Hardware Mag 52

Page 1

5,90 €

Avril/Mai 2011 n°52

dossier

5,90 €

p.24

Spécial

Configs PC Du choix des composants

p.96 comparo

Lecteurs audio réseau Squeezebox, Sonos, Streamium :

les solutions de diffusion multiroom au banc d’essai p.134 tests

Nouveaux

GPU

au montage jeux, PCHc, montage video, calcul intensif, multimedia, etc

Duel en biGPU : HD6990 vs GTX590 GTX 550 Ti : plus qu’une GTS450 overclockée ?

11 PC

p.56

sur mesure

Guide

un guide pas à pas

Diffuser la TV dans la maison

streamez votre TV sur PC, téléphone, tablette... comparo p.104

LCD

23-24’’

VA/IPS

La qualité d’image des dalles pro dès 200 €

comprendre

p.86

ARM

quel processeur pour votre future tablette ? La fin de l’ère Intel ?

Retrocomputing les CPU x86 ont 30 ans :

la légende en histoires et... en benchs !

p.124

TEST

SSD Intel 510 Intel détrone les SandForce, en avez vous besoin ? L 19293 - 52 - F: 5,90 € - RD

BEL/LUX : 6,5 € - CH : 11,80 FS - CAN : 10,25 $ DOM: 6,10 € NCL/S : 710 CFP - NCL/A : 1500 CFP - POL/S : 750 CFP


Hardware N52 ksk 3201 6001 v2.indd 1

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HM 52 Avr/Mai 2011

Il a bon dos le GPU EDITO Tous les mois c’est pareil, à deux heures du bouclage, il faut écrire l’édito. Au fil des mois, l’auteur change, passant de la prose virtuose du grand chef (NDLR, 2ème ligne, ça fayotte déjà) à celle moins assurée du dernier arrivé tandis que les rédacteurs plus âgés se refilent la patate avec l’expérience du vieux singe. Car si écrire un article sur la comptabilité des disques 3 tera, et même - allez, soyons fou - débroussailler la politique de renommage AMD/nVidia, ne fait peur à personne dans le coin ; quand il s’agit d’être drôle, il y a moins de candidats ! L’éternel taillage des collègues, toujours amusant, nécessitant une petite récolte de casseroles, je (comprenez, celui qui a gardé la patate ce mois-ci) demande donc un coup de main au n00b en chef, également connu sous les initiales de BB. Sa réponse : cebit, moa, noobs et câbles hdmi. Hey, mais c’est bon ça ! Car marchant sur les platebandes de notre reporter belgo-airbussien, plus souvent en l’air que devant son écran, ce qui peut fort éventuellement expliquer ses éternels retards, Benji a décidé de voyager à son tour. Lorgnant déjà sur le Computex, la négociation des dates attendant que le chef ait aiguisé sa passion nouvelle pour les couteaux en tout genre, le jeune padawan est parti une semaine complète au Cebit. Pourtant, vu ce qu’il nous en a rapporté, ça ne nécessitait pas plus d’un ou deux jours. On notera néanmoins qu’un gentleman ne pouvait laisser des hordes de chef produits taiwanaises se noyer dans des choppes de trois litres sans leur apporter une aide quelconque. Tant pis pour le boulot. Du reste, le maître glandeur n’est pas à ça prêt. Il a trouvé le moyen de s’éclipser une journée entière l’avant-veille du bouclage ! Qualifié pour le MOA (concours d’overclocking organisé par MSI), il a participé à la finale Française avant envol pour Taiwan et la consécration suprême. Heureusement pour la survie du chef, son parcours s’arrête là, Monsieur B. ayant FAIL ; la faute à un GPU tout moisi d’après l’intéressé. A d’autres. BB n’est pas fut-ay, tout le monde le sait. Auriez-vous acheté une belle TV HD LCD pour la laisser éteinte un mois entier faute d’inclure du câble HDMI dans la commande ? Non, bien sûr. Vous n’auriez pas oublié ou au pire auriez été à la boutique du coin en acheter un. Mais à force de tergiverser ; allez, bonne résolution, aujourd’hui je sors de ma grotte ; allez, finalement, demain, j’y vais ; ah zut, sur le net, c’est moins cher ; et flute, j’ai oublié de commander ; on arrive à un bon mois écran éteint. Qui dit mieux ? Voilà comment convertir cebit, moa, noobs et câbles hdmi en plus de 2000 caractères. De manière drole ? C’est un autre débat. Et si vous vous demandez pourquoi noobs au pluriel, c’est parce qu’un petit stagiaire est venu egayer l’ambiance ce mois-ci. Du reste, s’il y a des fautes ce mois-ci, ce n’est pas nous, c’est lui ! Salut JB !

La rédac

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Hardware Magazine est édité par Tech. Age SA au capital de 78300 €, 53, route d’Arlon, L-1140 Luxembourg L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants de l’ancien code pénal.

Textes, photos : copyright 2011 Tech.Age SAS


Spécial

Configs PC Du choix des composants au montage

HM 52 Avr/Mai 2011

SOMMAIRE News 6 12

aussi vaste que complexe et rempli de pièges. Nous avons réuni choix techniques et conseils pratiques afin que vous n’ayez plus de doutes, de questions, simplement la certitude d’acheter, et bien monter/utiliser, le PC qui vous ira comme un gant.

News hard Cas pratiques

Test 20

GeForce GTX 550 Ti : 56 un nom qui vaut de l’or ? Après les GTX 580, 570 et 560 Ti, Nvidia continue de mettre à jour sa gamme de cartes graphiques avec une évolution de la GeForce GTS 450. Au menu, plus de performances mais un prix qui grimpe lui aussi…

Il est possible de recevoir la télévision sur plusieurs ordinateurs ou tablettes, sans leur ajouter un tuner TV et donc sans prise antenne. Voici les solutions disponibles pour diffuser la télé dans la maison, avec en prime un guide pour configurer un PC serveur TV, ainsi que le test de trois boîtiers TNT réseau.

Dossier 24

Spécial Configs PC : Du choix des composants au montage Affres du choix, affres du montage, la composition d’un nouveau PC rime souvent avec fébrilité, hésitation, expectative. Sujet numéro 1 de tous les discussions micro, les configurations idéales sont bien difficiles à trouver, faute d’un recul suffisant sur un marché

Diffuser la TV dans toute la maison sur vos PC, téléphones, consoles, tablettes…

Pratique 68

30 ans de CPU PC : 1re partie, de la préhistoire au 486 En 30 ans de PC, les processeurs sont passés de 5 à 3800 MHz,

de 29 000 à plus d’un milliard de transistors, d’un à six cœurs, des progrès qui donnent le vertige. Pour satisfaire votre plaisir et votre curiosité, voici l’histoire des CPU, ponctuée de benchs récents.

78

Les softs du mois

80

Geekitude

86

ARM : petit processeur deviendra grand ?

L’avènement des smartphones et tablettes met sur le devant de la scène les SoC avec de noms comme Tegra, Snapdragon, OMAP, bref des processeurs ARM basés sur une autre architecture que nos x86, le RISC. Alors qu’Intel et AMD ont bien du mal à investir les mobiles, ARM prétend même mettre à mal l’hégémonie du x86 dans nos chers PC… Voyons donc quelles sont leurs différences et leurs atouts afin de savoir ce que sera l’informatique de demain et mieux connaitre les performances des tablettes d’ajourd’hui.


Comparatifs 96

Squeezebox, Sonos, Streamium : Les meilleurs lecteurs audio réseau L’écoute musicale change radicalement de forme grâce à la dématérialisation et aux lecteurs audio réseau. Avec une radio internet ou un serveur MP3 local, ne reste plus qu’à choisir entre Squeezebox, Sonos, Streamium et quelques outsider pour disposer de votre musique partout dans la maison.

104 9 LCD 23-24’’ Full HD

Les dalles VA et IPS abordables Les principaux constructeurs d’écrans nous proposent enfin des moniteurs VA et IPS (offrant une meilleure qualité d’image que les modèles TN) aux tarifs attractifs. Si LG, BenQ et Iiyama ont fait le choix de l’éclairage LED, Asus, Dell et HP continuent à faire confiance aux tubes. Lesquels tirent leur épingle du jeu ?

114 Corsair, Enermax, FSP, Scythe,

5 nouveautés à moins de 100 € Corsair sort une série gamers abordable, Enermax renouvelle son entrée de gamme, FSP vends les alims gold les moins chères du marché et Scythe propose du bronze modulaire à 70 €. Il n’en faut pas plus pour vous concocter un comparo des nouveautés entrée/milieu de gamme.

Tests

52 NUMERO

AU TOP

120 Gigabyte série G1, Asus, Intel

56

HDHomerun

96

Sonos

le X58 plus fort que jamais

La récente sortie des processeurs Sandy Bridge à beau réduire l’intérêt des Core i7-900 quad core à peau de chagrin, la récente baisse de prix du 6 cores 970 redonne des couleurs à la plateforme X58. Avec en prime de nouvelles cartes mères, dont la redoutable et géante Gigabyte G1.Assassin…

124 Intel SSD 510 :

les SandForce 1200 détrônés

Un double tuner TNT réseau pour diffuser la TV dans la maison.

La musique HQ, partout dans la maison, pilotée depuis votre smartphone

La nouvelle série de SSD 510 d’Intel affiche des débits impressionnants montant à 500 Mo/s en lecture. Elle exploite un contrôleur Marvell connu, profitant d’un firmware efficace, et surpasse la concurrence, mais peut-être pas pour longtemps.

128 Corsair HS1a, Tt esports Shock One

Deux spécialistes des boîtiers et alims haut de gamme se lancent dans les micro-casques pour gamers. Le HS1a de Corsair promet une qualité exceptionnelle à petit prix, le Shock One vendu par Thermaltake, apporte le son DTS Surround

104 LG IPS231

Ergonomique, réactif, pas cher, et des couleurs justes à la sortie du carton.

130 Netbooks Brazos Zacate/Ontario :

quelle autonomie et pour quels usages ? Si la plateforme Brazos est convaincante en format Mini-ITX, il restait encore à voir ce que donnerait son intégration dans des netbooks, notamment en termes d’autonomie. Réponse par le test de trois modèles de chez HP, Acer et Toshiba.

134 Combat au sommet :

120 G1.Assassin

XL-ATX, SoundBlaster X-Fi, réseau BigFoot Networks Killer E2100, la carte X58 ultime.

GeForce GTX 590 vs Radeon HD 6990 365, 375 et même 450 watts ! nVidia et AMD sortent l’artillerie lourde avec de nouvelles cartes bi-GPU à faire fondre la banquise. Des solutions utiles face aux systèmes SLI et CrossFire similaires ?

138 Nos configs de référence

124 Intel SSD 510

500 Mo/s en lecture.


news

Un mois de hardware Llano se dévoile

hm52

tés vec5 (160 « cores ») et serait exploité dans les modèles A4 et E2. S’il reste possible que le second soit une version castrée du premier, les spécifications des modèles desktop laissent bel et bien penser à deux puces distinctes : La fréquence des cores CPU reste, cependant, indéterminée dans tous les cas. Seule information à notre disposition, des détails sur l’exemplaire mobile sur lequel nous avons pu observer les performances graphiques. Dénommé AMD A8-3510MX, celui-ci disposait de quatre cores CPU cadencés à 1,8 GHz, ainsi que d’un GPU Radeon HD 6620M cadencé à 443 MHz, le tout dans un TDP de 45 W.

Llano, à gauche, ridiculise un Core i7 mobile lors d’une démonstration AMD en étant plus réactif face à une charge lourde et moins gourmand.

Attendu pour cet été, Llano est une architecture très importante pour AMD puisqu’il s’agit de l’aboutissement du projet qui a justifié l’intégration d’ATi, il y a quelques années déjà. Maintes fois retardé, Llano aura représenté de nombreux challenges pour AMD. C’est notamment le cas sur le plan de sa fabrication puisqu’il va inaugurer avec Bulldozer l’utilisation du 32 nm chez GlobalFoundries, les anciennes usines d’AMD, mais également parce que le GPU qu’il intègre sera fabriqué en SOI (Silicon On Insulator). Il s’agit d’une première, AMD et nVidia concevant en général tours leurs GPU en vue d’une fabrication sur du silicium massif (« bulk »). Le SOI permet, tout le reste étant égal, de réduire les courants de fuite et le parasitage électronique et donc de monter en fréquence ou de réduire la consommation. Il entraîne cependant un temps de développement plus long et un coût plus élevé.

Vous remarquerez, au passage, qu’AMD s’est inspiré de la nomenclature d’Intel pour mettre au point la sienne, en prenant soin d’utiliser de plus gros chiffres. Selon nos informations, AMD ne s’attend pas à gagner des parts de marché avec Llano. Après de trop nombreux retards, l’ensemble des fabricants de PC préfèrent probablement ne pas prendre de risques et attendre de s’assurer que cette solution est réellement efficace et que sa fabrication en volume ne pose pas de problèmes. Par contre, si tout se passe bien avec Llano, les futurs APU d’AMD devraient être très demandés ! Alors que la société se cherche toujours un nouveau dirigeant, un échec serait bien entendu désastreux.

Après de longs mois de gestation, AMD semble cependant être prêt pour démarrer la production de son bébé qui devrait arriver cet été. Nous avons d’ailleurs pu l’observer en action et constater que son GPU était nettement plus performant que celui intégré à Sandy Bridge (HD 3000), avec des gains compris entre 100 et 200 %. Si sa partie CPU reste en retrait, AMD espère pouvoir proposer un ensemble aux performances plus homogènes pour les machines d’entrée de gamme, par rapport aux solutions Core d’Intel. Selon les dernières rumeurs, AMD s’apprêterait à introduire non pas un mais deux APU basés sur l’architecture Llano. Le premier, destiné aux modèles A8 et A6, disposerait de quatre cores CPU et d’un GPU qui embarquerait 80 unités de calcul vec5 (400 « cores »), alors que le second se contenterait de deux cores CPU, d’un GPU équipé de 32 uniAPU

Cores CPU

Fréquence CPU

Cache CPU

GPU

Cores GPU

Fréquence GPU

Mémoire DDR3

TDP

A8-3560P

4

?

4 Mo

HD 6550

400

?

1 866 MHz

100 W

A8-3560

4

?

4 Mo

HD 6550

400

?

1 866 MHz

65 W

A8-3550P

4

?

4 Mo

HD 6550

400

594 MHz

1 866 MHz

100 W

A8-3550

4

?

4 Mo

HD 6550

400

594 MHz

1 866 MHz

65 W

A6-3460P

4

?

4 Mo

HD 6530

320

?

1 866 MHz

100 W

A6-3460

4

?

4 Mo

HD 6530

320

?

1 866 MHz

65 W

A6-3450P

4

?

4 Mo

HD 6530

320

443 MHz

1 866 MHz

100 W

A6-3450

4

?

4 Mo

HD 6530

320

443 MHz

1 866 MHz

65 W

A4-3360

2

?

2 Mo

HD 6410

160

?

1 866 MHz

65 W

A4-3350

2

?

2 Mo

HD 6410

160

594 MHz

1 866 MHz

65 W

E2-3250

2

?

1 Mo

HD 6370

160

443 MHz

1 600 MHz

65 W

6 Hardware Magazine


Z68 et H61 pour le socket 1155

Après les H67 et P67, Intel lance son H61 pour le socket 1155 et les Sandy Bridge. Ce nouveau chipset est une version légèrement castrée du H67. Il ne supporte que deux ports DDR3, dix ports USB (au lieu de quatorze) et se passe des ports SATA 6 Gb/s. Des limitations qui ne gêneront presque personne et puisque les cartes seront une dizaine d’euros moins chères, personne ne se plaindra. Ce sera d’autant moins grave sur les cartes mini-ITX qui n’ont que très rarement la place d’embarquer quatre slots DDR3 ou quatorze ports USB. Notez toutefois que certaines marques comme ASRock et ECS équipent leurs cartes H61 de quatre slots DDR3. Pas de secrets ici, ils se partagent le même câblage que les deux slots natifs, mais cela permet une gestion plus souple. En effet, ces cartes supportent toujours 16 Go de mémoire au maximum, mais en utilisant quatre barrettes, une possibilité utile pour une upgrade future. En revanche, les barrettes devront être « single sided » c’est-à-dire que les puces mémoire ne devront être soudées que sur un côté du PCB. Cela implique donc, pour l’heure, des barrettes de 2 Go de 4 Go, pour rajouter dans quelque temps un 2e kit identique. Le Z68 montre le bout de son nez, avec une sortie pour le mois de mai. Les cartes ne changent guère, à l’instar de la Z68AGD80 de MSI, une version tout juste modifiée de la P67A-GD80 (PC Update n° 52). Elle perd, en effet, un header USB 3.0 et rajoute un port SATA 6 Gb/s. Asus équipe sa P8Z68-V Pro d’un contrôleur SATA 6 Gb/s additionnel, ainsi que de boutons Power/Reset. L’agencement des composants est revu par rapport à la P8P67 Pro sans changement sur le layout. En revanche, le header USB 3.0 n’est pas soudé bien qu’un emplacement lui soit réservé. ASRock propose une carte identique en tout point à la P67 Extreme4, mais avec les sorties vidéo qui vont avec le Z68, l’originalement nommée Z68 Extreme4. Chez Gigabyte, l’UD4 a droit à sa version Z68 avec la Z68X-UD4H-B3. Celle-ci utilise un PCB bleu et un étage d’alimentation sous-dimensionné, à l’image des UD3. A l’inverse des concurrents, le premier Z68 de Gigabyte est donc une carte d’entrée voire milieu de gamme. Le seul avantage concret du Z68 consiste à combiner l’overclocking du CPU et de l’IGP alors qu’il fallait avant choisir entre le P67 ou le H67 pour overclocker respectivement processeur et partie graphique. Les potentiels clients ne seront donc pas à la recherche de cartes haut de gamme, celles-ci étant à priori réservées à ceux qui montent des machines de jeu avec une carte graphique dédiée. Dans ce cas, un P67 suffira. Et pour ceux qui n’ont que faire de l’overclocking, le H67, moins cher, continuera à remplir son rôle. En outre, le Z68 ne semble rien apporter à l’overclocking des Sandy Bridge, que ce soit en BCLK ou en fréquence pure, inutile donc de l’adopter sur les cartes d’overclocking comme les ROG ou les BigBang.

Le H61 se contente de deux slots DDR3, de quatre ports SATA-2 et de dix ports USB. Pour le reste, aucun changement par rapport au H67.

Les premières cartes Z68 sont très similaires aux cartes P67 milieu/haut de gamme. Il n’y a, hélas, pas grand-chose à en attendre, hormis l’overclocking du CPU et de l’IGP en même temps.

En outre, Gigabyte annonce des P67X-UD4, UD5 et UD7, sans la moindre information supplémentaire sur les différences avec la gamme actuelle. Si les P67X-UD5 et UD7 ne nous ont guère attiré, la P67X-UD4 ne manque pas d’intérêt. Elle devrait, en effet, conserver le même tarif que la P67A-UD4, mais avec deux ports SATA 6 Gb/s de plus, un header USB 3.0 supplémentaire (pilotés par des puces EtronTech et non plus Nec) et un étage d’alimentation démesuré.


news

nVidia dévoile CUDA 4.0

La nouvelle version de la couche logicielle d’accès aux unités de calcul des GPU nVidia apporte deux avancées très importantes et étroitement liées entre elles : UVA et GPU Direct 2.0. Derrière ces appellations barbares, se cachent d’une part, un adressage virtuel unifié pour l’ensemble du code CUDA, autant au niveau de la mémoire centrale que des mémoires graphiques et d’autre part, la possibilité pour les GPU de communiquer directement entre eux, sans passer par la mémoire centrale. Ces évolutions sont très importantes puisqu’elles simplifient grandement le modèle de programmation CUDA et permettent d’exploiter plus simplement, voire d’une manière transparente, plusieurs GPU. Les développeurs apprécieront. Les évolutions majeures de CUDA étant, en général, taillées pour la future génération de GPU, il se pourrait que le multiGPU soit une composante plus importante qu’actuellement pour l’architecture Kepler, attendue pour la fin de l’année. Réduire l’influence du CPU et de son contrôleur mémoire représente également un pas dans la direction d’une exécution autonome du code CUDA. Rappelons que la stratégie de nVidia à long terme consiste à placer un ou plusieurs cores ARM au sein de ses GPU…

Socket AM3 ou AM3+ ?

Pas de cartes mères 990FX à se mettre sous la dent, mais tout de même quelques annonces positives concernant le socket AM3+. Physiquement, ce socket ne diffère presque pas de l’actuel AM3, mais il comporte néanmoins un pin de plus, qui prend la place d’un des détrompeurs (qui passent de 4 à 3 donc). Installer un processeur AM3+ sur un socket AM3 est donc envisageable, à condition de modifier très légèrement le socket AM3 (sans conséquence pour les CPU AM3) et en flashant le BIOS. Fausse bonne nouvelle donc puisque les cartes compatibles comme celles annoncées par Gigabyte (en révision 3.1) sont tout juste lancées sur le marché. Votre ancienne 890GPA-UD3H ne sera donc pas compatible, alors que celle qui est désormais en vente, en révision 3.1, le sera. Chez ASRock, c’est la 890GM Pro3 R2.0 qui sera compatible, avec la même modification sur le socket et en attendant plus de modèles. Mais Asus a jeté un pavé dans la mare en indiquant récemment que certaines de ses cartes AM3 seraient compatibles via une simple mise à jour du BIOS, alors qu’elles utilisent un socket AM3 avec quatre détrompeurs. Cela signifierait donc que les Bulldozer ont le même nombre de pins que les actuels Phenom II et Athlon II, laissant planer le doute sur la nécessité d’un nouveau socket.

8 Hardware Magazine

Thunderbolt et USB 3.0 risquent de s’affronter sur le marché des périphériques. Néanmoins, les 600 Mo/s de l’USB 3.0 devraient suffire encore de très longs mois.

Intel Thunderbolt vs USB 3.0

Avec la sortie des MacBook Pro, Apple a été le premier à introduire Thunderbolt, une nouvelle technologie d’Intel. Il s’agit d’un dérivé de Light Peak visant donc à proposer une connectique unifiée à haut débit pour tous nos périphériques. Initialement pressentie en fibre optique, cette connectique utilisera finalement le cuivre, permettant donc son implémentation plus tôt que prévu. Le contrôleur Intel Thunderbolt est relié au PCH via quatre lignes PCI-Express 2.0 et propose donc une bande passante de 10 Gb/s (soit 1,25 Go/s) via un port DisplayPort. Il est ainsi possible de connecter un écran ultrahaute définition ou n’importe quel périphérique qui utilisera cette connectique. Pour cela, le fonctionnement se basera sur le protocole de l’USB, mais en bénéficiant de débits bien plus élevés. Dès lors, la question légitime de l’avenir de l’USB 3.0 se pose. Intel se veut rassurant à ce sujet. En effet, l’USB 3.0 utilise une interface répandue et peu coûteuse et autorise des débits de 5 Gb/s (600 Mo/s), de quoi satisfaire un bon nombre de besoins. Dur de dire de quoi sera fait le futur, surtout qu’Intel est impliqué dans le développement de chacune des technologies (via l’USB IF pour l’USB 3.0). Le géant de Santa Clara n’a donc rien à perdre et même plutôt à gagner si Thunderbolt prend le dessus sur l’USB 3.0. Mais il est plus probable que chaque interface trouve par la suite sa justification selon le type de clients : l’USB 3.0 un peu partout et Thunderbolt pour les applications très consommatrices en bande passante.

Bulldozer lancé début juin ?

Les bruits de couloir font état d’un lancement de l’architecture Bulldozer qui coïnciderait avec le Computex de Taïwan, le salon le plus important dédié aux composants PC et très souvent utilisé par AMD pour faire de grosses annonces. C’est donc au début du mois de juin que cette nouvelle architecture très attendue devrait arriver. Pour rappel, elle repose sur un assemblage de modules et non plus de cores, chaque module étant comparé à deux cores CPU partageant les unités de calcul flottantes. En d’autres termes, il s’agit du principe de l’HyperThreading pris à l’envers : ce dernier consiste à augmenter les capacités d’un core CPU pour qu’il puisse prendre en charge deux threads, alors que l’approche d’AMD consiste à réduire la complexité de deux cores, tout en conservant la prise en charge de deux threads. Plus coûteuse à implémenter, la solution d’AMD devrait être plus performante, ce qui justifie pour le fabricant de parler de deux cores pour un module. Un choix utile pour sa communication, mais qui entraînera, bien entendu, de nombreuses discussions sur la définition de ce qu’est un core… Quoi qu’il en soit, ce sont quatre modèles qui seraient prévus au lancement : AMD AMD AMD AMD

FX-8130P, 8 cores, 125 W FX-8110, 8 cores, 95 W FX-6110, 6 cores, 95 W FX-4110, 4 cores, 95 W

Chaque module disposera de 2 Mo de cache L2, alors que le cache L3 pourra atteindre 8 Mo. Si les fréquences restent inconnues, il se murmure qu’elle pourrait être d’au moins 3,5 GHz pour l’AMD FX-8130P, mais il faudra probablement encore patienter quelque temps pour que cela se confirme. Ces quelques informations permettent cependant déjà d’observer ce qui semble être une nomenclature relativement claire, avec un premier chiffre indiquant clairement la structure du CPU.


SandForce gen 2

Nous vous en parlions lors du CES, SandForce dévoile sa nouvelle génération de contrôleurs, les SF-2000. Cette famille regroupe donc sept nouvelles puces, dont la plus importante sera la SF-2281. Celleci sera utilisée dans la plupart des SSD grand public, notamment les OCZ Vertex 3, Patriot Wildfire, G.Skill Phoenix II, ADATA S511 ou Corsair Force GT. Au programme, SATA 6 Gb/s, huit canaux, 500 Mo/s en lecture et écriture et 60 000 IOPS en écriture et lecture 4 ko. Une sacrée amélioration par rapport aux anciens contrôleurs qui annonçaient 250 Mo/s et 10 000 à 50 000 IOPS en écriture 4 ko et 30 000 IOPS en lecture 4 ko. Notez qu’il existe une version SF-2282 dont la seule différence concerne la capacité maximum de Flash utilisable. Les deux contrôleurs supportent jusqu’à 512 Go de MLC, mais le SF-2282 peut embarquer seize puces au lieu de huit. Les SF-2141 et 2181 seront sans doute utilisés sur des SSD d’entrée de gamme, ils sont, en effet, limités au SATA-2 et à 250 Mo/s en lecture et écriture. En outre, le premier ne supporte que 64 Go de mémoire Flash. Ces quatre contrôleurs pourront se passer d’over-provisioning, c’est-à-dire qu’ils utiliseront la totalité de la mémoire embarquée, au lieu d’en réserver une partie pour limiter la chute de performances dans le temps. Cette donnée semble toutefois assez étrange, il est donc possible que certaines marques continuent d’utiliser un erase pool de quelques gigaoctets sur leurs disques, afin de prévenir toute défaillance. Le SF-1565 que l’on retrouvait sur les Vertex 2 Pro a lui aussi des successeurs, les SF-2582 et SF-2682. Destinés aux entreprises, ceux-ci seront inévitablement plus chers, entre l’overprovisioning plus important et le prix des contrôleurs. Le Vertex 3 Pro 100 Go serait ainsi vendu autour de 525 $ au lieu de 250 $ pour le Vertex 3 128 Go. On retrouvera aussi le SF-2582 sur le S711 d’ADATA. Les concurrents de SandForce sont bien plus discrets. Indilinx a récemment été racheté par OCZ qui compte bien devenir leader sur le marché des SSD, puisque cette acquisition fait suite à la joint-venture avec Symwave. Chez Marvell, outre le Corsair Performance 3 testé dans PC Update n° 52, c’est désormais Intel qui a opté pour ce contrôleur avec le 510, en test page 124, en attendant les 320 que nous testerons le mois prochain, qui sont les successeurs des X25-M actuels. Crucial dévoilera sous peu le C400 (clone du Micron M4) qui utilise lui aussi le contrôleur Marvell. Les prix ne devraient pas augmenter par rapport à ceux des C300, et peut-être même baisser, grâce à l’emploi de Flash 25 nm. Crucial assure néanmoins que cette transition se fait sans la moindre conséquence négative pour l’utilisateur, les débits étant même en hausse à 415/260 Mo/s pour la version 256 Go.

Equipé du SF-2582, comme le Vertex 3 Pro, le S711 d’ADATA sera plus orienté vers les entreprises.

Utilisant le même contrôleur Marvell que son aîné le C300, le C400 passe à la Flash 25 nm et voit ses débits augmenter jusqu’à 415/260 Mo/s en lecture/écriture.

Le Phoenix II chez G.Skill utilisera un contrôleur SF-2281, tout comme ses concurrents les Wildfire, Vertex 3, Force GT ou S511.

Interface SATA

SF-1222

SF-2141

SF-2181

SF-2281

SF-2282

SF-1565

SF-2582

3 Gb/s

3 Gb/s

3 Gb/s

6 Gb/s

6 Gb/s

3 Gb/s

6 Gb/s

Lecture/écriture

250 Mo/s

250 Mo/s

250 Mo/s

500 Mo/s

500 Mo/s

250 Mo/s

500 Mo/s

IOPS lecture 4 ko

30K

60K

60K

60K

60K

30K

60K

IOPS écriture 4 ko

10K

60K

60K

60K

60K

30K

60K

Canaux

8

4

8

8

8

8

8

Capacité maximale MLC

512

64

512

512

512

512

512

Over-provisioning minimum

7%

0%

0%

0%

0%

28 %

28 %

Hardware Magazine 9


Plus Bronze onstre HCP0 Pus Gold.

news

Firefox 4 RC et Internet Explorer 9, la course des navigateurs reprend : de quoi abandonner Chrome ?

La sobriété inaugurée par Chrome se propage à Firefox. Les navigateurs convergent clairement vers un design sobre et épuré.

Déferlante de sorties ce mois-ci : IE9 arrive en version finale, Chrome passe en version 10 et Mozilla annonce la RC de Firefox 4. De plus en plus délaissé pour Chrome, Firefox 4 saura-t-il nous séduire à nouveau ? Mozilla a beaucoup travaillé sur l’ergonomie et la sobriété du navigateur, atouts de Chrome. Une interface plus minimaliste laisse un maximum d’espace au contenu de la page Web. Exit les barres des menus. La barre d’adresse et la barre de recherche restent séparées, à l’inverse de Chrome ou d’IE9. Les menus sont maintenant regroupés dans un bouton, en haut à gauche de la page. Le système de notification évolue aussi : les messages s’affichent sous forme de bulles, de manière moins gênante et plus conviviale qu’auparavant, bien que les notifications d’Internet Explorer 9 restent encore plus discrètes. En revanche, l’ouverture d’un nouvel onglet ouvre une page vierge, là où IE9 et Chrome proposent un accès rapide vers les pages Web les plus couramment visitées. Cette présentation est très modulaire : il est possible de rebasculer les onglets en dessous de la barre d’adresse, de réactiver la barre des favoris, de personnaliser la barre d’outils, etc. Pour les netbooks où chaque pixel est compté, il est agaçant de devoir sortir du mode plein écran pour changer d’onglet avec Chrome, alors qu’il suffit d’approcher la souris du bord supérieur de l’écran pour afficher les menus sur Firefox 4 et IE 9. Le raccourci clavier (Ctrl + Tab) pour basculer d’un onglet à l’autre, en conservant le mode plein écran, fonctionne sur les trois logiciels.

De nouvelles fonctionnalités Firefox 4 apporte son lot de nouveautés. Le gestionnaire d’extensions évolue : celui-ci s’ouvre maintenant dans un onglet dédié et non plus dans une fenêtre séparée. Une sélection d’extensions est proposée, les applications correspondant à vos précédentes recherches sont aussi mises en valeur. Enfin, l’ajout ou le retrait d’une extension ne requiert plus le redémarrage du navigateur quand elles sont Il est possible d’épingler les onglets les plus couramment utilisés afin de les retrouver rapidement et d’économiser de la place. compatibles avec cette version.

234

Chrome v 9.0.597.107

228

Firefox 4 RC

223

IE9

200

Firefox 4 volera-t-il la vedette à chrome ? Cette 4e mouture de Firefox est en net progrès. L’ergonomie a été revue, la navigation est agréable et les performances sont bien meilleures. La force de Firefox résidant dans son immense quantité de plugins, et ne plus redémarrer le navigateur à chaque installation/désinstallation d’extensions est un gros progrès. Chrome reste le meilleur, néanmoins, que cela soit sur un gros PC ou un netbook lent : sa banque d’extensions n’a plus à rougir par rapport à celle de Firefox, il bénéficie d’un rythme de développement plus rapide et il est technologiquement au top, bien qu’il n’exploite pas encore le multithreading. De plus, la synchronisation des favoris, préférences et historique se fait via votre compte Gmail, ce qui évite la création d’un compte supplémentaire si vous utilisez déjà les services Google. Chrome reste globalement plus intuitif et réactif que Firefox, on se demande, par exemple, pourquoi Mozilla n’a pas intégré la barre de recherche dans la barre d’adresse, afin de ne plus tomber sur une erreur lorsqu’on saisit des mots clés dans le mauvais champ, on regrette aussi le manque d’optimisations sur l’accélération matérielle, les sites animés en HTML5 restant moins fluides.

58

Chrome v 10.0.648.127 beta

695

Chrome v 10.0.648.127 beta

Depuis sa sortie, Chrome est la référence en termes de rapidité et de fluidité. Mais la concurrence a rattrapé son retard, la course reprend ! Saluons l’effort de Microsoft, qui a su remonter la pente après un IE8 lamentable. Les standards HTML 5 sont très bien respectés chez tout le monde, bien que Chrome domine encore. IE9 est actuellement le seul navigateur à tirer parti des processeurs multicoeurs, alors que les trois navigateurs exploitent le GPU. L’accélération matérielle, bien que fonctionnelle sur Firefox 4, donne des résultats décevants. La rapidité d’exécution de JavaScript montre une excellente remontée de la part de Mozilla, qui était largué par Chrome. Firefox 4 n’attribue toujours pas un processus par onglet, au contraire d’IE9 et Google Chrome : il se révèle du coup beaucoup plus léger au niveau de la consommation mémoire. Quoi qu’il en soit, ce ne sont plus les plugins qui feront planter votre navigateur : Firefox 4 attribue un nouveau processus aux plugins, préservant le processus principal.

IE9

3859

Firefox v3.6.15

Une bonne amélioration des performances

HTML 5 Asteroid Benchmark (fps)

Sunspider Javascript Benchmark(ms) IE 8

La fonction Sync remplace avantageusement d’anciens plugins. Via la création d’un compte, on peut synchroniser ses favoris, préférences, mots de passe, historique et onglets, afin de les retrouver sur un autre ordinateur, ou après une réinstallation du système. Une fonction Switch to tab bascule automatiquement sur le premier onglet dans lequel la page est déjà ouverte dans le navigateur, lorsque l’on saisit son adresse dans un nouvel onglet. On peut aussi épingler des onglets : ceux-ci viendront se placer tout à gauche et resteront ouverts en permanence, tout en occupant un espace réduit au simple favicon de la page. Des groupes d’onglets libèrent quant à eux de l’espace, tout en les conservant ouverts. Firefox 4 est aussi le seul navigateur supportant le multitouch pour les machines fonctionnant sous Windows 7.

53

Chrome v 9.0.597.107

52

Firefox 4 RC

15

Firefox v3.6.15

15

IE 8

0 0

0

1000

2000

3000

4000

5000

IE8 et Firefox 3 sont définitivement dépassés et leurs remplaçants d’un très bon niveau.

10 Hardware Magazine

20

40

60

80

IE9 et Chrome exploitent très bien l’accélération matérielle. IE8 n’a pas su exécuter le benchmark, alors que Firefox 4 semble manquer d’optimisations.


Maîtrisez le jeu grâce à votre carte vidéo AMD Radeon™ HD 6800

• Augmentez votre champ de vision avec la technologie AMD Eyefinity1 • Profitez de l’accélération visuelle AMD EyeSpeed pour une lecture vidéo sans saccade2 • Voyez vos personnages en détails réalistes grâce à la technologie DirectX® 11. Découvrez les avantages des cartes vidéo AMD Radeon™ sur www.amd.com/radeon © 2010 Advanced Micro Devices, Inc. Tous droits réservés. AMD, le logo AMD avec la flèche, Radeon et leurs combinaisons éventuelles sont des marques de Advanced Micro Devices, Inc. Microsoft, Windows et DirectX sont des marques déposées de Microsoft Corporation aux États-Unis et/ ou autres pays. Electronic Arts Inc. EA, le logo EA, Medal of Honor et Danger Close sont des marques de Electronic Arts Inc. Le logo DICE et FROSTBITE sont des marques de EA Digital Illusions CE AB. Les autres noms mentionnés le sont à titre purement informatif et peuvent être des marques de leur propriétaire respectif. Du matériel (par ex. lecteur Blu-ray, écran HD ou 10 bits, tuner TV) et/ou des logiciels supplémentaires (par ex. applications multimédias) sont nécessaires pour l’activation complète de certaines fonctionnalités. Toutes les fonctions peuvent ne pas être prises en charge sur tous les composants ou systèmes — consultez le fabricant de votre composant ou système pour des détails sur les capacités et technologies prises en charge par un modèle spécifique. 1 La technologie AMD Eyefinity fonctionne avec des jeux qui prennent en charge des proportions d’image non standard, critère requis à l’affichage multiple. Pour activer plus de deux écrans, des panneaux supplémentaires avec connecteurs DisplayPort™ natifs et/ou adaptateurs actifs DisplayPort™ pour convertir l’entrée native de votre moniteur vers les connecteurs DisplayPort™ ou Mini-DisplayPort™ de votre carte sont nécessaires. La technologie AMD Eyefinity peut prendre en charge jusqu’à 6 écrans sur une même carte graphique activée AMD Radeon™ avec les systèmes d’exploitation Windows Vista ou Windows 7 — le nombre d’affichages dépend de l’architecture de la carte, vous devez vérifier les spécifications exactes auprès du fabricant correspondant avant l’achat. 2 La technologie AMD EyeSpeed est un ensemble de technologies destinées à améliorer la qualité vidéo et les performances d’application. L’activation complète de certaines fonctionnalités nécessite la prise en charge de la technologie AMD de traitement parallèle accéléré APP (Accelerated Parallel Processing) et/ou du décodeur vidéo unifié UVD (Unified Video Decoder) d’AMD.


CAS pratiques

Cas pratiques

En nous envoyant une question technique par mail (lecteurs@ techage.fr), vous pouvez gagner un kit mémoire Corsair 3*2 Go CMP6GX3M3A1600C8 Dominator, une alimentation HX750W ou encore un boîtier Graphite 600T ! La rédaction choisira la question la plus pertinente et son auteur recevra son lot. Notez que nous ne pourrons sans doute pas répondre de manière individuelle à toutes les questions !

Gagnez 6 Go de RAM ou une alim 750w Ou un boitier Graphite !

Privilégiez les solutions d’édition supportant à la fois le multithreading CPU et le GP-GPU.

Faire du montage vidéo en restant fidèle à AMD Je fais du montage vidéo avec un PC à base de CPU AMD ATHLON II X4 640, 4go de ram et disque dur WD5000AAKS de 500go, carte graphique Radeon HD 5450. Voilà mes questions: Je lis souvent dans la presse informatique qu’il vaut mieux avoir 2 disques durs pour faire du montage vidéo. Qu’en est-il exactement ? Dans ce cas précis, peut-on utiliser un SSD pour Windows et un HDD pour le stockage des données ? Mais sur quel disque installer le logiciel (en l’occurrence Cyberlink Power Director), les fichiers temporaires nécessaires et surtout les différents clips vidéo utilisés au montage ? Sinon, avec un seul disque dur (rapide - mais lequel) serait-ce presque pareil en termes de rapidité d’exécution et de fluidité des flux vidéo lors du montage en lui-même ? Pourriez-vous m’indiquer quelle serait selon vous la config type pour ce genre d’activité ? Mon choix se porterait sur une base AMD mais pourquoi pas Intel ! Le montage vidéo est l’une des applications qui a le plus été révolutionné par les nouveautés technologiques de ces dernières années. Autrefois il fallait une machine hors norme pour travailler des vidéos DV « basse déf ». Aujourd’hui on s’en sort assez bien pour du full HD AVCHD sur un PC relativement 12 Hardware Magazine

standard. Attention toutefois à bien respecter certains prérequis. Il est d’abord primordial d’utiliser un programme d’édition récent, optimisé à la fois pour les processeurs multicoeurs et pour le GP-GPU. Vous dites utiliser PowerDirector… c’est très bien puisque cet outil est, depuis


Le GP-GPU a grandement facilité l’édition vidéo la version 7 capable d’utiliser le GPU, ainsi que les processeurs multicoeurs. Dans sa version 9 l’application est 64bit native, lui permettant d’utiliser beaucoup plus de mémoire vive. Là encore c’est u bienfait. L’accélération des traitements par GPU concerne le calcul des effets en temps réel lors du montage, et l’export.

CPU Vous travaillez actuellement sur un processeur Athlon IIX4 640 et dites vouloir rester fidèle à AMD. L’architecture de PowerDirector le rend idéal à l’utilisation des derniers hexacores d’AMD : Phenom IIX6 1090T et 1055T. Les tests effectués sour PowerDirector 8 montrent une très nette amélioration des performances lors de l’export, un Phenom II X6 1055T mettant 280 secondes à encoder un clip de vidéo full HD (export en h.264 de 1 minute de film 1080p avec application d’effets) que l’Athlon II X4 640 met 430 secondes à encoder. Le gain est en lui-même colossal et peut largement justifier le changement de processeur. Passer au Phenom IIX6 1090T ne fait gagner qu’une vingtaine de secondes à la même tâche… montrant que le gain des deux cœurs est supérieur à celui de la montée en fréquence. Le 1055T est donc un excellent choix, qui pourra le cas échéant s’overclocker. En face, à performances équivalentes on trouve les Core i7 920, i7 930 et Core i7 860. Reste votre carte mère… vous n’en mentionnez pas le modèle. Il nous est donc impossible de dire si elle supportera ou non les Phenom II hexacores. Un petit tour sur le site internet du fabricant de votre carte mère vous le dira très rapidement. Si c’est le cas, une simple mise à jour de BIOS suffira.

plupart des cas, le GP-GPU est une aide précieuse qu’une carte graphique même modeste suffit à apporter. Pour ne rien gâcher PowerDirector 9 est compatible avec à peu près tout : Stream d’AMD, CUDA chez nVidia, et il prend également en charge le QuickSync Video des derniers Intel SandyBridge et les nouveaux APU AMD sont également déjà gérés. Si vous n’êtes pas encore passé au GP-GPU, faites-le, vous verrez déjà une belle différence.

Disques durs et SSD Reste la question du stockage. La configuration à deux disques durs est typique de la plateforme d’édition vidéo. La raison est simple : un disque dur qui écrit et lit en même temps produit de piètres débits. C’est pourquoi habituellement on dérushe sur un disque, et on exporte sur un autre. Lors de l’export le premier disque lira alors que le second écrira. Pour maximiser les performances on peut remplacer les disques par deux grappes RAID 0 : une pour le travail, l’autre pour l’export. Et sur les configurations modernes les SSD ont bien entendu fait leur apparition. Dans les configurations d’édition ils sont montés en disque système, et le logiciel d’édition y est installé. Et c’est sur ce disque qu’on travaille

et qu’on stocke les rushes. Les avantages sont grands : meilleurs temps d’accès aux fichiers, la fragmentation n’a plus aucune importance… bref on retrouve appliqué à la vidéo tous les bienfaits du SSD. Vous pouvez parfaitement utiliser un SSD (128 Go au minimum si vous faites principalement de l’édition vidéo) en disque principal et l’associer à une grappe RAID0 de 2 disques 7200 tours pour y stocker les exports. Le SSD a une vitesse de lecture supérieure à 200 Mo/s alors que la grappe RAID peut tenir les 140 Mo/s en écriture. C’est amplement suffisant ! Mais dans tous les cas, évitez dans la mesure du possible de n’utiliser qu’un disque pour lire et écrire en même temps. Pour nous la configuration type serait basée sur un processeur multicoeur (quad ou hexacore), sur une carte graphique pour le GP-GPU, un SSD 128 Go en disque système et sur lequel on installera le programme d’édition, et une grappe de deux disques durs 7200 rpm en RAID0 pour l’export et le stockage. Enfin pour avoir une idée plus précise des configurations que nous recommandons pour votre usage du PC, vous pouvez vous référer au dossier spécial que nous y consacrons un peu plus loin dans ce numéro !

GPU Mais dans l’édition vidéo moderne, le gros du gain est à mettre au crédit de la carte graphique. Non seulement le travail sur la timeline est grandement fluidifié, mais en plus l’export est potentiellement très fortement accéléré. Comptez de 0 à 300% de mieux avec l’aide d’une carte graphique. Le gain dépendra des profils d’encodage choisis ; et en règle générale plus les calculs sont lourds plus l’aide de la carte graphique est appréciable. Et pour votre plus grande joie il n’est pas nécessaire d’investir dans une carte très haut de gamme pour en jouir. Par exemple, avec une simple GeForce GTX260 l’encodage d’un clip de 3 mn en 1080i en Mpeg4 720p prend 3mn sans CUDA, et 1mn50 avec. Mis à l’échelle d’une production plus longue, le gain est plus qu’appréciable. Mais attention le GPGPU n’est pas non plus une solution miracle et le gain n’est pas toujours là. L’encodage de 1080-60i vers 1080-24p prend exactement aussi longtemps avec un Core i7 2600, avec ou sans l’aide de la carte graphique. Mais dans la

Le phenomII X6 associé à une carte graphique milieu de gamme sera une très belle base d’édition vidéo.

Hardware Magazine 13


CAS pratiques pratique

Je stagne en performances et j’ai 26€ sur mon compte.

gagnant Corsair

Baisser le strap permettra d’avoir des timings chipset plus serrés… et de gagner un peu en performances

Votre overclocking est excellent et votre CPU peut encore tenir la dragée haute aux moutures actuelles… dans des tests n’utilisant qu’un cœur et dont le principal moteur est la fréquence CPU. Dès que l’architecture est mise à contribution l’âge de votre E8400 se fait sentir.

14 Hardware Magazine

Les technologies défilent et je bave littéralement sur les Core i7, pourtant, non, je suis étudiant, et ma banquière me le rappelle charitablement. Alors me voici avec mon fidèle PC qui a fait beaucoup de route : Un boitier Three Hundred, un E8400 (stepping E0, hé!), une EP45-DS3 (rev1.0, s’il vous plait!), un disque dur Western Digital 320Go (WD3200AAKS), et deux barrettes de G.Skill PC8500, PK series et enfin une fière GTX460 que j’ai eu le 30 décembre 2010 pour mes 24 ans (mes parents ne comprendront jamais), remplaçante de ma GTS250. En réalité chère équipe, je vous le demande : existe-t-il derrière tout ça une équation à partir du Vcore pour calculer ces paramètres mieux qu’à tâtons ? N’y a-t-il point une pointe de logique dans tout ceci ? Après 2 ans (C’est long...) et pour fêter l’avènement de Windows 7 64bits, Je suis parvenu à l’objectif que je m’étais fixé : atteindre un FSB de 533 (x8, Soit 4,263 Ghz) en synchronisation 1:1, le tout sur un Strap 400 Mhz. J’ai deux questions cependant. En quoi le choix d’une synchronisation 1:1 est-elle bénéfique par rapport à celle par défaut ? Dois-je tenter de revoir à la hausse le strap (en 333 Mhz donc), quitte à perdre de la fréquence, pour obtenir des performances ? En quête de performances, mais limité par le budget, (26€ c’est 130 malabars) j’aimerais un avis extérieur sur la pérennité d’une telle configuration. Cet overclocking, malgré son avancement, est-il en réalité poudre aux yeux face aux nouvelles architectures ? Sans toucher aux éléments dans mon ordinateur, comment pourrais-je encore progresser ? Est-ce que l’overclocking de ma carte graphique serait intéressant, sachant que j’ai lu que cette dernière est bridée par le processeur, est-ce le cas ici ? L’overclocking… n’est pas une science exacte. Il existe bien quelques règles de base, que vous semblez d’ailleurs avoir comprises. Mais rien n’est figé dans le marbre. Chaque CPU, chaque carte mère peut répondre différemment à l’overclocking tout en conser vant le même nom. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les overclockers les plus expérimentés essaient de multiples CPU avant de n’en choisir que quelques-uns qui « montent » bien. La logique, vous l’avez déjà : baisser le coefficient, monter le FSB, monter les tensions… jusqu’à l’écran bleu. Le strap est un débat plus polémique, certains arrivant à dépasser comme

vous les 4 GHz sur un strap 400 alors que d’autres passent en 333. Quoi qu’il en soit votre recherche de performance peut tout à fait logiquement passer par la case d’un strap à 333 au lieu de 400 ; ce dernier vous permettrait d’atteindre des timings plus serrés dans le chipset… tous les échanges qui y transitent seront donc logiquement aidés… et avec un E8400, tout passe par le northbridge vu que le contrôleur mémoire y est encore hébergé. Donc la réponse est oui, en théorie désynchroniser et baisser le strap vous fera gagner en performance. Mais… encore une fois on en revient à la base de l’overclocking : tout est avant tout une question de tâtonnement, et de matériel. Certains matériels montent mieux que d’autres, tiennent mieux… une part de patience, une part de connaissance… et une part de chance sont nécessaires.

Performances Votre overclocking est déjà excellent. Et les performances sont logiquement très bonnes également. Votre processeur à 4 GHz fait encore un peu mieux qu’un core i7 2600 à SuperPi : vous terminez normalement le calcul 1M en un peu plus de 11 secondes, et encore logiquement une poignée de dixièmes devant le core i7 2600. Il faut dire que pour ce test un seul


Pousser ma Radeon HD5830

L’EP45-DS3 est une bonne plateforme d’overclocking.

cœur est mis à contribution et que l’i7 2600 monte en pointe à 3,8 GHz lorsqu’un seul cœur est utilisé. Vos 400 MHz de plus font encore la différence. Par contre la nouvelle architecture montre tout son potentiel dès qu’on sollicite les cœurs et l’hyperthreading… et un benchmark comme Cinebench R10 est assez cruel pour un E8400, même superbement overclocké. 9900 points pour un E8400 à 4,2 GHz… plus de 22300 pour un i7 2600. Wprime 32 est aussi rude : 19 secondes pour achever le travail sur votre E8400 à 4,2 GHz contre un peu plus de 8 sur un i7 2600. La différence est grande… les évolutions d’architecture et les montées en fréquence n’ont cessé de pousser les performances. Et avec les nouvelles architectures sont venues de nouvelles instructions et améliorations qui ont aussi apporté leur lot d’amélioration dans l’exécution de certaines tâches comme la vidéo, la photo ou la compression. Mais votre overclocking est excellent et le gain de performances qu’il vous a procuré est déjà conséquent. Vous avez gagné 30% sur Wprime et à peu près autant à Cinebench R10.

Joli gain C’est un joli gain qui doit de surcroît vous permettre de jouer confortablement à la plupart des jeux récents. Pour gagner encore en performances sans rien dépenser l’overclocking de votre carte graphique est en effet envisageable. Mais comme vous le soulignez il arrivera à moment où votre E8400 risque d’être le facteur limitant. Certains moteurs sont très clairement orientés CPU, comme celui de GTA IV ou de nombreux jeux de stratégie. Si ce sont là vos passions, le bénéfice de l’overclocking risque d’être limité. Par contre pour du FPS ou de la simulation l’expérience se tente. A stock le E8400 est clairement limitant pour une telle carte graphique. Votre bel overclocking peut certainement encore sauver la mise. De toute façon l’expérience est toujours intéressante. Overclockez par paliers. A chacun, un petit test… au moment où l’overclocking de la carte graphique n’apportera plus rien, c’est que vous aurez atteint les limites de votre CPU.

UPGRADE

Je possède une configuration Gamer basée sur le processeur i7 920, et qui comprend la carte mère ASUS Rampage II extreme, et l’alimentation corsair 800watts. Récemment, j’ai acheté la Radeon HD 5830 de Sapphire. J’ai mis sous refroidissement liquide ma carte graphique et mon processeur. Tout est au frais, aucun problème. Mon processeur est overclocké, cependant, le pilote ATI catalyst ne me permet que de pousser ma HD 5830 à 875 Mhz pour le GPU (par rapport aux 800 Mhz d’origine) et à 1200 Mhz pour la mémoire (contre 1000 Mhz d’origine). Pour ces fréquences modifiées, le GPU ne reste qu’à 37°C et ne présente pas d’artefacts après plusieurs heures de test; je voudrais donc pousser plus haut ma HD 5830. Comment pousser ma HD 5830 au-delà des 875 Mhz proposés pour le GPU et des 1200 Mhz pour la mémoire? Y-a-t-il un danger de dépasser les fréquences d’overclocking prévues par le pilote Catalyst d’ATI? A partir de quelles fréquences apparaitraient des artefacts? Enfin, est-ce que la HD 5830 très overclockée pourrait égaliser une HD 5850 voire une HD 5870? La Radeon HD5830 est une carte DirectX11 sortie en février 2010. Entrée de gamme, elle affiche toutefois des caractéristiques techniques très intéressantes, surtout face à une 5850 positionnée u peu plus haut. Sur le papier la 5830 est seulement 15% moins performante qu’une 5850. Mais pour la partie GPU uniquement. En effet, c’est surtout vers la mémoire que le tableau se ternit pour les 5830 et la désactivation de la moitié des ROPs en fait chuter le fillrate (nombre de pixels qu’une carte peut écrire en mémoire en une seconde) de près de la moitié également. Nous y reviendrons un peu plus loin.

Pousser plus loin

peu sont stables à cette fréquence. Baissez la fréquence par petits paliers de 20 MHz, jusqu’à trouver votre fréquence maximale stable. Pour beaucoup elle est atteinte un peu au-delà du GHz. Une fois le maximum stable trouvé pour le GPU, passez à la mémoire. En général les Radeon HD5830 peuvent encaisser 1270 MHz… Encore une fois allez-y doucement. Ces fréquences ne sont absolument pas garanties… tout dépend de chaque GPU et de chaque puce mémoire. Et si vous voyez des artefacts, c’est que vous êtes déjà un peu trop haut, ou un peu trop chaud. Y a-t-il un danger à le faire ? Oui, la pratique n’est pas sans risque et c’est la raison pour laquelle nous vous recommandons la prudence, et l’overclocking par petits paliers.

Comme vous le soulignez le driver vous bloque à 875MHz sur le GPU et 1200 MHz sur la mémoire. Architecture Votre installation est particulièrement bien refroidie. La montée en fréquence ne devrait pas poser Overclocker une Radeon HD 5830 est donc assez de problèmes. En tout cas la chaleur n’en sera simple et permet d’en améliorer grandement les visiblement pas un. performances. Ceci dit, pousser les gigahertz sufUne piste pour overclocker ka 5830 Sapphire fit rarement à égaler une architecture. Et ce sont que vous possédez est d’utiliser AMD GPU Clock bien ces différences qui justifient les différentes Tool Certains utilisent en complément MSI Aftergammes… et non une simple fréquence. burner. Même si ce dernier est estampillé MSI, Les générations Radeon HD 58xx se basent sur un il fonctionne sur les cartes Sapphire. La raison GPU RV870 (nom de code Cypress). Le 5870, le du complément est de pouvoir monter les fréplus haut de gamme, dispose de unités 20 SIMD ; quences dans AMG GPU Clock Tool sans que chacune renferme 16 processeurs pour un total la vitesse de rotation des ventilateurs ne soit de « 80 cœurs » par unité SIMD. Nous avons placé automatiquement poussée à fond… dans ce cas si vous utilisez CCC pour rabaisser la vitesse de rotation des ventilateurs, vous perdez également l’overclocking. Ballot. Mais vous n’aurez pas ce problème puisque vous êtes sous watercooling. Même si CCC pousse les ventilateurs à 100%, vous ne serez pas dérangé. Utilisez donc AMD GPU Clock Tool pour aller au-delà des 875MHz de votre GPU. Petit à petit. Certains arrivent à monter à 1040 MHz, mais AMD GPU Clock Tool est souvent utilisé pour overclocker les Radeon. Hardware Magazine 15


CAS pratiques pratique

La Radeon HD5830 a un GPU seulement 15% moins performant que celui d’une 5850

Un overclocking, même puissant, permet rarement de pallier à une trop grande différence d’architecture.

les cœurs entre guillement car nous reprenons là la désignation marketing d’AMD… mais ce ne sont pas vraiment des cœurs ; mais peu importe, le sujet n’est pas là. La 5850 ne dispose plus que de 18 unités SIMD et d’une fréquence revue à la baisse. Dans ce cas précis la différence d’architecture est relativement limitée… et un bon overclocking permet en général à une 5850 de retrouver les performances d’une 5870. Une 5830 pour sa part n’a plus que 14 SIMD, et la moitié des 32 ROP (unités chargées de l’écriture des pixels en mémoire) sont désactivés.

En pratique Toutefois, overclockée dans la limite acceptée par le pilote AMD, une 5830 vient chatouiller une 5850 à ses fréquences d’origine. Mais les 5870 restent encore nettement plus performantes. Lorsque vous poussez les fréquences au-delà de ce que permet le pilote, vous grimpez encore un peu en performances. Mais le gain est assez modeste. Oui vous venez égaler une 5850 sous 3D Mark 06, mais dans les basses résolutions uniquement. Jusqu’en 1680x1050 la 5830 tient le choc. Dès qu’on arrive au 1920x1200 elle est à nouveau décrochée. Les unités SIMD et surtout les ROP en moins se font beaucoup sentir à mesure que la résolution grimpe. Logique. Toutefois un benchmark n’est pas toujours représentatif d’un jeu. Et sous Crysis Warhead par exemple, overclockée au maximum une 5830 fait jeu égal avec une 5850 d’origine à toutes les résolutions. La 5870 par contre reste hors d’atteinte.

Flashage et modification avec RBE Si vous désirez, vous pourrez également modifier les limites supérieures d’overclocking proposées par CCC. Pour le faire il vous faudra extraire le BIOS de votre carte (GPUZ le fait très bien en cliquant sur l’icône à droite de la ligne BIOS version et en choisissant Save to file). Il faut ensuite ouvrir le BIOS dans Radeon BIOS Editor et aller dans l’onglet Additional Features, de choisir la méthode 2 et de rentrer les valeurs maximales que l’on souhaite débloquer. Il ne s’agit pas d’overclocker directement à ces fréquences, mais de permettre à CCC de les atteindre. Enregistrez ensuite le BIOS ainsi modifié, et flashez-le sur votre Radeon. Pour le faire téléchargez l’outil ATIflash.exe ; placez-le sur une clé USB bootable, avec le bios modifié fraîchement créé. Une fois sous DOS tapez alors la commande ATIFLASH -f -p 0 puis validez. Si le programme ne trouve pas la carte, mettez-la sur le premier slot PCI Express, ou remplacez le 0 de la fin de la commande par un 1 pour changer le port à rechercher.

Utile ? L’overclocking au-delà de ce que permet le pilote est possible… utile, c’est un autre point de vue. Pour grappiller le moindre fps supplémentaire que son PC peut donner, c’est utile. Mais la différence d’architecture pénalisera toujours la « petite » 5830.

Steam met 5 minutes à se charger ! Je suis un joueurs de FPS (C.O.D, Medal Of Honnor , Battlefield ...) avec beaucoup de jeux sur mon compte Steam. Je sais que la plateforme 775 est plus qu’enterrée, mais malgré cela j’arrive toujours à faire tourner sans problèmes les nouveau jeux sur mon 22". Mon Pc est monté sur une P5WDH Deluxe avec un E6600 à 3,4 GHz, 3 Go de PC6400 Corsair, une Radeon HD4850GSE. Même si ma configuration actuelle éprouve des difficulté pour lancer certains jeux ou certaines applications, notamment le programme Steam qui met plus de 5min avant de démarrer et être opérationnel, tout comme le chargement des menus ou maps dans les jeux qui est vraiment trop lent. Je voudrais savoir si la meilleure solution à moindre coût n’était pas d’investir dans un premier temps dans un SSD pour augmenter la rapidité de ma configuration. Est-ce une bonne idée ? Le gain de performance sera-t-il intéressant ? Ou pensez-vous que je devrai upgrader d’autres composants de ma configuration. Mon budget est de150€. Les problèmes que vous décrivez ont bien peu de chance d’être liés au processeur. Votre plateforme en socket 775, bien que maintenant vieille, n’est donc pas directement en cause. Et vous avez vu juste en demandant si un SSD pourrait résoudre vos problèmes.

16 Hardware Magazine

Dans la limite des 150 euros de votre enveloppe vous trouverez plusieurs SSD. L’un des meilleurs choix aujourd’hui est le Vertex II d’OCZ, basé sur un contrôleur SF-1200. Il offre à la fois de bons débits en lecture (230 Mo/s), et en écriture (200Mo/s). Toutefois si vous pouvez vous permettre un petit


extra, montez jusqu’à 170 euros et offrez-vous la version 100 Go au lieu de la version 90 Go moins chère. La différence c’est que le 100 Go dispose de 28% d’erase pool alors que le 90 n’en a « que » 12%. Sur le moyen terme la fiabilité sera meilleure avec plus d’erase pool. Dans la même gamme de prix vous trouverez des X25-M d’Intel, un peu moins volumineux et moins performants, et des C300 64 Go.

Gain espéré Le gain espéré sera assez conséquent. Non pas sur le nombre de FPS que pourra crécher votre PC. Celui-ci n’en sera pas affecté. Mais par contre le démarrage, et le lancement des applications et des jeux en seront complètement changé. Si c’est là le cœur de votre problème l’adoption d’un SSD sera à coup sûr un excellent remède.

Changements Vous demandez s’il faut en profiter pour changer d’autres composants. La lecture de votre

fiche technique nous incite à quelques recommandations. La première concernant l’OS : avec le passage au SSD l’utilisation de Windows 7 est plus que recommandée à cause du support du TRIM que n’offrent pas les précédents OS de Microsoft. Deusio, Vous pourriez peutêtre encore gagner un peu en confort à utiliser un OS 64 bit et à augmenter la quantité de mémoire. 6, 8 Go ne sont pas un mal… surtout si vous avez beaucoup de programmes installés et lancés en simultané. Vous allez devoir réinstaller votre OS pour passer sur un SSD. Profitez-en si possible pour doper votre machine à coup de modules de RAM supplémentaires, dans la mesure du possible.

Le Vertex 2 en 100 Go est une belle upgrade pour 170 à 180€. A 150€ vous trouverez les Vertex II 90 Go, mais préférez le 100 Go, plus fiable.

nouvelle configuration

Bug des cartes mères en socket 1155… acheter ou non ? Je souhaite me monter une configuration pour le jeu très bientôt. J’ai vu que le socket 1155 était très intéressant en terme de performance en jeu, aussi je pense que cette plateforme serait un bon choix. Cependant j’ai besoin de la config maintenant, et je ne pourrais pas attendre que le bug soit corrigé. Mon revendeur en vend toujours, est ce que je prends un gros risque en achetant ces cartes mères buggées? Si je la prends, comment dois-je faire pour éviter le bug et faire en sorte que ma carte mère fonctionne le plus longtemps possible, que le bug ne se manifeste pas? Le bug d’Intel est gênant. Et il est colossal par l’ampleur du rappel, ainsi que par l’arrêt de la vente d’une plateforme à peine sortie. Et de nombreux revendeurs ont tout simplement arrêté de vendre les cartes touchées en attendant la sortie des révisions B3. D’ailleurs ces dernières sont déjà annoncées au moment où nous écrivons ces lignes et il se peut très bien que vous trouviez les cartes mères correspondantes dans le commerce d’ici quelques jours, au pire quelques semaines. Les premières cartes en révision B3 font déjà leur apparition dans le commerce. Si cela se trouve votre revendeur pourra vous en proposer une immédiatement. Mais tous les modèles ne sont pas encore proposés en rev. B3 et il se peut que quelques révisions défectueuses traînent encore sur les étagères. Mais le problème n’en est pas vraiment un.

ans. C’est assez peu, mais tout de même bien supérieur aux taux de panne inférieurs à 1% qu’il a l’habitude d’afficher. Le problème pour Intel étant surtout lié à une malfaçon lors de la fabrication des puces qui lui aurait certainement coûté plus cher juridiquement à postériori.

