Smart Énergie & Environnement - Le Point

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U N SU P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A

NOV ‘23

ÉNERGIE & ENVIRONNEMENT

Jean Jouzel L’ancien vice-président du GIEC nous parle de la crise climatique et de ses solutions.


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ÉDITORIAL Philippe Mayol

Face au changement climatique, le temps de l’action est là

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Ces derniers mois, les exemples illustrant le changement climatique n’ont une fois de plus pas manqué : été le plus chaud jamais mesuré au niveau mondial, sècheresses, incendies et inondations partout dans le monde provoquant des dégâts fragilisant en grande partie les plus vulnérables. Aucun doute, le changement climatique est bel et bien

CONTENU.

réel et nous confronte à deux défis majeurs : la dégradation massive de notre environnement et l’augmentation insoutenable des inégalités.

Philippe Mayol

Directeur général de la Fondation Terre Solidaire

Face à ce constat, que faire ? Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est très clair. Il est plus que jamais nécessaire de repenser notre modèle de développement afin de prendre en compte les limites planétaires et d’accélérer la transition vers une société plus respectueuse de la nature, des femmes et des hommes. Des signes d’espoir sont déjà là ! À la Fondation Terre Solidaire, nous constatons que partout dans les territoires des solutions existent. Portées par des collectifs citoyens ou des acteurs de l’économie sociale et solidaire, ces initiatives repensent nos façons de produire, de consommer, ou encore de se déplacer, et ont un impact social, économique et environnemental fort.

Matrice : 2-157 FICHTELBERG Projet : Cap 360 - Caen Architecte : DND Architectes Crédit photo : ©Benoit Bost

Depuis sa création, grâce à la générosité de ses donateurs, la Fondation Terre Solidaire a soutenu plus de 200 projets qui participent à l’élaboration d’un monde plus solidaire et plus écologiquement responsable. Comme l’association CoopaWatt qui œuvre, en Auvergne Rhône-Alpes, pour une transition énergétique portée par, avec, et pour les habitants et leurs territoires. Au cœur de son action : permettre un changement d’échelle des coopératives énergétiques pour assurer leur pérennité et leur développement. CoopaWatt tente ainsi de relever le défi de multiplier par cinq les 3 millions de kWh renouvelables déjà produits chaque année dans la région par ces coopératives. Ou encore le projet Fleurs d’Halage, en région parisienne, qui agit pour l’environnement tout en favorisant l’insertion de personnes en difficulté en produisant sur des friches urbaines, sans aucun

pesticide, des fleurs locales destinées aux marchés de proximité, en circuit ultra-court. L’association est désormais prête à développer fortement sa production ainsi qu’à essaimer son modèle en France. En 2022, trois accompagnements pilotes ont déjà été lancés : en Aquitaine, en Rhône-Alpes ainsi qu’en Loire-Atlantique. L’objectif : multiplier par trois le nombre de fleurs produites et accroitre ainsi le nombre d’emplois et l’impact environnemental des actions menées. Afin d’accélérer cette transition déjà amorcée, il est important de mettre en lumière ces solutions concrètes qui préparent dès maintenant un avenir plus durable. Il est également primordial que ces solutions puissent se développer, croitre et se déployer à large échelle. Le temps de l’action est là ! Mobilisons-nous toutes et tous pour accélérer la transition écologique et solidaire.

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Mobilité Durable

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Interview: Jean Jouzel

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Les Licornes Françaises

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Interview: Bertrand Piccard SMART ÉNERGIE & ENVIRONNEMENT.

EXECUTIVE PROJECT MANAGER

VALENTIN LUDWIG

COUNTRY MANAGER

PASCAL BUCK

HEAD OF CONTENT ROMANDIE

LÉA STOCKY JOURNALISTES

LÉA STOCKY, SMA

IMAGE DE COUVERTURE

ISTOCKPHOTO/PETMAL

LAYOUT

SARA DAVAZ, SMA

IMPRESSION

GROUPE PRENANT

SMART MEDIA AGENCY SA.

GERBERGASSE 5, 8001 ZURICH, SUISSE TÉL +41 44 258 86 00 INFO@SMARTMEDIAAGENCY.CH REDACTIONFR@SMARTMEDIAAGENCY.CH

Bonne lecture !

Valentin Ludwig Chef de Projet


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Quoi de mieux qu’une pompe à chaleur ?

URBANOMY • BRANDREPORT

Accompagner la transformation des modèles d’affaires

Benjamin Mousseau, directeur général et Lucie Raty, directrice générale déléguée, cofondateurs d’Urbanomy

U

ne entreprise, si elle veut se démarquer de ses concurrents, doit orienter sa stratégie vers des solutions bas carbone. C’est la conviction de Benjamin Mousseau et Lucie Raty, respectivement directeur général et directrice générale déléguée et cofondateurs d’Urbanomy, cabinet de conseil en stratégie énergie et climat du groupe EDF.

Comment Urbanomy est-elle née ? BM : Nous sommes trois cofondateurs qui avons décidé de créer ce cabinet pour aider les entreprises et les collectivités locales dans leurs stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le tout avec une ambition et une présence internationales. En trois ans, une soixantaine de projets ont déjà été menés, en France, en Angleterre ou encore en Allemagne.

Quels sont les principaux défis auxquels les entreprises sont confrontées ? LR : Leur réflexion porte sur la viabilité de leur modèle d’affaires, l’appréhension des contraintes réglementaires et l’identification d’opportunités pour opérer la transition vers une approche nouvelle du métier. Elles veulent limiter leur impact sur le climat. C’est donc parfois le cœur de métier des clients qui doit être repensé pour intégrer les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance sur l’ensemble de leur chaîne de valeur. Nos liens forts avec la R&D d’EDF nous permettent d’accompagner industriels, entreprises tertiaires et collectivités, avec pragmatisme et expertise, dans leurs trajectoires de décarbonation, leur stratégie climat ou leur schéma directeur des énergies.

Comment vous adaptez-vous aux besoins de chaque entreprise ? LR : Notre raison d’être est « co-créer des futurs positifs ». Cela commence par l’écoute : nous organisons des sessions avec nos clients pour

identifier leurs besoins et leurs contraintes spécifiques. Nous travaillons ensuite par scénarios et adoptons une pratique itérative avec les parties prenantes. In fine, la stratégie retenue est celle qui pourra être réalisée avec succès au regard du modèle d’affaires et de la culture d’entreprise.

Avez-vous de futurs projets ? BM : Nous voulons devenir un acteur de référence du conseil en stratégie énergie et climat avec une approche la plus transverse possible. Cette année a vu notre activité décoller en France, particulièrement. Nous souhaitons inspirer nos clients, faciliter leur transition climatique afin qu’ils se positionnent de façon exemplaire dans leur domaine. Interview Léa Stocky Pour plus d’infos : www.urbanomy.io


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MOBILITÉ DURABLE

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Véhicules électriques ; le marché de l’occasion se porte bien Quasi introuvables il y a encore quelques années, les voitures électriques de seconde main commencent à se tailler une belle part de marché. Éclairage avec Samuel Lecharpentier, CEO de Greenmove Paris, spécialiste en location de véhicules électriques d’occasion.

