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Comparatif L’Acer Aspire TravelMate est un excellent CULV qui ne souffre que de l’absence d’une sortie HDMI. Pour le reste, autonomie au top, dalle mate, gros SU9300, et même un modèle avec SSD Intel 160 Go pour 850 euros (référence 8371-944G16n), dommage que le modèle ne soit plus en vente désormais…

Mais question performances, il faudra repasser. L’Atom est basé sur une architecture bien dépassée et il ne faut pas en attendre grand-chose. Navigation Internet, lecture de vidéos SD ou 720p, traitement de texte. Pour quoi que ce soit de gourmand, ça rame sévèrement. Les Atom N500, les versions dual core avec quatre threads des actuels N400, devraient grandement améliorer le multitâche, sans pour autant se révéler vraiment performants (ils n’existent qu’en version desktop pour l’instant).

Ultraportables abordables

Performances GPU Sur toutes les plateformes mobiles dont il est question ici, il y a toujours, au minimum, un IGP, mais tous ne se valent pas, loin de là. Le plus petit de tous est le GMA950, qui équipe les premiers Atom (N270 et N280). Il ne gère pas les flux HD et le processeur suffit à peine à décoder des vidéos 720p. Le nouvel IGP des Atom N450, le GMA3150, se retrouve sous le même die que le CPU, mais ne change pas vraiment. Pour pouvoir décoder des flux HD 1080p, les constructeurs font donc appel au ION de nVidia. Il s’agit d’un petit GPU qui permet de décoder les vidéos 1080p. En outre, il peut aussi accélérer l’encodage vidéo, chose que les GMA950 et GMA3150 pourraient sûrement faire (mais plus lentement) si Intel les rendaient compatibles GPGPU. ION premier du nom était un GF 9400M, c’est-à-dire un chipset regroupant le contrôleur mémoire, les E/S et la partie graphique. Puisque l’Atom 2 intègre bon nombre de ces fonctions directement au sein du CPU, et nVidia n’ayant pas de licence pour développer un chipset pour ce processeur, ION 2 est un simple GPU connecté en PCIExpress, qui dérive du G218 des cartes G210 et G310. Entrée de gamme donc, mais largement plus puissant que le GMA3150. Si le GPU peut, en théorie, utiliser les quatre lignes PCI-Express, cela priverait totalement la plateforme de périphériques, notamment l’indispensable Wi-Fi. Du coup, il faudra se contenter d’une seule et unique ligne, limitant les transferts à 250 Mo/s dans chaque sens. Selon les applications, les performances sont meilleures ou moins bonnes que l’ancien Ion. Mais le prix n’est pas en baisse pour autant et opter pour un CULV entrée de gamme avec processeur monocore et GS45 sera presque toujours une meilleure solution du point de vue de la puissance CPU sans sacrifier l’autonomie ni le prix. Du côté des processeurs classiques, Core 2 Duo et Core i3/i5/i7, l’IGP est bien plus puissant. Il s’agit soit d’un GS45, soit d’un Intel HD Graphics intégré sous le même packaging que le CPU. Tous deux accélèrent de façon matérielle le traitement des flux HD 1080p, de quoi soulager le processeur. Par contre, il faudra se passer des jeux 3D. Enfin, le 780E qui équipe les plateformes AMD Nile est le pendant mobile du 780G qui équipait nos cartes desktop. Il accélère les flux HD et permet même de s’essayer à quelques jeux, mais comme son homologue desktop, il faudra se contenter de jeux 3D très légers. Cependant, méfiez-vous, certains ordinateurs sont équipés du M690E qui, lui, ne permet absolument pas le traitement de flux HD et est exécrable en 3D. Ceux-ci sont destinés à proposer une plateforme AMD dont le tarif serait légèrement inférieur, mais qui ne présente alors plus vraiment d’avantages par rapport à un CULV d’entrée de gamme sans GPU.

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L’autre extrême, ce sont les ultraportables. Très légers, entre 1,1 et 1,4 kg, mais aussi très chers, ils sont les rois de l’ultramobilité. Autonomie de chameau, poids plume, performances au top grâce à des composants non sacrifiés, matériaux nobles (aluminium, magnésium), lecteur optique, écran haute résolution… ils ont tout pour plaire, mais le ticket d’entrée de gamme est, en général, à 1 500 euros, et sans réelle limite supérieure. Des petits bijoux qui se justifiaient tout à fait avant l’arrivée des plateformes CULV. Ainsi nommées par Intel, il s’agit de proposer une puissance similaire dans un châssis bien plus abordable, quitte à se passer de certains raffinements. Coques en plastique, écrans plus basiques, mais prix en chute : entre 500 et 800 euros pour la plupart des modèles. Ce sont donc des processeurs basés sur des Penryn (Core 2 Duo mobiles 45 nm), dont le TDP est revu à la baisse. Pour comparaison, les Penryn classiques ont un TDP de 34 W (série T), la série P offre un meilleur rendement avec un TDP de 25 W, mais les SU des plateformes CULV se contentent d’un TDP de 10 W à peine. Pour réduire la consommation, le cache a été réduit, ainsi que la fréquence et la tension d’alimentation, mais les performances et le prix restent corrects. Un SU7600 est déjà quatre fois plus puissant qu’un Atom, ce qui permet d’aborder des tâches plus lourdes, comme de l’encodage ou de la retouche photo. C’est loin d’être rapide mais au moins, c’est envisageable, contrairement aux netbooks où ce genre de tâches est un vrai calvaire. Les CULV sont un compromis idéal entre un netbook et un ultraportable, pour ceux dont le budget le permet.

CULV de 2e génération Aujourd’hui en fin de vie, ils devraient être remplacés par les Arrandale ULV. Cette appellation désigne la version basse


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