Surfers Ligue 17

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EDITO La Ligue Poitou-Charentes est le représentant régional de la Fédération Française de Surf. Elle compte parmi les plus importante de France avec 1143 licenciés. Ses actions sont nombreuses : détection, formations, organisation de manifestations, coordination...

Nous vous attendons nombreux dans nos clubs, sur nos plages et nos vagues, tout en respectant les règles de pratique.

Cela ne peut se faire que grâce à l’implication de ses clubs et ses bénévoles toujours plus investis. Les résultats sportifs sont eux aussi au rendez-vous, avec 260 compétiteurs de tous niveaux et dans toutes les disciplines, aussi bien au niveau national qu’international.

Bernard PEYVEL Président de la Ligue Poitou-Charentes de Surf

Bon surf à tous!

Notre territoire est un lieu propice à toutes les pratiques et tous les niveaux. Les plages et les vagues de la Charente-Maritime, très diversifiées, sont idéales à la pratique du surf et de ses dérivés.

Editeur : Artgrafik SARL au capital de 6000€,16 rue René de Réaumur 17640 Vauxsur-Mer, Siret 50910408900016. Directeur de publication : Jean-François Piet Crédits photo : Xavier Renaudin/Royan Glisse (sauf mention spécifique) Régie publicitaire : Artgrafik SARL, commercialisé par Xavier Renaudin

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SOMMAIRE UN PEU D’HISTOIRE..................................................6 LES CLUBS DE LA LIGUE..........................................8

LES ÉVÈNEMENTS CALENDRIER...........................................................28 COUPE DE FRANCE DE BODYBOARD......................29 COUPE DE CHARENTE.............................................30 FESTI’SURF..............................................................31

LES DISCIPLINES LE SURF...................................................................10 LE BODYBOARD......................................................11 LE LONGBOARD......................................................12 LE TOW-IN...............................................................13 LE SURF TANDEM....................................................14 LE STAND-UP PADDLE............................................15 LE SKIMBOARD.......................................................16 LE KNEEBOARD.......................................................17

ZOOM SUR... LES FIGURES DE BODYBOARD...............................32 LA COMPÉTITION ...................................................34 AVANT ET APRÈS LA SESSION................................36 LA PRATIQUE...........................................................38 COMMENT SE FORME LA VAGUE?..........................42 LES SAUVETEURS EN MER : SNSM........................46

LA PROTECTION DE LA NATURE OFFICE NATIONAL DES FORÊTS..............................18 LA POLLUTION........................................................19

PORTRAITS DE RIDERS SURF : CHARLY QUIVRONT.....................................20 BODYBOARD PRONE : CORENTIN PROVENÇAL.....21 BODYBOARD DROP-KNEE : AMAURY BARON........22 LONGBOARD : CHARLES DORANGE.......................23 MONITRICE : MARIE DES GROTTES.......................24 KNEEBOARD : FABRICE CARRAL............................25 SURF ONDINE ESPOIR : JOHANNE PANZINI...........26 STAND-UP PADDLE : JULIEN BOUYER....................27

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UN PEU D’HISTOIRE... organiser les différentes compétitions sur le littoral et augmenter le nombre de surfeurs ayant un potentiel pour participer aux compétitions nationales, plusieurs ligues ont été créées. La ligue de Poitou-Charentes a donc vu le jour en 1993, grâce au travail des bénévoles.

À L’INTERNATIONAL C’est durant l’été 1956 que Peter VIERTEL, scénariste américain en repérage sur la Côte Basque, surfe pour la première fois les vagues françaises de Biarritz. Ses prestations donnèrent très vite «le virus du Surf» à un petit groupe de pionniers Basco-Landais, appelés aujourd’hui «les Tontons Surfeurs».

En 2006, et avec l’arrivée d’un agent de développement au sein de la structure, il a été possible de multiplier les activités et de redynamiser le tout.

AU NIVEAU NATIONAL Très vite, le Surf va se propager le long des côtes françaises. Les années 80 verront ce mouvement s’amplifier avec l’engouement du grand public pour les sports de glisse. La France accueillera désormais de nombreuses compétitions internationales (Lacanau, Hossegor, Biarritz, Anglet...).

Par la suite un comité s’est créé de manière à travailler à une échelle départementale et à conserver l’aspect régional pour la ligue, toutefois, ces deux entités sont gérées par le même bureau. La ligue évolue donc continuellement pour faire progresser le surf et ses acteurs dans la région.

Un fort secteur économique va également se développer, grâce à l’implantation en France des grandes marques étrangères du Surf (Quiksilver, Rip Curl, Billabong, O’neill, Split, Reef, The Realm...) ainsi que la création de marques nationales (Oxbow, Kanabeach, Tribord...).

AU NIVEAU DÉPARTEMENTAL À l’origine il n’y avait qu’une ligue pour la Bretagne, la Vendée et la Charente. Par la suite, pour pouvoir

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www.virginradio.fr


LES CLUBS DE LA LIGUE SURF CLUB ROYAN Esplanade de Pontaillac - 17200 Royan Tél : 05 46 39 03 22 / Port : 06 81 95 10 17 (Bernard) www.surfclubroyan.com Mail : surf-club-royan@wanadoo.fr Facebook : www.facebook.com/surfclub.royan Spots de pratique : plage de Pontaillac et plage de la Côte Sauvage

SURF CLUB RÉTAIS 6, rue Maxime Dervieux - 17630 La Flotte Tél : 06 32 93 49 90 (Marie) / 06 30 08 12 81 (Rémy) Mail : surfclubretais@gmail.com Facebook : www.facebook.com/surfclub.retais Spots de pratique : Plage de Grojonc, Plage des grenettes, Plage du Lizay

CASTEL SURF CLUB « Maison de L’enfance » 21, rue Mendès France - 17310 St Pierre d’Oléron www.surfoleron.fr Tél : 06 89 98 19 82 (Sam) Spot de pratique : plage de Vert Bois

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ENJOY SURF CLUB 4, rue des martins Pêcheur «La Cotinière» - 17310 St Pierre d’Oléron Tél : 06 29 37 37 41 (Adrien) www.enjoy-ecole-surf.fr Spot de pratique : Plage des Huttes

BAOBAB SURF CLUB 1 rue des thermes Romains - 17100 Saintes Tél : 05 46 74 61 13 Spot de pratique : l’île d’Oléron

L’Office Municipal de Tourisme de ROYAN vous informe 24/24h sur l’appli ROYAN TOUR ! Nouveau : disponible sur tablettes...

05 46 23 00 00 - www.royan-tourisme.com

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LE SURF Dociles, maniables, courtes et sûres, véritables véhicules intellectuels conçus à la fin des années 60 et au début des années 70, les Short-boards (par opposition aux Longboards) émancipent le surfeur en lui procurant une incroyable liberté dans la gestion du traitement de la vague.

ORIGINE D’origine polynésienne, le Surf fut pendant très longtemps l’apanage des familles royales dont les chefs prouvaient leur valeur, leur force et leur courage en affrontant les vagues. Apparu en France à la fin des années 50, le Surf consiste à se maintenir debout en équilibre sur une planche, porté par une vague déferlante en exécutant des manœuvres. Discipline exigeante, le Surf demande un long apprentissage. C’est de très loin la discipline qui fédère le plus grand nombre de pratiquants.

LE MATÉRIEL La longueur des planches utilisées s’échelonne en moyenne de 180cm à 240cm suivant la taille des vagues à traiter.