Samuel Lecharpentier

CEO de Greenmove Paris

À

l’instar de tout empire, celui des moteurs thermiques touche à sa fin, avec une échéance à 2035. Ainsi, les véhicules à émission de CO2 disparaissent peu à peu pour laisser place à des solutions plus respectueuses de l’environnement. Tous les constructeurs automobiles misent désormais sur cette nouvelle façon de rouler, sous pression politique, certes, mais aussi par prise de conscience écologique.

L’offre et la demande C’est bien d’une révolution qu’il s’agit si l’on se base sur les données de l’International Energy Agency (IEA). Ainsi, au cours de l’année 2022, les ventes de véhicules électriques neufs (hybrides compris) ont affiché un bond de 55 % par rapport à l’année précédente. En lien avec cette courbe exponentielle, le marché de l’occasion se développe lui aussi.

Il offre certains avantages, souligne notre interlocuteur, bien que l’écart de prix avec le neuf ne soit pas encore aussi important qu’on pourrait s’y attendre sur la base des indications de la cote Argus. Cela s’explique par le fait qu’il y a actuellement plus de demandes que d’offres. Mais la tendance devrait s’équilibrer très prochainement selon le spécialiste.

L’avantage va au consommateur Cela étant, malgré des prix encore relativement élevés, l’acheteur peut déjà trouver son content, pour autant que le véhicule eut été bien entretenu par son propriétaire précédent, et que le nombre de recharges ne soit pas trop important. En effet, contrairement aux véhicules à moteur thermique, la propulsion électrique implique peu de pièces en mouvement, donc peu d’usure, peu d’entretien, peu de pannes, et par conséquent, peu de frais. Dans ce registre, nous confie Samuel Lecharpentier, le consommateur est plus chanceux que le garagiste. Calculer avant d’acheter Les véhicules électriques d’occasion sont particulièrement intéressants pour les personnes dont la moyenne de kilomètres au quotidien ne dépasse pas la centaine. La durée de ces trajets

doit, bien entendu, être prise en considération dans l’équation. S’il s’agit d’un véhicule pour emmener les enfants à l’école, faire les courses ou se rendre à un travail de proximité, l’achat d’un véhicule d’occasion s’avère réellement pertinent, et le sera encore plus d’ici quelques années lorsque les prix seront alignés sur les recommandations de l’Argus. D’autres opportunités existent aussi pour limiter le coût d’acquisition d’un véhicule électrique d’occasion, à savoir la location de longue durée ou autres formules de leasing qui permettent de ne payer que pour son utilisation.

Un parc qui s’étoffe Aujourd’hui, conclut notre interlocuteur, sur le marché de l’occasion, nous commençons à trouver de quoi satisfaire le client, dans la plupart des marques et des modèles, et avec pour avantage une disponibilité immédiate du véhicule aussi bien pour la vente que pour la location ; ce qui est rarement le cas pour le neuf dont les délais de livraison peuvent être assez longs. Enfin, il incite à la vigilance lorsque la transaction s’effectue de particulier à particulier ; l’avis d’un expert pouvant s’avérer utile. Texte Emmanuel Viaccoz

Haut : Architecte DTACC, Orange Atalante Cesson-Sévigné (35) Gauche : Architecte Atelier A, Cité scolaire Camille Vernet Valence (26) Droite : Résidence Vitrac (24)

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BRANDREPORT • POINT.P

#SMARTÉNERGIE&ENVIRONNEMENT

Former les artisans à la rénovation énergétique, une mission Acteur incontournable de la distribution dans le secteur du bâtiment, POINT.P s’est donné pour ambition d’accompagner ses clients à la rénovation énergétique. Pour ce faire, l’enseigne aux 1000 points de vente répartis sur le territoire mise sur la formation et la proximité, ce que nous explique dans cette interview Bertrand Alard, Directeur marketing de POINT.P.

Bertrand Alard

Directeur marketing de POINT.P

Bertrand Alard, en quoi la rénovation énergétique des bâtiments est-elle nécessaire aujourd’hui ? La rénovation énergétique est au cœur des préoccupations de la société et du gouvernement pour deux raisons. D’une part, la construction est l’un des principaux émetteurs de CO2. Réduire les émissions dans ce secteur permet donc de réduire les émissions globales. D’autre part, consommer moins d’énergie chez soi coûte moins cher. Tout cela, combiné à un ralentissement de la construction neuve, attise l’attrait des artisans vers les solutions de rénovation. C’est pourquoi nous en avons fait le cœur de notre stratégie.

Qu’est-ce qu’une entreprise Reconnue Garante de l’Environnement (RGE) ? La qualification RGE reconnaît les compétences d’une entreprise pour réaliser des travaux de rénovation énergétique de bonne qualité et efficaces, afin de leur permettre de délivrer des primes financières CEE. Pour obtenir ce label, les entreprises doivent passer un examen constitué d’une épreuve théorique et d’une épreuve pratique avec la constitution d’un dossier de chantier. Comment POINT.P aide-t-elle ses clients à faire des économies d’énergie ? Nous formons les professionnels du bâtiment pour leur faciliter la réussite de l’examen de la qualification RGE. Pour ce faire, nous leur proposons des formations FEEBAT dans nos agences. Nous avons aussi conçu l’application Objectif RGE pour les entraîner et avons accrédité une demi-douzaine de nos collaborateurs pour superviser ces tests. D’octobre à décembre,

nous leur offrons les frais liés à l’examen, s’ils le réussissent. Pour compléter ce dispositif, nous sommes en train de former tous nos commerciaux en tant que Référents Aide à la Rénovation (RAR) dans le cadre d’Oscar, un programme mis en place par l’État pour faire comprendre aux artisans les mécaniques d’aide financière des distributeurs. Une fois bien formés, les professionnels du secteur peuvent ensuite proposer des solutions de rénovation énergétique aux clients finaux, les particuliers, qui réalisent donc des économies d’énergie. Interview Léa Stocky

BRANDREPORT • ES - ÉLECTRICITÉ STRASBOURG

Apporter une réponse ciblée et locale à la transition énergétique Acteur local engagé, le groupe ÉS (Électricité de Strasbourg) explore toutes les solutions pour accompagner une transition énergétique bénéfique pour tous. Dans cette interview, Marc Kugler, Directeur général du groupe ÉS, nous explique comment l’entreprise s’engage en faveur de cette transition.

