Focus Notre Jeunesse 1 - 20min

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NOTRE JEUNESSE

Gayle

La jeune artiste se confie sur ce que représente la musique dans sa vie.

SEPT ‘23 1ÈRE PARTIE UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA En lire plus sur focus.swiss #LA CYBERSÉCURITÉ POUR TOUS Faites le Security Check sous securitycheck.suissedigital.ch

Yannick Boillod

Des études montrent que les jeunes arrivant sur le marché du travail en ce moment – la génération Z – ont des attentes différentes de leurs ainé·e·s : mieux concilier la vie privée et professionnelle à travers le télétravail et le temps partiel, ainsi qu’une grande importance attachée au sens du travail. Ce dernier point vient même en première position dans leurs préoccupations, devant le salaire. Les jeunes veulent voir leur travail reconnu et se sentir valorisé·e·s, notamment en donnant leur avis et à travers des possibilités d’évolution.

La pandémie de coronavirus a accentué ces revendications puisqu’on les retrouve également à des degrés divers chez des générations plus âgées. Les jeunes sont bien plus souvent prêt·e·s à changer d’emploi que leurs aîné·e·s s’ils·elles n’en sont pas satisfait·e·s. Le travail n’est d’ailleurs plus autant décisif qu’avant dans la formation de leur identité ; il arrive même loin derrière les ami·e·s ou les hobbies. À mon sens, cela ne dépeint pas une jeunesse désintéressée par le travail, mais une génération davantage attentive à sa qualité de vie et à sa santé mentale que les générations précédentes.

Il y a véritablement un avant et un après

Les employeur·euse·s ont tout intérêt à profiter du dynamisme des jeunes pour les intégrer, les fidéliser et les motiver.

pandémie dans le monde du travail, et cet «après» coïncide avec l’arrivée de la génération Z sur le marché du travail. En tant qu’employeur, je peux comprendre les réticences face à ces nouvelles attentes. En effet, elles peuvent paraître compliquées à concilier avec l’organisation actuelle du travail. Néanmoins, les employeur·euse·s ont tout intérêt à

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profiter de ce dynamisme pour intégrer les jeunes, les fidéliser et les motiver. En plus de thématiques transversales comme la diversité de genres, culturelle ou sociale, la gestion des diversités au sein des entreprises doit continuellement s’adapter pour prendre en compte des attentes qui évoluent entre les générations. Un monde professionnel qui prend mieux en compte les souhaits et la qualité de vie des employé·e·s est nécessaire, d’autant plus dans un contexte de quasi-plein-emploi. Cela me fait penser aux grandes avancées sociales tout au long du 20ème siècle : le droit aux vacances, l’assurance maladie, les 3 piliers, etc. Et si les souhaits de la génération Z et l’expérience de la pandémie menaient à des améliorations durables de notre qualité de vie ? Je pense que les échanges et l’entente entre les générations sur ces questions permettront d’entrevoir un monde professionnel différent et déboucheront sur des avancées sociales durables.

Texte Yannick Boillod

Vice-Président de l’Aide suisse à la jeunesse et aux familles, Secrétaire général de Pro junior Arc jurassien

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FOCUS SWISS

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA FOCUS SWISS 2 ÉDITORIAL
La génération Z fait évoluer le monde du travail
Tu souhaites faire partie de l‘entreprise leader en Suisse dans le domaine de la technique du bâtiment ? jetztlehrstelle.com POSTULE MAINTENANT 06 08 06 Interview Gayle 08 Engagement des jeunes  CONTENU. FOCUS.NOTRE JEUNESSE
Bonne lecture ! Baris Aras Chef de
Senior
iStockphoto/PeopleImages
Projet
Image

Deux sœurs originaires du Toggenburg se forment dans la construction de façades. Passionnées par leur métier, elles «ne relèvent pas les remarques stupides».

Alisa et Ladina Oppliger, 18 et 17 ans, aiment leur métier et elles le montrent. Ladina est en troisième année d’apprentissage. De son côté, Alisa a achevé cet été la formation de façadière et a entamé une formation complémentaire de couvreuse. Leur père, couvreur spécialisé dans la construction de façades, les a plongées très tôt dans le bain, et les deux sœurs travaillaient dans ce secteur durant l’été.

