Focus Digital & Sustainability - Tribune de Genève & 24 heures

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DIGITAL & SUSTAINABILITY ChatGPT Nous avons questionné l’outil sur l’avenir de l’Intelligence Artificielle. JUIL ‘23 En lire plus sur focus.swiss UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA premium partner plus d informationspage 18

Au cours des dernières décennies, les domaines de l’électronique, de l’informatique et des télécommunications ont connu des avancées absolument spectaculaires. Nous en avons tiré des bénéfices considérables, en matière de productivité et de loisirs notamment.

Le domaine de l’Intelligence Artificielle (IA) offre des perspectives particulièrement remarquables. Le principe de fonctionnement en est relativement simple : il consiste le plus souvent à alimenter un ordinateur avec un grand nombre de données, de manière à lui apprendre à utiliser ensuite ce « savoir » pour traiter de nouvelles données. Ainsi par exemple, on peut alimenter la machine avec des millions d’images médicales et indiquer pour chacune s’il y a présence ou non de tumeur. Ensuite, on présentera à la machine une nouvelle image en lui demandant s’il y a ou non une tumeur. Par ses capacités massives d’apprentissage, un tel système peut être un outil puissant d’aide au diagnostic.

Mais l’IA va plus loin : des systèmes tels que ChatGPT et DALL-E permettent de « créer » des textes ou des tableaux. Connectés à un système d’impression 3D, la machine pourra également produire des sculptures nouvelles à un rythme surhumain. On peut débattre à l’infini pour savoir s’il s’agit là de vraies créations ou non, mais le fait est que ces productions vont envahir notre quotidien. Les mondes virtuels addictifs, tels que les jeux 3D et les réseaux sociaux, auxquels nos adolescents en particulier consacrent déjà beaucoup de temps, vont également fortement bénéficier de ces techniques.

Tout ceci a des conséquences, positives et négatives.

D’une part, nous sommes de mieux en mieux équipés en matière de puissance de calcul et de connectivité pour répondre aux grands défis de notre temps, tels que la modélisation du climat et l’optimisation des ressources énergétiques. De plus, bien utilisé, le digital permet à chacun d’entre nous de s’engager plus facilement dans la vie associative, de nous cultiver et de nous former.

D’autre part, notre dépendance croissante au digital représente une vulnérabilité. Ainsi on observe actuellement un risque d’érosion de la confiance, dû notamment à l’augmentation en nombre et en

sophistication des cyberattaques et des fake news, ainsi qu’au risque de cybersurveillance.

Enfin, le digital concentre le pouvoir dans les mains d’un petit nombre de très grandes entreprises : les GAFAM aux USA et les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi) en Chine. Ces entreprises offrent des services nombreux et appréciés, mais sont extrêmement difficiles à réguler, tant les services offerts sont complexes. Elles sont parfois concurrentes (par exemple dans la fourniture du service cloud), mais souvent monopolistiques dans leur cœur de métier. Les autorités américaines, qui se voulaient les apôtres des lois anticartel, se montrent très laxistes à l’égard de leurs champions nationaux, probablement pour ne pas nuire à leur rayonnement planétaire.

Bien que disposant de grandes compétences en recherche, l’Europe a clairement raté le coche industriel du digital. Mais l’UE est parvenue à offrir un cadre législatif important et utile par le Règlement Général de la Protection des Données (RGPD), en vigueur depuis cinq ans. En Suisse, la Loi sur la Protection des Données entrera en vigueur en septembre. L’UE poursuit son effort de régulation par le « AI Act », en cours de finalisation au Parlement Européen. Au vu de la complexité du sujet, il reste à voir si cette règlementation est efficace et si elle n’est pas nuisible à la compétitivité européenne. Face à ces opportunités et ces défis, il est important d’avoir une stratégie à long terme. Ainsi, l’EPFL forme des ingénieurs dans les domaines de l’informatique en général, de l’IA, de la cybersécurité et des systèmes de communication. Il y a cinq ans, nous avons mis sur pied le Centre pour la confiance numérique (C4DT.epfl.ch) pour fédérer l’écosystème sur ce sujet.