Marc Kugler

Directeur général du groupe ÉS

Comment abordez-vous votre rôle d’énergéticien local face aux enjeux de la transition énergétique, notamment vis-à-vis des industries et collectivités ? Trois leviers d’actions existent pour atteindre les engagements climatiques, baisser les coûts et décarboner. Il y a bien sûr la sobriété énergétique qui consiste à consommer moins, l’efficacité énergétique qui est de consommer mieux et enfin, la substitution des énergies fossiles par des énergies renouvelables. Quelles sont les spécificités d’une entreprise comme ÉS en Alsace ? En tant qu’acteur historique, nous développons nos activités pour offrir à l’Alsace un futur

énergétique décarboné. Nous travaillons pour cela en partenariat avec les acteurs de la dynamique économique alsacienne. Notre production d’énergie renouvelable locale de plus de 400 GWh par an, notre réseau électrique performant, notre fourniture d’énergie intégrant une part croissante d’énergie renouvelable et notre engagement à améliorer la performance énergétique des installations de ses clients, contribuent à faire de l’Alsace un territoire d’avenir. Avec une approche innovante des problématiques énergétiques et la volonté d’être un acteur à impact positif pour l’Alsace, nous avons inscrit la responsabilité et la confiance au coeur de nos relations avec nos salariés, nos clients et nos partenaires, dans la durée.

Comment envisagez-vous l’avenir décarboné en Alsace ? Nous proposons des contrats de Performance Énergétique, avec engagement de résultats, qui permettent à des collectivités ou des industriels d’agir concrètement sur l’efficacité énergétique

de leurs installations : isolation, chauffage, ventilation, climatisation, éclairage, et amélioration de leur process mais aussi production d’énergie renouvelable en autoconsommation. Le développement des installations de bornes de recharge pour véhicules électriques et l’approvisionnement en bio GNV et l’hydrogène permettront d’agir sur la mobilité. Enfin, le développement des réseaux de chaleur intégrant des énergies renouvelables est une solution incontournable pour décarboner les usages de nos clients. En Alsace, nous avons une nature généreuse ! Il n’y a pas la mer mais il y a le soleil, l’eau, le bois et la chaleur du sous-sol. L’Alsace est une région pionnière en matière d’énergie renouvelable et elle a toutes les cartes en main pour réussir sa transition énergétique. Avec pour raison d’être « Éclairer les nouveaux horizons de l’énergie en Alsace », ÉS se mobilise pour en être le moteur.


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LE POÊLE DE MASSE

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#SMARTÉNERGIE&ENVIRONNEMENT

Le poêle de masse : économie d’énergie et confort thermique Fabrice Hilaire

Président de la société Mélèze

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hauffer sa maison avec une énergie renouvelable tout en faisant des économies, cela est possible grâce au poêle de masse. Dans cette interview, Fabrice Hilaire, Président de la société Mélèze, nous explique ses avantages.

Fabrice Hilaire, quelles sont les solutions durables qui existent pour chauffer sa maison et en quoi sont-elles bénéfiques ? Le solaire et le vent sont les seules énergies gratuites, il est donc très important de les valoriser de façon intelligente. Le problème, c’est qu’elles sont aussi intermittentes : nous ne sommes pas sûrs d’en disposer lorsque nous en avons besoin. Le soleil peut donc servir au chauffage, mais toujours en combinaison avec une autre source d’énergie. Ensuite, on a le bois : toutes les solutions sont bonnes, depuis la chaudière à bois ou à granulés au poêle à bois ou à granulés. Elles

permettent de compléter l’apport en énergie aux moments où il n’y a plus de soleil. Si l’on veut chauffer sa maison avec des énergies renouvelables, il faut qu’elle soit bien isolée de façon à avoir une faible consommation. Il est ainsi possible de fonctionner à l’énergie solaire l’été, et utiliser le poêle en hiver.

Pouvez-vous nous parlez plus précisément du poêle de masse ? Un poêle de masse est un type de chauffage domestique conçu pour stocker la chaleur produite lors de la combustion du bois, puis la libérer progressivement dans l’espace environnant. Contrairement aux poêles traditionnels qui chauffent principalement par convection, les poêles de masse sont conçus pour emmagasiner la chaleur dans des matériaux et diffuser cette chaleur de manière plus uniforme et sur une période plus longue. Le poêle de masse peut remplacer un chauffage principal et permet de faire des économies. Si l’on possède déjà un chauffage central dans sa maison, le fait de remplacer une vieille cheminée par un poêle de masse permet d’avoir le confort procuré par sa chaleur ambiante tout en repoussant le jour où l’on doit allumer la chaudière. Ce n’est pas rare que l’on fasse des installations dans des maisons qui possèdent déjà une pompe à chaleur.

Comment qualifieriez-vous la demande des clients pour ce genre de solutions ? Le marché global de la rénovation et du chauffage souffre de la crise du marché immobilier, mais cela est plutôt conjoncturel. Ces dernières années, deux grands moments ont eu pour conséquence un attrait particulier pour les solutions durables. Pendant la pandémie de la Covid-19, les gens se sont rendu compte que le monde dans lequel on évolue est fragile. Il y a donc eu un mouvement d’intérêt envers le poêle de masse. Le bois bûche tire son épingle du jeu dans les énergies renouvelables à disposition, surtout auprès des personnes qui habitent à la campagne avec une forêt à proximité. Ensuite, la guerre en Ukraine et la crise du gaz ont amené les gens à rechercher d’autres solutions de chauffage, notamment en raison du risque de rupture du réseau électrique pendant l’hiver. Interview Léa Stocky

Pour mieux comprendre le poêle de masse :

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#SMARTÉNERGIE&ENVIRONNEMENT

ELAN • BRANDREPORT

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Carbone et biodiversité, les co-bénéfices inséparables d’une stratégie d’entreprise Net Zéro émissions Quels que soient les scénarios d’évolution des émissions de GES (gaz à effet de serre), le GIEC estime que le réchauffement de la planète atteindra +1,5 °C dès le début des années 2030. Et le limiter ne sera possible qu’en accélérant dès maintenant la baisse de nos émissions mais, surtout, en préservant et restaurant les puits de carbone naturels. Cette injonction est d’autant plus valable que, par exemple, la quantité de carbone stocké par les forêts françaises a diminué de 21% entre 2020 et 20211 .