Deux sœurs à la conquête des façades

Dans leur formation, on ne tient pas particulièrement compte de leur genre; en revanche, on prend en compte le fait que leur poids et leur taille ne leur permettent pas de soulever les mêmes charges ou d’atteindre les mêmes endroits que les hommes.

La réaction de leur entourage a été positive par rapport à leur choix professionnel. Sitôt sa formation terminée, Ladina veut elle aussi entamer un apprentissage complémentaire de couvreuse. Pour Alisa, il n’y a aucun doute: elle veut suivre par la suite des formations continues et rêve de participer au concours mondial des métiers: «Je veux ramener un gros trophée à la maison.»

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Un tremplin pour l’emploi, 90% de nos apprentis ont réussi
Alisa et Ladina Oppliger (de g. à dr.) apprécient le travail d’extérieur en équipe.

« Nous souhaitons former la relève »

Christophe Bonvin et Johan Waser, quels sont vos parcours scolaires et professionnels ?

CB : J’ai fait un apprentissage de constructeur, en me spécialisant dans le dessin. J’ai ensuite travaillé en tant que serrurier et chef d’atelier à la logistique avant de commencer à l’État où je m’occupe des lacs et cours d’eau, autrement dit je suis agent d’entretien.

JW : J’ai fait un CFC de forestier / bûcheron et dans la foulée un CFC de paysagiste. J’ai travaillé pendant une dizaine d'années en tant que paysagiste dans différentes entreprises privées. Depuis décembre 2011, je travaille à la Direction générale de la mobilité et des routes, la DGMR, anciennement service des routes.

Qu’est-ce qu’un-e agent-e d’exploitation ?

CB : Un-e agent-e d'exploitation est un-e professionnel-le qui, au terme de son apprentissage, aura de multiples cordes à son arc que ce soit en plomberie, électricité, bricolage ou encore logistique et qui saura préserver l'environnement dont il-elle a la responsabilité. Il y a deux grands sous-secteurs : la voirie qui s’occupe de la gestion des routes, le fauchage, les canalisations ou encore le déneigement, et la partie conciergerie qui concerne l’entretien des bâtiments et leurs installations techniques. À terme, un-e agent-e d’exploitation est amené-e à être maître de son bâtiment en conciergerie et à diriger une équipe en voirie.

Quelles missions effectuez-vous au sein de l'État de Vaud ?

CB : À la Direction générale de l’environnement, la DGE, nous nous occupons de tout ce qui est cours d’eau corrigés. Nous fauchons les talus avec des faucheuses ou des épareuses et nous faucardons les canaux, ce qui constitue la plus grosse partie du travail. Je m’occupe également de

l’atelier mécanique, de la serrurerie et des dessins. Je représente également l’État de Vaud et du Valais en ce qui concerne les barrages pour la retenue des bois.

JW : Je m’occupe de l’entretien de la chaussée et des bords de route. Cela va de boucher un nid-de-poule en passant par la fauche. Le nettoyage du bord des routes et le ramassage des papiers nous prend aussi malheureusement encore beaucoup de temps. La formation d’agent-e d’exploitation est ce qui correspond le mieux à ce que nous faisons au quotidien. J’ai aussi la casquette de membre du pôle biodiversité sur nos bords de route.

Pourquoi avez-vous décidé de devenir formateurs ?

CB : Quand j’avais 25 ans, j’ai repris un atelier en tant que responsable de la production. Il y avait besoin d’un formateur. On m’a proposé de le devenir et j’ai suivi des cours. J’ai un bon feeling avec les jeunes et j’aime beaucoup les former et leur transmettre le savoir-faire.

JW : J’ai mis un pied dans la formation des apprenti-e-s lorsque j’étais paysagiste. C’est quelque chose que j’ai toujours aimé faire et c’est d’ailleurs pour cela que l’État a pensé à moi pour être formateur.

Quelles sont les qualités que ce métier nécessite ?

CB : Pour la partie voirie, il faut une bonne condition physique et accepter de travailler par tous les temps. À la DGMR, les horaires peuvent être irréguliers. Il faut aimer la nature et être dehors. Pour la conciergerie, il faut aimer rester dans le même bâtiment toute une journée, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur, on finit par en connaître les moindres recoins. Il y a toujours de l’administratif à faire, mais ce sont des métiers qui restent majoritairement manuels.