L’ÉVOLUTION Entre la fin des années 70 et le début des années 80, elles ont encore énormément évolué dans une quête visant la maniabilité, le contrôle et la capacité à générer de la vitesse, perdant beaucoup en volume et pas mal en longueur, fondant au niveau de la largeur de l’avant pour s’empâter au niveau de celle de l’arrière, acceptant un nombre toujours croissant de dérives pour déboucher sur un concept qui fait de nos jours l’unanimité le THRUSTER ou TRIFIN (planche à 3 dérives). 10


LE BODYBOARD Le centre de la planche, partie la plus importante, est constitué par une mousse de nature et de densité variable. On trouve soit de la mousse polyéthylène, soit du Polypropylène.

ORIGINE Relancé dans les années 70 par Tom Morey, inventeur de la planche en mousse Polyuréthane qui fit son renom, le Bodyboard consiste à glisser, allongé sur la planche, en réalisant de nombreuses manœuvres acrobatiques.

Les bords de la planche (rails) jouent un rôle très important dans la glisse, faisant office de dérives (ce dont un bodyboard est dépourvu) et leur angle détermine la réaction de la planche.

CHOISIR SON BODYBOARD Le choix du Bodyboard se fait en fonction de la taille, du poids et de la température de l’eau. La taille du Bodyboard doit se situer entre le nombril et 10 cm plus bas, en fonction de son niveau et des vagues. Pour un adepte du Dropknee, la planche sera plus large au niveau du Tail et plus longue.

LE MATÉRIEL Le Bodyboard est une planche courte d’environ 5 pieds de long (152,5 cm), flexible, dont une partie du revêtement extérieur est souple (mousse polyéthylène). Mise au point par le californien Tom MOREY en 1971, elle est le plus souvent utilisée en position allongée (prone), le Bodyboardeur s’aidant d’une paire de palmes courtes pour essentiellement exacerber la précocité des départs.

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LE LONGBOARD des Malibu-Boards d’antan mais qui en respectent très fidèlement le concept et l’esprit.

Comme son nom l’indique, c’est une grande planche dont la longueur minimum autorisée en compétition est de 9 pieds (274, 5cm).

Ils permettent aux pratiquants de réviser sans problème le secteur traditionnel de la discipline, le HOT DOG STYLE avec son cortège de poses et de déplacements en y ajoutant désormais dans une modernité novatrice la cohérence de la fonctionnalité et le feu de la radicalité.

ORIGINE Conçu sur le spot californien de MALIBU au début des années 50, cette planche large, lourde, plate et présentant un avant arrondi, permet de suivre la vague mais autorise surtout les déplacements et la prise de poses plus ou moins théâtrales effectuées sur le nez de la planche, regroupées dans l’appellation générique de NOSE RIDING.

AUJOURD’HUI Les Longboards actuels, plus légers, plus maniables et plus nerveux sont des répliques très modernisées

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LE TOW-IN

© D.R.

La pratique du surf tracté ou Tow-In en anglais, est une façon particulière de pratiquer le surf, qui consiste à lancer un surfeur sur une vague à l’aide d’un engin motorisé, le plus souvent une moto-marine.

les années 2000 et présente de nombreux avantages par rapport à la moto-marine. Le pilote, positionné au-dessus du surfeur, est capable de repérer les vagues de très loin et de positionner le surfeur idéalement. L’hélico peut se déplacer plus rapidement et ne se soucie pas de la surface de la mer.

ORIGINE Cette technique a été développée par des pionniers comme Darrick Doerner, Laird Hamilton, Buzzy Kerbox, Dave Kalama et d’autres, à la fin des années 1990. Cette méthode permet de surfer des vagues trop grosses ou trop rapides pour pouvoir être surfées de manière habituelle, c’est-à-dire en ramant avec les mains.

L’HELICOPTÈRE AUSSI

© DR

L’utilisation d’un hélico pour tracter est apparue dans

QUIKSILVER OLERON

4 RUE DE LA BOULINE 17310 ST PIERRE D’OLERON

TEL : 05 46 47 37 98 Mail : quiksilver.oleron.fra@quiksilver-europe.com

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LE SURF TANDEM Harrison vinrent à Hawaï en 1931 et découvrirent le Surf Tandem. Ils revinrent en Californie l’année suivante et commencèrent la pratique de cette discipline à Malibu et Corona del Mar. Leurs premiers portés étaient très basiques, comme les 15 premiers actuellement sur la «chart list». En 1963, beaucoup de couples réussissaient déjà à passer des portés comme le «Side» et ce n’est qu’en 1970 que la totalité des portés américains furent réalisés sur une planche.

ORIGINE Le Surf Tandem vit le jour en 1920 avec les «Beach Boys» de Waikiki qui emmenaient les touristes sur leurs planches pour un tour dans les vagues d’Honolulu. Pendant très longtemps ils se contentèrent de les aider à se lever, voir de les asseoir sur leurs épaules. Deux légendes du Surf, Pete Peterson et Lorien

DÉVELOPPEMENT Depuis 1970, Steeve et Barrie Boehne ont sillonné le globe pour développer ce sport et apprendre la technique des portés lors de festival comme celui de Biarritz. En 1996, Christophe Reinhart remporta l’épreuve et fut le premier Français à pratiquer cette discipline à haut niveau. Depuis 2000, on compte presque 10 couples d’assidus en France et les deux dernières épreuves de ce festival ont même été remportées par l’un d’eux. La Fédération Française de Surf a reconnu depuis 2003 le Surf Tandem au sein de son fonctionnement et compte maintenant 7 épreuves par an. La discipline ne cesse de progresser par le nombre grandissant de couples licenciés mais aussi par une recherche tant du côté du règlement qu’artistique (invention de nouveaux portés).

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LE STAND-UP PADDLE d’une compétition, à Hawaï encore, organisée en 2004.

LA PRATIQUE Le Stand-Up Paddle (SUP), ou planche à rame, est une discipline du surf où le surfer est debout sur une planche plus longue et plus large qu’un longboard classique (entre 10 et 15 pieds environ soit ~3m 4,5m) et se déplace à l’aide d’une pagaie.

Depuis lors, cette discipline se développe peu à peu et il devient rare sur les spots de France, lorsque les vagues restent petites, de ne pas voir évoluer un SUP. Depuis novembre 2009 une section dédiée a vu le jour au sein de la Fédération Française de Surf.

Lorsqu’il a choisi sa vague, il se propulse à l’aide de sa pagaie pour acquérir une vitesse suffisante et, au Take off, se déplace vers l’arrière de sa planche. Il se dirige grâce au poids de son corps et à sa pagaie, utilisée alors comme un point de pivot, appuyée sur l’eau du côté du creux la vague.

LE MATÉRIEL La planche du Stand Up Paddle peut peser jusqu’à 25 kilos pour un volume de 250 litres. Si la taille du SUP peut faire penser à surfer des vagues molles ou flat, Laird Hamilton, Brian Keaulana et d’autres ont déjà repoussé les limites de cette catégorie de surf en s’attaquant à des grosses vagues, voire de très grosses.

ORIGINE Ce sport est né dans les années 1960 à Hawaï, mais a très vite été dépassé par l’arrivée des planches courtes. Il est revenu sur le devant de la scène lors

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LE SKIMBOARD

© FARGOFOTOS

DESCRIPTION

sophistiquée ni beaucoup de technique.

Le Skimboard consiste à surfer une vague en se lançant de la plage. Utilisant une planche très courte, fine et dépourvue de dérive, le Skimboardeur utilise pour se lancer la fine pellicule d’eau laissée par la vague qui se retire de la plage pour aller percuter la vague suivante en réalisant des figures très similaires à celles du Surf.

