Focus 50 Plus 2023 - Top2

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50 PLUS Monica Bellucci

Dans la lignée des actrices italiennes les plus sensuelles, Monica Bellucci devient de plus en plus iconique avec l’âge - mais aussi plus audacieuse.

MAR ‘23 AVEC PHILIPPE MOREL AU CONSEIL D’ÉTAT, CELA VA CHANGER ! Points forts Parking voiture Fr. 20.- la semaine Check-in express 60 min. avant le départ 027 306 22 30 - www.buchard.ch Majorque Les pieds dans l’eau en 1h30 Départs tous les jeudis du 8 juin au 5 octobre 2023 MAJORQUE N’A JAMAIS ÉTÉ AUSSI PROCHE QU’AVEC NOTRE VOL DIRECT DEPUIS SION ! DÈS 1’195.PAR PERSONNE VOL + HOTEL En lire plus sur focus.swiss UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA premium partner plusd‘informations page11 premium partner weitereinformat i onen seite 13

Delphine Roulet Schwab

Changer de regard sur les personnes vieillissantes

La Suisse vieillit. Aujourd’hui, près de 19 % de la population a 65 ans ou plus. Selon l’Office fédéral de la statistique, ce chiffre montera à plus de 25 % dans tous les cantons d’ici 2045. Dans un pays en pleine mutation démographique, les personnes âgées restent souvent perçues comme un poids mort pour la société : elles coûteraient cher, seraient dépendantes et se montreraient réfractaires au changement. Ces stéréotypes, particulièrement marqués dans les domaines de l’emploi et de la santé, mènent à des discriminations fondées sur l’âge. Ainsi, à compétences égales, il est souvent plus difficile de retrouver un emploi quand on s’approche de la retraite. De même, à diagnostic comparable, certains traitements médicaux et opérations ne sont plus remboursés par les assurances maladie à partir d’un âge donné.

Cet âgisme représente une forme de discrimination très fréquente et plus acceptée socialement que le racisme et le sexisme, selon une étude européenne. Les stéréotypes liés à l’âge passent souvent inaperçus dans la vie quotidienne. Il est, par exemple, considéré comme normal de penser que si quelqu’un conduit trop lentement, cela doit être une personne âgée, ou que « les personnes à la retraite peuvent bien prendre les transports publics hors des heures de pointe, car elles n’ont rien d’autre à faire de la journée ».

Cette vision négative du vieillissement constitue un terreau fertile pour l’émergence de formes de violence et de maltraitance, plus ou moins insidieuses, qui portent atteinte aux droits fondamentaux des personnes vieillissantes. Il s’agit parfois de violences physiques, telles que des coups ou de la séquestration, mais ce sont le plus souvent des maltraitances psychologiques (p.ex. dénigrement, humiliations, menaces, infantilisation), des négligences (p.ex. nourriture inadéquate, non-soulagement de la douleur, logement inadapté) et de la maltraitance financière (p.ex. usage de biens ou de fonds sans accord, utilisation abusive de signatures ou de cartes de crédit). Ces abus de confiance et de pouvoir sont dans certains cas motivés par de mauvaises intentions. Ils sont cependant aussi parfois le fait de

membres de l’entourage ou de professionnels qui pensent mieux savoir que la personne âgée ce qui est bien pour elle, sans se demander comment elle-même conçoit son propre bien et quelles sont ses priorités.

Sortir de cette posture âgiste et potentiellement maltraitante nécessite de changer de regard sur les seniors et de reconnaître leur expertise en lien avec leur expérience du vieillissement. Cette reconnaissance devrait s’exprimer à plusieurs niveaux : au quotidien, en respectant le pouvoir d’agir et l’autonomie des personnes

vieillissantes et en évitant de décider à leur place « pour leur bien » ; mais aussi aux niveaux sociétal et politique, en incluant systématiquement des représentants d’organisations de personnes retraitées dans les groupes de travail concernant des sujets liés au vieillissement. Lutter contre l’âgisme et la maltraitance passe également par une meilleure connaissance de la réalité de la vieillesse en Suisse. Contrairement aux idées reçues, la grande majorité des personnes de 65 ans et plus vit à domicile de manière indépendante. C’est également le cas des personnes de 80 ans et plus, puisque seulement 15 % d’entre elles vivent en établissement médico-social. Nous oublions par ailleurs souvent que les personnes retraitées participent activement à l’économie par la garde bénévole des petits-enfants, l’aide à des proches dépendants et l’engagement associatif notamment. Plus spécifiquement, il importe de faire connaître les offres d’écoute, de soutien et de conseil pour les personnes âgées concernées par des actes de discrimination, de violence ou de maltraitance. A cet égard, l’association alter ego, en Suisse romande, et le Centre national de compétence Vieillesse sans violence proposent une permanence téléphonique gratuite et ouverte à toute la population au numéro 0848 00 13 13. Différentes offres de formation spécialisée existent également, mises en place notamment par l’association alter ego (formations de sensibilisation et formation de référents PREMALPA) ainsi que par l’Unité de médecine des violences du CHUV et la Haute Ecole de la Santé La Source (module de formation continue post-grade). D’autres organisations telles que Pro Senectute ou l’association Alzheimer offrent également des prestations de conseil dans le domaine du vieillissement dans tous les cantons.

Texte Delphine Roulet Schwab, Professeure à la Haute Ecole de la Santé La Source (HES-SO), Présidente de l’association alter ego et du Centre national de compétence Vieillesse sans violence

Découvrir les reliques d’une époque fascinante

La nouvelle exposition de la Fondation Martin Bodmer présente une sélection des plus impressionnants manuscrits enluminés du IIIème au XVIème. Des dispositifs de réalité virtuelle augmentée, des ateliers de calligraphie et d’enluminure, des conférences et un week-end médiéval entre autres activités feront voyager le visiteur au coeur du Moyen Âge.

de manuscrits e-codices, ces institutions joignent leurs forces pour que le public puisse avoir accès à ce précieux patrimoine livresque, très rarement (voire jamais) exposé, digne d’être admiré tant de par sa beauté que de par sa pertinence historique.

grand public une sélection des plus précieux manuscrits médiévales conservés en Suisse. Pour rendre hommage au projet national de numérisation

Le visiteur de « Trésors enluminés de Suisse » sera face à des textes médiévaux transmetteurs d’une sagesse très présente dans nos vies quotidiennes (et dans nos traditions !) mais aussi superbement illustrés par les maîtres enlumineurs du Moyen Âge : « Les manuscrits enluminés, avec leurs peintures aux couleurs rutilantes et la brillance de la feuille d’or, marquent notre imaginaire collectif du Moyen Âge. Véhicules d’un savoir hérité et sauvé de l’Antiquité ou reflets d’une époque à la fois rude et raffinée, ils matérialisent une civilisation plus livresque qu’on le croit souvent. Dans son inoubliable roman Le Nom de la Rose, Umberto Eco nous avait offert une plongée parmi les livres du Moyen Âge, à la rencontre des hommes qui les fabriquaient, qui les lisaient et qui les conservaient. Ces générations de

scribes, d’enlumineurs, de bibliothécaires et d’érudits lecteurs, ces livres en ont gardé les traces, touchantes ou surprenantes : plainte d’un scribe transi dans son atelier glacé, demande de la béné¬diction divine en fin d’ouvrage, malédictions contre les potentiels voleurs, notes de lecture marquées d’une manicule – ces mains à l’index tendus désignant un passage important –, trou du parchemin raccommodé au point de croix, attaques par les dents affamées d’un rat ou traces d’un vieil incendie de monastère. Autant que des chefs-d’œuvre artistiques, ces vénérables livres, prévus pour affronter les siècles et qui ont parfois dépassé un millénaire d’existence malgré les vicissitudes du temps, sont les précieuses reliques d’une époque fascinante qui n’a pas fini de nous faire rêver ! » – Nicolas Ducimetière, co-commissaire de l’exposition.

« Trésors enluminés de Suisse » est complétée par l’exposition « Objet du médiéval » : une présentation exceptionnelle des fleurons médiévaux du Musée d’art et d’histoire de Genève.

2 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA FOCUS.SWISS BRANDREPORT • FONDATION MARTIN BODMER ÉDITORIAL CHEF DE PROJET OZAN YALCIN COUNTRY MANAGER PASCAL BUCK HEAD OF CONTENT ROMANDIE LÉA STOCKY GRAPHIC & LAYOUT SARA DAVAZ, JOEL STEINER JOURNALISTES LÉA STOCKY, MAÉVANE MAS, EMMANUEL VIACCOZ, BERTRAND MONNARD IMAGE DE COUVERTURE HFPA CANAL DE DISTRIBUTION TRIBUNE DE GENÈVE ET 24HEURES IMPRIMERIE CIL CENTRE D’IMPRESSION LAUSANNE SA SMART MEDIA AGENCY GERBERGASSE 5, 8001 ZURICH, SUISSE TÉL +41 44 258 86 00 INFO@SMARTMEDIAAGENCY.CH REDACTIONFR@SMARTMEDIAAGENCY.CH FOCUS SWISS 04 14 12 16 04 Escapade 08 Caroline Ida Ours 10 Interview : Monica Bellucci 12 Beat Bösch 14 Le vieillissement aujourd'hui 16 ESCA LIRE MIEUX. FOCUS 50 PLUS.
Lutter contre l’âgisme et la maltraitance passe par une meilleure connaissance de la réalité de la vieillesse en Suisse.
Bonne lecture! Ozan Yalcin Chef de projet La nouvelle exposition temporaire de la Fondation Martin Bodmer en partenariat avec la Bibliothèque de l’Abbaye de Saint Gall dévoile au

La cinquantaine, ou le moment idéal du retour vers soi grâce à l'acupuncture

Après un demi-siècle passé sur terre, la cinquantaine est l’heure du bilan. Entre ce que l'on aimerait encore faire et parfois le manque d'énergie pour le réaliser, la frustration, l’irritabilité ou la dépression peuvent apparaître. La médecine chinoise fait de cette remise en question un atout pour le futur.

Comment la médecine chinoise appréhende-t-elle la transition d’une période de vie à une autre ?

La famille de Lingling SHI pratique la médecine chinoise depuis quatre générations en Chine. Pour la doctoresse (Cn), la cinquantaine est le moment idéal pour opérer ce retour en soi et trouver la paix intérieure qui aide à bien vieillir. Dans cette interview, elle explique comment la médecine chinoise permet de se connaître mieux soi-même pour retrouver un équilibre et une harmonie, et pour adapter son corps et son esprit à cette nouvelle étape de la vie.

Lingling SHI, pourquoi avez-vous décidé d’ouvrir Biomed MTC ?

Le cabinet de médecine chinoise Biomed MTC a été fondé en 2017 pour proposer aux personnes qui en ont besoin une nouvelle approche de thérapie naturelle. L’équipe et moi-même souhaitions partager notre savoir-faire, en faire bénéficier la population genevoise, faciliter la vie de nos patients, et ce de façon traditionnelle, authentique et en proposant des rendez-vous rapidement. Notre cabinet est accessible à tous.

Quels sont les soins que vous proposez ?

Nous pratiquons l’acupuncture, les massages Tuina, la physiothérapie, prodiguons des conseils diététiques, des cours de Qi gong ou encore conseillons des infusions de médecine chinoise. Nous personnalisons tous nos traitements afin d’aider nos patients de la façon la plus adéquate possible.

La médecine chinoise porte une attention toute particulière à cette période. Loin d’être « le début de la fin », elle est perçue comme l’occasion de mettre la seconde période de sa vie sur les bons rails : une période plus empreinte de sagesse et où la satisfaction remplace le désir. La médecine chinoise met l’accent sur la prévention car ces changements commencent de façon lente dès 4-5 ans avant la cinquantaine. Il est plus facile de traiter le problème lorsqu’il est encore au stade embryonnaire afin de préparer le corps et l’esprit pour la suite. Quels désagréments peuvent en découler ?

Les symptômes les plus courants sont les bouffées de chaleur, la transpiration, la sécheresse des muqueuses et l’influence sur les relations de couples, la baisse de libido, la fatigue, les sautes d’humeur, la dépression ou le repli sur soi, les troubles du sommeil, les troubles digestifs et la constipation, la chute de la densité osseuse et de la tonicité musculaire, donc une prise de poids. Cette période s’accompagne souvent de douleurs qui n’ont pas été traitées correctement comme l’arthrose, les épaules gelées ou encore toute maladie chronique qui se verra amplifiée avec une certaine baisse du système immunitaire.

En quoi la médecine chinoise permet-elle de traiter efficacement ces désagréments ou pathologies ?

Le yin ramène des liquides dans le corps qui viennent équilibrer la chaleur et remettre en mouvement l'énergie du foie. La médecine chinoise peut aider à diriger à bon escient cette énergie et la transformer en bien-être. Les plantes de phytothérapie chinoise aident par exemple à faire circuler et à renforcer l’énergie, à refroidir le sang et rééquilibrer la chaleur interne. Avec l’acupuncture, le corps s’harmonise et les déséquilibres du système endocrinien (hormones) sont compensés par de l’énergie venant d’autres organes. Il s’agit de rétablir la circulation de l’énergie malgré les obstacles dus au changement hormonal. Le système nerveux se régule et agit sur les bouffées de chaleur mais aussi sur l’humeur, la fatigue et la transpiration. Ces aiguilles sont à usage unique, stérile et indolore. Les résultats se stabilisent dans les cinq premières séances puis, plus le suivi sera long, plus la personne gagnera en bienêtre. L’effet de l’acupuncture sur le taux de testostérone de l’homme est par exemple assez flagrant.

Quels sont ses bienfaits à la fois physiques et psychiques ?

Les soucis de santé ne sont pas une fatalité. Dans la médecine chinoise, le patient est amené à être acteur de sa santé en opérant certains changements alimentaires et d’hygiène de vie. Loin d’être une condamnation, la cinquantaine est une occasion unique de mettre les choses à plat, de faire le bilan et de changer ce qui ne va pas. La médecine chinoise envisage l’être dans sa globalité, écoute le patient et comprend son ressenti tout en lui donnant les clés pour augmenter sa qualité de vie. Bénéficier des traitements de médecine chinoise au milieu de sa vie permet de préparer une seconde mi-temps plus harmonieuse que la première.

BARRYLAND - MUSÉE ET CHIENS DU SAINT-BERNARD

Une expérience unique sur les traces du chien national suisse

Barryland à Martigny est le lieu de rencontre entre les amoureux des animaux et les chiens Saint-Bernard. Une visite divertissante au cœur de l’univers de Barry qui constitue une excursion idéale pour toute la famille.

Barry, c’est le nom du chien à qui les Saint-Bernard doivent leur célébrité. Selon la légende, il aurait secouru plus de 40 personnes au col du Grand-St-Bernard. L’attraction principale du musée, celle qui attendrit les cœurs et fait briller les yeux des visiteurs, est la rencontre avec les fameux chiens de l’Hospice du Grand-St-Bernard. Tous les jours à Barryland, les visiteurs ont l’occasion d’admirer les Saint-Bernard ainsi que d’observer les gardiens et gardiennes dans leurs nombreuses

tâches quotidiennes. Observer de près les Barry en train de jouer, de s’entraîner, de gambader et bien plus encore est toujours une expérience inoubliable. Les visiteurs peuvent également y découvrir les adorables petits pensionnaires : cinq lapins, quatre cochons d’Inde et deux tortues d’Hermann, qui se trouvent vers les parcs extérieurs des Saint-Bernard.

Musée et expositions

Le musée est consacré au chien national suisse et à sa région d’origine. Il présente les Saint-Bernard dans l’art, dans des tableaux peints et des gravures sur cuivre, dans plus de 100 ans de publicité ainsi que dans des films de divertissement, des bandes dessinées et des publicités. En outre, le musée montre le rôle du Saint-Bernard à travers les âges – de l’ancien chien d’avalanche au chien social pour les personnes ayant des besoins spécifiques et celles qui se trouvent dans des situations de vie difficiles. Une photobox invite les visiteurs à prendre une photo souvenir avec des sujets librement choisis.

L’espace « Barry Family », au deuxième étage, propose des jeux et des divertissements pour les jeunes fans de Barry. Des animations et activités

régulières pour les enfants sont également organisées à Barryland tout au long de l’année, ainsi que des promenades avec les Saint-Bernard en avril et en mai (sur inscription préalable).

Restaurant « Café de Barry »

Le restaurant du musée est le lieu idéal pour une pause gourmande dans une ambiance moderne et chaleureuse. Le « Café du Barry » propose des menus quotidiens, des spécialités de saison et des produits régionaux. À la belle saison, une terrasse magnifique située en face de l’amphithéâtre accueille les visiteurs le temps d’une courte pause ou d’un instant plus long selon les envies. Ce stop idéal chouchoute tant les enfants que les parents et grands-parents.

Infos

Images Déborah Dini et Cedric Widmer

• Ouvert 7/7 de 10h à 18h, sauf les 24-25 décembre

Accessible en fauteuil roulant

Restaurant: cuisine chaude non-stop, de 11h à 17h

Barryland Rue du Levant 34, 1920 Martigny

T. 027 720 53 53

www.barryland.ch

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 3
BRANDREPORT BIOMED-MTC • BRANDREPORT #FOCUS50PLUS
Lingling SHI Doctoresse (Cn) et fondatrice de Biomed Interview Léa Stocky

Gruyère, l’escapade authentique

Dans une région magnifique où les produits du terroir, les musées et châteaux ainsi que les paysages sont à connaître absolument, la Gruyère fait figure d’exception dans le paysage touristique romand. Fidèle à sa culture, à ses traditions ainsi qu’à son savoir-faire local, la région est à (re)découvrir sans plus tarder. Pourquoi ne pas le faire lors d’une exposition ?

En matière de tourisme, la Suisse regorge de régions toutes plus belles les unes que les autres. Outre les principales villes, qui permettent de bénéficier d’activités et attractions citadines dans un cadre apaisant propre au pays, on trouve aussi et surtout de nombreux villages et communes à découvrir et apprécier pour leur authenticité. Dans des paysages naturels à couper le souffle, on profite ainsi d’une offre touristique qui a su conserver et préserver ses racines culturelles et traditionnelles. Et parmi ces régions, la Gruyère fait office d’incontournable. Pour découvrir son histoire et son patrimoine, rien de mieux que le Musée gruérien. Une vision actualisée, vivante et dynamique du patrimoine gruérien

Le Musée gruérien s’attache depuis plus d’un siècle à mettre en valeur et à faire vivre le patrimoine régional, en faisant partager le quotidien de ses habitants au fil des siècles. Son exposition permanente « La Gruyère – itinéraires et empreintes », qui s’étend sur plus de 1000 mètres carrés, propose entre autres de visiter l’intérieur d’une ferme et d’un chalet d’alpage et de cheminer dans les rues de la ville de Bulle au

XVIIIe siècle. Entre ville et campagne, élevage du bétail et premières industries, vie quotidienne et culture locale, découvrez tous les secrets de la région d’origine du célèbre fromage de Gruyère.

Moderne et interactive, cette exposition est conçue comme un récit et s’articule autour de différents thèmes : fabrication et commerce du fromage, artisanat et premières industries, vie domestique et population, évolution démographique de Bulle, pouvoirs et territoires du Moyen Âge au XIXe siècle, religion (église officielle et piété privée), ainsi que création et diffusion des représentations emblématiques de la région. Le parcours, qui comprend un spectacle audiovisuel, des maquettes, des costumes, objets et peintures, ainsi que des jeux destinés au jeune public promet un moment de découverte ludique et passionnant. Au Musée gruérien, il n’y a pas que des choses à regarder, il y en a aussi à toucher et à manipuler, telles qu’un toit en tavillons à reconstituer.

Le Musée accueille également des expositions temporaires thématiques ou artistiques qui, tout en ayant un lien avec la Gruyère, abordent d’autres horizons. Ces expositions réunissent des œuvres

12.0317.09.2023 musee-gruerien.ch

d’art, des objets et des documents originaux qui concourent à éclairer les enjeux du monde actuel.

