Hardware mag 44

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5,90 €

Déc./Janv. 2010 n°44

Hardware

p.18

Best of 2010

p.130

test

Radeon HD5970

Deux HD5800 en une, pour les gourmands

CPU, GPU, CM… tout change : nos nouvelles configurations de références !

p.58

SSD, HDD, RAID, les bonnes combinaisons Offrez les meilleures perfs à votre système

+

Le palmarès des composants guide

p.38

watercooling

Performances records, silence absolu, le choix ultime Théorie, montage, sélection de composants, pièges de A à Z comparatif

22

GUIDE

p.136

NOctua NH-D14

2 tours, 140 mm, 1.2 Kg, un monstre ! en bonus : les ventilos 140 mm en test p.78

p.96

Kits DDR3 dual et triple channel 4 et 6 Go

test

pratique

Les hits de noel

Modern Warfare 2, Borderlands, Left 4 Dead 2, Dragon Age : quelle config pour en profiter ?

Top perfs et bonnes affaires : notre verdict

Silverstone GD04 un boitier PCHc au top pour 80 €

BEL/LUX : 6,5 € - CH : 11,80 FS - CAN : 10,25 $ DOM: 6,10 € NCL/S : 710 CFP - NCL/A : 1500 CFP - POL/S : 750 CFP


Hardware N43 SPKS 140909.indd 1

14/09/2009 14:23:54


Courrier des lecteurs : Email : lecteurs@techage.fr

Édito

Abonnements : Axiome Abonnement Presse PCUpdate/Hardware Magazine L’Engarvin 06390 COARAZE Pour tout renseignement sur les abos : 06 26 64 23 29 abo@axiomegroup.biz Ont participé à ce numéro : MPM Editions (Rédacteur en chef : Jérémy Panzetta ; rédacteur : Benjamin Bouix ; pigistes : Pierre Caillault, Manuel Da Costa, Laurent Dilain) ; Tridam, Forgeron Conception graphique : David Benamou Maquettiste : Cyril Albo Hardware Magazine est édité par Tech.Age SA au capital de 78300 €, 23 rue Michel Rodange, L-2430 Luxembourg Administrateur délégué et directeur de la publication : Christian Marbaix Rédacteur en chef délégué : Thomas Olivaux Publicité : Stéphanie Chauvin stephanie@techage.fr

L’envoi de tout texte, photo ou vidéo implique l’acceptation par l’auteur de leur libre publication dans le journal. Les documents ne sont pas retournés. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41 d’une part que « des copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective» et d’autre part que les analyses et courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinea premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelques procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants de l’ancien code pénal. Textes, photos : copyright 2002/2009 Tech.Age SA Impimeur : N.I.I.A.G Printed in Italy, imprimé en Italie N° de commission paritaire : 0913 U 83994 Dépôt légal : quatrième trimestre 2009 Distribution : MLP

Imprimé sur papier 100% recyclé

C’est r’parti pour un tour Benjamin est un crâneur. Non content de se la raconter avec ses waterblocs de compète, il n’arrête plus de nous narguer avec les quelques 120 Go de DDR3 qui occupent la moitié de son bureau, quelle insolence. Il faudrait qu’il se souvienne qui gagne à Guitar Hero, non mais ! Nous les soi-disant vieux, de 28 à 37 ans (quand même !), tout ça parce que nous avons connu l’Amiga, Windows 3.1 ou même Ultima Online (pfff), nous ne nous laisserons pas intimider par la passion débordante de la jeunesse. Nous étions les premiers sous Windows 7, d’abord. Ca fait plus d’un an que nous avons des SSD, le chef a même un contrôleur RAID Intel de folie (qui chauffe plus qu’une 5970 bien overclockée) pour 122 disques durs, et toc ! « Merde, je m’excuse » dirait Coluche. Mince, c’est vrai, les jeunes préfèrent Dany Boon.

Loin d’un début d’année de grisaille, nous vivons actuellement une période exaltante. Il ne se passe pas un mois sans que les produits sexy ne sortent, de quoi entretenir et même décupler la flamme qui nous anime. Après des Core i5/i7 puissants et des Radeon HD5000 non moins surprenantes, on passe à un petit ventirad de 1,2 kg, le NH-D14, histoire d’overclocker la conscience tranquille. Le mois prochain, nous aurons encore droit à notre lot de nouveautés sympa comme le premier Core i5 de génération Clarkfield, avec contrôleur vidéo embarqué. Le mois suivant, les nouvelles GeForce devraient débarquer, suivi des processeurs 6 cores, 2010 s’annonce bien. Au fait, on attaque notre 8ème année de surdose de hardware mensuelle. L’âge de raison ? Non, rassurez vous, on est toujours aussi accros. Vous aussi ? Allez, Bonne année !

TO/CM


Sommaire moyen d’améliorer la réactivité de son système ou y a-t-il des alternatives intéressantes, que ce soit avec des disques durs ou des SSD moins rapides et notamment, au sein d’une grappe RAID ?

96

Pratique News • •

Les news hardware Cas pratiques

6 10

• •

Geek Softs du mois

64 68

SSD : Le TRIM au secours des perfs

70

Comment en profiter, avec ou sans 7 ? L’ATA-TRIM aide les SSD à garder un niveau optimal de performances. Mais il n’est géré que par Seven et certains Linux. Comment ça marche, que faut-il pour en bénéficier avec et même sans Seven?

Dossier •

136 •

Sommaire Décembre/Janvier

Best of 2010 du hardware 18

Nos configurations de référence, les composants indispensables. Core i5, Athlon II X4, Radeon HD5000 DirectX 11, SSD abordables, Windows 7, les raisons de se faire plaisir pour les fêtes ne manquent pas ! Configs de référence de la rédac, nos composants favoris du moment et idées cadeau pour geek, avec nos conseils avisés pour des achats sereins.

Watercooling

58

Quel est le disque système idéal ? 58 • SSD ou HDD ? • 2 SSD ou 3 HDD en raid ? • 2 SSD premier prix ou 1 SSD cher ? L’achat d’un SSD haut de gamme est-il le meilleur

Les réseaux sous Windows 7 74 Partages et groupes résidentiels, mode d’emploi N’avez-vous jamais rêvé d’un réseau qui fonctionne sans se poser de questions ? Des transferts rapides, des partages simples et fonctionnels, il suffit d’appliquer nos conseils ! C’est l’occasion de découvrir les groupes résidentiels, introduits avec Windows 7.

38

• performances records, silence absolu, le choix ultime • Théorie, pratique, montage, sélection de composants, pièges à éviter, entretien : un guide de A à Z Que ce soit pour les performances ou pour le look, ce dossier est là pour poser les bases du montage d’un circuit watercooling et guider vos choix parmi la multitude de produits disponibles.

Borderlands, Call of Duty 6, Dragon Age, Left 4 Dead 2 78 Benchs, réglages, objectif fluidité Sortis tout récemment, 4 futurs hits, benchés pour vous permettre d’y jouer dans les meilleures conditions. Limite CPU, options à décocher, puissance GPU minimale, nous avons usé nos claviers pour votre confort.

Un boîtier, comment c’est fait

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Les boitiers, on les adore, on les teste dans tous les sens. Mais cette fois, on a été voir comment on les fait, de la conception à la fabrication !

Offres d’abonnements p27-28-41-42-101-102


Comparatif

Best of

96

• 22 kits, 120 Go de DDR3

testés et torturés 9 marques, 22 kits, 120 Go de mémoire DDR3 décortiqués. Performances extrêmes, petit prix, grosse quantité, il y en a pour tous les goûts.

Windows Mobile 6.5

2010

108

CPU, GPU, CM… tout change :

Microsoft rame pour rattraper Apple ou Google dans le marché en ébullition des smartphones. En attendant la prochaine version majeure de son système d’exploitation, que vaut Windows Mobile 6.5 ?

nos nouvelles configurations de références ! Le palmarès des composants

+

Test

GeForce GT220 et GT240 114

Chip audio et HDMI 1.3 chez nVidia. nVidia termine de décliner sa série GeForce GT200 avec les modestes GT220 et GT240 à moins de 100 euros. Que valent-elles en 3D ? Sont-elles mieux pour un PCHC que les IGP de référence GeForce 9300 et 785G ? •

Le Grandia GD04 devient notre référence des boîtiers PCHC microATX. Petit prix, design épuré, slots d’extension de taille standard, prestations complètes, on en redemande. •

PoV Mobii et HP 311c : l’ION booste les netbooks 126 Les netbooks ION sont décidément des machines très attirantes. Entre les modèles de Point of View et HP, qui en fait la meilleure

Performances records, silence absolu, le choix ultime Théorie, montage, sélection de composants, pièges de A à Z

interprétation ? •

AMD Radeon 5970

130

Avec 2 GPUs embarqués sur cette nouvelle carte graphique, AMD double, ou presque, la puissance de la Radeon HD 5870. Mais à quel prix ? •

arrivent mais qu’apporte un ventilateur de 140 mm face à un 120 mm pour un CPU ? Pour un boîtier ? Quel-est le meilleur du moment ?

WD Caviar Black et Seagate Barracuda XT 128 Duel à 2 To en 7 200 tours/min Disponibles jusque-là en 5 400 tours/min, les disques durs 2 To débarquent enfin en 7 200 tours/min. On s’attend à une augmentation de performances, mais jusqu’à quel point ?

LG W3000H et HP LP3065 : un 30 pouces sinon rien ! 122 Avec leur résolution de 2 560 par 1 600, les écrans 30’ offrent une surface d’affichage imbattable. Mais que valent-ils pour du traitement d’image, du jeu ou de la vidéo ?

watercooling

38

Silverstone Grandia GD04 : le boîtier PCHC idéal ? 118

18

8 ventilos 140 mm au banc d’essai 134 Ces 2 cm qui font toute la différence. Peu à peu, le 140 mm s’installe. Boîtiers et ventirads compatibles

Noctua NH-D14 Deux tours, deux ventilateurs, 1,2 kg, un monstre. Sacré challenge pour Noctua ! Référence depuis des années avec les NH-U12, la marque est attendue au tournant avec le NH-D14, son nouveau ventirad hautes performances.

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News

actualités AMD reprend des forces

L’actualité aura été riche pour AMD en cette fin d’année 2009. Tout d’abord, avec les Radeon HD 5000, mais ce n’est pas l’objet de cette analyse. Le marché principal pour AMD reste les processeurs grand public. Or, force est de constater que cela fait un bon petit temps qu’AMD n’a plus réellement été capable de concurrencer Intel et a dû se cantonner principalement du segment d’entrée de gamme, peu rentable et peu prestigieux au niveau de l’image de marque. Cela pourrait changer.

Le core Bobcat sera optimisé pour une consommation réduite.

de vente malhonnêtes (mais c’est promis, Intel ne l’avait jamais fait) et de ne pas limiter les performances des produits AMD dans des benchmarks ou compilateurs, ainsi qu’un petit versement de 1,25 milliard de dollars. En échange de quoi, AMD abandonne toutes les poursuites contre Intel (mais restera témoin dans les procès en cours). Un accord bénéfique pour les deux sociétés qui évitent de longs procès au bout desquels AMD aurait probablement pu obtenir plus… à condition d’être toujours en vie. AMD avait besoin d’argent et maintenant. Cette somme arrive comme une bouffée d’oxygène et va permettre principalement de rembourser une grosse partie de la dette qui doit arriver à échéance en 2012.

News

Moins de dettes

Comme vous le savez probablement, AMD a accumulé d’énormes dettes ces dernières années, en partie pour la raison que nous venons de citer et à cause du rachat d’ATi. Si AMD préfère expliquer ce second point sur la base d’une mauvaise évaluation de la valeur réelle d’ATi, soyons réaliste, la raison c’est qu’AMD n’avait pas les reins assez solides pour supporter une telle acquisition, ce qui a conduit à la création d’une dette importante, au licenciement de milliers d’employés et à la revente de divisions pourtant très prometteuses telles que la division Xilleon qui développe des processeurs vidéo pour l’embarqué et qui a été acquise à un prix cassé par Broadcom. C’est également suite à cette situation précaire qu’AMD a décidé de se séparer de ses usines, qui deviennent une nouvelle société, Global Foundries, pour se concentrer sur le design de CPU et de GPU. De quoi permettre aux deux parties de devenir plus efficaces, tout du moins si Intel l’acceptait. La licence x86 octroyée à AMD n’autorisait pas la fabrication de CPU par une société tierce, ce qui a retardé la séparation et mettait en danger la survie d’AMD. Un danger relatif puisque Intel préfère éviter de se retrouver sous le coup des lois antitrust, mais malgré un gros grain de sable dans le mécanisme puisqu’en faisant planer l’incertitude d’un long et coûteux procès, Intel empêchait la séparation effective des deux entités.

6

I Hardware Magazine

Le core Bulldozer introduira une architecture innovante. Notez que le core représenté ici pourrait être décrit comme deux cores si le marketing s’en mêle.

Parallèlement à tout cela, Intel doit affronter des procès aux quatre coins du monde pour techniques commerciales illégales et a été condamné en Europe à une amende record de plus de 1 milliard d’euros. Les dernières révélations aux Etats-Unis d’échanges entre le CEO d’Intel et certains clients tels que Dell laissaient entendre que le premier fabricant de CPU y serait également lourdement condamné. Dans tous les cas, Intel était parti dans une série interminable de procès. Un accord a donc été trouvé avec AMD. Il englobe un nouvel accord de licences croisées qui autorise AMD à faire fabriquer des CPU x86 chez Global Foundries, la promesse de ne plus utiliser de techniques

Bulldozer plein de promesses

Si AMD a souffert de pratiques douteuses, c’est il y a quelques années déjà, Intel n’ayant pas eu de difficultés particulières récemment à dominer le marché grâce à de meilleurs produits. Le problème d’AMD n’est donc pas complètement réglé et encore reste-t-il à nous revenir avec des produits réellement compétitifs. Ce ne sera pas en 2010, une année qui ne verra pas de nouveautés majeures dans le camp des verts, alors que les CPU Clarkdale/Arrandale d’Intel (Core i3/i5) sont promis à un énorme succès. 2011 sera par contre pour AMD l’arrivée de nombreux nouveaux produits. Tout d’abord, la première APU « Fusion » qui intégrera, sur un même die, CPU et GPU. Une solution


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100% hardware

Llano, la première APU qui combine un Athlon II X4 (au-dessus) et un GPU dérivé des Radeon HD 5000 (en dessous). nov./Dec. 2009 p.40

100% passion 100% pratique

pour Choisir, upgrader et Boo ster son pC !

Dossier

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p.22

quadcore à moins de 100 € p.70

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passez à seven sans souCis

upgrade, backup, etc

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Navigon défie les nouveautés TomTom p.134 comp aratif

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thermaltake leve l 10 Bmw haBi lle les

n°44

p.122 test

pC

BEL/LUX : 6,5 € -

NCL/S : 710 CFP -

CH : 11,80 FS - CAN

NCL/A : 1500 CFP

: 10,25 $ DOM: 6,10

- POL/S : 750 CFP

En kiosques ce mois-ci qui arrivera cependant en principe après le Sandy Bridge d’Intel, similaire mais basé sur une nouvelle architecture CPU, alors que Llano sera grossièrement un Athlon II X4 associé à un GPU d’entrée de gamme dérivé des Radeon HD 5000. Autant du côté d’Intel qu’AMD, la fusion ne sera plus d’ordre pratique que fonctionnel. Le design de la carte mère sera plus simple, contrôler la consommation de l’ensemble sera plus simple, mais il n’y aura pas d’utilisation architecturale combinée de ces deux entités qui resteront indépendantes dans les faits. Si Intel devrait disposer d’une partie CPU plus efficace, AMD devrait, par contre, prendre l’avantage du côté GPU, le combat risque donc d’être intéressant ! C’est à la même époque que devrait arriver Zambezi, le premier CPU à exploiter la nouvelle architecture Bulldozer d’AMD. Une architecture prometteuse qui repose sur une variante de l’HyperThreading d’Intel, qui consiste à doubler toute la partie qui travaille sur les entiers (et les adresses donc) et les caches L1. Chacun des deux threads exécutés pourra donc disposer d’unités dédiées, à l’exception des calculs sur les flottants. AMD parle à ce niveau de deux unités 128 bits FMA (multiplication + addition) qui seront partagées entre les deux sous-entités qui pourraient, au final, pour des raisons de marketing, prendre le nom de « cores », ce qui alimentera bien sûr la polémique puisque deux cores AMD n’équivaudront plus à deux cores Intel. Quoi

qu’il en soit, cette approche semble très intéressante sur le papier même s’il faut rappeler qu’en face, il y aura Sandy Bridge avec ses unités AVX 256 bits, qui disposera donc d’une puissance de calcul sur les flottants doublée par rapport à la génération actuelle. Là aussi, le combat sera chaud, même si AMD promet des changements architecturaux majeurs pour réduire la consommation des futurs CPU. Bulldozer ne sera pas la seule architecture introduite par AMD. Le core Bobcat fera également son apparition. Celui-ci sera destiné à concurrencer l’Atom, mais AMD parle d’un niveau de performances supérieur. Il fera son apparition au sein d’une APU qui intégrera également un GPU d’entrée de gamme dérivé des Radeon HD 5000. Si AMD tient toutes ses promesses, il s’agit là d’une solution particulièrement alléchante pour les ultraportables !

pointer directement dans cette direction. En doublant la puissance d’exécution sur les entiers, AMD peut sembler négliger les flottants et les instructions multimédias. Mais ce serait une mauvaise analyse puisque les charges lourdes à ce niveau vont progressivement migrer vers la partie GPU. Il est probable que tant Intel qu’AMD soient toujours à la recherche de la bonne formule à ce niveau. En attendant, AMD peut profiter d’une expérience plus importante dans les GPU et de leur développement très rapide. AMD indique ainsi vouloir proposer des évolutions de ses APU chaque année, pour y intégrer les nouvelles architectures GPU qui évoluent beaucoup plus rapidement que le reste. Un rythme soutenu qui sera récompensé d’autant plus que l’utilisation de ceux-ci se généralise en dehors du rendu 3D.

Un rythme d’évolution plus soutenu

Si l’année 2011 s’annonce donc très chargée du côté d’AMD, avec enfin de grosses nouveautés au potentiel certain, le concepteur de microprocesseurs ne compte pas s’arrêter là. Les premières APU représentent le premier pas de l’évolution vers la fusion des processeurs actuels et des coprocesseurs massivement parallèles tels que les GPU. La seconde étape, beaucoup plus importante, sera leur intégration logique pour une exploitation facilitée de toute cette puissance de calcul. L’architecture Bulldozer peut d’ailleurs

Ce n’est malheureusement pas un CPU hexacore qui fera oublier le retard d’AMD en 2010.


News

Les GeForce « Fermi » en 2010 Alors que nous les attendions pour Noël, les nouvelles GeForce haut de gamme basées sur le GPU Fermi de nVidia ont été repoussées à 2010. Elles arriveront donc au mieux en janvier, mais le moindre dérapage supplémentaire pourrait amener leur arrivée à la seconde moitié de février puisque les usines sont fermées à l’occasion du nouvel an chinois, qui aura lieu cette année à la mi-février. Pour nous faire patienter, nVidia en a dévoilé un petit peu plus sur les dérivés Tesla destinés au marché de la puissance de calcul. Ces cartes n’arriveront qu’au mois de mai, étant donné que la validation de ces produits prend plus de temps et que nVidia doit attendre que la mémoire GDDR5 avec support de l’ECC soit disponible. Deux modèles ont été annoncés, les Tesla C2050 et C2070 qui différent par la quantité de mémoire : 3 Go pour la première et 6 Go pour la seconde. nVidia n’a cependant pas annoncé de fréquences fermes pour le GPU et sa mémoire, le premier n’étant pas encore prêt. Par contre, une fourchette de 520 à 620 Gflops en double précision a été avancée. Compte tenu de l’architecture de la puce (512 unités FMA en simple précision et 256 en double précision), nous pouvons en déduire une fréquence de 1 à 1,2 GHz pour les unités de calcul. C’est peu et cela soulève plusieurs questions. À 1 GHz, Fermi affichera une puissance de calcul en simple précision de seulement

1 040 Gflops contre 1 036 Gflops annoncés pour les Tesla C107 dérivées de la GeForce GTX 285. A 1,2 GHz, ce sera 20 % de mieux, mais cela reste faible pour une nouvelle génération. Tout du moins sur le papier. En pratique, les Gflops annoncés des GPU nVidia actuels sont quelque peu surfaits et Fermi dispose d’une architecture qui devrait être nettement plus efficace. Des fréquences faibles qui pourraient traduire la difficulté de

Si Fermi a encore de nombreux secrets à dévoiler, surtout du côté graphique, il semble évident que sa commercialisation représente un défi pour nVidia, dont les ingénieurs risquent de ne pas profiter d’un long congé pendant les fêtes !

fabriquer cette puce énorme de 3 milliards de transistors. Malgré l’utilisation du 40 nm, nVidia annonce une consommation en hausse de

Radeon HD5000 et disponibilité Alors que nous testons dans ce numéro la Radeon HD5970 biGPU, les Radeon HD5800 et 5700 restent difficiles à trouver. En cause, TSMC, le fabricant de ces GPU dont les lignes 40 nm souffrent encore et toujours de gros problèmes de rendement, qui affectent directement AMD qui peine ainsi à transformer en volume de vente son avance importante sur nVidia. Quant à celui-ci, s’il en souffre également pour mettre au point Fermi, ces soucis lui permettent d’un autre côté de gagner du temps par rapport à AMD.

News

Si du côté des Radeon HD5700, nos sources nous parlent d’une amélioration courant décembre sur le volume disponible, ce ne sera pas le cas pour les Radeon HD5800. La demande est importante et les volumes vont rester très faibles. Un problème accentué par l’arrêt de la production des Radeon HD4800 et la réduction drastique de celle des GeForce GTX 285 et 295, nVidia n’ayant pas envie de devoir les vendre à perte en les positionnant à un prix compétitif face à la nouvelle gamme d’AMD.

8

I Hardware Magazine

190 à 225 W. Une gourmandise qui pourrait également avoir poussé nVidia à réduire les fréquences. Une autre possibilité serait que nVidia ait désactivé un certain nombre d’unités et que les 512 ne soient pas actives. Avec une puce aussi grosse, il est difficile de disposer en fin de chaîne de production de beaucoup de GPU complètement fonctionnels et à haute fréquence. Etant donné la rude concurrence affichée par AMD, il semble évident que sur le marché des joueurs, nVidia n’aura pas d’autres choix que de proposer un Fermi complet, alors que sur le marché du calcul, les avancées architecturales suffiront à elles seules à convaincre de nombreux développeurs.


Et en plus, il nous nargue… Nos lecteurs fidèles savent qu’un traître, pardon un ancien collaborateur, a dû quitter le navire pour s’expatrier au Japon… Mais le pire, c’est que fier de lui, il nous raconte son « calvaire » de geek japonais… Allez, sans rancune, nous au moins, on mange des champignons et du camembert en ce moment… Eh voilà, installé ! Bye bye Paris, bonjour Tokyo. C’est plus grand… plus propre… plus moderne. Le paradis du geek ? Peut-être bien. En tout cas, en ce qui concerne les accès réseau, la chose paraît indéniable. A peine arrivé, vous prenez un métro de la JR (Japan Rail) et là paf, vous tombez nez à nez avec un écriteau bleu placardé dans les gares et dans les rames. Le tout en japonais bien sûr… mais « Wimax », c’est international. Arrivé à la maison, vous vous empressez de vérifier la justesse de vos suppositions. www.uqwimax.com… Eh oui, c’est ça. Le Wimax est bien en cours de déploiement ici. Dans les trains et métros de la compagnie nationale (JR), dans les Shinkansen (TGV) de la ligne Tokyo – Osaka, dans Tokyo et Osaka. Si tout va bien, le Japon sera couvert en Wimax d’ici 2012. La promesse : un accès mobile à 40 Mbps en download et 10 en upload partout, sans fil. Depuis votre PC et, qui sait, votre téléphone dans un avenir proche. Le tout pour 600 yens par jour (4,50 euros) ou 4 500 yens par mois (à peine plus de 30 euros).

Le culte du réseau

Pas cher et rapide ? Oui, tout comme l’était le Wi-Fi dès le début. Alors qu’il fallait se couper un bras à Paris pour surfer sur un hotspot privé, il vous en coûtait 3,50 euros de la

journée à Tokyo. C’était il y a déjà 4 ans. Depuis, les Japonais ont jeté leur dévolu sur la 3G, qu’ils qualifient volontiers de meilleure 3G du monde. Peut-être… en tout cas, le service est tellement bon et bon marché que certains opérateurs envisagent de couper tout simplement les réseaux équivalents au GSM, plus de 90 % de la clientèle étant déjà en 3G. Et ici, on en abuse. Le soir dans le métro, la plupart des locaux sont scotchés à leur Keitai, un téléphone à clapet hideux et énorme, mais bourré de fonctions… dont la TV. Dans le métro, on regarde la TV, on surfe, on lit ses mails. Sans son Keitai, le Japonais est perdu. Et ici, assez peu d’iPhone ou de smartphones. Les téléphones sont locaux, gros, à clapet, moches, sont bourrés de jeux de LED de couleur et décorés comme des sapins de Noël. La discrétion nipponne légendaire a visiblement passé son tour sur les téléphones.

Que du bon ?

Wimax pas cher, 3G de qualité et illimitée (Ah oui… j’ai oublié de le mentionner, mon abonnement E-Mobile à la 3G+ me sert à regarder la TV, écouter la radio française online : plus d’un giga de données par jour et même pas mal : c’est illimité. Je peux même faire de la VoIP… Jaloux ?) Pour autant, tout n’est pas rose. Les services sont toujours bons, mais parvenir à trouver le bon est toujours une galère sans nom. Le Japonais est très précis et méticuleux. C’est super quand on va au resto ou aux toilettes dans le métro ; c’est énervant quand on veut souscrire le moindre contrat. L’abonnement Internet pour l’appartement est un excellent exemple de ce que le Japon peut avoir de plus casse-pieds. L’immeuble, comme

beaucoup ici, est fibré. Chouette, Internet à 100 Mbps en standard. Direction NTT, l’Orange local. Mon dieu ! Des tableaux à n’en plus finir, des douzaines de tarifs pour une prestation à peu près similaire, et des dizaines de notes de bas de page, de petits astérisques, de petits 1, 2, etc. Y comprendre quelque chose tient du miracle. Trouver la bonne offre aussi. Le tout pour une connexion VDSL efficace, mais sans triple play, avec un modem hideux comportant (en fonction de l’offre) un routeur filaire ou pas de routeur du tout… mais jamais de Wi-Fi. On est loin des offres françaises et de la simplicité des box. Certes ici, pour 25 à 30 euros par mois, on a du débit et un ping de fou (5 ms). Mais si Free mène son projet de très haut débit à bien, il aura le même débit, au même prix, avec la TV et le téléphone en plus. Qui a dit qu’on était toujours mal logé en France ? OK, la fibre est empêtrée dans les querelles de clocher Orange-Free… dommage, car la France avait là une opportunité de coiffer tout le monde au poteau. Ce qui me laisse un peu de temps pour trouver une ruse de Sioux pour réussir à m’abonner au Net en Gigabit (1 000 Mbps) qui commence à arriver au Japon, mais qui est pour le moment réservé aux professionnels. Mais un geek déterminé en vaut 15… j’y arriverai ! En attendant, direction le sud de la ville. Un quartier nommé Odaiba. Je vais aller halluciner sur le Gundam géant de 18 m de haut veillant sur Tokyo. New York a sa Statue de la liberté avec son bouquin, sa torche, sa robe et ses sandales. Ici, c’est plutôt lasers, armures et turboréacteurs… c’est un peu plus cool, non ?

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Durée

12 numéros

24 numéros

12 numéros

24 numéros

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Avantage

8,8 € d’économie 21,6 € d’économie

paiement par trimestre

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Coût

62 €

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17 € par trimestre ou 125 euros

Frais de port France

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Un PC de bureau et un PCHC, 2-en-1

Gagnant du mois

J’ai une « vielle » machine (Asus P5PL2, Pentium D 3 GHz, GeForce 7600 GS 512 Mo, 2 Go de RAM, lecteur CD/DVD) que j’utilise pour surfer, regarder des films, écouter de la musique et occasionnellement, pour jouer à quelques anciens titres. Je vais acheter un téléviseur moderne avec support HDMI. Mon idée serait de modifier (si nécessaire) ma machine pour m’en servir de PCHC en le reliant au téléviseur pour visionner mes films mais, contrairement à ce qui se fait couramment, je souhaite continuer à l’utiliser de la même manière qu’avant (avec un moniteur sur mon bureau), tout en pouvant basculer vers la télé quand je veux regarder un film. Que me conseillez-vous de faire ? Comment puis-je, à volonté, basculer l’image et le son de mon bureau (avec écran et enceintes) à ma télé ?

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ien que ça semble simple en apparence, votre souhait d’utiliser un PC à la fois en PC de bureau et en PCHC (en basculant à volonté image et son) est relativement compliqué. Il ne sera pas difficile de brancher physiquement votre PC à un écran et une TV en simultané, ainsi qu’à deux kits son différents. C’est du côté logiciel que le bât blesse. Puisque vous ne pouvez pas sortir le même signal partout (ne serait-ce que parce que votre écran n’a probablement pas la même résolution que votre future TV), il faut changer à chaque fois. Comment le faire automatiquement ? Pour l’affichage, c’est facile. Grâce aux progrès des pilotes, il est possible d’enregistrer plusieurs profils d’affichage (par exemple un premier profil avec votre écran PC et sa résolution, puis

un second profil avec la TV en 1 920 x 1 080) et de basculer de l’un à l’autre par un simple raccourci clavier. ATi et nVidia proposent tous les deux ce principe via les Catalyst et les Forceware. Encore plus facile, Windows 7 permet de basculer aisément d’un affichage à l’autre à l’aide du raccourci clavier Windows + P. Ce dernier, conçu pour les ordinateurs portables afin de passer de l’écran interne à un projecteur pour les présentations, fonctionne très bien pour un écran PC et un téléviseur ! Vous pouvez passer d’un type d’affichage à l’autre (ainsi qu’étendre l’affichage sur les deux) aussi simplement que basculer d’un logiciel à l’autre avec Alt + Tab. Un vrai bonheur, car ce genre d’automatisme n’était pas encore de rigueur il y a quelques années. Comme nous l’avons vu, basculer l’image n’est pas une difficulté, que

vous utilisiez Windows 7 ou pas. Concernant le son, c’est une autre histoire ! Les choix dépendent de votre configuration précise, notamment du fait que vous utilisiez actuellement une sortie analogique (miniJack ou RCA rouge et blanc) ou numérique (coaxiale RCA ou optique) pour brancher votre kit PC et que votre future TV dispose ou non d’une entrée/sortie audio indépendamment des prises HDMI. La majorité des cartes son PC proposent les deux, mais il n’est pas possible de les activer en même temps sous Windows ; vous devez choisir laquelle utiliser par défaut : soit votre sortie analogique (baptisée haut-parleurs), soit votre sortie numérique. Voyons les différents cas de figure : • Son PC analogique, son vers TV analogique : votre TV sera branchée

Windows 7 permet de passer rapidement d’un type d’affichage à un autre, par exemple de l’écran du PC à la TV.

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Vous pouvez, dans les propriétés de votre pilote d’affichage, enregistrer des profils d’affichage et leur attribuer un raccourci clavier.

à votre carte graphique en numérique, pour une qualité maximale, via un câble DVI-HDMI ou un câble HDMI + adaptateur du côté de la carte graphique. Si votre TV possède une entrée audio analogique et que cette entrée est assimilable à l’entrée vidéo utilisée (pour avoir le son en même temps que l’image) et que votre kit son PC est également en analogique, vous êtes sauvé. Il suffit d’acheter un petit doubleur de sortie miniJack et de le placer sur la prise de sortie principale de votre carte son (prise verte). L’une des deux servira au kit d’enceintes et l’autre, moyennant un câble miniJack-miniJack (ou miniJack-RCA suivant l’entrée de votre TV), pour le son sur la TV. • Son PC en numérique, son vers TV en numérique : c’est un peu plus compliqué. Non seulement les doubleurs de sorties optiques sont rares et chers (environ 70 euros), mais encore faut-il que votre téléviseur possède une entrée numérique, ce qui est assez rare. Les TV modernes acceptent généralement le son en numérique via le câble HDMI qui apporte également l’image. Dans votre cas, partant de la prise DVI d’une carte graphique âgée, il n’y aura pas de son. Vous pourriez toutefois investir dans une petite carte graphique moderne, par exemple une GeForce GT220 (en test à la fin de ce magazine), qui sera plus puissante que votre 7600 GS et vous offrira le confort d’une vraie sortie HDMI avec

chip audio, c’est-à-dire une sortie HDMI qui enverra vers la TV l’image et le son. Ensuite, si votre TV propose une sortie son numérique (c’est relativement courant), vous pourrez y rebrancher votre kit d’enceintes. Précisons, pour encore compliquer les choses, que si vous avez branché votre kit PC en numérique, la carte son en S/PDIF (par exemple optique)

et la TV en numérique également mais via le câble HDMI, vous n’aurez pas non plus le son simultanément sur les deux ! Il faudra choisir parmi les périphériques de lecture entre S/ PDIF (de la carte son) et HDMI (de la carte graphique). Si vous ne souhaitez pas changer de carte graphique, sachez qu’il existe des adaptateurs qui permettent de brancher une prise DVI pour l’image et une prise S/PDIF pour le son d’un côté (pour votre PC) et de sortir en HDMI l’image et le son (pour la TV), mais ces derniers sont vendus autour de 300 euros, quasiment le prix d’une Radeon HD5870 ! • Son PC analogique, son vers TV numérique : cette solution requiert également l’achat d’une carte graphique avec une sortie HDMI et un chip son (Radeon HD4000, HD5000, GeForce G210/GT220/GT240) pour brancher le PC sur la TV, en reliant image et son d’un seul câble. Il faudra impérativement sélectionner la sortie son à chaque fois que vous désirerez passer de l’un à l’autre ; c’est un peu pénible, mais il n’existe hélas pas de meilleures solutions. Il suffit de faire un clic droit sur l’icône Haut-parleurs à côté de l’horloge et de choisir Périphériques de lecture. Une fenêtre s’ouvre alors avec vos différents périphériques. Impossible d’avoir simultanément le son sur la sortie analogique et la sortie numérique. Vous devez faire le changement dans les propriétés des périphériques de lecture.

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Cas Pratiques

Hardware grand public vs professionnel Je suis en train d’effectuer quelques recherches pour monter un PC principalement orienté retouche photo (JPEG très volumineux ou RAW), avec des logiciels tels que Lightroom ou Photoshop, et jeux dans une moindre mesure. Je pensais à une configuration type Core i5 + 4 Go DDR3 + HD48xx ou GTX 275 mais je me demandais s’il était intéressant de s’orienter vers des composants professionnels. Les processeurs Xeon/Opteron ou les cartes graphiques Quadro/FireGL font considérablement augmenter la facture, le gain de performances est-il au rendez-vous ?

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l existe de réelles différences entre les composants grand public et ceux adressés aux professionnels, mais ces dernières sont généralement inutiles pour « M. tout le monde » ; c’est pourquoi nous avons généralement du mal à comprendre la différence de prix entre ces deux univers. Par exemple, les processeurs professionnels (pour stations de travail ou serveurs), les Xeon d’Intel et les Opteron d’AMD, permettent notamment d’être utilisés à plusieurs conjointement, ce qui n’est pas possible avec les variantes grand public. Du reste, il existe plusieurs gammes au sein de ces familles de CPU, certains moins chers pour les machines biCPU, d’autres pour les machines jusqu’à huit processeurs. Ces processeurs embarquent parfois quelques transistors de plus pour des fonctions spécifiquement liées à l’usage multiCPU, la présence d’un lien de communication direct entre les CPU par exemple ; c’est notamment le cas dans les Xeon des gammes actuelles, ils ont une connexion QPI

Rien ne permet de distinguer un processeur professionnel d’un processeur grand public. Et pour cause, ils sont très proches ! Le Xeon 5500 est quasiment le jumeau d’un Core i7 900.

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Photoshop CS4 (ainsi que la majorité des logiciels CS4 d’Adobe) exploite le GPU pour accélérer l’affichage. Note : sous Windows XP, la case est décochée par défaut, pensez-y.

supplémentaire par rapport aux Core i7 900. Il existe également quelques optimisations concernant des usages qui ne nous concernent pas, visant par exemple à améliorer les performances de la virtualisation, en accélérant quelques processus supplémentaires, à l’image des fonctions d’accélération vidéo des cartes graphiques qui sont plus ou moins évoluées d’un modèle à l’autre. Enfin, ces processeurs subissent de plus nombreux tests de stabilité que les autres pour garantir une stabilité à toute épreuve. Pour les cartes graphiques, la différence se situe généralement au niveau de la quantité de RAM disponible et, surtout, au niveau des drivers qui sont avant tout optimisés pour tirer profit d’API professionnelles, contrairement aux cartes pour joueurs, dont le rôle premier est d’accélérer la 3D des jeux et de décompresser des vidéos. Enfin, destinées à un public différent, nous trouvons des différences au niveau des sorties vidéo, généralement plus nombreuses sur les cartes professionnelles et, alors que le VGA a disparu depuis longtemps, le DisplayPort était déjà présent avant la sortie récente des HD5800. Un Core i7 à 3,2 GHz calcule à peu près tout aussi vite qu’un Xeon à 3,2 GHz (de

même génération), pourquoi payer aussi cher pour de si petites différences ? Et qui a besoin de plusieurs processeurs, tandis que nous vous rabâchons à longueur d’année que les CPU quad core commencent tout juste à être exploités ? Pourquoi payer une Quadro trois fois plus cher qu’une GeForce de caractéristiques quasi identiques ? Pour nous, il n’existe aucune raison, c’est pour ça que nous ne parlons que si rarement de ces produits dans nos colonnes. Pour une entreprise, en revanche, le temps, c’est de l’argent ! Pour une personne qui passe ses journées à modéliser des objets en 3D et ses nuits à faire les rendus, les optimisations des cartes professionnelles qui permettent de gagner 30 min tous les jours sont alors les bienvenues ! C’est exactement la même chose pour les processeurs et, d’ailleurs, la puissance de plusieurs CPU cumulés n’est pas toujours un confort, mais parfois une nécessité ! Lorsque, par exemple, des milliers de clients d’une banque sollicitent en même temps leur compte en banque, lorsque des dizaines de milliers de contribuables accèdent à la base de données des impôts simultanément, un « bête » Core i7 ne suffit plus, pour que le service reste fluide et performant. Pour en revenir à vos besoins, il ne sert strictement à rien de payer du coûteux matériel professionnel. Il y a peu, nous vous aurions dit que rien n’accélère la retouche photo à part, la recette


habituelle, c’est-à-dire un bon processeur, une bonne quantité de mémoire et un disque dur rapide. Celle-ci reste tout à fait juste mais signalons que, depuis la sortie de CS4 l’an passé, Photoshop tire profit du GPU pour l’affichage. Plus précisément, Photoshop exploite désormais OpenGL pour accélérer certaines fonctions comme, tout bêtement, les niveaux de zoom ou la rotation de la zone de travail. Pas besoin d’une Quadro CX, le meilleur accélérateur pour Adobe CS4 comme dit nVidia, pour en profiter ; n’importe quelle carte compatible OpenGL 2.0 et Shader Model 3.0 avec au moins 128 Mo de mémoire permet d’en tirer profit, c’est-à-dire plus ou moins toutes les cartes graphiques du marché ! Votre choix de HD4800 afin de jouer également est donc tout à fait adapté. Pour vérifier si votre Photoshop CS4 est bien accéléré par OpenGL, déroulez le menu Edition et cliquez sur Préférence. Dans l’onglet Performance, assurez-vous que la case Activer le dessin OpenGL est bien cochée. Nous venons de le dire, la meilleure recette pour la retouche photo reste

Les cartes graphiques professionnelles ne sont pas utiles pour la retouche photo. Elles prennent plus d’ampleur pour la conception 3D et le montage vidéo.

l’association d’un processeur relativement puissant à une bonne quantité de RAM et un disque dur rapide. Lorsque vous ouvrez des fichiers RAW (ou même de gros JPG), c’est le disque dur qui conditionne le temps d’attente. Lorsque vous appliquez des modifications, des filtres complexes, c’est le processeur qui calcule. Toutes ces opérations étant conditionnées par la quantité de RAM car, pour ne pas subir de ralentissement, les images doivent

tenir intégralement en mémoire, non compressées ; précisons d’ailleurs que la quantité mémoire pour une seule photo explose rapidement, elle double déjà pour la moindre modification, la version précédente étant conservée en mémoire (fonction d’annulation Ctrl + Z). Les composants que vous envisagez sont parfaitement adaptés à la retouche photo. Le Core i7, avec son HyperThreading, n’est pas d’un grand secours pour Photoshop et la retouche en général, c’est en revanche un vrai plus si vous souhaitez faire du montage et de l’encodage vidéo ou de la conception 3D.

Une upgrade complète à moins de 200 euros Pour mettre à jour un vieux PC Athlon 64, il faut tout changer. Peut-on réussir à changer la carte mère, le processeur et la carte graphique pour un maximum de 200 euros ? Nous répondons oui, avec la possibilité de jouer à tous les jeux en 1 680 x 1 050 !

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our une upgrade à un prix serré, le Pentium E5300 d’Intel est effectivement un bon choix. Cadencé à 2,6 GHz, il fait partie des CPU les moins chers du marché ; il est vendu 55 euros, c’est même moins cher que l’E5200 à 2,5 GHz. La carte mère Asus P5QL-EPU que vous citez est un excellent rapport qualité/ prix elle aussi, mais permettez-nous de citer ses trois concurrentes directes : l’Asrock P43Twins1600, la MSI P43 Neo-F et la Gigabyte P43-ES3G, ces

quatre cartes étant vendues entre 60 et 70 euros. Elles offrent des prestations très similaires, ça laisse plus de choix pour les lecteurs qui seront intéressés par une mise à niveau de ce type. Ces cartes mères reposent toutes sur le chipset Intel P43. Ce dernier est une déclinaison plus abordable du célèbre P45 qui gagne à être connue ! En effet, la seule et unique différence

Avec des prix en baisse autour de 100 euros pour la GTS 250, on se demande qui va acheter une nouvelle GT 240.

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Upgrade

Mon ordinateur me paraissant plus vieux après chaque lecture de votre magazine, j’ai enfin décidé de le mettre à jour. Pour un budget total de 200 euros, je compte changer la carte mère, le processeur et acquérir une carte graphique. Bien que je sois fan d’AMD, j’ai pensé à un Intel E5300 et une Asus P5QLEPU. Qu’en pensez-vous ? Pour la carte graphique, j’hésite entre une HD4850, une HD4770 ou alors une GTS 250 (le tout overclocké, bien entendu). Gripsou jusqu’au bout, je me demandais si je ne pouvais pas garder la carte mère de mon ancien PC de marque (Fujitsu-Siemens AMD690VM-FMH) pour y mettre un des derniers Athlon II. Un tel système serait-il fonctionnel et plus performant ?

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Cas Pratiques

formantes dès 65 euros, tandis que les modèles équivalents en P45 valent 90 à 100 euros.

La Radeon HD4770 annoncée géniale à sa sortie au printemps a souffert de son manque de disponibilité. Elle offre toujours un rapport performances/prix/ consommation au top.

entre un P43 et un P45 concerne la flexibilité des lignes PCI-Express gérées par le northbridge, à savoir que le P45 peut être soit en 16/0 soit 8/8, tandis que le P43 ne fait que 16/0 ; autrement dit, le P45 permet de créer des cartes mères avec deux ports PCIExpress 16x pour cartes graphiques et d’accepter des configurations CrossFire ou SLI. Pour le reste, c’est identique, jusqu’aux southbridges utilisés et bien sûr, le type et la quantité de mémoire supportés. C’est ainsi que nous profitons de cartes mères per-

Concernant la carte graphique, les performances entre la HD4770 et la HD4850 sont quasiment identiques. La GTS 250 nVidia est, en revanche, un peu plus rapide. En cherchant bien, il est possible de trouver l’une ou l’autre des deux ATi dès 80 euros, il faut au minimum 90 euros pour une GTS 250. Ce sont, dans les deux cas, de bonnes affaires. Cela dit, fixez-vous un maximum à 100 euros, car les promos sur les HD4870 512 Mo tombent à 110 euros, une carte encore un cran au-dessus que celles que nous avons citées. A choisir entre une HD4770 et une HD4850, nous préférons la 4770 car elle consomme et chauffe moins : 10 W au repos, 40 W en charge. La GTS 250, à peine plus rapide, réclame

Le chipset Intel P43, quasi le jumeau du P45, est un moyen méconnu de faire des économies sur l’achat d’une carte mère.

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60 W de plus que la 4850 en charge, soit 100 W d’écart avec la 4770 ! Au sujet d’une mise à jour de votre PC AMD à l’aide d’un CPU moderne (Athlon II ou Phenom II), c’est malheureusement impossible. Ces processeurs pourront physiquement s’installer dans le socket AM2 de votre carte mère (vendue par Fujitsu-Siemens, fabriquée par ECS), mais le PC ne démarrera pas et il n’existe pas de mise à jour de BIOS permettant de corriger cela. En revanche, pour les personnes qui possèdent une carte mère AM2 âgée dont le constructeur se serait donné la peine de prévoir un BIOS pour les nouveaux processeurs, c’est une idée très judicieuse et économique. En gardant carte mère et mémoire vive, vous profiterez de la puissance des derniers CPU, sans restriction sensible. Seule une DDR2 particulièrement lente (les premières, en dessous de la DDR2-667/PC5300) est à même de brider, légèrement, un processeur moderne ; il vaut mieux dans ce cas se contenter d’un petit Athlon II X2 ou X3 et ne pas chercher à s’armer d’un gros Phenom II X4. Puisque nous évoquons les nouveaux processeurs AMD et que vous êtes fan de la marque, pourquoi ne pas privilégier une upgrade AMD, incluant le changement de carte mère ? Un Athlon II X2 240 à 2,8 GHz est aussi rapide que le Pentium E5300 et il coûte 5 euros de moins (50 euros). Les cartes mères de qualité ne sont pas plus onéreuses, comme l’Asus M4A78-VM, équipée d’un chipset 780G, à 60 euros. Au total, vous gagnez 10 euros face à la solution Intel et les performances sont parfaitement comparables. D’un point de vue évolutivité, c’est assez similaire là aussi, les plus puissants Phenom II étant du même niveau que les plus gros Core 2 Quad.


Aidez-nous

et gagnez un Core i7 !

Un article incomplet, une idée de sujet que nous n’aurions pas abordé, un angle original ? Nous inaugurons notre rubrique Suivi en vous proposant de nous aider à faire le meilleur magazine possible. Critiques construites, suggestions ou compléments d’informations permettront au plus pertinent d’entre vous de gagner chaque mois un Intel Core i7 920 ! Motivant non ? Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour se faire critiquer :)

Allez plus loin avec une clé USB Concerne le comparatif de clés USB publié dans PC Update n° 44.

Note : les questions de deux lecteurs sont ici regroupées.

J’ai lu avec grand intérêt votre dossier sur les clés USB. A la fin de cet article, vous parlez des différentes utilisations d’une clé USB et notamment de la possibilité de créer une clé USB d’installation de Windows Seven/Vista/XP. Votre démarche fonctionne, mais il y a mieux, grâce à l’excellent logiciel WinToFlash 0.5 (wintoflash.com). La démarche est extrêmement simple, lancez WinToFlash après l’avoir décompressé, insérez votre clé USB (2 Go pour XP, 4 Go pour Vista/Seven) et repérez la lettre de son lecteur. Repérez également la lettre du lecteur de votre source, que ce soit un lecteur de DVD physiques ou un lecteur de disques virtuels pour une image ISO montée, renseignez les champs et lancez le programme. Il se chargera de la copie de toutes les données mais avant ça, du formatage et de la mise en place des éléments permettant à la clé d’être reconnue comme un périphérique externe sur lequel votre machine pourra démarrer. Evidemment, il faut avoir réglé les priorités de démarrage de votre PC sur Support USB amovible dans le BIOS afin que la machine boote sur votre clé.

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éritable disquette de l’an 2000, la clé USB se doit d’être bootable pour satisfaire à tous les usages. Etonnamment, Windows ne propose toujours pas de formater une clé USB en tant que clé de boot et nous devons suivre des procédures tierces pour y parvenir. Il en existe plusieurs, un bon nombre même. Celle que nous avons citée dans notre dossier du mois dernier (diskpart + xcopy) a pour avantage de ne recourir à aucun utilitaire externe (ces deux commandes sont intégrées à Windows) et de rester relativement simple. Vien-

nent ensuite les outils externes à télécharger, dont bon nombre sont gratuits. Par exemple, l’utilitaire HP USB Disk Storage Format Tool qui fait office de référence depuis des années, nous

Suivi MAG

Votre article est excellent mais deux points auraient mérité d’être abordés. Le premier concerne le format des données. Il aurait été bon de préciser quel format adopter au formatage (FAT, FAT32, NTFS) ou du moins les avantages et inconvénients de chacun et les impacts que peut avoir tel ou tel choix. Le deuxième concerne les applications portables. Vous citez U3 et Framakey, je voudrais vous parler de l’excellent utilitaire Liberkey (www.liberkey.com). Il propose de nombreuses applications regroupées sous trois packs (26, 94 ou 165 logiciels) et il dispose d’un excellent lanceur avec service de recherche de logiciels. Mais surtout, à chaque lancement, il contrôle la version en cours afin de vous proposer, logiciel par logiciel, les mises à jour des logiciels en bibliothèque. Ces mises à jour sont très réactives : il y a moins d’un jour entre la mise à disposition par un éditeur d’une version et la proposition de mise à jour par Liberkey.

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Gagnant INTEL

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l’avons cité à maintes reprises dans nos colonnes. Spécifiquement pour créer des clés USB d’installation de Windows, l’utilitaire WinToFlash que vous citez est également excellent.

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Cas Pratiques

un fichier de plus de 4 Go. A l’heure de la vidéo HD et des ISO de DVD9 ou Blu-Ray, c’est gênant. En bref, mieux vaut du FAT32 pour une clé bootable, du NTFS pour le stockage/copie de fichiers. Terminons par les systèmes de logiciels transportables sur une clé USB. Comme vous le soulignez, U3 et Framakey ne sont pas seuls au monde (bien qu’ils soient les leaders) et Liberkey que vous conseillez est effectivement un projet intéressant. Il n’y a pas grand-chose à ajouter en plus de la description que vous en faites, si ce n’est souligner que c’est en français et que tous les logiciels incontournables (et gratuits) sont là. Citons par exemple Firefox/Thunderbird, µTorrent, ImgBurn, 7-Zip, CPU-Z, GPU-Z, MPC Homecinema parmi tant d’autres.