JW : Pendant les premières semaines d’apprentissage, les apprenti-e-s sont souvent bien fatigué-e-s et calmes en fin de journée (rires).

Vous êtes formateurs à l'État de Vaud. En quoi consiste concrètement cette formation ?

CB : Chez nous, ils-elles font deux jours en voirie et deux jours en conciergerie avec un jour de cours. Des stages sont également organisés afin de leur apporter un savoir complémentaire.

JW : La formation se déroule sur trois ans avec une journée de cours par semaine hors vacances scolaires. Le reste du temps, ils-elles sont avec nous sur le terrain.

Quelles sont les perspectives professionnelles au sein de l’État de Vaud ?

CB: Une fois qu’ils-elles ont leur CFC en poche, ils-elles peuvent être engagé-e-s à la Direction générale des immeubles et du patrimoine (DGIP) comme concierge, à la Direction générale de la mobilité et des routes (DGMR) ou encore à la Direction générale de l’environnement (DGE) comme agent-e d’entretien pour le pôle biodiversité.

JW : Le but serait de garder nos apprenti-e-s mais cela dépend de la disponibilité des postes. Nous souhaitons en effet former la relève. Il s’agit d’une volonté politique depuis 2011 tout comme de former plus d’apprenti-e-s de manière générale.

Qu’aimez-vous le plus dans votre rôle de formateur ?

CB : J’aime le contact avec les jeunes. Nous accompagnons des jeunes alors qu’ils-elles sont dans une phase de transition dans leur vie. D’adolescent-e-s, ils-elles deviennent adultes. Si je décèle parfois un mal-être chez certain-e-s, j’aime les voir s’ouvrir

et évoluer au fil des années.

JW : J’ai une fonction de coordination que j’apprécie beaucoup car je vois énormément de monde avec des fonctions différentes.

Quelles sont les clés indispensables pour accompagner au mieux les personnes que vous formez ?

CB : Il faut des bonnes compétences professionnelles et relationnelles pour que l’apprentissage se passe de la meilleure manière possible.

JW : Le plus important est d’être à l’écoute des jeunes et attentif à leurs besoins. Les jeunes de 15 et 16 ans peuvent avoir beaucoup de choses qui leur passent par la tête, ce qui n’est pas toujours facile à gérer pour eux-elles. Réussir à mettre le doigt dessus pour travailler ensemble est indispensable.

Avez-vous de nouveaux projets professionnels pour le futur ?

JW : Nous sommes en train de mener des discussions avec la DGE et la DGIP pour mettre en place des cours interservices et des stages externes. En 2024, nous souhaitons également organiser une nouvelle volée de formations qui mettrait l’accent sur la santé, la sécurité au travail ou encore la signalisation, qui constituent les bases de nos métiers à la DGMR.

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Suivez l’Etat etat_de_vaud Etat de Vaud

4 BRANDREPORT • #FOCUSNOTREJEUNESSE UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA BRANDREPORT CANTON DE VAUD - DIRECTION GÉNÉRALE DES RESSOURCES HUMAINES
Image © Gabriel Monnet «
Au sein de l’État, nous avons le devoir de former et de former correctement », indique Christophe Bonvin, formateur au sein de l’État de Vaud, qui forme depuis une dizaine d’années des apprenti-e-s agent-e-s d’exploitation. Dans cette interview, Christophe Bonvin et Johan Waser, tous deux formateurs, nous expliquent en quoi consiste exactement cette formation.

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En 2021, à seulement 17 ans, Gayle sort son titre abcdefu. La chanson de la jeune compositrice et musicienne américaine se hisse quelques temps après seulement aux premières places des classements de nombreux pays. Aujourd’hui, Gayle continue de vivre de sa passion et prépare même un nouvel album. Dans cette interview, elle se confie sur son parcours et ce que représente la musique dans sa vie.

Gayle, comment et pourquoi as-tu commencé la musique ?

Je suis simplement tombée amoureuse de l’art d’écrire des chansons qui me permettent de m’exprimer ouvertement. À 7 ans, j’ai donc décidé de dédier ma vie à la musique. J’ai ensuite été captivée par le fait de pouvoir attirer l’attention des gens. Que signifie la musique pour toi ?