Réformes : Et Fribourg resta catholique Associer le canton de Fribourg et le catholicisme a longtemps été une évidence. Pourtant, à la clef de ce qui deviendra une « citadelle catholique », il y a la détermination d’autorités civiles et ecclésiastiques conjointes qui fondent leur stratégie à la fois sur une vaste entreprise de communication et sur un souci permanent de contrôle.

Avec sa nouvelle exposition fascinante qui remonte aux origines de la citadelle catholique fribourgeoise, le Musée gruérien offre aux visiteurs une occasion unique de découvrir comment la réforme catholique issue du Concile de Trente a influencé la vie religieuse, culturelle et intellectuelle de la région à travers les siècles. Et interroge sur la place désormais occupée par le patrimoine religieux dans notre quotidien.

Le concile de Trente, qui s'est tenu de 1545 à 1563, a été un événement majeur dans l'histoire de l'Église catholique. Il a été convoqué pour répondre aux défis posés par la Réforme protestante et pour

renforcer la foi catholique en Europe. Alors que Berne, son puissant voisin passe à la Réforme, Fribourg choisit dès le début des années 1520 de rester fidèle à la foi traditionnelle. Point d’immobilisme dans cette résolution mais de nombreux changements en phase avec la culture moderne du temps : la Réforme catholique s’impose à la ville et au canton dès la fin du XVIe siècle.

Telle une remontée dans le temps, cette exposition temporaire offre la possibilité d’admirer des œuvres d'art à l’intensité puissante, des objets cultuels rares, des manuscrits inédits ainsi que des documents et des livres issus de la bibliothèque ancienne des Capucins de Fribourg. Autant de pièces essentielles au patrimoine fribourgeois qui reflètent les différents visages de cette culture religieuse. Les visiteurs sont également invités à découvrir comment les réformes promues par ce concile ont changé et influencé la vie des gens, de la liturgie à la musique, en passant par l'éducation et la vie quotidienne.

Réformes

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Et Fribourg resta catholique
Image iStockphoto/Nico Valsangiacomo

Divorcer après cinquante ans. Quels enjeux ?

L’espérance de vie moyenne tend à s’allonger. Elle est aujourd’hui d’environ 80 ans. Ainsi, lorsque l’on a 50 ou 60 ans, il reste encore de belles années à vivre et de plus en plus de couples décident, pour de multiples raisons, de divorcer, de s’offrir de nouvelles opportunités de vie. Mais de quoi faut-il tenir compte avant d’entamer les démarches ? Focus avec Me Vanessa Green, de l’Étude Green Avocats.

Me Vanessa Green, quelle est la proportion de clients qui fait appel à vos conseils, après 50 ans ?

S’agissant des consultations pour des cas de séparation ou de divorce, j’estime les clients de plus de 50 ans à environ 30 % de ma consultation. Depuis quelques années, les cas de divorce chez les plus de cinquante ans est en constante augmentation.

Comment l’expliquer ?

Cela est difficile à évaluer. Je pense que ce phénomène peut être lié à l’évolution de la société, à l’augmentation de l’espérance de vie. Très souvent, les époux attendent que les enfants aient quitté le nid familial pour initier une séparation. Les parents s’autorisent alors à vivre pour eux, chacun de leur côté. Dans ces situations, si l’idée d’une telle démarche était latente, elle survient nécessairement.

Quels sont les enjeux ?

Contrairement aux cas de ruptures survenant entre 25 et 40 ans, ce type de divorce implique d’autres enjeux ; principalement financiers. La liquidation des rapports de copropriété sur un bien immobilier, par exemple, avec l’éventuel rachat de la part de son conjoint, ou encore, le partage de la fortune

épargnée, tout comme les avoirs et cotisations liés à la retraite. Ce sont des sujets qui préoccupent. Quelles peuvent être les difficultés rencontrées en fonction du régime matrimonial ?

Si les époux se sont mariés sous le régime matrimonial de la séparation de biens, la situation peut se révéler compliquée, après divorce, pour celui qui a peu travaillé durant le mariage. La personne n’a en effet pas eu la possibilité de se constituer épargne personnelle. Le juge devrait en tenir compte dans le cadre de la fixation d’une contribution d’entretien, mais la jurisprudence est devenue beaucoup plus restrictive dans ce domaine ; c’est désormais l’autonomie des conjoints post divorce qui prime.

Qu’en est-il lorsque les époux sont soumis au régime matrimonial de la participation aux acquêts ?

Dans le cadre du régime légal, en cas de divorce, la moitié de l’épargne constituée au moyen de revenus sera dévolue à son conjoint (dettes déduites auparavant), sauf en cas de contrat modifiant cette clé de partage. Si chaque époux a un bénéfice à partager, il y a compensation des montants. Cela étant, chaque époux reprend ses biens propres. Ainsi, les montants dont l’époux était déjà titulaire au moment de son mariage ne seront pas partagés. De la même manière, les avoirs perçus à titre d’héritage durant le mariage par l’un ou l’autre époux ne seront pas partagés. Lorsqu’il s’agit de biens immobiliers acquis dans le cadre d’une succession, cela ne pose en général pas de difficulté, mais lorsque la succession ou les avoirs détenus avant mariage comportent essentiellement des liquidités, il n’est pas rare que l’époux ait versés ces montants

sur des comptes bancaires destinés à l’usage familial, à un moment donné ou tout au long du mariage. Dans cette situation, les liquidités seront alors certainement qualifiées d’acquêts, en application de la présomption légale consacrée à l’art. 200 al. 3 du code civil, et soumises au partage. Le conseil sera alors de conserver ses biens propres séparément en gardant les preuves utiles.

Quid du partage de la prévoyance professionnelle ?

En cas de divorce, les avoirs de prévoyance professionnelle accumulés durant le mariage seront partagés par moitié, nous faisons référence ici au deuxième pilier. Cette réglementation a pour but de permettre aux deux conjoints de disposer d’avoirs de prévoyance identiques après le divorce. Le régime matrimonial n’a pas d’influence sur le partage des avoirs de deuxième pilier pour cause de divorce.

Et qu’en est-il d’éventuels rachats d’années d’assurance ?

Effectivement, il est important de préciser que les montants rachetés durant le mariage, soit le rachat d’années de cotisations, font partie intégrante de la prestation de sortie à partager. Cela est systématiquement le cas dans le cadre du régime matrimonial légal, mais également, ce que les époux ignorent souvent, dans le cadre du régime de la séparation de biens. La seule exception intervient dans le cas où un époux, séparé de biens, a procédé à des rachats de prévoyance au moyen de sommes qui seraient qualifiées de biens propres dans le régime de la participation aux acquêts, autrement dit, des sommes perçues à titre d’héritage, d’avance d’hoirie, de donation ou qui appartenaient à l’époux avant le mariage. Une fois de plus, il faut

être en mesure de prouver que les fonds sont des biens propres. En résumé, cela signifie donc qu’un époux séparé de biens qui épargne des montants, issus de son revenu, sur un compte bancaire dont il est titulaire, ne devra en aucun cas partager son épargne au moment du divorce. A contrario, si ce même époux procède à des rachats de prévoyance au moyen de ses revenus, il se verra dans l’obligation de les partager dans le cadre de la répartition de l’avoir LPP. Est-ce qu’il est possible de déroger à certaines règles en matière de prévoyance ?

On peut effectivement déroger à un partage des avoirs de prévoyance, voire l’exclure, pour autant qu’il s’agisse d’un accord entre les parties. Cela dit, avant de ratifier une telle convention entre époux, le Tribunal devra préalablement s’assurer que chacun bénéficiera, au moment de sa retraite, d’une prévoyance jugée adéquate.

L’Étude Green Avocats est active dans les différents domaines du droit et dispose d’équipes spécialisées en droit de la famille (divorce, séparation, liquidation du régime matrimonial, droits parentaux, succession), en droit de la responsabilité civile, en droit des contrats, en droit administratif et en droit pénal.

BRANDREPORT REALSTONE

Julian Reymond, CEO de Realstone, a comme principal challenge de réaliser la transition énergétique des immeubles actuels et de construire des logements durables pour demain, tout en garantissant aux investisseurs des revenus stables. Il explique les avantages d’investir dans des fonds immobiliers, et ce à n’importe quel moment de sa vie, plutôt que d’être propriétaire d’immeubles en détention directe.

neutralité carbone. Pour y parvenir, outre le remplacement de toutes les chaufferies au mazout ou au gaz par des systèmes alimentés par des énergies renouvelables et la réfection de l’enveloppe des immeubles, nous explorons aussi des solutions innovantes.

Julian Reymond, qu’est-ce que Realstone ?

Realstone est une direction de fonds de placement qui gère plus de 4.2 milliards de francs d’actifs immobiliers en Suisse, essentiellement résidentiels. Une bonne partie de notre clientèle sont des caisses de pension, mais nous nous adressons aussi aux particuliers. Nous créons de la valeur en investissant l’argent qui nous est confié dans la rénovation du parc immobilier que nous gérons et dans des nouveaux projets de constructions. En contrepartie, nous reversons les revenus locatifs à nos investisseurs sous forme de dividendes. Notre objectif est d’être le gestionnaire d’actifs immobiliers le plus durable, le plus innovant et le plus performant de Suisse, pour nos investisseurs et pour nos locataires.

Quelles sont les valeurs de Realstone ?

Les valeurs de Realstone sont assez simples : un fort esprit d’équipe, une grande précision et une excellence à toute épreuve. Ces valeurs helvétiques soutiennent notre philosophie d’investissement nommée « Real impact », qui consiste à agir de manière responsable et durable, en donnant du sens à chacune de nos actions pour qu’elles aient un impact réel. Car pour nous la durabilité et le bien-être des locataires sont centraux dans la gestion, la construction et la rénovation de nos immeubles.

Comment se traduit concrètement ce souci de durabilité ?

Nous nous sommes engagés à réduire les émissions de CO2 de notre parc immobilier en dessous de 20 kg/m2/an d’ici 2031 afin d’atteindre à terme la

Nous avons par exemple été les premiers à installer des compteurs individuels dans les nouveaux logements pour informer les locataires de leurs consommations énergétiques. A Horgen (ZH), le chauffage de notre projet de 444 logements est entièrement exempt d’émissions de CO2 grâce à la réutilisation de la chaleur émise par un datacenter voisin. Nous installons également des panneaux photovoltaïques sur nos toits afin de fournir de l’électricité propre.

Les investissements dans la durabilité sont-ils profitables aux investisseurs ?

Certainement! Nous avons planifié sur dix ans nos investissements dans la réduction des émissions de CO2. La future loi fédérale sur le climat, l’innovation et l’énergie – soumise à votation en juin prochain – fixe une réduction des gaz à effet de serre de 100 % d’ici 2050 pour le secteur du bâtiment. Plus on anticipe ces investissements, plus on aura le temps de lisser leur amortissement sur les années à venir afin de maintenir des dividendes stables. Quelqu’un qui investit dans l’un de nos fonds aura donc aussi un impact en termes de réduction d’émissions de CO2

Qui peut investir et quels sont les avantages à investir dans des fonds immobiliers plutôt que d’être propriétaire d’immeubles en détention propre ?

Grâce aux fonds immobiliers, tout le monde peut investir dans la pierre pour quelques centaines de francs. Le premier avantage est fiscal : des porteurs de parts privés qui investissent dans nos fonds sont exonérés d’impôts sur les dividendes reçus et sur le capital investi. Ensuite, la liquidité de l’investissement facilite la succession. Par

exemple, un investissement d’un million composé de parts à 100 francs est plus facile à diviser qu’un immeuble de la même valeur, ce qui évite de nombreux tracas pour les héritiers.

Enfin, les risques liés à la vacance sont réduits grâce à une plus grande diversification des biens. Les revenus sont stables puisque nous percevons des loyers dont le volume total augmente grâce à notre gestion active en matière de rénovations et densification des immeubles, sans parler d’une éventuelle croissance possible en lien avec le retour de l’inflation et des taux d’intérêt en hausse. En outre, cela comporte aussi l’avantage de ne pas devoir s’occuper de la gestion d’un immeuble, surtout que la transition énergétique peut vite représenter un casse-tête pour un propriétaire qui n’aurait pas les compétences techniques ni les capacités financières pour la mener.

Après 50 ans, est-il trop tard pour investir ?

Il n’est jamais trop tard! Mon conseil est d’investir à moyen/long terme. L’objectif d’un fonds immobilier

n’est pas du « day-to-day trading », mais bien un investissement sur une dizaine d’années. En Suisse, l’immobilier a toujours été une valeur refuge. De plus, il est indexé à l’inflation et au taux d’intérêt, ce qui permet de suivre leur évolution au lieu de la subir. Enfin, une nouvelle opportunité intéressante se profile pour les propriétaires privés qui réfléchissent à simplifier leur succession ou dont l’immeuble est concerné par la transition énergétique. Avec la FINMA, nous discutons actuellement de la possibilité de faire des apports en nature, aussi nommés swaps, c’est-à-dire de permettre à une personne de céder son bien immobilier à un fonds contre un certain nombre de parts de celui-ci. La loi le permet, nous sommes simplement en train de le mettre en place dans nos contrats de fonds pour que cela soit faisable dans les prochains mois.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA #FOCUS50PLUS 5 GREEN AVOCATS • BRANDREPORT
« Il n’est jamais trop tard pour investir dans l’immobilier »
Interview Léa Stocky et Maévane Mas Julian Reymond CEO de Realstone

Pour une vie sonore épanouie !

L’OMS estime dans son rapport mondial sur l’audition 2021 que 1,5 milliard de personnes dans le monde vivent avec une déficience auditive.

En Suisse, on estime que 10% de la population souffre de problèmes auditifs, chiffre en constante progression avec une démographie vieillissante.

d’éprouver des difficultés de compréhension en tête à tête, en groupe, en réunions de famille, lors de conversations téléphoniques ou en regardant la télévision. Les personnes concernées se sentent mal à l’aise en société en particulier en milieu bruyant. De plus, elles peuvent percevoir des bruits appelés des acouphènes.

Qui peut être concerné ?

Comment détecter une perte d’audition ?

Vers qui se tourner si l’on remarque que l’on entend moins bien ? Quelles solutions existent ? Fabien Masquelier, audioprothésiste au centre auditif Audika – Genève Coutance, répond à ces questions dans l’interview qui suit.

Fabien Masquelier, quelle est la mission des centres auditifs Audika ?

Née de l’union de quatre distributeurs d’appareils auditifs dont les origines remontent à 1929, Audika a été fondée en 2016 et appartient au groupe Demant qui est un des leaders mondiaux dans le domaine de l’audiologie. Depuis sa fondation, la mission d’Audika est d’aider le plus de personnes à mieux entendre en rendant l’accès aux solutions auditives disponibles pour tous et de s’engager au quotidien pour le bien-être et la santé auditive.

Chez Audika, nous avons compris que dans la vie, tout est affaire de nuances et que beaucoup de choses se jouent sur des détails qui font toute la différence. Cela s’applique également à la vie d’une personne qui est capable de mieux entendre, qui ressent la joie de percevoir à nouveau tous les sons qui lui semblaient perdus. Ce qui caractérise Audika est que chaque individu, avec ses désirs et ses besoins, est au cœur de notre attention, «tout est donc affaire de nuances». Par conséquent, nous lui garantissons une solution auditive personnalisée.

Quels sont les signes d’une perte d’audition ?

Ils peuvent être différents en fonction de l’âge. Pour les enfants, nous constatons des difficultés dans l’acquisition et ou le développement du langage, des troubles de l’élocution et du comportement avec également des difficultés d’apprentissage à l’école. Chez les adultes, la perte d’audition peut se manifester par le fait

Généralement, la diminution de l’acuité auditive se manifeste vers l’âge de 50 ans par un vieillissement naturel des cellules de l’oreille interne, que l’on nomme presbyacousie. Nous pouvons aussi citer les maladies chroniques, la consommation de tabac, les otites. Il peut également y avoir des prédispositions génétiques, des maladies telles que la méningite ou la prise de certains médicaments ototoxiques qui peuvent engendrer des défiances auditives. L’otosclérose qui touche les osselets de l’oreille moyenne provoque également une diminution de l’acuité auditive. L’exposition au bruit peut également entraîner un déficit auditif. Quels sont ses impacts sur la vie des individus ?

Il y a d’abord des conséquences sociales : des difficultés croissantes à communiquer et parfois un isolement etc. Des conséquences physiques : fatigue fréquente, acouphènes, perte d’équilibre etc. Plusieurs études dont celle de la revue scientifique The Lancet publiée en 2020 affirment que la perte auditive est le principal facteur de risque de la démence. Des conséquences psychologiques : dépression, difficultés à se concentrer, repli sur soi etc. Une perte d’audition affecte la vie des personnes qui en sont atteintes.

Les environnements sonores et vocaux sont dynamiques, complexes et imprévisibles. Le cerveau doit être systématiquement capable de les gérer. En effet, quelles que soient nos capacités auditives, notre cerveau essaiera toujours de reconnaître ce que nous entendons et d’y donner un sens.

Que faire si l’on remarque que l’on entend moins bien ?

Si l’on remarque que l’on entend moins bien, il est important de préciser qu’à la moindre gêne, il est recommandé de consulter un audioprothésiste ou un oto-rhino-laryngologiste, ce dernier

pourra déterminer l’origine des troubles auditifs ressentis. Dans de rares cas, une perte d’audition peut survenir brusquement, souvent de façon unilatérale. Si cela se produit, je conseille aux personnes de se rendre en urgence à l’hôpital.

Est-il possible de prévenir une perte d’audition ? Si oui, comment ? Malheureusement, pas tous les types. Il est possible de préserver son capital auditif et d’éviter les traumatismes sonores provoqués par le bruit en évitant les sons forts (au-dessus de 80 dB), en limitant son temps d’exposition et sa proximité au bruit et en accordant des moments de silence à ses oreilles. Nous recommandons et proposons à cet effet des protections auditives sur-mesure avec différents niveaux d’atténuation en cas d’exposition au bruit. Nous recommandons également d’adopter une bonne hygiène de vie et d’éviter la consommation excessive de tabac qui peut perturber la circulation sanguine et entraîner la dégénérescence des cellules ciliées de l’oreille interne. Quels services proposez-vous au sein d’Audika ?

Tout d’abord, nous attachons une grande importance à la prévention ainsi qu’au dépistage des problèmes auditifs. Nous réalisons pour se faire des bilans auditifs complets et proposons des rendez-vous de conseil.

Notre rôle est ensuite de guider le malentendant dans le choix de son équipement auditif après avoir effectué des tests complets et performants et pris le temps de comprendre ses attentes. Nous mettons ensuite à disposition gratuitement les aides auditives, pour que les personnes puissent évaluer le bénéfice obtenu dans leur environnement. Durant cette période d’apprentissage de 30 jours, nous les revoyons en général de façon hebdomadaire, afin de procéder en fonction de leur ressenti aux ajustements de réglages nécessaires et à la mise en place d’une correction adaptée. Nous disposons pour ce faire d’outils exclusifs comme le Sound Studio ou le Fra-Matrix. Une fois l’adaptation finalisée, nous mettons en place un suivi dans la durée.

Concernant les appareils, nous disposons des technologies les plus innovantes et discrètes. Ils intègrent désormais de nombreuses possibilités de réglages et fonctions qui permettent aux malentendants de mieux comprendre leurs interlocuteurs même en milieu bruyant. Ils s’adaptent aux différentes ambiances sonores en proposant une gestion en temps réel de la correction de façon complétement automatique.

L’utilisation du Bluetooth permet également de pouvoir proposer une liaison directe entre l’appareil auditif et le téléphone ou la télévision, ce qui améliore considérablement l’intelligibilité, notamment pour les personnes atteintes de déficiences auditives sévères.

Notre rôle est de donner le meilleur support pour compenser « une perte » à laquelle chacun de nous réagira différemment. Nous attachons donc chez Audika, au-delà de l’aspect technique, une importance toute particulière au soutien du malentendant en le conseillant et en l’écoutant pour lui assurer un confort auditif durable.

Qu’est-il intéressant de savoir en plus sur l’audition ?