Citons enfin, presque personne n’en parle, la méthode officielle Microsoft ! En effet, l’utilitaire Windows 7 USB/ DVD Download Tool est gratuit et permet également la création automatique d’une clé USB de boot de façon 100 % automatique depuis un fichier .ISO. Vous trouverez ce dernier sur de nombreux sites en tapant son nom dans votre moteur de recherche favori. Puisque nous parlons de clés USB bootables, notre second lecteur a raison d’insister au sujet du formatage ou, plus exactement, du système de fichiers. Sous Windows, trois systèmes de fichiers sont proposés, FAT (alias FAT16), FAT32 et NTFS. Le premier, FAT, est à éviter (partition limitée à 2 Go). Le choix se résume donc à FAT32 ou NTFS, il faudra choisir suivant l’usage prévu de votre clé. Pour une clé de boot, sélectionnez FAT32. En effet, l’environnement DOS ne sachant pas lire le contenu d’un périphérique formaté en NTFS, vous ne pourriez plus atteindre le contenu de votre clé. C’est un problème pour une clé de boot Windows, mais également une clé de boot DOS la plus basique avec laquelle vous

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pourriez, par exemple, mettre à jour vos BIOS/firmwares de carte mère, carte graphique ou SSD. En termes de capacité maximale, FAT32 est satisfaisant puisque vous pourrez créer des partitions jusqu’à 32 Go et encore, il s’agit d’une limitation imposée par Windows, la capacité maximale supportée par FAT32 étant de 8 To. Pourquoi donc s’intéresser à NTFS dans ce cas ? Outre l’arrivée des clés 64 et 128 Go, c’est surtout la taille maximale d’un fichier qui nous intéresse. En effet, en FAT32, il est impossible d’écrire

Microsoft propose un utilitaire pour transformer un fichier ISO de Windows en clé USB bootable.


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Dossier

hardware

Best of Nos configurations de référence, les composants indispensables

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Thomas Olivaux Core i5, Athlon II X4, Radeon HD5000 DirectX 11, SSD abordables, Windows 7, les raisons de se faire plaisir pour les fêtes ne manquent pas ! Configurations de référence de la rédaction, nos composants favoris du moment et des idées cadeaux pour geeks, avec nos conseils avisés pour des achats sereins.

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ant de belles nouveautés ont fleuri depuis la rentrée que nos PC de référence en sont tout chamboulés et aiguisent nos appétits de PC flambant neuf au pied du sapin… Nous avons de nouveaux processeurs intéressants pour tout budget (Athlon II X3 et X4 en entrée de gamme, Core i5 en milieu de gamme, Core i7 800 en haut de gamme). S’ajoute la sortie des nouvelles gammes de cartes graphiques ATi, les Radeon HD 5000 qui sont puissantes, compatibles DirectX 11 et capables de piloter trois écrans. Le marché des SSD a explosé lui aussi, ne faisant plus de ces précieux objets des légendes. La récente sortie de Windows 7 donne également envie de se faire plaisir avec du hardware dernier cri. Ce dossier vise deux objectifs principaux. Véritable guide d’achat, il vous propose également des PC complets à assembler. Equilibrées et adaptées à tous les scénarios de budget et usages, ce sont nos configurations de référence, le premier objectif. Le second consiste à vous donner un aperçu d’ensemble de tous les composants indispensables pour l’année à venir et, par la même occasion, le maximum d’idées cadeaux. A ce sujet, plutôt que de regrouper les produits par catégories de matériel, nous les avons réunis par tranches de prix, une façon de s’intéresser en priorité à son budget.

La rédac en rêve Christian : A défaut de robot, Christian se contentera d’un 30”. Thomas : Un simple couteau Suisse qui fait clé USB, tellement pratique. Jeremy : A dédaut d’une salle HomeCinema, un boitier Origen S21T. Se contentera d’un camembert au lait cru, Pierre : plus besoin de matériel info au Japon. BenJ : Idéalement, une cascade deux étages, mais un CULV prendra moins de place et sera plus utile. Elfedac : SurfaceScape Forgeron : Repu de hardware, Forgeron rêve d’une voiture qui avance enfin. Laurent : Rêve juste de rendre un article à l’heure une fois dans sa vie. David : Un iMac 27” i7 avec 16 Go de Ram et un second moniteur 24” Cyril : Cyril rêve de la futur tablette Apple... mais aussi et surtout d’être aussi fort que Chuck Norris :).

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Dossier

Nos configurations de référence Dépenses maîtrisées 275 euros, une configuration moderne et évolutive Les performances Pénible Pourquoi pas Bien

Le chipset 780G a été récemment remplacé par le 785G, mais il est encore très satisfaisant et meilleur marché. L’Asus M4A78-VM est une bonne référence.

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énéralement annoncés pour la bureautique et Internet, les PC d’entrée de gamme sont les moins puissants. Pourtant, nous vous avons proposé des machines à un petit prix, là où certains se contenteraient d’une machine de grande marque ; nous estimons que, puissant ou pas, le plaisir de l’assemblage et du choix des composants prend le dessus chez n’importe quel passionné. Avec la sortie récente des processeurs Athlon II, AMD connaît un regain d’intérêt notable. L’offre d’Intel en entrée de gamme est satisfaisante, mais le concurrent fait encore un peu mieux et nous le choisirons donc. Processeur dual

Bureautique Internet Multimédia SD Multimédia HD Encodage vidéo Jeux 1 650 Jeux 1 920 Jeux 1 920 AA Overclocking core le moins cher du marché, l’Athlon II X2 tourne tout de même à 2,7 GHz et n’a pas de mal à fournir une puissance similaire à d’anciennes références tel l’Intel Core 2 Duo E4500. Seulement, là où le E4500 coûtait en son temps une grosse centaine d’euros et où l’équivalent Intel actuel en vaut environ 65, cet Athlon II flirte avec les 45 euros. Installez ce CPU sur une carte mère AM3, mais par souci d’économie, choisissez un modèle avec de la DDR2. C’est alors une carte AM2+ nous direz-vous ? Oui et non, puisqu’il n’existe aucune différence entre ces sockets. Du temps où l’AM3, qui a permis l’introduction de la DDR3, n’existait pas, ces cartes auraient été baptisées AM2+. Mais des modèles, en DDR2, sont sor-

Configuration Processeur : AMD Athlon II X2 215 (45 euros) Refroidissement CPU : d’origine, livré avec le processeur Carte mère : AM3 avec support DDR2 (exemple Asus M4A78-VM à 60 euros) Mémoire vive : 4 Go DDR2-800/PC6400 (65 euros) Carte graphique : ATi HD3200 intégrée à la carte mère Disque dur/SSD : 640 Go 7 200 tours (50 euros) Lecteur/graveur : graveur DVD SATA (25 euros) Boîtier : premier prix avec alimentation (30 euros) Alimentation : intégrée au boîtier Divers : N/A

Total : 275 euros

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A l’aise !

tis depuis ce début d’année et il s’agit alors de cartes AM3. Leurs avantages ? Une compatibilité certaine avec les derniers processeurs et de conception plus récente, tant qu’à faire. Parmi la foule de références, nous vous recommandons un modèle avec un chipset 780G qui offre une carte graphique et un rapport qualité/prix imbattable (environ 60 euros pour une bonne marque). Pour le refroidissement, nous nous contenterons du ventirad d’origine AMD, suffisamment silencieux pour que nous nous passions d’un modèle de meilleure qualité. Au couple carte mère + CPU, ajoutons 4 Go de RAM pour travailler de façon confortable, mais 2 Go peuvent suffire si vous êtes vraiment limite niveau budget. Puis un bon disque dur 7 200 tours pour l’OS, les versions 640 Go (Samsung SpinPoint F1 et WD Caviar Blue) sont, avec 16 Mo de cache, à 50 euros tout juste. Vous pourrez aisément moduler ce point vu que les 500 Go coûtent à peine 5 euros de moins et les 1 To 10 euros de plus. Pour rester le moins cher possible, nous nous contenterons d’un ensemble boîtier + alimentation premier prix (voir encadré un peu plus loin), suffisant pour une machine aussi modeste. Les perspectives d’évolution sont nombreuses, ne serait-ce que grâce à la compatibilité de la carte mère avec 100 % des CPU AMD, y compris le Phenom II X4 965 BE, et à la présence d’un port PCI-Express 16x pour y loger une carte graphique plus costaude que l’IGP.


Bosser et se détendre, sans attendre 770 euros, confort, silence et performances

B

ureautique, surf et multimédia sont trop souvent associés aux PC d’entrée de gamme au grand détriment du confort. Stop ! Certes, si on ne joue ou n’encode pas, on peut se passer de puissance pure. Mais pas de vélocité, silence ou même esthétisme, pas après y avoir goûté en tout cas. Pourquoi un tel cap de prix entre notre PC à 275 euros et celui-ci ? Parce qu’entre les deux, le gain est finalement trop minime à part peut-être un disque dur rapide et un boîtier un peu plus joli. Les processeurs quad core étant parfaitement inutiles tant que nous n’avons pas besoin d’une grosse puissance, nous allons bien sûr

La 3e mouture du ventirad Hyper TX de Cooler Master offre toujours un aussi bon rapport refroidissement/silence/prix. Récemment, une révision améliorée du TX3 vient de sortir.

Les performances Pénible Pourquoi pas Bien

A l’aise !

Bureautique Internet Multimédia SD Multimédia HD Encodage vidéo Jeux 1 650 Jeux 1 920 Jeux 1 920 AA Overclocking

recommander un dual core. Le choix entre AMD et Intel est assez difficile, sachant que les deux proposent des modèles relativement comparables avec les Phenom II X2 d’un côté et les Core 2 Duo E7000 de l’autre. Nous avons retenu le Core 2 Duo E7500 pour notre configuration, mais vous pouvez opter pour un Phenom II X2 550 qui est presque aussi performant pour 90 euros. Bôté carte mère, nous allons choisir un modèle avec carte graphique intégrée, vu que nous ne sommes pas en quête de puissance 3D. Bien que nous puissions fonctionner avec un simple G41 ou G43, préférons le G45 qui offre une carte graphique meilleure pour la vidéo et plus de possibilités d’évolution comme un support de plus de RAM.

Configuration Processeur : Intel Core 2 Duo E7500 (100 euros) Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 (20 euros) Carte mère : Asus P5Q-EM (100 euros) Mémoire vive : 4 Go DDR2-800/PC6400 (65 euros) Carte graphique : Intel GMA HD4500 intégrée à la carte mère Disque dur/SSD : SSD Intel X25-M 80 Go v2 Postville (210 euros) Disque dur/SSD : 1 To 7 200 tours (65 euros) Lecteur/graveur : graveur DVD SATA (25 euros) Boîtier : milieu de gamme sans alimentation (100 euros) Alimentation : Corsair 450HX 450 W (70 euros) Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

A ce propos, nous pensons que rester en DDR2 est une option sachant que l’écart de performances apporté par la DDR3 ne change rien aux usages du quotidien. Certes, la DDR3 a plus d’avenir, mais la DDR2 n’est pas près de disparaître des rayons, elle coûte un peu moins cher et les cartes mères comme nous cherchons sont plus nombreuses. C’est l’Asus P5QEM que nous sélectionnons, car elle est très facile à trouver dans le commerce et bien équipée, notamment en ce qui concerne la connectique vidéo (VGA + DVI + HDMI avec HDCP).

SSD, ce « détail » qui change tout Ce PC a plusieurs forces par rapport aux machines d’entrée de gamme. Nous pouvons citer le ventirad très silencieux, le boîtier de qualité et l’alimentation modulaire, mais c’est sans conteste le SSD Intel, la star, qui produit le plus d’effet. Eh oui, grâce à ce dernier, l’usage du PC est littéralement transformé, les temps de chargement sont réduits et tout devient quasiment instantané. Bien sûr, ses 80 Go suffisent tout juste à contenir l’OS et les logiciels, c’est pourquoi vous lui adjoindrez un disque dur de bonne capacité en complément.

Qu’ils soient haut de gamme ou pas, les SSD offrent un sérieux boost pour les usages du quotidien.

Total : 770 euros

Hardware Magazine

I 21


Dossier

Le bon rapport qualité/prix 835 euros, il touche à tout Déjà tombé à 165 euros, le Core i5 750 représente un idéal de puissance à prix réduit.

C

ette troisième configuration, plus classique dans sa conception, représente une sorte d’idéal en termes de rapport qualité/ prix, c’est-à-dire des performances de haut niveau pour tous les usages, à un prix tout à fait contenu. Elle permet notamment de jouer, une application majeure du PC pour bon nombre d’entre nous qui n’était pas possible avec les deux machines précédentes.

Plateforme d’avenir

La carte mère MSI P55GD65, une référence de milieu de gamme.

Le Core 2 est en fin de vie, privilégions la nouvelle plateforme 1156 qui accueille les Core i5 et i7. Le processeur Core i5 750 est un excellent choix pour notre PC rapport qualité/prix. Quad core puissant, il ne coûte pourtant que 165 euros, c’est moins que les anciennes gloires Core 2

Les performances Pénible Pourquoi pas Bien

Duo E8600 et autres Q9550. Une carte mère P55 milieu de gamme sera la bienvenue, comme la MSI P55-GD65. Vous pourrez faire quelques économies en choisissant un modèle moins cher telle la Gigabyte P55-UD3 (110 euros au lieu de 145) qui ne perd pas grand-chose de plus qu’un second port PCI-Express 16x inutile et des étages d’alimentation un peu moins élaborés, limitant potentiellement l’overclocking pour les personnes en quête de records. Grosse différence, ce PC se doit d’accueillir une carte graphique digne de ce nom, pour jouer. Tandis que les moins fortunés se tourneront vers la Radeon HD4850 ou HD4870 en 1 Go, nous recommandons la HD4890 qui bénéficie d’un très bon rapport qualité/prix à présent que l’on peut l’acheter à 150 euros. Il peut sembler intéressant d’adopter la nouvelle génération, compatible DirectX 11,

Configuration Processeur : Intel Core i5 750 (165 euros) Refroidissement CPU : Cooler Master Hyper TX3 (20 euros) Carte mère : MSI P55-GD65 (145 euros) Mémoire vive : 4 Go DDR3-1333/PC10600 (80 euros) Carte graphique : Radeon HD4890 (150 euros) Disque dur/SSD : 1 To 7 200 tours (65 euros) Lecteur/graveur : graveur DVD SATA (25 euros) Boîtier : milieu de gamme sans alimentation (100 euros) Alimentation : Corsair 450HX 450 W (70 euros) Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros)

Total : 835 euros

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A l’aise !

Bureautique Internet Multimédia SD Multimédia HD Encodage vidéo Jeux 1 650 Jeux 1 920 Jeux 1 920 AA Overclocking mais les HD5850 et HD5870 sont hors concours et les HD5750 et HD5770 trop chères par rapport aux 4800. Point de SSD, dans ce PC, il faut faire des choix et nous ne pouvons pas affirmer que le rapport qualité/prix des SSD est aussi bon que celui des disques durs, dans la terrible équation performances, capacité, prix. Les disques durs d’un téra sont rapides et ne valent plus bien cher, c’est une bonne base, en privilégiant tant que possible les modèles avec 32 Mo de cache, un peu plus rapides. Bien sûr, si votre portefeuille le permet, n’hésitez pas à prendre un SSD dans cette configuration !

Du choix des boîtiers Il existe une telle quantité de boîtiers sur le marché que nous pouvons difficilement vous en conseiller un et un seul. En fonction de la place dont vous disposez, des slots d’extension que vous désirez et de vos goûts en matière de look, bref, pas facile. Nous pouvons déjà ranger les boîtiers dans des catégories, moins de 50 euros pour l’entrée de gamme (CM Elite 350, Sileo 500), de 50 à un peu plus de 100 euros le milieu de gamme (CM HAF 922, Lancool K58/K62, Silverstone GD04) et, au-delà, le haut de gamme qui ne connaît guère de limites (CM HAF 932, Corsair Obsidian 800D, Lian Li Tyr X500/X1000/X2000).


Pour les gamers 1 485 euros, à fond les FPS

V

oici notre machine la plus performante, capable de faire tourner n’importe quel programme dans d’excellentes conditions. Pourtant, à moins de 1 500 euros, ça n’est pas si cher pour un PC résolument haut de gamme, équipé d’un puissant Core i7 et de la très rapide HD5870. Vous pourriez même réduire un peu le prix en adoptant une carte mère plus simple, mais les produits de la gamme Republic of Gamers d’Asus sont si sexy qu’il sera difficile d’y résister. D’autre part, l’adoption de cette Maximus garantit un bon potentiel d’overclocking, d’autant que le processeur est maintenu au frais par un efficace ventirad Noctua.

Les performances

Côté stockage, nous reprenons la solution SSD 80 Go (pour les logiciels) avec un disque dur 1 To (pour

les données). C’est de loin le meilleur compromis performances extrêmes/ capacité. Installez tous ces composants dans un beau boîtier, le Cooler Master HAF922 à 90 euros nous semble particulièrement indiqué.

La Maximus III Formula est la version ATX de la Maximus III GENE testée dans notre précédent numéro.

Pénible Pourquoi pas Bien Bureautique Internet Multimédia SD Multimédia HD Encodage vidéo Jeux 1 650 Jeux 1 920 Jeux 1 920 AA Overclocking

Configuration Processeur : Intel Core i7 860 (240 euros) Refroidissement CPU : Noctua NH-U12P (60 euros) Carte mère : Asus Maximus III Formula (200 euros) Mémoire vive : 4 Go DDR3-1600/PC12800 (90 euros) Carte graphique : ATi Radeon HD5870 (340 euros) Disque dur/SSD : SSD Intel X25-M 80 Go v2 Postville (210 euros) Disque dur/SSD : 1 To 7 200 tours (65 euros) Lecteur/graveur : graveur DVD SATA (25 euros) Boîtier : milieu de gamme sans alimentation (100 euros) Alimentation : Corsair 650HX 650 W (110 euros) Divers : lecteur de cartes mémoire (15 euros), 2 ventilateurs Noctua NF-S12 de boîtier (30 euros)

Total : 1 485 euros

A l’aise !

Conçu pour les gamers, son look ravageur s’accompagne d’une très bonne dissipation thermique, d’autant que nous avons prévu d’ajouter deux ventilateurs de 120 mm de qualité. La porte du boîtier étant munie de multiples ouvertures en forme d’alvéoles, vous pourrez entrapercevoir toute la belle électronique agrémentée des nombreuses diodes rouges de la carte mère ROG, qui s’accordent à celles du ventilateur de façade avant Cooler Master. Pour alimenter tout cela, prévoyez au moins une 550 W pour être à l’aise. Entre autres bons choix, la Corsair 650HX est idéale puisqu’elle associe performances électriques, modularité, look sobre, discrétion acoustique pour un prix raisonnable.

Le Cooler Master HAF 922, un boîtier gamer très aéré.

Pour un PC au top du top Partant de notre proposition de machine pour gamers, vous pouvez envisager de construire un PC encore nettement plus performant. Remplacez donc le CPU par un 870 (480 euros) voire un Core i7 900 sur plateforme X58 socket 1366, doublez la RAM et ajoutez une seconde Radeon HD5870 pour être à l’aise en 2 560 x 1 600 sur un 30» de rêve. Installez également un second SSD en RAID avec le premier pour un OS méconnaissable et vous frôlerez le nirvana. Vous pourrez enfin choisir un superbe et grand boîtier pour y loger un magnifique kit watercooling assemblé par vos soins. C’est cher vous dites ? Pfff, de bien basses considérations.

Hardware Magazine

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Dossier

Spécial overclocking 1 165 euros, bien plus que de la gonflette

L

’overclocking peut adopter plusieurs facettes. Certains considèrent que c’est le moyen de « gagner » le plus d’argent en partant du plus petit processeur, pour s’approcher du plus gros, d’autres partent des modèles puissants pour battre des records de fréquences, nous sommes loin du scénario unique. Le PC spécial overclocking que nous vous proposons est puissant de base (un peu plus rapide que la machine « Le bon rapport qualité/prix » à 835 euros) et ses composants sont spécifiquement sélectionnés pour tirer le maximum de performances supplémentaires, en prenant le temps d’accélérer processeur, mémoire et carte graphique.

Les performances Pénible Pourquoi pas Bien

A l’aise !

Bureautique Internet Multimédia SD Multimédia HD Encodage vidéo Jeux 1 650 Jeux 1 920 Jeux 1 920 AA Overclocking Note : les résultats indiqués en vert clair sont en fonction de votre overclocking !

For the win Nous vous proposons de partir d’un Core i7 860, qui impose donc la plateforme 1156. Ce CPU est abordable et puissant. Le Core i5 750 offre une économie de 75 euros, mais il n’a pas d’HyperThreading et souffre de coefficients restreints, ce qui Mieux qu’un NHU12P, mieux qu’un Megahalems, mieux qu’un V10, voici le nouveau Noctua NH-D14 !

est pénalisant pour l’overclocking. Pour l’accueillir, la carte mère eVGA P55 FTW est idéale. C’est l’une des meilleures candidates à l’overclocking, devant des produits haut de gamme tels que la Maximus III que nous avons conseillée pour le PC précédent. Pour dépenser un peu moins, le modèle P55 SLI est également une bonne candidate. Côté carte graphique, les Radeon HD4890 sont les cartes qui s’overclockent le plus. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, il vaut mieux acheter une carte

Configuration Processeur : Intel Core i7 860 (240 euros) Refroidissement CPU : Noctua NH-D14 (75 euros) Carte mère : eVFA P55 FTW (e657) (220 euros) Mémoire vive : 4 Go GSkill Trident F3-16000CL9D (130 euros) Carte graphique : ATi Radeon HD4890 1 Go (150 euros) ou nVidia GeForce GTX275 896 Mo (200 euros) Disque dur/SSD : 1 To 7 200 tours (65 euros) Lecteur/graveur : graveur DVD SATA (25 euros) Boîtier : Danger Den Torture Rack (150 euros) Alimentation : Corsair 650HX 650 W (110 euros) Divers : N/A

Total : 1 165 euros

24

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simple et peu coûteuse qui respecte le design de référence ATi. En moyenne, ce sont celles qui gagnent le plus. Pour aller jusqu’au bout du concept, nous vous proposons d’assembler cette machine dans un boîtier de type table de bench, tellement plus pratique d’accès pour bidouiller. De plus, le look original

Plus véloce que les cartes performantes, la P55 For The Win d’eVGA est une reine de l’overclocking.

de ce PC ne laissera pas vos amis sans réaction. Le Torture Rack de Danger Den fait office de référence, mais il n’est pas très bon marché, à près de 150 euros la bête. Cooler Master propose une table de bench nettement plus abordable (Test Lab V2 à 80 euros) et basique. Vous pouvez également opter pour une tour plus traditionnelle. Notons que les gros overclockings requièrent un accroissement des tensions, ce qui a pour effet de faire grimper nettement la consommation. Prévoyez donc une alimentation suffisamment dimensionnée, surtout si vous désirez upgrader votre PC par la suite.


Spécial home cinéma 690 euros, l’image et le son HD, sans concession

N

ombre d’entre nous rêvent d’une machine de salon parfaite, vous pourrez en trouver plusieurs illustrations grâce au dossier spécial PCHC publié dans le dernier PC Update. La sortie récente du boîtier Silverstone GD04 et du Big Shuriken de Scythe permet de proposer un compromis idéal, que voici. Nous avons pour habitude depuis quelques mois de vous proposer comme électronique de référence une carte mère pour processeurs Intel 775 à base du chipset GeForce 9300 (également connu sous le nom de nForce 730i). Problème, ces cartes mères sont de moins en moins nombreuses et deviennent difficilement trouvables. Pas de problème, la plateforme AMD à base de 785G est quasiment aussi bonne, particulièrement avec la carte mère Gigabyte MA785GMT-UD2H qui bénéficie d’une connectique complète et du meilleur chip audio intégré du marché (le Realtek ALC889A). Pas besoin d’un tout-puissant CPU, un Athlon II X2 250 sera très bien, suffisam-

Les performances Pénible Pourquoi pas Bien

A l’aise !

Bureautique Internet Multimédia SD Multimédia HD Encodage vidéo Jeux 1 650 Jeux 1 920 Jeux 1 920 AA Overclocking ment véloce pour prendre en charge la décompression d’un film en 1 080 si jamais le logiciel que vous utilisez ne sait pas tirer profit des accélérations vidéo de l’IGP. Installez ceci dans le boîtier GD04 qui n’est pas très cher et d’un format assez idéal, « compact

Le boîtier Antec NSK2480, pour ceux qui ne souhaitent pas se contenter de microATX.

Configuration Processeur : AMD Athlon II X2 250 (60 euros) Refroidissement CPU : Scythe Big Shuriken (30 euros) Carte mère : AM3 à base de 785G (exemple, Gigabyte MA785GMTUD2H à 80 euros) Mémoire vive : 4 Go DDR3-1333/PC10600 (80 euros) Carte graphique : ATi HD4200 intégrée à la carte mère Disque dur/SSD : SSD Intel X25-M 80 Go v2 Postville (210 euros) Lecteur/graveur : lecteur Blu-Ray (à partir de 70 euros) Boîtier : Silverstone GD04 (80 euros) Alimentation : Seasonic M12II-430 430 W (80 euros) Divers : N/A

mais pas trop » ; relativement petit (microATX), il accepte les cartes pleine hauteur, une alimentation standard et peut accueillir des disques durs 2,5 et 3,5». Les rares emplacements 2,5» permettront d’installer un SSD, gage de silence et d’une réactivité parfaite, auquel vous ajouterez éventuellement un disque dur Samsung EcoGreen F2 5 400 tours et silencieux si vous désirez enregistrer la télévision. Coup de bol, les lecteurs Blu-Ray ont terriblement baissé ! Enfin, choisissez une belle alimentation Seasonic M12II 430 W, particulièrement silencieuse et pratique avec son câblage modulaire pour un montage propre et une bonne circulation de l’air. Durant nos tests, bien que nous ayons osé installer une monstrueuse ATi Radeon HD5870 dans la configuration, la température est restée très basse, le processeur n’a pas excédé 30 °C ! Précisons que le choix du Big Shuriken a son importance, car il est suffisamment bas (58 mm) pour utiliser la cage 5,25» nécessaire à l’installation d’un lecteur optique. Le boîtier GD04 de Silverstone est idéal pour un PC home cinéma.

Total : 690 euros

Hardware Magazine

I 25


Dossier

performances L’encodage vidéo est extrêmement exigeant pour le processeur. Nous voyons très clairement l’intérêt des quad core face aux dual. Notre PC spécial overclocking, tournant à un modeste 3,6 Ghz, fait mieux que le PC de jeux pourtant plus cher.

Encodage vidéo (temps en s) 237 275

i7 860 O/C 3,6 i7 860 O/C 3 6

246 293

i7 860 Game

260

i7 750 Rapport Q/P i7 750 Rapport Q/P

336 458

E7500 Bosser

821 541

X2 250 PCHC

562

X2 215 Petit prix 0

100

Conso (Watts à la prise) X2 215 Petit prix X2 215 Petit prix

80

E7500 Bosser

108

85

X2 250 PCHC

81

i7 750 Rapport Q/P

116

i7 860 Game

248 395

188

i7 860 O/C 3,6 50

100

150

200

Charge CPU+CG

250

300

400

H.264

500

600

700

800

900

438

201 0

200

DivX 7

837

Les résultats sont tranchés, en matière de consommation. Il y a d’un côté les PC avec IGP (puce vidéo embarquée) et de l’autre ceux équipés d’une vraie carte graphique 3D. L’écart entre le PC de jeux et le PC spécial overclocking peut s’accroitre en accélérent la cadence et en augmentant les tensions.

110

145

828

300

350

400

450

500

Repos

Boot et installation soft (temps) i7 860 Game i7 860 Game

26

E7500 Bosser

26

X2 250 PCHC

26

29 30 30

i7 860 O/C 3,6

Pour résumer les performances du disque système, nous avons mesuré le boot de Windows 7 et le temps d’installation de la lourde suite Adobe CS4. Faut-il vraiment préciser quels PC sont équipés d’un SSD ? 26

I Hardware Magazine

49

36

i7 750 Rapport Q/P

49

36

X2 215 Petit prix

50

37 10

15

20

Install CS4 (mn)

25

30

35

40

Boot Win7 (s)

45

50

55


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Pour jouer, il faut une véritable carte 3D. Nous voyons bien qu’un IGP ne suffit pas, même en 1 280 x 1 024. L’écart entre le PC qui a le bon meilleur rapport qualité/prix et celui spécial overclocking, qui partagent tous deux une HD4890, est net. La Radeon est accéléré d’une petite soixantaine de MHz.

Jeux 1 280 x 1 024 (FPS) 71

i i7 860 Game i7 860 O/C 3,6

53

i7 750 Rapport Q/P

51

X2 250 PCHC

19

E7500 Bosser

17

X2 215 Petit prix

16 0

20

169 145 124

44 38 35 40

60

80

Crysis Warhead

100

120

140

160

180

FarCry 2

En véritable résolution de gamer, 1 920 x 1 200 avec antialiasing 8X, la Radeon HD5870 prouve sa valeur. c’est la seule qui permette de jouer dans ce mode au terrible Crysis Warhead.

Jeux 1 920 x 1 200 AA8X (FPS) 32

i7 860 Game

69

22

i7 860 O/C 3,6 i7 860 O/C 3 6

56

19

i7 750 Rapport Q/P i7 750 Rapport Q/P E7500 Bosser

6

X2 250 PCHC

6

X2 215 Petit prix

5 0

10

50

15 16 15 20

30

Crysis Warhead

40

FarCry 2

50

60

70

80

Production (temps en s) 178

i7 860 O/C 3,6 i7 860 O/C 3 6

196

i7 860 Game

271 302

216

i7 750 Rapport Q/P i7 750 Rapport Q/P

346

E7500 Bosser

507

438

X2 250 PCHC

468

X2 215 Petit prix

482 0

100

3DSmax9

200

300

WinRAR 3.9

400

500

530 556 600

Nous terminons avec des applications de production, un rendu 3D et une compression de fichiers. Dans les deux cas, particulièrement la 3D, le quadcore offre un gain de temps important. Hardware Magazine

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Dossier

Best of 2010 des composants Vos idées cadeaux de fin d’année

50 euros Une petite envie ? Se faire plaisir sans dépenser trop d’argent ? Et pourquoi pas ! Il existe une foule de composants et d’accessoires vendus autour de 50 euros dont nous ne pouvons pas nous passer une fois en leur possession. Lequel achèterez-vous ?

Un kit DDR2 4 Go Réduisez les temps de chargement

La RAM est un moyen rapide et peu coûteux d’améliorer les performances de son PC. Dépêchezvous, les prix grimpent !

Rien de tel que le plein de RAM pour booster un PC ! Mais dépêchez-vous, les prix de la mémoire flambent depuis cet été. D’à peine 50 euros un kit 4 Go au mois de juin, il devient difficile d’en trouver sous les 65 euros désormais. A ce tarif, nous ne parlons pas de mémoire top performances dédiée aux overclockers, mais ça n’est pas une raison pour acheter n’importe quoi. Prenez la vitesse comme critère principal, fixez-vous d’acheter au minimum de la DDR2-800 (PC6400). Entre nous, la DDR2-667 (PC5300) que l’on trouve aisément ne ralentira pas vraiment votre PC, mais puisque la variante la plus rapide ne coûte pas plus cher, autant acheter ce qu’il y a de mieux. Idéalement, cette mémoire sera CAS 4, un peu plus performante que celle en CAS 5. Bien que GSkill soit au top en termes de rapport qualité/prix depuis quelque temps, c’est Crucial qui propose actuellement un kit Ballistix 4 Go PC6400 4-4-4-12 que l’on trouve aisément entre 50 et 74 euros.

Une clé USB 16 ou 32 Go Transportez votre vie sur vous Elles sont devenues indispensables dans la vie de tous les jours, ces petites clés qui ont progressivement remplacé la disquette, le CD-R puis le DVD-R. Toujours plus petites physiquement, leur capacité ne cesse de croître pour atteindre des sommets ! Jetez donc votre vieille clé de 1 ou 2 Go et voyez plus grand : 32 Go ! Avec de bons modèles vendus 70 euros et tout un tas de 16 Go dans les 50 euros, vous pourrez transporter avec vous une collection complète de morceaux de musique, de vidéos et pourquoi pas même un film en haute définition. A ce tarif, à vous de choisir entre une 16 ultrarapide ou une 32 standard. Pour le meilleur choix, nous vous invitons à relire notre comparatif de clés USB paru le mois dernier dans PC Update n° 44. Mais mon petit doigt me chuchote que les deux meilleurs modèles sont les Trans-it Edge de TDK et les Lux Mini de Silicon Power.

Un disque dur de 1 To Stockage à gogo A 65 euros le disque dur 1 To 7 200 tours, foncez pour accroître votre capacité de stockage.

Ne comptez plus les gigaoctets qu’il vous reste et décuplez votre espace de stockage ! Avec l’arrivée de nombreux modèles 2 To sur le marché et l’explosion des SSD pour les performances, les disques durs classiques de 1 To ont vu leur prix chuter. Le Samsung EcoGreen F2, un 5 400 tours parfaitement inaudible se trouve aisément autour de 65 euros, c’est également le prix des Hitachi 7K1000.B et Samsung Spinpoint F3, sensiblement plus rapides grâce à leur cadence de 7 200 tours. Indispensable pour tout collectionneur de films HD (1 To = 40 Blu-Ray de 25 Go ou 111 DVD-R9), c’est une capacité imposante qui satisfera la majorité des utilisateurs pour y installer un système d’exploitation, de nombreux jeux et une ribambelle de morceaux de musique et de vidéos.

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100 euros Un processeur quad core Divisez par deux vos temps d’encodage vidéo 90 euros pour un quad core, de quoi devenir un pro du rendu 3D à petit prix.

Vous en rêviez ? AMD l’a fait ! L’Athlon II X4 620 est le processeur quad core le moins cher du marché, vendu 90 euros seulement. Pourtant, bien qu’il s’agisse d’un produit d’entrée de gamme, ce n’est pas une puce au rabais. Les performances sont très satisfaisantes pour quiconque exploite bien le multithreading et le rapport qualité/prix est imbattable ; il fait mieux que l’Intel Q8200 vendu 125 euros, soit 35 % d’écart ! Son frère X4 630 à 110 euros ajoute 200 MHz (passant de 2,6 à 2,8 GHz) et n’est pas moins intéressant. Ces deux modèles sont des processeurs AM3, compatibles avec de nombreuses cartes aux sockets AM2 et AM2+ (consulter le site Internet du constructeur pour s’en assurer est souhaitable).

Un boîtier de marque et de qualité

Redécouvrez votre PC dans une robe séduisante

En investissant une centaine d’euros dans un boîtier pour son PC, nous sommes bien loin des modèles premier prix sans saveur. Nous avons quitté l’entrée de gamme depuis un moment et bénéficions alors d’un large choix de marques, de formats et de qualités offrant tout un tas de raffinements comme des isolations en caoutchouc pour les disques durs, de nombreux emplacements pour ventilateurs ou encore des façades tout aluminium. Tous les grands noms sont là, mais quelques modèles en particulier sortent du lot comme les boîtiers pour gamers Cooler Master HAF922 et CM Storm Scout ou, nettement plus original, le boîtier ouvert Antec Skeleton. Si la sobriété et la qualité priment pour vous, nous recommandons la dernière gamme LanCool (PC K-58 et PC-K62) ; cette marque, émanation abordable de Lian Li, bénéficie d’excellents rapports qualité/prix. Enfin, les personnes qui préfèrent investir dans un boîtier pensé pour le home cinéma trouveront leur bonheur chez Antec avec le Micro Fusion Remote (attention, low profile uniquement) ou le NSK 2480, ces deux modèles embarquent une alimentation silencieuse. Citons également, c’est notre nouvelle référence pour PCHC, le SG-04 de Silverstone en test dans ce même numéro.

Une alimentation modulaire de 600 W Puissante, silencieuse et pratique

Une alimentation de qualité améliore le silence, la stabilité, la sécurité et la consommation, rien que ça !

Dans la même veine que le boîtier auquel nous l’associons souvent, l’alimentation est un composant clé du PC. S’il existe des modèles tout à fait satisfaisants autour de 50 euros, c’est à près de 100 euros que se vendent les blocs les plus attirants. « Puissante, silencieuse et pratique ». Puissante, c’est-à-dire suffisamment costaude pour alimenter votre PC actuel mais également d’éventuelles upgrades à venir et éviter d’être en permanence proche de la limite. Silencieuse, ce n’est pas forcément un modèle fanless qui aura du mal à fournir beaucoup d’énergie, mais une alimentation suffisamment peu bruyante pour se faire oublier. Pratique enfin, c’est posséder des câbles gainés pour plus de propreté et profiter de la généralisation des modèles modulaires pour réduire le nombre de câbles présents dans votre UC, en installant uniquement ce qui est nécessaire. Plusieurs alimentations répondent à tous ces critères simultanément, comme la gamme Silent Pro de Cooler Master ou la gamme HX de Corsair. Les modèles autour de 600 W bénéficient aujourd’hui d’un excellent rapport qualité/ prix et sont assez puissants pour n’importe quel PC mono et bicarte graphique.

Un lecteur Blu-ray La HD 1 920 x 1 080 sur votre PC Ça y est, c’est fait, les lecteurs Blu-Ray sont enfin abordables. Capables de graver des DVD et des CD, ils ont tout pour plaire ! N’hésitez pas à acheter les modèles Liteon iHOS104 (75 euros) ou Asus BR-04B2T (100 euros). Après des mois et des années d’attente, les lecteurs Blu-Ray pour PC sont enfin abordables.

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150 euros Windows 7 édition Familiale Premium OEM et un disque dur de 500 Go Un OS au top à un prix raisonnable Windows 7, le nouvel OS de Microsoft, est une réussite ; tout le monde l’admet à part Apple. N’hésitez pas à quitter Vista, ou même à abandonner votre vieux XP, pour profiter des dernières innovations en matière d’ergonomie, de gestion du matériel, de look n’feel et de multimédia. Atrocement cher en version « normale » (version boîte), Windows 7 est bien plus abordable en version OEM avec 100 à 120 euros pour une édition Familiale Premium, parfaitement suffisante. Notons qu’une version OEM doit être en principe vendue avec une nouvelle configuration (c’est la condition pour profiter du prix réduit) ou, plus exactement, avec un composant interne de PC. C’est pour ça que nombre de boutiques proposent Windows accompagné d’un disque dur neuf, l’occasion de faire une upgrade en même temps. Etonnamment, de nombreuses enseignes, parfois grosses comme Amazon, vendent Windows 7 OEM tout seul, une bonne centaine d’euros.

Une carte 3D de gamer

Jouez en 1 920 x 1 200 pour 150 euros, ça n’est plus un rêve !

En fin de vie, la Radeon HD4890 offre pour 150 euros un super rapport qualité/prix.

De tout temps, l’accroissement de résolution est le facteur qui impacte le plus sur les performances d’un jeu et permet d’apprécier la puissance d’une carte graphique. En ce début 2010, où tout le monde est/sera équipé d’un écran 24» et plus dont les prix se sont littéralement effondrés, il devient critique d’avoir une carte à la hauteur pour continuer à jouer en pareille résolution. Heureusement pour nous, les cartes vendues autour de 150 euros aujourd’hui sont tout à fait capables d’y parvenir, une prouesse quand on songe aux centaines d’euros qu’il fallait dépenser il y a seulement deux ou trois ans. Aujourd’hui, la carte graphique la plus performante pour 150 euros est clairement la Radeon HD4890. La HD4870, que l’on trouve dès 120 euros, est également un modèle tout à fait satisfaisant, en version 1 Go. Vous pourriez être tenté d’adopter une des nouvelles cartes de la famille 5700, apportant la gestion du triécran et une compatibilité DX11, mais ces dernières sont trop chères pour le moment et leur puissance un peu juste pour du 1 920, surtout la 5750.

Un ensemble clavier/souris sexy

Parce que soigner le premier contact que l’on a avec son PC compte

Pour les geeks de la nuit, le clavier aux touches rétroéclairées change la vie.

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Quand nous débutons l’informatique, les premiers composants sur lesquels nous faisons des économies sont toujours le boîtier et l’alimentation au niveau de l’unité centrale et le clavier ainsi que la souris pour les périphériques. Quelle erreur ! Nous passons notre vie avec le clavier et la souris dans la main et le confort qu’ils apportent est primordial, sans parler des performances quand nous nous adressons aux joueurs. De plus, un clavier et une souris ne sont pas forcément deux bouts de plastique tout moches, le design a son mot à dire, c’est pourquoi nous vous proposons d’investir autour de 150 euros dans ce couple inséparable, vous ne le regretterez pas ! Les choix sont nombreux, selon que vous privilégiez la fonctionnalité ou le look, que vous souhaitiez des fils ou non. Logitech est très souvent plébiscité pour ses produits, mais ils ne sont pas les seuls comme vous pouvez le constater dans nos comparatifs réguliers. Un bon compromis look/fonctionnalité vous dites ? Le clavier Logitech Illuminated à 70 euros et la souris Logitech G500 au même prix.



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200 euros Un SSD de 64 à 80 Go

Décuplez les performances de votre PC, pour tous les usages

Bien qu’il ne supporte pas encore correctement la fonction TRIM, le X25-M d’Intel est la référence.

2010 sera l’année du SSD ou ne sera pas ! Loin des tout premiers modèles aux performances limites en écriture et à la durée de vie douteuse, la machine est bien lancée depuis quelques mois et les modèles fleurissent un peu partout, sans cesse plus performants. La sortie de Windows 7 avec sa fonction Trim qui permet de conserver un SSD avec des performances au top en permanence ne gâche pas le plaisir. Seul composant mécanique du PC, le disque dur est depuis toujours le facteur de bride n° 1 dans une machine. Le fait de le remplacer par un SSD, au moins pour l’OS et les logiciels principaux, transforme littéralement la machine. Il faut le vivre pour s’en rendre compte, tant c’est impressionnant. Autre avantage, tout le monde profite d’un SSD, les gains sont sensibles pour tous les usages, à commencer par le simple boot de Windows et le chargement des petits utilitaires du quotidien ! Les SSD les moins chers sont en 30 ou 32 Go, c’est vraiment juste pour un OS, mais les modèles de 60 et 64 Go sont désormais abordables, vendus un peu moins de 200 euros. 200 euros, c’est aussi le prix d’une Intel X25-M, en version 2 (Postville), notre choix n° 1. Ce modèle, non seulement le plus rapide, offre une capacité de 80 Go pour un prix à peine supérieur à ses concurrents en 64 Go, n’hésitez pas !

Un écran LCD de 24”

Un confort et une qualité exceptionnels, à un tout petit prix Il y a quelques années, quand le patron s’est offert un écran LCD de 24» capable d’afficher en 1 920 x 1 200, nous étions tous bouche bée devant la beauté de la chose. Hélas, à près de 1 500 euros la bête à l’époque, peu d’entre nous ont franchi le pas, préférant rester sur les 19» d’alors puis les 22» 1 680 x 1 050 qui se sont démocratisés ensuite. Aujourd’hui, les écrans de 24» ne sont plus un luxe, nous les trouvons à partir de 200 euros pour de véritables modèles 16/10e (1 920 x 1 200) et même 150 euros pour les 16/9e (1 920 x 1 080, une résolution verticale idéale pour la vidéo HD mais un dommage pour un usage PC) ! C’est inouï. D’ailleurs, si vous n’êtes pas satisfait, des 26» de même résolution sont vendus à des prix à peine supérieurs. Précisons que les 24» de ce tarif, même de bonne marque, sont relativement limités. Ils n’ont en général qu’une seule entrée vidéo, une connectique donc pauvre et aucun accessoire du type hub USB ou lecteur de cartes mémoire, pas même de pied ajustable parfois. Toutefois, l’essentiel est là, la qualité d’image n’est pas en retrait.

Un kit watercooling haut de gamme

Look fashion, performances au top et silence absolu, le pied ! Nous avons consacré un dossier complet au sujet dans ce même numéro, le watercooling est une solution de refroidissement séduisante pour tout PC qui souhaite sortir du lot. A la fois beau, silencieux et performant, le watercooling ne souffre d’aucune critique, si ce n’est son prix. Pour un kit CPU efficace et bénéficiant d’un bon rapport qualité/prix, nous vous recommandons un waterblock CPU EK Supreme LT, une pompe Laing DDC 1T 3.1 (également connue sous le nom Swiftech MCP350), un radiateur XSPX RX240 et les raccords/tuyaux nécessaires. La facture pour cet ensemble tourne autour de 200 euros et votre processeur sera maintenu plus au frais qu’avec le plus puissant des ventirads du marché.

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300 euros Kit upgrade Phenom II X4

Une plateforme moderne et performante à un bon prix Lorsque son PC est vraiment trop âgé, comme c’est le cas aujourd’hui des machines P4 ou Athlon 64, il est nécessaire de « tout changer », c’est-à-dire de remplacer le coeur du PC que sont la carte mère, le processeur et la RAM. C’est une étape généralement coûteuse, mais l’adoption du processeur AMD Phenom II X4 permet de trouver un compromis performances/coût très avantageux. Le Phenom II X4 955 BE, qui se trouve à 140 euros seulement (les prix ont baissé suite à la sortie du Core i5), explose la majorité des Core 2 Duo et Quad, c’est dire s’il est rapide. Installez-le sur une carte mère au prix raisonnable comme la Gigabyte MA770T-UD3P à 80 euros et complétez le tout par un kit DDR3 4 Go à 80 euros également. C’est donc une upgrade qui coûte environ 300 euros. Précisons qu’il n’est pas vraiment intéressant de prendre « mieux », c’est-à-dire une carte mère ou un processeur plus chers car le rapport qualité/prix n’est alors plus en faveur de la solution AMD, mais d’Intel et son Core i5 comme vous pourrez le constater en page suivante. Bien qu’elle ne lutte pas vraiment contre les nouveautés d’Intel, la plateforme Phenom II offre plus d’avenir que le bon vieux Core 2 en socket 775.

Une Radeon HD5870 Le top de la 3D, sans concession

La Radeon HD5870, la carte graphique monoGPU la plus puissante du monde.

Les joueurs rêvent toujours de la carte graphique la plus puissante, celle qui fera tourner tous leurs jeux en haute résolution, sans exception. Celle aussi qui permettra de profiter des filtrages comme l’antialiasing 8 voire 16x dans ces résolutions ! Elle existe et elle ne coûte pas un bras, c’est la Radeon HD5870. Plus performante que la GeForce GTX285, c’est la carte monoGPU la plus costaude jamais produite. Pourtant, laissant les tarifs délirants aux cartes à deux processeurs, elle ne coûte que 340 euros, deux mois après sa sortie. Pour tout propriétaire d’une GeForce 8 ou 9 haut de gamme, c’est une dépense qui vaut le coup. Si vous possédez une carte de génération précédente un peu dépassée, comme une GTX260 ou une 4870 512 Mo, c’est également intéressant. Sachant que le marché ne propose à l’heure actuelle que des « reference boards » (c’est-à-dire des cartes au design identique, proposé par ATi), peut-être préférerez-vous patienter jusqu’à ce que sortent les cartes au ventirad amélioré et aux performances accrues.

Un kit d’enceintes Logitech Z-5500 Digital

Le summum du son PC pour de nouvelles sensations

Le kit Logitech Z-5500, toujours au top !

Plus de deux ans après sa sortie, le kit Logitech Z-5500 Digital reste parmi les meilleurs jamais produits pour PC ; les seuls capables d’offrir une qualité à peine supérieure sont vendus le double du prix et n’intéressent pas grand monde. Lancé à plus de 400 euros, cet ensemble 5.1 avec décodeurs Dolby Digital et DTS intégrés (entrées analogiques et numériques) se vend désormais entre 260 et 300 euros suivant les enseignes, c’est un excellent rapport qualité/prix. Vous ne trouverez rien en hi-fi d’équivalent avant de dépenser au moins 600 euros ! Pour une chambre et même une pièce à vivre de dimensions raisonnables (autour de 20 m² au maximum), ces enceintes ont un punch impressionnant et ne souffrent d’aucune critique importante, le son est propre, équilibré. C’est l’idéal pour redécouvrir ses jeux et ses films !

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400 euros et plus Kit upgrade Core i7 De la puissance à revendre Votre PC Core 2 accuse le coup ? Vous avez une carte trop ancienne pour accepter les modèles 45 nm FSB1333 ou vous souhaitez encore plus de puissance ? Il vous faut alors changer la base, c’est-à-dire l’ensemble carte mère, processeur et mémoire vive. La facture pour pareil matériel grimpe rapidement, spécialement si l’on souhaite un processeur performant, mais en sélectionnant judicieusement ses composants, il est possible d’obtenir une machine très rapide et pérenne pour un peu plus de 300 euros. Partons de la dernière plateforme Intel, celle qui a le plus d’avenir, le socket 1156. Le processeur Core i5 750 est un bon choix, il n’a pas de mal à égaler le plus puissant des Core 2 (le peu répandu et très cher Core 2 Extreme QX9770), c’est-à-dire un quad core aux performances largement suffisantes pour être à l’aise dans toutes les conditions ; ce dernier coûte 165 euros dans toutes les grandes enseignes. Il faut acheter une carte mère P55 pour l’accueillir. En laissant de côté les modèles à moins de 100 euros qui sont un peu justes en équipements, c’est la Gigabyte P55-UD3 à 110 euros que nous recommandons. Enfin, achetez un kit de DDR3-1333 C7 ou DDR3-1600 C8 de 4 Go (2 x 2 Go), il vous en coûtera 80 euros. Nous arrivons donc à un total de 355 euros. Pour plus de confort et de plaisir, vous pourrez opter pour une carte mère de gamme supérieure comme la MSI P55-GD65 à 145 euros et pour le Core i7 860 offrant l’HyperThreading et une fréquence accélérée de 133 MHz à 240 euros, soit un total de 465 euros.