L’attaque du Shore break (vague qui casse sur le bord de plage) est la «vraie» pratique de ce sport. Elle nécessite une planche en composite (plus chère qu’une planche en bois) et une bonne technique. Dans ce cas, le skimboardeur court, planche à la main, vers la vague qui va dérouler. Dans son élan, il lance sa planche sur le sable recouvert d’une pellicule d’eau laissée par la vague qui se retire au bord, et tout de suite après il monte dessus, en pleine course, et profitant de l’inertie du mouvement continue à glisser avec elle sur l’eau plus profonde afin d’aller percuter la vague suivante en réalisant des figures très similaires à celles du surf.

CONDITIONS IDÉALES Les conditions idéales sont un vent «Off Shore» (= venant de terre vers la mer,) ou alors faible, et une houle bien formée afin que les vagues soient propres, tubulaires, et lisses.

© FDERIB

LES TYPES DE PRATIQUE La première est le Flat, qui se pratique à marée basse et généralement avec de simples planches en bois. Les vagues, qui se retirent lentement, laissent de grandes étendues de sable plat (d’où le nom «Flat») recouvert d’une mince couche d’eau (moins de 1 cm, pour bien glisser). Le rider lance sa planche devant lui, la rattrape en courant et saute dessus. À partir de là, il peut glisser tout droit ou enchaîner des figures (tricks) le plus souvent inspirées du skateboard. C’est la pratique des débutants, très facile pour s’initier au skimboard, et ne nécessitant pas une planche

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LE KNEEBOARD LA DISCIPLINE

ORIGINE

Cette discipline, devenue marginale dans les années 80, 90 et 2000, connaît un lent retour en grâce. Les foyers les plus actifs de kneeboardeurs se trouvent en Australie (sud de Sydney, Phillip Island), en Californie (San Diego, Santa Cruz), Hawaii (Sunset, Kauai), en Espagne (Cantabrie, Canaries) et en Nouvelle-Zélande (Taranaki).

Le Kneeboard est une discipline qui existe depuis les débuts du Surf-riding à Hawaï, elle est pratiquée à genoux sur une planche similaire à une planche de surf, légèrement plus courte et plus large, avec des dérives.

LA PRATIQUE Le Kneeboard peut se pratiquer avec ou sans palmes. Les figures sont semblables à celles du surf… les Kneeboardeurs, et en particulier le génial Georges Greenough, ont en effet inspirés en partie les surfeurs au moment de la révolution du Shortboard! Le centre de gravité bas facilite l’équilibre mais nécessite de la technique dans les manœuvres. Planches maniables dans le curl de la vague et idéales pour le tube.

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OFFICE NATIONAL DES FORÊTS EN FORÊT •

LA FLORE ET LA FAUNE SONT PROTÉGÉES.

Les risques d’incendie sont majeurs, tous les feux sont donc interdits : ni barbecue, ni feu de camp ou réchaud... et on évite évidemment de fumer dans les bois (svp, gardez vos mégots avec vous, il y a des poubelles à peu près partout !). La forêt est en perpétuels travaux (coupes, plantations, entretien, aménagements divers) : Respectez les sentiers balisés et évitez d’aller piétiner les zones de reboisement notamment. Evidemment, les engins motorisés sont strictement interdits... Quads compris !

NE MARCHEZ PAS SUR LA DUNE, C’EST UNE ZONE PROTÉGÉE! LA LAISSE DE MER N’EST PAS UN DÉCHET.

DANS LES DUNES •

Elles aussi sont vivantes... et fragiles, avec notamment des plantes rares : empruntez les chemins aménagés vers la plage, et évitez d’aller piétiner sur les dunes, même si c’est fun et que la vue y est belle... Ne cueillez pas les plantes : de toute façon elles sont adaptées à ce milieu précis et ne survivraient pas ailleurs. Vous trouverez toutes les consignes affichées sur les postes de secours... saine lecture !

POUR VENIR •

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Privilégiez le vélo, sur la piste cyclable : en prime, elle est magnifique, vous pourrez vraiment apprécier les paysages (et ça sent merveilleusement bon, vous aviez remarqué?). À favoriser également, le réseau de bus, avec des arrêts multiples tout le long de la forêt en abord des plages. En voiture, garez-vous sur les parkings aménagés à votre intention, et pas n’importe où «à l’arrache».


S U R F R I D E R F O U N D AT I O N

LA POLLUTION

© D.R.

L’association de protection du littoral, Surfrider Foundation se bat pour préserver ce patrimoine naturel exceptionnel. Mers et océans sont soumis à de fortes pressions anthropiques telles que artificialisation, urbanisation, pollutions de l’eau, macro déchets qui dégradent ce précieux environnement. Il est pourtant possible de respecter et préserver ce patrimoine pour nous et pour les générations futures.

A LA PLAGE, À LA MONTAGNE ET EN VILLE : LES MÉGOTS ET LES CHEWING-GUM, C’EST DANS LA POUBELLE! PENSEZ À UTILISER UNE POUBELLE DE POCHE.

CHARTE ENVIRONNEMENTALE DU SURFEUR En tant que surfeur responsable, je suis un éco-citoyen. Pendant mes sessions de surf, je m’engage à : 1.

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Accéder aux spots par des chemins balisés (traversée des dunes, des forêts et autres espaces remarquables) Appliquer les consignes de préservation du milieu et inciter les autres usagers à les suivre. Je ne dérange pas la faune, je ne piétine pas la flore. Maintenir le site propre en jetant mes déchets dans les poubelles. La plage n’est pas une poubelle. Respecter les zones sensibles et protégées pour me mettre à l’eau: coraux, rochers couverts de coquillages... Signaler les pollutions que j’observe aux autorités compétentes

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Respecter les autres usagers du milieu : baigneurs, surfeurs, pêcheurs, windsurfeurs, kitesurfeurs... Privilégier les moyens de déplacement peu ou pas polluants : co-voiturage, train, vélo... Entretenir mon matériel pour augmenter sa durée de vie. Le rincer. Ne pas laisser trop longtemps sa combinaison au soleil. Favoriser la filière bio pour l’achat de mon matériel : planches éco conçues, wax bio... Favoriser les circuits d’occasion pour l’achat ou la vente de mon matériel : internet, shops, écoles et clubs de surf...


PORTRAIT : SURF

CHARLY QUIVRONT Nom : Quivront Prénom : Charly Club : Surf Club Royan Home Spot : Côte Sauvage Stance : Regular Surfe depuis : 14 ans Sponsors : Volcom, Electric Visual, FCS, Gorilla, Sex Wax, Maracuja Surf Shop Poids/taille : 62kg / 1,74m Date de Naissance : 18/10/1995 Titres : 4ème Champ. France, 19ème Classement fédéral

QUESTIONS/RÉPONSES Comment as-tu commencé le surf? J’ai commencé le surf à Pontaillac vers l’âge de 4 ans, j’ai été baigné dedans depuis mon plus jeune âge par mes oncles et mon père. Qu’est ce qui te passionne dans le surf? Je ne sais pas trop... Toutes les sessions sont différentes, aucunes ne se ressemblent, à chaque vague les sensations changent. D’être toujours en train de repousser ses propres limites, j’adore. C’est vraiment les choses qui sont dures à retrouver dans les autres sports. Et il n’y a rien de meilleur que de score de bonnes vagues entre copains ! Et maintenant? Que fais-tu dans le surf? J’habite actuellement a Hossegor dans les Landes, l’endroit est idéal pour s’entraîner à haut niveau. Je compte faire le circuit Pro Junior, mais aussi quelques WQS, sans oublier les compétitions fédérales. Quels sont tes projets dans le surf? Je compte finir mes 2 dernières années sur les Pro Junior pour pouvoir me qualifier dans le Top 6, continuer les WQS pour prendre des points et envisager dans les années à venir de suivre les WQS et pouvoir participer au 6* et les primes.

