooling pour le processeur, vous avez donc tout interet à refroidir aussi votre GPU.

MCW80

Razor

Marque

AquaComputer

EK Waterblocs

Swiftech

XSPC

Prix

95€

85€

45€

65€

Double filetage

Oui

Oui

Non

Oui

Avantages

Extraplat, look

Bon rapport qualité/prix

Prix, performances

Prix

Inconvénients

Refroidissement VRM

Look quelconque

Ne refroidit que le GPU


Le choix de la rédaction

Le watercooling est une science à part entière, les performances d’un élément dépendent beaucoup du circuit dans son ensemble. Cependant, pour monter des circuits classiques avec 2 à 3 éléments, certains sont plus indiqués que d’autres car plus polyvalents et homogènes.

L

’Apogee XTL de Swiftech est, certes, moins soigné que son grand frère l’Apogee XT, toujours est-il qu’il procure des performances similaires à un tarif moindre. Si les 50 à 60 euros ne rentrent pas dans votre budget, les Supreme LT et XSPC Rasa sont un peu moins bons, mais pour seulement 35 euros. Bien que très similaires, notre préférence va au Supreme LT qu’il est possible de trouver avec quatre looks différents. Pour la carte graphique, ce sont les XSPC Razor et Ybris Eclipse-G que nous préférons. Le premier est le moins cher des waterblocks intégraux, à 65 euros, c’est bien plus décent que les concurrents. Le second est un waterblock qui se contente de refroidir le GPU et pas le reste de la carte, mais il le fait diablement bien ! Afin de propulser le liquide dans ces beaux waterblocks, des pompes comme les EK DCP-2.2 ou Laing DDC 1T (3.1) seront parfaites, selon votre budget, la première étant un peu plus bruyante et devant être limitée aux circuits basiques. Si vous en avez les moyens et que vous souhaitez une pompe puissante et réglable, c’est la Swiftech MCP35X qu’il faudra choisir mais à 90 euros, il faut être vraiment motivé. Enfin, nos recomman-

dations pour les radiateurs ne changent pas : XSPC RS ou HWLabs GTX, la taille dépendant de votre système. Cependant, si votre boîtier est assez vaste pour accueillir un Aqua Computer Airplex Revolution, il n’y a pas à hésiter.

Benjamin Bouix

Comment ça marche Nous avons déjà consacré un gros dossier à l’initiation au watercooling dans Hardware Magazine n° 44, mais revenons rapidement sur le principe de fonctionnement du watercooling. Les waterblocks sont les éléments qui se fixent sur les composants à refroidir (CPU, GPU, chipset, etc.) et qui se chargent de transmettre la chaleur dissipée par ces derniers au liquide de refroidissement du circuit. Ce liquide, animé par la pompe, va se charger en calories en passant dans le maze du waterblock. Ensuite, en passant dans le radiateur, il va libérer les calories et repartir pour une boucle. La puissance du watercooling réside dans deux éléments clés. Le premier concerne le liquide de refroidissement, qui est un bon caloporteur, c’est-à-dire qu’il déplace efficacement la chaleur à travers le circuit, et qui permet donc de placer le radiateur où on le souhaite, pas uniquement dans le boîtier. Ainsi, la chaleur est dissipée

ailleurs et ne vient pas encore réchauffer votre système. Le radiateur est le second point important. Celui-ci, puisqu’il est déporté, peut être bien plus conséquent que nos ventirads traditionnels. Un radiateur de 120 mm de watercooling possède à peu près le même potentiel de dissipation qu’un radiateur tour, comme un Noctua NH-U12. Mais on peut les cumuler afin d’améliorer les performances. Dans tout ce circuit, le réservoir a un rôle très secondaire, car indépendant des performances. Il est cependant indispensable puisqu’il permet de purger l’air du circuit. L’air étant un mauvais caloporteur, si une bulle d’air se retrouve coincée quelque part, c’est autant de calories qui seront très mal dissipées. En outre, c’est nocif pour la pompe. Mais contrairement aux idées reçues, un réservoir gigantesque n’améliore en aucun cas les performances. La taille ne conditionnera que le confort pour le remplissage du circuit et la facilité d’intégration.

PC Update 99


Test : ventilateurs 120 et 140 mm

Le top de la ventilation 120 et 140 mm Arctic vend du 120 mm PWM de qualité à 6 euros, faut-il dépenser plus ? Prolimatech sort ses premiers ventilateurs, seront-ils aussi exceptionnels que ses radiateurs ? La turbine de Cooler Master va-t-elle bouleverser les références ? Découvrez les 15 derniers ventilateurs de 120 et 140 mm pour CPU et boîtiers.

L

e marché des ventilateurs évolue moins vite que celui des radiateurs. De ce fait, nous en parlons moins souvent ; notre dernier gros comparatif de ventilateurs date d’il y a 2 ans, dans Hardware Magazine n° 39. Depuis, nous avons seulement testé les premiers 140 mm du marché, il y a quelques mois dans Hardware Magazine n° 44. Il faut dire que les révolutions sont rares et que Noctua domine outrageusement ce marché depuis de longues années, les NF-P12 (120 mm) et NF-P14 FLX (140 mm) étant nos deux références absolues. Malgré tout, les constructeurs font quelques efforts pour commercialiser des ventilateurs qui sortent du lot, soit en bénéficiant d’un excellent rapport qualité/prix comme c’est le cas chez Arctic ou Xigmatek, soit en proposant des modèles de grande qualité comme Scythe ou Thermalright.

En vue, la Turbine Master de Cooler Master. Le design original de ce modèle suffirat-il à en faire une référence ? De même, Prolimatech, le trublion des radiateurs CPU, se lance enfin dans la production de ventilateurs et on est forcément curieux de voir s’il peut faire aussi bien dans ce domaine. Enfin, Scythe innove en proposant à un prix raisonnable une série de ventilateurs Gentle Typhoon équipés d’un moteur énorme et lourd, que l’on retrouve habituellement sur les Delta ou PAPST hors de prix et à usage industriel. Afin de tirer tout ça au clair, nous avons réuni une quinzaine de ventilateurs de 120 et 140 mm, afin de les tester et de les comparer à nos références actuelles, principalement signées Noctua et Noiseblocker.

Arctic Marque

Arctic

Modèle

F12 PWM

Diamètre

120 mm

Branchement

PWM (4 pins)

Plage de fonctionnement

300 – 1 350 tours

Type de roulement

Fluide Dynamic Bearing

Coloris

Cadre noir, pales blanches

Divers/bundle

Possibilité de chaîner plusieurs F12 PWM

Prix

6 euros

100 PC Update

F12 PWM 6 euros Arctic Cooling, qui préfère qu’on l’appelle Arctic depuis qu’elle vend également des kits d’enceintes, fait partie de ces marques qui proposent toujours des produits au prix le plus juste. Mais tandis que la majorité des objets à bas coût sont d’une qualité exécrable, Arctic ne sacrifie pas l’essentiel et propose donc d’excellents rapports qualité/prix. Déjà présent au sein du dernier comparatif, le constructeur n’a pas sorti beaucoup de nouveautés : au contraire, sa gamme s’est resserrée.


Arctic offre deux séries principales de ventilateurs. Les modèles classiques baptisés F, ainsi qu’une série au look plus original, les F Pro. Bien qu’ils sortent du lot et qu’ils soient désolidarisés du châssis par des petits caoutchoucs, les F Pro ne sont pas très pratiques à utiliser, car il n’est possible de les fixer que d’un côté. Il s’agit, en l’occurrence, de modèles exclusivement utilisables en extraction. Les F standard sont utilisables dans le sens que l’on souhaite, c’est plus pratique. Que ce soit F ou F Pro, les deux familles sont déclinées en 3 pins, en 3 pins TC (Temperature Controlled) et en 4 pins PWM (autorégulation par l’électronique du PC). Ils sont proposés en 80, 92 et 120 mm, il n’existe pas de 140 mm. Si la structure de la gamme n’a quasiment pas bougé depuis 2 ans, les ventilateurs ne sont pas identiques pour autant. Ils ont changé esthétiquement, les pales étant désormais blanches et non plus noires. Ils ont aussi évolué techniquement, le 120 PWM que nous essayons ayant neuf pales au lieu de sept, et une plage de rotation qui s’étend de 300 à 1 350 tours, au lieu de 400 à 1 500 tours. Pour ce comparatif, nous n’avons essayé que le F12 PWM. En effet, celui-ci permet de se rendre compte du bruit et des performances d’un F12 standard, vu qu’ils utilisent tous deux le même moteur et ont tous deux la même vitesse maximale. Le F12 PWM possède simplement un quatrième fil qui régule la tension suivant les besoins du PC. Capable de tomber très bas (300 tours !), il est vraiment polyvalent. Son bruit est raisonnable à fond, il est un peu plus audible à 1 350 RPM que le NF-P12 de Noctua qui tourne à 1 300 tours, il devient silencieux dès qu’il passe sous les 800 tours. La comparaison s’arrête là, le F12 PWM brasse sensiblement moins d’air que le Noctua à vitesse identique. Comme rares sont les cartes mères avec des prises PWM en dehors du CPU, Arctic a eu la bonne idée de prévoir un montage en chaîne de plusieurs ventilateurs sur la prise CPU. Pour cela, il intègre également une prise PWM mâle ! Consommant au maximum 0,25 A, la majorité des cartes mères pourront en alimenter quatre d’un coup. Le fil de monitoring de vitesse (jaune) est séparé, sur une autre prise à brancher où bon vous semble sur la carte mère, pour garder un contrôle distinct sur la rotation de chaque ventilateur. Précisons enfin qu’il fonctionne sans souci sur une prise standard (3 pins), sans régulation. Vu que le modèle sans PWM coûte le même prix, il n’y a pas lieu d’hésiter. A ce prix, nous avons été agréablement surpris de tomber sur des prises noires. En revanche, aucun gainage. Mais à 6 euros le ventilateur 120 mm silencieux et PWM, qui oserait s’en plaindre ? A ce sujet, n’hésitez pas à fouiller pour le trouver entre 5,5

et 7 euros, car certains revendeurs jouent sur son succès en le vendant autour de 10 euros.

Cooler Master

Turbine Master 13 euros Chez Cooler Master, les produits ne cessent de se multiplier. Cependant, malgré l’étendue de ses gammes de ventilateurs (près de 50 références, toutes les tailles et variantes de couleur confondues), la marque si forte sur le marché des alimentations et des boîtiers n’est jamais parvenue à s’imposer. Parmi les nouveautés, deux modèles retiennent notre attention. L’Excalibur que le constructeur n’a pas pu nous envoyer et le tout récent Turbine Master que nous essayons. L’Excalibur est un 120 mm à 14 euros qui a pour originalité un cadre ajouré sur les quatre côtés, il est facilement démontable pour le nettoyer. Ayant une vitesse variable par PWM de 600 à 2 000 tours, c’est un modèle qui s’adresse plus aux performeurs qu’aux adeptes du silence absolu. Encore plus original, le Turbine Master est un ventilateur noir brillant, dont l’esthétique s’inspire très fortement d’une turbine, telle que vous pouvez en voir dans un réacteur d’avion. Il y a même un petit museau arrondi à clipser sur le centre du rotor pour compléter le look. Ce ventilateur de 120 mm est proposé en trois variantes, Mach 0.8 (800 tours), Mach 1.2 (1 200 tours) et Mach 1.8 (1 800 tours) au tarif de 13 euros. Nous essayons la version la plus silencieuse, Mach 0.8.

Un peu bruyant à fond, le F12 PWM d’Artcic est au top.

Il s’agit d’un ventilateur de boîtier, il n’est utilisable que sur une minorité de radiateurs CPU, à cause de la forme de ses pieds de fixation ; pleins de bout en bout, ceux-ci ne peuvent accepter les clips métalliques, comme nous avons sur un radiateur Noctua NH-U12 par exemple. Dans l’emballage, nous trouvons un adaptateur 3 pins vers Molex, 4 vis pour Marque

Cooler Master

Modèle

Turbine Master (Mach 0.8 / Mach 1.2 / Mach 1.8)

Diamètre

120 mm

Branchement

3 pins

Plage de fonctionnement

800 / 1 200 / 1 800 tours suivant modèle

Type de roulement

Barometric Ball Bearing

Coloris

Cadre et pales noir brillant

Divers/bundle

Fixations anti vibration

Prix

13 euros

PC Update 101


Test : ventilateurs 120 et 140 mm CoolerMaster innove avec ce look de turbine très réussi.

Marque

Coolink

Modèle

SWiF2 120P

Diamètre

120 mm

Branchement

4 pins

Plage de fonctionnement

800 à 1 700 tours

Type de roulement

Hydro-dynamic bearing

Coloris

Cadre noir, pales vert fluo

Divers/bundle

Fixations anti vibration

Prix

13 euros

visser au boîtier en dur et, plus intéressant, un système d’amortisseurs et de fixations en caoutchouc pour éviter de transmettre la moindre vibration au boîtier. Plutôt audible pour un modeste 800 tours, le Turbine Master est également une bête de déplacement d’air ! C’est l’un des rares à faire mieux que notre éternelle référence, le Noctua NF-P12 (et sensiblement mieux que le S12 800 tours en version 2). Il expulse autant qu’un 1 000 tours sans faire plus de bruit. Ce modèle est trop particulier pour devenir une référence absolue, mais c’est un modèle à l’esthétique originale et aux performances d’un bon niveau, que vous pourrez acheter sans crainte. Dommage qu’à 13 euros, nous n’ayons droit ni à une gaine sur les fils (argentés, tout de même), ni à une prise noire.

Coolink

SWiF2 13 euros Coolink, seconde marque de Noctua, était déjà présent dans notre comparatif de ventilateurs, il y a 2 ans. Nous essayions alors la gamme SWiF, remplacée depuis par les SWiF2. Toujours proposés en 80, 92 et 120 mm, il n’y a pas encore de 140 mm. L’ancienne gamme comprenait plusieurs modèles avec un potard de régulation, qui ont disparu. Il n’y avait, en revanche, aucune mouture PWM, c’est désormais le cas !

Les SWiF2 de Coolink sont un poil trop chers.

Les SWiF2 en 120 mm se déclinent en trois modèles, que nous avons tous testés. Le 1200 est un modèle 3 pins standard qui tourne à 800 tours. Le 1201 est son jumeau, mais la puissance est accrue pour fonctionner à 1 200 tours. Enfin, le 120P est la version régulée PWM avec une plage de fonctionnement de 800 à 1 700 tours.

Prolimatech

Blue/Red Vortex, 12 euros

Marque

Prolimatech

Modèle

Blue (ou Red) Vertex 14

Diamètre

140 mm

Branchement

3 pins

Plage de fonctionnement

1 000 tours

Type de roulement

Sleeve bearing

Coloris

Cadre noir, pales bleues / Cadre noir transparent, pales rouges transparentes

Divers/bundle

4 LED rouges sur le modèle rouge

Prix

12 euros

102 PC Update

Comme chez Arctic, le design des ventilateurs a été entièrement revu. Au-delà du changement esthétique, on est passé d’un cadre transparent avec des pales bleu foncé, à un cadre gris foncé et des pales vert fluo, le dessin complet a changé. Nous avons désormais onze pales resserrées, au lieu d’un groupe de sept pales. Le nouveau design porte ses fruits puisqu’à vitesse de rotation identique, les SWiF2 brassent bien plus d’air, surtout à bas régime, et font un tout petit peu plus de bruit. La parenté avec Noctua est évidente lorsque l’on compare les cadres, totalement identiques à la couleur près. En revanche, le gainage des fils laisse à désirer, nous avons l’impression que Coolink a glissé une gaine thermorétractable (utilisée pour cacher des soudures, par exemple) un peu trop grande et l’a laissée telle quelle, sans la chauffer pour la plaquer aux fils. Le gainage est pourtant un point fort des modèles Noctua. Les SWiF2, quelle que soit la version, sont vendus entre 12 et 14 euros, c’est sensiblement moins cher que le vrai Noctua NF-P12, que nous trouvons plus souvent entre 16 et 20 euros. Le bundle contient quatre vis et quatre caoutchoucs de fixation, vert fluo. Puisqu’il n’y a pas de réducteur de vitesse, nous vous recommandons de vous limiter au modèle 1200 (à 800 tours), car le 1201 (1 200 tours) est un peu trop audible, surtout si votre boîtier reste ouvert. La variante PWM est tentante, d’autant qu’elle inclut un doubleur dans le bundle pour brancher à la fois le SWiF et un autre ventilateur, mais la plage de rotation est un peu trop élevée, selon nous. A moins que le BIOS permette de limiter la tension/vitesse maximale ou que votre PC chauffe particulièrement peu, évitez-le car c’est vite pénible s’il dépasse 1 500 tours.