Un écran de 30” Mama mia, 2 560 x 1 600, c’est géant ! Si un écran de 24» de diagonale ne vous suffit pas, il existe les 26, 27 et 28». Si vous ne trouvez toujours pas votre bonheur, il y a les TV full HD de 32»… ou les écrans PC de 30». Ces derniers, assez peu connus du grand public, offrent un avantage énorme face aux autres solutions : ils utilisent des dalles particulières dont la résolution est de 2 560 x 1 600, c’est énorme ! A titre de comparaison, 1 920 x 1 200 représentent 2,3 mégapixels, tandis que 2 560 x 1 600 regroupent 4,1 mégapixels ! Un peu difficile pour les cartes graphiques et les jeux, seules les cartes les plus puissantes s’en sortent à peu près, c’est une résolution de travail tout bonnement saisissante. Afficher de très nombreuses informations simultanément procure beaucoup de confort. Vous trouverez nos modèles de référence, ainsi que les prix (à partir de 1 200 euros) dans cet article. L’écran 30” HP LP3065.

Un CULV Acer 8371

Le complément idéal à votre PC pour surfer au fond du lit et sur votre lieu de vacances

Avec ce CULV, Acer nous prouve une nouvelle fois qu’il sait produire de superbes portables.

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Grand fan de hardware que nous sommes, l’idée même de remplacer notre belle configuration par un portable nous hérisse les poils. Toutefois, il faut bien admettre que dans certains cas, les ordinateurs mobiles rendent des services et apportent un certain confort, c’est pourquoi nous les considérons comme de bons compléments. Le PC fixe restant là pour les usages les plus gourmands, rien ne sert d’acheter un monstre. A l’inverse, les netbooks sont un peu trop légers au quotidien et finalement, ce sont les CULV qui remportent la palme de la mobilité sans compromis ! Ils sont petits et légers, offrent une excellente autonomie, suffisamment puissants et pas hors de prix, que demander de mieux ? Un modèle de référence peut-être. C’est le Travelmate 8371 d’Acer messieurs, dames, un petit bijou de 1,9 kg en 14» (1 366 x 768) qui offre 6 heures d’autonomie pour un peu moins de 700 euros.


Booster de performances pour Cartes Graphiques MSI

* Gratuit

NVIDIA GeForce GTX 275 GPU Mémoire 896Mo GDDR3 Double refroidisseur thermal : silence et basse température Compatible technologie NVIDIA 3 Way SLI L'édition OC offre de meilleures performances et une expérience de jeu unique aux utilisateurs

*Les spécifications et photos peuvent être sujettes à modifications sans préavis *Pour plus d'informations sur les produits, visitez : www.msi-computer.fr

ATI Radeon HD 4890 GPU Mémoire 1Go GDDR5 Technologie ATI Avivo HD et UVD2 pour accélérer le décodage HD Compatible avec la technologie ATI CrossFireX L'édition OC offre de meilleures performances et une expérience de jeu unique aux utilisateurs

www.msi-computer.fr


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WATERC O

• Performances records, silence absolu, le choix ultime • Théorie, montage, sélection de composants, pièges de A à Z

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epuis ses débuts, le watercooling traîne une réputation d’élitisme, s’adressant à quelques acharnés voulant aller plus loin que l’aircooling avec leur configuration quotidienne. Pourtant, qu’il s’agisse d’une envie de luxe, car un watercooling est tout de même plus impressionnant et plaisant à l’oeil qu’un ventirad, ou d’un besoin de silence ou performances, les arguments ne manquent pas en sa faveur. Son seul inconvénient demeure son prix, mais cela donne quand même droit au top des performances, mieux que n’importe quel aircooling, et avec une touche en plus, qui différencie la belle configuration de la configuration exceptionnelle. Reste que si l’intérêt était limité sur Core 2 Duo ou Athlon 64, l’arrivée en masse des CPU quad core, et surtout

du Core i7, qui de l’avis de M. Thom himself est un « Prescott Quad Core », a fait progresser le watercooling au stade de dépense obligatoire pour qui veut le top des performances. Que vous vouliez obtenir les meilleurs overclockings ou un silence parfait, le watercooling est tout simplement le choix ultime puisqu’il fait gagner des dizaines de degrés… Comment monter son propre circuit au milieu des centaines de produits différents ? Quels sont les points clés à ne pas manquer ? Autant de questions que vous vous posez sans doute auxquelles nous allons tenter de répondre au travers de nombreuses explications et d’un vaste comparatif.

Déporter la chaleur L’idée première du watercooling, c’est effectivement de déplacer la chaleur pour la dissiper via un imposant radiateur. Car même si les radiateurs d’aircooling sont imposants et ne cessent de faire augmenter la surface d’échange, on ne peut pas fixer un radiateur de 5 kg et de plus de 40 cm de côté à sa carte mère. Pourtant, il est certain que celui-ci serait efficace. On utilise donc l’eau, qui est un bon caloporteur c’est-à-dire un fluide qui accumule et restitue assez facilement les calories, afin de transférer la chaleur du waterblock au radiateur. Celle-ci est mise en mouvement par une pompe, qui peut être immergée ou non. Un circuit minimal compren-

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C OOLING Benjamin Bouix Le watercooling en fait fantasmer beaucoup, que ce soit pour les performances ou pour le look. Quelles que soient vos envies, ce dossier est là pour poser les bases du montage d’un circuit watercooling et guider vos choix parmi la multitude de produits disponibles. Les 3 modèles phares du marché : de gauche à droite, Swiftech MCP350/ Laing DDC 1T 3.1, Eheim 1048 et Swiftech MCP655/Laing D5. Cette dernière propose même un potentiomètre pour faire varier sa vitesse.

dra donc un waterblock et un radiateur, ainsi qu’une pompe pour mettre le liquide en mouvement. Le réservoir n’est nécessaire que pour le remplissage, mais une fois le circuit rodé, il devient inutile. On peut ensuite rajouter des waterblocks ou radiateurs, selon la sophistication ou les performances voulues. On peut ensuite ajouter des waterblocks, selon ce que l’on a besoin de refroidir, mais ajouter des radiateurs permettra d’atteindre de meilleures performances, jusqu’à un certain point toutefois, puisque lorsque le radiateur parviendra à dissiper toutes les calories, les performances ne seront plus améliorées par ce biais.

Quelques notions techniques Pour bien comprendre la suite, il convient d’expliquer quelques modestes notions

inhérentes à la dynamique des fluides. Lorsqu’un fluide circule dans une tuyauterie, deux grandeurs entrent en ligne de compte. Tout d’abord, la pression, qui pourrait s’assimiler à une force ou au couple d’un moteur. Ensuite, le débit, qui s’apparente plus à une vitesse. Ce sont d’ailleurs les deux caractéristiques qui différencient les pompes. Le diamètre de la tuyauterie mais aussi le parcours du fluide vont influencer le débit en créant des pertes de charge, c’est-àdire une perte de vitesse. En augmentant la pression, on réduit l’effet de ces pertes de charge, sans toutefois les supprimer. Pour garder le même débit tout au long d’un circuit, il faudrait donc une pression infinie. Dans la pratique, nos pompes ont une colonne d’eau, grandeur utilisée pour quantifier la pression dans le cas d’une pompe, qui varie entre 1 et 5 m. Quand au débit, il varie de 300 à 1 200 l/h.

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Dossier Sur les pompes Laing/ Swiftech, il est très facile d’enlever le top d’origine afin de le remplacer par un autre, plus sexy et/ ou plus pratique. Dans notre cas, ce top permet de visser les embouts de notre choix, et l’arrivée de liquide sur le dessus facilite souvent le montage. Notez qu’il existe des tops similaires intégrant un réservoir.

La pompe, le coeur du circuit La pompe détermine tous les autres composants de votre circuit, ou presque, son choix est vital. Fort heureusement, le nombre restreint de références nous facilite les choses. En effet, ce petit monde n’a que

Perte de charge

Ces tuyaux ont chacun une souplesse qui leur est propre et après le diamètre, c’est le premier critère de choix. Mais les tuyaux de qualité coûtent très cher. Pour les embouts, il s’agit surtout de sécurité, mais ils sont liés à vos tuyaux. En effet, 1 mm de différence peut tout changer, en passant d’un embout légèrement flottant à parfaitement sécurisant. Toutefois, l’utilisation d’embouts à coiffe ou de colliers de serrage couplés à des embouts cannelés devrait vous prémunir de toute mauvaise surprise.

Alors, que favoriser, pression ou vitesse ? Bels exemples de franglais, LPDC et HPDC signifient respectivement Low Perte De Charge et High Perte De Charge. Le HPDC vise un débit moyen avec une forte pression. De cette façon, on peut maximiser les pertes de charge, par exemple avec des coudes ou virages, et des waterblocks très restrictifs. L’eau circule donc relativement lentement, en prenant bien le temps de se charger en calories. L’avantage de cette méthode, c’est que la pompe ayant un moins gros débit, le rotor tourne moins vite et les vibrations sont donc réduites. En contrepartie, les produits sont souvent un peu plus chers. Le LPDC consiste à utiliser un gros débit avec une pression relativement faible. Il faut alors réduire au possible les pertes de charge et utiliser des tuyaux de gros diamètre. Il s’agit donc de l’approche basique, qui consiste à faire passer un maximum de liquide en un laps de temps donné, car même si l’eau n’a

Ce RAD-réservoir de Danger Den, en plus d’être remarquablement bien travaillé, offre l’avantage de se fixer sur un emplacement 120 x 120 mm, si commun dans nos boîtiers, ou sur les radiateurs de watercooling. Fini le casse-tête de la fixation.

pas le temps d’emmagasiner beaucoup de chaleur, le débit compense ce défaut. Globalement, c’est une méthode un peu à l’abandon malgré des performances très légèrement supérieures. Certes, si la pompe vibre un peu plus, ce n’est pas un réel problème si on la choisit silencieuse, sans oublier de la poser sur un petit bout de mousse antivibration. Mais beaucoup, dont nous, préféreront néanmoins la méthode HPDC, pour son silence de fonctionnement, mais aussi parce que l’utilisation de tuyaux plus petits facilite l’intégration.

L’homogénéité avant tout Comme en informatique, l’homogénéité des composants d’un watercooling est vitale. Associer une pompe LPDC à un waterblock HPDC ne sera pas optimal. Les performances seront loin d’être désastreuses, mais gâcheront le potentiel de vos prod uits. Pensez aussi aux évolutions de votre watercooling. Bon nombre de personnes commencent par refroidir le processeur, puis passent à la carte graphique, et les plus mordus s’amusent à refroidir à l’eau à peu près tout ce qui chauffe. Cela nécessite alors de plus gros radiateurs et pompes. Et enfin, coupler des composants haut et bas de gamme n’est jamais un bon choix, le rapport qualité/prix global du circuit étant souvent en deçà de ce que l’on aurait obtenu avec des composants homogènes.

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très peu évolué. De simples pompes d’aquariophilie, on passe cependant à des modèles développés dans la seule optique du watercooling, avec une interface 12 V (et non 220 V), une connectique plus adaptée aux standards des tuyaux et embouts et des capacités adaptées à l’usage LPDC ou HPDC, la question ne se posant pas pour un aquarium. Comme nous l’avons dit, les pompes HPDC nécessitent une grosse colonne d’eau ou pression (de 2,5 à 4 m pour 400 à 600 l/h), alors que les pompes LPDC font la part belle au débit brut (de 600 l/h jusqu’à 1 200 l/h, pour une colonne d’eau n’excédant pas les 2 m). Il n’y a strictement aucune incompatibilité entre les différentes technologies, mais tout est une question d’harmonie. En l’occurrence, utiliser une pompe LPDC sur un circuit HPDC, en plus de n’être pas optimum niveau performances, reviendrait à forcer la pompe, et donc celle-ci s’userait d’autant plus vite, même un modèle haut de gamme. En HPDC, la référence est sans nul doute la Laing DDC-1T 3.1 (400 l/h, 3,4 m), aussi vendue chez Swiftech sous la référence MCP-350. Le modèle supérieur, la DDC-1 Plus 3.2/Swiftech MCP-355 (550 l/h, 5 m), passe de 10 W à 18 W (notez qu’il est possible de passer la 10 W en 18 W manuellement, mais en perdant la garantie), pour les


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Les kits de constructeurs Nous avons testé en parallèle de ces waterblocks quelques kits de constructeurs qui présentent l’avantage de simplifier la tâche au débutant : tous les éléments étant fournis, rien ne manquera ou ne sera incompatible. Globalement, ces kits ne nous ont pas convaincu. Il s’agit, en effet, de la même problématique que dans le monde du hardware : choisir et assembler Les kits de watercooling ont l’avantage d’être livrés avec tout le nécessaire, afin de faciliter la soi-même ses composants est tâche au débutant. Mais avec ce H50, Corsair soit plus économique, soit plus vise plutôt le marché des ventirads tellement cela performant, voire les deux à la fois. s’apparente à ce type de refroidissement : vous Le Thermaltake ProWater 880i tout n’avez qu’à poser le kit sur le CPU et à brancher la pompe. Simple et abordable. Dommage comme le Swiftech Apex Ultima cependant que les résultats soient si médiocres. sont des kits traditionnels, vendus respectivement 180 et 250 euros. Vous devrez les monter vous-même, mais vous aurez la possibilité de changer les éléments ou d’en rajouter à votre guise. Le Corsair H50 présente un concept assez sexy, qui consiste à vous livrer le kit « plug and play ». Vous n’avez, en effet, qu’à le fixer sur votre processeur, à brancher pompe et ventilateur (en 3 pins) et à démarrer la configuration. Oui, mais les performances ne sont même pas au niveau de notre référence en termes d’aircooling, solution pourtant proposée au même prix (75 euros). Reste que ces trois kits savent être silencieux, mais à choisir, nous préférons un bon aircooling, plus facile et plus fiable. très gros circuits. En LPDC, c’est la Laing D5/Swiftech MCP-655 qui mène la danse. Néanmoins, Eheim propose des pompes certes âgées, mais avec un rapport qualité/prix plus que bon, les rendant idéales pour des petits circuits. La 1048 est le modèle idéal pour commencer, la 1046 étant un peu faiblarde et la 1250 trop peu intéressante par rapport à la D5/MCP-655. Evitez une pompe en 220 V nécessitant un relais, la faisant démarrer en même temps que votre PC. Enfin, il est possible d’upgrader vos pompes, notamment la plupart des Laing/Swiftech dont vous pouvez changer le top. Ce capot peut disparaître au profit d’un réservoir qui surmonte directement la pompe, ou un simple top qui sera ou plus joli, ou plus performant, ou plus pratique que celui d’origine. Votre pompe peut alors vibrer ou faire du bruit pendant sa période de rodage, mais tout rentrera dans l’ordre au bout de quelques dizaines d’heures. Notez cependant que cette modification entraîne la perte de garantie sauf à faire ça très proprement.

Réservoirs Le réservoir n’est qu’un élément de confort dans un circuit de watercooling. Contrairement à certaines idées reçues, son volume n’influencera en

rien les performances. Certes, plus de liquide offre une plus grande inertie, la température entre l’intérieur et l’extérieur du circuit s’équilibrant plus lentement. Néanmoins, au bout de quelques heures de fonctionnement, la température sera la même que l’on ait un grand ou un petit réservoir. Il faudra donc plutôt choisir en fonction de vos contraintes : réservoir en longueur, pour baies 5,25 pouces, se fixant sur un emplacement ventilateur de 120 mm, intégré à la pompe, etc., mais aussi de vos goûts. Il existe une majorité de réservoirs en plexi, mais certains sont en cuivre (certaines versions de l’Aquatube d’Aquacomputer) ou sont optimisés pour refroidir le liquide comme chez XSPC. Réfléchissez bien à l’agencement de votre système avant de choisir, mais une chose est sûre, des réservoirs modulaires, comme l’EK MultiRES, sont toujours des bons compromis, car ils permettent de les utiliser de plusieurs façons grâce aux quatre entrées/sorties. Mais au-delà de cette praticité, un réservoir est aussi un airtrap (piège à air) qui purge le circuit des éventuelles bulles d’air présentes, pour peu que l’on ait une entrée d’eau sur la pompe qui ne soit pas fermée. Un simple raccord en T avec un bouchon (aussi

appelé filliport) au bout de la branche inutilisée constitue une solution à la fois discrète et pratique surtout s’il est fixé en haut du boîtier, facilitant ainsi le remplissage.

Tuyaux, embouts, liquide : bien plus que des accessoires Le liquide employé n’est pas anodin. Il ne faut pas utiliser l’eau du robinet, calcaire et oxydante pour vos waterblocks, qui nuit au transfert thermique, en plus d’être un milieu propice pour le développement d’algues qui abîmeraient votre pompe et encrasseraient vos waterblocks. Il existe des mélanges d’eau déminéralisée avec des additifs (anticorrosif, antialgue, etc.), tel le Feser Pure, qui sont aussi efficaces que peu chers. Les mélanges ou additifs de couleur et/ou réactifs aux UV, moins purs que de l’eau déminéralisée, sont utilisables sans crainte, un demi-degré en moins valant bien un grand méchant look n’est-ce pas ? Les embouts et les tuyaux sont souvent négligés, à tort. On se contente de prendre la bonne taille sans imaginer qu’ils influent sur les performances (qui l’aurait cru) et la facilité de montage. En effet, un tuyau d’entrée de gamme ne sera pas aussi flexible que l’excellent Tygon, référence du moment, et s’intégrera forcément moins bien. Néanmoins, le tuyau de

Le Mora 2 Pro de Watercool, un radiateur pouvant accueillir neuf ventilateurs de 120 mm. Une surface d’échange énorme, pour des performances au top. Il est même possible de laisser ce radiateur en passif ; avec une carte graphique et un processeur sur le circuit, les températures étaient très satisfaisantes. Attention à votre pompe, pression conséquente exigée.

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Dossier

qualité a un prix, du Tygon en 13/19 coûte presque 15 euros le mètre ! En alternative, MasterKleer propose des tuyaux plus abordables et déjà plus flexibles que du tuyau basique. Notez qu’il existe trois tailles principales de tuyaux définies par deux nombres désignant respectivement le diamètre interne et externe (en millimètres) : le 8/10, le 10/12 et le 12/16 dont dérivent respectivement le 8/11, le 10/13 et le 13/19, qui supportent du reste les mêmes tailles d’embouts. Ces derniers reprennent d’ailleurs la même dénomination que les tuyaux, vous ne pourrez donc pas vous tromper en choisissant leur taille. Dans le cas du LPDC, où le débit est très important, choisir les bons embouts peut se traduire par un gain de performances. En effet, il existe des versions hi flow, dont le diamètre interne passe de 9 mm à 10 ou 10,5 mm. C’est toujours ça de gagné. Mais embout rime aussi avec confort, certains facilitant grandement le montage. Certains peuvent être coudés et d’autres très courts. Les embouts cannelés Danger Den associés au Tygon 10/13 se sont avérés vraiment très pratiques. Cela dit, lors de nos tests, où nous avons tout de même monté et démonté une vingtaine de blocs, ces embouts cannelés, accompagnés de colliers de serrage, certes peu chers et sûrs, ont été très usants à installer. On peut donc utiliser des embouts à coiffe

afin de faciliter les branchements. Il existe même, chez Koolance par exemple, des embouts à coiffe avec piston, dits embouts autobloquants. De cette façon, déconnecter l’embout bouche le tuyau, évitant de purger tout le circuit. Malheureusement, le diamètre interne effectif est réduit à 4 ou 5 mm au lieu des 8 mm qu’on pouvait espérer avec des embouts basiques. Vient enfin le cas particulier de la fixation au waterblock (ou tout autre élément du circuit) uniquement par vissage. Dans ce cas, il faut donc tenir compte du filetage. Et ça se complique puisqu’il est question du diamètre mais aussi du pas du filetage (taille entre chaque rainure). Retenez juste que le ¼ est le plus utilisé, mais que l’on trouvera parfois du 1/8 pour les éléments HPDC ou quelques vieux éléments. Le ¼ correspond à un diamètre de 13,157 mm et un pas de 1,337 mm. C’est devenu un standard, même pour le HPDC, puisqu’il permet d’utiliser tous les types d’embouts, y compris les plus gros.

Le radiateur : size matters Point capital, existentiel même, décidément dans tous les domaines… la taille du radiateur conditionne les performances d’un watercooling, à condition de ne pas se tromper. Un ventirad classique, tel un Noctua U12P, utilise un radiateur de 120 x 120 x 50 mm.

Radiateur classique, ou low-FPI, à vous de choisir. Les seconds sont certes plus chers, mais ont l’avantage de se contenter d’une faible ventilation. Ils sont en contrepartie plus épais, ce qui complique parfois l’intégration.

Mais que reste-t-il à l’aircooling ? C’est la grande question du moment. Certes, il reste abordable, facile à mettre en oeuvre et compact. Mais un watercooling peut être à la fois diablement plus efficace et silencieux, tout en étant tout de même plus chic et hors du commun. Les adeptes des performances à tout prix seront heureux de savoir qu’un gain de 200 MHz sur le processeur n’est pas rare avec cette solution. De plus, il est possible de réduire les nuisances sonores à leur minimum. Selon l’avis du monsieur HTPC de la rédac, le disque dur (pourtant un 2,5») ferait plus de bruit que la pompe et nos ventilateurs en 5 V, mais avec des températures de premier ordre. L’intégration dans un HTPC ou un PC devant être silencieux est donc envisageable. Lors de nos tests, nous avons donc intégré les références en aircooling du moment, à savoir le HR03 de Thermalright pour la carte graphique et le Megahalems de Prolimatech pour le processeur. Le gain est conséquent, surtout sur la carte graphique, où on arrive à gagner 25 °C en charge. Pour le processeur, on se contente d’un gain de 12 °C ; certes, c’est un écart important, mais compte tenu de la différence de prix, ce n’est pas si impressionnant que cela : 80 euros le ventirad, contre au moins 250 euros le circuit de watercooling. Evidemment, cela demande un bon budget mais c’est une dépense à envisager si vous voulez améliorer votre configuration déjà parfaite. En revanche, gare aux kits ou composants d’entrée de gamme qui peuvent vous décevoir, voire vraiment vous exaspérer au point de vous faire regretter votre achat. Si votre budget ne vous le permet pas, il vaut mieux rester en aircooling et éviter les mauvaises expériences. Comment alors imaginer qu’un simple radiateur de 120 x 120 x 20 mm, taille minimale proposée en watercooling (plus fin donc) puisse faire mieux ? C’est impossible. C’est la raison pour laquelle la taille minimale cumulée à acheter selon nous est de 240 mm. Pourquoi cumulée ? Parce que si vous n’avez pas la place de loger un radiateur de 240 mm, deux de 120 mm feront l’affaire. C’est toujours un peu moins bon, mais rien de grave. Le

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Matériaux employés Les waterblocks sont souvent composés de deux métaux pour la base. Il s’agit généralement de cuivre, qui est un bon conducteur thermique, ou de nickel, ou plus précisément de cuivre nickelé. Cette fine couche de nickel supplémentaire apporte une protection afin de prévenir l’oxydation du cuivre, ajoutant aussi une touche « miroir » au bloc, assez proche du chrome, mais avec une Les tops en plexi, disponibles sur nombre de meilleure dispersion thermique et waterblocks, sont certes fiables, mais nous préférons tout de même l’acétal ou le métal. une finition plus flatteuse. Les tops En effet, avec l’âge, le plexi a tendance à s’user des waterblocks sont constitués de ou se fissurer, surtout au niveau du filetage pour plexiglas, plastique résistant qui a les embouts. l’avantage d’être transparent, mais qui se dégrade malheureusement assez vite. Les filetages en plexiglas sont à éviter si possible car ils s’useront très vite et pouvant être responsables de microfissures fatales. L’autre matière, plus en vogue, plus classe, mais aussi plus onéreuse est l’acétal. Cette résine (polyoxyméthylène, ou POM) est très résistante et se travaille aussi bien que le plexiglas. Citons en exemple la marque EK, dont 100 % des waterblocks sont disponibles avec une base en cuivre ou en nickel et un top en plexi ou en acétal, soit pour chaque produit, quatre déclinaisons différentes.

On s’appercoit ici que le 240 mm est le minimum pour un circuit de watercooling, les 120 mm ne servant qu’à faciliter l’intégration. Les RX de XSPC et SR1 de HWLabs sont les plus efficaces, sans surprise, puisque nous avons utilisé une ventilation assez discrète. Leur prix est certes plus élevé, mais il serait dommage de gacher tous ses efforts avec un radiateur médiocre ou une ventilation trop bruyante.

Influence taille radiateur ‐ Températures (°C) 65 360 60

72 240 62

85 120 66

principal est de ne pas sous-dimensionner le système de dissipation par rapport aux éléments à refroidir. De la même façon, un radiateur de 360 mm (3 x 120 mm) est un choix logique pour un watercooling CPU + GPU. Vous pourrez vous contenter d’un 240 mm, les températures seront loin d’être mauvaises, mais pourquoi investir autant pour tout castrer par la suite ? Autre critère, la performance… car tous les radiateurs ne se valent pas. Mais là, c’est déjà plus facile. L’épaisseur augmente ainsi la surface d’échange avec des modèles

classiques, de 2 à 3 cm ou de 4 à 6 cm. Autre notion capitale : le FPI ou Fins per Inch représente le nombre d’ailettes par unité de surface. Plus il y aura d’ailettes, plus la surface d’échange sera grande et plus les performances seront bonnes. Néanmoins, si les ailettes sont trop serrées, il faudra un bon flux d’air. A l’inverse, moins d’ailettes permettent de réduire la vitesse de rotation. Merci pour nos oreilles ! Logiquement, ces radiateurs, dits low-FPI, sont souvent les plus épais, pour compenser leur faible surface d’échange. Quoi qu’il en soit, c’est vers ces modèles qu’il f a u d r a se tourner. Le HWLabs SR1, tout récent en test ici même, ou les Feser X-Changer et Thermochill PA

0

10

20

30

40

50

CPU + GPU

60

70

80

90

CPU

Influence modèle radiateur ‐ Températures (°C) 35

HWLabs SR1

59

36

XSPC RX

60

36

HWLabs GTX

61

36

HWLabs GTS

62

36

XSPC RS

63

38

Swiftech MCR

64 0

10

20

30 Idle

40

50

60

70

Full

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sont d’excellentes références, mais les modèles de 240 mm tournent autour des 90 euros ! Le XSPC RX est une très bonne alternative, à la fois performant et relativement peu cher. Nous synthétisons plus loin les différences entre trois radiateurs fondamentalement hétérogènes : le MCR-220 de Swiftech, radiateur d’entrée de gamme, et les GTX et SR1 de HWLabs, tous deux plutôt épais, le second étant un low-FPI.

Les waterblocks Enfin, nous arrivons aux waterblocks, pièces maîtresses du watercooling. Ce petit monde pourtant très fermé et élitiste ne cesse de bouger, avec près de 15 marques actives. Les waterblocks principaux sont ceux pour les processeurs et les cartes graphiques, les autres (mémoires, chipsets, disques durs) sont tellement anecdotiques que vous ne les choisirez que pour leur look. Deux paramètres influent les performances : le flux et le maze. Le maze (ou labyrinthe) est en fait la surface d’échange, très souvent en cuivre, qui est en contact avec la puce d’un côté et avec le liquide de l’autre. La topographie de la plaque, les picots, plus ou moins fins, plus ou moins nombreux, plus ou moins écartés, vont déterminer en grande partie la tendance du bloc (HPDC ou LPDC). Plus le bloc sera restrictif, c’est-àdire plus les picots seront denses et nombreux, plus le bloc sera HPDC. Forcer le cheminement de flux du A l’origine, les waterblock avaient des architectures très simplistes, qui ressemblaient à des labyrinthes dans lesquels l’eau était guidée. C’est de la que vient l’expression « maze », qui désigne désormais la surface d’échange du waterblock, bien que celle-ci soit à présent bien plus élaborée. Ici, l’eau est forcée de passer à travers ces micro canaux, ce qui nécessite une bonne pression.

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Si vous souhaitez quand meme refroidir votre carte mère, Koolance et d’autres marques proposent des waterblock. Vous pouvez soit refroidir activement uniquement le northbridge et mettre des petits radiateurs sur les autres composants, soit opter pour un système complet, comme par exemple ce magnifique block pour X58.

liquide à des endroits précis améliore aussi un peu les performances et chaque constructeur a sa recette plus ou moins scientifique. Finalement, la plupart des waterblocks actuels sont proches du HPDC, certaines marques, comme Koolance ou Swiftech, parvenant à faire des waterblocks plus LPDC que les autres mais néanmoins performants. Si la forme d’un waterblock CPU est simple, il y a deux écoles concernant les cartes graphiques. Les waterblocks intégraux, recouvrant l’étage d’alimentation, les puces mémoire, et à peu près tout ce qui peut chauffer sur le PCB, ou les waterblocks se chargeant uniquement du GPU, les autres composants étant refroidis par des petits radiateurs livrés en bundle. Les premiers sont coûteux et limités à une seule carte graphique, mais sont tout bonnement magnifiques et plus rassurants. Les seconds, plus abordables et compatibles avec bon nombre de GPU, sont en outre plus efficaces sur le GPU, mais le reste de la carte doit alors bénéficier d’un léger flux d’air pour ne pas trop chauffer. Les intégraux sont souvent HPDC, étant donné leur faible épaisseur, alors que les autres sont un peu plus permis-

sifs et s’adaptent généralement bien au LPDC. Mais tous ces blocs étant assez versatiles, ça n’est pas vraiment un critère tant qu’ils sont placés après le bloc CPU dans le circuit. Les waterblocks intégraux pour GPU peuvent présenter quatre filetages, deux sur chaque face, afin de laisser la possibilité d’orienter le circuit à votre guise en vissant les embouts où bon vous semble et faciliter l’installation de systèmes multi GPU. Ce critère anodin pourrait bien vous sauver la mise si votre boîtier est exigu. Lors de leur installation, il faudra utiliser de la pâte thermique pour le GPU, tandis que les autres composants (VRM, RAM, I/O) requièrent un pad, sorte de conducteur thermique caoutchouteux qui a l’avantage de se retirer proprement. Nous avons comparé pour vous 12 waterblocks CPU et 6 waterblocks GPU. Concernant ces derniers, nous avons testé des waterblocks pour GTX 285 mais les waterblocks du même genre au sein de la même marque se comportent tous de la même façon, quelle que soit leur carte de destination. Les fabricants changent peu à peu le design, au fil des générations, mais les évolutions sont très douces. Enfin, sachez que watercooler d’autres


éléments de votre machine (chipset, étage d’alimentation, disque dur, etc.) fait certes gagner beaucoup de degrés mais à des endroits où ça n’est pas fondamentalement utile et cela coûte cher. Refroidir de la sorte notre Rampage Extreme nous a permis de gagner 30 MHz de FSB par exemple, mais à quoi bon vouloir atteindre 600 quand votre CPU ne les supportera pas ? A ce propos, notez que les blocs intégrés à certaines cartes mères haut de gamme sont généralement médiocres, mais couvrent en général le southbridge et l’étage d’alimentation, là vous auriez dû acheter trois blocs. A envisager donc, si vous en avez vraiment l’utilité.

Conseils de montage Une fois que vous aurez rassemblé tous les éléments de votre circuit, il faut encore l’assembler mais pas sur vos composants directement. La fixation n’intervient qu’en toute fin de parcours ! Il est conseillé de mettre les waterblocks juste après la pompe, pour qu’ils bénéficient de la puissance de celle-ci. De même, le réservoir se place à la fin du circuit, c’est-à-dire juste avant la pompe. Il doit, en effet, purger le circuit de ses bulles d’air avant qu’elles n’arrivent à la pompe. D’autre part, il n’affecte pas le processus de refroidissement, et peut donc recevoir l’eau la plus chaude. Le radiateur trouve donc naturellement

sa place entre les waterblocks et le réservoir, mais rien n’empêche de le mettre au début de la chaîne si cela facilite votre montage. Ensuite, nous vous conseillons de couper les tuyaux à la bonne longueur car avoir des mètres de tuyaux en trop, c’est non seulement inutile, mais cela peut aussi avoir une mauvaise influence sur les performances selon votre circuit. Une fois que tout est assemblé, vérifiez que tous les embouts sont bien serrés et les tuyaux bien ajustés. Entourez chaque embout (ou emplacement) susceptible de fuir de papier absorbant. Vous verrez alors immédiatement s’il y a une fuite, surtout si votre liquide est coloré. Il faut maintenant amorcer la pompe, dans laquelle il ne doit pas y avoir d’air du tout (c’est pour cela qu’il faut absolument toujours mettre le réservoir en entrée de pompe). Selon la pompe et le réservoir, cela peut s’avérer très fastidieux, mais il vaut mieux s’appliquer pour ne pas abîmer sa pompe. Pensez à bien agiter votre radiateur de sorte que toutes les bulles d’air s’en aillent, surtout si vous avez opté pour un modèle imposant. Enfin, faites tourner le circuit à vide (c’est-à-dire avec la configuration éteinte), afin de vérifier qu’il n’y a vraiment pas de fuites. Si au bout de quelques heures, tout

semble bon, vous pouvez alors fixer les waterblocks sur les composants et profiter du silence de votre tout nouveau système de refroidissement, en restant quand même vigilant les premiers jours.

Intégrer un gros watercooling dans un boitier conventionnel est souvent compliqué, à cause du peu d’espace disponible. Néanmoins, Mountain Mod propose, sur base de Lian Li, des boitiers gigantesques et spécialement designés pour intégrer facilement votre circuit grâce a bon nombre d’emplacements pour vos radiateurs.

Si vous voyez ou suspectez des impuretés dans votre circuit, il est conseillé de vidanger et de nettoyer les éléments et de remplir à nouveau. Car si le maze du waterblock est encrassé, les performances s’en ressentiront fortement. Cette vidange est conseillée une fois par an à titre préventif.

A retenir

Les boitiers MurderBox sont magnifiquement bien assemblés, utilisant le plus souvent un watercooling, et vendus tels quels. Avec du talent et de la patience, vous arriverez peut être au meme résultat.

• Le HPDC privilégie la pression, alors que le LPDC favorise le débit. • Le watercooling peut être à la fois silencieux et performant, mais coûte cher. • La carte graphique et le processeur sont les éléments à watercooler en premier, les autres composants sont secondaires. • A chaque radiateur, correspond une ventilation ; à chaque waterblock, correspond un type de pompe et de tuyau : un circuit ne se monte donc pas à la légère.

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Comparatif Waterblocks CPU 74 °C

Sans nul doute le radiateur le plus performant, hors Cooler Master V10, ce Megahalems vous coûtera entre 70 et 80 euros avec un ventilateur de 120 mm. Bien qu’excellent dans sa catégorie, est-il possible de trouver mieux ?

E

n c e harg

Prolimatech

Aquacomputer

-12 °C

Megahalems

Cuplex XT Di

Prix : 70 euros Matériau : cuivre nickelé + plexi

Architecture maze : LPDC Compatibilité : s1366

Déjà 4 ans qu’Aquacomputer a lancé le Cuplex XT. Même après quelques améliorations, il n’est plus au niveau des meilleurs en HPDC. En revanche, surprise, le bloc se défend plutôt bien en LPDC. De plus, sa qualité de finition est exemplaire, respirant la solidité. Quelques touches de chrome, d’alu et de plexi pour une base en cuivre, le design fait débat… Les plus : -

Les moins : rapport qualité/prix

-9 °C

Danger Den

MC-TDX

Prix : 55 euros Matériau : cuivre + plexi Architecture maze : polyvalent, préférence HPDC

Compatibilité : s1366 ou s1156 ou s775 (selon modèle)

Ce waterblock est vraiment simple. Un maze en cuivre fait de picots assez épais et un top en plexi qui sert aussi de fixation. Seule originalité : l’entrée centrée et la sortie excentrée, censée profiter aux CPU quad core. Concept âgé, pour un produit qui ne l’est pas moins et qui a donc du mal à tenir tête aux produits actuels. La disponibilité et le prix ne jouent pas non plus en sa faveur. Le seul argument possible concerne son look, qui plaira à certains, mais qui est néanmoins très pauvre. Les plus : look ?

-10 °C

Les moins : performances très moyennes

Danger Den

MPC

Prix : 40 euros Matériau : cuivre + plexi Architecture maze : polyvalent, préférence LPDC

Compatibilité : s1366 ou s1156 ou s775 (selon modèle)

Le MPC est un MC-TDX, version 0 % de matière grasse. On prend le même principe, mais on rogne sur les coûts. Le maze est moins large, le top est symétrique et on gagne 15 euros. Ce petit dérivé en devient même plus intéressant grâce à son prix réduit. Mais ce n’est toujours pas assez pour être convaincant, des waterblocks moins chers, ou à peine plus chers faisant bien mieux. Les plus : look ?

48

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Les moins : performances très moyennes



Dossier

EK

-14 °C

Supreme

Prix : 45 euros Matériau : cuivre/cuivre nickelé + plexi/acétal

Architecture maze : LPDC Compatibilité : s775/1156/1366/AM3

Fleuron de la gamme depuis 2 ans, ce Supreme est dans la moyenne haute en HPDC et carrément excellent en LPDC. Son style très travaillé ne nous a pas emballé, mais il y a fort à parier qu’au moins une des versions vous conviendra. En effet, chez EK, tous les waterblocks sont disponibles en cuivre ou cuivre nickelé pour la base et acétal ou plexiglas pour le top. Des trous sont même prévus dans le top plexi pour y insérer des LED. Les plus : très bon en LPDC, compatibilité

EK

-11 °C

Les moins : moyen en HPDC

Supreme LT

Prix : 35 euros Matériau : cuivre/cuivre nickelé + plexi/acétal

Architecture maze : polyvalent, préférence HPDC Compatibilité : s775/1156/1366

Petit frère du Supreme de la même marque, ce Supreme LT (pour Light) est plutôt orienté HPDC. Son design épuré plaira ou pas, mais la qualité est là. De plus, le waterblock est d’office compatible avec tous les sockets Intel récents. On aimerait bien que tous les constructeurs fassent de même. Les plus : look épuré, performances en HPDC, prix, compatibilité

Enzotech

-10 °C

Les moins : performances en LPDC

Luna

Prix : 70 euros Matériau : cuivre + alu Architecture maze : HPDC

Compatibilité : s775/AM2 (s1366 via adaptateur non fourni) Embouts fournis : 2 x 10/12

Très cher et loin d’être parmi les meilleurs, ce waterblock Enzotech séduira pour son look et sa finition hors pair. Des LED sont incorporées afin d’illuminer le contour en bleu. On aime bien aussi les caractères Klingons sur le haut… En revanche, il s’agit d’un waterblock uniquement s775/AM2, les autres sockets requièrent l’achat de l’adaptateur, ce qui fait un surcoût et qui en plus dénature un peu le look. Les plus : look

Les moins : rapport qualité/prix, fixation compliquée

-12 °C

Koolance

CPU-350 AT

Prix : 60 euros Matériau : cuivre nickelé + plexi/acétal

Architecture maze : polyvalent Compatibilité : s775/1366/AM2

Ce waterblock Koolance est plutôt surprenant. D’une part par son design, mais surtout par sa versatilité. Les performances sont très bonnes que ce soit en LPDC ou en HPDC. Un bon point donc. La finition du waterblock est exemplaire, comme d’habitude avec Koolance, on regrette juste que la plaque de fixation n’ait pas la même qualité et que les magnifiques embouts Koolance assortis ne soient pas livrés avec. Les plus : très polyvalent

50

I Hardware Magazine

Les moins : look ?


-12 °C

Phobya

CPU block

Prix : 45 euros Matériau : cuivre + acétal

Architecture maze : LPDC Compatibilité : s1366 ou s775 (selon le waterblock)

Apparue très récemment, la marque allemande Phobya n’a pour l’instant qu’un seul produit à son catalogue. Le design du maze est assez novateur et le waterblock s’avère plutôt bon en LPDC, mais mieux vaut l’oublier pour du HPDC. La finition n’est pas vraiment au niveau des meilleurs, mais à 45 euros, il s’agit tout de même d’un bon waterblock, assez original en prime. Les plus : rapport qualité/prix en LPDC

-10 °C

Swiftech

Les moins : mauvais en HPDC

Apogee GTZ

Prix : 60 euros Matériau : cuivre + acétal Architecture maze : polyvalent, préférence LPDC

Compatibilité : s1366 (s775 via adaptateur non fourni) Embouts fournis : 2 x 10/12 + 2 x 12/16

L’Apogee GTZ remplace l’ancien GTX, la tâche n’est donc pas simple. Le waterblock est assez polyvalent mais s’en sort mieux avec des gros débits. Le bundle est d’ailleurs pléthorique, avec deux jeux d’embouts accompagnés de leur collier de serrage (en 10/12 et 12/16) ainsi que de la pâte thermique, alors que la fixation est la plus simple et rapide de tous nos waterblocks. Malheureusement, cela ne suffit pas à justifier son prix trop élevé selon nous. Qui plus est, le waterblock est disponible en versions 775 et 1366, mais pour upgrader le premier en 1366, il vous en coûtera 10 euros. Les plus : bundle, fixation

-14 °C

Les moins : prix

Swiftech

Apogee XT

Prix : 60 euros Matériau : cuivre + acier Architecture maze : polyvalent, préférence HPDC

Compatibilité : s1366 (s1156/s775 via adaptateur non fourni) Embouts fournis : 2 x 12/16

Sorti très récemment, cet Apogee XT rompt avec le design léger des précédents produits de la marque. Ce coup-ci, le look est bien plus travaillé et la finition est encore meilleure. Le système de fixation très pratique découle du petit frère, le GTZ, et a été amélioré afin d’être compatible avec tous les sockets Intel, sans avoir à démonter le waterblock. Une backplate suffira (qu’il faudra malheureusement acheter). Niveau performances, on ne peut rien dire à part que c’est le meilleur. Il se comporte très bien quelle que soit la pompe, ce qui en fait donc un must have pour ceux qui recherchent la performance pure. Les plus : performances excellentes

-13 °C

Les moins : compatibilité moyennement aboutie

Watercool

HeatKiller 3.0

Prix : 65 euros Matériau : cuivre

Architecture maze : polyvalent Compatibilité : s1366 ou s775 (selon modèle)

Impressionnant, ce waterblock est le meilleur en HPDC et le second en LPDC. Son prix est un des plus élevés, mais cela se comprend. En revanche, certains pourront lui reprocher sa finition, son design assez fade et sa conception, la base étant tellement large qu’elle se heurtait contre les condensateurs autour du socket de notre carte mère, créant ainsi un court-circuit fatal. Les plus : performances

Les moins : finition

Hardware Magazine

I 51


Dossier

XSPC

-9 °C

X20 Delta

Prix : 45 euros Matériau : cuivre + acétal

Architecture maze : HPDC Compatibilité : s775/1366/AM2

Hélas, le X20 n’est plus tout jeune et il a donc du mal à rivaliser. Que ce soit en HPDC ou en LPDC, ce waterblock est à la traîne. Ni le look, ni la finition ne viennent compenser ces performances moyennes et même le prix, bien que contenu, n’est pas suffisant pour faire passer la pilule. Nous attendons le prochain waterblock de la firme… Les plus : -

Les moins : performances

-13 °C

Ybris

Black Sun

Prix : 60 euros Matériau : cuivre nickelé + plexi Architecture maze : polyvalent, préférence HPDC

Embouts fournis : 2 x 12/16 + colliers de serrage Compatibilité : s1366/1156/775

Le Black Sun vient lui aussi de sortir et même si la finition semble un peu en deçà de celle du petit frère, l’Eclipse, les performances sont un petit peu meilleures. Cette petite mise à jour apporte aussi la compatibilité avec le socket 1156 des Lynnfield et le design est un peu moins conventionnel. Néanmoins, la finition semble en légère baisse, mais reste bonne. Niveau performances, il s’agit d’une amélioration de l’Eclipse. On garde donc le comportement très polyvalent et les performances de premier ordre. Ajoutez à cela son prix, qui n’est finalement pas exagéré, et cela en fait notre référence. Les plus : compatibilité, performances

-12 °C

Ybris

Les moins : -

Eclipse Full Chrome Black

Prix : 65 euros Matériau : cuivre nickelé + chrome Architecture maze : HPDC

Compatibilité : s775/1366 Embouts fournis : 2 x 10/12 + 2 x 12/16 + colliers de serrage

Marque italienne, Ybris est l’une des marques les plus actives ces derniers temps. L’Eclipse est un waterblock dont la finition impressionne, un miroir sur toutes les faces. Les performances sont excellentes en HPDC, un minuscule degré d’écart avec le meilleur et en LPDC, ce n’est pas mauvais, sans toutefois rentrer dans le top Five. Deux plaques sont livrées, une en plexi et une assortie au waterblock, à vous de choisir celle qui vous sied le plus. Les plus : finition, bundle

Les moins : fixation

Comparatif Waterblocks GPU 68 °C E

n c e harg

Là encore, il s’agit du meilleur radiateur pour cartes graphiques, proposé à une quarantaine d’euros sans ventilateur. Son gros inconvénient est de ne pas vraiment refroidir les VRM et la RAM de la carte. Cela dit, il apporte un gain déjà important par rapport au rad stock de notre GTX285, près de 15 °C, le watercooling pourra-t-il faire mieux ?

Thermalright

52

I Hardware Magazine

HR03 GTX


Aquacomputer

-24 °C

Aquagrafx GTX285

Prix : 90 euros Matériau : cuivre

Architecture maze : polyvalent, préférence HPDC

Ce waterblock Aquacomputer impressionne par son look et son poids. La finition est magnifique, mais hélas, le cuivre s’oxyde très très vite et il faudra absolument utiliser des gants pour le manipuler. De plus, sur les dix vis nécessaires, seules six sont fournies, les quatre autour du GPU sont manquantes. On regrette aussi que les pas de vis pour les embouts soient en fragile plexiglas et qu’ils ne soient disponibles que sur un côté. En dehors de ça, les performances sont les meilleures de nos quatre waterblocks intégraux, à quelques degrés à peine des waterblocks uniquement GPU. Les plus : performances

Les moins : visserie incomplète, oxydation

Danger Den

-23 °C

GTX285

Prix : 110 euros Matériau : cuivre + plexi

Architecture maze : polyvalent, préférence HPDC

La finition de ce waterblock Danger Den semble assez brute. C’est toutefois la marque de fabrique : côté face, c’est granuleux, tandis que le côté pile (en contact avec le GPU) présente des traces d’usinage, mais harmonieuses façon machine-outil. Quoi qu’il en soit, le top en plexi nous rebute encore une fois, mais le waterblock possède quatre entrées/sorties, de quoi choisir celle qui vous sied le mieux. Ni les performances ni le prix ne nous permettent néanmoins de vous conseiller ce waterblock. Les plus : -

Les moins : prix, performances moyennes

-20 °C

Koolance

VID N285

Prix : 110 euros Matériau : cuivre nickelé

Architecture maze : polyvalent, préférence HPDC Embouts fournis : 2 x 10/12

Encore un waterblock magnifique signé Koolance. On aime le cuivre nickelé qui prévient l’oxydation, le logo Koolance qui laisse apparaître le liquide, la qualité de finition exemplaire et le bundle, tout à fait complet : des pads thermiques pour environ quatre montages, deux embouts à coiffe 10/12 et toute la visserie. En revanche, sans être mauvaises, les performances sont assez moyennes pour un waterblock de ce calibre. Et le prix finit de nous assommer, le réservant aux amateurs de belles pièces. Les plus : look, finition

-22 °C

Les moins : performances moyennes

Swiftech

Komodo

Prix : 100 euros Matériau : cuivre nickelé + acétal

Architecture maze : polyvalent, préférence HPDC Embouts fournis : 2 x 10/12 et 2 x 12/16

Strictement aucune vis fournie avec ce waterblock, c’est énervant. De plus, les pas de vis des entrées/sorties du dos du waterblock étaient tellement mauvais qu’il nous a été impossible de visser quelque embout que ce soit, même ceux fournis. Bizarre car le waterblock profite d’une bonne finition, alliant cuivre nickelé et acétal, pour plus de fiabilité. Les performances sont bonnes et les pads thermiques sont préinstallés, évitant la sempiternelle opération de scalpel de dix bonnes minutes. Les plus : pads thermiques préinstallés

Les moins : visserie non fournie

Hardware Magazine

I 53


Dossier

Swiftech

-27 °C

MCW60

Prix : 35 euros Matériau : cuivre + plastique

Architecture maze : polyvalent, préférence LPDC Embouts fournis : 2 x 10/12 et 2 x 12/16

Ce waterblock GPU ne paye vraiment pas de mine. Bien que la finition soit correcte, le choix des matériaux du top (plastique et acier) est peu flatteur. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, car à 35 euros, ce MCW60 se permet de talonner l’Ybris Eclipse-G et de distancer aisément les blocs intégraux, plus onéreux. Si votre budget est serré, n’hésitez pas une seconde ! Les plus : rapport perfs/prix, compatibilité

Eclipse-G

Ybris

-27 °C

Les moins : look, ne refroidit pas les VRM

Prix : 50 euros Matériau : cuivre nickelé

Architecture maze : polyvalent, préférence LPDC

Sans aucun doute le meilleur waterblock pour GPU que nous ayons testé, son gros inconvénient est de ne justement refroidir que celui-ci. Selon la carte graphique, ce pourra être problématique, certaines ayant des étages d’alimentation demandant un bon refroidissement. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un bel objet, reprenant à peu près les traits de son cousin pour CPU. Le prix est assez élevé pour un waterblock de ce genre, mais c’est toujours moins cher que les waterblocks intégraux qui commencent en général à 75 euros. Les plus : look, finition

Le HK3 de Watercool et l’Eclipse d’Ybris se démarquent des autres waterblocks. On remarque que les meilleurs waterblocks sont aussi les plus récents, preuve que les constructeurs arrivent encore à améliorer leur conception.