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PORTRAIT : BODYBOARD PRONE

CORENTIN PROVENÇAL Nom : Provençal Prénom : Corentin Club : Surf Club de Royan Home Spot : Côte Sauvage Surfe depuis : 2010 Sponsors : Palmyr Wind, Children From Waves Poids/taille : 53 kg / 1m74 Date de Naissance : 08/09/1997 Titres 2013 : Champion du Tour des Coupes Régionales Open, 2ème au classement fédéral, Champion de France.

fait repérer par mon club et ils m’ont convaincu de prendre des cours pour me perfectionner. Qu’est ce qui te passionne dans le surf? J’aime m’envoler en faisant des manoeuvres aériennes et avoir cette sensation procurée par l’adrénaline. Et maintenant? Que fais-tu dans le surf? Je continue à m’entraîner avec mon club. Je suis BIF, je donne des cours de surf l’été. Quels sont tes projets dans le surf? Mes projets sont de suivre le tour des coupes de France et des coupes régionales open, participer au championnat de France, à l’ETB à La Salie et à l’APB à Sintra au Portugal. Plus tard j’aimerais pouvoir suivre le tour pro APB.

QUESTIONS/RÉPONSES Comment as-tu commencé le surf? L’été, je m’amusais avec mes premières planches et je progressais avec l’aide de mon père. Je me suis 21


PORTRAIT BODYBOARD DROP-KNEE

AMAURY BARON Nom : BARON Prénom : Amaury Club : Royan Surf Club Home Spot : le Semaphore, la Tek, la Côte Sauvage, St Nicolas Stance : Goofy en drop-knee Surfe depuis : 1ère licence en 1993 Sponsors : Hotbuttered, POD’S fins, HT plus@.Fr, Palmyr’Wind Surf Shop Poids/taille : 1m81 / 76kg Date de Naissance : 24/07/1981 Titres : 4ème coupe de France Mimizan Dropknee, 5ème

QUESTIONS/RÉPONSES Comment as-tu commencé le surf? Avec l’un des premiers bodyboard Mach 5/5 noir et orange, avec un leash au poignet, une combinaison Piel, et des Hydro Fin’s G&S.

champ. de France DropKnee 2013 Bretignolles-sur-mer, Champion régional Master bodyboard 2013 en prone, Champion régional et départemental de Charente-Maritime DropKnee 2013, 3ème champ. de France DropKnee 2012 à Anglet, 2ème coupe de France de DropKnee 2012 à Anglet

Qu’est ce qui te passionne dans le surf? Les sensations de liberté et de combat, les voyages et les petite tenues de nos femmes sur la plage... Et maintenant? Que fais-tu dans le surf? Le plaisir de glisser, avoir de jolies trajectoires et de faire plaisir a l’œil de celui qui observe. Quels sont tes projets dans le surf? Le projet serait de valider mon diplôme d’état via une VAE par l’intermédiaire du Royan Surf Club pour enseigner et agrandir le cercle de bodyboarder et rider sur le pays royannais en créant une équipe solide de grands frères .

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PORTRAIT LONGBOARD

CHARLES DORANGE Nom : Dorange Prénom : Charles Club : Surf Club Royan Home Spot : Saint-Trojan-les-Bains, Chassiron, Les Boulassiers Stance : Goofy Surfe depuis : 2003 Sponsors : UWL / Jeremy Ferrara Poids/taille : 1m40 / 40 kg Date de Naissance : 02/05/1998 Titres : Plusieurs fois Champion régional en longboard, 1er cadet au classement fédéral.

© D.R.

Qu’est ce qui te passionne dans le surf? Les figures sur le nose en longboard et charger les grosses vagues sur mon gun Uwl. Et maintenant? Que fais-tu dans le surf? Je m’entraîne, je fais des surf trips (Portugal, Madagascar, Hawaii, Californie, Antilles, Guetharry), et, en fonction de la taille des vagues, je travaille les manoeuvres en longboard ou l’engagement dans des vagues solides.

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Quels sont tes projets dans le surf? Etre champion de France Junior et pourquoi pas faire des compétitions internationales, participer aux Coupes de France et bien se placer.

QUESTIONS/RÉPONSES Comment as-tu commencé le surf? Avec mon père et ma soeur à l’âge de 5 ans, en fait dès que j’ai su nager. On allait au cours le mercredi matin et on surfait dès qu’on pouvait le week-end et pendant les vacances. 23


PORTRAIT MONITRICE

MARIE DES GROTTES Nom : Des Grottes Prénom : Marie Club : Surf Club Rétais Home Spot : Ré Stance : regular Surfe depuis : 15 ans Poids/taille : 1m62 / 50 kg Date de Naissance : 20/09/1986

Qu’est ce qui te passionne dans le surf? L’évasion, les voyages, la glisse, le partage, le dépassement de soi, tout ce qui fait que quand tu sors de l’eau après une bonne session tu te sens bien! Et maintenant? Que fais-tu dans le surf? Je suis agent de développement au Surf Club Rétais, en gros je fais un peu de tout : entraînements, cours école, administratif, séjours, compétitions...

QUESTIONS/RÉPONSES

Quels sont tes projets dans le surf? Pour l’instant continuer à développer le club, continuer à apprendre à entraîner, et pourquoi pas plus tard devenir entraîneur sur du haut-niveau... question difficile, je vis au jour le jour!

© D.R.

Comment as-tu commencé le surf? J’ai commencé le surf par hasard en faisant un stage l’été dans les Landes quand j’avais 12 ans avec ma cousine, ça m’a plu tout de suite j’ai donc continué les stages les années suivantes jusqu’à avoir ma propre planche et me lancer sur les spots Rétais.

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PORTRAIT KNEEBOARD

FABRICE CARRAL Nom : Carral-Gruson Prénom : Fabrice Club : Surf Club Royan Home Spot : Royan/Côte Sauvage Stance : Kneeboard Surfe depuis :1984 Sponsors : Moi-même Poids/taille : 1m72 / 72kg Date de Naissance : 17/05/1973 Titres : représentant régional, 3ème Championnat de France 2012

Déjà simplement arriver à surfer le plus souvent possible en fonction de mon job et de ma famille. J’aimerais quelques mini-trips avec mon binôme pendant les beaux jours. Plus tard, continuer le kneeboard le plus longtemps possible, partager ma pratique avec mes garçons et d’autres jeunes. Participer à des events consacrés au kneeboard : festivals, championnats du monde, aller voir les collègues des Canaries, d’Australie, Hawaii...

