PC Update 50

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Crosshair IV Extreme

890FX, Hydra Engine, 5 x PCI-E 16x, 4-Way CF/3-Way N Mode, SATA-3 6 Gb/s et USB 3.0, 330 € Equipement

BIOS/overclocking

Options ROG

Prix !

Dans la série ROG d’Asus, les Formula sont destinées aux gamers, alors que les cartes Extreme rajoutent des fonctions d’overclocking ou quelques petites exclusivités. Ainsi, les Maximus III (P55), Rampage III (X58) et Crosshair IV (890FX) Extreme représentent le top du top de leur catégorie. Et particulièrement la Crosshair IV, puisque les cartes en 890FX ne sont jamais aussi poussées que celles en X58. Nous avions testé et apprécié la Crosshair IV Formula (PC Update n° 47), mais c’est une carte résolument modifiée que nous avons désormais entre les mains.

Une ROG pour l’OC

Elle est légèrement plus large que le format ATX (26.9 au lieu de 24.5 cm), on dénombre cinq ports PCI-Express, dont quatre sont espacés de sorte que l’on peut utiliser quatre cartes double slot, toutes câblées en 8x pour des performances optimales. On retrouve les fonctions habituelles de la gamme ROG, soit le double BIOS avec sélecteur, les options avancées dans le BIOS, les sondes, le contrôle de l’overclocking par un périphérique externe (smartphone ou laptop). Mais Asus a rajouté la partie qui justifie pleinement la dénomination « Extreme », c’est-à-dire en haut du PCB, entre les slots DDR3 et le connecteur ATX 24 pins, les switchs pour gérer les lignes PCI-Express, les boutons Power, Reset et Core Unlocker, les points de mesure de tension et le debug sous forme de LED. En outre, l’étage d’alimentation du processeur a pris de l’ampleur. Le nombre de phases de change pas, mais on a ici droit à plus de condensateurs pour mieux réguler la tension. Le BIOS ne change pas énormément, seules quelques rares options (ou raffinements) font leur apparition, mais tout est destiné à l’overclocking extrême, rien qui ne soit indispensable dans un PC conventionnel. Par exemple, il est possible d’ajuster les fréquences de commutation des étages d’alimentation. Très utile sous LN2, on ne s’en soucie guère pour un overclocking standard.

Lucid a encore frappé

Jusque-là réservée aux cartes MSI Fuzion, la puce Hydra de Lucid prend place sur la Crosshair IV Extreme. Le but est de proposer une gestion de la parPrix tie 3D plus souple, 5 4 notamment en Layout et 3 rendant possible Equipement Qualité 2 le SLI sur chipsets 1 AMD ou en com0 binant des cartes fondamentaleBundle BIOS ment différentes, quelles qu’elles Overclocking soient. Rien de vraiment neuf par

utilité de la puce Lucid

rapport à MSI, si ce n’est que la carte propose quatre slots PCI-Express pour assurer le support de quatre cartes vidéo, avec les prochains drivers Lucid. En revanche, c’est là que le bât blesse, l’efficacité de l’Hydra Engine laisse encore à désirer. L’introduction du « safe-mode » permet d’avoir les performances de la plus puissante des cartes quel que soit le cas de figure ; en revanche, les autres sont souvent mal ou pas du tout utilisées. Quand elles le sont, c’est inférieur à ce à quoi on s’attend, ou il y a des problèmes d’affichage (saccades, artefacts, clignotements). Une technologie qui ira peut-être en s’améliorant mais qui, pour l’heure, est loin d’être au point.

Layout sérieux

Le layout de la carte est très bon, placer les boutons en haut de la carte permet de les garder accessibles, même avec un quad CrossFire installé. Huit prises pour ventilateurs, toutes PWM, six ports SATA-3 6 Gb/s et deux autres en SATA-2 3 Gb/s, tous inclinés à 90°, même la pile est facilement accessible. Les slots DDR3 sont même agencés de façon à profiter du dual channel, en espaçant au maximum les deux barrettes, contrairement à la plupart des cartes AMD qui condamnent l’utilisation de barrettes mémoire imposantes, comme les ADATA 2200+ ou OCZ Flex. Ils sont cependant très proches du socket, il faudra donc faire attention à ne pas combiner un ventirad et des barrettes imposantes. Deux prises Molex servent à alimenter les cartes graphiques. Nous n’en avons jamais eu besoin, les GPU tirant la quasi-totalité de leur puissance des connecteurs d’alimentation PCI-Express. Le chipset audio est le classique ALC889, dommage qu’Asus n’ait pas opté pour le 892 sur une carte aussi haut de gamme. Le contrôleur réseau vient de chez Intel, c’est amusant de le retrouver sur une carte AMD, bien que ça n’ait aucune incidence, les débits étant identiques avec d’autres chipsets. Il nécessite, en revanche, des pilotes pour fonctionner, Windows 7 ne sachant pas l’exploiter nativement.

Tout comme la Rampage III Extreme, la Crosshair IV Extreme intègre tous les boutons près de la RAM, notamment des switchs pour activer ou non les ports PCI-E 16X.

Un étage d’alimentation costaud, avec plus de condensateurs que la Crosshair IV Formula, pour une tension un peu plus régulière.

Vraiment extrême ?

L’overclocking est excellent mais en aircooling, pas fondamentalement meilleur que celui d’une carte plus modeste. Atteindre 330 MHz de HTT n’est pas un record, loin s’en faut, les cartes en 790FX y arrivaient déjà. Cependant, en overclocking extrême, la meilleure qualité des composants peut éventuellement faire la différence. Nous étions limité par notre CPU, impossible donc de le confirmer, mais nous conviendrons qu’il s’agit là d’un usage assez limité. La montée en fréquence mémoire est bluffante puisque nous dépassons la barre symbolique du gigahertz et c’est même faisable avec quatre barrettes ou des barrettes de 4 Go. Il faut être équipé d’un Thuban (Phenom II X6) mais puisque vous aurez déboursé 330 euros pour cette carte mère, pourquoi se priver d’un hexacore, pas vraiment hors de prix ?

A grand renfort d’azote liquide, nous avons pu pousser notre Phenom II X6 au dela des 6 GHz, limités par le processeur.

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