Les moins : performances moyennes

Conclusion

A

u terme de ce dossier, il paraît clair que le watercooling présente un réel intérêt par rapport à un aircooling, même performant. Le gain au niveau de la température varie de 10 à 25 °C

Températures HPDC (°C) Swiftech Apogee XT

60

35

Ybris Black Sun

36

Watercool HK3

36

Ybris Eclipse Black

36

EK Supreme LT

36

Koolance 350

37

Danger Den MPC

37

EK Supreme

37

XSPC Delta V3

37

Enzotech Luna

37

Phobya

37

Danger Den MC‐TDX

37

AquaComputer Cuplex XT di

38

Swiftech Apogee GTZ

38

Prolimatech Megahalems

61 62 63 63 63 64 65 65 66 66 66 68 74

42

Thermaltake 880i

75

41

Corsair H50

79

44 0

10

20

30 Full

54

61

I Hardware Magazine

40 Idle

50

60

70

80

90

“ Vous voulez des performances optimales dans un silence total ? Il vous faut un watercooling. ” selon les composants et les produits, ce qui est plus que conséquent. De plus, vous pourrez conserver un net avantage face à l’aircooling, tout en gardant un silence de fonctionnement exemplaire. Vous pourrez même cumuler les deux à condition de choisir les bons composants et de pouvoir y mettre le prix. Et c’est justement là que le bât blesse : 150 euros le ticket d’entrée, c’est cher. Et ça ne comprend que le kit processeur ! Vous pouvez certes monter un circuit moins onéreux, mais ni les performances ni les nuisances sonores ne seront améliorées par rapport à un bon ventirad. Alors si vous êtes à la recherche du refroidissement ultime, sans compromis, le watercooling vous comblera. Cette solution se destine aux amoureux du PC, ou à ceux qui veulent le meilleur pour leur machine, mais ça ne doit pas passer avant l’upgrade

des composants principaux (CPU, GPU, RAM, HDD, etc.), surtout si vous possédez une configuration qui commence à dater. Enfin, retenez que dans le watercooling, chaque degré gagné se paye très cher, il faudra donc savoir s’arrêter au bon moment, car la plupart des pompes et radiateurs les plus onéreux ne servent que dans de rares cas.



“ Nos références aircooling semblent bien médiocres face au watercooling, de 12 à 25 °C de gagnés. ” Le EK Supreme LT est notre référence qualité/prix pour les CPU. Raison de plus pour remercier le magasin Aquatuning.fr de nous l’avoir prêté.

Les choix de la rédaction Concernant les waterblocks CPU, l’EK Supreme LT présente sans conteste le meilleur rapport qualité/prix de notre comparatif. C’est à la fois le moins cher de tous et un des meilleurs en HPDC. En revanche, le choix est plus compliqué en ce qui concerne les waterblocks haut de gamme. D’une part, ils ne permettent de gagner que 2 °C par rapport à notre Supreme LT, mais coûtent 20 à 30 euros de plus. Si vous faites partie des passionnés, les Swiftech Apogee XT, Watercool HK3 et Ybris Black Sun sont les trois meilleurs. Reste que nous vous conseillons le Black Sun parce qu’il est compatible avec tous les sockets actuels. Pour votre carte graphique, nous vous recommandons le Swiftech MCW60, au rapport qualité/prix exceptionnel. L’Ybris Eclipse-G, bien que légèrement plus performant, ne justifie son prix que par sa finition et son look. Et bien qu’il nous soit difficile de justifier l’achat d’un waterblock intégral, c’est pourtant un très bon type de produits. Les waterblocks de la gamme d’Aquacomputer sont sans nul doute les plus intéressants vu leur prix, qui est le plus contenu, et leurs performances. Pour ce qui est des radiateurs, le low-FPI est bien plus coûteux, mais aussi discret, c’est pour-

quoi nous vous conseillons le RX de XSPC car il serait dommage d’avoir un circuit de watercooling trop bruyant. Et pour finir, la pompe Swiftech MCP350 (ou équivalent Laing) est un excellent modèle HPDC, qui ne montrera ses limites que sur les circuits les plus extrêmes. En LPDC, une seule référence, la Swiftech MCP655 (ou équivalent Laing), les Eheim étant réservées aux circuits d’entrée de gamme mais ne permettant pas d’upgrade tant leur puissance est limitée.

Notre circuit de référence Durant nos tests, nous avons conçu un circuit HPDC milieu de gamme au rapport qualité/prix optimal. Composé d’une pompe Swiftech MCP350 (ou équivalent Laing) surmontée d’un top-réservoir, d’un waterblock EK Supreme LT, d’un radiateur XSPC RX240 et de tuyaux 10/13 avec des embouts cannelés, ce circuit offre des performances de premier ordre avec un gain de 11 °C sur notre ventirad de référence. Vous pourrez même rajouter quelques waterblocks à condition d’upgrader le radiateur. Environ 200 euros pour ce kit, hors ventilateurs, pour une superbe initiation au watercooling !

Températures LPDC (°C) EK Supreme

36

Ybris Black Sun

36

Watercool HK3

36

Koolance 350

36

Phobya

I Hardware Magazine

61 61 62 62 62

38

Ybris Eclipse Black

37

Enzotech Luna

37

Swiftech Apogee GTZ

38

EK Supreme LT

38

Danger Den MC‐TDX

38

XSPC Delta V3

38

Danger Den MPC

38

Swiftech Apex Ultima

63 64 64 64 65 66 66 68

39

ProlimatechMegahalems

74

42

Corsair H50

79

44 0

10

20

30 Full

40

50

60

70

80

90

Idle

En LPDC, les meilleures températures ne changent globalement pas, mais ne sont pas obtenues par les mêmes waterblocks. L’EK Supreme arrive en tête, ce qui est plus qu’étonnant vu son maze. Le Danger Den MPC chute de la 5e à la dernière place, preuve que les gros débits ne sont pas faits pour lui.

Températures GPU HPDC (°C) Ybris Eclipse GPU

43

30

Swiftech MCW60

43

31

Aquacomputer Aquagrafx

45

31

Swiftech Komodo

46

32

DangerDen

46

32

Koolance VID

49

31

Thermalright HR03

68

33 0

10

20

30 Full

40

50

60

70

80

Idle

Le MCW60 et l’Eclipse-G s’en donnent ici à coeur joie, se permettant de mieux refroidir le GPU que des produits bien plus onéreux. Attention cependant aux étages d’alimentation de la carte, qui risquent de souffrir s’ils ne sont pas correctement refroidis.

Températures GPU LPDC (°C) Ybris Eclipse GPU

41

31

Swiftech MCW60

41

32

44

32

DangerDen

56

60

37

AquaComputer Cuplex XT di

Aquacomputer Aquagrafx

“ Un circuit watercooling apportera une touche inimitable à votre configuration, la rendant infiniment plus stylée et unique qu’un simple aircooling. ”

60

35

Swiftech Apogee XT

45

32

Swiftech Komodo

35

Koolance VID

48

33

Thermalright HR03

47

68

33 0

10

20

30 Full

40

50

60

70

80

Idle

Là encore, les waterblocks GPU uniquement mènent la danse, mais on est étonné que les waterblocks intégraux suivent aussi bien en LPDC.



Dossier

SSD ou HDD ?

Quel est le disque système idéal ?

2 SSD premier prix ou 1 SSD cher ?

L’achat d’un SSD haut de gamme est-il le meilleur moyen d’améliorer la réactivité de son système ou y a-t-il des alternatives intéressantes, que ce soit avec des disques durs ou des SSD moins rapides et notamment, au sein d’une grappe RAID ? Nous avons testé de multiples combinaisons pour déterminer quel était l’équipement à privilégier afin de garantir un rapport prix/performances optimal, quel que soit votre budget. Jérémy panzetta

2 SSD ou 3 HDD en raid ?

V

ous avez beau avoir le PC le plus puissant du monde en calcul CPU ou 3D, s’il n’est pas accompagné d’une solution de stockage performante, c’est l’ensemble du système qui se retrouve bridé. Chargement des programmes, des jeux, de l’OS, copies de fichiers ou installation de logiciels, comportement dans des environnements multitâches, réactivité générale, toutes ces situations peuvent être nettement améliorées en choisissant judicieusement ses unités. Si les meilleurs SSD ont apporté un coup de boost indiscutable face aux disques durs, beaucoup de questions restent en suspens. Que vaut un RAID 0 de disques durs récents revenant bien moins cher face à un SSD rapide, mieux vaut-il opter pour deux SSD abordables ou un SSD haut de gamme, que gagnet-on à coupler plus de deux disques durs en RAID 0, peut-on se contenter d’un recyclage de vieux disques durs, y a-t-il des différences notables de performances entre les contrôleurs de stockage ? Des interrogations auxquelles nous allons répondre par le test de différentes configurations couvrant l’essentiel des possibilités actuelles.

Analyse des benchs Nos tests ont été faits sous Seven, sur une plateforme Intel X58 et son contrôleur ICH10R, avec un Core i7 950 et 6 Go de DDR3. Voici ensuite les unités de stockage et les autres contrôleurs utilisés : - SSD : deux modèles haut de gamme Intel X-25M V2 80 Go et Corsair X128 128 Go, un OCZ Agility 30 Go plus abordable ; - Disques durs : les références du moment en 7 200 tours/ min avec les Caviar Black de Western D i g i tal, le fameux Velociraptor 300 Go, de plus

58

I Hardware Magazine


Débit en lecture (Mo/sec, HDTune) RAID 0 2x Caviar SE16 250 Go

61,6

RAID 0 2 x X‐25M V2 80 Go

420,6

RAID 0 2x SSD OCZ Agility 30 Go

340,2 304,8

RAID 0 3x Caviar Black 500 Go

RAID 0 2x Caviar Black 500 Go

147,7

87

Seagate Cheetah 15k.7 600 Go

RAID 0 2x Caviar SE16 250 Go

519,3 495,6

RAID 0 2 x X‐25M V2 80 Go

WD Caviar Black 1 To

54,3

RAID 0 2x Caviar Black 500 Go

Seagate Cheetah 15k.7 600 Go

53,3

WD Velociraptor 300 Go

100

200

Maximum

Moyenne

76,4

108,1

100,2

300

500

84 81,9 80,5

600

0

Pour évaluer le comportement des diverses solutions lors de manipulations et de copies de fichiers, nous avons effectué trois tests : une mesure des débits bruts en lecture et en écriture sous HD Tune, une copie d’un gros et de multiples petits fichiers de l’unité sur elle-même et l’installation de deux programmes, PowerDVD à partir d’un exécutable et Far Cry 2 à partir d’une image ISO montée avec Daemon Tools, toujours de l’unité sur elle-même. Ces trois benchs montrent une corrélation entre les débits bruts et les temps de copie de fichiers et d’installation de programmes. D’une manière générale, plus les débits de la solution de stockage sont importants et plus les manipulations de fichiers sont rapides. Mais les SSD peuvent réagir différemment que les disques durs à ce niveau. Bien que le modèle Corsair présente des débits d’écriture bien plus élevés que le X-25M, le gain entre les deux unités reste faible comparé à l’écart

de taux de transfert. On remarque également que le SSD Agility, possédant lui aussi de meilleurs débits que le X-25M, reste moins rapide. Preuve qu’un SSD avec un contrôleur de bonne qualité et aux débits plus raisonnables peut être plus performant dans ces situations qu’un SSD avec de très grands taux de transfert. Les deux SSD Intel et OCZ surpassent ici n’importe quel disque dur SATA et même notre modèle SAS. Bien que le Cheetah 15k7 soit à leur niveau sur les copies de fichiers simples, son comportement sur les installations de programmes reste nettement en retrait. Le SSD Agility est, quant à lui, un ton en dessous sur les copies mais égale le Velociraptor pour l’installation de logiciels. Que ce soit en SSD ou en HDD, une grappe RAID 0 permet de nettement améliorer ces scores et encore plus lorsqu’on cumule les unités dans la grappe. Une grappe de deux ou trois disques durs arrive à faire mieux que l’Agility pour les copies de fichiers, mais reste plus lente que les SSD haut de gamme pour l’installation de programmes, à moins de passer par un contrôleur performant, un point sur lequel nous reviendrons plus loin. Notre RAID 0 de SSD Agility, dont le coût de revient est équivalent au SSD Intel, est quant à lui plus rapide sur les deux tests que le X-25M. Ce RAID 0 de SSD ne peut être rattrapé par un RAID 0 de disques durs qu’en couplant au moins trois unités et là encore, avec un contrôleur efficace. Ces tests montrent d’autre part la

271,4

236,6 225,3

50

100

Maximum

1 : Débits bruts et copie de fichiers

152,4

119,1 115,4

SSD Intel X‐25M V2 80 Go 400

Minimum

vieux modèles Caviar SE16 de 250 Go et le dernier disque dur SAS de Seagate Cheetah 15k7 600 Go ; - Contrôleurs : SB750 des plateformes 785G/790GX-FX, une carte RAID RocketRAID 3510 de HighPoint avec processeur et RAM dédiés (800 MHz, 256 Mo DDR2), et le contrôleur SAS Marvell 88SE6320 intégré à notre carte mère X58.

121,6

SSD Corsair X128 128 Go

269,5 267,8 266,4

SSD Intel X‐25M V2 80 Go

86,5

SSD OCZ Agility 30 Go

255,3 254,4 238,2

SSD Corsair X128 128 Go

0

60,6 49,5 49 5

28,6

WD Caviar Black 1 To

203,4 201,3 182,7

202,7

169,5

116,3

WD Caviar SE16 250 Go WD Caviar SE16 250 Go

184,7

146,5

84,6

278,6

218,3

131

187,4

109,8 87,7

SSD OCZ Agility 30 Go

209,2

180,5

140,9

RAID 0 3x Caviar Black 500 Go

121,5 100,9 77,2

WD Velociraptor 300 Go

84,6

RAID 0 2x SSD OCZ Agility 30 Go

58,7 50,6 50 6 33,1

WD Caviar SE16 250 Go WD Caviar SE16 250 Go

158,8 148,5

398,7

204,9 172,9

119,7

1

125,4

92,9

56,1

279,9

220,9

131,5

Débit en écriture (Mo/sec, HDTune)

1

115,9 97,5

Moyenne

150

200

250

300

Minimum

Copie de fichiers (secondes) 16

RAID 0 2 x X‐25M V2 80 Go

34 20

RAID 0 2x SSD OCZ Agility 30 Go 16

RAID 0 3x Caviar Black 500 Go

1

24

RAID 0 2x Caviar SE16 250 Go

44

27

20 22

RAID 0 2x Caviar Black 500 Go

29 26

Seagate Cheetah 15k.7 600 Go

35 61

WD Caviar SE16 250 Go 39

WD Caviar Black 1 To 32

WD Velociraptor 300 Go

50 45

41

SSD OCZ Agility 30 Go 25

SSD Corsair X128 128 Go

0

10

20

Gros

51

32

27

SSD Intel X‐25M V2 80 Go

84

36

30

40

50

60

70

80

Petits

progression entre les différentes générations de disques durs puisque notre Caviar SE16 est à la traîne à chaque fois. Même deux de ces modèles placés en RAID 0 n’égalent pas un Velociraptor, il en faut au moins trois.

2 : Chargement des programmes Que ce soit dans les jeux ou avec Windows, les résultats des tests sont sans appel, les SSD font nettement mieux que les disques durs en termes de temps de chargement. Même l’Agility permet de gagner près de 10 s sur le boot de Seven face au Velociraptor

Hardware Magazine

I 59

90


Dossier

Installation de logiciels (secondes) RAID 0 2 x X‐25M V2 80 Go RAID 0 2x Caviar SE16 250 Go

144

51

RAID 0 2x SSD OCZ Agility 30 Go

97

44

RAID 0 3x Caviar Black 500 Go

123

45

RAID 0 2x Caviar Black 500 Go

137

45

Seagate Cheetah 15k.7 600 Go

175

71

WD Caviar SE16 250 Go

173

50

WD Velociraptor 300 Go

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45

SSD OCZ Agility 30 Go

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SSD Corsair X128 128 Go

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40

SSD Intel X‐25M V2 80 Go

115

43 0

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Far cry 2

100

31

RAID 0 3x Caviar Black 500 Go RAID 0 2x Caviar Black 500 Go

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Seagate Cheetah 15k.7 600 Go

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SSD OCZ Agility 30 Go

0

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Seven

I Hardware Magazine

Total

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22 16

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SSD Intel X‐25M V2 80 Go 70

27

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SSD Corsair X128 128 Go

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SSD OCZ Agility 30 Go

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27

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WD Velociraptor 300 Go

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WD Caviar Black 1 To

51

38 30

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WD Caviar SE16 250 Go

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SSD Intel X‐25M V2 80 Go

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Seagate Cheetah 15k.7 600 Go

91

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21 13

RAID 0 2x Caviar Black 500 Go

38

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SSD Corsair X128 128 Go

2

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RAID 0 3x Caviar Black 500 Go

54

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WD Velociraptor 300 Go

16

RAID 0 2x Caviar SE16 250 Go

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WD Caviar Black 1 To

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RAID 0 2x SSD OCZ Agility 30 Go

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WD Caviar SE16 250 Go

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RAID 0 2 x X‐25M V2 80 Go

41 30

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Chargement de jeux (secondes)

56

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RAID 0 2x SSD OCZ Agility 30 Go

60

2

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RAID 0 2x Caviar SE16 250 Go

150

PowerDVD9

Chargement de Seven (secondes) 17

La seconde conclusion frappante vient des grappes RAID 0 de SSD ou de disques durs. Même en utilisant plus de deux unités, un tel système ne permet pas de réduire les temps de chargement, ils restent identiques à ceux d’une unité seule. On constate, d’autre part, que le temps de démarrage des premiers écrans de boot du PC est rallongé en exploitant une grappe RAID, à cause de l’initialisation des contrôleurs. Il est aussi plus lent avec des disques durs que des SSD car la machine doit attendre qu’ils atteignent leur vitesse de rotation. C’est pour cela que nous avons indiqué deux mesures de temps dans le graphique. La première correspond au temps total du démarrage du PC, de l’allumage à l’arrivée sur le bureau, la deuxième

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50

WD Caviar Black 1 To

RAID 0 2 x X‐25M V2 80 Go

1

97

42

qui est le plus rapide des disques durs. Sur les jeux les plus longs à charger comme Crysis, le gain apporté par les SSD est aussi appréciable. On voit, au passage, que nos deux SSD haut de gamme Intel et Corsair affichent les mêmes scores que notre Agility. Pas besoin donc de choisir les modèles les plus chers pour profiter d’améliorations à ce niveau. Le Caviar SE16 prend sans surprise une claque dans ces tests, il est en revanche décevant de voir que le disque dur SAS de Seagate fait moins bien qu’un Caviar Black.

16 0

5

Risen

18 18

10

15

Crysis

Far Cry 2

20

25

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35

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Multitâche ‐ Chargement de Photoshop CS4 (secondes) RAID 0 2 x X‐25M V2 80 Go

3

8

RAID 0 2x Caviar SE16 250 Go

100

RAID 0 3x Caviar Black 500 Go + RR3510

24

RAID 0 2x SSD OCZ Agility 30 Go

44 123

RAID 0 3x Caviar Black 500 Go + ICH10R

45

8

116

RAID 0 2x Caviar Black 500 Go + RR3510

RAID 0 3x Caviar Black 500 Go

4

Installation de logiciels (secondes)

45

12 156

RAID 0 2x Caviar Black 500 Go + SB750

RAID 0 2x Caviar Black 500 Go

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RAID 0 2x Caviar Black 500 Go + ICH10R

Seagate Cheetah 15k.7 600 Go

45

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WD Caviar SE16 250 Go WD C i SE16 250 G WD Caviar Black 1 To

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SSD Intel X‐25M V2 80 Go + ICH10R

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WD Velociraptor 300 Go

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SSD Intel X‐25M V2 80 Go + SB750

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Far cry 2

SSD OCZ Agility 30 Go

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PowerDVD9

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SSD Corsair X128 128 Go

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SSD Intel X‐25M V2 80 Go

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15

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25

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35

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50

représente le temps de chargement de l’OS, de l’apparition du premier écran de Seven à l’arrivée sur le bureau.

tions se destine principalement à des environnements de serveurs et aux accès multiples.

3 : En multitâche

4 : Les contrôleurs

Ce test d’environnement multitâche consiste à lancer l’extraction de multiples fichiers RAR compressés, puis de lancer simultanément Photoshop CS4 en mesurant son temps de chargement. Il met très bien en évidence le gain apporté par les SSD. Face au meilleur des disques durs, un SSD peut aller plus de deux fois plus vite pour charger le logiciel Adobe. N’importe quel SSD comme l’Agility qui en a un peu dans le ventre s’en sort mieux qu’un disque dur. Mais les environnements RAID 0 montrent également leur bonne efficacité dans ce test. Deux disques durs couplés de la sorte gagnent 6 s sur le temps de chargement de Photoshop face à une unité seule et l’on gagne encore plus en ajoutant un troisième disque dans la grappe pour égaler, voire dépasser, les scores des SSD. Bien sûr, ce gain est aussi valable pour des SSD placés en RAID 0. Un disque dur tire son épingle du jeu ici, il s’agit du Cheetah 15k7. Heureusement d’ailleurs, car ce modèle peu à l’aise dans d’autres situa-

Le contrôleur a une importance primordiale sur le comportement des unités de stockage. Comme on peut le voir entre l’ICH10R Intel des P55, Copie de fichiers (secondes)

4

13

RAID 0 3x Caviar Black 500 Go + RR3510

20 16

RAID 0 3x Caviar Black 500 Go + ICH10R

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RAID 0 2x Caviar Black 500 Go + RR3510

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RAID 0 2x Caviar Black 500 Go + SB750

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RAID 0 2x Caviar Black 500 Go + ICH10R

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SSD Intel X‐25M V2 80 Go + SB750

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SSD Intel X‐25M V2 80 Go + ICH10R

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5 Gros

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Petits

Hardware Magazine

I 61

180


Dossier

Chargement de Seven (secondes)

4

29

RAID 0 3x Caviar Black 500 Go + RR3510

calculs, permettant de tirer profit de toute la puissance d’une grappe RAID. Elle n’améliore pas les temps de chargement des jeux ou de Windows, mais réagit mieux dans toutes les autres situations.

59 30

RAID 0 3x Caviar Black 500 Go + ICH10R

54 29

RAID 0 2x Caviar Black 500 Go + RR3510

Quelle solution choisir au final ?

59

Que ce soit avec des disques durs ou des SSD, un système en RAID 0 est ce qui se fait de plus rapide, en particulier dans les environnements multitâches ou pour tout ce qui concerne la manipulation de fichiers. Cumuler plus de deux unités est bénéfique, encore un peu plus si vous optez pour une bonne carte RAID dédiée. Si vous avez le budget, deux SSD de 80 Go comme le X-25M (440 euros) en RAID 0 seront parfaits et boosteront significativement votre système. Il en est de même avec les Agility 30 Go, pas beaucoup moins rapides que les Intel au sein d’une grappe RAID 0, et pour un meilleur prix (220 euros). Pour approcher les performances d’un RAID 0 de SSD Agility en termes de copie de fichiers ou de situations multitâches, il faut cumuler au moins trois disques durs 7 200 tours/min (165 euros pour trois 500 Go), sachant que les SSD resteront toujours plus rapides sur les chargements de pro-

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RAID 0 2x Caviar Black 500 Go + SB750

54 30

RAID 0 2x Caviar Black 500 Go + ICH10R

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SSD Intel X‐25M V2 80 Go + SB750

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SSD Intel X‐25M V2 80 Go + ICH10R

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Seven

X58 ou P45 et le SB750 intégré aux dernières plateformes AMD, le premier se montre bien plus efficace, qu’il s’agisse d’un SSD/HDD seul ou de systèmes RAID 0. L’ICH10R surpasse le SB750 dans tous les tests, et de loin, sauf en multitâche où il fait jeu égal. Nous l’avons déjà constaté dans de précédents articles, les contrôleurs ajoutés aux cartes mères (Marvell, Silicon Image, Promise, etc.) sont rarement plus efficaces qu’un ICH10R qui reste le plus performant. Mais il est

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30

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50

60

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Total

possible de faire encore mieux, en utilisant une carte RAID. Pas n’importe laquelle néanmoins, il faut un modèle haut de gamme pour espérer avoir un gain. Contrairement à des cartes RAID basiques qui ne vous apporteront rien en dehors de ports SATA supplémentaires, une carte RAID comme notre RocketRAID 3510 embarque un processeur et de la mémoire dédiés aux

Chargement de jeux (secondes) 15

RAID 0 3x Caviar Black 500 Go + RR3510

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RAID 0 3x Caviar Black 500 Go + ICH10R

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RAID 0 2x Caviar Black 500 Go + RR3510

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RAID 0 2x Caviar Black 500 Go + SB750

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SSD Intel X‐25M V2 80 Go + SB750

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SSD Intel X‐25M V2 80 Go + ICH10R

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Risen

I Hardware Magazine

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RAID 0 2x Caviar Black 500 Go + ICH10R

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Crysis

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Multitâche ‐ Chargement de Photoshop CS4 (secondes) RAID 0 3x Caviar Black 500 Go + RR3510

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RAID 0 3x Caviar Black 500 Go + ICH10R

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RAID 0 2x Caviar Black 500 Go + ICH10R

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SSD Intel X‐25M V2 80 Go + SB750

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SSD Intel X‐25M V2 80 Go + ICH10R

15 0

grammes. Mais vous aurez alors l’avantage d’avoir une solution moins chère, et surtout, avec beaucoup plus d’espace de stockage, car les 60 Go d’un RAID 0 de SSD Agility sont un peu justes pour accueillir vos logiciels et un OS comme Vista ou Seven prenant déjà 10 Go. Quant au recyclage de vieux disques durs, en placer plusieurs dans une grappe RAID 0 est intéressant pour augmenter les débits ou la réactivité

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en cas d’accès multiples, mais ils ne peuvent pas rivaliser avec un seul disque dur récent pour les temps de chargement. Si le multitâche ou l’amélioration du temps d’installation de programmes et de copie de fichiers n’est pas une priorité, vous pouvez vous contenter d’un seul SSD. Un X-25M comme disque système enterrera n’importe quel disque

dur, et même plusieurs alignés en RAID 0. Un modèle plus lent comme l’Agility apporte aussi un réel plus face à un disque dur, il surpasse également un RAID 0 de 7200 tours/min dans certaines situations. Mais pour le même prix qu’un X-25M de 80 Go vous pouvez monter un RAID 0 d’Agility 30 Go plus performant, à vous donc de peser le pour et le contre. Le prix au gigaoctet reste néanmoins bien supérieur aux disques durs. Le but est alors de placer l’OS et vos programmes sur le(s) SSD, puis de stocker vos données sur un disque dur volumineux et de préférence avec les meilleurs taux de transfert possible pour améliorer les manipulations de fichiers entre les deux unités. Enfin, n’oubliez pas les contraintes liées au RAID 0 car plus vous cumulerez d’unités et plus vous multiplierez les chances de perdre vos données en cas de panne. Il faut aussi prendre en compte le bruit et la chaleur, deux points sur lesquels les SSD sont imbattables car ils sont totalement silencieux et chauffent très peu.

Best Chassis Manufacturer Winner SilverStone

F O R T R E S S series Boîtier avec une construction et des propriétés thermodynamiques avancées

Montage à 90 degrés révolutionnaire de la carte mère issue du RAVEN RV01 Cadre monobloc en aluminium de 4.5mm Trois ventilateurs de 180mm pour obtenir un refroidissement par pression positive et effet de pile Compatible avec le montage de radiateur de refroidissement liquide Ouverture dans le support de carte mère derrière le processeur pour un montage plus rapide Compatible avec les grands modèles de cartes mères Intérieur isolé pour une absorption du bruit avancée

wwww.silverstonetek.com

Introduction: Les deux innovations majeures pour les boîtiers PC qui ont fait une percée ont été introduits par Silverstone, il s'agit de la construction monobloc du cadre du boîtier (Temjin TJ07, 2005) et du montage à 90 degrés de la carte mère issue bu (RAVEN RV01, 2008). Ces deux innovations extraordinaires étaient disponibles séparément désormais elles sont réunies dans le même boîtier. Avec le Fortress FT02, les ingénieurs de SilverStone o n t c o m b i n é l a solidité d'une construction monobloc avec le dispositif de refroidissement sans équivalent issu du boîtier RAVEN. De plus, un casier à disques durs démontable à chaud a été ajouté en complément d'un intérieur isolé phoniquement. Le résultat est un boîtier plus rigide structurellement, avec une plus grande capacité de stockage, et plus silencieux que le RAVEN RV02 ayant le même dispositif de refroidissement. Pour les professionnels ou les passionnés qui cherchent à monter une station de travail silencieuse ou une machine de jeux avec des performances maximales, il n'y a pas de meilleur choix que le FT02.

Revendeurs:

SST-FM181

SST-FN181-BL

Equipez votre F T 02 avec le FM181 pour obtenir l'ultime combinaison de performances extrêmes et de silence.

Equipez votre F T 02 avec le FN181-BL pour avoir des effets de lumières dans vos emplacements disponibles pour ventilateur de 180mm.

Distributeurs:


Geek

Geekitude Sega ranime la flamme

V

endus 10 500 yens pièce, soit environ 80 euros (www.net-you. net/sega), ces deux Zippo à l’effigie des consoles Sega Mega Drive et Saturn auront une place de premier choix dans votre collection, que vous soyez fumeur ou non. Vous pourrez même la compléter avec quatre autres Zippo s’inspirant des plus grands hits d’arcade de Namco qui ne vous rajeuniront pas. A savoir Dig Dug, Pac-Man, Xevious et Galaxian (www.shopncsx.com).

Sounds from Behind

A

vec une telle image et un nom pour le moins évocateur, difficile de rajouter quoi que ce soit à ce concept d’enceintes développé par Younes Daneshvar et Javad Yazdani (www.yankodesign.com). Reste à savoir si un constructeur sera assez fou ou inspiré pour commercialiser un tel ensemble d’enceintes.

Donjons et dragons renaît

S

i malgré la conjoncture, les projets ne manquent pas, il en est un que nous attendons impatiemment. Développé par ETC Global (www.etc. cmu.edu/projects/ surfacescapes), le projet Surfacescapes, mené par une bande de geeks mordus de jeux de rôle, propose de matérialiser nos plus folles parties de Donjons et dragons sur une énorme table tactile s’appuyant sur la technologie Surface de Microsoft. De quoi offrir une nouvelle dimension et de nouvelles expériences aux rôlistes que nous sommes, à l’aide d’effets visuels et audio incomparables. Et quand on sait que d’autres jeux de rôle seront ensuite supportés, notre compte en banque risque d’accuser un sérieux coup de fatigue puisque Surfacescapes sera pour nous un jouet technologique incontournable.

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I Hardware Magazine

Le Vélib’ du général Grievous

L

e Vélib’ est vraiment une idée pratique et peu onéreuse pour échapper à l’enfer de la circulation dans les grandes villes. Toutefois, toutes les voiries n’étant pas des plus adaptées à ce moyen de transport non polluant, le Vélib’ s’avère dangereux à l’usage. C’est ce qui a motivé Mohammad Ghezel, sans doute très inspiré de La Revanche des Sith, pour développer le concept du eRingo (http://ceegeelover.multiply.com). Un véhicule vraiment classe qui offre un réel confort ainsi qu’une bonne protection contre l’incontrôlable météo et les conducteurs fous.

Mods et travaux

S

i la personnalisation des boîtiers est devenue une véritable passion pour beaucoup d’entre nous, d’autres vont plus loin en concrétisant leurs rêves geeks les plus fous comme cette Corvette de 1978 transformée en batmobile (www.markshields. com). Et d’autres projets tout aussi spectaculaires sont à découvrir sur le site Hack’n Mod spécialisé dans les mods (http:// hacknmod.com).


e

Batcave

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ifficile de dire si c’est à cause de la virtuosité du jeu Batman Arkham Asylum, mais il est difficile de ne pas rester admiratif et rêveur devant un tel home cinéma. Et si la folle envie de créer votre propre salle vous prenait, le site Elite Home Theater Seating vous donnera matière à rêver avec sa galerie hallucinante et ses sièges cinéma de haut standing pour qui en a les moyens.

Le Souffle d’Absynthe

L

’épopée des Terres de Sienn (www.soleilprod.com), toujours sous la plume du quatuor Istin, Pona, Gomes et Stambecco, redébarque enfin avec ce deuxième tome relatant la suite de cette course effrénée que se livrent Sadwin le roi Nain, Laam la demielfe et l’ogre Frozen pour récupérer l’ossuaire du grand mage Yarlig. Une sainte relique censée déléguer les pouvoirs du mage. Un récit haut en couleur avec des héros finalement perfides et auxquels on s’attache facilement.

Insolite

S

i Microsoft a plutôt choisi de lancer Windows 7 bien plus discrètement que Vista, certains événements ne sont pas passés inaperçus à l’image de la chaîne de fast-food Burger King qui a proposé au Japon un Whopper Windows 7 composé de 7 steaks au prix de 777 yens.

M

ieux encore, sur un concours de circonstances ou un acte délibéré, Microsoft a placé un stand promotionnel de Windows 7 devant l’Akihabara Convention Hall à Tokyo où se tenait, le 22 octobre dernier, le Linux Japan Symposium. Un joli clin d’oeil auquel Linus Torvalds a choisi de répondre en posant devant le stand pour la postérité des pingouins.

La légende de Zelda

A

vec Mario et Sonic, Zelda est très certainement le héros de jeu vidéo le plus ancien et apprécié des joueurs. Alors quand Soleil Manga (www. soleilmanga.fr) nous gratifie de deux mangas The Legend of Zelda – Ocarina of Time de 192 pages, nous ne pouvons qu’exulter en découvrant les nouvelles aventures de Link. Surtout lorsque celles-ci sont dessinées et racontées par Akira Himekawa, un vrai fan de jeux vidéo et de Link.

Hardware Magazine

I 65


Geek Marie des dragons

Bravesland

A

l’aide d’une légende indienne ancestrale, racontant qu’un ancien chef égorgea ses fils dans le but de maintenir l’harmonie au sein de sa tribu, Bravesland qui comptera deux tomes, met en scène une guerre faisant rage en 1756 entre les Français et les Anglais mais aussi les Indiens pour se disputer le Nouveau Monde. Et dans ce récit épique, les sauvages ne sont pas toujours ceux auxquels nous pensons.

B

aptisé Armance (www. soleilprod.com), ce premier tome d’heroic fantasy nous a agréablement surpris avec une France médiévale mettant en scène une jeune enfant au destin tragique, devenue une intrépide guerrière. Prénommée Marie et accompagnée de son ami et frère d’armes William, cette dernière offre ses services pour combattre de mystérieux dragons. Un récit riche en mystères et rebondissements avec un second tome prévu au printemps 2010 qu’il nous tarde de découvrir.

Un ventilateur sans pales…

C

’est ce que la société Dyson (www.dyson.co.uk/fans) commercialise sous le nom d’Air Multiplier. Conçu en Angleterre et vendu approximativement 220 euros, l’engin se présente sous la forme d’un anneau surmontant un pied qui intègre un moteur électrique, ainsi qu’une prise d’air complétée par divers procédés aérodynamiques. Grâce à ces derniers, le flux d’air est multiplié par quinze, soit un débit d’environ 405 litres par seconde, soit à peu près 24 m3/min. Espérons qu’une telle technologie puisse voir le jour dans nos PC puisqu’en plus d’un flux d’air réellement continu, nous n’aurions plus besoin de grilles de protection.

Piano Forest

S

i nous aimons particulièrement la série culte Flander’s Company, une entreprise machiavélique et complètement barrée qui recrute, forme et accompagne des supervilains, dont la deuxième saison vient justement de débarquer en DVD, nous avons également suffisamment de sensibilité pour apprécier d’autres oeuvres à l’image de Piano Forest (www.kaze.fr). Un film de Masayuki Kojima racontant le parcours de deux adolescents talentueux dans l’apprentissage du piano, ayant en commun Mozart et Chopin. L’un est issu d’une bonne famille alors que l’autre vient d’un milieu plus populaire. Le coffret collector (39,95 euros), qui comprend le film mais aussi un recueil musical, ainsi qu’un livret présentant l’univers et les coulisses du film, vous permettra de revisiter le patrimoine de la musique classique.

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I Hardware Magazine

Code Geass

P

rimé à de nombreuses reprises, Code Geass – Lelouch of the Rebellion (www.kaze.fr) raconte la chute du Japon et de son peuple les Elevens, qui devient la 11e colonie de l’Empire Britannia. S’engage alors une âpre lutte pour récupérer la souveraineté et les droits les plus élémentaires des Elevens, contre les aristocrates de Britannia qui disposent d’un arsenal composé d’armures de combat surpuissantes, les Knightmare frames. Dans cette lutte, un jeune étudiant de 17 ans, Lelouch, doté fortuitement par une mystérieuse jeune fille du pouvoir des rois, un don permettant de contrôler la volonté des êtres humains, manipulera les Elevens, les Britanniens ainsi que les résistants pour arriver à ses fins… Bref, un chef-d’oeuvre japonais vraiment brillant qui souffre toutefois d’un prix prohibitif. Puisque le premier coffret, qui comprend deux DVD de 9 épisodes et un livret détaillé sur l’univers et les coulisses de Code Geass, est vendu 49,95 euros. La première saison comprenant trois coffrets, l’addition risque d’être lourde pour les fans.


Immortaliser ses souvenirs

A

près une série d’ouvrages dédiés à la nouvelle mouture d’Adobe Photoshop, le culte voué à la photo numérique ne semble pas retomber comme en témoigne Le Guide des portraits créatifs de Duncan Evans et Tim Shelbourne aux éditions Pearson (www.pearson.fr). Un livre qui permet d’explorer de nouvelles techniques et possibilités à l’aide de Photoshop CS4, afin de maîtriser l’art du portrait comme un vrai professionnel à l’aide de 60 tutoriels. Devant l’étendue des possibilités offertes par la photo numérique, l’ouvrage Pratique des vitesses lentes de Bryan Peterson est un guide technique indispensable pour se perfectionner dans la photo en explorant les mythes et la réalité sur les vitesses d’obturation, la composition, l’exposition, la sensibilité ISO ou encore le filé et le flou. De quoi apporter une tout autre dimension à vos prises de vue en maîtrisant le temps.

Après les circuits se réparant de manière autonome…

La réalité augmentée continue de progresser…

U

L

n groupe de chercheurs du MIT, dirigé par Martin Rinard et Michael Ernst, travaille actuellement sur un programme capable d’analyser le comportement binaire d’un programme et d’en résoudre les problèmes. Baptisé Clearview, le programme serait ainsi capable de corriger très rapidement n’importe quelle faille de sécurité ou bogue, sans la moindre assistance humaine, en appliquant directement les rustines au niveau binaire. Clearview n’aurait ainsi donc pas besoin du code source du programme. A titre expérimental, une équipe a lancé dix attaques différentes, comprenant notamment l’injection de codes malicieux, sur le navigateur Firefox et Clearview s’est montré impressionnant après avoir bloqué chaque attaque.

e constructeur japonais NEC ambitionne de projeter directement sur la rétine la traduction textuelle d’une conversation, quelle que soit la langue grâce à son prototype baptisé Tele Scouter. Le procédé s’appuie sur un dispositif porté à la ceinture, qui capte et retransmet en temps réel une conversation vers un groupe de serveurs distants, lesquels sont chargés de traduire et/ou retranscrire la conversation en texte. Le texte est ensuite transmis, puis projeté sur la rétine à l’aide d’un miniprojecteur monté sur des lunettes (et à terme, directement sur des lentilles). La commercialisation du premier modèle est attendue courant 2010.

Les dents de la mer Un site Web sur mesure

A

l’heure où Internet prend une place de plus en plus importante dans notre quotidien, Eyrolles propose un guide complet permettant d’exploiter et de maîtriser toutes les facettes du logiciel open source Drupal. Un livre parfaitement structuré pour comprendre l’architecture et le fonctionnement du système de gestion des contenus CSS Drupal. Une excellente alternative à Joomla et KompoZer qui vous permettra de concevoir et de déployer un site Web moderne de manière autonome.

S

’il suffit de se laver les mains régulièrement, force est de constater que cette pratique reste malheureusement encore trop peu suivie. Il suffit, par exemple, d’un petit passage aux toilettes, d’un peu de transpiration ou d’un simple éternuement pour contaminer la souris et le clavier d’un PC utilisé par d’autres personnes que vous. Sans parler des lieux publics tels que les cybercafés, qui sont de véritables paradis pour les microbes. C’est sur ce type de constats qu’une société de Floride nommée Sharklet Technologies a développé un film composé de microaspérités en forme de diamants offrant quasiment les mêmes caractéristiques que la peau de requin. De quoi repousser toute la flore bactérienne environnante, à l’image de la société Vioguard (www. vioguard.com) qui a choisi de mettre au point un clavier rétractable dans un compartiment étanche pour y être bombardé d’ultraviolets connus pour éradiquer 99,9 % des vilains micro-organismes.

Hardware Magazine

I 67


Pratique

Les

softs

du moiS

Secunia Personal Software Inspector

Manuel Da Costa

HWM Blackbox System Mechanic

Transformez votre système en véritable bête de course

S

ystem Mechanic (www.microapp. com), dont la dernière version vient de sortir, regroupe divers outils capables de réparer, nettoyer et d’accélérer votre système. Le logiciel est, en outre, capable de bloquer les spywares, de détecter et réparer les failles de sécurité, d’analyser et de réparer la surface d’un disque, de supprimer vos fichiers superflus de manière irréversible, de défragmenter et sauvegarder la base des registres, d’optimiser les réglages Internet, de créer un CD de secours, de collecter les informations relatives à votre matériel, de tracer les changements intervenus sur votre système et même de personnaliser les paramètres avancés de Windows. Bref, une boîte à outils plutôt efficace, si on oublie le côté un peu trop sommaire du rapport détaillant l’état de santé du système, et réservée à ceux qui ne souhaitent pas se prendre la tête avec la maintenance et l’optimisation du système en bidouillant la base des registres.

HWM Blackbox HWM Blackbox (http://blackbox.hardwaremania.com) est un nouveau venu dans le monde des logiciels capables de fournir une multitude d’informa-

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I Hardware Magazine

tions relatives à sa machine, comme le font déjà Everest, Sisoft Sandra et SIW. Léger, offrant une interface claire et ergonomique, HWM Blackbox intègre, en prime, un module de benchmark bien utile pour avoir un aperçu des performances de votre machine. Si la traduction du logiciel en français est perfectible, Blackbox se montre efficace et il est gratuit.

Psystar contre-attaque Pour ceux qui ne le savent pas, Psystar est une société qui propose des PC sur mesure. Rien de vraiment original, si ce n’est que chaque PC est livré avec Mac OS X, ce qui n’est pas vrai-

ment du goût d’Apple et de son armée d’avocats. La rivalité entre ces deux protagonistes ne risque d’ailleurs pas de retomber puisque Psystar propose aujourd’hui le logiciel payant Rebel EFI (http://store.psystar.com) dont la particularité est de permettre et de faciliter l’installation de Mac OS X sur votre machine, à condition que l’architecture soit de type Intel. Un logiciel efficace à condition de bien vouloir débourser 50 dollars et de posséder une licence Mac OS X.

Freetux TV Si vous utilisez Windows, vous devez très certainement savoir que ADSL TV (www.adsltv.org) est un logiciel gratuit, complet et incontournable qui permet de regarder et d’enregistrer les chaînes ADSL directement sur son PC, mais aussi de découvrir les Web

PeaZip


Autopatcher

gique indispensable pour appréhender et corriger les failles de sécurité.

PeaZip A l’image des logiciels PowerArchiver, WinZip ou encore WinRar, PeaZip (http://peazip.sourceforge.net) est un logiciel capable d’extraire, de compresser et de découper un grand nombre de formats d’archives Windows et Unix. Une alternative libre extrêmement complète offrant une

CoverGloobus

TV du monde entier et d’écouter les radios en ligne. Il est toutefois dommage qu’un tel logiciel n’ait jamais été porté sous Linux. Une absence palliée depuis peu par Freetux TV (http:// freetuxtv.blogspot.com), une alternative libre qui s’appuie sur la librairie graphique GTK et LibVLC pour l’affichage du flux vidéo. Il ne reste plus qu’à implémenter le TimeShifting, le guide électronique des programmes, ou encore la programmation des enregistrements et Freetux TV sera parfait. D’autant plus que le logiciel est développé par Eric Beuque (www.ericbeuque.com), un étudiant français en master Informatique de 23 ans.

Colmatez les failles Issu d’une société danoise spécialisée en sécurité informatique, Secunia Personal Software Inspector (http://secunia.com) est un outil capable de détecter les failles de sécurité présentes dans votre système. L’utilitaire analyse pour cela votre système, les extensions de votre navigateur, ainsi que les applications installées avant de dresser un bilan détaillé. Un outil pédago-

interface intuitive, différents niveaux de compression, ainsi qu’un mécanisme de cryptage permettant de protéger vos archives.

Autopatcher Autopatcher (www.autopatcher.com) est un logiciel gratuit et portable capable de détecter et d’automatiser l’installation des patchs disponibles pour votre système Microsoft, à l’exception de Windows 7 qui n’est pas encore supporté. Mais contrairement au module Windows Update, Autopatcher sauvegarde chaque rustine dans son propre répertoire. Vous pourrez ainsi les exporter vers le support de stockage de votre choix et éviter de retélécharger les mises à jour lors de chaque réinstallation du système, surtout si votre connexion Internet n’est pas des plus rapide.

iPod Touch/iPhone et Wii. Auparavant payante (199 dollars), la version 2.6 est maintenant gratuite. De quoi encourager votre créativité avec cet outil qui a permis de développer Zombieville USA, Blush, ou encore Monster Trucks Nitro.

CoverGloobus Derrière ce nom bizarre, se cache un petit logiciel Linux capable d’afficher sur votre bureau la pochette de l’album et toutes les informations relatives aux morceaux (nom du morceau, compositeur, chanteur, paroles, etc.) que vous écoutez. Développé par le même auteur que Gloobus, une extension Gnome permettant de naviguer parmi vos fichiers à la manière de CoverFlow, CoverGloobus (http:// jordihp.deviantart.com/art/CoverGloobus-1-4-123762457) permet de commander votre lecteur audio directement depuis votre bureau, dispose d’un système de notation, supporte les lecteurs Rhythmbox, Banshee, Songbird et Listen, offre plusieurs thèmes visuels et permet même de créer les vôtres à l’aide d’un simple fichier XML.

Fun ! Nous terminerons cette rubrique par un site Web sympathique du nom de SeeNow (http://fr.seenow.com). Vous uploadez une photo personnelle, celle d’un ami ou d’un proche et vous la transformez selon votre choix en superhéros ou en célébrité issue du cinéma, du sport, de la musique ou en couverture de magazine. Et devinez qui est sur la photo ?

SeeNow

Unity Tout comme Sandbox qui s’appuie sur le moteur CryEngine, Unity (http:// unity3d.com) est un environnement de développement qui permet de créer des jeux pour Mac, Windows,

Hardware Magazine

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Pratique

Forgeron

SSD : Le TRIM

au secours

des perfs comment en profiter,

avec ou sans 7 ? L’ATA-TRIM aide les SSD à garder un niveau optimal de performances. Mais il n’est géré que par Seven et certains Linux. Comment ça marche, que faut-il pour en bénéficier avec et meme sans Seven? Suivez le guide…

L

es SSD sont un vaste sujet de discussion qui anime les débats entre passionnés de hardware, que nous sommes tous. Faut-il y passer ou pas ? Est-ce réellement si performant que cela ? Il y aura les adorateurs qui les défendront bec et ongles et ceux qui les critiqueront pour diverses

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raisons. Et on ne peut pas donner tort à ceux qui les critiquent. Technologie jeune dans le domaine de la grande consommation, on aura vu défiler tout et n’importe quoi en matière de SSD, que ce soit au niveau des tarifs ou du côté des performances, parfois médiocres à cause de contrôleurs mal

conçus. Il y a aussi le problème de la dégradation des performances lors de l’utilisation du SSD mais là, il existe une solution, la commande TRIM, supportée enfin nativement par Windows dans sa dernière version, à savoir 7. Ça ne vous parle pas ? Pas de panique, on va tout vous dire.


Les SSD Intel G2 (Postville) supportaient le TRIM avec le dernier firmware avant qu’il ne soit retiré à cause de problèmes de corruption de données rencontrés par des utilisateurs.

“ La commande TRIM de Windows informe le SSD des fichiers effacés qu’il peut définitivement nettoyer… ”

le contrôleur doit conserver la trace de ces données, leur adresse physique en l’occurrence (ce que l’on nomme les LBA). Le contrôleur du SSD va seulement se rendre compte de l’obsolescence des données lors

C’est la faute de la mémoire NAND Flash Avant de parler du TRIM, rappelons les principes de base de fonctionnement d’un SSD. Un SSD est composé de puces de NAND Flash. Ces dernières renferment des cellules divisées en blocs, eux-mêmes divisés en pages. Une page a généralement une taille de 4 ko et fait partie d’un bloc dont la taille est de 512 ko. Ce dernier comprend donc 128 pages. Le problème intrinsèque des SSD vient du mécanisme d’écriture inhérent au fonctionnement de la mémoire NAND Flash. En effet, lors d’opérations d’écriture, on ne peut pas écrire sur une page isolée, l’écriture s’effectue obligatoirement en série sur toutes les pages du bloc. Il faut à chaque nouvelle écriture effacer l’entièreté du bloc avant de le réécrire avec les nouvelles données. Le préalable est, bien évidemment, la montée en mémoire cache des données déjà contenues dans les pages du bloc afin de ne pas les perdre lors de la réécriture du bloc avec les nouvelles données à ajouter. Du côté de la lecture, le problème ne se pose pas, on peut lire isolément une page d’un bloc, sans pour autant devoir parcourir toutes les autres pages du bloc. C’est ce qui explique que très souvent, les débits en lecture sont plus élevés que les débits en écriture. Cette problématique technique combinée au fait qu’un SSD ne sait pas quand un fichier a été effacé entraîne des problèmes de performances en écriture de cette nouvelle génération d’unités de stockage.

Windows 7 apporte le support en natif de la commande ATA-TRIM pour les SSD la supportant.

Intel fournit le SSD Toolbox qui permet de lancer manuellement le TRIM sous Vista et XP.