Fort du succès de ses radiateurs CPU et GPU, Prolimatech continue son ascension sur le marché du cooling, en proposant une première gamme de ventilateurs. Sortis il y a peu, les Blue Vortex et Red Vortex LED sont deux ventilateurs de 140 mm. Bien qu’ils adoptent le même design global, les deux Vortex 14 cm de Prolimatech sont esthétiquement très différents. Le modèle bleu est totalement opaque (cadre noir, pales bleues). La version rouge est plus flashy, puisque le cadre noir fumé est translucide, ainsi que ses pales rouges. Ce dernier est d’ailleurs éclairé par



Test : ventilateurs 120 et 140 mm

Prolimatech se lance dans les ventilateurs avec les Vortex 14.

quatre diodes rouges. Toutefois, les différences s’arrêtent là, le dessin entre les deux étant identique, ainsi que le moteur employé. Ils tournent, par défaut, à 1 000 tours et soufflent incroyablement fort pour cette modeste vitesse. Certes, ce sont des 140 mm, mais à titre de comparaison, un Xigmatek XLF-F1453 (le modèle orange que nous avions durant le test du radiateur Prolimatech Armageddon) tourne à la même vitesse et souffle presque 30 % moins fort ! (87 CFM contre 63 CFM). Pourtant, niveau bruit, c’est tout sauf une catastrophe ! C’est audible, clairement, mais un peu moins qu’un NF-P12 à 1 300 tours, pour un déplacement d’air nettement moindre. C’est un peu violent pour les installer tels quels dans un boîtier en extraction (il vaut mieux les ralentir un peu), mais il faut reconnaître que placés sur l’Armageddon, comme le constructeur le suggère, le rapport silence/bruit/faible épaisseur est assez bluffant. Les performances sont d’un bon niveau, mais les Vortex de Prolimatech ne respirent pas l’extrême qualité, comme les radiateurs de la marque. Leur look est plutôt simple (surtout le modèle bleu) et le bundle est extrêmement pauvre. Pas de caoutchoucs antivibration, pas de gestion PWM, même pas de gainage sur les fils. Notons que les fils sont assez courts (25 cm), c’est suffisant dans la majorité des cas, mais vous ne pourrez pas les dissimuler en dessous de la carte mère.

Scythe

Gentle Typhoon, 13 euros Scythe fait partie de ces constructeurs prolifiques qui sortent en permanence de nouveaux modèles. Parmi l’immensité des références, nous nous sommes intéressé aux Slip Stream 140 mm (les seuls 140 mm de la marque), ainsi qu’aux Slip Stream 120 PWM Adjustable et aux Gentle Typhoon assez atypiques.

De gauche à droite : le Slip Stream PWM, un Gentle Typhoon et un Slip Stream 140 mm.

104 PC Update

Les Slip Stream sont les modèles principaux de Scythe, des ventilateurs en plastique noir pas très attrayants. La gamme 140 mm est déclinée en de nombreuses variantes de 500 à 1 700 tours. Nous avons essayé les modèles 500 et 1 200 tours. Il n’y a pas de quoi s’attarder sur ces ventilateurs qui n’offrent rien d’exceptionnel. Le 500 tours est certes silencieux, mais il ne souffle rien, le 1 200 tours est efficace sur un ventirad CPU, mais il fait trop de bruit comparé à ses concurrents. Ils coûtent une douzaine d’euros, c’est dans la moyenne. La version 800 tours est probablement un meilleur compromis. Sans qu’ils soient foncièrement mauvais, rien ne fait pencher la balance en leur faveur, que ça soit le look, le silence, les performances ou le bundle. Pas de gainage, pas de caoutchoucs. Le Slip Stream 120 PWM est un modèle un peu à part des autres Slip Stream. C’est celui que nous retrouvons d’ailleurs sur la majorité des ventirads modernes du constructeur, comme le Yasya ou le nouveau Mine 2. Ce ventilateur a pour originalité de combiner autorégulation PWM et régulation manuelle à l’aide d’un potard ! Avec le réglage minimum, la plage PWM court de 470 à 1 340 tours, c’est idéal pour un PC de tous les jours. En tournant le potentiomètre dans le sens des aiguilles d’une montre, la plage monte pour atteindre, au maximum, 740 à 1 900 tours. C’est pratique pour les jours de forte chaleur ou les tests d’overclocking (ou même pour retarder quelque peu la session de dépoussiérage pour les plus flemmards). Par rapport aux versions que nous avons eues avec les ventirads, le Slip Stream 120 PWM vendu seul bénéficie d’un joli gainage noir, une première chez Scythe. A 10 euros seulement, c’est un modèle très séduisant malgré son look basique. Nous terminons les essais Scythe par une excellente surprise ! Les Gentle Typhoon sont des ventilateurs de 120 mm assez originaux, puisqu’ils utilisent un rotor bien plus grand que la moyenne (50 mm contre 35 environ pour les autres modèles). Ils ont également de nombreuses pales (11) très incurvées et travaillées, avec deux petites dents qui ne sont pas sans rappeler le P12. D’un look plus industriel que tuning (cadre en plastique noir, pales grises), tout est très épais et respire la qualité. Un chiffre qui ne ment pas : les Gentle Typhoon pèsent 200 g pièce ! Un 120 mm standard pèse moitié moins ! Les performances de ces ventilateurs sont exceptionnelles. Contrairement à ce que nous pourrions supposer, ils soufflent moins à vitesse identique que la majorité des autres ventilateurs. En revanche, ils sont de si bonne qualité et si bien équilibrés qu’ils peuvent monter plus haut en régime, sans faire de bruit. Ainsi, le 500 tours que nous avons testé ne sert pour ainsi dire à rien, mais le 1 150 tours est une vraie merveille. Il ne fait quasiment aucun bruit (comme un Noctua à 900 tours en ULNA et non à 1 100 tours en LNA) et souffle plus fort que la majorité des ventilateurs générant les mêmes nuisances. Le rapport souffle/bruit est très bon, ce qui fait la force des références comme le BlackSi-


Marque

Scythe

Scythe

Scythe

Modèle

Slip Stream PWM

Slip Steam 140

Gentle Typhoon

Diamètre

120 mm

140 mm

120 mm

Branchement

PWM (4 pins)

3 pins

3 pins

Vitesse de rotation

Mini : 470 à 1 340

800 à 1 700 tours

800 à 1 700 tours

Maxi : 740 à 1 900

500 / 800 / 1 200 / 1 700 suivant modèle

500 / 800 / 1 150 / 1 450 / 1 850 suivant modèle

500 / 800 / 1 150 / 1 450 / 1 850 suivant modèle

Type de roulement

Sleeve bearing

Sleeve Bearing

Double ball bearing

Cadre et pales noir

Cadre et pales noir

Cadre noir, pales grises

Potentiomètre de réglage de la plage de vitesse

N/A

N/A

Prix

10 euros

12 euros

13 euros

Thermalright

Modèle

TY-140

Diamètre

140 mm (fixations 120 mm)

Branchement

PWM (4 pins)

Plage de fonctionnement

900 à 1 300 tours

Type de roulement

Enhanced Hyper-Flow Bearing

Coloris

Cadre beige, pales bleu moyen

Divers/bundle

N/A

Prix

13 euros

lent Fan Pro de Noiseblocker ou le P12 de Noctua. Pour 13 euros, nous n’avons jamais vu une telle robustesse. D’ailleurs, la durée de vie annoncée est de 100 000 heures, contre 20 à 50 000 pour tous les concurrents. Dommage que le bundle soit inexistant et que les fils ne soient pas gainés, ce modèle aurait pu viser l’or !

Thermalright TY-140, 13 euros

Chez Thermalright, la politique est à peu près la même que chez Prolimatech : faisons les meilleurs radiateurs du monde. Les ventilateurs, ce n’est pas leur truc et ils n’en proposent que pour satisfaire les fans de la marque qui ne parviennent pas à agrafer un ventilateur tiers sur leur radiateur Thermalright. Les anciennes gammes FDB que nous essayions, il y a 2 ans, sont en fin de vie, mais Thermalright a récemment sorti un 140 mm haut de gamme, le TY-140. Son cadre allégé et les fixations 120 mm pour des pales de 140 mm rappellent immédiatement le NF-P14 FLX de Noctua. Ce 140 mm propose une gestion PWM, avec une plage de fonctionnement qui s’étend de 900 à 1 300 tours. Son cadre beige qui tire sur le vert et ses ailettes bleu moyen lui donnent un look immédiatement identifiable, comme Noctua. Le souci, c’est que ça ne s’accorde avec rien, comme Noctua. Toutefois, ce TY-140 est un bon compagnon pour les cartes mères Asus de la série Sabertooth. Le bundle est inexistant, mais le ventilateur respire la qualité et la gaine est de très bonne qualité. Nous avons été très agréablement surpris par le faible bruit généré par ce modèle, malgré les vitesses de rotation. Il est aussi à l’aise sur un

C

UPDAT

E

Marque

P

Coloris Divers/bundle

ventirad que dans le boîtier. Comme tout ventilateur PWM, si vous n’avez pas de prise 4 pins à disposition, il fonctionne en mode classique 3 pins sans problème ! Seule contrainte, il tourne à fond, ici à 1 300 tours. Vendu seulement autour de 13 euros, c’est un excellent rapport qualité/ prix ! Le Noctua, à peine meilleur, coûte plus de 20 euros ! Silencieux, efficace, bien fini et abordable, que demander de plus ?

Xigmatek

Série XLF, 7 euros en 120 mm

Thermalright TY-140. La qualité Noctua, plus abordable.

Xigmatek propose depuis quelques mois une série de ventilateurs au look très séduisant, que nous n’avons jamais eu l’occasion de tester. Vous les avez déjà vus en photos dans certains de nos PC du mois, dans le test du Prolimatech Armageddon, nous parlons des ventilateurs 120 et 140 mm, aux pales orange et diodes blanches. Ce ventilateur, issu de la série XLF, est décliné en plusieurs couleurs. La version aux pales orange fluo est le XLF-1253, mais il existe en pales fumées noires (XLF-1254) et bleu fluo

Le potentiomètre pour ajuster le Scythe Slip Stream PWM.

Marque

Xigmatek

Modèle

Série XLF

Diamètre

120 ou 140 mm

Branchement

3 pins

Plage de fonctionnement

1500 tours (120 mm) ou 1 000 tours (140 mm)

Type de roulement

Long-life bearing

Coloris

Cadre noir fumé transparent, divers coloris de pales transparentes

Divers/bundle

4 diodes blanches (tous modèles)

Prix

7 euros (120 mm) ou 12 euros (140 mm)

PC Update 105


Test : ventilateurs 120 et 140 mm

Bruyants et non régulés, les Xigmatek XLF ont un look d’enfer et un petit prix.

(XLF-1256), comme sur la photo. Ils existent d’ailleurs en 140 mm (XLF-1453, 54 et 55 en orange, bleu et noir fumé). Leur look est au top, ils sont en revanche trop rapides et bruyants de série. En effet, les 120 mm sont à 1 500 tours, c’est peu agréable. Ralentis,

Le choix de la rédaction

L

e marché des ventilateurs évolue peu, mais un bon nombre des derniers arrivés sont intéressants et méritent notre attention. A un petit prix, il n’y a aucun doute à avoir, la série F12 d’Arctic est un choix idéal. Régulés PWM, chaînables, 6 euros pièce le 120 mm, on ne trouve pas mieux. Pour ceux qui misent un peu plus sur le look, les XLF de Xigmatek sont une alternative intéressante. A peine plus chers, ils sont, en revanche, trop rapides et vous devrez prévoir une régulation (carte mère ou rhéobus) afin de ne pas regretter votre achat.

Les ventilateurs que nous pourrions qualifier de milieu de gamme, vendus entre 10 et 15 euros, sont très nombreux. Les Scythe Gentle Typhoon font sensation ! Ce sont à la fois les ventilateurs les plus solides et les plus efficients que nous ayons eu l’occasion de voir : pour 13 euros, c’est génial. Ils ne sont pas classables haut de

32

NB BS Pro PK1

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CM Turbine 0.8

32

NB BS Pro PL1

32

Scy. S. Stream 140 1200

32

P. Red Vortex LED

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48

Xigmatek XLF‐1254

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TR TY‐140

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Noctua NF‐P12

36

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Scy. S. Stream 140 1200

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Arctic F12 PWM

C. SWiF2 120P

36

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Scy. Gentle Typh 1150

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Arctic F12 PWM

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P. Red Vortex LED

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NB BS Pro PK1

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55

34

Scy. S. Stream PWM

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32 25

30

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12V

40

45

50

55

60

7V

Dur dur de mesurer le bruit d’un ventilateur PWM dont la vitesse est censé varier d’elle même suivant les besoins. Nous avons malgré tout inclu ces ventilateurs en les testant comme les autres, à 7 et 12 V. Le Gentle Typhoon s’illustre en étant le moins bruyant, mais pas le moins rapide !

106 PC Update

37

50

53

33

Xigmatek XLF‐1254

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Scy. S. Stream PWM

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C. SWiF2 120P

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NB BS Pro PL1

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CM Turbine 0.8

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Charge

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Scy. S. Stream PWM

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Noctua NF‐P14 FLX

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C. SWiF2 120P

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Xigmatek XLF‐1254

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Scy. S. Stream 140 1200

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P. Red Vortex LED

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Arctic F12 PWM

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Noctua NF‐P12

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71 72 60

Thomas Olivaux

65

70

50

En 140 mm, bien que le marché grossisse, le choix est beaucoup plus restreint. Les Prolimatech ne nous ont pas laissé un souvenir impérissable, les Slip Stream de Scythe n’ont rien d’extraordinaire non plus, la seule vraie bonne surprise est l’apparition du TY-140 de Thermalright. Aux côtés des Noiseblocker BlackSilent Fan Pro et Noctua NF-P14 FLX, c’est clairement un ténor du marché, mais Thermalright a su conserver un prix agressif. 13 euros, quand un Noiseblocker est à 16 euros et un Noctua à plus de 20. De quoi ravir la place convoitée de meilleure référence ! Pour ceux qui favorisent un look plus flashy, l’alternative XLF de Xigmatek est à prendre en compte, mais n’espérez pas un aussi bon refroidissement et silence.

TR TY‐140

69

40

pièce, mais au moins, il frise la perfection ; Noctua, quand est-ce que tu proposes des ventilateurs de d’autres couleurs ?

Températures CPU en 12V (°C) 65

34

49

33

Noctua NF‐P14 FLX

Enfin, parmi les ventilateurs que l’on peut qualifier de haut de gamme, aucun bouleversement. Nous continuons d’apprécier la série MultiFrame de Noiseblocker, mais c’est le NF-P12 de Noctua qui reste la référence absolue, l’award d’or. Qu’est-ce qui justifie cette position ? Un excellent rapport souffle/bruit, modulaire (trois vitesses réglables avec réducteur livré), gaine de qualité, caoutchoucs antivibration, garantie de 6 ans, tout est réuni. Alors certes, c’est 18 euros la

Noctua NF‐P14 FLX

47

32

TR TY‐140

gamme pour leur look trop austère et l’absence de gaine ou d’isolants en caoutchouc, mais d’un point de vue mécanique pure, ils sont au top. Dans le même genre de prix, le BlackSilent Fan Pro de Noiseblocker reste une superréférence. Un peu moins solide que le Scythe, il offre un look nettement plus travaillé (gaine de qualité, pales fumées noires, rallonge pour s’adapter aux besoins de longueur) et un aussi bon rapport souffle/bruit.

Températures CPU en 7V (°C)

Bruit (dB) Scy. Gentle Typh 1150

Noctua NF‐P12

ils deviennent de bons compagnons (les diodes n’éclairent plus beaucoup, en raison de la baisse de tension). Certes, le rapport efficacité/souffle/ tours n’est pas du même niveau qu’un Noctua P12, certes il n’y a pas de gaine, mais ces jolis Xigmatek sont vendus à 7 euros seulement en 120 mm, 12 euros en 140 mm !

70

80

Repos

Les températures relevés correspondent à un essai sur Core i7-975 à 4 GHz sur un radiateur Silver Arrow. En toute logique, les ventilateurs silencieux sont aussi ceux qui refroidissent le moins. Mais le Gentle Typhoon est loin d’être dernier !

59 60 60 61 61 61 61 62

Scy. Gentle Typh 1150

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NB BS Pro PK1

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62 63

NB BS Pro PL1

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CM Turbine 0.8

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30

Charge

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50

60

70

Repos

A fond, dans un bruit généralement supprotable mais parfois pénible, les températures sont meilleures. Le Thermalright TY-140 est le plus efficace. Pour la seconde fois la turbine CM fini en dernière position, mais n’oublions pas qu’il ne tourne qu’à 800 tpm.