… oui mais comment ? Défectueuses, les cartes en socket 1155 le sont certainement. Mais rien ne justifie une panique incensée. Primo le chiffre de 5% de taux de panne sur 3 ans est assez bas, et bien plus bas que ce que certains

Le bug des cartes mères 1155 ne touche pas les ports SATA 6 GB/s, ni les ports SATA gérés par des contrôleurs annexes. Le bug des chipsets P67/H67 ne concerne que les 4 ports SATA 3Gb/s gérés par le chipset… pas les autres.

Défectueux… Dans la pratique, acheter un matériel que l’on sait potentiellement défectueux est assez peu judicieux. Mais l’ampleur du rappel et du buzz semble ici dépasser assez largement l’ampleur potentielle de la panne telle que décrite par Intel. Le fondeur n’anticipe qu’un taux de panne de 5% sur trois

Hardware Magazine 17


CAS pratiques pratique

chipsets concurrents ont pu enregistrer sur des modèles commerciaux jamais retirés de la vente. Faut-il le rappeler, certaines cartes mères en chipset nForce ont connu des records de taux de panne à plus de 20%. Le second point à souligner c’est que le problème ne concerne que les ports SATA 3Gbps gérés par le chipset Intel. Les ports SATA 6Gbps gérés par ce même chipset ne sont pas affectés, pas plus que les ports SATA associés à d’autres contrôleurs. Nous pensons principalement ici aux ports SATA 6Gbps reliés à un chipset Marvell supplémentaires qui sont proposés sur plusieurs modèles de carte mère un peu plus haut de gamme. Donc pour résumer : la probabilité de panne

reste faible, et nulle si vous n’utilisez pas les 4 ports SATA 3 Gbps.

Echange De plus ces produits sont défectueux… et reconnus comme tels par les constructeurs. La plupart ont mis en place un programme d’échange et lorsque les nouvelles révisions B3 seront disponibles, vous pourrez vous faire échanger votre carte sans trop de problèmes. Soit auprès du constructeur, soit auprès du revendeur, tout dépend du choix opéré par la marque. Par acquis de conscience demandez d’abord au constructeur s’il échangera une carte achetée après l’annonce du bug, mais à priori cela ne devrait pas poser de problèmes.

gagnant SP

Un HTPC en APU AMD

Le Gigabyte MIB T5140 est un boîtier mini ITX sur lequel on vient monter son moniteur. Pratique pour se faire un « all in one » maison, ou un petit HTPC.

L’Asrock E350M1 embarque un APU AMD E350, supporte la DDR3 1066 et dispose d’un port PCI Express x16.

18 Hardware Magazine

Concerne le dossier HTPC paru dans Hardware Magazine n° 51 Suite à la lecture de votre Hardware magasine N°51, je pense craquer très prochainement pour un HTPC équipé d’une Asrock E350M1. Plusieurs questions me viennent à l’esprit. Est-il intéressant de prendre un boitier possédant un emplacement pour lecteur optique ? La plateforme AMD sera-t-elle capable de décoder les BluRay sans soucis ? Si oui je pensais opter pour le Gigabyte MIB T5140 sur lequel je fixerai ma TV, qui est en fait un moniteur LG 24» full HD intégrant tuner TNT HD. Ce boitier intègre une alimentation de 65W, serait-elle suffisante pour le processeur, un petit ssd, un disque dur 3.5 pouces, et un lecteur BluRay 5.25 pouces ? La quantité de mémoire nécessaire est-elle de 4Go? Ou 2Go peuvent-ils suffire ? (en regardant la différence de prix je pense connaitre votre réponse) Pensez-vous que le SSD est réellement bénéfique pour un HTPC? Les solutions basées sur les récents APU AMD sont excellentes pour se faire une solution Home Cine pas trop chère et la carte Asrock E350M1 est une bonne base. La monter dans le boîtier Gigabyte peut-être une solution très originale, ce châssis ayant la particularité de disposer d’un bras articulé permettant d’y installer votre moniteur en utilisant sa fixation VESA. Le châssis Gigabyte dispose d’assez de place dans sa largeur pour proposer à la fois un emplacement 5,25 pouces (pour, par exemple, un lecteur BR) et un emplacement pour deux disques dur 3,5 pouces. C’est suffisant pour monter un SSD en disque système et un disque dur de grande capacité en guise de stockage. Toutefois tout dépend de la gourmandise de votre vidéothèque. Si elle est très volumineuse elle se trouvera vite à l’étroit, même sur un disque de 2 To. Vous trouverez sans peine d’autres boîtiers mini ITX un peu plus volumineux certes, mais dans lesquels vous pourrez monter jusqu’à 6 disques durs. Nous pensons ici notamment au LianLi PC-Q08 vendu une centaine d’euros. Pour un HTPC, c’est pas mal. Les vidéos, ça prend de la place ! Vous pourrez donc y installer un SSD, et jusqu’à 5 disques durs.

SSD

Pour en revenir au SSD, oui, c’est une bonne idée. S’il est associé à des disques classiques de grande capacité pour le stockage de données. Dans un HTPC il n’est pas absolument nécessaire et on lira tout aussi bien ses films sur des disques durs plus lents. Mais une fois qu’on a goûté à la réactivité d’un système sur SSD il est difficile de revenir en arrière. Caprice de Geek ? Peut-être… mais pas seulement. Concernant l’emplacement 5,25 pouces, y monter un lecteur BR peut-être une bonne idée dans un HTPC. Pour lire des films achetés dans le commerce c’est toujours mieux. D’autant que la plateforme AMD est parfaitement capable de les décoder. En lecture d’un BR un APU E-350 n’est qu’à 30% d’utilisation CPU. Les seuls formats sur lesquels il cale sont les films en h.264 1080 60p alors que le 1080 60i passe. Le bloc d’alimentation externe de 65 Watts suffira à alimenter le tout : la plateforme en charge (en lecture d’un film HD en 1080p) ne consomme que 34 Watts, auxquels vous rajouterez la consommation du lecteur BR. C’est largement assez. Et l’alimentation étant externe, la chaleur reste hors du boîtier, ça aussi c’est un autre avantage. Quant à la mémoire… oui vous l’évez deviné, partez de préférence sur 4 Go plutôt que sur 2. Le confort sera bien meilleur et le surcoût tarifaire est minime.



Test : GTx550Ti

La GeForce GTX 550 Ti de référence se contente d’un seul connecteur d’alimentation 6 broches.

Après les GeForce GTX 580, 570 et 560 Ti, Nvidia continue de mettre à jour sa gamme de cartes graphiques avec une évolution de la GeForce GTS 450. Au menu, plus de performances mais un prix qui grimpe lui aussi…

Des modules de 128 Mo, à gauche et au-dessus du GPU, associés à des modules de 256 Mo, à droite, forment la configuration mémoire atypique de la GeForce GTX 550 Ti.

GeForce GTX 550 Ti : un nom qui vaut de l’or ?

U

ne fois de plus, Nvidia a décidé d’adapter la nomenclature de ses GPUs, pour plus de clarté nous dit-on. Exit les GeForce GT et GTS, Nvidia veut dorénavant se contenter des marques GeForce pour l’entée de gamme et de GeForce GTX pour le milieu et le haut de gamme. Par ailleurs, le suffixe Ti devrait se généraliser pour les modèles dont des déclinaisons inférieures sont attendues. L’évolution de la GeForce GTS 450 se nomme ainsi GeForce GTX 550 Ti. Elle reprend le même GPU que la GeForce GTS 450 et profite d’une révision mineure pour monter plus facilement en fréquence. Comme pour le GPU des autres GeForce GTX 500, il est renommé pour l’occasion de GF106 à GF116. Particularité de tous les GPUs en révision GF10x, ils n’étaient pas utilisés en version pleinement fonctionnelle : GF100 (GeForce GTX 480) : un bloc d’unités de calcul désactivé GF104 (GeForce GTX 460) : un bloc d’unités de calcul désactivé GF106 (GeForce GTS 450) : un contrôleur mémoire désactivé Avec un rendement supérieur lié aux nouvelles révisions, Nvidia peut dorénavant commercialiser ses GPUs en versions complètes. C’est le cas pour la GeForce GTX 580 (GF110), pour la GeForce GTX 560 Ti (GF114) et maintenant pour la GeForce GTX 550 Ti (GF116).

20 Hardware Magazine

1 Go, 192 bits ??? Nvidia a décidé d’équiper le GF106/116 de 3 contrôleurs mémoire de 64 bits, soit d’un bus de 192 bits. Si un tel bus permet de proposer des cartes attrape-nigauds équipées de 3 Go sur le marché OEM, il pose problème en vente au détail puisqu’il ne permet pas de proposer une mémoire vidéo de 1 Go. Une mémoire de 768 Mo est moins intéressante commercialement et une mémoire de 1.5 Go augmente les coûts inutilement. Pour la GeForce GTS 450, Nvidia avait ainsi décidé de désactiver un des contrôleurs mémoire de façon à obtenir un bus de 128 bits, en plus de pouvoir faire de la récupération de puces partiellement défectueuses. Pour cette GeForce GTX 550 Ti, Nvidia a voulu profiter de la totalité de son bus mémoire. Sans cela, la seule augmentation des fréquences aurait apporté un gain insuffisant, de 15% dans le meilleurs de cas puisque le GPU passe de 783 à 900 MHz alors que la mémoire GDDR5 passe de 1804 à 2052 MHz. Nvidia a par contre voulu conserver une mémoire de 1 Go. Impossible ? Plus maintenant puisque Nvidia est capable d’exploiter une mémoire asymétrique, ce qui signifie que chaque contrôleur peut utiliser des modules mémoire d’une densité différente. Les deux premiers contrôleurs mémoire de la GeForce GTX 550 Ti reçoivent ainsi chacun deux modules de 128 Mo alors que le troisième contrôleur est connecté à 2 modules de 256 Mo. 4x 128 + 2x 256 = 1 Go, le compte est bon.


En pratique, une telle organisation revient à disposer d’une part de 768 Mo « rapides » interfacés en 192 bits et de 256 Mo « lents » interfacés en 64 bits. Il revient alors aux pilotes à exploiter en priorité les premiers 768 Mo et à y placer toutes les données qui ont le plus besoin d’une bande passante mémoire importante. Associé à l’augmentation de la fréquence mémoire, ce bus de 192 bits permet d’augmenter la bande passante de 70% par rapport à la GeForce GTS 450 ! Attention cependant, l’architecture Fermi souffre d’une limitation importante au niveau de la communication entre les unités de calcul et les contrôleurs mémoire qui fait que ce GPU est incapable de profiter pleinement d’un bus de 192 bits et des 24 ROPs qui y sont liés. En pratique, l’intérêt se fera surtout sentir lorsque l’antialiasing 4x est activé. Dans ces conditions, nous avons pu observer un gain lié uniquement au passage de 128 à 192 bits de l’ordre de 20% dans Metro 2033, dans Starcraft II et dans F1 2010. Dans le cas d’une utilisation importante de la mémoire vidéo, c’est-à-dire au-delà des 768 Mo « rapides », les performances peuvent en contrepartie être impactées. Dans le pire des cas, Crysis Warhead en 1920x1200 AA8x, la GeForce GTX 550 Ti n’a cependant pas fait moins bien que la GeForce GTS 450 et s’en est nettement mieux tirée qu’une GeForce GTX 460 768 Mo. Le compromis de Nvidia est donc intéressant.

Puce

La GeForce GTX 550 Ti DirectCU d’Asus reprend le ventirad bien connu de la marque. La carte existe par ailleurs en version TOP avec un overclocking d’usine de 900 à 975 MHz pour le GPU. De notre côté, nous avons pu atteindre 1050 MHz.

Consommation Nous avons mesuré la consommation des cartes graphiques au repos, sous 3DMark pour représenter une charge similaire à ce que nous pouvons rencontrer dans les jeux les plus gourmands et enfin sous Furmark de manière à pousser les cartes dans leurs derniers retranchements. Par rapport à une GeForce GTS 450 elle aussi overclockée (modèle Calibre de Sparkle), la GeForce GTX 550 DirectCU TOP d’Asus affiche une consommation en hausse de 25% en charge, ce qui la rapproche du niveau des GeForce GTX 460 et l’éloigne fortement de celui des Radeon…

Consommation des cartes seules (W) 17

GTX 560 Ti

176

15

GTX 550 Ti Asus DirectCU TOP

16

GTX 460 1 Go

145 151

15

GTX 460 768 Mo

150 155

15

GTS 450 Sparkle Calibre

105 111

20

HD 6850

107 116

18

HD 5770

92

17

HD 5750 0

191

135 138

75

104

83

50

100

Repos

3DMark 06

150

200

250

Furmark

GTX 550 Ti

GTX 460 1 Go

GTX 460 768 Mo

GTX 460 SE

GTS 450

HD 6850

HD 5770

HD 5750

GF116

GF104

GF104

GF104

GF106

Barts

Juniper

Juniper

Technologie

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

Fréquence GPU (MHz)

900

675

675

650

783

775

850

700

Fréquence du shader core (MHz)

1800

1350

1350

1300

1566

775

850

700

Processeurs

192

336

336

288

192

192x5

160 x 5

144 x 5

Unités de texturing

32

56

56

48

32

48

40

36

ROPs

24

32

24

32

16

32

16

16

Mémoire (Mo)

1024

1024

768

1024

1024

1024

1024

1024

Bus mémoire (bits)

192

256

192

256

128

256

128

128

Fréquence DDR (MHz)

2052

1800

1800

1700

1804

2000

2400

2300

Puissance de calcul (Gflops)

691

907

907

749

601

1488

1360

1008

Puissance de texturing (Gtexels/s)

29

38

38

31

25

37

34

25

Fillrate (GPixels/s)

7

9

9

8

6

25

14

11

BP mémoire (Go/s)

92

107

81

101

54

119

72

69

Direct3D

11

11

11

11

11

11

11

11

Prix

140 €

160 €

150 €

150 €

110 €

160 €

110 €

100 €

Hardware Magazine 21


Test : GTx550Ti

Les performances Les tests ont été effectués en 1680x1050 ainsi qu’en 1920x1200, avec également des résultats en antialiasing 4x pour la première résolution. Nous avons opté pour des paramètres graphiques élevés mais pas extrêmes dans les plus gourmands. Nous nous sommes ainsi contentés du mode « gamer » dans Crysis Warhead et n’avons pas activé l’effet de profondeur de champs très gourmand de Metro 2033. Nous avons bien entendu mesuré les performances de toutes ces cartes avec les derniers pilotes disponibles au moment de tests : 267.59 pour les GeForce et 11.4beta pour les Radeon.

Mafia II GTX 560 Ti

GTX 460 Go

1

GTX 460 SE

36

GTS 450

19 0

20

1680x1050

40

80

100

GTX 550 Ti

32 33

66

GTS 450

27 27

45

HD 5770

32 33

HD 5750

27 29 20

1680x1050 22 Hardware Magazine

1920x1200

31

51

38 39 34

40

31

50

41 41

HD 5750

1680 AA4x

45

36

HD 5770

50

47 42

HD 6850

45

39

40

37

40

26 27

60

70

34 35 0

10

20

1680x1050

61 54

33

1

GTX 460 SE

33

30

52

GTS 450

42

60

1680 AA4x

GTX 460 768 Mo

33

HD 6850

1920x1200

50

GTX 560 Ti

GTX 460 Go

48

37 39

40

F1 2010 - DirectX 11

51

39 39

GTX 460 SE

30

GTX 550 Ti

42 43

GTX 460 768 Mo

26

22

20

1680x1050

39

1

10

10

1680 AA4x + GPU PhysX High

55 55

0

0

Crysis Warhead

GTX 560 Ti

GTX 460 Go

120

20

37

31

30

26 24

HD 5750 60

1680 AA4x

29

HD 5770

47

31

24

20

HD 6850

55

36

19

HD 5750

71

49

34

28

25

16

36

29

21

GTS 450

39

32

28

GTX 460 SE

48

30

24

1

GTX 460 768 Mo

67

42

19

HD 5770

GTX 460 Go

71

44

30 31

HD 6850

75

22

50

41

35

GTX 550 Ti

47

38

38

GTX 560 Ti

58

36 34

GTX 460 768 Mo

99

63

44

GTX 550 Ti

Metro 2033 - DirectX 11

30

1920x1200

57 52

47

39

40

50

1680 AA4x

60

70


Starcraft II

S.T.A.L.K.E.R. Call of Pripyat - DirectX 11

GTX 560 Ti GTX 550 Ti GTX 460 Go

95 94

78 85

71

51

1

GTX 460 768 Mo GTX 460 SE

GTS 450 HD 6850 HD 5770

HD 5750

54

37 0

10

20

30

40

1680x1050

50

80

90

100

1680 AA4x

33

22 0

10

20

30

1680x1050

61

53

39

27

HD 5750 70

38

35

HD 5770

59

60

1920x1200

HD 6850

68

61

41

92

84

60

51

43

32

23

56

47

33

GTS 450

58

49

36

32

78

45

1

GTX 460 SE

68

56

37

37

28

GTX 460 768 Mo

93

84

60

GTX 460 Go

92

80

53

93

65

48

GTX 550 Ti

90

64

GTX 560 Ti

45

37

40

1920x1200

50

60

70

80

90

1680 AA4x

Globalement nous pouvons constater plusieurs égalités entre GeForce et Radeon sur le plan des performances : GeForce GTS 450 et Radeon HD 5750, GeForce GTX 550 Ti et Radeon HD 5770, GeForce GTX 460 1 Go et Radeon HD 6850.

Conclusion Annoncée à 140 € pour les modèles non-overclockés, il est difficile de trouver un intérêt à cette GeForce GTX 550 Ti qui nous donne l’impression d’être une tentative de la part de Nvidia de remplacer la GeForce GTX 460 avec un produit plus rentable en profitant d’un nom à la consonance haut de gamme pour faire oublier les performances inférieures. Une approche commerciale vouée à l’échec par rapport à un public informé puisque nous vous conseillerons dès lors de vous tourner vers des modèles premiers prix, à peine plus chers, de GeForce GTX 460 1 Go ou de Radeon HD 6850, qui restent des références pour les joueurs.

Indice de performance ‐ 1920x1080 HD5750

31

GTS450

30

53 54

36

HD5770

64

34

GTX550 Ti

65 41

GTX460 768 Mo

79

45

GTX460 1Go

84

50

HD6850

90 57

HD6870

100

HD6950

63

GTX560 Ti

62 0

20

Pour enfoncer le clou, la concurrence d’AMD est féroce avec des Radeon HD 5700 très efficaces, en passe d’être renommées en Radeon HD 6700. La Radeon HD 5770 affiche ainsi des performances similaires à celles de la GeForce GTX 550 Ti pour un prix inférieur de plus de 20% et ce avec un rendement énergétique nettement plus intéressant. Pour rendre sa nouvelle solution intéressante, Nvidia n’aura d’autre choix que de revoir ses ambitions tarifaires à la baisse…

40

60

Ultra High ‐ AA4X

113 115 80

100

High ‐ NoAA

Indice de performance ‐ 1920x1080 HD5750

31

GTS450

30

HD5770 GTX550 Ti GTX460 768 Mo

120

140

Les modèles personnalisés et overclockés, tels que la GeForce GTX 550 Ti DirectCU TOP d’Asus, souffrent encore plus de ce positionnement tarifaire en complet décalage avec le rapport performances/prix des solutions existantes. Aussi efficace que soit le modèle d’Asus, nous avons observé un gain de performances de 7% et des nuisances sonores bien maîtrisées, elle égale voire surpasse le prix des GeForce GTX 460 et autres Radeon HD 6850… mais pas leurs performances…

53 54

36 34

Hardware Magazine 23 64 65

41

79


dossier : configurations PC

Spécial Configs PC Du choix des composants au montage Thomas Olivaux et Benjamin Bouix

V

Affres du choix, affres du montage, la composition d’un nouveau PC rime souvent avec fébrilité, hésitation, expectative. Sujet numéro 1 de tous les discussions micro, les configurations idéales sont bien difficiles à trouver, faute d’un recul suffisant sur un marché aussi vaste que complexe et rempli de pièges. Nous avons réuni choix techniques et conseils pratiques afin que vous n’ayez plus de doutes, de questions, simplement la certitude d’acheter, et bien monter/utiliser, le PC qui vous ira comme un gant.

ous avez entre les mains un guide d’achat pas comme les autres. Certes, il propose des PC que nous avons entièrement assemblés, des machines pour tous les usages, avec des budgets variés, adaptés à toutes les bourses, des configurations performantes, silencieuses et pensées pour l’avenir, comme d’habitude pourrait-on dire. Mais alors, en quoi est-il différent ? Faisant la part belle aux photos et astuces de montage, il intègre tous les aspects pratiques pour vous guider du début à la fin de l’assemblage d’un PC. Choix des composants, comment les monter, la problématique du RAID pour un serveur, de la vidéo pour un PCHC. Impossible de vous tromper, vous serez accompagné de A à Z, tout en conservant de vrais choix de personnalisation. Au final, nous sommes fier de vous proposer des machines qui sortent de l’ordinaire, des PC pour les passionnés, conçus par des passionnés.

24 Hardware Magazine


PC

p.26

p.28

MiniPCHC réseau

PCHC maxistockage

p.30

p.38

Petit cube avec 8 To pour archiver films et séries en HD

Jouer sur grand écran

Un PC bureautique riquiqui

Discret et économique, il lit vos médias en grand

Une machine de salon qui en a sous le capot

Pourquoi une maxitour quand le PC sait se faire discret ?

p.40

p.35

p.44

p.46

Workstation 12 cores

Gaming abordable

Gaming Full HD

Pas besoin de s’appeler Crésus pour profiter des derniers jeux !

Tous les jeux en 1 920 x 1 080 full options sans se ruiner

Spécial montage/encodage vidéo Acquisition analogique/numérique, montage performant en 6 cores

Un véritable titan biXeon qui réduit le temps des rendus et compressions

p.48

p.50

Gaming à emporter

Gaming ultrahaute qualité

Pas plus gros qu’un barebone, la puissance d’un Core i5 et d’une Radeon 6870 !

Pour jouer avec tous les détails à fond, pourquoi pas sur un 30”

p.52

Chic, discrétion et puissance Les courbes séduisantes du Fortress FT-03 dissimulent une machine haute couture

Hardware Magazine 25


dossier : configurations PC

MiniPCHC réseau Le miniPCHC réseau est à la fois le moins cher et le plus petit de nos PC home cinéma ; vous le dissimulerez derrière un téléviseur par exemple. Sa puissance, modeste, convient parfaitement à la lecture de n’importe quel média, y compris les Blu-Ray, à l’exception des BD 3D. Boîtier

HDD

Antec ISK-100

Aucun

80 €

0€

En partant du nouveau boîtier Antec ISK-100 (en test dans PC Update n° 52), vous êtes certain d’obtenir le PC le plus petit possible avec 21 x 25 cm pour 7 cm d’épaisseur. Très aéré, il fait la part belle aux échanges thermiques, contrairement à la majorité des boîtiers mini-ITX qui ne laissent pas suffisamment l’air circuler.

Cet ordinateur a pour vocation de lire des fichiers médias stockés sur le réseau (autres PC, NAS). Vous pouvez toutefois investir dans un disque dur 2,5», proposé jusqu’à 1 To, sans renier le SSD car le boîtier Antec ISK-100 dispose de deux emplacements l’un à côté de l’autre.

Carte mère

Lecteur/graveur

ASRock E350M1

Aucun

110 €

0€

La nouvelle plateforme Brazos assure une faible consommation, un faible dégagement de chaleur et une faible dépense. Nous avons choisi l’ASRock E350M1 qui ne coûte que 110 €. Elle n’a pas d’USB 3.0, mais ASRock s’apprête à mettre sur le marché l’E350M1/USB3 pour un prix à peine supérieur. La concurrence est trop chère, 150 € pour la Gigabyte par exemple. La carte est équipée d’une sortie HDMI 1.4.

Pensée pour lire à travers le réseau, cette machine n’embarque même pas de lecteur optique. Les utilisateurs de DVD ou de Blu-Ray devront abandonner l’ISK-100 pour l’ISK300-150 (même prix), afin de bénéficier d’un emplacement (slim). De nos jours, un lecteur/graveur DVD slim ne coûte qu’une quarantaine d’euros, mais un modèle capable de lire des Blu-Ray réclame encore 100 € de plus. Un lecteur Blu-Ray 5,25» (80 € seulement) impose de changer pour un boîtier un peu plus gros, comme l’Antec Micro Fusion Remote 350 à 105 €. Les autres références compactes, comme le Chieftec HM-03 et le Lian Li C37 Muse sont si chers (220 et 140 €) que le surcoût du lecteur slim reste rentable.

Processeur

AMD E350 (Zacat) 0 € (intégré)

Carte graphique

Le chip Zacat, premier représentant AMD Fusion, regroupe sur un même die un CPU (dual core) et un GPU. Le plus gros, l’E350 à 1,6 GHz, est plus puissant que son concurrent, l’Atom D525 d’Intel.

Radeon HD6310

Refroidissement processeur

Radiateur d’origine de la carte mère 0 € (intégré)

La carte mère ASRock est équipée d’un radiateur unique qui refroidit à la fois l’APU AMD E350 et le chipset AMD M1. Il y a un petit ventilateur sur le radiateur, silencieux mais néanmoins audible (les autres cartes mères Brazos en sont également équipées), nous le débrancherons.

Mémoire vive

2 Go DDR3-1333 C9 30 €

Cette machine d’une puissance modeste n’a pas pour vocation de lancer les derniers jeux 3D ni même Photoshop. Du coup, 2 Go de RAM suffisent. Pour cette plateforme et cet usage, pas besoin de payer plus cher que de la DDR3-1333 C9 ; vu le peu d’impact du dual channel sur cette machine, mieux vaut privilégier une seule barrette de 2 Go et conserver un slot libre.

SSD

0 € (intégrée)

A côté du CPU, le GPU HD6310 à 500 MHz du Zacat est meilleur en 3D et vidéo que toute plateforme Atom D525 avec chipset Intel et au niveau des meilleures plateformes Atom D525 + ION II. Ce petit GPU est compatible DirectX 11 et OpenGL 4.1. Léger pour jouer, il est parfait pour la vidéo puisqu’il intègre le moteur UVD3 commun aux grosses Radeon ; seul le support de MVC a été retiré, pourtant nécessaire à la lecture des BD 3D.

Alimentation

90 W intégrée 0€

Le boîtier Antec ISK-100 est livré avec une petite alimentation de 90 W à transformateur externe, parfaitement adaptée à l’électronique que nous allons vous conseiller. Strictement aucun bruit, c’est idéal.

Divers

Rien 0€

Aucun achat supplémentaire qui ne soit obligatoire pour utiliser ce PC. Quelques gadgets peuvent améliorer l’expérience home cinéma, comme l’achat d’un tuner TNT en USB ou une télécommande (voir comparatif un peu plus loin).

Intel X25-V 40 Go 90 €

Véritable dopant de cette configuration, l’adoption d’un SSD donne l’effet d’une machine surpuissante, en réduisant les temps de chargement et en améliorant la réactivité globale. Puisque vos médias sont stockés sur le réseau, un petit Intel X25-V 40 Go que l’on trouve aisément sous les 100 € semble idéal.

Prix de la configuration : 26 Hardware Magazine

310 €


Best of boîtiers home cinéma mini-ITX ultracompacts Antec ISK 300-150 75 €

A la limite d’être gros (il mesure 265 x 200 x 110 mm), le Q09 est un boîtier avec alimentation déportée (transfo de 110 W) mini-ITX. Il accepte un SSD ou HDD en 2,5’’, ainsi qu’un lecteur optique slim. Assez grand pour que l’on puisse y loger un ventirad tel que le Big Shuriken, avec un capot supérieur ajouré, il convient pour des processeurs plus puissants que les Atom, comme le Core i3-2100T. Evitez plus puissant pour ne pas excéder la capacité de l’alimentation.

Origen AE M10 380 euros Plus ancien que l’ISK-100, l’ISK 300-150 est également mieux fini (coque en métal laqué noir). A peine plus grand, il propose un emplacement pour un lecteur optique slim. En revanche, il est nettement moins aéré que l’ISK-100, ce qui restreint son usage aux plateformes AMD Brazos et Intel Atom, tandis que l’ISK-100 peut être muni d’un Athlon II 240e ou d’un Core i3-2100T, nettement plus puissants.

HFX Micro M2

180 € + 100 € d’alimentation 150 W

Le superbe M10 d’Origen AE (mini-ITX) dispose d’un emplacement pour un lecteur slim slot-in (par exemple, le Teac BD-C24SS-A93 lecteur BD, graveur CD/DVD à 180 €). Equipé d’un petit afficheur LCD en façade, il est entièrement construit en aluminium brossé et bénéficie d’une excellente finition, en noir ou argent. Hélas, loin des 75 € de notre sélection, le M10 est affiché 380 euros !

Notre miniplayer réseau face aux nettops

Le Micro M2 vendu par HFX est bien plus sexy que l’ISK-100. C’est un exemple de qualité et d’esthétique dans un format aussi compact (24 x 23 x 9 cm), intégrant un emplacement pour un lecteur optique slim (slot-in uniquement). Il est avant tout conçu pour une ventilation totalement passive et de nombreux accessoires sont vendus en option, mais rien n’est compatible avec les cartes mères Brazos. La grille placée sur le dessus laisse rentrer assez d’air pour l’envisager malgré tout, mais ce n’est pas un scénario idéal.

Lian Li Q09 150 €

PC, à savoir un E-350 avec 2 Go de RAM, mais il se contente d’un modeste disque 5 400 tours de portable et ne présente pas plus de lecteur optique que notre solution. ASRock vend des nettops très sexy pour un usage PC home cinéma, les Ion 3D, mais les prix s’envolent à plus de 400 euros (500 euros avec un lecteur Blu-Ray, qui peut être intéressant pour les adeptes de ce format, d’autant qu’il est compatible BD 3D).

Montage Contrairement aux habitudes du montage, l’assemblage du miniplayer réseau débute par le SSD. Il L’ISK100 est si petit qu’il est impossible est, en effet, ranger les fils de façon très esthétique. placé sous la carte mère dans le boîtier Antec ; n’oubliez pas de brancher la nappe également au préalable. Sachant que l’ISK-100 est muni d’un ventilateur de 100 mm en plein devant l’électronique, vous pouvez débrancher et démonter le tout petit ventilateur de la carte mère, qui s’installe sans difficultés particulières. Si vous n’habitez pas sous les tropiques, placez le sélecteur du ventilateur Antec en position Low, pour réduire sa vitesse et ainsi le bruit. Vu les dimensions et les fils non gainés de l’alimentation, dur de faire un beau montage dans ce PC. L’utilisation de serre-câbles permet néanmoins de les maintenir regroupés de part et d’autre de la carte mère. Le SSD étant d’une capacité limitée, contentez-vous de Windows Home Premium 32 bits et référez-vous à notre guide dans PC Update n° 50 pour économiser un maximum d’espace sur les petits SSD.

L’ASRock Ion 3D, un des meilleurs nettops, est plus cher et moins rapide que notre microPC.

Vu son gabarit et sa puissance, il est facile de comparer notre miniplayer réseau aux nettops des grandes marques comme Asus, ASRock ou Zotac. Vendus à partir de 300 euros, ces microPC forment une alternative intéressante pour quiconque ne souhaite pas s’embêter avec le montage, mais ils sont également moins performants. Aucun d’entre eux n’est muni d’un SSD, une différence marquante au quotidien. De plus, les nettops à 300 euros ne sont pas les plus puissants, il faut grimper au-delà de 400 pour cumuler processeur dual core et IGP rapide, comme notre configuration. A titre d’exemple, le nouveau Zotac Zbox AD02 reprend beaucoup des caractéristiques de notre

Le SSD (ou disque dur 2,5”) s’installe sous la carte mère. Le support est amovible pour le faire après coup. Pour éviter les nuisances sonores inutiles, retirez le petit ventilateur de la carte mère, elle est déjà refroidie par le ventilateur latéral du boîtier.

Hardware Magazine 27


dossier : configurations PC

PCHC maxistockage Le PCHC maxistockage se passe volontiers de réseau. Les médias, musiques et vidéos sont stockés sur celui-ci, sans oublier les enregistrements TV. Réunies dans un petit cube très élégant, une capacité conséquente et la sécurité du RAID 1 sont synonymes de confort et de sérénité. Boîtier

SSD

Fractal Design Array R2 300 W

Intel X25-V 40 Go 90 €

180 €

L’Array R2 de Fractal Design est un des rares microboîtiers pensés pour le stockage, proposant de nombreux emplacements pour disques durs, bien qu’il ne mesure que 25 x 20 x 35 cm. Ce cube accueille simultanément jusqu’à un appareil 2,5» et six en 3,5» ; autrement dit, un SSD pour le système et six disques durs pour les données. Si vous décidez d’installer en plus un lecteur optique, ou que vous préférez son look, le Lian Li Q08 (23 x 34 x 27 cm) à 110 € est une alternative très séduisante, bien qu’il concède l’emplacement 2,5» pour SSD.

Fractal Design Array R2

HDD

Lian Li Q08

Carte mère

Zotac H67-ITX Wi-Fi 120 €

Parmi les premières à débarquer sur le marché mini-ITX H67, la carte mère Zotac H67-ITX Wi-Fi se distingue de ses concurrentes (actuelles ou à venir) par la présence de six prises SATA au lieu de quatre dans la majorité des cas, ainsi que par la présence d’une carte réseau Wi-Fi 802.11n en complément de l’habituel contrôleur Gigabit Ethernet. Les sorties vidéo sont nombreuses, dont l’HDMI 1.4. Pour vous assurer de la révision B3 du chipset, Zotac a changé le code produit de H67ITX-A-E pour H67ITX-C-E.

Processeur

Intel Core i3-2100 115 €

Extrêmement puissant comparé à l’AMD E350, le Core i3-2100 est le plus abordable des processeurs Intel de la nouvelle génération. C’est un entrée de gamme, idéal pour un PC home cinéma tant en raison de ses performances de bon niveau que de sa faible production de chaleur.

Refroidissement processeur

Scythe Big Shuriken 30 €

Pour refroidir l’i3-2100, qui ne chauffe pas beaucoup, un Scythe Big Shuriken est idéal. Plus silencieux que le ventirad d’origine Intel, il sait également se montrer bien plus efficace, si vous veniez à solliciter la machine à 100 % des heures durant. Sa hauteur limitée de 58 mm le rend compatible avec le boîtier Fractal Design Array R2.

Mémoire vive

4 Go DDR3-1333 50 €

La quantité de RAM double à 4 Go par rapport à notre premier PC. Ça n’est pas indispensable, mais c’est un confort sensible pour à peine 20 € de plus, sans oublier la prolongation de la pérennité du PC vis-à-vis des logiciels futurs.

Prix de la configuration : 28 Hardware Magazine

Ce PC a beau être gavé de disques durs, pourquoi se priver des performances d’un SSD à l’usage ? La machine bootera plus vite à froid et les menus de votre media center seront plus rapides, un must si votre budget le permet.

4 x Samsung Spinpoint F4 EcoGreen 2 To 4 x 75 €

Les tarifs baissent sans cesse, les disques durs 5 400 et 5 900 tours de 2 To sont à partir de 75 euros aujourd’hui. Dans l’absolu, remplir les six emplacements pour un total brut de 12 To ne revient jamais qu’à 450 € ! Pour maintenir un tarif raisonnable et avoir un PC qui suffira à la majorité des usages, nous partons sur quatre Spinpoint F4 EcoGreen, les disques les plus silencieux et les moins chers en 2 To.

Lecteur/graveur

Aucun 0€

Avec 8 To de stockage, pourquoi s’embêter à insérer un DVD ou un Blu-Ray dans un quelconque lecteur ? Le boîtier Fractal Design Array R2 ne propose d’ailleurs aucun emplacement dédié à cet usage. Ce PC sera rempli en réseau depuis votre PC principal, bien plus confortable, pour ripper vos sources, télécharger, etc. Néanmoins, vous pouvez acheter un boîtier équipé d’un emplacement 5,25’’ comme le Lian Li Q08, ou un lecteur externe USB comme le Plextor B120U de la photo ci-contre, qui lit les BD et écrit les CD/DVD pour 75 € environ.

Carte graphique

Intel HD Graphics 2000 0 € (intégrée)

Le contrôleur graphique embarqué des derniers processeurs Intel est surprenant. Sans faire de l’ombre aux vraies GeForce et autres Radeon, il fait tourner quelques titres basiques comme les Guitar Hero ou Street Fighter IV en 1 920 x 1 080, des jeux idéaux depuis son canapé.

Alimentation

300 W intégrée 0€

Fractal Design vend l’Array R2 nu ou bien équipé avec une alimentation de 300 W. Nous vous recommandons de l’acheter avec puisque cette dernière est silencieuse et équipée des prises pour brancher tous les disques durs qu’il peut recevoir. Son format, SFX, n’est pas très répandu et seul SilverStone propose des modèles alternatifs qui valent le détour, comme la ST45SF.

885 €


Configuration des disques et solutions RAID pour brancher la carte mère plus facilement, puis la cage des disques durs et branchez nappes SATA et alimentation. Une fois le PC démarré, rendez-vous dans le BIOS pour activer la réduction de vitesse pour tous les ventilateurs, en vous rendant dans l’onglet Advanced, puis en sélectionnant H/W Monitor, fenêtre dans laquelle vous pourrez ajuster les paramètres de déclenchement des ventilateurs.

Les vrais contrôleurs RAID matériels (avec contrôleur et mémoire dédiée) coûtent cher. Compter bien 500 euros pour huit ports, comme cette carte LSI MegaRAID SAS 9260-8i.

La véritable particularité de ce PC home cinéma réside dans la multiplication des disques durs pour assurer un stockage important. Il faut toutefois décider, au préalable, la configuration des disques durs. Utilisés séparément, aucun problème. Mais quitte à optimiser ce PC pour le stockage, pourquoi se passer de RAID ? Il n’y a clairement pas besoin de maximiser les performances en RAID 0 pour un PC home cinéma, mais la sécurité du RAID 1 ou du RAID 5 n’est pas négligeable. Problème, les cartes mères mini-ITX avec six ports ne sont pas courantes ! Certaines existaient en H55, l’ancienne plateforme Intel socket 1156, mais le H55 ne fait pas de RAID contrairement au P55… ou au H57. Mais les cartes mères H57 sont rarissimes et aucune n’a plus de quatre prises SATA. Aujourd’hui, en P67, le RAID est de mise et de plus en plus de cartes disposent de six prises… sauf que les deux prises SATA 6 Gb/s ne fonctionnent pas en RAID, ce mode de fonctionnement étant limité aux quatre prises SATA-2 ! Pire encore, le H67 qui équipe 100 % des cartes 1155 au format mini-ITX ne gère pas de RAID du tout. Par simplicité et économie, nous avons donc choisi d’installer un petit SSD pour le système, sur l’une des deux prises SATA 6 Gb/s, complété par quatre disques de 2 To en JBOD logiciel (conversion en disques dynamiques sous Windows et création d’un RAID JBOD pour n’avoir qu’un seul volume de 8 To). Compte tenu de l’utilisation intensive prévue des prises SATA-2, faites bien attention à acheter une carte mère « B3 », c’est-à-dire sans le bug du chipset qui affecte les performances des prises SATA-2 sur le long terme. Les personnes qui ont réellement besoin d’installer six disques durs pour augmenter la capacité et/ ou adopter une solution RAID plus performante/ sécurisante ajouteront une carte RAID sur le port PCI-Express. Les contraintes sont la limite de profondeur de ladite carte à 14 cm, pour ne pas buter sur la cage des disques durs et le remplacement du Big Shuriken par un Prolimatech Samuel 17, un peu plus cher mais à la base excentrée, pour ne pas masquer le port d’extension. Le tarif pour pareille solution explose puisque la moindre carte RAID hardware (c’est-à-dire avec un contrôleur et

de la mémoire dédiée et non une puce additionnelle comme on en trouve sur les cartes mères) à quatre prises coûte au minimum 350 euros, 500 pour huit ports. Le RAID 5 réalisé sur pareil contrôleur est nettement plus performant que via le chipset Intel, vous pouvez envisager des débits réseau qui saturent la bande passante Gigabit à 120 Mo/s contre 40 à 50 Mo/s en RAID semihardware. Toutefois, est-ce bien nécessaire pour un PC home cinéma ?

Pas de place perdue, le SSD se vis sous la cage des disques durs… avant d’installer les disques !

Montage Le montage débute par l’ouverture du capot supérieur et le retrait de l’imposante baie à disques durs, ainsi que l’alimentation. La carte mère se visse tout au fond, sans astuces particulières. Pensez à installer le Big Shuriken avant, car bien qu’étant équipé de fixations rapides Intel, vous ne pourrez plus passer les doigts. Il est souhaitable de brancher le 4 pins CPU au préalable également. Montez également le SSD, tout au fond et sous la cage des disques, sans oublier de brancher le ventilateur de façade. Montez à présent les disques durs dans la baie, en vous assurant que tous les absorbeurs de vibrations en caoutchouc soient présents. Remontez l’alimentation en premier,

Le Big Shuriken passe tout juste sous l’alimentation.

Hardware Magazine 29


dossier : configurations PC

Jouer sur grand écran Le PC pour jouer sur grand écran adopte un format plus traditionnel, comparable à un élément de chaîne hi-fi. Il regorge de puissance afin qu’entre deux séances cinéma, vous puissiez également profiter des derniers jeux d’action en totale immersion, grâce à la taille de l’image et au son multicanal. Boîtier

SSD

Origen AE S16VW

120 Go contrôleur SandForce

360 €

Nous partons du superbe boîtier Origen AE S16V. Son tarif est justifié par la qualité des matériaux et la finition. En outre, il est livré avec un afficheur LCD qui permet d’afficher le titre des médias en cours de lecture, le flux RSS de votre choix, la météo et toutes sortes de gadgets. Il y a également une télécommande compatible Media Center.

Carte mère

180 €

PC puissant rime depuis quelques mois avec SSD. Mais cette fois-ci, pas question de se contenter d’un petit 40 Go ! En attendant que les prix des toutes nouvelles générations, comme l’Intel 510, se calment, rien de tel qu’un bon vieux SandForce (Corsair Force Series, OCZ Agility 2, OCZ Vertex 2…) en 120 Go. Vous y installerez l’OS et au minimum une douzaine de jeux.

ASRock P67 Pro3

HDD

La petite MSI P67A-C45 est idéale, ou l’ASRock P67 Pro3 que nous avons utilisée, deux modèles très abordables vers 110 euros. Pas besoin de dépenser plus dans un PC qui ne sera jamais en SLI ; tout l’équipement essentiel est présent. Sachant que cette machine sera équipée d’une véritable carte graphique sur le port PCI-Express, il n’est pas obligatoire de se rabattre sur une carte H67.

0€

115 €

Processeur

Intel Core i5-2500K 195 €

Ce PC se veut puissant et capable de jouer sur grand écran. Pour maintenir un niveau de bruit raisonnable, nous recommandons l’i5-2500K qui est déjà très puissant (au niveau d’un Core i7-870 de l’ancienne génération !). Puisque la carte mère est équipée d’un chipset P67, l’achat d’un processeur débloqué (série K) autorise d’importants gains de fréquence, bien que ça soit peu utile pour le home cinéma.

Refroidissement processeur

Scythe Big Shuriken 30 €

Refroidir l’i5-2500K à l’aide d’un Noctua NH-C12P SE14 était tentant, mais la longueur du lecteur BD pose problème. Le Big Shuriken de Scythe est utilisable, le lecteur optique venant en léger appui sur celui-ci. Pour le Noctua, un lecteur DVD court (max 16 cm) passe.

Mémoire vive

4 Go DDR3-1333 50 €

Une quantité de 4 Go est un must pour une machine qui doit exécuter des jeux 3D, en plus des nombreuses applications home cinéma. Prenez au moins de la DDR3-1333 C9, pourquoi pas de la DDR3-1600 C8 si votre revendeur n’affiche pas un écart supérieur à 10 euros. Les kits 8 Go se démocratisent, mais il n’y a aucun intérêt à s’en payer pour un PC de salon.

Pour dépenser moins Remplacez le boîtier S16V par un Antec Fusion Remote Max (-190 €) et contentezvous d’une alimentation Cougar CMX 550 W (-40 €). Le prestige baisse un peu, le rendement aussi, mais le PC reste tout aussi puissant et adapté à son usage.

Prix de la configuration : 30 Hardware Magazine

Aucun Il n’y a aucune raison d’équiper ce PC d’un disque dur à première vue, à moins que vous ne désiriez y loger trop de jeux pour le SSD ou même certains de vos fichiers médias. La carte mère, avec son BIOS UEFI, accepte n’importe quel disque, même de 3 To.

Lecteur/graveur

Samsung HL-B123L 70 €

Pour une fois que nous avons un boîtier avec de la place, il n’y a plus de raison de se priver d’un lecteur optique. En 5,25», le tarif des lecteurs Blu-Ray (capables de lire et d’écrire les CD et DVD) est bien plus agréable qu’en slim, le Samsung HL-B123L ne coûte plus que 70 euros. Mais pour 15 € de plus, vous aurez un graveur BD comme le LG BH08LS20, si vous en avez besoin.

Carte graphique

GeForce 560Ti 220 €

Pour compléter le Core i5, la nouvelle GeForce 560Ti, à l’excellent rapport qualité/prix, est idéale pour un PCHC costaud, car elle est de dimension raisonnable et ne chauffe pas trop, comparée aux cartes les plus puissantes.

Alimentation

Seasonic X-Series 560 W 130 €

Une alimentation Seasonic X-Series 560 W sera à la hauteur pour alimenter un tel PC, dans un silence de cathédrale et avec un excellent rendement énergétique. Le modèle fanless 460 W serait suffisant, mais il coûte plus cher que la 560 W qui, malgré son ventilateur, est parfaitement inaudible.

DIVERS

Ventirad VGA Prolimatech MK-13 + ventilateur 140 mm Noiseblocker BlackSilentFanPro PK2 50 + 16 €

Pour assurer un silence de fonctionnement irréprochable, il vaut mieux remplacer le refroidissement d’origine de la carte graphique par un bon ventirad, le MK-13 de Prolimatech. Il accepte deux ventilateurs de 120 mm, mais un seul de 140 mm est suffisant pour assurer un bon refroidissement en silence, tout en permettant des économies.

1 426 €


Best of boîtiers home cinéma XXL Antec Fusion Remote Max

Le luxe absolu. Le plus volumineux des boîtiers home cinéma est digne d’un ampli haut de gamme. Son originalité réside dans le superbe écran 12,1» en plein centre, capable d’afficher en 1 920 x 1 080 (résolution native de 1 280 x 800), tactile et motorisé pour accéder au lecteur optique et prises en façade. Comme tous les boîtiers de la marque, il est disponible couleur argent ou noir. Mais pourquoi est-il aussi cher ? Snif !

Le boîtier Antec Fusion Remote Max que nous recommandons habituellement reste une référence, n’hésitez pas à vous rabattre sur ce dernier si votre budget est plus serré, il ne coûte « que » 190 euros. Il est équipé du même afficheur LCD et de la même télécommande que l’Origen AE, matériels fournis par la société SoundGraph.

Montage

190 €

Origen S16T 500 €

Le montage du troisième PC home cinéma ne requiert aucune compétence particulière, si ce n’est d’être méticuleux au moment de retirer et d’installer le nouveau ventirad sur la carte graphique. L’afficheur LCD du boîtier Origen se branche sur une des prises internes USB de la carte mère. L’alimentation Seasonic, 100 % modulaire, facilite grandement l’aménagement, mais il sera néanmoins nécessaire de faire courir deux fils difficiles à dissimuler, un pour alimenter la carte graphique, un pour alimenter l’écran LCD. Lorsque vous aurez installé Windows, pensez à vous rendre sur le site www.soundgraph.com et à télécharger les derniers pilotes iMon qui permettent d’exploiter à la fois l’afficheur LCD et la télécommande. Infrarouge oblige, vous constaterez à l’usage que celle-ci est très directionnelle, c’est dommage mais c’est normal.

N’achetez pas une carte graphique de plus de 24 cm !

Pour installer un SSD dans ce « vieux » boîtier (2007), il faut utiliser un adaptateur 2,5 vers 3,5 qui utilise des vis type disque dur (gros pas de vis). En effet, il faut pouvoir visser les tétons Origen AE.

Les fans d’Origen ne manqueront pas de noter la présence du S16T, dont le look est identique à celui du S16V. Plus cher de 150 euros environ, il intègre un véritable écran LCD 7» tactile, au lieu d’un simple afficheur texte deux lignes. Sa résolution native est de 800 x 480, mais contrairement à la majorité des autres petits écrans limités, il peut afficher en 1 920 x 1 080, ce qui permet un clonage entre l’écran principal (TV ou projecteur) et ce dernier. Toutefois, entre la qualité réduite liée à la résolution native et la petite surface, c’est très difficile à utiliser, surtout s’il faut cliquer sur de petits endroits. Pour piloter un media center avec de grosses icônes, c’est toutefois pratique, il est ainsi possible de lancer un morceau de musique sans descendre l’écran et allumer le vidéoprojecteur.

Origen AE S21T 1 000 €

Le lecteur Blu-ray est un appui (léger) sur le coin du ventilateur Scythe.

Hardware Magazine 31


dossier : configurations PC

Commun à tous les PCHC Best of ventirads de faible épaisseur tous les ventirads d’origine et leurs dérivés. Sa surface imposante, prévue pour le ventilateur de 120 mm, condamne le port PCI-Express lorsqu’il est utilisé sur une carte mère mini-ITX.

Thermalright AXP-140

45 € sans ventilateur

Avec 70 mm de haut sans ventilateur (soit 82,5 ou 95 selon que vous adoptiez un slim ou un standard), l’AXP-140 de Thermalright est un monstre. Aussi performant que le NH-C12P SE14 avec 2,5 cm de hauteur en moins, il n’est toutefois pas facile à trouver en France et, dans certains cas, sa grande surface condamne tantôt un port mémoire, tantôt un port PCI-Express.

Thermaltake Slim X3 23 €

Noctua NH-C12P SE14

Scythe Big Shuriken

Version à plat du célèbre NH-U12P, le NH-C12P est sensiblement moins haut (114 mm au lieu de 158 mm). S’il est trop imposant pour les microboîtiers, il rentre dans la majorité des boîtiers home cinéma microATX et ATX, contrairement aux grandes tours. A 60 €, c’est un bon rapport qualité/ prix, la qualité Noctua est au rendez-vous, les performances également.

Bientôt remplacé par une version améliorée, le Big Shuriken est une référence depuis de longs mois. Il ne mesure que 58 mm de haut mais refroidit nettement mieux votre processeur que

60 €

Prolimatech Samuel 17 40 € sans ventilateur

Le Samuel 17 est le plus efficace des radiateurs vraiment low profile. Il mesure 45 mm de haut, c’est-à-dire 58 mm avec un ventilateur slim et 70 mm avec un ventilateur standard. Sa base est légèrement excentrée, si bien qu’il condamne rarement le port PCI-Express des car tes mères mini-ITX, tout dépend de la proximité du socket avec ce fameux slot.

32 Hardware Magazine

30 €

Le Slim X3 n’est pas vraiment une bête, comparé aux autres ventirads de ce best of, mais avec seulement 36 mm de haut, il est de loin le plus bas. Il est accompagné d’un ventilateur demihauteur d’un diamètre de 80 mm. Malgré ses dimensions très compactes, il est un peu plus performant que le ventirad d’origine Intel des Core i3 et, surtout, plus silencieux en charge. Compatible uniquement 775/1155/1156.


Cadeau exceptionnel

Les références des ventilateurs 120mm

Le NF-S12B a été optimisé pour le silence et de faibles vitesses de rotation. Le NF-P12 est quant à lui le compagnon idéal des ventirads pour processeurs et le meilleur compromis puissance/bruit pour un boitier Valable jusqu’au 30/06/2011

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Workstation 12 cores Marre d’attendre des nuits entières pour vos rendus 3D ? Rien de tel qu’un biprocesseur gavé de cores et de mégahertz pour booster votre productivité. Les Opteron étant trop chers et les processeurs grand public (Core, Phenom II…) impossibles à utiliser par deux, de biXeon nous parlerons ! Boîtier

SSD

Corsair Obsidian 700D

Intel 510 250 Go

Majestueux et superbement fini, l’Obsidian 700D est également l’un des rares boîtiers compatibles avec le format E-ATX des cartes mères Xeon. De grande capacité et profitant d’une bonne gestion des câbles, à vous le montage parfait et aéré !

Pour accueillir Windows, vos logiciels et plugins et pourquoi pas même textures et samples audio des fichiers en cours de travail, rien de tel qu’un SSD ultrarapide. Fraîchement sorti, l’Intel 510 est la nouvelle référence absolue, plus rapide encore que les Crucial C300 et autres SSD à base de puces SandForce.

Carte mère

HDD

Tyan S7025

2 x Hitachi 7K3000 2 To

Les cartes mères biXeon coûtent cher, il n’y a pas d’exceptions. Parmi les plus abordables, la Tyan S7025 (référence complète S7025AGM2NR) sort du lot, car elle est équipée de deux chipsets Intel 5520 qui procurent quatre vrais ports PCI-Express 16x. Vérifiez bien auprès de votre revendeur qu’elle soit munie d’un BIOS assez récent pour booter avec des CPU hexacores.

Si le disque dur n’a pas autant d’importance pour l’imagerie de synthèse que pour le montage vidéo, il reste très important, surtout pour les très grosses scènes qui saturent la RAM et réclament quelques gigaoctets de mémoire virtuelle. Et pour stocker toutes vos scènes, rendus et des milliers de textures, quelques téraoctets ne sont pas de trop.

Processeur

Lecteur/graveur

2 x Intel Xeon X5650

Samsung HL-B123L

L’intérêt d’une machine biXeon réside dans la multiplication des cores. Avec deux X5650, cadencés à 2,66 GHz hors Turbo Mode, vous bénéficierez d’un total de 12 cores (24 threads avec HyperThreading), de quoi réduire drastiquement vos temps de rendu et d’encodage.

Les médias optiques tombent peu à peu en désuétude, mais nous n’avons pas encore fait plus économe que le DVD pour sauvegarder quelques gigaoctets de boulot. Vous pourrez économiser 40 € en vous passant de la lecture des Blu-Ray de ce graveur Samsung. Et si vos projets sont plus volumineux, il est toujours possible de remplacer notre lecteur BD par un graveur comme le LG BH08LS20 (85 €) que nous citons dans la machine spéciale montage vidéo.

230 €

400 €

2 x 950 €

Refroidissement processeur

550 €

2 x 105 €

70 €

2 x Noctua NH-U12DX 1366

Carte graphique

Pour éviter les frais d’une solution watercooling onéreuse, rien de tel que deux bonnes tours comme les NH-U12DX 1366 de Noctua. Dérivés des célèbres NH-U12 que nous recommandons depuis des années, ils sont compatibles avec les back plates spécifiques des cartes mères Xeon (CPU séries 5500 et 5600).

340 €

2 x 65 €

Mémoire vive

12 Go DDR3-1333 C9

GeForce GTX570 Dur de conseiller une carte graphique pour une station de travail d’image de synthèse. Dans l’idéal, le choix se fait en fonction des applications utilisées (sans oublier du budget, car les cartes professionnelles sont très chères), vous pourrez en lire plus dans l’encadré qui suit. La GTX570 offre actuellement un bon rapport qualité/prix, c’est une carte puissante et bonne à tout faire, qui a de grandes chances d’être supportée officiellement par quelques logiciels leaders du marché dans les prochains mois.

150 €

Les scènes 3D en très haute résolution sont très gourmandes en RAM. Pour peu que vous chargiez en mémoire toutes les textures pour des prévisualisations rapides, les valeurs explosent et il n’est pas difficile de dépasser les 10 Go ! Alors, à 150 euros le kit de DDR3 chez G.Skill (six barrettes de 2 Go), n’hésitez pas ! Et si vos besoins sont plus importants, il n’est pas bien dur d’opter pour un kit 24 Go à la place. Pas besoin de mémoire rapide, le chipset n’exploite pas mieux que la DDR3-1333.

Prix de la configuration :

Alimentation

SilverStone Strider Gold 850 W 165 €

Avec un prix en baisse, la Strider Gold 850 W est parfaitement adaptée à notre PC. Contrairement à la Corsair AX de mêmes tarif et puissance, qui demande à choisir entre deux connecteurs CPU (nécessaires pour le biXeon) et deux GPU, la SilverStone a une connectique complète (deux CPU et deux GPU simultanément).

4 145 € Hardware Magazine 35


dossier : configurations PC

Le boîtier Corsair dispose de nombreux passages de câbles, idéal pour un montage propre.

Maintenu par deux vis seulement, le SSD et son adaptateur 2,5 vers 3,5 tient sans problème dans un des racks du boîtier.

Montage Malgré le format inhabituel des composants, rien de bien compliqué pour ce montage. Débutez par la carte mère. Si le perçage pour les ventirads est le même qu’avec tout PC 1366, les back plates Xeon sont différentes et les trous sont bouchés par des petites pattes avec filetage. Il est alors très facile de visser un ventirad après coup, sans tout redémonter. Autrement dit, les ventirads Xeon (même lourds) ne sont pas vendus avec des back plates spécifiques puisqu’Intel prévoit un renfort natif sur les plateformes Xeon. Il y a suffisament de place pour autoriser, au choix, un flux d’air de bas en haut (les deux radiateurs ne se touchent pas), ou un flux d’air d’avant en arrière. Nous avons opté pour la seconde solution puisque les ventilateurs de boîtier orientent déjà le flux de la sorte. Lorsque vous installerez l’alimentation, vous constaterez que les deux cordons CPU 8 pins n’ont pas la même longueur ; le plus long

36 Hardware Magazine

(75 cm !) peut passer par l’arrière et remonter jusqu’au connecteur du CPU de gauche pour un montage propre. Le connecteur ATX principal (24 pins est trop court, il faut installer une rallonge (au moins 30 cm). Sachant que les Xeon X5650 ne chauffent pas énormément, vous pouvez réduire la vitesse des deux ventilateurs Noctua au minimum, grâce à l’adaptateur ULNA (bleu). Nous n’avons pas conseillé le remplacement des ventilateurs internes du boîtier, car nous sommes convaincu qu’ils sont adaptés à un usage station de travail durant lequel les composants seront régulièrement en charge et pour lesquels, il faudra bien évacuer la chaleur. Ils tournent à 1 000 tours par minute et sont plus discrets que la moyenne des boîtiers (bien plus qu’un Lian Li d’origine, par exemple), mais pour les adeptes du total silence, ils restent tout de même audibles. C’est un bruit raisonnable et pas désagréable, vous pouvez les ralentir vers 800 tours à l’aide d’un rhéobus si ça vous gêne.

Le boîtier est livré avec un adaptateur/doubleur 4 et 8 pins. C’est bien pratique, car non seulement la Tyan a les deux prises côté CPU 2, mais c’est également une rallonge indispensable au câble 8 pins de 50 cm.


CPU vs GPU Radeon/GeForce vs FireGL/Quadro Des dilemmes difficiles à résoudre La machine que nous avons assemblée est versatile, elle est performante dans tous les scénarios. Les nombreux logiciels de création n’étant pas encore tous passés à l’accélération GPU, investir dans le CPU est une valeur sûre. La solution 12 cores proposée est onéreuse, mais les gains de temps considérables. Jugez plutôt : une scène 3ds Max assez peu complexe (un peu plus d’un million de polygones) pour une animation d’une minute, à raison de 24 images par seconde et de nombreux effets d’éclairage complexes réclament environ 20 heures à notre PC Core i7-975 (quatre cores à 3,46 GHz en charge). Avec le passage au Core i7-980X (six cores à 3,46 GHz en charge), on tombe sous les 15 heures. Avec notre machine biXeon X5650, bien que les douze cores ne soient qu’à 2,8 GHz en charge totale, le temps de rendu de cette même scène est réduit à 8 h 30 ! En revanche, il n’est pas très intéressant d’investir aujourd’hui dans un biXeon quad core. Les prix sont trop élevés, si bien que vous obtenez une machine huit cores à 2,66 GHz (2,8 GHz Mode Turbo en charge complète) à peine plus rapide qu’une solution X58 + Core i7-970, pour un tarif trois à quatre fois supérieur ! En parlant de ça, si vous ne pouvez pas vous offrir un biXeon, le Core i7-970 à six cores est un modèle de choix depuis sa récente baisse de prix (il ne coûte plus que 550 euros et s’overclocke volontiers). Nous n’avons pas parlé des solutions biOpteron d’AMD, elles sont encore plus coûteuses. Une station de travail ne repose pas que sur sa puissance CPU. La carte graphique a son mot à dire depuis des années sur la performance de modélisation et, de plus en plus, sur les rendus grâce au GPGPU. AMD et nVidia vendent tous deux des cartes graphiques professionnelles pour ces usages, les séries FireGL et Quadro. Dérivées des modèles grand public (les GPU sont identiques), elles sont presque identiques malgré une tarification atroce. Par exemple, une Quadro 6000, qui n’est autre qu’une GeForce 480 avec 6 Go de RAM (quatre fois plus que les 1,5 Go de base) est vendue… 4 800 € ! Plus raisonnable, la Quadro 4000, dérivée de GTX 460 avec 2 Go de RAM, vaut 920 €. Peuton justifier de pareils tarifs ? Hélas oui ! Car au-delà du matériel, effectivement très proche de nos cartes pour gamers, les pilotes sont tout à fait optimisés pour les calculs des différents logiciels d’imagerie de synthèse, de montage vidéo ou autres applications de production. Pour rester sur l’exemple de 3ds Max, une référence universelle en matière de modélisation 3D, l’usage d’une carte graphique optimisée permet de manipuler des scènes bien plus complexes et ainsi profiter d’un affichage avec plus de précision (plus de polygones) et pourquoi pas des textures basse définition tout

en restant fluide durant la longue phase de conception. Et quand on parle d’optimisations, ce n’est pas rien ! Pour vous donner une idée, la bonne vieille GeForce GTX 285 (la plus récente officiellement supportée par 3ds Max 11) est plus performante dans ce logiciel, avec le bon pilote, qu’une GTX 580 ! Chez AMD, il n’y a aucune carte grand public supportée plus récente que la vieille HD2600 totalement dépassée. Dans le même esprit, la GTX 470 que nous avons recommandée pour la machine précédente, officiellement supportée par Adobe dans Premiere Pro, offre plus de fluidité que les modèles remplaçants. Malheureusement, il n’est pas possible de transformer une Radeon en FirePro ou une GeForce en Quadro, bien que ce fût le cas autrefois. Il existe bien des pilotes Quadro modifiés pour les utiliser avec des GeForce, mais c’est uniquement pour qu’ils s’installent et ainsi améliorent un peu la qualité de l’image dans les jeux (au détriment des performances) avec une GeForce, mais la GeForce n’est pas reconnue en Quadro pour autant. Au-delà de la modélisation, la carte graphique a de plus en plus son mot à dire sur le rendu. Par exemple, en utilisant le moteur de rendu i-ray intégré à 3ds Max depuis la version 2011, une carte nVidia Tesla C2050 (sorte de GTX 480 avec 3 Go de RAM, vendue 2 300 €) est encore deux fois plus rapide que notre biXeon pour un prix finalement inférieur ! Que vous utilisiez Catia, Maya, 3ds Max, Autocad, Matlab, Premiere Pro ou n’importe quelle application professionnelle, renseignez-vous au préalable sur les GPU supportés (c’est-à-dire pour lesquels des pilotes optimisés ont été développés) afin d’acheter ce qui vous sera le plus utile.