Alors comment encourager les entreprises à agir ? Si elles s’engagent dans des démarches de décarbonation et la formalisation de stratégie climat, elles s’intéressent, de manière complémentaire, au marché du carbone volontaire ; et ce afin d’engager des actions de contribution à impact positif. Il apparait même que les entreprises engagées sur ce marché décarbonent 1.8 fois plus que leurs homologues année après année2. Le carbone, cet indicateur « star » qui ne doit pas nous faire oublier la complexité des enjeux Avec 43 % des consommations énergétiques annuelles, 23 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) générés et 14% des déchets produits en France3, le secteur du bâtiment fait partie des plus émetteurs de carbone et des plus consommateurs de ressources. Et reste par ailleurs un gros consommateur de surface naturelle ; 44 % des espaces artificialisés sont constitués de sols imperméabilisés, bâtis (essentiellement des constructions basses de moins de trois étages) ou revêtus (routes, parkings, aires de stockage)4. La transition du secteur nécessite donc d’aborder et d’optimiser ces enjeux par une approche systémique. Elan, cabinet de conseil en immobilier durable et filiale du Groupe Bouygues, accompagne les promoteurs, les utilisateurs et les investisseurs sur ce chemin. Parce qu’il réunit l’ensemble des expertises environnementales nécessaires à la réalisation d’un projet immobilier vertueux (énergie, carbone, biodiversité, économie circulaire, exploitation, résilience climatique), il permet à ses clients, à toutes les étapes de la chaine de valeur, d’engager leurs projets dans le respect des grands enjeux environnementaux, sociétaux et économiques actuels. Pour ce faire, Elan a adopté une vision holistique de la problématique carbone : mesures, réductions, co-bénéfices (économie circulaire, biodiversité, bien-être des usagers), résilience

et adaptabilité. Cette approche permet d’éviter les stratégies cosmétiques et d’adresser, dans le même temps, la question de l’usage et celle de la préservation des conditions de vie. Elle n’ignore par ailleurs pas que pour durer, nos bâtiments devront être résilients et s’adapter, sinon pouvoir être adaptables, au réchauffement climatique déjà visible. Et si elle adresse évidemment le scope immobilier, elle s’applique aussi aux stratégies d’entreprise (conduite du changement, bilan carbone, trajectoire SBTI, etc.). Mais au-delà de la décarbonation nécessaire de ses activités, une entreprise peut aussi se poser la question de l’impact de ses émissions incompressibles. Et étudier alors comment la séquestration carbone peut lui permettre d’atteindre un objectif Net Zéro de long terme. Pour répondre à cette problématique, le Groupe Bouygues créé une nouvelle marque, en partenariat avec Elan, spécialisée dans la mise en place de stratégie de contribution à des projets de puits de carbone naturels.

Rejeneo, un outil pour massifier le stockage carbone naturel et préserver le vivant Une entreprise ne peut plus se contenter de réduire ses impacts en déployant son plan de décarbonation. Elle doit désormais agir dans et

au-delà de sa chaîne de valeur. Respect de l’objectif de l’Accord de Paris, espaces naturels qui se dégradent (alors que la France vise de doubler les puits de carbone en 20505), renforcement légal (CSRD et devoir de vigilance européen), sont autant de facteurs extérieurs qui l’obligent à contribuer à la préservation et la restauration des écosystèmes naturels dont elle dépend. C’est sur la base de cette conviction que le Groupe Bouygues lance Rejeneo, avec l’appui technique et opérationnel d’Elan. Rejeneo a pour objectif d’accompagner ses clients à l’identification de projets de séquestration naturels sur le marché du carbone volontaire complexe, sur la base d’une due diligence fine et de mesure des bénéfices sur le long terme. Rejeneo guide donc les entreprises sur le volet de la contribution au développement de puits de carbone et de biodiversité, avec comme principales convictions et valeurs, le financement de projets locaux, c’est-à-dire à proximité des implantations de ses clients, de projets de séquestration naturelle et répondant à des méthodologies scientifiques robustes sur des secteurs variés (forêts, agriculture, carbone bleu), et de projets présentant notamment des bénéfices en matière de biodiversité, de gestion de l’eau et de création d’emplois locaux. Pour cela, Rejeneo s’appuie sur un écosystème de partenaires développeurs de projets reconnus. Les actions menées par Rejeneo ne doivent pas venir en déduction de l’empreinte carbone des entreprises, mais uniquement de manière complémentaire à une démarche préalable de réduction drastique des émissions. 1En raison principalement de feux de forêts ou à de maladies de types « chalarose du frêne » ou « scolytes de l‘épicéa ». 2Rapport d’Ecosystem Marketplace d’octobre 2023. 3Rapport 2023 du Haut Conseil pour le Climat. 4Agreste, enquête Teruti 2020 (moyenne sur 2017, 2018 et 2019). 5Stratégie Nationale Bas Carbone


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10 INTERVIEW • JEAN JOUZEL

Jean Jouzel

« La seule façon d’aller de l’avant est d’agir » Vice-président du groupe scientifique du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) de 2002 à 2015, Jean Jouzel a contribué à établir le lien entre la concentration de CO2 dans l’atmosphère et le réchauffement climatique à la fin des années 1980. Dans cette interview, le paléoclimatologue revient sur les conclusions du GIEC et sur les solutions qui existent pour faire face à la crise climatique.

Jean Jouzel, comment qualifieriezvous l’évolution des consciences des dernières décennies sur les enjeux liés au dérèglement climatique ? Les décideurs politiques ont commencé à se rendre compte de l’impact des activités humaines sur le dérèglement climatique avec le rapport Charney de 1979. Cependant, les quatre dernières décennies montrent qu’il s’agit d’une prise de conscience dans les textes, qui sont ambitieux, et non dans la réalité. Le GIEC ne fait pas de recommandation. Son rôle est de fournir aux décideurs politiques des arguments pour qu’ils puissent prendre des décisions. Pour cela, il faudrait qu’ils aillent au-delà des déclarations de principes.

est que la France n’atteindra pas son objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050 sans un développement significatif des énergies renouvelables. Je regrette que celui-ci ait pris du retard : elles représentent aujourd’hui un peu moins de 20 % des énergies produites au lieu de 24 %. Deuxièmement, il est indiqué que se passer de nouveaux réacteurs nucléaires implique des rythmes de développement des énergies renouvelables plus dynamiques que ceux des pays européens. Quoi qu’il en soit, l’énergie restera chère et il faudra mobiliser de grandes quantités d’argent. L’Europe a en ce sens un rôle à jouer.

Au niveau des entreprises, la prise de conscience s’est accrue depuis le rapport Stern de 2006 et est assez hétérogène : certaines s’engagent tandis que d’autres soutiennent des climatosceptiques. En France, l’été 2003 et la canicule ont alerté les citoyens. Cependant, la réalité du réchauffement a vite été oubliée par la suite.

Que faut-il retenir du dernier rapport du GIEC ? Ce qui est au centre de ce rapport est la certitude que le réchauffement climatique menace notre planète et qu’il est lié à l’activité humaine, probablement dans son intégralité. Pour moi, il est important de retenir que ce que l’on vit aujourd’hui a été anticipé par les scientifiques depuis une trentaine d’années. Rien n’est une surprise. Cela doit nous inciter à accorder de la crédibilité à leurs travaux. Vous affichez vos soutiens politiques et apparaissez régulièrement dans les médias. En quoi est-ce important pour vous de porter votre voix au-delà de la sphère scientifique ? Au GIEC, nous avons un devoir de réserve. Depuis 2015, je suis en effet davantage engagé. D’une façon générale,

je pense que les scientifiques ne doivent pas rester dans leur tour d’ivoire. Il est important d’informer le grand public.