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2 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA FOCUS.SWISS ÉDITORIAL CHEF DE PROJET HUGO PILLET COUNTRY MANAGER PASCAL BUCK HEAD OF CONTENT ROMANDIE LÉA STOCKY LAYOUT JOEL STEINER, SARA DAVAZ JOURNALISTES LÉA STOCKY, MAÉVANE MAS, EMMANUEL VIACCOZ IMAGE DE COUVERTURE ISTOCKPHOTO.COM/KAMIPHOTOS CANAL DE DISTRIBUTION TRIBUNE DE GENÈVE ET 24HEURES IMPRIMERIE CIL CENTRE D’IMPRESSION LAUSANNE SA SMART MEDIA AGENCY. GERBERGASSE 5, 8001 ZURICH, SUISSE TÉL +41 44 258 86 00 INFO@SMARTMEDIAAGENCY.CH REDACTIONFR@SMARTMEDIAAGENCY.CH FOCUS SWISS 04 12 10 16 04 Réalité Virtuelle 08 Interview: Twint 10 Interview : ChatGPT 12 Smart Home 16 E-Santé CONTENU. FOCUS DIGITAL .
Bien utilisé, le digital représente un vecteur de paix et prospérité !
Nous sommes de mieux en mieux équipés en matière de puissance de calcul et de connectivité pour répondre aux grands défis de notre temps.
Jean-Pierre Hubaux Bonne lecture! Hugo Pillet Executive Project Manager
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www.enigma.swiss www.sib.swiss www.csem.swiss www.watch.swiss www.volpe.swiss www.ivs.swiss
Interview Prof. Jean-Pierre Hubaux, directeur académique du Center for Digital Trust (C4DT), EPFL Co-fondateur de Tune Insight SA

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Gestion

« Le virtuel ne remplace pas le réel, mais est complémentaire »

Il n’est plus rare aujourd’hui de lire l’affiche d’une exposition proposant une expérience de réalité virtuelle. Depuis quelques années, cette technologie a connu une forte expansion. Afin de comprendre ses rouages, il est temps d’enfiler son casque et de se propulser dans un nouvel univers, celui de la réalité virtuelle.

permettent de mieux comprendre l’histoire et de découvrir des lieux époustouflants qu’on ne découvrirait peutêtre jamais en vrai. Dans quelle mesure la réalité virtuelle devient-elle une réelle plus-value dans le domaine de l’éducation ?

Fabien Barati est co-fondateur et directeur général d’Emissive, société créée en 2005 qui a pour objectif de réaliser des expériences virtuelles en utilisant les technologies immersives que sont la réalité virtuelle et la réalité augmentée. L’entreprise s’est spécialisée dans les « expéditions immersives », de véritables aventures à la découverte de notre patrimoine culturel.

Fabien Barati, comment le secteur des expériences de réalité virtuelle se développe-t-il ?

Le secteur, dont les acteurs sont les constructeurs d’équipements et les créateurs de contenus, se développe grâce aux évolutions de la technique.

Aujourd’hui, de grosses entreprises comme Meta, HTC ou Sony investissent pour généraliser l’adoption des casques de réalité virtuelle. En parallèle, il faut développer des usages et donc des contenus qu’on va pouvoir expérimenter avec ces casques, ce qui est notre rôle. Ils peuvent avoir de nombreuses utilités : divertissement, formation, communication, marketing, prévisualisation ou encore médiation culturelle.