Une Tesla C2050, « carte graphique » strictement dédiée aux calculs massivement parallèles et non à l’affichage.

Hardware Magazine 37


dossier : configurations PC

Un PC de boulot riquiqui Si l’on se contente de surfer, envoyer des mails et rédiger des courriers sur son PC, pourquoi ne pas réduire l’encombrement et la consommation au maximum ? C’est l’objectif du PC de boulot riquiqui, une supermachine secondaire voire, si vous ne jouez pas du tout, une bécane principale. Boîtier

SSD

Lian Li PC-Q09

Aucun

150 €

0€

Un seul emplacement 2,5’’, aucun slot d’extension pour cartes filles, alimentation de 120 W passive externe et une hauteur très limitée. Le PC-Q09 est très compact et de ce fait, relativement contraignant ; néanmoins, il convient tout à fait à cette configuration et propose une très bonne qualité de fabrication. Si vous souhaitez économiser 40 €, la version avec alimentation Flex ATX 150 W (PC-Q09F, 110 €) est envisageable, à condition de s’accommoder du bruit du ventilateur du bloc.

Faute de budget, nous avons préféré ne pas opter pour un SSD. Néanmoins, selon l’usage que vous ferez de ce PC, vous pouvez sans doute vous contenter d’une petite unité de 40 ou 60 Go en SandForce. Hélas, dans un PC-Q09, ce sera votre seul périphérique de stockage, il faudra donc relier ce PC en Gigabit pour accéder à vos données ou vous contenter de cet espace de stockage restreint.

Carte mère

Zotac H67ITX-C-E 120 €

Wi-Fi, six ports SATA, deux ports DIMM au format standard, DisplayPort, il ne manque rien à cette mini-ITX H67 Zotac et même le prix est très clément. Nous revenons sur ce composant vital un peu plus loin.

Processeur

Intel Core i3 2100T 115 €

Le Core i3 2100T ne coûte pas plus cher que le Core i3 2100. S’il passe à 2,5 GHz au lieu de 3,1 GHz, il offre, en revanche, un TDP réduit de 35 W seulement, idéal pour notre petite machine.

Refroidissement processeur

Intégré 0€

Le ventirad ne doit pas dépasser 52 mm dans un PC-Q09. Notre référence, le Scythe Big Shuriken ne passe donc pas et il faudra se contenter du ventirad d’origine fourni par Intel.

Mémoire vive

4 Go DDR3-1333 50 €

Inutile de dépenser trop d’argent dans la mémoire vive, elle n’aura qu’une influence insignifiante sur les performances et vous ne vous amuserez de toute façon pas à overclocker une telle machine. 4 Go sont suffisants pour tous les usages, mais si vous êtes du genre à traiter plusieurs fichiers très haute définition en même temps, passer à 8 Go ne sera pas une mauvaise idée vu les prix en constante baisse récemment.

HDD 2,5’’

Momentus XT 500 Go 100 €

Puisque ce PC ne peut contenir qu’un seul périphérique 2,5’’, c’est le moment de choisir un Momentus XT. Ce disque dur combine 4 Go de mémoire Flash et 500 Go sur des plateaux tournant à 7 200 tpm. De cette façon, grâce à des algorithmes de prefetch et de prédiction, il se révèle bien plus véloce qu’un disque dur rapide, même 3,5’’. Ça ne vaut pas un SSD, mais dans ce cas, c’est une bonne alternative. Hélas, il coûte tout de même 100 €, soit le même prix qu’un petit SSD de 60 Go et même plus cher qu’un HDD 2,5’’ 1 To 5 400 tpm.

Lecteur/graveur

Graveur DVD Slim 40 €

Le lecteur optique n’est pas obligatoire, néanmoins, pour un PC nomade, cela pourra s’avérer utile. Celui-ci devra être au format slim dans le PC-Q09. Pas de raison de passer cet achat, le prix des graveurs DVD slim a bien baissé, notamment grâce aux ordinateurs portables qui les ont démocratisés. Vous en trouverez donc autour de 40 €, mais il faudra se contenter de vitesses moindres. En outre, leur interface, bien que particulière, ne pose aucun problème puisque les PC-Q09 sont livrés avec un adaptateur.

Carte graphique

Intel HD Graphics 2000 0 € (intégrée)

La partie graphique intégrée au processeur suffira à tous les usages 2D et même à quelques jeux peu gourmands. L’i3 2100 est équipé d’un HD2000, le HD3000 n’étant utilisé que sur les i5 2500K ou i7 2600K, beaucoup plus chers, consommant plus (trop même pour l’alimentation de ce PC) et chauffant davantage. Il est de toute façon impossible de placer une carte graphique, même low profile, le PC-Q09 n’étant pas compatible.

Alimentation

120 W intégrée 0€

Passive et externe, l’alimentation livrée avec le boîtier consiste en un simple transformateur comme ceux pour les ordinateurs portables. Ce sera suffisant pour alimenter notre configuration mais il ne faudra pas être beaucoup plus exigeant.

Prix de la configuration : 38 Hardware Magazine

575 €


Tellement mieux qu’un Nettop

Un petit passe câble pour les deux connecteurs USB 3.0 est installé au-dessus du panneau arrière de la carte mère.

Montage 26 x 20 x 10 cm pour un boîtier minuscule. Aussi peu de volume implique forcément de très lourdes contraintes. La carte mère est bien évidemment au format mini-ITX, mais le marché commence à être plutôt fourni, ce qui ne pose guère de problèmes. Le lecteur optique doit être au format slim, cela implique un léger surcoût par rapport à une unité 5,25’’ classique, mais ce n’est pas non plus insurmontable. En revanche, il faudra se contenter d’une seule unité de stockage, au format 2,5’’ qui plus est. SSD ou HDD, il faudra choisir, et cela se fera principalement en fonction de vos moyens. En outre, le refroidissement du CPU ne devra pas excéder 52 mm. Le Big Shuriken de Scythe est très bas, mais il atteint tout de même 58 mm, c’est trop. Il existe certaines alternatives comme le Slim X3 de Thermaltake ou des ventirads extraplats chez SilverStone, mais nous préférons conserver celui livré dans la boîte du CPU. Si toutefois vous souhaitez installer un Big Shuriken, le PC-Q09F est 14 mm plus haut, autorisant donc ces ventirads. Cette différence de hauteur est due à l’alimentation Flex-ATX de 150 W fournie. Bien que le volume supplémentaire soit appréciable, tout comme le surplus de puissance, le ventilateur du bloc d’alimentation est trop audible à notre goût. N’imaginez pas un montage trop propre, ces boîtiers mini-ITX sont tellement petits et exigus qu’il est impossible de cacher le moindre câble, tout est à l’avenant.

CPU low voltage Les Core de 2 génération sont disponibles, pour certains, en version T avec un TDP réduit. Ainsi, les Core i3 2100T et i5 2500T fonctionnent à des fréquences revues à la baisse, mais avec un TDP qui passe de 65 à 35 W et de 95 à 45 W. Un joli progrès. L’i3 2100 est tout à fait envisageable, l’alimentation de 120 W n’aura pas de mal à l’alimenter. Néanmoins, puisque nous devons nous contenter d’un ventirad d’origine Intel, nous avons préféré opter pour un i3 2100T afin de réduire au maximum les nuisances sonores en charge. Il est possible d’opter pour le 2500T si vous recherchez plus de puissance, mais le ventilateur devra en conséquence tourner un peu plus vite. En revanche, mieux vaudra se dispenser d’un Core i5 2300 ou 2500, bien trop gourmands et qui pourront poser problème avec l’alimentation.

Un seul emplacement 2.5’’ pour le stockage, une configuration plus que limitée. Si vous n’avez pas besoin de beaucoup de place, vous pourrez opter pour un SSD en lieu et place de notre Momentus XT 500 Go.

L’alimentation fournie est assez massive et lourde, elle peut heureusement facilement se dissimuler grâce à son câble assez long.

Best of cartes mini-ITX Zotac H67ITX-C-E

Gigabyte H55N-USB3

En 1155, il n’y a pas à hésiter, la Zotac est la meilleure des cartes mini-ITX. Wi-Fi, six ports SATA, USB 3.0 et header, DisplayPort pour afficher jusqu’à 2 560 x 1 600, slots DIMM au format standard. L’Intel DH67CF coûte le même prix en se passant de nombreuses fonctions (seulement quatre ports SATA, pas de Wi-Fi, pas de header USB 3.0), alors que l’Asus P8H67-I Deluxe est plus chère avec un équipement moins complet et de la mémoire SODIMM.

Plus vraiment intéressante depuis l’arrivée du H67, la plateforme H55 a l’avantage d’être moins chère. En effet, si la puissance n’est pas le critère premier, une H55N-USB3 et un Pentium G 6950 coûtent environ 190 €, alors qu’il faut compter 50 € de plus pour le couple le moins cher en 1155, certes un peu plus véloce. La carte Gigabyte est, à ce titre, la moins chère des cartes, mais elle est pourtant très bien équipée.

120 €

Asus M4A88T-I Deluxe

100 €

ASRock EM350M1 110 €

120 €

e

La seule carte AM3 mini-ITX disponible à ce jour est d’office une référence pour les fans d’AMD. On regrettera cependant l’absence du support des Phenom II X4, l’emploi d’un SB710 qui limite aux ports SATA-2 et l’utilisation de mémoire SODIMM, un peu plus chère et moins sexy. Pour le reste, tout y est : Wi-Fi, Bluetooth, USB 3.0.

Si c’est le prix qui compte le plus, il faudra se tourner vers les Atom ou Fusion. Ce sont ces derniers qui sont les plus attrayants, et l’EM350M1 d’ASRock est une solution très complète et surtout très abordable, seulement 110 € pour l’ensemble CPU et carte mère, auquel il suffira d’ajouter un peu de RAM.

Hardware Magazine 39


dossier : configurations PC

Spécial montage/encodage vidéo Que ce soit pour le travail, une passion ou un passe-temps de retraité, le montage vidéo consomme du temps et de l’espace disque. Partant du joli cube Lian Li V352, voici une machine idéale pour l’acquisition, le montage, le trucage et l’encodage vidéo. Boîtier

SSD

Lian Li V352

SandForce 90 Go

110 €

150 €

Parce qu’une station de travail ne doit pas être obligatoirement synonyme de grande tour, nous avons choisi le très mignon Lian Li V352. Ce cube microATX a beau être compact (28 x 27,5 x 40 cm), il peut accueillir une machine puissante et, notamment, des cartes graphiques de 28 cm de long (Radeon HD6970, GTX580…). Disponible en noir, argent ou rouge. Le nouveau cube V354 est un peu mieux ventilé, mais il coûte encore 160 euros.

Un SSD pour l’OS est déjà très appréciable, que dire du confort qu’il procure lorsqu’il permet d’exécuter d’imposants logiciels comme Photoshop ou Premiere Pro, un retour en arrière impossible pour quiconque y a déjà goûté. A moins que vous ne souhaitiez installer des jeux, un 90 Go semble parfaitement adapté ; pas question de traiter la vidéo sur le SSD, c’est bien trop volumineux et cela implique bien trop de cycles d’écriture (usure prématurée). En cas de budget restreint, passez-vous du SSD.

Carte mère

HDD

MSI 890GXM-G65

3 x Hitachi 7K3000 2 To

125 €

3 x 105 €

Le petit boîtier que nous avons choisi impose une carte mère microATX. L’adoption d’un processeur AMD requiert une carte socket AM3. Alliant un bon chipset et un bon niveau d’équipement à un prix raisonnable, la MSI 890GXM-G65 joue le rôle à merveille !

Pour le montage et le trucage vidéo, surtout en haute définition, il faut à la fois des disques durs très rapides et très volumineux (lire l’encadré ci-contre). Plutôt que d’investir dans de très coûteux et assez bruyants Velociraptor 600 Go (230 € pièce), ruez-vous sur les nouveaux Hitachi 7K3000. La version 2 To ne coûte pas plus cher que l’ancien 7K2000 de même capacité et offre des débits très élevés (minimum 74 Mo en écriture, avec une moyenne de 121,5 Mo/s, là où le Western affiche 89,4 et 123,1 Mo/s). Nous en installerons trois en RAID 0.

Processeur

AMD Phenom II 1100T 225 €

Le Phenom II X6 bénéficie d’un très bon rapport qualité/prix. Son architecture n’est peut-être pas aussi efficace que celle des derniers CPU Intel, mais la présence de six cores hautement cadencés le rend plus adapté aux PC qui font beaucoup d’encodage, de montage vidéo et même de rendu d’image de synthèse. Si votre budget est un peu serré, le 1090T qui ne perd que 100 MHz ne coûte que 185 €.

Refroidissement processeur

Scythe Big Shuriken 30 €

Comme dans la machine home cinéma la plus puissante, nous pensions utiliser le Noctua NH-C12 SE14. Toutefois, bien qu’il rentre, son ventilateur est tellement collé à la paroi supérieure qu’il ne peut plus aspirer d’air et le processeur surchauffe. Nous avons donc réemployé, une fois encore, le fameux Big Shuriken, décidément très pratique. L’AXP 140 ne passe pas, il est trop large et dépasse sur le côté.

Mémoire vive

8 Go DDR3-1600 C8 120 €

Si le montage vidéo ne requiert pas autant de mémoire vive que l’imagerie de synthèse, une bonne quantité permet d’être à l’aise en toutes circonstances, notamment si vous retouchez de nombreuses grosses photos. Au prix de la DDR3 aujourd’hui, aucune raison de se priver. Privilégiez un kit 8 Go (2 x 4 Go) 1600 C8 pour des performances optimisées (pas besoin de prendre plus, les processeurs AMD ne gèrent pas bien la RAM ultrahaute vitesse). En ce moment, c’est le kit Vengeance de Corsair qui est meilleur marché vers 120 euros.

40 Hardware Magazine

Lecteur/graveur

LG BH08LS20 85 €

Que ce soit pour montrer vos chefs-d’œuvre à toute la famille ou backuper des rushs et libérer l’espace disque, rien de tel qu’un graveur de Blu-Ray plus aussi cher qu’avant. LG a récemment démocratisé la chose avec son BH08LS20 que l’on trouve aisément vers 85 €. En bonus, il lit et écrit également CD et DVD. Les médias BD-R simple couche (25 Go) ont bien baissé ces derniers mois, vers 3 €, les médias double couche de 50 Go sont, en revanche, à plus de 15 euros l’unité.

Carte graphique

GeForce GTX470 230 €

La « vieille » GTX470 ne coûte plus très cher. Contrairement aux modèles plus récents, elle fait partie des rares cartes grand public supportées officiellement par Adobe Premiere Pro, la référence du montage vidéo. Elle permet également, comme les autres nVidia avec plus de 256 Mo de RAM, d’accélérer les nombreuses applications CUDA pour l’encodage. Accessoirement, elle reste une bonne carte pour jouer. Certaines promotions (sous les 200 €) la rendent même plus intéressante que la GTX560, sa remplaçante.

Alimentation

Cougar CMX 550 W 95 €

Un bloc certifié 80 Plus Bronze qui offre les caractéristiques de finition, de modularité et de silence des alimentations les plus haut de gamme, c’est idéal. 550 W sont tout à fait suffisants pour le 6 cores d’AMD et une belle carte graphique, comme la GeForce GTX470. Les budgets plus serrés pourront adopter la Seasonic S12II 82+, aussi performante, mais non modulaire.


divers

Carte contrôleur FireWire 12 €

Si votre caméscope utilise une connectique FireWire, un PC dédié au montage se devra de posséder une telle entrée. Hélas, la carte mère MSI 890GXM-G65 fait l’impasse sur cette norme. Achetez donc une bête carte PCI (les deux ports PCI-Express étant déjà utilisés) entre 10 et 15 € ; avec une bande passante de 133 Mo/s, le PCI est bel et bien suffisant pour satisfaire les 50 Mo/s au maximum du FireWire.

Prix de la configuration :

AVerMedia AVerTV Capture HD 90 €

Pour ne pas limiter l’acquisition du PC aux seuls FireWire et USB des caméscopes, la carte tuner TNT AVerMedia AVerTV est une carte d’acquisition analogique/numérique bon marché. Capable de numériser jusqu’en 720p/1080i en HDMI ou composante, elle est également compatible analogique avec une entrée composite et une entrée S-Vidéo. Pour de l’acquisition en 1080p, la seule solution abordable est l’Intensity Pro de Blackmagic Design, à 185 euros (limitée à 1080p24 !).

1 587 €

En kiosque jusque fin avril HardwarePC Magazine Update 41


dossier : configurations PC

cieux (3,low) suffira dans la majorité des cas, mais si vous effectuez des rendus exigeants pour le processeur et la carte graphique des heures durant, dans un environnement assez chaud (25 °C), il sera nécessaire de grimper d’une position (2, médium). Originalité de ce boîtier, le lecteur optique est installé à la transversale et vous pouvez choisir de quel côté il sera accessible. Il n’y a pas d’emplacement 2,5» pour le SSD. Alors que les maniaques achèteront un SSD en boîte pour obtenir un adaptateur 3,5», complété d’un adaptateur 3,5’’ vers 5,25», nous nous contenterons de le visser d’un seul côté dans le second emplacement 5,25». Un SSD est si léger qu’il n’y a pas vraiment de risques à le fixer de la sorte. Pour le câblage, c’est assez serré, difficile de tout ranger proprement ; le problème est amplifié par le fait qu’il faut laisser un peu de mou, afin de pouvoir retirer le fond de panier sans tout débrancher à la moindre opération de maintenance. Lorsque vous rentrez le fond de panier avec l’électronique, vous constaterez que la carte graphique arrive très près de la plaque de métal au-dessus. Il est particulièrement pénible de brancher les deux prises d’alimentation PCI-Express, mais avec un peu de patience et des doigts à la fois petits et costauds, c’est réalisable.

Montage Attention, montage difficile ! Tout est très serré, il faut jouer de patience. Pensez à installer le ventirad sur la carte mère dès le début, car le radiateur est imposant et gêne l’accès aux pates de fixation, puis installez l’ensemble dans le fond de panier amovible. Fixez également les disques durs avant de rentrer le fond de panier, car la cage 3,5» n’est amovible que lorsque ce dernier est retiré (ne pas oublier les petits caoutchoucs antivibration, à glisser dans les encoches, avant d’y introduire les vis). La carte mère n’a que deux prises pour ventilateurs, mais les trois ventilateurs du châssis sont branchés sur un contrôleur réglable (fourni). Le mode silen-

Pourquoi pas Intel ?

Un petit passe câble pour les deux connecteurs USB 3.0 est installé au-dessus du panneau arrière de la carte mère.

Il est tout à fait possible d’envisager une machine dédiée à l’édition vidéo conçue avec un processeur Intel. Néanmoins, dès que nous parlons d’encodage, tous les cores du CPU sont mis à profit et, en matière d’hexacores, AMD est bien meilleur marché. Malgré la récente baisse du Core i7-970 (le plus petit des hexacores) à 550 €, la solution Intel est un luxe face aux plus puissants Phenom II X6 qui ne dépassent pas 250 € (le 970 étant tout

A propos d’édition audio Nous n’avons pas insisté sur la partie audio, car la carte son intégrée à la carte mère (une puce Realtek ALC889) complétée par une sortie S/PDIF optique et une entrée/sortie HDMI suffit à la majorité des scénarios. La manipulation des sons et les compressions ne sont plus très exigeantes pour les matériels modernes, le Phenom II X6 de notre PC sera particulièrement à l’aise. Les musiciens seront, en revanche, tentés par une carte son plus haut de gamme, offrant notamment de meilleures entrées/ sorties analogiques et une compatibilité avec la norme Asio pour piloter des appareils externes (par exemple, un synthétiseur qui joue un accompagnement pendant que vous vous enregistrez à la guitare). Puisque tous les ports internes sont sollicités, pourquoi ne pas s’intéresser aux cartes externes comme la Sound Blaster X-Fi HD USB qui, à 92 €, offre un excellent rapport qualité/prix. Si vous n’avez que faire du contrôleur FireWire, une bonne vieille Audiophile 24/96 en PCI de M-Audio offre une qualité au top, ainsi qu’une entrée et une sortie MIDI.

42 Hardware Magazine

L’Audiophile 24/96 de M-Audio, une référence qui traverse le temps.


de même 20 % plus rapide que le X6 1100T). A ce tarif, nous avons droit aux nouveaux Intel Sandy Bridge, très séduisants, mais aussi puisants soient-ils, ils sont plus lents que les Phenom II X6 dans un encodage qui exploite les 6 cores. Dès que l’on prend l’overclocking en compte, la tendance s’inverse, car les Core i5 et i7-2000 grimpent si haut (5 GHz et plus) qu’ils fument n’importe quel hexacore. Mais vu le confinement de ce boîtier, mieux vaut ne pas trop songer à l’overclocking, sous peine de devenir sourd. Si vous utilisez des applications compatibles (Cyberlink Media Esspresso, ArcSoft Media Converter ou Media Coder), la carte graphique à aussi son mot à dire pour accélérer l’encodage grâce au GP-GPU. La GTX470 que nous conseillons suffit pour l’accélération Cuda, mais certains logiciels n’accélère qu’ATi Stream, favorisant le choix d’une Radeon.

Tout est serré dans le cube Lian Li, comme les trois disques durs dont les fils sont écrasés.

Le Noctua NH-C12p tient physiquement dans le boîtier, mais il est trop haut et le ventilateur se retrouve plaqué contre la tôle supérieur, ne pouvant rien aspirer.

De la capacité et la vitesse des disques durs De tout temps, le montage vidéo a été un usage particulièrement exigeant pour les disques durs. Le passage, ces dernières années, à la haute définition n’a rien arrangé. La majorité des caméscopes HD grand public travaillent en AVCHD 24 Mbps, c’est-à-dire 3 Mo pour chaque seconde de film ou, autrement dit, un peu plus de 10 Go de l’heure. Sachant que travailler des fichiers AVCHD est particulièrement exigeant pour le CPU, vous serez probablement tenté de les convertir en Motion JPEG (MJPG), un compromis espace/compression/qualité/facilité de manipulation très utilisé. Le standard HDCAM de Sony (MJPG) requiert 112 Mbps (soit 14 Mo/s) à 24 images par seconde. Nous grimpons alors à 50 Go de l’heure ! Pour les optimistes qui voudraient faire de

l’acquisition en temps réel non compressée, imaginez qu’une image de 1 920 x 1 080 en 24 bits (8 octets) occupe à elle seule 15,8 Mo (1 920 x 1 080 x 8 octets), il faudrait donc un disque dur capable de tenir 380 Mo/s soutenus à 24 images par seconde ! En termes d’espace, nous parlons alors de 1,2 To de l’heure. Ce dernier exemple, volontairement extrême, n’est pas utilisé, mais démontre à quel point la vidéo peut être terrifiante pour les moyens de stockage. Concernant la configuration des disques dans la machine, deux solutions sont à retenir. Les trois en RAID 0 pour maximiser les débits du volume de travail, ou, c’est ce que nous recommandons, deux en RAID 0 (volume de travail) et un en stockage/sauvegarde.

Hardware Magazine 43


dossier : configurations PC

Gaming abordable Jouer confortablement en 1 680 x 1 050 voire en 1 920 x 1 080 à un prix décent, sans pour autant mégoter sur les composants et en conservant un silence de fonctionnement appréciable. Bien qu’elle ne coûte que 650 €, cette configuration est tout à fait capable de faire tourner les derniers jeux. Mémoire vive

4 Go DDR3-1333 50 €

Pour jouer, 4 Go suffisent, inutile de dépenser trop d’argent dans 8 Go de mémoire qui ne vous seront que rarement utiles, voire jamais. Pour ce qui est de la vitesse à choisir, il n’est pas judicieux de se focaliser sur de très hautes certifications, le gain attendu étant très faible. DDR3-1333 et DDR3-1600 sont les standards actuels et les prix sont bas, profitez-en. Si vous vous sentez l’âme d’un bidouilleur, il sera aisé de faire monter votre mémoire à DDR3-1866 par exemple.

SSD

Aucun 0€

Pas de SSD sur cette configuration, nous visons un prix plancher pour jouer dans de bonnes conditions et le SSD apporte du confort, pas des FPS.

HDD 3,5’’

Hitachi 7K3000 2 To 105 €

Boîtier

Cooler Master Elite 430

Le 7K3000 d’Hitachi était excellent en 3 To, il l’est tout autant en 2 To, et il est bien moins cher que le Caviar Black équivalent. Si vous ne le trouvez pas, vous pouvez vous rabattre sur le 7K2000, lui aussi plus abordable que le disque de Western Digital, mais un peu plus lent.

50 €

Pour de l’entrée de gamme, l’Elite 430 de Cooler Master est très bien placé. Finition correcte, intérieur noir, boîtier bien pensé et aération suffisante.

Carte mère

ASRock 890GX Extreme3 100 €

Bien que l’IGP du 880G ne soit pas utile ici, c’est vers ce chipset (ou son cousin le 890GX) qu’il faut, en général, se tourner pour le meilleur rapport qualité/prix chez AMD. Sur cette génération, les cartes ASRock sont d’excellentes solutions, la 880G Extreme3 étant même identique au BIOS près à la 890GX Extreme3 vendue quelques euros de plus (PC Update n° 47).

Processeur

AMD Athlon II X4 640 90 €

Economie oblige, nous avons délibérément opté pour un Athlon II X4 au lieu d’un Phenom II X2. Notez, cependant, qu’avec de la chance, un Phenom II X2 peut être débloqué en X3 ou X4 en faisant alors une superbe alternative.

Refroidissement processeur

Arctic Freezer 13 25 €

Plus efficace et aussi plus silencieux que le TX3 de Cooler Master, nous avons opté pour le Freezer 13 d’Arctic. A 25 euros, il s’en sort globalement mieux que l’Hyper 212 et il est aussi plus compact.

Prix de la configuration : 44 Hardware Magazine

Lecteur/graveur DVD

Graveur DVD 25 €

Indispensable pour profiter des derniers jeux tant que la dématérialisation n’a pas encore remplacé la bonne vieille galette, le graveur DVD vous permet aussi de faire quelques backups occasionnels. Choisissez-en un en SATA et non ceux équipés d’IDE.

Carte graphique

GeForce GTX460 768 Mo 140 €

La GTX460 est disponible en plusieurs versions, il est ici question de la 768 Mo. Officiellement autour de 160 €, elle se trouve souvent autour de 140 €, parfois moins. A ce prix, c’est une aubaine à ne pas manquer.

Alimentation

Cougar A 400 W 50 €

Petite puissance mais très bonne qualité et silence de fonctionnement pour la Cougar A 400 W. Celleci suffira tout à fait à alimenter une configuration comme la nôtre, et laisse même de la marge pour l’upgrade de la carte graphique et du CPU. Si vous souhaitez voir plus large, notamment pour ne pas trop approcher la limite de l’alimentation, vous pouvez opter pour une Seasonic M12 II 550 W, mais le tarif fait alors un bond de 50 %.

635 €


GTX460 et CPU quad core à prix Plancher Quad core plus lent

Montage Rien à signaler de particulier pour le montage de cette configuration. L’Elite 430 est bien pensé, aucun composant ne viendra gêner l’installation. En revanche, il convient de s’attarder sur la fixation du ventirad AMD. Il est, certes, frustrant de ne pas pouvoir choisir le sens d’installation de celui-ci, la plupart nécessitant d’installer le ventilateur dans un axe vertical, c’est-à-dire soufflant vers le haut, au lieu de souffler vers l’arrière, comme c’est en général le cas. Ceci est dû à la fixation AMD qui n’est pas symétrique, très peu de radiateurs peuvent alors s’installer dans le sens que l’on désire. C’est le cas des V6 et V6GT de Cooler Master ou des produits Noctua qui peuvent être livrés avec un adaptateur, mais ce sont les seuls à notre connaissance.

Budget serré oblige, il faudra faire quelques concessions sur le CPU. Pour 90 € chez AMD, nous avons le choix entre un Athlon II X4 640 (quatre cores, 3 GHz, pas de cache L3) et un Phenom II X2 555 (deux cores, 3,2 GHz, 6 Mo de cache L3). Dans les usages monothreadés, le Phenom II s’avère plus rapide, néanmoins ses deux cores limitent de plus en plus les jeux modernes qui tirent parti de trois et quatre cores. Nous préférons donc opter pour un Athlon II X4 640 et jouer la carte de la sécurité. Néanmoins, les Phenom II X2 peuvent parfois être débloqués en Phenom II X3 ou X4. Il s’agit alors d’une excellente alternative à saisir sans hésiter. Quant à l’overclocking chez AMD, il est très aisé, de 200 de HTT (la fréquence de base), on peut monter à 300 MHz sur toutes les cartes mères, c’est-à-dire un gain de 50 %. En pratique, les CPU trouvent leur limite autour de 3,6 GHz, parfois 3,8 GHz, mais c’est un cap facile à atteindre.

GTX460 : seulement en solde Pour cette configuration, pas la peine de dépasser les 150 € pour la carte graphique. Les HD6850 sont encore trop récentes et ne passent que très rarement sous ce seuil, il faudra donc regarder vers les GTX460. La GTX460 SE est une arnaque qu’il faudra éviter quel que soit le prix. La GTX460 1 Go offre 1 024 Mo de mémoire sur un bus 256 bits, alors qu’il existe une version 768 Mo avec un bus de 192 bits. C’est celle-ci qu’il faudra surveiller. Officiellement encore vendue 160 €, nous n’avons aucun mal à la trouver autour de 140 €

Monter le ventirad avec le ventilateur vers le haut n’est pas problématique puisque l’Elite 430 est bien aéré en haut.

Veillez à bien choisir les caches PCI à enlever, une fois retirés ils ne peuvent plus être réutilisés.

dans des boutiques sérieuses et parfois même soldée à 120 €. Elle devient alors très intéressante, puisque c’est le prix d’une HD5770 pourtant moins performante. Jouer confortablement en 1 680 x 1 050 pour 650 € ne permet pas de passer au SSD. Trop chers, ces produits sont réservés aux configurations plus haut de gamme. En revanche, ne mégotez pas sur votre disque dur. Optez pour un 7 200 tpm moderne, comme notre 7K3000 de référence. Si 2 To semblent trop pour vous, il est tout à fait possible d’opter pour un Caviar Black 1 To de Western Digital, facturé 30 € de moins. L’alimentation ne délivre que 400 W, cela peut paraître peu, mais c’est assez pour alimenter notre Athlon II et une GTX460. Il sera même possible d’upgrader un de ces composants par la suite, mais on se rapprochera alors dangereusement de la limite de l’alimentation. Aucun risque pour les composants mais c’est s’exposer à des plantages aléatoires et a plus de nuisances sonores de la part du ventilateur de l’alimentation. Si vous comptez upgrader dans un futur proche, il pourra donc être utile de passer à un modèle plus costaud comme la M12 II 550 W.

Dans un boitier entrée de gamme, impossible de ranger les câbles proprement.

Hardware Magazine 45


dossier : configurations PC

Gaming Full HD La Full HD en haute qualité implique une carte graphique assez puissante. Le processeur évolue aussi et on atteint ici un excellent rapport qualité/prix avec des composants milieu de gamme. Le silence de fonctionnement est toujours de la partie, mais la qualité est en net progrès. Boîtier

HDD

Cooler Master 690 II Advanced

Hitachi 7K3000 2 To

80 €

Toujours Cooler Master avec les mêmes avantages que l’Elite 430, mais une finition plus soignée, plus de place, une meilleure ventilation et quelques astuces comme le rack hotswap 3,5’’ ou 2,5’’ en haut du boîtier. Pour le même prix, le Fractal Define R3 ou les Lancool K58/K59 ou Cooler Master HAF 912 sont aussi de très bonnes alternatives.

Carte mère

MSI P67A-GD65 165 €

La P67A-GD65 de MSI offre un excellent rapport qualité/prix. Plus ou moins les mêmes fonctions que la P8P67 Pro d’Asus (USB 3.0 et header, SLI, UEFI, très bon layout) et que la Gigabyte P67A-UD4, mais pour 10 à 20 euros de moins.

Processeur

Intel Core i5 2500K 195 €

Nous passons ici au Core i5 2500K. Toujours quad core, mais de dernière génération, les performances n’ont rien à voir avec celles de l’Athlon II X4 de la configuration précédente. Préférez cette version K, facilement overclockable à 4,5 GHz, au lieu de la version standard qui ne coûte que quelques euros de moins. Si vous devez économiser quelques euros et que vous n’overclockez pas, il vaudra mieux se rabattre sur un i5 2300, 40 € moins cher.

Refroidissement processeur

Scythe Yasya

105 €

Le disque de 2 To accueillera tout votre système, ainsi que vos données. Bien qu’il soit possible de réduire la capacité, impossible de rogner sur les performances en passant à un disque 5 400 tpm, l’OS serait alors significativement plus lent.

Lecteur/graveur DVD

Graveur DVD 25 €

Indispensable pour profiter des derniers jeux tant que la dématérialisation n’a pas encore remplacé la bonne vieille galette, le graveur DVD vous permet aussi de faire quelques backups occasionnels. Choisissez-en un en SATA et non ceux équipés d’IDE.

Carte graphique

Radeon HD6870 200 €

Nous passons à la vitesse supérieure avec, ici, une HD6870. Vous pourrez donc jouer sur un 24’’ en Full HD à tous les derniers titres et en haute qualité. Les GTX560 Ti et HD6950 sont, en général, vendues 40 à 50 € plus cher, mais si l’écart de prix ne dépasse pas 20 €, il faudra saisir l’occasion.

Alimentation

Seasonic M12 II 550 W 80 €

Dur de trouver une alimentation abordable mais qui reste silencieuse et de qualité. La M12 II 550 W s’en tire très bien, malgré son architecture ancienne. Avec quelques euros de plus, on peut s’offrir des Straight Power E8 de be quiet! ou des CMX chez Cougar, mais le budget serait alors explosé.

45 €

Le meilleur compromis silence/performances pour 45 €. Le ventilateur est équipé d’un potentiomètre en plus d’une connectique PWM, ce qui fait que vous pourrez ajuster très précisément la vitesse de rotation. En prime, le système de fixation est simplissime et la finition est très bonne.

Mémoire vive

4 Go DDR3-1333 50 €

Sur cette configuration également, 4 Go suffisent. Inutile de chercher les vitesses extrêmes, les kits certifiés rapidement sont vendus très cher pour un gain quasiment imperceptible, autant se contenter de la DDR3 classique à 1 333 ou 1 600 MHz.

SSD

Aucun 0€

Toujours pas de SSD dans cette configuration bien qu’il soit envisageable d’en acheter un de 40 ou 60 Go pour installer le système d’exploitation uniquement.

Prix de la configuration : 46 Hardware Magazine

945 €


Jouer confortablement pour moins de 1000 €

Les tiroirs du 690 II Advanced ne nécessitent aucune vis pour fixer les HDD.

Montage

Monter une configuration dans un boîtier ATX n’a vraiment rien de compliqué. Le boîtier est assez vaste, on peut tout rentrer sans trop forcer. Pour le côté esthétique, il vaut mieux privilégier les alimentations modulaires. Notre S12 II sera utilement remplacée par une M12 II pour éviter un amas de câbles. Le premier slot PCI sera réservé pour l’équerre du potentiomètre du ventilateur CPU et la carte graphique sera placée juste en dessous.

Optimiser le stockage Premier réflexe, branchez le disque dur sur les ports SATA blancs de la carte mère, de préférence ceux du haut qui sont reliés directement au chipset et non à un contrôleur externe. Il s’agit, en effet, de ports SATA 6 Gb/s et bien que le disque dur ne soit guère affecté par cette interface, c’est toujours un léger mieux à prendre sur les accès au cache. Ensuite, si votre disque dur est destiné aux programmes mais aussi aux données, il est conseillé de faire deux partitions. La première, au début des plateaux, accueillera les programmes et la seconde, plus large, servira au stockage de données. En séparant ainsi les deux usages, on réserve l’espace le plus rapide pour les programmes et les données sont plus ou moins protégées en cas d’infection virale.

Best of boîtiers pour gamers Cooler Master HAF-X

Cooler Master HAF-912

Grande tour compatible XLATX, le HAF-X est le roi de la ventilation. Deux ventilateurs 200 mm, un 230 mm et un 140 mm fournis, et il reste encore de la place pour un 200 mm et un 120 mm. USB 3.0, intérieur noir, fixations sans outils et porte vitrée en font un très bon boîtier, si vous êtes prêt à débourser 170 €.

Petit frère du HAF-922 qu’il remplace avantageusement, ce 912 est entièrement noir, y compris l’intérieur. Il est équipé d’emplacements 2,5’’ en plus des six emplacements 3,5’’, d’un cable management correct et d’une bonne ventilation, avec notamment deux emplacements 200 mm en façade et au-dessus, le tout pour seulement 80 €. A ce niveau de prix, il n’y a rien de mieux.

Antec LanBoy Air

Lancool K58

Boîtier d’un genre nouveau, le LanBoy Air porte presque bien son nom. S’il est effectivement très aéré, le transport d’une grande tour de plus de 8 kg à vide en LAN party se révèle laborieux. Très bien ventilé avec cinq ventilateurs fournis et dix emplacements libres, il est assez vaste pour accueillir les configurations les plus chargées en GPU.

En fin de vie, le Lancool K58 arbore un look assez discret, mais il est à la fois silencieux et bien pensé. Le seul reproche concerne le passage du câble ATX 12 V pour le CPU, mais tout le reste se fait facilement, sans outils, et les vibrations sont contenues au maximum. Des ventilateurs à LED finiront de lui donner un look plus gaming.

170 €

140 €

NZXT Phantom 140 €

Il est possible de brancher l’équerre PCI pour ajuster la vitesse de rotation du ventilateur au-dessus de la carte graphique ou sur le slot vertical à droite.

L’emplacement hot swap en haut du boitier s’avère très utile, il est compatible 3.5’’ et 2.5’’.

Premier boîtier NZXT que nous recommandons, le Phantom a un look très frais, surtout dans sa robe blanc laqué. Bien ventilé, il est même équipé d’un rhéobus permettant de piloter les sept ventilateurs. Il est, en outre, assez vaste et bien assemblé.

80 €

65 €

Xigmatek Asgard II 35 €

Légère révision de l’Asgard premier du nom avec une façade à peine modifiée, l’Asgard II est à la fois peu cher et correct. Pas de prestations extraordinaires mais une finition entièrement noire, avec quelques touches orange et une conception éprouvée. La ventilation d’origine est, en revanche, un peu faiblarde avec un seul ventilateur 120 mm en façade. Hardware Magazine 47


dossier : configurations PC

Gaming à emporter La même puissance de calcul avec un quad core et une HD6870, mais le tout placé dans un boîtier mini-ITX bien plus petit pour le transporter facilement en LAN. Mémoire vive

4 Go DDR3-1333 50 €

Toujours 4 Go de mémoire, une quantité largement suffisante pour tous les jeux modernes. Choisissez une grande marque et évitez les premiers prix d’origine inconnue.

SSD

Aucun 0€

On se contentera une fois encore du seul HDD 3,5’’ pour le stockage, mais il est toutefois possible d’opter pour un HDD moins volumineux et un SSD de capacité modeste. L’OS en profiterait alors, ainsi que tous les petits programmes du quotidien, mais pas assez de place pour les jeux.

HDD 3,5’’

Hitachi 7K3000 2 To 105 €

Boîtier

SilverStone SG07 180 €

Le SG07 de SilverStone permet non seulement d’installer de très longues cartes graphiques mais en plus, il est livré avec une alimentation 80 Plus Bronze de 600 W. Il est même équipé d’un 180 mm pour aérer toute la machine. Il sera néanmoins possible d’opter pour un SG06, en se contentant d’une carte graphique modeste.

Carte mère

Zotac H67ITX-C-E 120 €

Très complète, la Zotac H67ITX-C-E reste notre référence pour les processeurs 1155 en mini-ITX. Rien ne manque et le prix est très correct.

Processeur

Intel Core i5 2500K 195 €

Impossible d’overclocker le processeur, si vous trouvez un Core i5 2500 (non K) moins cher que le 2500K, ne vous privez pas. Il peut même s’agir d’un i5 2400 ou 2300 dans le but d’économiser quelques dizaines d’euros.

Refroidissement processeur

Cooler Master Vortex Plus 25 €

En l’absence de SSD, le seul disque dur de la machine doit être assez rapide. Le plus rapide des disques du marché étant le 7K3000 chez Hitachi, c’est naturellement vers lui que nous nous tournons, il a en plus l’avantage d’être moins cher que le Caviar Black de Western Digital.

Lecteur/graveur DVD

Graveur DVD Slim 40 €

Comme bon nombre de boîtiers mini-ITX, le SG07 nécessite un lecteur optique slim. Ceux-ci ne coûtent que 40 €, les prix ont bien baissé ces dernières années grâce à leur utilisation massive dans les laptops. Il faudra, en revanche, se procurer un adaptateur slim SATA.

Carte graphique

Radeon HD6870 200 €

Nous passons à la vitesse supérieure avec ici une HD6870. Vous pourrez donc jouer sur un 24’’ en Full HD à tous les derniers titres et en haute qualité. Les GTX560 Ti et HD6950 sont, en général, vendues 40 à 50 € plus cher, mais si l’écart de prix ne dépasse pas 20 €, il faudra saisir l’occasion.

Alimentation

Intégrée, 600 W 80 Plus Bronze 0€

Alimentation monorail incluse, cette 600 W vous permettra de nourrir n’importe quelle carte graphique du marché avec ses deux connecteurs 6/8 pins.

Le ventirad à choisir est très important car il ne doit pas empiéter sur le slot PCI-E 16X, le socket du CPU étant très proche. Les Big Shuriken ou Samuel 17 ne sont pas compatible, et même les radiateurs plus costauds qui pourraient rentrer en hauteur ne sont pas utilisables. Ce sera donc un Vortex Plus de Cooler Master, une sorte d’Hyper TX3 aplati.

Prix de la configuration : 48 Hardware Magazine

915 €


La même Puissance en version mini ITX

Le SG07 n’est pas livré avec l’adaptateur slim SATA nécessaire pour brancher le lecteur optique slim, pensez à en acheter un.

Overclocking

Montage Bien plus gros que tous les autres boîtiers mini-ITX, le SG07 n’est pas spacieux pour autant. En effet, il intègre une alimentation ATX et permet d’installer de longues cartes graphiques. Une fois ces deux composants installés, la place commence à manquer. Heureusement, le top du boîtier avec le ventilateur 180 mm se démonte facilement, permettant d’installer la configuration relativement facilement. Le branchement des câbles sera toutefois un peu problématique. Il est conseillé de les connecter lorsque les composants sont encore à l’extérieur du

Le Vortex Plus est le seul ventirad qui n’empiète pas sur le slot PCI-E 16X avec notre carte mère Zotac H67.

Bien que nous n’utilisions qu’un seul HDD 3.5’’, il est possible d’en installer deux autre au format 2.5’’, ou deux SSD.

boîtier, notamment en ce qui concerne les disques durs et la carte graphique. Les unités de stockage s’installent entre le lecteur optique et l’alimentation, bien que nous nous contentions d’un seul HDD 3.5’’, il sera possible d’en rajouter deux au format 2.5’’. Une fois tout installé, il faut brancher le ventilateur sur la carte mère. Heureusement, sur notre carte Zotac, il se trouve sur la tranche extérieure près du module Wi-Fi. Précisons qu’il est envisageable de se contenter du SG06 si vous optez pour une carte graphique de moins de 23 cm. L’alimentation fournie délivre alors 450 W, suffisamment pour alimenter une HD6850 par exemple.

H67 oblige, l’overclocking ne peut pas se faire via le coefficient du CPU, même avec un i5 2500K. Augmenter le BCLK permet de gagner 1 à 5 % de performances, rarement plus, cela dépendra de votre processeur, s’il est docile ou pas. Nous aurions aimé opter pour une carte P67, permettant d’overclocker plus facilement, mais il n’y en a aucune en vente à l’heure actuelle. De toute façon, pour limiter les nuisances sonores, mieux vaudra ne pas trop pousser le processeur. En revanche, la carte graphique peut s’overclocker beaucoup plus facilement, notamment grâce à un panneau latéral largement percé, permettant à l’air de circuler de façon optimale. La HD6870 atteint 950 MHz et parfois 1 GHz sur le GPU. En revanche, inutile de changer le ventirad de celle-ci. Elle est d’origine assez discrète et rejette l’air chaud hors du boîtier. Opter pour une carte modifiée comme la MSI HD6870 Twin Frozr II ne sera pas un meilleur choix, l’alimentation et le CPU étant alors moins bien refroidis. Si les performances ne vous suffisent pas, vous pouvez opter pour une carte graphique encore plus longue, jusqu’à 31 cm, c’est-à-dire toutes les cartes du marché, HD6990 incluse.

SSD ou HDD Une configuration à 1 000 € sans SSD ? Quelle est cette surprise en 2011 ? Nous avons pris le parti de ne pas installer de SSD sur cette machine, afin de contenir le prix. En effet, bien peu de jeux bénéficient d’un SSD à part au chargement initial. En revanche, l’OS et les programmes de tous les jours seront bien plus rapides au lancement, il est donc possible d’opter pour un tout petit SSD (40 ou 60 Go) en assumant l’installation de la totalité des jeux sur le disque dur. Cependant, il est aussi possible, si vous en avez les moyens, d’opter pour un gros SSD de 120 Go par exemple et de dédier le disque dur au stockage, auquel cas vous pouvez opter pour une version 5 400 tpm qui fera moins de bruit.

Hardware Magazine 49


dossier : configurations PC

Gaming ultrahaute qualité Tous les réglages au maximum avec une résolution Full HD ou plus et ce, sur tous les derniers titres sans exception. Sans aller dans les extrêmes puisque le prix de notre configuration ne dépasse pas 1 500 €, les performances de cette machine sont excellentes. Mémoire vive

4 Go DDR3-1333 50 €

Sur cette configuration haut de gamme, passer à 8 Go était envisageable. Mais il s’agit d’une upgrade assez peu utile vu l’utilisation visée, aucun jeu n’étant limité par 4 Go de RAM. Avoir une quantité de mémoire plus importante n’aidera pas, sauf si vous laissez ouverts tous vos logiciels et que vous aimez passer du jeu à ces applications très rapidement.

SSD

SandForce 120 Go 180 €

Le prix des SSD baisse, profitez-en pour vous offrir 120 Go pour installer vos jeux favoris, sans avoir à trop comptabiliser l’espace restant.

HDD 3,5’’

Hitachi 7K3000 2 To 105 €

Boîtier

Cooler Master HAF-X

Impossible de se contenter de 120 Go, sauf si vous ne jouez qu’au même jeu et que vous avez un serveur domestique en Gigabit. Nous optons donc pour un disque dur 2 To rapide qu’il sera possible de changer par un 5 400 tpm si vous ne l’utilisez que pour le stockage de données.

150 €

Lecteur/graveur DVD

Très vaste, très bien aéré, look gamer, le HAF-X est un excellent boîtier.

Graveur DVD

Carte mère

MSI P67A-GD65 165 €

Nul besoin de passer à une carte plus chère ici, la GD65 de MSI suffit amplement. Payer plus cher ne vous offrira rien de vraiment indispensable : UEFI ou look un peu plus travaillé, header USB 3.0 supplémentaire, contrôleur SATA.

Processeur

Intel Core i5 2500K 195 €

Nous ne changeons pas de CPU non plus, l’i5 2500K est largement assez rapide pour ne pas limiter une très grosse carte graphique, surtout si vous l’overclockez un peu. Vous pouvez cependant passer à l’i7 2600K pour bénéficier d’une centaine de mégahertz supplémentaires, mais surtout de l’HyperThreading et de plus de cache L3, mais les performances en jeu ne seront guère améliorées, sauf dans certains titres particuliers comme Civilization V.

Refroidissement processeur

Noctua NH-U12P 60 €

Le Noctua NH-U12P est un peu plus performant que le Scythe Yasya et il est, en outre, livré avec deux ventilateurs au lieu d’un seul. Pas de quoi obtenir un système foncièrement plus silencieux, mais votre processeur sera plus au frais et pourra donc être overclocké plus fortement.

Prix de la configuration : 50 Hardware Magazine

25 €

Indispensable pour profiter des derniers jeux tant que la dématérialisation n’a pas encore remplacé la bonne vieille galette, le graveur DVD vous permet aussi de faire quelques backups occasionnels. Choisissez-en un en SATA et non ceux équipés d’IDE.

Carte graphique

Radeon HD6970 2 Go 340 €

Selon nous, opter pour une GTX580 n’est pas utile sur cette configuration, sauf à jouer en 2 560 x 1 600. La GTX570 est beaucoup moins chère et à peine moins rapide. Offrant le même niveau de performances, la HD6970 convient tout autant, consomme moins et peut gérer quatre écrans nativement.

Alimentation

be quiet! Straight Power E8 680W 130 €

Silencieuse et performante, la Straight Power E8 CM de be quiet! est une excellente alternative. Aussi chère que les Silent Pro Gold de Cooler Master, elle troque un rendement à peine moins bon contre un silence amélioré et un look plus discret et soigné.

1 400 €


SSD et GPU plus puissant Montage Cette fois, la tâche est encore plus facile puisque le HAF-X est gigantesque. Il faudra, néanmoins, faire passer le câble pour les ports USB 3.0 en façade par les passe-cloisons de watercooling, placer les fan ducts (ou pas, la configuration n’en démontrant pas le besoin) et brancher correctement tous les ventilateurs en les paramétrant dans le BIOS, les plus grands se faisant entendre s’ils ne sont pas régulés. Si vous optez pour un NH-U12P, comme nous vous le recommandons, il n’est pas nécessaire de fixer les deux ventila-

teurs. En effet, le push-pull n’a que très peu d’influence sur les performances, mais il n’est pas rare de doubler les nuisances sonores. Réservez donc le deuxième 120 mm pour le seul emplacement restant entre les cartes graphiques et les disques durs. Si vous n’appréciez pas le look des ventilateurs Noctua, il est préférable d’opter pour un Prolimatech Megahalems couplé au ventilateur de votre choix. Un peu plus performante, cette solution est aussi un peu plus chère. Le boitier est livré avec une rallonge pour le câble ATX 12V, mais avec notre alimentation BeQuiet !, celui-ci n’est pas nécessaire puisque les câbles d’origine sont déjà assez longs.

Overclocking Un Core i5 2500K et une carte P67 permettent de faire des merveilles en overclocking. Le simple fait de presser le bouton « OC

Pour fixer le SSD, aucun adaptateur n’est nécessaire, le HAF-X embarque des tiroirs natifs en 2.5’’.

Genie » sur la carte mère propulse le CPU à 4,2 GHz au lieu de 3,3 GHz d’origine. Cet overclocking est loin d’être ajusté au mieux, mais c’est déjà un bon début. Vous pouvez sans problème escompter plus en mettant les mains dans le cambouis vu le cooling. Nous avons, pour notre part, atteint 4,75 GHz de façon stable et sans abuser sur la tension (nous recommandons de ne pas dépasser 1,4 V pour un usage prolongé). La mémoire tournait, pour sa part, à 1 066 MHz (DDR3-2133) mais cela dépendra ici du modèle que vous choisirez. La HD6970 peut elle aussi facilement être overclockée autour du gigahertz, à condition de désactiver les économies d’énergie PowerTune dans Catalyst. Parfois, une telle fréquence ne peut être appliquée, il faut alors recourir à des logiciels tiers ou à des modifications de BIOS. Si votre carte ne s’avère toujours pas stable, vous pouvez envisager d’augmenter la tension du GPU, mais vu le refroidissement d’origine de la carte, nous ne le conseillons guère. En revanche, vous pouvez opter pour un VF3000A de Zalman, qui sera à la fois plus efficace et plus discret.

Le cache en plastique au-dessus de l’alimentation n’a qu’une vocation esthétique, pensez simplement à faire passer vos câbles avant de finaliser votre montage.

Pour que le hot-swap soit utilisable, il faudra néanmoins brancher deux nappes SATA et une alimentation molex sur ce petit bout de PCB.

Hardware Magazine 51


dossier : configurations PC

MicroATX chic et puissant Une machine puissante qui affiche tous vos jeux sans ralentissements, mais qui soit en prime un peu originale. Le FT03 est parfait pour cet usage, mais il souffre de quelques contraintes qu’il faudra anticiper. Boîtier

SSD

SilverStone FT03

Vertex 2 120 Go

150 €

180 €

Façade épurée et lecteur slot-in, connectique accessible depuis le dessus du boîtier, longues cartes graphiques acceptées. Boîtier atypique s’il en est, le FT03 de SilverStone est une tour très peu profonde, mais assez haute qui abrite des configurations µATX.

Le SSD grossit un peu ici afin de gagner un petit peu en confort. 120 Go afin de voir venir et de ne pas être limité après l’installation de vos programmes et jeux favoris. Il faudra néanmoins utiliser le disque dur en complément.

HDD 3,5’’

Hitachi 7K3000 2 To 105 €

Le disque dur ne change pas, toujours le même 2 To 7 200 tpm au rapport qualité/prix excellent. Il servira à installer des programmes moins fréquemment utilisés ou nécessitant plus de place que de rapidité.

Carte mère

Lecteur/graveur DVD

Asus P8P67-M Pro

Graveur DVD slot-in

Pour ce PC, il faudra une carte µATX à cause du boîtier. Il existe beaucoup de H67 à ce format, mais nous préférons le P67 afin de pouvoir overclocker le processeur sans encombre. En outre, cette machine étant destinée au jeu, elle sera équipée d’une carte graphique, rendant l’IGP inutile.

Imposé par sa façade ultraépurée, le FT03 nécessite un lecteur optique slotin. Heureusement, les prix ont bien baissé, on trouve des graveurs DVD autour de 50 €, même s’il ne faut pas s’attendre à des vitesses de gravure bien rapides.

Processeur

Carte graphique

Intel Core i5 2500K

Radeon HD6970 2 Go

Une fois encore, inutile de passer au Core i7 2600K selon nous, ce sont 100 € supplémentaires qui sont rarement rentabilisés, surtout en jeu. Néanmoins, si vous souhaitez bénéficier d’un peu de puissance supplémentaire, c’est tout à fait envisageable, le matériel étant compatible.

Inutile de viser plus haut que la HD6970 2 Go, elle est déjà largement assez puissante pour tous les jeux en 1 920 x 1 080 pour un bon bout de temps et suffira même au-delà.

135 €

195 €

Refroidissement processeur

Thermalright HR02

50 €

340 €

Alimentation

Cooler Master Silent Pro Gold 600 W

60 €

115 €

Le HR02 de Thermalright est un ventirad passif. Avec le flux d’air du ventilateur placé juste devant, il devient un monstre de performances, sans augmenter plus que de raison les nuisances sonores. Un ventirad tour classique, comme un Prolimatech Megahalems, est tout aussi efficace et plus compact, mais aussi plus cher puisqu’il faut alors acheter un ventilateur.

Optons pour une alimentation certifiée 80 Plus Gold. Une Scythe Chouriki 2 est tout aussi convaincante bien que 80 Plus Silver, mais elle est beaucoup plus dure à trouver. Et les autres 80 Plus Gold sont plus chères.

Mémoire vive

4 Go DDR3-1333 50 €

Toujours 4 Go de DDR3, qui suffisent amplement, mais que vous pourrez upgrader à 8 Go, si vous en sentez l’envie.

Prix de la configuration : 52 Hardware Magazine

Divers

3 x Noiseblocker BlackSilentPro XL1 3 x 13 €

Les ventilateurs du FT03 sont trop bruyants, aussi nous les remplacerons par trois Noiseblocker plus silencieux.

1 419 €


Quad Core et HD6970 dans un boitier MICROATX ventilateurs d’origine sont vraiment bruyants, il faut les sous-volter pour que les nuisances sonores soient supportables. Nous préférons opter pour des ventilateurs différents, les Noiseblocker XL1, des 120 mm tournant à 1 000 tpm. Par défaut, ils sont donc déjà discrets et vous pourrez encore réduire leur vitesse si nécessaire. Le ventirad CPU étant prévu pour fonctionner en passif, il n’a pas besoin d’un ventilateur dédié, mais puisqu’il y en a un juste en face, les performances de refroidissement sont excellentes, il est tout à fait possible d’envisager un plus gros processeur. Au final, ce PC sera audible en plein jeu mais quasiment pas au repos.

Montage Le FT03 de SilverStone, bien qu’imposant, n’en reste pas moins un boîtier atypique et l’espace est compté. Carte mère µATX, seulement trois emplacements 3,5’’ et un 2,5’’, lecteur optique slim et slot-in. En outre, le connecteur de l’alimentation doit être placé à l’horizontale, sous peine de ne pas pouvoir fermer le panneau latéral. Hormis ces contraintes, le boîtier est très bien pensé, il accueille les plus longues cartes graphiques et les gros ventirads, et il n’y a même pas de contraintes sur la longueur de l’alimentation, permettant d’installer les plus gros modèles de 1 000 W si vous en sentez le besoin. Les

Tout contraignant qu’il soit, ce FT03 est tout de même une belle bête et nous avons souhaité monter une configuration puissante et chic. Nous passons donc au SSD, puisque c’est le plus gros manque de notre précédente machine. 120 Go pour être à l’aise, les jeux récents nécessitant 8 à 12 Go d’espace. Nous conservons néanmoins le même disque dur 7 200 tpm pour y installer les programmes moins fréquemment utilisés et pour ne pas saturer inutilement le SSD. En outre, il servira aussi à stocker vos données volumineuses, comme la musique ou les vidéos. Il est possible d’opter pour un disque 5 400 tpm, en général 30 € moins cher, mais le lancement des applications installées sera alors plus lent. N’optez pour cette solution que si vous pensez vous contenter des 120 Go du SSD.

Les deux ports USB 3.0 en façade se branchent sur le panneau arrière de la carte mère, alors qu’ils sont situés quelques centimètres à côté. Cela sert néanmoins à ne pas enlever le cache en haut du boitier à chaque fois que vous voudrez brancher un périphérique.

Concernant la carte graphique, la HD6970 s’overclocke assez facilement autour de 950 MHz (au lieu de 880 MHz), surtout en augmentant PowerTune, la limite de consommation dans les Catalyst, mais aussi la tension du GPU via un logiciel comme MSI Afterburner. Cependant, elle n’est pas parfaitement silencieuse d’origine, prenez garde à ne pas la transformer en véritable turbine d’avion. Opter pour un Zalman VF3000A permettra, en revanche, de la faire taire définitivement.

Le processeur et la mémoire vive ne changent pas, mais vous pouvez néanmoins passer à un i7 2600K si vous pensez exploiter ce processeur surpuissant. 8 Go de RAM sont aussi envisageables, pour un peu plus de 100 €, mais là encore, il faut s’assurer d’en tirer un quelconque avantage. Si vous aimez traiter différents fichiers volumineux en même temps, le jeu en vaut la chandelle, mais nous ne connaissons aucun jeu qui ne puisse se contenter de 4 Go.

Overclocking

Un emplacement 2.5’’, deux autres 3.5’’ et un hotswap 3.5’’ permettent de combiner un SSD et une grosse capacité de stockage.

Avec un 2500K et un HR02, ce serait dommage de ne pas overclocker un peu. Pas de gros changements par rapport à la configuration précédente, il est tout à fait possible d’atteindre 4,5 GHz sur le CPU. Les plus doués et chanceux frôleront même les 5 GHz. Il n’y a pas de conseils particuliers à donner, si ce n’est de surveiller la température du CPU afin de ne pas dépasser 65 voire 70 °C en charge prolongée. La mémoire peut elle aussi être overclockée, mais les performances ne seront guère modifiées, les jeux vidéo n’étant guère friands de bande passante mémoire.

Le FT03 se démonte entièrement, heureusement car il est très exigüe.

Hardware Magazine 53


dossier : configurations PC

Best of alimentations Les moins de 500 W Antec EarthWatts Green 380 W

45 €

La qualité et le silence Seasonic à moins de 70 €. L’ancienne référence des podiums, S12, a évolué et gagné la certification 80 Plus Bronze, pour devenir une très belle alimentation de milieu de gamme. Pour 15 euros de plus, le même bloc est proposé en modulaire, il s’agit de la M12 II.

NZXT Hale Power 90+ 550 W 105 €

500 à 649 W Cooler Master Silent Pro Gold 600 W

115 € Habillée d’une originale robe vert bouteille, la gamme EarthWatts Green est idéale pour un PC peu gourmand. Certifiée 80 Plus Bronze, elle est bien meilleure que les alimentations 1er prix, et plus silencieuse aussi. Attention à ne pas acheter les anciennes EarthWatts (tout court) grises, les performances électriques ne sont pas du même niveau.

Cooler Master n’a plus la palme de la 80 Plus Gold la moins chère ! Fortron, be quiet! et NZXT déclinent désormais des modèles très performants à de plus petits prix, comme ce bloc tout de blanc vêtu. 550 W, un silence au top, la gamme Hale Power 90+ que nous avons récemment récompensée dans une version plus puissante est une très bonne surprise.

Cougar A 400 W 50 €

650 W et plus Référence depuis sa sortie, la Silent Pro Gold fut la première alimentation Gold à un prix modéré. Cette 600 W, idéale pour la majorité des PC, ne coûte que 115 € et se révèle très silencieuse. Compacte, modulaire et bien finie, elle a de quoi séduire, d’autant qu’on la trouve aisément dans le commerce.

Corsair AX 1 200 W 250 €

Cougar CMX 550 W 95 € Jeune marque en France, Cougar se remarque grâce à ses produits de haute qualité. La petite 400 W 80 Plus Bronze est toute noire, y compris le câblage intégralement gainé. Une bonne remplaçante à l’ancienne Corsair CX 400 W, car la nouvelle CX 430 W n’est plus aussi performante.

Pour les usages hors norme, par exemple en triSLI sur un biCPU, il faut une alimentation hors norme. Moins chère que les Antec (TruePower Quattro, HCP) et plus solide que la Silent Pro Gold de même puissance, la Corsair AX sort son épingle du jeu et propose un compromis à 250 €.

Seasonic S12II 82+ 430 W 67 €

Seasonic X-Series 660 W 150 €

Parce que nous n’avons pas tous besoin d’une alimentation certifiée Gold, la CMX 550 W de Cougar est parfaite ! Elle a toutes les qualités d’une alimentation haut de gamme, le rendement en moins. Il reste néanmoins d’un bon niveau (80 Plus Bronze) et cette alimentation bénéficie d’une excellente qualité de finition, d’un silence de fonctionnement proche d’une Seasonic, sans oublier sa modularité.

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Sa majesté la référence absolue délivre un courant exceptionnellement stable, dans un silence de cathédrale. 100 % modulaire et d’une finition exemplaire, que demander de plus ? Mais si la X-Series règne depuis plus d’un an, la concurrence s’intensifie. Sans exclure la Silent Pro Gold (un peu moins bonne techniquement), les Corsair AX et SilverStone Strider Gold sont de très sérieuses concurrentes, un peu moins chères.

Thermaltake Toughpower Grand 650 W 135 €

Thermaltake n’a pas l’habitude des best of, mais son alimentation Toughpower Grand certifiée 80 Plus Gold n’a pas à rougir vis-à-vis de la concurrence. D’un look original, avec des angles arrondis et un liseré rouge qui sonne sport, vous pouvez l’acheter sans hésiter.

Best of ventilateurs de boîtier 120 mm

Arctic Cooling F12 5,50 €

Disponible en 3 pins standard ou 4 pins PWM (les deux sont au même prix), le F12 bénéficie d’un rapport qualité/ prix imbattable. Cadre noir, pales blanches, il est assez bruyant en 12 V, mais supporte très bien la réduction (aucun problème jusqu’à 7 V, même pour démarrer).