Sur fond de guerre en Ukraine et d’épuisement des ressources naturelles, comment liezvous les enjeux climatiques et économiques ? Le contexte géopolitique illustre l’importance de se tourner vers la production d’énergies renouvelables et l’on peut regretter qu’une des premières réactions à la guerre en Ukraine a été de relancer les centrales à charbon dans certains pays. Les énergies fossiles sont en effet responsables de près de deux tiers des émissions de gaz à effet de serre. Quelles sont les solutions permettant de rendre le secteur de l’énergie plus durable ? La première conclusion du rapport RTE

Beaucoup de personnes, notamment des jeunes, souffrent d’éco-anxiété et décident de ne plus s’informer. Que pensezvous de ce phénomène ? Il faut continuer à s’informer. Les jeunes sont les bénéficiaires de la transition si elle réussit et les victimes si elle échoue. Ils doivent réaliser qu’elle est aussi synonyme d’amélioration de la qualité de vie, de solidarité entre les pays et qu’elle est intéressante du point de vue de la recherche et de l’innovation. C’est pourquoi les jeunes peuvent aussi la voir comme une opportunité d’engagement, d’inventivité et d’innovation. J’aimerais leur dire de ne pas baisser les bras. Et vous, comment réussissez-vous à garder de l’espoir face à l’avenir ? Limiter le réchauffement climatique à 1,5 ou même à 2 degrés nécessite un changement complet du mode de fonctionnement de nos sociétés et je vois bien que nous n’en prenons pas le chemin. Je ne suis pas particulièrement optimiste mais je reste persuadé que la seule façon d’aller de l’avant est d’agir. C’est pourquoi je souhaite continuer de témoigner. L’action c’est maintenant et chaque dixième de degré gagné compte.

Interview Léa Stocky Photo Damien Carles Terra


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#SMARTÉNERGIE&ENVIRONNEMENT

HAFFNER ENERGY • BRANDREPORT 11

Miser sur le gaz renouvelable pour engager sans attendre la décarbonation en restant compétitif Philippe Haffner

Président-Directeur général de Haffner Energy

L

a Société familiale Haffner Energy, co-fondée par Marc et Philippe Haffner il y a 30 ans, est spécialisée depuis ses débuts dans la conversion énergétique de la biomasse. Elle industrialise un procédé breveté de thermolyse de la biomasse, développé depuis 15 ans, qui permet de produire de l’hydrogène et du gaz renouvelable ainsi que d’autres bio-carburants. Pour l’industrie et plus encore. Dans cette interview, le Président-Directeur Général nous explique les avantages inédits d’une telle technologie permettant notamment de remplacer de façon compétitive le gaz naturel fossile par du gaz renouvelable dans l’industrie.

En quoi la décarbonation des sites industriels est-elle aujourd’hui nécessaire et quels en sont les enjeux ? L’industrie, qui représente plus de 15% des émissions de CO2 en Europe, est un secteur plus concentré que d’autres et de ce fait plus rapide à décarboner. La capacité de Haffner Energy à offrir dès maintenant du gaz renouvelable compétitif aux 14 000 sites industriels européens consommateurs de gaz naturel apporte une solution immédiate pour accélérer la réalisation des objectifs climatiques et de souveraineté énergétique de l’Europe.

Pour quelles raisons cette décarbonation de l’industrie n’est-elle pas encore réalisée ? Il existe des freins économiques, technologiques et réglementaires à la décarbonation de l’industrie. Les énergies fossiles demeuraient, jusqu’à ce jour, moins chères que les énergies renouvelables, et elles sont disponibles à la demande. Cependant, l’émergence de solutions techniques performantes, telles que la thermolyse de la biomasse, ainsi que la volonté désormais forte et croissante des acteurs publics comme privés, ouvrent la voie à une forte accélération de la décarbonation de l’industrie.

Quelles sont les solutions pour rendre le secteur plus durable ? Il s’agit de remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables. Si on le fait en préservant les équipements industriels existants, ce sera encore plus facile. Nous proposons ainsi aux industriels de se décarboner sans avoir à modifier leurs installations. Les industriels sont aussi confrontés à des problématiques de compétitivité dans un environnement tendu, renforcé par la récente crise de l’énergie. Sans oublier la volatilité des coûts de l’énergie, désormais très élevée. Les énergies renouvelables, et en particulier celles issues de notre procédé de thermolyse de biomasse préservent la compétitivité des industriels tout en garantissant une moindre volatilité. Des solutions existent donc et elles sont efficaces et immédiates.

Parmi ces solutions, on retrouve la thermolyse de biomasse. En quoi consiste ce procédé ? La biomasse utilisée par Haffner Energy dans le cadre de son procédé est constituée de tous les résidus organiques, notamment agricoles, en passant par la fraction organique et renouvelable des ordures ménagères, et les résidus de la forêt. On parle bien là de résidus de biomasse durable, sans conflit d’usage, peu valorisés. La thermolyse apporte aux industriels un triple avantage, en leur garantissant une compétitivité équivalente au gaz fossile tout en décarbonant et en sécurisant les approvisionnements. Et cela, sans avoir à remplacer les équipements industriels. Il s’agit d’une solution de remplacement immédiate du gaz naturel.

En quoi vos solutions sont-elles environnementalement vertueuses et économiquement rentables pour vos clients ? À partir du moment où nos solutions fournissent une énergie compétitive sans mobiliser des investissements trop importants, elles sont par nature économiquement rentables. À cela s’ajoute une meilleure maîtrise des coûts énergétiques des industriels, en réduisant la volatilité du prix de la matière première. De plus, le procédé de thermolyse a cet avantage unique d’être agnostique à la biomasse utilisée,

c’est-à-dire que le procédé fonctionne avec une très large palette de résidus. Cela permet d’aller sourcer la biomasse en fonction de la saison et de la spécificité de chaque territoire. À cela s’ajoute une très faible dépendance à l’électricité. Notre procédé de thermolyse a enfin pour avantage la contribution au développement d’une économie circulaire à travers le sourcing en circuit court de résidus de biomasse locale, pour des usages locaux et la création d’emplois non délocalisables.

Avez-vous de nouveaux projets ? Au-delà du déploiement de notre nouvelle offre SYNOCA permettant désormais d’assurer une production de gaz renouvelable de 10MW et au-delà, tout en proposant une version intermédiaire de 5MW, nous poursuivons nos avancées sur nos autres marchés. De nouveaux projets s’engagent. Haffner Energy a récemment annoncé que sa solution HYNOCA de production d’hydrogène renouvelable avait été retenue par un consortium d’acteurs industriels pour un projet ambitieux dans le Doubs. Nous apportons également désormais une solution innovante pour la décarbonation du secteur aérien avec notre offre SAFNOCA, lancée en juillet dernier, qui permet la production de carburant d’aviation durable (SAF) en remplacement du kérosène fossile. Directement injectable dans les avions existants, le carburant produit avec notre technologie permet de répondre à la demande massive et immédiate qui existe en Europe et dans le monde.