La musique signifie la liberté, l’expression des émotions mais aussi la nostalgie. Il s’agit de capturer des instants du temps, le passé, le présent et le futur, de façon très intense et avec beaucoup d’émotions. La musique capture l’expérience humaine, ce qui en fait aussi quelque chose de désordonné et d’imparfait.

Tu t’es fait connaître avec ton tube abcdefu, quelle est l’histoire de cette chanson ?

Ma meilleure amie et moi sommes amies depuis de nombreuses années. Nous avons commencé à écrire des chansons ensemble quand j’avais 12 ans et qu’elle en avait 15. Lorsque j’avais 16 ans, mon copain de l’époque et moi avons rompu. J’étais très affectée, j’avais l’impression d’avoir fait quelque chose de mal ou d’être une horrible personne. Un jour, je me suis réveillée en me disant que, peut-être, tout n’était pas toujours de ma faute. Mon amie m’a encouragée à écrire une chanson brutale qui lui serait destinée. Composer cette chanson m’a permis d’évacuer beaucoup d’émotions, notamment la colère que je ressentais. Je n’ai jamais dit des choses aussi dures à quelqu’un et je pense que c’est justement la raison pour laquelle je les ai exprimées de cette manière dans la chanson.

En élevant ta voix dans tes chansons, quels messages souhaites-tu faire passer ?

Je recherche la connexion avec les gens. De nombreuses personnes ont pu vivre les mêmes expériences que moi et s’identifient ainsi à ma musique. En retour, j’essaie aussi toujours de m’identifier à elles. Pouvoir exprimer mes émotions est aussi essentiel : je me sens très frustrée lorsque je n’arrive pas à mettre des mots sur mes ressentis. La musique nous permet de se décharger de tous les bagages que nous portons au quotidien.

Tu chantes aujourd’hui sur les plus grandes scènes du monde, en première partie de Taylor Swift et de Pink. Que cela signifie-t-il pour toi ?

Taylor Swift et Pink ne prennent pas leurs décisions à la légère et le fait qu’elles m’aient

choisie signifie qu’elles croient en moi. Je n’étais pas mentalement préparée et j’ai trouvé cela très intimidant. J’ai toutefois fait de mon mieux et j’ai beaucoup grandi de ces

ce que je ne fais plus, et je ne parle jamais non plus de mes relations amoureuses. Certains de mes amis m’ont vu chanter pour la première fois sur scène cette année.

puisse faire pour convaincre quelqu’un que je suis simplement moi-même. Finalement, cela n’a pas vraiment d’importance pour moi.

Comment gères-tu la pression ?

J’essaie de me dire qu’à la fin de la journée, peu importe ce que je veux de tout cœur dans la musique, même si je ne l’ai pas, tout ira bien. J’ai une maison dans laquelle je vis avec ma maman, un lit dans lequel je peux dormir, de la nourriture que je peux manger et de l’eau que je peux boire. Tout ce que j’ai toujours voulu est d’avoir ma chanson numéro un à la radio, ce que j’ai

expériences qui m’ont emmenée dans des lieux où je n’étais jamais allée auparavant.

En tant que jeune, comment concilies-tu ta vie privée et ton métier de compositrice-interprète ?

J’essaie de garder une distance. Par exemple, beaucoup de mes proches ne m’appellent pas Gayle. J’avais l’habitude de faire des blagues à propos de ma famille en ligne et sur scène,

As-tu rencontré des obstacles tout au long de ton parcours ?

Beaucoup de personnes ont un avis sur la façon dont ma carrière s’est lancée et se persuadent qu’il y a forcément une raison qui explique mon succès, que mon père connait des gens dans l’industrie de la musique ou que j’ai payé pour y arriver par exemple. Ils essaient d’invalider ce que j’ai pu faire dans une logique un peu déshumanisante. Toutefois, je me dis qu’il n’y a rien que je

réussi. J’essaie de davantage vivre le moment présent : angoisser à propos de la musique quand je suis avec mes amis ne m’apporte rien à l’instant même, alors autant profiter. Ce n’est pas évident, mais j’y travaille.