Noiseblocker BlackSilentPro

13 €

Noctua NF-P12 20 €

Le bon vieux NF-P12 est le ventilateur de meilleure qualité pour PC. Cadencé par défaut à 1 300 tours, il offre un rapport souffle/bruit au-dessus de la concurrence. Néanmoins, il est très audible à 1 300 tours et vous le réduirez à 1 100 ou 900 tours avec l’un des deux adaptateurs fournis. La gaine qui entoure les fils est d’excellente qualité, quant aux couleurs (beige et marron), c’est à vous de décider.

140 mm

sur une carte mère Asus au look militaire, mais au-delà de ce détail, c’est un excellent candidat PWM (900 à 1 300 tours) qui bénéficie d’une excellente qualité de finition, à un prix très raisonnable. Le Noctua NF-P14 FLX, son concurrent le plus direct, est un peu meilleur (il tourne aussi plus vite), mais il coûte 20 à 25 €, un surcoût non justifié.

Xigmatech XLF-F1453 12 €

Pour un look fashion, rien de tel qu’un ventilateur Xigmatek. Le XLF-F1453 est décliné en plusieurs couleurs, dont cet orange avec diodes blanches à cadre noir fumé. Contrairement à la version 120 mm très bruyante, la 140 mm ne tourne qu’à 1 000 tours et se révèle plutôt discrète. 12 €, c’est très raisonnable.

Noiseblocker BlackSilentPro 15 €

Les BlackSilentPro, avec leurs ailettes noires, fumées, sont très réussis. Le câblage, intégralement gainé de noir jusqu’à la prise de la même couleur, est proposé en deux longueurs, un cordon long de 50 cm, un beaucoup plus cour t de 20 cm, pour éviter les fils qui s’enroulent inutilement. Favorisez la version PL1 (900 tours), à moins que vous n’ayez de quoi réguler le PL2 (1400 tours).

Version 140 mm du modèle précité, il offre les mêmes qualités d’esthétisme, de silence et de finition. Décliné en trois versions, seule la PK1 est silencieuse (700 tours), contrairement aux PK2 (1 200 tours) et PK3 (1 700 tours).

Thermalright TY-140 13 €

Ce 140 mm compact de Thermalright utilise des pales bleu moyen sur un cadre beige. Dur dur de l’accorder à nos PC, à part

Hardware Magazine 55


dossier : Tv sur votre pc

Diffuser la TV dans toute la maison sur vos PC, téléphones, consoles, tablettes…

Il est possible de recevoir la télévision sur plusieurs ordinateurs ou tablettes, sans leur ajouter un tuner TV et donc sans prise antenne. Voici les solutions disponibles pour diffuser la télé dans la maison, avec en prime un guide pour configurer un PC serveur TV, ainsi que le test de trois boîtiers TNT réseau.

Jérémy Panzetta

V

ous souhaitez regarder la télévision n’importe où dans la maison ? Vous en avez marre de vous battre avec votre conjoint, vos enfants ou vos colocataires pour choisir l’émission que vous allez regarder ce soir ? Tous ceux qui ne possèdent qu’une seule télévision à la maison, ou qu’une seule prise antenne, sont confrontés à ces dilemmes. Bien sûr, il est possible d’installer un tuner TV sur chaque ordinateur, mais la connexion à la prise antenne/parabole est souvent problématique et ces périphériques ne fonctionnent que sur PC. Il existe aussi l’option payante MultiTV des FAI pour les chaînes TV ADSL et TNT, mais elle ne s’adapte pas à d’autres afficheurs que les téléviseurs et les moniteurs LCD. Il faut donc passer par d’autres solutions, parfois gratuites et qui proposent souvent des fonctionnalités avancées intéressantes.

56 Hardware Magazine

La première est représentée par les boîtiers de réception possédant une interface Ethernet, qui sont capables de diffuser leur signal TV sur n’importe quel PC connecté au réseau de la maison, même en Wi-Fi. La seconde permet d’exploiter les chaînes de vos box ADSL sur plusieurs machines simultanément, la troisième est le PC serveur TV. Ces trois procédés vous autorisent l’affichage de chaînes TV sur plusieurs ordinateurs, sans qu’ils aient besoin d’un tuner TV, en conservant les capacités d’enregistrement et de mise en pause des programmes (Timeshifting), et même l’usage de plusieurs tuners, pour enregistrer une chaîne tout en en regardant une autre. Une diffusion à travers Internet est parfois possible également, tout comme le streaming sur divers périphériques tels que les consoles de jeu, téléphones, tablettes ou lecteurs multimédias.

généralement un double tuner. Des versions pour le satellite devraient voir le jour prochainement, ainsi que des modèles avec CI pour capter les chaînes payantes satellite ou câble. Afin d’envoyer sur le réseau le flux audio et vidéo qu’ils reçoivent, ils disposent tous d’une interface RJ-45. Face à un tuner TV classique en USB ou PCI, ces boîtiers en version TNT ont alors l’avantage de vous affranchir d’un long câble antenne entre votre prise murale et la carte TV, ce qui pourrait provoquer une perte de puissance du signal et des soucis de réception. En effet, vous pouvez ici placer le boîtier tout près de la prise antenne et tirer un long câble Ethernet à la place. Il est alors accessible par toutes les machines de la maison connectées au réseau local, même en Wi-Fi si votre installation possède un point d’accès sans fil.

I : Les boîtiers de réception TV en réseau Bien qu’ils reviennent plus chers que les solutions de diffusion TV que nous détaillons par la suite, les boîtiers de réception TV possédant des capacités réseau sont les plus simples à mettre en œuvre et présentent quelques avantages. Pour le moment, ces boîtiers se limitent à une réception TNT et/ou câble et possèdent

Les boîtiers TV réseau sont tous compatibles avec Windows Media Center. Au même titre que les solutions logicielles servant à créer un PC serveur TV, la qualité est identique à la source car aucune compression n’est effectuée.


Grâce à leur double tuner, ces boîtiers donnent la possibilité de visionner deux chaînes sur deux machines distinctes. Et pour la plupart des modèles, il est possible d’en cumuler plusieurs sur un même réseau, afin d’augmenter le nombre de clients pouvant regarder une chaîne télé. Avec deux boîtiers de ce type, c’est donc quatre machines qui peuvent visionner un canal simultanément. Ces produits peuvent aller plus loin que la réception sur PC, car quelques-uns autorisent la diffusion sur les produits Apple (iPad, iPhone, iTouch). Certains modèles donnent aussi accès à leur flux TV à partir d’un navigateur Web et à travers Internet.

Les boîtiers de réception TV réseau, à l’image de ce modèle de chez Elgato, sont disponibles pour la TNT, le câble ou le satellite. Mais il n’existe pas encore de versions disposant d’une Common Interface pour les chaînes payantes.

Tous ces boîtiers offrent une excellente qualité d’image sur les PC clients, car ils diffusent le flux brut de la réception TV, donc sans compression ou conversion préalable. Quatre produits de ce type sont présents sur le marché. Chez SiliconDust, tout d’abord, avec le HDHomeRun (179 euros), un boîtier double tuner TNT et câble. Ce constructeur devrait bientôt S’il existe des solutions pour diffuser la TV sur des produits Apple (iPhone, iPad, iTouch), commercialiser une le support pour les appareils sous Android est encore trop rare. version câble avec CI. Elgato propose, lui, deux modèles EyeTV Netstream, un pour TNT avec II : Pour les chaînes TV ADSL double tuner (200 euros) compatible avec Si vous possédez la TV par ADSL avec votre box, les produits Apple et un pour la réception il est possible de visualiser plusieurs chaînes des chaînes gratuites du satellite. AVerMedia simultanément sur différentes machines de vient, quant à lui, de présenter un modèle votre réseau. Un des logiciels gratuits les plus avec double tuner TNT, le HD HomeFree Duet connus à cet effet est ADSL TV (http://www. (160 euros). On attend prochainement la ver- adsltv.org). Compatible avec les offres Free, sion double tuner TNT de PCTV Systems, le Bouygues, SFR et Orange, il doit être installé Broadway 2T, qui sera aussi paré pour diffuser sur chaque PC souhaitant afficher les chaînes la TV vers un iPhone, un iPad ou à travers de votre FAI. Mais selon le FAI, tous les canaux Internet. Les modèles TNT de SiliconDust, ne sont pas forcément disponibles. C’est, par Elgato et AVerMedia sont en test à la fin de exemple, le cas de TF1, sauf chez Free. Pour que plusieurs PC puissent afficher une chaîne ce dossier.

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dossier : Tv sur votre pc

n’est pas simple à configurer mais fonctionne très bien et prend même en charge plus de chaînes qu’ADSL TV avec certains FAI. Elle réclame l’installation de l’outil serveur sur un des PC du réseau, même s’il s’agit du poste qui servira aussi de client. Une des dernières alternatives efficaces, et cette fois payante, est le logiciel DVBLink for IPTV (www.dvblogic.com, 21 euros). Il affiche les chaînes IPTV de Free et d’Orange au sein de Windows Media Center et peut, en plus, être couplé à un autre module payant nommé DVBLink Server Network Pack (21 euros), dont nous reparlons plus loin afin de créer un serveur UPnP. Le programme ADSL TV vous permet de regarder les chaînes TV ADSL de vos FAI sur les ordinateurs de la maison. Chez Free, avec la Freebox V6, il est même capable d’utiliser son tuner TNT.

de serveur avec des cartes TNT et supporte le transcodage. Il propose plusieurs déclinaisons de son serveur TV, parmi lesquelles une version pour iPhone/iPad et une version basée sur Adobe Flash fonctionnant notamment avec les appareils sous Android. Ces deux versions sont, cela dit, encore en développement, vous ne pouvez les essayer qu’en faisant une petite donation au site. La version Remote/Server

III : Le PC serveur TV Si vous possédez déjà un PC serveur à la maison, vous pouvez très bien lui ajouter des cartes TV et l’utiliser pour diffuser la télévision sur toutes les machines du réseau. Il existe de nombreux programmes destinés à cet usage, mais ils n’offrent pas tous les mêmes fonctionnalités, notamment le support de la diffusion TV à travers Internet, celui des cartes TV avec Common Interface, ou encore de l’UPnP qui

Certaines applications de serveurs TV, comme Nero MediaHome, exploitent le protocole UPnP. Des appareils tels que les consoles de jeu ou les lecteurs multimédias peuvent alors les détecter sur le réseau pour afficher les chaînes télé.

en même temps, il faut, en revanche, que votre connexion Internet dispose d’une bande passante suffisante. Selon la qualité de votre connexion, vous ne pourrez peut-être pas regarder en même temps deux chaînes HD, ou trois chaînes SD, ou encore une chaîne SD et une chaîne HD. ADSL TV vous permet, d’autre part, de mettre en pause et d’enregistrer les émissions, et aussi d’utiliser le Picture in Picture. Notez également que chez Free, et uniquement avec la Freebox V6, ADSL TV permet aussi d’exploiter le tuner TNT de la box. Un autre logiciel gratuit est Vodobox Remote/ Server (http://www.vodobox.c.la). Il permet de visionner les chaînes ADSL de Free, Bouygues, SFR et Orange, mais peut aussi faire office

Si vous souhaitez installer un PC serveur TV avec des cartes possédant une Common Interface pour les bouquets payants, un logiciel supportant ce type de cartes est obligatoire. C’est notamment le cas de DVBViewer Server et du module serveur de MediaPortal. Ils peuvent aussi exploiter plusieurs tuners simultanément et de différents types.

Les besoins de bande passante pour le streaming TV Une connexion réseau à 100 Mbps est déjà amplement suffisante pour lire sans saccades un flux TNT, ou ADSL satellite HD, à travers le réseau. Une chaîne HD TNT demande au plus 15 Mbps de bande passante, soit un débit réel de moins de 2 Mo/s, alors que l’Ethernet 100 Mbps monte à 12 Mo/s. S’il s’agit d’un accès en Wi-Fi, une connexion 802.11n sera préférable face au 802.11g. Selon la distance avec le point d’accès sans fil, le débit peut être trop limité pour avoir une vidéo fluide, surtout si plusieurs clients sont connectés au boîtier/serveur. Lors d’un accès à travers

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Internet, la bande passante limitée en upload à environ 80-90 ko/s de nos connexions ADSL ne permettra pas d’envoyer le flux brut de la réception TV. Un transcodage à la volée effectué par l’application TV est obligatoire pour le compresser dans une petite résolution et un faible débit de données. La qualité sera donc fortement dégradée. Une connexion fibre sera, ici, bien plus confortable et permettra de streamer le flux 1080i des chaînes HD. Il faudra également penser à configurer votre box/routeur afin de diriger le port utilisé par le serveur TV vers son IP locale.


Les solutions serveurs TV de Vodobox sont intéressantes. Les versions pour les produits Apple ou en Adobe Flash sont encore en cours de développement.

Avec une application compatible UPnP, le serveur TV est directement détecté dans les logiciels compatibles, comme Windows Media Player, sur les machines clients et sans avoir à installer quoi que ce soit. La liste de lecture contient alors toutes les chaînes TV accessibles.

est capable de gérer plusieurs tuners en même temps et avec prise en charge des modèles avec Common Interface. Il suffit d’installer le module serveur sur le PC serveur, puis le module client (ou l’application intégrale) sur chaque machine du réseau. Nous vous proposons à la fin de ce dossier un guide pratique pour ce logiciel, ainsi que pour DVBViewer.

Certains programmes de serveurs TV permettent l’accès aux chaînes TV à travers Internet et la programmation des enregistrements à distance.

autorise la détection du serveur par divers périphériques compatibles. Si certains fonctionnent avec les iPhone et iPad, les téléphones Android sont, en revanche, rarement supportés. Tous sont, par contre, capables de diffuser le flux brut de la réception TV, la qualité est alors identique à la source sur les postes clients. Pour une diffusion destinée à des PC, notre préféré est le logiciel TV que nous recommandons régulièrement, DVBViewer. Il est payant (15 euros) mais c’est un des plus complets et des plus performants, et il dispose par défaut d’un serveur TV nommé DVBServer. Il se base sur les capacités de l’application principale et a donc l’avantage de pouvoir exploiter de nombreux tuners simultanément, et de différents types, et donc de multiplier le nombre de clients pouvant regarder une chaîne TV. Il supporte parfaitement les modèles avec Common Interface, pour capter les chaînes payantes, à l’aide de vos cartes à puce d’abonnement. Et grâce à son autre module DVB HTT Server, il est possible de programmer des enregistrements avec un navigateur Web à travers Internet. Sur chaque poste client, l’enregistrement et le Timeshifting sont supportés. Si vous cherchez une solution gratuite, MediaPortal est une solution à envisager. Lui aussi

Pour aller plus loin et diffuser les flux TV sur divers appareils compatibles UPnP, un logiciel comme DVBLink Server Network Pack qui se combine à DVBLink TVSource (www.dvblogic. com, 38 euros le pack) est intéressant. Il supporte le multituner, ainsi que les cartes TV avec Common Interface et aussi les chaînes ADSL de Free et Orange, avec le module supplémentaire que nous avons cité plus haut, DVBLink for IPTV. Il n’est pas des plus simple à configurer mais se montre très efficace. Du côté des machines clients, vous avez le choix d’utiliser le lecteur DVBLink, Windows Media Center, DVBViewer, Windows Media Player, ou

encore un navigateur Web. Les appareils tels que les consoles de jeu ou les lecteurs multimédias le verront également, tout comme les iPhone, iPad, iTouch via leur navigateur Web. Le support pour Android est prévu prochainement. Parmi les autres applications serveurs TV, on peut citer Beyond TV (UPnP, 99 dollars, plus 29 dollars pour le plugin Beyond TV Link), Sage TV (UPnP, 99 dollars avec le plugin Placeshifter), Nero MediaHome (UPnP, 30 euros), Orb (gratuit, UPnP, supporte n’importe quel appareil à travers Internet et un navigateur Web) ou encore les solutions de Vodobox (versions Server/ Remote, pour les produits Apple ou en Adobe Flash). Et pour ceux qui posséderaient une machine sous Windows Home Server (même la nouvelle version 2011), un plugin nommé TV4Home, basé sur le serveur TV de MediaPortal, est également disponible (http://tv4home. codeplex.com). Notez, enfin, qu’un serveur TV n’a pas besoin d’être très puissant pour exploiter et diffuser plusieurs canaux TV sur un réseau. Avec un serveur DVBViewer, une machine sous Core i3-2100 et trois clients connectés, l’usage CPU n’a pas dépassé 7 %.

A retenir • Toutes les solutions serveurs TV détaillées dans ce dossier permettent d’accéder à la télévision de n’importe où chez vous, grâce au Wi-Fi ou à votre réseau RJ-45 et sans que la machine dispose d’un tuner TV. • Les boîtiers réseau de réception TV sont disponibles pour la TNT, le câble ou le satellite, mais pas encore pour les chaînes payantes. Ils disposent, pour la plupart, d’un double tuner afin que deux PC puissent accéder à un canal simultanément. Et en multipliant les boîtiers sur le réseau, vous augmentez le nombre de clients possibles. • Avec une bonne application, la solution serveur TV PC permet de cumuler un grand nombre de tuners dans la machine, même de différents types, et aussi d’accéder aux bouquets payants. • Certaines applications de serveurs TV exploitent le protocole UPnP. Tous les appareils compatibles, comme les consoles de jeu ou les lecteurs multimédias, peuvent donc détecter le serveur et afficher ses chaînes TV. D’autres proposent aussi le support des iPhone et iPad, mais celui des téléphones Android est rarement au programme. • Vous pouvez profiter des chaînes TV ADSL de votre FAI sur plusieurs machines du réseau avec les programmes adéquats, mais le nombre et le type SD/HD de canaux affichables simultanément dépend de la vitesse de votre connexion Internet. • Streamer une chaîne TV à travers Internet réclame une bonne bande passante montante. Nos connexions ADSL en sont incapables, à moins de transcoder le flux dans une petite résolution avec un faible débit de données.

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dossier : Tv sur votre pc

Guide avec DVBViewer

A

vant de pouvoir utiliser DVBServer, l’application DVBViewer doit être installée sur la machine serveur. Démarrez alors le module DVBServer, présent dans le répertoire du programme du menu Démarrer, et allez à l’onglet d’options Settings. A l’onglet Network, choisissez un des trois paramètres à la ligne Streamtype. Si vous comptez exploiter votre réseau Wi-Fi sur les clients accédant au serveur, optez de préférence pour Unicast, qui produit moins de trafic sur le réseau. Utilisez aussi Unicast si vous avez des problèmes de connexion en Multicast avec vos clients, car ce dernier mode n’est pas forcément supporté par tous les routeurs/switchs. Ensuite, à la ligne Interface des options Control Server, entrez l’adresse IP de votre serveur et modifiez, si besoin, le port qui sera utilisé par le serveur. Dans les paramètres de droite, si vous avez choisi le mode Unicast, sélectionnez l’adresse IP de votre serveur, à la ligne Interface des options Unicast. Les autres options n’ont pas besoin d’être modifiées, à part peut-être le nombre maximum d’utilisateurs autorisés. Si vous avez choisi le mode Multicast, sélectionnez l’adresse IP de votre serveur, à la ligne Interface et entrez 224.0.0.1 à la ligne IP-Subnet. Allez maintenant à l’onglet Hardware. Ici, cliquez sur Scan Devices. Si les tuners TV sont installés correctement sur votre machine et compatibles avec DVBViewer, ils s’afficheront dans la fenêtre Device. Définissez ceux que vous souhaitez exploiter ou non, avec les options du paramètre State. Le serveur est maintenant configuré, lancez-le en appuyant sur le bouton Start. A l’onglet System, vous pouvez demander au serveur de démarrer automatiquement avec Windows. Du côté des clients, installez DVBViewer sur chaque machine. Allez au menu Paramètres/ Options, puis aux paramètres du menu Cartes DVB, pour régler le tuner. Cliquez sur le bouton +, puis augmentez le nombre Unicast ou Multicast à 1, selon le mode que vous avez choisi sur le serveur et validez. Une carte Unicast Network Device ou Multicast Network Device apparaît alors dans la liste Choix de la carte. Cliquez sur elle et définissez son type de réception TV à la ligne Type de tuner. Cliquez ensuite sur le bouton Options. A la ligne Adresse, des options Serveur DVB, entrez l’adresse IP de votre serveur et le port correspondant (4012 par défaut). Laissez l’option Interface des paramètres Diffusion monoposte du signal DVB sur Automatic, et vérifiez que les autres options sont identiques à celles du serveur. Si tout est configuré cor-

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prêt pour lire les chaînes TV sur votre machine client, à partir du serveur. Si vous souhaitez accéder aux options de programmation d’enregistrements à distance de DVBViewer, sur le serveur, lancez également le module Web Interface V 1.5. Sélectionnez l’adresse IP de votre serveur, puis cochez la case Activate pour démarrer ce serveur HTTP. Pour y accéder ensuite, tapez l’adresse IP du serveur dans un navigateur Web, suivie du port 80. Dans le cas d’un accès à travers Internet, n’oubliez pas de diriger le port 80 vers l’IP du serveur, dans votre routeur/box.

rectement, vous devriez voir apparaître le nom du PC serveur dans la fenêtre Autodétection. Les réglages dans le cas d’une carte Multicast Network Device sont les mêmes, en dehors du paramètre Groupe, où il faudra entrer la même valeur que celle de l’option IP-Subnet du serveur. Une fois ces réglages validés, il ne reste plus qu’à effectuer une recherche des chaînes. Allez, pour cela, au menu Canaux/Chercher les canaux de DVBViewer. Placez l’option Type de réception sur le bon paramètre, sélectionnez France à la ligne Satellites, puis lancez le scan avec le bouton Satellite. Tout est maintenant


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Guide avec MediaPortal

A

l’installation de MediaPortal sur le PC ser veur, veillez à choisir l’option de prise en charge TV, puis sélectionnez le mode d’installation avancée. Vous avez alors la possibilité de n’installer que le ser veur TV sur la machine. Une fois cela terminé, lancez la configuration du serveur TV MediaPor tal. Au menu TV Server et au sous-menu por tant le nom du PC serveur, les car tes TV détectées par l’application sont listées. Cochez les cartes à exploiter et vérifiez qu’elles sont définies sur le bon type de réception et que leur fonction CAM est activée, si elles en possèdent un (bouton Edit si ce n’est pas le cas). Cliquez ensuite sur chaque carte TV dans le sous-menu por tant le nom

sélectionnez les codecs vidéo et audio à utiliser pour le décodage du signal TV. Tout est maintenant prêt, vous n’avez plus qu’à lancer MediaPor tal, allez dans le module TV et visionnez vos émissions. Vous pouvez utiliser le Timeshifting et aussi enregistrer les émissions qui seront stockées sur le ser veur.

du PC serveur, puis lancez une détection des canaux pour chacune d’entre elles, après avoir choisi le pays et la région. Organisez ensuite vos canaux comme vous le souhaitez, au menu d’options TV Channels. Vous pouvez également activer le guide des programmes au menu DVB EPG/ TV EPG Grabber. Du côté des PC clients, installez MediaPortal avec son module TV et, éventuellement, seulement l’application client, puis lancez la configuration de MediaPor tal. Au menu TV/TV Client, entrez le nom du PC ser veur à la ligne TV-Ser ver de l’onglet General Settings. Au menu Codecs and Renderer,

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dossier : Tv sur votre pc

Trois boîtiers réseau double tuner TNT en test

S

I : HDHomeRun

i le HDHomeRun ne brille pas par son design, assez laid, il est, en revanche, assez compact pour se cacher dans un coin de la maison et se montre parfaitement au point. Il dispose de deux tuners compatibles TNT et câble, qui doivent chacun être reliés à la prise antenne. Il est donc obligatoire d’investir quelques euros de plus dans un dédoubleur en forme de T, qui n’est pas fourni, pour alimenter les deux tuners (deux câbles antenne sont par contre livrés). Pour exploiter le boîtier, il faut installer les pilotes sur chaque PC, afin de créer les deux tuners virtuels. Le panneau de configuration est simple à prendre en main, vous devrez sélectionner votre pays et région, activer les deux tuners, puis définir l’application qui sera utilisée par la machine pour recevoir les canaux. Il n’y a aucun réglage réseau à faire, le HDHomeRun s’attribue une IP automatiquement avec le DHCP de votre box/routeur. Le boîtier est, de base, compatible avec Windows Media Cen-

fiche technique • • • • •

Nom : HDHomeRun Constructeur : SiliconDust Tuners : deux DVB-T/DVB-C Interface : RJ-45 Prix : 179 euros Compatible avec de nombreuses applications TV Simple et efficace Possibilité de cumuler plusieurs boîtiers sur le réseau Demande l’achat d’un dédoubleur antenne en T Ne fonctionne que sur PC sans application tierce

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ter, Beyond TV, GB-PVR, MediaPortal, Sage TV, TotalMedia, XBMC et plus encore, ainsi qu’avec d’autres programmes DVB, bien que leur support ne soit pas garanti. DVBViewer a très bien fonctionné par exemple. L’EPG est également supporté. Sous tous ces programmes, vous

devrez lancer une détection des chaînes TV. Vous pouvez aussi passer par l’outil maison HDHomeRun Quick TV, à condition d’avoir effectué, au préalable, un scan des chaînes à partir de l’outil de configuration du HDHomeRun. Ce logiciel est sommaire et ne permet que de zapper entre les différents canaux, pas de mettre un programme ou de l’enregistrer. D’où l’intérêt de passer par d’autres programmes. Windows Media Player est aussi supporté, le HDHomeRun s’affichera dans sa bibliothèque avec les différents canaux comme liste de lecture. Notez d’ailleurs que SiliconDust ne fournit aucun codec audio et vidéo, il faudra donc que l’OS ou l’application utilisée intègre les décodeurs MPEG-2, h.264, AC3 et Dolby Digital Plus. Le boîtier est aussi directement détecté dans la bibliothèque de Windows.


Avec un boîtier sur votre réseau, vous pouvez enregistrer deux chaînes différentes sur le même PC, en enregistrer une en en regardant une autre, ou mettre une chaîne en pause pendant qu’une autre est capturée. Avec deux clients connectés au boîtier simultanément, vous pouvez regarder, enregistrer et mettre en pause une seule chaîne sur chaque PC. Mais il est possible de cumuler les HDHomeRun au sein du réseau. Ainsi, avec deux boîtiers, quatre machines peuvent regarder une chaîne en même temps et deux machines peuvent visualiser une chaîne et en enregistrer une autre.

L’allocation dynamique des tuners Selon l’application, le boîtier est capable d’allouer dynamiquement ses tuners. Cette fonction est compatible avec WMC, MediaPortal et TotalMedia. Cela signifie qu’avec ces logiciels, si vous visualisez une chaîne, alors qu’une autre est déjà en cours de lecture sur un autre PC, le programme utilisera automatique le tuner libre. Avec un logiciel qui ne supporte pas cette capacité, il est obligatoire de le régler sur le premier ou le deuxième tuner. Si, par exemple, un PC visualise une chaîne avec le premier tuner sous WMC, et qu’une seconde machine utilisant une application ne supportant pas l’allocation dynamique est configurée pour ce premier tuner, vous n’aurez pas d’image. La qualité d’image, bien que dépendante du codec utilisé, est excellente, puisque le boîtier n’effectue aucune compression du signal vidéo. La rapidité de changement des chaînes est appréciable avec l’outil maison QuickTV, le changement est aussi rapide dans Windows Media Center, mais dépend, au même titre que les tuners USB/PCI, de la qualité des applications TV utilisées. En bref, il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce boîtier TNT réseau, qui plus est compatible Mac et Linux, si ce n’est l’absence de solution pour diffuser le signal TV vers d’autres appareils que des PC.

II : AVerMedia HD HomeFree Duet

Le boîtier TNT HD HomeFree Duet d’AVerMedia intègre un double tuner et, contrairement au HDHomeRun, n’a donc besoin que d’une seule connexion à la prise antenne de votre domicile. Plus joli mais un peu plus volumineux que le produit SiliconDust, il dispose d’une interface Ethernet et nécessite l’installation de pilotes pour l’exploiter sur PC. Aucun réglage réseau n’est demandé, le boîtier s’attribuera une adresse IP automatiquement avec votre DHCP, mais il reste possible de définir une IP statique. Le boîtier est compatible avec Windows Media Center, il peut aussi être utilisé avec l’application maison AverTV et supporte le guide des programmes DVB-T. Il est détecté par d’autres applications TV mais le résultat n’est pas garanti. Bien que DVBViewer le reconnaissait et pouvait scanner ses canaux, l’image restait noire. L’un de ses avantages est de pouvoir fonctionner avec les iPad, iPhone et iTouch, à partir de l’application HomeFree Player gratuite disponible sur l’Apple Store. L’application AverTV se montre relativement complète et supporte, bien entendu, l’enregistrement et le Timeshifting, mais elle présente quelques lenteurs, notamment au démarrage. Le temps de zapping des chaînes ne prend que quelques secondes, mais uniquement d’une chaîne SD à SD ou HD à HD. Si l’on passe d’un canal SD à HD, cela prend plus d’une dizaine de secondes. Ce n’est pas le cas dans Windows Media Center qui est plus performant. Bien que ses codecs audio/vidéo soient efficaces, on regrette que le programme ne laisse pas la possibilité d’en choisir d’autres. La qualité d’image obtenue sur les PC clients est excellente et équivalente à la source

puisque le boitier n’effectue aucune compression. AverTV ne supporte pas l’allocation dynamique des tuners. Il faut donc définir correctement l’application de lecture TV sur le premier ou le deuxième tuner, si un autre PC du réseau en utilise déjà un des deux. Pour le moment, il n’est pas possible de cumuler les boîtiers sur un réseau afin d’augmenter le nombre de chaînes affichables simultanément par les clients PC, mais cette fonctionnalité va être ajoutée dans le prochain firmware. Avec un seul boîtier, il est donc possible que deux machines du réseau diffusent, enregistrent ou mettent en pause un programme, ou qu’une seule exploite les deux tuners pour diffuser et mettre en pause un canal, pendant qu’un second est en cours de capture.

fiche technique • • • • •

Nom : HD HomeFree Duet Constructeur : AVerMedia Tuners : deux DVB-T Interface : RJ-45 Prix : 160 euros Simplicité et efficacité d’usage Support pour iPhone, iPad et iTouch Possibilité de cumuler plusieurs boîtiers sur le réseau avec un futur firmware Le moins cher Pas assez d’applications compatibles Lenteurs d’AverTV AverTV ne supporte pas l’allocation dynamique des tuners

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dossier : Tv sur votre pc

III : Elgato EyeTV netstream DTT

Le EyeTV netstream DTT possède lui aussi un double tuner TNT ne nécessitant qu’une seule prise antenne. Encore plus compact que le HDHomerun, le boitier est mignon, il pourra se cacher facilement dans la maison et même s’accrocher à un mur si besoin. Au même titre que les deux modèles précédents, aucune configuration réseau n’est requise pour son interface RJ45 bien qu’il soit possible de lui attribuer une IP manuellement. Il est détecté automatiquement par l’application TV à partir du moment où ses pilotes sont installés sur la machine. Sur Mac, il fonctionne avec le logiciel EyeTV 3, sous Windows il s’agit du logiciel TV HomeCinema de Terratec livré avec ses tuners TV. Windows Media Center est également supporté, tout comme VLC qui peut recevoir le flux TV en utilisant une playlist M3U générée à partir de l‘interface HTTP de configuration du boitier. Cette interface s’accède facilement en double cliquant sur l’élément EyeV Netstream visible dans l’explorateur réseau. Elle permet de visualiser l’état d’occupation des deux tuners, la qualité du signal et de définir les paramètres réseau. Nous n’avons par contre pas réussi à faire marcher l’appareil avec d’autres programmes comme MediaPortal ou DVBViewer. Notez que Elgato fourni également une application payante à destination des iPhone, iPad et iTouch sur l’Apple Store. Nommée eyeTV (3.99 euros), elle affiche le flux TNT sur ces appareils, que ce soit en Wi-Fi ou en 3G. Le programme TV de Terratec nous avait déjà convaincu lors des tests des tuners de la marque, il n’y a donc pas de surprise, il dispose de toutes les fonctions utiles et se montre performant. Le temps de zapping ne prend que quelques secondes, il supporte l’enregistrement, le timeshifting, le PIP et l’EPG, et laisse la possibilité de choisir les codecs audio et vidéo. Au même titre que Windows Media Center, il gère l’allocation dynamique des tuners. Pas besoin de configurer précisément un des deux tuners, à partir du moment où un d’entre eux est déjà occupé sur le réseau par un client,

le second tuner sera disponible automatiquement pour une autre machine. Et si besoin, vous pouvez placer plusieurs boitiers eyeTV netstream DDT sur votre réseau afin de multiplier les tuners accessibles. A l’instar des deux boitiers précédents, la qualité vidéo et audio du streaming sur les PC clients est identique à la source, car sans compression.

IV : Lequel choisir ? Si vous comptez exploiter Windows Media Center pour recevoir la TV sur vos PC, notre préférence va au modèle AverMedia, tout simplement car il est le moins cher et qu’il fonctionne très bien avec cette centrale multimédia. Si vous souhaitez utiliser le boitier avec un bien plus grand nombre d’application TV, ce qui permettra entre autre d’utiliser des programmes UPnP pour que vos consoles de jeu ou lecteurs multimédia puissent accéder

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aux canaux télé, il faudra s’orienter vers le HDHomerun. Si la fonctionnalité de streaming sur les appareils Apple vous intéresse, le modèle Elgato comme Avermedia conviendront, à vous de voir selon votre budget. Le premier revient plus cher avec l’application Apple, mais son logiciel TV est plus complet que celui du HomeFree Duet.

fiche technique • • • • •

Nom : eyeTV netstream DTT Constructeur : Elgato Tuners : deux DVB-T Interface : RJ45 Prix : 200 euros Simplicité et efficacité d’usage Possibilité de cumuler plusieurs boitiers sur le réseau Support pour iPhone, iPad et iTouch Application Terratec HomeCinema complète Prix Pas assez d’applications compatibles



Comprendre 30 ans de CPU

30 ans de CPU PC Lexique

1re partie de la préhistoire au 486

• CISC : Complexe Instruction Set Computer, processeurs à instructions complexes qui requièrent plus de cycles d’horloge, mais qui possèdent beaucoup d’instructions précâblées (cas des x86, Motorola 68000…). • RISC : Reduced Instruction Set Computer, processeurs avec des instructions plus simples et moins nombreuses, facilitant les évolutions de fabrication et la montée en fréquence (cas des IBM/ Motorola PowerPC, Alpha, ARM, MIPS…) • Registre : emplacement mémoire interne à un CPU, au sommet de la hiérarchie mémoire. C’est la mémoire la plus performante de tout le PC, coûteuse et en quantité limitée, réduisant le nombre de registres à quelques dizaines tout au plus. • Instruction : opération de base qu’un programme demande à un processeur. C’est l’ordre le plus simple envoyé au processeur. Il existe de nombreux types d’instructions, de transfert, logiques, d’entrée/ sortie, branchement, etc. L’ensemble des instructions forme le jeu d’instructions. x86, le nom donné à la famille de processeurs la plus célèbre, est le nom du jeu d’instructions. • ALU : unité arithmétique et logique, partie du processeur qui effectue tous les calculs principaux. • FPU : unité de calcul en virgule flottante.

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Thomas Olivaux

En 30 ans de PC, les processeurs sont passés de 5 à 3800 MHz, de 29 000 à plus d’un milliard de transistors, d’un à six cœurs, des progrès qui donnent le vertige. Pour satisfaire votre plaisir et votre curiosité, voici l’histoire des CPU, ponctuée de benchs récents.

C

et été, le PC fêtera ses 30 ans. Quoi de plus symbolique que leurs processeurs, faisant de notre plateforme fétiche la plus rétrocompatible que l’on puisse imaginer. Du 8088 de l’IBM original au Core i7 qui anime nos machines dernier cri, l’intégralité des CPU PC est compatible x86, si bien qu’un programme conçu il y a trois décennies peut encore s’exécuter en 2011. Les avancées spectaculaires réalisées en physique et en chimie, au fil du temps, ont offert aux composants électroniques des progrès à peine imaginables et les microcomposants, comme le CPU, sont ceux qui en ont le plus profité. Les gains en fréquence, de quelques mégahertz à plus de 3 GHz, ainsi que l’apparition de plusieurs cores au sein d’un seul processeur sont ainsi le corollaire de la finesse de gravure. Difficile aujourd’hui de se remémorer les chiffres pathétiques des premières puces, même s’ils nous ont fait rêver, du nombre de transistors ou des opérations par seconde. Au-delà de ces réminiscences historiques, imaginez-vous les performances des processeurs les plus anciens par rapport à nos fringants destriers gavés de mégahertz ? Ce dossier retrace toute l’histoire et les nombreuses évolutions du processeur PC ainsi que, pour la première fois, des mesures de performances et des comparaisons concrètes réalisées sur toutes les plateformes principales du 386SX 25 au Core i7-980X !


Les premiers 386 sont rebaptisés 386DX lorsque le modèle d’entrée de gamme 386SX débarque.

HISTOIRE

En quelques mots L’histoire du CPU PC est intimement liée à celle d’Intel. Tout commence quand, au début des années 80, IBM s’associe avec l’inventeur du microprocesseur pour son tout nouveau Personal Computer. Les premiers PC sont équipés du CPU 8088, cadencé à la fréquence de 4,77 MHz. En 1984, IBM joue encore le rôle de moteur et munit son PC AT (pour Advanced Technology) de l’Intel 80286. Mais deux ans plus tard, en 1986, c’est Compaq qui coupe l’herbe sous le pied du géant, en étant le premier à équiper un compatible PC du nouveau processeur Intel 80386 (le Compaq Deskpro 386). Le changement de décennie est pris avec le 486 qui signe la mort des Atari et autres Amiga, y compris au niveau vidéoludique. Sorti en 93 et s’imposant un à deux ans plus tard, le Pentium prend le relais, donnant naissance à une marque connue de tous. Le Pentium II sort en 1997, remplacé par le Pentium III en 1999, tout s’enchaîne. Le Pentium 4, sorti fin 2000, connaît des débuts difficiles et une fin tragique en 2006, mais n’en reste pas moins un processeur incontournable de 2002 à 2004. Alors qu’Intel relègue la marque Pentium à l’entrée de gamme, ce sont les Core 2 qui prennent la relève en 2006, remplacés à partir de fin 2008 par les Core i7 et autres déclinaisons.

Durant ce règne sans fin, quelques opposants connaissent de temps à autre un succès. Seul véritable survivant, AMD qui fabrique des processeurs PC depuis toujours est découvert par le grand public, grâce à son 5x86, sorte d’hybride 486/Pentium très populaire au début des années 90 (ainsi que K6-2 et K6-III quelques années plus tard, même si son premier véritable trait de gloire est le 486 DX2/40 et 80). AMD toujours frappe un grand coup avec l’Athlon au changement de millénaire et fait même trembler Intel avec l’Athlon 64 sorti fin 2003. Sans tomber dans l’anecdotique, Cyrix/IBM vendent beaucoup de processeurs entre 1996 et 1997, les 6x86, des concurrents au Pentium bon marché. Du 386 au Core i7-980X, les progrès sont tellement faramineux qu’il est même difficile de les exprimer en pourcentages. Rien que pour calculer 32M de décimales de Pi sur

L’Intel 4004 de 1974, le tout premier microprocesseur au monde.

Super Pi, le temps que nous avons mesuré est divisé par 80 000… sachant qu’un seul des six cores a travaillé sur cet exercice ! Mais avant de voir ce que nos chers ancêtres avaient dans le ventre, remémorons-nous leur genèse, leur vie et leur mort.

L’histoire débute avant le PC Pour l’historien, l’informatique passe par trois phases principales. Au milieu des années 50, la mini-informatique remplace peu à peu les gros systèmes. Le préfixe mini caractérise les nouveaux ordinateurs qui tiennent dans un boîtier digne d’une bonne armoire normande. Mais c’est à comparer à leurs aînés, des antiquités électromécaniques à tubes conçues dans les années 40 et 50 et qui occupent des pièces entières pour une puissance inférieure à la moindre calculette moderne. La mini-informatique coïncide également avec l’apparition de la notion de stocHardware Magazine 69


Comprendre 30 ans de CPU

« Dans les années 80, de nombreux processeurs étaient soudés à même la carte mère, impossible d’upgrader »

Bien qu’il s’agisse d’une machine totalement incompatible, le Commodore 64 utilise un MOS Technology 6502 à 1 MHz, comme l’Apple IIe et de nombreux ordinateurs de l’époque 8 bits.

Thomson MO5 et TO7, les vestiges de la micro-informatique française qui rappelleront surement des souvenirs à toute une génération d’écoliers (plan Informatique pour tous au milieu des années 80)

Comme vous pouvez le voir dans les entrailles de cet Apple IIe, le processeur (ici un 6502) n’est qu’un composant parmi d’autres (il est au milieu, au-dessus du slot d’extension central).

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kage (de programmes comme de données), le premier disque dur ayant vu le jour en 1956. Jusque-là, les « logiciels » étaient des cartes cartonnées perforées indiquant à la machine comment enchaîner différentes actions. L’invention du transistor, en 1948 par le laboratoire de l’Américain Bell Telephone, est à l’origine de cette révolution. C’est un composant électronique fondamental qui joue le rôle d’un interrupteur commandé. Avant lui, pour faire circuler un signal vers une direction ou une autre, il fallait utiliser des tubes bien plus lents, coûteux, volumineux et fragiles. Les progrès de la chimie accomplis dans les années 50 permettent une miniaturisation des composants électroniques, notamment, du transistor. A tel point qu’ils sont regroupés par centaines au sein d’un composant unique : le circuit intégré est né. Quelques années plus tard, en 1971, un circuit intégré particulièrement performant et versatile voit le jour : Intel sort le 4004, le tout premier microprocesseur du monde. La particularité du CPU réside dans sa faculté à être programmé pour effectuer toutes sortes de tâches, là où les composants traditionnels ne savent faire qu’une seule chose pour la plupart. Pour l’anecdote, ce monstre à 16 pattes est un processeur 4 bits qui contient 2 300 transistors. Déjà, ce dernier est capable d’effectuer pas loin de 92 000 instructions en une seule seconde, une prouesse en ce temps où la calculatrice est encore un luxe. D’ailleurs, si vous n’étiez pas bercé depuis des années par des nombres aussi délirants que 730 millions de transistors ici (Core i7 Bloomfield 4 cores), 1,17 milliard là (Core i7 Gulftown 6 cores), ne trouveriez-vous pas déjà étonnant que l’on puisse loger 2 300 transistors dans quelques millimètres carrés ? Aujourd’hui encore, les transistors que l’on manipule pendant les cours de physique au collège ne tiennent que par 4 ou 6 sur cette surface. Si Intel est une jeune entreprise avec le vent dans le dos, d’autres monstres comme Texas Instruments ou General Instrument sont également sur les starting-blocks, faisant des années 70 une décennie très disputée, à qui réussira à imposer sa vision du microprocesseur. Rapidement, ils passent d’un design 4 à 8 bits et quelques puces se taillent un nom dans la jungle des références proposées. Intel connaît toujours le succès grâce à son 8080 (1974), il est concurrencé par le 6800 (1974) de Motorola, mais les deux stars de la fin des années 70 sont sans hésiter le 6502 (1975) de MOS Technology et le Z80 (1976) de Zilog. Pour la petite histoire, le 6502 est conçu par la même équipe d’ingénieurs qui a créé un peu plus tôt le 6800 de Motorola. S’il vaut 300 $ à sa sortie, le prix baisse rapidement et ce processeur prend place dans quelques machines parmi les plus célèbres au monde, dont l’Apple IIe, l’Atari 800XL et le Commodore 64. Suivant les machines, il

tournait entre 1 et 2 MHz. Le Z80, un peu moins performant, est aussi moins cher et plus facile à intégrer, ce qui lui offre également un grand succès commercial dans des micro-ordinateurs comme le RadioShack TRS80, les Amstrad CPC ou la série ZX de Sinclair. Bon à tout faire, nous retrouvons ce Z80 comme simple contrôleur sur certaines cartes d’extension des premiers IBM PC. Tous ces processeurs sont autant de familles incompatibles les unes avec les autres. Un programme écrit en assembleur (langage machine) pour l’un de ces CPU ne peut pas s’exécuter sur les autres. S’il est écrit dans un langage de programmation tiers, comme C ou Pascal, il faut alors le compiler pour chaque processeur sur lesquels on souhaite l’exécuter. Une complication qui n’existe virtuellement plus aujourd’hui, à l’heure où le PC et Windows dominent outrageusement le monde de l’informatique grand public. Cette période pionnière voit des centaines d’ordinateurs tous incompatibles entre eux déferler sur le marché. Beaucoup échouent, faute de logiciels… Qui se souvient encore des Oric Atmos, des Thomson TO7, des MSX ? Parmi eux, un monstre qui va bouleverser tout le paysage micro, même si à l’époque, tout le monde s’interroge sur l’avenir de cet étrange engin, passé presque inaperçu tant les annonces sont légion, l’IBM PC.

1981-1988 8088, jeune premier Les PC les plus anciens, qu’il s’agisse des véritables IBM (PC 5150, Portable PC 5155, PC XT 5160…) ou des premiers « compatibles PC », utilisent tous le processeur 8088. Ce dernier, conçu par Intel en 1979 (deux ans avant la sortie du premier PC !), est en fait une version allégée du 8086 conçu en 1978. Dans les deux cas, il s’agit d’un processeur 16 bits (qui utilise des registres 16 bits), mais tandis que le bus de données externe du 8086 est également large de 16 bits, celui du 8088 se contente de 8 bits, réduisant sensiblement le coût d’une carte mère à l’époque. Ce monstre est gravé avec les technologies de l’époque. Les plus anciens, fabriqués selon le process baptisé HMOS (remplacé au fil des années par HMOS-II, puis HMOS-III), utilisent des pistes de 3,2 µm. Cette valeur offre une perspective intéressante, car depuis l’apparition des hexacores Gulftown, Intel utilise une gravure de 32 nm, si bien qu’en un peu plus de 30 ans, la gravure est devenue exactement 100 fois plus fine, passant donc de 320 à 32 nm. Avec les quelque 29 000 transistors qu’il embarque, le die d’un vieux 8088 mesure 33 mm². Alimenté en 5 V, il est cadencé à la fréquence unique de 4,77 MHz. Plus précisément, les tout premiers 8088 sont limités à 5 MHz, mais ceux fabriqués en HMOS montent jusqu’à 8 MHz. Mais en ces temps préhistoriques, over-


clocker signifie dessouder le quartz générateur de fréquences pour le remplacer par un plus rapide. Si certains ont pu s’y risquer sur des machines plus abordables ou ouvertement dédiées aux électroniciens, il fallait plus de courage pour oser le faire sur des PC à plusieurs milliers de dollars ! Les 4,77 MHz furent déterminés pour permettre un bon usage du PC sur un téléviseur, un véritable moniteur informatique coûtait une fortune. 4,77 est un multiple (4/3) de la fréquence du standard vidéo américain de l’époque, le NTSC. Proposé en deux formats physiques : le DIP 40 broches à enfoncer dans un support (le plus courant, comme sur la photo) et un peu plus tard, le PLCC 44 broches à souder ou glisser dans un logement ancêtre du socket (les broches étant sur les côtés), le 8088 ne connaît pas de concurrence à ses débuts. Nettement plus performant que les 6502 et autres Z80, il faut attendre que Motorola propose le 68000 en 1980, qu’IBM a failli utiliser à la place du 8088 !

Jusqu’au 286 inclus, Intel concédait des licences à de nombreux fabricants comme Siemens, auteur de ce modèle.

Le 68000, d’abord envisagé, s’est heurté au juteux contrat échangeant la production du 8088 pour le PC par Intel, contre les droits des mémoires à bulles d’IBM (les mémoires de ce type n’ayant jamais connu le succès). Les 8088 ont été fabriqués par de nombreux constructeurs, Intel n’étant pas assez développé à l’époque pour assurer seul la fourniture des CPU réclamés par le marché. Parmi les licences concédées, nous trouvons les rares sociétés capables de graver des composants comme Texas Instruments ou, plus amusant, AMD ! Quelques clones (sans licence) ont

été produits par la suite, notamment le « célèbre » NEC VT20, environ 20 % plus rapide à fréquence égale et cadencé jusqu’à 16 MHz ! Une upgrade utilisée par de nombreux utilisateurs de PC XT à la fin des années 80. Il est difficile d’évaluer les performances du 8088 aujourd’hui, puisque ce dernier n’exécute pas de code 32 bits et donc, aucun logiciel moderne qui pourrait être comparé avec un processeur récent. A sa sortie, une machine personnelle capable de réaliser 0,33 million d’instructions par seconde était impressionnante. Cela dit, la notion de performances en ce temps-là était encore l’apanage des mini-ordinateurs, monstres encombrant coûtant des millions et programmés sur mesure. Le PC, encore beaucoup trop cher pour les particuliers, puisque valant le prix d’une voiture correcte, équipait surtout les bureaux des entreprises d’une certaine taille. Un CPU capable de telles prouesses ne se destinait qu’au directeur financier imageant les performances de la société, sous la forme de mirifiques graphiques en quatre couleurs, grâce aux tout premiers tableurs, notamment Multiplan qui illustra toutes les publicités de l’époque. Mais il est à comparer au MOS 6502 à 1,78 MHz du pourtant coûteux Atari 800. Côté mémoire vive, les 8086/8088 sont capables d’adresser jusqu’à 1 Mo, dont au maximum 640 ko pour les programmes. Outre le prix de la mémoire, plus contraignant qu’aujourd’hui, cette barrière arbitraire paraissait monstrueuse pour l’époque. Du reste, bien des années plus tard, un périodique informatique titrait avec un rare sens prémonitoire : « 512 ko, pour quoi faire ? », à la sortie de l’Atari ST. Le 8086, et par extension le 8088, est le tout premier microprocesseur de type x86, du nom du jeu d’instructions qu’il supporte. Du fait de son adoption par IBM pour le PC et de la standardisation de cette plateforme à l’échelle mondiale depuis, les processeurs x86 ont le monopole des ordinateurs de bureau. 100 % des PC qui ont été produits sont compatibles x86, ce qui a toujours représenté une large part du marché et même 100 % aujourd’hui puisqu’Apple a rejoint le camp x86 en 2005.

Grâce aux progrès de la miniaturisation, les premiers « vrais » ordinateurs portables (avec une alimentation autonome sur batterie) voient le jour à la fin des années 80. Voici un Compaq SLT/286 de 1988, toujours fonctionnel.

Autrement dit, si vous vous amusiez à réinstaller PC-DOS (IBM par Microsoft) ou MS-DOS (Microsoft) sur un PC dernier cri en Core i7-2600K, vous pourriez exécuter les programmes les plus âgés qui soient. Le Mac ayant changé par trois fois d’architecture processeur (Motorola m68k, puis IBM PowerPC, puis Intel x86), essayez donc d’installer un vieux Mac OS de la fin des années 80 sur un iMac de 2011 !

1984-1990 80286, mode protégé Dès 1982, enrichi par IBM, Intel conçoit son second processeur de type x86. Il s’agit du 80286, couramment abrégé en 286 (il existe entre deux le 80186, mais celui-ci n’a jamais été utilisé dans un PC). Il est adopté par l’industrie deux ans plus tard, au sein de l’IBM PC AT pour commencer. Produite entre 1984 et 1987, cette machine est d’une importance magistrale puisqu’elle a été la plus copiée et, de fait, a imposé le standard des PC AT qui ont été utilisés jusqu’à la fin des années 90, avant que l’ATX ne prenne la relève ! Le format de la carte mère a donc été copié par les constructeurs concurrents, le brochage de l’alimentation, tout. Parmi les nouveautés qui

Motorola 68k Si Intel est devenu un standard grâce au succès du PC et à son partenariat avec IBM, Motorola était un concurrent très sérieux autrefois. Sa série de processeurs 680x0, abrégée en m68k, était performante et financièrement bien placée. A tel point que nous avons retrouvé ces processeurs dans de très nombreuses machines populaires comme les Atari ST, les Commodore Amiga, les Apple Macintosh et même les consoles de jeu SNK NeoGeo et Sega Mega Drive ou encore des stations de travail haut de gamme Sun et Silicon Graphics. En fin de vie, durant les années 90, ils furent même recyclés dans des calculatrices scientifiques haut de gamme telles que la TI-92 de Texas Instruments. Voici les déclinaisons les plus célèbres : • 68000 : 16/32 bits (ALU 16 bits, registre 32 bits), présent dans Atari ST, Amiga 1000/2000/500/600. • 68020 : 32 bits, 16 à 25 MHz, présent sur Macintosh II et LC, Amiga 1200 et CD32 (68EC020, version low-cost avec registre mémoire 24 bits).

• 68030 : 32 bits, plus de cache, MMU intégrée, de 20 à 50 MHz, présent sur Atari TT et Falcon 030, Amiga 3000, stations de travail Unix. • 68040 : 32 bits, MMU + FPU, 20 à 40 MHz, présent sur Amiga 4000, Macintosh Quadra et Performa. • 68060 : 32 bits, superscalaire, 50 à 75 MHz. Un échec commercial malgré de très bonnes prestations (concurrent du Pentium, deux à trois fois plus rapide qu’un 68040 à fréquence égale), mais le PC et les processeurs x86 se sont imposés au monde, alors que les Mac passaient au PowerPC.

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Comprendre 30 ans de CPU

distinguent le PC AT des anciens PC et PC XT, citons le nouveau bus 16 bits (ISA 16 bits, par opposition à ISA 8 bits) et le nouveau processeur 80286 ! Citons également l’apparition d’une horloge (les anciens PC ne conservaient pas la date et l’heure à chaque extinction !) et le principe d’un BIOS stocké dans une EPROM et dont les paramètres sont sauvegardés par une batterie.

Le 486 est le premier processeur à franchir le cap du million de transistors.

A l’époque du 286, Microsoft tente de suivre Apple, Atari et Amiga dans la course aux interfaces graphiques, mais les premières versions de Windows sont atroces.

De gauche à droite, partageant le même bus, un SX 33 MHz, un DX 33 MHz et un DX-2 66 MHz.

S’il paraît aussi désuet qu’un 8088 aujourd’hui, il est deux fois plus performant que son aîné par cycle d’horloge, alors qu’il tourne à 6 MHz. Il est rapidement monté à 8 MHz, puis 12,5 MHz. Intel n’a pas été plus loin, se concentrant sur le remplaçant, mais des constructeurs l’ont produit jusqu’à 20 MHz (AMD) et même 25 MHz (Harris) au début des années 90. Avec un bus mémoire augmenté à 24 bits, le 286 peut recevoir jusqu’à 16 Mo de RAM, explosant ainsi la barrière du 8088. Néanmoins, la mémoire coûte si cher à l’époque que les PC 286 ont entre 640 ko et 2 Mo pour la plupart. Plus complexe (134 000 transistors, 4,6 fois plus), le 80286 bénéficie d’une finesse de gravure à 1,5 µm (1 500 nm). Il est toujours alimenté en 5 V. Innovation importante, quoique peu utilisée, le 286 a introduit le mode protégé. Par opposition au mode réel qui assure un fonctionnement strictement identique (en accéléré) au 8088, le mode protégé permet non seulement d’adresser jusqu’à 16 Mo de RAM, mais aussi et surtout de faire du multitâche avec une séparation des adressages mémoire, application par application. Autrement dit, si une application venait à planter, ce n’était pas tout le PC qui flanchait. Le mode protégé ne fonctionne pas sous DOS, il n’est donc utile qu’à Windows quand il devient un peu plus qu’une interface graphique, soit la version 3.0 (1990), une époque où le 386 est déjà roi. Côté performances brutes, bien qu’il soit presque trois fois plus rapide que son aîné dans sa version de base, ça ne sert encore une fois qu’aux entreprises ayant besoin de manipuler de grosses quantités de données, le graphisme sur PC étant encore le rêve de quelques écrivains de SF. Rappelons que les premières cartes vidéo n’affichent que des caractères et ce, sur 40 lignes. Une carte 80 lignes est un luxe. L’option EGA en 320 x 200 en quatre cou-

« Tant qu’il n’utilise que le jeu d’instructions x86, un programme PC tourne sans modif du 386 au Core i7 » 72 Hardware Magazine

leurs, un véritable signe extérieur de richesse. Sur le tard, fin des années 80, la sortie de jeux gourmands comme Prince of Persia révéla toutefois l’intérêt du 286 puisque les PC XT et clones en 8088 ne sont plus capables de faire tourner ce genre de jeux avec fluidité. Pour ne pas jeter des PC ayant coûté 30 ou 40 000 francs, des slots d’extension 286 en ISA 16 bits upgradent les machines dérivées du PC XT !

1986-1992 80386, passage au 32 bits Le 80386 est annoncé par Intel en 1986 mais, comme toujours en ces temps reculés, il faudra quelques années pour que celui-ci soit réellement utilisé par le marché. Il y avait, certes, des PC 386 dès 1986, mais leur tarif était si élevé (parfois le prix d’une petite voiture !) que rares étaient leurs utilisateurs, surtout chez les passionnés. Mais au moment de changer de décennie, les prix ont bien baissé et les performances devenant vraiment d’un bon niveau, de plus en plus de joueurs commencent à lâcher leurs fidèles Atari et Amiga pour passer au PC ! Pour beaucoup, le 386 fut le premier processeur PC possédé/utilisé. D’un point de vue technique, le 386 est un sacré bon en avant par rapport au 286. Premier changement, de taille, c’est le premier processeur à fonctionner en interne sur 32 bits. Autrement dit, sans parler de vitesse d’exécution, un 386 est toujours capable de faire tourner la majorité des logiciels PC en 2011 ! Du moins, ceux qui ne reposent pas sur les jeux d’instructions complémentaires sortis après lui (MMX, SSE, extension 64 bits…). Autre différence de taille, la MMU est intégrée au CPU pour la première fois chez Intel. MMU (Memory Management Unit) est ce que l’on appelle aujourd’hui le contrôleur de mémoire. Celle-ci, permettant justement l’adressage 32 bits, porte le maximum de RAM utilisable à 4 Go ! Une valeur totalement démentielle pour l’époque, les PC bien portants ayant 1 000 fois moins de mémoire vive (4 Mo). La mémoire 32 bits (barrettes SIMM 72 pins FPM) est, en prime, plus performante, moins coûteuse et plus flexible d’emploi que les vieilles mémoires 8 bits (barrettes SIMM 30 pins, voire puces à insérer dans des sockets à même la carte mère) ; sur un 286 (16 bits), les barrettes 8 bits étaient à utiliser obligatoirement par deux. Sur un 386 (32 bits), les cartes mères bas de gamme en mémoire 8 bits imposaient quatre barrettes identiques au minimum ! Avec le nouveau format, une seule barrette 32 bits et hop ! Le 386 permet également de simuler la mémoire paginée au-delà de ses 384 ko. Ceux-ci, initialement réservés aux périphériques, sont grignotés par MS Dos qui, avec EMM 386, pourra enfin exploiter la mémoire au-delà de 1 Mo. Le mode protégé du 286 est utilisable par ce processeur, mais l’apparition d’un troisième mode (386 étendu) offrira un accès direct et partagé à la mémoire jusqu’à 4 Go. Dos


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Comprendre 30 ans de CPU a toujours fonctionné dans le mode réel des 8086. C’est par le biais d’extensions qu’il va gérer le mode protégé, puis étendu. En l’occurrence, le gestionnaire de mémoire étendu EMM386 permettra aux programmes réécrits pour s’en servir de respirer un peu, mais n’oublions pas le fameux DOS/4G exploité par 3D Studio 1 par exemple. C’est Windows 3.0 qui quatre ans plus tard généralise le principe pour le grand public. Ainsi, les PC deviennent un peu plus multitâches et plantent moins grâce à ce processeur. Electroniquement parlant, le 386 premier du nom est composé de 275 000 transistors gravés en 1,5 µm. Les premières versions tournent à 16 MHz (12 MHz même, durant les tout premiers batchs, la fréquence de 16 MHz n’étant pas totalement maîtrisée), mais au fil des années, Intel a peu à peu grimpé en ajoutant les modèles à 20, 25 et 33 MHz. En 1989, pour évincer le 286 et imposer le 386 même en entrée de gamme, Intel sort le 386SX. Celui-ci, contrairement à

Les premiers Mac d’Apple utilisent des processeurs Motorola de la famille des 68000.

son aîné, utilise un bus de communication de 16 bits seulement (et un adressage mémoire 24 bits). Il est ainsi plus facile à transplanter sur des cartes mères conçues pour le 286. Pour éviter toute confusion, le 386 original est rebaptisé 386DX. Avec les mégahertz qui s’envolent, la chaleur dégagée augmente et pour la première fois, la dissipation thermique devient une contrainte. En plus de l’unique ventilateur du PC placé dans l’alimentation, un petit radiateur passif apparaît, collé sur le processeur. La notion de consommation apparaît également grâce au 386SL, un CPU conçu pour les portables, proposé néanmoins en 20 et 25 MHz. Ce dernier est le premier à introduire la notion de sleep modes pour économiser de la batterie. Il embarque également quatre fois plus de cache (64 ko au lieu de 16 ko) pour éviter d’avoir à en souder sur la carte mère. Finalement, avec tous ces ajouts, le 386SL contient trois plus de transistors qu’un 386DX de base !

Les tout premiers Overdrive étaient conçus pour délivrer plus ou moins la puissance du DX-2 66 MHz sur les premières cartes mères n’acceptant que les tout premiers 486 en 5 V et les premiers sockets.

Du temps des 8088 et 286, Intel concède à ses concurrents (AMD, Nec, Texas Instruments…) des licences pour fabriquer des puces identiques, afin de répondre à la demande du marché, notamment celle d’IBM. Doté d’usines bien plus grosses et sûr de l’avancée technologique de son 386, le géant de Santa Clara change son fusil d’épaule et ne délivre plus de licences à qui que ce soit ! Les premières années, les concurrents continuent à fabriquer du 286 équipant surtout des PC d’entrée de gamme (un PC pas cher, à la fin des années 80, valant encore l’équivalent de 1 500 à 2 000 €). Mais finalement, à force de reverse engineerings qui ont abouti à plusieurs procès, plusieurs concurrents se sont mis à fabriquer du 386, notamment AMD qui en a écoulé des centaines de milliers et a poussé la fréquence jusqu’à 40 MHz, rendant peu intéressants les premiers 486 à 16 et 25 MHz. Le 386 a été le premier PC pour de nombreux joueurs, grâce au peu coûteux SX25. Il remplaçait, au changement de décennie, les bons vieux Atari et Amiga 8 bits. Par la suite, un bon DX 33 permettra d’exécuter l’ensemble des jeux depuis l’apparition du PC jusqu’aux titres

La Loi de Moore et l’évolution du nombre de transistors des CPU Gordon Moore, ingénieur cofondateur d’Intel, est célèbre pour avoir énoncé plusieurs lois qui, si elles n’ont rien de scientifique, se sont vérifiées durant plusieurs décennies. En 1965, dans un magazine d’électronique, il énonce que la « complexité des semi-conducteurs proposés en entrée de gamme » doublera tous les ans, à un prix comparable. Un peu plus tard, en 1975, il révisa ses propos en affirmant que le nombre de transistors contenus dans un microprocesseur doublerait tous les 1,96 an. Souvent reprise dans différentes revues spécialisées, la Loi de Moore s’est peu à peu transformée en « quelque chose double tous les 18 mois ». Il s’agit tantôt du nombre de transistors, tantôt de la vitesse, tantôt de la puissance, mais quoi qu’il arrive, tous les magazines et la croyance commune sont tombés d’accord sur cette durée de 18 mois, qui ne se retrouve jamais dans les écrits originaux. Aussi peu fiable qu’une telle annonce paraisse, elle s’est révélée valable durant de longues années et n’est pas très loin du compte en 2011 !