Test : Boitiers bitfenix

Bitfenix Survivor Core et Colossus : le look avant tout Nouveau venu sur le marché des boîtiers, Bitfenix se lance avec deux tours pour joueurs. Si l’équipement est bon, la qualité de finition et les performances ne sont pas au top. Mais est-ce au point de ne pas pouvoir craquer pour leur design hors norme ?

fiche technique

• Nom : Survivor Core • Compatibilité carte mère : ATX, microATX, mini-ITX • Emplacements 5,25 pouces : 4 (dont un interne) • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 7/9 (7 x 2,5 pouces communs avec 3,5 pouces) • Slots d’extension : 7 • Ventilateurs : 1 x 200 mm en haut, 2 x 120 mm ou 1 x 200 mm optionnels en façade, 1 x 120 mm optionnel à l’arrière • Connectique : 4 x USB 2.0, 1 x eSATA, casque et micro • Dimensions : 510 x 502 x 230 mm • Poids : 9 kg • Prix : 80 euros Design ? Organisation correcte des câbles Quelques éléments antivibration Poignée de transport Filtres à poussière Ports déportés Prix Pas de système de fixation rapide pour lecteurs optiques et cartes filles Finition moyenne Ventilation un peu juste

108 PC Update

D

I : Survivor Core

estiné aux joueurs nomades, le Survivor Core est une moyenne tour qui attire forcément le regard. Elle affiche de belles lignes tout en rondeur, une robe noire et se démarque par un revêtement en texture gomme (soft touch) recouvrant la majeure partie du carénage. Cette matière, bien qu’aussi agréable à l’oeil qu’au toucher, très doux, a néanmoins tendance à marquer les traces de doigts et à attraper la poussière. Un logo éclairé en façade donne une petite touche esthétique supplémentaire, on trouve également une poignée de transport rétractable sur le capot, ainsi

Le capot du Survivor est équipé d’une trappe cachant les ports déportés et d’une poignée rétractable facilitant le transport.

qu’une trappe camouflant les connectiques déportées et les boutons d’allumage, de reset et de la LED frontale du symbole Bitfenix. L’ouverture du boîtier est assez pénible car elle impose l’usage d’un tournevis pour retirer deux éléments arrière condamnant les portes. Il faut aussi avoir le coup de main pour les remettre en place, sous peine d’érafler la matière gomme de la façade. Entièrement noir, l’intérieur offre une architecture classique mais efficace. Les cartes filles et les lecteurs optiques ne profitent pas de systèmes de fixation rapide, mais les unités de stockage se vissent dans des paniers compatibles 3,5 et 2,5 pouces. Six emplacements sont répartis dans deux baies, un slot 2,5 pouces supplémentaire est disponible en bas du boîtier, deux autres dans les baies 5,25 pouces à l’aide d’adaptateurs. Un de ces deux derniers pourra aussi accueillir un 3,5 pouces. On trouve quelques éléments antivibration en caoutchouc, quatre tampons ont été ajoutés pour l’alimentation, les paniers des disques durs sont, quant à eux, équipés de rondelles. Deux filtres à poussière amovibles et lavables ont également été placés sur la façade et sous l’alimentation. Le boîtier accepte les ventirads les plus volumineux et les longues alimentations. De base, vous pouvez loger des cartes graphiques de


Les paniers des unités de stockage sont équipés de rondelles de caoutchouc et sont compatibles 2,5 et 3,5 pouces.

L’alimentation repose sur quatre tampons de caoutchouc et est associée à un filtre à poussière extractible.

Les cartes graphiques de plus de 285 mm passent, à condition de retirer la baie de stockage centrale.

285 mm au maximum. Il faudra retirer la baie de stockage centrale pour intégrer de plus longs GPU, un second passera également si le slot PCI-Express de votre carte mère est placé juste en dessous du premier. Deux passages pour tuyaux sont présents à l’arrière du boîtier, mais aucun emplacement n’est prévu pour un radiateur. L’organisation du câblage est assez bien pensée, avec plusieurs ouvertures et ergots placés dans le panier de la carte mère, et un espace suffisant avec la porte droite pour entasser tous les fils. Il est, par contre, impossible de passer le câble 4/8 pins de la carte mère derrière le panier. Bien qu’un trou soit présent pour y accéder, le fil gêne la rotation du ventilateur supérieur. Le panier dispose aussi d’un large accès au socket processeur pour démonter le ventirad, sans avoir à retirer la carte mère. La ventilation du Survivor Core est assurée par un unique 230 mm en extraction sous le capot. Il a l’avantage d’être silencieux mais n’a pas été capable de dissiper notre configuration passive. Le GPU montait trop haut en température et finissait par faire planter la machine. L’ajout d’un 120 mm à l’arrière a permis d’arranger les choses. Pour des systèmes chargés et/ou ayant tendance à dégager pas mal de chaleur, il faudra donc investir dans des ventilateurs supplémentaires. Vous HDD charge pourrez ajouter deux 120 mm ou un 200 mm en façade, et un derHDD repos nier 120 mm à l’arrière. La qualité de finition/fabrication nous a ensuite un peu déçu. Rien de rédhibitoire, mais certains éléments en plastique se montrent fragiles, la façade amovible ne s’aligne pas parfaitement au reste du châssis et le filtre à poussière inférieur accroche beaucoup sur sa glissière. Le bilan du Survivor Core est cependant plutôt correct, malgré quelques imperfections. Il est de plus abordable avec un prix moyen de 80 euros et est donc recommandable à ceux qui appré-

Survivor Core Refroidissement 5 4 3 2 1 0

Prix

Bruit

Vous ne pourrez loger pas moins de sept unités 3,5 pouces, ou neuf 2,5 pouces.

Finition

Espace

Montage cient son design et la matière gomme de son carénage. Mais il a fort à faire avec les poids lourds du marché. A ce prix, ou pour quelques euros de plus, vous avez accès au Cooler Master HAF 922 bien plus performant, au 690 II Advanced du même constructeur qui propose de bonnes prestations, au Fractal Design R3 lui aussi silencieux, ou encore au polyvalent PC-K60 de Lancool. Températures °C La façade amovible est équipée d’un filtre à poussière lavable. La première baie 5,25 pouces supérieure n’est pas accessible de l’extérieur du boîtier.

31 35 29 32 103

GPU charge

88 45 41

GPU repos

95

CPU charge

73 42

CPU repos

36 0

20

40

Colossus (max)

60

80

100

120

Survivor Core

Configuration de test : carte mère X58, Core i7-920 et Thermalright HR-02, Sapphire Ultimate HD5670 passive, alimentation Silverstone ST45NF passive, Seagate 1 To 7200.12.

Deux parties du carénage vissées à l’arrière ne facilitent pas l’ouverture des portes.

PC Update 109


Test : Boitiers bitfenix

L’espace interne confortable ne fait aucune concession sur l’intégration des composants.

La trappe du capot cache les ports déportés, les boutons d’allumage, de reset, et du contrôle de l’éclairage, ainsi que le bouton de régulation simultanée de six ventilateurs. Ce logement permet également d’accrocher et de sécuriser ses périphériques USB au boîtier.

fiche technique

• Nom : Colossus • Compatibilité carte mère : E-ATX, ATX, microATX, mini-ITX • Emplacements 5,25 pouces : 5 • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 7/7 (7 x 2,5 pouces communs avec 3,5 pouces) • Slots d’extension : 8 • Ventilateurs : 1 x 230 mm en haut, 1 x 230 mm à l’avant, 1 x 120/140 mm optionnel à l’arrière, 1 x 120/140 mm optionnel en bas, 2 x 120/140 mm optionnels à la place du 230 mm en haut • Connectique : 2 x USB 3.0, 2 x USB 2.0, 1 x eSATA, casque et micro • Dimensions : 582 x 558 x 245 mm • Poids : 17 kg • Prix : 160 euros Design ? Régulation de six ventilateurs Un slot d’extension supplémentaire Ports déportés Eléments antivibration Organisation des câbles Fixation rapide pour lecteurs optiques, cartes filles et disques durs Espace interne Filtres à poussière Ventilation peu efficace mais discrète Finition moyenne

110 PC Update

Le sens d’ouverture de la porte peut être inversé. Comme les panneaux latéraux, elle doit être branchée à un fil 2 pins pour alimenter ses diodes.

Les baies 5,25 pouces sont équipées de filtres à poussière en mousse, il s’agit d’un filtre en plastique pour la partie inférieure de la façade.

Notez que le Survivor Core existe aussi dans une version baptisée Survivor, vendue 20 euros de plus et qui se distingue par deux ports USB 3.0, un deuxième 200 mm à l’avant (tous les deux équipés de LED rouges) et un système ingénieux pour accrocher vos clavier, souris, casque ou tout autre périphérique USB au boîtier et empêcher ainsi le vol en LAN party.

des tuyaux de watercooling, vous pouvez aussi ajouter un radiateur épais de 240 mm sous le capot. Le montage d’une configuration est aisé et facilité par plusieurs systèmes de fixation sans vis. Les disques de stockage se logent dans sept paniers compatibles 2,5 et 3,5 pouces, les lecteurs optiques sont bloqués par deux clips disposés de part et d’autre de la baie, les cartes filles sont, quant à elles, immobilisées par des cales coulissantes efficaces. Bitfenix livre en plus une sangle en plastique à visser sur la carte mère afin de maintenir encore mieux les cartes graphiques.

II : Colossus Le design du Survivor était déjà particulier, que dire de ce Colossus ! Que l’on aime ou pas, impossible de rester indifférent devant cette grande tour entièrement blanche, agrémentée de plusieurs fentes lumineuses et aux lignes très angulaires. Au même titre que le Survivor, en dehors des panneaux latéraux en acier, le carénage est recouvert d’une matière gomme au toucher doux. On retrouve, par ailleurs, le logo Bitfenix éclairé en façade, ainsi qu’une trappe fermant à clé sur le capot. Celle-ci cache les ports déportés, dont deux USB 3.0 (à relier à l’arrière de la carte mère), un système de sécurisation des périphériques USB utile lors d’un déplacement, un potentiomètre de régulation des ventilateurs, ainsi que deux boutons pour passer la couleur des diodes du rouge au bleu et les faire clignoter. Le boîtier est également équipé d’une porte, dont le sens d’ouverture peut être inversé. Grande tour oblige, l’espace interne confortable peut accueillir n’importe quel composant. Pas besoin donc de faire des concessions sur la longueur des cartes graphiques et de l’alimentation, ou sur la hauteur du ventirad. Quatre passages sont prévus à l’arrière pour

Le boîtier manque de finition. La connectique LED d’une des portes était à moitié cachée par la plaque de protection du système d’éclairage, et la trappe supérieure ne se ferme qu’en forçant ou en ouvrant la porte.


Colossus

Prix

Refroidissement 5 4 3 2 1 0

Finition

Bruit

Espace

Montage Grâce aux huit ouvertures du panier de la carte mère protégées par du caoutchouc et aux différents ergots, l’organisation des câbles se fait rapidement et proprement. Si besoin, il est possible de démonter le ventirad sans retirer la carte mère, grâce à l’ouverture présente au niveau du socket processeur. Les filtres à poussière n’ont pas été oubliés puisque les cache-baies 5,25 pouces sont recouverts de mousse et que trois grands filtres lavables en plastique sont placés sur la partie inférieure de la façade, sous l’alimentation et sous le ventilateur interne optionnel. Bitfenix a aussi pensé à limiter les vibrations à l’aide d’éléments de gomme ou de caoutchouc ajoutés dans les paniers de stockage, sous l’alimentation et sur les cales des cartes filles. Côté ventilation, deux 230 mm sont intégrés sur le capot et à l’avant. Le 230 mm supérieur peut être remplacé par deux 120 mm ou deux 140 mm, mais il faudra retirer le PCB des ports USB 3.0 pour loger le deuxième 140 mm. Le boîtier accepte aussi un 120/140 mm en bas et un autre à l’arrière. Six prises 3 pins reliées au régulateur permettent de modifier leur vitesse simultanément. Les deux 230 mm ont l’avantage d’être silencieux au minimum de leur rotation et restent discrets à fond, mais ils ont tout juste pu dissiper notre configuration passive. La température est, en effet, montée à plus de 100 °C sur la Radeon HD5670 et à 95 °C sur l’i7-920. A la vitesse minimum, le système n’a pas tenu et donnait un écran bleu. Bien sûr, avec un ventirad et une carte graphique ventilée, les températures seront bien meilleures, mais notre test montre la faible capacité de dissipation thermique du Colossus, qui méritera un 120/140 mm supplémentaire à l’arrière. Pour 160 euros, grâce à ses prestations complètes, le rapport qualité/prix du Colossus est plutôt bon, mais au même titre que le Survivor, la tour aurait mérité une meilleure finition. En effet, la trappe du capot ne se fermait pas sans forcer ou ouvrir la porte, et l’une des trois prises LED à relier aux portes était mal ajustée et à moitié condamnée par la plaque de protection des diodes. Dommage également que la couleur blanche des portes tire un peu

Bien qu’il dispose de deux 230 mm, la ventilation du Colossus n’est pas très efficace.

plus vers le jaune que le reste des coques. Si le look tape-à-l’oeil du Colossus vous convient, il représentera un bon investissement, mais si vous recherchez de meilleures performances, il faudra plutôt opter pour des références telles que les Cooler Master HAF-X et HAF-932. Notez que le Colossus est aussi disponible en noir et qu’il est décliné en deux autres versions nommées Venom Edition et Window. Le premier présente une robe noire et des diodes vertes ou rouges, le second se dispense d’USB 3.0, de régulation, ne s’éclaire qu’en rouge, bleu ou vert selon le modèle, mais est équipé de ventilateurs à LED et d’une porte vitrée supportant deux 120 mm optionnels.

L’alimentation comme l’emplacement 120/140 mm inférieur sont équipés d’un filtre à poussière. L’alimentation profite aussi de quatre supports en caoutchouc, les cartes filles se fixent par un système sans vis pratique et protégé par de petits tampons de gomme.

Jérémy PANZETTA

L’éclairage du Colossus est rouge ou bleu, et peut clignoter lentement.

PC Update 111


Test : Lian li PC-A04

Lian Li PC-A04 : du microATX pour les plus longs GPU Full aluminium, support des longues cartes graphiques, sept baies de stockage, le PC-A04 semble posséder tous les atouts pour monter aussi bien un serveur qu’une machine compacte de joueur. Les quelques concessions faites en termes d’équipement pour limiter le prix sont-elles pénalisantes ?

fiche technique

• Nom : PC-A04 • Compatibilité carte mère : microATX, mini-ITX • Emplacements 5,25 pouces : 2 • Emplacements 3,5/2,5 pouces : 7/3 (2 x 2,5 pouces communs avec 3,5 pouces) • Slots d’extension : 4 • Ventilateurs : 1 x 120 mm en haut, 2 x 120 mm en façade, 1 x 80 mm optionnel à l’arrière • Connectique : 1 x USB 2.0, 1 x USB 3.0, 1 x eSATA, casque et micro • Dimensions : 460 x 386 x 188 mm • Poids : 4,1 kg • Prix : 110 euros Full aluminium Eléments antivibration Filtres à poussière 1 x USB 3.0 (externe) Régulation des ventilateurs Fixation rapide des lecteurs optiques et disques durs Compatible avec les plus longs GPU Organisation des câbles Ventirad de 15 cm de hauteur au maximum

112 PC Update

S

i l’on trouve de nombreux boîtiers au format cube et desktop dédiés aux cartes mères microATX, les minitours sont beaucoup moins répandues. C’est ce que propose Lian Li avec le PC-A04, une tour aux dimensions réduites, noire ou argentée, entièrement constituée d’aluminium et donc légère, au design sobre, et dont le carénage ne laisse entrevoir que les ports déportés du capot et une façade en partie grillagée, supportant deux petites diodes : bleue et rouge discrètes d’un bel effet. A l’intérieur, on espérait profiter du raffinement auquel nous a habitués Lian Li, mais ce n’est pas le cas. Si l’on retrouve les systèmes de clips sans vis pour les lecteurs optiques et des baies de stockage associées à des vis à main, le boîtier fait l’impasse sur l’excellent système de fixation des cartes filles. La tour se dispense également du passe-câble en plastique et de la latte métallique généralement placés à côté de l’alimentation. Lian Li a, en revanche, conservé les éléments antivibration, soit des rondelles de caoutchouc pour les disques durs, deux bandes de gomme sous l’alimentation et des petits tampons de la même matière pour les lecteurs optiques. Des filtres à poussière extractibles et lavables sont également présents sous l’alimentation et en façade.

Et le cable management ?

Le PC-A04 propose sept emplacements 3,5 pouces répartis dans deux cages, deux 5,25 pouces et un 2,5 pouces placé juste en dessous des lecteurs optiques. Un des slots 3,5 pouces de chaque baie est aussi compatible 2,5 pouces, mais un seul d’entre eux est utilisable quand les deux baies sont dans le boîtier. Ces deux cages de stockage sont, au passage, interchangeables et peuvent être placées dans un sens opposé en largeur, celle du bas peut aussi être vissée dans la longueur de la tour. Selon l’emplacement des ports SATA de la carte mère, vous serez d’ailleurs obligé de tourner la cage centrale de 180°, sous peine de ne pas pouvoir connecter les nappes. Les plus longues alimentations rentrent sans problème, mais il faudra faire attention à la taille du ventirad. Des formats tour de type Noctua NH-U12P ou Thermalright HR-02 empêchent, en effet, la fermeture de la porte, car les bouts de leurs caloducs dépassent de quelques millimètres en dehors du boîtier. Il faudra donc opter pour un modèle de 15 cm de hauteur au maximum. Pour les GPU, de base, vous pouvez loger des cartes de 25 cm de longueur, à condition que leur connectique PCI-Express ne soit pas en bout de PCB. En retirant la cage de stockage centrale, le boîtier devient compatible avec les plus


En retirant la cage de stockage centrale, le boîtier devient compatible avec les plus longues cartes graphiques. Il faudra, en revanche, choisir un ventirad de 15 cm de hauteur au maximum.