Philippe Haffner, peut-on dire que Haffner Energy veut changer le monde ? Peut-être pas à nous seuls, mais il est vrai que la décarbonation et la régénération de la planète sont au cœur de notre ADN depuis nos débuts il y a 30 ans. Et que notre technologie a de vraies qualités pour y contribuer. Pour aller plus vite, nous avons même procédé à notre introduction en bourse début 2022. Nos équipes sont pleinement mobilisées autour de cette ambition. Interview Léa Stocky

contact@haffner-energy.com


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12 LES LICORNES FRANÇAISES

Des licornes vertes ? En l’espace de six ans, le nombre de licornes françaises à presque été multiplié par dix, soulignant la place centrale de la France en matière d’innovations dans le domaine de la tech. Alors qu’elles ont un poids économique conséquent et que nous nous trouvons en plein milieu d’une crise écologique, il est intéressant de se demander si ces supers start-ups ont un rôle à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique.

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ne licorne est une start-up qui, en l’espace de moins de dix ans d’existence, est valorisé à au moins un milliard de dollars. La France en compte aujourd’hui une vingtaine, le chiffre variant légèrement si l’on ajoute celles déjà entrées en bourse telles que la plateforme de streaming de musiques Deezer.

Pour devenir une licorne, une start-up doit attirer assez rapidement d’importants investisseurs et se développer à l’international. Innovantes et disruptives, les licornes sont donc bien souvent des leaders dans leur domaine, rendant presque impossible l’arrivée et le développement de concurrents.

Tech et développement durable sont-ils de bons amis ? Un des éléments qui explique le rapide succès des start-ups qui deviennent licornes est le fait qu’elles présentent des outils utiles qui répondent à un problème simple et qu’elles utilisent souvent des

solutions numériques ou liées à l’intelligence artificielle. En d’autres termes, elles facilitent un service auprès de ses utilisateurs. Par exemple, la licorne Dataiku aide les entreprises à développer leurs propres intelligences artificielles grâce à un logiciel. L’assurance en ligne Alan présente pour sa part des solutions simplifiées pour ses clients en matière de santé. Attrait des investisseurs, produits utiles et innovants… Ce qui caractérise les licornes est aussi ce qui semble caractériser les mesures contre le réchauffement climatique. Certaines des licornes proposent en effet des solutions durables, en particulier l’une des dernières à être arrivée au classement, EcoVadis, une start-up qui offre aux entreprises une évaluation de leurs risques ESG et des solutions pour atteindre leurs objectifs RSE. Parmi les licornes eco-friendly, on peut aussi citer Blablacar, la plateforme de covoiturage qui permet de réduire le nombre de véhicules motorisés sur la route en optimisant le trajet des

particuliers. Si la tech et l’intelligence artificielle peuvent bénéficier à la lutte contre le réchauffement climatique, il ne semble pas que là soit leur but premier. Dans le cas de Blablacar, il s’agit davantage de répondre aux besoins des automobilistes qui réduisent ainsi leur facture de carburant et aux besoins de ceux qui souhaitent voyager à moindre coût. La plateforme surfe toutefois sur l’envie de nombreuses personnes de se déplacer de façon moins polluante. Par chance, plus simple rime souvent avec plus vert. Si les entreprises ou les particuliers rechignent parfois à implémenter des solutions durables car elles semblent trop compliquées, les start-ups ont définitivement un rôle à jouer pour prouver le contraire, et cela se vérifie avec EcoVadis. Un champ des possibles de plus en plus sous le feu des projecteurs s’ouvre ainsi aux futurs innovateurs. Texte Léa Stocky


On peut tout bâtir avec le label BOIS DE FRANCE, dont un avenir vraiment décarboné Le label BOIS DE FRANCE garantit un bois issu de forêts françaises et transformé en France. C’est un gage de reconnaissance de la filière forêt bois française. Un label pour : des chantiers vertueux dans une démarche de développement local,

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14 BRANDREPORT • RECTOR

#SMARTÉNERGIE&ENVIRONNEMENT

Une nouvelle solution de plancher biosourcé qui répond aux enjeux de la construction durable Le défi climatique est unanimement reconnu grâce à l’ensemble des travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). La lutte contre le dérèglement climatique devient une priorité pour tous ! C’est pourquoi, en France, Rector a adopté la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), qui vise à réduire l’empreinte carbone pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 dans tous les secteurs d’activité. Pour le bâtiment, elle doit permettre de réduire de 49% les émissions carbone d’ici 2030.

D

ans ce contexte, la décarbonation de ses produits et activités devient l’axe prioritaire de la stratégie RSE de l’entreprise. Rector est à ce jour le seul industriel du béton à avoir obtenu le label « Engagé RSE » de l’AFNOR (Association française de normalisation) au niveau confirmé avec pour engagement : mettre à disposition du marché des solutions éco-conçues et bas carbone ! Ils sont certains que l’intelligence de la préfabrication et la mixité des matériaux sont les meilleurs atouts pour construire mieux, plus vite et à budget maîtrisé les bâtiments durables de demain.

Rector : industriel engagé dans la réduction de l’empreinte environnementale ! Rector a à cœur depuis plusieurs années de proposer à ses clients des modes constructifs plus vertueux et tout aussi performants comme : • Le Rectolight, l’entrevous léger biosourcé pour plancher à poutrelle en étage, • Le Rectoplast, l’entrevous léger composé à 100 % de matières plastiques recyclées pour plancher à poutrelle en vide sanitaire, • Rsoft : l’offre nationale de Prémurs et Prédalles ayant l’impact carbone le plus bas du marché,

• Caméléo, la Structure Plancher Dalle préfabriquée qui permet réversibilité et modularité grâce à la suppression des murs porteurs et des poutres.

plus l’impact carbone. Au niveau esthétique et pour le traitement des finitions la dalle Rlite se met en œuvre de la même manière qu’une prédalle « classique ».

Rector met continuellement l’accent sur la recherche et le développement de solutions d’avenir. Afin d’aller plus loin dans sa démarche de décarbonation, l’entreprise prend le pari de la mixité des matériaux en intégrant le bois dans ses produits !

Une solution sans compromis, complète et conforme ! La dalle Rlite peut être utilisée à tous les niveaux de planchers (vide sanitaire, haut de sous-sol, étage et toit-terrasse) et pour différents domaines d’emploi tels que le résidentiel neuf (logement collectif ) et le non résidentiel neuf (ERP, Bureaux, commerces & parkings, etc.). Elle peut être mise en œuvre partout en France et peu importe la zone sismique. La structure porteuse peut être en béton armé (préfabriquée en partie ou non) ou en maçonnerie. De plus, le prolongement d’une dalle Rlite par un balcon préfabriqué ou coulé en place est faisable dans le sens porteur ou non. Enfin, la gamme de plancher Rlite sera complétée avec une dalle Rlite SPD, pour un usage en Structure Plancher Dalle Caméléo !