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8086/8088 (1978) : 29 000 80286 (1982) : 134 000 80386 (1986) : 275 000 486 (1989) : 1,2 million Pentium (1993) : 3,1 millions Pentium Pro (1995) : 5,5 millions Pentium II (1997) : 7,5 millions Pentium III (1999) : 9,5 millions Pentium 4 (2001) : 42 millions Core 2 Duo (2006) : 291 millions Core 2 Quad (2006) : 582 millions Core i7 4 cores (2008) : 730 millions Core i7 6 cores (2010) : 1,17 milliard


« Les années 90 marquent le début de l’assemblage PC, les passionnés jouent alors avec des 386 et 486 » plus rapide de la même génération, c’est comparable aux écarts relevés entre un Pentium G6950 et un Core i7-980X, les deux extrêmes d’aujourd’hui (en usage multicore).

1989-1994 486, l’explosion du PC sortis en 1992 environ. Au-delà, les titres les plus gourmands réclamaient plus de puissance pour rester fluides. Pour l’anecdote, les premiers 386 avaient un bug qui pouvait faire planter le PC en utilisant des programmes 32 bits. Du coup, après avoir examiné toute sa production, Intel a marqué d’un double sigma EE les modèles non affectés et a gravé en lettres capitales 16 BITS/W ONLY sur les CPU buggés. Intel n’a arrêté la production des tout derniers 386 qu’en octobre 2007 ! En effet, cette puce éprouvée et parfaitement stable était encore utilisée dans de nombreux appareils industriels, parfois très perfectionnés (certains satellites placés en orbite). Premier CPU 32 bits, le 386 est donc le premier processeur benchable avec des outils « modernes ». Si notre 386SX a refusé de passer l’ensemble des benchs (plantage systématique avant la fin), le 386DX 33 MHz (le plus gros modèle produit par Intel, attention !) a réussi la prouesse de passer à la fois Super Pi 1 M et Super Pi 32M ! Alors qu’un power user râle si son PC n’est pas sous les 10 (comprendre sous les 10 secondes à Super Pi 1 M), les 275 000 transistors de notre ancêtre se sont dérouillé les pattes et ont accompli ce calcul en à peine… 3 jours. Quoi ? Vous trouvez ça lent ? Mais c’est très rapide au contraire ! Un internaute a réalisé un Super Pi 1 MB sur le plus petit des 386 (SX 16 MHz), en 16 bits sous Windows 3.1, il ne lui a fallu pas moins de 27 jours pour y parvenir ! Il y a un facteur 9 entre le CPU le plus lent et le

386DX 33

Intel est devenu leader du marché, en situation de monopole de fait depuis l’interdiction de fabriquer des 386. Poursuivant sans cesse la recherche, le géant continue d’avancer et présente le 486DX dès le printemps 1989. Ce processeur, qui va équiper la majorité des PC de la première moitié des années 90, n’est pas une révolution, comparé à ce que fut le 386 vis-à-vis de ses aînés. Le 486 est un 386 nettement amélioré maximisant les performances. L’architecture a, pour ce faire, été grandement remaniée, notamment avec une mémoire cache à l’intérieur du die (et non soudée à proximité) de 8 ko. Désormais, à l’aide de pipelines allongés, de nombreuses instructions très couramment utilisées peuvent s’exécuter en un seul cycle d’horloge, faisant ainsi gagner beaucoup de temps par rapport au 386 qui demandait deux cycles. Pour la première fois, la FPU (Floating Point Unit) dédiée aux calculs des nombres à virgule flottante est intégrée au processeur, ce qui ne change pas grand-chose pour le joueur, mais qui accélère grandement les calculs des programmes scientifiques. Certains programmes,

comme le pionnier de l’imagerie de synthèse 3D Studio, impose une FPU pour se lancer. Du temps des 8088, 286 et 386, il était possible d’installer une FPU dans son PC, en l’achetant séparément (8087, 287, 387) et en la logeant dans un second socket prévu à cet effet. Dans les jeux, l’utilisation massive de la FPU n’est venue qu’en 1996, avec la sortie du premier opus de Quake. La MMU a été également améliorée pour maximiser les performances. Les premiers 486DX, cadencés à 16, 20, puis 25 et 33 MHz, sont gravés avec le même process que les derniers 386, c’est-à-dire en 1 µm. En fin de vie, la fabrication a progressé et les 486 sont en 600 nm. Les 486 sont toujours alimentés en 5 V, du moins les plus âgés d’entre eux. Le 486 est le premier CPU à dépasser le million de transistors, une valeur déjà délirante à l’époque, à comparer aux 29 000 d’un 8088 ! Début 1992, pour forcer la disparition des 386 sur les machines d’entrée de gamme, Intel sort le 486SX. Ce suffixe ne signifie pas la même chose que pour le 386 ! Le 486SX est toujours un processeur 32 bits bénéficiant d’un bus et d’un adressage 32 bits, mais il ne comprend plus de FPU. Une aubaine pour les joueurs sans le sou, car il n’y a pas une grande différence pour eux entre un SX 33 et un DX 33, si ce n’est le prix de vente. Un peu plus tard la même année, Intel propose une petite révolution en sortant le 486DX2. Pour la première fois, confronté à la difficulté de la montée en fréquence des différents bus et autres mémoires vives, Intel décide d’accroître seulement la fréquence interne du CPU et introduit alors la notion de multiplicateur vis-à-vis du bus de communication, rebaptisé pour l’occasion

486SX 25

486DX 33

486 DX2 66

486 DX4 100

Core i5-2500K

SuperPI 1M

2j 22h

2j 11h

2h 13mn

1h 17mn

1h

11s 307ms

SuperPI 32M

N/A

N/A

7j 10h

5j 1h

4j 7h

9m 25s

wPrime32

N/A

1j 13h

3h 40mn

2h 11mn

1h 10mn

9s 452ms

wPrime1024

N/A

N/A

4j 18h

2j 21h

1j 15h

5m 49s

Lame MP3enc

N/A

N/A

14m 22s

9m 45s

6m 16s

9s

Photoshop

N/A

N/A

1m 25s

38s

27s

Moins d’1 s

Hardware Magazine 75


Comprendre 30 ans de CPU

AMD a produit les 386 et les 486 avec les plus hautes fréquences (40 et 120 MHz).

FSB (Front Side Bus). Les DX2 50 et 66 MHz sont donc des processeurs équipés d’un coefficient de 2, par rapport aux bus respectifs qu’ils utilisent de 25 et 33 MHz. AMD joue les trublions en proposant le DX40, générant des débats sans fin sur ses performances comparées à celles du DX2/50. Le DX2 66 MHz deviendra rapidement un best-seller pour les joueurs car, délivrant des performances exceptionnelles pour un prix accessible, il offre une plus grande pérennité que ses compères. Pour preuve, bien que des CPU plus puissants soient sortis dès 1993, un PC DX2 66 suffit à lancer plus ou moins tous les jeux vidéo jusqu’à l’avènement de la 3D vers 1996. Calculer une image de synthèse en ray tracing prend trois à quatre fois moins de temps sur un 486DX2 66 que sur un 386DX 33 ! On passe alors de deux jours pleins à une nuit à peine, le bonheur ! Avec les performances, la chaleur augmente ! Le 486DX2 66 MHz fonctionne encore avec un simple radiateur, les processeurs plus puissants adoptant un refroidissement actif. Nous entrons dans une triste époque remplie d’horribles petits ventilateurs de 30 ou 40 mm plus assourdissants qu’efficaces. En 1994, alors que le Pentium existe déjà et que le DX2 est vraiment devenu très abordable, Intel sort le 486DX4. Comme son nom ne l’indique pas, celui-ci utilise un coefficient 3. Ainsi, les modèles à 75 et 100 MHz sont commercialisés, sur bus 25 et 33 MHz. Comme ce fut le cas pour le 386, Intel commercialise également des versions basse consommation de son 486. Mais si le 486SL est réservé aux notebooks, les 486 avec un suffixe en S (exemple 486DX2-S) peuvent tourner en 3,3 V et autorisent la mise en veille, une fonction qui n’a plus ou moins jamais marché sur un PC assemblé, même 20 ans plus tard. AMD a poussé le 486DX4 jusqu’à 120 MHz (3 x 40 MHz). C’est le 486 qui a standardisé la notion de ZIF socket (Zero Insertion Force) avec un bras de levier pour facilement verrouiller/ déverrouiller le processeur. Les 486 utilisent plusieurs sockets, le plus courant en fin de vie

76 Hardware Magazine

étant baptisé socket 3. Jusqu’ici, le processeur était enfiché de force et, pour le retirer, il fallait associer un bon coup de poignet à l’aide d’une fine lame et une prière au Dieu de la micro. Côté performances, le 486 a beau être proche du 386 dans son design, les optimisations apportées par Intel en font une bête de course ! Si ce n’était pas vraiment mesurable à l’époque, sauf à jouer du tout premier 3D Studio, notre 486DX 33 MHz ne requiert que 2 heures et 10 minutes pour Super Pi 1M. C’est certes 900 fois plus lent que les gros CPU d’aujourd’hui… mais c’est 30 fois plus rapide que le 386 de même fréquence !! Il faut dire que ce bench est également très exigeant pour la RAM, le 386 utilisant de la vieille SIMM 8 bits et le 486 de la plus rapide SIMM 32 bits. Sous wPrime, il y a également un très gros progrès, mais le facteur est divisé par deux. Depuis la fin du 386 et la multiplication des modèles de CPU, les cartes mères commencent à se barder de jumpers permettant d’ajuster de nombreux réglages, dont la fréquence de bus ! Pour certains, c’est le début de l’overclocking facile, de nombreux processeurs avec un bus de 20 ou 25 MHz tournant à FSB 33 MHz et ceux à 33 MHz grimpant à 40 MHz sur les cartes mères prévues à cet effet.

Nonobstant le règne établi du PC sur les autres plateformes qui s’éteignent tour à tour, le 486 n’est pourtant pas le roi du monde des CPU. D’autres familles existent, parfois très performantes. Ceux qui ont connu cette époque se souviennent, émus, du prestige des processeurs SPARC qui ont notamment équipé les stations de travail du même nom, chez Sun Microsystems. Trop cher pour le grand public et totalement inutile, vu qu’il n’existait pour ainsi dire que des applications de CAO sur ces machines, ça faisait tout de même rêver. En 1992, alors que le DX2 66 était le fier représentant du monde PC, le SuperSPARC I comptait déjà 3,1 millions de transistors et intégrait en son sein un cache L2 de 2 Mo ! En ce temps-là, l’imagerie de synthèse explose et le calcul des images en bonne définition (c’est-à-dire du XGA 1 024 x 768 plutôt qu’un simple VGA 640 x 480) passe de dizaines d’heures sur PC à quelques heures seulement sur ces bécanes de rêve. Pour l’anecdote, Toy Story, pionnier des films d’animation, a été calculé en 1994 sur un SPARCserver 1000 de 8 processeurs, ainsi que 117 SPARCstation 20, dont 80 biCPU et 30 quadriCPU ! Rendu dans une résolution de 1 536 x 922, il aura fallu 800 000 heures machine au total ! Les passionnés se rappellent également les superbes machines Silicon Graphics, workstations de luxe des années 90 ! Abandonnant les premiers Motorola 68k au profit de processeurs MIPS au début des années 90, d’un look toujours sensationnel, les stations Indigo, Indy, O2 et autres Octane ont fait rêver plus d’un PCiste. D’autant que SGI allait jusqu’à accorder l’écran, le clavier et la souris aux couleurs flashys des unités centrales. Le succès des Silicon Graphics vient initialement de leur puissance, bien supérieure aux PC d’époque, grâce à leurs CPU mais aussi aux bus bien plus rapides et surtout, aux logiciels très performants qui sont nés dessus, comment Maya, vieux concurrent de 3D Studio. L’histoire ne s’arrête pas là, au contraire, tout s’accélère ! Rendez-vous le mois prochain pour vous remémorer les nombreux progrès réalisés du Pentium au Core i7, de 1 à 6 cores, de 60 à 3 800 MHz.

Dans les années 90, bien que le PC ait pris son envol, les stations de travail SPARC, puis Silicon Graphics, faisaient baver tous les fans de hardware. Ici, une Indigo² et son processeur MIPS R10000.


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Acronis True Image 2011 Revenant en version 2011, Acronis True Image (www.acronis.fr) n’offre pas de nouveautés marquantes, si ce n’est une refonte complète de l’interface tant sur le plan visuel qu’ergonomique, espérant répondre à la fois aux besoins des utilisateurs avancés et des néophytes. Parmi les autres améliorations de ce logiciel référence, citons le support de l’USB 3.0 mais aussi la fonctionnalité Non Stop Backup qui, à la manière de Time Machine sur Mac, permet de réaliser des sauvegardes permanentes et complètes du système. Vous pourrez alors naviguer chronologiquement dans vos sauvegardes et voir exactement à quoi ressemblait votre ordinateur à une date donnée. Notez, pour finir, la possibilité de sauvegarder/restaurer le système indépendamment de votre matériel, à l’image de la fonction Restore Anyware avec Norton Ghost, à condition d’opter pour le pack Plus payant et qui permet, en plus, de créer un environnement WinPE en lieu et place de l’environnement Linux proposé par défaut.

Nettoyez le Service Pack 1 de Windows 7 A l’exception du support des instructions AVX 256 bits introduites par les récents processeurs Sandy Bridge, permettant notamment d’accélérer les calculs en virgule flottante utilisés dans les traitements vidéo ou encore les rendus 3D, le Service Pack 1 de Windows 7 n’est rien de plus qu’un ensemble de mises à jour et de correctifs de sécurité déjà publiés, ainsi que des corrections de bugs assurant entre autres une meilleure prise en charge de certains matériels audio HDMI. Indispensable, le SP1 occupe néanmoins beaucoup d’espace disque puisqu’en plus des fichiers temporaires générés, une sauvegarde des fichiers système est réalisée pour permettre à l’utilisateur de désinstaller le SP1 en cas de problème. Après avoir vérifié que votre système ne présente aucun signe d’instabilité pendant quelques jours, un petit nettoyage s’impose à l’aide de la commande dism /online /cleanup-image /spsuperseded que vous devrez saisir dans une fenêtre invite de commandes en mode administrateur (clic droit dans le menu Démarrer, puis Exécuter en mode administrateur, suivi d’une confirmation à l’UAC si elle est activée sur votre PC). Dans le cas de l’édition intégrale 64 bits Windows 7, nous avons ainsi pu libérer 2,4 Go d’espace disque.

78 Hardware Magazine

Des mises à jour centralisées pour Windows A l’image de Synaptic qui est un gestionnaire de paquetages sous Debian et ses forks jalousés par de nombreux utilisateurs Windows, Npackd (http://code.google.com/p/windows-package-manager) centralise gratuitement la mise à jour des programmes et autres modules du système, sous une même interface graphique. De quoi faciliter l’administration de Windows, d’autant plus que Npackd compte déjà un catalogue de plus de 200 programmes et modules. De par sa relative jeunesse, il faudra toutefois attendre une prochaine version pour voir débarquer des applications 64 bits. Dommage que Microsoft n’ait jamais songé à intégrer, par défaut, ce principe de mises à jour avec Windows, auquel les smartphones nous ont habitués. Il gère, en prime, les désinstallations mais ça, au moins, Windows sait déjà le faire ;)

Office passe au cloud

Se présentant sous la forme d’un bandeau dans l’interface de la suite bureautique Office 2003, 2007 et 2010, Google Cloud Connect (http://tools.google.com) est un plugin gratuit sous Windows permettant de synchroniser tous les documents Word, PowerPoint et Excel vers le service en ligne Google Docs. De quoi faciliter le partage, le travail collaboratif et la gestion des précédentes versions de vos documents.


Parted Magic, un outil de maintenance incontournable Bien qu’il soit méconnu, Parted Magic (http://partedmagic.com) est un environnement Linux amorçable, intégrant de nombreux outils de maintenance. Vous pourrez ainsi gérer vos partitions à froid (btrfs, ext2, ext3, ext4, fat16, fat32, hfs, hfs+, jfs, linuxswap, ntfs, reiserfs, reiser4, xfs), tester, sauvegarder, cloner et restaurer vos disques, récupérer des données, effacer de manière sécurisée des données sensibles, tester la mémoire, réparer des grappes RAID logicielles, ou encore réparer le MBR de votre disque système. Difficile de se passer d’un tel outil, d’autant plus que la nouvelle version intègre le dernier noyau Linux assurant une meilleure reconnaissance matérielle, mais aussi une interface plus conviviale et ergonomique.

Complete Internet Repair

Surveillez toute activité étrange sur votre PC

Complete Internet Repair (www. rizone3.com) est un petit outil gratuit, léger et portable qui d’un simple clic, résout les problèmes de connexion les plus courants. De quoi restaurer le protocole TCP/IP, Winsock, les paramètres du pare-feu Windows, les DNS, réparer Internet Explorer, une connectivité réseau limitée ou encore le système de mises à jour Windows, sans qu’il soit nécessaire de manipuler la base des registres ou divers fichiers système sensibles.

Patriot NG (www.security-projects.com) est un petit logiciel gratuit capable de détecter en temps réel les attaques réseau que votre système Windows pourrait subir. Ce dernier surveille l’installation de nouveaux services et pilotes, des changements inopinés dans la base des registres, l’exécution de nouveaux programmes lors du démarrage Windows, l’ajout de nouvelles opérations dans le planificateur de tâches, le lancement caché d’applications, l’apparition de fichiers inconnus à des emplacements sensibles du système, les ports ouverts, ou encore la création de nouveaux comptes d’utilisateurs.

ISO Workshop ISO Workshop (www.glorylogic.com), gratuit, crée, édite, convertit et grave une pléthore de formats d’images disque (iso, cue, bin, nrg, mdf, cdi, etc.). Toutefois et contrairement au logiciel référence UltraISO qui est payant, ISO Workshop se montre pour l’instant incapable de créer des images disque amorçables. Espérons que sa prochaine version, après ce coup d’essai déjà réussi, comblera cette lacune et ainsi pourra devenir une véritable alternative à UltraISO.

Restaurez l’ensemble des paramètres de vos navigateurs Web Alors que de nombreuses extensions permettent de sauvegarder/ restaurer les favoris des navigateurs Web en cas de réinstallation du système, le logiciel gratuit FavBackup (www.favbrowser.com) va plus loin en sauvegardant tous les paramètres de vos navigateurs sous Windows 2k, XP, Vista et 7 : cookies, certificats de sécurité, historique de navigation, mots de passe, formulaires, préférences, barre d’outils, skins, configuration des raccourcis souris et clavier, etc. De quoi éviter de perdre du temps en reconfigurant Internet Explorer, Firefox, Opera, Safari, Chrome ou Flock.

Hardware Magazine 79


geekitude

Par Manuel DA COSTA

Geekitude Stockage sur SSD

Pour enregistrer les images produites, la RED accepte les cartes CF de 8 ou 16 Go. Mais ces petites capacités ne sont rien face à un flux 5k en RAW. La RED permet donc d’enregistrer directement sur des SSD de 256 Go, plus spacieux et plus rapides, mais aussi horriblement chers. L’image produite est donnée pour un rapport signal/bruit de 66 dB. On considère habituellement 30 dB comme un bon rapport dans lequel le bruit ne mange pas trop le détail. 60 dB sont considérés comme parfaits ; mais ces échelles ne sont pas fermées vers le haut et avec ses 66 dB, la RED Epic devrait proposer une image d’une qualité exceptionnelle.

Dynamique impressionnante

Zoom sur la RED Epic, la caméra de Peter Jackson

Peter Jackson, vous connaissez certainement. La trilogie du Seigneur des anneaux, c’est lui. Et il continue à décliner son adaptation des oeuvres de Tolkien sur grand écran, en tournant en ce moment Le Hobbit. Mais plutôt que de nous intéresser à l’histoire et au film, intéressonsnous à la caméra qu’il utilise : la RED Epic. Ou plutôt les 30 RED Epic, puisque Peter Jackson réalise son film en 3D en utilisant cette quantité de caméras. Rien que ça, c’est ahurissant. Prix unitaire : 58 000 $. Coût de l’ensemble du parc RED Epic : 1 740 000 $. Joli budget.

Capteur 5k La RED Epic, c’est une caméra 5k construite sur un capteur Super 35 mm Mysterium-X de 14 mégapixels. Le Super 35 mm est un format de capteurs propre au cinéma, de 24,4 mm de large sur 13,7 de haut. Il est assez difficilement comparable aux capteurs de nos reflex en termes de taille, puisqu’il est un peu plus large et un peu moins haut (logique pour un format cinéma en 16:9), mais se rapproche furieusement de l’APS-C de boîtiers comme les Nikon D7000 ou Canon EOS 60D/600D. Mais attention, la comparaison s’arrête là. Ces capteurs sont faits pour le cinéma et contrairement aux reflex qui filment en Full HD, n’utilisant au passage qu’une infime partie de la résolution de leur capteur, la RED Epic filme en 5k. Les images produites sont à la pleine taille du capteur, soit 5 120 x 2 700 et enregistrées en RAW, codées sur 12 ou 16 bits, aux formats 5k, 4,5k, 4k, 3k, 2k, 1080p et 720p. C’est du lourd !

80 Hardware Magazine

Le reste des propriétés est tout aussi impressionnant puisque RED a beaucoup peaufiné une caractéristique visuelle primordiale, la dynamique. Plus un capteur a une plage dynamique élevée, plus les détails sont riches dans les zones claires et les zones sombres. Les reflex les plus performants en la matière sont les modèles APS-C utilisant les dernières générations de capteurs Sony : les Pentax K5, Sony Alpha 580 et Nikon D7000. Leur plage dynamique est mesurée à 14 EV. C’est énorme. La RED Epic est à 13,5 EV en standard et à 18 en utilisant la fonction HDRX intégrée. Là encore, c’est colossal. Les seuls points qui ne soient pas colossaux avec cette caméra, ce sont sa taille et son poids. On pourrait s’attendre à voir un bazooka doté d’une optique. Mais non, la RED Epic ne pèse que 2,5 kg sans les optiques ni les batteries, et est de même volume qu’une caméra HD professionnelle actuelle. Caméras hors norme, sujet fabuleux… nous, on part faire provision de pop-corn pour regarder Le Hobbit en boucle dès qu’il sort.


iPad 2 : Apple face à la concurrence

En dévoilant son iPad 2, Apple entend bien reprendre une position dominante mise à mal par la récente rafale d’annonces de tablettes sous Android (et sous WebOS pour HP). Son SoC A5 dissimule une architecture ARM Cortex A9 dual coeur ; chaque coeur tournant à 1 GHz, l’iPad 2 se retrouve dans la « norme » Tegra 2. L’évolution par rapport à l’iPad 1 est d’ailleurs assez sensible, puisque si le coeur A9 est en gros similaire à celui de l’A8 (utilisé dans le SoC A4), il opte pour un moteur d’exécution « out of order » (les instructions ne sont pas obligatoirement traitées dans l’ordre de leur émission, comme sur un CPU de desktop), un pipeline raccourci (9 étages contre 13 sur l’A8) et une unité d’exécution FPU complètement pipelinée. Sur le fond de la puissance processeur brute, l’iPad 2 rattrape donc le train des tablettes Tegra utilisant déjà une architecture dual core Cortex A9. Les performances sont donc très logiquement en forte hausse, laissant l’iPad de première génération assez loin derrière. Les tests Java comme SunSpider mettent à présent l’iPad 2 sur un pied d’égalité avec la Xoom de Motorola par exemple, ce qui représente un gain de performances de l’ordre de 50 %. Confortable. Et comme le hardware n’est rien sans le software pour l’utiliser, iOS 4.3 d’un côté et Honeycomb de l’autre rivalisent d’optimisations pour charger et exécuter les pages et contenus Web plus ou moins rapidement. Les pro-Apple déclareront volontiers leur iPad 2 vainqueur des duels CPU contre les machines concurrentes en Tegra 2. Nous nous garderons bien d’aller aussi loin et aussi vite, les optimisations de code et les mises à jour pouvant à tout moment changer la donne. La seule certitude pour l’heure étant que, architecturalement, l’iPad 2 est bien dans la course.

Partie graphique dopée Mais c’est la partie graphique qui suscite le plus d’interrogations. Apple l’annonce neuf fois supérieure à celle de l’iPad 1. C’est énorme. Qu’en est-il en vrai ? La nouvelle tablette utilise un GPU de chez Imagination Technologies, le PowerVR SGX543MP2. Pour ceux qui ne seraient pas très au fait des noms un peu abscons des solutions PowerVR, le 543MP est identique en architecture à ce que Sony intègre(ra) dans sa NGP. La seule différence étant, bien entendu, le nombre de coeurs graphiques utilisés. Et c’est la fin du nom du GPU qui donne l’indice : le MP2 utilise deux coeurs graphiques d’une architecture

permettant d’en utiliser jusqu’à seize. Et le fait que l’iPad 2 soit bien plus performant que les machines en Tegra 2 dans les benchmarks 3D n’est pas une surprise. Le mois dernier, nous avions déjà expliqué, entre autres, qu’un seul coeur PowerVR543 est plus puissant que l’unité graphique des Tegra 2 actuels. Et fort logiquement, les deux coeurs combinés de l’iPad explosent tout. 20 millions de triangles par seconde, là où la Xoom en traite entre 9 et 10 ; mais c’est le fillrate qui donne le ton : près de 900 Mtexel/s pour un PowerVR543MP2 de l’iPad 2 contre 180 pour le Tegra 2. Le changement de génération est plus que bénéfique à Apple et, au passage, on ne pourra que saluer le boulot d’Imagination Technologies… Reste que pour être au top dans les jeux, Apple a sacrifié la résolution d’écran, qui reste en 1 024 x 768. Si pour vous, une tablette est avant tout un outil de surf et pas une console de jeu, les tablettes Android et leur résolution généralement en 1 280 x 800 seront bien plus confortables.

La concurrence est déjà là Car si l’iPad frappe assez fort, la concurrence n’est guère loin derrière. Les flopées de tablettes annoncées le mois dernier adoptent, certes, une architecture Tegra 2 déjà un peu ancienne puisque lancée en 2009. La première réponse à arriver sera certainement de nouveau signée nVidia avec les solutions Kal-El. Les premiers produits intégrant cette solution prometteuse sont prévus pour cet été. Kal-El sera le premier SoC quad core basé sur une architecture Cortex A9, associée à un processeur graphique nVidia à douze coeurs (mais dont la répartition et l’architecture ne sont pas encore dévoilées) capable de faire tourner des applications en 3D stéréoscopique, sur des dalles de 10 pouces et de gérer des résolutions allant jusqu’à 2 560 x 1 600. Premier à dégainer, nVidia ne restera pas sans concurrence bien longtemps, puisque Texas Instruments a déjà annoncé son Omap 5. Pour en savoir plus sur les processeurs ARM, notre dossier dans ce même numéro éclaire les perspectives ambitieuses de cette famille de CPU.

de films, là où la Xoom tient 8 heures, ce qui est déjà excellent). Et tantôt terne comme, par exemple, l’utilisation de caméras délivrant une image de qualité exécrable. Les fans d’Apple, rarement férus de jeux, qui attendaient l’adoption d’écrans Retina en seront pour leurs frais. Mais le choix semble logique. Bien que techniquement moins sexy, cette résolution de 1 024 x 768 (soit 20 % de pixels en moins, ce qui fait un bel allégement de charge) en fait une tueuse de PSP. Les tablettes et autres smartphones sont, en effet, devenus les principaux rivaux des consoles de jeu, et si l’usage est ludique, l’enjeu est une manne financière pour les constructeurs. Apple est un excellent vendeur d’apps ; c’est d’ailleurs significatif de voir qu’Apple, connu pour ses tarifs exorbitants, est ici le mieux placé en prix. Il vise le très grand public et compte gagner de l’argent avec les 30 % soutirés à quiconque veut lancer un soft sur ses produits. Combien de temps cette politique commerciale pourra-t-elle durer ? Vous imaginez Microsoft demander 30 % pour tout logiciel installé sur un PC Windows ? Le grand public semble accepter avec indifférence cette situation révoltante. Apple peut-il donc tout se permettre ? Comment ne pas espérer qu’Android ou Windows 8 répète l’histoire du PC ouvert écrasant le Mac, interdit de clones, dans les années 80 ?

PlayStation pour tablettes Autre initiative qui interpelle, en ce moment, c’est incontestablement celle de Sony avec le programme PlayStation Suite désormais ouvert aux tablettes Tegra 2. Les jeux PlayStation sur votre smartphone ou sur votre tablette… prometteur. Et rassurant puisque si la course à la puissance est bel et bien engagée, les constructeurs ont semble-t-il bien compris que le contenu était tout aussi important. Et à ce petit jeu-là, le client est toujours gagnant.

Et le reste ? Quant au reste, l’iPad offre un spectacle plutôt mitigé. Tantôt très bon comme avec l’autonomie qui atteint des sommets (plus de 10 heures en lecture

Hardware Magazine 81


geekitude

Impressions sur la première console 3D sans lunettes La 3DS est la première console portable dotée d’un écran 3D ne nécessitant pas le port de lunettes, pour profiter d’effets de profondeur dans les jeux. Sympa. Et après avoir passé quelques heures dessus, très impressionnant également. L’effet est vraiment là et bon. Mais comment cela fonctionne-t-il ?

Barrière de parallaxe Pour rendre ce relief, Nintendo utilise l’un des plus vieux effets 3D au monde : celui de l’autostéréoscopie à barrière de parallaxe. Cette méthode a été inventée à la fin du 19e siècle. Comme tous les procédés d’imagerie en 3D, elle a pour objectif d’envoyer une image différente à l’oeil droit et à l’oeil gauche. La méthode dite de la barrière de parallaxe fait distribuer ces images à chaque oeil grâce à un filtre (la barrière). Mais si la technique est ancienne, la 3DS utilise une version mise à jour du procédé. C’est Sharp (a priori… car ce dernier n’a jamais vraiment confirmé fournir les écrans 3D de la 3DS) qui a récemment amélioré le processus. L’astuce est double. Arranger les pixels RVB verticalement et non plus horizontalement et utiliser un interrupteur de réglage de profondeur. L’écran affiche une résolution de 800 x 240 pixels, ce qui permet d’affecter 400 pixels de large à chaque oeil pour une définition perçue de 400 x 480, un peu meilleure de ce que propose le second écran de la DS, un « traditionnel » 320 x 240. Ce bouton, présent sur le bord droit de l’écran

3D de la 3DS, permet de désactiver la barrière de parallaxe et d’avoir une vue en 2D ou de l’activer en en variant l’intensité… ou du moins l’impression d’intensité. Il commande l’activation du filtre (la barrière de parallaxe) qui vient couvrir l’écran 3D ; l’écran peut donc être 2D, ou plus ou moins 3D, en fonction du ressenti souhaité.

En vrai ? Et ça marche vraiment très bien. Tous les yeux n’étant pas égaux devant la 3D, jouer sur ce réglage lorsqu’on utilise la 3DS est primordial. On commence par trouver le bon niveau de profondeur… et on joue. Des titres comme Street Fighter, Steel Diver, Zelda, Ridge Racer ou Asphalt 3D en profitent vraiment pleinement et prennent une tout autre dimension. Au début, le passage à la 3D est déroutant. Il faut un petit moment pour s’y faire et pour trouver le bon réglage d’intensité. Mais on s’y fait assez vite et une fois qu’on y a goûté, difficile de s’en passer. Lorsqu’on y joue en 3D, on a l’impression de tenir un petit monde entre ses mains. C’est vraiment agréable et autant que nous avons pu en juger, guère de maux de tête à l’arrivée. Mais a priori chacun est différemment sensible au phénomène et il se pourrait que chez certains la 3D soit synonyme d’aspirine. Mais toute médaille a son revers. Et la technologie des écrans autostéréoscopiques nécessite d’être pile en face de l’écran. Le moindre décalage ruine le tout, dédoublant l’image. La plupart du

temps, avec une console, on joue pile en face de l’écran… c’est donc un demi-problème. Sauf pour les copains auxquels il devient impossible de montrer la supercombo en 3D. L’autre talon d’Achille de la 3DS, c’est la consommation électrique induite par le système 3D. Vous tenez à peu près 5 heures en jouant en 2D, et seulement 3 avec la 3D à fond. C’est plus que restreint pour une console portable et il faudra certainement limiter l’usage de la 3D en cas de voyage un peu long. Et le constat est d’autant plus cruel si on se souvient des 15 à 19 heures d’autonomie proposées par la DSLite.

Réussite… mais peut mieux faire Toutefois, ne nous y trompons pas. La 3D a été une belle évolution dans le monde du jeu PC. Elle l’est tout autant dans celui des consoles et cette 3DS en est un exemple bien maîtrisé. Comme souvent, on pourra reprocher à Nintendo un hardware vraiment limite comparé à ce que la concurrence, Sony en tête, s’apprête à lancer. Et c’est surtout la définition qui pèche, comme d’habitude chez Nintendo. Mais le passage à la 3D apporte un vrai plus. C’est l’essentiel de ce que démontre cette 3DS. La concurrence n’a plus qu’à suivre et Nintendo à doper un peu le hardware de sa console, pour la doter d’une définition enfin digne de 2011.

82 Hardware Magazine


Les APN du mois : Canon a l’honneur

Canon n’en finit plus de décliner les boîtiers. En 2009-2010 il aura été le constructeur le plus actif. Il commence 2011 avec deux sorties ; l’EOS 1100D qui vient remplacer le 1000D, et l’EOS 600D… qui ne vient pas remplacer le 550D contrairement à ce que l’on aurait pu attendre. Commençons par le 1100D. Ce boîtier d’entrée de gamme (450€) vient piocher pour son hardware dans la masse de boîtiers existants chez Canon. Le capteur 12,2 mégapixels vient probablement du très bon EOS 450D. Et, plus marquant, l’entrée de gamme de Canon abandonne définitivement le Digic III au profit du Digic IV qui équipe maintenant tous les nouveaux boîtiers de la marque, ce qui permet l’utilisation d’une plage ISO étendue de 100 à 6400. Il embarque également l’AF sur 9 points déjà intégré à des modèles plus onéreux, et le moteur de mesure d’exposition iFCL (focus, color luminance) introduit avec l’EOS 7D. Enfin, le 1100D intègre la vidéo. Oh on reste cantonné au 720p, mais c’est déjà pas mal, et indispensable pour pouvoir exister face à la concurrence.

Sans grosse surprise, utilisant des composants déjà existant, l’image produite par le 1100D est conforme aux attentes : de bonne facture. On retrouve le niveau de qualité fourni par un EOS 450D. Le tableau est plutôt séduisant. Mais le marché oppose à Canon un D3100 de chez Nikon qui dispose de caractéristiques similaires, avec en prime la vidéo full HD. Et surtout une masse de « mirrorless » comme les Nex de Sony ou l’avalanche de Micro 4/3 de chez Panasonic ou Olympus qui sont moins chers, plus petits, et qui dispensent une image d’aussi bonne qualité. L’EOS 1100D pose toute la question de la pertinence des boîtiers reflex d’entrée de gamme en 2011. Une question à laquelle seuls les chiffres de vente pourront répondre.

du premier, l’écran sur rotule et les aides à la prise de vue du second… sans remplacer aucun de ces deux boîtiers. Ce qui rend les gammes Canon parfois un peu dures à lire. Mais les boîtiers étant bons, le problème est limité. Le positionnement en prix évite au 600D de lutter contre les derniers reflex APS-C utilisant les capteurs 16 megapixels Sony (Pentax K5 et Nikon D7000). Ses concurrents directs seront le Nikon D5000 (vieillissant et sur le point d’être remplacé) et le Sony Alpha 55 qui utilise bien ces fabuleux capteurs de dernière génération, mais qui utilise également une technologie de miroir translucide (le miroir est semi transparent ; et n’a pas besoin de se lever pour que la lumière impacte le capteur, ce qui autorise des cadences infernales de 10 images par seconde en rafale) qui a la mauvaise idée de fortement dégrader la quantité de lumière arrivant au capteur. En termes d’image le 600D est sans surprise là encore ; l’utilisation des mêmes composants que le 550D lui confère une image exactement comparable à ce dernier.

EOS 600D Le 600D (800€) se place plus haut dans les gammes. Il résulte d’un mariage réussi entre un EOS 550D et un EOS 60D. Il reprend le capteur

Donnez un look carbone à n’importe quel support

Le 3M Di-NOC (http://solutions.3mfrance.fr) est un film décoratif pouvant s’appliquer sur de nombreuses surfaces aussi bien en intérieur qu’en extérieur (métal, bois, plastique, plexi, verre, etc.), imitant divers matériaux. Notre choix dispose d’un look carbone vraiment séduisant. Ce n’est, en effet, pas un simple motif imprimé, mais bel et bien un film avec le relief du vrai carbone. Ce film, d’une épaisseur de 210 à 215 micros, est en prime capable de résister au feu (non inflammable), aux intempéries, à l’abrasion, aux taches et peut être nettoyé à l’eau ou au détergent. A vrai dire, il a été conçu pour être appliqué sur des voitures, on imagine donc sa résistance. Plus séduisant encore, c’est un film adhésif thermoconformable repositionnable, se posant sans plis ni bulles, à l’aide d’un bon sèche-cheveux. L’idéal étant d’utiliser un décapeur thermique et une paire de gants de protection. Bien que très simple en apparence (on découpe un morceau de film à peine plus grand que la surface à recouvrir, on enlève l’opercule, on pose et on chauffe), la pose du film demande un peu de pratique, de rigueur et de patience pour éviter les bulles et les plis. Surtout avec les surfaces présentant de nombreux arrondis puisqu’il ne sera pas rare de devoir repositionner le film pour un résultat parfait. Si le film venait à se froisser, un simple coup de décapeur thermique et quelques étirements doux suffiront pour que le film retrouve son aspect initial. Extrêmement flexible et peu onéreux (environ 9 € le film de 30 x 20 cm), le film 3M Di-NOC est idéal pour recouvrir l’arrière d’un smartphone, la porte latérale ou l’intégralité d’un boîtier PC, le capot d’un PC portable et n’importe quel autre périphérique, à l’image de la souris Logitech G5 que nous avons utilisée pour illustrer cet article. Tout compris, démontage, nettoyage, pose du film et remontage, cela nous a pris environ 1 heure.

Hardware Magazine 83


geekitude

Photoshop CS5

La Photo créative avec l’iPhone

Adobe n’en finit pas d’occuper le devant de la scène du livre avec deux nouveaux ouvrages aux éditions Pearson (www.pearson.fr). Contrairement à Photoshop CS5 Classroom in a Book, qui est le recueil officiel et très soigné d’Adobe détaillant le moindre recoin du logiciel, Le livre Adobe Photoshop CS5 pour les photographes du numérique offre une approche assez inédite dans sa forme. Ce dernier permet, en effet, d’acquérir la technique de son choix, pas à pas, sans être contraint de suivre l’habituelle progression rationnelle pour aborder Photoshop et ses outils. Et autant dire que le charme opère rapidement.

Pour photographier à l’improviste ou faire face à des situations soudaines et imprévisibles, il n’y a rien de tel qu’un smartphone. C’est dans cet esprit de photographie alternative qu’Eric Marais nous propose, avec La Photo créative avec l’iPhone (www.pearson.fr), un ouvrage détaillant toutes les clés pour maîtriser les caractéristiques techniques de l’APN intégré dans le smartphone d’Apple et réussir des clichés. A la lecture de ce dernier, nous n’imaginions pas que l’iPhone offrait autant de possibilités grâce à sa bibliothèque logicielle conséquente. De quoi aborder des effets photo aussi variés que le holga, le HDR, le traitement croisé, la 3D anaglyphe et stéréoscopique (une paire de lunettes est livrée avec le livre), les virages, le fisheye ou encore la photo dessinée. Dommage qu’aucun chapitre n’ait été consacré aux smartphones Android.

La saison 2 de Noob enfin en DVD ! HDR Extrêmes Magnifique ! Cet adjectif résume parfaitement le travail de David Nightingale (www.pearson. fr) qui, à travers cet ouvrage, nous dévoile toutes les ficelles pour réaliser des photos ultraréalistes HDR. Une technique qui consiste à créer une image en combinant les parties les plus claires et les plus sombres d’une même scène. Le contenu est clair, richement illustré et distille habillement les bases techniques de la HDR, bien qu’il n’ait pas été possible à l’auteur de couvrir tous les logiciels de fusion HDR, comme par exemple The Gimp, les plugins HDR Efex Pro et HDR DxO pour Photoshop. L’auteur préfère ainsi s’appuyer sur Adobe Photoshop CS5, FDRTools Advanced et Photomatix Pro qui sont, d’après lui, bien mieux implantés sur le marché.

Pour ceux qui vivent enfermés dans leur garage depuis la nuit des temps, Noob (http://noob-tv. com) est une série française qui a choisi d’illustrer de nombreuses situations à la fois grotesques et drôles issues du quotidien de nombreux joueurs de MMORPG. Alors que la saison 1 était une suite de gags montrant la progression de la guilde des noobs composée de Sparadrap, Omega Zell, Arthéon et Gaea dans le monde virtuel d’Olydri, la saison 2 s’offre une nouvelle dimension avec des épisodes moins nombreux, plus longs, plus d’effets spéciaux et surtout, un fil directeur rythmant cette nouvelle saison du début à la fin. A savoir échapper au courroux des maîtres du jeu en détruisant le bâton cheaté de Sparadrap, qui provoque catastrophe sur catastrophe. En plus de ces nouvelles aventures vraiment réussies, l’intégrale de la saison 2 de Noob en DVD (www.kaze.fr) offre un DVD bonus contenant notamment deux épisodes inédits, dont un crossover avec la Flander’s Company. Un pur régal !

Da Google Code A travers ses 150 pages illustrées au format poche, Da Google Code (www.pearson.fr) nous invite à découvrir les multiples facettes du moteur Google : son fonctionnement, les critères utilisés pour indexer les informations, le pagerank, mais aussi ses défauts. Google se montre, par exemple, moins performant que les réseaux sociaux pour couvrir les actualités les plus récentes, se montre peu à l’aise pour indexer rapidement les nouveaux sites, ou encore estime que le site le plus important est celui dont tout le monde parle. L’auteur arrive sans trop de peine à démontrer que Google n’est pas forcément le meilleur moteur de recherche et aborde le cas des moteurs sémantiques capables d’interpréter le sens d’une requête, les moteurs fondés sur l’aspect collaboratif des internautes, ainsi que les moteurs de recherche de niche ou spécifiques. Mais l’auteur nous explique aussi, à travers de nombreux exemples, comment formuler correctement nos requêtes pour à la fois réduire le volume de réponses et obtenir des informations plus pertinentes. De quoi gagner en productivité en utilisant Google autrement.

84 Hardware Magazine


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Comprendre ARM

ARM : Tegra 2, A5, Snapdragon...

Quel sera Le cpu de votre future tablette ? L’avènement des smartphones et tablettes met sur le devant de la scène les SoC avec de noms comme Tegra, Snapdragon, OMAP, bref des processeurs ARM basés sur une autre architecture que nos x86, le RISC. Alors qu’Intel et AMD ont bien du mal à investir les mobiles, ARM prétend même mettre à mal l’hégémonie du x86 dans nos chers PC… Voyons donc quelles sont leurs différences et leurs atouts afin de savoir ce que sera l’informatique de demain et mieux connaitre les performances des tablettes d’ajourd’hui.

SC

gue et a exclu Intel de ce marché porteur. Sans oublier qu’après avoir été totalement exclu du monde des PC, ils comptent bien y revenir ! Alors qu’à l’inverse, Intel espère bien qu’x86 reprendra pied dans les mobiles.

CISC : le hardware au secours du software

D

epuis 1978, les processeurs x86, lancés par Intel, dominent outrageusement le monde PC et même Apple a du y passer. Pourtant, du côté des appareils mobiles ou des appareils nécessitant des processeurs chauffant peu, le x86 n’a jamais réellement convaincu et percé même si récemment les solutions Intel Atom, VIA C7, AMD Fusion, etc. sont des exemples d’implémentation de design x86 32 et 64-bit dans le marché des appareils compacts. Mais la majorité des téléphones portables, des smartphones, des tablettes, des lecteurs MP3 et appareils assimilés utilisent pour leur part des processeurs très différents, le plus souvent des ARM. Ceux-ci, dérivés d’une architecture différente du x86, le RISC, ont des qualités propres. Voyons ce qui les distin-

86 Hardware Magazine

Afin de bien comprendre l’architecture RISC, il est bon de revenir sur celle qui l’a précédé : CISC. Quand l’informatique et les ordinateurs n’en étaient encore qu’à leurs balbutiements, les langages de programmation complexes n’existaient pas et la majorité du travail était réalisée en assembleur. Les architectes ont alors comblé ce manque de complexité logicielle en insérant davantage d’instructions dans le hardware. Il en résulta des programmes plus petits en taille et nécessitant moins de recours à la mémoire. En effet, un disque dur ou de la mémoire coûtaient des sommes astronomiques dans les années 60 et 70. C’était aussi un temps où le design d’un CPU était plus facile à mettre en place que celui d’un compilateur, d’où cette tendance à intégrer la complexité logicielle dans le hardware. Pour l’anecdote, ce n’est que lorsque que l’architecture RISC est arrivée que cette manière de penser fut appelée en opposition CISC pour Complex Instruction Set Computer.

RISC : une très vieille architecture toujours d’actualité RISC signifie « Reduced Instruction Set Computing ». Il s’agit d’un design de processeur basé sur le précepte que des instructions simplifiées fournissent davantage de performances grâce à une exécution plus rapide. Cette architecture existait déjà quand x86 est apparu puisqu’on trouve les premiers designs RISC dès 1975. Depuis lors, RISC a continué son petit bonhomme de chemin et est utilisé par AMD, ARC, ARM, MIPS et SPARC, entre autres. Au fil du temps, les processeurs RISC ont comporté de plus en plus de jeux d’instructions et en incluent aujourd’hui plus que les processeurs CISC. Le Reduced de RISC ne signifie donc pas que les jeux d’instructions sont absents ou peu nombreux. C’est plutôt pour signifier que chaque instruction effectue un travail réduit, la plupart du temps ne nécessitant qu’un seul cycle de mémoire par opposition au CISC qui en nécessite une douzaine. Au milieu des seventies, époque où le design CISC prédominait, des chercheurs ont démontré que les instructions et les fonctionnalités incluses dans le hardware étaient peu utilisées par les compilateurs. De surcroit, avec certaines architectures, des opérations complexes étaient exécutées plus lentement

RISC et x86, des architectures nées il y a plus de 30 ans… et toujours d’actualité !


L’iPad, l’iPhone, l’iPod, autant de produits Apple embarquant des processeurs basés sur les design ARM

ARM : vers une scission de la compatibilité PC ? qu’une séquence d’opérations plus simples effectuant la même chose. Commença alors à se profiler la mise au point de processeurs capables d’effectuer ces opérations plus simples très rapidement. Autre caractéristique des processeurs RISC, la mémoire externe n’est accessible que par un ensemble défini d’instructions. Toutes les autres instructions sont limitées aux registres internes au processeur. Cela permet de simplifier la conception des processeurs avec des instructions de longueur limitée, des pipelines simplifiés, etc. C’est ce qui donna au RISC aussi le nom d’architectures « load/store » car les architectures RISC séparent les entrées/ sorties (I/O) du traitement des données. Si les processeurs RISC sont toujours d’actualité, c’est parce que leur architecture répond aux besoins d’un marché en croissance permanente : l’électronique embarquée et les appareils mobiles. En effet, un processeur RISC nécessite moins de transistors pour le cœur d’exécution et dès lors conserve une enveloppe thermique très basse. Accessoirement, cela permet aux concepteurs de gonfler la taille des registres et d’augmenter le parallélisme interne. Les CPU RISC ne se sont pas retrouvés dans nos PC puisque le principe même de son universalité reposait sur un unique jeu de code, garant d’une compatibilité totale. Les applications PC sont en effet toutes écrites pour les processeurs x86, à commencer par Windows. Ce n’est que récemment lors du CES 2011 de Las Vegas que Microsoft a annoncé que la prochaine version de Windows sera déclinée pour les processeurs ARM, qui utilisent l’architecture RISC. Les précédentes initiatives sporadiques de

marques combinant des processeurs ARM avec des distributions Linux au sein de smartbooks risquent de trouver un nouvel envol. Une première assez révolutionnaire pour Microsoft qui coupe l’herbe sous le pied de son produit fétiche, signe de temps hasardeux pour Intel et son sacro-saint x86. Les applications Windows devront être recompilées, les éditeurs suivront-ils alors qu’ils auront également à choisir avec Chrome OS, voire Web OS ? L’avenir de la micro s’annonce moins monolithique qu’il n’a été jusqu’alors !

actions ARM. Aujourd’hui, la firme de Steve Jobs est avant tout un client mais plus un actionnaire de la firme britannique. Mais la firme à la pomme fait régulièrement l’objet de rumeurs sur un possible rachat d’ARM. Rumeurs restées infondées jusqu’à présent.

ARM : une success story RISC ARM constitue le meilleur exemple d’implémentation réussie d’une architecture RISC. Les processeurs de ce type dominent le marché des systèmes embarqués devant peu consommer. Par ailleurs sans le savoir, vous utilisez au quotidien des processeurs ARM étant donné qu’ils sont embarqués dans les lecteurs MP3, les smartphones, iPhones inclus, les tablettes, les consoles de jeu, etc. Pour la petite histoire, ARM est une société britannique qui a été cofondée par Apple en 1990 sous la forme d’une joint-venture avec Acorn Computers et VLSI Technology. A la fin des années 90, Apple avait besoin de cash et a vendu ses

L’ordinateur de bord de cette Lamborghini embarque un Tegra 2.

Les processeurs ARM sont souvent là où on ne les attend pas Au départ, les processeurs ARM ne se sont retrouvés que dans les ordinateurs Acorn avec peu de succès, le PC écrasant toute Hardware Magazine 87


Comprendre ARM

concurrence, avant que l’outsider ne licencie sa technologie. Avec réussite si on en croit ses résultats financiers de 2010. La marque a réalisé un chiffre d’affaires de 476 millions d’euros. Pas mal pour une société qui ne fabrique rien mais qui se contente de faire payer des licences aux marques qui utilisent ses designs puis assurent la fabrication. Au quatrième trimestre 2010, ce ne sont pas moins de 1,1 milliards de puces ARM qui ont été écoulées à destination des appareils mobiles. Durant la même période, 0.7 milliards de puces ARM ont pris place dans de nombreux périphériques comme des téléviseurs, des disques durs ou des SSD. A noter qu’en 2010, 85% des disques durs vendus étaient équipés d’une puce ARM agissant alors en tant que micro-contrôleur.

ARM : des puces accompagnées

Un SoC est un ensemble intégrant tout ce dont un appareil peut avoir besoin, du processeur à la gestion des entrées/sorties

Les processeurs ARM sont intégrés au sein

de System on a Chip (SoC), c’est-à-dire d’une puce combinant CPU, contrôleurs et GPU, voire sa propre RAM, la radio FM, etc, afin de faciliter l’intégration. Leur partie graphique qui varie d’un SoC à l’autre influence de plus en plus fortement le succès qu’il peut rencontrer. Car si ces combinaisons CPU/GPU arguaient surtout de leur consommation, elles mettent de plus en plus en avant leurs performances, téléphones et tablettes prétendant à concurrencer netbooks et consoles portables.

ARM n’est pas dépourvu de solution graphique et propose la gamme Mali, qui est bien souvent délaissée par les fabricants au profit de solutions plus réputées en termes de 3D. Il s’agit majoritairement de solutions dérivées des solutions ex-ATI (Imageon a été racheté par Qualcomm) ou PowerVR tandis que Nvidia profite de sa connaissance dans ce domaine pour développer son propre GPU dans son Tegra. Ces GPU fonctionnent entre L’HTC Desire tire sa fluidité de son processeur ARM Snapdragon qui fut un des premiers à être cadencé à 1 GHz 200 et 333 Mhz sur les SoC actuellement Constructeur Texas Instruments

nVidia

Qualcomm

Samsung Apple

SoC

Date

Fréquence

Nb de Cores

disponibles. Ce marché a aussi la particularité d’être essentiellement composé de sociétés qui ne disposent pas d’usines de production et qui dès lors font appel à des fondeurs tiers comme TSMC ou Samsung. Ce dernier est par exemple le fondeur choisi par Apple pour sa puce A4 que l’on retrouve dans les iPhone et iPad. C’est un des points faibles des solutions ARM car il n’est jamais bon de dépendre de la maîtrise d’un processus de fabrication par un fournisseur. Mais ce cas de figure constitue le quotidien de nombreux concepteurs de puces et seuls de grands noms comme Samsung et Intel peuvent se targuer de pouvoir gérer le processus de bout en bout. Il ne faut néanmoins pas sous-estimer ce facteur et des marques comme Nvidia et ATI peuvent en témoigner. Les deux géants de la 3D ont effet souffert des errements de TSMC sur la finesse de gravure en 40 nanomètres. Les conséquences furent un retard dans le développement et une disponibilité faible, ce qui a maintenu les prix à un niveau plus élevé.

Finesse de gravure

Gpu

Fréquence GPU

OMAP4440

Q1 2011

1,5 Ghz

2

45nm

PowerVR SGX540

300 MHz

OMAP5430

Q3 2012

2 Ghz

4

28 nm

PowerVR SGX544MP

NC

OMAP5432

Q3 2012

2 Ghz

4

28 nm

PowerVR SGX544MP

NC

Tegra 2

Q1 2010

1,2 Ghz

2

40 nm

GeForce GPU

333 Mhz

Tegra 250 3D

Q1 2011

1,2 Ghz

2

40 nm

GeForce GPU

400 Mhz

Tegra Kal-El

Q3,Q4 2011

1,5Ghz

2

40 nm

Geforce GPU

NC

MSM8255

Q2 2010

1Ghz

1

45nm

Imageon Adreno 205

NC

QSD8672

2011

1,5 Ghz

2

45 nm

Imageon Adreno 220

NC

APQ8064

2012

2,5 Ghz

4

28 nm

Imageon Adreno 320

NC

Hummingbird

Q4 2009

1 Ghz

1

45nm

PowerVR SGX540

200 Mhz

Exynos 4210

Q1 2011

1 Ghz

2

45 nm

Mali-400 MP

NC

A5

Q1 2011

1 Ghz

2

45nm

PowerVR SGX543MP2

NC

88 Hardware Magazine


Le marché mobile : un enjeu énorme pour Intel et AMD bloqués par une technologie inadaptée Cette même finesse de gravure aura un impact sur le rendement de production, ce que l’on appelle le yield à savoir le nombre de puces par galette de silicium, et sur les possibilités de réduction de la consommation. L’interaction entre les acteurs du marché des solutions ARM est donc primordiale et peut être source d’éventuelles difficultés ou freins au développement. L’argent qu’un constructeur est prêt à mettre sur la table est notamment primordial pour se garantir un volume de production garanti.

Un marché qui intéresse fortement Intel et AMD Le succès des processeurs ARM comme certains modèles évoqués ci-après interpelle les géants comme AMD et Intel. Même si les processeurs Atom ont permis de créer un nouveau type de portable compact et à basse consommation, leur TDP est encore trop élevé par rapport aux processeurs ARM dépassant rarement le watt. Intel a néanmoins des plans en tête pour réduire au maximum l’enveloppe thermique de ses processeurs et enfin envahir tablettes et smartphones, à l’avenir radieux.

L’Atom d’Intel a beau avoir un TDP réduit par rapport à ses grands frères x86, il ne par vient pas à concurrencer la frugalité des CPU ARM dans ce domaine…

projet Larrabee, tentative d’Intel de venir ennuyer AMD et Nvidia sur le marché des cartes graphiques puissantes.

nomie en veille, où il aura plus de difficultés face aux processeurs ARM à cause de l’architecture x86 qui nécessite de plus gros décodeurs pour ses jeux d’instructions plus lourds, ce qui génère une plus grande consommation. La commercialisation de produits intégrant ce nouveau processeur reste vague, Intel espère 2011 mais les Motorola et autres Nokia devront suivre. On ne peut exclure que ce projet ne capotera pas comme le

Dans le même temps, AMD essaie aussi de réduire la consommation de ses processeurs Fusion à peine sortis, avec des versions au TDP de 5 watts. La cible avouée est le marché des tablettes mais 5 watts restent bien trop élevés alors que l’autonomie demeure une caractéristique essentielle. En outre, pour arriver à 5 watts, AMD est contraint de réduire les fonctionnalités de ses processeurs au niveau des entrées/ sorties. Le nombre de modules mémoire supportés est en baisse également. AMD a clairement annoncé qu’il s’agissait d’une solution temporaire en attendant Wichita qui sera un APU spécifiquement développé pour les tablettes et utilisant un processus de fabrication en 28 nanomètres. Si un SoC x86 peut offrir en théorie davantage de puis-

Son processeur Medfield gravé en 32 nanomètres s’attaque par ailleurs aux marchés des téléphones portables de type smartphones, il est déjà samplé auprès des fabricants dans l’espoir de lancements commerciaux. Intel a ajouté que ce CPU supporterait Android, passage obligé vers le succès tant cet OS promet de dominer le monde des smartphones. Avec ce projet, Intel tente une fois de plus d’attaquer de front ARM dans un marché qui pour le moment lui échappe, ce qui évidemment ne doit pas être à son goût. En effet, avant Medfield, des téléphones basés sur des solutions Intel ont été présentés mais sont toujours restés à l’état de prototype. Il s’agissait de téléphones mus par les fameuses puces Moorestown, dérivée de l’Atom. Medfield met en avant l’autonomie en promettant une durée d’utilisation trois fois supérieure à ce que l’on connait aujourd’hui. Par contre, Intel est resté vague sur l’auto-

Intel compte beaucoup sur Medfield pour rattraper son retard sur le mobile. Ici un prototype de téléphone basé sur la dernière puce dérivée de l’Atom

Apple, gros consommateur de produits ARM conçoit désormais ses puces Hardware Magazine 89


Comprendre ARM

Tegra : l’arme fatale de Nvidia contre Intel ? Nvidia a un ennemi avoué, ATI devenu désormais AMD, sur le marché des cartes graphiques. Mais la firme au caméléon a aussi une cible officieuse qui n’est autre qu’Intel. Après avoir tenté de concurrencer le géant de Santa Clara dans le domaine des chipsets, avec la fin funeste que l’on sait, la firme a souvent eu envie de sortir des processeurs x86. Mais Intel ne l’a jamais entendu de cette oreille et n’a pas octroyé de licences x86.

Les concurrents les plus crédibles de l’iPad 2, comme ce Motorola Xoom, seront pour la plupart propulsés par une solution ARM Tegra 2

Nvidia s’est alors rabattu sur les processeurs ARM, qui eux au contraire, sont toujours ravis de vendre une license. Tegra était né. L’idée est intéressante puisqu’avec son expertise en matière de GPU, Nvidia a les moyens de proposer des solutions armées pour offrir des effets visuels au top. D’un point de vue technique, Tegra est un SoC qui intègre un processeur à architecture ARM donc, un GPU, un northbridge,

sance qu’un SoC ARM, il est encore trop tôt pour l’évaluer, les SoC x86 consommant peu restant à naitre.

Apple et ARM, le grand amour Apple, l’iPhone, l’iPad, ne peuvent être ignorés dans l’univers ARM. Baptisé Apple A4 dans la version embarquée dans l’iPad premier du nom, l’iPod Touch et l’iPhone 4, son SoC combine un Cortex-A8 et une solution graphique PowerVR SGX 535 conçue par Imagination, le tout fabriqué par Samsung. Ce GPU se retrouve par ailleurs dans d’autres SoC comme les OMAP de Texas Instruments mais aussi chez Intel dans certaines de ses solutions Atom puisque le GMA500 est un SGX535. Le tout est fabriqué via un processus de fabrication utilisant une finesse de gravure en 45 nanomètres. Ce processeur est un petit bijou fonctionnant à des fréquences bien plus élevées que ses concurrents basés eux aussi sur le Cortex-A8. L’inclusion d’un cache L2 de 640 Ko lui permet en outre d’afficher de bonnes performances alors qu’il ne s’agit que d’un processeur monocore. Ce SoC est dépourvu de mémoire mais supporte le PoP (Package on a Package), principe qui consiste à superposer des composants, en l’occurrence 2x128 Mo de SDRAM avec une exception pour l’iPhone 4 qui de son côté bénéficie de 2x256 Mo de mémoire. La seconde itération de l’iPad

Nvidia investit et mise énormément sur sa plateforme Tegra. Choix judicieux à l’heure où le mobile prend une place conséquente dans notre quotidien numérique

est propulsée par un SoC A5 doté de deux cœurs d’exécution basés sur le Cortex-A9. La partie graphique est confiée à un GPU PowerVR SGX543. Inutile de préciser que cette solution est plus puissante que son prédécesseur, respectivement 2 et 10 fois selon Apple.

Nvidia rêve de concurrencer Intel sur son propre terrain avec ses Tegra… 90 Hardware Magazine

un southbridge et un contrôleur mémoire. Annoncé en 2008, le premier Tegra, l’APX 2500, est apparu en 2009 dans le baladeur Microsoft Zune HD, jamais sorti en Europe. Toujours en 2009, la firme au caméléon fait la démonstration de son Tegra sur la plateforme Android. En janvier 2010, la génération 2 de Tegra est annoncée lors du CES 2010. Enfin en ce début 2011, Alors que le succès est enfin au rendez-vous, Nvidia parle déjà de sa solution Tegra 3 et de ses successeurs jusqu’en 2015, preuve que Nvidia mise gros sur ces System on a Chip (sans doute à raison après l’annonce de Microsoft).


Tegra : des évolutions programmées La première génération de Tegra, avec les modèles APX 2500 et 2600 était basée sur un processeur ARM 11 et dotée d’une solution graphique gérant une résolution de 854x480 pixels et de 1280x1024 pixels via la sortie vidéo vers un LCD. Les codecs vidéos se limitaient alors au H.264 et VC-1 en 720p avec entre autres un support de l’OpenGL ES 2.0. Le Tegra 600 visait pour sa part les GPS et les systèmes embarqués dans les voitures, comme chez Audi par exemple avec son fameux MMI qui permet de tout piloter, des réglages des sièges à la lecture de MP3 en passant par le GPS, le tout de manière très visuelle. Là aussi, la base est un processeur ARM 11.

La roadmap Tegra de Nvidia est très ambitieuse et promet une montée en puissance époustouflante !

Le Tegra 650 fut plus ambitieux et visait la partie graphique des smartphones, voire des ordinateurs portables. L’architecture ARM11 était toujours de mise tandis que la partie graphique supportait le Full HD 1080p. A noter que le TDP de cette solution n’excède pas 1 watt ! Tegra fut un premier essai de la part de la firme au caméléon mais qui ne fut pas forcément convaincant à cause du recours à une puce basée sur le processeur ARM11 alors que la majorité des concurrents utilisaient le plus récent et plus puissant ARM Cortex-A8. Le succès commercial ne fut d’ailleurs pas au rendez-vous.

Tegra 2 aura mis du temps à se concrétiser mais en plaçant la plateforme de Nvidia comme référence pour son OS Android 3.0, Google a accéléré les choses. La déferlante de tablettes et de smartphones basée sur du Tegra 2 est impressionnante, chez Samsung, Motorala, LG ou encore Toshiba. En outre grâce à leurs possibilités multimédias, les appareils basés sur Tegra 2 dotés d’une sortie HDMI prétendent à la fonction de Media Center de poche, sans oublier l’expertise de Nvidia en matière de jeux vidéo. A ce niveaulà, la firme au caméléon peut apporter une réelle plus-value aux périphériques mobiles. Reste à voir si l’autonomie en pâtira.