Le PC-A04 accepte jusqu’à sept disques durs et un SSD.

longs modèles, voire avec un deuxième GPU si le slot PCI-Express est disposé juste en dessous du premier sur la carte mère. Le PC-A04 ne propose aucune organisation particulière pour les câbles. L’espace entre le panier de la carte mère et la porte gauche est insuffisant, et on ne trouve aucune ouverture dans le panier, dont la taille s’aligne avec celle de la carte mère. Vous êtes donc obligé d’entasser les fils en bas, près des baies de stockage ou derrière celles-ci. Une alimentation modulaire sera recommandée pour ne pas laisser trop de câbles flotter, pour faciliter le montage et pour ne pas pénaliser le flux d’air. A ce niveau, la tour est équipée de trois ventilateurs 120 mm à connectique 3 pins ou Molex. Deux sont placés à l’avant, un sur le capot et un dernier emplacement est présent à l’arrière pour ajouter un 80 mm. Les trois ventilateurs peuvent être régulés à partir d’un bouton mal placé derrière la façade amovible, mais notre modèle de test, visiblement non final, n’en possédait pas. A fond de leur rotation, les trois ventilateurs produisent un souffle puissant facilement audible, mais qui a maintenu notre configuration au frais, avec notamment une température bien contenue sur notre carte graphique passive. En 5 ou 7 V, les ventilateurs deviennent bien plus discrets, tout en conservant une bonne dissipaHDD charge tion thermique. Le bilan du PC-A04 est positif, bien HDD repos qu’il pèche par son organisation des câbles et n’offre pas autant d’éléments assistant le montage GPU charge que de coutume. Il a, en revanche, l’avantage de pouvoir accueillir GPU repos des configurations de joueur musclées et pourra aussi faire office CPU charge de serveur grâce à sept baies de stockage. Comparé à la concurCPU repos rence, le prix de 110 euros n’est pas exagéré pour un boîtier full aluminium et force est de consta-

ter qu’il n’existe pas beaucoup d’alternatives correctes sur le marché. Les meilleures sont représentées par les SG03 et SG04 (90 et 110 euros) de Silverstone, qui ont l’avantage d’être encore plus compacts, mais qui n’acceptent pas des cartes graphiques de plus de 26 cm, ni autant d’unités de stockage. Une autre solution intéressante est l’Antec P180 Mini qui est, cela dit, bien plus volumineux.

Refroidissement 5 4 3 2 1 0

Prix

Le panier de la carte mère supporte une ouverture au niveau du socket CPU, mais rien n’a été prévu pour organiser le câblage.

Bruit

Finition

Espace

Montage

Jérémy PANZETTA

Des éléments antivibration sont ajoutés sous l’alimentation, dans les baies de stockage et sur les accroches des lecteurs optiques.

Températures °C 26 26 60 33 61 25 0

20

40

60

80

Configuration de test : carte mère H55, Core i7-860 et Noctua NH-C12P, Sapphire Ultimate HD5670 passive, alimentation Silverstone ST45NF passive, Seagate 1 To 7200.12.

La tour repose sur quatre pieds épais de caoutchouc. Un filtre à poussière est placé sous l’alimentation.

PC Update 113


Test : 3dmark11

3DMark11 : Futuremark évite de se mouiller ? Après un 3DMark Vantage décevant tant sur le fond que sur la forme, nous attendions beaucoup de 3DMark11. Si la forme a cette fois été bien mieux travaillée, nous restons plus que dubitatif sur le fond…

3DMark11 propose toujours différents presets : E, P et X.

L Le test graphique 1 repose principalement sur l’éclairage volumétrique.

Le test graphique 2 reprend la même scène que le test 1, mais introduit cette fois la tessellation et l’effet de Depth of Field.

’arrivée d’un nouveau 3DMark a toujours été un événement important dans le petit monde de la 3D : d’une part, parce que Futuremark a traditionnellement proposé des rendus bluffants, en avance sur leur temps et d’autre part, parce qu’il s’agit du benchmark de référence pour une grande partie de l’industrie. 3DMark Vantage a, cependant, brisé quelque peu le mythe, tout d’abord avec un rendu visuellement moyen et ensuite avec une complexification dans la manière de calculer les scores, plutôt liée à un moyen de contenter tous ses contributeurs que de répondre à une vision technique. Après la guerre ouverte qui l’a opposé à nVidia, qui a usé de tous les coups bas possibles et imaginables pour empêcher les critiques de ses immondes GeForce FX, Futuremark a dû se rendre à l’évidence : une petite structure telle que la leur n’a pas les épaules assez solides pour s’opposer aux géants de l’industrie. Pour survivre, plus qu’une vision technique, Futuremark doit donc trouver un compromis qui ne fâche aucun acteur majeur, pour éviter ainsi toute polémique en tranchant, à tort ou à raison, entre deux architectures différentes. C’est malheureusement le cas avec cette nouvelle version de 3DMark qui, bien que DirectX 11, évite de s’immiscer dans le combat entre AMD et nVidia au niveau du support de la tessellation et du GPU computing… soit les éléments principaux de cette API.

Un seul moteur Le test graphique 3, bien que rendu avec une seule source de lumière directe, le soleil, reste gourmand au niveau de l’éclairage volumétrique utilisé également pour le rendu de l’occlusion ambiante. Un niveau faible de tessellation est utilisé.

114 PC Update

Pour ce 3DMark11, Futuremark a, bien entendu, développé un nouveau moteur graphique. Celui-ci repose sur un rendu déferré, comme

c’est le cas dans de plus en plus de jeux. S.T.A.L.K.E.R., par exemple, repose sur un moteur de ce type, tout comme le futur Crysis 2. Son principe consiste à rendre toute la géométrie lors d’une première passe et à calculer l’éclairage et les ombres lors d’une seconde passe, l’intérêt étant de pouvoir appliquer un éclairage complexe et homogène plus facilement puisque cela ne doit être fait qu’une fois pour chaque pixel, alors que lors d’un rendu direct, l’éclairage est calculé pour de nombreux pixels qui vont, au final, s’avérer être masqués. Ce type de rendu déferré a, cependant, plusieurs désavantages. Par exemple, il rend complexe et gourmande l’utilisation de l’antialiasing et pose problème avec les surfaces transparentes : puisque l’éclairage n’est calculé qu’une fois par pixel, il est impossible de rendre une vitre et l’objet qui se situe derrière. Un problème que Futuremark a préféré ignorer, c’est la raison pour laquelle le 4x4 visible dans le bench n’a pas de vitres. En pratique, tous les jeux ne vont donc pas utiliser ce type de rendu déferré puisqu’il s’adapte encore mal à certaines situations. Futuremark a fait le choix de représenter deux types de scènes, tout d’abord une paire de scènes sous-marines et ensuite, une paire de scènes dans la jungle… avec le même moteur. Or un rendu sous-marin a des besoins très particuliers au niveau de l’éclairage. Pour cela, Futuremark a opté pour un éclairage volumétrique très gourmand mais qui donne un excellent résultat. Cet éclairage volumétrique est également repris dans la jungle, puisque tout repose sur le même moteur. Dans ce cas, il permet de représenter l’atmosphère et les


rayons de soleil d’une manière très réaliste. Reste que son coût est, cette fois, bien trop élevé par rapport à d’autres astuces qui permettent de s’approcher de ce résultat. Par rapport à la gourmandise de ce type d’éclairage qui ne devrait pas se généraliser avant très longtemps, Futuremark a choisi de rester très conservateur sur la tessellation, qui devrait pourtant être exploitée de plus en plus dans les 2 ans à venir. Ainsi, si la plupart des scènes utilisent la tessellation, le niveau global reste faible voire moyen suivant les options. Plus que le niveau de tessellation, c’est la manière dont elle est utilisée qui pose question, puisque certains objets à l’avant-plan, même avec un niveau maximal, manquent toujours de détails géométriques. Il en va de même pour le rendu des ombres. Si Futuremark avait, en général, innové à ce niveau avec les versions précédentes de 3DMark, cette fois, ses développeurs ont fait le strict minimum et n’ont pas adapté leur algorithme aux spécificités de la tessellation, ce qui cause des artefacts et nous paraît incohérent par rapport à l’utilisation d’un éclairage volumétrique complexe. Autre incohérence, Futuremark a transposé une partie du traitement du postprocessing des pixel shaders vers les compute shaders… mais sans utiliser les spécificités de ceux-ci pour accélérer ce traitement. Cela augmente la charge liée à ces effets sans raison pour du matériel DirectX 11.

Bullet Physics Choix intéressant cette fois-ci, Futuremark a abandonné la bibliothèque propriétaire PhysX de nVidia qui était utilisée par ce dernier pour

gonfler artificiellement son score. Bullet Physics est une bibliothèque concurrente et open source. Notons cependant qu’AMD a contribué à son développement, alors qu’il a grossièrement été snobé par nVidia, ce qui donne probablement une longueur d’avance à AMD au niveau des optimisations. Bullet Physics est utilisé dans le test physique, purement CPU, mais également dans le test combiné qui, comme son nom l’indique, combine une forte charge CPU à une forte charge GPU. Dans ce dernier test, les mouvements des drapeaux sont simulés sur le GPU, via des compute shaders, qui traite donc une petite partie de la physique. Reste que nous attendions probablement un peu plus que des drapeaux pour représenter la physique sur GPU, des particules par exemple.

Le test graphique 4 est similaire au test 3, mais la lune remplace le soleil et le niveau de tessellation effectif est plus important mais loin d’être extrême.

3DMark, une utopie ? Avec la complexification des techniques de rendu et des composantes artistiques dont elles ont besoin, il devient de plus en plus difficile de mettre au point un benchmark tel que celui-ci. Pour être réellement représentatif, il aurait probablement dû reposer sur au moins deux moteurs différents et plus de variétés dans les scènes. 50 % de tests graphiques sous-marins au rendu très particulier ? Est-ce bien réaliste ? Au final, selon nous, 3DMark reste une démo technologique à l’aspect visuel plutôt réussi, bien que sa lourdeur ne soit pas complètement justifiée, mais un benchmark plutôt décevant et dont nous doutons qu’il soit réellement représentatif des jeux qui vont arriver dans les deux années à venir.

Tridam

Le test physique est purement CPU et toujours rendu en 800 x 600.

Le test combiné charge autant le CPU que le GPU avec du postprocessing, un peu de tessellation, etc.

Performances Par rapport aux résultats que nous obtenons en général dans les jeux, les Radeon se positionnent un petit peu mieux par rapport aux GeForce dans 3DMark11, alors que nous aurions pu penser qu’un benchmark DirectX 11, avec la tessellation, ferait plutôt pencher la balance dans l’autre sens. Cela est dû au fait que la majorité de la charge dans 3DMark est liée à l’éclai-

rage volumétrique. Une autre raison provient de la charge physique CPU qui, pour une raison inconnue, est traitée plus rapidement en présence d’une Radeon. nVidia a probablement du travail à faire au niveau de ses pilotes. Vous remarquerez également que c’est en mode par défaut, Performance, que les Radeon sont les plus efficaces par rapport aux GeForce.

3dMark 11

3dMark 11 ‐ eXtreme

5502 5201

HD 6850 Entry

9040

3995 8445

3604

9076

3349

1145 1014

GTX 460 eXtreme

1049 939

0

1000

2000

3000

Score graphique

4000

5000

6000

7000

Score physique (CPU)

8000

9000

1565 1401

HD6870

8490

9052

1845

9064

1177

Score global

1606 1436

HD 6950

1368

9036

2047

8488

2756

HD 6850 eXtreme

8494

1810 1625

HD 6970

3110 2803

GTX 460 Performance

1688 1525

GTX 570

1786

3555 3193

HD 6850 Performance

8473

2137 5348 5164

GTX 460 Entry

1960 1772

GTX580

9072

1768 10000

Score combiné

0

1000

Score global

2000

3000

Score graphique

4000

5000

6000

7000

Score physique (CPU)

8000

9000

10000

Score combiné

PC Update 115


C

UPDAT

E

P

Test : Noctua NH-C14

Noctua NH-C14 Prolimatech Samuel 17 ? Thermalright AXP-140 ? Des jouets à côté du nouveau monstre de Noctua ! Le NH-C14 est le plus gros ventirad CPU à plat jamais produit. Mais tient-il encore dans un PC home cinéma ? Bruit Samuel 17 + NFP12

49

32

AX140 RT

51

33

C12

32

C14 1 ventilo en haut

32

C14 1 ventilo en bas

49 50 50

32

C14 2 ventilo

51

33 25

35

12V

45

55

7V

Pas de surprise concernant le bruit, les P14 ne sont pas discrets à fond. Les écarts de bruit sont néanmoins très faibles entre le C14 et ses concurrents les plus proches.

Températures en charge (°C) 65

Samuel 17 + NFP12 61

AX140 RT

71 68

63

C12

61

C14 1 ventilo en haut

62

C14 1 ventilo en bas 59

C14 2 ventilo 30

40

12V

50

7V

60

69 67 68 66 70

80

Côté températures, le C14 équipé de deux ventilateurs s’approche d’un monstrueux D14. Il est surtout intéressant de constater les bonnes performances en mode un seul ventilateur.

N

octua vient de sortir le NH-C14, un imposant ventirad à plat, c’est une version gonflée aux hormones du NH-C12. Massif en lui-même, le radiateur est composé d’une petite base en cuivre reliée par six caloducs à un important groupe d’ailettes en alu déporté. Il est accompagné de série par deux superventilateurs NF-P14 FLX. Même le D14 n’en a qu’un ! La boîte renferme également la fixation SecuFirm2 que nous connaissons bien, un tube de pâte thermique et des réducteurs de vitesse pour les ventilateurs. Plusieurs montages sont possibles, avec deux ventilateurs en push/pull, avec un seul au-dessus, avec un seul en dessous, il y en a pour tous les scénarios ! Les performances avec deux ventilateurs sont excellentes. Pas autant que celles des doubles tours de l’article d’à côté, mais presque. Pour un ventirad qui reste sous les 130 mm, c’est énorme, mais sachant qu’il coûte 80 euros, heureusement qu’il est à la hauteur ! Nous avons également testé avec un seul ventilateur, lorsqu’il est placé en haut comme sur le C12, ça permet de loger des barrettes de RAM en dessous, de 65 mm de

Marque

Noctua

Modèle

NH-C14

Type

Ventirad CPU à plat

Compatibilité

AMD AM2/AM3 et Intel 775/1155/1156/1366

Matériaux radiateur

Base et caloducs en cuivre, ailettes en aluminium

Ventilation

2 x 120/140 mm (2 x 140 mm, livrés)

Longueur

166 mm

Largeur

140 mm

Hauteur

105 ou 130 mm (avec ou sans ventilateur sur le dessus)

Poids (avec ventilateurs)

700 g (850/1 000 g)

Divers

Réducteurs de vitesse LNA (9 V) et ULNA (7 V)

Prix

80 euros

116 PC Update

haut. Probablement plus utile, le montage avec un ventilateur pendu en dessous se révèle assez génial puisqu’il est un peu plus performant que l’AXP-140, notre ancienne référence, tout en ne mesurant que 105 mm de haut. Pour l’utiliser ainsi, il faut posséder une carte mère avec des radiateurs de chipset et des barrettes mémoire bas (max 38 mm), ce qui n’est pas si rare. Il tient finalement dans la majorité des boîtiers de salon ! Pour l’anecdote, bien qu’il dépasse sur le côté, il s’installe même sur la carte micro-ITX DFI MI P55-T36 que nous utilisons habituellement.

Sans concurrence Le NH-C14 évolue dans un milieu qui ne connaît pas beaucoup de concurrence. D’ailleurs, il place la barre tellement haut qu’il n’est pas franchement une menace pour les modèles déjà vendus ! En mettant de côté quelques modèles sans saveur, comme le Thermaltake X3 qui ne vaut pas mieux qu’un stock Intel, le premier modèle intéressant est le Big Shuriken de Scythe. Vendu une petite trentaine d’euros, ce dernier accueille un ventilateur de 120 mm de diamètre, mais conserve un profil très bas. Equipé du ventilateur slim livré, il n’occupe que 58 mm de hauteur ! Son seul véritable concurrent est le Samuel 17 de Prolimatech, un autre ventirad 120 mm très bas. Livré nu, il est haut de 45 mm et peut être complété d’un ventilateur slim ou normal, pour une hauteur globale de 57 ou 70 mm. Sensiblement plus imposants et performants, les Thermalright AXP-140 RT et Noctua NH-C12 SE14 réclament 95,2 et 114 mm (ventilateur compris). Le C14 est une nouvelle bombe de Noctua, idéale pour de nombreux PC home cinéma. Dommage qu’il ne soit pas vendu un peu moins cher avec un seul ventilateur, ça aurait été suffisant pour la majorité des usages. Pour un PC classique, le D14 à 75 euros reste un peu plus performant.