QUESTIONS/RÉPONSES Comment as-tu commencé le surf? Avec la vague fluo du début des années 80, à Parlemantia (Bidart), l’été en vacances. D’abord en bodyboard puis en prone surfing, mais la pratique estivale a fait que je me suis lassé de tomber. A 16 ans, un ami qui allait se débarrasser d’un vieux kneeboard me l’a donné, depuis ça ne ma pas lâché. Qu’est ce qui te passionne dans le surf? Dur à dire, beaucoup de choses, la relation à l’océan, la sensation de glisse, l’engagement, les copains, les copines... Et maintenant? Que fais-tu dans le surf? Je surfe. Quels sont tes projets dans le surf ? 25


PORTRAIT SURF ONDINE ESPOIRS

JOHANNE PANZINI Nom : Panzini Prénom : Johanne Club : Castel Surf Club (Île d’Oléron) Home Spot : Îø Nord! Stance : regular Surfe depuis : 10 ans Sponsors : Hurricane Surf, Colors Surfboard (Labo NOTOX) Poids/taille : 1m50 / 50kg Date de Naissance : 28/06/1991 Titres : Championne de La Réunion en 2007, 1ère à la finale européenne Volcom VQS 2011, Championne Poitou-Charentes ces 4 dernières années, 3ème sur le

l’UNSS Surf au collège. Qu’est ce qui te passionne dans le surf? Tout! La glisse, le partage, les voyages, l’aventure, l’adrénaline... Et maintenant? Que fais-tu dans le surf? C’est ma vie : compétitions, voyages, et je fais découvrir aux plus débutants ce magnifique sport à mon école de surf sur l’Île d’Oléron : Pirate Surf School Quels sont tes projets dans le surf? Continuer de parcourir les côtes de notre planète. Mais aussi être présente aux compétitions pour motiver et tirer vers le haut les filles de la région. En espérant, dans le futur, organiser des stages entraînement avec elles. Que le surf féminin de la Charente-Maritime effraie les autres surfeuses en compétition !!

podium des longboardeuses aux Championnats de France 2013.

QUESTIONS/RÉPONSES Comment as-tu commencé le surf? Bodyboard et gilet de sauvetage avec maman dès petite. Debout sur une planche grâce à Brice de

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PORTRAIT SUP

JULIEN BOUYER

© GAËL CONTAL

Qu’est ce qui te passionne dans le surf? Ce qui me passionne dans le surf c’est d’être dans l’eau, de jouer avec les éléments, de toujours essayer de progresser et de s’éclater.

© GAËL CONTAL

Nom : Bouyer Prénom : Julien Club : Surf Club Rétais Home Spot : La Pergola Stance : Regular Surfe depuis : Depuis que j’ai 8 ans Sponsors : Neway La Rochelle, Mystic, Naish, Osiris, Cool Shoe, Select Poids/taille : 63kg / 1m75 Date de Naissance : 11/08/1994 Titres Compétitions en SUP surf open : 7ème au championnat de France en 2010, Champion de ligue 2011-2012-2013, Champion régional 2013, 3ème Coupe de France Lacanau 2012, Vice-Champion d’Europe 2013 (Espagne), 7ème Classement coupes de France 2013 (3étapes) Titres Compétitions en SUP race : 3ème en longue distance (15km) jeune 2012, 2ème à la descente de la Seine catégorie loisir en 2012

Et maintenant? Que fais-tu dans le surf? En ce moment je m’entraîne, avec mon frère Camille, pour les compétitions à venir tout en s’éclatant. Quels sont tes projets dans le surf? Mes projets sont de progresser encore, d’essayer de rentrer sur le tour des coupes du monde de SUP dans l’avenir et de commencer à faire des petites compèt’ de longboard pour s’amuser sur un nouveau support.

QUESTIONS/RÉPONSES Comment as-tu commencé le surf? Je suis dans l’eau depuis toujours avec un oncle champion du monde de windsurf (Antoine Albeau) et des parents qui tiennent un surfshop (Neway La Rochelle). C’était donc naturel de faire du surf comme tous les autres sports de glisse (windsurf, kitesurf, wake-board,...). 27


CALENDRIER MARS

SEPTEMBRE

Du sam. 1er au dim. 9 - Formation de Juge Sam. 22 et dim. 23 - Coupe de Charente (Enjoy)

Sam. 6 et dim. 7 - Remontée de la Seudre (SUP) Sam. 13 et dim. 14 - Stage interligue Charente/Vendée (Royan) Sam. 20 et dim. 21 - Coupe de France de Bodyboard

AVRIL Sam. 12 et dim. 13 - Coupe de Charente (Ré) Sam. 26 et dim. 27 - Report Coupe Ré Du lun. 21 avril au dim. 4 mai - BIF (Brevet d’Initiateur Fédéral)

OCTOBRE Sam. 4 et dim. 5 - Challenge Fort Boyard (SUP) Sam. 11 et dim. 12 - stage France

MAI Sam. 10 et dim. 11 - Race SUP à l’île de Ré Sam. 10 et dim. 11 - Coupe de Charente (Castel) Merc. 17 - Festisurf Royan Sam. 17 et dim. 18 - Coupe de Charente (Royan) Sam. 24 et dim. 25 - Report Coupe (Castel) Merc. 28 - Festisurf Ré Sam. 31 mai et dim. 1er juin - Report île de Ré

JUIN Merc. 12 - Festisurf Oléron Sam. 14 - stage départemental (Oléron) Dim. 15 - stage régional (Royan) Sam. 21 et dim. 22 - Championnat de Charente Sam. 28 et dim. 29 - Report Championnat

RETROUVEZ LE CALENDRIER COMPLET ET MIS À JOUR SUR LE SITE DE LA LIGUE! WWW.SURFINGCHARENTES.COM

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COUPE DE FRANCE BODYBOARD INSCRIPTIONS

Les 20 et 21 septembre 2014 prochains, la Ligue Poitou-Charentes de Surf organisera la dernière étape du circuit Coupe de France de Bodyboard. Cette compétition rassemblera les meilleurs Riders de toute la France.

Pour s’inscrire, rendez-vous sur le formulaire d’inscription sur les sites de la ligue : www.surfingfrance.com www.surfingcharentes.com

SPOT

Attention : clôture des inscriptions le mercredi 17 septembre 2013 à 19h.

Le spot du phare de la Coubre est le site de pratique par excellence pour le Bodyboard. Plusieurs compétitions s’y sont déjà déroulées (Coupe de France de Bodyboard, Etape Européenne de Bodyboard…). Les Riders sont unanimes, la vague du phare est parfaite pour se support. Plusieurs Bowls s’enchaînent, elle est très creuse et très puissante, offre de parfaites rampes, afin de permettre à nos Riders nationaux d’envoyer de grosses manœuvres aériennes.

A noter également qu’un compétiteur inscrit ne se présentant pas lors de sa série pourra être soumis à une amende de 60 € et une interdiction de participer aux compétitions nationales sans s’être acquitté de cette dernière. Le paiement des inscriptions se fait sur le site de la compétition : 25 euros en open et 15 euros pour les autres catégories. Gratuité pour la catégorie ondine.

CATÉGORIES Open, ondine, junior, cadet et minime

ENJEUX DE LA COMPÉTITION Etant la dernière étape avant la super finale, nous attendons tous les meilleurs Riders. Car cette étape sera probablement décisive pour leur permettre de faire partie des 12 premiers et participer à la grande finale.

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COUPE DE CHARENTE NIVEAU DÉPARTEMENTAL

ORGANISATION GÉNÉRALE

L’objectif est de proposer un circuit pour les surfeurs de niveau départemental avec des critères d’évaluation adaptés à leur niveau. Création d’un classement et remise des prix en fin d’année. Toutes les catégories d’âge sont représentées et plusieurs supports proposés au rideurs : surf, bodyboard, longboard, Stand Up Paddle, etc.

Le samedi auront lieu les étapes Départementales et le dimanche les étapes Régionales. Tous les Surfeurs rentrant dans ses points au classement fédéral seront automatiquement qualifiés en Régional, pour les autres, il faudra passer par l’épreuve départementale du samedi. Les deux premiers du samedi seront qualifiés pour le dimanche.