Notre ouïe est un organe fin et délicat. Elle évolue avec le temps, et généralement, la perte d’audition se passe lentement et presque imperceptiblement. Si l’audition diminue et que les codes neuronaux importants ne peuvent plus être fournis au cerveau, le centre de l’audition dans le cerveau est moins stimulé et sollicité et des structures neuronales essentielles sont perdues. Par exemple, si les sons aigus ne sont plus perçus au fil du temps, le cerveau désapprend le traitement de ces sons. Le centre de l’audition devient alors incapable de gérer des subtilités auditives qui n’ont pas été traitées depuis longtemps. Et plus cette privation

dure longtemps, plus ses effets sont importants. C’est pourquoi un traitement précoce est essentiel : plus la perte auditive est identifiée tôt, et plus il sera facile d’améliorer à nouveau les capacités auditives. L’oreille est un stimulant important pour le cerveau. Nous entendons avec les oreilles, mais nous comprenons avec le cerveau. Par conséquent, nous avons besoin de notre audition pour apporter au cerveau des informations vitales sur l’environnement. En effet, c’est notre cerveau qui rend possible la perception des sons et la compréhension de la parole en premier lieu. Si le cerveau ne reçoit pas ces impulsions importantes, cela peut l’amener à « oublier comment entendre ».

En 2015, une étude du Pr Hélène Amieva montre clairement que la surdité est associée à un déclin cognitif accéléré chez le sujet âgé mais que l’utilisation d’appareils auditifs atténue ce déclin. Les aides auditives permettent donc au cerveau de rester actif et dynamique.

L’audition et l’équilibre sont liés. En effet, beaucoup de troubles de l’équilibre sont liés à des problèmes de l’oreille interne. Or, cette dernière renferme deux organes, la cochlée et le vestibule, qui travaillent de pair et donnent le sens de l’équilibre. La littérature scientifique rapporte d’ailleurs un lien de plus en plus étroit entre la perte d’audition non corrigée et le risque de chutes.

Voulez-vous en savoir plus sur la perte auditive ou cherchez-vous un appareil auditif qui réponde parfaitement à vos exigences ?

N’hésitez pas à prendre rendez-vous dans votre centre auditif Audika le plus proche. Les audioprothésistes se feront un plaisir de vous aider.

Centre auditif Audika

Claudia Caruso, Audioprothésiste BF

Adrien Faija, Audioprothésiste BF

Centre Balexert Avenue Louis-Casaï 27 1209 Genève-Balexert

Tél. 022 970 17 85

Centre auditif Audika

Fabien Masquelier, Audioprothésiste BF

Rue de Coutance 10

1201 Genève-Coutance

Tél. 022 318 62 90

Centre auditif Audika

Sébastien Zapp, Audioprothésiste BF

Centre Commercial de Crissier Chemin du Closalet 7 1023 Crissier

Tél. 021 637 67 37

Centre auditif Audika

Manuel Fanesi, Audioprothésiste BF

Centre commercial du Forum Place du Marché 6B

1820 Montreux

Tél. 021 966 40 30

Audika est l’un des audioprothésistes les plus renommés et les plus innovants, avec son propre centre de recherche au Danemark. En Suisse, Audika est bien représenté avec plus de 70 centres auditifs et 200 employés.

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Fabien Masquelier Audioprothésiste BF Centre auditif Audika –Genève Coutance
BRANDREPORT • AUDIKA SA
La prévention de la déficience auditive est essentielle tout au long de la vie.

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ÈRE

« Je n’ai pas de tabou, c’est important pour libérer la parole »

« Dans la vie, il faut oser » est la devise de Caroline Ida Ours. Elle a effectivement osé quelque chose que la plupart des gens trouvaient, selon ses mots, « complètement dingue ». Aujourd’hui, à 62 ans, elle est influenceuse et mannequin. Dans cette interview, elle se confie sur son parcours et l’âgisme qui règne dans le milieu.

Caroline Ida Ours, quand et comment êtes-vous devenue mannequin ?

Avant d’être mannequin, j’ai travaillé dans l’entreprise familiale de mes 20 ans à mes 45 ans.

J’ai ensuite été assistante commerciale pendant deux ou trois ans avant d’être chassée par un cabinet de recrutement et de travailler pendant sept ans pour un créateur de sac à main.

J’ai commencé mon métier d’influenceuse sur les réseaux il y a six ans. Les dernières années n’avaient pas été faciles et j’ai eu envie de faire quelque chose pour moi. Je me suis donc lancée sans trop savoir où cela allait me mener. C’est venu comme une évidence, je ne peux pas l’expliquer. J’avais déjà un compte Instagram et une bonne intuition. Aujourd’hui, j’ai une communauté de plus de 100 000 followers et je suis très engagée sur les questions de body positivité, de diversité et d’inclusivité. J’essaie surtout de casser l’âgisme, une discrimination de la société envers les personnes plus âgées. Je pense en effet que vieillir est une chance. Quand on a un rêve, il faut tout faire pour le réaliser. J’ai osé et j’ai eu raison de suivre mon instinct.

Trois ans plus tard, après avoir sauté le pas sur Instagram, je suis devenue mannequin un peu par hasard. Qu’entendez-vous par là ?

J’ai participé il y a trois ans au salon de la lingerie sur le thème du body positive. De nombreuses femmes étaient invitées pour représenter la diversité. Par la suite, le salon m’a rappelée pour que je défile sur la catwalk en tant que mannequin. À partir de ce moment-là, des marques ont commencé à me contacter. J’ai par exemple fait plusieurs campagnes pour la marque de lingerie Darjeeling.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

Je fais du bien aux femmes et je fais bouger les choses. Depuis un an, beaucoup de médias se sont intéressés à moi car en tant que femme « normale », je parle de sujets dont personne ne parlait auparavant. Cela correspond à l’ouverture de la société sur ce problème d’invisibilisation, de diversité, de body positivité. Finalement, je suis la porte-parole des femmes de plus de 50 ans dans les médias.

Justement, quelle est la place des femmes de plus de 50 ans dans le mannequinat ?

Elle est réduite à presque zéro. Lors de la dernière fashion week, il y avait 0,5 % de mannequins de plus de 50 ans. Il y a très peu de travail et beaucoup de demandes. Les critères sont aussi très limitants. Aujourd’hui, en plus d’avoir le physique typique de mannequin et de faire du 36 ou du 38, il faut avoir de longs cheveux blancs. Portant du 44, je ne corresponds pas à ces critères, c’est pourquoi on vient plutôt me chercher sur Instagram. La vieillesse fait peur. Les gens ne veulent pas voir des personnes âgées et préfèrent se projeter grâce à des mannequins plus

jeunes. C’est pourquoi les marques sont frileuses et n’osent pas changer leur marketing d’un coup. Elles attendent plutôt que de jeunes créateurs décident de suivre le mouvement de la vie et de faire ce pas-là. Y a-t-il une évolution ?

Je ne remarque pas que les choses changent. Par les agences, j’ai très peu de castings. Étant donné que les marques ne leur demandent pas des personnes avec des profils différents, les agences ne sont pas forces de propositions. On commence à voir plus de femmes d’un certain âge lorsqu’elles ont entre 75 et 80 ans, avec un profil de grand-mère. Dans ce cas-là, la demande est un peu plus importante. Je ne lis plus les magazines de mode, car je ne m’y retrouve pas, et ce n’est pas normal. En couverture, ce sont soit des femmes très jeunes, soit des stars qui peuvent être plus âgées mais qui ne sont pas des personnes lambdas.

J’aimerais seulement travailler plus. Aujourd’hui, je ne gagne pas ma vie grâce au mannequinat mais grâce à mon travail d’influenceuse et aux partenariats. Toutefois, même dans l’influence, les femmes plus âgées sont souvent davantage axées sur la mode ou des

thèmes précis et considérés comme féminins tels que la ménopause, et non pas sur une diversité de sujets.

Au niveau du nombre de shootings que je fais, je n’ai pas vraiment de visibilité sur l’année et c’est très aléatoire. Parfois je n’en ai pas pendant plusieurs semaines voire mois et ensuite je peux en avoir deux dans le mois.

Qu’est-ce que le body positive selon vous ?

Le body positive est l’acceptation de soi et de son corps, tout simplement. Il s’agit de s’aimer et d’essayer de prendre soin de son corps pour aller le plus loin possible.

Vous communiquez beaucoup sur les sujets qui vous tiennent à cœur. Pourquoi est-ce important pour vous ?

Je n’ai pas de tabou, c’est important pour libérer la parole. Parler davantage à travers les réseaux permet d’atteindre des personnes qui n’osent pas s’exprimer et de faire bouger les choses.

Que faudrait-il pour faire bouger les choses ?

Il faudrait que plus de femmes s’expriment et que les codes de la société changent, mais qu’il y ait aussi plus d’intergénérationalité dans la société et les entreprises. Mélanger les plus jeunes et les plus vieux permettrait d’apprendre les uns des autres. Il n’y aura malheureusement pas de changements dans les vingt prochaines années. Avez-vous de nouveaux projets ? Heureusement oui, sinon je serai malheureuse (rires). Je travaille avec la marque Darjeeling sur un projet qui sortira en fin d’année. J’ai aussi un projet en cours avec la marque Afibel. Le début d’année est un peu calme, ce qui me permet d’avoir du temps pour m’exprimer sur les sujets qui me tiennent à cœur et les causes que je veux défendre.

Entreprise familiale depuis 1993, nous diffusons une large gamme de produits destinés à améliorer le quotidien et la mobilité.

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La protection du logement de famille et le devoir d’information réciproque entre époux

Le logement de famille est un local d’habitation dans lequel les époux, avec ou sans enfant, vivent ensemble et où ils ont choisi d’établir durablement leur communauté conjugale. Ce local, centre de vie de ces personnes, est en principe un immeuble (maison ou appartement) ; même si d’autres situations sont imaginables (péniche, caravane). Comment est-il protégé ?

Avoir un logement et ne pas devoir le quitter sans raison est tout simplement vital pour une famille, spécialement eu égard aux enfants ; il faut donc éviter que l’époux titulaire des droits sur le logement de la famille les cède, les restreigne ou y renonce à cause d’une situation familiale tendue ou par légèreté.

Logement de famille et situations familiales

Cette protection a du sens lorsqu’un seul des conjoints est titulaire des droits (contractuels ou réels) sur le logement de famille. Lorsque les époux sont colocataires, ils doivent résilier le bail en commun, et la résiliation du bail doit leur être notifiée séparément, déjà en vertu des règles de droit du bail. Si les enfants paraissent être au centre des préoccupations, la protection vise en réalité les couples mariés, qu’ils aient ou non des enfants ; les concubins sont exclus de cette protection.

Le logement de famille conserve en principe sa caractéristique pendant toute la durée du mariage, même après l’introduction d’une procédure de divorce, également en présence d’une séparation de fait. Les époux ne peuvent pas y déroger, ni en modifier le champ d’application par contrat de mariage, indépendamment du régime matrimonial applicable. Les dépendances et accessoires liés au logement, tel que la cave, le

grenier, le garage, la place de parc, entrent également dans le champ de protection. N’entrent pas en considération les résidences secondaires ou autres maisons de vacances, ni les objets mobiliers qui garnissent le logement familial.

Consentement du conjoint

Un époux ne peut, sans le consentement exprès de son conjoint, ni résilier le bail, ni aliéner la maison ou l’appartement familial. On n’exige pas que les conjoints procèdent ensemble, mais celui qui n’a pas de droit sur le logement de famille doit donner son consentement. Cette déclaration doit être expresse, claire, sans équivoque ni conditions. Le consentement doit être communiqué et reçu par le tiers cocontractant. La protection du logement de famille exige le consentement du conjoint non locataire pour résilier un contrat de bail ou pour chaque acte restreignant les droits sur ledit logement. L’article 169 CC impose aussi le consentement du conjoint non titulaire d’un droit de

propriété sur le logement pour tous les actes qui restreignent les droits dont dépend le logement de famille. Le premier acte soumis au consentement du conjoint qui vient à l’esprit est l’aliénation de l’habitation, à savoir le transfert de propriété, que ce soit par la vente, donation, l’échange ou l’apport de l’immeuble au sein d’une société.

Conséquence du défaut de consentement

L’absence de consentement entraîne la nullité des transactions passées. Cette nullité peut être constatée en tout temps et doit être relevée d’office par le juge. La nullité peut être invoquée par n’importe quelle personne concernée.

Refus du consentement et intervention du juge

Le conjoint peut refuser son consentement lorsque celui-ci est requis. Il n’est cependant pas libre car le juge peut être appelé à suppléer l’absence de consentement si celui-ci est refusé sans motif légitime. Le refus n’est légitime que s’il est dans l’intérêt bien compris de la famille. L’époux titulaire des droits dont dépend le logement de famille ne peut en appeler au juge que s’il lui est impossible de recueillir le consentement de son conjoint ou si ce consentement lui est refusé. L’autorisation du juge remplace ainsi le consentement du conjoint. Après l’introduction d’une procédure en divorce, la compétence passe aux juges des mesures provisionnelles. Le devoir de renseigner entre époux La loi prévoit un devoir d’information réciproque des conjoints en matière patrimoniale. L’article 170 CC confère aux conjoints un droit à l’information sur leurs situations financières respectives. Chacun des conjoints est titulaire envers l’autre d’un droit aux renseignements, qu’il peut faire valoir

en justice s’il dispose d’un intérêt juridiquement protégé. Ce droit prend naissance à la conclusion du mariage et s’éteint à sa dissolution. Un conjoint peut exercer son droit aux renseignements en tout temps. Le conjoint a droit à la connaissance de tout élément propre à lui donner des informations sur la composition du patrimoine du conjoint. Les renseignements portent sur les revenus, produits du travail, rendement de la fortune, sur les biens et les dettes. Le devoir d’information porte sur tous les renseignements et les documents demandés nécessaires et adéquats pour permettre à l’époux demandeur de se faire une idée précise de la situation financière de son conjoint. L’étendue s’apprécie dès lors dans chaque cas, en fonction des circonstances et du but recherché. La demande d’information porte sur la situation économique actuelle du conjoint ; le conjoint peut aussi avoir un intérêt à obtenir des renseignements sur d’anciennes transactions et sur des démarches à venir.

La loi prévoit ainsi expressément le recours au juge si le conjoint refuse de donner des renseignements. Le conjoint peut demander au juge d’ordonner à l’autre conjoint ou aux tiers de fournir les renseignements utiles et de produire les pièces nécessaires. Ainsi, peuvent être des destinataires de la décision judiciaire les mandataires, gérants de fortune, banquiers, fiduciaires, etc. La loi réserve toutefois le secret professionnel des avocats, notaires, médecins, ecclésiastiques et de leurs auxiliaires. La loi ne vise toutefois pas le secret bancaire, ni le secret fiscal, ni les informations détenues par une fiduciaire.

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Un époux ne peut, sans le consentement exprès de son conjoint, ni résilier le bail, ni aliéner la maison ou l’appartement familial.
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et sensualité sont des questions d’énergie, non d’âge »

Dans la lignée des actrices italiennes les plus sensuelles, Monica Bellucci devient de plus en plus iconique avec l’âge - mais aussi plus audacieuse. Elle commence l’année 2023 avec le one-woman-show Maria Callas : Letters & Memoirs à Broadway. En parallèle, l’actrice aujourd’hui âgée de 58 ans prépare une série télévisée sur la vie de Tina Modotti, photographe, actrice et activiste du XXème siècle.

Dans différentes interviews réalisées avant la récente pandémie, Monica Bellucci se confie sur son rapport à la beauté, sur sa passion pour la comédie et sur la façon dont ses filles l’ont aidée à assumer son rôle de « working mom ». Retour sur le parcours d’une icône.

Les débuts d’une étoile montante

Le nouveau siècle vient tout juste de commencer lorsque Monica Bellucci se promène dans les rues d’une petite ville côtière italienne, et s’installe au passage dans le cœur des spectateurs du monde entier. Dans un film réalisé par Giuseppe Tornatore, l’actrice incarne « Malèna », une femme trop sensuelle pour sa ville conservatrice. Le film est nommé par l’Académie des Oscars à Los Angeles en 2001 pour sa cinématographie époustouflante, mais la découverte d’une telle étoile est ce qui a rendu le film mémorable.

Monica Anna Maria Bellucci est née le 30 septembre 1964 à Città di Castello, au nord de Pérouse. Elle est la fille unique de Brunella Briganti, peintre amateur, et de Pasquale Bellucci, propriétaire d’une entreprise de transport routier. Son père l’appelait « attrice » car déjà petite, elle aimait jouer des personnages. « Mes parents ont été bons avec moi et m’ont soutenue lorsque j’ai voulu partir », se souvient-elle avec émotion. « Ma mère était très jeune, elle n’avait que 20 ans quand je suis née, je pouvais donc lui parler de tout. Quand je suis partie, elle m’a dit que je ne voudrai plus jamais revenir; et elle avait raison. » Elle décrit son milieu comme modeste, mais avec des relations humaines fortes. Ce sont des éléments qu’elle recherche également dans son travail.

En effet, la portée du rôle joué n’a jamais vraiment compté pour l’actrice. « Ce qui compte, ce n’est pas le nombre de minutes que je vais passer à l’écran. J’aime les moments forts. Les moments magiques. Lorsque j’ai la chance de travailler avec des réalisateurs talentueux, j’apprends beaucoup. J’ai travaillé avec Emir Kusturica pendant quatre ans et avec David Lynch pendant cinq minutes, mais nous avons vécu un moment magnifique. Les bons réalisateurs savent ce qu’ils peuvent faire avec un acteur, même si l’acteur lui-même ne sait pas s’il en est capable. »

Une beauté indiscutable

La beauté de Monica Bellucci a rapidement été remarquée: elle fait ses premières photos professionnelles à l’âge de 13 ans et devient mannequin pour un coiffeur à l’âge de 18 ans. Elle est alors étudiante en droit, mais a rapidement abandonné ses études lorsque sa carrière de mannequin a décollé et qu’elle est devenue l’égérie de Dolce & Gabbana : « Il s’agissait alors de jeunes stylistes déjà célèbres », se souvient-elle lors d’un entretien en 2015. « J’ai fait mes premiers défilés avec eux. Domenico et Stefano sont des amis et lorsque nous collaborons, nous n’avons pas vraiment l’impression de travailler. Nous partageons également l’amour du cinéma italien et de toutes ces belles dames extraordinaires comme Gina Lollobrigida, Sophia Loren, Silvana Mangano et Monica Vitti. »

La relation entre une actrice et son corps L’actrice, qui fêtera ses 59 ans cette année, a rapidement compris qu’elle pouvait utiliser sa beauté autrement : « Un acteur est comme un danseur », a-t-elle déclaré lors d’un entretien en 2018. « À travers notre corps, nous exprimons qui nous sommes. J’ai souvent utilisé mon corps comme un instrument pour représenter des âmes très différentes. Simplement, l’instrument en question n’est pas un piano ou une guitare, mais moi-même. Lorsque vous donnez cette partie de vous, elle devient très fragile; vous devez la protéger et trouver les personnes qui sauront la

respecter. Je ne suis pas prête à donner ma douleur à n’importe qui, parce que lorsque je prépare un rôle, je travaille avec ma propre douleur, avec quelque chose de très profond, même si ce n’est qu’un simulacre. »

Cette confiance, elle l’a offerte notamment à Gaspar Noé qui l’a montrée brutalement violée dans Irréversible (2002) : « Parfois ma beauté a été utilisée par des réalisateurs pour représenter les pires choses, où la beauté est là pour être détruite, pour montrer la violence qui existe dans le monde. »