Thomas Olivaux



Test : Air Mouse Elite

Gyration Air Mouse Elite : la souris sans support La souris Air Mouse Elite de Gyration embarque des capteurs de mouvement lui permettant d’être utilisée dans les airs. Est-ce confortable à l’usage et peut-elle commander efficacement un PC de salon ? Thomas Olivaux

L

es périphériques à détection de mouvement sont à la mode. Movea, qui détient la marque Gyration, fut d’ailleurs l’un des premiers acteurs de ce marché, grâce à l’utilisation de ses technologies présentes dans la Wiimote ou son excellente télécommande Media Center GYR3101. Le constructeur a décidé d’arrêter la production de télécommandes mais continue de développer des souris, à l’image de sa dernière Air Mouse Elite. Sans fil, très légère et basée sur une communication RF à 2,4 GHz, elle fonctionne comme une souris traditionnelle mais aussi dans l’espace, grâce à deux senseurs gyroscopiques. Elle exploite un capteur laser, une batterie à recharger à l’aide d’une petite station d’accueil USB et dispose de cinq boutons, en plus des deux clics standard et celui de la molette. Compatible PC, Mac et PS3, l’Air Mouse Elite est proposée au prix de 99 euros.

Une prise en main facile

fiche technique

• Nom : Air Mouse Elite (GYM5600EU) • Constructeur : Gyration • Technologie sans fil : RF à 2,4 GHz • Capteur : laser (nombre de dpi non communiqué) • Autres : détection de mouvement et batterie rechargeable • Connectique : USB 2.0 • Prix : 100 euros Efficacité de la détection de mouvement Trois boutons et huit gestes programmables Rechargeable Simple à configurer Options de configuration à étendre Batterie rechargeable non remplaçable

118 PC Update

Aussi bien adaptée aux droitiers qu’aux gauchers, cette souris offre une bonne ergonomie dans les airs, avec une prise en main confortable et des boutons qui tombent parfaitement sous le pouce et l’index. En revanche, posée sur le bureau, sa faible hauteur et ses lignes rectilignes pourront déplaire, d’autant plus que les boutons supérieurs ne sont plus aussi accessibles. Gyration ne communique pas le nombre de dpi du capteur laser, mais il a bien tenu le choc lors de mouvements rapides et sur des surfaces variées. La détection de mouvement se lance à partir d’une gâchette placée sous la souris. Un double clic déclenche ou coupe les capteurs, il est également possible de la maintenir enfoncée pour déplacer le curseur. La détection de mouvement est impeccable et précise. Après un temps d’adaptation, on bouge uniquement la main et non pas le bras, mais on s’y fait rapidement et cet usage dans les airs apporte un véritable confort lorsqu’on est debout ou bien calé dans son canapé. Jouer dans ce mode est amusant mais finira sûrement par vous lasser, en particulier dans les FPS où une surface plane donne une meilleure rapidité d’exécution, car au fur et à mesure des déplacements, le curseur se décentre régulièrement de l’image, lorsqu’on replace la souris à sa position d’origine. Gyration a heureusement pensé à ajouter

une fonction de recentrage automatique à associer à un bouton, via le panneau de configuration MotionTools. Très simple à prendre en main, ce dernier donne accès à la programmation des trois boutons supérieurs. Le bouton rond définit des commandes à partir de gestes de la main, selon huit directions. On peut leur affecter des actions multimédias, de réglage du volume, de navigation, d’effets graphiques (pointeur, stylo, surligneur, tampon), des raccourcis et combos de touches clavier, ou encore des outils d’édition. On peut enregistrer différents profils de configuration et définir des actions dédiées à quatre catégories d’applications : Internet (Firefox, IE, Safari, Opera, Chrome), Multimédia (Media Center, iTunes, WMP, VLC, foobar), Présentation (PowerPoint) et une dernière pour des paramètres génériques. Dommage, par contre, qu’on ne puisse pas ajouter soi-même des programmes dans ces catégories, vous devrez vous contenter de ceux supportés par MotionTools.

MX Air ou Air Mouse Elite ? Performante, simple à configurer et bénéficiant d’une portée réelle d’environ 20 m, l’Air Mouse Elite nous a convaincu. Essentiellement pour un usage aérien, cela dit, car elle manque d’ergonomie en tant que souris classique. Si vous cherchez un périphérique de commande pratique pour piloter votre HTPC ou effectuer des présentations, elle représente un bon investissement. On peut juste lui reprocher ses matières plastiques peu flatteuses et espérer que les mises à jour de son panneau de configuration étendent encore plus les possibilités. L’Air Mouse Elite a néanmoins une concurrente de taille avec la MX Air de Logitech, que l’on peut trouver entre 70 et 80 euros. Cette dernière a l’avantage d’avoir un design plus élégant et quatre boutons programmables, mais elle ne supporte pas autant de gestes aériens ou d’effets graphiques pour agrémenter et assister une présentation.



Test : CPU AMD

AMD passe la 6

e

Benjamin Bouix

Sempron, Athlon II, Phenom II, en dual, triple, quad ou hexacore, toute la gamme AMD a été étoffée avec des modèles aux fréquences augmentées. Qu’apportent ces puces par rapport aux anciennes versions ? Overclocking, consommation, performances, prix ? Estce toujours une bonne alternative aux processeurs Intel ?

L

’architecture AMD est clairement inférieure à celle d’Intel, ce n’est pas l’arrivée de Sandy Bridge qui viendra nous contredire. Mais le fondeur texan a la bonne idée de vendre ses processeurs moins cher, proposant par exemple des dual core dès 50 euros, ou des quad core sous la barre des 100 euros, chose qu’Intel n’a visiblement pas envie de faire à l’heure actuelle. Même le Phenom II X6 1090T, l’hexacore d’AMD, est vendu moins cher que les petits Core i7 Intel, pourtant moins performants. Les Gulftown (Core i7 980X et 970) sont, en revanche, hors de portée, plus rapides dans tous les cas de figure.

Nouveau fleuron = prix en baisse C’est une pratique traditionnelle chez les deux fondeurs, lorsqu’une puce légèrement plus rapide car cadencée plus haut vient en remplacer une autre, elle la remplace aussi en prix. Selon le marché, l’ancienne verra donc souvent son prix baisser, parfois très fortement. Dans le cas du Phenom II X6, c’est une vraie aubaine. Le 1090T se vendait autour de 260 euros, il y a quelque temps. Cadencé à 3,2 GHz et avec un coefficient débloqué, nous l’opposions aux Core i7 870 ou Core i7 950, des processeurs quad core avec HyperThreading, qui s’en sortaient globalement aussi bien. La différence concerne la philosophie des deux concurrents. Chez Intel, les Core i7 bénéficient d’une architecture pointue, de sorte que dans des applications monothreadées, ils sont plus rapides. Pour compenser, AMD mise sur le nombre de cores, qui fait toute la différence sur un encodage ou toute autre tâche massivement multithreadée. Avec l’arrivée du 1100T, le 1090T voit donc son prix baisser autour de 200 euros. En face, il

120 PC Update

4.4 GHz pour un hexa core à 200 euros ! Si c’est une aubaine pour les possesseurs de plateforme AM3, les acheteurs de nouvelle configuration feraient mieux de se tourner vers le socket 1155 d’Intel.

n’y a que les quad core sans HyperThreading d’Intel, les i5. Hélas, si le 1090T est bien plus intéressant qu’un i5 760, le remplaçant chez Intel, Sandy Bridge, est préférable à l’hexacore AMD. En effet, un i5 2500 s’en sort à peine moins bien sur les tâches lourdes, comme un encodage ou du traitement d’image sollicitant 100 % des ressources CPU. Et dans les jeux ou pour des applications plus légères, il est largement supérieur. Le 1075T, un peu plus lent et ne bénéficiant pas du coefficient débloqué, est proposé à 180 euros, ce qui le place en face de l’i5 2400, le constat ne change pas : préférez Intel.

Et les autres CPU ? L’arrivée du Phenom II X4 970 ne change pas vraiment la donne. Il coûte cher et le prix des autres Phenom II X4 n’a pas réellement baissé, le 955 reste une excellente solution à 130 euros. Les Core i5 600, des dual core avec


HyperThreading, s’en sortent moins bien et coûtent plus cher, de même que les Core i3 500. Les Phenom II X2 500 sont des cas à part. Récemment, les X2 560 et 565 ont fait leur apparition, des dual core respectivement cadencés à 3,2 et 3,3 GHz. Vendus autour de 100 et 120 euros, ils n’ont rien d’attirant, un X4 955 est souvent préférable. Ils ont cependant la particularité de posséder quatre cores, dont deux sont désactivés mais souvent réactivables. Il s’agit là d’une astuce très facile à mettre en oeuvre, mais qui ne marche pas à tous les coups. Si vous vous sentez l’âme d’un joueur, vous pouvez tenter l’expérience et peut-être obtenir un Phenom II X4 pour 100 euros ! Il en est de même pour le Sempron 145 dont on peut réactiver le deuxième core, donnant lieu à un dual core pour 40 euros. Enfin, les petits Athlon II profitent du même phénomène de baisse de prix avec l’arrivée des X2 265, X3 455 et X4 645. Cadencés respectivement à 3,3 GHz et 3,1 GHz pour le quad core, ils sont trop chers pour se révéler pertinents, mais leurs petits frères ont vu leur tarif baisser. Là où nous vous recommandions une X2 240 à la sortie, notre choix se porte désormais sur le 255 qui coûte environ 55 euros. Un processeur idéal pour un PC de bureautique. L’Athlon II X4 630 est en train de disparaître, au profit du 640, mais on le trouve encore à un tarif exceptionnel (80 euros pour un quad core 2,8 GHz moderne).

Des progrès en overclocking Les nouveaux processeurs n’amènent pas de nouvelle révision, mais l’overclocking est tout de même en net progrès. Sans doute grâce à une maîtrise du process de gravure, les derniers Phenom II n’ont pas de mal à atteindre les 4 GHz. La révision C3 sortie en octobre 2009 et inaugurée sur le X4 965 « 125 W » (PC Update n° 44) améliorait considérablement les choses puisque l’on atteignait enfin les 4 GHz. Il fallait néanmoins ne pas lésiner sur la tension et monter autour de 1,4 V. Les Phenom II X6 étaient d’office plus propices à l’overclocking, notre 1090T n’avait aucun mal à tourner à 4 GHz. Désormais, avec les X6 1100T, X4 970 et X2 565, on approche de la barre des 4,2 GHz. Nous arrivons même à atteindre 4,4 GHz, ce qui est tout bonnement impressionnant pour cette architecture.

Une carte 890GX équipée convenablement rassemble d’excellentes capacités d’overclocking, un IGP moderne et un prix souvent inférieur à l’équivalent Intel.

Il est cependant impossible de considérer cela comme une norme, mais c’est en tout cas un indicateur plus que positif. Pour ne rien gâcher, ceux qui optent pour des versions dont le coefficient n’est pas débloqué, ne seront pas limités et pourront quand même tirer le maximum de leur processeur. En effet, toutes les cartes AM3 qui nous sont passées entre les mains ces derniers mois ont réussi à franchir les 300 MHz de HTT et atteignent souvent 320 à 340 MHz. En considérant le plus petit des CPU AM3 (les Athlon II X4 620 ou Phenom II X3 710) avec un coefficient multiplicateur de 13, cela permet de grimper théoriquement entre 3,9 et 4,4 GHz. Du tout bon pour ce qui est de l’overclocking donc.

Des cartes mères plus abordables Opter pour une plateforme AMD permet aussi d’économiser de précieux euros sur la carte mère. A équipement comparable, elles sont en effet moins chères chez AMD. Un 880G avec IGP et supportant le SATA 6 Gb/s débute à 60 euros. Il faut compter environ 75 euros pour un modèle bien équipé, c’est toujours 25 euros d’économisés. Sans compter que sur le haut de gamme, les cartes sont aussi moins chères, le 890FX avec ses 40 lignes PCI-Express débute autour de 140 euros, avec des cartes pléthoriques comme la M4A89TD Pro/USB3 chez Asus.

Conclusion Faut-il céder à la tentation ? La réponse est assez mitigée, même si globalement les processeurs AM3 ne sont pas une mauvaise affaire. Le Phenom II X6 tient tête aux meilleurs processeurs 1156 ou 1366, mais face à Sandy Bridge, il ne fait pas le poids. En revanche, les Phenom II X4, Athlon II X4 et Athlon II X2 sont d’excellentes alternatives si votre budget est un peu serré, en l’absence de puces Sandy Bridge plus abordables. PC Update 121


Test : ventirads double tour

Scythe Mine 2 Thermalright Silver Arrow

Le match

Scythe et Thermalright rejoignent les rangs, les doubles tours s’imposent peu à peu comme un standard dans le haut de gamme. Mais que valent ces deux nouveautés face aux ténors du marché ? Voici le match de tous les ventirads en double tour.

des doubles tours

P

hénomène de mode ou solution miracle ? De plus en plus de constructeurs adoptent le design double tour pour leur ventirad le plus haut de gamme. Thermalright a ouvert le bal dès 2007 avec son IFX-14, mais les choses se sont nettement accélérées depuis fin 2009 et la sortie du Noctua D14. Depuis, Thermalright a répliqué avec sa sousmarque Cogage en sortant l’Arrow, Noctua a fait de même avec sa sous-marque Coolink et le Corator DS, puis c’est au tour de Thermalright, maison mère, et de Scythe d’investir la place avec les nouveaux Silver Arrow et Mine 2.

Thermalright, toujours au top Si les flèches d’argent de Mercedes ont dominé le championnat de Formule 1 au milieu des années 30, Thermalright espère bien faire de même avec son ventirad Silver Arrow en 2010 ! Mais face au monstrueux Noctua NH-D14, le pari s’avère difficile. Au déballage, le radiateur ne nous est pas inconnu. Et pour cause ! Le dessin est identique à celui du Cogage Arrow, que nous avons testé le mois dernier ! Mais alors que le Cogage coûte 60 euros, Thermalright affiche sa version entre 75 et 80 euros, comment justifier un tel écart ? La finition du radiateur est supérieure. Les ailettes ont un meilleur finish et les extrémités des caloducs sont dissimulées par de jolis capuchons enjoliveurs. D’un aspect entièrement argenté, n’oublions pas que la base et les caloducs sont en cuivre massif, avant d’être recouverts d’une couche de nickel pour les protéger de l’oxydation. C’est surtout au niveau de la ventilation qu’il y a des changements. Au lieu d’un 120 mm à la qualité discutable, le Silver Arrow est livré avec deux 140 mm d’excellente facture ; il s’agit des TY-140 auxquels nous avons attribué notre récompense d’or dans le 122 PC Update

comparatif de ventilateurs. Comme chez Noctua, Thermalright propose d’en fixer un au centre entre les tours et l’autre déporté d’un côté. Il y a des trous pour fixer un troisième ventilateur, mais contrairement au Cogage, les fixations ne sont pas livrées avec le Silver Arrow. Nous retrouvons, en revanche, des petites gommes antivibration à coller aux quatre coins de chacun des ventilateurs, une attention qui se raréfie, et la fixation Thermalright habituelle, avec le bouton de serrage au centre (contentez-vous d’un bon serrage à la main, la clé livrée avec pouvant générer de gros dégâts). Une fois équipé de ses ventilateurs, le Silver Arrow en impose. Malgré tout, il s’installe sur la majorité des cartes mères puisqu’il laisse quasiment 41 mm de libres en dessous de ses ailettes, mais il ne sera pas rare de devoir condamner un ou deux slots mémoire, si le ventilateur secondaire est placé de ce côté. Proposée en option sur les derniers ventirads de la marque que nous ayons testés, la fixation AMD est bien présente. Il n’y a pas le choix du sens, mais double tour oblige, il sera placé avec le flux d’air à l’horizontale, ce qui est idéal dans la majorité des scénarios.

