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En bas, Juniper et en haut, Cypress qui est deux fois plus gros.

DirectX 11 Le point fort de ces nouveaux GPU est d’intégrer le support complet de DirectX 11 ou plutôt de Direct3D 11 pour être précis. Cette nouvelle API graphique, disponible sous Windows Vista et Windows 7, apporte de nouvelles fonctionnalités aux GPU compatibles : les compute shaders 5.0 et la tessellation. Pour rappel, les premiers permettent d’utiliser dans Direct3D le coeur de calcul des GPU d’une manière généraliste, alors que la tessellation permet de générer de vrais détails géométriques, ce qui produit une meilleure qualité de rendu et un gain de performances par rapport aux trompe-l’oeil évolués.

pour le haut de gamme et Juniper pour le milieu de gamme. Cypress contient 20 blocs de 16 x 5 unités de calcul, soit 1 600 cores comme le marketing aime les nommer, le tout épaulé par 80 unités de texturing et connecté à un bus mémoire de 256 bits. Par rapport à l’ancien haut de gamme, le nombre d’unités est donc doublé, alors que le bus mémoire reste identique. C’est une évolution classique : la puissance de calcul augmente plus vite que la bande passante mémoire. Juniper est à peu de chose près un demi-Cypress. Il contient donc 10 blocs d’unités de calcul soit 800 cores, 40 unités de texturing et un bus mémoire de 128 bits. Une configuration similaire à l’ancien haut de gamme, le RV770 ou le RV790 des Radeon HD4800, si ce n’est que le bus mémoire est deux fois plus petit. Par rapport au RV740, cela représente une évolution plus mineure, avec « seulement » 25 % d’unités supplémentaires. Bien entendu, ceci ne tient pas compte des différences de fréquence ni des petites améliorations apportées à l’architecture. Les unités de calcul ont ainsi légèrement gagné en efficacité sur certaines instructions. Les interpolateurs fixes (qui permettent d’obtenir des valeurs par pixel à partir de celles des sommets des triangles) ont disparu au profit d’une interpolation

à partir des unités de calcul, plus nombreuses et plus flexibles, ce qui permet de mieux alimenter les unités de texturing. En contrepartie, cela consomme une petite part de la puissance de calcul globale. Suivant les cas, il peut donc y avoir un petit gain ou une petite perte. C’est cependant l’abandon logique d’un des vestiges du passé que nVidia avait déjà exécuté en partie depuis l’arrivée des GeForce 8.

Eyefinity Cypress et Juniper intègrent six contrôleurs vidéo pour pouvoir gérer jusqu’à six sorties. Dans ce cas, celles-ci devront cependant toutes être de type Display Port, ou miniDisplay Port pour tenir sur un seul bracket. Des modèles spéciaux à ce format verront prochainement le jour. A l’heure actuelle, AMD se contente de proposer une connectique plus classique, tout en restant moderne. Ainsi, toutes les Radeon HD 5000 du moment sont équipées de deux sorties DVI, d’une sortie HDMI et d’une sortie Display Port. La nouveauté réside dans la possibilité d’utiliser trois d’entre elles pour faire du triécran. Attention cependant, l’une d’entre elles devra alors obligatoirement être la sortie Display Port et devra être utilisée avec un moniteur gérant nativement ce format ou avec un coûteux adaptateur actif. Les pilotes AMD, qui sont cependant encore très jeunes à ce niveau, permettront de configurer tous ces écrans d’une manière très flexible en assemblant tout ou une partie d’entre eux pour former une grande surface.

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