NIVEAU RÉGIONAL

La participation aux Coupes de Surf est libre d’accès pour tout compétiteur titulaire d’une licence compétition de l’année en cours et s’acquittant du droit d’inscription fixé au tarif de 15 euros pour les Open et Espoirs par catégorie, avec un supplément de 5 euros pour une catégorie supplémentaire.

C’est le circuit de compétition qui regroupe les meilleurs surfeurs de la région. Création d’un classement et remise des prix en fin d’année. Toutes les catégories d’âge sont représentées et plusieurs supports proposés au rideurs : surf, bodyboard, longboard, Stand Up Paddle, ect…

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I FESTF

SUR

FESTI’SURF Ce format de compétition regroupe trois étapes de club ainsi qu’une Grande Finale. En effet la caravane de la ligue passera dans ses trois clubs formateurs afin de détecter les meilleurs watermen et meilleures waterwomen.

PLUSIEURS SUPPORTS :

PLUSIEURS CATÉGORIES

Au terme de ces trois journées nous connaîtrons les meilleurs de chaque club qui s’affronteront lors de la grande finale à Royan.

Nos surfeurs et surfeuses seront évalués sur les disciplines suivantes (Surf, Bodyboard, Longboard et Bodysurf), via des grilles fédérales.

Chez les garçons : moins de 10 ans et moins de 12 ans Chez les filles : moins de 12 ans et moins de 14 ans

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ZOOM SUR :

FIGURES DE BODYBOARD DEUX POSITIONS CORPORELLES • •

Prone : position allongée sur la planche. Dropknee : style différent consistant à placer un pied à plat à l’avant de la planche et un genou à l’arrière, la palme faisant office de gouvernail.

LES FIGURES •

• • •

• •

Canard ou Duck-Dive : pas une figure à proprement parler mais une manœuvre réalisée en remontant au Line-up. Consiste à passer sous la vague lorsque le pratiquant remonte à la zone d’impact des vagues. Take-off : action de partir sur la vague. Bottom turn : virage en bas de vague. Belly ou 360 ou Spin : rotation complète de la planche et du Bodyboarder vers le haut de la vague. Variante aérienne, le Belly air ou le Spin air. Reverse spin : idem que le Belly mais s’amorce vers le bas de la vague. Variante aérienne, le Reverse air ainsi que le Reverse Re-entry, où la manœuvre est exécutée sur la lèvre ou sur la mousse de la vague. El Rollo : vrille horizontale exécuté en se servant de la lèvre de la vague comme tremplin. Aerial ou Projected aerial : consiste à se projeter dans les airs en se servant de la lèvre de la vague comme tremplin. 32


Invert air : idem que l’Aerial en mettant la planche (et accessoirement le corps) à l’envers par rapport à la vague. Il faudra bloquer le mouvement pour revenir dans le même sens et ne pas finir la rotation comme le «El Rollo». Air Roll Spin ou ARS : combinaison d’un « El rollo » et d’un « Belly » (le tout dans les airs) ; figure inventée par Mickael « Eppo » Eppelstun, Bodyboardeur australien, champion du monde en 1993. Back flip : rotation aérienne sous forme de saut périlleux arrière, avec une rotation de 180 degrés, pour repartir dans la vague. Également inventée par Eppo. Cut-back : virage serré où le Bodyboardeur revient vers l’intérieur de la vague, puis se remet normalement dans le sens du déferlement. Tube ou barrel : comme en surf, consiste à s’introduire et à ressortir du tube créé lorsque la vague déferle.

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LA COMPÉTITION LE DÉROULEMENT Pendant un temps donné, variable suivant l’événement de 15 à 30 minutes, 4 compétiteurs vont, sur une zone balisée, démontrer leurs compétences techniques en surfant les meilleures vagues. Le surfeur devra alors exécuter des manœuvres radicales contrôlées, dans la section la plus critique de la vague avec vitesse, puissance et Flow (fluidité) pour optimiser au maximum son potentiel de points. Les débuts et fins de séries sont annoncés par des signaux sonores et visuels.

LA NOTATION Chaque prestation est évaluée par 4 juges sur 10 points en fonction de critères bien précis, sachant que le surf innovant et évolutif, tout comme la variété du répertoire technique (manœuvres), devront être pris en compte au moment de récompenser les vagues surfées.

Début de la série : 1 coup de trompe + fanion vert Moins de 5 minutes : Fanion jaune Fin de série : 2 coups de trompe + aucun fanion Barème de notation indicatif • Mauvais.................................................. 0.1-2.0 • Médiocre................................................. 2.1-4.0 • Moyen..................................................... 4.1-6.0 • Bon......................................................... 6.1-8.0 • Excellent................................................ 8.1-10.0

Pour s’exprimer dans ces critères, le surfeur devra choisir les vagues les plus grosses, les plus creuses et les plus longues. Les deux compétiteurs qui obtiennent les meilleures moyennes sur 2 ou 3 vagues passent au tour suivant.

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LE NIVEAU DU SURFEUR Selon le niveau du surfeur, l’espace surfable (la zone exploitable pour réaliser des figures) est différent : •

Le débutant se caractérise par son incapacité à libérer l’espace : celui-ci est très restreint (hachures sur le dessin). La trajectoire est directe (rectiligne).

Le surfeur confirmé dispose d’une surface de surf plus importante. Il tente quelques manoeuvres, mais il a une perception encore limitée de son espace de surf.

L’excellent surfeur est capable de conquérir de nouveaux espaces. Il est capable de s’éloigner et de se rapprocher du point de déferlement, de surfer une plus grande hauteur de vague.Le surf devient «innovant». L’espace disponible est exploité au maximum. Le surf est plus rapide et les manoeuvres plus radicales.

DEBUTANT

CONFIRME

EXCELLENT

L’INTERFÉRENCE La règle de base ne tolère qu’un seul compétiteur par vague à moins que deux compétiteurs n’empruntent sans se gêner des directions radicalement opposées. Une sanction d’interférence viendra frapper un compétiteur si, sur une vague donnée, la majorité des juges estime qu’il a gêné un autre concurrent, ayant préalablement acquis un droit de priorité, en dévaluant de quelque manière que ce soit le potentiel de points du surfer prioritaire. Un concurrent qui démarre devant un compétiteur prioritaire peut échapper à l’interférence si, en sortant immédiatement de la vague, la majorité des juges estime qu’il n’a en aucune façon dévalué son potentiel de points.

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AVANT ET APRÈS LA SESSION ÉCHAUFFEMENT

COMMENT : • Faites 5 minutes de footing • Remuez vos bras et vos épaules en avant et en arrière • Faites quelques pompes. (ouaahh) • Ramener vos talons aux fesses sur un petit rythme (un par un bien sûr).

Un échauffement devrait être réalisé avant chaque session. Il permet de préparer le corps aux performances qu’il va accomplir en activant le système cardia-vasculaire et en préparant les muscles. Il prévient également les accidents musculaires (contracture, déchirure, etc). POURQUOI : • Pour préparer votre corps • Pour augmenter votre température corporelle • Pour activer votre système cardia-vasculaire • Pour chauffer vos muscles • Pour dérouiller vos articulations • Pour diminuer les risques d’accidents • Pour optimiser votre loisir

Les surfeurs hésitent souvent à s’échauffer sur la plage parce qu’ils ont honte de le faire devant tout le monde ou car ils sont trop pressés de surfer... Dix à quinze minutes d’échauffement bien conduit permettent cependant d’être immédiatement performant sur les vagues.