Scythe vise le rapport Q/P Bientôt en boutiques en France, le Mine 2 de Scythe est le dernier-né des doubles tours. Moins imposant qu’un D14 ou qu’un Silver Arrow, il entre quand même dans la catégorie poids lourds. Il fait partie de ces modèles qui n’ont pas peur d’exploser la barre de 1 kg, 1 150 g ventilateur compris en l’occurrence ; équipés de deux ventilateurs, les deux concurrents précités dépassent même les 1 200 g ! En raison du poids, Scythe a abandonné la fixation type Intel P4 par clips, pourtant si pratique, et il recourt comme les autres à une back


Bruit (dB) Megahalems

32

Silver Arrow

32

NH‐D14

32

V10

50

33

Arrow

33

V10 H70

54 55

36 25

35

12V

7V

45

55

Au repos, pas de grosses différences entre les ventirads, seul le système à eau de Corsair est bruyant.

plate métallique de renfort ; celle-ci convient à la fois pour tous les sockets AMD et Intel. A vrai dire, l’abandon des clips pour Intel n’est qu’un moindre mal car, le radiateur étant tellement imposant, il aurait été impossible de glisser ses doigts pour enfoncer les clips ou les défaire. Le Mine 2 est accompagné d’une version unique de ventilateur Slip Stream 140 mm. En effet, ceux-ci sont normalement de bêtes ventilateurs 3 pins proposés en différentes vitesses. Celui du ventirad est bien plus pratique puisqu’il est ajustable. Et, attention, il est à la fois ajustable manuellement et à la fois PWM réglable ! Ça signifie que vous pouvez en mode manuel choisir une vitesse de rotation, à l’aide du potentiomètre, entre 500 et 1 700 tours. En mode PWM, il sera régulé automatiquement sur une plage de vitesses, le minimum étant 500 à 1 200 tours (recommandé pour la majorité des usages, c’est très silencieux) et le maximum de 650 à 1 700 tours (overclocking important). Vendu entre 60 et 65 euros, le Scythe pourrait être une très bonne affaire ! Voyons ce qu’il donne dans les benchs. Nom

34

NH‐D14 51

35

33

Silver Arrow

49

34

Mine 2

34

Megahalems

34 20

Charge 4 GHz

32

63

H70

32

NH‐D14

32

40

66

Repos 1,6 GHz

57

31

Silver Arrow

64

Arrow

0

V10

63

33

Megahalems Arrow

34

67

Mine 2

34

60

0

80

57 58 58 60

33

67

Le Mine 2 ne fait pas mieux que le Megahalems, malgré son gabarit. Il est sensiblement moins cher. Le vieux V10 tient le coup !

10

20

Charge 4 GHz

30

60 61 40

50

60

Repos 1,6 GHz

70

Le radiateur à beau être semblable entre Thermalright et Cogage, le Silver Arrow bénéficie d’une bien meilleure ventilation.

Réunion au sommet Depuis quelques mois, les sorties de ventirads très haut de gamme s’enchaînent, reléguant d’anciens ténors, comme le Noctua NH-U12, bien loin dans les classements. A l’occasion du test de ces nouveaux ventirads, nous avons souhaité réunir toutes les plus grosses bombes du marché, pour les comparer les unes avec les autres. Bien qu’ils aient déjà tous été testés en leur temps et comparés aux références Noctua, voici de nouvelles mesures, toutes réalisées dans les mêmes conditions. Sont présents, en plus des deux derniers, le Prolimatech Megahalems accompagné d’une paire de Noctua NF-P12 (la meilleure simple tour du marché, 50 + 18 + 18 = 86 euros), le Noctua NH-D14 (double tour, 78 euros), le Cogage Arrow (double tour, 60 euros), le Corsair A70 (hybride watercooling, 95 euros) et le Cooler Master V10 (ventirad monstrueux équipé d’une plaque Peltier et de deux 120 mm, 100 euros). Tous sont testés sur un Core i7-975 Extreme Edition à 4 GHz et 1,3 V.

Thomas Olivaux

Scythe Mine 2

Compatibilité

62

33

H70

51

Mine 2

Températures à 12V (°C)

Températures à 7V (°C) 52

Thermalright Silver Arrow AMD AM2/AM3 et Intel 775/1155/1156/1366

Matériaux radiateur

Base et caloducs en cuivre, ailettes en aluminium

Base et caloducs en cuivre nickelé et ailettes en aluminium

Ventilation

1 x 140 mm (livré)

2 x 140 mm (livrés)

Longueur

143 mm

147 mm (160 mm, niveau ventilateurs)

Largeur

130 mm

123 mm (148 mm, avec le 2nd ventilateur)

Hauteur

160 mm

160 mm

Poids

1 150 g avec ventilateur

825 g sans ventilateurs

Divers

Ventilateur réglable, soit manuellement, soit PWM

Serrage réglable

Prix

60 à 65 euros

75 à 80 euros

PC Update 123


Test : HD6900 et GTX570

Radeon HD 6900, GeForce GTX 570 : combat acharné au sommet Après un mois de retard sur le calendrier initial, les Radeon HD 6970 et 6950 débarquent enfin avec une nouvelle architecture. Des résultats mitigés et l’arrivée de la GeForce GTX 570 troublent cependant la fête préparée par AMD, qui a donc décidé de se lancer dans une nouvelle guerre des prix. De bonnes affaires en perspective pour les joueurs.

Tridamx

GeForce GTX 570 : la GeForce 580 castrée, mais pas trop !

C

’est maintenant une habitude autant dans le camp des Radeon que des GeForce, un modèle haut de gamme est toujours accompagné d’une déclinaison aux spécifications revues à la baisse, ce qui permet de

Puce

maximiser la production en récupérant des puces partiellement défectueuses ou qui ont des difficultés à monter en fréquence. Cela permet également de proposer un modèle moins cher en jouant sur d’autres paramètres tels que la mémoire, le PCB ou encore le système de refroidissement.

GTX 580

GTX 570

GTX 480

HD 6970

HD 6950

HD 6870

HD 5970

HD 5870

GF110

GF110

GF100

Cayman

Cayman

Barts

2 x Cypress

Cypress

Technologie

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

Fréquence GPU (MHz)

772

732

700

880

800

900

725

850

Fréquence du shader core (MHz)

1 544

1 464

1 400

880

800

900

725

850

Processeurs

512

480

480

384 x 4

352 x 4

224 x 5

640 x 5

320 x 5

Unités de texturing

64

60

60

96

88

56

160

80

ROP

48

40

48

32

32

32

64

32

Mémoire (Mo)

1 536

1 280

1 536

2 048

2 048

1 024

1 024

1 024

Bus mémoire (bits)

384

320

384

256

256

256

512

256

Fréquence DDR (MHz)

2 004

1 900

1 848

2 750

2 500

2 100

2 000

2 400

Puissance de calcul (Gflops)

1 581

1 405

1 345

2 703

2 253

2 016

4 640

2 720

Puissance de texturing (Gtexel/s)

49

44

42

85

70

50

116

68

Fillrate (Gpixel/s)

25

22

21

28

26

29

46

27

BP mémoire (Go/s)

179

142

165

164

149

125

238

143

Direct3D

11

11

11

11

11

11

11

11

Prix

480 €

350 €

-

330 €

270 €

220 €

500 €

360 €

124 PC Update


… mais son ventirad est différent.

En apparence, la GeForce GTX 570 semble identique à la GeForce GTX 580…

Pour concevoir cette GeForce GTX 570, nVidia s’est très largement basé sur la GeForce GTX 580. Elle est ainsi équipée du GF110, qui n’est autre qu’une nouvelle révision du GF100 des GeForce GTX 480/470/465 qui, simplement en corrigeant quelques petits problèmes du design initial, permet à nVidia de proposer des produits plus intéressants. La GeForce GTX 570 reprend également le PCB de référence, ainsi que le design global de l’excellent système de refroidissement de la GeForce GTX 580. Quelques petites nuances sont cependant à noter. Ainsi, la GeForce GTX 570 voit son bus mémoire réduit de 384 à 320 bits, ce qui fait mécaniquement passer son espace mémoire de 1,5 à 1,25 Go. Deux emplacements mémoire sur douze sont ainsi inoccu-

pés sur le PCB. Avec des fréquences revues légèrement à la baisse et un bloc d’unités de calcul désactivé, ce qui en porte le nombre à 480, la GeForce GTX 570 va consommer moins et nVidia en a profité pour supprimer deux des six phases de l’étage d’alimentation dédié au GPU. La GeForce GTX 570 se contente d’ailleurs de deux connecteurs d’alimentation PCI-Express 6 broches. Enfin, le radiateur a été revu, là aussi pour s’aligner sur la consommation plus faible. Il repose toujours sur une chambre à vapeur, mais est moins épais que celui de la GeForce GTX 580. Grossièrement, la GeForce GTX 570 affiche une puissance de calcul légèrement supérieure à celle de la GeForce GTX 480, mais une bande passante mémoire plus faible.

Au coeur de la GeForce GTX 570, se trouve le GF110, une version corrigée du GF100.

PC Update 125


Test : HD6900 et GTX570

Cayman et ses 2,64 milliards de transistors.

Radeon HD 6970 et 6950 : Une architecture parée pour l’avenir Pour ses nouvelles Radeon haut de gamme, AMD a pris un risque, celui de modifier de nombreux aspects de son architecture, alors même que sa marge de manoeuvre était limitée puisque ce nouveau GPU, nommé Cayman, doit se contenter du même procédé de fabrication que le précédent, Cypress. En effet, que ce soit TSMC, le fabricant historique de tous les GPU, ou GlobalFoundries qui aimerait récupérer une partie du marché, tous ont pris du retard sur le 32 et le 28 nm, le 32 nm ayant même été complètement abandonné chez TSMC. Sans nouvelle technologie de fabrication, AMD a dû se contenter du 40 nm et probablement revoir à la baisse ses ambitions au niveau du nombre d’unités de calcul. Cayman est ainsi moins puissant que Cypress qu’il remplace ! Heureusement, la puissance de calcul ne fait pas tout et cette nouvelle architecture est d’ailleurs destinée à améliorer le rendement des GPU AMD. Jusqu’ici, tous les GPU AMD DirectX 10 et 11 reposaient sur des unités de calcul vectorielles 5D (vec5), c’est-à-dire capables de traiter jusqu’à cinq instructions en parallèle, si le compilateur est en mesure de les ordonner d’une manière optimale. Ce n’est bien entendu pas toujours le cas, certaines parties du code exigeant d’être traitées en série. Dans les jeux, AMD parle d’un rendement moyen qui tourne plutôt légèrement au-dessus de trois instruc-

126 PC Update

tions exécutées en parallèle. Qui plus est, ces unités de calcul reposent sur un design relativement complexe dit « 4+1 », étant donné que seule une d’entre elles est capable de traiter les instructions complexes (SIN, COS etc.). Une complexité qui réduit l’efficacité du compilateur puisque celui-ci doit jongler avec de très nombreux paramètres. AMD a décidé de remettre à plat le design de ces unités de calcul, en supprimant cette « grosse » unité pour obtenir un design vec4 plus efficace. Le rendement relatif de ces unités de calcul va ainsi progresser et puisqu’elles sont plus simples, il va être possible d’en placer plus dans le GPU. De 320 vec5 pour Cypress, nous passons ainsi à 384 vec4 pour Cayman, soit de 1 600 à 1 536 « cores » en termes plus marketing. Autrement dit, légèrement moins de cores, mais plus efficaces. Reste que cette nouvelle organisation est beaucoup moins performante avec les instructions complexes, qui vont être décomposées et vont monopoliser trois des quatre lignes d’exécution. Qui plus est, après plusieurs années à optimiser son compilateur pour l’architecture vec4+1, ce dernier est devenu extrêmement efficace pour tirer le meilleur de celle-ci. A tel point qu’il faudra probablement du temps pour que le nouveau compilateur, même si sa tâche est plus simple, égale cette efficacité.


A gauche, les unités de calcul vec4+1 des GPU précédents ; à droite, les unités de calcul vec4 simplifiées de Cayman.

Avec Cayman, AMD a également décidé de s’attaquer au traitement de la géométrie, de manière à ne pas laisser un trop gros avantage à nVidia à ce niveau. En doublant les unités fixes dédiées, AMD double le débit de triangles de Cayman, ainsi que sa puissance maximale de tessellation. Attention cependant, AMD n’a pas opté pour une prise en charge de la géométrie distribuée au niveau des blocs d’unités de calcul, comme l’a fait nVidia. En pratique, là où Cayman dispose de deux grosses unités de tessellation, le GF110 en dispose de seize « petites ». Cette différence permet à nVidia de mieux répartir l’afflux de données issues de la tessellation et d’éviter d’engorger le GPU. Pour réduire en partie ce problème, AMD a doté Cayman de la possibilité d’envoyer toutes ces données temporairement en mémoire vidéo. Un aller-retour qui a, bien entendu, un coût en termes de performances, mais celui-ci est plus faible qu’un embouteillage généralisé au niveau du GPU.

Enfin, les contrôleurs mémoire et les ROP chargés d’y écrire les pixels ont été améliorés. Les premiers pour supporter de la GDDR5 très rapide, jusqu’à 6 Gbps, ce qui correspond à 1,5 GHz pour l’envoi des commandes et à 3 GHz pour l’envoi des données. Les seconds pour gagner en efficacité avec l’antialiasing et certains formats de données. Tout cela fait passer Cayman à 2,64 milliards de transistors, contre 2,15 milliards pour Cypress et 3 milliards pour les GF100/110. Une différence de 23 % qui ne se retrouve cependant pas complètement au niveau de la taille de la puce, AMD étant parvenu à augmenter la densité des transistors. Par rapport aux 334 mm² de Cypress, nous observons donc une différence de 16 %, avec les 389 mm² de Cayman. Nous restons donc loin des 530 mm² des GF100/110, ce qui permet à AMD d’être plus agressif sur les prix.

Le GPU Cayman utilise le même procédé de fabrication que le Cypress, mais de nombreux aspects de son architecture ont été modifés.

Performances théoriques GTX 580 GTX 570

GTX 470

HD 6870 HD 5870 0

200

400

Adaptive Tessellation

600

800

1000

1200

Adaptive Tessellation Ultra

10,0 10,1

1400

1600

1800

2000

25,5 25,5

18,7

27,2 27,2

18,2 0,0

5,0

10,0

32 bits

15,0

32 bits HDR

Comme promis par AMD, les Radeon HD 6900 apportent des gains sensibles lorsque la tessellation est utilisée. Les GeForce conservent cependant un avantage dès que le niveau de tessellation est élevé et/ou en l’absence d’une technique adaptive qui évite efficacement de générer des triangles là où ce n’est pas utile.

20,0

64 bits HDR

25,0

33,8

16,9 16,9

HD 6970

70,6 70,6

34,8

HD 6870

49,0 49,0

24,7

HD 5870 30,0

82,8 82,8

42,1

HD 6950 28,5 28,5

15,9

41,4

20,9 20,9

GTX 470 28,1 28,1

20,6

HD 5870

Tessellation Ultra

GTX 480

15,9

7,8 8,2

43,6 43,6 43,6

GTX 570

19,6

HD 6870

1315

414

177

10,1 10,5

GTX 480

HD 6950

1458

640

232

GTX 570

49,0 49,0 49,0

GTX 580

20,4

HD 6970

1597

752

315

23,3

12,0 12,0

GTX 470 1787

817

341

HD 6950

1278

818

525

HD 6970

1591

1068

639

GTX 580

1541

970

610

GTX 480

1774

1141

715

Filltrage des textures (GTexels/s)

Fillrate (GPixels/s)

Tessellation & displacement mapping (fps)

66,7 66,7

33,8 0,0

10,0

20,0

32 bits

30,0

40,0

32 bits HDR

50,0

60,0

70,0

80,0

90,0

64 bits HDR

Les Radeon HD 6900 disposent d’une puissance de texturing très élevée et même en filtrant les textures HDR 64 bits à demi-vitesse, elles sont presque au niveau des GeForce GTX 500. Malheureusement, en pratique, elles ont du mal à profiter de toute cette puissance, qui les amène à un niveau de consommation trop élevé.

PC Update 127


Test : HD6900 et GTX570

Des Radeon HD 6970 et 6950 identiques Alors que les GeForce GTX 580 et 570 partagent un design similaire, il est parfaitement identique pour les Radeon HD 6970 et 6950. Elles conservent toutes deux le même PCB, avec les mêmes composants. La seule différence visible se trouve au niveau des connecteurs d’alimentation : 8+6 broches pour la première et 6+6 pour la seconde. Le ventirad est, lui aussi, en tout point identique et les deux cartes sont protégées par une plaque en aluminium sur la face arrière. Pour ces deux cartes, AMD a décidé de passer à 2 Go de mémoire vidéo par défaut, de quoi voir l’avenir en toute sérénité et pouvoir profiter d’Eyefinity et du jeu sur trois écrans, sans être limité à ce niveau.

Le PCB des Radeon HD 6900.

La connectique est la même que celle introduite avec les Radeon HD 6800 : deux sorties DVI Dual-Link, deux sorties miniDisplayPort et une sortie miniHDMI. Notez que celle-ci est au format HDMI 1.4a, et que c’est le cas pour toutes les Radeon HD 5000 également, puisque par rapport au HDMI 1.3a, il ne s’agit que d’une mise à jour logicielle. Le DisplayPort 1.2 est, par contre, nouveau par rapport aux Radeon HD 5000 et permettra d’enchaîner de futurs écrans compatibles ou de supporter les hubs DisplayPort quand ceux-ci seront disponibles, ce qui devrait arriver courant 2011.

PowerTune : une révolution ? Avec les Radeon HD 6900, ou plutôt avec Cayman, le GPU qu’elles embarquent, AMD solutionne enfin le problème de la consommation des cartes graphiques. Depuis quelques années, leur consommation maximale a explosé, dans des proportions bien plus importantes que leur consommation habituellement observée en jeu, ce qui est logique puisque les jeux ne saturent jamais totalement toutes les unités d’un GPU en même temps, contrairement à certains tests plus lourds tels que ceux proposés par Furmark et OCCT.