Actrice sur grands écrans, mais pas seulement

Monica Bellucci a toujours été partante pour une nouvelle aventure en tant qu’actrice, mais elle s’est longtemps tenue à l’écart de la scène théâtrale - jusqu’en 2019, année où elle découvre les sélections pour le spectacle solo Maria Callas : Letters & Memoirs. Elle présente ensuite ce one woman show au Théâtre Marigny à Paris, puis à Athènes, à Rome, à Milan, à Londres et plus récemment à New York. « C’est un duo passionnant... l’actrice incroyablement glamour Monica Bellucci joue la soprano incroyablement

glamour Maria Callas ; une diva rendant hommage à une autre », écrit The Guardian. Monica Bellucci apprécie la fragilité et la sensibilité de la cantatrice née il y a 100 ans. « Elle a eu une vie courageuse et a suivi son cœur », dit-elle avec admiration dans le New York Times. Elle a voulu divorcer à un moment où en Italie, cela était interdit. Elle est encore une source d’inspiration aujourd’hui car bien qu’elle ait eu tout le monde contre elle, elle s’est battue pour son bien-être Les femmes dans le cinéma

Au fil des ans, Monica Bellucci bouscule de nombreuses conventions. Lorsqu’elle est choisie pour jouer dans le film de James Bond Spectre, elle fait remarquer que « ’est la première fois qu’une femme de James Bond est plus âgée que le protagoniste. C’est un concept très moderne de le voir dans les bras d’une femme plus âgée et courageuse, car cela prouve que la féminité existe même si une femme vieillit. »

À Hollywood, l’image de la femme dans le cinéma semble avoir évolué. Cette année, la saison des récompenses des Oscars a en effet été dominée par Michelle Yeoh, Angela Bassett et Jamie Lee Curtis, toutes des femmes nominées de plus de 60 ans. En Europe, les carrières de femmes comme Isabelle Huppert, Catherine Deneuve et Judi Dench ont permis aux femmes de traverser le temps avec grâce. « Mettre les femmes à l’écart de la société lorsqu’elles ne peuvent plus procréer est vraiment démodé », déclare Monica Bellucci. «Les femmes ont tellement plus à donner : leur intelligence, leur sensibilité, leur féminité. »

Lorsque le mouvement #MeToo a balayé l’industrie, Monica Bellucci a applaudit le fait que les femmes se sentent plus en sécurité et les hommes un peu plus effrayés, mais elle estime aussi qu’il faut beaucoup de temps pour apprendre quoi faire de la liberté qui a manqué pendant si longtemps : « Si un oiseau reste longtemps dans une cage, même si vous ouvrez la porte, il restera dans la cage. Il faut du temps pour s’habituer à la liberté », déclare-t-elle à l’époque. « J’ai eu mes expériences dans la mode et j’étais prête, lorsque j’ai fait mon premier film, à faire face à ce genre de situations. C’est le cas dans toutes les professions. C’est une question de pouvoir, pas de sexualité. Elle essaie d’inculquer à ses deux filles, Deva, aujourd’hui âgée de 18 ans, et Léonie, 12 ans, le chemin parcouru par les femmes et la nécessité de ne pas le considérer comme acquis. « Je leur explique qu’il y a encore 60 ans, en Italie, un homme pouvait tuer une femme sans aller en prison. Les femmes se sont battues pour arriver là où nous sommes aujourd’hui. Peut-être devrions-nous toutes être féministes. » Gérer sa vie privée

Monica Bellucci a toujours veillé à ce que ses filles la considèrent comme leur mère, et non comme une actrice. Lorsqu’elles étaient plus jeunes, elle leur avait même proposé d’arrêter de travailler pour être plus présente. « Mais elles m’ont dit qu’elles voulaient que je continue. Je pense qu’il est bon de montrer aux enfants que vous avez une passion dans la vie. C’est pourquoi je leur dis : trouvez quelque chose que vous aimez, quelque chose qui vous rend heureuses de vous réveiller le matin et d’aller travailler ».

Monica Bellucci a rencontré le père de ses filles, l’acteur Vincent Cassel, sur le tournage de L’Appartement en 1996. Ils ont été mariés pendant 14 ans, puis ont divorcé mais entretiennent toujours une relation étroite.

« Si vous avez passé de belles années avec quelqu’un et que vous avez des enfants, je pense que ces beaux moments doivent rester à jamais », a-t-elle déclaré lors d’une interview en 2015. « L’amour peut se transformer et être présent d’une manière différente. Il sera toujours le père de mes enfants et je le respecterai toujours. »

Aujourd’hui, elle fréquenterait le réalisateur Tim Burton, qu’elle a rencontré au Festival du film Lumière à Lyon l’année dernière. Lorsqu’on lui demande ce qu’elle trouve sexy chez un homme lors de la tournée de promotion de Spectre, elle répond : « Je dois dire que ce qui est sexy pour moi, c’est un homme qui me surprend et qui me fait rire. Un homme qui vous fait rire, c’est déjà quelque chose d’extraordinaire. »

10 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA FOCUS.SWISS MONICA BELLUCCI
« Amour
Texte Marlène von Arx Traduction Maévane Mas Images HFPA
Mettre les femmes à l’écart de la société lorsqu’elles ne peuvent plus procréer est vraiment démodé.

Vendre sa maison et rester y habiter : profiter de la retraite grâce au viager

Le viager peut être un formidable outil de planification patrimoniale et successorale. Il permet de répondre de façon efficace et flexible à de nombreux enjeux auxquels font face les séniors en Suisse. Le viager permet ainsi de vivre une retraite sereine et épanouie. C’est pourquoi il connait un engouement grandissant en Suisse.

º Impôt immobilier complémentaire (IIC) : Le vendeur devra aussi s’acquitter de l’IIC, dont le montant dont le montant dépend de la valeur fiscale du bien immobilier.

Tillit Invest: l’expert reconnu du viager en Suisse romande

Tillit Invest est une jeune entreprise romande spécialisée dans l’achat de terrains et de maisons individuelles, notamment sous forme de viager. L’offre de Tillit Invest est avantageuse pour les propriétaires. L’entreprise n’est pas un intermédiaire entre vendeurs et acheteurs et agit pour le compte d’investisseurs suisses solides et recommandables. Ainsi, Tillit Invest traite directement avec les propriétaires, ne prend pas de commissions sur la transaction effectuée avec ses investisseurs et dispose de la surface financière pour réaliser des transactions dans les meilleures conditions.

Professionnels: découvrez le viager pour en faire bénéficier vos clients

Le viager, qu’est-ce que c’est ?

Le viager est un type de contrat de vente immobilière, qui permet de vendre sa maison tout en gardant le droit d’y habiter.

Pour beaucoup de propriétaires, le bien immobilier constitue la majorité du patrimoine. Mais c’est une partie de leur fortune à laquelle ils n’ont pas facilement accès. S’ils ont besoin d’argent, ils ont généralement deux possibilités : faire un emprunt, mais la banque pourrait ne pas accorder de prêt, surtout s’ils sont d’un âge avancé, ou vendre la maison, ce qui implique de déménager, pour se retrouver dans un bien locatif souvent plus petit et plus cher, et de changer ses habitudes de vie.

Le viager permet donc aux propriétaires d’accéder immédiatement au capital de leur maison, tout en continuant d’y habiter et en maintenant leurs habitudes de vie.

Il y a plusieurs types de contrats viagers, mais tous comprennent quelques éléments clés : La valeur vénale : la valeur estimée de la maison, souvent calculée par un professionnel. La valeur vénale sert de point de départ à la négociation entre vendeur et acheteur sur le prix de vente.

Le droit d’usage : le droit que préserve le propriétaire de continuer à utiliser sa maison après l’avoir vendue.

• Le bouquet : le montant que verse l’acheteur au vendeur au moment de la vente. Le montant du bouquet correspond à la valeur vénale moins la valeur du droit d’usage. La décote : la différence entre la valeur vénale et le bouquet. Exprimée en pourcentage par rapport à la valeur vénale, la décote correspond donc à la valeur du droit d’usage.

Une solution avantageuse et adaptée aux besoins de chacun

Si les propriétaires qui recourent au viager ont des besoins variés, ils ont tous ont un point commun : ils ne veulent pas quitter leur maison, mais la vente s’impose comme la meilleure solution.

Vendre sa maison en viager convient particulièrement dans les situations suivantes:

• Faire face à des difficultés financières.

• Mettre à l’abri un conjoint.

• Aider les générations suivantes – par exemple pour acheter une propriété ou à lancer une entreprise par exemple. Régler sa succession de son vivant. Préserver un patrimoine et un niveau de vie lors d’un changement de vie.

• Profiter de la vie.

Les modalités du viager

Le contrat viager peut se décliner en plusieurs modalités, selon ce qui convient au mieux à la situation du vendeur. Un contrat viager peut ainsi être: Avec ou sans rente : si le vendeur le souhaite, il peut toucher une rente. Le montant de la rente est fixé au moment de la vente, mais la durée pendant laquelle elle sera versée n’est pas connue.

• Libre ou occupé : avec un viager occupé, le vendeur continue de vivre dans sa maison. Avec un viager libre, la maison est à la disposition de l’acheteur, mais le vendeur continue de recevoir une rente. Le viager libre peut être très pratique si le vendeur vit en EMS et a besoin de ressources supplémentaires pour financer son hébergement. À vie ou à terme : lors d’une vente à terme, la durée du droit d’habitation est définie au moment de la vente.

• Droit d’habitation ou usufruit : si le vendeur décide de garder l’usufruit de la maison, il pourra non seulement y vivre, mais aussi la louer. Par rapport à un droit d’habitation classique, l’usufruit peut entrainer des coûts d’entretiens, une charge hypothécaire et des impôts plus élevés

Histoires de propriétaires Tillit Invest

Christian, 76 ans vit dans la maison où il a grandi : une villa de campagne à proximité du lac. Retraité avec une faible pension, sa banque estime qu’il représente un risque important. Elle lui offre deux options : rembourser une partie de son hypothèque pour réduire son exposition, ou vendre la maison et rembourser le tout. Afin de rajouter de la pression pour une résolution rapide, la banque augmente son taux hypothécaire. Ne pouvant plus y faire face, Christian doit vendre sa maison. Certains acheteurs lui proposent une belle somme. Mais ces montants suffiraient à peine pour rembourser sa dette hypothécaire et l’obligeraient à quitter la maison de son enfance pour déménager dans un petit appartement en location.

Christian décide donc de confier sa problématique à Tillit Invest. Attentive à sa situation, Tillit Invest fait une analyse détaillée de sa maison pour déterminer quelle solution lui conviendrait le mieux. Tillit Invest fait une offre à Christian qui lui permet de vendre sa maison à un prix favorable. Il peut ainsi rembourser sa dette hypothécaire et recevoir un joli montant avec lequel il pourra profiter de la vie. Cerise sur le gâteau : il continue d’habiter gratuitement toute sa vie dans sa maison qu’il avait hérité de sa maman.

Pour découvrir d’autres histoires de propriétaires que Tillit Invest a pu aider, visitez leur site internet : www.tillitinvest.ch/histoires

Les garanties du viager

Lorsqu’un propriétaire vend son bien en viager, il bénéficie de diverses protections :

• Quelle que soit la modalité choisie du viager, le droit d’usage est inscrit dans l’acte de vente notarié dans le registre foncier. Les éléments discutés pendant le processus de vente sont consignés dans des écrits, et le projet d’acte est discuté et modifié avec le concours d’un notaire.

• Après la vente, le bien reste la résidence principale du vendeur qui a un statut similaire à celui d’un locataire. Le droit d’habitation est clairement stipulé dans le contrat de vente et constitue la base des rapports fiscaux et contractuels du vendeur. Le vendeur est généralement responsable des charges, des assurances, de l’entretien courant du bien et des petits travaux. Les gros travaux sont du ressort de l’acheteur.

• Avant de réaliser une transaction et afin que les droits et obligations de chaque partie soient clairement connus de chacun, il est conseillé d’établir une planification d’éventuels travaux à faire, et de les stipuler dans l’acte notarié.

À propos du coût

Il y a trois étapes pour calculer le prix du viager, c’est-à-dire le montant du bouquet :

• On commence par le prix de vente sur lequel l’acheteur et le vendeur s’entendent à partir de la valeur vénale et des éventuels travaux à prévoir.

• Puis on calcule la valeur du droit d’habitation en utilisant une formule actuarielle prescrite. Pour ce faire, on tient compte d’un taux d’intérêt admis par les autorités fiscales ainsi que de l’espérance de vie du propriétaire. Enfin, on soustrait la valeur du droit d’habitation au prix de vente pour obtenir le montant du bouquet que le vendeur touchera au moment de la transaction.

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Avec le calculateur immobilier de Tillit Invest les propriétaires peuvent obtenir une estimation précise, gratuite et immédiate de la valeur vénale de leur bien. Quelques clics suffisent. Le calculateur de Tillit Invest est universel : il couvre tous types de propriété (appartement, maison mitoyenne ou individuelle, immeuble) sur toute la Suisse. Que ce soit pour faire affaire avec Tillit Invest ou n’importe qui d’autre, l’estimation sera précieuse comme point de départ pour toute négociation. À retrouver sur: www.tillitinvest.ch/estimation

La fiscalité du viager en Suisse

Le traitement fiscal d’une vente viagère peut se décomposer en deux temps : Au moment de la vente : le vendeur peut être imposé aux niveaux cantonal et communal. Sont potentiellement imposables les bénéfices et gains immobiliers sur la vente – c’est-à-dire la différence entre le montant total de la vente et le prix auquel le bien immobilier a été acheté.

• Pendant la durée du contrat le vendeur peut avoir à régler trois types d’impôts:

º Impôt sur le revenu : si une rente viagère est perçue, celle-ci est imposable à hauteur de 40 %. La valeur locative du bien est imposable.

º Impôt sur la fortune: un vendeur en viager pourrait avoir à s’acquitter d’un éventuel impôt sur la fortune, dont le montant est déterminé à partir de la valeur du bouquet.

Tillit Invest travaille étroitement avec les banquiers courtiers, avocats, notaires, etc. Qu’il s’agisse d’une vente immobilière délicate ou d’une situation légale ou fiscale compliquée, Tillit Invest peut apporter une solution efficace. Les solutions de Tillit Invest permettent aux banques de maîtriser leur risque crédit tout en améliorant la satisfaction de leurs clients. Pour découvrir les opportunités de partenariats et collaboration disponibles, les professionnels souhaitant bénéficier des services de Tillit Invest peuvent contacter l’entreprise ou se rendre sur le site www.tillitinvest.ch/parternariats.

Le viager, une solution flexible et adaptée aux besoins de chaque propriétaire Au-delà du concept de base, il est important de noter que le viager est avant tout un outil flexible et adapté aux besoins des propriétaires. En effet, il leur permet de créer des solutions sur mesure pour accéder au capital de leur maison, tout en gardant la possibilité de rester vivre chez eux.

Pour tout savoir sur le viager en Suisse Nombreux sont ceux qui ont entendu parler du viager et voudraient en savoir plus.

Tillit Invest a publié le premier ouvrage sur le viager en Suisse destiné au grand public. Le livre contient des réponses claires à toutes les questions sur les spécificités du viager en Suisse.

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« Le sport m’apporte une qualité de vie »

En 1996, Beat Bösch, alors âgé de 25 ans, se casse la septième vertèbre cervicale lors d’un accident de gymnastique et devient tétraplégique. Aujourd’hui, il compte parmi les athlètes handisports suisses les plus performants et travaille pour l’Association suisse des paraplégiques. Dans cette interview, il parle de son parcours et du rôle que le sport joue dans sa vie.

Beat Bösch, quels sont les événements qui vous ont le plus marqué dans votre vie ?

D’abord, bien sûr, l’accident. J’ai voulu faire un double salto sur le double trampoline et je suis tombé sur la tête. À ce moment-là, toute ma vie a basculé et j’ai dû complètement me réorienter. D’autre part, la perte de mon père m’a beaucoup marquée. J’ai dû apprendre à gérer et à vivre avec ces deux événements.

Cela fait maintenant 26 ans que vous êtes tétraplégique. Que cela signifie-t-il ?

Je suis paralysé des quatre membres. Je ne peux pas bouger les jambes et je ne peux plus fermer le poing entièrement, mais je peux encore lever les bras et tendre les doigts. Les muscles qui assurent la stabilité du tronc sont aussi paralysés. Du point de vue fonctionnel, je n’ai plus qu’une faible sensibilité. Je ne sens donc que très faiblement les contacts sur ma peau, parfois même pas du tout. De plus, presque toutes les paralysies ont des répercussions sur la vessie et l’intestin. Ce qui s’ajoute chez moi, c’est que je ne peux plus transpirer.

Vous pratiquez du sport depuis longtemps. Quelles sont les différences entre vos entraînements d’avant votre accident et ceux d’après ?

De manière générale, l’effort est plus important. Avant l’accident, je pouvais me changer et me déplacer plus rapidement. Aujourd’hui, je dois davantage écouter mon corps car il ne peut plus

autant compenser en cas de surentraînement. J’ai toutefois commencé à m’intéresser aux différentes fonctions et interactions du corps. Je pense qu’il est en effet plus facile d’accepter son destin quand on en comprend les différentes conséquences.

Que le sport vous apporte-t-il ?

Le sport m’apporte une bien meilleure qualité de vie. Je suis en forme et plus fort grâce à l’entraînement et j’ai la musculature nécessaire pour les déplacements quotidiens. Ma circulation sanguine est aussi diminuée par ma position assise qui peut entraîner des points de pression ou des problèmes de peau. Je minimise cela en bougeant tous les jours. Je peux dire avec fierté qu’au cours de ces 26 dernières années, je n’ai jamais dû me rendre à l’hôpital pour de tels problèmes. Je me sens également plus en forme, plus à l’aise mentalement et plus motivé au quotidien. De plus, le sport est une bonne prévoyance vieillesse, et pas seulement pour moi.

Qu’est-ce qui vous a poussé à pratiquer l’athlétisme ?

Après l’accident, c’est le sport qui m’a le plus manqué.

J’ai essayé différents sports pendant ma rééducation et j’ai fini par découvrir la course en fauteuil roulant. Au début, pratiquer une activité physique était surtout bon pour mon psychisme. Une séance de sport ne m’a jamais fait me sentir plus mal que je ne l’étais avant l’entraînement (rires). Puis je me suis entraîné de plus en plus, j’ai commencé à faire

des courses et j’ai obtenu des résultats relativement bons. Cela m’a motivé et j’ai fini par atterrir un peu par hasard dans le sport de compétition. Quand je repense à mon premier tour de piste sur 400 mètres, je n’aurais jamais pensé cela possible. J’étais tellement épuisé que je ne pouvais plus m’imaginer courir. Finalement, j’avais tort (rires).

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Quelles sont vos limites et comment réussissez-vous à les dépasser ?

Mes limites se situent surtout au niveau physique. Aujourd’hui, environ 70 % de mes muscles sont paralysés. Je veux utiliser mes capacités au maximum, mais je dois toujours prendre en compte ce que mon corps peut faire ou non. Je perçois mes limites encore mieux qu’avant : si la charge est trop élevée, le corps réagit immédiatement, par exemple par une inflammation. C’est pourquoi il est très important d’évaluer correctement la charge adéquate. Le sport devrait toujours être bénéfique pour la santé et non l’inverse. Vous avez remporté plusieurs médailles lors de différents jeux paralympiques et événements sportifs. Que représententelles pour vous ?

Une médaille est toujours le plus beau souvenir que l’on puisse ramener d’un événement sportif. Beaucoup d’émotions y sont liées, c’est pourquoi je conserve les médailles les plus importantes dans une vitrine dans mon salon. Pour moi, elles confirment le fait que j’ai accompli quelque chose. En tant qu’athlète handisport, observez-vous une différence de traitement ou de reconnaissance par rapport à d’autres athlètes ?

Même si la plupart des personnes sont admiratives de mon parcours, les gens ne comprennent pas toujours ce que cela signifie de faire du sport en fauteuil roulant et ne peuvent pas estimer la valeur de la performance. Je le comprends, car peu s’assoient une fois dans leur vie dans un fauteuil de course et font un ou deux tours de piste sur 400 mètres.

Avez-vous de futurs projets sportifs ?

Normalement, mon planning se fait toujours au rythme des Jeux paralympiques. Cependant, après Tokyo 2021, je ne voulais plus fonctionner de la sorte. Mes plans d’entraînement sont certes toujours axés sur cet objectif mais ne sont plus aussi fixes. Je continue simplement à faire du sport tant que j’y trouve du plaisir. Je prends les choses comme elles viennent, année après année.