As-tu apprécié ton séjour en Suisse pendant le Montreux Jazz Festival ?

Oui c’était magnifique ! Je n’étais jamais allée en Suisse auparavant et c’était époustouflant ! Je ne suis restée que quelques heures, ce qui m’a tout de même permis de me promener un peu dans le festival et de profiter de la musique jazz. Quels conseils donnerais-tu aux jeunes qui veulent réaliser leurs rêves ?

Rien de ce que l’on veut dans la vie n’est facile à obtenir. Grandir est réaliser à quel point la vie est dure. Prendre soin de soi, se coiffer, se brosser les dents, se doucher, boire assez d’eau, ranger sa chambre, manger assez, toutes ces actions du quotidien sont difficiles. En plus de tout cela, essayer de faire de son mieux et de réaliser ses rêves ajoute une couche de difficulté. Vous avez la capacité de faire tout ce que vous voulez, il faut juste que vous vous donniez du temps et la gratitude nécessaire pour y arriver.

FOCUS.SWISS
6 INTERVIEW • GAYLE
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA
« Rien de ce que l’on veut dans la vie n’est facile à obtenir »
Image AcaciaEvans
La musique nous permet de se décharger de tous les bagages que nous portons au quotidien.

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Prendre la parole en tant que jeune, un engagement

Faire entendre la voix des jeunes, telle est la mission que se sont données Léa Fivaz, 23 ans, et Darleen Pfister, 19 ans, toutes deux engagées dans leur ville d’origine et membres du comité de la Fédération Suisse du Parlement des Jeunes. Dans cette interview, elles mettent en avant l’importance de pouvoir s’exprimer sur des sujets qui concernent les jeunes Helvètes.

composé d’un membre de chaque groupe politique au Grand Conseil.

Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous engager ?

LF : À 14 ans, j’ai découvert la Commission des Jeunes du Canton de Vaud, où j’ai été secrétaire puis viceprésidente. Cela a été un réel déclic et m’a amenée à être plus sensibilisée à la vie en communauté et à la politique.

Combien de temps consacrezvous à votre engagement associatif ? Avez-vous d’autres activités ?

LF : En tant que secrétaire, je consacrais environ une dizaine d’heures par mois au Conseil. Aujourd’hui, j’essaie toujours de passer le même temps au sein de la FSPJ, dans laquelle je suis membre du comité. J’essaie aussi de participer à la vie yverdonnoise de manière générale.

Quelles sont les causes que vous défendez ?

LF : Je me suis petit à petit sensibilisée aux questions liées à l’émancipation des femmes et à l’écologie. Ma cause première reste l’engagement des jeunes et le fait de montrer à tous qu’ils sont légitimes à s’exprimer.

Léa Fivaz et Darleen Pfister, où êtes-vous engagées et quelles sont vos fonctions ?

LF : J’ai été secrétaire au bureau du Conseil des Jeunes d’Yverdon. Aujourd’hui, je suis uniquement membre et

DP : Je ne me sentais pas prise au sérieux en tant qu’adolescente. J’avais aussi l’impression que c’était le cas de tous les jeunes. On se moque souvent d’eux ou l’on ne comprend pas qu’ils sont concernés. J’ai alors voulu me

DP : Pour le Parlement des jeunes du canton de Berne et la FSPJ, je travaille environ 2 à 4 heures par semaine. À cela s’ajoutent une séance par semaine et un événement important toutes les

DP : J’accorde une attention particulière au fait que les jeunes doivent pouvoir participer aux décisions. L’éducation politique doit également devenir une nécessité dans la formation scolaire. De manière générale, je m’engage à promouvoir la démocratie, que ce soit la culture du débat ou la liberté des médias.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA FOCUS SWISS 8 ENGAGEMENT
Léa Fivaz Membre du Conseil des Jeunes d’Yverdon Darleen Pfister Cheffe de projet pour le comité consultatif du Jugendparlament Kanton Bern

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Le Salon des Métiers et de la Formation

Lausanne

Le prochain Salon des Métiers et de la Formation Lausanne se tiendra du mardi 21 au dimanche 26 novembre 2023. Il regroupe en un seul lieu des informations sur de nombreuses professions, les profils des métiers actuels, les stages et les formations initiales et continues.

politiques témoignent de leur soutien.