Tegra 2 passe la vitesse supérieure avec un SoC incluant un processeur dual core basé sur l’architecture Cortex-A9. La partie graphique baptisée GeForce ULP (Ultra Low Power) double la performance graphique par rapport aux Tegra 600. Il s’agit ici des modèles T20 et AP20H. Ils apportent le support des codecs H.264, VC-1, MPEG-4 en full HD 1080p en décodage mais aussi en encodage pour le H.264. Une version Tegra 2 3D est aussi lancée avec le même processeur mais cadencé à 1.2 GHz au lieu de 1 GHz et avec un affichage en 3D. A ses balbutiements, elle n’est pas encore vraiment utilisée dans des produits grands publics. Le Tegra 2 250 pour sa part utilise deux cœurs ARM Cortex-A9 dotés chacun de 32 Ko de cache L1 et de 1 Mo de cache L2. Il s’agit d’une des solutions ARM les plus performantes du moment notamment grâce à ce recours à deux cœurs d’exécution.

Enfin, lors du CES 2011, Nvidia a annoncé l’arrivée imminente de Tegra 3 qui sera doté d’un processeur ARM quadri-cœur basé sur le Cortex-A9. Lors du MWC 2011 à Barcelone, la firme au caméléon en a dit un peu plus à propos de ce projet baptisé Kal-El. Il sera doté d’un GPU incluant 12 cores et pourra gérer un affichage en 2560x1600 via une sortie appropriée. La 3D stéréoscopique est également de la partie. Nvidia espère entamer la production de masse durant le mois d’août avec les premiers produits attendus pour la rentrée (difficile à croire vu le temps mis à sortir les tablettes Tegra 2). Nvidia annonce un niveau de performances 5 fois supérieur à Tegra 2, ce qui laisse augurer de bonnes choses, d’autant plus que Nvidia place son Tegra 3 au niveau d’un Core 2 Duo de 2006 en termes de performances. Il faudra le voir pour le croire, ça semble optimiste mais appétissant !

Apple et nVidia peuvent compter sur qualcomm dont le snapdragon ne démérite pas, loin de là

Les GPU accompagnant les CPU ARM sont taillés pour le marché du jeu L’avenir de Tegra : une roadmap ambitieuse ! La firme en a profité pour dévoiler sa roadmap Tegra avec Wayne en 2012, Logan en 2013 et Stark en 2014. Wayne est attendu comme étant 10 fois plus performant que Tegra 2, Logan 50 fois et Wayne près de 100 fois plus puissant que Tegra 2. Alors que les processeurs de bureau nous épatent déjà dans la progression de leurs performances pures, les bonds de puissance au niveau des processeurs ARM et consorts qui partent de très loin donnent le tournis, du moins s’ils se vérifient… Nvidia a aussi parlé de Denver, son projet d’un processeur ARM puissant pouvant prendre place dans les PC ou les serveurs. Le seul frein pourrait être que pour l’heure ARM ne supporte pas les instructions 64-bit. Mais il est probable que le projet Denver s’articule sur des designs ARM post CortexA15 qui eux supporteront le 64-bit. En outre, Nvidia a pris une licence développeur chez ARM, ce qui en gros l’autorise à faire un peu ce qu’il veut. Néanmoins, Nvidia risque de se faire doubler sur le sujet par Apple qui a un projet similaire dans ses cartons. Et quand on sait que la firme de Steeve Jobs n’aime pas être un suiveur, on peut se dire que ce sera effectivement le cas. D’autres rumeurs disent que c’est Apple Hardware Magazine 91


Comprendre ARM

Windows 8 et un CPU ARM dans nos futurs PC ?

designs proposés par la firme britannique. Autre particularité, Qualcomm fabrique luimême ses puces, avec une finesse de gravure en 65 ou 45 nanomètres là où les autres ont recours à des fondeurs externes. Les processeurs Qualcomm Snapdragon ont été très vite cadencés à 1 GHz, ce qui a permis au Desire en son temps de se démarquer par sa rapidité. La partie GPU baptisée Adreno est en réalité un des vestiges des puces ATI mobiles Imageon rachetées en 2008 par Qualcomm qui les intègre désormais dans ses SoC. Qualcomm a annoncé lui aussi pour 2012 un processeur Snapdragon doté de quatre cœurs d’exécution, chacun pouvant fonctionner jusque 2.5 GHz. Le chipset qui l’accompagnera inclura le WiFi, le GPS, le Bluetooth, un tuner FM et la 3D stéréoscopique. La firme annonce un gain de performances de 150% et une consommation en baisse de 65%. La partie GPU Adreno 320 reste floue mais Qualcomm nous promet pas moins que la qualité visuelle d’une Playstation 3 dans un smartphone… Même si on reste loin d’un bon PC, on demande à voir… En attendant et plus proche de nous, l’APQ806 sera embarqué dans la tablette HP Touchpad bientôt disponible. Il s’agit d’un dual core à 1,2 Gha accompagné d’un GPU Adreno 220. Qualcomm sera aussi sans doute le premier à sortir un cpu à 1,5 Ghz, le QSD8672.

Ce schéma illustre de manière simplifiée le fonctionnement d’un SoC, avec le processeur ARM commé étant qu’une partie de la solution…

qui finance nVidia pour son projet Denver, rumeurs impossibles à vérifier évidemment.

ARM où un marché avec une vraie concurrence Apple et Nvidia ne sont bien évidemment pas les seuls à produire des processeurs ARM. Les plus connus sont Texas Instruments, Freescale, Imageon, Renesas ou encore Qualcomm et son Snapdragon. Texas Instruments est très actif avec sa solution OMAP 3 équipant notamment de nombreux smartphone Motorola (seuls les Atrix et Xoom sont passés au Tegra 2). Le RIM Playbook sera équipé de OMAP4 à 2 cores à 1 Ghz. Et sont annoncés des versions dual core à 1,5 Ghz alors que l’OMAP5 4 proposera à date encore indéterminée 4 cores. La marque affirme que son bébé sera capable de gérer en simultané quatre capteurs CCD pour la visioconférence en vision stéréoscopique ou encore un affichage 1080p à 30 FPS, toujours en relief. 92 Hardware Magazine

Qualcomm, et son SoC Snapdragon, est connu pour sa part pour ses solutions embarquées dans des smartphones dont les fameux HTC Desire. La particularité de cette firme est de concevoir en interne ses CPU et GPU en ne reprenant au final que des jeux d’instructions ARM sans reprendre les

Evoquer ARM sans parler de Samsung serait cacher un acteur important, ne fut-ce que par ses fonderies. Mais le géant coréen propose aussi ses propres processeurs. La firme vient par ailleurs d’annoncer le lancement de la production de son processeur dual core Exynos 4210 doté de deux cœurs d’exécution. Enfin, Sony, acteur majeur s’il en est, utilise aussi des processeurs basés sur l’architecture ARM. C’est notamment le cas dans la prochaine console portable NGP qui offre des performances graphiques a priori

La prochaine console portable de Sony, la NGP, utilisera une solution ARM dotée de 4 cœurs, le tout accompagné d’un GPU mobile dernier cri d’origine PowerVR.


impressionnantes. Le GPU derrière est un PowerVR SGX543MP4+ développé par Imagination Technologies et dont un dérivé se trouve dans l’iPad 2 et qui pourrait aussi s’intégrer à l’iPhone 5. Cette NGP utilisera un processeur doté de 4 cœurs d’exécution ARM Cortex-A9.

Le x86, Intel et AMD ont du souci à se faire Intel et d’AMD sont donc en face d’une situation inédite. Pour la première fois, on sent une contestation générale du rôle central du PC dans le grand public. Et par conséquence immédiate du monopole de x86. ARM monte en puissance et avec des CPU dual et quadri-cœur, la puissance encore ridicule, comparée à nos PC, permet néanmoins beaucoup, grâce à des OS très légers. En outre avec son projet Denver, Nvidia voit grand et le fait que Microsoft ouvre les portes de Windows à ARM est un signe qui ne trompe pas. ARM risque fort de faire une entrée fracassante dans le monde des netbooks et ordinateurs portables dans les années à venir. Combiné avec l’expertise de Nvidia en matière de graphismes et de jeux, nous pourrions avoir des portables multimédia offrant des autonomies records. Car même en montant en puissance, les processeurs ARM de par leur architecture RISC ne consommeront jamais autant que les solutions Intel Atom par exemple. Sans compter que les solutions graphiques Intel GMA sont une catastrophe et ce n’est pas près de s’arranger, Larrabee devenant peu à peu une arlésienne. Mais Intel et AMD ne sont pas pour autant largués en terme de performances. Histoire de situer cela en chiffres, évoquons quelques niveaux de performances. Un core ARM-v7 cadencé à 600 MHz réalise un score de 1221 dans le benchmark CoreMark alors qu’un Intel Atom N280 réalise un score de 5353 ! Un Atom N450 à 1 GHz réalise pour sa part un score de 2806. Pour mémoire, un Intel Pentium III 866 MHz obtient un score de 1975. Si on se préoccupe de solutions plus récentes comme le Tegra 2 de Nvidia doté d’une solution ARM Cortex-A9 dual core, on obtient un score de 5866. Néanmoins, le système d’exploitation que doivent gérer les Intel Atom est nettement plus lourd que celui que doivent utiliser les

Si vous êtes curieux de voir l’intérieur de votre smartphone ou tablette, l’incontournable iFixit.com s’est fait une spécialité de les démonter.

processeurs ARM. Entre Windows 7 Starter et Android 2.2 ou 2.3, il y a un monde et il est logique que les Atom soient plus puissants. Du côté des GPU pour smartphone, c’est actuellement les solutions PowerVr qui dominent devant le Tegra 2 de Nvidia et l’Adreno 205 de Qualcomm. Par contre, il est plus difficile à ce niveau de trouver des comparaisons entre ces mini-GPU et les GPU classiques que nous trouvons dans nos PC car ils gèrent bien moins de fonctions 3D. Il apparait néanmoins clair que leurs finalités sont différentes et que les cartes Nvidia et ATI jouent dans la cour des grands là où les solutions embarquées dans les smartphones se résignent souvent à une puissance réduite afin de maintenir une consommation minimale. N’oublions pas que leurs performances sont tributaires des résolutions utilisées et la tendance actuelle à aller vers des écrans proche du 720p pour la vidéo ne va pas aider les jeux. Le meilleur exemple est l’iPhone 4 dont la résolution supérieure entame le niveau de performances.

Le marché mobile a moins besoin d’Intel qu’Intel a besoin du marché mobile…

Quand on lit les roadmaps des solutions ARM, on constate des bonds en puissance impressionnants dans les années à venir alors que du côté du monde du PC, la tendance est à l’augmentation modérée des performances. On peut se demander quel crédit apporter à ces envolées de performances notamment chez Nvidia, roi du marketing. Sur quoi se basent ces estimations ? Et surtout, qu’en sera-t-il de la consommation ? Si ces chiffres peuvent se réaliser, il faut garder à l’esprit que la conception de micro-processeurs n’est pas une tâche simple, au contraire. Les roadmaps actuelles se basent sur un modèle assez basique : multiplication des cores et diminution de la finesse de gravure, les deux étant liés. En effet, une réduction de la finesse de gravure permet d’augmenter le nombre de transistors par puce tout en réduisant l’enveloppe thermique ou à tout le moins en ne l’augmentant pas. Dans cette mécanique qui semble bien huilée, un accident est toujours possible. Il pourrait s’agir d’un processus de fabrication mal maîtrisé ou un choix de conception amenant son lot d’errements comme Intel l’a connu avec son Pentium 4 Prescott qui marqua un sérieux coup de frein à la montée en fréquence initialement prévue chez Intel.En multipliant les cores, la puissance brute augmente, certes, encore faut-il en avoir besoin et que les applications soient prévues pour. L’évolution des batteries étant bien plus lente, Les performances resteront de toute façon soumises à une maitrise de la consommation. Hardware Magazine 93


Comprendre ARM

Les caractéristiques et les performances des tablettes sont opaques, les constructeurs préférant jouer flou. L’absence de benchs multi plateforme ne facilite pas la comparaison non plus. On est bien loin du monde PC

Samsung, nVidia, Qualcomm, TI, et bien d’autres, la concurrence ne manque pas dans la galaxie ARM !

réactif Google. Le prototype Intel Medfield présenté récemment tournait d’ailleurs sous Android, preuve qu’Intel n’a pas l’intention d’attendre passivement.

Si du côté des solutions ARM, les concepteurs ont pour objectif d’augmenter la puissance de leurs puces, c’est un peu l’inverse qu’il se passe chez AMD et Intel. En effet pour le moment, ces deux géants vont être coincés avec leurs architectures x86, certes performantes, mais qui vont nécessiter beaucoup de travail et de concessions pour parvenir à être aussi efficaces que les ARM à consommation égale. Le x86 requiert des jeux d’instructions plus gros, ce qui s’accompagne de décodeurs en conséquence, qui d’office consomment plus. L’enjeu va être d’obtenir un niveau de performances acceptable en sacrifiant des préceptes de base de l’architecture, en utilisant des jeux d’instructions moins complexes ou en se passant de certains d’entre eux. La véritable difficulté sera surtout de baisser la consommation au repos, ce qui est clairement plus difficile avec l’architecture x86 par rapport aux CPU ARM. En outre, les solutions actuellement mises au point dans le monde mobile et basée sur le design ARM intègrent dans leur SoC énormément de composants et de fonctions comme une connectivité Wi-Fi, le bluetooth, une radio FM, l’audio, le GPU, la mémoire, etc. Intel 94 Hardware Magazine

n’est pas encore arrivé à un tel degré d’intégration avec ses solutions mobiles.

Un futur qui s’annonce passionnant ! Si Intel veut investir massivement dans le mobile, le fondeur n’oublie cependant pas que son business le plus lucratif reste les processeurs pour ordinateurs et serveurs. Alors que le processus de gravure en 32 nanomètres est parfaitement maîtrisé par Intel, les puces mobiles auront dû attendre Medfield pour en bénéficier. Le système de licence très restreint d’Intel est aussi un frein par rapport au mode de fonctionnement ouvert mis en place par ARM. Il est clair qu’Intel n’ira pas aussi loin et que les fabricants d’appareils nomades devront se contenter des SoC proposés par Intel. Alors que depuis le x86, le fondeur profite de l’hégémonie des solutions Microsoft pour asseoir son succès, du côté des appareils mobiles, Microsoft fait office d’acteur mineur, ce qui n’aide pas Intel pour le moment. Windows 7 mobile doit encore faire ses preuves , malgré de belles qualités, il évolue trop lentement face à l’ultra

Afin de rattraper son retard, Intel procède en partie par le biais d’acquisitions de sociétés comme Comsys (spécialisée dans le sans fil) ou la partie wireless d’Infineon qui est un fournisseur important d’Apple, de Nokia et de Samsung. Aussi bien Intel qu’AMD tentent donc de rattraper un marché qui ne les attend pas et qui n’a pas besoin d’eux. L’avenir nous dira si ARM parviendra à s’imposer aussi dans le monde de PC portables et de bureau mais ce qui est d’ores et déjà certain, c’est que les cinq années venir s’annoncent passionnantes pour les geeks que nous sommes. Après une domination outrageuse du x86, va-t-on enfin assister à une remise en question de cette architecture ? A un horizon de 5 à 10 ans, c’est possible. C’est long mais il faut tenir compte du fait qu’avoir un système d’exploitation ARM ne suffit pas. Il faut aussi des applications compatibles et à ce niveau un gros travail sera à réaliser par les éditeurs de logiciels, Microsoft en premier. Il est en tout cas plausible qu’un PC omniprésent et universellement compatible ne soit plus de mise à l’avenir, le marché se séparant entre appareils mobiles mettant l’autonomie avant les performances et les appareils fixes, réservés aux applications gourmandes, (vrais) jeux ou calcul en tête. Reste à savoir si cette fracture hardware sera accompagnée d’un même émiettement coté OS, Microsoft et Windows pouvant craindre qu’Android lui fasse beaucoup d’ombre à l’avenir pour tout ce qui réclame peu de puissance.



comparatif audio streaming

Squeezebox, Sonos, Streamium Les meilleurs lecteurs audio réseau

Ecouter une radio Internet sous la douche, lancer le dernier album sur la chaîne hi-fi sans quitter son bureau, profiter de toute son audiothèque en bricolant à la cave, sans fil. Des façons d’écouter de la musique passées de science-fiction au confort quotidien, grâce aux lecteurs audio réseau. Squeezebox, Sonos, Streamium et les autres, qu’allez-vous acheter ?

Thomas Olivaux

É

couter de la musique en 2011 ne se résume plus à mettre un CD dans la platine du salon ni même à lancer un MP3 sous Winamp avec son PC. Avec la généralisation de standards réseau et multimédias comme UPnP et DLNA, l’explosion du sansfil, la multiplication des appareils électroniques compatibles avec toutes ces améliorations technologiques et l’explosion des sources de musique en ligne, les possibilités de profiter de la musique sont désormais infinies ! Après un long dossier consacré à ce sujet dans PC Update n° 52, intéressons-nous à ce qui fait vraiment vibrer les geeks : l’essai de nouveaux matériels. Ecouter de la musique en réseau est possible à l’aide d’appareils que l’on possède déjà, comme une Xbox 360, une Playstation 3 ou une box ADSL (Livebox, Freebox, SFR box, DartyBox, toutes sont capables de lire de la musique à distance). Ces appareils, compatibles UPnP et DLNA, sont également pilotables à distance. Et si vous n’avez pas le courage de vous lever du canapé, aucun problème ; un iPhone ou un smartphone Android complété d’une application adéquate joue le rôle de télécom-

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mande DLNA à merveille et permet de lancer la lecture depuis le PC jusqu’à la chaîne hi-fi, sans bouger. Mais tous ces produits souffrent du même défaut : qui a envie d’allumer un téléviseur pour choisir un morceau ou changer d’ampli juste pour lui ajouter des fonctions réseau. C’est ici qu’interviennent les lecteurs audio réseau. L’achat d’une Logitech Squeezebox, Sonos ZP90 ou autres permet à n’importe quel ampli, même vieux, sans entrée numérique, de lire toutes vos musiques réseau et Internet. Un peu plus cher, mais également plus classe, un ampli Sonos ZP120 accompagné de deux enceintes suffit à sonoriser une pièce, en profitant une fois encore de l’intégralité de votre bibliothèque musicale, le confort d’une commande sans fil en plus, où que vous soyez dans la maison. Et si votre collection de fichiers MP3 ou FLAC ne vous suffit plus, de plus en plus de solutions de streaming légales très performantes existent. Les plus connues, comme Deezer et Spotify, sont désormais utilisables un peu partout, y compris depuis ces lecteurs audio réseau ; pourquoi s’embêter à pirater tandis que, pour moins cher que le prix d’un CD par mois, vous pouvez accéder à des millions de titres partout.


Logitech Squeezebox La Squeezebox, développée par Slim Devices dès 2001, a été reprise par Logitech en 2006. Bien que les modèles aient évolué, le principe reste le même : profiter en réseau de la musique dématérialisée, stockée sur ordinateur, sur un NAS compatible ou sur sa chaîne hi-fi. Quel que soit le modèle, la Squeezebox récupère la musique via le réseau (Ethernet ou Wi-Fi, selon le modèle et votre installation) et se branche à un ampli intégré ou un kit d’enceintes actif, à moins que vous n’ayez privilégié une Squeezebox équipée de son propre haut-parleur, façon radio-réveil. Par rapport à la majorité des lecteurs réseau autonomes et plus ou moins bon marché, Squeezebox est un système de sonorisation multiroom, c’est-à-dire qu’il est possible d’en utiliser plusieurs simultanément, pilotées d’où vous souhaitez, avec la même musique ou non.

La Duet est composée d’un récepteur et d’une télécommande avec écran couleur. Il est possible de brancher un casque sur la télécommande pour s’en servir de baladeur dans la maison.

La gamme Lorsque Logitech a racheté Squeezebox, la 3e mouture était alors en vente (SB3). Ce modèle, qui n’est plus produit aujourd’hui, est regretté. Il continue de fonctionner à merveille grâce aux mises à jour de firmware qui ne l’ont pas oublié, lui évitant d’être obsolète. Rebaptisé Squeezebox Classic en 2008 à l’occasion de la sortie de Squeezebox Duet, il avait déjà du Wi-Fi avec antennes internes. Il dispose d’un petit afficheur texte très sexy et d’une télécommande sans fil. Son remplaçant, Squeezebox Duet, se compose d’un récepteur basique (sans afficheur) et d’une télécom-

La regrettée Squeezebox 3 mariait la simplicité d’un design épuré et les fonctionnalités avancées de toutes les Squeezebox, à un prix modéré. Snif.

mande Wi-Fi avec écran couleur, vendu entre 300 et 350 €. Malgré ce que l’écran couleur peut laisser supposer, c’est un modèle moins séduisant que le précédent, moins classe et à peine plus pratique à utiliser ; l’avantage réside dans l’écran de la télécommande qui autorise un contrôle distant plus efficace, pas besoin de forcer sur sa vue pour déchiffrer ce que la Squeezebox affiche à plusieurs mètres de là. La résolution d’écran est perfectible, quoi que lisible. L’ergonomie de la télécommande, avec son anneau central qui tourne pour défiler dans les listes et menus, est un point subjectif laissé à l’appréciation de chacun, mais nous ne sommes pas un grand fan. Le système est totalement évolutif, vous pouvez acheter des télécommandes supplémentaires à prix d’or (230 € alors que des applications sont disponibles sur les smartphones, citées plus bas) et surtout propager la musique dans toute la maison avec des récepteurs supplémentaires (130 €). Notons que Logitech n’assure pas de support pour une Squeezebox Receiver nue, car elle est censée n’être achetée qu’en complément d’une Squeezebox Duet. Mais si vous n’avez pas peur de l’installer sans aide (si vous savez installer un Windows, vous avez le niveau) et de vous contenter d’un smartphone ou de l’interface Web, c’est une solution pour s’offrir un récepteur Squeezebox bon marché. Précisons que la configuration Wi-Fi est impossible, sans la télécommande, il faut donc adopter Ethernet ou emprunter la télécommande d’un ami. En haut de gamme, la récente Squeezebox Touch adopte un grand écran couleur tactile (4,3», digne des plus grands smartphones). La résolution n’est pas extraordinaire, mais l’interface est plutôt réactive et cette

La Squeezebox Touch permet d’afficher des photos ou les jaquettes des CD écoutés. La résolution de l’écran n’est toutefois pas excellente.

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comparatif audio streaming

Squeezebox s’utilise facilement de façon autonome. Il y a d’ailleurs une télécommande sans fil et, en prime, la possibilité de lire des musiques stockées sur une SD Card ou une clé USB. Pour un usage tout à fait différent, les Squeezebox Radio (180 €) et Squeezebox Boom (290 €) sont des versions autonomes avec haut-parleurs intégrés. Ce n’est pas du gros son, mais c’est suffisant pour une pièce secondaire comme la salle de bains.

Installation Afin de profiter de votre bibliothèque musicale, il faut installer sur le PC de votre choix l’application Squeezebox Server. Cette dernière est proposée en téléchargement pour Windows, Windows Home Server, Mac OS, Linux (package RPM et Debian/Ubuntu). Certains NAS Netgear disposent d’un plugin Squeezebox mais on aurait aimé en voir pour les principales marques du marché ! Dommage, une ancienne version existe pour les modèles Synology, mais elle n’est plus disponible au téléchargement. Ceux qui ne veulent pas laisser un PC allumé 24 h/24 en seront donc pour leurs frais. La configuration du logiciel serveur se résume à indiquer les répertoires qui contiennent la musique que vous désirez partager et à éventuellement associer votre compte Mysqueezebox (à créer sur le site Web du même nom). De son côté, la Squeezebox requiert une prise électrique et se branche sur un ampli, tous les modèles proposent à la fois des sorties audio numériques (optique et coaxiale) et analogique (RCA stéréo) pour s’adapter à tout cas de figure. La configuration réseau se fait automatiquement, tant le Wi-Fi qui se règle de façon intuitive que les paramètres IP récupérés en DHCP (à moins que vous ne désiriez spécifier une adresse manuellement). Il est possible de constater le bon fonctionnement des Squeezebox en vérifiant qu’elles apparaissent dans l’onglet Platines du serveur. Il est également conseillé de créer un compte (gratuit) sur le site www. mysqueezebox.com afin de profiter des nombreux services en ligne, notamment l’ajout d’applications comme Deezer, ou de radios comme Digitally Imported et BBC. Spotify est également disponible depuis fin janvier. Depuis n’importe quel PC de votre réseau, prenez le contrôle des Squeezebox.

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Usage La lecture peut être lancée depuis l’interface de commande du serveur Squeezebox, c’est même la seule façon de faire pour le récepteur d’entrée de gamme qui ne possède ni écran ni télécommande. Il n’est pas obligatoire d’aller systématiquement sur le PC qui accueille le logiciel serveur, on peut le piloter via son navigateur Web à l’adresse [nomduserveur]:9000. Si vous possédez plusieurs Squeezebox, le menu en haut à droite vous permet de passer de l’une à l’autre. Il est possible de jouer simultanément des morceaux différents et à des volumes différents. Mais il est également possible de synchroniser toutes les Squeezebox pour lire la même musique partout et sans décalage. Succès garanti en soirée. Bien que Logitech ne propose aucune application officielle, il est possible de prendre le contrôle des Squeezebox sans fil à l’aide d’applications de commande sur votre smartphone. Sur iPhone, parmi les nombreuses applications proposées, nous avons retenu Squeemote, Squidy et le plugin iPeng, tous trois disponibles sur l’App Store pour un prix raisonnable. Squeemote est le plus à jour, il détecte automatiquement le serveur local, permet de profiter des applications ajoutées comme Deezer et gère la synchro sur plusieurs Squeezebox. Sur Android, il y a également de quoi faire avec, parmi d’autres solutions, Squeeze Commander et SqueezeControl. Squeeze Commander ne requiert aucun réglage, tout fonctionne automatiquement. Sous Windows Mobile, c’est encore maigre. Quelques projets existent, comme Slim Remote, mais ils ne sont pas aboutis et ne procurent pas le même confort d’utilisation. Les formats audio lus par les Squeezebox sont : MP3, WMA, Ogg, FLAC, Apple Lossless, WMA Lossless, WAV et AIFF. Les fichiers avec DRM ne sont pas supportés. Il y a bien une interaction proposée avec iTunes, mais seuls les fichiers achetés sur iTunes Plus sont lus (ceux, un peu plus chers, sans DRM). Les Squeezebox sont exclusivement stéréo, il n’est pas possible de profiter de pistes encodées en 5.1. Les mises à jour de firmware sont proposées automatiquement.

Verdict Le son délivré par une Squeezebox est excellent, seulement limité par le format du fichier d’origine. Même si vous ne possédez pas un ampli avec entrée numérique, la vieille Squeezebox 3 de 2005 proposait déjà un DAC Burr-Brown 24 bits de tout premier choix, pour garantir une sortie analogique de grande qualité. La Squeezebox n’a beau pas respecter le standard DLNA, c’est un produit performant, très fonctionnel, élégant et facile à trouver dans le commerce. Rien n’interdisant de mixer DLNA et Squeezebox Server sur le même PC central, ça n’est pas très gênant. Pour ne rien gâcher, les programmes et plugins sont souvent mis à jour et les anciens produits ne sont pas abandonnés. D’ailleurs, si l’achat d’occasion ne vous effraie pas, ne négligez pas une vieille SB3 ou Squeezebox Classic à 100 ou 150 € plutôt qu’une Squeezebox Touch ou Duet neuve (300 à 350 €), il ne vous manquera aucune fonction, la qualité n’est pas moins bonne et l’objet est, en prime, plus élégant. Un constat à méditer par Logitech…


Sonos

Sonos est un système de musique partagée multiroom haut de gamme, une alternative à Logitech Squeezebox ou toute solution de streaming via DLNA. Les produits Sonos sont généralement classés dans l’équipement hi-fi et non PC ou multimédia et ça se sent, certes côté finition, exemplaire, mais aussi côté prix. La musique est lue, en réseau, depuis votre PC ou Internet et contrôlée, au choix, depuis un ordinateur, le contrôleur optionnel de Sonos ou l’application officielle gratuite pour iOS ou Android.

La gamme Chez Sonos, les lecteurs audio sont baptisés ZonePlayer. Trois types se partagent vos faveurs, baptisés S5, ZP90 et ZP120. Elitistes, ces produits sont vendus au tarif de 399, 349 et 499 € (le prix est le même en dollars, merci la conversion…). Le ZonePlayer S5 est un appareil autonome qui conviendra pour une salle de bains ou une cuisine, il intègre ses propres haut-parleurs amplifiés. Le ZonePlayer ZP90 est l’équivalent d’une Squeezebox Receiver, c’est-à-dire un appareil qui reçoit la musique en streaming via le réseau et la restitue sur un ampli externe via une connectique numérique (optique et coaxiale disponibles) ou analogique (RCA stéréo). Enfin, le ZP120 est un récepteur qui s’inspire du ZP90, mais qui intègre directement un ampli de puissance 2 x 55 W. Nous l’avons testé sur des Klipsch RF52 et des JBL LS80 et il s’est révélé neutre et efficace. Tous les récepteurs Sonos bénéficient d’une entrée ligne RCA stéréo pour profiter d’un appareil externe, en plus des

musiques numériques. C’est d’autant plus utile sur les S5 et ZP120 qui ne sont généralement pas placés à proximité d’une chaîne hi-fi complète. Mais autour d’une télé accompagnée d’un décodeur et d’une console, c’est trop peu. Mieux vaut alors utiliser un ZP90 avec un ampli HC. Sonos vend également un contrôleur, sorte de télécommande qui permet d’utiliser le système. Au prix peu lucide de 350 €, c’est un appareil sans grande raison d’être puisque Sonos donne gratuitement une application de contrôle pour iPhone, pour iPad et, c’est tout neuf, pour Android. Au pire, achetez un smartphone d’occasion ! Ils coûtent moins de 200 € même pour les meilleurs et ne se limitent pas à contrôler la musique avec Sonos. Du reste, l’application tourne même sur les premiers iPhone. Ces téléphones relativement âgés ne valent même plus 100 € en occasion. En complément, Sonos vend le ZoneBridge à 100 €. Ce dernier, qui peut étendre la portée du réseau sans fil utilisé entre les appareils Sonos, a également grand intérêt pour les maisons qui ne sont pas câblées en Ethernet, nous allons y revenir très rapidement. Les aficionados d’iPod seront également intéressés par le Sonos Wireless Dock, un petit appareil qui permet de poser son iPod, tout en le chargeant pour bénéficier de

Le Sonos Bridge, conçu pour améliorer la portée du réseau sans fil dans les grandes maisons, peut également servir de base à brancher sur le réseau Ethernet (au moins un élément Sonos doit être relié en filaire).

Plus gros que le ZP90, le ZP120 embarque un ampli 2 x 55 W. Pratique pour recycler une paire d’enceintes ! Le Sonos ZonePlayer 90 se branche sur un ampli ou un kit PC.

Hardware Magazine 99


comparatif audio streaming Tout-en-un, le Sonos S5 embarque ses propres hautparleurs, c’est pratique pour une pièce secondaire dans laquelle la qualité audio n’est pas le critère n° 1.

sa bibliothèque musicale. Il supporte les iPod Touch de 1re, de 2e et de 3e génération, l’iPod Classic, l’iPod Nano de 3e, de 4e et de 5e génération, sans oublier l’iPhone 4.

Installation

L’application pour les smartphones est tout à fait géniale.

Dès le déballage, nous constatons l’extrême qualité des produits Sonos. Les Squeezebox ne font pas pitié, mais Sonos, c’est la grande classe. Un design pur, des couleurs modernes, blanc et gris mats, peu de salons s’offusqueront de leur présence. Si l’installation du logiciel Sonos, qui fait à la fois office de serveur et de contrôleur sur les PC, ne réserve aucun heurt, côté réseau, c’est plus surprenant. D’abord, votre premier récepteur Sonos doit obligatoirement être relié en Ethernet au réseau local. Le Wi-Fi n’est pas une alternative, la communication sans fil pourtant présente sur tous les produits Sonos sans exception utilisant ici un protocole spécial SonosNet. Mais celui-ci n’assurera la communication qu’entre le player maître et d’éventuels players secondaires, il ne communique ni avec une box ADSL, ni avec un bridge Wi-Fi par exemple. Pour associer un récepteur Sonos à votre contrôleur, il suffit de lancer une détection, puis d’appuyer simultanément sur les boutons Volume + et Mute du récepteur, c’est enfantin. Dans votre logiciel de contrôle, vous pouvez personnaliser chaque récepteur en lui attribuant un nom (par exemple, Salon ou Chambre) et même paramétrer ses propriétés audio (basses, aigus, loudness). La bibliothèque spécifie où sont stockés les fichiers musicaux, qui peuvent être répartis sur plusieurs ordinateurs. Sonos permet également de profiter de radios Internet, soit en ajoutant vous-même leur adresse (il suffit de connaître le stream, ne pas oublier d’ajouter http:// avant), soit en piochant dans une liste préétablie

Aller plus loin avec RipNAS HFX, célèbre pour ses boîtiers home cinéma à la plastique parfaite, vend RipNAS, une série d’appareils dont le but premier est de ripper automatiquement le contenu d’un CD audio et de le stocker en fichier audio numérique sur le disque dur interne, pour le proposer en streaming. Fonctionnant avec du matériel PC (Atom, Windows Home Server), les RipNAS sont entièrement préconfigurés et administrables à distance via une interface Web. Il n’y a rien à faire dessus, il n’est même pas possible de brancher un écran. Il est amusant de constater que RipNAS fonctionne à merveille avec les produits Sonos (partages Windows SMB/CIFS standard) et Squeezebox (logiciel Squeezebox Server préinstallé). Hélas, RipNAS n’est pas donné, il faut compter 1 000 € pour les versions les moins chères !

100 Hardware Magazine

remarquablement complète. Il existe également quelques plugins pour utiliser des abonnements musicaux comme Deezer ou, depuis peu (logiciel actuel, version 3.3), Spotify. Avant de les utiliser, vous devez entrer dans les réglages pour préciser votre nom de compte et votre mot de passe. Si vous n’avez pas de prises Ethernet dans la maison, le Bridge à 100 € prend du sens car vous pouvez vous en servir pour le brancher en Ethernet sur la box ADSL et c’est ce dernier qui établira les liens avec les différents players.

Usage Sonos fonctionne à merveille et le contrôleur pour les smartphones iPhone ou Android (tant attendu) est particulièrement réussi, élégant et fluide. Il est possible de contrôler toutes les zones de façon indépendante ou, au choix, de les lier et de synchroniser pour apprécier la même musique partout. L’entrée ligne, qui peut servir par exemple à brancher un tuner FM, est encodée à la volée et elle aussi distribuée dans toute la maison ! Les options avancées du Sonos Controller sur PC permettent de choisir si le son de l’entrée ligne est compressé ou non. Tout est question de bande passante du réseau sans fil. Si vous avez plus de quatre récepteurs ou une réception de mauvaise qualité, activez la compression. Pour une qualité maximale, ne l’utilisez pas mais dans nos tests, sur une distance d’environ 15 m au travers de plusieurs murs, nous n’avons pas pu percevoir de déperdition. Les formats audio supportés par le système Sonos sont : MP3, WMA, AAC, iTunes, Ogg, Audible, Apple Lossless, FLAC, WAV, AIFF. Les mises à jour sont automatiques.

Verdict Sonos est un peu cher, son rapport qualité/prix n’est peut-être pas le meilleur, mais le résultat est là. Le système est ultrapratique, les applications pour les smartphones n’y étant pas pour rien, les produits très bien finis, il n’y a pas grand-chose à critiquer, à part peut-être cette obligation d’utiliser au moins un récepteur en filaire. Reste que le seul véritable avantage de Sonos sur une solution DLNA intégrée à un ampli ou une TV réside dans une parfaite synchronisation entre plusieurs players. A méditer au moment de renouveler un ampli. Pour le prix d’un ZP90, on peut parfois passer au modèle supérieur sur une gamme d’amplis HC et profiter du DLNA…


Les autres solutions

Les récepteurs Streamium les plus intéressants, comme ce modeste NP1100, sont en fin de vie, dommage.

Philips Streamium La gamme Streamium du géant Philips regroupe les appareils capables de lire de la musique en réseau. Nous distinguons trois types de produits, les tout-en-un avec haut-parleurs, les appareils à brancher sur un ampli et enfin, les microchaînes complètes. Pour une raison incompréhensible, seuls les modèles autonomes qui se branchent sur un ampli sont compatibles avec les fonctions « multirooms », c’est-à-dire la possibilité de lancer de la musique dans une ou plusieurs pièces et de piloter la musique à distance. La logique veut que nous testions donc les représentants de cette catégorie, mais malheureusement, Philips n’en vend plus, c’est une série en fin de vie. Dommage, le petit NP-1100 tout simple, vendu 139 €, était un bon entrée de gamme, une bonne alternative aux Squeezebox plus chères également. La nouvelle gamme multiroom, qui sort au mois de mai, s’écarte encore plus du PC, puisqu’il s’agira de modules qui se connecteront exclusivement à une chaîne Philips compatible. A propos de chaînes, puisqu’il en existe, nous avons tout de même souhaité tester les atouts de la marque en matière de musique numérique et réseau. C’est la microchaîne MCI900 que nous testons. Vendue 900 €, cette dernière est composée d’un premier élément qui fait office de panneau de contrôle, d’ampli et de récepteur réseau (Ethernet et Wi-Fi), un second morceau est un lecteur CD/DVD qui propose une sortie HDMI pour visualiser des films sur DVD vidéo. Pour le Blu-Ray, on repassera. Il y a également un disque dur de 160 Go, il s’agit sur ce modèle d’un disque externe 2,5" branché en USB et posé sur un petit socle. Enfin, deux enceintes atypiques complètent le tout, avec un boomer orienté vers le plafond et un tweater débafflé dirigé sur l’auditeur. L’installation se déroule sans trop de problèmes, la télécommande est indispensable pour saisir des morceaux de texte, comme votre clé WEP/WPA. Il est très facile d’enrichir la bibliothèque musicale de la chaîne, puisque le disque dur externe se branche aisément sur PC. Bonne nouvelle, la

chaîne est totalement compatible UPnP, c’est-à-dire qu’il est possible de lire de la musique à travers le réseau, depuis n’importe quel serveur UPnP (NAS, PC avec Media Player ou autres serveurs), mais également d’envoyer de la musique sur la chaîne qui fait office de lecteur, depuis son PC. Heureusement d’ailleurs, car Philips ne prévoit aucune intégration avec le PC, à l’exception d’un logiciel qui permet de gérer le contenu du disque dur. Il n’y a pas de logiciel de commande de la chaîne pour son PC ou son smartphone, mais cette dernière est reconnue par les applications de remote UPnP comme 2 Player ou Skifta sur Android. Revers de la médaille, si l’ergonomie est correcte, nous avons connu plusieurs plantages (obligé de débrancher électriquement la chaîne) durant nos essais. Quant à la qualité du son, si c’est écoutable, c’est sans rapport avec le tarif, un kit PC à 140 € comme le Logitech Z623 faisant déjà mieux !

Revo Mondo Wi-Fi Depuis les regrettés Logitech Squeezebox 3 (Classic) ou Philips NP-1100, la lecture musicale à travers le réseau manque de simplicité. Tout le monde n’a pas forcément les moyens ni même l’envie de dépenser 300 €, surtout si c’est pour ajouter des fonctionnalités pas franchement essentielles. C’est pourquoi, nous avons apprécié le petit boîtier Mondo Wi-Fi de l’Anglais Revo. Commercialisé à 140 €, il s’agit d’un petit appareil design, qui respire la qualité, à brancher sur votre chaîne hi-fi (ou, pourquoi pas, sur un kit d’enceintes PC). Son écran est simpliste, deux lignes de texte, ainsi que les boutons, au nombre de quatre. L’installation est très simple, vous branchez le transformateur électrique, un cordon RCA (fourni) vers l’ampli et démarrez pour effectuer la configuration du Wi-Fi. Si votre clé WEP/WPA est complexe, vous le paierez en rentrant un à un les caractères à l’aide de deux pauvres touches qui font défiler tout l’alphabet. Fonction première du Mondo WiFi : la radio sur Internet. En partenariat avec le site Reciva, il propose une liste impressionnante de 12 000 radios, du monde entier. Parmi toutes ces radios, bon nombre sont des radios Internet (qui n’existent que sur le Net), mais nous n’avons pas de mal à trouver toutes les radios commerciales de France que nous apprécions, par exemple RTL2, TSF Jazz, Radio FG ou le service public comme France Info. L’appareil peut mémoriser cinq stations en accès direct depuis la télécommande, c’est un must tant il est pénible de 900 € pour cette microchaîne qui sait lire les radios Internet, la musique chercher sa radio préférée de votre PC et stocker 160 Go de musique. Une Squeezebox Touch (350 €), un kit son de bonne qualité Z623 (140 €) et un disque dur via l’interface simpliste du externe USB de 500 Go (70 €) font mieux pour moins cher (560 €).

Et la qualité dans tout ça ? A propos de qualité, ne perdons pas l’essentiel de vue. Bien que certains intégristes de la hi-fi ne comprennent pas que l’on puisse utiliser d’autres sources qu’un CD lu par une platine qui vaut trois fois le SMIC, sans parler des inconditionnels du crépitant vinyle, les nombreuses sources numériques que nous présentons dans ce dossier sont excellentes. A condition de ne pas trop tirer sur la corde (il est clair qu’un MP3 96 ou 128 kbps n’est pas aussi bon qu’un CD, c’est

audible), les matériels et médias modernes sont tout à fait à la hauteur et, même avec des enceintes à 4 000 euros la paire et une pièce à l’acoustique travaillée, mesurer une différence qualitative relève plus du subjectif que du rationnel. Pas besoin de dépenser un mois de salaire dans un DAC, des centaines d’euros dans le câblage, nous vivons une époque formidable où le niveau de qualité des appareils les plus courants est devenu suffisant. Hardware Magazine 101


comparatif audio streaming

produit. Il manque, selon nous, quelque chose d’essentiel : la fonction recherche ! Au-delà de la fonction radio Internet, le Revo Mondo Wi-Fi sait également lire les fichiers audio (AAC, AIFF, AU, MP3, RM, WAV, WMA) stockés sur un PC (via les répertoires partagés) ou n’importe quel serveur UPnP, dont le PC peut également faire partie. Ça fonctionne à merveille, avec un petit bémol toutefois, il est impossible d’envoyer de la musique (push) depuis le PC, seule la lecture commandée depuis le Revo (pull) est permise. En bref, c’est un excellent appareil qui

ne connaît pas de concurrence à un si petit prix, mais il ne remplace pas la bonne vieille Squeezebox 3 qui, pour à peine plus cher, bénéficiait d’un véritable support du PC, pouvait lire des fichiers lossless comme le FLAC, était compatible écoute multiroom et bénéficiait également de sorties numériques. Parmi ses rares concurrents, citons le DXi 50 WL de Scott, petite radio Internet réseau à un prix comparable (129 €), mais la qualité de fabrication n’est pas comparable et il n’est pas compatible UPnP, quant au lecteur de cartes SD, c’est maximum 2 Go (incompatible SDHC).

Taguer, nommer et ranger sa bibliothèque musicale

Mp3tag est gratuit et superperformant. Pas besoin de chercher mieux !

Il n’y a pas besoin d’être maniaque pour apprécier la musique bien nommée et rangée. Et quand les tags sont remplis, que le logiciel de lecture affiche le nom de l’artiste, l’album, le titre du morceau et même la jaquette, c’est le top ! C’est une étape un peu fastidieuse, mais le jeu en vaut la chandelle, comme vous le constatez sur les screenshots ci-contre. Pour renommer les fichiers et remplir les tags, nous allons nous faire aider de logiciels spécialisés, mais avant ça, organisons le stockage. Votre bibliothèque musicale peut être stockée en plusieurs endroits, mais par souci de simplicité, il est conseillé de tout regrouper dans un seul répertoire. La meilleure solution consiste à créer un répertoire par artiste, puis autant de sous-répertoires que d’albums. Pour les compilations, il suffit de créer un répertoire du même nom, dans lequel il y aura un sous-répertoire par compilation. Prenez l’habitude de bien nommer tous ces dossiers, avec majuscules, accents et espaces là où il faut, car la majorité des lecteurs se basent sur ça pour les fichiers mal ou non tagués. Dans le répertoire d’un album, il est souhaitable de nommer chacun des morceaux 00 – Titredelachanson, où 00 est le numéro de la piste. Pour éviter toute anomalie, ne mettez rien d’autre dans le répertoire, à l’exception éventuellement d’un fichier image folder.jpg (la jaquette de l’album). En suivant cette méthode, vous êtes certain d’afficher correctement

vos musiques, triables par artiste ou par album, dans la majorité des logiciels tels que Windows Media Player, iTunes, votre smartphone Android, le serveur Squeezebox, Sonos, bref, partout. Un tag est une petite partie informative d’un fichier musical, qui renseigne le lecteur sur de nombreux champs, comme le nom de l’album, l’année de production, l’interprète, le genre ou même la maison d’édition. Bien qu’il soit tentant de tout remplir, mieux vaut en pratique se contenter de l’essentiel, c’est-àdire du nom de l’artiste, nom de l’album, titre de la chanson, numéro de piste et, éventuellement, l’année et le genre. C’est non seulement plus rapide, mais c’est parfois obligatoire, suivant le type de fichiers que contient votre collection musicale. En effet, il existe plusieurs types de tags, chaque format de fichiers ne supportant pas toujours les mêmes. Voici la liste des formats les plus courants et, pour chacun, le meilleur type de tags qu’il supporte : MP3 : ID3v2 WMA : WMA Tag AAC : ID3v2 MP4 : iTunes Metadata OGG : Vorbis Comments FLAC : Vorbis Comments Ces formats de tags ne sont pas tous égaux, certains proposant beaucoup plus de champs à remplir que d’autres. La liste que nous avons dictée juste au-dessus est prise en charge par chacun d’entre eux.

Marque

Logitech

Logitech

Logitech

Logitech

Sonos

Famille

Squeezebox

Squeezebox

Squeezebox

Squeezebox

N/A

Modèle

Duet

Touch

Radio

Boom

ZonePlayer 90

Réseau

Ethernet (100 Mbps) et WiFi (G 54 Mbps)

Ethernet (100 Mbps) et WiFi (G 54 Mbps)

Ethernet (100 Mbps) et WiFi (G 54 Mbps)

Ethernet (100 Mbps) et WiFi (G 54 Mbps)

2* Ethernet (100 Mbps) et WiFi (G 54 Mbps)

Sortie(s) analogique(s)

RCA et mini jack

RCA et mini jack

Mini jack

Mini jack

RCA

Sortie(s) numérique(s)

optique et coaxiale

optique et coaxiale

N/A

N/A

optique et coaxiale

Formats audio supportés

MP3, AAC, WMA, Ogg, FLAC, Apple Lossless, WMPA Lossless, WAV

MP3, AAC, WMA, Ogg, FLAC, Apple Lossless, WMPA Lossless, WAV, HD-AAC, HE-AACv2, APE

MP3, AAC, WMA, Ogg, FLAC, Apple Lossless, WMPA Lossless, WAV, HD-AAC, HE-AACv2, APE

MP3, AAC, WMA, Ogg, FLAC, Apple Lossless, WMPA Lossless, WAV

MP3, AAC, WMA, Ogg, FLAC, Apple Lossless, WMPA Lossless, WAV, Audible, AIFF

Télécommande

Oui (écran couleur 6 cm)

Oui

Oui

Oui

Non (application iPhone et Android)

Entrée USB / SD

Non / Non

Oui / Oui (SDHC)

Non / Non

Non / Non

Non / Non

Divers

Application de commande sur le réseau et sur le net, compatible Deezer et Spotify, synchro multiroom

Ecran couleur tactile 11 cm, application de commande sur le réseau et sur le net, compatible Deezer et Spotify, synchro multiroom

Haut-parleurs 2 et 7,6 cm, écran couleur 6 cm, application de commande sur le réseau et sur le net, compatible Deezer et Spotify, synchro multiroom, entrée ligne mini jack

Haut-parleurs 2*1,9 et 2*7,6 cm, application de commande sur le réseau et sur le net, compatible Deezer et Spotify, synchro multiroom, entrée ligne mini jack

Compatible Deezer et Spotify, entrée ligne RCA, synchro multiroom

Prix

350 €

300 €

180 €

290 €

350 €


Une bibliothèque musicale bien rangée est utilisable par n’importe quel logiciel de lecture, sur PC et ailleurs.

Choix de la Précisons que le Media Player 12 qui anime Media Center dans Windows 7 ne prend pas en charge les fichiers Ogg et FLAC. Il suffit d’installer les filtres Directshow à télécharger sur www.xiph.org/dshow, ou même Ffdshow, pour les lire, mais ça n’est pas suffisant pour profiter des tags et pochettes. Il faut pour ça télécharger un petit plugin à l’adresse www.softpointer. com/WMPTagSupport.htm. Ce dernier ajoute aussi le support des tags de fichiers musicaux achetés sur iTunes. Bien que la page ne parle que de Media Player 10 et de Windows XP, il fonctionne également sous Vista et 7 (32 et 64 bits). Dans Media Player, allez dans le menu Bibliothèque, puis Options supplémentaires et Plug-ins. Cliquez enfin sur Arrière-plan et vérifiez qu’il est bien activé.

rédaction

Reste l’étape, a priori superpénible, de renommage des fichiers et remplissage des tags ! Stop, pas la peine de s’embêter : des logiciels font ça très bien, autant en profiter. Célèbre mais payant, Tag&Rename est une référence depuis des années. Proposé sur le même site que le plugin qui assure la prise en charge des tags par le lecteur Windows Media (www. softpointer.com/tr.htm), Tag&Rename est en démo pendant un mois, puis facturé 30 dollars. Bien que nous l’appréciions beaucoup, notre préférence va donc à Mp3tag, totalement gratuit et offrant les mêmes possibilités. Ces deux programmes offrent l’énorme avantage de pouvoir interroger des bases de données, notamment celle impressionnante d’Amazon, pour récupérer aisément tous les champs à remplir du tag d’un fichier. Une fois les tags remplis, il est également très facile de renommer tous les fichiers d’un coup. Vous constaterez que, suivant le format, il est parfois possible d’intégrer la jaquette dans le fichier musical. Nous le faisons, pour être sûr qu’elle soit toujours présente, mais n’oubliez pas de cocher la case pour l’ajouter également dans le répertoire de l’album (folder. jpg), pour les formats incompatibles comme le FLAC. Les jaquettes, que l’on trouve aisément sur Internet, sont parfois en 128 x 128 pixels. Pour assurer une image propre, même sur un grand téléviseur HD, privilégiez les pochettes en 500 x 500.

L

es produits en mesure de lire de la musique numérique ont beau être très nombreux, ceux capables de se connecter en réseau sont moins fréquents et, lorsqu’il s’agit de lire de la musique stockée sur nos PC, c’est encore plus rare. Si vous avez déjà une chaîne hi-fi ou un kit son PC inutilisé, il est tentant d’acheter un lecteur réseau simple et peu coûteux, malheureusement le produit parfait n’existe pas vraiment. Nous recommandons le Revo Mondo Wi-Fi (139 €), à condition que vous l’utilisiez majoritairement pour les radios Internet, car la recherche de morceaux de musique sur le PC peut se révéler fastidieuse (voire impossible, si vous n’avez pas bien rangé vos fichiers et que vous ne pouvez pas trier par artiste/album) et quelques formats comme l’Ogg ou le FLAC ne sont pas supportés. Si vous trouvez une boutique qui vend encore un Philips NP-1100 (vers 129 €), c’est peutêtre une opportunité à saisir, car il offre plus de souplesse et, surtout, il est possible d’envoyer de la musique dessus à distance (compatibilité UPnP totale). L’achat d’une Squeezebox 3 (également appelée Classic) d’occasion, entre 100 et 150 €, est également une alternative à considérer, les Squeezebox offrant en plus la compatibilité avec différents services en ligne (notamment Deezer et Spotify) et la possibilité de synchroniser la musique dans plusieurs pièces de la maison. En plus haut de gamme, bien que les autres Squeezebox fonctionnent à merveille, le tarif est quelque peu dissuasif, bien que nous trouvions des promotions à partir de 250 €. Et quitte à dépenser beaucoup d’argent, s’offrir une solution Sonos est encore plus séduisant pour profiter d’une simplicité d’usage absolue et d’une qualité irréprochable, tant sur la fabrication des appareils que leur maniement, il n’y a jamais la moindre latence, l’application de commande sur iPhone/Android est parfaite, un vrai bonheur.

Sonon

Sonos

Philips

Philips

Philips

N/A

N/A

Streamium

Streamium

Streamium

Mondo

ZonePlayer 120

S5

NP-1100

NP-2500

MCI900

Mondo Wifi

2* Ethernet (100 Mbps) et WiFi (G 54 Mbps)

2* Ethernet (100 Mbps) et WiFi (G 54 Mbps)

Ethernet (100 Mbps) et WiFi (G 54 Mbps)

Ethernet (100 Mbps) et WiFi (G 54 Mbps)

Ethernet (100 Mbps) et WiFi (G 54 Mbps)

WiFi (G 54 Mbps)

N/A

Mini jack

RCA, mini jack

RCA, mini jack

Mini jack

RCA, mini jack

N/A

N/A

coaxiale

coaxiale

coaxiale et HDMI

N/A

MP3, AAC, WMA, Ogg, FLAC, Apple Lossless, WMPA Lossless, WAV, Audible, AIFF

MP3, AAC, WMA, Ogg, FLAC, Apple Lossless, WMPA Lossless, WAV, Audible, AIFF

MP3, PCM, WMA, AAC

MP3, PCM, WMA, AAC, FLAC, Ogg

MP3, PCM, WMA, AAC, FLAC, Ogg

MP3, WMA, RM

Non (application iPhone et Android)

Non (application iPhone et Android)

Oui

Oui

Oui

Oui

Non / Non

Non / Non

Non / Non

Non / Non

Oui / Non

Non / Non

Amplificateur 2* 55 W, compatible Deezer et Spotify, entrée ligne RCA, sortie caisson de basse (filtrée à 80 Hz), synchro multiroom

Haut-parleurs à 5 voies, compatible Deezer et Spotify, entrée ligne mini jack, synchro multiroom

Ecran N&B, officiellement compatible UPnP

Ecran couleur 10 cm, entrée ligne RCA, officiellement compatible UPnP

Chaîne complète 2* 50 W avec lecteur DVD et disque dur 160 Go, écran couleur, officiellement compatible UPnP

Officiellement compatible UPnP

500 €

400 €

140 €

190 €

805 €

140 €


comparatif LCD

LCD 23-24’’ VA/IPS

La qualité d’image des dalles pro dès 200 euros Les principaux constructeurs d’écrans nous proposent enfin des moniteurs VA et IPS (offrant une meilleure qualité d’image que les modèles TN) aux tarifs attractifs. Si LG, BenQ et Iiyama ont fait le choix de l’éclairage LED, Asus, Dell et HP continuent à faire confiance aux tubes. Lesquels tirent leur épingle du jeu ?

L

es neuf écrans pour ce comparatif, notamment les dernières versions de LG, BenQ et Iiyama, sont symptomatiques de la tendance actuelle. Ils viennent de commercialiser des modèles 23 pouces VA et IPS Full HD en rétroéclairage LED Edge, dont les prix oscillent entre 200 et 280 €, alors qu’il faut généralement débourser au minimum 350 € pour accéder à ces dalles LCD. Il existait déjà quelques références aux prix réduits, mais le choix était assez limité, c’est donc de bon augure pour la suite, car nous allons pouvoir nous affranchir des défauts des dalles TN, sans y laisser des plumes. A ce prix, les écrans des trois constructeurs font l’impasse sur le Wide Gamut et proposent pour la plupart une dalle 6 bits améliorée en 8 bits par FRC (Frame Rate Control), mais certains montent à

104 Hardware Magazine

Jérémy Panzetta 8 bits nativement et se montrent bien équipés. Nous avions déjà conclu dans un précédent comparatif TN que le LED Edge n’apportait rien en termes de performances. Ces écrans ont surtout l’avantage de ne pas avoir besoin de chauffer pour atteindre leur luminosité optimale et de limiter la consommation, ils sont aussi moins lourds et bien plus fins que les modèles CCFL, surtout lorsque leur alimentation est externe. Mais ils ne permettent pas d’améliorer le contraste ou l’homogénéité de la luminosité. Le constat est le même avec les dalles VA et IPS, la comparaison avec le 23 pouces de Dell en CCFL présent dans ce comparatif nous l’a confirmé. Si les écrans 23 pouces VA et IPS deviennent abordables, les prix des modèles 24 pouces commencent également à chuter, mais il va falloir attendre un peu pour avoir des tarifs vraiment bas. Nous testons ici deux


nouveaux modèles IPS de chez Asus et HP (PA246Q et ZR24W), des moniteurs accessibles sous la barre des 500 €, qui conservent un éclairage à tube et offrent une résolution de 1 920 par 1 200 plus confortable que le Full HD. Ils se placent en concurrence directe avec un des incontournables de Dell que nous avons également reçu, l’U2410. Si les écrans LCD à dalle TN offrent des performances satisfaisantes pour la majorité d’entre nous, et les tarifs les plus intéressants, ils présentent des carences qui ne peuvent pas convenir à des utilisateurs plus exigeants. A commencer par les amateurs de traitement photo et vidéo, ainsi que les graphistes qui ont besoin d’une excellente reproduction et homogénéité colorimétrique. Des domaines où les dalles TN ne peuvent pas concurrencer les meilleurs modèles VA et IPS qui montent à une profondeur de couleur de 8 et 10 bits sans artifices (contre une dalle 6 bits améliorée en 8 bits pour les TN) et qui offrent plus fréquemment un espace de couleur étendu. Les dalles TN sont aussi très limitées au niveau des angles de vision, les couleurs dérivant à l’horizontale et devenant rapidement noires vers le bas. Bien que les dernières générations TN aient bien progressé en taux de contraste, il reste faiblard. Cela les empêche d’afficher des noirs profonds qui tendent plus vers le gris ou qui sont délavés, et aussi d’être précis dans les zones sombres d’une image où les détails peuvent disparaître. Leur fourmillement est, d’autre part,

Ne confondez pas profondeur de couleur et espace colorimétrique étendu (Wide Gamut). Ce dernier définit la gamme de couleur atteignable par l’écran, le second détermine le nombre de nuances qui sont reproductibles par l’écran, dans cet espace de couleur. Cette image représente l’espace de couleur d’un écran Wide Gamut qui se cale sur le profil Adobe RGB.

marqué en vidéo, quand les dalles ne souffrent pas, en plus, d’autres défauts d’artefacts. Les dalles IPS sont considérées pour avoir les performances les plus équilibrées. Elles offrent ce qui se fait de mieux sur la reproduction des couleurs et les angles de vision, et ont aussi l’avantage d’avoir dans la grande majorité des cas une réactivité suffisante pour le jeu. Certains écrans IPS font d’ailleurs presque aussi bien que des TN à 2 ms, mais aucun ne sera aussi rapide qu’un TN à 120 Hz. Leur plus grand point faible vient de leur contraste, souvent faiblard et qui pénalise donc la profondeur des noirs, mais pas forcément la précision des détails dans les teintes les plus sombres et les plus claires. Il existe plusieurs déclinaisons de dalles IPS (S-IPS, H-IPS, e-IPS, P-IPS, UH-IPS…), certaines offrent des angles de vision plus ouverts ou un temps de réponse et une consommation plus faibles, elles peuvent aussi aller plus ou moins haut en profondeur de couleur et être moins coûteuses à produire. Les dalles VA représentent, quant à elles, un bon compromis entre les dalles TN et IPS. Elles montrent leur supériorité en termes de contraste. Vous serez pratiquement certain d’obtenir des noirs très profonds. Elles offrent également des angles de vision bien plus confortables que les TN, mais pas autant que les IPS, car elles peuvent être sujettes à des déviations colorimétriques ou souffrir de ce que l’on nomme le black crush. Dans les teintes les plus sombres d’une image, les détails peuvent alors complètement disparaître selon la position, même en étant face à l’écran ou s’excentrant un peu. C’est une des raisons pour laquelle les professionnels et amateurs avertis de l’image optent plutôt pour de l’IPS. Les dalles VA ont, ensuite, la capacité de mieux limiter le fourmillement dans les vidéos, mais cela dépend des modèles, car, au même titre que les IPS, il existe plusieurs types de dalles VA ayant chacun des avantages (PVA, A-MVA, S-PVA, S-PVA, cPVA…). Le temps de réponse est le plus grand défaut de ces écrans. Certains restent convenables pour jouer si vous n’êtes pas trop sensible à la rémanence, mais ce sera insuffisant pour les autres. Cette mauvaise réactivité peut aussi se retrouver dans les films où du flou et des traînées apparaissent, mais c’est moins fréquent. Lorsque ce n’est pas le cas, les dalles VA se montrent les mieux adaptées pour les activités vidéo.

Les dalles VA peuvent souffrir de black crush, un défaut inhérent à la technologie. Comme vous pouvez le constater sur la photo, les détails disparaissent complètement dans les zones les plus sombres de l’image, que l’on soit en face ou légèrement excentré de l’écran.

Si un taux de contraste élevé assure des noirs profonds qui ne tirent pas vers le gris, il peut aussi aider à conserver de bons niveaux de détails dans les teintes les plus sombres, mais ce n’est pas toujours garanti.

Le manque de réactivité est un des points faibles des dalles VA, mieux vaut que les joueurs optent pour de l’IPS ou du TN. La rémanence, aussi, peut être parfois vraiment trop présente pour la vidéo où du flou et des traînées sont facilement discernables sur les scènes en mouvement.

Hardware Magazine 105


comparatif LCD

BenQ EW2420

BenQ VW2420H

Dalle : 24 pouces, A-MVA 8 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : VGA, DVI, 2 x HDMI Prix : 280 €

Dalle : 24 pouces, A-MVA 8 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : VGA, DVI, HDMI Prix : 230 €

Prix Excellent contraste Quatre entrées vidéo 4 ports USB 2.0 Ergonomie Colorimétrie par défaut Uniformité de l’éclairage et teinte bleue Réactivité Léger black crush

Constitué d’une coque en plastique noir, brillante, l’EW2420 de BenQ affiche des lignes agréables et se distingue par une excroissance en rondeur gris foncé, en bas de l’écran. Si ce moniteur manque d’ergonomie puisqu’on ne trouve qu’un seul pivot avant/arrière, il est en revanche assez bien équipé. Il dispose de quatre entrées vidéo dont deux HDMI, quatre ports USB, ainsi que de petites enceintes. Il adopte, d’autre part, une dalle mi-mate mi-brillante qui peut être sujette aux reflets, mais beaucoup moins que les surfaces glossy. Cet écran adopte un rétroéclairage LED Edge et une dalle A-MVA. Il n’est pas le plus fin des modèles LED, en raison de son alimentation interne, mais cela lui permet de posséder des fixations VESA. Sorti du carton, l’EW2420 est loin d’offrir des couleurs justes. Le delta est à 8.1 et les couleurs sont un peu saturées. Le contraste est, en revanche, excellent avec 2 870:1 mesuré à 200 cd/m2. Les noirs sont donc très profonds, mais ils ne garantissent pas pour autant de très bons niveaux de détails dans les teintes les plus sombres ou les plus claires. L’écran souffre de banding, avec des lignes marquées entre les différentes nuances des dégradés et qui présentent parfois une déviation colorimétrique. Heureusement, ce défaut peut être corrigé en baissant la valeur du gamma dans l’OSD, ce qui améliore aussi la colorimétrie, sans pour autant atteindre un delta inférieur à 3. L’écran dispose de quatre profils prédéfinis qui ne font pas mieux (ni le pilote de l’écran d’ailleurs). De plus, les modes Photo, Film et Jeu sont inutilisables, car leur filtre de netteté trop poussé fait baver les polices des textes et il n’est pas possible de l’ajuster. Après calibrage à l’aide d’une sonde, on tombe à 1.5 de delta pour un contraste de 2 830:1 à 200 cd/m2, ce qui apporte, au passage, plus de précision dans les zones sombres. A 120 cd/m2, le contraste est toujours aussi bon, pour un delta de 0.8. Un des gros points faibles de ce moniteur est sa réactivité. Des traînées sont visibles même lorsqu’on déplace des fenêtres d’exploration sous Windows, ou dans les films avec du flou présent. L’overdrive permet de limiter cet effet sur les objets en mouvement, mais bien que cela puisse devenir convenable pour les films, les joueurs ne s’en satisferont pas. De plus, les traînées peuvent introduire des accentuations jaunes selon les couleurs. L’EW2420 présente ensuite un manque d’homogénéité de sa luminosité. L’éclairage est plus fort dans les coins de la dalle, ce qui engendre une coloration bleue des noirs et un manque de détails. Ses angles de vision sont confortables, mais on retrouve les défauts typiques des dalles VA, avec un léger black crush et l’éclaircissement des couleurs. Quant à la consommation, l’écran affiche 32 W à la prise, en sortant du carton à 200 cd/m2 et 24 W à 120 cd/m2.