Au quotidien, rencontrez-vous des difficultés pour vous déplacer ?

Je me déplace relativement bien d’un endroit à l’autre car j’ai une voiture adaptée à mes besoins et que je peux utiliser de manière autonome. Les plus gros problèmes se posent souvent à après. Je trouve dommage que des aménagements relativement simples ne soient pas réalisés. Construire une rampe pour franchir une marche n’est pas si compliqué mais permet de faciliter la vie des personnes utilisant un fauteuil roulant. Il faut tout planifier à l’avance, voir avec qui on se déplace et si cette personne peut nous aider.

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Image Pius Amrein/Luzerner Zeitung
Interview Julia Ischer et Léa Stocky

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En 2021, le nombre de centenaires en Suisse atteint 1888, contre seulement deux en 1910. La population suisse, comme celle du reste du monde, vit de plus en plus longtemps. Mais que signifie vieillir aujourd’hui ?

Mélissa-Asli Petit Docteure en sociologie sur la thématique du vieillissement

Étudier la thématique de l’âge et de la longévité du point de vue de la sociologie est éclairant car cela permet de mettre en lumière à la fois les codes, les normes et les valeurs transmis par des groupes socio-influents, tels que les médias ou les arènes politiques, mais aussi de comprendre comment les individus vivent leur propre rapport à l’âge. Mélissa-Asli Petit, docteure en sociologie sur la thématique du vieillissement, a créé en 2015 un bureau d’études et de conseils en sociologie sur ces thématiques. La mission principale de Mixing Générations est en effet de réaliser des études sur les comportements et les besoins des personnes en fin de carrières ou retraitées, et de sensibiliser tout un chacun sur l’importance du lien entre les générations. Un autre rapport au fait de vieillir « Le vieillissement est un processus qui s’infiltre tout au long de notre parcours dès notre naissance » indique Mélissa-Asli Petit. Il s’agit en effet d’avancer en âge, avec les stigmates à la fois physiques et psychiques liés au vieillissement du corps. Si vieillir concerne tout être humain depuis la nuit des temps, sa signification n’est pas toujours la même en fonction

des sociétés. La sociologue explique en effet qu’aujourd’hui, un changement a lieu dans le sens donner à ce processus. Ce n’est plus seulement la perte d’autonomie et l’angoisse d’une certaine décrépitude, mais au contraire la mise en lumière d’un potentiel, d’un sentiment de liberté ou encore d’aventure pour les personnes de 50 ans et plus : « Ce vieillir n’a pas les mêmes réalités sociales que celui de nos grands-parents car les parcours de vie sont différents. Le fait de vieillir est aujourd’hui en recomposition. »

Cette nouvelle façon d’appréhender l’âge s’explique par plusieurs facteurs. Selon la sociologue, les personnes nées après la Seconde Guerre mondiale font partie d’une génération d’émancipation : « Cette génération se caractérise par la non-contrainte et la liberté : les cinquantenaires et plus se tournent vers des actions et des comportements qui leur permettent de ne pas se sentir trop contraints mais libres. » Après avoir suivi un certain nombre de normes durant leur vie, ces personnes arrivent à la cinquantaine avec le souhait de recomposer leur propre vie et une volonté de reprise sur soi-même. Cela s’accompagne aussi d’une conscience de son propre corps, comme le démontre les évolutions de réflexions sur le corps des femmes avec une meilleure compréhension de la ménopause par exemple. Il y a avant tout une recherche de sens, avec la mise en avant de sujets de société.

Un âgisme qui perdure

Cette nouvelle vision liée au fait de vieillir ne permet pas encore d’éradiquer complètement l’âgisme, qui est une discrimination envers une

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personne en raison de son âge. Ces stéréotypes et pratiques discriminantes se retrouvent à tous les niveaux de la société et particulièrement dans le monde médiatique ou encore politique, avec des publicités qui vantent des produits anti-âge ou des politiques publiques qui peuvent être discriminantes.

In fine, l’âgisme entraîne un manque de représentativité des personnes de plus de 50 ans dans les médias. Mélissa-Asli Petit indique : « Le manque de représentativité des cinquantenaires et plus est lié aux stéréotypes : on pense qu’ils coûtent trop chers, qu’ils ne servent plus à rien, qu’ils sont ringards. Au cinéma par exemple, une femme âgée va être plus encline à jouer des rôles de grand-mère. Il y a un réel besoin de déconstruction de ces stéréotypes liés à l’âge. » Le problème survient lorsqu’on oppose les générations ou les groupes de personnes, comme les plus vieux et les plus jeunes, ou encore les femmes âgées et les hommes âgés.

Pour la sociologue, une vision plus positive de l’âge passe inévitablement par un dialogue entre les générations. Il faut savoir regarder la beauté et l’expérience que chaque âge apporte, afin de vivre pleinement son âge et d’apprécier chaque moment de la vie.

Lutter contre l’âgisme passe également par une réponse adéquate à l’augmentation du nombre de 65 ans et plus dans la société. Il est en effet important d’avoir conscience des enjeux sociétaux liés à la longévité. Mélissa-Asli Petit donne quelques exemples : « Comment répondre à la forte demande des plus de 50 ans dans le monde du travail ?

Dans l’espace public, ne faut-il pas construire un escalator plutôt qu’un escalier ? Comment va-t-on s’occuper des nouveaux centenaires ? » Replacer les 50 plus au cœur de la société Une des autres manières de lutter contre l’âgisme est de considérer les personnes plus âgées pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire des citoyens à part entière avec une forte utilité sociale. Elles ont des compétences et elles souhaitent s’en servir : la garde des petits-enfants par les grands-parents permet aux femmes d’aller travailler plus facilement par exemple. Pour Mélissa-Asli Petit, cela passe également par un développement de l’économie circulaire et une entraide entre toutes les générations. En ce qui concerne les retraités, elle ajoute : « Le fait de ne plus travailler enlève à certains cette identité sociale et ils veulent la retrouver. » L’engagement dans le bénévolat pour permettre d’aider les autres ou encore l’achat d’objets connectés aident à remédier à ce sentiment car ils ont l’impression d’exister à travers cela. Enfin, il est également important de souligner le rôle de la famille : « Souvent, le point de rupture est quand la famille considère que les plus âgés ne sont plus utiles. On a besoin des liens familiaux et extra-familiaux pour que chacun puisse donner sa propre part » indique Mélissa-Asli Petit. Il s’agit donc de favoriser l’intergénération, en comprenant bien que chaque âge à un rôle à jouer dans la société. L’enjeu est de réussir à ne pas créer de conflits entre les générations et à inventer une société plus inclusive où chacun à sa place.

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« Le fait de vieillir est aujourd’hui en recomposition »
Texte Léa Stocky
et complètes pour la femme et l’homme.

Accompagner les familles dans l’épreuve difficile qu’est la mort, telle est la mission que se sont données les Pompes Funèbres Générales à Genève. Guillaume Lavigne (52 ans) et Cédric Fernandes (27 ans), conseillers funéraires, nous parlent de leur métier peu commun et pourtant essentiel. Guillaume Lavigne et Cédric Fernandes, pourquoi avoir choisi cette profession et qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

Guillaume Lavigne : C’est un travail qui a su apporter un sens à ma vie professionnelle, mais surtout à ma vie personnelle. Après plusieurs années en tant que commercial, j’ai eu envie de me détacher de ce monde de chiffres et d’objectifs. Ce qui me plait énormément, c’est de me sentir utile aux autres, dans des moments où ils ont besoin d’aide. L’accompagnement, l’écoute et l’empathie sont pour moi les qualités les plus importantes. C’est avant tout un métier de conseil.

Cédric Fernandes : Devenir conseiller funéraire était comme une évidence pour moi. J’ai toujours voulu travailler avec l’humain. Pour répondre à ce qui me plaît le plus, je dirais l’authenticité ! En effet, c’est une fonction qui vous confronte constamment à la réalité de la vie. C’est un domaine dans

lequel vous prenez conscience de la beauté des choses simples et que tout n’est qu’éphémère.

Quelles sont les qualités requises pour l’exercer ?

CF : C’est avant tout un métier d’adaptation et d’attention. Il faut arriver à rencontrer le défunt à travers sa famille, afin de les conseiller au mieux. Une autre qualité primordiale est l’esprit de cohésion. Il faut également une grande stabilité mentale bien sûr, ainsi qu’une discipline exemplaire. Vous comprendrez que l’erreur est compliquée dans des moments si complexes.

Pouvez-vous décrire une de vos journées types ?

GL : Il n’y pas de journée type. Chaque jour, nous rencontrons des familles différentes. De plus, la diversité de notre travail nous amène à être polyvalents. Selon vous, comment peut-on bien accompagner les familles dans le deuil ?

CF : Je crois que comprendre et respecter leurs attentes est la seule façon de soulager leur peine. Lorsqu’une famille vous remercie de l’avoir accompagnée, c’est pour moi la plus belle des victoires. Comment faites-vous pour réussir à passer outre la tristesse des familles ?

GL : On ne passe jamais outre la tristesse des gens. Cependant, notre rôle est de les accompagner sereinement. Il y a des contextes qui nous touchent plus que d’autres. Dans certaines situations, il est difficile de ne pas faire le parallèle avec notre propre histoire. Pourquoi préparer sa fin de vie ?

CF : Notre départ est une certitude et comme tout voyage, il se prépare. La clé est la communication. Souscrire un contrat de prévoyance, c’est poser un cadre. L’approche est très différente lorsqu’une famille organise des funérailles dans ce contexte. L’entretien est beaucoup plus fluide et serein. De plus, un contrat de prévoyance permet de garantir le respect des souhaits du défunt. Azur Prévoyance Funéraire consigne les volontés des familles depuis 2002. Nous sommes plus que des conseillers funéraires : nous sommes leurs confidents et nous en sommes honorés.

À partir de quand et comment peut-on préparer sa fin de vie en toute sérénité ?

GL : Il n’y a pas d’âge pour préparer sa fin de vie, la mort touche n’importe qui et n’importe quand. À 48 ans, j’ai été victime d’un AVC, ce qui m’a beaucoup fait réfléchir sur le sujet. J’ai une femme et deux filles. L’idée de les quitter sans même leur épargner cette tâche m’est aujourd’hui inconcevable ! Chaque instant est le bon moment pour en parler, puisque tout le monde est concerné. Préparer son départ, c’est permettre à ses proches de faire son deuil correctement et dans le respect de ses volontés.

bateau au milieu du Léman ; et la plus belle selonmoi, la cérémonie nocturne et son feu d’artifice. Finalement, je crois que les seules limites sont celles que l’on s’impose. Et tant que l’on reste dans le « politiquement correct » et dans ce qui est autorisé, alors allons-y !

Comment sensibiliser à la prévoyance ?

CF : Il est très compliqué d’arriver à sensibiliser à cela. Comme tout engagement, signer un contrat nécessite une certaine réflexion. Je crois que c’est une démarche personnelle, qui doit se faire naturellement. Certaines personnes ont beaucoup de mal à accepter la mort. Malgré mon âge, j’ai moi aussi été confronté à la perte de plusieurs personnes qui m’étaient proches. Je connais la difficulté d’entreprendre des choix à la place de l’autre. Je connais aussi l’incompréhension et la colère qu’engendre le deuil. On peut lire cependant Le Petit Prince de Saint-Exupéry s’interroger face au serpent : « Je me demande si les étoiles sont éclairées, afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne. » Que conseilleriez-vous à des personnes qui ont des appréhensions quant à l’organisation de leur fin de vie ?

GL : Je peux comprendre l’appréhension, nous en avons tous. Ceci-dit, en parler ne fait pas mourir ! Pour que vos vœux soient respectés et pour que votre famille soit protégée, il est important d’en discuter.

Dans quelle mesure est-il possible de personnaliser un contrat ?

CF : Depuis plusieurs années j’ai eu l’occasion de recevoir des idées très surprenantes. Parfois, certaines personnes souhaitent adapter ces moments-là à leur image, je trouve que c’est une bonne chose. Cela commence par la personnalisation du cercueil. Demander un cercueil bleu ou noir par exemple, ou à ce que vos enfants, petits-enfants et amis dessinent ou écrivent sur celui-ci. Mais on peut aussi dévier sur des choses bien plus spectaculaires ! Certaines familles m’ont demandé un jour : une pluie de pétales de roses par hélicoptère ; une arrivée en calèche tirée par des chevaux ; une cérémonie avec une urne sur un

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Il n’y a pas d’âge pour préparer sa fin de vie, la mort touche n’importe qui et n’importe quand.

Un soutien physique et émotionnel offert aux personnes touchées par le cancer

Le cancer est une maladie qui touche de nombreuses personnes chaque année, affectant non seulement leur santé physique, mais également leur bien-être émotionnel et social. Durant cette période, certaines personnes n’ont pas accès au soutien nécessaire pour des raisons diverses qui peuvent être financières, mais aussi parce que la famille ne vit pas dans le même pays, par exemple.

niveau du soutien émotionnel, nous avons deux groupes de soutien généraux (en ligne ou en personne) mais aussi des groupes de soutien spécialisés sur le cancer du sein par exemple, ou pour les adolescents. Nous avons aussi des services d’art thérapie, des cours de yoga ou de pilates, des groupes de walk & talk et aussi un groupe de bien-être beauté, où nous proposons de l’aide au niveau du maquillage et des cheveux.

La Suisse, et Genève en particulier, compte effectivement une importante population étrangère et variée au niveau démographique. ESCA CancerSupport s’est donc donné la mission d’offrir à toutes personnes concernées par la maladie un soutien tant pratique qu’émotionnel. En proposant des activités entièrement gratuites et en anglais, l’association souhaite apporter une aide généralisée à toutes et tous. Alana Dunsmore, responsable de la communication et de la sensibilisation à ESCA CancertSupport, présente l’organisation. Alana Dunsmore, qu’est-ce que ESCA CancerSupport ?

ESCA CancertSupport est une organisation à but non lucratif qui offre un soutien émotionnel et une aide pratique aux personnes touchées par le cancer. Nos services s’adressent à toute personne touchée par le cancer, qu’il s’agisse d’une personne en cours de traitement, d’une personne en deuil ou d’un soignant. Nous soutenons également les personnes qui vivent en Suisse, mais dont un proche vivant à l’étranger suit un traitement contre le cancer. Nous soutenons des personnes de tous âges, y compris de jeunes enfants. Tous nos services sont offerts en anglais mais sont ouverts à toutes les nationalités. Comme nos services sont également offerts en ligne, ils sont ouverts à toute personne vivant en Suisse ou dans les régions avoisinantes. Quels services et activités proposez-vous ?

Nous proposons un large éventail de services. Au

En plus de tout cela, nous avons une librairie dans laquelle les membres peuvent se retrouver et discuter, et un « pair support », dans lequel les volontaires peuvent offrir de nombreux services comme accompagner quelqu’un à l’hôpital ou préparer un gâteau. Les volontaires peuvent apporter du soutien aux personnes touchées par le cancer mais aussi à la famille. Nous essayons de fournir de nombreux services pour couvrir un maximum de besoins.

Pourriez-vous décrire une journée type en tant que membre d’ESCA CancerSupport ?

Pour les volontaires, chaque journée est différente. Une centaine de volontaires nous aident tous les jours et font un travail énorme tant au niveau organisationnel qu’au niveau du support fourni envers les membres. Certains volontaires font des activités plus pratiques avec les participants, d’autres préfèrent offrir une aide au niveau de l’administration.

Quelle est votre devise et vos missions ?

« Personne n’est seul face au cancer », telle est notre devise. Nos missions sont orientées en fonction de cette dernière: nous souhaitons fournir une aide pratique à tous ceux qui en ont besoin, peu importe leur nationalité ou leur revenu. Notre mission est d’accueillir toutes les communautés.

Genève compte effectivement beaucoup d’expatriés qui ne peuvent pas toujours pas avoir le soutien de leurs proches à cause de la distance. Nous proposons d’ailleurs notre soutien pour pouvoir accueillir une plus large communauté.

Avec qui collaborez-vous majoritairement ?

Nous travaillons avec différentes personnes telles que des professionnels du soin et de la santé. Nous collaborons avec des hôpitaux, des cliniques et diverses aides dans le domaine. Il est important pour nous que la communauté médicale sache que nous sommes là et que nous fournissons ce support additionnel. Nous travaillons également avec d’autres organisations de soutien face au cancer, car nous savons que nos services ne peuvent pas offrir l’entièreté de l’aide nécessaire. Il est important de s’unir et de travailler main dans la main pour offrir l’aide la plus globale possible. Le cancer est une maladie qui touche de plus en plus de personnes. Comment voyez-vous cette évolution dans le futur ?

Le nombre de personnes qui vivent avec le cancer et le nombre de décès suite à un cancer ne fait qu’augmenter en Suisse. Les chiffres indiquent une croissance de 15 % d’augmentation de la maladie entre 2018 et 2025. Cette tendance est en partie dûe à une plus grande espérance de vie et à l’augmentation de la population. C’est pourquoi nous souhaitons développer et agrandir nos services, qui permettront de subvenir aux besoins des personnes concernées et leur fournir un soutien de qualité.

Vous organisez une journée portes ouvertes le 30 mars 2023. À qui s’adresse cet événement et que peuvent attendre les visiteurs de cette journée ?

L’événement est ouvert à toutes les personnes qui

Nos circuits francophones de rêve déjà accompagnés au départ de la Suisse:

souhaitent en apprendre davantage sur ESCA CancerSupport. Cela peut être la communauté médicale, d’autres organisations, la famille, les volontaires et bien sûr les personnes directement touchées par la maladie. L’idée est que les visiteurs aient un aperçu de ce que nous proposons. C’est une opportunité pour les visiteurs d’interagir avec nos services, de discuter, de comprendre quelles sont nos missions. Toutes les personnes qui sont intéressées à faire du bénévolat sont également les bienvenues. Nous aurons un programme qui accueillera ces éventuels bénévoles pour présenter nos services, discuter entre nous et répondre aux questions. L’événement débute à 16 heures et est entièrement gratuit.

Mas Images màd

Pour plus d’informations et inscriptions aux portes ouvertes:

Toutes ces destinations, couvertes par nos circuits en mini-groupes, sont aussi proposées

“à la carte” !

votre

Adresse: ESCA CancerSupport

Château du Grand-Saconnex

Chemin Auguste-Vilbert 14 1218 Le Grand-Saconnex

Voyagiste de qualité depuis 1980.

à la rue du Valentin 34, 1004 Lausanne, avec accueil sur rendez-vous.

16 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA #FOCUS50PLUS BRANDREPORT • ESCA
Nouvelle-Zélande & Nouvelle-Calédonie Argentine & Torres del Paine (Chili) Le Cap, Namibie, Botswana & train Rovos au Zimbabwe L’Australie d’ouest en est, avec la Tasmanie
www.novatours.ch
lausanne@novatours.ch
A
service
Alana Dunsmore Responsable de la communication et de la sensibilation à ESCA CancerSupport

Dr Hester Haverdings

Comprendre, prévenir et soigner les maladies liées à l’urologie

Dr Grégoire Mayor

Dr Gregory Wirth

Qu’est-ce que l’urologie ?

À partir de 50 ans, la prévalence d’un certain nombre de pathologies liées au

augmente, particulièrement pour

Les tumeurs de prostate et de vessie (surtout chez le tabagique) sont également fréquentes, de même que les problèmes d’incontinence urinaire et de calculs rénaux. Les infections urinaires à répétition sont également un problème fréquent notamment chez la femme ménopausée.

Y a-t-il une place pour des examens de dépistage ?

L’opportunité et l’utilité d’une détection précoce du cancer de la prostate ainsi que ses conséquences doivent être discutées avec son médecin généraliste ou avec son urologue à partir de 50 ans ou dès 45 ans si des parents directs (père, frère, etc) ont été touchés par cette maladie. Si le patients et le médecins ont jugé utile de proposer des examens, il faudra alors réaliser un toucher rectal et une prise de sang (PSA).