Le TRIM en sauveur ! Le TRIM est une commande qui est incluse dans certains systèmes d’exploitation comme Windows 7 ou certaines distributions Linux. Cette commande n’est utile que pour les SSD et pour savoir s’il est bel et bien en présence d’un disque Flash, le système d’exploitation va interroger l’unité de stockage en lui demandant sa vitesse de rotation. Si le disque renvoie la valeur 0, l’OS sait qu’il s’agit d’un SSD. Dans le cas de Windows 7, le dernier système d’exploitation Microsoft désactive alors la défragmentation automatique et active la commande TRIM. Mais le TRIM, qu’est-ce donc ? Le problème des SSD actuellement est la dégradation de leurs performances au fil du temps, au fil des écritures et au fil de leur remplissage. Le problème survient quand un fichier est effacé du SSD. Si pour le système d’exploitation, cette information est connue, elle ne l’est pas pour le SSD, du moins tant qu’il ne doit pas réécrire sur ce fichier effacé. Sans le TRIM, dans pareil cas,

Wiper est un utilitaire permettant d’envoyer manuellement la commande TRIM vers les SSD Indilinx sous Vista et XP.

d’une nouvelle écriture. Il constatera alors que le bloc contient des pages qui correspondent au fichier effacé mais toujours physiquement présent. Il va ensuite devoir monter en mémoire cache le contenu du bloc et nettoyer les pages obsolètes avant toute nouvelle réécriture. Le TRIM solutionne cela car lors de chaque opération d’effacement d’un fichier (avec vidage de corbeille), le système d’exploitation va envoyer la commande TRIM au SSD qui va effectuer les opérations de « nettoyage » immédiatement, sans attendre une nouvelle opération d’écri-

“ Utiliser Windows 7 ne suffit pas pour bénéficier du TRIM, il faut aussi un SSD compatible… ” Hardware Magazine

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Pratique

“ Le TRIM ne fonctionne pas avec les SSD en RAID, ni avec d’autres pilotes que ceux de Windows 7, pour le moment… ” ture. De la sorte, les pages contenant des blocs obsolètes sont nettoyées et marquées comme étant libres. Lors de la prochaine écriture, les pages qui contenaient les fichiers effacés seront dès lors « propres » et les opérations d’écriture prendront moins de temps de ce fait. Nous avons effectué des tests sur le SSD Intel 160 Go G2 avec le firmware supportant le TRIM et ce fut bénéfique. En effet, après une très grosse charge d’écritures aléatoires, opération qui a pour effet de fortement dégrader les performances, le SSD Intel supportant le TRIM a recouvré immédiatement un excellent niveau, là où l’ancien firmware nécessitait un certain temps ou plusieurs cycles de réécriture complets sur la totalité de l’espace disque, ce qui revient à effacer et remplir le disque. Ce n’est évidemment pas réalisable sur une partition système. Bref, le TRIM est là et ça marche ! A noter, au passage, que ce firmware augmentait aussi le débit séquentiel en écriture des SSD Intel X25-M G2 en le passant de 70 à 100 Mo/s.

Les OCZ Vertex (et Agility) supportaient déjà un pseudo-TRIM grâce à l’utilitaire Wiper, mais supportent désormais le TRIM de Windows 7 via un nouveau firmware.

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Le TRIM évite des dégradations des performances et rend les performances plus stables. Notez, au passage, le gain de débit offert par le firmware Intel supportant le TRIM.

Le TRIM était presque parfait Au-delà de ce jeu de mots facile, la commande TRIM n’est pas la panacée car dans le cas de fichiers que l’on modifie et que l’on sauvegarde, il ne peut être fait appel à elle et dans pareil cas, il y a toujours un risque de performances dégradées. En réalité, Windows 7 invoque le TRIM lorsque les commandes suivantes sont utilisées : Delete (avec vidage de la corbeille), Format et Discard. Les deux premières sont des opérations « manuelles » lancées par l’utilisateur, tandis que la troisième est une opération propre au système d’exploitation qui efface des fichiers dont il n’a plus besoin. En clair, dès que vous supprimez un fichier, la commande TRIM est envoyée au SSD, pour autant qu’il la supporte, tout comme le système d’exploitation. A noter que la suppression d’une partition n’invoque pas le TRIM. Par contre, le fait de formater une partition enclenche le TRIM et il n’est

dès lors plus nécessaire d’effectuer un Secure Erase sous DOS pour recouvrer le niveau de performances initial, avant une nouvelle installation d’un système d’exploitation. Un simple formatage sous Windows 7 suffit.

Que faut-il pour bénéficier de la commande TRIM ? Il ne faut pas seulement utiliser un système d’exploitation incorporant la commande TRIM pour en bénéficier. Elle doit aussi être supportée matériellement par le SSD. On ne parle pas ici du pseudo-TRIM des SSD basés sur le contrôleur Indilinx (OCZ Vertex, Crucial M225 et consorts), mais bien de la véritable commande ATA-TRIM, intégrée dans Windows 7. Ne dénigrons cependant pas le « TRIM » manuel Indilinx qui a, au moins, le mérite d’exister et qui permet de recouvrer rapidement le niveau initial de performances en écriture sous Vista et XP, qui ne supportent pas la commande ATA-TRIM. A l’heure d’écrire ces lignes, seuls quelques SSD sont compatibles avec le TRIM. Il s’agit des SSD à base du contrôleur Indilinx dont les fabricants se sont donné la peine de mettre à disposition un firmware compatible : OCZ pour ses Vertex et Agility, GSkill pour ses Falcon, Super Talent pour sa série Ultradrive GX et Crucial pour ses M225. Le second contrôleur du marché pour lequel la commande TRIM est supportée est l’Intel, mais uniquement pour les versions dotées de puces de NAND Flash gravées en 34 nm. C’est mesquin car il n’y a, a priori, aucune limitation technique à ce que cela soit supporté sur les anciennes versions embarquant des puces gravées en 50 nm. Avant de flasher le SSD avec le firmware compatible, assurez-vous au passage qu’il n’est pas déjà installé


Le Toolbox d’Intel permet aussi de programmer l’exécution de la commande TRIM, un plus indéniable sur l’utilitaire Wiper des SSD basés sur le contrôleur Indilinx Barefoot.

sur votre SSD car si vous l’avez acheté récemment, cela risque d’être le cas… sauf pour les Intel. En effet, le firmware supportant le TRIM a été mis en ligne par Intel le 26 octobre et retiré le lendemain. Des utilisateurs se sont, en effet, plaints de données corrompues ou de disque inaccessible après avoir flashé leur SSD avec le dernier firmware. Face à cela, Intel a joué la prudence et a retiré le firmware de son site Internet. Au moment de la rédaction de cet article, aucune version corrigée n’a été remise en ligne.

Attention aux pilotes utilisés ! Avec le firmware Intel, la firme met en garde contre certaines incompatibilités. Ainsi, si vous avez installé le logiciel Intel Matrix Storage Manager ou si vous disposez de deux SSD en RAID, la commande TRIM n’est pas supportée. Pourquoi ? Parce que la commande TRIM ne fonctionne qu’avec le pilote générique de Windows et pas avec les pilotes Intel qui s’installent avec le Matrix RAID. Pire, si vous activez le mode RAID dans le BIOS, sans pour autant créer une grappe RAID, c’est un autre pilote qui est utilisé par Windows, plus ancien, qui lui non plus ne supporte pas le TRIM. Intel travaille à l’heure actuelle sur un driver de stockage qui passera l’instruction TRIM au SSD, mais aucune date de disponibilité n’a encore été avancée. Il se peut que le nouveau firmware corrigé sorte en même temps que ce pilote, histoire de faire d’une pierre deux coups. En attendant, réglez le contrôleur sur AHCI/IDE dans le BIOS et utilisez le driver Windows, entendez par là qu’il ne faut pas installer d’autres pilotes.

Le Garbage Collection est-il une alternative ? En attendant Windows 7, OCZ avait mis à disposition un firmware apportant la fonctionnalité de Garbage Collection. Cette possibilité n’a un intérêt que pour les personnes utilisant des SSD en RAID ou pour celles pour qui lancer de temps en temps l’utilitaire Wiper constitue une inacceptable corvée. Le « Background Garbage Collection » consiste à lancer une réorganisation de la table d’allocation afin

de la rendre plus linéaire. En clair, il s’agit de réorganiser les adresses physiques, les LBA, pour favoriser les écritures séquentielles, écritures les plus communes. Cette opération se lance automatiquement lorsque l’utilisateur n’utilise pas le SSD, en idle donc. Le problème, c’est que si le TRIM ne consiste qu’en des opérations de nettoyage visant à libérer de la mémoire Flash marquée comme utilisée à tort, sans écriture additionnelle, le Garbage Collection n’en libère pas. En effet, il se contente de multiplier les opérations d’écriture pour réécrire les données correspondantes à un autre endroit physique. Vu que la mémoire Flash a un cycle d’écriture limité, ce n’est pas forcément une solution de multiplier des écritures superflues, du moins ne consistant pas à stocker de nouvelles données. L’utilitaire Wiper, de ce côté, est plus « intelligent » car il envoie la commande TRIM. Le Garbage Collection est donc à réserver aux personnes utilisant des SSD en RAID…

Et si je ne veux pas utiliser Seven ? Si vous ne souhaitez pas passer à Windows 7 et préférez rester sous Vista ou XP, le TRIM ne vous est pas pour autant inaccessible. Sur les SSD OCZ basés sur le contrôleur Indilinx, il existe depuis longtemps un petit utilitaire baptisé Wiper qui permet de lancer manuellement la commande TRIM. C’est une application qui se lance sous Windows, qui ouvre une fenêtre MS-DOS et qui peut prendre beaucoup de temps pour s’exécuter. A noter que cet utilitaire fonctionne avec tous les SSD Indilinx dotés du firmware compatible. Renseignez-vous auprès de votre fabricant pour connaître le firmware à utiliser. Avec son firmware « TRIM » lancé puis retiré de la circulation, Intel avait aussi lancé le SSD Toolbox. Il s’agit d’une application fonctionnant sous Windows

qui permet de connaître une foule d’informations sur son SSD, mais qui permet aussi d’exécuter un TRIM manuel sous Vista et XP. Mieux, il est possible de programmer l’exécution pour qu’il se lance automatiquement, quotidiennement par exemple, rythme recommandé par le géant de Santa Clara. Bref, le résultat est le même qu’avec le Wiper des SSD Indilinx, mais l’exécution programmée est un réel plus pour les SSD Intel, du moins quand Intel aura mis au point un firmware ne corrompant pas les données.

Conclusion Avec la commande TRIM, les SSD se débarrassent de leur plus gros défaut : la dégradation des performances au fil du temps et de leur remplissage. Fini les opérations obscures d’effacement du disque sous DOS pour recouvrer un niveau de performances correct et vu le prix demandé pour ces unités de stockage, c’est le minimum. C’est le problème perpétuel des nouvelles technologies, les premiers à s’y essayer essuient souvent les plâtres, cela s’est encore vérifié récemment avec le dernier firmware Intel. Mais à partir de maintenant, vous aurez compris qu’avant d’acheter un SSD, assurez-vous qu’il supporte la commande TRIM, même si vous ne comptez pas utiliser Windows 7. Car comme nous l’avons vu, il existe des utilitaires pour envoyer la commande TRIM sous Vista et XP… Que demander de plus ? Des prix plus raisonnables mais ça, c’est une autre histoire…

“ On peut aussi profiter du TRIM sous Windows Vista et XP via des utilitaires ” Hardware Magazine

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Pratique

Les réseaux sous

Windows

Thomas Olivaux

Partages et groupes résidentiels, mode d’emploi N’avez-vous jamais rêvé d’un réseau qui fonctionne sans se poser de questions ? Des transferts rapides, des partages simples et fonctionnels, il suffit d’appliquer nos conseils ! C’est l’occasion de découvrir les groupes résidentiels (homegroups), introduits avec Windows 7.

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a mise en réseau, ça n’est pas nouveau, mais dès qu’il s’agit de partager des fichiers et des imprimantes, les choses se compliquent ; qui ne s’est jamais retrouvé confronté à un ordinateur du réseau qui réclame un login et un mot de passe alors que vous êtes certain de ne jamais en avoir entré ?

Des bases inchangées Les bases du réseau sont inchangées sous Windows 7. Le matériel L’essentiel de la gestion réseau n’a pas changé sous Windows 7. Les recettes pour de bonnes performances restent inchangées, à commencer par l’utilisation de bons câbles Ethernet catégorie 6.

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réseau utilisé est le même, la façon de l’installer identique et la couche TCP-IP (le protocole de communication des ordinateurs entre eux) n’a pas évolué. Signalons simplement que Windows intègre plus de pilotes et reconnaît donc une plus grande quantité de cartes réseau d’origine, que ça soit des cartes filaires (Ethernet) ou non (Wi-Fi). S’il est toujours mieux d’installer les plus récents pilotes pour profiter de quelques fonctions avancées, n’espérez pas décupler votre débit de cette façon ;

Les groupes résidentiels, pour partager ultra facilement ses fichiers de travail et médias, représentent la plus grosse innovation de Windows 7 en matière de réseau.

pour mettre à jour le pilote, privilégiez le site Internet du fabricant de la puce réseau, par exemple Realtek, et non celui de la carte mère qui n’est pas forcément à jour. Le seul point qui ait visiblement évolué sous Windows 7 concerne la gestion du Wi-Fi, encore simplifiée pour notre plus grand bonheur. Dorénavant, il suffit de cliquer une fois avec le bouton gauche sur l’icône réseau de la barre des tâches pour voir apparaître une liste des réseaux Wi-Fi détectés. Cliquez sur l’un d’entre eux, entrez la clé (qui n’apparaît même plus cryptée, plus pratique pour ne pas se tromper) et validez,


c’est tout ! A propos de l’icône de la barre des tâches, notons qu’elle est désormais utilisée par Windows pour toutes les connexions réseau simultanément. Sur un portable, par exemple, si vous coupez le Wi-Fi et branchez un câble Ethernet, c’est la même icône qui changera légèrement d’aspect et d’options dans son menu contextuel, il y a désor-

mais une icône pour le réseau sous Windows et non plus une icône par connexion. Vous retrouverez le détail des connexions en ouvrant le Centre réseau et partage, similaire à celui introduit par Vista. Passons à présent à ce qui risque de vous intéresser le plus, la gestion des partages de fichiers, de médias et

d’imprimantes. Nous allons détailler, dans cet article pratique, deux façons de voir les choses. D’un côté les groupes résidentiels (ils remplacent le partage de fichiers soi-disant simple de Windows XP SP2 et Windows Vista), de l’autre la méthode « compliquée », à savoir le réglage à la main des partages comme ça se fait depuis… Windows NT4 en 1996 !

Le groupe résidentiel/HomeGroup Soucieux de simplifier au maximum l’utilisation de Windows, c’est ce qui est dit dans la publicité, Microsoft inaugure le concept des groupes résidentiels. De quoi s’agit-il ? De partager les bibliothèques et les imprimantes en entrant, une seule fois pour toutes, un simple mot de passe.

Le concept des bibliothèques

Windows 7 propose quatre bibliothèques, de base. Il est possible d’en créer d’autres… qui ne seront pas prises en charge par les groupes résidentiels !

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our comprendre les groupes résidentiels, il faut d’abord assimiler la nouvelle notion de bibliothèques, également apparue avec Windows 7. Microsoft propose quatre bibliothèques, une pour les documents, une pour les images, une pour les musiques et une pour les vidéos. Ressemblant un peu aux répertoires système et dynamiques tels que Mes documents ou Mes images, les bibliothèques se distinguent avant tout par le fait qu’elles regroupent en elles plusieurs répertoires et qu’il existe une notion de fichiers privés ou publics. Prenons un exemple concret, avec la librairie Vidéos. Pour accéder à votre bibliothèque (library en anglais), il suffit d’ouvrir le Poste de travail et, dans le menu de gauche, en dessous des liens favoris, vous trouverez la liste des bibliothèques. Cliquez sur Vidéos et, à droite, s’affiche le contenu de la bibliothèque. Notons que, pour le moment, elle inclut deux emplacements, les répertoires Mes vidéos (répertoire stocké physiquement dans C:\Users\nomuser\Videos par défaut) et Vidéos publiques (C:\Users\Public\Videos). Toutes les vidéos (et autres fichiers !) que vous rangerez dans l’un de ces deux répertoires apparaîtront dans la bibliothèque. Cliquez sur le lien souligné 2 emplacements (situé juste en dessous du titre Bibliothèque Vidéos) pour ouvrir une petite fenêtre. Celle-ci vous indique quels sont les emplacements intégrés à la bibliothèque et vous offre la possibilité d’en ajouter ou d’en supprimer.

A quoi servent ces bibliothèques ?

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uel avantage y a-t-il à utiliser les bibliothèques ? Un logiciel moderne conçu pour s’en servir pourra facilement afficher les fichiers qui vous intéressent. En choisissant Ouvrir, vous n’aurez pas à parcourir vos disques durs à la recherche d’un répertoire ou d’un autre. Le contenu de tous les répertoires que vous aurez intégrés à votre bibliothèque apparaîtra d’un coup, virtuellement au même endroit. Vous nous direz qu’il suffisait de tout ranger dans les répertoires Mes documents ou Mes vidéos pour obtenir le même confort, mais encore fallait-il que votre disque dur soit assez volumineux pour y stocker tout ce que vous souhaitez. Pour quelqu’un qui possède, par exemple, une collection de vidéos de 2,5 To répartie sur trois disques de 1 To indépendants du système, il suffit d’ajouter ces trois disques à la bibliothèque pour que tous les films soient regroupés au sein d’une seule bibliothèque. Nous reviendrons plus en détail sur l’utilisation avancée des bibliothèques dans un prochain article dédié à Windows 7 Media Center, afin d’optimiser le rangement de ses fichiers de médias (musiques, vidéos, photos). Notons pour le moment que les fichiers que vous souhaitez partager en réseau, par l’intermédiaire d’un groupe résidentiel, doivent être stockés dans le répertoire Public de chaque bibliothèque. Ce prochain dossier évoquera également la nouvelle fonction de Windows 7 qui permet de déclencher la lecture d’un média à distance, par exemple de lancer depuis votre PC portable la lecture d’une musique sur votre PC de salon pour profiter d’une meilleure installation audio.

Vous pouvez ajouter autant de répertoire que vous le souhaitez à une bibliothèque, mais seul le contenu du répertoire Public sera partagé via votre HomeGroup.

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Pratique La création d’un HomeGroup

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La création d’un HomeGroup

orsque vous installez Windows ou, tout simplement, lorsque vous configurez une nouvelle connexion réseau, le système vous propose de créer un groupe résidentiel ou, dans le cas où un groupe est déjà détecté sur le réseau, de le rejoindre. Si vous avez toujours fait Annuler, ouvrez le Panneau de configuration, cliquez sur Réseau et Internet puis sur Groupe résidentiel. Les paramètres d’un homegroup sont d’une simplicité enfantine. La fenêtre change légèrement suivant qu’il s’agit de créer un groupe résidentiel (le mot de passe généré par Windows est affiché sur la droite) ou d’en rejoindre un (il faut entrer le mot de passe du groupe), mais le principe reste similaire. Vous devez simplement choisir quelle(s) bibliothèque(s) vous désirez partager ainsi que les imprimantes. A l’usage, vous n’aurez plus à toucher aux paramètres du groupe résidentiel, à moins de vouloir changer le mot de passe ou d’ajouter/supprimer une bibliothèque. Précisons, pour simplifier encore plus, que toute imprimante ajoutée après coup et tout répertoire ajouté à une bibliothèque sont automatiquement partagés et visibles depuis les autres ordinateurs du réseau.

Des inconvénients majeurs

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a simplicité de mise en oeuvre d’un groupe résidentiel est de mise, voilà de quoi ravir les habitués du partage qui ne répond pas ou du mot de passe réclamé alors que vous n’en avez pas utilisé ! Pour autant, l’utilisation des homegroups pose trois soucis de taille. • Windows 7 uniquement : les groupes résidentiels sont une fonctionnalité nouvelle de Windows 7 et ne fonctionnent qu’entre PC Windows 7. Si votre réseau comporte des PC Windows XP, Windows Vista ou de tout autre OS, non seulement vous ne verrez pas les partages des PC Windows 7 mais ces PC ne verront pas non plus les partages des ordinateurs équipés d’OS plus anciens. • Seules les bibliothèques sont partagées : il est facile de créer un homegroup et de cliquer sur les bibliothèques que l’on souhaite choisir, mais ce mode de fonctionnement interdit tout autre partage. Par exemple, vous ne pouvez pas partager un disque dur tout entier ou un répertoire de votre choix, hors bibliothèque, si vous fonctionnez avec un groupe résidentiel. Nous souhaitons parfois accéder à la racine d’un disque dur distant, par exemple pour récupérer un téléchargement, c’est impossible de cette façon, sauf à télécharger directement au sein d’une bibliothèque. • Seuls les répertoires publics sont partagés : non seulement vous êtes restreint au partage des bibliothèques, mais aussi et surtout au répertoire public de ces bibliothèques. Les fichiers que vous placerez dans un autre répertoire de la bibliothèque ne seront pas visibles sur le réseau. Quand on pense que l’intérêt premier d’une bibliothèque est de regrouper plusieurs répertoires, c’est dommage.

Partages manuels De bonnes bases

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our partager des répertoires (ou des imprimantes) comme bon vous semble, il est toujours possible de créer des partages manuellement, à l’ancienne, de la même façon que sous Windows NT, 2000, XP et Vista. Notons que cette solution, plus efficace selon nous, interdit l’utilisation du groupe résidentiel, il faut donc choisir. Avant de voir en pratique comment créer un partage à la main, appelé sous Windows : partage avancé, il faut bien comprendre les notions de sécurité imposées par le système. Windows utilise deux gestions de sécurité distinctes et complémentaires. La première dépend du système de fichiers, NTFS intégrant une gestion des droits (ne concerne pas FAT et FAT32) et la seconde celle des partages réseau. Dans les deux cas, il

Comme nous pouvons le constater, Windows fait la différence entre le nom de compte (le login, ici tolivaux) et le nom d’apparat (ici Thomas Olivaux). C’est le nom de compte qui est utilisé pour s’identifier sur le réseau.

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Il est possible d’automatiser le login au boot de Windows, ce qui revient à utiliser un mot de passe pour faciliter et sécuriser les échanges réseau sans s’embêter au quotidien.

s’agit de droits accordés ou refusés à des utilisateurs (ou groupes d’utilisateurs). Pour que l’utilisateur X accède aux données que vous souhaitez partager, il faut non seulement que vous partagiez ces données pour l’utilisateur X mais aussi que l’utilisateur X dispose des droits d’accès au niveau du filesystem (NTFS). D’autre part, il faut que l’utilisateur X utilise un mot de passe pour être authentifié. La notion de mot de passe associé à un compte utilisateur est primordiale pour des partages réussis. Si vous choisissez de ne pas mettre de mot de passe, Windows vous en demandera tout de même un lorsque vous essaierez de rentrer dans un autre ordinateur du réseau et vous ne parviendrez pas à obtenir l’autorisation. Voici la liste des règles à respecter sur tous vos ordinateurs pour des partages réussis :


• Utilisez des logins courts, tout en minuscules, sans espaces ni ponctuation ; • Associez toujours un mot de passe à votre login ; • Sous Vista et 7, désactivez l’UAC (User Account Control) dans les propriétés Comptes d’utilisateurs ; • Assurez-vous que votre compte dispose des droits d’administrateur (automatique pour le compte principal créé à la fin de l’installation de Windows) ; • Pour plus de simplicité, il est souhaitable d’utiliser le même login/mot de passe sur chaque ordinateur ; • Utilisez le même groupe de travail pour tous vos ordinateurs (à configurer dans les Propriétés système).

Sous Windows XP, Vista et 7, il existe une notion de login réel et de login « de façade », c’est-à-dire que vous pouvez avoir un véritable login (nom du compte utilisateur) court et un nom complet en apparence. Par exemple, le login saisi à la fin de l’installation de Windows sur notre ordinateur, lorsque est créé le premier compte, est tolivaux puis, une fois sous Windows, il a été modifié dans Propriétés des Comptes d’utilisateurs en Thomas Olivaux. Si Windows affiche un peu partout Thomas Olivaux, le véritable login, celui à utiliser pour les partages réseau, reste tolivaux. D’autre part, si le fait de taper un mot de passe à chaque démarrage de votre ordinateur vous énerve, particulièrement si vous êtes le seul utilisateur de ce dernier, il est facile d’automatiser la frappe du mot de passe au boot. Dans une invite de commandes, tapez : « control userpasswords2 ». Une petite fenêtre apparaît, il suffit alors de décocher le besoin d’entrer un login mot de passe, de choisir le login par défaut et de saisir le mot de passe qui y correspond.

Création des partages

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our créer les partages à proprement parler, à condition que vous ne soyez pas dans un homegroup, faites un clic droit sur le répertoire (ou même le disque dur) que vous souhaitez proposer sur le réseau. Dans le menu contextuel, cliquez sur Partager avec, puis choisissez Partage avancé. Si vous n’avez pas

ce choix, cliquez dans la barre de menus sur Organiser, puis Options des dossiers et de recherche. Dans l’onglet Affichage, tout en bas, décochez Utiliser l’assistant partage. Dans la fenêtre qui s’est ouverte, cliquez sur le bouton Partage avancé. Nous voici au coeur du sujet, la fenêtre du Partage avancé. Cliquez sur Partager ce dossier et entrez un nom de partage. Il est souhaitable d’utiliser des noms de moins de 15 caractères et sans espaces ni majuscules, pour être accessibles depuis n’importe quelle autre version de Windows. Toutefois, entre Windows modernes, pas d’obligation. A présent, c’est l’étape importante que bon nombre d’utilisateurs « manquent », cliquez sur le bouton Autorisations. S’ouvre alors une nième fenêtre dans laquelle vous devez indiquer qui a le droit de faire quoi avec votre partage. Par défaut, le groupe d’utilisateurs Tout le monde a un accès autorisé en lecture seule. Ça signifie que n’importe quel ordinateur de votre réseau local, pour autant qu’il utilise un compte utilisateur avec un mot de passe, pourra accéder à votre partage, mais en simple lecture. Pour qu’il puisse effacer à distance des fichiers ou en écrire, vous devez cocher la case Contrôle total. Pour plus de sécurité, nous vous conseillons de laisser Tout le monde en lecture seule et de cliquer sur le bouton Ajouter. Dans cette fenêtre peu attrayante, tapez simplement votre nom d’utilisateur, celui que vous utilisez sur l’ordinateur qui crée le partage, puis validez. Ajoutez le contrôle total à cet utilisateur puis validez. Votre partage est créé ! A présent, si vous allez sur un autre ordinateur et que vous essayez d’entrer dans l’ordinateur qui dispose d’un partage, vous devez entrer le login et le mot de passe de l’ordinateur auquel vous souhaitez accéder. Si vous avez choisi (recommandé) d’installer le même login/mot de passe sur tous vos ordinateurs, vous n’aurez même pas à saisir quoi que ce soit, vous serez automatiquement autorisé. A présent, voici quelques astuces pour vous aider à résoudre d’éventuels problèmes : • Suite à un changement dans la façon de découvrir les appareils réseau, un ordinateur Vista ou 7 ne verra pas dans son voisinage réseau des ordinateurs XP ou antérieur ; ça ne signifie pas qu’ils ne sont pas en réseau. Microsoft propose une mise à jour pour que Windows XP soit détecté par un PC Vista ou 7 à l’adresse, elle porte le numéro KB922120 ; • Pour accéder à un ordinateur qui n’apparaît pas dans le voisinage réseau, vous pouvez directement saisir son nom dans la barre d’adresse précédé de deux antislashs. Par exemple, \\monordinateur ; • Si, autorisé à entrer dans un ordinateur, vous ne pouvez entrer dans un partage, vérifiez que vous avez bien les droits au niveau du système de fichiers NTFS. Pour ce faire, dans les propriétés du dossier partagé, rendez-vous dans l’onglet Sécurité et ajoutez les mêmes utilisateurs avec les mêmes droits que ceux que vous avez mis dans le partage réseau en lui-même.

Privilégiez les noms de partages courts et sans espace. Libre à vous d’ajouter le détail des partages dans la case Commentaires.

Pour ajouter des droits d’utilisateurs, il ne faut pas chercher à parcourir les comptes disponibles mais directement saisir le nom et valider.

Hardware Magazine

I 77


Pratique

Benchs, réglages, objectif fluidité Sortis tout récemment, quatre futurs hits, benchés pour vous permettre d’y jouer dans les meilleures conditions. Limite CPU, options à décocher, puissance GPU minimale, nous avons usé nos claviers pour votre confort. Benjamin Bouix

C

ruelle la vie d’ancien stagiaire, des jeux, encore des jeux… Le très attendu Call of Duty Modern Warfare 2, sixième opus de la série (bien que le troisième ait fait des infidélités aux joueurs PC) est de la partie. Ces titres n’ont pas demandé de puissance graphique phénoménale, qu’en est-il de cet épisode ? Il y aura aussi Dragon Age, annoncé comme le RPG de l’année et descendant des Baldur’s Gate. Et puis, histoire de s’amuser, deux FPS assez funs. Borderlands, tirant un peu sur le RPG, inspiré de Team Fortress 2 et ne

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I Hardware Magazine

proposant pas moins de 70 millions d’armes différentes, et Left 4 Dead 2 où vous pourrez découper du zombie avec vos coéquipiers. Nous avons donc testé ces jeux dans différents cas de figure. Tout d’abord, représentant une machine d’entrée de gamme, nous avons utilisé une résolution de 1 280 x 1 024 et un niveau de détails raisonnable, c’està-dire des textures moyennes, peu ou pas d’antialiasing et quelques jeux de lumière selon leur consommation. Les mêmes réglages, mais

avec une résolution supérieure de 1 920 x 1 200, soit la résolution native d’un 24’’, ont été utilisés pour simuler une configuration milieu de gamme, pour ceux qui n’aiment pas descendre en résolution. Enfin, en 1 920 x 1 200, détails élevés, il s’agit du jeu en pleine qualité en HD. Nous avons benché dix cartes représentatives du parc de machines actuel. Nous avons aussi testé l’influence du processeur, tant en termes de fréquence que de nombre de cores, puisque ce n’est pas un élément à prendre à la légère.


é

Très inspiré de Team Fortress II, Borderlands utilise le moteur Unreal Engine 3, maintenant éprouvé et assez peu gourmand. Fluide sur les configurations les plus modestes ? Configuration minimale : CPU dual core (Pentium Dual Core, Athlon X2), 2 Go de RAM, Radeon HD 4670

G

raphismes façon cartoons, mode coopératif et online très développé, différentes classes de personnages bien distinctes. Serait-ce un Team Fortress II à la sauce Take Two ? Oui, à la différence que le jeu penche un peu vers le RPG. Votre personnage va, en effet, gagner en expérience au fur et à mesure des combats et vous pourrez le faire évoluer à votre guise. De plus, des millions d’armes différentes sont disponibles. Pas trop linéaire en solo, vous avez des missions à enchaîner mais il est possible de le faire à votre rythme, certaines débloquant d’autres passages ou compétences qui sont indispensables pour la suite.

Peu exigeant, mais limité Il est amusant de noter que sous Windows 7, Borderlands utilise DirectX 9

Borderlands ‐ GPU (FPS) 10,7

17,2

29,5 33,6

et pas 10. La faute à un petit bug qui devrait vite être corrigé. Les effets ne sont de toute façon pas spectaculaires. Globalement, le jeu est fluide, il est presque jouable en 1 920 qualité élevée sur une 9600 GT. Presque car si le nombre de FPS moyen est de 33, nous avons eu des chutes à 26 FPS, là ça devient limite, surtout online. Mais quelques concessions vous permettront de jouer confortablement. La 4670 est vraiment la carte limite pour ce jeu, étant à peine capable d’afficher 40 FPS en 1 280 détails moyens. Au-delà, vous êtes tranquille niveau fluidité. En revanche, bien que ça ne serve à rien, n’espérez pas crever le plafond des FPS avec votre GTX 295 car le jeu est limité à 62 FPS (ce qui est bien suffisant pour jouer tout confort, alors on ne s’en plaint pas). Notez que le SLI de la 295 n’était activé qu’avec les derniers drivers bêta (195.55). Même constat pour le CPU, un dual core à 2,66 GHz suffira à faire tourner le jeu à fond. Et 49,8 62 un dual core à 2,66 GHz et une 9600GT, cela 50,7 62 62 représente bon nombre de configurations, le 58,5 62 62 jeu est donc jouable en haute qualité sur un 24’’ 61,9 62 62 avec des configurations de milieu de gamme, 60,8 62 62 c’est tant mieux ! 62 62 62

20,3

30,6

10 1920 élevé

20

30

1920 moyen

Bien que le jeu ne soit pas séduisant au minimum, le coté cartoon rend les graphismes supportables. Mais c’est assez basique, pas de véritables ombres, et on a une impression de flou sur les textures proches.

En poussant tout à fond, le jeu est carrément plaisant, avec un flou sur les objets lointains, un antialiasing efficace, bien qu’insuffisant et des jeux de lumières plutôt réalistes.

Borderlands ‐ CPU (FPS)

41,3 43,3

0

En moyen, les textures gagnent en qualité, les ombres sont plus précises et le nombre de détails augmente.

40

50

1280 moyen

60

49,6

2,66 ‐ 1 core

61,8 62

61

60,6 62 62

2,66 ‐ 2 cores

61,6 62

62 62 62

2,66 ‐ 4 cores

62 62

70

0

10

20 Détails élevés

30

40

50

60

70

Détails faibles

Les mesures avec plus de cores ou plus de fréquences n’apportant rien, nous les avons supprimées, le jeu étant de toutes façons limité à 62 FPS.

Hardware Magazine

I 79


Pratique

Sixième volet de la série des CoD, qu’apporte Modern Warfare 2 ? Graphismes plus évolués ou juste un énième volet reposant sur un moteur déjà connu ? Configuration minimale : CPU dual core (Pentium Dual Core, Athlon X2), 2 Go de RAM, GeForce 9500 GT, 16 Go HDD

O

n retrouve encore et toujours le sergent anglais Mac Tavish pour ce sixième Call of Duty, au travers de missions qui sont plus prenantes et plus spectaculaires qu’auparavant. Très scripté, le jeu est néanmoins bien ficelé et à part quelques rares points noirs, c’est un très bon titre. Reste que le moteur utilisé est le même que celui de Call of Duty 4, à savoir le CoD Engine 4, qui commence à dater. Les petites cartes graphiques devraient donc être autorisées…

le texture sampling qui permet d’avoir des textures de meilleure qualité, tout en consommant un peu moins et un moteur physique retravaillé qui promet une gestion des particules plus élaborée et des décors plus destructibles. Finalement, les améliorations portent surtout sur les personnages et les armes, un brin plus détaillés, mais pas de grosses révolutions niveau 3D. Bonne nouvelle pour les possesseurs de configurations modestes : si vous arriviez à faire tourner Call of Duty 4, votre machine conviendra.

Modern Warfare 2 ‐ CPU (FPS)

Beauté fluide à peu de prix Au minimum, les graphismes sont plutôt moches, comme toujours. Ce qui manque le plus, a fortiori dans un FPS qui se veut réaliste, ce sont les ombres. Ça n’a l’air de rien dit comme ça, mais si elles ne sont pas présentes, le jeu est vraiment pauvre. L’option étant plutôt gour-

0 0

2,66 ‐ 1 core

172

2,66 ‐ 2 cores

249,8 204,617

2,66 ‐ 4 cores

317 1 317,1

3,33 ‐ 4 cores

258,2

3,6 ‐ 4 cores

262 270,3

3,6 ‐ 4 cores + ht 0

100 Détails élevés

200

300

376,9 431,1

mande, vous ne pourrez en revanche l’activer que si vous avez une carte graphique supérieure suffisante. Il en est de même pour l’option Specular Map qui rajoute un grand nombre de détails sur les décors lointains, par exemple la mer ou les bâtiments sur l’horizon, mais elle est assez légère, c’est pourquoi il vaut mieux la laisser activée. Les quelques autres paramètres n’apportent que des détails futiles, dont on peut très bien se passer, mais ils sont tellement peu gourmands, qu’il vaut mieux les activer, sauf si vous êtes vraiment très limite. Activer la profondeur de champ ne permet que d’avoir des bâtiments lointains légèrement plus détaillés et rien de plus malheureusement. Les impacts de balles et le ragdoll, technique permettant de gérer la chute des corps des adversaires morts de façon plus souple et plus naturelle, apportent un surplus de

384 400

500

Détails faibles

Same player shoot again Deux ans après, apprendre que le moteur n’a pas changé, ça fait l’effet d’une douche froide. Oui mais heureusement, les petits gars de chez Infinity Ward l’ont amélioré, ce qui fait que le rendu est quand même un peu meilleur. Ouf ! Donc au menu,

80

I Hardware Magazine

Aucun effet de lumière, des textures approximatives même sur les armes, on a une sensation de flou et de fade. Jouer à CoD 6 au minimum, c’est dur.


réalisme. L’antialiasing est ici plutôt efficace, si vous pouvez vous le permettre, montez au maximum (4x), mais le niveau intermédiaire pourra très bien suffire. Il faut noter que même si 4x paraît assez peu, on se rend vite compte qu’il n’y a pas besoin de plus tellement les contours sont nets et lisses. Enfin, pour les textures, il faudra tenter de les monter au moins au moyen où cela devient jouable car sinon, c’est vraiment laid. Passer de moyen à élevé apporte des textures bien plus fines, notamment sur tous les objets proches (sol, armes, voitures).

Dual core imposé ? Bien que la configuration minimale n’impose qu’un vieil Athlon 64, monocore donc, ou un Pentium IV (monocore mais avec HyperThreading), il ne nous a pas été possible de lancer le jeu avec un seul core activé sur notre i7. Néanmoins, activer l’HyperThreading, soit 1 core physique pour 2 cores logiques, permettait de lancer le jeu. Deux threads semblent donc nécessaires. Nous avons voulu vérifier en utilisant un processeur Intel nativement monocore et sans HyperThreading, et le jeu ne s’est effectivement pas lancé. C’est amusant puisque, a priori, le jeu n’a pas réellement besoin d’un dual core, mais aussi très frustrant pour les joueurs possédant un processeur simple core,

Les options poussées au maximum, le jeu est très détaillé, et les textures sont vraiment fines, notamment sur les armes. L’antialiasing de qualité aide bien.

d’autant que le jeu serait fluide selon nous. Peut-être pas avec des résolutions importantes ni un grand niveau de détails, mais qui dit processeur monocore, dit souvent machine équipée d’une carte graphique désormais dépassée. En revanche, niveau GPU, comme on pouvait s’y attendre, c’est assez permissif. En 1 920 x 1 200, détails moyens, une HD 4670 s’en sort très bien, tandis que la 9600 GT permet de passer au niveau de détails supérieur. Les cartes supérieures, à savoir HD 4850 et GTS 250, sont carrément à plus de 70 FPS, c’est dire ! Avec les derniers Forceware officiels (191.07), le SLI de la 295

n’est pas supporté, mais avec les 195.55 bêta, tout rentre dans l’ordre. Ces drivers sont sortis le 17, soit une semaine après le lancement officiel du jeu, la 295 étant alors systématiquement la plus puissante de nos cartes.

Modern Warfare 2 ‐ GPU (FPS) 15,7 23,7 38,5 43,7 55

84,5 72,5

97,4

83,8

131 121

101 87,1

162 151

128

196

169 161

230

255

33,8 53,5 74,1 73,4

98,2

131

92,5

135

184

136

0

En moyen, on ajoute des ombres et reflets, des textures un peu plus précises et le jeu gagne en réalisme. Si ce n’est les armes à la texture toujours trop floue, le jeu serait tout à fait supportable de la sorte.

50 1920 élevé

100

150

1920 moyen

209 200

268 250

1280 moyen

Hardware Magazine

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300


Pratique

Présenté comme le digne successeur de Baldur’s Gate, Dragon Age est très attendu. Utilisant un moteur maison, pourrez-vous profiter pleinement du nouveau RPG de Bioware ? Configuration minimale : CPU dual core (Pentium Dual Core, Athlon X2), 2 Go de RAM, GeForce 9500 GT

O

n reprend ici les ingrédients d’une recette qui a très bien fonctionné auparavant : vue à la 3e personne ou vue stratégique en hauteur via la molette, possibilité de gérer un groupe de plusieurs personnages et un univers vraiment très complexe avec une gestion des classes et compétences très poussée. Seul problème, le niveau graphique est un ton en deçà des standards actuels avec notamment des personnages un peu fades et

Dragon Age ‐ GPU (FPS) 8,7

9500GT

25,7 38,3

Le fait de tout pousser au maximum rend le jeu plutôt agréable a l’œil surtout grâce au postprocessing. De plus, les effets d’ombres et de lumière rendent le jeu plus vrai.

29,5

9600GT

64,1

91,5

45,7

GTS250

104,6

59,8

GTX260

147

118

154,6

66

GTX295

40,2 57,3

HD4670

135,4

110,7

179

161,2

88,2

HD4890

202 8 202,8

86,5

55,9

HD4850

Antialiasing en priorité !

168

78

GTX285

165,5

200,7

121,6

HD5870 0

50

100

1920 élevé

82

un peu trop guindés. Qu’importe, les fans s’en moquent.

I Hardware Magazine

150 1920 moyen

226,7 244,6 200 1280 moyen

250

300

La première chose que l’on remarque, c’est qu’il vaut mieux utiliser l’antialiasing avec ce jeu. Sans filtre, les graphismes sont vraiment très moyens. Cela dit, un antialiasing 2x améliore vraiment les choses, passer à 4 ou 8 n’est pas vraiment conseillé si vous avez une carte un peu juste. C’est d’ailleurs, selon nous, la dernière chose à faire car l’option est très gourmande pour un intérêt très limité. En revanche, activer les jeux de lumière apporte la touche de réalisme qu’il manque avec du bump mapping, des ombres plus détaillées et quelques touches de HDR, tout en restant assez raisonnable sur la puissance requise,

on passe de 70 à 58 FPS sur une GTX 260. Pousser les textures et les détails présente l’avantage d’augmenter la ligne de vue, très importante dans ce genre de jeux où les paysages s’étendent assez loin, et qui est malheureusement trop réduite sans cela. De plus, la végétation est plus fournie et mieux modélisée. Finalement, les réglages s’arrêtent là puisqu’il n’y a que quatre options disponibles, hors synchronisation verticale. On retiendra que le jeu est carrément laid au minimum, mais que pousser les détails au maximum n’est pas utile par rapport aux réglages moyens.

Avantage ATi Sans être vraiment gourmand, Dragon Age demande quand même une



Pratique

En moyen, la pilule passe un peu mieux. Le champ de vision gagne en profondeur, la végétation est plus fournie, et les personnages ainsi que leurs armes gagnent en précision.

bonne machine pour pouvoir jouer confortablement au vu de sa qualité graphique. GTS 250 ou HD 4850 seront nécessaires, mais globalement, les cartes AMD s’en sortent mieux à puissance équivalente. La HD 4670 s’en sort presque bien avec une moyenne à 40 FPS et des chutes à 28 FPS en haute qualité sur un 24’’. Mais avec des cartes plus modestes chez AMD, ou inférieures à la 9800 GT chez nVidia, il faudra faire quelques concessions, voire descendre en résolution. Mais comme expliqué précédemment, baisser l’antialiasing permettra de retrouver un framerate confortable, sans perdre énormément en qualité. Une fois n’est pas coutume, la GTX 295 se comporte comme une GTX 275 puisque seul un GPU est utilisé, la faute à un support du SLI inexistant pour le moment. Niveau CPU, bien que le quad core soit totalement utilisé, c’est-à-dire qu’on observe un gain conséquent en passant de deux à quatre cores, il n’est pas absolument nécessaire, le CPU n’étant pas vraiment l’élément limitant ici. Il en va de même pour la fréquence.

Les graphismes au minimum sont vraiment moches. Le jeu est terne, et si ce ne sont pas les textures qui posent le plus de problèmes, c’est surtout la ligne de vision et les détails comme la végétation qui sont problématiques.

Dragon Age ‐ CPU (FPS) 99,6

2,66 ‐ 1 core

142,6

124,2

2,66 ‐ 2 cores

165,2 195,1

2,66 ‐ 4 cores

262 2 262,2 237,6

3,33 ‐ 4 cores

250,8

3,6 ‐ 4 cores

254,9

3,6 ‐ 4 cores + ht 0

50

100

150

Détails élevés

84

297,7

I Hardware Magazine

200

250

Détails faibles

300

330,6

337,3 350

400


Orienté boucherie prenante, Left 4 Dead 2 reprend les bases du premier épisode, un FPS sanglant et rythmé. Qu’apporte la seconde mouture ? Configuration minimale : CPU dual core (Pentium Dual Core, Athlon X2), 2 Go de RAM, GeForce 9600 GT

E

n vérité, bien peu de choses. Les personnages ont changé, mais les monstres sont les mêmes, les graphismes sont très simi-

laires et ce titre fait surtout office de complément, pas de nouveauté. C’est bien dommage ! Vous incarnez donc l’un des quatre survivants, aidé de ses

trois compères qui peuvent être incarnés par vos amis en mode coopératif, et disposez de multiples armes dont certaines assez loufoques comme la poêle ou la guitare.

Un jeu assez pauvre… Le menu des options graphiques est relativement fourni. Le niveau de détails et les textures sont les premières options à pousser, elles apportent un bien meilleur rendu. Les armes métalliques gagnent un reflet, les corps sont plus fins, tout comme le sang (très présent dans ce jeu !)

Left 4 Dead 2 ‐ GPU (FPS) 13,2 20

9500GT

34,8 39,4 51,5

9600GT

A fond, le jeu est plutôt agréable, sans être magnifique. L’antialiasing fait son effet et les textures reflètent parfois les décors.

78

66

GTS250

79,4

108

78,4

GTX260

145

GTX285

196 142

GTX295 32

HD4670

54,6

115

238 251

178

109

HD4890

174 138

HD5870 0

50 1920 élevé

244

88,3

69,9

HD4850

En cochant quelques options et en passant en moyen, les textures sont de meilleure qualité, les détails lointains sont un peu plus soignés et des ombres dynamiques apparaissent.

235

95,6

100

150 1920 moyen

246 241

200

268

250

300

1280 moyen

Hardware Magazine

I 85


Pratique

Left 4 Dead 2 ‐ CPU (FPS) 61,9

2,66 ‐ 1 core

95,6 112,4

2,66 ‐ 2 cores

131,2

2,66 ‐ 4 cores

156,7 173 9 173,9 168

3,33 ‐ 4 cores

271,2

182

3,6 ‐ 4 cores

279,2

165

3,6 ‐ 4 cores + ht 0

50

100

Left 4 Dead 2 Détails élevés

150

257,7 200

250

300

Left 4 Dead 2 Détails faibles

Options graphiques au minimum, le jeu est moche et fade, mais des ombres grossières sont présentes sur les objets fixes.

qui gicle souvent sur la caméra. Au minimum, nombre de textures sont des aplats de couleur : blanc pour les fenêtres, gris pour le métal, marron pour certains murs, il n’y a pas de nuances. En moyen, ça s’améliore, mais c’est seulement au maximum que les décors sont bien modélisés. Nous n’irons quand même pas jusqu’à dire qu’ils sont beaux, le jeu est assez fade à ce niveau, visant plus l’aspect FPS sanglant que visuellement réussi. Quoi qu’il en soit, si vous pouvez vous le permettre, ajoutez de l’antialiasing, l’effet est bien là, même s’il est plutôt limité compte tenu de la puissance importante qu’il requiert. Il faut dire qu’à la base, le jeu est presque supportable sans filtre, chose assez rare. Le filtre anisotropique est la dernière option à activer, à la fois peu utile ici, même si peu gourmande.

86

I Hardware Magazine

…mais fluide Le CPU n’est toujours pas un facteur limitant, même si les monocores les moins puissants (Celeron et Athlon

d’ancienne génération) auront un peu de mal. La fréquence semble presque aussi importante que le gain en fréquence, mais culminer à 270 FPS ne sert vraiment à rien. Les CPU dual core tels les E5000/E7000 et les Athlon II X2 devraient donc bien s’en tirer. En revanche, si vous avez un i7, sachez que l’HyperThreading est une option inutile. Pas la peine de le désactiver pour autant, vous ne sentirez pas la différence, mais c’est un constat hélas plutôt fréquent dans les jeux. Question GPU, c’est un peu pareil, les cartes de milieu de gamme devraient être à l’aise avec près de 40 FPS pour la 9600 GT en 1 920 x 1 200 et détails élevés. Il faudra baisser les détails ou la résolution si vous avez une 4670 ou inférieure, et même les deux avec notre 9500 GT. Enfin, le SLI fonctionne sur ce jeu, sans adaptation des pilotes puisqu’il utilise un vieux moteur. Le SLI actif dans un jeu sur quatre à leur sortie, c’est pénible.


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Pratique

Avant de parvenir à ce résultat final, les étapes sont nombreuses…

Un boitier comment c’est fait? Forgeron

En tant que passionné d’informatique, vous vous êtes certainement déjà demandé comment était fabriqué tel ou tel composant. Ça tombe bien, nous aussi. Nous avons ainsi voulu savoir quelles étaient les étapes nécessaires à la conception et à la fabrication d’un boîtier…

I

l nous arrive parfois de vouloir devenir nous aussi des « Heroes » qui, à la manière du redoutable Sylar, veulent savoir comment fonctionnent les choses ou comment elles sont fabriquées. Nombre de nos lecteurs souhaitent certainement savoir comment fonctionne le QPI des derniers Core i7, comment l’étage d’alimentation peut aider à l’overclocking ou comment sont fabriqués les produits incorporés dans leur configuration… ou pas. A la rédaction, on avait envie d’en savoir plus sur les étapes de conception et de fabrication de nos chères tours, après tant

d’articles comparant des boîtiers de divers horizons. Rassurez-vous, nous n’avons pas ouvert le crâne d’un ingénieur taïwanais pour savoir comment ils font, nous avons simplement frappé à quelques bonnes portes…

Répondre au besoin ou le créer ? Toute mise en chantier d’un nouveau produit est théoriquement supposée répondre à un besoin, du moins dans l’économie de grand-papa. De nos jours, on se pose nettement moins la question de savoir si le produit que l’on s’apprête à sortir va répondre à un

“ Entre la décision de lancer un nouveau boîtier et sa commercialisation, il peut s’écouler de 3 à 8 mois, voire plus… ” 88

I Hardware Magazine

besoin. La tendance est plutôt à la création du besoin pour vous. Si on prend l’exemple du GSM : à la base, il répondait clairement à un besoin qui était celui de pouvoir téléphoner peu importe l’endroit. Le problème n’est d’ailleurs pas tant que l’on nous propose des téléphones qui font de mauvaises photos, lancent des jeux (ridicules pour la plupart) ou surfent sur Internet (déjà plus utile) mais qu’il est impossible de trouver un appareil haut de gamme qui ne fasse que téléphone… Le secteur des boîtiers n’échappe pas à la règle et il faut se rappeler un temps où nos boîtiers étaient tous beiges avant de virer vers un vieux jaune sur leur fin de vie. Au fil du temps, certains fabricants ont rajouté de la couleur, d’autres sont passés à l’aluminium plutôt que l’acier et certains ont même voulu nous faire croire


que les boîtiers s’illuminant de mille diodes ou ressemblant à un casque de Darth Vader étaient la tendance incontournable. Là aussi donc, on a voulu nous faire croire que nous avions absolument besoin de boîtiers clinquants, le besoin était donc créé pour nous. La plus belle ineptie à ce niveau dans le domaine des boîtiers reste l’arrivée des modèles pour joueurs, ce que les anglophones nomment les « gamers » ou les « enthusiasts ». Parce que vous jouez, il vous faut un boîtier noir doté de formes et protubérances bizarres, de ventilateurs lumineux et d’une porte latérale avec une fenêtre en plexiglas. Fort heureusement, tout cela s’est amélioré et ces évolutions du secteur des châssis ont été accompagnées par l’ajout de fonctionnalités intéressantes en matière de ventilation, de montage, etc. De nos jours, les plus grandes marques de boîtiers tentent de créer des modèles répondant à de réels besoins, en interrogeant leur public cible, comme l’a fait Cooler Master pour sa série de boîtiers « gamers » Storm, en demandant conseil à des équipes de joueurs professionnels. D’autres demandent conseil aux journalistes ou scrutent les forums de discussion spécialisés. Mais rentrons dans le vif du sujet…

“ La conception de la structure interne du châssis est cruciale car bien souvent, un même châssis sera décliné en plusieurs versions et sur plusieurs années ” sortis, que ce soit en termes de format de cartes mères (on se souviendra du furtif épisode du format BTX), de taille d’alimentations, de longueur de cartes graphiques ou de standards édictés, comme le fut la tentative de nVidia avec son ESA. La seconde raison est simplement un renouvellement de gamme ou l’envie de proposer une nouvelle série à son catalogue. Dans ce second cas, les fabricants que nous avons contactés nous affirment qu’ils écoutent beaucoup leurs clients qu’ils soient grossistes, détaillants ou clients lambda pour améliorer leurs

Définition du projet La décision de lancer un projet de nouveau boîtier peut trouver principalement deux origines. La première provient des fabricants de processeurs, de cartes mères, d’alimentations et de cartes graphiques avec lesquels les acteurs du marché des boîtiers travaillent en étroite collaboration. L’objectif est de commercialiser des tours répondant aux derniers produits

La première étape se déroule sur ordinateur où l’on définit en 2D et en 3D ce à quoi on veut arriver.

produits et sortir de nouvelles fonctionnalités. C’est à ces séances de brainstorming que l’on doit la possibilité de ranger les câbles derrière le plateau de la carte mère, de démonter un ventirad sans devoir démonter la carte mère, de monter sans vis sa configuration, etc. Pour la mise en chantier d’un nouveau boîtier, il arrive également que des enquêtes soient réalisées auprès de petits groupes cibles ou alors à grande échelle sur Internet avec souvent un concours à la clé. On vous demande lors de ces enquêtes ce qui prime pour vous dans un bon boîtier, si vous préférez telle ou telle option, etc. Des prototypes sont également soumis à des « power users » pour jauger leur réaction et améliorer ce que sera le produit final. Enfin, le fabricant va réaliser des tableaux comparatifs entre les produits concurrents et celui qu’il veut mettre en chantier afin de s’assurer qu’il ne passe pas à côté de fonctionnalités intéressantes.