106 Hardware Magazine

Prix Excellent contraste Faible épaisseur Ergonomie Colorimétrie par défaut Uniformité de l’éclairage et teinte bleue Réactivité Léger black crush

Le VW2420H dispose de la même dalle A-MVA en 8 ms que l’EW2420, ainsi que la surface semi-glossy, mais il est moins bien équipé. La deuxième entrée HDMI, les enceintes et les fixations VESA disparaissent et l’ergonomie reste limitée avec la présence d’un seul pivot. La sortie casque est conservée mais ne peut fonctionner qu’en récupérant le flux audio à partir de l’entrée HDMI. Plus fin que l’EW2420 en raison de son alimentation externe, il affiche un design moins travaillé et une coque toujours en plastique noir, brillante. Son pied est, en revanche, un peu plus joli avec un contour doré. Côté performances, puisqu’il s’agit de la même dalle, on retrouve les points forts et points faibles du précédent modèle. Bien que le delta d’usine soit meilleur avec une valeur mesurée à 5.6, les couleurs ne sont pas justes, elles sont un peu fades et les gris ont tendance à tirer vers le jaune. Du banding est aussi présent mais facilement corrigeable en baissant le gamma dans l’OSD. Le contraste est, en revanche, excellent avec 2 430:1 mesuré pour une luminosité à 243 cd/m 2. Les noirs sont toujours aussi profonds et les détails sont bien conservés dans les teintes les plus sombres. Aucun des quatre profils préenregistrés n’améliore les choses au niveau de la colorimétrie. Les modes Film, Photo et Jeu sont toujours inutilisables, en raison d’une netteté bien trop poussée et non corrigeable. Le pilote ne fait pas mieux, mais permet de pousser encore plus le contraste à 2 640:1 pour 237 cd/m2. Avec un calibrage à la sonde, pour une luminosité de 200 cd/ m 2, on tombe à un delta de 2.7 pour 2 220:1 de contraste. A 120 cd/m 2, le delta est à 2.6 pour 2 420:1 de contraste. On retrouve, d’autre part, une uniformité moyenne de l’éclairage. La luminosité est plus forte dans les coins et le long de l’extrémité supérieure de la dalle, et provoque une déviation bleue et une disparition des détails des noirs. La réactivité est aussi critiquable, mais l’écran est étonnamment un peu plus rapide que l’EW2420. Les traînées sont moins visibles, mais cela ne sera toujours pas suffisant pour les joueurs. Les angles de vision sont appréciables, mais ils souffrent d’un léger « black crush ». Les couleurs ne dévient pas plus que ça avec de l’angle horizontal ou vertical, mais elles deviennent plus lumineuses. La consommation est, quant à elle, dans la moyenne avec 29 W aux réglages par défaut, 27 W à 200 cd/m2 et 21 W à 120 cd/m2. Notez, enfin, que cet écran est décliné dans une version VW2420 un peu moins chère et qui se dispense de connectique HDMI.



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LG IPS231P

LG IPS236V-PN

Dalle : 23 pouces, UH-IPS 5 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : VGA, DVI Prix : 245 €

Dalle : 23 pouces, UH-IPS 6 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : VGA, DVI, HDMI Prix : 230 € (219)

Prix Réactivité Ergonomie Colorimétrie correcte par défaut Angles de vision Bon contraste pour une dalle IPS Pas d’entrée HDMI

Si l’IPS231P de LG ne fait pas dans l’originalité en termes de look, avec des lignes très classiques et des matières plastiques noir mat à l’aspect granuleux, associées à un liseré brillant sur ses contours, il dispose, en revanche, d’une dalle UH-IPS que nous n’avions encore jamais rencontrée. LG destine ce moniteur aux professionnels, principalement car il dispose de tous les pivots utiles. Il offre aussi des haut-parleurs intégrés, des fixations VESA et une alimentation interne qui augmente son épaisseur. Dommage qu’il se dispense d’entrée HDMI, ce qui est pratique pour brancher divers périphériques vidéo. Par défaut, l’écran affiche des couleurs correctes qui dispenseront la plupart d’entre vous d’un calibrage avec un delta de couleur de 3.1 pour un bon contraste de 1 055:1 pour une dalle IPS. Mais sa luminosité est un peu trop poussée à 306 cd/m2. Les noirs ne sont pas aussi profonds que sur les dalles VA, mais ils ne sont pas délavés et ils conservent un très bon niveau de détails dans les teintes sombres. Les dégradés de gris et de couleurs sont très bien respectés et on ne remarque aucun banding. La dalle est en 6 bits, améliorée par FRC pour afficher 16,7 millions de couleurs, comme une dalle 8 bits. Une méthode artificielle que l’on retrouve sur beaucoup de dalles TN et qui est très bien intégrée ici puisqu’on ne note pas de différence avec une véritable dalle 8 bits. Parmi les quatre profils enregistrés dans l’OSD, c’est le sRGB qui donne les meilleurs résultats, avec un même delta de 3.1 et un contraste de 1 060:1, mais pour une luminosité bien calée à 200 cd/m2. Les autres profils et les températures des couleurs disponibles ne font pas mieux, et les modes Film et Photo présentent des couleurs saturées. Une fois l’écran calibré à la sonde, on tombe à une excellente valeur de 0.3 de delta. Les angles de vision sont excellents, on ne remarque pas de déviation des couleurs, en dehors des noirs teintés de bleu/violet lorsqu’on prend assez d’angle horizontal (comme les dalles S-IPS). L’homogénéité de luminosité est correcte et l’accentuation de l’éclairage dans les coins ou les extrémités de la dalle ne se distingue pas trop, même dans des environnements sans lumière. En ce qui concerne la réactivité, l’IPS231P s’en sort très bien et s’approche fortement des modèles TN en 2 ms à 60 Hz. Difficile de repérer des traînées ou autres défauts, l’écran s’adapte donc très bien aux joueurs. L’éclairage LED garantit enfin une faible consommation pour une dalle IPS, même si certains modèles CCFL, comme l’U2311H testé plus loin, font aussi bien. Nous avons relevé 33 W d’usine, 25 W à 200 cd/m2 et 18 W à 120 cd/m2.

Prix Réactivité Colorimétrie correcte par défaut Faible épaisseur Angles de vision Ergonomie Précision dans les noirs Uniformité de l’éclairage

Cette fois orienté pour le grand public, l’IPS236V-PN adopte la même technologie de dalle UH-IPS que l’IPS231P, mais avec un temps de réponse légèrement inférieur à 6 ms. Son look est plus moderne, avec des plastiques noir brillant, une coque en rondeur et quelques éléments en plexiglas, notamment le support du pied coloré en orange, et l’écran est bien moins épais grâce à son alimentation déportée qui ne l’empêche pas d’avoir des fixations VESA. L’écran ne possède plus d’enceintes et perd la majorité de ses pivots, mais il gagne une entrée vidéo HDMI. On retrouve, par ailleurs, le même OSD, tactile cette fois. Par défaut, ce moniteur offre des couleurs relativement justes, avec un delta de 3.1, pas de déviation colorimétrique marquée et des dégradés très bien rendus. Preuve qu’une dalle 6 bits améliorée en 8 bits artificiellement peut faire aussi bien qu’une véritable 8 bits. Le contraste est correct avec une valeur de 860:1 (à 249 cd/m2), les noirs manquent de profondeur mais ne sont pas délavés, c’est surtout l’absence de détails dans les zones les plus sombres et les plus claires qui se remarque. Les pilotes ou les différents profils ne permettent pas d’améliorer les choses ; par contre, le mode sRGB atteint le même delta et le même contraste pour une luminosité qui pique moins les yeux à 177 cd/m2. Calibré à la sonde, le delta de l’IPS236V-PN tombe à 0.3 à 200 cd/m2 comme à 120 cd/m2, avec toujours un contraste du même acabit. Il ne sera pas difficile d’atteindre un delta inférieur à 3 en jouant avec les paramètres OSD des trois couleurs primaires. Côté réactivité, la dalle fait un peu moins bien que l’IPS231P, mais elle est toujours adaptée aux joueurs. A moins d’y être très sensible, vous ne distinguerez pas de traînées ou de flou dans les jeux et vidéos. L’uniformité de l’éclairage n’est pas irréprochable, avec une luminosité plus forte dans les coins et sur certaines extrémités de la dalle. Dalle IPS oblige, il n’y a rien de particulier à dire, si ce n’est que les angles de vision confortables sont très peu sujets aux variations de couleurs, en dehors de noirs qui se teintent de violet avec beaucoup d’angle. La consommation est un peu décevante pour un 23 pouces LED, puisqu’il réclame à peu près la même chose que la plupart des modèles 24 pouces LED. Nous avons relevé 31 W à la sortie du carton, 29 W à 200 cd/m2 et 22 W à 120 cd/m2. Notez que cet écran est aussi disponible en 22 pouces, sous le nom IP226V. Il intègre, cela dit, une autre dalle de type S-IPS II apportant théoriquement un contraste et une luminosité plus élevés.

Hardware Magazine 109


comparatif LCD

Iiyama Prolite X2472HD

Asus ProArt PA246Q

Dalle : 24 pouces, PVA 8 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : LED Edge Entrées vidéo : VGA, DVI, HDMI Prix : 215 €

Dalle : 24 pouces, P-IPS 6 ms GTG (1 920 x 1 200) Rétroéclairage : CCFL Entrées vidéo : VGA, DVI, HDMI, DisplayPort Prix : 499 €

Prix Très bon contraste et profondeur des noirs Mauvaise réactivité Colorimétrie par défaut Ergonomie Léger black crush

Le X2472HD de Iiyama propose un design sobre et standard. L’habillage est en plastique noir brillant en façade et ne laisse apparaître que le logo Iiyama et les touches tactiles de l’OSD. Très fin grâce à son alimentation externe, il se dispense de fixations VESA et ne propose qu’un seul pivot, mais dispose de trois entrées vidéo dont une HDMI et d’une sortie casque exploitable avec cette dernière interface. Il est également équipé d’une surface glossy qui est très sensible aux reflets. Habitué à produire des moniteurs en dalle TN, ce X2472HD est le premier modèle VA de Iiyama et plus précisément, PVA à un temps de réponse de 8 ms. On pouvait donc s’attendre à trouver un très bon contraste, chose que nous avons confirmée dans les tests avec une excellente valeur de 2 880:1 d’usine. Les noirs sont profonds, les détails sont respectés dans les dégradés les plus sombres, mais la luminosité trop élevée rend les blancs saturés. Les nuances de couleurs sont également très bien rendues, sans aucun banding. Les couleurs tirent un peu vers le bleu par défaut, avec un delta de 5, mais l’ajustement des couleurs primaires de l’OSD corrige facilement cette dérive. Mieux vaut rester sur les réglages de base car les profils et les températures des couleurs de l’OSD ne sont pas plus justes. A partir de la sonde, le delta tombe à 1 et le contraste chute aussi à 2 000:1 à 200 cd/m2. Une valeur toujours appréciable mais qui reste inférieure aux deux modèles BenQ en A-MVA, et les détails dans les couleurs les plus lumineuses ont tendance à manquer de précision. A 120 cd/m2, le contraste continue de diminuer avec 1 200:1 relevé. Il ne fallait pas attendre un bon comportement en termes de réactivité, et en pratique, c’est encore plus décevant. Les traînées des objets sont marquées, même avec l’overdrive activé, et les mouvements rapides de couleurs sombres introduisent une coloration jaune des traces persistantes. Que ce soit en jeu ou en vidéo, c’est donc un écran à éviter, d’autant plus qu’il marque plus le fourmillement dans les films que les autres dalles VA testées ici. Les angles de vision sont bons, les couleurs ne dérivent pas en s’excentrant de l’écran bien qu’elles s’éclaircissent pas mal à la verticale. Mais comme bon nombre de dalles VA, et bien que cela reste léger, des détails peuvent disparaître dans les couleurs sombres selon l’alignement avec le moniteur. La luminosité est relativement homogène, bien que vous puissiez apercevoir des coins plus brillants dans un faible éclairage ambiant. Quant à la consommation, cet écran ne fait pas mieux que la concurrence pour un 24 pouces, puisque nous avons mesuré à la prise 37 W d’usine, 26 W à 200 cd/m2 et 19 W à 120 cd/m2. 110 Hardware Magazine

Ergonomie 10 bits, Wide Gamut et 1 920 par 1 200 Quatre entrées vidéo avec Picture In Picture 4 ports USB et lecteur de cartes mémoire Angles de vision Colorimétrie du mode sRGB Réactivité correcte Profondeur des noirs Consommation Epaisseur

Imposant et épais en raison de son éclairage traditionnel à tube, le PA246Q d’Asus propose un design, certes, classique mais réussi, avec une coque en plastique noir mat, agrémentée d’une fine ligne rouge en façade, apportant une touche esthétique agréable. Orienté pour les professionnels, cet écran est particulièrement bien équipé. Il dispose de quatre entrées vidéo, dont une HDMI et une DisplayPort, dont le câble est fourni, de la fonction Picture In Picture très pratique pour visualiser différentes sources connectées dans une petite fenêtre, et de tous les pivots nécessaires. On trouve également quatre ports USB 2.0, un lecteur de cartes mémoire 7 en 1 (SD, MS, MS Pro, MS Duo, xD, MMC, SM) et une sortie casque exploitable avec l’entrée HDMI. Ce moniteur dispose, par ailleurs, d’une fonction de quadrillage permettant d’afficher les documents ou photos à l’échelle réelle. Elle est combinée à une graduation en centimètres dessinée sur les contours de la coque plastique. Equipé d’une dalle P-IPS à 6 ms, le PA246Q offre une résolution de 1 920 par 1 200, une profondeur de couleur native de 10 bits amenée à 12 bits « artificiellement » et un espace colorimétrique Wide Gamut pouvant afficher 98 % du profil Adobe RGB. Par défaut, les couleurs sont pétantes et un peu saturées, mais donnent une bonne impression de richesse et sont précises dans les dégradés. Avec un contraste mesuré à 620:1 pour 277 cd/m2, les noirs manquent de profondeur, mais ils ne sont pas délavés pour autant et conservent un bon niveau de détails. Ce n’est, en revanche, pas le cas des teintes les plus claires, car la luminosité poussée expose trop les blancs. Les profils sRGB et Adobe RGB de l’OSD calibrés en usine pour un delta inférieur à 5 donnent, en pratique, un delta respectif de 1.8 et 3.9, pour un contraste et une luminosité qui ne bougent pas. Aucun des autres profils OSD ne fait mieux. Le calibrage à la sonde pour 200 cd/m2 ou 120 cd/m2 donne un très bon delta de 0.4 et un contraste de 440:1 qui éclaircit les noirs, mais fait mieux ressortir les détails dans les blancs. Notez que l’écran pourra être calibré manuellement aux petits oignons, grâce à des fonctions complètes de l’OSD et notamment le réglage de six couleurs. Côté réactivité, le PA246Q n’est pas aussi doué que les modèles LG, mais sa rémanence bien contenue conviendra toujours aux joueurs. On apprécie, ensuite, ses excellents angles de vision qui ne dénaturent pas les couleurs, même si les teintes sombres deviennent de plus en plus lumineuses en s’excentrant du moniteur, ainsi que la bonne homogénéité de l’éclairage. La consommation est, par contre, bien plus élevée que la majorité des écrans de ce dossier, avec 77 W d’usine, 60 W à 200 cd/m2 et 46 W à 120 cd/m2.


dell U2311H

dell U2410

Dalle : 23 pouces, e-IPS 6 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : CCFL Entrées vidéo : VGA, DVI, DisplayPort Prix : 286 €

Dalle : 24 pouces, H-IPS 6 ms GTG (1 920 x 1 200) Rétroéclairage : CCFL Entrées vidéo : VGA, 2 x DVI, HDMI, DisplayPort, Component, Composite Prix : 600 €

Prix Ergonomie Réactivité correcte Angles de vision Quatre ports USB 2.0 Colorimétrie par défaut Bon contraste pour IPS Pas de HDMI Faibles défauts d’éclairage

Ergonomie Sept entrées vidéo avec Picture In Picture Lecteur de cartes mémoire et ports USB 2.0 Angles de vision Wide Gamut et 1 920 par 1 200 Réactivité Colorimétrie des profils sRGB et Adobe RGB Profondeur et précision dans les noirs Consommation Prix

L’U2311H n’est pas vraiment nouveau, mais il est toujours d’actualité et n’a pas encore de successeur chez Dell. Il présente un design flatteur identique à bon nombre de modèles du constructeur, avec des lignes angulaires, des plastiques noir mat et un support de pied gris équipé d’un passe-câble. Basé sur un éclairage à tube, il n’est pas aussi fin qu’un écran LED, mais conserve des dimensions raisonnables. Le moniteur supporte trois entrées vidéo, dont une DisplayPort (sans câble livré), tous les pivots et quatre ports USB 2.0. Dommage qu’il lui manque le HDMI et le lecteur de cartes mémoire, mais à ce prix attractif, il faut bien faire quelques concessions. Sa dalle est de type e-IPS, une des technologies IPS les plus économiques à produire et offrant des performances proches du H-IPS dont elle est dérivée. De base, on ne remarque pas de déviation particulière des couleurs, ni de défauts dans les dégradés, mais les gris tendent légèrement vers le vert. Nous avons mesuré un bon delta de 2.5 à la sortie du carton. La profondeur du noir est correcte, on a relevé un contraste de 1 100:1 pour une luminosité à 256 cd/m2 et les détails sont, au passage, bien respectés dans les nuances les plus sombres. Presque tous les profils de l’OSD offrent de bons rendus des couleurs, dont le delta est inférieur à 3, vous pourrez donc les utiliser selon vos préférences d’affichage, sans besoin de calibrage. De plus, l’installation du pilote permet pour une fois d’améliorer un peu plus la précision des couleurs. Le contraste conserve, d’autre part, un bon niveau en baissant la luminosité, avec une valeur de 900:1 à 200 comme à 120 cd/m2 et avec un delta qui baisse à 1.1. En termes de réactivité, l’U2311H ne peut pas rivaliser avec les meilleurs écrans pour joueurs en TN, mais il est autrement plus rapide que les VA. Le flou ne se distingue plus dans les films et il faut être sensible aux effets de rémanence pour les remarquer dans les jeux. Bien qu’un peu plus réduits à la verticale que sur d’autres types de dalles IPS, les angles de vision sont sans surprise très bons. Les couleurs ne dérivent que très peu, mais ils ne sont pas exempts de défauts, car l’image perd du contraste, ce qui fait virer les noirs vers le gris. La luminosité de la dalle est, quant à elle, relativement homogène, mais on peut distinguer un débordement de l’éclairage sur certaines des extrémités. La consommation est, enfin, assez faible pour un moniteur CCFL, avec 33 W par défaut, 37 W à 200 cd/m2 et 21 W à 120 cd/m2, soit des valeurs identiques aux 23 pouces LED.

Plus haut de gamme que le précédent U2311H, le U2410 commence lui aussi à dater, mais reste un des incontournables de Dell. Un peu plus épais et adoptant le même design, avec un liseré gris supplémentaire sur sa tranche, il se montre mieux équipé puisqu’on ne trouve pas moins de sept entrées vidéo, dont une HDMI, une DisplayPort (câble fourni), une Component et une Composite. De quoi brancher n’importe quel périphérique vidéo exploitable avec la fonction pratique Picture In Picture de l’OSD. Les quatre ports USB et la sortie casque sont toujours présents et un lecteur de cartes mémoire a été ajouté (SD, MS, MMC, xD), ainsi qu’un OSD tactile. La dalle conserve le temps de réponse gris à gris de 6 ms et l’éclairage CCFL, mais il s’agit ici d’un modèle H-IPS d’une résolution de 1 920 par 1 200 et possédant un Gamut étendu. Elle possède une profondeur de 8 bits améliorée en interne jusqu’en 12 bits. Cette richesse se retrouve en pratique, les couleurs sont plus consistantes et permettent d’obtenir une très bonne précision sans banding dans les dégradés. Elles sont, par contre, un peu saturées avec les réglages d’usine et aussi fausses, même si on ne remarque aucune accentuation (delta 5.3). Le contraste a été mesuré à 915:1 pour une luminosité trop poussée à 311 cd/m2. Les noirs tirent vers le gris, un manque de détails se fait sentir dans les teintes sombres et les blancs sont un peu cramés. Ce moniteur possède deux profils calibrés en usine pour un delta inférieur à 5, ce que nous avons vérifié avec 2.3 relevé pour le sRGB et 4.6 pour l’Adobe RGB. Avec les pilotes, le profil sRGB se dégrade à un delta de 5, mais le second donne alors des couleurs plus justes avec 2.5 de delta. Une fois l’écran calibré à 200 cd/m2 (six couleurs peuvent être ajustées dans l’OSD), le delta tombe à 0.3, le contraste chute à 580:1, mais les blancs deviennent mieux équilibrés. A 120 cd/m2, les couleurs sont toujours aussi bonnes et le contraste monte à 690:1. Les angles de vision sont excellents et les couleurs ne dérivent pas. L’image perd, par contre, en contraste, surtout lorsqu’on est beaucoup décentré du moniteur, les teintes sombres virent alors au gris. Côté réactivité, l’U2410 s’en sort très bien et ne se montre pas vraiment moins performant qu’un TN à 2 ms. Pas de flou et de traînées visibles, donc, dans les films et les jeux. La dalle est ensuite relativement uniforme au niveau de la luminosité, mais certains de ses coins et de ses extrémités sont plus brillants, ce qui se remarquera par exemple dans les bandes noires des films si l’éclairage environnant est faible. La consommation n’est, enfin, pas le point fort de l’U2410, nous avons relevé à la prise 70 W par défaut, 50 W à 200 cd/m2 et 44 W à 120 cd/m2. Hardware Magazine 111


comparatif LCD

HP ZR24W Dalle : 24 pouces, S-IPS 7 ms GTG (1 920 x 1 080) Rétroéclairage : CCFL Entrées vidéo : VGA, DVI, DisplayPort Prix : 410 € Ergonomie Quatre ports USB 2.0 Réactivité Résolution de 1 920 x 1 200 Colorimétrie par défaut Pas de HDMI Profondeur et précision dans les noirs Consommation

Assez épais en raison de son éclairage CCFL, le ZR24W de HP présente des lignes classiques, mais agréables, et une coque noir mat agrémentée d’une bande argentée sur sa tranche. Il dispose d’un grand pied avec passage de câbles, offrant tous les pivots nécessaires, ainsi que quatre ports USB et trois entrées vidéo, dont une DisplayPort (câble fourni), mais il se dispense de HDMI. Il est équipé d’une dalle S-IPS à 7 ms offrant une profondeur de couleur native de 8 bits sans Gamut étendu et une résolution confortable de 1 920 par 1 200. Bien qu’avec les réglages de base, ses couleurs tirent légèrement vers le rouge, il offre un bon delta de 2.7. Le contraste est, en revanche, faiblard avec 510:1 mesuré pour 355 cd/m2. Cela se ressent dans les noirs qui dérivent assez vers le gris, ainsi que sur la précision où les détails disparaissent rapidement plus l’image devient sombre ou claire. Les différents profils disponibles sont moins bons, mais restent proches ou inférieurs d’un delta de 3. Bien qu’on puisse descendre le delta à 0.4 à l’aide d’une sonde, nous n’avons pas réussi à améliorer sensiblement le point noir et le contraste. Il est obligatoire de baisser fortement la luminosité, ce qui ne conviendra pas à tous, et cela n’améliore pas assez les choses, l’écran a toujours du mal à être précis dans les noirs les plus bas. L’activation du contraste dynamique se montre efficace et permet de booster les noirs, ce qui sera utile dans les films ou les jeux, mais il ne fait pas de miracles sur la conservation des détails. La réactivité de l’écran est, par contre, appréciable, elle est un ton en dessous de celle de l’U2410 et s’approche aussi de celle des dalles TN, ce qui lui permet d’être à l’aise quelle que soit la situation. Les angles de vision sont très bons, équivalents à ceux de l’U2410, et conservent l’équilibre des couleurs. Le contraste diminue en prenant beaucoup d’angle horizontal, ce qui engendre un délavage des teintes sombres, mais rien de vraiment pénalisant. L’éclairage de la dalle est plutôt homogène, des pointes de luminosité sont détectables sur les coins inférieurs et le bord supérieur, mais vous ne les distinguerez pas en journée et nous n’avons pas remarqué de bavures marquées sur les bords. Au même titre que la majorité des moniteurs IPS à éclairage à tube, le ZR24W consomme pas mal par défaut, avec 80 W relevés mais il devient plus économe en baissant la luminosité (46 W à 200 cd/m2, 40 W à 120 cd/m2). Notez, enfin, que cet écran existe en version 22 pouces sous la référence ZR22W, toujours en Full HD, pour environ 100 € de moins.

112 Hardware Magazine

Modèle

Dalle

Eclairage

Contraste

BenQ EW2420

24 pouces, A-MVA 8 ms GTG, 1920 x 1080, 8 bit

LED Edge

3000 :1

BenQ VW2420H

24 pouces, A-MVA 8 ms GTG, 1920 x 1080, 8 bit

LED Edge

3000 :1

LG IPS231P

23 pouces, UH-IPS 5 ms, 1920 x 1080, 6 bit + FRC

LED Edge

1000 :1

LG IPS236V-PN

23 pouces, UH-IPS 6 ms, 1920 x 1080, 6 bit + FRC

LED Edge

1000 :1

Iiyama Prolite X2472HD

24 pouces, PVA 8 ms, 1920 x 1080, 8 bit

LED Edge

3000 :1

Asus ProArt PA246Q

24 pouces, P-IPS 6 ms, 1920 x 1080, 10 bit + FRC

CCFL

1000 :1

Dell U2311H

23 pouces, e-IPS 8 ms, 1920 x 1080, 6 bit + FRC

CCFL

1000 :1

Dell U2410

24 pouces, H-IPS 6 ms, 1920 x 1200, 8 bit + FRC

CCFL

1000 :1

HP ZR24w

24 pouces, S-IPS 7 ms, 1920 x 1200, 8 bit

CCFL

1000 :1

Choix de la

rédaction

L

’IPS231P de LG est l’écran se démarquant le plus de ce comparatif. Abordable pour un modèle IPS (245 €), il a l’avantage d’être exploitable sans aucun réglage dès le déballage. Sa bonne réactivité lui permet également d’être à l’aise dans les jeux et les films, il dispose d’un contraste appréciable pour ce type de dalles, de tous les pivots, ainsi que d’angles de vision très confortables, bien que pas irréprochables. L’U2311H de Dell est aussi un bon investissement, il vous coûtera environ 40 € de plus, mais vous gagnerez une entrée DisplayPort et quatre ports USB, pour des performances du même acabit. La colorimétrie d’usine est un peu plus juste sur le Dell, selon le profil, mais il présente quelques défauts d’éclairage. Si vous comptez plutôt investir dans un modèle 24 pouces, il faudra mettre la main à la poche. L’Asus PA246Q est alors un bon choix (499 €). Il va plus loin que les deux moniteurs précédents en termes de colorimétrie, grâce à son espace de couleur étendu, il possède un profil sRGB bien calibré, est toujours suffisamment rapide pour le jeu et est très bien équipé. Il ne pèche que par sa profondeur au niveau des noirs. Si les dalles VA vous intéressent grâce à leur excellent contraste avantageux pour le rendu dans les jeux et les films, notre référence était jusque-là le F2380M de Samsung, un modèle en dalle cPVA (250 €) disposant d’une bonne ergonomie. L’arrivée des BenQ et Iiyama ne change pas la donne, bien qu’ils ne souffrent que très peu de black crush, l’un des gros points faibles du Samsung. Mais même si l’overdrive de ce dernier permet de bien réduire les effets de flou en vidéo, il ne conviendra pas aux joueurs exigeants, surtout pour des FPS, qui se dirigeront vers une dalle TN, idéalement en 120 Hz, voire vers une bonne dalle IPS.


Luminosité

Angle de vision horizontal/vertical

Entrées vidéo

Entrées/Sorties audio

Pivot horizontal/vertical/avantarrière/Mode Paysage

Haut-parleurs / Ports USB/ Lecteur cartes mémoire

Prix

250 cd/m2

178°/178°

2x HDMI, DVI, VGA

Entrée et sortie mini jack, sortie casque minijack

Non/Non/Oui/Non

Oui/Oui (4)/Non

280 €

250 cd/m2

178°/178°

HDMI, DVI, VGA

Sortie casque minijack

Non/Non/Oui/Non

Non/Non/Non

230 €

250 cd/m2

178°/178°

DVI, VGA

Entrée minijack

Oui/Oui/Oui/Oui

Oui/Non/Non

245 €

250 cd/m2

178°/178°

HDMI, DVI, VGA

Sortie casque minijack

Non/Non/Oui/Non

Non/Non/Non

230 €

250 cd/m2

178°/178°

HDMI, DVI, VGA

Sortie casque minijack

Non/Non/Oui/Non

Non/Non/Non

215 €

400 cd/m2

178°/178°

Display Port, HDMI DVI, VGA

Sortie casque minijack

Oui/Oui/Oui/Oui

Non/Oui (2)/Oui (7 en 1)

499 €

300 cd/m2

178°/178°

DVI, VGA, Display Port

Oui/Oui/Oui/Oui

Non/Oui (4)/Non

286 €

400 cd/m2

178°/178°

HDMI, 2 x DVI, VGA, Sortie audio minijack Display Port, Component, Composite

Oui/Oui/Oui/Oui

Non/Oui (4)/Non

600 €

400 cd/m2

178°/178°

DVI, VGA, Display Port

Oui/Oui/Oui/Oui

Non/Oui (4)/Non

410 €

N/A

N/A


comparatif Alims

Corsair, Enermax, FSP, Scythe 5 alimentations de 500 à 750 W à moins de 100 €

Corsair sort une série pour gamers abordable, Enermax renouvelle son entrée de gamme, FSP vend les alimentations Gold les moins chères du marché et Scythe propose du Bronze modulaire à 70 €. De vraies nouveautés toutes à moins de 100 €. Thomas Olivaux

114 Hardware Magazine

V

enant chasser sur les terres des alimentations pour gamers (entendez puissantes et lookées) abordables, la Corsair GS se place en concurrence des Antec HCG, Cooler Master GX et OCZ StealthXStream 2. Les caractéristiques se ressemblent ; l’expertise de Corsair et un ventilateur dont on peut choisir la couleur d’éclairage suffiront-ils à faire mieux ? En parallèle, le célèbre fabricant de mémoire remet à jour l’un de ses classiques, la gamme TX. La nouvelle version, tout simplement baptisée TX V2, promet un meilleur rendement et un bruit en baisse. Voyons si le contrat est respecté, tout en restant compétitive. Les Corsair que nous essayons sont respectivement à 85 et 105 € en 700 et 750 W, si c’est trop cher, pourquoi ne pas s’intéresser à l’Enermax Naxn ? A 70 €, elle cumule une robe noire, des fils 100 % gainés et une certification 80 Plus, pas mal avec 500 W. Mais si c’est le rendement qui vous fait vibrer, vous serez probablement intéressé par l’essai de la FSP Aurum. Cette gamme, 80 Plus Gold, explose les prix habituellement élevés des Gold puisqu’ils sont compris entre 60 et 115 €, de 400 à 700 W ! Enfin, si vous désirez surtout une alimentation modu-

laire pour maîtriser au mieux votre montage et l’esthétique de votre PC, Scythe sort l’une des gammes les moins chères du genre, la Gouriki 3 Plug-in.

500 à 700 W La bonne puissance En règle générale, les constructeurs souhaitent nous envoyer la version la plus puissante de leurs alimentations, le fleuron de la gamme. Sachant que la majorité des configurations fonctionnent sans problème avec 300 W et que nous tenons à conserver des prix contenus en parlant d’alimentations d’entrée et de milieu de gamme, nous avons demandé à tester des blocs entre 500 et 700 W, exit les monstres de 800 W et plus. Une alimentation de 500 ou 600 W est idéale pour une machine de gamer monoGPU. Un tel PC tire en charge entre 250 et 400 W suivant son CPU et son GPU, ce qui signifie qu’une alimentation de 500 à 700 W fonctionne à mi-charge ou à peine plus. C’est dans ces conditions que les alimentations fournissent leur meilleur rendement. De plus, en évitant de travailler près de la limite haute des alimentations, c’est un bon moyen de maximiser leur durée de vie et le silence de fonctionnement.


Corsair GS

700 W, 80 Plus standard - 85 €

Néanmoins, la GS fait son job à merveille et n’a aucun mal à supporter la puissance annoncée. Nous sommes même parvenu à tirer plus de 800 W de notre version, même si le rendement s’effondre littéralement (75,5 % à 800 W), preuve que nous arrivons à la limite. Le bruit est correct, c’est-à-dire qu’elle est plus silencieuse que ses concurrentes GX et StealthXStream 2. Elle est toutefois audible en charge, plus qu’une Antec, Cougar ou Seasonic de même prix. Les constructeurs doivent se dire qu’un PC de joueur avec une carte graphique de gamer en charge est suffisamment bruyant pour que leurs alimentations se fassent oublier.

Puissance délivrée Qualité de la peinture Stabilité des tensions Seulement deux prises PCI-E pour 700 W

Corsair TX V2 Sortie il y a quelques mois, la Corsair GS est une nouvelle gamme d’alimentations Corsair qui prend place entre les CX et les TX. Les GS sont avant tout conçues pour les gamers qui n’ont pas un gros budget, il s’agit d’alimentations puissantes et bon marché. D’un point de vue marketing, la concurrence est incarnée par les Cooler Master GX et OCZ StealthXStream 2. Ces dernières sont un peu moins chères, la GX est au même prix en 750 W, l’OCZ 700 W à seulement 75 €. Bien que le tarif soit compétitif, la GS est construite dans un boîtier avec une peinture noire de bonne qualité. Les câbles sont gainés en noir et le bundle propose même quatre vis noires et quelques serrecâbles… noirs. Alimentation monorail avec un gros 12 V de 56 A, les économies sont réalisées à l’intérieur, où la qualité des composants est légèrement inférieure à celle des blocs plus coûteux. Par exemple, une bonne partie des condensateurs vient de Taïwan et non du Japon, ce dernier étant réputé pour ses composants d’une qualité généralement supérieure. Il en résulte un rendement à la traîne (tout juste 80 % à pleine charge) et une réduction de la garantie de 5 à 3 ans. Précisons que seule la version 800 W (10 à 15 € plus chère) est équipée de quatre connecteurs PCI-Express, autorisant ainsi l’utilisation CrossFire/SLI de deux cartes graphiques puissantes. Les modèles 600 et 700 W se contentent de deux prises. Le ventilateur de 140 mm peut être illuminé en blanc, en bleu, en rouge ou éteint par une simple pression sur un switch, à l’arrière du bloc (à refaire à chaque démarrage !). Jusqu’ici, nous n’étions pas un grand fan de ces alimentations pour gamers bon marché. Offrir des watts, c’est bien, mais qui en a réellement besoin ? Pour la majorité des configurations, une Seasonic S12 II 520 W suffit. Cette dernière fait économiser 10 €, tout en améliorant le rendement et le silence.

750 W, 80 Plus bronze - 105 €

Les alimentations TX ont beaucoup contribué à la réputation de Corsair en tant que fabricant d’alimentations. Ce modèle, autrefois haut de gamme, était un peu moins cher que les HX en abandonnant le câblage modulaire. Mais trois ans et demi ont passé depuis leur arrivée sur le marché, si bien qu’acheter une TX aujourd’hui n’avait plus vraiment de sens face à une concurrence plus intéressante. Les TX et HX originales sont des alimentations 80 Plus standard (d’excellente qualité pour l’époque, dérivées des Seasonic S12/M12 premières du nom). Corsair a réalisé un premier rafraîchissement de la gamme mi 2009, en introduisant les versions 750 et 850 W de la série HX, des blocs 80 Plus Silver fabriqués par CWT.

Hardware Magazine 115


comparatif Alims

C’est au tour des TX de subir un petit lifting, les TX V2 sortent en 650, 750 et 850 W. Faites attention à ne pas acheter un ancien modèle, elles sont encore présentes chez la majorité des revendeurs, Corsair ne les a d’ailleurs pas supprimées de son site Web. Extérieurement, l’alimentation n’a pas vraiment changé, seuls les stickers qui reprennent la nouvelle typo des CX, GS et AX montrent qu’il s’agit de nouveaux modèles. Nous retrouvons donc la belle coque noire, avec sa grille noire. La qualité est strictement identique à celle de la GS que nous avons testée précédemment, y compris pour le gainage des fils. C’est donc à l’intérieur que tout se passe. Corsair a donc revu son design et le choix des composants afin d’améliorer à la fois le rendement et le silence de son alimentation. Le pari est réussi, puisque l’alimentation passe de la certification 80 Plus standard à Bronze (c’est un must à ce niveau de prix !) et, surtout, elle chauffe moins et se fait très discrète. Nous continuons de l’entendre sous de fortes charges, mais jusqu’à 400/450 W, difficile de savoir qu’elle est allumée. Mais bien que la TX V2 soit objectivement mieux que son aînée, difficile de la conseiller en 2011. Nous en revenons au même dilemme que la gamme de qualité inférieure, GS. Pour le même tarif, vous pouvez vous offrir des blocs aussi silencieux et bénéficiant d’un meilleur rendement (et parfois d’un câblage modulaire) chez Cougar (SX550 Silver), be quiet! (Straight Power E8 580 Silver), FSP (Aurum 600 Gold) ou NZXT (Hale Power 550 Gold), mais il s’agit d’alimentations entre 550 et 600 W. Pour un PC avec deux cartes graphiques, si vous ne pouvez pas grimper jusqu’à 130 € (CM Silent Pro Gold 700) et ne souhaitez pas vous contenter de moins bon, pourquoi pas.

Silence à de faibles et moyennes charges Garantie 5 ans Un peu chère pour une Bronze non modulaire

Enermax Naxn

500 W, 80 Plus standard - 70 € Bien loin des illustres blocs Enermax qui faisaient baver le monde entier, ou des plus récents Revolution 85+ et Pro 87+ surpuissants et chers, nous testons la nouvelle série d’entrée de gamme du constructeur baptisée Naxn, déclinée en de nombreuses variantes. La Tomahawk II est l’entrée de gamme, une 450 W qui n’a même pas de certification 80 Plus. Puis les modèles qui nous intéressent, Naxn 80 Plus en 450 W (60 €), 500 W (70 €) et 600 W (85 €). Enfin, deux modèles plus solides

116 Hardware Magazine

seront commercialisés d’ici peu, sous le label Naxn 80 Plus Bronze, en 750 et 850 W. La Naxn bénéficie d’une peinture noire, à croire que les alimentations en tôle grise de base ont totalement disparu, mais la qualité de la tôle et de la peinture laisse un peu à désirer. Quant à la couleur dorée de la grille et des vis du ventilateur, nous vous laissons seul juge. Les câbles sont intégralement gainés, en noir et cuivre. A l’intérieur, bien que le bloc soit court (14 cm), le PCB n’utilise que les trois quarts de la profondeur disponible. Aucun composant de grande qualité, des condensateurs certifiés 85° et non 105°, mais ce n’est pas franchement une surprise. Durant nos tests, le bloc s’est comporté correctement, en revanche, les 500 W annoncés sont un maximum qu’il vaut mieux éviter de dépasser. Les tensions sont stables, le rendement est correct, il flirte même avec la certification 80 Plus Bronze. En revanche, l’alimentation est audible dès les petites charges, le ventilateur de 120 mm ayant semble-t-il du mal à tourner à moins de 1 000 tours. Bon marché et de puissance modeste, la Naxn est une concurrente d’alimentations comme les Antec EarthWatts Green ou Corsair CX. Vendue 70 € en 500 W, elle a du mal à séduire. Nous lui préférons très nettement une StealthXStream 700 W d’OCZ qui, à défaut d’être silencieuse, offre une meilleure finition et bien plus de puissance pour le même prix. Et même à se contenter de la 450 W à 60 €, mieux vaut s’offrir une Antec EarthWatts Green 430 W (60 €), une Cougar A 400 W (50 €) ou une FSP Aurum 400 W (60 €).

Câbles entièrement gainés Qualité de la peinture Bruit


FSP Aurum

500 et 700 W, 80 Plus Gold 75 et 115 €

conçoivent elles-mêmes leur électronique. C’est intéressant, car la majorité des alimentations bon marché sont des « reprises » d’autres modèles, plus ou moins simplifiées. Ici, nous avons à faire à un PCB totalement nouveau. Les tests sont très satisfaisants, les deux blocs n’ayant aucun mal à délivrer plus que la puissance annoncée (580 et 840 W respectivement) et le rendement reste effectivement d’un bon niveau. Si les tensions ne sont pas aussi stables que celles des meilleurs blocs, le seul vrai défaut que nous ayons relevé est le bruit en charge. Le 120 mm sait se faire très discret au repos, mais il est audible et même bruyant lorsque l’on tire dans l’alimentation (le problème étant particulièrement vrai sur la 700 W). Verdict : vous pouvez foncer sur ces alimentations au rapport qualité/prix génial, mais prenez un modèle suffisamment costaud (une 400 W pour un PC bureautique suffit, prenez la 600 ou la 700 pour un PC avec une carte graphique de joueur).

Rendement Prix Garantie 5 ans Bruit en charge Avec sa série Aurum, FSP signe à la fois sa première alimentation certifiée 80 Plus Gold et, en même temps, l’alimentation Gold la moins chère du marché. Nous avons demandé les modèles aux deux extrémités, 400 et 700 W pour nous faire un avis plus précis sur la série, mais la 400 W étant indisponible au moment de notre essai, le fabricant nous a envoyé une 500 et une 700 W. A 75 €, la 500 est déjà la Gold la moins chère, mais ditesvous que la 400 n’est vendue que 60 € ! La série comprend également une 600 W (95 €) et la 700 W vaut 115 €, c’est moins que la Cooler Master Silent Pro Gold 600 W ! A l’image de Cooler Master et Seasonic, FSP a retenu le noir et l’or pour l’esthétique de sa Aurum. La coque est recouverte d’une épaisse peinture granuleuse façon power coated. Le résultat est réussi, bien qu’elle soit un peu fragile. Les câbles sont intégralement gainés de noir et, c’est là le secret du tarif, FSP est le seul à proposer une alimentation Gold qui ne soit pas modulaire. Jusqu’ici, pour les autres marques, Gold étant synonyme de haut de gamme, il n’y avait que des modèles modulaires. Mais après tout, pourquoi pas ? Dans un boîtier où l’on peut dissimuler les fils et que l’on n’ouvre pas tous les jours, ce n’est pas une hérésie. Bien que les alimentations Gold chauffent peu, nous sommes un peu dubitatif quant à l’emploi d’un ventilateur de 120 mm, là où tous les autres concurrents sont passés à 140 mm. FSP fait partie des marques qui

Hardware Magazine 117


comparatif Alims

gammes de Scythe, cette alimentation est proposée en câblage fixe ou, moyennant 5 à 7 € de plus, en version modulaire (baptisée Plug-in). Les Gouriki 3 sont déclinées en 500, 600 et 700 W, nous essayons la 500 W modulaire. C’est une alimentation à deux rails 12 V, comme la Naxn, mais ils sont chacun capables de sortir 20 A (contre 18 A sur l’Enermax). Malgré tout, la Gouriki 3 n’est pas taillée très large et se limite à délivrer ce pour quoi elle est vendue, pas plus. La version 500 W de notre essai propose deux prises PCI-Express, le modèle 700 W passe à quatre.

Scythe Gouriki 3 Plug-in 500 W, 80 Plus Bronze, modulaire - 70 €

Scythe, discrètement, continue de s’installer sur le marché des alimentations. Venant prendre place entre les Stronger (80 Plus standard) et les Chouriki 2 (80 Plus Silver), les nouvelles Gouriki 3 bénéficient de la certification 80 Plus Bronze, qui assure un rendement supérieur à 82 % à 20 et 100 % de charge, supérieur à 85 % à charge moyenne. Comme toutes les

Proposée dans un boîtier noir plutôt classique, seule la découpe de la grille arrière fait preuve d’originalité. Le refroidissement est assuré par un 140 mm maison, un Slip Stream qui monte jusqu’à 1 100 tours sur notre modèle, jusqu’à 1 450 tours sur la 700 W. Les radiateurs sont imposants, l’alimentation n’a donc pas besoin de la même ventilation que la Naxn ou l’Aurum de même puissance. Verdict ? Un bloc très silencieux, même en charge. Nous n’atteignons pas la perfection des meilleures alimentations (Seasonic X Series, Cougar CMX/SX/GX) mais c’est un très bon niveau, surtout pour 70 €. Toutefois, qu’apporte-t-elle de plus que ses concurrentes ? La gestion modulaire à un prix modéré (il existe de nombreuses concurrentes à ce niveau de puissance et de prix, mais aucune n’est modulaire) et la possibilité de brancher deux ventilateurs de boîtier dont la vitesse de rotation sera automatiquement ajustée en fonction de la charge de l’alimentation. Finalement, pourquoi pas s’offrir une Gouriki 3, mais encore faut-il la trouver en France.

Silence Modulaire

Rendement en hausse Génial, mais ne vous faites pas piéger ! Ça y est, toutes les marques ont leur gamme d’alimentations 80 Plus Gold. Et à en croire les tarifs pratiqués par FSP ou même NZXT, pas question que ça reste l’apanage de l’ultrahaut de gamme. Déjà Cooler Master avait fait un effort en lançant sa Silent Pro Gold dès 120 €, mais désormais, le prix d’appel d’une Gold n’est plus qu’à 60 €. Et maintenant, que faire ? La suite est déjà prévue, le label 80 Plus Platinum existe et les principaux constructeurs sont sur les starting-blocks. Platinum, c’est un rendement presque idéal. Jugez plutôt : au moins 90 % de rendement à 20 % de charge, au moins 94 % de rendement à mi-charge et au moins 91 % de rendement à charge complète ! C’est 2 à 3 % de mieux qu’une Gold, partout. Impossible ? Que nenni. FSP produit déjà depuis août dernier un bloc 450 W Platinum à destination des serveurs (non disponible pour le grand public). Cougar, Enermax et Thorthech avaient une alimentation Platinum planquée dans un coin de leur stand au CeBIT, Seasonic nous a également parlé de son modèle, prêt mais un peu trop tôt pour être commercialisé à un prix réaliste, sans oublier la nouvelle Super Flower SF-550P14PE bientôt disponible. Les progrès réalisés dans le domaine du rendement sont géniaux. Il ne faut pas pour autant tomber dans le piège du marketing qui vise à nous faire dépenser le plus d’argent possible en renouvelant régulièrement ce qui n’a pas toujours besoin de l’être. Prenons pour exemple un PC

118 Hardware Magazine

de joueur plutôt puissant (Core i7-860 et HD5870, avec des consommations arrondies à 150 W au repos, 400 W en charge totale). Equipé d’un bloc 650 W 80 Plus Bronze silencieux et modulaire, par exemple une Cougar CMX, il consomme environ 150 x 1,18 = 177 W au repos et 400 x 1,16 = 464 W en charge totale (1,18 et 1,16 étant les facteurs de correction du rendement pour une alimentation Bronze de 650 W à ces niveaux de charge). A raison d’un usage moyen de 10 heures par jour dont 3 heures en charge totale, le coût de revient en électricité annuel est 0,11 x 0,177 x 7 x 365 = 50 € pour les 7 heures au repos et 0,11 x 0,464 x 3 x 365 = 56 € pour les périodes de jeu intensif, soit un total de 106 € sur votre facture d’énergie (0,11 est le coût de 1 kWh au tarif standard, chez EDF). En achetant une alimentation 650 W Gold autour de 120 €, ce PC verra sa consommation à la prise baisser autour de 150 x 1,13 = 170 W au repos et 400 x 1,11 = 444 W en charge. La facture annuelle pour un même usage passe donc à (0,11 x 0,17 x 7 x 365) + (0,11 x 0,444 x 3 x 365) = 101 €. Eh oui, vous avez bien lu, de 106 à 101 € en passant de Bronze à Gold, c’est-à-dire 5 € d’économie par an pour un PC allumé 10 heures par jour dont 3 heures en mode intensif. Imaginez donc l’économie sur un PC sans carte graphique (faible consommation) qui ne tourne que 4 heures par soir ! Reste l’argument écologique. Mais puisque l’on parle de rendement, pour 120 €, on doit trouver mieux à faire que 3 € d’électricité par an ;)


Choix de la

12 V CPU 11,96

Gouriki 3 500

rédaction

12,03 11,99

Aurum 700 11,97

Aurum 500

C

12,02

11,94

Naxn 500

e comparatif ne révèle pas de nouvelles références absolues, mais quelques bons modèles qui valent toutefois le détour. Mettons d’emblée de côté l’Enermax Naxn qui n’a pas le niveau de qualité suffisant pour inquiéter ses concurrentes. Les Corsair GS et TX V2 n’ont pas grand intérêt non plus, mais il ne s’agit aucunement d’un problème qualitatif. La GS est une bonne surprise, mais ses concurrentes immédiates, comme la HCG ou la StealthXStream 2, sont un peu moins chères. La Corsair vaut autant le coup que ces dernières, mais ne s’impose pas. Quant à la TX V2, il y a un vrai mieux et elle revient dans la course. Elle se trouve toutefois sur un marché peu probable d’une personne prête à débourser 105 € pour un bloc de haute qualité qui ne serait ni modulaire, ni 80 Plus Silver/Gold. Dans la majorité des scénarios, vous aurez plutôt intérêt à prendre une bonne 600 W Silver ou Gold. La FSP Aurum est, en revanche, une bonne surprise. Bruyante en charge, elle reste assez discrète à de faibles charges et démocratise littéralement la certification Gold. Pour un petit PC de bureautique (qui se contente de l’IGP pour afficher), la version 400 W à 60 € est du bonheur en barre. Même pour un PC de joueur, le modèle 700 W à 115 € parvient à rendre chère la Cooler Master Gold 600 W, notre référence. N’oublions pas néanmoins que l’Aurum n’est pas modulaire, elle trouvera donc difficilement sa place dans une configuration haut de gamme. La Scythe Gouriki 3 avec son rendement Bronze ne sera pas non plus installée dans un PC haut de gamme, mais à 70 € la 500 W modulaire, c’est pas mal du tout. D’autant que ce modèle est sensiblement plus silencieux que les alimentations pour gamers, façon HCG, GS ou GX.

12,01

12,04 11,98

TX V2 750

12,03

11,97

GS 700 11,8

11,85

11,9

Charge

Idle

11,95

12,04 12

12,05

12,1

Le 12 V reste stable en toute circonstance, bien que ce graphique ne montre pas les micro piques de tension visibles sur oscilloscope. A part la Naxn qui est un cran en dessous de la concurrence, rien à signaler sur toutes les autres.

Bruit Gouriki 3 500

44

40 40

Aurum 700 Aurum 500 Naxn 500

42 40 40

GS 700

40 38

650 W

40

45

42

40

TX V2 750

46

43

40 40

42

41

44

42

41

500 W

45

43

42

300 W

44

46

150 W

48

Les nuisances sonores en faible charge sont bonnes dans tous les cas, seule la Naxn 500 se fait entendre à 150 W. La TX V2 progresse ici nettement face à son ainée. En charge, la Naxn s’enfonce et les Aurum deviennent bruyantes.

Marque

Corsair

Corsair

Enermax

FSP

Scythe

Gamme

GS

TX V2

Naxn 80+

Aurum

Gouriki 3 Plug-in

Déclinaisons

600, 700 et 800 W

650, 750 et 850 W

450, 500 et 600 W

400, 500, 600 et 700 W

500, 600 et 700 W

Modèle testé

700 W

750 W

500 W

500 W / 700 W

500 W

Modulaire

Non

Non

Non

Non

Oui (partiel)

80plus

Oui (standard)

Oui (bronze)

Oui (standard)

Oui (gold)

Oui (bronze)

Rails 12 V

*1 (56 A)

*1 (62 A)

*2 (18 + 18 A)

*2 (18 + 18 A) / *4 (18*4 A)

*2 (20 + 20 A)

Connecteur ATX

20/24 pins

20/24 pins

24 pins

20/24 pins

20/24 pins

Connecteur(s) CPU

4/8 pins

4/8 pins

4/8 pins

4/8 pins

4/8 pins

Connecteur(s) PCI-E

2* 6/8 pins

2* 6/8 pins

1* 6 pins + 1* 6/8 pins

2* 6/8 pins / 4* 6/8 pins

2* 6/8 pins

SATA

*6

*8

*5

*5 / *7

*8

Molex

*8

*8

*4

*4

*6

Profondeur

16 cm

16 cm

14 cm

14 cm

15,5 cm

Prix au watt

12 centimes

14 centimes

14 centimes

15 cts / 16 cts

14 centimes

Prix

85 €

105 €

70 €

75 et 115 €

70 €

Hardware Magazine 119


Test : Gigabyte G1.Assassin

La sortie des processeurs Sandy Bridge a beau réduire l’intérêt des Core i7-900 quad core à peau de chagrin, la récente baisse de prix du 6 cores 970 redonne des couleurs à la plateforme X58. C’était sans compter sur de nouvelles cartes mères, dont la redoutable et géante Gigabyte G1.Assassin… à plus de 500 € !

Le Core i7 socket 1366 n’a plus grand intérêt face aux Sandy Bridge, sauf en hexacore.

Gigabyte serie G1, Asus, Intel le X58 plus fort que jamais

D

u haut de ses deux ans et demi, la plateforme 1366 n’a pas dit son dernier mot. Certes, le chipset X58 n’a ni SATA 6 Gb/s ni USB 3.0, mais le jeune P67 n’en dispose pas non plus ! Sauf que les nouveaux CPU 1155 bénéficient de rapports qualité/prix au top et d’une marge d’overclocking faramineuse pour les modèles débridés (suffixe K). Ils sont si performants qu’ils éclipsent totalement les Core i7-900 quad core. En moyenne, un simple Core i5-2500K à 210 € est quasiment au même niveau que le Core i7-975 Extreme, le plus puissant des quad qui valait encore 900 € à la fin de sa vie ! Le nouvel i7-2600K fait sensiblement mieux, pour 300 €. Mais la plateforme 1366 conserve un avantage, en proposant les CPU hexacores les plus rapides (bien plus que les Phenom II X6). Ainsi, le 970 (3,2 GHz), le 980X (3,33 GHz) et le récent 990X (3,46 GHz) sont à peu près au même niveau qu’un 2600K (3,4 GHz) lorsque 1 à 4 cores sont sollicités, mais sensiblement plus rapides pour les applications fortement multithreadées qui exploitent les 6 ! Le 990X est vendu 950 €, c’est le plus cher. Mais sa sortie bouscule le tarif du Core i7-970, qui est passé de 800 à 550 €. Pour qui fait de l’image de synthèse ou de l’encodage vidéo, c’est du bonheur, bien plus accessible qu’une solution biXeon (CPU à 550 + CM à 250 = 800 € au lieu de 2 x CPU à 1 000 au minimum + CM à 500 = 2 500 €). Pour les utilisateurs extrêmes, la plateforme 1366 offre aussi l’avantage du trichannel pour la mémoire et, surtout, des 32 lignes PCI-Express afin de multiplier les cartes graphiques plus efficacement. Sur ce dernier point, c’est investir beaucoup pour pas grandchose, mais ça reste le plus haut de gamme qui soit. Ce qui justifie la conception sur le tard de la série des cartes mères G1-Killer.

3 modèles impressionnants La nouvelle série de cartes Gigabyte G1-Killer est déclinée en trois modèles. Les G1.Guerrilla (370 €), G1.Sniper (450 €) et G1.Assassin (510 €) 120 Hardware Magazine

sont exclusivement avec un X58 en socket 1366. Leur look original séduira les fans des DFI d’antan, elles marient le noir (avec le fameux PCB noir mat découvert sur les cartes P67) et des ports PCIExpress et mémoire vert flashy. Les radiateurs évoquent un fusil avec le chargeur au-dessus du southbridge ICH10R, la culasse sur le northbridge X58 et le canon sur les mosfets de l’alimentation CPU. Nous avons eu le privilège d’essayer durant tout un mois la première G1.Assassin de France, vous trouverez les différences avec les autres dans notre fiche technique. La G1.Assassin est une carte massive. Reprenant le format XL-ATX des X58A-UD9 et X58 Classified 4-way SLI, elle mesure 26,3 x 34,5 cm. A titre de comparaison, une Rampage III Extreme, pourtant imposante, se contente de 26,9 x 30,5 cm. Ces 4 cm de plus en hauteur compliquent l’installation puisque la majorité des boîtiers sont incompatibles ! Lian Li possède le P80 (320 €) et le V2120 (420 €), Thermaltake les Xaser VI (160 €) et l’Armor+ (180 €), sans oublier le plus facile à trouver en France, le Cooler Master HAF X (160 €). Ces dimensions permettent notamment quatre ports PCI-Express 16x. Ces derniers sont câblés sur le X58, il n’y a pas de puce nF200 ou Lucid pour virtuellement multiplier les lignes. Selon le nombre de cartes installées, ils sont donc câblés de 16/0/16/0 à 8/8/8/8. Comme la Rampage III Extreme, la G1.Assassin est certifiée CrossFireX jusqu’à quatre cartes et 3-way SLI. Vous pourrez installer une quatrième GeForce dédiée PhysX, mais nVidia refuse la licence 4-way SLI sans nF200. Nous retrouvons l’essentiel de l’équipement d’une carte haut de gamme, notamment quatre ports USB 3.0 à l’arrière et deux headers pour des prises en façade. Il y a deux puces NEC/ Renesas soudées, les ports étant multipliés par des hubs VLI. A ce propos, le bundle comprend un rack 5,25» avec deux prises en façade, un eSATA alimenté et un bouton pour activer un mode d’overclocking automatique. L’eSATA alimenté en façade est idéal pour une des rares clés eSATA, en revanche, la carte n’a aucun eSATA à l’arrière.


Asus Rampage III Black Edition Conçue pour accueillir des configurations surpuissantes et fortement overclockées, la G1.Assassin peut être gavée d’électricité par un 24 pins, deux prises 8 pins CPU et deux Molex pour aider les PCI-Express. En pratique, le second ATX 12 V CPU ne sert jamais à rien, toutefois il est intéressant de brancher les Molex au-delà de deux GPU. Cette carte a été pensée pour une intégration systématique en boîtier, car elle ne propose pas les gadgets d’overclocking si pratiques lorsque l’on bidouille sur table. Ainsi, pas de points de mesure de tension mais surtout, aucun bouton pour overclocker ni même démarrer la carte ou réinitialiser le BIOS !

Le son et le réseau au top ! Les capacités audio et réseau de la série G1-Killer sont bien meilleures que la moyenne ! La G1.Assassin (ainsi que la G1.Sniper mais pas la G1.Guerrilla) est équipée d’un chip audio Creative 20K2. La même puce qui équipe toutes les X-Fi. Pour une fois, une véritable est X-Fi intégrée et non une carte son basique avec une licence X-Fi, profitant de quelques traitements sonores. Les prises, placées sur la carte mère, auraient pu être perturbées par des émissions électromagnétiques des très nombreux composants alentour, mais Gigabyte n’a pas lésiné sur leur qualité. Les condensateurs sont aussi de bonne qualité et avec l’utilisation d’un DAC Cirrus 24 bits capable de 192 kHz sur les huit canaux, nous avons une vraie carte son complète soudée en face des ports PCI-Express. Il y a même 128 Mo de X-RAM pour charger des banques de sons. Enfin, Gigabyte a prévu une phase d’alimentation dédiée à la carte son, afin de moins souffrir d’interférences. A l’écoute, avec un casque haut de gamme Sennheiser PC-360, c’est tout bon. Cela dit, dur d’entendre un mieux entre cette belle solution X-Fi et l’ALC892 d’une autre carte mère haut de gamme ; nous arrivons à des niveaux de qualité où, sauf problème d’intégration sur une carte mère bas de gamme, seuls les oscilloscopes parviennent encore à constater des progrès. Côté réseau, les trois cartes arborent fièrement la puce Killer E2100 de Bigfoot Networks qui peut être un vrai atout pour les joueurs en réseau. Nous y revenons en détail en fin de cet article. Le BIOS est semblable à celui des autres modèles haut de gamme de la marque, comme la X58AUD9. Toujours pas d’UEFI chez Gigabyte comme sur les P67. Pour overclocker, il est possible d’enregistrer jusqu’à huit profils en interne (et autant que vous voudrez sur une clé USB). Sur notre modèle, impossible de booter sur un disque dur de 3 To, mais Gigabyte promet des BIOS compatibles avec les 3 To pour toutes ses cartes X58. L’overclocking obteint de très bons résultats, mais ils ne sont pas supérieurs, pour un usage quotidien, à ce que nous pourrions atteindre avec une carte à 200 €. Quant à battre des records, ce n’est pas l’objectif de ce modèle, mieux vaut rester chez Asus ou s’intéresser à la nouvelle Gigabyte X58AOC, dont nous vous parlons en news au début du magazine.

Asus poursuit Gigabyte sur le terrain de l’ultra haut de gamme. Comme si sa Rampage III Extreme à 360 € ne suffisait pas face à la G1.Assassin, Asus degaine la magnifique Rampage III Black Edition. Elle se remarque par l’adoption d’une carte d’extension maison assurant réseau et son, baptisée maladroitement ThunderBolt, comme la nouvelle connectique Intel. Elle gagne un second contrôleur USB 3.0 qui ajoute un header pour deux prises en façade. Elle conserve la configuration PCI-Express de la Rampage III Extreme, quatre ports exploitant les 32 lignes du chipset avec une certification 4-way CrossFire et 3-way SLI. A 400 €, elle offre un équipement entre les G1.Sniper (450 €) et G1.Assassin (510 €), pour un tarif à peine supérieur à celui de la G1.Guerrilla (370 €) et un format standard qui ne restreint pas le choix des boîtiers.

Overclocké sous LN2, notre Core i7-990X largue n’importe quel Sandy Bridge !

Intel DX58SO2 La DX58SO, haut de gamme d’Intel, a été discrètement mise à jour avec la DX58SO2, notamment au niveau des radiateurs du chipset et des étages d’alimentation qui n’ont plus rien à envier à ceux des Asus, Gigabyte et autres MSI ; de fines ailettes, un caloduc, une finition irréprochable côtoient un contrôleur Renesas pour deux prises USB 3.0 ainsi que deux ports SATA 6 Gb/s Marvell. La carte son Realtek ALC892 constitue également un progrès. Une seconde carte réseau maison épaule le contrôleur Gigabyte, sans oublier un dongle Wi-Fi. Seules quelques cartes mères Intel de la série Extreme autorisent l’overclocking. Ici, le BIOS propose de nombreuses options, après avoir accepté un petit avertissement. L’accès à certains paramètres est un peu déroutant mais leur tableau récapitulatif très pratique. Trois colonnes résument les paramètres par défaut, les réglages actuels ainsi que ceux du prochain reboot. Intel oblige, la mémoire XMP est parfaitement prise en charge avec accès à tous les profils prévus par les fabricants. Mais ce BIOS n’a rien de nouveau par rapport au plus récent de la première DX58SO. Quelques diodes de diagnostic complètent l’afficheur de boot qui était déjà présent. La carte dispose de quatre boutons similaires aux anciens Asus ou aux actuels ASRock. Le bouton Power (déjà présent sur l’ancienne), ainsi qu’un Reset et surtout, un + (plus) et un – (moins) pour ajuster BCLK de 1 MHz en 1 MHz à chaud ! Vendue 255 €, ce n’est pas l’affaire du siècle face à des Gigabyte X58-USB3 ou des Asus Sabertooth X58.