L’absence de consensus sur un dépistage systématique à large échelle est dû au fait que la détection et le traitement de certaines tumeurs biologiquement peu, voire fort peu, agressives n'apportent a priori aucun gain chez certaines personnes en fonction de leur espérance de vie et des potentielles conséquences négatives de certains traitements.

problèmes les plus fréquents sont l’apparition et la péjoration de symptômes urinaires liés à une augmentation du volume de la prostate suite à des mécanismes complexes et imparfaitement compris de déséquilibre hormonal lié au vieillissement.

Il s’agit d'une spécialité médico-chirurgicale qui s’intéresse au diagnostic et au traitement des maladies qui concernent le système urinaire des femmes et des hommes (reins, uretères, vessie et urètre) ainsi que l’appareil reproducteur masculin (prostate, verge et testicules).

Quelles sont les pathologies liées à l’urologie qui peuvent toucher les personnes de plus de 50 ans ?

Les problèmes les plus fréquents sont l’apparition et la péjoration de symptômes urinaires liés à une augmentation du volume de la prostate suite à des mécanismes complexes et imparfaitement compris de déséquilibre hormonal lié au vieillissement. La localisation anatomique de la prostate directement sous la vessie et autour de l’urètre explique les symptômes urinaires bien que la prostate ne soit pas une glande du système urinaire

Au niveau des campagnes de prévention connues au niveau mondial, il existe durant le mois de novembre la campagne “Movember” qui sensibilise aux problématiques de santé masculine.

Quelles sont les pathologies soignées à la Clinique Générale-Beaulieu ?

On distingue classiquement la chirurgie oncologique qui concernent les tumeurs des reins, de la vessie, de la prostate et des testicules de la chirurgie fonctionnelle qui s’intéresse au traitement des symptômes urinaires en corrigeant par exemple des problèmes d’incontinence ou d’hypertrophie prostatique ou des problèmes plus spécifiques de déviation pénienne ou de fertilité. Une activité importante est également la prise en charge en urgence ou en électif des problèmes souvent très douloureux liés aux calculs rénaux.

Enfin, nous pratiquons également au cabinet un grand nombre de vasectomies (section des canaux qui amènent les spermatozoïdes dans le sperme, à des fin de stérilité)

La proximité physique entre le Centre et la Clinique permet une prise en charge fluide avec une disponibilité élevée. La collaboration avec nos collègues de radiologie ou de médecine nucléaire est également s’en trouve également facilitée. Des tumor board sont organisés chaque semaine avec nos collègues oncologues et radio-oncologues Quels sont vos nouveaux projets ?

Nous avons introduit récemment le traitement de l’hypertrophie prostatique par injection vapeur qui permet de préserver certaines fonctions sexuelles qui sont habituellement perdues lors d’un traitement endoscopique classique. La procédure dure environ 15 minutes avec un risque de complication immédiate très faible. Toutefois, ce type de traitement minimalement invasif ne s’adresse pas à tous les patients souffrant d’hypertrophie prostatique, notamment ceux souffrant d’une maladie avancée.

Le traitement de la dysfonction érectile par ondes de choc extracorporelles offre également une nouvelle possibilité d’amélioration de la fonction érectile, avec de bons résultats surtout chez les patients diabétiques. La prise en charge est proposée par séances de 10 à 15 minutes, deux fois par semaine, pour un total de 8-12 séances. Cette

modalité de traitement est souvent proposée de manière concomitante à un traitement pharmacologique de type Viagra ou Cialis et permet d’en améliorer l’effet sans augmentation de dose, souvent associée à une multiplication des effets secondaires.

La Clinique Générale-Beaulieu s’est également dotée d’un laser de dernière génération pour la prise en charge des calculs rénaux et urétéraux (laser Thulium). Les améliorations techniques permettent une meilleure fragmentation des calculs et ainsi de réduire la durée opératoire, notamment pour les calculs très denses et de diminuer le risque de fragments résiduels qui pourraient provoquer de nouvelles crises douloureuses après l’intervention.

Nous sommes également en phase d’initiation d’un processus de certification du centre de la prostate.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 17 CLINIQUE GÉNÉRALE BEAULIEU • BRANDREPORT #FOCUS50PLUS
Les
domaine urologique les hommes. Les Docteurs Hester Haverdings, Gregory Wirth et Grégoire Mayor du Centre d’Urologie Générale-Beaulieu, structure adjacente à la Clinique Générale-Beaulieu, expliquent dans cette interview les maladies qu’ils soignent.
Image iStockphoto/mi-viri

années, dans le domaine du droit, on constate par ailleurs l’existence d’une volonté centrale : l’avocat se doit d’être créateur de solutions originales, dans toute la mesure du possible hors des tribunaux. Dans ce cadre, des spécialisations dans des domaines comme le conseil, la

de l’autre pour tenter de trouver un accord

pérenne. Pour ce faire, le négociateur met en œuvre des connaissances précises, des techniques très pointues, qui vont du droit à l’économie, en passant par l’analyse contextuelle ou encore la psychologie – notamment l’écoute active voire la détection du mensonge.

Le divorce d’un couple âgé

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L’enfant mineur et le divorce de ses parents

Statistiquement, près de la moitié des 17 000 divorces prononcés chaque année en Suisse concernent des conjoints âgés de plus de 50 ans.

financièrement. Il s’agit de la fameuse « pénalisation du mariage ». Elle porte en particulier sur 4 aspects.

Chaque année en Suisse, plus de 12 000 enfants sont touchés par le divorce ou la séparation de leurs parents, qu’ils soient mariés ou non. De plus en plus de parents comprennent que l’intérêt supérieur des enfants n’est certainement pas de faire de la procédure mais bien de trouver un arrangement acceptable. Ainsi, plus de la moitié des utilisateurs du site divorce.ch ont des enfants et, parmi eux, un bon tiers choisit la garde alternée.

Depuis les années 1950, le divorce s’est banalisé. Les causes du divorce n’ont plus aucune importance et les règles sur les conséquences du divorce sont bien connues et standardisées de sorte qu’il est inutile de mener de longues procédures coûteuses, pas seulement financièrement mais émotionnellement aussi, pour finalement arriver à un résultat connu d’avance.

Les conséquences d’un divorce sont purement financières et résultent de calculs qui ont maintenant été formatés et imposés par le Tribunal fédéral – si le couple n’arrive pas à trouver une solution amiable acceptable, de sorte que le résultat final est prévisible. Tout est joué à l’avance et les marges d’appréciation des tribunaux s’amoindrissent de plus en plus.

Fiscal Lorsque les deux conjoints travaillent, ils sont pénalisés fiscalement car ils paient plus d’impôts que des concubins. C’est particulièrement sensible pour la classe moyenne. En 2018, on estimait que 704 000 couples 000 rentiers) subissaient ce désavantage fiscal. Le Tribunal fédéral a dénoncé cette inégalité de traitement en 1984 déjà mais comme il n’y pas les pouvoirs de déclarer une loi fédérale inconstitutionnelle, l’inégalité de traitement reste d’actualité aujourd’hui encore. Petit espoir, le 22 mai 2022, le Conseil fédéral a fixé les lignes directrices sur un projet de taxation individuelle. Les débats n’auront lieu qu’en 2023 (près de 40 ans après l’arrêt du TF) et l’issue reste incertaine.

Dans une procédure judiciaire, il n’y a jamais de gagnants mais il y a surtout des perdants : les enfants qui en sont traumatisés, souvent gravement, parfois à vie.

C’est la raison pour laquelle www.divorce.ch connait de plus en plus de succès. Tous les aspects du divorce sont détaillés et vulgarisés pour permettre de comprendre les règles. L’information est gratuite et documentée (partage de la LPP, pensions, autorité parentale, garde, droit de visite etc). Des conseils personnalisés sont disponibles en tout temps par téléphone, avec ou sans vidéo (entre CHF 75.- et CHF 180.- selon la durée et l’urgence), et les documents à envoyer au tribunal pour être divorcés par consentement mutuel et sans avocat, dans les 3 mois, ne coûtent que CHF 550.-.

Les règles sont simples et tout est écrit à l’avance : l’autorité parentale reste conjointe par principe, la garde est soit attribuée à un parent avec un droit de visite à l’autre, soit alternée. Le parent qui n’a pas la garde de l’enfant doit payer une contribution à l’entretien de l’enfant à l’autre parent, à hauteur d’environ 15 % de son salaire net pour un enfant, 25 % pour deux enfants et 30 % pour trois enfants.

Les couples mariés, même séparés ne peuvent recevoir au mieux qu’une rente et demie, soit CHF 3675.- par mois alors qu’un couple de concubin peut recevoir deux rentes pleines, soit CHF 4900.-. Une différence de CHF 1225.-, uniquement du fait du mariage. Pour les petits rentiers, cette différence est très sensible de sorte qu’ils ont tout intérêt à divorcer, tout en restant ensemble comme par le passé.

l’âge de 6 ans, l’enfant a le droit d’être entendu par le Tribunal, sans la présence des parents et des avocats. Le Tribunal suivra en principe l’avis de l’enfant dès qu’il a suffisamment de maturité pour exprimer sa ferme volonté, soit dès l’âge de 12-13 ans environ. Il ne faut jamais placer l’enfant dans un conflit de loyauté. Par principe et naturellement, l’enfant aime ses deux parents et il ne peut pas choisir l’un contre l’autre. Trop de parents ignorent encore cette règle fondamentale et cherchent, volontairement ou non, à instrumentaliser l’enfant ou à dénigrer l’autre parent devant l’enfant ; ce qui ne peut que perturber très sérieusement l’enfant.

Frais d’assistance ou médicaux non couverts

parentale de devoir trouver une solution négociée, parents refuse de discuter sérieusement, il/elle montre ainsi son manque de responsabilité parentale et s’expose par conséquent à ne pas avoir la garde de l’enfant car ce parent n’est pas suffisamment adulte

Il n’est pas rare qu’un couple âgé décide de divorcer, tout en restant ensemble comme avant le divorce, uniquement pour des raisons financières car leur situation de couple marié ne leur permet pas de pouvoir vivre décemment ou est trop désavantageuse

La garde alternée peut être ordonnée par le tribunal malgré l’opposition de l’un des deux parents. Dès

Si l’un des deux conjoints mariés nécessite des soins médicaux de longue durée, ou un placement en institution (EMS), l’autre a une obligation de lui venir en aide financièrement de sorte que la paupérisation risque de guetter et l’un et l’autre. Si le couple est divorcé, il n’y a plus cette obligation de venir en aide financière lorsque l’ex n’a pas les moyens de faire face à ses dettes non couvertes par les assurances. Le déficit sera alors pris en charge par les prestations complémentaires. Il y a là aussi un intérêt financier certain, concret et important d’être divorcés plutôt que de rester mariés. Prestations complémentaires

Pour éviter les bagarres judiciaires stériles et interminables, une nouvelle approche expérimentale est tentée à Vevey et à Monthey. Dorénavant, ce n’est plus un juge unique qui tranche mais un panel de spécialistes (pédopsychiatres, assistants sociaux, juge, juristes, avocats) qui discute avec les parents pour qu’ils arrivent eux-mêmes à trouver une solution acceptable, en insistant sur leur responsabilité

Les prestations complémentaires sont versées par l’assurance sociale à ceux qui ne peuvent pas subvenir financièrement à leurs besoins essentiels. En bref, pour ceux qui n’arrivent pas à couvrir leur minimum vital. Si vous êtes mariés, le droit aux prestations complémentaires se détermine par rapport à la situation des deux époux. Si vous n’êtes pas mariés mais divorcés – même en restant au même domicile -, chacun a droit aux prestations complémentaires calculées en fonction de la situation personnelle de chacun des deux. Là encore, les couples mariés sont désavantagés par rapport aux couples de concubins.

Les désavantages du divorce sont essentiellement successoraux : en cas de décès de l’un, l’autre n’est pas héritier légal mais un tiers qui aura à payer des droits de succession importants (50 %). Mais pour ceux qui sont déjà dans une situation financière très serrée de leur vivant, il y a bien peu de chance que leur succession soit importante et, au demeurant, il suffit de faire une donation avant le divorce ou de

Ainsi, en quelques mois une solution négociée, d’accord avec les parents, se dessine rapidement. Le Tribunal de Monthey constate que dans pratiquement 100 % des cas un arrangement amiable négocié et convenu a ainsi pu être conclu en moins de trois mois. C’est assurément la voie à suivre et à étendre dans tout le pays.

mettre les descendants comme héritiers pour éviter toute taxation (sauf dans les quelques cantons – Vaud par exemple – qui taxent les héritiers directs à un taux réduit et à partir de CHF 50 000.-).

Au total, il reste que, malheureusement et dans de trop nombreux cas concrets, il est financièrement préférable de vivre en couple en concubinage et divorcés, plutôt que de rester mariés car les lois sont pénalisantes pour beaucoup de couples mariés. www.divorce.ch

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Transmettre l’Évangile par un geste ultime

Quelles valeurs souhaite-t-on pour la société de demain ? Nous avons toutes et tous besoin de repères et d'espérance. L’action des prêtres et des agents pastoraux de l’Église catholique romaine - Genève (ECR) le prouve. Par eux, le message de joie et de paix de l’Évangile rayonne. Un jour viendra peut-être où l'on réfléchira à ce que l’on peut faire pour les aider. On pourra alors choisir de transmettre une partie de ses biens par un legs.

La société traverse des défis humains et spirituels. Devant la rapidité de l’information, l’exacerbation de la violence, le manque de repères des jeunes générations, le message de l’Évangile est crucial pour permettre à nos contemporains de promouvoir la paix et la justice.

Ce sont les valeurs de Foi, d’Espérance et de Charité qui nous permettront de faire advenir, ensemble, un monde toujours meilleur. « Merci à tous ceux qui œuvrent dans la conviction que l’on peut vivre dans l’harmonie et la paix, conscients de la nécessité d’un monde plus fraternel », écrit ainsi le pape François.

Quoi de plus essentiel, dans ce contexte, que de permettre aux artisans de paix d’assurer leur ministère dans notre canton ? Ce sont les prêtres et les agents pastoraux laïcs, dévoués dans leurs missions paroissiales et pastorales qui peuvent apporter aux Genevoises et aux Genevois le message fort et si contemporain de l’Évangile. Mais l’Église catholique romaine - Genève (ECR) ne reçoit aucune subvention, ni de l’État ni du Vatican.

C’est pourquoi, aujourd’hui, elle a besoin d’aide

Ce sont les dons de la communauté qui permettent à la vie catholique genevoise de rayonner aujourd’hui et demain. Le jour viendra, peut-être prochainement, où on se demandera ce que l’on peut faire concrètement pour continuer à écrire cette histoire de manière pérenne. Ce jour-là, on aura la possibilité de la soutenir en transmettant une partie de ses biens par un testament pour aider ses actions.

Désigner l’Église catholique romaine - Genève (ECR) comme héritière de tout ou partie de ses biens est un geste fort qui compte beaucoup pour son avenir. Ce geste n’engage à rien car on reste à tout moment libre de modifier son testament.

Toutes

Peut-on faire un legs sans déshériter ses proches ?

Oui, il est tout à fait possible de faire un legs à l’Église catholique romaine – Genève sans retirer la part d’héritage qui revient aux enfants ou autres parents. La loi prévoit qu’un certain pourcentage de nos biens revienne automatiquement à nos plus proches parents.

Il est ainsi compatible de choisir de soutenir durablement l’action des prêtres et de l’Église catholique à Genève tout en assurant à ceux qu’on aime le plus une transmission financière pour les aider à réaliser leurs projets.

Quel montant, quels biens peut-on donner ?

Chaque don compte, il n’y a pas de montant minimum. Dans l’Évangile, une femme donne deux pièces d’argent ; et ce don compte par-dessus tous les autres car il représente tout ce qu’elle a (Marc 12, 38-44). Nous avons tous des situations différentes… la générosité se mesure selon ses possibilités d’aider son Église. On peut le faire en la nommant héritière de tout ou partie de ses biens dans son testament, que ce soit pour une somme d’argent ou un bien physique. L’histoire de l’Église catholique est écrite avec les paroles et

Votre expert de l’Oeil à Genève

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Carouge Chantepoulet

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Le Lignon

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Pour recevoir une information

SANS ENGAGEMENT ET CONFIDENTIELLE

Contactez Audrey Brasier, Responsable de la relation avec les testateurs de l’Église Catholique Romaine à Genève

« Je suis disponible pour répondre à vos questions et vous aider dans vos démarches au 022 319 43 55 ou par e-mail à audrey.brasier@ecr-ge.ch

Audrey Brasier, Responsable de la relation avec les testateurs de l’Église catholique romaine à Genève

ou scannez le QR code ci-contre et remplissez le formulaire de contact.

Nous nous engageons à ce que la collecte et le traitement de vos données soient conformes à la Loi fédérale sur la protection des données.

les gestes de tout un chacun, qu’ils soient d’ordre humains ou matériels. Cette histoire dure depuis deux mille ans, et encore aujourd’hui nous la perpétuons là où nous sommes, avec les personnes que nous côtoyons. Aujourd’hui, pourquoi ne pas transmettre par un legs l’héritage spirituel qui guide notre société vers un monde meilleur ? Merci à tous ceux qui œuvrent dans la conviction que l’on peut vivre dans l’harmonie et la paix, conscients de la nécessité d’un monde plus fraternel, car nous sommes tous des créatures de Dieu : frères et sœurs.

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À bientôt j’espère.
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12-13 mai 2023

Trois femmes, trois chirurgiennes, trois expériences

mes patients, les liens puissants qui se créent avec eux et le fait de pouvoir leur apporter une solution dans leur processus de guérison.

La chirurgie est une spécialité technique en pleine évolution, le choix des différentes stratégies opératoires pour obtenir le meilleur résultat oncologique et esthétique possible fait aussi partie des raisons de ma passion pour ce métier.

Dre S. Seidler : Le fait d’intervenir dans les moments cruciaux de la vie des femmes, de pouvoir leur apporter une solution au cas par cas, de les aider à traverser les épreuves et œuvrer pour une issue favorable.

et où les patients se sentent inclus dans leur parcours de soins, ils sont reconnaissants et oublient les préjugés. J'ai d'ailleurs plus souvent eu des remarques concernant mon âge plutôt que mon genre.

Quels sont les challenges auxquels vous avez dû faire face ?

Dre M. Kohlik : La formation et l’exercice de cette profession ont parfois été semés d’embûches. Certains collègues chirurgiens se sont affairés à ce que je change de chemin, mais finalement cela m’a permis de me poser les bonnes questions et de renforcer ma motivation pour cette spécialité. Bien entendu, j’ai aussi fait des rencontres bienveillantes et trouvé des mentors masculins extraordinaires.

Avec mon mari, nous avons toujours accordé beaucoup d’importance à la qualité des moments partagés en famille, autour des repas, des activités sportives et musicales.

Dre S. Seidler : Deux enfants de 560 et 600 kg: mes chevaux (rires). Un d’eux a fait une petite dépression cet hiver, mais est en pleine forme à présent. Comme tout le monde, je gère le temps tant bien que mal.

Dre P. Fillet : Oui, j’ai une petite fille de 3 ans. Mon mari et moi exerçons le même métier et nous nous comprenons donc facilement. Nous n’avons pas d’aide extérieure mais avons réussi à nous organiser au quotidien.

Le mois de mars avec la Journée internationale des droits des femmes est l’occasion de rencontrer trois chirurgiennes qui exercent à la Clinique de Genolier. Dans un milieu encore majoritairement masculin, elles y ont fait leur place.

La Docteure Magdalena Kohlik, gynécologue et chirurgienne du sein, la Docteure Stéphanie Seidler, gynécologue et chirurgienne du sein, et la Docteure Pauline Fillet, chirurgienne vasculaire, partagent leur parcours et leurs expériences avec honnêteté.

Comment avez-vous choisi cette spécialité ?

Dre M. Kohlik : À l’âge de 6 ans, j’ai eu un accident de ski où je me suis cassé les deux jambes. Le médecin de montagne qui s’est occupé de moi m’a fortement impressionnée et c’est à lui que je dois ma vocation.