La réalité virtuelle est utilisée dans le domaine de la culture, grâce notamment à des expéditions immersives qui

La réalité virtuelle ne remplace pas d’autres formes d’éducation, elle les complète. Nous remarquons qu’elle permet de contextualiser des savoirs dans lesquels il est souvent difficile de se projeter. Elle nous immerge dans un décor. Nous avons actuellement une expédition immersive nommée « L’horizon de Khéops » à Confluence, à Lyon, dans laquelle le visiteur voyage dans le temps pour rejoindre l’Égypte ancienne et visiter la pyramide de Khéops. La réalité virtuelle permet de marcher dans la pyramide comme si on y était et de rencontrer des personnages eux-mêmes acteurs de ce moment. En attirant des personnes de tout âge, la réalité virtuelle permet de démocratiser la culture. Par le divertissement, on propose une nouvelle forme de médiation culturelle à vivre en famille, entre amis, en couple ou encore entre collègues.

En 2019, lors d’une exposition au Louvre, vous avez fait revivre la Joconde en trois dimensions. Pouvez-vous nous parler de ce projet ?

Ce projet s’appelle « En tête-à-tête avec La Joconde ». Il a été produit par HTC avec le musée du Louvre et réalisé par Emissive. Le but premier était d’emmener La Joconde dans l’exposition du musée consacrée à Léonard de Vinci, dans laquelle le tableau n’apparaissait pas. Nous voulions aller au-delà du simple selfie devant le tableau et faire connaître le modèle, Léonard

et son art aux visiteurs grâce à cette expérience d’une dizaine de minutes. En rentrant dans le tableau, on comprend qui elle est, pourquoi elle est habillée comme cela, que dit sa pose et le décor dans lequel elle se trouve. L’aspect narratif est très important. La réalité virtuelle permet de créer une véritable histoire et forge un lien émotionnel entre l’œuvre et le spectateur qui est transporté dans un autre univers. Le virtuel ne remplace pas le réel, mais est complémentaire. Les personnes équipées d’un casque peuvent toujours télécharger l’expérience gratuitement sur internet.

Pouvez-vous nous parler de tout le travail que nécessite une exposition comme celle-ci ?

Le travail se divise en deux grandes phases qui nécessitent des compétences très variées.

L’après-production concerne la conception du projet : la scénarisation, le travail avec les experts pour savoir quel message on veut faire passer, rapatrier les sources. Cela nous permet d’avoir un cahier des charges précis. Les métiers impliqués sont directeur artistique, scénariste, auteur ou encore designer.

La deuxième étape est la production. Il s’agit de réaliser les décors, les personnages, les faire parler et les faire bouger. Cette phase comprend notamment les artistes 3D, les animateurs et les développeurs.

Quelles sont les éventuelles limites de la réalité virtuelle ?

On a tendance à dire qu’en réalité virtuelle on peut tout faire car il n’y a pas de limite dans le casque. On mobilise principalement deux sens : la vue et l’ouïe. L’odorat et le toucher

sont très rares, mais c’est possible de les utiliser dans certaines expériences. On a tous envie d’aller encore plus loin et de toucher tous les sens, mais il existe des limites techniques.

Un autre sens très important avec lequel nous travaillons est la proprioception, qui est notre faculté de connaître la position de notre corps et ses mouvements. On utilise notre corps naturellement en réalité virtuelle, et c’est ce qui fait que l’immersion est décuplée.

La réalité virtuelle peut également être utilisée dans des buts marketing. Que cherchent à véhiculer les marques en utilisant cette technique ?

Il s’agit de promouvoir un produit ou une marque en faisant vivre aux gens une expérience de qualité qui transmet les valeurs de la marque et dont le public va se rappeler.

Comment voyez-vous l’évolution de ces techniques ?

La réalité virtuelle permet aux entreprises de faire des économies et d’être plus efficaces. Il n’y a donc aucune raison que le développement de ces technologies s’arrête. Pour les musées, on sent qu’il y a une appétence pour trouver un nouveau public. Ils cherchent à exporter les collections hors les murs grâce à des expériences dans le monde entier basées sur l’expertise d’une institution culturelle donnée. Cela leur permet aussi d’avoir un nouveau flux de revenus.