DP : En tant que jeune, il faut énormément de courage pour s’exprimer, notamment parce que la politique est dominée par des personnes plus âgées qui ont une forte confiance en elles. Parfois, c’est le système qui fait défaut : les jeunes ne sont pas consultés du tout.

Au contraire, quels sont les leviers d’action que possèdent les jeunes ?

LF : Les Parlements de jeunes sont une bonne porte d’entrée vers l’engagement. On peut y rencontrer d’autres personnes et prendre connaissance des différentes structures qui existent. Pour leur part, les jeunes partis permettent de se politiser et

d’erreurs et d’être un peu plus audacieux que les autres. On le voit surtout dans les campagnes des jeunes partis, qui sont généralement plus bruyantes que celles des partis mères. C’est la marge de manœuvre que nous pouvons davantage exploiter.

Dans votre entourage, connaissez-vous beaucoup de jeunes également engagés ?

LF : Du fait d’être au Conseil des Jeunes et à la FSPJ, je connais énormément de jeunes engagés. Ce qui est très impressionnant, c’est le nombre de très jeunes qui rejoignent les associations, qui sont motivés et possèdent une multitude d’idées. Au niveau universitaire, j’ai l’impression que l’engagement se tarie un

place pour leur ville ou leur canton. La participation des jeunes en Suisse, qu’elle soit politique ou culturelle, est très intéressante et impressionnante !

Comment voyez-vous votre engagement à l’avenir ?

LF : J’aimerais continuer à militer pour les trois sujets que j’ai énoncés. Dès que j’arriverai dans la vie professionnelle, je pense me retirer du Conseil et de la FSPJ car il y a un moment où il faut laisser sa place. J’aimerais ainsi davantage m’engager politiquement, tout en gardant les idées et les valeurs que j’ai forgées au cours de mes expériences.

DP : Je me vois bien continuer à faire de

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Dans cette interview, Thierry Mauron, Responsable Solar Access chez Groupe E, explique comment son entreprise a aidé Swissolar à définir le métier sur la base de son expertise.

Comment l'entreprise a-t-elle collaboré avec Swissolar à la création du nouveau métier d'installateur solaire ?

Quel sera le savoir-faire transmis par l’apprentissage d’installateur solaire ?

Thierry Mauron, quelle est la spécialité de Groupe E ?

En tant qu'énergéticien suisse de référence et de confiance, nous sommes acteurs de la transition énergétique en apportant les différents types d’énergie et de services énergétiques. Notre but est de conseiller et de réaliser avec notre clientèle les meilleures solutions dans ce domaine. Les installations solaires photovoltaïques font partie des produits auxquels nous attachons une importance particulière.

Actif dans le domaine photovoltaïque depuis plus de 15 ans en Suisse occidentale, Groupe E a rapidement intégré le groupe de travail de Swissolar afin de créer ce nouveau métier. En tant qu’entreprise formatrice, il est important pour nous de former nos futures collaboratrices et futurs collaborateurs dans ce domaine par une formation professionnelle. Nous nous réjouissons d’ailleurs d’accueillir nos premiers apprentis installateurs Solaire en 2024 ! Nous pourrons d’ailleurs nous appuyer sur l’expérience gagnée depuis plus d’une année grâce à Solar Access, une formation inédite en Suisse romande mise sur pied par Groupe E, destinée aux personnes souhaitant se reconvertir dans le photovoltaïque.

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Comment ces nouveaux professionnels seront-ils employés par Groupe E ?

Nos apprentis intégreront nos équipes de montage dans nos différentes filiales de chaque région de Suisse romande, afin d’être toujours proches de nos clients. Ils

seront suivis par un responsable d’apprentissage ainsi qu’un responsable de formation afin d’acquérir les meilleures bases de ce futur métier au sein de notre entreprise. Ils pourront également bénéficier de notre structure de formation interne « Solar Access » afin de se perfectionner et de s’entraîner avec les conseils d’experts dans tous les domaines du photovoltaïque.

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Notre Jeunesse.indd 1 28.08.2023 15:35:09 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 11 • BRANDREPORT #FOCUSNOTREJEUNESSE
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Crédit photo : © Sebastien Agnetti
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