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Il faut commencer par un échauffement général. Si vous arrivez à la plage en vélo ou après une longue marche, vous pouvez vous en dispenser. Sinon vous pouvez trottiner sur le sable pendant 5 minutes. Ensuite, il faut faire travailler les muscles de façon plus spécifique. Il est important de bien échauffer les épaules pour la rame en faisant des mouvements de bras. Pour se préparer aux canards, une série de pompes ne fera pas de mal. On peut aussi se relever plusieurs fois à la suite à partir de la position allongée sur le ventre en simulant des take-off. Pour échauffer les membres inférieurs, faites quelques foulées en alternant les talons-fesses, les montées de genoux et les pas croisés ou chassés. Puis vient le moment de faire quelques assouplissements à réaliser en douceur sans jamais forcer. Une fois l’échauffement terminé, vous pouvez vous mettre à l’eau. Commencez à

ramer sans forcer puis montez en puissance progressivement. Après une activité prolongée, arrêtez-vous progressivement pour éliminer l’acide lactique.

ÉTIREMENTS Ensuite étirez-vous pour récupérer (éviter les courbatures) : 5 à 10 secondes par exercice. COMMENT : • Talons aux fesses gardez la position (ça doit tirer sur le devant de la cuisse) • Écartez vos jambes et inclinez-nous doucement jusqu’au sol en soufflant (si ça tire derrière les jambes, c’est que c’est bon !) • Sur la pointe des pieds, vous levez les bras au ciel et vous le touchez, haut... haut... ! (alors, ça fait quoi d’être grand?!) • Félicitations, vous pouvez boire... de l’eau bien sûr !

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LA PRATIQUE Taille et puissance de la vague? Elle se mesure à l’instant où la face de la vague se dresse juste avant qu’elle n’éclate. On prendra les plus grosses vagues des séries comme taille de référence pour la journée.

La glisse : 1 j’observe..., 2 je choisis..., 3 je pratique !

CÔTÉ SABLE Quelle est la couleur de la flamme? Les maîtres Nageurs Sauveteurs indiquent la qualité de baignade par la couleur de la flamme.

Son déferlement, sa forme, sa direction... Le déferlement et la forme des vagues dépendent à la fois du fond marin (banc de sable, rochers...) et du vent (sa force et sa direction).

A quel moment de la marée je me trouve? Selon si la marée monte ou descend, elle influe directement sur la qualité des vagues et des courants.

CHOISIR SON SPOT

Où sont les zones de baignade? Les zones de baignade sont interdites à la pratique des sports nautiques. Ces zones sont balisées entre 2 drapeaux bleus. Tous les renseignements nécessaires sont disponibles sur les panneaux à l’entrée de chaque plage surveillée.

Choisissez votre spot selon votre niveau : il est indispensable de tenir compte des caractéristiques de la vague, du nombre de surfeurs et de votre matériel, car le plaisir d’une session en dépend.

Où sont les écoles de Surf? Certaines zones sont destinées aux écoles de Surf, délimitées par deux drapeaux. Ainsi elles peuvent encadrer en toute sécurité leurs élèves. Chaque école est reconnaissable par le port d’un lycra identique et obligatoire.

CÔTÉ VAGUE Où sont les spots ? Repérer les baïnes. Combien de surfeurs sont au Line-up ? 38


CHOISIR SON MATÉRIEL (les -) : moins stable, plus difficile pour ramer, prise de vitesse obligatoire pour manœuvrer, plus difficile pour les petites vagues ou celle trop molles.

Choisissez le matériel adapté à votre morphologie, à votre niveau et aux conditions de surf. Des professionnels sont à votre disposition pour vous renseigner, vous aider ou vous encadrer : n’hésitez pas (surf club, école de surf, surf shop...)!

BODYBOARD Palmes obligatoires Idéal pour les vagues de bord rapides et creuses. (les + ) : Sensations immédiates, plus maniable, plus facile par sa position couchée, accessible à tous. Attention au Shorebreak !

LONGBOARD à partir de 9 pieds (2.75m). Pour toutes les vagues et pour tous les niveaux. (les +) : Sensations rapides, stabilité, facilité pour ramer, glisse plus variée et plus artistique. (les -) : Son poids, son volume, sa maniabilité, impossibilité de faire un «canard» donc se retourner sous la planche pour passer sous la vague, éviter les vagues de bord.

BODYSURF Palmes conseillées Idéal pour s’habituer au milieu et être autonome. Aucun support pour vous guider ou vous accrocher. Éviter le Shorebreak ! Savoir bien nager !

SHORTBOARD ET ÉVOLUTIVE de 5 pieds à 8.11 pieds (1.52m à 2.72). Idéal pour les vagues de bord rapides et creuses. (les +) : Plus maniable, plus réactif, plus petit et léger, possibilité de faire un «canard»

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Zone Pratique Surf

Zone Tampon

Zone de baignade Surveillée

Zone Tampon

Zone Pratique Surf

RÈGLES DE PRATIQUE DU SURF La pratique du Surf est libre et gratuite, toutefois il convient de : • Respecter le zonage des plages • Utiliser un matériel adapté à votre niveau de pratique et en bon état (Leash, planche,...). • Ne jamais surfer par temps d’orage. • Ne pas présumer de ses capacités et commencer son apprentissage au Surf sur des spots où l’on a pied. • Respecter les règles de priorités et de convivialité afin d’éviter les collisions. • Porter assistance aux personnes en difficulté. • S’informer de la réglementation locale (arrêtés municipaux).

PRATIQUER • • • • • • • • • • •

Dites bonjour en entrant dans l’eau. Le pic est le point de départ de la vague. La lecture de la vague est primordiale pour bien se placer au pic. Une fois au pic aidez-vous d’un repère sur la plage pour éviter de dériver avec le courant. Le surfeur au pic reste prioritaire. Remontez en contournant le Line-up. Évitez de couper la trajectoire du surfeur sur la vague. Évitez de lâcher votre planche pour passer sous la vague. Évitez de surfer seul. Le surfeur doit assistance aux personnes en difficulté. Attention aux baigneurs.

• • •

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Prenez du plaisir. Restez tolérant et respectez les autres. Perpétuez l’héritage hawaïen.


RÈGLES DE PRIORITÉ

SITUATION MULTI-PICS : A et B peuvent surfer et sont prioritaires sur leur vague respective mais doivent éviter tout risque de collision.

RÈGLE GÉNÉRALE DE PRIORITÉ : 1 vague, 1 surfeur PIC DROITE / GAUCHE : A et B peuvent surfer et sont prioritaires sur leur vague respective.

A

B

A

B

SITUATION MULTI-PICS

RÈGLES DE CONVIVIALITÉ : PIC DROITE / GAUCHE

PIC DROITE OU GAUCHE : Le surfeur A est prioritaire sur le surfeur B car il est le plus près du point de déferlement. A

Ne jamais partir sur une vague s’il y a quelqu’un devant (surfeur, baigneur,...). Toujours contourner la zone de déferlement pour se rendre au large. A

B

B PIC DROITE ou GAUCHE

RÈGLE DE CONVIVIALITE

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COMMENT SE FORME LA VAGUE? maximum. Les lignes de houle sont rapprochées, pas très longues (50 à 150 mètres) et arrivent sur la côte en plusieurs pics. Les séries sont fréquentes et régulières. Séries de 2 à 4 vagues avec 5 à 6 secondes d’intervalle entre le déferlement de chaque vague.