4 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA FOCUS.SWISS RÉALITÉ VIRTUELLE
Interview Léa Stocky
Image iStockphoto/maxkabakov
Fabien Barati Co-fondateur et directeur général d’Emissive
INTERNET | TELEPHONY | CLOUD & DATACENTER | SECURITY | MOBILE | SERVICES
P O W E R E D B Y
Té l é c h a rg e z n ot re n o u ve a u l i v re b l a n c ! w w w.v t x . c h /s o c

Gestion d’entreprise optimisée ?

L’homme et la Technologie

Seul compte l’Intention que nous y mettons. Quel est l’objectif, le but recherché ?

En tant qu’éditeur de solutions documentaires digitalisées, nous sommes confronté à ce dilemme existentiel qui se pose au monde actuel.

La technique peut-elle nous « sauver », et à terme nous remplacer ?

Comment envisager l’avenir de manière complémentaire, sereine, constructive ?

De mon point de vue, en tant que responsable de la filiale suisse du Groupe Efalia, je suis toujours parti du postulat que la Technique est au service de l’homme et non l’inverse.

Les évolutions technologiques de fait ont contribué indéniablement à des progrès considérables dans de nombreux domaines dont la transition numérique des entreprises.

Cependant, l’homme reste le chef d’orchestre, il conçoit, conceptualise sa vision du futur, pour mettre en œuvre sa gouvernance de l’information et ses processus au sein de son entreprise.

Il reste, malgré l’évolution technologique, le responsable de la mise en œuvre de sa stratégie, de son modèle, de son organisation, de ces résultats.

Nous avons énormément progressé dans l’automatisation des flux documentaires, dans l’automatisation des processus, avec la blockchain, l’Intelligence artificielle, les robots, les Algorithmes, les bases de données.

Néanmoins, nous restons décisionnaires dans leurs utilisations, dans leurs conceptions et organisation du travail.

Prenons un exemple concret : Les comptables et l’automatisation du flux factures fournisseurs. Techniquement nous mettons en place des solutions, outils permettant de contrôler, extraire, automatiquement les informations d’une facture, de générer un flux de validation, et de « pousser » les informations extraites dans l’outil métier comptable et de faire les écritures comptables dans le bon compte de charges en lien avec l’objet de la facture. Sans intervention humaine. Ce qui permet un gain de temps considérable, de minimiser le risque d’erreur humaine, de pouvoir sortir des tableaux de bord instantanément en lien avec la comptabilité analytique.

Techniquement l’intelligence artificielle, la reconnaissance de caractère…nous aide pour le traitement de la gestion automatisée des factures permettant au comptable de se concentrer sur son métier comptable, et non sur la saisie. Il reste néanmoins que l’humain élabore son processus, son masque de codage afin de répondre à son attente, besoin. Pas l’inverse.

L’intelligence artificielle est au centre de toutes

nos communications, du marketing, des commerciaux comme le mot magique qui va révolutionner le monde, l’entreprise.

Malheureusement nous devons la « nourrir » de documents, d’information, sans quoi elle ne peut rien.

Pour rendre intelligente l’IA vous devez la nourrir de documents, d’information numérisées, ce que nous faisons tous depuis maintenant des années, constituant des bases de données considérables permettant une recherche, un calcul à la seconde.

Ce sont les bases de données constituées qui sont essentielles à notre développement, à nos activités technologiques. Sans eux, pas d’intelligence artificielle.

Et chacun peut le constater, tous nos prestataires de services constituent des bases de données clients qui leurs permettent en un seul clic de connaitre leurs comportements d’achat de consommateurs et leurs anticipations, leurs gouts.

Nous sommes devenus des « produits » de consommation. Et ces bases de données s’échangent, avec une valeur marchande.

La vraie question à se poser : quelle société souhaitons-nous pour demain ?