Un tout nouveau système écoperformant pour créer les bâtiments de demain ! Pour mieux construire le bâtiment durable, évolutif et abordable de demain, Rector commercialisera dès 2024 sa nouvelle gamme de plancher Rlite ! Celle-ci intègrera des blocs de matières biosourcées offrant ainsi un produit plus sobre, plus léger, tout en préservant la performance et la durabilité de la structure. La dalle Rlite sera totalement adaptée aux futurs seuils carbone de la RE2020 et aux exigences des labels de l’habitat durable de demain. Comment cela est rendu possible ? Grâce à l’intégration de panneaux isolants biosourcés en fibre de bois positionnés en usine sur les dalles préfabriquées. Les dalles Rlite sont réalisées en béton à faible teneur en clinker, afin d’en réduire encore

Finalement, Rlite, c’est une gamme de dalle biosourcée, allégée et sans compromis pour répondre à tous les chantiers tout en faisant face aux enjeux climatiques de demain !


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16 INTERVIEW • BERTRAND PICCARD

Bertrand Piccard

Écologie et rentabilité économique, l’une ne va plus sans l’autre « Pour abriter toutes les personnes issues de l’exode rural et tous les nouveaux habitants de la planète dans les 20 prochaines années, il faut construire l’équivalent d’une ville comme Manhattan tous les quatre mois », indique Bertrand Piccard. Créée sous l’impulsion de l’explorateur et environnementaliste et inaugurée le 20 septembre à la Cité des Sciences et de l’industrie, l’exposition Ville de Demain montre comment habiter autrement.

E

n me baladant dans les différents espaces, j’ai découvert de façon ludique les solutions concrètes présentées pour faire face à l’urgence climatique. L’après-midi, j’ai pu en discuter directement avec Bertrand Piccard, que j’ai rencontré dans le lounge d’un hôtel parisien.

Bertrand Piccard, quelle est la chose la plus folle que vous ayez faites dans votre vie ? Je dirais que je me suis senti fou toutes les fois où des spécialistes m’ont dit que quelque chose était impossible et que je l’ai fait quand même. Je ne parle pas seulement d’accomplir le tour du monde en ballon ou en avion solaire, mais aussi le fait de trouver 1000 solutions à la fois écologiques et économiquement rentables. Peutêtre que la chose la plus folle est d’annoncer à l’avance ce qu’on va faire même si les gens n’y croient pas, puisqu’on est alors obligé de réussir. Avec le recul, je me dis que les fous étaient ceux qui n’y croyaient pas ! Quelles initiatives menez-vous en France en faveur du développement durable ? Mon but est de donner une image désirable de l’écologie aux acteurs du monde industriel, économique et politique. J’essaie de me démarquer de l’image sacrificielle de l’écologie pour montrer aux décideurs qu’il est dans leur intérêt d’agir. En effet, moderniser notre monde pour le rendre moins polluant et plus propre est un avantage économique et crée de nombreux nouveaux emplois. Quel est le but de l’exposition à la Cité des Sciences ? On peut y découvrir la manière de moderniser la construction, l’habitat, l’énergie, la mobilité et la gestion des déchets et de l’eau. Tout ce qui est présenté dans l’exposition est utilisé dans

certaines villes car une décision a été prise à un moment donné. On voit ainsi qu’on peut utiliser du ciment partiellement décarboné, du béton recyclé, des agrafes de métal sans armatures en acier, lourdes et polluantes, des pompes à chaleur avec des puits géothermiques qui baissent de 80 % la consommation d’énergie ou encore des systèmes de réglage de température en fonction du nombre de personnes présentes dans un bâtiment.

On crée en effet davantage de valeur en entrant dans une économie circulaire et efficiente. L’inertie des décideurs décourage beaucoup de gens qui baissent alors les bras en se disant qu’il n’y a plus rien à faire. Les écologistes sont convaincus depuis longtemps, mais afin de vraiment faire bouger les choses, il faut à présent aussi réussir à convaincre ceux qui ne veulent pas faire de sacrifices et c’est pourquoi je m’attache

L’exposition Ville de Demain à la Cité des Sciences et de l’Industrie à Paris, du 20 septembre 2023 au 7 janvier 2024

Pourquoi l’implémentation des solutions prend-elle parfois beaucoup de temps, malgré la preuve de leur efficacité ? C’est toujours plus facile de ne rien faire que de faire quelque chose de nouveau. Ce qui est grave aujourd’hui, c’est cette paralysie face à l’urgence climatique. L’être humain n’aime pas changer ses habitudes, c’est pourquoi il faut lui donner confiance dans le changement en montrant les solutions attrayantes et leur intérêt économique.

tant à leur donner l’argument de la rentabilité économique. Tout le monde étant impacté par le changement climatique, on n’y arrivera que si l’on travaille tous ensemble en faisant sauter les clivages idéologiques.

Quel accueil recevez-vous de la part des pouvoirs publics et des acteurs du secteur ? Je suis beaucoup sollicité par les gouvernements et les institutions européennes. Je fais des


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BERTRAND PICCARD • INTERVIEW 17

missions dans des pays pour la Commission européenne, comme en Pologne, en Roumanie ou encore en Espagne pour montrer toutes les solutions qui permettent d’adopter les plans nationaux énergie climat de manière plus ambitieuse afin d’atteindre les buts européens beaucoup plus vite.

Comment mobiliser les pouvoirs publics sur ces questions ? Nous étudions les solutions freinées par les vieilles législations et proposons des changements législatifs afin de les débloquer. Nous avons ainsi lancé le Prêt à voter, un ensemble de 50 recommandations que nous avons présenté au Parlement et au Sénat français. Certaines d’entre elles ont été reprises dans la loi d’encouragement sur les énergies renouvelables. Nous faisons la même chose en Suisse.

Image istockphoto/Dilok Klaisataporn

Selon vous, à quoi ressemblerait une société idéale, c’est-à-dire moderne et tournée vers le présent ? Il s’agit d’une société efficiente, où l’on ferait mieux en consommant moins : construction et habitat décarbonés, mobilité électrique permettant de décharger les batteries sur le réseau aux heures de pointe, déchets réutilisés

de façon circulaire et suppression du gaspillage de l’énergie et des ressources naturelles. Cette « économie qualitative » donnera une meilleure qualité de vie et un pouvoir d’achat supérieur.

Quel chemin nous reste-t-il à faire pour arriver à cette société et cette économie repensées ? Nous en sommes au tout début. Il faut faire prendre conscience aux médias qu’ils peuvent communiquer sur ces sujets-là. Le monde politique doit également changer la législation pour permettre ces solutions. Il faut aller le plus vite possible car si on attend trop longtemps, on amplifie la catastrophe à venir. L’écart entre ce qu’on fait et ce qu’on devrait faire augmente tous les jours. Quel est le rôle de l’intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle augmente la synergie des différents éléments. Elle permet de créer des écosystèmes et des réseaux, ce qui est fondamental. Si un individu a une vision de sa consommation énergétique en temps réel, il va économiser en moyenne environ 20% d’énergie. Équilibrer l’offre

et la demande avec des sources d’énergie renouvelables mais intermittentes et donner à chacun le volume exact d’énergie dont il a besoin permet d’éviter le gaspillage. On ne peut pas faire cela sans l’intelligence artificielle. La responsabilité de son emploi reste toutefois dans les mains de l’être humain. La technologie peut détruire le monde si elle est mal utilisée, ou bien le sauver si elle est bien utilisée.