Plus tard, j’ai rencontré des professeurs et des mentors qui m’ont beaucoup encouragée, soutenue, formée, et même permis d’obtenir une bourse pour exercer à l’étranger dans un centre renommé de chirurgie. C’est grâce à eux également que j’ai pu obtenir une formation solide de chirurgien.

Dre S. Seidler : Pour ma part, j'ai choisi cette spécialité pour la possibilité d’accompagner les patientes à travers les différentes étapes de leur vie et pour la sous-spécialité de chirurgie cancérologique, qui me tient particulièrement à cœur.

Dre P. Fillet : J'ai entamé des études de médecine dans l'idée de devenir chercheur en laboratoire. En première année de médecine, j'ai découvert les cours d’anatomie, qui m'ont passionnée. En 2ème année, je suis entrée pour la première fois dans un bloc opératoire et c'est là que j'ai découvert l'aspect concret et manuel de la chirurgie. La chirurgie vasculaire est différente des autres spécialités chirurgicales. Nous réparons les vaisseaux dans tout le corps et nous n’intervenons que dans des rares cas en oncologie. Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?

Dre M. Kohlik : C’est le contact privilégié avec

Dre P. Fillet : J’aime le côté humain et cette empathie dont on doit faire preuve au quotidien. Lorsque le patient vient à la consultation, c’est un moment qu’il peut appréhender. C’est donc à nous, en tant que chirurgien, de lui expliquer, de le rassurer et de gagner sa confiance. C'est un métier très valorisant. Comment vous sentez-vous aujourd'hui en tant que chirurgienne dans un environnement où les hommes sont encore majoritairement présents ?

Dre M. Kohlik : Je me sens très bien dans cet environnement qui, il est vrai, est encore majoritairement masculin. J’ai créé ma place parmi de nombreux collègues masculins et féminins avec lesquels j’entretiens d’excellents rapports professionnels.

Dre S. Seidler : À ma place, en tant que femme qui s’occupe de la santé de la femme.

Dre P. Fillet : Plutôt très bien ! Durant mes études, il y a eu des moments difficiles car il y a encore beaucoup de préjugés. Aujourd’hui, il n’est pas toujours évident d’arriver dans un nouvel établissement, car il faut montrer ses compétences, probablement un peu plus que si nous étions un homme d’un certain âge. Je ressens beaucoup d'ouverture face à l’arrivée de plus de mixité au bloc opératoire.

Ressentez-vous une évolution concernant la considération de la femme chirurgienne ?

Dre M. Kohlik : C’est une évidence. Le temps où les patients cherchaient une relation paternaliste avec leur chirurgien est clairement révolu. Ils veulent prendre part aux décisions, comprendre ce qui leur arrive et les options possibles. Les femmes ont pris leur place et font un travail remarquable. De plus, des qualités souvent attribuées aux femmes peuvent constituer un atout majeur dans notre profession. En ce qui concerne la chirurgie oncologique du sein, les patientes peuvent parfois se sentir mieux comprises par une femme.

Dre S. Seidler : Les étudiantes sont majoritaires dans les amphithéâtres, c’est pourquoi on retrouve de plus en plus de consœurs dans les différentes spécialités, incluant la chirurgie.

Dre P. Fillet : Heureusement oui, et dans le bon sens ! De mon côté, je redoutais d'avoir des aprioris de la part de mes patients, qui sont une population majoritairement masculine d'un certain âge, mais finalement, absolument pas. À partir du moment où l'on explique bien les choses, avec professionnalisme,

Dre S. Seidler : Je n’ai pas été éduquée à penser que je ne pouvais pas réaliser une certaine tâche en raison de mon genre, mais uniquement de mes capacités ou de mon entraînement. La première fois où j’ai commencé à entendre des réflexions fondées sur le genre était malheureusement lors de mes stages de médecine à propos de ma spécialité avec des phrases type « la gynécologie est une discipline chirurgicale, ce n'est pas compatible avec une vie de famille ». Ma mère est gynécologue et cela a été la preuve pour moi qu’on peut concilier vie professionnelle et vie privée. Ce genre de phrases me paraissaient complètement absurdes, car si ma mère et d’innombrables femmes l’ont fait avant, pourquoi rétropédaler ? Il m’a toujours semblé relativement intuitif que des femmes s’occupent de thématiques concernant les femmes.

Par la suite de ma formation, dans certains établissements, les internes femmes n’étaient pas prioritaires pour les places dans les rotations chirurgicales. Heureusement, pas dans toutes les institutions, sans quoi je n’aurais pas réussi à me former. Le sentiment de révolte que cette situation a généré chez moi s’est estompé et je suis fière de faire partie des équipes dans lesquelles j’évolue.

Dre P. Fillet : Lors de mon deuxième entretien dans la première clinique où j’ai travaillé en tant que chirurgien indépendant, je suis arrivée « très » enceinte. Toutefois, le directeur était humain et très compréhensif et cela n’a posé aucun problème. Avez-vous des enfants ?

Dre M. Kohlik : Oui, j’ai deux garçons. J’ai commencé ma formation chirurgicale avant leur naissance. C’est une question d’organisation de pouvoir mener ce type de formation en ayant des enfants en bas âge. L’organisation familiale doit être parfaite. Et d’ailleurs, nous, les femmes, sommes multitâches. Mes enfants sont aujourd’hui des adolescents, bien dans leurs baskets et qui arrivent à me dire qu’ils sont fiers de ma profession, même si j’ai pu être moins présente pour eux lorsqu’ils étaient plus petits. Néanmoins, je me suis toujours organisée pour être là dans les moments importants et ils savent qu’ils sont ma priorité. J’ai réussi à leur transmettre qu’on peut être passionné par son travail, ce qui est important pour moi. Maintenant, ils trouvent que je travaille beaucoup trop, et que jamais ils ne travailleront autant, mais il paraît que la génération Z a d’autres priorités !

Comment conciliez-vous vie privée et travail ?

Dre M. Kohlik : Je n’ai jamais entendu un journaliste poser cette question à un homme. Vous voyez, il y a encore du chemin à faire. D’ailleurs, mon mari travaille également à temps plein.

Ma vocation ne m’a jamais empêché de concilier vie privée et vie professionnelle. Ma vie privée me ressource, de même que ma vie professionnelle qui m’apporte une satisfaction qui se ressent ensuite dans ma vie privée.

Dre S. Seidler : Grâce à l’extension des horaires d’ouverture des magasins !

Dre P. Fillet : Aujourd’hui, le métier de chirurgien a beaucoup changé : nous ne sommes plus à l’hôpital de 7h à 22 h, du lundi au dimanche. Cependant, il s’agit certes d’un métier prenant, c’est pourquoi il est important d’avoir du soutien de la part de personnes qui comprennent notre métier et notre passion. Aujourd’hui, je suis également intégrée au sein d’une équipe, ce qui permet d'être soutenue en cas de besoin. Que diriez-vous aux femmes qui hésitent à se lancer dans cette spécialité ?

Dre M. Kohlik : N’hésitez pas ! Si l’investissement personnel et la responsabilité vis-à-vis de vos patients ne vous fait pas peur, c’est une profession qui, certes exigeante, est absolument passionnante et extrêmement gratifiante.

Dre S. Seidler : De ne pas se limiter aux histoires de genre, le monde a déjà changé, même s’il y a encore des améliorations à faire. Le travail occupe une partie plus que conséquente de la vie, il est donc essentiel de s’en tenir à ce qui nous passionne et non à des critères dictés par d’autres et susceptibles de changer.

Dre P. Fillet : Je leur dirais également de ne pas hésiter ! Un autre conseil que je souhaiterais leur donner est de ne pas se laisser déstabiliser. Au cours de nos études, il n’est pas rare de rencontrer des personnes qui tentent de nous dissuader du haut de leur hiérarchie. Mais il ne faut pas les écouter, car nous pouvons tout faire !

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 21 CLINIQUE DE GENOLIER • BRANDREPORT #FOCUS50PLUS
Dre Magdalena Kohlik Directrice médicale du Centre du Sein, spécialiste FMH en gynécologie opératoire, obstétrique et chirurgie du sein Dre Stéphanie Seidler Spécialiste FMH en gynécologie opératoire, obstétrique et chirurgie du sein Dre Pauline Fillet Spécialiste FMH en chirurgie vasculaire
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Vivre mieux sa maladie grâce à l’entraide

Le projet « Hôpitaux favorables à l’entraide » vise à promouvoir l’entraide autogérée comme complément aux soins de suivi. Il encourage la coopération entre les centres d’info-entraide, les groupes d’entraide et les hôpitaux avec comme objectif le renforcement des compétences en santé des patients et de leurs proches.

bénéficier aux professionnels et à l’institution. Par exemple, il est nécessaire de renforcer la prévention secondaire et tertiaire dans l’ensemble de la chaîne de soins, de combler les lacunes dans le suivi des patients et compléter l’expertise professionnelle par le savoir expérientiel des patients et de leurs proches.

Infirmière de formation et ayant travaillé durant près de 30 ans dans le milieu des soins, Sylviane Fellay rejoint l’équipe de Bénévolat Vaud en décembre 2019 pour assurer les prestations du Centre Info-Entraide Vaud. Dans cette interview, elle parle de l’entraide autogérée et plus particulièrement du projet national d’Info-Entraide Suisse « Renforcer les compétences en santé grâce aux Hôpitaux favorables à l’entraide » qui se déploie dans le canton de Vaud.

Sylviane Fellay, quel est l’objectif du projet Hôpitaux favorables à l’entraide ?

Financé et soutenu par Promotion Santé Suisse, le projet Hôpitaux favorables à l’entraide vise à promouvoir l’entraide autogérée comme complément à l’hospitalisation et aux soins de suivi. Il encourage la coopération entre les centres d’Info-entraide actifs dans presque tous les cantons, les groupes d’entraide et les hôpitaux – il s’agit là du Triangle de coopération. Nous souhaitons ancrer durablement ces coopérations, en accompagnant les hôpitaux dans cette démarche menant à une certification de l’hôpital.

En quoi ce projet consiste-t-il exactement ?

Nous souhaitons que les mesures élaborées visent les bienfaits des personnes concernées et leurs proches en favorisant l’autogestion et en améliorant les compétences en santé. Le but est de maintenir une qualité de vie et rendre possible la participation sociale par le biais des groupes d’entraide existants (ou à créer). Ces mesures doivent aussi

Un autre élément central de ce projet est le processus de coopération avec les représentants de groupes d’entraide sur un pied d’égalité avec l’hôpital et le Centre Info-entraide.

Sur quels critères les mesures s’appliquent-elles ?

Des experts, également issus de groupes d’entraide, ont défini six critères pour des mesures de qualité. En premier lieu, l’entraide autogérée est clairement présentée et expliquée aux patients et à leurs proches. Il est en effet important qu’ils soient informés au bon moment de la possibilité de participer à un groupe d’entraide.

Aussi, l’hôpital informe en interne et en externe de la coopération avec l’entraide autogérée, et une personne de contact est désignée et disponible dans l’institution. De plus, un échange régulier d’informations et d’expériences dans le cadre du Triangle de coopération est organisé. Ainsi, la participation des groupes d’entraide à cette démarche est rendue possible.

Qui fait partie de ce projet ?

Dans chaque coopération, un Centre Info-Entraide, un hôpital et des membres de groupes d’entraide participent, en impliquant parfois l’association qui les soutient.

Combien d’hôpitaux y participent ?

En Suisse, 34 hôpitaux sont actuellement actifs comme « Hôpitaux favorables à l’entraide » ou sont en train de mettre en œuvre les mesures nécessaires. Pour le canton de Vaud, l’hôpital de Lavigny (service de Neuroréhabilitation) est le premier à avoir manifesté

son intérêt. Les équipes sont enthousiastes et convaincues des bénéfices mutuels que cela peut apporter. Des contacts sont en cours avec d’autres hôpitaux régionaux avec qui nous espérons bientôt travailler.

Quelles solutions les hôpitaux peuventils adopter pour faciliter l’accès à l’information aux patients et à leur famille ?

Cela peut se faire avec une mention appropriée sur le site web de l’institution, des événements ciblés au sein de l’hôpital, par exemple lors de la journée des malades, ou par du matériel d’information ciblé à l’attention des patients et de leurs proches.

On peut également envisager d’intégrer des groupes lors de manifestations thématiques en tant que témoins ou conférenciers pour valoriser leur savoir expérientiel. Cela permet aussi de développer un vrai partenariat avec le patient.

Pourquoi améliorer les compétences en santé est-il bénéfique pour les patients ?

Selon l’étude « L’entraide autogérée en Suisse », la participation à un groupe d’entraide réduit les préoccupations liées à la maladie et renforce une approche

ciblée et coopérative entre les soins professionnels et les personnes concernées, on parle de compliance. En outre, les liens sociaux sont renforcés, et le sentiment de ne pas être seul à vivre une maladie est salutaire, car l’accès à un groupe d’entraide leur permet de trouver compréhension et soutien face aux maladies et aux situations de vie difficiles.

Quelles sont les prochaines étapes du projet ?

L’objectif est de signer des conventions avec trois à quatre hôpitaux d’ici 2024, également dans d’autres cantons comme celui de Genève par exemple. Pour cette première coopération avec l’Hôpital de Lavigny, les travaux pour élaborer le catalogue de mesures débutent le 15 mars 2023. L’étape suivante consistera à mettre en œuvre ces mesures, puis à les évaluer sur plusieurs mois, et enfin à valider qu’elles sont toutes conformes aux critères de qualité. Nous espérons pouvoir certifier cet hôpital d’ici l’automne 2024.

Interview Maévane Mas et Léa Stocky

Quelles solutions thérapeutiques ?

Éclairage avec la Docteur Aude Ambresin, spécialiste en ophtalmologie et ophtalmochirurgie au sein du Centre Swiss Visio de Montchoisi.

Comment caractériser la DMLA ?

Quels sont les problèmes qui affectent la vue des seniors ?

Certains troubles de la vue, comme la « presbytie », sont liés à l’âge, mais n’entraînent aucune conséquence fâcheuse pour la personne. Après avoir été diagnostiquée, elle se voit prescrire une paire de lunettes et peut reprendre le cours normal de sa vie. La cataracte, autre exemple, est une opacification du cristallin. Elle est, de nos jours, traitée par le biais d’une opération chirurgicale. Il n’en va pas de même pour certaines maladies des yeux, elles aussi liées à l’âge, mais dont l’évolution peut provoquer, à terme, une cécité partielle, voire totale par absence de prise en charge rapide et adéquate. En guise d’exemple, plus alarmant, le glaucome qui se développe sans douleur ni baisse de vue dans un premier temps lorsque la pression augmente à l’intérieur de l’œil. Mais quand elle atteint un certain seuil, cette dernière vient comprimer le nerf optique, et il commence à en souffrir. Il est alors nécessaire d’agir rapidement, les dégâts étant irréversibles. La rétinopathie diabétique peut toucher, pour sa part, les personnes souffrant d’un diabète, avec pour conséquence la destruction des cellules rétiniennes par excès de sucre dans le sang. Le dépistage chez le patient diabétique est primordial. Enfin, nous arrivons à celle qui sera le thème principal de notre échange, à savoir la DMLA, la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Sa prévalence est relativement faible initialement, d’environ 5 % entre 55 et 65 ans. Elle augmente avec l’âge pour atteindre environ 15 % au-delà de 75 ans.

Comme son acronyme l’indique, la DMLA est une maladie dégénérative. Elle affecte la macula des personnes qui en sont victimes. Il s’agit d’une petite zone de la rétine particulièrement dense en cellules nerveuses, les photorécepteurs, dont la mission est de capter la lumière et d’appréhender notre environnement avec finesse et détails. Contrairement au glaucome qui tend à réduire le champ visuel périphérique, la DMLA impacte la vision centrale. Cette maladie est principalement liée à l’âge, mais elle peut avoir pour origine des facteurs environnementaux comme la fumée du tabac, ou encore, en lien avec l’hérédité. Il est important de souligner cependant que l’absence d’antécédents familiaux ne doit pas être considérée comme un critère qui préserve d’une telle maladie.

Quels sont les symptômes ?

Dans son stade précoce, cette maladie est la plupart du temps asymptomatique et sans douleur ; les symptômes sont souvent ressentis par le patient comme une évolution par palier. Lorsque les symptômes commencent à être perçus, les personnes peuvent éprouver certaines difficultés à s’adapter aux soudaines variations de lumière, par exemple, en entrée ou sortie de tunnels. A un stade plus avancé, des taches sombres peuvent apparaître dans le champ de vision central. Il arrive, en outre, que la lecture se trouve affectée par une atténuation ou disparition des caractères imprimés. Enfin, certaines personnes perçoivent une déformation des lignes horizontales et verticales, typiquement celles du carrelage.

Comment évolue-t-elle ?

A un stade tardif, la DMLA peut prendre deux formes que l’on caractérise par les terminologies « sèche » et « humide ». Elle est dite « sèche » lorsque les cellules de la macula se dégradent lentement, avec une perte d’acuité visuelle très progressive. La forme humide, pour sa part, évolue beaucoup plus rapidement. Elle est due à des écoulements de liquide ou de sang

provoqués par une prolifération anarchique de vaisseaux sanguins dans les sous-couches rétiniennes de la macula. La DMLA humide présente un caractère d’urgence qui nécessite une prise en charge rapide. Existe-t-il des traitements pour guérir de la DMLA ?

A tous stades, la maladie de DMLA ne peut pas être guérie. Sa prise en charge thérapeutique vise à retarder son évolution et/ou limiter les effets visuels qu’elle engendre. L’hygiène de vie, l’arrêt du tabac, la prise d’antioxydants, d’oméga-3 et de vitamines spécifiques à l’atteinte de la macula peuvent soutenir les processus thérapeutiques naturels de l’organisme pour lutter contre la DMLA. En marge de cela, sous sa forme précoce, une approche récente trouve un certain intérêt dans la prise en charge de la DMLA . Elle est basée sur l’utilisation de la lumière à différentes longueurs d’onde, émises par une machine dans l’œil du patient. Cette méthode a pour but de stimuler le métabolisme des photorécepteurs par une action sur les mitochondries principalement. Les premiers résultats sont encourageants en démontrant un effet sur la vision des contrastes des patients. Par ailleurs, notons

une réelle percée thérapeutique, et que le 17 février 2023 fera date, car ce jour-là, la FDA a approuvé le premier traitement pour la forme tardive sèche de cette maladie cécitante. Il s’agit d’un traitement par injection dans l’œil d’un médicament qui agit sur la cascade de l’inflammation. Il bloque localement les dernières étapes de cette cascade qui conduit à l’attaque des membranes des cellules de résidentes de la macula, et à leur dégradation. Des traitements existent depuis 2006 aussi pour la forme humide. Ils consistent en des injections souvent très régulières de médicament dans le corps vitré, après anesthésie locale de l’œil. Ces traitements visent à bloquer la croissance et la porosité des néo-vaisseaux, pour les empêcher de saigner et de couler. Ils sont bien supportés par les patient.e.s, avec des bénéfices tangibles sur le long terme. Les nouvelles molécules sur le marché permettent, aujourd’hui, d’espacer les injections de plusieurs mois ; ce qui devrait permettre, pour les patients, d’alléger la charge liée à ces traitements. Quels conseils donneriez-vous aux personnes approchant la cinquantaine ?

Effectuer un dépistage précoce dès 50 ans ou avant en cas de symptômes visuels ou de maladie comme le diabète afin de pouvoir, le cas échéant, intervenir à temps et ainsi, ralentir, voire stopper, non seulement la DMLA, mais aussi toute autre maladie silencieuse et pourtant parfois irréversible de l’œil. Ce dépistage complet doit être effectué par un.e médecin ophtalmologue. Il consiste en un examen approfondi de l’œil par différentes méthodes, dont l’imagerie rétinienne. Il s’agit d’une démarche indispensable pour préserver la santé de ses yeux.