Jusqu’à quelle limite voulons-nous aller ? Sommes-nous prêts d’accepter tout sans contrôle ? Sachant qu’il y aura forcément des exagérations, des excès, des dérives.

Regardez le rôle des Algorithmes dans nos vies… ils nous influencent, parfois nous dirigent. Stop ou encore ? La technologie nous a fait grandir, évoluer, gagner du temps, mais avons-nous gagner, nous humain, en intelligence ?

La parabole des Talents

Tout est une question d’équilibre et d’intention. Soit le Marché ultra libéral décide pour nous, soit l’humain garde et conserve le contrôle en faisant des choix et en payant le prix de ces choix.

La Covid-19 à fait une pause dans cette fuite en avant, un contrepouvoir dans l’accélération du monde, ce ne fut qu’une pause.

N’étant ni devin, ni prophète je me garderais bien de partager une vision, qui sera de toute façon limitée, je laisse aux philosophes, penseurs de réfléchir sur le sujet, sachant que de toute façon, nous nous tromperons assurément.

Mes lectures : Daniel Cohen : Homo Numéricus, la civilisation qui vient. Guillaume Vuillemey : Le temps de la démondialisation.

UNIVERSITÉ DE GENÈVE

L’informatique à l’université : excellence et innovation

Le Département d’informatique de l’Université de Genève a été fondé en 1971, ce qui le place comme le plus ancien département d’informatique de Suisse. Sa mission est la recherche et l’enseignement.

Avec des sujets comme l’intelligence artificielle, la cybersécurité, l’algorithmique, la programmation, la modélisation et la simulation, l’informatique théorique, etc., il propose à la fois une recherche de pointe, et un cursus complet en informatique scientifique, avec comme formations principales un bachelor en 180 ECTS, un master en 120 ECTS, et un doctorat sur quatre cinq ans. Les étudiants qui en sortent sont très bien formés et rejoignent facilement la vie professionnelle ou une formation plus avancée dans d’autres institutions prestigieuses.

Malgré sa taille modeste, il est animé par des collaborateurs passionnés, très actifs dans plusieurs directions de recherche modernes et toujours en quête d’innovation et de projets avec l’industrie. Déjà au début des années 90, il proposait un cours de calcul à Haute Performance (HPC) et de parallélisme au niveau bachelor. Puis, en 1997, il participait au développement de la bioinformatique, qui rayonne maintenant à travers l’Institut Suisse de Bioinformatique (SIB).

Tout récemment, le Département d’informatique a mis en place une nouvelle direction de recherche, la « diplomatie computationnelle », en collaboration avec le Global Study Institute de l’Université de Genève et l’École Polytechnique de Zürich. Le but de ce projet est d’utiliser et de développer les méthodes et outils toujours plus puissants offerts par l’informatique moderne (science de données, intelligence artificielle, modélisation et simulation...) pour mieux décrire et comprendre l’écosystème des relations internationales, et de proposer des données à hautes valeurs ajoutées aux praticiens du domaine, comme les chercheurs, négociateurs, diplomates et organisations internationales. Par ailleurs, conscient que l’informatique s’invite dans toutes les disciplines, et que les chercheurs et chercheuses de demain, ainsi que de nombreux métiers, auront besoin de comprendre, développer et appliquer des méthodes computationnelles de plus en plus complexes, mais aussi de maîtriser les domaines dans lesquels ces méthodes doivent être déployées, le Département d’informatique propose un nouveau cursus : le « bachelor en sciences computationnelles », en collaboration avec les sections de biologie et des sciences de la Terre et environnement de la Faculté des sciences.

Le bachelor en sciences computationnelles (180

ECTS) qui commencera dès septembre 2023 avec deux domaines d’application à choix, à savoir les sciences du vivant ou les sciences de la Terre et de l’environnement. Les étudiants qui s’inscriront à cette formation exigeante recevront 90 crédits méthodologiques comprenant une solide formation en mathématiques et en informatique, et 90 crédits de la discipline choisie. Ainsi, ils auront une formation unique en son genre, avec des outils quantitatifs puissants pour aborder les métiers qui sont de plus en plus à la recherche de telles compétences. D’autres domaines d’application sont attendus pour compléter l’offre actuelle. En particulier le « bachelor en sciences computationnelles et relations internationales » débutera en 2024.