La Rampage III Black Edition, exposée sans sa carte fille au CeBIT.

Le mot de la fin La plateforme X58 s’accroche et les processeurs à 6 cores lui confèrent encore un peu d’intérêt. En revanche, difficile de dépenser 510 € dans une G1.Assassin. La future Rampage III Black Edition semble déjà mieux placée, bien que nous ayons toujours du mal à dépenser autant dans une carte mère. Ces cartes sortent un peu trop tard selon nous, mais applaudissons les efforts techniques entrepris par Gigabyte, qui s’efforce de créer des cartes sortant du lot.

Surligné en rouge, tous les composants qui forment la carte son Creative X-Fi (photo du haut) et la carte réseau Bigfoot Networks Killer E2100 (photo du bas) sur la G1.Assassin

Hardware Magazine 121


Test : Gigabyte G1.Assassin

Killer E2100 de Bigfoot Networks Un vrai atout pour les jeux online ? La Bigfoot Networks Killer E2100 est un contrôleur réseau conçu pour le jeu, bénéficiant de sa propre puissance de calcul et de sa propre mémoire (pas moins de 1 Go sur les cartes Gigabyte !). Cette solution présente plusieurs avantages par rapport à un PHY classique (un PHY étant simplement le composant qui transforme le signal binaire des données de la carte réseau en impulsions électriques vers le câble réseau). Le premier consiste à conserver un ping au top, y compris lorsque vous arrivez aux limites de puissance du CPU. Ça paraît peu probable avec un Core i7-900, mais en prenant l’exemple du MMORPG Darkfall auquel nous jouons, nous avons pu le constater. Ce jeu, qui manque terriblement d’optimisations, n’exploite qu’un seul core. Lors de combats massifs avec des dizaines de joueurs à l’écran, il est possible de saturer même un Core i7 à 3,6 GHz. Lorsque ça arrive, le framerate s’effondre, bien sûr, mais le ping s’envole également à plusieurs centaines voire milliers de millisecondes. Ça s’explique par le fait qu’une carte réseau intégrée standard repose sur le CPU pour fonctionner, si celui-ci ne répond plus, la carte réseau ne réagit plus elle aussi. Avec la solution E2100 sur la carte Gigabyte, le ping a légèrement grimpé, de 35 à 50 ms, Marque

Asus

mais ça reste tout à fait jouable. Quant au framerate, il progresse légèrement puisque le CPU n’a pas à s’occuper du réseau. Ça ne permet pas de gagner suffisamment de fluidité, mais les actions que vous effectuez en aveugle sont quand même prises en compte grâce au ping bas. En revanche, ne croyez pas les discours marketing qui promettent des gains de ping mirobolants. Lorsque tout va bien, nous avons 30 à 35 ms avec une carte réseau Realtek de base, nous n’avons rien gagné avec la Killer E2100. L’autre point fort de ce chip réside dans la suite logicielle fournie. Conçue pour les gamers, elle est capable d’analyser le trafic réseau et de prendre le contrôle, application par application. Par exemple, si vous ne coupez jamais votre client BitTorrent qui uploade sans cesse en tâche de fond, vous conserverez un ping au top en lançant vos jeux, la bande passante étant automatiquement libérée lorsque vous quittez. La détection d’applications fonctionne avec les exécutables, un peu comme un logiciel de souris de gamer adapte son profil en fonction du titre lancé. Bémol, ça ne fonctionne que pour

Gigabyte

Gigabyte

votre ordinateur. Si une autre personne sur votre réseau squatte la bande passante, il n’y a rien que cette supercarte réseau puisse y faire. Si vous êtes intéressé, une version PCI-Express 1x de la carte de Bigfoot Networks existe, la Killer 2100 (sans le E, qui signifie Embedded pour intégré). Elle n’est malheureusement pas commercialisée en France, mais nous la trouvons à 100 € sur Amazon.fr, vendue par Bigfoot en personne ! Depuis quelques mois, EVGA propose une solution similaire, à 100 € également, la carte Killer Xeno Pro qui repose sur l’ancienne puce Xeno Pro de Bigfoot. Cette dernière profite des nouveaux logiciels de la 2100, c’est donc un choix intéressant. Gigabyte

Intel

Famille

Republic of Gamers

G1-Killer

G1-Killer

G1-Killer

Extreme Series

Modèle

Rampage III Black Edition

G1.Guerrilla

G1.Sniper

G1.Assassin

DX58SO2

Socket/CPU

1366/Core i7-900

1366/Core i7-900

1366/Core i7-900

1366/Core i7-900

1366/Core i7-900

Format

ATX

ATX

ATX

XL-ATX

ATX

Chipset

Intel X58 + ICH10R

Intel X58 + ICH10R

Intel X58 + ICH10R

Intel X58 + ICH10R

Intel X58 + ICH10R

PCI-Express

16X *4 (8/8/8/8), 1X *2

16X *3 (16/8/8), 1X *2

16X *3 (16/8/8), 1X *2

16X *4 (8/8/8/8), 1X *2

16X *3 (16/8/8), 1X *2

PCI

*0

*1

*1

*1

*1

SATA 6 Gb/s

*2

*2

*2

*2

*2

SATA II (3 Gb/s)

*6

*6

*6

*6

*6

eSATA

*2 (6 Gb/s)

*2

*2

*1 (powered, condamned une prise interne)

*2

IDE

*0

*0

*0

*0

*0

Réseau

Gigabit Ethernet *2 (BigFoot Networks Killer E2100 + Intel) + WiFi 802,11 N

Gigabit Ethernet (BigFoot Networks Killer E2100)

Gigabit Ethernet (BigFoot Networks Killer E2100)

Gigabit Ethernet (BigFoot Networks Killer E2100)

Gigabit Ethernet *2 (Intel)

Audio

HD Audio 7.1 (C-Media 6631 avec licence Creative X-Fi)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC889)

HD Audio 7.1 (Creative 20k2 - X-Fi avec DDLive et DTS Connect)

HD Audio 7.1 (Creative 20k2 - X-Fi avec DDLive et DTS Connect)

HD Audio 7.1 (Realtek ALC892)

Sortie(s) audio numérique(s)

Optique

Optique et coaxiale

Optique et coaxiale

Optique et coaxiale

Optique

USB 3.0

*4 (dont 2 via prises internes)

*4 (dont 2 via prises internes)

*4 (dont 2 via prises internes)

*8 (dont 4 via prises internes)

*2

USB 2.0

*11 (dont 6 via prises internes et 1 réservé à ROG connect)

*12 (dont 6 via prises internes)

*12 (dont 6 via prises internes)

*8 (dont 4 via prises internes)

*12 (dont 6 via prises internes)

Firewire

*0

*0

*0

*0

*2 (dont 1 via prise interne)

Prises pour ventilateurs

*8

*5

*5

*5

*4

Divers

Nombreuses fonctions Asus ROG

N/A

N/A

Rack en façade avec USB 3.0 et eSATA power

N/A

Prix

400 €

370 €

450 €

510 €

255 €

122 Hardware Magazine



Test : Intel SSD 510

Intel SSD 510 : les SandForce 1200 détrônés La nouvelle série de SSD 510 d’Intel affiche des débits impressionnants montant à 500 Mo/s en lecture. Elle exploite un contrôleur Marvell connu, profitant d’un firmware efficace lui permettant de surpasser la concurrence, mais peut-être pas pour longtemps.

Après deux heures intensives d’Iometer, les débits en écriture chutent beaucoup, mais le TRIM corrige parfaitement cette dégradation dans le temps.

124 Hardware Magazine

A

lors qu’Intel avait développé ses propres contrôleurs sur ses gammes X25-V et X25M, le constructeur a, cette fois, décidé d’utiliser le dernier modèle de chez Marvell. Il s’agit du 9174-BKK2 qui équipe déjà les P3 de Corsair et qui sera présent dans les futurs C400 de Crucial (M4), une révision de celui des C300 (9174-BJP2). Nous ne cachons pas une petite déception puisque nous attendions une nouvelle création d’Intel, qui a déjà fait ses preuves dans ce domaine alors que les performances de la gamme 510 devraient, sur le papier, être du même ordre que celles des autres SSD basés sur ce contrôleur. Mais la qualité du firmware joue énormément sur le comportement de ces unités et Intel semble lui avoir apporté un soin particulier. Equipée d’une interface SATA 6 Gbps et compatible TRIM et NCQ, la série Intel 510 est déclinée en deux modèles de 250 et 120 Go de capacité. Le premier embarque seize puces Intel MLC de 16 Go gravées en 34 nm, contre huit pour la version 120 Go, et qui sont associées à 128 Mo de mémoire cache DDR3. Une fois formatées, ces unités offrent 233 et 111 Go. Puisque ces SSD embarquent à la base 256 et 128 Go de mémoire NAND, il reste donc 9 % et 13,3 % d’espace disponible qui va être utilisé pour le Wear leveling et les autres procédés de réduction d’usure, ce qui est confortable. Côté débit, c’est là que les choses deviennent intéressantes. La version 250 Go monte à 500 Mo/s en lecture séquentielle et 315 Mo/s en écriture, contre 400-210 Mo/s pour le 120 Go. En SATA-2, les débits sont donnés pour 265/240 Mo/s et 265/200 Mo/s. Ces SSD sont déjà en vente à un prix moyen de 275 € pour le 120 Go et 560 € pour le 250 Go, soit des tarifs relativement élevés face à la concurrence. Un modèle en SandForce SF-1200 de 120 Go se trouve, en effet, sous la barre des 200 €, un C300 256 Go coûte environ 450 €. Les SSD 510 sont garantis 3 ans et sont livrés avec un adaptateur 3,5 pouces, un câble SATA vers Molex et une nappe SATA. Vous pouvez ensuite télécharger gratuitement l’outil SSD Toolbox sur le site d’Intel, qui per-

met d’envoyer une commande TRIM et aussi d’effectuer un Secure Erase sous Windows, pour rétablir les performances d’origine. Intel propose également une application de clonage gratuite nommée Data Migration.

Synthèse des benchs Nous avons placé les deux SSD Intel en face des références du moment, à savoir un modèle 100 Go en SandForce 1200, ainsi que le C300 en 256 Go. Nous avons également ajouté le P3 de Corsair qui embarque donc le même contrôleur que les 510, afin d’évaluer l’impact du firmware et des puces mémoire. Les benchs de copie de fichiers et d’installation de programmes ont été effectués à partir d’une grappe RAID 0 de SSD SandForce 1200. La plateforme de test était une H67 avec un Core i3-2100, avec les derniers pilotes de stockage RST d’Intel. Première bonne nouvelle, les débits annoncés des 510 sont respectés. Les deux modèles offrent donc, à ce jour, les meilleurs taux de transfert en lecture séquentielle brute lorsqu’ils sont placés sur une interface SATA 6 Gbps. La version 120 Go ne monte pas aussi haut que les SandForce ou C300 256 Go en écriture, mais cela reste bien plus confortable que sur les X25-M et X25-V. Ces bons débits se retrouvent dans les tests de copie de fichiers. Le 510 250 Go arrive en première position sur le transfert de gros comme de petits fichiers, le 510 120 Go fait aussi bien sur les petits fichiers et se place entre le C300 et le SandForce sur les gros fichiers. Sur l’installation de Photoshop et de Premiere, le C300 confirme son mauvais comportement en écriture sur les fichiers de toute petite taille et se fait dépasser par le SandForce et le 510 120 Go, qui sont au coude à coude avec le P3. Le 510 250 Go arrive, lui, en tête. Notre test sur un rip Blu-Ray consistait à extraire une de ses bandes-son et sa piste vidéo Full HD du SSD sur lui-même. Une fois de plus, le 510 250 Go montre sa supériorité puisqu’il est 36 % plus rapide que le C300 et 118 % face au SandForce. Le 510 120 Go reste véloce sur ce test et fait jeu égal avec le C300, juste


devant le P3. En ce qui concerne les accès aléatoires sous Iometer, les 510 font mieux que le SF-1200 et que le P3 en lecture, mais restent derrière le C300 sur des fichiers de taille inférieure à 128 ko. En écriture, si le P3 est une fois de plus en retrait, le C300 se place devant les 510 selon la taille du fichier. Mais ce test ne montre pas le comportement des unités avec plusieurs commandes simultanées de ce type, un domaine où les 510 montrent leurs limites. Rien de catastrophique, cela dit, et bien que les accès aléatoires en lecture puissent avoir un impact sur un disque système, il est difficile de le sentir en pratique pour des usages courants. En ce qui concerne le test d’accès multiples, les SandForce s’en sortent le mieux, mais les 510 restent devant le P3 et aussi devant le C300, jusqu’à un certain nombre de commandes. Sachant qu’il est rare que des activités bureautiques demandent beaucoup de commandes simultanées, ce niveau de performances est déjà très bon et à mille lieues de celui d’un disque dur. Sur les temps de chargement, bien que la différence ne soit pas énorme, les SSD 510 sont une fois de plus en tête pour démarrer Windows et le premier niveau de Crysis. Quant à la dégradation des performances dans le temps, le contrôleur Marvell n’est pas le plus efficace, les débits en écriture chutent fortement après deux heures intensives d’Iometer, mais le TRIM permet de rétablir les performances originales. Mieux vaut donc éviter de mettre ces unités dans une grappe RAID qui ne pourra pas exploiter le TRIM.

En attendant le SF-2000… Alors que le P3 nous avait déçu, force est de constater qu’Intel a bien peaufiné son firmware, ce qui permet aux SSD Intel 510 d’être à ce jour les plus rapides en SATA 6 Gbps. Bien qu’elles soient proches de celles du C300 256 Go, les performances globales de la version 250 Go du 510 sont meilleures. En 120 Go, un modèle SandForce était préférable au C300 128 Go et c’est dorénavant le 510 qui prend la relève. Reste que ces unités Intel sont vendues bien plus cher. Avec près de 70 € de différence en 120 Go face à un SF-1200 et plus de 100 € en 250 Go face au C300, le surcoût peut faire pencher la balance selon le budget. De plus, l’arrivée imminente des SSD en SandForce SF-2000 va probablement encore changer la donne, vu les premiers tests de nos confrères. Mieux vaut donc peut-être attendre ces unités plutôt que d’investir dans un 510, d’autant plus que les tarifs des SSD SF-2000 devraient être plus avantageux, avec une version 120 Go du Vertex 3 en précommande à 250 €. Les SSD Intel 510 représentent le top, mais d’ici quelques semaines, ce ne sera donc certainement plus le cas. Reste à voir également ce que donnera le C400, ainsi que les successeurs des SSD Postville d’Intel attendus pour ce mois d’avril, la série 320 (G3, Postville Refresh), qui embarqueront, cette fois, un nouveau contrôleur maison et des puces en 25 nm. Leurs débits ne seront pas aussi élevés en raison de leur interface SATA-2, mais ils devraient proposer un bon rapport performances/prix.

Jeremy Panzetta

Débit en écriture (Mo/sec, le plus haut est meilleur)

Débit en lecture (Mo/s, le plus haut est meilleur) 458,3 470,1 491,3

Intel 510 (250 Go)

74,6

0

Minimum

200

Moyenne

178 185,7 197,4

Corsair P3 (128 Go) 73,9

Hitachi 7K3000 (3 To)

123,7 158,4

100

198,8 202,8 206,2

Intel 510 (120 Go)

265,8 268,3 270

Hitachi 7K3000 (3 To)

218,7 222,2 225,9

Crucial C300 (256 Go)

324,9 343,1 350,1

MX Tech SF‐1200 (100 Go)

242,9 258,2 260,3

MX Tech SF‐1200 (100 Go)

360,4 375,4 419,6

Crucial C300 (256 Go)

315 321,1 327,9

Intel 510 (250 Go)

392,5 406,1 441,8

Intel 510 (120 Go)

Corsair P3 (128 Go)

Pour ses SSD, Intel propose en téléchargement gratuit le SSD Toolbox ainsi qu’un logiciel de clonage.

300

400

Maximum

500

600

0

50

Minimum

100

121,5 150

Moyenne

159,9 200

250

300

350

Maximum

Hardware Magazine 125


Test : Intel SSD 510

IOMeter, accès multiples (IO/sec, le plus haut est meilleur)

Consommation (Watts, le plus bas est meilleur)

30000

MX Tech SF‐1200 (100 Go)

25000

20000

2,5

0,9

Intel 510 (120 Go)

3,4

0,4

15000

Corsair P3 (128 Go)

3,8

0,5

10000

Crucial C300 (256 Go)

3,9

1

5000

Intel 510 (250 Go) 0

1

2

4

8

16

MX Tech SF‐1200 (100 Go)

Crucial C300 (256 Go)

Intel 510 (250 Go)

Intel 510 (120 Go)

32

64

5,3

0,9

128

Corsair P3 (128 Go)

Hitachi 7K3000 (3 To) 0

2

4

6

Charge

Accès aléatoires en écriture (Mo/s, les plus haut est meilleur)

Intel 510 (120 Go)

138,5

46

6,3

Intel 510 (250 Go)

Corsair P3 (128 Go)

133,7

Intel 510 (250 Go)

168,4 161,6

29,7

45,8

2,6

MX Tech SF‐1200 (100 Go) 2,7

Crucial C300 (256 Go)

213 212,5 201

59,8

0,6 0

50

100

1 Mo

150

128 Ko

32 Ko

200

4 Ko

Corsair P3 (128 Go)

250

300

350

9,2

Corsair P3 (128 Go)

9,3

MX Tech SF‐1200 (100 Go)

20,7

10

27,3 25,6

179

153

Seven

Gros

Petits

50

60

188 289

154

Hitachi 7K3000 (3 To) 40

400

180 182

345

177

50,9 30

350

512 octets

151

MX Tech SF‐1200 (100 Go)

20,2

20

300

132 145

Corsair P3 (128 Go)

41,2

Crysis

126 Hardware Magazine

4 Ko

40,3

11,5 0

250

Crucial C300 (256 Go)

21,1

15

8,2

Hitachi 7K3000 (3 To)

200

38,5 15 12,5

Crucial C300 (256 Go)

32 Ko

Intel 510 (120 Go)

38,3 15,6

128 Ko

150

Intel 510 (250 Go)

19,8

14,1

100

Installation CS4 et extraction de rip Blu‐Ray (Secs, le plus bas est meilleur)

38,2

Intel 510 (120 Go)

50

1 Mo

20

14,7

6,7

0

302,7

165,1

81,3

13,5 1,9

512 octets

Temps de copie de fichiers et chargement (Secs, le plus bas est meilleur)

Intel 510 (250 Go)

21

237

147,2

85,7

288,3

222,5

135

243,8

213,6

350

195,5

91,5

19,2

Crucial C300 (256 Go)

185,4

12

324,8

191,8

93,3

20,3

3,9

MX Tech SF‐1200 (100 Go)

10

Repos

299

236,3

2,5

43,8

5,9

Intel 510 (120 Go) 2,6

44

5,7

8

Accès aléatoires en lecture (Mo/s, les plus haut est meilleur)

189 166,4

160

10,3

8,2

0

50

100

150

Extraction de pistes d'un rip Blu Ray

200

250

300

Installation CS4

350

400



Test : Casques

Corsair HS1a Tt eSports Shock One Deux spécialistes des boîtiers et des alimentations haut de gamme se lancent dans les micros-casques pour gamers. Le HS1a de Corsair promet une qualité exceptionnelle à un petit prix, le Shock One, vendu par Thermaltake, apporte le son DTS surround.

Corsair HS1a

• Modèle : HS1a • Type : Micro casque gamer stéréo • Connectique : Analogique (2 miniJack) • Haut-parleurs : 50 mm • Divers : Télécommande • Prix : 65 € Prix Qualité audio après égalisation Gainage de superqualité Confort Manque de basses par défaut

Tt eSports Shock One

• Modèle : Shock One • Type : Micro casque gamer 5.1 • Connectique : USB • Haut-parleurs : 40 mm • Divers : Télécommande, éclairage télécommande et casque • Prix : 85 € Gainage de superqualité Confort Souffle en permanence Micro de mauvaise qualité

128 Hardware Magazine

A

près le test du kit son Corsair SP-2500 le mois dernier (PC Update n° 52), voici le casque audio HS1a qui ne coûte que 65 €. Il se branche en analogique mais est complété d’un HS1 en USB avec effets surround à 90 €. Thermaltake se lance également dans l’audio avec le Tt eSports Shock One, haut de gamme en USB avec simulation surround par DTS. Vendu 85 €, il est épaulé par deux autres micros-casques analogiques, les Shock (50 €) et Shock Spin (60 €).

à la carte mère), les deux transducteurs de 50 mm restituent alors des basses de qualité.

Les deux emballages sont similaires, la gaine du cordon dans la même matière (d’excellente facture au demeurant, effet tissu, ne s’enroule pas), la façon dont elles sont pliées également. Enfin, les oreillettes des deux casques peuvent être pliées pour faciliter le transport. Ça ne fait aucun doute, les deux casques sortent de la même usine mais ne sonnent pas du tout pareil, chaque marque ayant dû définir son cahier des charges.

Tt eSports Shock One

Corsair HS1a Un creux dans le grave Branché en analogique, avec deux prises miniJack (une pour le micro, une pour le casque), le Corsair HS1a ne requiert évidemment aucun pilote. Dès la première écoute, un constat s’impose : où sont les basses ? Certes, les produits sont de plus en plus souvent gavés de bas médiums de façon artificielle, il y en a parfois trop pour renforcer des effets d’explosion ou satisfaire la musique électronique, au point de choquer les oreilles averties. Le constructeur nous avait prévenu, son casque a une courbe de réponse que l’on peut qualifier de neutre, c’est-à-dire linéaire ; ce qui serait une bonne chose. Toutefois, à l’oreille, les amateurs des fréquences les plus basses seront déçus. Ça se compense en corrigeant ce creux à l’aide d’un égalisateur (proposé dans n’importe quel pilote de cartes son, même une petite Realtek intégrée

La qualité de fabrication du casque est plutôt bonne, surtout pour ce niveau de prix. Tout à fait confortable, il est assez grand et recouvre entièrement les oreilles, en atténuant un peu les sons environnants. Corsair livre avec le HS1a deux jeux d’oreillettes, soit en similicuir, soit en velours. La télécommande, filaire, permet d’ajuster le volume du casque et de couper le micro.

Le Tt eSports Shock One, à connectique USB, fonctionne nativement sous Windows 7. Il est toutefois indispensable d’installer le pilote pour profiter au mieux des effets surround. Toutefois, vous connaissez notre avis sur ces effets, tous aussi mauvais les uns que les autres. Le 5.1, c’est très bon sur six vraies enceintes, mais c’est toujours une bouillie pleine d’écho, avec ou sans logo DTS. Si le Shock One est très confortable, il fait nettement plus plastique, sans être fragile. La qualité audio est assez décevante, ne seraitce que le souffle présent en permanence (même sans le moindre son) et le micro qui transforme la voix en bien trop aiguë. Même en prenant le temps de régler l’équaliseur, le Shock One est un net cran en dessous du HS1a en qualité audio. Finalement, les deux derniers arrivés ne viennent pas bouleverser nos références. Le Tt eSports Shock One n’a pas d’intérêt selon nous, il vaut mieux s’intéresser à la version analogique, cette dernière étant concurrencée par le bon vieux Plantronics 777 un peu meilleur au même prix. Quant au Corsair, le HS1a a beaucoup de potentiel, mais il faut prendre le temps de le régler. La version USB à 90 € ne présente aucun intérêt selon nous, mieux vaut à ce prix opter pour un bien meilleur Sennheiser PC-330 G4me.

Thomas Olivaux



Test : netbooks fusion

Netbooks Brazos Zacate/Ontario : quelle autonomie et quels usages ? Si la plateforme Brazos nous a convaincu en format mini-ITX, il restait encore à voir ce que donnerait son intégration dans des netbooks, notamment en termes d’autonomie. Réponse par le test de trois modèles de chez HP, Acer et Toshiba.

D

estinée à concurrencer les Atom, la plateforme Brazos d’AMD est disponible aussi bien sur des cartes mères que des portables, netbooks et nettops. Nous avons mis la main sur trois netbooks embarquant un APU différent. Le DM1 de HP exploite le plus puissant des modèles, le Zacate E-350, et possède un écran de 11,6 pouces, alors qu’il s’agit d’un Ontario C-50 et d’un 10,1 pouces pour l’Aspire One 522 d’Acer et d’un Ontario C-30 toujours en 10,1 pouces pour le NB550D de Toshiba. L’occasion de juger l’autonomie de ces machines nomades et aussi de voir ce qu’avaient dans le ventre les déclinaisons Ontario de Brazos. Les prix sont respectivement annoncés à 499 €, 300 € et 340 €. Des tarifs à mettre en opposition à ceux des netbooks en Atom et ION2, car les APU Brazos intègrent une puce graphique Radeon aussi douée en vidéo et possédant des capacités 3D intéressantes. Sous Atom D525, on trouve des modèles entre 450 et 500 € en 12,1 pouces et entre 330 et 380 € en Atom N550 et 10,1 pouces.

Les performances Brazos

L’Aspire One 522 est le plus léger et le plus compact.

130 Hardware Magazine

Notre précédent test d’une carte mère mini-ITX Brazos avait établi que la puce E-350 offrait des performances CPU globales meilleures que l’Atom D510 et équivalentes au D525. Ce dernier reste devant en encodage vidéo, sous WinRAR, wPrime ou dans certaines applications qui tirent profit de l’HyperThreading, mais l’E-350 fait mieux en encodage audio, dans des benchmarks JavaScript, en traitement photo, ou encore sous Cinebench. Avec cette puissance, l’usage est assez confortable pour des tâches bureautiques simples et apporte une réactivité correcte au système, vous pouvez même aller un peu loin (édition et encodage vidéo SD, retouche photo), mais il faudra s’armer de patience. En ce qui concerne les puces Ontario censées concurrencer les

Atom N, face au N550, le C-50 se place de la même manière que le D525 par rapport à l’E-350. L’usage d’un netbook sous C-50 est un peu plus laborieux, surtout avec un disque dur 5 400 tours/min et un seul gigaoctet de RAM. Tout est un peu plus lent, l’ouverture et l’installation de programmes, l’affichage et le défilement des pages Internet ou de PDF, et dès que l’on souhaite faire plusieurs choses en même temps, des ralentissements se font sentir. Le C-30 est naturellement encore un ton en dessous, cela reste convenable pour du traitement de texte, du mail et de la navigation Web lorsqu’on n’est pas pressé, mais il ne faut pas lui en demander plus. Côté vidéo, que ce soit l’E-350 ou le C-50, en dehors des Blu-Ray 3D, les Radeon HD6310 et HD6250 permettent de lire n’importe quel type de formats vidéo, à partir du moment où leur accélération vidéo est activée, en 720p comme en 1080p, Flash compris. Sans accélération, un film en 720p passe. Le C-30 arrive, lui, à lire des vidéos 1080p, à condition que leur débit ne soit pas trop élevé. Un Blu-Ray en h.264 ne passe pas, par exemple. De manière logicielle, le 720p a là encore du mal à être lu sans saccades si le bitrate est trop haut. En ce qui concerne la 3D, l’E-350 offre des performances bien supérieures à l’ION2 de nVidia lorsque celuici est dans sa version 8 ou 16 coeurs pour netbooks, ou dans sa version nettop câblée en PCIe 1x. Mais lorsque l’ION2 est câblé en PCIe 4x, comme dans le nettop ION 3D d’ASRock (ce qui est rare), il est plus performant. Si les jeux peu exigeants ou datant un peu, comme Street Fighter IV ou Left for Dead 2, tournent sur un E-350 au-dessus des 25 FPS requis en 720p, ce ne sera pas le cas des titres les plus récents et plus gourmands, où il faudra souvent se contenter d’une résolution de 800 par 600 avec les détails minimums. Les C-50 et C-30, qui sont équipés d’une Radeon HD6250, offrent quant à eux plus de puissance que les versions ION2 pour netbooks, mais le framerate chute pas mal face à l’E-350. Sous


SFIV par exemple, le C-50 ne donne plus que 29 FPS en 800 par 600, 19 FPS pour le C-30, contre 38 FPS avec l’E-350. Les titres les plus gourmands ne seront pas du tout jouables sur ces machines.

Une autonomie confortable AMD annonçait près de 9 heures en usage bureautique mais comme souvent, cette valeur est surestimée. La machine HP en E-350 livrée avec une batterie 6 cellules 4 770 mAh a tenu 4 heures en lecture vidéo SD (luminosité à 70 %, Wi-Fi activé) et il faut compter entre 6 et 7 heures en usage Web, ce qui est plutôt confortable et pourra être augmenté en baissant la luminosité et en désactivant les périphériques non utilisés. En comparaison, un netbook comme l’Asus Eee PC 1215N en Atom D525 + ION2 tient 3 heures et 45 minutes en lecture vidéo SD, mais il possède une 6 cellules de 5 200 mAh. La plateforme Zacate E-350 est donc plus économe. L’Acer Aspire One 522 en C-50 s’est montré décevant avec seulement 2 heures et 30 minutes en lecture vidéo SD. Mais il s’agissait d’un exemplaire de test possédant une batterie 3 cellules (2 200 mAh). La version finale sera livrée avec une batterie 6 cellules. On peut donc s’attendre à une autonomie à peu de chose près doublée en lecteur vidéo, soit 5 heures, entre 6 et 7 heures en usage Web et encore plus en bureautique. Le Toshiba NB550D en C-30 avec sa batterie 6 cellules 5 300 mAh a, lui, atteint 6 heures en lecture SD et entre 7 à 8 heures en usage Web. En comparaison, un Asus Eee PC 1015PN en Atom N550 + ION2 tient près de 4 heures et demie en lecture vidéo SD avec une batterie 6 cellules de 4 400 mAh. Un Toshiba NB520 équipé d’un Atom N550 et d’un GMA3150 tient, lui, environ 6 heures en lecture vidéo SD avec une batterie 6 cellules 5 300 mAh et plus de 8 heures en usage bureautique. Le C-50 comme le C-30 sont donc là encore plus économes que la solution N550 + ION2. Le C-30 est par contre au niveau d’un couple N550 + GMA 3150, mais ce dernier dispose de capacités 3D très limitées et est incapable de lire des vidéos HD.

HP Pavillon DM1-3135SF/E-350 Dalle : 11,6 pouces Stockage : 500 Go Mémoire : 4 Go de RAM Prix : 499 € Résolution d’écran 4 Go de RAM et 500 Go 7 200 tours/min Lecteur optique externe Seven version Familiale Premium Clavier Souffle Webcam Position des haut-parleurs

Le DM1-3135SF est une belle machine. Ses plastiques sont de bonne qualité et le mélange de noir et gris lui apporte une certaine classe. Il se démarque par un écran LED de 12,1 pouces offrant une résolution de 1 366 par 768. Ce qui est autrement plus confortable que le 1 024 par 600 que l’on trouve généralement dans les netbooks et limite notamment le besoin de faire défiler les pages Internet et les documents. On apprécie ensuite la présence de 4 Go de RAM, d’un disque dur 7 200 tours/min, d’un lecteur optique externe USB, du Bluetooth, ainsi que Seven en version Familiale 32 bits. La qualité de l’écran TN est bonne, même si le contraste est un peu faible. Les angles de vision latéraux sont suffisamment ouverts pour regarder un film à plusieurs, mais les angles verticaux sont naturellement très réduits. A cause de sa dalle glossy très sensible aux reflets, il faudra néanmoins se mettre à l’ombre lors d’un usage en extérieur. Le touchpad, assez large et multitouch, offre une sensibilité correcte mais on a déjà vu mieux. Le clavier, de type chiclet, est excellent. Il possède des touches bien espacées, ne fléchit pas sous la pression et offre une saisie confortable. La webcam est, par contre, médiocre, avec du flou et une image peu précise, même si cela suffit pour des communications vidéo occasionnelles. Comme souvent sur ces machines, les haut-parleurs sont peu convaincants, avec un net manque de basses, ça suffit pour une série, mais oubliez la musique. De plus, leur position n’est pas idéale car placés sur la tranche avant de la machine. Ils sont donc facilement obstrués lorsque vous avez le portable sur les jambes. L’appareil ne chauffe pas trop, mais il produit un souffle régulier qui vient chatouiller les oreilles et même les déranger si vous êtes au calme, dès lors que vous lisez une vidéo ou que vous visionnez des pages Web exigeantes. Sa batterie 6 cellules offre une autonomie appréciable de 4 heures en vidéo SD et entre 6 et 7 heures en usage Web, mais à 500 € le netbook, on aurait aimé avoir un modèle à plus de 5 000 mAh. Hardware Magazine 131


Test : netbooks fusion

Acer Aspire One 522/C-50

Toshiba NB550D/C-30

Dalle : 10,5 pouces Stockage : 250 Go Mémoire : 1 Go de RAM Prix : 300 €

Dalle : 10,1 pouces Stockage : 250 Go Mémoire : 1 Go de RAM Prix : 340 €

Prix Résolution d’écran Autonomie (avec 6 cellules) Le plus compact Webcam Qualité et emplacement du haut-parleur

Compact et léger, l’Aspire One 522 est un netbook élégant. Les finitions ne sont pas au niveau de celles du modèle HP, mais n’ont pas de défauts particuliers. Son écran LED de 10,1 pouces offre une résolution de 1 280 par 720 et une surface brillante sujette aux reflets. Il ne présente pas de dérives particulières des couleurs et ses angles de vison équivalent à ceux du HP. Construit autour d’Ontario C-50, l’Aspire 522 ne propose qu’un seul gigaoctet de mémoire vive et un disque dur poussif de 250 Go en 5 400 tours/min. Si cela reste suffisant pour des tâches simples, l’ajout d’un second gigaoctet de RAM, voire l’échange du disque dur par un petit SSD, permettra de le rendre plus réactif. Contrairement aux deux autres modèles, il se dispense du Bluetooth et est livré avec Windows Seven Starter. Un OS qui ne vous conviendra peut-être pas, car il se dispense de nombreuses fonctionnalités comme Aero, le biécran ou la personnalisation de l’apparence. Si on ajoute à cela l’absence du Bluetooth et d’une interface Ethernet Gigabit, son équipement aurait pu être meilleur, mais à 300 €, le rapport qualité/prix reste bon. Son touchpad multitouch est convaincant, il est précis et glisse parfaitement. Le clavier, là aussi de type chiclet, mais avec un interstice très réduit entre deux touches, n’est pas désagréable. Les flèches directionnelles sont petites et le clavier fléchit un peu sous la pression mais il offre une frappe discrète. Bien que sa webcam dispose d’une meilleure définition que celle de HP, elle est moins efficace dans les environnements peu éclairés où l’image est trop sombre. Il ne faudra pas attendre grand-chose du seul haut-parleur présent, de qualité médiocre, et car il est placé sous la machine et est donc étouffé lorsqu’elle est posée sur un bureau ou sur les jambes. Le souffle du netbook s’entend, mais il reste assez contenu et n’augmente pas beaucoup en lecture vidéo ou en jeu. Quant à l’autonomie, nous avons reçu ce netbook avec une batterie 3 cellules, mais il embarquera une 6 cellules qui devrait lui apporter facilement 5 heures de répit en lecture vidéo SD. 132 Hardware Magazine

Prix Seven version Familiale Premium Autonomie Haut-parleurs Harman Kardon corrects Résolution d’écran Webcam Matrice de l’écran visible

Un peu plus grand que l’Aspire One 522, le Toshiba NB550D présente des lignes bien différentes mais aussi soignées et donne une plus grande impression de solidité. Il intègre l’Ontario C-30, le moins puissant des APU Brazos et devrait aussi être décliné avec un C-50. La résolution de son écran LED 10,1 pouces est décevante car en 1 024 par 600, tout comme sa qualité, non pas en termes de colorimétrie ou d’angles de vision, mais car on peut distinguer la matrice et des lignes verticales lorsqu’on ne prend pas assez de recul. Lui aussi se contente d’un seul gigaoctet de RAM et d’un disque dur 250 Go en 5 400 tours/min, ce qui n’aide pas la réactivité. On trouve, pas contre, une version Familiale Premium 32 bits de Seven et il ne fait pas l’impasse sur le Bluetooth. L’autre bon point vient de ses enceintes Harman Kardon disposées de part et d’autre du touchpad, bien meilleures que les précédents modèles, et qui peuvent restituer de la musique convenablement. Associées à la fonction Sleep’N Music, vous pouvez brancher un périphérique audio sur l’entrée micro et profiter des haut-parleurs sans avoir à allumer la machine. Il en est de même avec la fonction Sleep’N Charge pour recharger des appareils USB. Le touchpad multitouch est efficace et possède des clics mieux démarqués que sur les deux autres netbooks, mais il dispose d’une surface rugueuse qui pourrait déranger à la longue. Le clavier fléchit moins sous la pression que celui de l’Aspire 522, mais son design non chiclet est plus grossier. Les touches sont légèrement plus hautes et la frappe confortable. La webcam est de qualité équivalente à celle du DM1, l’image manque donc de définition et de netteté. La machine chauffe peu et produit un souffle moins audible que le HP au repos, mais il devient gênant en lecture vidéo ou en jeu, dans un environnement silencieux. Quant à l’autonomie, il a tenu près de 6 heures en lecture vidéo SD, merci à la batterie 6 cellules 5 300 mAh et au C-30 économe, même si ce dernier dispose d’une puissance CPU limitée.


Choix de la rédaction

S

i vous recherchez la meilleure autonomie possible et que les capacités 3D ou de lecture vidéo HD ne vous intéressent pas, mieux vaut opter pour un netbook en Atom N550 et GMA 3150. Si vous êtes prêt à sacrifier les performances CPU pour le même niveau d’autonomie, mais en gagnant la possibilité de lire des vidéos HD, un netbook en Brazos C-30 remplira très bien son office. Pour plus de puissance CPU et 3D, un Brazos C-50 sera préférable au couple N550/ION2 et aura plus d’autonomie, il en est de même de l’E-350 face au D525/ION2. Aucun de ces trois netbooks n’est irréprochable. Le HP DM1-3135SF, joli et embarquant tout le nécessaire, est une très bonne machine mais il est bruyant. L’Acer Aspire One 522 est lui aussi convaincant, surtout à 300 €, mais ne dispose que de Windows Seven Starter et se dispense du Bluetooth. Quant au Toshiba NB550D, nous lui reprochons surtout les lignes visibles de sa dalle LCD, ainsi qu’un souffle trop présent. Au final, mieux vaut peut-être attendre les versions de MSI, Asus ou Sony pour définitivement faire son choix.

1666

Toshiba NB550D

1010

1978

Acer Aspire One 522

1297

2742

HP DM1‐3135SF

2264 0

Jérémy Panzetta

500

3DMark 06

1000

1500

2000

2500

3000

PCMark Vantage

HP Pavillon DM1-3135SF

Acer Aspire One 522

Toshiba NB550D

Processeur

AMD E-350

AMD C-50

AMD C-30

Mémoire RAM

4 Go

1 Go

1 Go

GPU

Radeon HD6310

Radeon HD6250

Radeon HD6250

Ecran

11,6 pouces LED, 1 366 x 768

10,1 pouces LED, 1 280 x 720

10,1 pouces LED, 1 024 x 600

Disque dur

Seagate Momentus 7200.4 500 Go, 7 200 tours/min

Toshiba MK2565GSX - 250 Go, 5 400 tours/min

Toshiba MK2565GSX - 250 Go, 5 400 tours/min

Lecteur optique

Graveur DVD externe LightScribe

-

-

Réseau

Ethernet Gigabit, Wi-Fi 802.11n

Ethernet 100 Mbps, Wi-Fi 802.11n

Ethernet 100 Mbps, Wi-Fi 802.11n

Sorties vidéo

HDMI, VGA

HDMI, VGA

HDMI

Connectiques

3 x USB 2,0, Bluetooth, combo sortie casque/entrée micro

3 x USB 2.0, sortie casque, entrée micro

3 x USB 2,0, Bluetooth, sortie casque, entrée micro

Webcam

0,3 mégapixel

1,3 mégapixel

0,3 mégapixel

Lecteur de cartes mémoire

SD et MMC

SD et MMC

SD et MMC

OS

Windows Seven version Familiale Premium 32 bits

Windows Seven version Starter

Windows Seven version Familiale Basique 32 bits

Batterie

6 cellules, 4 770 mAh

3 cellules, 2 200 mAh (6 cellules 4 400 mAh dans la version finale)

6 cellules, 5 300 mAh

Logiciels complets

Microsoft Office Starter, Cyberlink DVD Suite

Microsoft Office Starter

Microsoft Office Starter, Nero BackItUp & Burn, Nero Multimedia Suite 10

Dimensions

29 x 21,4 x 3,1 cm (à l'arrière)

25,8 x 18,5 x 2,6 cm (à l'arrière)

26,2 x 19 x 3,5 cm (à l'arrière)

Poids

1,6 kg

1,3 kg

1,32 kg

Prix

499 €

300 €

340 €

Hardware Magazine 133


Test : HD 6990

Combat au sommet : GeForce GTX 590 vs Radeon HD 6990

D

365, 375… 450 watts ! Nvidia et AMD sortent l’artillerie lourde avec de nouvelles cartes bi-GPU. Des solutions utiles face aux systèmes SLI et CrossFire similaires ?

ès le mois d’octobre, AMD nous annonçait la couleur : une variante biGPU de la Radeon HD 6970 était au programme. Au départ prévue pour le mois de décembre, sa mise au point a nécessité plus de temps, ce qui explique qu’elle n’arrive qu’au début du printemps. Ce délai a laissé le temps à nVidia de préparer la riposte avec une variante biGPU de la GeForce GTX 580. Un match serré en perspective !

a cependant créé la surprise avec une Radeon HD 6990 capable de monter jusqu’à 450 W ! Notez que ces chiffres officiels ne sont pas directement comparables puisqu’AMD donne une consommation maximale contrôlée par PowerTune (voir encadré), alors que nVidia trafique les chiffres pour les enjoliver quelque peu et parle de consommation maximale en utilisation courante, son système de protection étant calibré à une valeur non communiquée, probablement 400 ou 450 W.

Débauche de watts

Vous l’aurez compris, nous assistons ici à des consommations records, avec des cartes graphiques plus gourmandes à elles seules qu’un PC haut de gamme complet !

Alors que nous pensions AMD et nVidia limités par la norme PCI-Express 2.0 dont les Nous avons mesuré la consommation directe des cartes, spécifications ne prévoient pas de cartes à la excluant les résultats obtenus sur FurMark puisque nVidia consommation supérieure à 300 W, il n’en est empêche dorénavant son utilisation via des pilotes qui le ralentissent d’office, peu importe le niveau de consommation. rien. Il faut dire que sur la niche du très haut Dans le cas de la Radeon HD 6990, sa consommation sous de gamme, personne ne se soucie de savoir si FurMark est similaire à celle obtenue sous 3DMark06, preuve du bon fonctionnement de PowerTune, alors que pour la GeForce une carte est certifiée PCI-Express 2.0 ou pas, GTX 590, elle serait probablement nettement supérieure. même les intégrateurs qui devront dans tous les cas valider l’utilisation d’une Consommation des cartes seules (W) telle carte dans leur système par eux-mêmes. 43 HD 6990 450W 462

43

HD 6990 375W

340 43

HD 5970

289 22

HD 6970

211 52

GTX 590

370 31

GTX 580

259 0

50

100

150

200

Repos

134 Hardware Magazine

250

300

3DMark 06

350

400

450

500

Nous supposions également qu’AMD utiliserait sa technologie de monitoring de la consommation, PowerTune, pour la maintenir dans l’enveloppe de 300 W. nVidia a probablement fait la même supposition et pour s’assurer la première place avec une architecture qui, malgré les évolutions, reste quelque peu plus énergivore, a décidé de prévoir un design de 365 W. AMD

La GeForce GTX 590 nVidia a repris un design global assez proche de celui de la seconde version de sa GeForce GTX 295. Les GPU sont situés aux extrémités du PCB de 28 cm et reprennent les avancées des derniers ventirads de référence de la marque : chaque GPU dispose de son propre bloc de refroidissement basé sur une chambre à vapeur et le carter est légèrement renfoncé au niveau du ventilateur pour permettre un flux d’air plus important à niveau de nuisances sonores équivalent. Etant donné que le ventilateur est placé au centre de la carte, il va envoyer de l’air frais


nVidia a opté pour un ventilateur, plutôt silencieux.

Les Radeon HD 6990 et GeForce GTX 590 font fi des spécifications PCI-Express 2.0 et demandent deux connecteurs d’alimentation 8 broches.

Etant donné que le ventilateur est placé au centre de la carte, il va envoyer de l’air frais dans les deux directions. Si la moitié sera bien expulsée en dehors du boîtier, l’autre le sera à l’extrémité de la carte, en direction des disques durs dont il faudra prendre grand soin du refroidissement, puisque nous avons pu constater un échauffement très important à leur niveau. Le ventirad de nVidia a, par contre, l’avantage d’être relativement efficace sur le plan des nuisances sonores. Pour alimenter ce monstre, deux connecteurs d’alimentation 8 broches sont nécessaires, nous sommes donc bien en dehors des spécifications du PCI-Express. Avec une consommation annoncée à 365 W, nous restons cependant, tout du moins en apparence, dans les spécifications par connecteur qui sont, pour rappel, de : 75 W pour le bus PCI-Express 75 W pour un connecteur 6 broches 150 W pour un connecteur 8 broches L’étage d’alimentation est relativement costaud avec cinq phases dédiées à chaque GPU et deux phases à chaque mémoire de 1,5 Go. Rappelons que si la carte embarque au total 3 Go, toutes les données doivent être dédoublées puisqu’il s’agit d’un système multiGPU, ce qui en porte la quantité pratique à 1,5 Go. Au niveau de la connectique, nVidia a opté pour trois sorties DVI Dual Link et une sortie miniDisplayPort. Leur utilisation est, cependant, strictement limitée : quatre sorties utilisables si le mode multiGPU (SLI) est désactivé, une seule sortie sinon et trois sorties sur des écrans à la résolution iden-

tique, dans le cas de la formation d’une seule grande surface pour le surround gaming.

La Radeon HD 6990 De son côté, la Radeon HD 6990 est animée par 2 GPUs Cayman, dans une version identique à celle exploitée sur les Radeon HD 6970. Elle reprend le design de la Radeon HD 5970, occupe donc deux slots et est très longue avec légèrement plus de 30cm ! Elle ne rentrera donc pas dans tous les boîtiers. AMD a complètement revu son ventirad. Exit la grosse chambre à vapeur commune aux deux GPU. Elle n’était pas optimale, le GPU le plus proche de la source d’air frais étant mieux refroidi que l’autre et obligeait le placement côte à côte des GPU, ce qui n’est pas idéal pour leur alimentation et la qualité des signaux. Sur la Radeon HD 6990, les deux GPU sont espacés et l’étage d’alimentation, HD 6990 450W avec quatre phases par GPU, prend place entre ceux-ci. Du coup, ils reçoivent chacun HD 6990 375W un bloc de refroidissement dédié, avec HD 5970 chambre à vapeur. Une turbine est placée HD 6970 CFX au centre et le carter crée un flux d’air dans HD 6950 CFX les deux directions. Cette turbine est malheureusement très bruyante et la Radeon HD 6970 HD 6990 bat ici un triste record… GTX 590 Avec deux connecteurs d’alimentation et une consommation annoncée de 450 W, GTX 580 SLI AMD va au-delà des spécifications par GTX 570 SLI câble mais précise s’être assuré de ne pas dépasser les 75 W du bus PCI-Express, GTX 580 ce que nous avons pu vérifier, et que les alimentations sont en pratique capables de supporter une intensité plus importante

Nous mesurons les nuisances sonores à 60 cm d’un boîtier fermé. Notez que dans le cas de la Radeon HD 6990 en mode 375 W, le bruit émis varie en boucle entre 52,8 et 59,4 dB alors qu’il reste figé à plus de 59 dB pour le mode 450 W. Nuisances sonores (dBA) 39,1

59,6

39,1

59,4

39,2

53,1

39,3

56,4

39,0 38,8

54,1 48,9

39,3

50,6

40,9

53,1

39,9 39,5 0

10

20

30

Repos

40

50,6 48,1 50

60

70

Charge

PowerTune ne mesure pas la consommation Tout comme pour un CPU, il est impossible pour un GPU de mesurer directement sa consommation. Une technologie telle que PowerTune va ainsi utiliser de très nombreux capteurs pour avoir une connaissance aussi précise que possible du niveau d’activité de chaque bloc du GPU. Une table de correspondance est ensuite mise en relation avec ces taux d’activité et d’autres détails tels que la température, pour obtenir une estimation de la consommation du GPU. Cette table de correspondance n’est cependant déterminée qu’une fois pour chaque type de GPU, mais il peut y avoir des variations importantes entre plusieurs échantillons. Autrement dit, quand AMD parle d’une limite de 250 W pour la Radeon HD 6970, il faut comprendre que la limite correspond au taux d’activité qui a induit une consommation de 250 W pour l’échantillon de référence. Celui-ci a été choisi pour correspondre au pire des cas, c’est-à-dire un GPU qui souffre de courants de fuite importants et en pratique, notre échantillon de Radeon HD 6970

se retrouve limité à 215 W et non à 250 W. Notez que pour la Radeon HD 6990, le niveau de consommation devrait dans la plupart des cas se rapprocher beaucoup plus de l’échantillon étalon, puisqu’AMD a pris soin de sélectionner les meilleurs GPU, soit aux spécificités très proches, pour ce modèle. A l’inverse, nVidia est capable de monitorer directement le niveau de consommation de ses GeForce GTX 500. Ce n’est cependant pas le GPU qui s’en charge, mais le pilote, ce qui induit une latence plus importante et un coût CPU si le système est utilisé d’une manière globale. En revanche, si nVidia décide d’une limite de 250 W, elle sera identique pour tous les échantillons… par contre, elle ne s’enclenchera pas au même moment, ce qui implique que les performances pratiques pourront varier entre plusieurs exemplaires d’un même produit. C’est pour éviter ce problème que les CPU et les Radeon HD 6900 se basent sur le taux d’activité ! nVidia en fera de même dès la prochaine génération. Hardware Magazine 135


Test : HD 6990 GTX 590

GTX 580

GTX 570

HD 6990

HD 6970

HD 6950

Puce

2 x GF110

GF110

GF110

2 x Cayman

Cayman

Cayman

Technologie

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

Fréquence GPU (MHz)

607

772

732

830/880

880

800

Fréquence du shader core (MHz)

1 214

1 544

1 464

830/880

880

800

Processeurs

1 024

512

480

768 x 4

384 x 4

352 x 4

Unités de texturing

128

64

60

192

96

88

ROP

96

48

40

64

32

32

Mémoire (Mo)

1 536

1 536

1 280

2 048

2 048

2 048/1 024

Bus mémoire (bits)

768

384

320

512

256

256

Fréquence DDR (MHz)

1 708

2 004

1 900

2 500

2 750

2 500

Puissance de calcul (Gflops)

2 486

1 581

1 405

5 100/5 407

2 703

2 253

Puissance de texturing (Gtexel/s)

78

49

44

159/169

85

70

Fillrate (Gpixel/s)

39

25

22

53/56

28

26

BP mémoire (Go/s)

305

179

142

298

164

149

Direct3D

11

11

11

11

11

11

Prix

600 €

480 €

350 €

600 €

330 €

270/230 €

que la norme sur les connecteurs d’alimentation, ce qui n’est pas faux mais demandera, malgré tout, d’éviter d’utiliser des alimentations de qualité moyenne. Notez que si la consommation maximale est de 450 W, un second BIOS est activé par défaut et la limite à 375 W, en réduisant la tension GPU et sa fréquence. Pour exploiter le mode 450 W et les pleines capacités de la carte, il faut utiliser un petit switch protégé par un autocollant… et qui annule la garantie. AMD ayant mis dans l’embarras ses partenaires, après un petit délai de réflexion, certains ont annoncé avoir étendu la garantie à l’utilisation du

AMD a fait le choix d’une turbine très bruyante à vitesse élevée.

mode 450 W. C’est le cas de XFX et de PowerColor. D’autres devraient suivre, mais le plus important d’entre eux, Sapphire, reste silencieux… L’intérêt principal de ce mode 450 W est d’éviter une baisse des fréquences par PowerTune, lors des charges très lourdes. Alors que la différence de fréquence n’est que de 6 %, nous avons constaté un gain de performances de 20 % dans FurMark. Concernant la connectique, AMD a opté pour un seul connecteur DVI Dual Link accompagné de quatre connecteurs miniDisplayPort. Le packaging de base de la carte, toutes les marques confondues, inclut cependant un adaptateur passif miniDisplayPort vers HDMI, un adaptateur passif miniDisplayPort vers DVI Single Link et un adaptateur actif miniDisplayPort vers DVI Single Link. Sans achat d’adaptateurs supplémentaires et sans utiliser d’écrans avec

F1 2010 ‐ DirectX 11 HD 6990 450W

Metro 2033 ‐ DirectX 11

HD 6990 375W

HD 6950 2Go CFX HD 6950 1Go CFX HD 5970 HD 6970 GTX 590

83

GTX 580 SLI GTX 570 SLI

GTX 580

63

42 0

20

40

1920 AA4x

136 Hardware Magazine

60

2560 AA4x

100

5760 AA4x

120

140

33

16

1

GTX 580 80

27

17 0

41

25

1

GTX 560 Ti SLI

50

31

19

GTX 570 SLI

76

49

41

25

17

GTX 580 SLI

89

65

47 19

95

27

18

14

GTX 590

69

53

33

18

1

HD 6970

60

45

47

24

1

HD 5970

69

49

37

GTX 560 Ti SLI

100

72

9

46

31

23

HD 6950 1Go CFX

118

85

51

51

35

25

HD 6950 2Go CFX

118

84

60

46

32

24

HD 6970 CFX

47

33

24

HD 6990 375W 131

95

68

HD 6990 450W

118

86

62

HD 6970 CFX

121

89

64

10

20

1920 AA4x

30

2560 AA4x

40

5760 AA4x

50

60


sans devoir se soucier des performances. Malgré toute cette puissance graphique intégrée dans une seule carte, nous pouvons remarquer que cela reste insuffisant pour jouer dans les titres gourmands, en qualité élevée et sur trois écrans en surround. Il s’agit probablement là de l’intérêt de ces cartes qui pourront être à leur tour combinées en CrossFire ou en SLI, de manière à mettre au point des machines capables d’encaisser une telle charge graphique. Des systèmes extrêmes qui seront à réserver aux utilisateurs les plus avancés, disposés à prendre le temps de s’occuper du bon refroidissement de leur système, mais également dans de nombreux cas, à attendre patiemment des drivers optimisés, nVidia ne supportant pas encore le quad SLI pour la GTX 590 à l’heure de ce test. Il semble, par ailleurs, évident qu’avec 2 Go de mémoire par GPU, la Radeon HD 6990 sera la mieux armée pour cet exercice… avec un record de bruit en vue.

support natif du DisplayPort, il sera donc possible d’utiliser trois écrans, dont deux seront cependant limités au 1 920 x 1 200.

Performances Nous avons mesuré les performances en 1 920 x 1 200, en 2 560 x 1 600 et en 5 760 x 1 080 (surround), en activant chaque fois l’antialiasing 4x et des options graphiques maximales.

La Radeon HD 6990 vainqueur de ce duel ? Le BIOS 375 W suffit à la Radeon HD 6990 pour devancer la GeForce GTX 590 qui souffre plus lors de la montée en résolution, ainsi que dans quelques cas où sa mémoire de 1,5 Go est saturée, ce qui arrive en surround avec antialiasing dans les jeux gourmands. Cette victoire de la Radeon se fait cependant avec des nuisances sonores exécrables… alors que la GeForce GTX 590 parvient à plutôt bien les contenir et ce, avec un encombrement raisonnable. Notez que le BIOS 450 W n’apporte qu’un gain léger en pratique, contrairement à la consommation qui explose. Par rapport aux solutions CrossFire et SLI, seule la GeForce GTX 590 s’en tire avantageusement avec un prix inférieur à celui d’une paire de GeForce GTX 570, pour une prestation assez proche, avec un avantage lorsque la consommation mémoire est importante. Elle permet également avec une seule carte graphique de profiter de 3D Vision en Full HD,

Tridam

La Radeon HD6990 supporte mieux la montée en résolution que la GTX590, notamment en Surround Gaming.

Crysis Warhead

S.T.A.L.K.E.R. Call of Pripyat ‐ DirectX 11 HD 6990 450W HD 6990 375W

HD 6950 2Go CFX

HD 5970 HD 6970 GTX 590 GTX 580 SLI

GTX 580 10

20

30

1920 AA4x

40

50

2560 AA4x

60

70

5760 AA4x

80

90

100

53

28

0

41

25 0

62

39

17

GTX 580 10

20

1920 AA4x

69

47

28

GTX 560 Ti SLI

51

32

61

38

24

GTX 570 SLI

62

37

24

GTX 580 SLI

75

32

7

0

87

39

21

17

GTX 590

46

29

GTX 570 SLI

72

51

27

1

HD 6970

37

24

64

29

1

HD 5970

46

31

22

GTX 560 Ti SLI

64

41

6

65

42

28

HD 6950 1Go CFX

80

52

7

71

47

32

HD 6950 2Go CFX

66

43

29

HD 6970 CFX

80

54

33

HD 6950 1Go CFX

90

68

44

30

HD 6990 375W

62

37

HD 6990 450W

84

57

36

HD 6970 CFX

87

60

38

30

40

2560 AA4x

50

60

70

80

5760 AA4x

Hardware Magazine 137


Les PC de la redac

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Nos Configurations de référence Le PC le moins cher possible

Dépenser plus

• Processeur : AMD Athlon II X2 250 (2 cores, 3 GHz, 55 euros) • Refroidissement CPU : radiateur d’origine AMD • Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) • Mémoire vive : 2 Go (2 x 1 Go) DDR3-1333 (25 euros) • HDD : 500 Go 7 200 tours (40 euros) • Carte graphique : Radeon HD4250 intégrée au chipset • Boîtier : entrée de gamme (35 euros) • Alimentation : entrée de gamme 350 W (30 euros) • Divers : N/A

• Mémoire vive : 4 Go de RAM (50 euros)

dépenser moins

• Processeur : AMD Sempron X1 145 (35 euros) • Boîtier/Alimentation : 1er prix (35 euros l’ensemble)

Total : 260 euros Dépenser plus

Bureautique et Internet

• Processeur : Athlon II X4 645 (90 euros) • HDD : disque dur 1 To (60 euros)

• Processeur : AMD Athlon II X2 255 (2 cores, 3.1 GHz, 60 euros) • Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 (15 euros) • Carte mère : Gigabyte 880GM-UD2H (75 euros) • Mémoire vive : 4 Go (2 x 2 Go) DDR3-1333 (50 euros) • SSD : 60 Go contrôleur SandForce (110 euros) • HDD : 500 Go 7 200 tours (40 euros) • Carte graphique : Radeon HD4250 intégrée au chipset • Boîtier : entrée de gamme (35 euros) • Alimentation : entrée de gamme 350 W (30 euros) • Divers : N/A

dépenser moins

• SSD : SSD 40 Go (économie de 20 euros) ou pas de SSD (économie de 110 euros)

Total : 415 euros Choisir RAM, carte graphique, disque dur et boîtier. Pour certains composants, nous ne précisons pas de marque et de modèle précis dans nos configurations. Soit parce que le meilleur change d’une semaine sur l’autre en fonction du prix (cas de la RAM, par exemple) soit parce que le choix dépend de vos priorités esthétiques ou phoniques (cas des boîtiers, par exemple). Souhaitant que achetiez les meilleurs matériels uniquement, voici une liste des produits de références pour les catégories concernées : RAM : hors scénario d’overclocking maximal, pour lequel nous vous recommandons de lire notre comparatif de kits DDR3 paru dans HM49, le choix de la mémoire est assez libre. Tant que vous prenez le bon type et la bonne fréquence de mémoire, tel que nous l’indiquons dans les configurations, et une marque reconnue pour éviter les incompatibilités, vous pouvez choisir les moins chères proposées par votre revendeur ou celles qui s’accordent le mieux en look à votre nouvelle carte mère. Depuis quelques mois, la marque G.Skill propose d’excellents rapports qualité/prix, mais n’ayez pas peur d’acheter de la mémoire A-Data, Corsair, Kingston, OCZ, Patriot ou Samsung. Carte graphique : comme pour la RAM, la marque de la carte graphique n’a que peu d’importance. Partant du constat que la majorité des cartes sont identique (ce sont des reference boards avec un sticker modifié), autant prendre la moins chère ou celle accompagnée du jeu qui vous plait. En revanche, il est toujours intéressant

Autour de l’UC

d’analyser le marcher car les constructeurs proposent également des cartes améliorées (overclockées, meilleur refroidissement, parfois les deux). Globalement, il ne faut pas trop dépenser pour ces modèles boostés, sinon, autant le faire soit même ou investir dans la gamme supérieure. Disque dur : - Disques économiques (16/32 Mo de cache) : Seagate Barracuda LP, WD Caviar Blue - Disques performants (32/64 Mo de cache) : Samsung Spinpoint F3, WD Caviar Black, Hitachi 7K2000 Boitiers: - entrée de gamme (moins de 50 euros) : Cooler Master Elite 430 Black, Antec Two Hundred V2, Xigmatech Asgard - milieu de gamme (51 à 90 euros) : Cooler Master HAF 912, Lancool Dragonlord PC-K58, Xigmatek Midgard - milieu de gamme +++ (91 à 130 euros) : Antec P183, Cooler Master HAF 932, Fractal Design Define R3, Lancool Dragonlord PC-K62 - haut de gamme (131 à 200) : Cooler Master HAF X, Silverstone Fortress FT-01, Fractal Desiign Define XL, NZXT Phantom, Silverstone Fotress FT-03 - très haut de gamme (+ de 200 euros) : Corsair Obsidian 700D, Lian Li Tyr-X900 - spécial home cinéma : Antec Fusion Remote Max, SilverStone Grandia GD-04 et GD-05, SilverStone Sugo SG-06, Zalman HD501

1920x1080 17

GT440

32

HD5670

20

GTS250

22

39 49

HD5750

31

GTS450

30

53 54

36

HD5770

64 45

GTX460 1Go

84

50

HD6850

90

55

HD5850

96

57

HD6870

100

HD4870 X2

61

GTX295

60

GTX470

58

103 106 110

HD5870

65

HD6950

63

GTX560 Ti

62

112 113 115

HD6970

74

GTX480

74

GTX570

73

123 130 132 84

GTX580

146

90

HD5970 0

50

Ultra High ‐ AA4X

148

100

High ‐ NoAA

150

200

Claviers et souris : le clavier et la souris sont les périphériques que vous allez le plus solliciter, ne négligez pas leur qualité ! Même si vous ne souhaitez pas investir une fortune en la matière, évitez à tout prix les marques inconnues proposées chez quelques revendeurs, ce sont presque toujours de mauvaises surprises, surtout en sans fil. Privilégiez l’increvable, Logitech ou Microsoft, un ensemble clavier et souris d’entrée de gamme ne doit pas excéder 25 euros. Si vous êtes joueur, en quête d’un matériel de précision, voici nos références : Souris : Logitech G500, Roccat Kone+, SteelSeries Xai. Clavier : Logitech G110, Logitech G510, Microsoft X6, Roccat Arvo. Ecrans : étant donné les baisses de prix, qui voudrait s’acheter un écran plus petit que 24’’ de nos jours ? Consultez notre comparatif paru dans Hardware Magazine n°50.




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