La décision de concevoir un boîtier peut trouver son origine dans l’apparition d’un nouveau format de cartes mères, comme ce fut le cas lors de l’arrivée de l’éphémère BTX.

Une fois les besoins et l’objectif à atteindre en matière de public visé et de tranche tarifaire définis, un planning est établi. Il inclut de nombreux départements du fabricant, de la recherche et développement à la production, en passant par le commercial et le marketing. A partir de ce moment, il peut s’écouler de 3 à 8 mois avant la sortie du premier produit fini de l’usine. Chez certains, comme Antec, cela peut s’avérer nettement plus long. L’usine Lian Li.

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Pratique

Conception du produit Cette phase consiste à modéliser en 2D et en 3D le futur boîtier. Cela concerne aussi bien l’intérieur que l’extérieur. Pour l’intérieur, le but est de savoir comment seront agencées les différentes parties internes, dans le but d’optimiser l’utilisation de l’espace. C’est lors de cette étape que se décident aussi la façon dont les câbles pourront être rangés et où se positionneront les baies 5 pouces ¼, 3 pouces ½, l’alimentation, la ventilation, etc. C’est ici également que se définit la façon dont seront montés les disques durs, l’alimentation et tous les autres éléments devant prendre place au sein de la tour. Cette phase de conception de l’intérieur du boîtier est cruciale puisque très souvent, la structure de base d’un châssis sera utilisée durant plusieurs années sur différentes déclinaisons. L’aspect extérieur est aussi modélisé à ce stade avec très souvent plusieurs propositions étudiées. Tout ceci est alors soumis aux équipes impliquées dans toutes les étapes du projet pour remarques et validation. Cette étape de conception prend environ de 2 à 4 semaines.

Avant de passer à la production de masse, il faut préparer les moules des pièces nécessaires au boîtier.

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“ Plusieurs maquettes peuvent être nécessaires avant de valider le boîtier dans sa version finale ” Une fois la conception entérinée, une équipe va vérifier que le produit finalisé sur ordinateur est capable de répondre aux normes de sécurité internationales, comme les normes RoHS, les certifications européennes CE et américaines FCC. Cette étape peut sembler être positionnée au mauvais endroit dans l’élaboration du boîtier, mais plusieurs fabricants nous ont affirmé que le but était surtout de vérifier ces normes avant l’étape de prototypage qui prend du temps et nécessite beaucoup de ressources.

Mise au point d’une maquette Une des premières étapes consiste à utiliser des presses pour mettre en forme les panneaux du boîtier.

Sur la base des spécificités du boîtier en devenir qui peuvent parfois nécessiter des processus de fabrication particuliers, l’équipe de production entre déjà en jeu pour définir un budget de production à allouer pour fabriquer le nombre désiré de boîtiers, en fonction des estimations de l’équipe commerciale. Il faut, en effet, savoir que chez certains fabricants, les boîtiers ne sont pas tous fabriqués sur demande mais en une quantité fixe, en une seule fois, pour éviter d’adapter en permanence l’outil de production selon les demandes de fabrication de boîtiers. C’est ce qui peut expliquer parfois la pénurie de certains produits ayant rencontré un trop vif succès. Il est dès lors nécessaire, dans pareil cas, de correctement estimer les débouchés commerciaux.

Une très grande presse vue chez Lian Li

Le « mock-up » (maquette en bon français) consiste à fabriquer une maquette qui va permettre de voir autrement que sur un écran d’ordinateur à quoi va ressembler le boîtier. Cela correspond un peu à l’étape de fabrication d’un exemplaire en bois ou en résine à l’échelle 1 :1 d’une voiture. Cela permet de voir ce qui peut être corrigé ou non, ou encore ce qui n’est pas réalisable par rapport aux modélisations 3D sur ordinateur. Au niveau des boîtiers, la première étape consiste à fabriquer une maquette structurelle, entendez par là que le but premier est de tester les fonctionnalités et les aspects mécaniques, surtout au niveau de l’intérieur. On ne se préoccupe pas encore ici de l’aspect esthétique extérieur. Il se peut à ce stade que selon les remarques, essais et erreurs, une seconde


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Pratique

maquette soit nécessaire. Ces étapes sont cruciales et prennent du temps car une petite équipe va se charger d’usiner les différentes pièces qui vont constituer le boîtier et ce, sur la base bien évidemment des vues 3D et 2D élaborées par l’équipe de recherche et développement. On ne parle pas ici de production à grande échelle mais

Perçage plus automatisé et très précis, toujours chez Lian Li. Presse capable d’effectuer des découpes très précises.

Découpe d’un panneau d’un futur boîtier Lian Li.

Les manipulations des pièces sont toujours effectuées avec des gants, pour ne pas laisser de traces d’empreintes, évidemment.

de pièces uniques fabriquées quasi à la main, ou presque. Ces pièces sont alors assemblées pour avoir un aperçu réel du produit. Une fois la maquette « mécanique » validée, on passe à la phase « visuelle ». Les ingénieurs se remettent au travail sur leurs logiciels de rendu 3D pour mettre au point le look du boîtier, selon les corrections apportées à l’étape précédente. Le but est clairement que la forme suive la fonction et non l’inverse. Si certains fabricants sont catégoriques sur ce point, nous ne pouvons nous empêcher de nous rappeler certains boîtiers qui ont sacrifié la fonctionnalité sur l’autel de l’esthétique. Une fois les aperçus 3D approuvés, on reconstruit une maquette qui fait plus office ici de prototype. Il s’agit, en effet, de boîtiers « bêta » qui adoptent la forme et les fonctionnalités quasi définitives. Une fois les prototypes construits, car il en faut plusieurs pour mener la batterie de tests, commence la phase de test. Le but est de tester un maximum de choses comme la facilité d’installation, les éventuelles incompatibilités avec certains composants,

“ La mise en production passe, elle aussi, par des phases d’essais, avant le lancement de la production de masse ” 92

I Hardware Magazine

Des presses spécifiques sont utilisées pour réaliser les panneaux latéraux dotés d’une fenêtre en plexiglas ou d’une grille.

Une fois les tôles pressées, des machines se chargent de percer les trous nécessaires au placement des entretoises.

les fonctionnalités imaginées par les ingénieurs, la durabilité, la qualité des matériaux choisis, etc. Des tests en situation réelle sont bien entendu réalisés comme des exercices de refroidissement d’une configuration costaude. Les tests sont poussés puisqu’ils vont même jusqu’à tester la résistance de l’emballage, et forcément du boîtier, lors de chutes ou de séances de vibrations. Tous ces résultats sont alors compilés afin de prendre une décision quant à la mise en production à grande échelle du boîtier. Si ce n’est pas le cas, on retourne à la case « prototy-


“ L’après-production consiste à corriger d’éventuels défauts de conception remontés par les utilisateurs ”

Certaines étapes relèvent presque de l’artisanat, comme ici avec la mise en forme des portes en aluminium de boîtiers Cooler Master.

page » pour améliorer ou modifier ce qui n’a pas donné satisfaction.

bus intégré est utilisé, etc. Il faut aussi soigner l’aspect visuel de l’emballage pour correctement mettre le produit en valeur lorsque la caisse trônera chez un revendeur. Mais le service marketing a le temps de se préoccuper de ces détails, étant donné qu’il faut environ 60 jours pour préparer les outils de production pour le démarrage de l’assemblage du nouveau boîtier. Cela consiste en la mise au point des presses pour les parties métalliques ou d’aluminium, des moules pour les pièces en plastique, etc. Il faut aussi s’assurer de l’approvisionnement des ventilateurs, de la visserie, des serrecâbles éventuels, etc. Des essais sont alors effectués avec les outils de production avec parfois la nécessité d’adapter certaines étapes qui ne répondent pas au cahier des charges. Avant de démarrer à proprement parler la production de masse, un premier run est lancé en conditions réelles, un run pilote, afin de vérifier une dernière fois qu’aucun défaut rédhibitoire ne résulte de la production.

Préparation à la production de masse

Production de masse

Une fois le prototype validé, il reste plusieurs étapes à accomplir avant la production de masse. Cela concerne d’abord la rédaction de manuels d’utilisation en plusieurs langues, la mise au point de CD avec d’éventuels pilotes si un rhéo-

Une fois le « tooling » mis au point et validé, la production en grande série peut débuter. La première étape consiste à passer de l’acier dans une presse afin de lui donner la forme nécessaire. Cela concerne ici les pan-

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la fabrication d’un boîtier est peu automatisée et consiste en un travail à la chaîne.

Chaque ouvrier a une tâche bien précise à effectuer, l’un fixe un ventilateur toute la journée, un autre place les entrées/sorties frontales, par exemple…

neaux du châssis. Une fois l’acier mis en forme, une énorme perceuse dotée de multiples mèches vient percer la tôle. Il s’agit des orifices permettant d’enficher les différentes vis nécessaires au montage du boîtier et ultérieurement de la configuration. L’étape suivante est le passage en peinture. On est loin ici des techniques utilisées dans l’automobile puisque chaque panneau est peint par pulvérisation. Cependant, les pièces passent dans un tunnel afin d’éviter que de la poussière (ou tout autre élément) ne vienne s’incruster dans la peinture. Après la première couche, chaque panneau est lavé et séché avant l’application d’une seconde couche. Les panneaux pressés et perforés sont alors assemblés, très souvent à l’aide de rivets rendant impossible la désolidarisation des différents panneaux composant le boîtier. C’est aussi à ce

Les différents panneaux sont assemblés les uns aux autres manuellement

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Pratique

Une autre ouvrière « s’amuse » à visser les pieds.

Travail à la chaîne aussi chez Lian Li.

Une ouvrière passe sa journée à fixer des vis sur les racks destinés à accueillir les disques durs.

stade que sont installées les pièces de caoutchouc pour les passe-tuyaux de watercooling et autres pièces plus difficiles à insérer par la suite, comme les entrées/sorties frontales et leurs câbles, les ventilateurs ou encore les systèmes de montage sans vis des périphériques 5 pouces ¼ et 3 pouces 1/2. Nouvelle illustration de ce travail manuel et à la chaîne, ici chez Cooler Master.

Avant de mettre le boîtier dans un carton, on l’emballe dans un plastique de protection chez certains fabricants.

Vient ensuite un passage à l’inspection qualité qui va s’assurer que les boîtiers sont correctement assemblés et que rien ne manque à l’appel. Une fois que tout a été vérifié, un employé tamponne une partie du boîtier. C’est ce que l’on peut souvent voir avec la mention « QC » pour Quality Control. Tout se termine alors par la phase d’emballage, de mise sur palettes, avant embarcation dans des containers à destination du monde entier.

L’après-production Cette étape n’est pas suivie par tous les fabricants mais nous savons que des firmes comme Antec ou Cooler Master le font régulièrement. Il s’agit de suivre les remontées d’informations de la part des distribu-

Une des dernières étapes, l’emballage du boîtier fini.

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La phase d’emballage du Cosmos chez Cooler Master, travail à la chaîne là aussi.

teurs, détaillants, revendeurs et des consommateurs pour améliorer le produit, rapidement ou plus tard. Il peut s’agir d’un problème classique de qualité, de panneaux qui s’ajustent mal ou qui gondolent, comme ce fut par exemple le cas sur les premiers Antec P180. Dans pareil cas, l’ajustement est rapide au niveau de la production, avec parfois remplacement des pièces défectueuses sur les produits déjà vendus. Dans d’autres circonstances, il peut s’agir d’incompatibilités qui sont remontées très souvent par les consommateurs. Car lors des phases de test, il n’est pas possible de tout installer et tester dans le boîtier et il arrivera que des problèmes surgissent. Soit le fabricant fait le mort, soit il est à l’écoute et corrige de suite le problème en sortant une version v2 du boîtier. Il s’agit là d’un cas plutôt rare et qui reste l’apanage de marques qui ont pignon sur rue et connues pour la qualité de leurs produits. Plus souvent, les ingénieurs tiendront compte de ces remarques pour la conception des prochains boîtiers.

Conclusion La fabrication d’un boîtier n’est pas en soi surprenante pour ceux qui sont habitués aux processus industriels. Il n’en reste pas moins que l’énergie à déployer pour mettre au point et produire un nouveau boîtier n’est pas anodine. Nous avons surtout été étonné par le temps qui peut s’écouler entre la décision de concevoir un nouveau boîtier et sa mise en production finale. Certes, on est loin des délais en vigueur dans d’autres secteurs plus complexes, mais nous nous attendions à des délais plus courts pour un produit que nous pensions a priori simple. Tant mieux au final, si c’est pour nous fournir des tours toujours mieux conçues, plus fonctionnelles et mieux finies…



Comparatif

22 kits DDR3 dual et triple channel

120 Go de DDR3 testés et torturés

Ce kit a-Data est certifié à 2200 C8, soit 1 100 Mhz pour à peine 1.65v. Les limites de la DDR3 ne cessent d’être repoussées depuis l’arrivée du Core i7.

9 marques, 22 kits, 120 Go de mémoire afin de vous conseiller au mieux lors de votre choix d’un kit DDR3, quels que soient votre plateforme et vos besoins. Performances extrêmes, petit prix, grosse quantité, il y en a pour tous les goûts. Benjamin Bouix

C

hoisir un kit de RAM est compliqué tellement les références sont nombreuses. Généralement, un constructeur propose de deux à quatre séries de kits, qui reprennent souvent les mêmes jeux de fréquences et de timings et varient en barrettes de 1 ou 2 Go. Néanmoins, nous avons affiné notre sélection en testant des kits qui nous paraissent intéressants, soit 30 analysés en détail.

Merci SPD Il fut un temps où choisir sa RAM était un vrai calvaire car chacun travaillait dans son coin. Certaines marques ou certaines barrettes n’étaient pas compatibles avec telle ou telle carte mère, mixer les barrettes était presque mis-

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sion impossible, etc. Cette époque est heureusement révolue. En effet, nous avons très rarement rencontré des incompatibilités depuis l’apparition des plateformes Nehalem (s1366 et s1156), de même que sur le socket AM3 d’AMD. Tout ça grâce au SPD, ou Serial Presence Detect, un dispositif permettant au BIOS de régler les timings et la fréquence selon les paramètres du constructeur. Les kits les plus rapides utilisent en général un profil SPD très permissif, afin de s’assurer que la mémoire ne pose pas de problèmes de stabilité. Libre


En général, il convient de placer les barettes dans les slots les plus éloignés du socket CPU, mais en utilisant tout le temps la même couleur. Dans le cas d’AMD, il s’agit des 2 slots les plus éloignés, sauf cas exceptionnel, mais chez Intel, il s’agit des 1er, 3e, et parfois 5e slots. Il arrive que la carte mère refuse complètement de booter si les bons slots ne sont pas utilisés, particulièrement chez Intel.

à vous d’utiliser ensuite le profil XMP intégré ou de tout paramétrer à la main. Mais un réglage manuel sera toujours plus affiné et précis que les profils d’usine qui sont souvent un peu trop généreux sur les tensions.

Timings ou fréquence ? Les deux mon général ! Grosse fréquence, timings serrés : voilà comment on pourrait résumer un bon mix RAM. Mais il y a une fréquence limite pour des timings donnés. Relâcher les timings, c’est-à-dire augmenter leur valeur (qui est en fait un temps), permet de monter plus haut en fréquence, jusqu’à un certain point car la mémoire et le contrôleur ont chacun un seuil. Quatre timings « font la loi », ce sont les quatre timings sur lesquels les fabricants communiquent et parmi ceuxlà, le CAS Latency (CL) est celui que l’on retrouve souvent dans le nom des kits. Par exemple, un kit certifié à 800 MHz 8-8-8-24 est souvent abrégé en 1600 C8, le 1600 étant en fait la fréquence DDR si parlante aux yeux du marketing.

n° 44). Les fréquences facilement atteignables sont respectivement de 900 et 1 000 MHz. Mais alors, à quoi servent des kits certifiés 2200 C8 ? A priori à rien pour notre usage quotidien, mais ces kits peuvent atteindre des fréquences impressionnantes avec des timings plus serrés. Alors faut-il privilégier les timings ou la fréquence ? Eternelle question et qui est désormais simplifiée. Du temps des Athlon ou Pentium, la fréquence mémoire représentait un goulot d’étranglement, de sorte que la régler de façon optimale pouvait sensiblement améliorer les per-

formances. A présent, la mémoire vive n’est plus une bride pour nos configurations et le gain qu’on peut en retirer est donc assez maigre. Mais la fréquence est tout de même l’élément clé si vous voulez vous amuser sur Super Pi. Par exemple, un kit à 1800 C8 sera

A ce propos, sachez que toutes les plateformes actuelles ont leur contrôleur mémoire intégré dans le processeur. Chez AMD, on atteint 800 MHz sur la mémoire sans trop de difficultés, mais audelà, cela se complique. Il y a bien des ovnis stables à plus de 900 MHz mais ce n’est pas commun. Chez Intel, la limite est un peu plus haute, mais elle est un peu plus complexe. Elle est due à l’uncore sur le X58 et au FSB sur P55 (voir notre dernier dossier overclocking, PC Update

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I 97


Comparatif

moins performant qu’un autre à 1800 C7. A 2000 C8, on est à peu près au même niveau de performances et en 2000 C7, les performances s’envolent. Nous avons d’ailleurs effectué nos tests en C6, 7 et 8 afin de représenter un peu tous les usages. Le C8 servira pour les kits les moins à l’aise, afin d’atteindre des fréquences dignes de la DDR3, c’est-à-dire supérieures à celles de la DDR2 et le C6 permet de conserver des fréquences supportables par le contrôleur mémoire, sans pour autant sous-exploiter la mémoire dans le cas d’un kit haut de gamme. Mais en général, le C7 est le plus polyvalent et c’est celui que nous vous conseillons. 7-8-721 est un profil qui passe très bien sur

Patriot propose des kits à la finition très soignée et aux performances plus que correctes, surtout sur le haut de gamme avec les kits Viper. Ces derniers sont d’ailleurs livrés en bundle avec une licence 3DMark Vantage.

Des ventilateurs comme ceux-ci aident à refroidir votre mémoire. Outre ceux de Corsair, GSkill et A-Data qui sont livrés avec les kits haut de gamme, OCZ et Kingston vendent leurs propres modèles à part si vous le souhaitez.

tous nos kits et qui a l’avantage de ne pas castrer les kits les plus capricieux qui ont du mal en 7-7-7-21.

Cas pratique Si vous hésitez et que vous ne savez pas quel CAS appliquer à votre RAM, il existe un petit calcul qui donne un ordre d’idées. Partons d’un kit 666 C8, soit DDR-1333. Le cycle d’horloge (ou période) est l’inverse de la fréquence, soit 1/666 = 0,0015 ms ou 1,50 ns. Une opération nécessitant huit cycles, il faudra compter 12 ns. Il s’agit donc de la latence propre au kit. Aussi, si l’on fixe une fréquence de 750 MHz, en gardant 12 ns de latence, il suffit d’appliquer la formule : X = (0,0015 x 8) x 750 = 9. Un CAS de 9 devrait permettre à notre RAM d’être stable. Attention, ce n’est pas vrai à tous les coups, car le comportement du kit joue aussi ; selon les puces qui l’équipent, il n’appréciera pas certains timings, certaines tensions ou certaines fréquences, de même pour le contrôleur mémoire.

nous paraît inutile d’aller plus loin. GSkill propose même à son catalogue un kit certifié à 1,35 V, bien qu’il ne s’agisse probablement que des puces des kits 1,65 V dont la tension a été rabaissée, tout comme la fréquence.

Le tri par les constructeurs Les puces utilisées et leur sélection, effectuée par le constructeur, conditionnent les performances d’un kit. Il existe bon nombre de puces, parmi quelques fondeurs chez qui s’équipent les fabricants de barrettes car la plupart ne les produisent pas eux-mêmes : Micron, Elpida, Quimonda, Hynix pour les plus connus. Chaque constructeur demande donc des puces avec des spécifications précises, qui auront des performances intrinsèques. Actuellement, les Elpida Hyper sont sans doute les plus intéressantes ou les BBSE de la même marque.

Low voltage

Fin 2009, quelques puces se partagent la quasi-totalité du marché pour la DDR3 vendue au détail : Elpida BBSE et Hyper en haut de gamme, Samsung HCF0, Micron D9KPT et D9JNM (plus rarement) pour ce qui est du milieu et de l’entrée de gamme.

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Le low voltage est à la mode. Etant habitué aux premiers kits de DDR3 qui demandaient 1,8 à 2,1 V, le passage à 1,65 V a radicalement changé le parc des kits de RAM. Il est toutefois amusant de rappeler que le JEDEC, l’organisme qui définit les standards de la RAM, a établi il y a près de 2 ans la DDR3 comme devant être alimentée en 1,5 V. En tout cas, actuellement, la majorité des kits tournent entre 1,5 et 1,7 V, dont une grosse partie à 1,65 V. Il est tout à fait possible d’augmenter cette tension sans risque pour la configuration (dans une certaine limite tout de même). Mais les puces utilisées pour ces kits ont un comportement parfois étrange, refusant certains jeux de timings ou tensions, il faut parfois se contenter de la tension d’origine pour obtenir le maximum du kit. Si bien que pour un usage quotidien, il

Nos 12 Go de RAM et les huit threads de notre i7 sont sollicités à fond par LinX. Voilà de quoi s’assurer que la configuration est bien stable. C’est donc ce logiciel qui nous a permis de tester tous les modules sur une eVGA X58 Classified E760 et un i7 920 pour les kits triple channel, et sur une eVGA P55 FTW E657 et un i7 860 pour les kits dual channel.


Les Trident de GSkill ont à la fois un look plaisant, des bonnes performances et un prix interessant, bien qu’en net hausse depuis quelques semaines. Il s’agit de notre référence actuellement, surtout en dual channel.

d’un radiateur plus élaboré sont rarement beaucoup plus chers à performances identiques, alors autant en profiter. Cette mémoire ultrarapide intègre trois profils SPD assez relâchés, et un profil XMP avec ses certifications constructeur.

Mais seule une petite partie de ces puces pourra atteindre de très hautes fréquences, selon la qualité de fabrication, exactement comme un processeur. C’est là que les fondeurs testent et trient les bonnes qui rejoindront les meilleurs kits. Ceci explique les différences entre certains kits ayant les mêmes certifications ou les mêmes puces. En dehors de ces deux points, le radiateur utilisé sur le kit aura son importance. Certes, la DDR3 ne chauffe pas beaucoup, surtout à 1,65 V. Mais un gain de 10 à 15 MHz est régulièrement observé avec un meilleur refroidissement. De plus, les kits équipés

Qualité ou quantité ? En général, la fréquence mémoire n’entrave pas les performances générales d’un PC, sauf cas particulier. En revanche, la quantité de RAM est plus importante. Si vous n’en avez pas assez, les données seront chargées sur le disque dur, alors utilisé comme mémoire d’appoint, mais très lente. Le système devient alors vraiment poussif même si les SSD tempèrent un peu la lenteur de cette mémoire virtuelle. Travailler sur une machine qui n’a plus de RAM disponible relève de l’exploit. En général, une quantité de 4 Go voire un peu plus est un bon compromis. Notez que quoi qu’il arrive, si vous avez plus de 2 Go de mémoire vive, une

Ces Dominator sont un peu differentes des autres car leur radiateur supérieur est peint en bleu, alors qu’il est en général noir. Il s’agit d’une série spéciale grosse capacité, disponible en 8 et 12 Go en dual et triple channel respectivement.

Les étages d’alimentation de la mémoire sont assez rarement mentionnés, mais le standard s’établit en général à deux étages pour les cartes milieu de gamme, les plus chères montant jusqu’à quatre ! Néanmoins, à part en overclocking sévère et avec tous les slots remplis, nous ne voyons pas comment cela peut s’avérer utile tellement la mémoire consomme peu. Nos cartes les plus modestes n’ont aucun mal a tenir une tension tout a fait stable.

version 64 bits de votre OS est souhaitable, surtout maintenant que 7 est arrivé, avec un très bon support des drivers et des applications. En effet, en 64 bits, vos applications ne seront plus limitées à 2 Go de RAM utilisable comme sur les versions 32 bits (voir notre dossier sur le 64 bits, PC Update n° 43). Nous n’avons sélectionné que des kits de 4 Go ou plus car c’est la quantité que nous recommandons pour un PC moderne (et qui dit DDR3, dit moderne). Cela dit, si vous préférez vous offrir un kit d’une quantité moindre (2 ou 3 Go), sachez que ces kits sont les mêmes que ceux que nous avons testés, mais avec deux fois moins de puces. Les conclusions sont donc valables en ce qui concerne les performances, même si ce critère perd largement de son sens sur un PC équipé de 2 Go. Au quotidien, on préférera toujours un PC équipé de 4 Go lents à 2 Go rapides…

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Comparatif

Les débuts en DDR3

Pour les petits pécules ou les machines d’entrée de gamme Marque

Kit

Quantité

Fréquence

Timings

Tension

Série

Prix

Puces

A-DATA

AD31333E002GU3K

3x2Go

DDR-1333

7-7-7-20

1,65-1,85v

Plus Serie

120 €

Micron D9JNM

CORSAIR

CMX4GX3M2A1600C9

2x2Go

DDR-1600

9-9-9-24

1,65v

XMS3

105 €

?

CRUCIAL

BL25664TR1337.16FF

3x2Go

DDR-1333

7-7-7-24

1,65v

Tracer

120 €

Micron D9KPT

KINGSTON

KHX1600C8D3K3/6GX

3x2Go

DDR-1600

8-8-8-24

1,65v

HyperX

135 €

Elpida BBSE

GSKILL

F3-12800CL7D-4GBRM

2x2Go

DDR-1600

7-7-7-21

1,65v

Ripjaw

95 €

?

L

a DDR3 commence à se répandre. Même s’il n’est pas obligatoire d’y passer, les plateformes l’imposent assez souvent. Les chipsets Intel P55 et X58 nécessitent de la DDR3, tandis que bon nombre de constructeurs de cartes mères AMD préfèrent cette nouvelle norme, les sorties sur la plateforme AM3 devançant largement les AM2. Aussi, si vous montez une machine à un petit prix, il faut un kit idoine mais qui tient la route. L’avantage par rapport au passé, c’est qu’il n’y a pas vraiment de kits à éviter, ils fonctionnent tous et sont fiables. Mais certains offrent un meilleur look, un meilleur refroidissement, une meilleure certification ou un meilleur potentiel d’overclocking.

4 Go de DDR3 : 100 euros 25 euros le gigaoctet, en ce moment, c’est notre limite. Cela signifie que c’est presque le prix plancher pour avoir un kit. Néanmoins, on arrive à

100

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avoir quelques kits sexy et, à défaut d’être excellents, ils se défendent bien. Ils ne vous brideront en rien, quel que soit l’usage et rempliront parfaitement leur office. Nous avons retenu ici cinq kits, tous assez différents. Mais cela a beau être de l’entrée de gamme, ce n’est pas de la mémoire au rabais pour autant : tous nos kits ont un radiateur même s’il est simple, GSkill proposant un design un peu plus original, tandis que le Crucial intégralement rouge (même le PCB) est équipé de LED clignotant en fonctionnement. Niveau performances, il est étonnant de voir que certains kits s’en sortent remarquablement bien, on ne s’y attendait pas à ce tarif. Les écarts sont assez importants, variant entre 750 et un peu plus de 1 000 MHz en C8. En 6-6-6-18, certains kits ont eu des problèmes, raison pour laquelle nous nous sommes rabattu sur du 6-7-6-18, plus permissif.

Ce petit timing fait toute la différence. Les kits GSkill et Kingston brillent et surpassent leurs concurrents d’environ 150 MHz en C8. C’est tout bonnement étonnant, surtout pour le kit HyperX qui se permet quand même d’aller jouer au-delà du gigahertz, alors qu’il est certifié pour 800 MHz. Un coup de maître tout simplement. A l’opposé, le Corsair est très décevant, à peine 520 MHz C6, alors que beaucoup de kits DDR2 sont certifiés à 533 C5 ! Les kits Crucial et A-Data sont très proches, même en termes de look, mais si vous voulez absolument du rouge, optez pour le Crucial, plus original et plus facile à trouver. Ces performances s’expliquent en partie par les puces employées. En effet, les deux meilleurs kits sont équipés d’Elpida BBSE, des puces assez haut de gamme, alors que les trois autres se contentent des standards de la gamme, à savoir Micron D9KPT ou D9JNM.


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Le bon rapport qualité/prix Des kits milieu de gamme, tout à fait prêts pour l’overclocking Marque

Kit

Quantité

Fréquence

Timings

Tension

Série

Prix

Puces

ADATA

AD31866E002GU3K

3x2Go

DDR-1866

8-8-8-24

1,55-1,75v

Plus Serie

NC

Elpida MNH-E Hyper

GSKILL

F3-16000CL9T-6GBTD

3x2Go

DDR-2000

9-9-9-24

1,65v

Trident

195 €

Elpida BBSE

GSKILL

F3-16000CL9T-4GBTD

2x2Go

DDR-2000

9-9-9-24

1,65v

Trident

130 €

Elpida BBSE

KINGSTON

KHX1866C9D3T1K3/6GX

3x2Go

DDR-1866

9-9-9-24

1,65v

HyperX T1

170 €

Elpida BBSE

PATRIOT

PGS34G1600LLKA

2x2Go

DDR-1600

7-7-7-20

1,7v

G Series

125 €

Micron D9KPT

MUSHKIN

996659

2x2Go

DDR-1600

9-9-9-27

1,5-1,7v

Blackline Frostbyte

115 €

NC

OCZ

OCZ3P1866LV6GK

3x2Go

DDR-1866

8-8-8-28

1,65v

Platinum

165 €

D9KPT

OCZ

OCZ3P1866LV4GK

2x2Go

DDR-1866

9-9-9-27

1,65v

Platinum

125 €

NC

TRANSCEND

TS1333KLU-6GK

3x2Go

DDR-1333

9-9-9-24

1,5v

160 €

Micron D9KPT

I

ci, les kits présentent un bon rapport qualité/prix, respectivement 150 et 200 euros les kits 4 et 6 Go. De quoi monter une machine tout à fait puissante reposant sur de la bonne mémoire, typiquement un quad core et une carte graphique de joueur. Pour ce prix, on a droit à des radiateurs bien plus travaillés et imposants, et surtout, des certifications bien plus hautes. La catégorie précédente se bornait aux kits 1333 et 1600, nous montons à présent jusqu’à DDR-2000. L’overclocking sera donc de la partie avec ces kits. Les performances sont, en moyenne, un cran au-dessus par rapport à la catégorie précédente. On débute ici à 850 MHz C8 (DDR-1700). Sans être extraordinaire, c’est une fréquence qui légitime la DDR3 face à la DDR2 qui culmine environ à 600 MHz.

Des kits moyens… En premier lieu, il faut souligner le design très plaisant du kit Patriot. Simple, mais respirant la qualité grâce à un PCB et un radiateur noir mat, ce kit n’est pas un foudre de guerre, mais il est très réussi et proposé à un prix très contenu, de quoi vous démarquer en LAN party. A l’inverse, malheureusement, le kit Transcend est très basique. Pas

de radiateur, des puces qui sont donc apparentes et un PCB vert classique. Mais ne vous y fiez pas, il se défend tout de même assez bien, en étant bien supérieur à nos espérances et à sa certification. Partant de 1333 C9, nous arrivons à la même fréquence en C6 ! C’est cependant assez moyen vu le prix demandé pour un kit aussi simple. Chez OCZ, grosse déception. Le kit dual channel est tout simplement exécrable, à peine meilleur que le Corsair XMS3 mais vendu presque 20 euros de plus ! Le kit tripe channel s’en sort mieux, mais ce n’est pas la panacée avec un timide 933 C8, c’est-à-dire la spécification constructeur, au mégahertz près ! La firme américaine nous avait habitué à bien mieux, mais il convient de rappeler que ces kits sont assez peu chers et représentent donc le petit milieu de gamme de la marque. Malheureusement trop chers par rapport à la concurrence qui fait mieux pour le même prix. Il en est de même pour Mushkin qui propose un radiateur original et un packaging en métal très chic, lui aussi hors du commun, mais ce n’est malheureusement pas cela qui compensera les performances trop moyennes. Et encore le même verdict pour le kit A-Data 1866+ C8 qui peine à outrepasser sa certification de 933 C8. Grosso

-

modo, on tourne entre 850 et 950 MHz C8 sur ces cinq kits. Il est vrai qu’ils ne sont pas foncièrement mauvais ou à éviter, mais on en attend un peu plus pour ce prix, surtout quand des kits de la gamme inférieure, et donc moins chers, font aussi bien, voire mieux.

…et des très bons ! La grande surprise vient, encore une fois, du côté de GSkill et Kingston. Les kits Trident du fabricant taïwanais sont tout simplement bluffants, dépassant allègrement le gigahertz et avec des timings loin d’être médiocres. 1 047 MHz C8 à 1,65 V, c’est plutôt bon à ce prix. On atteint d’ailleurs plus de 950 C7, alors que les kits précédents ont beaucoup de mal à atteindre cette fréquence en C8. Même chose pour le kit Kingston qui est légèrement en retrait, mais tout de même excellent et proposé une vingtaine d’euros moins cher. Le choix est donc cornélien, d’autant que les deux kits proposent des radiateurs à la fois élégants et efficaces, mais peut-être un peu trop imposants. Il faut aussi noter que le kit Kingston de la catégorie précédente propose presque les mêmes résultats que son grand frère, mais pour 35 euros de moins et un radiateur plus basique…

Hardware Magazine

I 103


Comparatif

La performance à tout prix

Des kits hors du commun, sans limite de prix Si vous souhaitez avoir le top du top, pourquoi pas, c’est tout à fait geek comme comportement, mais à ce prix-là, mieux vaut bien faire son choix. Certes, vous avez peu de chances de tomber sur un mauvais produit, mais n’a-t-on pas dit qu’on voulait le top du top ? Marque

Kit

Quantité

Fréquence

Timings

Tension

Série

Prix

Puces

A-DATA

AX3U2200PB2G8-DP2

2x2Go

DDR-2200

8-8-8-24

1,55-1,65v

Plus Serie v2

250 €

Elpida MNH-E Hyper

CORSAIR

CMD12GX3M6A1600C8

6x2Go

DDR-1600

8-8-8-24

1,65v

Dominator

330 €

NC

CORSAIR

CMG6GX3M3A1866C7

3x2Go

DDR-1866

7-8-7-20

1,65v

Dominator GT

265 €

NC

CORSAIR

CMG4GX3M2A2000C8

2x2Go

DDR-2000

8-8-8-24

1,65v

Dominator GT

195 €

NC

GSKILL

F3-17066CL9T-6GBPS

3x2Go

DDR-2133

9-9-9-24

1,65v

Perfect Storm

270 €

Elpida BBSE

KINGSTON

KHX2133C9D3T1K2/4GX

2x2Go

DDR-2133

9-9-9-24

1.65v

HyperX T1

230 €

Elpida BBSE

PATRIOT

PV236G1800LLKB

3x2Go

DDR-1800

8-8-8-24

1,65v

Viper II

225 €

Elpida MNH-E Hyper

PATRIOT

PVV344G1800LLKB

2x2Go

DDR-1800

8-8-8-24

1,65v

Viper II sector 5

175 €

Elpida MNH-E Hyper

A

ttention, danger ! D’abord pour votre porte-monnaie, les kits proposés ici démarrent à 200 euros et montent bien au-delà. A ce prix, il s’agit de kits bons à excellents. Ils sont d’ailleurs inutiles dans une machine conventionnelle, mais inutile ne veut pas dire interdit. Utilisés par les overclockers extrêmes, ces kits sont tout simplement les meilleurs de chaque marque, utilisant la crème de

la production de puces. Mais gardez en tête qu’il faudra avoir une carte mère et un CPU adaptés si vous souhaitez vous amuser à overclocker avec.

La mémoire la plus rapide du monde Certifié DDR-2200 C8, soit 1 100 MHz, le kit A-Data exploite donc les spécifications les plus élevées de notre sélection. Bien que GSkill ait lancé très récemment un kit 2200 C7, la fréquence n’a pas été dépassée. Autant vous prévenir que tenir cette spécification sera assez dur sur une configuration basique et même sur une très bonne carte P55, il faudra chercher un petit peu. L’avantage, c’est qu’on peut utiliser des timings plus serrés avec des fréquences bien plus raisonnables, mais pour des performances décuplées. Il en est de même pour le kit Perfect Storm 2133 qui propose la plus haute certification qui soit pour un kit triple channel.

Retour sur terre Finalement, nos deux kits de Patriot, au vu de leurs spécifications, font pâle figure à côté. Ceci est dû à leur prix, un peu trop élevé pour les placer dans la catégorie précédente. Ils sont fina-

104

I Hardware Magazine

lement quelques dizaines d’euros trop chers. Mais un prix un peu plus affûté leur permettrait de faire de l’ombre à Kingston et GSkill tellement les performances sont similaires. Le kit dual channel s’en sort même un petit mieux, passant la barre des 1050 C8. Du reste, le design de la firme américaine est très réussi, proposant un radiateur au look soigné et racé. En prime, et c’est plutôt rare, les deux kits proposent en bundle une licence 3DMark Vantage. Déduisez donc les 15 euros que vaut la licence et ces kits deviennent très dangereux ! Nous avons aussi inclus un kit de 12 Go pour voir ce que cela pouvait donner, remplir tous les slots d’une carte mère n’ayant jamais été un modèle d’overclocking. En rapportant le prix au gigaoctet, on se rend compte que le kit n’est pas si cher finalement, il est au niveau d’un OCZ Platinum. Mais du côté des fréquences, c’est bien mieux. Nous avons réussi à passer le gigahertz en C8 avec ces six sticks de RAM et la fréquence d’origine (800 MHz) est atteinte en C6 : plutôt impressionnant. Livré avec un ventilateur, ce kit vaudrait presque le coup d’être réparti sur deux configurations X58.


1 GHz sinon rien ! En dehors de ces trois kits un peu à part, les autres se tiennent. Ils passent tous le cap des 1 000 MHz (DDR2000) sans souci, certains culminant à plus de 1 100 MHz, tels que le Corsair 2000 C8 et le kit A-Data. Ce dernier était d’ailleurs limité par notre processeur, nul doute qu’il peut aller plus loin que 1 105 MHz, bien que ça n’ait un intérêt qu’en overclocking poussé. En revanche, l’utiliser en C6 à près de 900 MHz vous donnera une jolie bande passante. Le kit révèle son plein potentiel en C7 puisqu’il distance alors le kit Corsair de près de 25 MHz, atteignant tout de même 1 025 MHz en C7, la spécification qui a tant fait rêver les overclockers lors de sa sortie, il y a six mois. Le kit Kingston n’est pas intéressant car il est bien plus cher que le kit Patriot qui fait pourtant aussi bien. En triple channel, le match est serré là encore, opposant le kit GSkill et le Cor-

sair, tous deux livrés avec un ventilateur (plus discret chez GSkill) et proposés au même prix. La spécification du kit GSkill, 1 066 MHz, est atteinte pour un CAS Latency de moins, soit en C8. Le potentiel d’overclocking à ce niveau est tout simplement ahurissant, nous qui pensions que les kits seraient déjà très proches de leurs limites. Amusant

en revanche, ce kit utilise des puces qui sont censées être moins bonnes que celles du Corsair. Le Dominator se démarque uniquement en C7 où il propose une quinzaine de mégahertz de plus, soit 975 MHz. Nous ne sommes pas loin du kit ultime de la marque (2000 C7), pourtant vendu 100 euros de plus.

Hardware Magazine

I 105


Comparatif

Le choix de la rédaction

A

l’issue de ce comparatif, il est évident que tous les kits mémoire ne se valent pas. Alors, bien que ce ne soit pas un facteur aussi important que le processeur ou le disque dur, autant acheter le meilleur kit pour votre budget, plutôt que de vous contenter d’un kit médiocre qui vous coûtera tout aussi cher. 4 ou 6 Go selon votre plateforme, mais moins est un peu léger, et plus n’est pas vraiment utile.

Pour une configuration d’entrée de gamme, notre choix se porte sans hésitation sur un kit GSkill Ripjaw 2 x 2 Go 1600 C7 ou un Kingston HyperX 3 x 2 Go 1600 C8 si vous avez une configuration en X58. Avec un budget plus conséquent, il est assez difficile de ne pas conseiller les GSkill Trident 2000 C9 en 2 x 2 et 3 x 2 Go, tellement ces kits nous ont enthousiasmé, présentant un rapport qualité/prix comme on en voit assez rarement. Mais en triple channel, l’intérêt est faible, mais néanmoins présent, comparé au Kingston HyperX cité précédemment, qui est un peu moins cher et à peine moins bon. Enfin, si vous voulez vous faire plaisir avec un kit un peu hors norme, il faudra aller voir chez Corsair. Que ce soit le Dominator GT 2 x 2 Go 2000 C8 ou le 3 x 2 Go 1866 C7, ces deux produits sont tout simplement excellents. Presque les meilleurs de notre comparatif, mais surtout avec un rapport qualité/prix un peu plus intéressant que les concurrents. Si vous préférez le bleu (car c’est bien connu que c’est plus performant), le GSkill Perfect Storm 3 x 2 Go 2133 C9 est tout aussi intéressant et avec un ventilateur un peu moins bruyant que les Corsair.

Le prix de la DRAM en hausse Ces dernières semaines ont été marquées par une forte hausse de prix de la mémoire vive, tant en DDR2 qu’en DDR3. Le monde de la RAM est, en effet, rempli de spéculateurs, ce qui entraîne des hausses et des baisses parfois faramineuses comme ce fut le cas il y a 2 ans. Quoi qu’il en soit, durant la rédaction de notre dossier, les prix n’ont cessé de changer, augmentant de 20 à 30 % en deux semaines. Par exemple, un kit proposé à 100 euros se négocie désormais 130 euros. Après avoir questionné quelques marques, il semblerait que les prix devraient rester stables quelque temps, ce n’est donc pas vraiment utile de patienter. Mais quel que soit votre choix, il faudra bien regarder les prix des kits que nous conseillons au moment de l’achat, car cela pourrait tout changer. Les bons kits restent bons, mais le rapport qualité/prix sera modifié.

106

I Hardware Magazine


Performances Pour tester nos kits de mémoire, nous avons utilisé LinX, un logiciel basé sur l’algorithme Linpack, et qui peut saturer la totalité de la mémoire disponible. Nous avons utilisé la tension recommandée par Intel, à savoir 1.65v, et des timings de 6-7-6-18 (C6), 7-8-7-21 (C7) et 8-9-8-24 (C8)

“ 350 MHz séparent le meilleur du moins bon des kits, mais il se paye au prix fort : 2,5 fois plus cher ! ”

Fréquences (MHz) Crucial Tracer 1333 C7

748

646

Adata Plus 1333 C7

Kingston HyperX 1600 C8

848

KingstonHyperX T1 1866 C9

813

Gskill Trident 2000 C9

808

Corsair Dominator 1866 C7

847

Gskill Perfect Storm 2133 C9

850 0

200

400 C8

C7

600

Corsair XMS3 1600 C9

800

744

612

519

1005

907

793

Fréquences (MHz)

993

867

798

Corsair Dominator 1600 C8 (12Go)

947

833

718

Patriot Viper II 1800 C8 Patriot Viper II 1800 C8

933

827

733

Adata Plus 1866 C8

862

770

680

OCZ Platinum 1866 C8

857

768

662

Transcend 1333 C9

837

OCZ Platinum 1866 C9

923

Mushkin Blackline 1600 C9

657

1023

922

Patriot G 1600 C7

1047

921

975

957 1000

1078

Gskill Ripjaw 1333 C7 pj

1080

Gskill Trident 2000 C9

1200

815

712

600

1011

850

739

672

966

850

Patriot Sector 5 1800 c8

Kingston HyperX T1 2133 C9

963

873

Corsair Dominator GT 2000 C8

400 C8

600

C7

800

1098

1026

888 200

1053

1002

880

0

1041

1053

940

825

A‐Data 2200+ C8

“ Le P55 a entraîné de nouveaux records, on trouve désormais des kits certifiés DDR-2200. ”

1017

895

790

C6

La grosse surprise vient du kit Kingston HyperX 1600 C8 qui est le moins cher, mais pourtant très bon, surpassant nombre de kits plus chers. Les meilleurs atteignaient cependant 1 080 MHz, c’est-à-dire une fréquence plus que conséquente pour le contrôleur mémoire de notre i7. Nul doute que votre CPU trouvera sa limite avant ces kits !

873

775

1105

1000

1200

C6

Les différences sont plus creusées en dual channel qu’en triple channel, la faute à une plateforme voulue mainstream et pour laquelle les constructeurs proposent des kits plus que moyens ? Pas nécessairement puisque c’est ici qu’on trouve les modules les plus véloces. Notez que le kit A-Data s’arrête à 1 105 MHz mais qu’il s’agit d’une limite due au contrôleur mémoire et non au kit mémoire. Selon nous, les 1 140 MHz sont réalisables.

Influence de la fréquence RAM

Influence de la quantité de RAM 2Go

15,9

1333 C9

26,78

31

16,5

1333 C7

3Go

26,64

49

4Go

16,9

1666 C9

67

6Go

106

8Go

26 54 26,54 17,5

1666 C7

26,3

141

12Go 0

50

100

150

200

17,7

2000 C9

213 250

Nombre d'images

Ce graphe représente le nombre d’images (10 mégapixels, de 2,5 à 4 Mo) qu’il est possible d’ouvrir dans Photoshop, sans avoir recours au swap du disque dur, bien plus lent que la RAM. En dehors de ce test assez basique, il faut comprendre que la quantité de RAM facilite le multitâche, par exemple laisser Photoshop ouvert en même temps que vous jouez ou que vous faites de la création vidéo. Mais avec 4 Go, on fait déjà beaucoup.

26,23 18

2000 C7

26,06 0

5

10

15

Bande Passante (x1000 Mo/s)

20

25

30

Photoshop (s)

Ici, apposer la bande passante, en nette augmentation, et le temps de calcul d’un filtre Photoshop sur une douzaine de photos permet de montrer que l’augmentation de la fréquence mémoire apporte assez peu vu que ce n’est plus un facteur limitant sur nos configurations actuelles. Néanmoins, on constate un très léger gain.

Hardware Magazine

I 107


Comparatif

Windows Mobile 6.5

Microsoft crédible sur le mobile?

Laurent Dilain

Microsoft rame pour rattraper Apple ou Google dans le marché en ébullition des smartphones. En attendant la prochaine version majeure de son système d’exploitation, que vaut Windows Mobile 6.5 ?

A

vec un marché en plein essor, l’Internet mobile est devenu une pierre angulaire chez les constructeurs et les développeurs de logiciels embarqués. De même, du côté des systèmes d’exploitation, les utilisateurs sont gâtés : les derniers venus iPhone OS et Android ont apporté un réel nouveau souffle, alors que Microsoft semblait se reposer sur ses maigres lauriers. La firme de Redmond se devait de réagir et travaille d’arrache-pied sur Windows Mobile 7, qui devrait sortir prochainement. En attendant, une mouture intermédiaire est apparue sur nos écrans tactiles : Windows Mobile 6.5.