La vague dépend de 4 phénomènes météorologiques

LES DÉPRESSIONS Les dépressions qui circulent sur le large ou grand large. C’est dans ces zones perturbées de vent plus ou moins fort que se forme la houle. Une fois propagée dans l’océan, la houle au contact du littoral se transforme en vagues. La qualité des vagues est liée à l’orientation du vent présent sur la bande côtière et aux marées. Ce phénomène météorologique, matérialisé sur les cartes isobariques par un D est l’essence même de la formation de la houle ou du «Swell». Plus les pressions sont basses, plus les vents sont forts et plus la houle en formation sera grosse. On enregistre la taille et le rythme des vagues grâce à des bouées positionnées au large et reliées à des satellites.

La houle moyenne : Les dépressions se situent plus au large, au niveau de l’Irlande par exemple pour les côtes Françaises. Les lignes de houle se présentent plus longues (500-600m) et plus puissantes que dans le cas d’une houle courte. Séries de 4 à 6 vagues avec 7 à 8-9 secondes d’intervalle entre le déferlement de chaque vague. La houle longue : Ce sont des ondes qui arrivent de très loin (Groenland, Islande), elle sont dues à des zones de vent soufflant pendant plusieurs jours à 2000 km voire 4000 km de la France. Elles produisent les plus grosses houles de l’année en hiver et mettent 3 à 4 jours avant de toucher les côtes.

On distingue 3 types de dépressions : DÉPRESSION

HECTOPASCAL

TAILLE DE LA HOULE

Faible Modérée Forte

1000 - 1010 980 - 995 960 - 980

2à3m 5à6m 8 à 12 m

Les lignes de houle peuvent atteindre et dépasser les 1000 à 1500m lorsqu’elles arrivent sur le rivage. Les séries sont espacées par de longues accalmies. Chacune se présente sous forme de séries de 6 à 8 vagues avec 10 à 14 secondes d’intervalle entre le déferlement de chaque vague.

LA HOULE La houle courte : Elle se forme près des côtes à 200km

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LE VENT

Conditions météo mauvaises : Si le vent vient de mer, qu’il est soutenu ou fort, la mer devient hachée avec des «moutons» sur la surface du plan d’eau. Prendre une vague devient très difficile et il n’y a plus aucun plaisir à surfer.

C’est l’élément qui assure la création mais aussi la finition de la vague. De son orientation et de sa force, dépendra de la qualité d’une baignade ou d’une session de surf. Si le vent vient de la mer, on dit qu’il est «On-Shore», s’il vient de la terre il est «Off-Shore».

LES MARÉES

Conditions météo optimales : Lorsque le vent est contraire à la progression de la houle et vient de terre, il lisse le plan d’eau et offre des vagues «Glassy» qui déroulent régulièrement. La lecture de la vague est donc facile, le surf de bonne qualité et ce n’est que du plaisir, tant pour les débutants que pour les surfeurs confirmés. On retrouve aussi ces bonnes conditions lorsque le vent est nul ce qui est toutefois rare et ponctuel.

Ce phénomène est causé par l’attraction de la lune et du soleil. La mer monte et descend deux fois par jour et toute l’année. Les coefficients intensifient ou diminuent le déplacement de l’eau. Lorsqu’ils sont faibles (30 à 60), la marée monte et descend lentement et l’écart entre les deux mouvements est faible. L’inverse se produit si les coefficients sont élevés (70 à plus de 100).

Conditions météo moyennes : Lorsque le vent vient de la mer, qu’il est faible à modéré, le plan d’eau devient clapoteux, les vagues sont aplaties et déroulent moins proprement et moins régulièrement. Le surf reste praticable mais moins intéressant.

Le facteurs marée est très important, car il conditionne le paysage de la plage et la sécurité de la baignade.

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VE

NT

Moutonnement

Propagation

DOMAINE COTIER

MER CONTINENTALE (-50 À - 10 MÈTRES)

OCEAN

Formation de la houle

Déferlement

Réfraction ment

Shoaling

Frotte

LA FORMATION DE LA VAGUE

LES VAGUES marée ainsi qu’à l’orientation de la houle. Les plus grosses vagues surfées en France (4-5-6m) déferlent sur des fond rocheux. C’est en Bretagne, Manche, Loire-Atlantique, Côte Basque et Méditerranée que l’on trouve ce type de vague.

Il existe principalement deux types de vagues en France : les vagues sur fond de sable dites «Beack Break» et les vagues sur fond rocheux dites «Reef Break». La vague de sable : Elle est capricieuse et évolue en fonction des marées et des bancs de sable. Le déferlement de la vague dépend avant tout de la forme du banc. Si ce dernier est visible à marée basse sous la forme d’une mini baie ou d’une langue, la vague vient dérouler régulièrement le long de celui-ci et le surf est facile et agréable. Si, au contraire, les bancs de sable sont rectilignes, les vagues «ferment» et sont peu exploitables. Les vagues de sable sont généralement surfées jusqu’à 2m50.

LA TAILLE DE LA VAGUE

La vague de rocher : Elle existe depuis des millénaires étant donné qu’elle déferle sur des fonds qui ne bougent pas. La qualité du déferlement, bon, moyen, excellent, est liée au coefficient et au moment de la

PUISSANCE ET DÉFERLEMENT

En France, selon les saisons, la taille des vagues peut être inférieure à 1m comme elle peut atteindre parfois 5-6 mètres sur nos côtes. Lorsque la houle est courte ou moyenne , il suffit de quelques minutes d’observation pour connaître la taille réelle des vagues. Par contre, si elle est longue, il faut parfois observer l’Océan plus d’un quart d’heure afin de repérer la série la plus représentative.

Elle dépend du fond marin. Si la pente est douce, elle freine la vague et la rend molle. Le contraire provoque une vague rapide et creuse.

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SAUVETEURS EN MER : SNSM Les sauveteurs embarqués de la SNSM sont le premier maillon de la chaîne des secours apportés aux personnes se trouvant en situation de naufrage réel ou potentiel.

Afin d’agir dans les délais les plus courts, chaque station dispose d’un équipage de 10 à 40 bénévoles. Grâce à leur savoir-faire, leur adaptabilité, leurs équipements mais aussi leur engagement profond, ils sont capables de répondre efficacement à toute situation de sauvetage, qu’il s’agisse d’une panne, d’une voie d’eau à bord, d’un échouement, d’une évacuation médicalisée ou sanitaire, ou encore d’une chute à la mer.

OPÉRATION DE SAUVETAGE EN MER : COMMENT ÇA MARCHE ? Bien qu’ils ne disposent pas de moyens de sauvetage, ce sont les Centres Régionaux Opérationnels de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) qui sont au cœur du dispositif de sauvetage en mer le long du littoral français.

6 593 PERSONNES SECOURUES EN MER EN 2011

LEURS MISSIONS : • • •

L’ensemble de ces opérations ont été réalisées selon le principe de gratuité du sauvetage en mer.

Centraliser les alertes de naufragés ; Déterminer les opérations de recherche et de secours adaptées à mettre en œuvre ; Activer et coordonner les unités déployées sur le terrain.

Seule l’assistance aux biens donne lieu à un remboursement des frais matériels engagés par les Sauveteurs en Mer (gas-oil…), selon un tarif horaire fixé par le Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer duquel ils dépendent.

221 STATIONS PRÊTES À INTERVENIR 4 400 sauveteurs embarqués bénévoles interviennent jusqu’à 20 milles nautiques de la côte. Ils sont répartis dans les 221 stations de sauvetage de la SNSM qui disposent d’une flotte de près de 600 embarcations, de la vedette au jet-ski, et de nombreux équipements techniques. 46



SURF SHOP

6 7 RUE GA MB ETTA • 17200 R OYAN • 05 46 39 37 56


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