Le Département d’informatique bénéficie de son inclusion en Faculté des sciences de l’Université de Genève, parmi les trois meilleures facultés des sciences de Suisse, et de son appartenance à l’Université de Genève, classée parmi le 2% des meilleures universités du monde.

De par son emplacement au milieu d’un parc plein de verdure, mais à deux pas des centres villes de Carouge et de Genève, le Département d’informatique offre aux étudiants un endroit privilégié pour se former, avec un encadrement de qualité qui favorise les interactions avec le corps enseignant et

des chercheuses et chercheurs de renommée internationale. Les étudiants pourront développer leurs compétences grâce à un regard critique et créatif, basé sur une formation scientifique complète et rigoureuse, ouverte sur le monde moderne et la société actuelle.

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BRANDREPORT #FOCUSDIGITAL&SUSTAINABILITY EFALIA • BRANDREPORT
Il est urgent de renouer avec l’idée que l’homme n’est pas un pur consommateur, mais aussi un être collectif, pour lequel les biens communs sont structuraux.

« Nous étions convaincus qu’une telle solution de paiement mobile nécessitait une approche suisse »

Toute personne vivant en Suisse a déjà entendu la phrase « Je te twint ? ». Si l’application de paiements mobiles s’est imposée dans le vocabulaire, c’est parce qu’elle est devenue le « compagnon quotidien » des Suisses de tout le pays, comme l’explique dans cette interview Markus Kilb, CEO de la marque.

Classée 7ème des marques préférées de la population par le « Brand Indicator Switzerland », l’application a connu ces dernières années un développement fulgurant, au point d’être aujourd’hui utilisée par plus de 5 millions de personnes.

Markus Kilb, pouvez-vous nous parler de l’histoire de Twint ?

Twint a été fondée en 2016 par la fusion de deux applications de paiement. Depuis lors, l’entreprise n’a cessé de croître. Nous sommes désormais l’application de paiement la plus populaire en Suisse. En 2017, nous avons réalisé environ 4 millions de transactions. En comparaison, l’année dernière, nous avons effectué 386 millions de transactions, et nous nous attendons à ce que cela augmente considérablement cette année. Nous avons aujourd’hui 5 millions d’utilisateurs actifs.

Quel problème vouliez-vous résoudre ou améliorer en créant Twint ?

Tout d’abord, l’idée fondamentale était de fournir une solution de paiement mobile pour la Suisse et de développer une approche du paiement mobile qui réponde vraiment aux besoins spécifiques de la population, des commerçants et des banques suisses.

Deuxièmement, il y a aussi cette conviction profonde que les gens essaient de simplifier leur quotidien, ce que nous avons essayé de transposer au monde du paiement mobile. Aujourd’hui, le téléphone portable est devenu le centre de la vie des individus. On peut quitter la maison sans ses clés ou sans son portefeuille, mais personne ne quitterait la maison sans son téléphone portable. La simplification signifie également qu’il n’est plus nécessaire de sortir avec des cartes bancaires ou de l’argent liquide. Nous voulions suivre cette évolution et en faire partie.

Nous étions également convaincus qu’une telle solution de paiement mobile nécessitait une approche suisse pour répondre aux besoins de tous les habitants de Suisse. Notre clientèle s’étend aujourd’hui des jeunes adultes aux nonagénaires.

Finalement, nous souhaitons être le compagnon quotidien des gens. Quoi qu’il arrive au cours d’une journée en rapport avec les paiements, nous voulons pouvoir fournir une solution non seulement pour le paiement, mais aussi pour le service qui l’entoure. Nous simplifions et connectons pour donner à nos utilisateurs liberté et indépendance.