108

I Hardware Magazine

Au premier coup d’oeil : quoi de neuf ? Lorsque l’on allume un téléphone tournant sous Windows Mobile 6.5, l’accueil peut surprendre, avec un criard splash screen jaune et orange avec un lettrage blanc ? On est loin du fameux papier peint représentant une colline sous Windows XP. Après avoir saisi son code PIN, on trouve un écran d’accueil complètement transformé par rapport à la dernière version : il est possible d’avoir un accès rapide à toutes les fonctions sous forme de widgets que l’on peut ajouter ou supprimer. Par un système de carrousel, on peut donc faire défiler météo, SMS, heure,

messages vocaux, de manière tout à fait fluide. Malgré cela, et c’est sans doute une question de goût, nous avons trouvé le graphisme et le lettrage très pauvres face à ce que l’on peut trouver sur le marché aujourd’hui. Autre nouveauté très visible : Windows Mobile 6.5 embarque un nouveau système de verrouillage à la mode : pour rallumer le téléphone, il faudra faire bouger un curseur du centre de l’écran vers la gauche ou vers la droite… L’écran de verrouillage permet de voir en un clin d’oeil toutes les informations essentielles, telles que les mails, appels manqués, heure et rendez-vous suivants. Le menu des applications a aussi subi un sérieux ravalement de façade : les icônes sont beaucoup plus jolies et surtout, la fluidité est au rendez-vous lorsque l’on se déplace de page en page. Cerise sur le gâteau, arrivé à la fin du menu, on obtient un effet magnétique déjà vu ailleurs. Gros bémol cependant, les icônes sont vraiment espacées, ce qui fait perdre une place considérable et nécessite d’aller en haut et en bas pour chercher une application. Il est toutefois possible d’arranger l’emplacement des icônes, bien que cette tâche s’avère peu intuitive et délicate en pratique. Enfin, pour en finir avec la partie gra-


?

Acer

BeTouch E200

Les menus contextuels sont vraiment plus simples d’accès pour le full tactile.

phique, les menus contextuels ont été totalement revus : avec Windows Mobile 6.1, il était vraiment difficile de faire un choix parmi les options, car celles-ci étaient petites et peu espacées. Avec la nouvelle mouture, il n’est plus nécessaire de dégainer son stylet, tout peut se faire au doigt. A propos de la fonction tactile, Windows Mobile 6.5 supporte dès à présent le multitouch, technologie chère à Apple. Par contre, son efficacité dépendra bien entendu des choix des constructeurs concernant les écrans et d’après nos tests, le tactile si fluide de l’iPhone reste, hélas, inégalé.

Les applications natives Grand défaut des versions précédentes, Pocket Explorer a très nettement évolué. Il faut dire que le navigateur n’avait pas été modifié depuis fort longtemps et d’ailleurs, les constructeurs tels que HTC incorporaient Opera Mobile pour pallier ses nombreux défauts. Ici, l’ergonomie a totalement été revue pour une optimisation d’utilisation tactile, c’est-àdire sans stylet. Tout se passe par des icônes rondes en bas de l’écran, qui permettent entre autres de naviguer, zoomer et de faire apparaître le clavier virtuel. En ce qui concerne les fonction-

L’écran de verrouillage laisse voir les informations principales d’un coup d’œil.

nalités, on ne détecte pas de grandes évolutions, à part un meilleur support pour les applications Flash, pour peu que celles-ci soient optimisées pour un affichage mobile. Pièce maîtresse du téléphone, Outlook Mobile permet de gérer ses contacts et calendriers et bien sûr, ses e-mails. Encore une fois, l’ergonomie a été améliorée pour le tactile : les menus sont plus gros et on peut facilement naviguer au doigt dans les différentes rubriques. Sans cela, le logiciel n’a pas bougé d’un pouce par rapport aux versions précédentes : on aime ou on n’aime pas. Gros avantage de Windows Mobile, la suite Office permet d’ouvrir les fichiers bureautiques et même de travailler dessus. Comme précédemment, si l’ergonomie a été revue, le fonctionnement n’a pas bougé d’un iota. Enfin, et c’est la plus grosse déception, tout le paramétrage du système d’exploitation est à l’identique de la version 6.1 : il est toujours autant compliqué de configurer une connexion réseau et

HTC

Touch2

Samsung

Omnia II Samsung

OmniaPro B7330

Toshiba

TG01

Hardware Magazine

I 109


Comparatif

Le menu des applications coulissant de haut en bas.

La page d’accueil « Aujourd’hui » remaniée.

Les couleurs de l’écran de démarrage Windows Mobile 6.5 laissent sans voix…

on se demande encore, d’ailleurs, comment un néophyte pourrait s’y retrouver dans tous ces menus. Idem pour Windows Mobile Media Player, la version 5 n’a pas évoluée depuis Windows Mobile 6.1 : le lecteur multimédia permet de lire les principaux formats, à savoir WMA, WMV, et MP3, tout en gérant plus ou moins facilement des listes de lectures. Pour aller plus loin, les constructeurs intègres des players bien plus performants à leurs smartphones multimédias. En ce qui concerne les fichiers images, Windows Mobile 6.5 supporte nativement les formats courants, à savoir JPG, PNG, BMP, GIF.

Enfin Windows MarketPlace ! Windows MarketPlace est sans nul doute la nouveauté la plus attendue par les utilisateurs : en effet, les chanceux ayant goûté à l’App Store ou à l’Android

Avec Pocket Explorer 6.5, on s’approche enfin d’un navigateur digne de ce nom.

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Il est, bien entendu, possible d’accéder à ses données par l’intermédiaire du site Web My Phone.

Market ne peuvent plus s’en passer ! Cette application était d’autant plus nécessaire que la procédure classique d’installation d’un logiciel tiers relevait parfois d’un grand défi : à moins d’avoir téléchargé directement sur le téléphone un fichier cab auto-installable, il fallait passer par ActiveSync sur un PC hôte, de surcroît non disponible sur toutes les plateformes, alors que l’on connaît les problèmes inhérents à la configuration de ce logiciel, compliqué et bugué. Ainsi, avec Windows MarketPlace, on choisit simplement l’application désirée en ligne, qu’elle soit gratuite ou payante, et l’installation s’effectue automatiquement : un réel apport au niveau de la convivialité !

Au premier lancement de MarketPlace, bizarrement, on s’aperçoit que celui-ci n’est pas installé par défaut et doit être téléchargé. Si l’interface s’avère basique au premier abord, elle est toutefois fonctionnelle et intuitive dans son ensemble, malgré quelques coquilles d’affichage : par exemple, les catégories ne s’afficheront pas en entier (« Quoi de neuf » se transforme en « Quoi de n… »). En ce qui concerne le choix des applications, il faudra passer son chemin : à l’heure où nous écrivons ces lignes, une cinquantaine de logiciels sont disponibles, mais les applications principales sont tout de même présentes comme Facebook ou Windows Live Mobile. Gageons que ce


Rien de vraiment passionnant n’est encore disponible sur le MarketPlace.

Même sur la version anglaise, le nom des menus est tronqué…

manque de choix est lié au démarrage de la plateforme, car Windows Mobile dispose du plus grand panel d’applications, tous les OS confondus. En ce qui concerne la page des détails de l’application, Microsoft n’a rien inventé car on retrouve toutes les informations que l’on pourrait trouver sur l’App Store : descriptif, captures d’écran, prix et informations sur le développeur sont bien évidemment présents. Lorsque l’on décide d’installer une application, le MarketPlace nous demande un identifiant Live, même si elle est gratuite, ce qui aurait sans doute pu être évité. Le téléchargement et l’installation se passent de manière silencieuse, en arrière-plan et ces opérations semblent stables. Pour ce qui est de la postinstallation, une option de désinstallation est bien sûr proposée et un onglet Mise à jour permettra de savoir si les logiciels possèdent une nouvelle version. Par contre, il sera obligatoire de passer par le MarketPlace pour obtenir cette information, au contraire d’Android qui nous notifie tous les jours si des applications doivent être mises à jour. Au final, le MarketPlace nous laisse une impression de travail vite fait et non fini : les bugs d’affichage et le manque cruel d’applications semblent indiquer que Microsoft s’est dépêché de développer une telle plateforme pour rivaliser avec la concurrence. Mais cela peut évoluer rapidement, au moins au niveau des applications proposées.

La synchronisation My Phone : enfin un bon point Autre grosse nouveauté de Windows Mobile 6.5, la plateforme My Phone permet de synchroniser en ligne ses données téléphoniques et multimédias, à l’instar de MobileMe ou de Dashwire. Concrètement, le logiciel propose à ce jour de synchroniser et donc de sauvegarder les contacts, les SMS, le calendrier, les tâches, les favoris et les éléments multimédias ou toutes autres données. Pour accéder à ce service, il suffit d’avoir un compte Windows Live et ainsi disposer de 200 Mo d’espace de stockage pour la version gratuite. Le logiciel s’installe par le biais de MarketPlace et demande de redémarrer le mobile, action apparemment très privilégiée chez tous les OS Windows ! Une fois les éléments synchronisés, l’utilisateur pourra manipuler ceux-ci par l’intermédiaire du site Web http:// myphone.microsoft.com, qui reprend le design de la suite Windows Live. Cette application permet donc à Microsoft de se rapprocher de son concurrent Google, où les contacts, mails et calendriers sont synchronisés avec les services du même nom : très pratique pour sauvegarder ses données et même pour synchroniser plusieurs portables entre eux ! Mais ce n’est pas tout : pour les dingues de réseaux sociaux, My Phone permet d’envoyer des fichiers et notamment

My Phone permet de synchroniser tout type de données en ligne, à raison de 200 Mo pour la version gratuite.

des photos, aux principaux sites tels que Facebook, Windows Live ou Flickr en un simple clic. Des options intéressantes, mais cette fois-ci payantes, le complètent : pour 5 euros par semaine, l’utilisateur pourra accéder aux fonctions Premium qui sont surtout axées sur la sécurité : il est alors possible de bloquer ou d’effacer le contenu du téléphone à distance, de géolocaliser l’appareil ou bien de le faire sonner de manière spécifique lorsqu’il est égaré. Pour les distraits, ces fonctions peuvent être utiles, bien qu’il existe de nombreuses alternatives gratuites.

Avec My Phone, une option payante permet de localiser son téléphone.

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Comparatif

Au final, My Phone s’avère la meilleure nouveauté de Windows Mobile 6.5, bien que ses concurrents possèdent déjà depuis longtemps cette option. Dernier petit détail, l’application marche aussi pour les versions 6.x, ce qui permettra de migrer facilement la configuration de son téléphone vers un autre d’une génération plus récente.

Bilan : un léger embellissement et quelques nouveautés Alors qu’Apple et Google travaillent sans relâche sur leurs systèmes d’ex-

Acer BeTouch

ploitation respectifs, la firme de Redmond nous propose avec Windows Mobile 6.5 un petit rajeunissement et deux nouveautés pas vraiment originales. Au menu, rien de neuf concernant le media player qui est celui de la version 6.1, pas d’applications GPS, ni de gestion d’APN. Il faut bien le reconnaître, Microsoft n’a pas fait véritablement évoluer son OS depuis une dizaine d’années et cela se ressent face aux interfaces modernes et surtout intuitives. Reste pour les constructeurs à développer des surcouches logicielles et autres

applications tierces pour pallier les faiblesses de Windows Mobile, comme les excellents TouchFLO 3D, Opera Mobile et CoPilot Live fournis chez HTC. Si on peut difficilement affirmer que ce fleuron des représentants Windows Mobile est aussi bon qu’un iPhone ou les références Android du moment, Phone HTC Hero ou Motorola Dext, un téléphone est aussi une affaire de subjectivité. Pour ceux qui sont allergiques à Google ou Apple, par exemple, cela reste une bonne évolution et surtout, est prometteur pour l’avenir !

E200 Prix nu : 310 euros Dimensions/poids : 110 x 53,5 x 15,4 mm/146 g Autonomie : 5 h/40 jours Stockage : 512 Mo ROM/256 Mo RAM Fonctions : 3G, Bluetooth, GPS

Taille écran/résolution : 3,2 pouces/240 x 320 APN : 3,2 mégapixels Applications : Blogger, Flickr, Facebook, YouTube, Google Maps, Gmail, Hotmail Formats supportés : MP3, WAV, WMA, eAAC+, MP4, WMV, H264, H263

Le constructeur Acer nous offre avec le BeTouch E200 un smartphone sous Windows Mobile 6.5 qui tient bien dans la main, est joli et possède en plus un vrai clavier numérique en slider. Les performances sont au rendez-vous : tous les menus disposent d’une bonne fluidité et l’écran d’accueil a été customisé pour afficher une grille d’icônes représentant des raccourcis aux applications utilisées. Si l’on prend en considération son prix très bas, le BeTouch E200 semble donc très rapide et bien construit. Malheureusement, la pauvre résolution d’écran et le manque cruel de Wi-Fi ternissent fortement le tableau, surtout comparé au HTC Touch2. Petit plus cependant, l’Acer est livré avec un ministylet qui permettra aux accros de ce genre d’instrument d’aller plus vite avec le clavier virtuel. En ce qui concerne l’appareil photo/vidéo, l’autofocus est l’un des plus médiocres de la série, mais un mode rafale permettra de faire sans doute un bon cliché. Les plus : prix, design, slider Les moins : pas de Wi-Fi, taille de l’écran

HTC

Touch2 Prix nu : 320 euros Dimensions/poids : 104 x 55 x 12,9 mm/110 g Autonomie : 6 h/20 jours Stockage : 512 Mo ROM/256 Mo RAM Fonctions : 3G, Bluetooth, Wi-Fi, GPS Taille écran/résolution : 2,8 pouces/240 x 320

APN : 3,2 mégapixels Applications : Opera Mobile, YouTube, Streaming Media, Windows Live, Google Maps, Radio FM, Facebook, JBlend, RSS Hub, CoPilot Live Formats supportés : MP3, WAV, WMA, eAAC+, MP4, WMV, H264, H263

HTC nous a agréablement surpris avec le Touch2 : pour un smartphone à prix bas, celui-ci s’avère rapide, robuste et très beau en termes de design. Pour pallier les défauts de Windows Mobile, le constructeur taïwanais a dévoilé sa propre interface nommée TouchFlo 3D : les menus sont alors de toute beauté, antialiasés et la navigation est fluide et très intuitive. Le HTC dispose de toutes les fonctions possibles de connectivité réseau, et embarque même CoPilot Live, qui est un véritable logiciel de navigation GPS. En ce qui concerne les applications, le Touch2 ne s’arrête pas là car il possède aussi, par défaut, la dernière version d’Opera Mobile pour ceux que Pocket Explorer rebute. Seul bémol, l’écran QVGA s’avère petit mais pour le prix, le HTC Touch2 s’avère un très bon rapport qualité/prix pour les fans de Windows Mobile, dont l’appareil photo n’est pas leur priorité : l’autofocus et les options de prise de vue sont plus que moyens. Les plus : interface TouchFlo 3D, compact, CoPilot Live Les moins : résolution

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Samsung

Omnia II Prix nu : 550 euros Dimensions/poids : 118 x 59,6 x 12,3 mm/123 g Autonomie : 8 h/18 jours Stockage : 2-8-16 Go/256 Mo RAM Fonctions : 3G, Bluetooth, Wi-Fi, GPS

Taille écran/résolution : 3,7 pouces/480 x 800 APN : 5 mégapixels Applications : YouTube, Facebook, Flickr, Picasa Web, Yahoo Search, MSN Money Formats supportés : DivX, XviD, MP4, H263, H264, WMV, MP3, e-AAC+, WMA, WMDRM, OMA DRM

Le Samsung Omnia II fut le premier smartphone à être commercialisé avec Windows Mobile 6.5. Avec la gamme Omnia, Samsung a habitué les consommateurs à des smartphones de qualité, bien que sous Windows Mobile. En ce qui concerne cette nouvelle mouture, nous avons été particulièrement déçu au niveau des performances de la dalle tactile résistive : il faut souvent s’y reprendre à plusieurs fois pour glisser et accéder aux différents menus, ce qui est très horripilant lorsque l’on connaît la fluidité d’un iPhone ou d’un Google Phone récent. De plus, pour un modèle haut de gamme, Samsung aurait pu choisir autre chose qu’un plastique de pauvre qualité pour sa coque. Néanmoins, l’Omnia II possède de nombreux atouts, comme la qualité de restitution des couleurs de son vaste écran et son interface revue accompagnée de nombreux widgets, permettant un accès simple aux différents réseaux sociaux, les mails et les contenus multimédias. En ce qui concerne l’appareil photo, nous ne sommes pas déçu du voyage, car il se comporte réellement comme un compact moyen de gamme avec son flash et toutes ses options. Les plus : qualité d’affichage, nombreux widgets multimédias et sociaux, fluidité, interface Wizz Les moins : faible réactivité, coque en plastique

Samsung

OmniaPro B7330 Prix nu : 400 euros Dimensions/poids : 114,9 x 59 x 10,8 mm/107 g Autonomie : non disponible Stockage : 270 Mo ROM/256 Mo RAM Fonctions : 3G, Bluetooth, Wi-Fi, GPS

Taille écran/résolution : 2,62 pouces/320 x 320 APN : 3,2 mégapixels Applications : Facebook, Fring, Yahoo Search, CNN Mobile, MSN Money Formats supportés : MP3, WMA, WAV, AAC+, MP4, WMV9, H263, H264

Le Samsung OmniaPro, comme son nom l’indique, est plutôt orienté vers une utilisation sérieuse du smartphone : en effet, avec son véritable clavier Azerty qui est d’ailleurs très agréable à l’utilisation, même avec de gros doigts, l’OmniaPro s’avère très efficace pour rédiger de longs mails ou travailler sur des documents. Cependant, comme le clavier est apparent, la taille de l’écran a été sacrifiée, ce qui ne gêne pourtant pas la navigation et l’affichage des différents menus. A ce propos d’ailleurs, le parcours de l’interface et des différentes applications s’avère très fluide et réactif, contrairement à son grand frère multimédia l’Omnia II. Même si l’OmniaPro n’est pas dépourvu de logiciels multimédias, celui-ci sera plutôt destiné aux utilisateurs qui n’ont que faire des fonctions photo et vidéo. Bien que la prise de photos dispose de nombreuses options, comme la balance des blancs, l’autofocus est vraiment lent et il faut bien quelques secondes entre le déclenchement et la prise du cliché. Les plus : véritable clavier agréable à utiliser, performances Les moins : taille et résolution de l’écran

Toshiba TG01 Prix nu : 450 euros Dimensions/poids : 129 x 70 x 9,9 mm/129 g Autonomie : 5 h/11 jours Stockage : 512 Mo ROM/256 Mo RAM Fonctions : 3G, Bluetooth, Wi-Fi, GPS

Taille écran/résolution : 4,1 pouces/480 x 800 APN : 3,2 mégapixels Applications : TV Player, Ligue 1 Player, Orange Maps, MSN Money, Windows Live Formats supportés : MP3, WAV, WMA, eAAC+, MP4, WMV, H264, H263

Le Toshiba TG01 est le smartphone de la série qui possède l’écran le plus grand : 4,1 pouces ! Entre nos mains, il s’avère être géant et on se demande même si ce n’est pas une minitablette Internet plutôt qu’un téléphone, ce qui peut poser des problèmes de discrétion sans oreillette… Mauvaise surprise : le TG01 est pour l’instant uniquement disponible chez l’opérateur Orange, qui a fait le choix de le customiser à ses couleurs. On se retrouve donc avec de l’orange un peu partout, ce qui peut être très horripilant. L’interface n’a rien d’exceptionnel et la réactivité et les performances ne sont réellement pas au rendez-vous. Cependant, pour les dingues de vidéos et de photos, le TG01 semble être un bon choix avec son écran, bien que l’appareil photo numérique embarqué ne dispose que de 3,2 mégapixels. Toutefois, celui-ci s’avère vraiment très réactif et c’est un bonheur de voir ses photos sur un si grand écran. Les plus : écran géant Les moins : performances, interface Orange, APN

Hardware Magazine

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Test

Côte à côte, une GT240 GDDR5 Zotac et une GT220 Gainward.

GeForce GT 220 et GT 240 Chip audio et HDMI 1.3a chez nVidia Cartes Graphiques

nVidia termine de décliner sa série GeForce GT 200 avec les modestes GT 220 et GT 240 à moins de 100 euros. Que valent-elles en 3D ? Sont-elles mieux pour un PCHC que les IGP de référence GeForce 9300 et 785G ?

A

l’heure où ATi a déjà renouvelé son milieu et son haut de gamme, nVidia sort enfin l’entrée de gamme de la génération précédente. Nous parlons des GeForce GT 200, apparues en juin 2008 avec la sortie des GTX 280 et 260. Les GeForce GT 200 ont rapidement éclipsé les peu glorieuses GeForce 9 en haut de gamme, mais si ce segment a bien évolué au fil du temps (GTX 295, 285, 275, 260+), le milieu de gamme n’a connu que la GeForce GTS 250 alors que l’entrée de gamme n’a connu aucune évolution. Entre 0 et 150 euros, il fallait se contenter des anciennes GeForce 9, soit les 9400 GT, 9500 GT, 9600 GT et même 9800 GT. Après plusieurs mois dans le commerce, la GTS 250 a baissé autour de 110 euros, ce qui en fait un excellent milieu de gamme et nVidia se décide enfin à proposer des GeForce GT 200 plus modestes. Une bonne affaire ?

Cette Zotac version AMP! est overclockée à 600 MHz pour le GPU et 2 000 MHz pour la RAM.

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1280 AA0X AF0X

47

GT240AMP

54

40 45

GT240

38

50 58

GTS250

72

35 57

HD4770

76

31 46

9800GT

60

30 37

9600GT

51

26 39

HD4670

50

20

GT220

37 36

13 0

10

20

H.A.W.X.

30

FarCry 2

40

50

Crysis

60

70

80

40 nm DX10.1 nVidia est un adepte de la récup. Rappelez-vous, le milieu de gamme GTS 250 est équipé d’un G92. Ce GPU, utilisé sur les GeForce 9800, était apparu avec la 8800 GT fin 2007, ce G92 étant lui-même dérivé du G80 des 8800 GTX de fin 2006. Après analyse des fréquences et des performances, nous avions conclu que la GTS 250 n’était autre qu’une 9800 GTX renommée. Récemment et discrètement, nVidia a aussi sorti une GTS 240 également basée sur le G92. Un peu moins puissante, il s’agit cette fois-ci d’une 9800 GT renommée, mais ce modèle


Que le die des GT 220 et GT 240 parait petit comparé à l’énorme GT200b de cette GTX 285 !

1680 AA0X AF0X

32

GT240AMP

45

29

48

GTS250

64

28 31

GT240

42

27

48

HD4770

38

9800GT

52

21 31

9600GT

44

19 31

HD4670

41

16 28

GT220

8 0

10

20

H.A.W.X.

30

FarCry 2

marque (c’est le cas chez ATi depuis la Radeon HD4770 sortie en avril dernier). C’est également le premier GPU DirectX 10.1 (Shader Model 4.1) pour la firme américaine. Ce détail n’a guère d’importance, la différence entre les rares jeux 10.1 et ceux en 10.0 étant dérisoire. Toutefois, toutes les Radeon HD4000 étaient en 10.1, tandis que les nouvelles HD5000 sont déjà passées à DirectX 11.

63

24

37 40

Crysis

50

60

70

La GT 240 GDDR5 s’en sort très bien dans Crysis Warhead, bien que le jeu soit à peine jouable en 1 650 (profil Gamer). La GT 220 est la petite dernière, ne permettant pas vraiment de jouer, seul FarCry passe en détails moyens en 1 280 et 1 650.

est exclusivement conçu pour les OEM, vous ne le trouverez pas en boutiques. Bien que nous ayons du respect pour la carrière du G92, il était temps que nVidia se retrousse les manches. C’est chose faite avec la sortie des 210, GT 220 et GT 240 ; la 210 n’ayant pas de préfixe, c’est la GeForce 210. Ces trois cartes viennent remplacer les GeForce 9400 GT, 9500 GT et 9600 Carte

9400 GT

Mémoire : attention danger Les années passent, les mauvaises pratiques ne disparaissent pas. La GeForce 210 est censée abriter 512 Mo de DDR2 à 500 MHz. Mais le bus n’étant que de 64 bits, il ne faut pas s’attendre à quoi que ce soit en 3D. Ce n’est de toute façon clairement pas son rôle, plus comparable à celui d’un IGP GeForce 9300. La GT 220 accueille, en théorie, 1 Go de DDR3 à 790 MHz. Enfin, la GT 240 est proposée en trois versions, une honteuse DDR3 à 900 MHz, une non moins honteuse GDDR3 à 1 GHz et

GT. Ces dernières étaient basées respectivement sur les G96b, G96 et G94, des dérivés économiques du G92, amputés de nombreux processeurs scalaires, ou CUDA Cores comme nVidia aime désormais les appeler. Suivant la même recette, nVidia décline à présent le GT 200 en GT 218, 216 et 215 qui embarquent respectivement 16, 48 et 96 unités de calcul. Modernes, ce sont les premiers GPU gravés en 40 nm de la

9500 GT

9600 GT

210

GT 220

GT 240

GTS 240

GTS 250

GPU

G96b (DX10)

G96 (DX10)

G94 (DX10)

GT 218 (DX10.1)

GT 216 (DX10.1) GT 215 (DX10.1) G92b (DX10)

G92b (DX10)

Unités de calcul

16

32

64

16

48

96

112

128

Fréquence GPU

550 MHz

550 MHz

650 MHz

589 MHz

625 MHz

550 MHz

675 MHz

738 MHz

Fréquence shaders

1 400 MHz

1 400 MHz

1 625 MHz

1 402 MHz

1 335 MHz

1 340 MHz

1 620 MHz

1 836 MHz

Puissance de calcul

44,8 Gflops

89,6 Gflops

208 Gflops

44,9 Gflops

128,2 Gflops

257,3 Gflops

362,9 Gflops

470 Gflops

Fréquence RAM

333/400 MHz

333/800 MHz

700/900 MHz

500 MHz

790 MHz

900/1 000/ 1 700 MHz

1 100 MHz

1 100 MHz

Bus mémoire

128 bits

128 bits

256 bits

64 bits

128 bits

128 bits

256 bits

256 bits

Bande passante mémoire

9,9/11,9 Go/s

9,9/23,8 Go/s

41,7/53,6 Go/s

7,5 Go/s

14,9/23,6 Go/s

29,8/50,6 Go/s

65,6 Go/s

65,6 Go/s

Prix actuel

40 euros

50 euros

75 euros

40 euros

65 euros

95 euros

N/A

110 euros

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Test

Chip son, sortie HDMI 1.3a

une correcte GDDR5 à 1 700 MHz, en 512 Mo ou 1 Go. Comme si ça ne suffisait pas, les constructeurs s’en donnent à coeur joie et nous avons déjà vu quelques modèles supplémentaires dont de vraies arnaques comme une GT 240 équipée de DDR2 à 500 MHz. Casser les performances en deux pour vendre 5 à 10 euros moins cher, voilà une pratique courante en entrée de gamme que nous aimerions voir disparaître. Retenez simplement les points suivants. N’achetez pas une GT 220 équipée d’une mémoire moins rapide que de la DDR3 à 790 MHz et une GT 240 équipée d’autre chose que de la GDDR5. Pour la capacité, ces cartes n’étant pas très performantes, 512 Mo suffisent encore. Vous n’allez pas jouer en 1 920 x 1 200 AA8X avec-

A propos des fréquences mémoire Vous remarquerez sur l’emballage de certaines GT 240 une racoleuse fréquence mémoire à 3 400 MHz voire plus, voici un petit rappel. Il existe deux façons de parler de la fréquence d’une mémoire. Il y a sa fréquence réelle, celle que nous utilisons. Il est également possible de doubler cette fréquence puisque la DDR envoie deux fois plus d’informations qu’une mémoire normale à la même fréquence. Les valeurs étant plus flatteuses, les constructeurs adoptent généralement cette façon de faire. La GDDR5 est un cas particulier puisqu’il existe trois façons de la nommer. La fréquence du contrôleur mémoire (réelle), par exemple 850 MHz dans le cas d’une GT 240, la fréquence d’envoi des données qui est doublée sur la GDDR5 (mais bien réelle dans ce cas) que nous utilisons, 1 700 MHz pour le même exemple et enfin, la fréquence d’envoi des données « commerciale », c’est-à-dire doublée puisqu’il s’agit de mémoire DDR (double data rate), 3 400 MHz pour la GT 240.

trée de gamme. En revanche, son prix actuel proche de 100 euros ne la rend pas encore compétitive. Des modèles sortis il y a longtemps, comme la HD4770 ou la HD4850, sont nettement plus puissants et désormais au même prix. A peine plus chère, la GTS 250 se débusque à 110 euros et la HD4870 512 Mo à 120 euros, ces deux cartes étant largement plus puissantes. Du coup, nous ne vous conseillerons d’acheter une carte comme la GT 240 que lorsque vous la trouverez vers 70 euros… sans faire de concessions sur la mémoire !

Véritable nouveauté introduite avec ces nouvelles GeForce, nVidia a ajouté un contrôleur audio (comme dans les Radeon HD4000). De ce fait, il est possible de sortir le son via la prise HDMI, une fonction indispensable. A vrai dire, c’était déjà possible avec les plus grosses GT 200, mais il fallait utiliser la carte son du PC et brancher un pont, c’est-à-dire un câble entre une sortie S/PDIF interne (si votre carte mère en était équipée) et la prise située sur la tranche de la carte graphique ; en pratique, ce câble était introuvable. En plus de cette puce son, nVidia met en avant la prise HDMI au standard 1.3a. Par rapport au HDMI 1.2 des précédentes générations, la gestion colorimétrique a progressé incluant xcYCC et Deep Color. Un vrai HDMI 1.3 devrait autoriser côté son le bitstream de tous les formats, y compris Dolby Digital TrueHD et DTS Master Audio (comme c’est le cas avec les Radeon HD5000), mais ces petites GeForce se contentent de faire passer des formats SD (Dolby Digital et DTS normaux) ou, en HD, du LPCM non compressé.

Ces nouvelles cartes n’ont peut-être pas de place en 3D, mais elles font d’excellentes cartes pour un PC home cinéma. Elles n’ont que peu d’intérêt face aux IGP que nous recommandons habituellement (AMD 785G et nVidia GeForce 9300), mais elles permettent d’élargir le choix de la carte mère aux modèles sans IGP et représentent une bonne solution d’upgrade pour transformer un PC vieillissant en machine de salon. Sachant qu’il n’y a aucune restriction sur la partie vidéo quel que soit le modèle, il vaut mieux se contenter alors d’une petite 210, en espérant que certains constructeurs en sortent en fanless, le modèle de référence étant affublé d’un petit ventilateur. A ce sujet, les deux cartes qui ont servi à nos tests avaient beau utiliser un ventirad qui n’était pas celui proposé de base par nVidia, l’utilisation de tout petits ventilateurs génère un bruit peu supportable (qui empire avec le temps qui passe).

Un positionnement difficile Comme les tests l’ont montré, les performances 3D de la GT 220 sont trop faibles pour jouer, celles de la 210 étant bien pires. La GT 240, en revanche, équipée de GDDR5, se défend plutôt bien. Remplaçant avantageusement la GeForce 9600 GT, elle fait mieux que la Radeon HD4670 et c’est donc une bonne carte d’en-

1680 AA4X AF8X HD4770

40 41

17 27

GT240AMP

34

16 25

9800GT

36

15 31

GTS250

46

15 26

GT240

32

15 22

9600GT

33

14

HD4670

26 26

13 18

GT220

6 0

5

10

15

H.A.W.X.

20

21

FarCry 2

25

30

Crysis

35

40

45

50

Dès que l’antialiasing est de la partie, les ATi s’en sortent un peu mieux. C’est particulièrement vrai dans H.A.W.X. qui est DX 10.1. La GT 240 est un peu décevante mais parvient à peine à dépasser la 9600 GT qui ne coute plus que 75 euros.

116

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Test

Silverstone Grandia GD04 : le boîtier PCHC idéal ? Boîtier

Le Grandia GD04 de Silverstone semble avoir tous les arguments pour devenir la référence des boîtiers PCHC microATX. Petit prix, design épuré, slots d’extension de taille standard, prestations complètes, reste à voir si sa ventilation et ses capacités d’intégration sont au niveau de nos attentes.

L Les disques durs sont associés à des rondelles de caoutchouc, des petits tampons de mousse sont aussi placés sur la partie supérieure du châssis pour limiter les vibrations du capot.

es boîtiers microATX se contentent souvent de slots low profile pénalisants pour ajouter des cartes filles, ou d’un espace trop confiné pour intégrer de gros ventirads et de longues cartes graphiques. Le choix n’est donc pas une tâche aisée, sans compter que bon nombre de modèles permettant l’usage de composants standard sont vendus assez cher. Le Grandia GD04 est une véritable surprise, car il offre de bonnes prestations pour seulement 85 euros, des possibilités de montage confortables dans un format relative-

ment compact et un design parfaitement adapté à un salon.

De bonnes idées Ce boîtier au format desktop est disponible en noir ou argent, son châssis et ses coques sont constitués d’acier, la façade est, elle, équipée d’une plaque d’aluminium de 8 mm d’épaisseur. Le look très sobre ne laisse apparaître que les ports déportés et les trois boutons d’allumage, de reset et d’éjection du lecteur optique. Ce dernier

est caché par une latte d’aluminium à placer sur son tiroir via un autocollant double face. Le boîtier dispose de quatre slots d’extension de taille classique et peut accueillir jusqu’à trois disques durs, deux 3,5 pouces et un 2,5 pouces, ou deux 2,5 pouces et un 3,5 pouces. Les emplacements 3,5 pouces sont associés à des rondelles de caoutchouc, on trouve également des petits tampons de gomme sur la partie supérieure du châssis pour supprimer les éventuelles vibrations du capot, ainsi que quatre supports

Le GD04 dispose de slots d’extension de taille standard, ainsi qu’un slot supplémentaire placé à l’horizontale.

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chaud des cartes filles vers l’ouverture supérieure du capot, et d’un slot d’extension supplémentaire placé à l’horizontale au-dessus de l’alimentation pour y fixer un bracket quelconque, la seconde carte fille avec Common Interface d’une carte TV satellite, ou celle d’une carte son comme la Xonar HDAV 1.3 d’Asus, par exemple. Mais ce slot sera condamné si vous utilisez la baie 3,5 pouces placée au même niveau.

Deux 3,5 pouces et un 2,5 pouces peuvent être intégrés, ou deux 2,5 pouces et un 3,5 pouces.

ports en caoutchouc sur lesquels repose l’alimentation. Il est possible d’utiliser des ventirads de 12 cm de hauteur maximum, mais à condition de se dispenser de lecteur optique dont la profondeur déborde au-dessus du socket processeur de la carte mère. Avec un lecteur optique, des ventirads de 7 cm au maximum sont obligatoires. Vous disposez de 29 cm de longueur pour la carte graphique, ce qui permet de placer n’importe quel modèle, sauf HD5970, à condition que leur connecteur d’alimentation soit placé sur la tranche latérale du PCB et non à l’arrière. La ventilation est, quant à elle, assurée par trois 120 mm, deux sur le côté droit au niveau du ventirad CPU et un sur le côté gauche près des unités de stockage. Ce dernier peut être remplacé par un 80 mm et il est possible d’ajouter deux autres 80 mm à l’arrière. Les 120 mm sont équipés de filtres à poussière dévissables, d’une connectique 3 pins et soufflent tous les trois dans le boîtier. Silverstone reprend ici son système de pression positive introduit avec le For-

fiche technique

Le packaging comprend des serre-câbles, quatre supports en caoutchouc pour l’alimentation, une plaque en aluminium et un autocollant pour cacher le lecteur optique et un adaptateur 12 V triple 3 pins vers Molex pour les ventilateurs.

tress FT01. Parmi les autres éléments intéressants, on notera la présence de multiples accroches métalliques sur le fond et l’avant du boîtier afin de fixer les fils à l’aide des serre-câbles fournis, d’un filtre à poussière sur l’ouverture grillagée dédiée à l’alimentation, de pieds de boîtier en caoutchouc, d’une partie en caoutchouc sur la baie 3,5 pouces arrière afin de la compartimenter et d’assurer l’extraction de l’air

Le boîtier offre une ventilation performante, même en 7 V, et peut accueillir les plus longues cartes graphiques si elles ont leur connecteur d’alimentation placé sur la tranche latérale de leur PCB.

• Nom : Grandia GD04 • Constructeur : Silverstone • Matériau : aluminium, acier • Type : desktop • Alimentation : non fournie • Compatibilité carte mère : M-ATX • Emplacement 5,25 pouces : 1 • Emplacement 3,5/2,5 pouces : 2/1 ou 1/2 • Slot d’extension : 4 • Fixation disques durs : vis avec rondelles de caoutchouc • Fixation lecteurs optiques : vis • Fixation cartes d’extension : vis • Ventilateur : 3 x 120 mm sur les côtés (1 200 RPM), 2 x 80 mm optionnels à l’arrière, 1 x 80 mm optionnel à la place du 120 mm gauche • Connectique : 2 x USB 2.0, casque et micro • Dimensions : 440 x 323 x 150 mm • Poids : 5,54 kg • Prix : 85 euros • Site Web : www.silverstonetek.com Qualité de fabrication/finition Ventilation en 3 pins et performante Filtres à poussière Eléments antivibration (disques durs, capot, alimentation) Compatible avec les longues cartes graphiques (jusqu’à 29 cm) Slot d’extension déporté supplémentaire Look ? Prix Ventirads de 7 cm au maximum si usage d’un lecteur optique Les 120 mm méritent d’être régulés ou placés en 5/7 V Ports déportés non cachés en façade ? Pas d’eSATA

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Quatre pieds en caoutchouc sont présents, ainsi que des filtres à poussière sur les trois ventilateurs 120 mm et sur l’ouverture grillagée de l’alimentation.

De multiples accroches métalliques sont disposées à l’avant et sur le fond du boîtier pour ranger les fils à l’aide de serre-câbles.

Une ventilation performante L’espace disponible dans le GD04 est assez confortable et permet un montage sans trop de difficultés, il faut juste bien penser l’ordre d’assemblage des composants pour organiser le câblage proprement. D’ailleurs, bien qu’un espace vide soit présent devant l’alimentation pour y loger les fils non utilisés, il sera préférable d’opter pour une alimentation modulaire afin de moins perturber le flux d’air de ce côté du boîtier. Il est également nécessaire d’utiliser des nappes SATA non coudées au niveau des disques durs/ SSD, sous peine de ne plus pouvoir fixer la grande baie amovible ou de ne pas pouvoir connecter la nappe de l’unité 2,5 pouces avant. Il faut ensuite faire attention au choix de la carte graphique. Certes, les modèles les plus longs rentrent mais sur notre carte mère de test, trois des cinq ports SATA étaient alors condamnés, la carte graphique passant au-dessus des connecteurs. D’autre part, avec une carte graphique aux connecteurs PCI-Express placés sur la tranche latérale du PCB, il faut tordre les câbles et forcer un peu sur le capot pour le fermer.

Le châssis du boîtier reste classique et comporte deux baies amovibles, la première pour les disques durs et SSD, la seconde pour le lecteur optique. Sans ce dernier, il est possible d’intégrer des ventirads de 12 cm de hauteur.

Pour évaluer les capacités de dissipation thermique du boîtier, nous avons utilisé une carte mère Gigabyte en 785G, une alimentation passive Silverstone de 450 W, un processeur Athlon II X2 250, un ventirad Scythe Big Shuriken, 4 Go de DDR3, un lecteur Blu-Ray Pioneer, un SSD OCZ Agility, un disque dur 3,5 pouces Seagate 7200.12 de 2 To et deux cartes graphiques, une Radeon HD4850 HIS et une Radeon HD5870 MSI équipée d’un ventilateur d’origine. Les trois 120 mm ont d’abord été connectés en 12 V grâce à l’adaptateur triple 3 pins vers Molex livré, puis en 7 V. En 12 V, les 120 mm ne sont pas bruyants mais produisent un souffle audible, même avec un peu de distance. En 7 V, les nuisances sonores sont déjà bien plus contenues et le boîtier devient alors discret, tout en refroidissant efficacement. Notre Athlon n’est jamais monté à plus de 33 °C, même en pleine charge, notre Radeon HD4850 plafonnait à 61 °C, 83 °C pour la HD5870, et 34 °C pour le disque dur. D’excellentes performances donc, vu le peu d’espace restant dans le boîtier et la présence de l’alimentation passive. En se contentant du chipset graphique intégré, il est même possible de couper deux des trois 120 mm.

configuration de salon microATX relativement compacte et aussi adaptée au jeu. On pourra regretter que les ports déportés ne soient pas camouflés en façade, que le lecteur optique ne profite pas d’éléments antivibration, ou que les ventilateurs ne soient pas régulés, mais le boîtier ne présente aucun défaut particulier et offre tout le nécessaire à un prix bien positionné. Il représente une excellente alternative à nos deux autres références, à savoir l’Antec NSK2480 livré avec une alimentation de 380 W pour environ 100 euros et le Fusion Remote du même constructeur, vendu aux alentours de 140 euros et équipé d’un écran VFD et d’une télécommande Media Center.

Une nouvelle référence Le Grandia GD04 ne déçoit pas et devient un modèle de premier choix pour qui souhaite monter une

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L’espace intérieur reste confortable pour le montage mais une alimentation modulaire est à envisager.


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LG W3000H et HP LP3065 : un 30 pouces sinon rien ! Écran

Avec leur résolution de 2 560 par 1 600, les écrans LCD 30 pouces offrent une surface d’affichage imbattable. Mais que valent-ils pour du traitement d’image, du jeu ou de la vidéo ? Les tests des modèles HP et LG vont nous éclairer.

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es écrans LCD de 30 pouces sont les seuls à proposer une résolution d’affichage de 2 560 par 1 600. Comparés aux modèles de 22 à 28 pouces pouvant monter en 1 920 par 1 200, les 30 pouces apportent plus de 75 % de surface d’affichage supplémentaire, ce qui est particulièrement confortable et permet de se passer de biécran. En bureautique, vous n’aurez aucun mal à étaler toutes les palettes d’outils d’un Photoshop sans sacrifier la taille

de la fenêtre principale, dans les jeux, vous gagnerez en angle de vision et avec leur large diagonale de 76 cm, ils peuvent également faire office d’écran principal et remplacer une télévision pour la vidéo. Les écrans 30 pouces ne sont pas nombreux, seuls quelques modèles se disputent le marché, beaucoup étant introuvables en France. Ces produits valent ils les 1 200 euros minimum qu’ils demandent ? Lequel acheter...

Dual Link obligatoire

Ces deux écrans 30 pouces ne possèdent pas d’OSD et doivent donc être calibrés avec une sonde. Une fois qu’ils sont calibrés, leurs couleurs sont parfaites (delta inférieur à 1 ici).

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Pour utiliser un écran 30 pouces, une carte graphique possédant une sortie DVI Dual Link ou Display Port est obligatoire. Cette dernière est encore rare, bien qu’on la trouve dorénavant sur les dernières générations de Radeon ; la DVI Dual Link est, elle, bien plus répandue et supportée par toutes les cartes graphiques depuis un moment. Avec cette interface DVI, il est également indispensable d’utiliser un câble DVI Dual Link, reconnaissable face à un câble DVI standard par des broches tout le long de la connectique. Avec une sortie vidéo DVI classique, ou un câble DVI non Dual Link sur une sortie

DVI Dual Link, vous ne pourrez monter qu’en 1 920 par 1 200. Il en est de même sur les sorties VGA et HDMI avec lesquelles il n’est pas possible d’exploiter la résolution native des 30 pouces, imposant donc un scaling.

Pas d’OSD ! La première chose que l’on demande à un écran, c’est d’afficher des couleurs justes avec ses réglages d’usine. Les écrans HP et LG construits autour d’une dalle IPS disposent d’un espace colorimétrique étendu (Wide Gamut) et doublent donc le nombre de nuances affichables, en améliorant entre autres le rendu des dégradés sombres et en évitant les aplats de couleurs. A condition que l’écran soit bien calibré ! HP et LG fournissent un profil colorimétrique censé apporter une bonne justesse des couleurs par défaut, mais force est de constater qu’ils ne sont pas très efficaces, ils font même moins bien que le profil par défaut de Windows sur nos modèles de test. Nos mesures avec une sonde ont donné un delta moyen de 4.1 sur l’écran LG et jusqu’à 8.6 sur certaines couleurs. Le HP a, lui, obtenu un delta moyen de 3.6 et jusqu’à 8.1


Pour exploiter la résolution native des 30 pouces, la carte graphique doit posséder une sortie DVI Dual Link ou Display Port. En DVI, un câble Dual Link (à gauche) identifiable par ses broches pleines est aussi obligatoire.

sur certaines couleurs. Pour rappel, un écran dont le delta est supérieur à trois n’affiche pas des couleurs justes, si le delta est inférieur à trois, elles sont correctes, très bonnes s’il est inférieur à deux et excellentes s’il est en dessous de un. Avec le profil Windows, le delta moyen baisse un peu mais reste toujours trop élevé. Les deux écrans tendent vers le bleu mais l’intensité des couleurs n’étant pas exagérée, le rendu conviendra pour la majorité d’entre nous. En revanche, les personnes exigeantes ne pourront pas s’en satisfaire pour du traitement d’image et devront passer par un calibrage. Malheureusement, les deux écrans ne possèdent pas d’OSD donnant accès aux réglages des couleurs primaires ou du contraste. Seule la luminosité est ajustable si bien que

HP LP3065 • • • • • • • • • • • •

Nom : LP3065 Constructeur : HP Dalle : 30 pouces S-IPS Temps de réponse : 6 ms Contraste : 1000 : 1 Luminosité : 300 cd/m2 Angles de vision H/V : 178°/178° Entrées vidéo : 3 x DVI Pivots : vertical, avant/arrière, horizontal Autres : 4 x USB Prix : 1 500 euros Site Web : www.hp.com Justesse des couleurs après calibrage Très bonne réactivité Angles de vision confortables Trois DVI Trois pivots Hub USB Wide Gamut Justesse des couleurs par défaut Contraste un peu faible Pas d’OSD

vous devrez obligatoirement utiliser une sonde. Une carence assez incompréhensible sur des écrans à ce prix. Cela dit, une fois calibrés, les écrans offrent un rendu des couleurs parfait avec un delta de 0.3 sur le HP et de 0.6 sur le LG.

Un contraste faiblard Un bon écran se doit ensuite d’avoir une dalle dont la luminosité est équilibrée. A ce niveau, les deux écrans s’en sortent bien, avec une variation maximum constatée de 28 % sur le HP et de 23 % sur le LG, soit dans la moyenne générale, sachant qu’un bon écran ne doit pas dépasser 20 % et que les professionnels tablent sur moins de 10 %. Près de 30 % de différence peut paraître élevée mais ne se constate pas à l’oeil, il faut au moins 40 % pour le remarquer. Un des plus grands défauts des dalles IPS vient de leur contraste limité. Un constat que l’on retrouve sur ces deux modèles puisque le HP dépasse tout juste les 700 : 1 avec une luminosité de 200 cd/m2, quand le LG peine à atteindre les 650 : 1. Il faut donc pousser la luminosité pour distinguer tous les détails dans les zones sombres d’un film ou d’une photo par exemple, au risque de délaver les noirs. Les deux écrans possèdent un mode de contraste dynamique pouvant améliorer les choses mais qui dégrade quelque peu la justesse des couleurs.

Le jeu et la vidéo Avec leur dalle de 5 ms pour le LG et de 6 ms pour le HP, les deux écrans offrent une très bonne réactivité pour jouer sans rémanence. Avec cette résolution élevée, une configuration puissante est recommandée pour obtenir une cadence d’image confortable en 3D puisqu’il y a 4 MP à animer contre 2 MP en 1080p ! Ceci dit, comme vous l’avez déjà constaté dans nos comparatifs de GPU, les

Une telle résolution d’écran permet d’avoir des angles de vision supérieurs dans les jeux, mais tous les titres ne le gèrent pas. On voit bien sur ces captures d’EVE Online que la surface d’affichage est plus confortable en 2 560 par 1 600 face à du 1 920 par 1 200.

grosses cartes font tourner 90% des jeux dans cette résolution de luxe. Si ce n’est pas le cas, vous pourrez toujours exploiter de plus petites résolutions, la mise à l’échelle ne floute pas trop l’image tant que l’on ne descend pas en dessous de 1 024 lignes. Vous aurez aussi la possibilité de jouer en mode fenêtré si le jeu le propose, afin d’avoir un affichage parfaitement net. Notez que vous ne bénéficierez pas forcément d’angles de vision supérieurs en utilisant la résolution native de ces 30 pouces, cela dépend des titres. Ainsi, dans un WoW ou un Far Cry, le panorama sera plus étendu, mais ce ne sera pas le cas dans Crysis ou Far Cry 2.

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Une résolution de 2 560 par 1 600 offre plus de 75 % de surface d’affichage supplémentaire qu’une dalle en 1 920 par 1 200 et le double d’une dalle 1080p.

LG W3000H • • • • • • • • • • • •

Nom : W3000H Constructeur : LG Dalle : 30 pouces S-IPS Temps de réponse : 5 ms Contraste : 3000 : 1 Luminosité : 330 cd/m2 Angles de vision H/V : 178°/178° Entrées vidéo : DVI Pivots : vertical, avant/arrière Autres : 4 x USB Prix : 1 200 euros Site Web : www.lge.com/fr Justesse des couleurs après calibrage Très bonne réactivité Angles de vision confortables Hub USB Wide Gamut Justesse des couleurs par défaut Contraste un peu faible Pas de pivot horizontal Pas d’OSD

Verdict ?

En ce qui concerne la vidéo, les dalles IPS ne sont pas les plus confortables car elles ont tendance à accentuer les défauts des films. Le fourmillement est présent mais il disparaît en prenant un peu de distance et dépend beaucoup de la qualité de la source. Le rendu reste tout de même appréciable et convient très bien pour utiliser son 30 pouces à la place d’une télévision. Avec la résolution native très élevée, même une vidéo full HD de Blu-Ray devient un peu floue avec la mise à l’échelle en plein écran. Cela reste propre mais l’impression de piqué et de netteté est meilleure sur une dalle full HD qu’avec cette résolution de 2 560 par 1 600. On notera d’autre part que les angles de vision sont excellents, avec des couleurs et une luminosité homogènes suivant la position. Dernière remarque, la matrice et plus particulièrement les lignes horizontales sont visibles sur le modèle HP.

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Elles disparaissent en se plaçant à une distance de travail standard mais sont moins marquées sur le LG.

L’équipement additionnel A des prix dépassant les 1 200 euros, on s’attend à trouver de nombreux éléments additionnels mais les deux écrans disposent du minimum : pas d’enceintes, pas de lecteur de cartes mémoire, pas de sortie Display Port, pas de pivot pour le mode Paysage. Le HP se contente d’une entrée DVI (câble Dual Link livré) et de quatre ports USB, le LG de trois entrées DVI (deux câbles Dual Link livrés) et de quatre USB. Les pivots avant/arrière et vertical sont présents, le LG se passe de pivot horizontal. Un dernier mot sur la consommation, le LG est monté à 114 W avec une luminosité de 200 cd/m2, contre 101 W pour le HP, sachant qu’un 24 pouces consomme environ 70 W et un 19 pouces 35 W.