Les Radeon HD 6970 et 6950 sont identiques en apparence.

Accélération MVC et Blu-Ray 3D Cayman prend naturellement en charge le décodage des Blu-Ray 3D et du MVC, l’évolution dédiée du codec AVC. Cependant, il est important de noter que les moteurs vidéo d’AMD et de nVidia sont programmables et n’ont donc pas réellement besoin d’être modifiés pour supporter le MVC. C’est malheureusement une caractéristique qu’il est intéressant de

128 PC Update

réserver à de nouveaux produits. AMD nous a d’ailleurs confirmé que toutes les Radeon HD 5000 peuvent supporter l’accélération du MVC, mais qu’avec un débit supérieur, il demande un mode vidéo avec des fréquences revues à la hausse. Autrement dit, il faut un nouveau BIOS et personne n’a d’intérêt à supporter le coût pour sa mise au point pour les Radeon HD 5000…

Lors du design des cartes, AMD et nVidia avaient alors deux options : les prévoir pour la consommation maximale ou pour la consommation typique en jeu. Dans le premier cas, il faut prendre en charge un surcoût important au niveau de l’étage d’alimentation et du ventirad et utiliser des fréquences plus faibles pour ne pas dépasser les normes. Autrement dit, ce premier cas coûte cher et réduit les performances, ce qui a fait préférer le second cas à AMD et à nVidia. Cependant, des problèmes peuvent survenir, c’était le cas avec les Radeon HD 4800 et avec les GeForce GTX 480/470. nVidia a usé de bricolages pour essayer de se débarrasser de ce problème avec les GeForce GTX 570 et 580. Via des capteurs présents


Le radiateur des Radeon HD 6900 repose également sur une chambre à vapeur.

Consommation des cartes seules (W) 31

GTX 580

259

25

GTX 570

202

Avec Cayman, AMD va plus loin. Via de nombreux capteurs présents directement dans le GPU et une unité chargée de piloter le tout, le GPU des Radeon HD 6900 est capable de se maintenir automatiquement dans une enveloppe thermique donnée. Elle est de 250 W pour la Radeon HD 6970 et de 200 W pour la Radeon HD 6950. Dès que le GPU détecte une surconsommation, il va réduire progressivement sa fréquence pour s’adapter, tout comme le font les CPU dans pareille situation. Contrairement à ceux-ci, Cayman ne dispose cependant pas d’une fonction Turbo, lui permettant d’aller au-delà de sa fréquence d’origine, en cas de faible consommation. Dans un GPU, une telle option pourrait avoir du sens en mode « computing », dans lequel toutes les unités dédiées à la 3D sont au repos, comme certains cores CPU peuvent l’être dans les applications monothreadées.

testés, mais bien dans les tests théoriques qui saturent les unités de texturing. L’un des points forts de Cayman n’est donc pas totalement exploitable, ce qui est dommage.

159 161

19

HD 6870

141 150 43

HD 5970

289

25

209

20

HD 5870 0

179 50

100

Repos

150

3DMark 06

195 250

300

350

Furmark

Nuisances sonores (dB) 40,9

GTX 580 SLI

Nuisances sonores Pour mesurer le bruit des différentes cartes graphiques, nous les avons placées toutes en conditions réelles d’utilisation, c’est-à-dire dans un boîtier fermé (Antec Sonata 3). Ces mesures sont prises avec un sonomètre placé à 60 cm du boîtier. Pour rappel, 3 dBA représentent un doublement de la pression sonore et 6 dBA sont communément admis comme entraînant un doublement du volume sonore ressenti.

50,6 44,8

GTX 480 SLI

La HD6970 requiert des connecteurs PCI-Express six et huit pins, deux fois six pins pour la HD6950.

53,1

39,9

GTX 570 SLI

58,7

40,1

GTX 580

39,5

GTX 570

39,1

GTX 480

39,8

GTX 470

39,6

HD 6970 CFX

39,3

HD 6950 CFX

39,0

52,1 48,1 46,6 55,1 51,7 56,4 54,1

39,7

HD 5870 CFX HD 6970

38,8

HD 6950

38,8

HD 6870

39,3

HD 5970

39,2 38,4

HD 5870

Un petit switch permet de basculer sur un BIOS de secours.

303

228

200

GTX 460 SLI

Pour une raison inconnue, les Radeon HD 6900 se sont limitées à un niveau de consommation bien plus faible que celui annoncé par AMD, tant dans 3DMark que dans Furmark. Il est possible que PowerTune ne soit pas encore parfaitement calibré. Dans tous les cas, il est fonctionnel et dans ces tests lourds, les fréquences sont réduites. Nous n’avons pas observé une telle réduction dans les jeux

298

211 214

20

HD 6950

HD 5870 2 Go

AMD a, cependant, eu la bonne idée de nous donner le contrôle sur la limite de PowerTune. Via les pilotes, il est ainsi possible de la réduire ou de l’augmenter jusqu’à 20 %. En d’autres termes, il est possible de fixer la consommation maximale de la Radeon HD 6970 entre 200 et 300 W, ce qui serait utile aux overclockers.

260

22

HD 6970

sur le PCB, le pilote graphique est capable de détecter une surconsommation et de réduire les fréquences pour l’enrayer. Cependant, cette technique est lente et peu précise, ce qui oblige à réduire fortement les fréquences d’un seul coup. Qui plus est, elle entraîne une consommation CPU plus importante. nVidia, qui ne veut pas risquer de perdre 1 % dans les benchmarks, ne l’active donc que pour Furmark et OCCT.

250

51

GTX 480

309

38,4

HD 5850 0

10

20

30

Repos

40

53,7 48,9 47,1 49,5 53,1 47,3 44,5 50

60

70

Charge

Les Radeon HD 6900 sont plus bruyantes que les Radeon HD 5800 qu’elles remplacent et même légèrement plus que les GeForce GTX 500, situation qui s’amplifie en CrossFire X.

PC Update 129


Test : HD6900 et GTX570

Performances Nous avons mesuré les performances tout d’abord en 1 920 x 1 200 avec différents niveaux d’antialiasing, dans huit jeux, le tout sous Windows 7 64 bits, avec les derniers pilotes disponibles : les Catalyst 10.12 bêta et les ForceWare 263.09. Nous avons, bien entendu, poussé le niveau de qualité au maximum. Etant donné que nous sommes dans le très haut de gamme, il serait malvenu de se passer de tous les effets graphiques disponibles ! StarCraft II ne supportant pas nativement l’antialiasing, nous passons par le panneau de contrôle des pilotes. En plus de la Radeon HD 5870 classique, nous avons ajouté une version 2 Go, de manière à pouvoir juger de l’utilité d’autant de mémoire sur les Radeon HD 6900. Nous avons également ajouté des GeForce GTX 460 en SLI, ainsi que des Radeon HD 6850 en CrossFire X, deux solutions qui rivalisent avec les GPU haut de gamme.

Battleforge ‐ DirectX 11 HD 6850 CFX HD 5970

HD 6970

30

HD 5870 2Go

39

HD 5870

39

HD 5850

HD 6970

48 48

GTX 570

63

HD 5870 2Go

63

HD 5870

56 57 45

66 68 64

73

77

20

40

1920x1200

37

57 46

80

1920 AA8x

100

120

36 0

10

20

30

1920x1200

1920 AA4x

84

66 69

53 52

42

40

74

61

52

84

69

60

GTX 460

1920 AA4x

49

41 42

GTX 470

60

49

44 44

35

79

52

GTX 480

53 51

75

49

42 39 41

41

51

46

GTX 570

66 63

67

73

57

GTX 580

36 35 33 0

35 33

HD 5850

GTX 480

GTX 460

43

HD 6870

52

GTX 580

GTX 470

47

HD 6950

78

68

65

HD 6850

40

33

62

GTX 460 SLI

44

36

63

HD 5970

69 67

54

42

34

HD 6850

HD 6850 CFX 99

57

42

34

HD 6870

62 64

47

37

HD 6950

130 PC Update

75

60

GTX 460 SLI

D’un jeu à l’autre, les performances de ces nouvelles Radeon sont cependant très variables. Nous observons un gain très important dans Metro 2033, alors que la Radeon HD 6970 se trouve être moins performante que la Radeon HD 5870 dans BattleForge ! En dehors de F1 2010 que les Radeon apprécient particulièrement, la GeForce GTX 580 reste donc hors de portée.

Civilization V ‐ DirectX 11 84

67

55

Globalement, la Radeon HD 6970 et les GeForce GTX 570 et 480 affichent un niveau de performances similaire. Quant à la Radeon HD 6950, elle n’a pas réellement d’équivalents dans la gamme actuelle de nVidia, mais égale la Radeon HD 5870. Vous remarquerez à son sujet que ses 2 Go n’ont qu’une utilité limitée actuellement, Metro 2033 avec l’effet de Depth of Field activé étant un des seuls cas mettant une carte 1 Go à genoux en 1 920 x 1 200.

50

60

1920 AA8x

70

80

90



Test : HD6900 et GTX570 F1 2010 ‐ DirectX 11

Metro 2033 ‐ DirectX 11

HD 6850 CFX

84

78

75

HD 5970

82

GTX 460 SLI

51

HD 6970

HD 6870 HD 6850

60 58 58

53 51 49

45 43

61

58 57

52

49

GTX 580

GTX 470 GTX 460

34 31 0

10

20

30

44

39 38

72

1920 AA4x

2

61

80

90

100

1920 AA8x

15

1920x1200

112

137

124

65

HD 5870 2Go

1920 AA4x

HD 5870

81 69

106

89 89

115

76 63 0

20

40

60

1920x1200

80

100

1920 AA4x

120

140

160

180

1920 AA8x

20

40

1920x1200

70

1920 AA4x

47

HD 6970 HD 6950 HD 6870 HD 6850 HD 5870 2Go HD 5870

36

HD 5850

HD 5870 2Go

52

HD 5870

71

51

GTX 570

44

GTX 470 GTX 460

27 0

10

20

1920x1200

30

40

1920 AA4x

1920 AA8x

60

70

80

89 89

53

48

89 88

50

33

20

30

1920x1200

89

61

86

52

28 10

40

89

79

43

0

89

75

40

GTX 460 50

89

62 62

54

GTX 470

38

89 86

59

GTX 480

49

35

89

52

46

GTX 570

62

89

69

62

57

50

GTX 580

63

44

GTX 480

59

HD 5850

GTX 580

132 PC Update

52

43

30

66

HD 6850

37

89 89

53

HD 6870

38

27

89

84

75

HD 6950

47

89 88

81

HD 6970

52

32

120

1920 AA4x + GPU PhysX High

GTX 460 SLI

58

40

100

HD 5970

63

45

80

HD 6850 CFX 75

55

GTX 460 SLI

60

Starcraft II

50

HD 5970

60

36

S.T.A.L.K.E.R. Call of Pripyat HD 6850 CFX

73

47

33

0

90

58

37

28

91

58

37

GTX 460

104

67

39

GTX 470

82

72

67

45

18

GTX 480

101

87

78 78

52

18

GTX 570

126

108

96

59 53

GTX 580

138

118

100

GTX 480

151

135

47

18

HD 5850

70

40

18

HD 5870

90

78

55

18

HD 5870 2Go

106

101 87

61

18

HD 6870

92

66

18

HD 6850

GTX 570

GTX 460

40

91 74

35

HD 6950

GTX 580

GTX 470

35

1920 AA4x + DoF

18

HD 6970

96

76

30

68

GTX 460 SLI

100

86

81

HD 5850

156

82

72

25

18

HD 5970

112

96

82

72

HD 6850

HD 6850 CFX

159

133

GTX 460 SLI 85

155

128

109

HD 6870

20

Mafia II

HD 5970

78

19

14

10

25

18

14

5

32

23

18

0

32

23

18

10

37

26

21

GTX 480

70

HD 6850 CFX

HD 6950

22

16

2

GTX 580

H.A.W.X.

HD 6970

25

18

GTX 570

60

25

19

15

GTX 470

50

23 20

14

2

GTX 460

40

1920x1200

HD 5870

63

55

49 49

68

65

56

49

GTX 480

HD 5870 2Go

HD 5850

58

GTX 570

68

28

22

17 16

2

31

25

19

HD 6950

35

26

18

HD 6970

HD 6870

61

58

HD 5850

1

HD 6850

HD 5870 2Go HD 5870

73

37

29

GTX 460 SLI

68 63 65

33

26

1

HD 5970

61

55

HD 6950

HD 6850 CFX 93

86

50

1920 AA4x

60

70

1920 AA8x

80

90

100


Performances en multiGPU Pour les amateurs de performances extrêmes, nous avons également mesuré les performances de toutes ces cartes graphiques haut de gamme en biGPU dans Far Cry 2, ainsi que dans Crysis Warhead, en 1 920 x 1 200 et en 2 560 x 1 600

avec AA4x et 8x. Un niveau de qualité très élevé qui peut, dans certains cas, donner l’avantage aux Radeon HD 6970 en CrossFire X sur les GeForce GTX 580 en SLI, les premières profitant ainsi de leur mémoire de 2 Go dans Crysis Warhead.

Crysis Warhead

Far Cry 2 HD 6970 CFX HD 6950 CFX HD 6850 CFX HD 5870 2Go CFX HD 5970 GTX 580 SLI

GTX 460 SLI HD 6970 HD 6950 HD 6870 HD 6850

33

49

40

HD 5870 2Go

45

HD 5870

44

HD 5850

36

45

73

63

62

53

55

GTX 480

55

GTX 470

44

GTX 460

37 0

20

40

1920 AA4x

45

58

83

67

85

65 67

53

98

78

114

78

GTX 470

1920 AA8x

100

2560 AA4x

120

140

160

180

31 30

20 19 12

GTX 460 80

36

25

21

15

GTX 480

68

60

22

GTX 570

98

27

22

15

5

32

25

GTX 580

98

32 30

17

5

HD 5850

66

28

20 19

HD 5870

0

10

1920 AA4x

2560 AA8x

24

16

11

0

37

24

19

13

5

62

49

33 31

21

15

5

HD 5870 2Go

73

63

53

34

21 20

HD 6850

GTX 580 GTX 570

HD 6950

70

40

30

23 22

HD 6870

64

38 20

55

45

16 0

63

45

30

HD 6970

57

53

GTX 580 SLI

GTX 460 SLI

77

51

35

32

22

5

GTX 570 SLI

67

56

47

39

65

56

47

164

84

72

62

52

167

128

112

86

69

151

127

106

159

141

124

GTX 570 SLI

32

HD 5970

59

69

41

30

19

4

66

46

41

37

HD 5870 2Go CFX

128

110

91

80

60

43

HD 6850 CFX

108

93

76

HD 6970 CFX HD 6950 CFX

107

89

74

57

150

131

113

95

149

129

107

169

40

34 33

27

22 20 20

30

1920 AA8x

40

50

2560 AA4x

60

70

80

2560 AA8x

Encore un nouveau mode d’antialiasing Les options d’antialiasing ne cessent d’évoluer chez AMD. Avec Cayman, un nouveau mode fait son apparition et est nommé Enhanced Quality ou EQ. Celui-ci est identique au CSAA de nVidia et consiste à améliorer l’antialiasing de type multisampling. Pour rappel, avec multisampling, le GPU va calculer jusqu’à quatre sous-pixels ou samples sur les arêtes des triangles. Ces samples seront ensuite mélangés pour obtenir le lissage de ces arêtes. Le CSAA et l’EQAA consistent à améliorer la précision de ce mélange,

sans augmenter le nombre de samples, ce qui permet de se rapprocher (mais pas d’égaler) de la qualité du niveau d’antialiasing supérieur, sans subir une chute de performances trop importante. Contrairement à nVidia, AMD a eu la bonne idée de simplement ajouter un suffixe EQ aux différents modes d’antialiasing, là où nVidia mélange allègrement nombre de samples et précision de leur mélange (AMD 4x = nVidia 4x ; AMD 4xEQ = nVidia 8x ; AMD 8x = nVidia 8xQ ; AMD 8xEQ = nVidia 16xQ).

PC Update 133


Test : HD6900 et GTX570

La dure loi des benchs

C

UPDAT E

P

AMD est généralement très pragmatique lorsqu’il s’agit de positionner ses cartes graphiques par rapport à la concurrence. Au vu des résultats moins bons qu’escomptés et de la sortie d’une excellente GeForce GTX 570, le prix des Radeon HD 6900 a été défini très agressivement… tout du moins sur le papier.

AMD et la qualité du filtrage Avec le lancement des Radeon HD 6800, AMD a eu une bien mauvaise idée : introduire par défaut plus d’optimisations du filtrage des textures pour ses solutions haut de gamme, ce qui concerne les Radeon HD 6800, 5800, ainsi que les 6900. AMD justifie ce choix par le fait qu’il s’agit d’optimisations sensées et que nVidia en utilise de similaires, par défaut également. Le problème est que les unités de texturing Gains de performances avec les optimisation du filtrage (Q vs HQ) ‐ Radeon HD 6970 Need for Speed Shift ArmA 2 Starcraft II

0,1%

0,0% 0,0% 0,0%

Peu importe ce que fait la concurrence, nous ne pouvons que regretter de voir AMD baisser volontairement la qualité du filtrage pour gagner 1 % de performances en moyenne. Heureusement, AMD permet de désactiver ces optimisations dans les pilotes, c’est ce que nous avons fait pour tous les tests.