22 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA
#FOCUS50PLUS BRANDREPORT • BÉNÉVOLAT-VAUD
BRANDREPORT • SWISS VISIO Sylviane Fellay
Les liens sociaux sont renforcés, et le sentiment de ne pas être seul à vivre une maladie est salutaire.
Les maladies de l’œil liées à l’âge.
Dr Aude Ambresin Spécialiste en ophtalmologie et ophtalmochirurgie DMLA humide non traitée avec Hémorragie

Une voiture électrique qui plaît à toutes les générations

Passées la cinquantaine, de nombreuses personnes recherchent une voiture électrique à la fois confortable et de haute qualité. C’est pourquoi les clients ont besoin des meilleurs conseils et de la meilleure orientation possible. L’entretien avec les experts le montre : les voitures électriques de la marque JAC offrent divers avantages.

pour les véhicules électriques. Les voitures de la marque JAC en sont un exemple parfait.

Qu’est-ce qui caractérise les voitures électriques de JAC ?

Entretien avec Kevin Baumann, responsable des abonnements automobiles et manager JAC au garage Auto Kunz AG

Kevin Baumann, quelle est l’ampleur de la demande de véhicules électriques ?

Ces dernières années, l’intérêt de nos clients pour les voitures électriques n’a cessé de croître. Cela est bien sûr dû d›une part à la prise de conscience croissante des thèmes de l’environnement et de la durabilité. D’autre part, cela est également lié au fait qu’il existe des offres de plus en plus intéressantes

Il y a plusieurs facteurs qui rendent les produits de la maison JAC particuliers. Un facteur décisif est certainement la taille et l’énorme confort des voitures. Si l’on met ces avantages en relation avec le prix relativement bas, on peut parler d›une véritable offre de pointe. En d›autres termes, les voitures électriques sont une solution économique. Les avantages généraux des véhicules électriques entrent également en ligne de compte : les voitures de JAC ne font pas de bruit et n’émettent pas de CO2, mais elles offrent un grand plaisir de conduite et un prix de l’énergie relativement bas.

À qui s’adressent les voitures de JAC ?

Toutes les générations apprécient les voitures JAC. Ce n’est pas étonnant, car comme je l’ai dit, pour un budget relativement faible, elles bénéficient de beaucoup de fiabilité, de sécurité, de mobilité et de capacité de transport. Je tiens en outre à souligner que les véhicules JAC ne sont pas seulement des voitures de raison : avec jusqu’à 193 CV, ils offrent aussi un énorme plaisir de conduite. Enfin, elles conviennent parfaitement aux personnes de 50 ans et plus qui recherchent plus d’espace pour les bagages, les courses ou les équipements de sport, et ce à petits prix et avec une excellente qualité.

Chaque client est différent. Comment vous assurez-vous que tous trouvent le véhicule qui leur convient chez vous ?

Nous attachons une grande importance à un processus de conseil approfondi. Nos spécialistes connaissent parfaitement toutes les marques ainsi

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que les différents modèles et classes. Nous sommes ainsi en mesure de toujours trouver les véhicules qui répondent exactement aux besoins individuels de nos clients. Bien entendu, nous restons volontiers à leur disposition après la vente. C›est pourquoi nous offrons, pour chaque achat de voiture neuve, un bon pour un service gratuit lorsque le véhicule atteint 30 000 kilomètres.

Beaucoup de vendeurs en Romandie proposent à leurs clients des véhicules JAC. Il est même possible de faire un test de conduite, afin que le client soit sûr de son choix et puisse tester la grande qualité et la grande fiabilité de nos voitures. D’ailleurs, parmi nos clients, nous comptons le cirque Knie qui nous fait confiance lors de tous ses déplacements.

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Vous trouverez de plus amples informations sur www.jac-schweiz.ch

Les concessionnaires en Romandie

• Garage Central Cully, Rue de la Gare 1, 1096 Bourg-en-Lavaux

• Garage Reparex SA, Rte de Prêles 13, 2516 Lamboing

• Transalpin SA, Route du Gd-St-Bernard 10, 1921 Martigny-Croix

• Ernst Schöpfer AG, Bahnhofstrasse 7, 3185 Schmitten

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Kevin Baumann Manager JAC au Garage Auto Kunz AG

L’importance de l’humain dans l’accompagnement des familles endeuillées

Accompagner au mieux les familles dans l’épreuve difficile qu’est la mort d’un proche, telle est la mission que se sont données les Pompes funèbres Cassar SA. Dans cette interview, Nicolas Baumgartner, directeur de Cassar SA, explique en quoi cela concerne tant des questions de prévoyance que d’empreinte écologique du secteur.

Nicolas Baumgartner, en quoi les Pompes funèbres Cassar SA sont-elles un acteur incontournable du secteur ?

Un des éléments prépondérants de notre entreprise est l’accompagnement de proximité. En effet, nous disposons actuellement de 19 bureaux répartis dans 19 localités vaudoises. Ces bureaux sont attribués à des conseillers funéraires ayant un attachement avec la région où ils travaillent, de par leur naissance, leur scolarité, leur vie sociale. Ceci dans le but de bien comprendre les nécessités spécifiques de chaque famille en deuil. Autre fait important, notre entreprise, connue pour pratiquer des tarifs très abordables, a été désignée à deux reprises (sur deux enquêtes) l’entreprise de pompes funèbres la moins chère de Suisse Romande par l’émission « À bon entendeur » de la TSR. Pourquoi la prévoyance funéraire est-elle importante ?

La personne prépare à l›avance ses propres obsèques. Ainsi, au moment du décès, la famille est déchargée de tous les choix et de tous les doutes quant aux volontés de son cher disparu. Comme la facture a déjà été réglée par le contractant selon un plan de paiement totalement libre, la famille est également exonérée de cette charge financière.

Qui peut souscrire à un contrat obsèques et à quel moment ?

Tout le monde peut souscrire à un contrat obsèques mais, généralement, c›est aux alentours de l›âge de la retraite ou lors de problèmes de santé que les personnes y songent.

Les Pompes funèbres Cassar SA ont établi un questionnaire en ligne (www.cassar.ch) qui permet, sans engagement, d’étudier les différentes options et de prendre le temps de considérer ses dernières volontés ainsi que leurs aspects pratiques avec sa famille ou son conjoint.

La convention obsèques

Parlons-en simplement, Et vivez l’esprit tranquille…

Pourquoi et comment remédier à ce tabou ?

Aujourd’hui, nous parlons plus facilement de la mort grâce notamment à différents articles où différentes émissions à la radio ou la télévision. Nous recevons un nombre incalculable de demandes de stages dans notre entreprise, témoignant ainsi de l›intérêt et de la curiosité grandissante relatifs à la mort et aux pratiques funéraires. Nous sommes heureux de répondre à toutes questions afin de collaborer à la démocratisation de notre profession.

Quel est l’impact écologique des funérailles ?

Les Pompes funèbres Cassar SA sont avant-gardistes en matière de respect de l’environnement. Un corbillard Tesla (100 % électrique) vient d’être acquis et nous disposons d’une large gamme de cercueils et d’urnes écologiques.

Quelles sont les solutions pour des funérailles plus écologiques ?

Être présents dans presque toutes les villes du canton de Vaud nous permet de diminuer le nombre de kilomètres parcourus. La rationalisation des transports et le renouvellement des véhicules ont pour effet de diminuer l’impact carbone de notre entreprise, thématique qui nous est chère. Veiller à ce que nos bureaux soient correctement isolés et éviter les excès de chauffage font également partie de notre quotidien. Enfin, conseiller des cercueils et des urnes moins polluants lors d’une crémation ou d’une mise en terre est aussi une priorité pour nous. Pourquoi est-ce important de limiter l’empreinte carbone du secteur ?

C’est un devoir de tous et les Pompes funèbres Cassar sont très impliquées dans cet effort collectif.

Vous pouvez nous retrouver sur notre site www.cassar.ch

ou par téléphone au 021 329 08 10 021 866 10 20

BRANDREPORT • CONSERVATOIRE ET JARDIN BOTANIQUES DE LA VILLE DE GENÈVE

Découverte botanique et apprentissage ludique

Le printemps s'installe doucement dans notre environnement et entraîne la floraison de nombreuses plantes et fleurs. Pour observer au mieux ce spectacle unique, les Conservatoire et Jardin botaniques de Genève s'avèrent être un véritable paradis pour les amateurs de la nature ou les curieux. Outre la beauté intrinsèque de ce célèbre lieu, une variété d'activités éducatives et enrichissantes est proposée pour découvrir la diversité de leurs activités.

tous les aspects de l'institution. Cette activité permet de mettre en lumière les métiers fascinants liés à la botanique et de souligner l‘importance de la recherche et de la conservation au sein de l’institution.

La visite du jardinier

Le premier mercredi de chaque mois, un jardinier ou une jardinière accueille les visiteurs dans une partie du jardin identifiée le matin même. Cette visite surprise est une façon idéale de s’immerger dans les collections vivantes au fil des saisons et une occasion unique de poser toutes sortes de questions sur l’horticulture et la botanique dans une atmosphère conviviale.

Les rendez-vous du dimanche

Cette année, les Conservatoire et Jardin botaniques genevois présentent un programme riche marqué de nouveautés, et promettent ainsi une expérience mémorable aux visiteurs en quête d’aventure et d'évasion. Découverte du calendrier 2023.

Les variations botaniques

Partir à la découverte des jardins durant l’heure de midi, c’est ce qui est proposé tous les mardis à 12h30. Un expert de l'institution (jardinier, horticulteur, conservateur, chercheur ou encore médiateur) est présent pour interagir avec le public et mettre en avant les activités menées tout au long de l’année. L'objectif est de montrer que le jardin ne se résume pas à un simple parc pour se promener, mais qu'il abrite également une dimension de recherche impliquant notamment des métiers méconnus.

Les experts accueillent les visiteurs à l'entrée et les emmènent découvrir les différentes collections, qu'il s'agisse du jardin, des herbiers, de la graineterie ou encore de la bibliothèque. Les visiteurs peuvent ainsi découvrir des plantes vivantes, des planches d'herbier, des livres ou assister à des rempotages, couvrant ainsi

Les visites organisées le dimanche offrent une opportunité supplémentaire de découvrir les différentes facettes de l’institution sous la conduite d’un guide spécialisé. De par son horaire, c’est l’activité dominicale parfaite pour profiter d’une bouffée d’oxygène tout en apprenant dans un espace dédié à la nature.

La nouveauté du dimanche – les rallyes

Au travers d’un rallye dans les collections vivantes et, en particulier l’exposition temporaire annuelle

#PlanèteVerte – missions botaniques, les participants peuvent explorer les pratiques de conservation, de recherche et de protection mises en œuvre pour maintenir la qualité des multiples collections de l’institution.

Lors de ces trois rallyes qui prendront place entre juillet et septembre, l'équipe de médiation organisera un jeu d’exploration, offrant aux visiteurs la possibilité de remplir des missions variées, telles que prise de photos, collecte d'informations sur les espèces végétales ou réponses à des questionnaires préétablis.

À la fin de la chasse au trésor, divers artefacts ou échantillons sont mis à disposition pour permettre aux participants d'approfondir leurs recherches et de mieux comprendre les concepts découverts. Cette activité à la fois ludique et éducative est une opportunité de découvrir les différents aspects du travail effectué aux Conservatoire et Jardin botaniques de Genève, ainsi que les richesses de leurs collections vivantes.

Missions botaniques du jeudi soir

Cette activité est également une nouveauté proposée par le Jardin botanique et est également liée à l’exposition temporaire annuelle ; une expérience audio-visuelle présentant les six missions de l’institution: protéger, explorer, rechercher, coopérer, conserver et transmettre. Les jeudis soirs, les experts filmés dans les capsules vidéo présentent davantage leur métier et expliquent ce qu’ils mettent en place pour répondre aux différentes missions. Cet échange unique et intimiste avec le public est particulièrement intéressant car il permet de mieux comprendre les activités des experts et de créer un lien plus personnel et accessible entre scientifiques et visiteurs. En effet, c’est l’occasion de rencontrer et de côtoyer les personnes qui contribuent de près ou de loin à l’amélioration des connaissances du monde botanique et fongique et nous donnent les clés pour mieux le conserver.

Activités sur inscription

Pour plus de détails: https://www.cjbg.ch/fr

24 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA
#FOCUS50PLUS BRANDREPORT • CASSAR POMPTES FUNÈBRES
Texte Maévane Mas
Visites & ateliers 2023

Des soins à domicile si personnalisés

« On ne s’épanouit jamais mieux que chez soi » est l’un des leitmotivs de de Senevita Casa. Cette entreprise d’aide et de soins à domicile se distingue par un service très personnalisé, ce qui est un grand atout. Rester chez soi, malgré le temps qui passe, même très âgé, permet de maintenir les habitudes, la qualité de vie.

« On garde son autonomie, de la dignité, un pouvoir de décision aussi », résume Lydia Gachet, directrice de Senevita Casa pour le canton de Vaud, qui nous reçoit dans les bureaux de Renens. Manuel Mugnier, lui, occupe la même fonction à Genève. Senevita Casa ou une aide à visage humain, comme le dit le site de l’entreprise.

En réalité, en Suisse, Senevita Casa, qui existe depuis 40 ans, comprend deux entités distinctes. Présente uniquement en Suisse alémanique, Senevita AG gère pas moins de 40 résidences destinées aux personnes âgées qui sont « bien plus que des maisons de retraite ». Il s’agit, répartis un peu partout Outre-Sarine, d’immeubles situés proches des centres villes rassemblant des appartements de deux ou trois pièces avec cuisine et un restaurant public. Les résidents qui ont besoins de soins 24/7 vivent dans une chambre individuelle confortable ou, si nécessaire, double – intégrée dans un espace de vie qu’ils partagent avec d’autres résidentes et résidents. Chez Senevita, les offres ambulatoires et stationnaires fusionnent parfaitement et les seniors bénéficient dans chaque phase de vie du soutien adéquat d’un seul prestataire. La garantie d’une véritable indépendance. Active dans toute la Suisse, dont la Romandie, Senevita Casa est, elle, spécialiste en soins à domicile. « En ce moment, nous comptons quelques 600 bénéficiaires sur l’Arc lémanique entre Genève et Lausanne » précise Lydia Gachet.

Chaque client a ses besoins propres et est traité individuellement. « Toutes les situations sont différentes, Nous échangeons beaucoup avec les personnes, leurs familles, les proche-aidants », précise Lydia Gachet. Dans un premier temps, c’est une infirmière dite de référence qui définit les besoins. Ensuite, au vu de la situation, toute une équipe est mise-en-place, comportant les compétences nécessaires que ce soit du personnel infirmier, des aides-soignants, des auxiliaires de santé, du personnel de maison, une gamme complète et éclectique. « L’infirmière de référence passe une fois par semaine chez le client pour s’assurer que tout se déroule bien », précise Lydia Gachet.

Au fil du temps, les mêmes collaborateurs de Senevita Casa se relaient auprès de la personne, sans qu’il y ait de changement, en respectant des horaires ponctuels,

à heures fixes et régulières. Le client ne doit jamais avoir affaire à une personne inconnue. « Il s’agit de petites structures très personnalisées. Nos collaborateurs qualifiés travaillent en harmonie, c’est ainsi que nous concevons notre mission, observe Lydia Gachet.

Les gens aiment savoir qui vient et quand, connaître les équipes. Cela crée des liens, un climat de partage et de confiance. Chaque personne est unique c’est essentiel à nos yeux ».

Les services ne se limitent bien sûr pas aux soins médicaux. Selon les situations, les équipes de Senevita Casa s’occupent de tout ou presque. Une prise en charge globale. Préparer les repas, accomplir les tâches ménagères, la lessive, le nettoyage, faire les courses, accompagner le client chez le médecin ou le coiffeur. Une relation de complicité s’établit souvent ce qui permet de partager des moments plus ludiques comme une partie de jass, des balades en commun, des discussions sur tout et de rien. Un sentiment de ben être et de confiance doit prévaloir, aux yeux de l’entreprise. Aujourd’hui selon de récentes découvertes scientifiques, même les personnes atteintes de démence peuvent parfois rester à la maison à condition de bénéficier du soutien adéquat. Chez Senevita Casa, les services si besoin peuvent être assurés 7 jours sur 7 et 24h sur 24 y compris des veilles de nuit.

Les missions et les valeurs chères à Senevita Casa sont résumées dans un document, dont nous reproduisons ici quelques extraits significatifs de l’esprit de l’entreprise. « Nous nous sentons responsables du bien-être physique et émotionnel de nos clients. Nos prestations se distinguent par le professionnalisme et la chaleur humaine. Nous respectons les habitudes des clients et de leurs proches. Nous faisons tout notre possible pour leur garantir une autonomie maximale. Nous traitons nos clients et leurs proches de manière amicale et emphatique en respectant la vie privée, avec toujours un sens de l’humour plein de tact. Nous entretenons des contacts réguliers avec les proches ».

L’aide à domicile apportée par Senevita Casa ne se limite pas aux seuls seniors. Des personnes handicapées peuvent aussi y avoir recours. De manière plus momentanée, Senevita Casa peut également venir en aide à des personnes de tout âge malades ou qui se remettent d’une hospitalisation « Parfois, explique Lydia Gachet, nos collaborateurs prodiguent les soins tôt le matin pour permettre à la personne de partir au travail normalement, le transport pouvant être assuré par Transport Handicap ».

La fidélité des clients, les témoignages de satisfaction constituent aux yeux de Lydia Gachet la meilleure récompense du travail accompli. « Parmi nos clients, nous comptons plusieurs centenaires dont une dame par exemple qui nous nous est fidèle depuis une dizaine d’années. Un autre centenaire, restée chez nous, très longtemps, est décédée en janvier peu après son 100e anniversaires. Nous étions tous très tristes ». Chez Senevita Casa, la priorité est toujours donnée à la qualité des relations. « Lors de différentes occasions, nous envoyons un petit cadeau à nos clients. Nous leur téléphonons pour prendre des nouvelles. De manière générale, les familles et les proches, avec qui nous avons des contacts réguliers, sont très contents », poursuit Lydia Gachet.

Dans un milieu si concurrentiel, comment Senevita Casa se fait-elle connaitre ? « A travers la publicité mais aussi par les médecins, les réseaux de santé, les infirmières de liaison dans les hôpitaux. Mais le plus important reste peut-être le bouche-à-oreille », souligne Lydia Gachet.

Agréé par les caisses maladies (soins infirmiers), Senevita Casa se charge aussi également des démarches administratives fournit les contacts nécessaires concernant l’aide financière, répond à toutes les questions. Quels coûts l’assurance maladie prend-elle en charge ? Une assurance complémentaire est-elle nécessaire ? A quels prestations complémentaires le client a-t-il droit ?

Depuis 11 ans chez Senevita Casa, Lydia Gachet s’épanouit dans ce travail au service des autres. Serait-elle prête, si le besoin s’en fait sentir un jour, d’avoir recours aux services de l’entreprise qui lui est si chère ? Sa réponse ne fait pas le moindre doute. « Sans hésitations car nos collaborateurs sont de très belles personnes », conclut-elle.

Présent dans toute la Suisse romande Senevita Casa offre aux personnes âgées notamment des services où la qualité humaine et la confiance prévalent.
Vaud : Avenue des Baumettes 3, 1020 Renens 021 311 19 20 Genève : Rue Jacques Grosselin 8, 1227 Carouge 022 340 40 95
Des valeurs clés pour cette entreprise.
Lydia Gachet directrice de
site
Nadia Lharras responsable des soins
Sabine
des soins Advertorial UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA #FOCUS50PLUS 25 SENEVITA AG • PUBLIREPORTAGE
Manuel Mugnier directeur de site
Bouron responsable

Monte-personnes et monte-escaliers:

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Le conseil détaillé et gratuit a lieu au domicile du client ou au sein de la société Högg Liftsysteme. Chaque modèle est disponible pour une visite et un essai, ce qui garantit une recherche de

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Même après l’installation, les clients peuvent compter sur un service fiable et de qualité. Un fonctionnement impeccable du monte-escalier ou de l’ascenseur est garanti par un service de piquet 24h/24.

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