Nous avons émis pas mal de critiques sur ces écrans, mais aucune n’est vraiment pénalisante, si ce n’est l’absence d’OSD qui impose l’usage d’une sonde pour le calibrage. Notre préférence va au modèle HP qui dispose d’un contraste un peu plus élevé, d’un pivot et de deux entrées DVI supplémentaires, mais le LG est aussi recommandable afin d’économiser plusieurs centaines d’euros. Leurs deux autres concurrents sont le 3008WFP de Dell et le Cinema Display d’Apple, toujours en dalle IPS. Dell a de manière incompréhensible retiré le 3007 bien meilleur que le 3008 ; quant à Apple, vous voyez vous face à une pomme tous les jours ? Reste à espérer que Samsung propose son écran en France. Mais en attendant, vous pouvez vous contenter (largement) d’un de ces 2 écrans. Royaux pour le jeu, faisant office de TV de 76cm de diagonale, ils ont de vrais arguments, même si 2 24’ en bi écran offrent plus de surface d’affichage à moindre prix, pour une qualité d’image au moins équivalente, sauf en photo, notamment notre référence en TN, le Hyundai W240D.


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PoV Mobii et HP 311c : l’ION booste les netbooks Netbooks

Entre leur petit prix, leur taille compacte et une puissance qui leur assure une bonne polyvalence, les netbooks ION sont des machines très attirantes. Après le N510 de Samsung, le choix est aujourd’hui complété par les modèles de Point of View et HP. Y a-t-il un vainqueur ?

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es netbooks étaient jusque-là surtout adaptés à des usages bureautiques et ne pouvaient pas être utilisés pour jouer ou pour lire des vidéos HD. L’intégration de la plateforme ION dans ces machines décuple leurs possibilités grâce au chipset graphique GeForce 9400M. Certes, il faut se contenter de petites résolutions et de faibles niveaux de détails pour assurer une cadence d’images d’au moins 25 FPS, mais cela suffit pour jouer à la majorité des titres. Les capacités d’accélération vidéo leur permettent également de lire n’importe quel type de vidéos, même gourmandes, comme celles des Blu-Ray discs, ou le contenu Flash HD de YouTube. La puissance du chipset graphique peut ensuite être exploitée pour toute sorte de calculs grâce à Cuda et notamment pour l’encodage vidéo. Il sera bien plus rapide

La plus grande différence entre le PoV Mobii et les HP 311c et Samsung N510 vient de son écran de 10,2 pouces en 1 024 par 600, contre 11,6 pouces en 1 366 par 768.

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de convertir un film pour son baladeur ou son téléphone avec une application comme Badaboom par exemple, plutôt que de passer par le processeur Atom. Ces netbooks en ont donc un peu dans le ventre et sont évidemment parfaitement adaptés à des usages nomades grâce à des châssis compacts et légers. Trois modèles sont à ce jour disponibles, le Samsung N510 et les deux machines de PoV et HP que nous testons ici. Design, finitions, équipement, prix, autonomie, bruit, il existe de vraies différences entre ces machines, voyons si l’une d’entre elles se démarque.

Les entrailles des machines La première distinction majeure entre ces netbooks vient de la taille de l’écran. Alors que le Mobii est équipé d’une dalle TN 10,2 pouces offrant une résolution de 1 024 par 600, le Samsung et le HP disposent d’une dalle TN de 11,6 pouces montant en 1 366 par 768, soit une surface d’affichage plus confortable, mais une carcasse aux dimensions plus élevées. La qualité de ces dalles est correcte mais il ne faut pas s’attendre à avoir une bonne colorimétrie. Les angles de vision latéraux sont assez larges pour des dalles TN, l’angle inférieur est en revanche limité,

l’image virant vite au noir. On notera que la dalle du HP est brillante, ce qui peut être pénalisant lorsque des sources lumineuses sont dirigées vers l’écran. En ce qui concerne les composants, le Samsung et le HP intègrent un Atom N270, le PoV est basé sur un Atom 230. Ces deux processeurs sont à peu de chose près identiques, ils ont une fréquence de 1,6 GHz, 512 KB de cache L2 et supportent le 64 bits, mais le TDP du 230 est de 4 W, contre 2,5 W pour le N270. Un écart qui va jouer sur l’autonomie comme nous le verrons plus loin. On trouve 1 Go de DDR2 au format SODIMM dans ces trois modèles, ainsi qu’un disque dur 5 400 tours/min de 160 Go. Il est possible de remplacer la barrette mémoire par une 2 Go ou une 4 Go sur les Samsung et PoV, et d’en ajouter une sur le HP. Le disque dur peut aussi être remplacé par un modèle plus volumineux, ou en 7 200 tours/min afin d’améliorer les performances générales. Parmi les autres composants communs, on peut citer le lecteur de cartes mémoire, la sortie HDMI, la webcam 1,3 MP, les enceintes, le Wi-Fi (en 802.11n sur le Samsung) et l’Ethernet. Le Mobii fait l’impasse sur le Bluetooth, la sortie VGA et ne possède que deux ports USB, contre trois pour les deux autres machines. Il dispose aussi


La surface d’affichage est bien plus confortable sur les dalles 11,6 pouces des HP et Samsung. Ces netbooks disposent également de touches de clavier plus grandes, mieux adaptées à un usage intensif.

de touches de clavier plus petites. Trop même peut-être pour une utilisation intensive, il faut s’y faire, mais il est difficile de faire autrement sur une machine de cette taille. Les claviers des Samsung et HP sont clairement plus confortables. Les finitions ne sont pas exemplaires sur le Mobii, les plastiques intérieurs auraient aussi pu être de meilleure qualité. Il n’y a rien de catastrophique mais ses deux concurrents donnent une meilleure impression à ce niveau.

Bruit et autonomie Nous avons effectué un test d’autonomie avec le Wi-Fi activé et en plaçant la luminosité de l’écran à 50 %. Sous Battery Eater 05, un benchmark exigeant à la fois pour le CPU et la carte graphique, le Mobii a tenu 2 h 40, le HP et le Samsung se sont éteints au bout d’un peu plus de 4 h. Bien que le Mobii dispose d’un écran plus petit, l’impact de l’Atom 230 se fait donc sentir, sachant que les trois modèles possédaient une batterie six cellules. Les machines tiendront un peu plus longtemps si la carte graphique n’est pas active en vidéo ou en 3D. Cette autonomie est donc décevante sur le PoV bien qu’elle reste suffisante pour lire un long film sans recharge. D’une manière générale, ces netbooks ION tiennent moins bien le choc que les netbooks en Intel 945GC qui atteignent facilement plus de 7 h. Quant aux nuisances sonores, le HP ventile en permanence avec un souffle audible mais raisonnable. Le Mobii fait, lui, un peu trop de bruit et chauffe un peu les cuisses, ce sont ses plus grands défauts. Seul le Samsung s’en sort vraiment bien en restant discret au repos comme en pleine charge.

Lequel choisir ? Disponible en noir, bleu, vert, rouge ou blanc, le Mobii représente une bonne affaire grâce à son petit prix de 290 euros et si vous recherchez le netbook le plus petit possible. Il reste néanmoins difficile à trouver en boutiques et pèche par ses nuisances

sonores. Le HP ou le Samsung, tous les deux livrés avec Windows XP, ont l’énorme avantage d’avoir une surface d’affichage, un écran et un clavier plus grands mais aussi une meilleure autonomie. Entre les deux, notre préférence va au HP, tout simplement car il est vendu moins cher pour des prestations équivalentes (340 euros contre 480 euros). Mais avant d’investir, il serait peut-être intéressant d’attendre le modèle EeePC d’Asus annoncé lors de ces tests. Pour environ 500 euros, il sera équipé d’un écran de 12,1 pouces en 1 366 par 768, de 2 Go de RAM, d’un disque dur de 250 Go et d’un Atom N330 double coeur et sera donc, sans aucun doute, un peu plus puissant que les trois autres.

Il est possible de changer le disque dur et d’intégrer plus de mémoire RAM dans ces trois netbooks. Une upgrade qui profitera aux performances générales des machines.

Samsung N510

Point of View Mobii (NB-ION7010-G)

HP 311c

Processeur

Atom N270 (1,6 GHz, 512 KB L2, FSB 533 MHz)

Atom 230 (1,6 GHz, 512 KB L2, FSB 533 MHz, TDP 4 W)

Atom N270 (1,6 GHz, 512 KB L2, FSB 533 MHz, TDP 2,5 W)

Mémoire RAM

1 Go DDR2 SODIMM (1 slot)

1 Go DDR2 SODIMM (1 slot)

1 Go DDR2 SODIMM (deux slots, dont un avec la barrette 1 Go soudée)

Chipset graphique

GeForce 9400M (ION LE -DX9)

GeForce 9400M (ION LE-DX9)

GeForce 9400M (ION LE-DX9)

Disque dur

160 Go, 5 400 tours/min

160 Go, 5 400 tours/min

160 Go, 5 400 tours/min

USB

3

2

3

Sorties vidéo

HDMI, VGA

HDMI

HDMI, VGA

Lecteur de cartes mémoire

SD, SDHC, MMC

SD, MMC, MS

SD, MMC, MS, MS Pro, xD

Ecran

11,6 pouces (1 366 x 768, dalle mate)

10,2 pouces (1 024 x 600, dalle mate)

11,6 pouces (1 366 x 768, dalle brillante)

Réseau

Wi-Fi 802.11n, Ethernet 100 Mbps, Bluetooth 2.1

Wi-Fi 802.11g, Ethernet 1 Gbps

Wi-Fi 802.11g, Ethernet 100 Mbps, Bluetooth 2.1

Entrées/sorties audio

Sortie casque, entrée micro

Sortie casque, entrée micro

Sortie casque, entrée micro (couplées)

Webcam

1,3 MP

1,3 MP

1,3 MP

Autonomie mesurée

4 heures

2 heures 40 mins

4 heures

Dimensions

289 x 199,5 x 30,3 mm

255 x 185 x 33 mm

289 x 204 x 30,6 mm

Poids

1,41 kg

1,44 kg

1,46 kg

OS

Windows XP

Aucun

Windows XP

Prix

480 euros

290 euros

340 euros

Plus

Taille et résolution de l’écran, Bluetooth, finitions, autonomie correcte, bruit contenu

Prix, taille plus compacte

Taille et résolution de l’écran, Bluetooth, autonomie correcte

Moins

Prix

Disponibilité, autonomie, petites touches de clavier, bruit/chaleur

Dalle brillante

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WD Caviar Black et Seagate Barracuda XT : duel à 2 To en 7 200 tours/min Disques durs

Disponibles jusque-là en 5 400 tours/min, les disques durs 2 To débarquent enfin en 7 200 tours/min. On s’attend à une augmentation de performances, mais jusqu’à quel point ?

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es disques durs 2 To sont apparus au sein de gammes dites Green destinées à limiter la consommation et avec une vitesse de rotation de 5 400 tours/ min. Leurs performances étaient honorables mais naturellement, en retrait face aux meilleurs 7 200 tours/ min, ce qui les réservait plus à du stockage qu’à un disque système. Hitachi fut le premier à sortir un 2 To grand public en 7 200 tours/min, pas facile à trouver. Il est donc rattrapé aujourd’hui par Seagate et Western Digital avec le WD2001FASS et le Barracuda XT (ST32000641AS), tous les deux construits autour de plateaux de 500 Go, contre 400 Go pour le 7K2000 d’Hitachi. Le second apport majeur de ces deux modèles vient de leur mémoire cache puisqu’ils sont

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les premiers à en embarquer 64 MB. Le modèle Barracuda XT de Seagate introduit également l’interface SATA-3 autorisant une bande passante maximum de 6 GB/s contre 3 GB/s pour le SATA-2.

Un vrai coup de boost Grâce à leurs quatre plateaux d’une densité élevée, les deux disques offrent les meilleurs taux de transfert du moment, avec des pointes à plus de 140 Mo/s en lecture comme en écriture. Ces bons scores se retrouvent dans les tests de copie de fichiers et d’installation de programmes, avec un gain important face à un Caviar Black 1 To. Ils font également mieux que le Velociraptor pour la copie de fichiers. Notre test de chargement de Photos-

hop lancé en même temps qu’une décompression Winrar montre leur efficacité dans des environnements multitâches. En revanche, la vitesse de chargement des programmes n’en profite presque pas. Les performances de ces deux disques sont très proches, aucun n’arrive vraiment à se démarquer. Le Caviar Black est un peu plus rapide sur les manipulations de fichiers, le Barracuda XT s’est mieux comporté au sein d’environnements serveur sous Iometer. En revanche, le modèle Seagate chauffe un peu moins, avec une température maximum constatée de 45 °C contre 47 °C pour le Western Digital et il fait également moins de bruit. Mais ces unités ne peuvent pas être qualifiées de silencieuses, en particulier le Caviar dont les accès disque sont


Débit en écriture (Mo/s, HDTune) Débit en lecture (Mo/s, HDTune) 269,5 267,8 266,4

SSD Intel X‐25M 80 Go V2 WD Velociraptor 300 Go

77,2

WD Caviar Black 1 To

87,7

54,3

WD Caviar Black 2 To WD Caviar Black 2 To

121,5 100,9

Seagate Barracuda XT 2 To 0

50

Maximum

100

WD C i Bl k 2 T WD Caviar Black 2 To

148,7

150

Moyenne

250

20

Maximum

Minimum

40

60

Moyenne

146,4

105

59,7 0

300

140,6

109 2 109,2

64,3

Seagate Barracuda XT 2 To 200

108,1

86,5

53,3

121,6

100,2

76,4

WD Caviar Black 1 To 142,6

112

65

WD Velociraptor 300 Go

109,8

111

66,4

84 81,9 80,5

SSD Intel X‐25M 80 Go V2

80

100

120

140

160

Minimum

Copie de fichiers (secondes)

Installation de programmes (secondes) SSD Intel X‐25M 80 Go V2

43

WD Velociraptor 300 Go

45

WD Caviar Black 1 To

Seagate Barracuda XT 2 To 0

133

50

Far Cry 2

100

150

200

0

Gros

WD Velociraptor 300 Go

18

16

Seagate Barracuda XT 2 To

16

assez audibles. Quant à la consommation, nous avons mesuré 7 W au repos pour les deux unités, 10 W en charge pour le Western et 13 W pour le Seagate. Nous l’avons déjà démontré dans un précédent article, l’interface SATA3 n’apporte rien. Le Barracuda XT obtient les mêmes résultats sur un port SATA-3 ou SATA-2, il en est de même du Caviar Black. Cette interface

15

40

50

60

Petits

30

30

WD Caviar Black 2 To

20

Seagate Barracuda XT 2 To

20

24 25

35

WD Caviar Black 1 To

24

20

15

WD Velociraptor 300 Go

26

17

WD Caviar Black 2 To

10

30

SSD Intel X‐25M 80 Go V2 24

17

WD Caviar Black 1 To

20

44

Multitâche ‐ chargement Photoshop CS4 (secondes) 16

Crysis

10

50

39

28

PDVD9

SSD Intel X‐25M 80 Go V2

5

26

Seagate Barracuda XT 2 To

Chargement de jeux (secondes)

0

39

WD Caviar Black 2 To

133

47

45

WD Caviar Black 1 To

173

44

36 32

WD Velociraptor 300 Go

123

50

WD Caviar Black 2 To

27

SSD Intel X‐25M 80 Go V2

115

Far Cry 2

sera surtout utile pour les futurs SSD aux débits encore améliorés. Ces deux unités 2 To représentent, au final, ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle pour un disque dur système, mais à moins d’avoir besoin du meilleur rapport performances/ capacité, ils sont difficilement recommandables. Tout d’abord car leur prix est élevé, bien plus que deux modèles 1 To, puisqu’on trouve le Caviar Black

0

5

10

15

20

25

30

35

à 275 euros et le Barracuda XT à 290 euros (garantie de 5 ans). Ensuite, car pour 220 euros, un SSD tel que le X-25M 80 Go d’Intel reste plus rapide dans toutes les situations. Mieux vaut donc attendre avant d’investir dans ces modèles et toujours opter pour des 2 To en 5 400 tours/min suffisamment véloces, s’il s’agit de les utiliser pour du simple stockage de données ou pour simplement réduire la consommation, le bruit et le prix.

Hardware Magazine

I 129

40


Test

Radeon HD 5970 : AMD double la mise Carte Graphique

Avec deux GPU embarqués sur cette nouvelle carte graphique, AMD double, ou presque, la puissance de la Radeon HD 5870. A quel prix ?

A

lors que les Radeon HD 5800 dominent le haut de gamme et sont peu disponibles puisque chaque pièce qui arrive trouve directement preneur, nous aurions pu penser qu’AMD allait ralentir la cadence des sorties de sa gamme DirectX 11. Il n’en est rien et le concepteur des Radeon nous propose d’ores et déjà une variante biGPU ultrahaut de gamme, la Radeon HD 5970. Celle-ci n’est rien d’autre qu’une double Radeon HD 5870, avec des fréquences

Comme pour les précédentes Radeon X2, AMD fait appel à un switch PCI-Express PLX pour relier les deux GPU.

revues à la baisse, au niveau de la Radeon HD 5850, pour contenir la consommation de ce nouveau monstre de performances.

400 W pour les overclockers

Espérons qu’il n’y aura pas de modèles supérieurs à la Radeon HD 5970, en taille !

130

I Hardware Magazine

Car c’est bien au niveau de la consommation que la limite se trouve dorénavant. Pour être certifiée pour les standards PCIExpress actuels, une carte ne peut pas consommer plus de 300 W répartis entre trois sources : 75 W via l’alimentation du bus, 75 W via un connecteur 6 broches et 150 W via un connecteur 8 broches. S’il est possible d’aller au-delà, cela se passe en dehors des standards et le bon fonctionnement n’est plus garanti. AMD a donc limité tensions et fréquences pour rester tout juste sous cette barre de 300 W. Mais en même temps, AMD a conçu un système de refroidissement, probablement en partenariat avec Sapphire

puisqu’il repose sur la technologie Vapor-X, capable d’encaisser jusqu’à 400 W. 100 W de marge pour les overclockers, donc, qui devraient pouvoir s’en donner à coeur joie puisque bien que sous-cadencés, ce sont des échantillons « premium » du GPU Cypress que cette Radeon HD 5970 embarque. Malheureusement, si les capacités d’overclocking sont relativement importantes sur le papier, nous n’avons pas pu le confirmer en pratique, notre échantillon de test étant récalcitrant. Avec une augmentation de 20 % au niveau du GPU et de la mémoire, nous avons ainsi eu droit à des coupures nettes de la carte. Nos premiers tests semblent indiquer que cela est dû à une surchauffe de l’étage d’alimentation, ce qui est étrange puisque les Radeon HD 5000 sont capables de les surveiller de près et de réduire automatiquement leur consommation pour les soulager en cas


Un ventirad capable d’encaisser jusqu’à 400 W ! La carte propose deux sorties DVI Dual-Link ainsi qu’une sortie miniDisplayPort. Attention cependant, il faut un adaptateur actif pour utiliser une sortie miniDisplayPort sur les écrans 30’’ actuels.

passé à des moyens plus extrêmes et avons fait appel au service d’un Dremel pour découper une partie des baies à disques durs.

4,6 Gflops pour les écrans 30’’ Solution extrême, la Radeon HD 5970 sera donc à réserver à des utilisations extrêmes. Il faudra disposer d’une alimentation puissante, d’un boîtier spacieux et de conditions de jeu au niveau de l’affichage qui permettent d’en profiter puisqu’une Radeon HD 5870 et même une Radeon HD 5850 suffisent, dans la majorité des cas, pour jouer dans d’excellentes conditions en 1 920 x 1 200, même dans les jeux les plus gourmands. Un écran 30’’ en 2 560 x 1 600, voire un système triécran 24’’ avec Eyefinity en 5 760 x 1 200 permettront, par contre, de mieux exploiter ce monstre.

de problème et ainsi, éviter le plantage. Nous pouvons donc supposer que dans notre cas, un problème lié aux drivers ou au logiciel que nous avons utilisé (AMD GPU Overclocking Tool) a empêché cette protection de se mettre en place. Quoi qu’il en soit, cela montre que l’étage d’alimentation sera un facteur limitant au niveau de l’overclocking et il faudra donc mettre celui-ci en parallèle avec les performances puisqu’une fréquence trop élevée spécifiée en overclocking pourrait entraîner, au final, une baisse de la fréquence moyenne.

31 cm pour les bricoleurs Alors que la Radeon HD 5870 affichait déjà une taille hors du commun avec 28 cm, soit près de 1,5 cm de plus qu’une Radeon HD 4870 X2 ou qu’une GeForce GTX 295, AMD va encore plus loin dans l’extrême avec cette fois 31 cm au compteur. Inutile de vous dire que la carte ne rentrera pas dans tous les boîtiers. D’ailleurs, nous avons rencontré le problème puisque nous réalisons nos tests de nuisances sonores dans un boîtier, le Sonata 3 d’Antec. Nous avions déjà dû forcer un petit peu pour que la Radeon HD 5870 rentre… Cette fois, nous sommes

Certains pourraient penser que c’est un investissement pour l’avenir et les futurs jeux qui seront plus gourmands en 1 920 x 1 200. Mais en réalité, c’est ici un mauvais calcul, étant donné qu’une paire de Radeon HD 5850 se comporte aussi bien, voire mieux, coûte moins cher et est plus discrète au niveau du bruit. Il sera donc plus intéressant d’ajouter une seconde Radeon HD 5850, quand la première deviendra insuffisante sur votre système. Il en va de même avec les Radeon HD 5870 en CrossFire,

bien que nous passions à un niveau de prix supérieur. Quoique… Annoncée à 560 euros, la Radeon HD 5970 risque en réalité de se retrouver vendue à un prix nettement plus élevé, vu la très faible disponibilité. A l’heure où nous écrivons ces lignes, nous entendons parler de 600, 630, 650, 700 et même 800 euros, les partenaires d’AMD et les revendeurs profitant de la rareté pour augmenter leurs marges. Si certains reprocheront à AMD de réduire encore plus la disponibilité des Radeon HD 5800 qui utilisent le même GPU, il faut réaliser que les volumes sont très faibles sur la nouvelle venue qui ne va donc pas avoir d’impact significatif à ce niveau. Aussi puissante qu’elle soit, la Radeon HD 5870 se faisait légèrement battre par les Radeon HD 4870 X2 et GeForce GTX 295 dans certaines situations. AMD ayant finalisé le design de sa Radeon HD 5970 n’a donc pas voulu attendre pour la sortir et afficher ainsi clairement sa domination sur nVidia.

HD 5870 CrossFire

HD 5850 CrossFire

HD 5970

HD 5870

HD 4870 X2

GTX 295

GTX 285

Puce

2 x Cypress

2 x Cypress

2 x Cypress

Cypress

2 x RV770

2 x GT200

GT200

Technologie

40 nm

40 nm

40 nm

40 nm

55 nm

55 nm

55 nm

Fréquence GPU (MHz)

850

725

725

850

750

576

648

Fréquence du shader core (MHz)

850

725

725

850

750

1 242

1 476

Processeurs

640 x 5

576 x 5

640 x 5

320 x 5

320 x 5

480

240

Puissance de calcul (Gflops)

5 440

4 176

4 640

2 720

2 400

1 192,3

708,5

Unités de texturing

160

144

160

80

80

160

80

ROP

64

64

64

32

32

56

32

Mémoire (Mo)

1 024

1 024

1 024

1 024

1 024

896

1 024

Bus mémoire (bits)

512

512

512

256

512

1 024

512

Fréquence DDR (MHz)

2 400

2 000

2 000

2 400

1 800

1 000

1 242

BP mémoire (Go/s)

286,2

238,4

238,4

143,1

214,6

208,6

148,1

Direct3D

11

11

11

11

10.1

10

10

Prix

700 euros

520 euros

560 euros

350 euros

300 euros

420 euros

300 euros

Hardware Magazine

I 131


Test

performances Nous avons mesuré les performances sur un Core i7 975 associé à 6 Go de DDR3, sur une dizaine de jeux récents et/ou gourmands sous Windows 7 64 bits. Nous avons bien entendu poussé la qualité graphique à un niveau maximal et nous nous sommes focalisé sur les performances avec antialiasing 4x en 1 920 x 1 200 et en 2 560 x 1 600. ArmA 2 ‐ DirectX 9

Batman Arkham Asylum ‐ GPU PhysX Off ‐ DirectX 9 41

HD 5870 CrossFire

41

HD 5850 CrossFire

41

36

38

29

19

5

10

15

20

1920 AA4x

152 96 105

GTX 285

12 0

138 82

GTX 295

19

GTX 285

122 76

HD 4870 X2

24

GTX 295

173 119

HD 5870

22

HD 4870 X2

191 120

HD 5970

37

HD 5870

142

HD 5850 CrossFire

36

HD 5970

216

HD 5870 CrossFire

37

25

30

35

40

45

64 0

50

Crysis Warhead ‐ Gamer ‐ DirectX 10 HD 5870 CrossFire

61

57

42

46

45

32

20

1920 AA4x

132

I Hardware Magazine

30

34 19 22

GTX 285

18 10

37 23

GTX 295

26

0

44 30

HD 4870 X2

20

GTX 285

70 47

HD 5870

25

GTX 295

74 50

HD 5970

33

HD 4870 X2

40

2560 AA4x

50

250

59

HD 5850 CrossFire

35

HD 5970

200

87

HD 5870 CrossFire

41

HD 5850 CrossFire

150

2560 AA4x

Battleforge ‐ DirectX 11 68

HD 5870

100

1920 AA4x

2560 AA4x

60

70

80

13 0

10

20

30

1920 AA4x

40

50

2560 AA4x

60

70

80

90

100


Far Cry 2 ‐ DirectX 10.1

H.A.W.X. ‐ DirectX 10.1 131

HD 5870 CrossFire

94 113

HD 5850 CrossFire

103

66

70

74

51

20

40

60

1920 AA4x

94 65 60

GTX 285

38 0

98 69

GTX 295

56

GTX 285

75 57

HD 4870 X2

47

GTX 295

113 85

HD 5870

47

HD 4870 X2

126 97

HD 5970

72

HD 5870

114

HD 5850 CrossFire

79

HD 5970

144

HD 5870 CrossFire

80

100

120

140

41 0

20

70

66

43

43

25

17

20

72 63 74 65 87 65 66

GTX 285

10 10

89 84

GTX 295

10

0

89 85

HD 4870 X2

25

GTX 285

30

40

1920 AA4x

50

160

89 88

HD 5870

25

GTX 295

140

HD 5970

38

HD 4870 X2

120

HD 5850 CrossFire

38

HD 5870

100

HD 5870 CrossFire

47

HD 5970

80

2560 AA4x

Need for Speed Shift 84

HD 5870 CrossFire

60

1920 AA4x

S.T.A.L.K.E.R. Call of Pripyat ‐ DirectX 11

HD 5850 CrossFire

40

2560 AA4x

60

70

80

2560 AA4x

90

44 0

10

20

30

1920 AA4x

Consommation

40

50

60

70

80

90

100

2560 AA4x

Nuisances sonores

Consommation du système (watts) La consommation au repos était un point noir sur les Radeon HD 4800, mais AMD l’a bel et bien corrigé avec ses nouveaux GPU, même deux Radeon HD 5850 en CrossFire sont plus économes, puisqu’il est dorénavant possible d’éteindre presque complètement le GPU secondaire. En charge, les valeurs restent raisonnables bien qu’elles soient en accord avec la puissance de calcul. Il n’y a pas de secret ici, quand les unités fonctionnent, elles consomment. 156

HD 5870 CrossFire

635

156

HD 5850 CrossFire

501

160

HD 5970

497

134

HD 5870

418

196

HD 4870 X2

572

185

GTX 295

527

148

GTX 285

443

0

100

200

Repos

300

400

500

600

700

Charge

Notez qu’il s’agit ici de la consommation totale de la machine au repos et en charge. Etant donné qu’une fois en charge, le CPU et la carte graphique sont soumis à rude épreuve, l’augmentation de la consommation est due aux deux éléments et il convient donc de ne pas déduire la valeur au repos de la valeur en charge pour estimer la consommation de la carte graphique.

Au repos, la Radeon HD 5970 reste Nuisances sonores (dB) 30 discrète. Par contre, en charge, IFX‐14 50 l’unique turbine doit monter à une 30 Megahalems 50 vitesse très élevée pour assurer un 30 NH‐D14 140 50 refroidissement suffisant des deux 30 NH D14 NH‐D14 50 GPU. Du coup, les nuisances sonores 30 NH‐U12P SE2 NH‐U12P SE2 50 deviennent très importantes, bien 0 10 20 30 40 50 plus élevées qu’avec deux Radeon 7V (ULNA) 12V HD 5850 dont chacune des turbines peut se contenter d’une vitesse plus faible. Attention cependant, il faut que le PC soit bien ventilé pour accueillir un CrossFire de Radeon HD 5800, sans quoi certains composants risquent de surchauffer, c’était le cas sur notre système de test avec le northbridge qui atteignait des valeurs inquiétantes.

60

Pour mesurer le bruit des différentes cartes graphiques, nous les avons toutes placées en conditions réelles d’utilisation, c’est-à-dire dans un boîtier fermé (Antec Sonata 3). Dans un premier temps, nous mesurons la pression sonore au repos sous le bureau de Windows Vista. Ensuite, en chargeant la carte graphique avec un test lourd. Ces mesures sont prises avec un sonomètre placé à 60 cm du boîtier. Pour rappel, 3 dBA représentent un doublement de la pression sonore et 6 dBA sont communément admis comme entraînant un doublement du volume sonore ressenti.

Hardware Magazine

I 133


Test

8 ventilateurs 140 mm au banc d’essai Ces 2 cm qui font toute la différence Ventilateurs

Peu à peu, le 140 mm s’installe. Boîtiers et ventirads compatibles arrivent mais qu’apporte un ventilateur de 140 mm face à un 120 mm pour un CPU ? Pour un boîtier ? Quel est le meilleur du moment ?

Noctua

Noctua

NF-P14 FLX

750/900/1 200 tours, 26 euros

Premier 140 mm de la marque, le NF-P14 FLX est assez atypique. Véritable 140 mm, il peut être installé au choix dans un emplacement 120 ou 140 mm ! Le constructeur a supprimé les renforts aux quatre coins et rendu le cadre du ventilateur aussi fin que possible. Du coup, l’entraxe des trous de fixation correspond à un 120 mm. Des petites pattes d’extension métalliques assurent néanmoins une compatibilité totale avec les boîtiers aux emplacements 140 mm. Le NF-P14 FLX se fixe donc dans un emplacement de 120 ou 140 mm, mais bien entendu, son diamètre total de 140 mm lui interdit les emplacements de 120 mm les plus serrés, ceux qui sont par exemple trop près du bord dans un boîtier. Ce ventilateur est toujours livré avec les quatre petits caoutchoucs de fixation, qui permettent d’éliminer les vibrations, ainsi que les adaptateurs L.N.A. et U.L.N.A. pour réduire la vitesse et le bruit. Comme le NF-P12 avant lui, il reprend le principe des encoches placées sur la bordure des pales, encoches qui cassent le flux d’air afin d’éviter le phénomène de tourbillon et de réduire le bruit. Le NF-P14 FLX reprend le roulement de type SSO des autres ventilateurs de la marque, un roulement à paliers qui dure dans le temps grâce à un bon autoéquilibrage de l’axe du rotor, réduisant l’usure au maximum. Le bruit est plus faible qu’un roulement à paliers classique et la durée de vie accrue par rapport aux roulements à billes. Les fils sont gainés. Le NF-P14 FLX peut s’installer sur un bon nombre de radiateurs CPU prévus pour des 120 mm, permettant ainsi de brasser plus d’air, notamment en dessous du radiateur pour profiter aux composants de la carte mère. A 26 euros pièce, c’est un peu cher, mais la qualité est au rendez-vous. Les plus : Qualité, Compatibilité 120 et 140 mm, Bundle Les moins : Bruit à 1 200 tours, Prix

Noiseblocker

Noiseblocker

BlackSilent et BlackSilentPRO

De 700 à 1 700 tours, de 12 à 16 euros

Noiseblocker passe aussi au 140 mm et sort carrément cinq références… que nous avons testées ! En entrée de gamme, les XK1 (800 tours) et XK2 (1 100 tours) viennent compléter la gamme BlackSilent. Un cadre noir, des pales transparentes bleues, des fils gainés, c’est du bon, surtout qu’ils ne coûtent que 12 euros ! Mais ne vous ruez pas sur ces deux-là sans avoir entendu parler de la nouvelle gamme du constructeur allemand, les BlackSilentPRO. A peine plus chers, 16 euros, ils sont déclinés en trois versions, le PK-1 (700 tours), PK-2 (1 200 tours) et PK-3 (1 700 tours). Ils ont le même cadre noir que les BlackSilent, des pales transparentes noires, une prise 3 pins noire et non blanche et surtout, le choix de la longueur des fils. C’est original, les BlackSilentPRO ont un fil qui ne sort du ventilateur que d’un centimètre et, dans la boîte, deux cordons sont utilisables au choix, de 20 ou 50 cm. Voilà qui est pratique pour un montage des plus propres. Et ce n’est pas tout ! Le BlackSilentPRO est livré avec des vis de fixation en métal noir et, pour éviter les vibrations, un cadre en caoutchouc complet. Le rapport qualité/prix est vraiment imbattable. Côté performances, éliminons d’emblée le PK-3 à 1 700 tours, une turbine qui ne séduira que les overclockers sourds. Le PK-2 est un compromis intéressant, il est même un peu plus silencieux que le Noctua à cette vitesse, il devient idéal avec une petite réduction de vitesse. Le PK-1 est parfait pour un PC top silence. Les plus : Bundle du BlackSilentPRO, Rapport qualité/prix, Look, Performances du PK-3 Les moins : Bruit atroce du PK-3

134

I Hardware Magazine


Performances sur CPU sur NH‐U12 (°C) 29 28 30 28 30 28 30 29 30 28

BSPRO PK‐3 12V NF‐P14 12V DX14‐1200 12V BS XK2 12V BSPRO PK‐2 12V DX14‐700 12V BS XK1 12V BSPRO PK‐1 12V BSPRO PK‐3 7V NF‐P12 12V

33

29

NF‐P14 7V

29

DX14‐1200 7V

29

BS XK2 7V BSPRO PK‐2 7V

50

31

50

29

DX14‐700 7V

32

50

32

50 35

31

BSPRO PK‐1 7V BS XK1 7V BS XK1 7V NF‐P12 7V 10

20

975X charge

60

30

60

63

Performances en extraction (°C) 69

DX14‐1200 12V 200 2

71

BSPRO PK‐2 12V

71

BSPRO PK‐3 7V

71

NF‐P14 12V

71

50

60

70

Q9550 repos

83

85

BSPRO PK‐2 7V

72

86 87 91

73

DX14‐1200 7V

73

BS XK1 12V

73

89 91 88

73

DX14‐700 12V

92

74

BS XK2 7V

74

BSPRO PK‐1 12V

74

89 90

NF‐P12 7V NF‐P12 7V

75

DX14‐700 7V

75

BS XK1 7V

75

BSPRO PK‐1 7V S O

75

92 92 92 94

60

70

GPU

Nanoxia

7V

12V

40

45

50

58 55

60

Nous avons l’habitude que le bruit réduise au fur et à mesure que le diamètre des ventilateurs augmente. Pour le moment, le passage de 120 à 140 mm n’est pas synonyme de bruit réduit, au contraire, mais les performances sont nettement supérieures. Autrement dit, à bruit égal, un 140 mm souffle nettement plus fort. Comme nous l’avons vu dans les résultats, un 140 mm à 900 tours est déjà plus efficace qu’un 120 mm à 1 300 tours, tout en étant plus silencieux.

92

Sans ventilo 50

35

Il est difficile de recommander un ventilateur plus qu’un autre pour ses performances. D’une manière générale, le meilleur compromis bruit/performances que nous avons trouvé consistait à partir des modèles 1 200 tours et de les réduire entre 700 et 900 tours (entre 7 et 9 V). Les modèles plus lents sont toutefois très satisfaisants pour un usage extraction de boîtier, il suffit d’en installer deux ou trois pour compenser le manque d’efficacité. Question rapport qualité/prix, c’est Noiseblocker avec sa série BlackSilentPRO qui l’emporte. Le bundle et le look sont parfaits, la qualité est au rendez-vous et le prix reste très raisonnable. Achetez le PK-2 si vous avez de quoi le ralentir quelque peu (carte mère, rhéobus), préférez sinon le PK-1.

86

72

NF‐P14 7V

30

87 86

BS XK2 12V NF‐P12 12V NF‐P12 12V

25

Le choix de la rédaction

64

Pour nos tests, nous avons installé les ventilateurs de 140 mm sur un radiateur Noctua NH-U12 ; les fixations métal sont prévues pour des 120 mm mais se tordent suffisament. Nous pouvons constater que nombre de 140 mm réduits à 7 V font mieux que le 120 mm en 12 V.

BSPRO PK‐3 12V

52 48

62

52

Q9550 charge

51

33

62

53

40

975X repos

51

Côté bruit, les 140 mm en 12 V ne sont pas très agréables. En revanche, ils sont tellement plus efficaces qu’ils supportent volontier une réduction à 7 ou 9 V.

60

52

37

32

50

32

20

59

38

30

31

48

BSPRO PK‐3

52 37

30

BSPRO PK‐2 BSPRO PK‐2

59

48

31

29

31

DX14‐1200

58

48

36 32

BS XK2

58

48

35

NF‐P14

58

49

33

29 30 29

30

NF‐P12

58

49

33

29

BS XK1 BS XK1

57

47 32

30

57

48

35

DX14‐700

57

48

29

BSPRO PK‐1

56

47

30

Nuisances sonores (dB)

55

46

80

90

CPU

Nanoxia

99 100

110

Pour ce deuxième test, nous avons installé notre plateforme dans un boîtier fermé, avec un NH-U12P réduit à 7 V sur le processeur. Nous avons relevé la température du CPU et du GPU en charge dans un environnement confiné, avec uniquement un ventilateur en extraction.

DX14

700 ou 1 200 tours, 15 euros Jeune marque apparue en France en 2007, Nanoxia est spécialisé dans les produits de refroidissement. Entre autres produits, la société fabrique des ventilateurs et vient d’introduire ses premiers 140 mm, la série DX14. Ils sont proposés en deux variantes, l’une à 700 tours et l’autre à 1 200 tours, nous avons testé les deux. Catalogué dans les ventilateurs tuning, le DX14 part d’un classique cadre noir mais adopte des pales vert fluo. Gage de qualité, les fils sont recouverts d’une gaine noire et, détail qui a son importance pour certains, la prise 3 pins est noire elle aussi. Le ventilateur est livré avec quatre caoutchoucs de fixation au boîtier, très bien conçus. Contrairement aux autres, ils sont longs et traversent le ventilateur de part en part, c’est bien plus facile à installer. Ils utilisent un roulement de type NEB Nano Engineered Bearing, un roulement à paliers plus silencieux qu’un roulement à billes. Vendus 15 euros l’un et l’autre, le 700 tours s’illustre évidemment pour son silence. Le 1 200 tours est à proscrire sans régulation, il est nettement trop bruyant. Les plus : Look travaillé, Efficacité du 700 tours, Caoutchoucs de fixation bien conçus, Prix Les moins : Difficile à trouver en France, Bruit du 1 200 tours

Hardware Magazine

I 135


Test Voici le Noctua NH-D14 tel qu’il est livré, affublé de deux ventilateurs.

Noctua NH-D14 Deux tours, deux ventilateurs, 1,2 kg, un monstre Ventirad

Sacré challenge pour Noctua ! Référence parmi les références depuis des années avec les différentes évolutions du NH-U12, la marque est attendue au tournant avec le NH-D14, son nouveau ventirad hautes performances.

N

ée de l’association en 2005 d’un distributeur autrichien, Austrian Rascom Computerdistribution, et d’un fabricant de ventirads taïwanais, Kolink International Corporation, la marque Noctua a explosé avec le succès que l’on sait. Son image haut de gamme et hautes performances a connu son sommet avec le ventirad NH-U12, doté d’un ventilateur de 120 mm il y a trois ans

Le radiateur, imposant, ne condamne quasiment jamais un slot de mémoire. Le 120 mm, en revanche, se positionne généralement au-dessus. Vous pouvez le monter pour que les barrettes de grandes dimensions tiennent.

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et demi. Devenu notre référence, il a quelque peu évolué, enrobant sa base et ses caloducs cuivrés de nickel, puis adoptant le ventilateur NF-P12 à la place du NF-S12, devenant le NH-U12P. A la sortie du Core i7 est apparu le NH-U12P SE1366 affublé de deux ventilateurs et d’une fixation adéquate. Les NH-U12P et NH-U12P SE1366 ont tous les deux quitté le catalogue depuis quelques mois, au profit du modèle actuel, le NH-U12 SE2. Ce dernier propose également deux ventilateurs NF-P12 mais se dote d’une fixation universelle SecuFirm2 qui le rend compatible AMD AM2/ AM2+/AM3 et Intel 775/1156/1366. Les NH-U12 ont toujours été vendus autour de 60 euros, avec un bundle complet incluant des réducteurs de vitesse et une bonne pâte thermique, ce qui constitue un bon rapport qualité/prix pour les utilisateurs exigeants. Mais, après trois années, il n’a plus le leadership des performances. Thermalright, Prolimatech ou même Coolermaster avec son impressionnant V10 parviennent à maintenir votre processeur plus frais. Noctua se devait de réagir, mais fidèle à ses habitudes, la société a pris son temps afin de nous proposer un produit sans défaut. Les premières informations concernant le NH-D14 ont commencé à filtrer… il y a déjà un an et demi puis il a été présenté au CeBIT de mars dernier.

D14 pour 140 mm Véritable monstre, le NH-D14 n’éclipse pas le NH-U12 SE2. Il vient se positionner au-dessus ! Constitué de 2 tours espacées de 28 mm et reliées à une base en cuivre (nickelé) par six caloducs, Il accueille un ventilateur 140 mm de 25 mm d’épaisseur NF-P14 entre les deux tours, complété par un NF-P12 fixé sur l’une des deux faces extérieures. Il pèse 900 g, 300 g de plus que le NH-U12 et avec ses deux ventilateurs, la bête cumule à 1,24 kg ! Malgré tout, il est compatible avec une majorité de cartes mères et nous n’avons rencontré aucun problème sur toutes celles que nous avions à disposition, comme l’Asus P6T Deluxe qui a servi aux mesures de performances. Noctua liste toutes les cartes mères et barrettes de RAM compatibles sur son site. La base du ventirad en contact avec le processeur est travaillée, mais contrairement au finish miroir impeccable du NH-U12, nous avons ici des micro rainures, c’est dommage. C’est assez rare pour être souligné, les pattes de fixation (communes à AMD et Intel) sont déjà fixées au radiateur, les gommes antivibration et les ventilateurs déjà en place. Mais il faut enlever le 140 mm pour visser le radiateur et parfois le 120 mm selon


fihe technique

La plaque arrière (backplate) Intel, compatible avec les perçages 775, 1156 et 1366.

l’orientation du ventirad et les composants qui peuvent gêner (radiateur de chipset, barrettes de RAM). Le bundle inclut toujours les deux ralentisseurs L.N.A. et U.L.N.A., ainsi qu’un petit câble Y pour brancher les deux ventilateurs sur une seule prise de carte mère (et ainsi utiliser un réducteur commun aux deux). Le nécessaire de fixation est livré pour tous les sockets, et complété par 4 fixations en caoutchouc pour convertir le NF-P12 en ventilateur de boîtier et un tube de pâte thermique NT-H1.

ventilateurs de 120 ou 140 mm. Le Cooler Master V10 est également un sacré client, mais son prix de vente prohibitif (100 euros) peut faire peur. Le Scythe Orochi, enfin, est hors concours tant sa taille imposante le rend incompatible avec nombre de boîtiers. Ce dernier est d’ailleurs optimisé pour un usage fanless, contrairement aux autres. Nous avons donc benché le NH-D14 face au Thermalright IFX-14, ainsi qu’au NH-U12 SE2 et la rolls des tours simples de 120 mm, le Megahalems de Prolimatech.

• • • • • • • • • •

Nom : Noctua Modèle : NH-D14 Type : ventirad CPU Compatibilité : AMD AM2/AM2+/AM3 et Intel 775/1156/1366 Dimensions (largeur, profondeur, hauteur) ventilateurs compris : 140 x 158 x 160 mm Poids ventilateurs compris : 1 070 g avec 140 mm, 1 240 g avec 120 + 140 mm Matériaux : base et caloducs en cuivre nickelé, ailettes en aluminium Vitesse de rotation maximale : 1 200 tours/min (140 mm) et 1 300 tours/min (120 mm) Vitesse de rotation minimale : 900 tours/min Bundle : kit de fixations, pâte thermique, fixations en caoutchouc pour installer le 120 mm dans le boîtier Performances exceptionnelles Bundle Finition Fixation Fixations compatibles exclusivement avec des 120 mm N’apporte pas grand-chose pour un Athlon 64 ou un Core 2 (par rapport à un bon ventirad 120 mm)

On peut être surpris du passage de 120 mm à 140 mm alors que la surface en contact avec les ventilateurs n’est pas plus large que sur son prédécesseur, c’est-à-dire parfaite pour y fixer des 120 mm. Certes, un 140 mm couvre un peu plus de surface, notamment les 4 coins et dépasse en haut et en bas, ce qui profite aux composants proches du socket CPU.

Le meilleur ventirad ? En termes de dimensions, 140 x 158 x 160 mm les ventilateurs compris, le NH-D14 fait clairement partie de la catégorie poids lourds. Bien que sa conception soit originale, ce n’est pas le premier modèle du genre. Thermalright, autre ténor du refroidissement, vend un modèle similaire depuis plus de deux ans, l’IFX-14. Relativement peu vendu en France, ce modèle coûte une soixantaine d’euros, sans ventilateurs ni rien et accueille un ou deux

A côté du NH-D14, le NH-U12 (à gauche) et le Megahalems (à droite) font petits !

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Test

Les benchs le montrent, le NH-D14 fait mal, très mal. C’est du moins vrai pour une machine Core i7, car nos mesures en Core 2 Quad sont moins concluantes ; le D14 est très bon, mais le Core 2 ne chauffe pas assez pour souligner un réel mieux face à un NH-U12 ou un Megahalems. Autre constat, le Noctua fait mieux que l’IFX-14 (monté avec deux ventilateurs Noctua). Du côté bruit, ne faites pas l’erreur de l’utiliser sans réduire la vitesse des ventilateurs. Le NF-P12 était déjà audible, le NF-P14 est franchement bruyant. En revanche, réduits au maximum avec l’adaptateur ULNA, ca devient assez génial. Non seulement l’ensemble est quasi inaudible, mais il ne perd pas beaucoup de son efficacité (à peine 2° pour se faire oublier, foncez) ! Comme nous pouvons le voir, il refroidit autant en ULNA que son grand frère avec les ventilateurs à fond. D’ailleurs, vous pourrez sans problème vous contentez du 140 mm et ne pas installer le 120 mm, l’écart de performances n’étant pas très élevé. Pour ceux qui seraient au contraire tentés d’ajouter un autre 120 mm à l’opposé, Noctua ne livre pas de fixations et, nous avons testé, impossible de gagner ne serait-ce qu’un seul degré avec notre Core i7 overclocké à 4 GHz 1,3 V.

Le NH-D14 utilise la même fixation SecuFirm2 que le NH-U12P SE2 ; solide, le poids n’est pas un problème.

Alors, faut-il acheter le NH-D14 ? Pour overclocker un Core i5/i7, oui, sans hésiter. Même à 75 euros, il n’est pas mal placé ; livré avec un NF-P12 d’une valeur de 20 euros au détail et d’un NF-P14 vendu 25 euros, le radiateur seul « vaut » autour de 30 euros, c’est très bon ! D’ailleurs, si vous possédez déjà des ventilateurs Noctua NF-P12, rien ne vous empêche de revendre les nouveaux au détail. C’est finalement 51 le moins cher des monstres, à égalité 53 avec son concurrent 55 le plus direct, l’IFX14 qui est un peu 56 dépassé. Le Cooler Master V10 fait 56 aussi bien, mais il

Températures (°C) 31

NH‐D14

39

29 32

NH‐D14 140

40

30 32

IFX‐14

40

30 32 31

Megahalems

41

33

NH‐D14 ULNA

40

31

58

33

NH‐D14 140 ULNA

41

31

60

34

41

31

61

34

Megahalems ULNA

43

32

64

37

NH‐U12P SE2 ULNA

44

33 0

10

975 charge

20

975 repos

30

Q9550 charge

40

50

30

IFX‐14

42

31

IFX‐14 ULNA

Nuisances sonores (dB)

59

33

NH‐U12P SE2

est encore plus volumineux et surtout plus onéreux. C’est tout pour la concurrence, les autres ventirads, même haut de gamme, jouant tout de même dans une catégorie inférieure. Il eclipse tout de même le Megahalems, car ce dernier coute 60 euros + 15 euros pour un bon ventirad, c’est-à-dire le prix du NH-D14, plus performant. Si vous n’overclockez pas, acheter un monstre pareil n’a pas vraiment de sens. Contentez-vous d’un bon vieux NH-U12, voire d’un peu moins performant, comme le Cooler Master Hyper 212 Plus à 30 euros. Pour les utilisateurs de plateformes 775 ou d’un ancien AMD type Athlon 64, mieux vaut garder son argent pour changer de carte mère et de processeur plutôt que d’investir autant dans un ventirad qui n’apportera rien de concret.

60

70

48

Megahalems

31

NH‐D14 140

31

NH‐U12P SE2 NH U12P SE2

32

NH‐D14

32

48 50 49 51

Q9550 repos 25

30

35

7V (ULNA)

C’est prouvé, le NH-D14 est un monstre d’efficacité. Sur le Core i7 975, il permet de gagner jusqu’à 7° face à son ainé et distance l’IFX-14 de 4°. Son point fort : il fait mieux en mode ULNA (silence total) que les meilleurs rads 120 mm en 12 V. Les résultats NH-D14 140 correspondent au NH-D14 équipé seulement du 140 mm.

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40

45

50

55

12V

Pour les tests, l’IFX-14 et le Megahalems, vendus sans ventilateur, étaient équipé d’un Noctua NF-P12. Le NH-D14 est désagréable à fond, a peine audible en LNA (9 V) et totalement inaudible en ULNA (7 V).


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