0,7% 0,3%

Mafia II Crysis Warhead

0,9% 0,9%

0,0% 0,3% 0,4%

de nVidia, avec ou sans optimisations, s’en sortent bien mieux que celles d’AMD, lorsqu’il s’agit d’éviter le fourmillement très désagréable qui peut apparaître dans certaines textures, un phénomène que nous ne pouvons malheureusement pas montrer sur une image fixe. Or ces nouvelles optimisations amplifient ce défaut.

0,2% 0,5% 0,0%

Far Cry 2 H.A.W.X. Battleforge

0,0% 0,0% 0,0%

6,3%

4,9%

3,8% 0,0% 0,0% 0,0%

0,2% 0,4% 0,2%

Civilization V S.T.A.L.K.E.R. Call of Pripyat

3,4%

4,2% 4,2%

Metro 2033

3,2%

4,8%

Passer du mode Quality au mode High Quality permet de retrouver une meilleure qualité pour les textures, similaire à la qualité proposée à l’origine pour les Radeon HD 5800.

0,5% 0,7% 1,1%

F1 2010

1,4% 1,4% 1,0%

Moyenne 0,0%

1,0%

1920x1200

134 PC Update

2,0%

3,0%

1920 AA4x

4,0%

1920 AA8x

5,0%

6,0%

7,0%

Pour contrer la GeForce GTX 570 commercialisée à 350 euros, AMD passe à l’attaque avec une Radeon HD 6970 lancée à 330 euros. Le niveau de performances est similaire et égale, par ailleurs, celui de la GeForce GTX 480. Dans le cas d’une utilisation monocarte, nous préférons la GeForce GTX 570 pour ses nuisances sonores mieux maîtrisées, alors qu’avec 2 Go de mémoire, la Radeon HD 6970 est mieux armée pour jouer sur trois écrans ou pour fonctionner en CrossFire X, que ce soit dès maintenant si vous recherchez des performances extrêmes ou plus tard lorsqu’une mise à jour de votre système deviendra nécessaire. Pour un prix similaire, il est également possible de disposer de performances plus élevées avec une paire de Radeon HD 6850 ou de GeForce GTX 460, mais il faut garder en tête que ce ratio performances/prix plus avantageux se fait au prix des désagréments du multiGPU, que nous préférons utiliser en dernier recours, soit pour aller au-delà de ce que proposent les gros GPU, soit pour une mise à jour d’un système. Proposée à 270 euros, la Radeon HD 6950 prend avantageusement la relève de la Radeon HD 5870. Nous ne pouvons, cependant, nous empêcher de penser qu’une version 1 Go de cette carte commercialisée 20 euros de moins aurait été une bien meilleure affaire. Si ces nouvelles solutions présentent un rapport performances/prix intéressant, avec une maigre différence de performances par rapport aux Radeon HD 5800, dont sont équipés de nombreux joueurs, elles ne s’adressent qu’aux utilisateurs de cartes plus anciennes telles que les Radeon HD 4800 ou les GeForce GTX 200. Notez, qui plus est, que nous précisions plus haut « sur le papier » au sujet des prix de ces cartes. A l’heure où nous écrivons ces lignes, ils sont plutôt de 290 et 370 euros, ce qui est un peu cher. Enfin, avec une architecture modifiée en son coeur, nous pouvons supposer qu’AMD dispose d’une marge de progression, notamment au niveau de son compilateur, pour apporter quelques gains de performances avec de futurs pilotes. Il est, cependant, impossible de quantifier tout cela et le retard d’un mois de ces cartes a, bien entendu, déjà été mis à profit pour travailler ce point.



Les PC de la redac

Nos Configurations de référence Le PC le moins cher possible

• Processeur : AMD Athlon II X2 250 (2 cores, 3 GHz, 55 euros) • Refroidissement CPU : radiateur d’origine AMD • Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (50 euros) • HDD : 500 Go 7 200 tours (40 euros) • Carte graphique : Radeon HD4250 intégrée au chipset • Boîtier : entrée de gamme (35 euros) • Alimentation : entrée de gamme 350 W (30 euros) • Divers : N/A

Dépenser plus

• Mémoire vive : 4 Go de RAM (70 euros)

dépenser moins

• Processeur : AMD Sempron X1 145 (35 euros) • Boîtier/Alimentation : 1er prix (35 euros l’ensemble)

Total : 285 euros Bureautique et Internet

• Processeur : AMD Athlon II X2 255 (2 cores, 3.1 GHz, 60 euros) • Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros) • Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (50 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (110 euros) • HDD : 500 Go 7 200 tours (40 euros) • Carte graphique : Radeon HD4250 intégrée au chipset • Boîtier : entrée de gamme (35 euros) • Alimentation : entrée de gamme 350 W (30 euros) • Divers : N/A

Dépenser plus

• Processeur : Athlon II X4 630 (85 euros) • HDD : disque dur 1 To (60 euros)

dépenser moins

• SSD : SSD 40 Go (économie de 20 euros) ou pas de SSD (économie de 110 euros)

Total : 415 euros Profiter des derniers jeux, sans se ruiner • Processeur : AMD Phenom II X2 555 Black Edition (2 cores, 3.2 GHz, 85 euros) • Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros) • Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (50 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (110 euros) • HDD : 1 To 7 200 tours (60 euros) • Carte graphique : Radeon HD5670 1 Go (95 euros) • Boîtier : entrée de gamme (35 euros) • Alimentation : entrée de gamme 400 W (40 euros) • Divers : N/A

Dépenser plus

• Processeur : plateforme Intel 1156 avec Pentium G6950 (carte mère 20 euros plus chère)

dépenser moins

• SSD : SSD 40 Go (100 euros)

Total : 565 euros Bureautique et multimédia tout confort • Processeur : Intel Core i3-540 (2 cores, 3.06 GHz, 105 euros) • Refroidissement CPU : Scythe Yasya (40 euros) • Carte mère : Gigabyte H55M-USB3 (100 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (50 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (110 euros) • HDD : 1 To 7 200 tours (60 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : intégrée au CPU • Boîtier : milieu de gamme (70 euros) • Alimentation : 450 à 550 W modulaire (80 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

Total : 660 euros

136 PC Update

Dépenser plus

• SSD : SSD 90 Go contrôleur SandForce (160 euros)

dépenser moins

• Processeurs : Pentium G6950 (90 euros)


Jouer en 1 920 x 1 080

• Processeur : Intel Core i5-2500 (4 cores, 3.3 GHz, 200 euros) • Refroidissement CPU : Scythe Yasya (40 euros) • Carte mère : MSI P67A-GD65 (160 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1600 C8 (80 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (110 euros) • HDD : 1 To 7 200 tours (80 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : Radeon HD 6870 (235 euros) • Boîtier : milieu de gamme (70 euros) • Alimentation : 550 à 600 W modulaire (90 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

Dépenser plus

• Processeur : Intel Core i7-2600K (300 euros) • SSD : SSD 90 Go contrôleur SandForce (160 euros)

dépenser moins

• Carte graphique : Radeon HD6850 (180 euros) • Alimentation : alimentation non modulaire (70 euros)

Total : 1 110 euros Un PC de boulot ultrarapide

• Processeur : Intel Core i7-2600 (4 cores, 3.4 GHz, 280 euros) • Refroidissement processeur : Scythe Yasya (40 euros) • Carte mère : Asus P8P67 LE (130 euros) • Mémoire vive : 8 Go (2 x 4 Go) DDR3-1333 C9 (120 euros) • SSD : 90 Go contrôleur SandForce (160 euros) • HDD : 2 To 5 400 tours (90 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : Radeon HD5450 passive (50 euros) • Boîtier : haut de gamme (120 euros) • Alimentation : Seasonic X-Series Fanless 400 W (145 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

Dépenser plus

• Boîtier : boîtier très haut de gamme (150 à 500 euros)

dépenser moins

• Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1600 C8 (80 euros) • Processeur : Intel Core i5-2500 (200 euros)

Total : 1 180 euros AMD à Tout prix

• Processeur : AMD Phenom II X6 1090T Black Edition (6 cores, 3,2 GHz, 215 euros) • Refroidissement processeur : Noctua NH-U12 SE2 (60 euros) • Carte mère : Asus Crosshair IV Formula (190 euros) • Mémoire vive : 8 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 C9 (120 euros) • SSD : 90 Go contrôleur SandForce (160 euros) • HDD : 2 To 7 200 tours (150 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : Radeon HD6950 (280 euros) • Boîtier : haut de gamme (120 euros) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 600 W (120 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

Dépenser plus

• Carte graphique : Radeon HD6970 (330 euros) • Processeur : AMD Phenom II X6 1100T (260 euros)

dépenser moins

• Carte mère : carte mère Asrock 880G Extreme3 (105 euros) • SSD : SSD 60 Go (110 euros) • Carte graphique : Radeon HD6870 (235 euros)

Total : 1 460 euros Jouer en relief avec nVidia 3D Vision

• Processeur : Intel Core i7-2600K (4 cores, 3,4 GHz, 300 euros) • Refroidissement processeur : Noctua NH-U12 SE2 (60 euros) • Carte mère : Asus P8P67 Deluxe (210 euros) • Mémoire vive : 8 Go (2 x 4 Go) DDR3-1600 C8 (150 euros) • SSD : 90 Go contrôleur SandForce (160 euros) • HDD : 2 To 7 200 tours (150 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : GeForce GTX 580 (480 euros) • Boîtier : haut de gamme (120 euros) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 600 W (120 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros), lunettes nVidia 3D Vision (150 euros)

Total : 1 945 euros

Dépenser plus

• Refroidissement processeur : Noctua NH-D14 (75 euros)

dépenser moins

• SSD : SSD 60 Go (110 euros) • Carte graphique : GeForce GTX 570 (350 euros)

Précision : n’oubliez pas d’acheter un écran compatible (120 Hz), comme l’Acer GD245HQ (24’’ à 340 euros).

PC Update 137


Les PC de la redac

Un PC extrême !

Dépenser plus

• Processeur : Intel Core i7-980X (6 cores, 3,2 GHz, 970 euros) • Refroidissement processeur : EK Supreme-LT (35 euros) • Carte mère : Gigabyte X58A-UD7 (310 euros) • Mémoire vive : 12 Go (3 x 4 Go) DDR3-1600 C9 (200 euros) • SSD : 256 Go Crucial Real SSD C300 (490 euros) • HDD : 2 To 7 200 tours (150 euros) • Optique : graveur CD/DVD SATA (30 euros) • Carte graphique : 2 x GeForce GTX 580 SLI (960 euros) • Boîtier : très haut de gamme (200 euros) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 1 000 W (200 euros) • Divers : complément de circuit watercooling (deux blocs 580 + pompe + réservoir + radiateur + tuyaux et embouts, 380 euros), lecteur de cartes mémoire (15 euros)

• Carte graphique : 3e GeForce GTX 580 + watercooling (570 euros)

dépenser moins

• Processeur : Intel Core i7-960 (510 euros) ou Core i7-970 (870 euros) • SSD : SSD 120 Go à base d’un contrôleur SandForce (210 euros) • Refroidissement processeur : Noctua NH-D14 (75 euros, une économie de 350 euros sans watercooling)

Total : 3 940 euros PC home cinéma

Spécial basse COnsommation

Total : 630 euros

Total : 550 euros

• Processeur : Intel Pentium G6950 (2 cores, 2,93 GHz, 90 euros) • Refroidissement processeur : Scythe Big Shuriken (25 euros) • Carte mère : Gigabyte H55M-USB3 (100 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (50 euros) • SSD : 40 Go contrôleur SandForce (95 euros) • Optique : lecteur Blu-Ray (75 euros) • Carte graphique : intégrée au CPU • Boîtier : Silverstone Grandia GD-04 (90 euros) • Alimentation : Silver Power 620 W (90 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

Choisir RAM, carte graphique, disque dur et boîtier. Pour certains composants, nous ne précisons pas de marque et de modèle précis dans nos configurations. Soit parce que le meilleur change d’une semaine sur l’autre en fonction du prix (cas de la RAM, par exemple) soit parce que le choix dépend de vos priorités esthétiques ou phoniques (cas des boîtiers, par exemple). Souhaitant que achetiez les meilleurs matériels uniquement, voici une liste des produits de références pour les catégories concernées : RAM : hors scénario d’overclocking maximal, pour lequel nous vous recommandons de lire notre comparatif de kits DDR3 paru dans HM49, le choix de la mémoire est assez libre. Tant que vous prenez le bon type et la bonne fréquence de mémoire, tel que nous l’indiquons dans les configurations, et une marque reconnue pour éviter les incompatibilités, vous pouvez choisir les moins chères proposées par votre revendeur ou celles qui s’accordent le mieux en look à votre nouvelle carte mère. Depuis quelques mois, la marque G.Skill propose d’excellents rapports qualité/prix, mais n’ayez pas peur d’acheter de la mémoire A-Data, Corsair, Kingston, OCZ, Patriot ou Samsung. Carte graphique : comme pour la RAM, la marque de la carte graphique n’a que peu d’importance. Partant du constat que la majorité des cartes sont identique (ce sont des reference boards avec un sticker modifié), autant prendre la moins chère ou celle accompagnée du jeu qui vous plait. En revanche, il est toujours intéressant

Autour de l’UC

• Processeur : AMD Athlon II X2 240e (2 cores, 2,8 GHz, 65 euros) • Refroidissement processeur : Cooler Master Hyper TX 3 (15 euros) • Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3 basse conso (80 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (110 euros) • Carte graphique : intégrée au CPU • Boîtier : milieu de gamme (70 euros) • Alimentation : Cooler Master Silent Pro Gold 600 W (120 euros) • Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

d’analyser le marcher car les constructeurs proposent également des cartes améliorées (overclockées, meilleur refroidissement, parfois les deux). Globalement, il ne faut pas trop dépenser pour ces modèles boostés, sinon, autant le faire soit même ou investir dans la gamme supérieure. Disque dur : - Disques économiques (16/32 Mo de cache) : Maxtor DiamondMax 23, Seagate Barracuda LP, WD Caviar Blue - Disques performants (32/64 Mo de cache) : Samsung Spinpoint F3, WD Caviar Black, Hitachi 7K2000 Boitiers: - entrée de gamme (moins de 50 euros) : Cooler Master Elite 430 Black, Antec Two Hundred V2, Xigmatech Asgard - milieu de gamme (51 à 90 euros) : Cooler Master HAF 912, Lancool Dragonlord PC-K58, Xigmatek Midgard - milieu de gamme +++ (91 à 130 euros) : Antec P183, Cooler Master HAF 932, Fractal Design Define R2, Lancool Dragonlord PC-K62 - haut de gamme (131 à 200) : Cooler Master HAF X, Silverstone Fortress FT-01 - très haut de gamme (+ de 200 euros) : Corsair Obsidian 700D, Lian Li Tyr-X900 - spécial home cinéma : Antec Fusion Remote Max, SilverStone Grandia GD-04 et GD-05, SilverStone Sugo SG-06, Zalman HD501

Indice de performance GPU ‐ 1920x1200 148,0

HD5970 135,2

GTX480 118,0

GTX295

148,4

109,6

148,5

102,1

GTX470

145,3

95,9

HD5850

137,9

84,5

GTX460 1 Go

119,9

81,7

GTX465

116,6

75,4

GTX275 HD5830

71,6

HD4890

70,7

106,3 117,0 108,4

63,5

HD5770

100,0

56,9

GTS450

88,0

54,8

HD4850

84,7

53,9

HD5750

83,8

52,3

GTS250 1 Go 40,6

8800GT HD5670

32,9

HD3870

32,1 30,6

GT240 0,0

20,0

40,0

177,8 146,9

116,0

HD4870 X2 HD5870 1 Go

171,0

82,2 66,8

56,7 52,1 53,0 60,0

80,0

100,0

AA4X

noAA

120,0

140,0

160,0

180,0

200,0

Claviers et souris : le clavier et la souris sont les périphériques que vous allez le plus solliciter, ne négligez pas leur qualité ! Même si vous ne souhaitez pas investir une fortune en la matière, évitez à tout prix les marques inconnues proposées chez quelques revendeurs, ce sont presque toujours de mauvaises surprises, surtout en sans fil. Privilégiez l’increvable, Logitech ou Microsoft, un ensemble clavier et souris d’entrée de gamme ne doit pas excéder 25 euros. Si vous êtes joueur, en quête d’un matériel de précision, voici nos références : Souris : Logitech G500, Roccat Kone+, SteelSeries Xai. Clavier : Logitech G110, Logitech G510, Microsoft X6, Roccat Arvo. Ecrans : étant donné les baisses de prix, qui voudrait s’acheter un écran plus petit que 24’’ de nos jours ? Consultez notre comparatif paru dans Hardware Magazine n°50. 138 PC Update


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