Avez-vous de nouveaux projets ? Je prévois deux tours du monde sans escale, l’un avec un avion à hydrogène et l’autre avec un dirigeable solaire. Cela ne vous fait-il pas peur ? Ce qui me fait peur, c’est la situation environnementale actuelle. Tout ce que nous pouvons faire pour l’améliorer me rassure. Je pense que donner une image excitante de la transition énergétique, en montrant tout ce qui possible, peut aider à faire bouger les mentalités. Interview Léa Stocky


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#SMARTÉNERGIE&ENVIRONNEMENT

EFFY • BRANDREPORT 19

L’autoconsommation, une solution face à l’inflation énergétique Fin septembre dernier, le nombre de foyers français équipés de panneaux photovoltaïques a atteint un nouveau sommet avec près de 390 000 installations sur tout l’hexagone. Cela marque une augmentation impressionnante de 86% sur les 12 derniers mois.

Cédric Bocquet

Membre de la direction travaux et chargé des sujets solaires chez Effy

C

ette tendance démontre l’engouement croissant pour l’énergie solaire et la recherche de solutions durables face à l’inflation économique actuelle. Pour de nombreux ménages, l’énergie solaire représente un acte anti-crise permettant de réaliser des économies sur leur facture énergétique. En accompagnant les particuliers dans leur transition énergétique, Effy, une entreprise spécialisée en rénovation énergétique, se positionne comme un acteur clé du marché de l’autoconsommation français. Avec une large gamme de solutions d’autoconsommation avec revente de surplus, Effy s’adresse à l’ensemble de la population française. Zoom sur le sujet en vogue avec Cédric Bocquet, membre de la direction travaux et chargé des sujets solaires chez Effy.

Cédric Bocquet, quels sont les avantages du solaire pour un particulier ? Le premier avantage est de pouvoir faire des économies sur sa facture d’électricité. Depuis 2016, le prix du kWh d’électricité n’a fait qu’augmenter et cela continuera sur les prochaines années. En installant des panneaux solaires, le particulier consomme en partie de l’énergie fabriquée sur place et peut ainsi faire jusqu’à 40% d’économies sur sa facture d’électricité. Le deuxième élément est que l’on devient moins dépendant des fluctuations des prix de l’énergie. Le coût de l’énergie que l’on produit grâce aux installations est fixé au moment de l’achat des panneaux photovoltaïques et ne fluctuera pas dans le temps. Au contraire, lorsque l’on achète de l’électricité sur le réseau, nous sommes dépendant des fluctuations qu’il peut y avoir sur le marché.

Le troisième argument est de reprendre la main sur la façon dont l’on consomme l’énergie. En produisant sa propre énergie, nous devenons acteurs et nous faisons dès lors plus attention à comment nous consommons cette énergie. Cela rejoint le concept de production potagère. Lorsque l’on cultive ses propres tomates, on fait très attention à la façon dont on les produit : on va les planter, les arroser, les cultiver. Puis on va être des plus satisfaits de pouvoir les déguster gratuitement. Avec l’autoconsommation c’est pareil, on parle d’énergie potagère.

L’autoconsommation solaire est-elle la réponse à l’augmentation des prix de l’électricité ? De nos jours, nous cherchons à nous affranchir des énergies fossiles et nous nous orientons vers des usages électriques. Pour pallier cette dépendance à l’électricité, l’autoconsommation est une solution adaptée. Cela permet en outre de se mettre à l’abri de la hausse des prix puisque l’énergie est produite gratuitement une fois l’investissement dans les panneaux solaires réalisé. Pour se protéger à long terme de la hausse des prix de l’électricité, il est aussi intéressant de se tourner vers la rénovation énergétique. L’installation de panneaux solaires avec une pompe à chaleur peut être une combinaison très efficace pour réduire les coûts de chauffage et d’eau chaude dans un logement.

Aujourd’hui, est-ce coûteux de s’équiper de ces installations ? Actuellement, une installation coûte en moyenne entre 9 000 et 15 000 euros. Les clients voient toutefois rapidement les effets positifs de leur investissement. En plus d’utiliser leur propre énergie, ils peuvent aussi la revendre en cas de surproduction. C’est un vrai plus car le particulier est gagnant quoi qu’il en soit. Il existe aussi une prime à l’investissement représentant entre 10% et 15% du prix total de l’installation. De plus, Effy propose trois gammes qui permettent de répondre à tout type de demande. Notre offre d’entrée s’adresse au plus grand nombre avec des panneaux 375 Wc à 7790€, soit 6 645€ prime EDF OA

déduite. La gamme premium est le meilleur rapport qualité-prix avec des panneaux Dual Sun très performants. Enfin, Effy propose une gamme Premium Plus avec des panneaux Sun Power Maxeon au rendement de 22%, pour les personnes désireuses de ce qu’il y a de meilleur sur le marché.

Les panneaux solaires ont parfois eu mauvaise pub, qu’en pensez-vous ? Au démarrage du solaire, les techniques d’installations n’étaient effectivement pas adéquates. On faisait des poses en toiture en intégration, les panneaux devaient donc faire l’étanchéité de la toiture et cela a créé un certain nombre de problématiques en termes d’infiltration. Ces techniques de pose ne sont toutefois plus d’actualité. Depuis 2017, l’installation se fait en surimposition, éloignant ainsi tout risque de fuite. Par ailleurs, la filière dans son ensemble a innové afin de créer une confiance accrue avec les particuliers. Aujourd’hui, par exemple, Effy propose des panneaux garantis jusqu’à 40 ans à la fois sur le produit et la performance. Cela n’aurait pas été possible il y a quelques années.

L’ensemble des particuliers peuventils autoconsommer ? Dans son scénario M1, RTE évalue ainsi à 35 GW la puissance installée du parc d’installations solaires photovoltaïques en toitures nécessaire à l’horizon 2050, soit 8 millions de maisons individuelles en autoconsommation. La tendance du marché va continuer à s’accélérer et Effy continuera d’accompagner l’ensemble des particuliers dans leurs projets ! Interview Maévane Mas


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*Comparaison avec d’autres modes de transport selon l’étude réalisée par INFRAS en 2021 TGV Lyria est une marque déposée de SNCF Voyageurs. Tous droits de reproduction réservés. LYRIA SAS – 25 rue Titon - 75011 PARIS – RCS PARIS B 428 678 627 - Crédit Photo : Sylvain Meillasson


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