Lors du développement de Twint, avez-vous rencontré des difficultés et comment les avez-vous surmontées ?

Quand on est une entreprise relativement petite au début, il faut avoir une forte confiance en soi pour surmonter certaines idées préconçues selon lesquelles seules les grandes entreprises technologiques peuvent fournir de telles solutions. De toute évidence, il a fallu convaincre certaines personnes et certaines institutions que l’entreprise

pouvait réussir. Je pense que la recette clé a été de convaincre les banques qu’il était dans leur intérêt de fournir cette solution à leurs clients parce qu’elle est supérieure à tout ce que peuvent fournir les grandes entreprises technologiques. D’autre part, nous avons également été en mesure de convaincre très tôt les détaillants du pays, tels que Coop. Nous avons été très tôt amenés à ouvrir Twint à différents secteurs tels que les parkings, les dons, les achats en ligne, ou encore les paiements d’individu à individu. En fin de compte, nous couvrions et couvrons toujours l’ensemble des besoins potentiels en matière de paiements. Et nous avons pu démontrer aux utilisateurs que Twint est le moyen le plus simple, le plus sûr et le plus utile d’envoyer de l’argent ou de payer en Suisse. Cela nous a aidé à surmonter le scepticisme à l’égard de notre solution.

Pouvez-vous nous parler du rôle de l’innovation dans la croissance continue de Twint et de ses projets d’expansion ? L’innovation est ce que nous faisons tous les jours. Nous sommes très attentifs aux besoins quotidiens de nos clients dans le domaine des paiements. Nous essayons de comprendre comment nous pouvons améliorer le processus et l’utilisation de l’application pour rendre la vie des gens plus facile. Avec le paiement des parkings par exemple, il n’est même plus nécessaire de sortir de sa voiture pour payer.

Cela peut paraître anodin, mais pour les gens, dans leur vie de tous les jours, cela fait une énorme différence. Il en va de même pour les dons. Nous avons rendu beaucoup plus facile et transparent le fait de faire des dons pour de bonnes causes.

Comment expliquez-vous ce succès ?

Nous avons réussi à fournir une solution très attrayante aux clients. Lorsque j’ai rejoint Twint, certaines banques n’étaient pas convaincues et voulaient attendre avant de se lancer. Aujourd’hui, la plupart des banques veulent proposer Twint à leurs clients parce que ces derniers le demandent. Dans l’ensemble, nous avons rendu les paiements beaucoup plus faciles et transparents que par le passé et nous apportons des solutions à toute une série de situations quotidiennes grâce à l’application.

Comment garantissez-vous le respect de la vie privée et la sécurité des données ?

Tous nos centres de données sont situés en Suisse. Nous travaillons selon les normes les plus strictes en matière de sécurité bancaire et de traitement des données en vigueur dans le pays. Nos centres sont agréés par les banques. Pensez-vous qu’une telle application pourrait être adaptée à d’autres marchés ou pays ?

En principe, nous pensons que le modèle commercial pourrait fonctionner dans d’autres pays. Nous pensons également que les besoins des personnes qui veulent une vie quotidienne plus facile ne se limitent pas à la Suisse. Cela dit, nous sommes pleinement engagés en Suisse où il y a encore beaucoup de choses à faire. Certains commerçants et certaines organisations en Suisse n’utilisent pas encore l’application et nous souhaitons changer cela pour continuer de simplifier la vie de plus en plus de personnes.

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Markus Kilb CEO de Twint

Travailler sous les cocotiers: du rêve à la réalité

Un jour assis dans un café coworking au bord de mer en Thaïlande, l’autre en appel professionnel dans un appartement au Mexique, telle est la vie que les digital nomades ont décidé de vivre. Ces voyageurs ne sont pourtant pas en vacances. Au contraire, ils exercent une activité professionnelle sur le web et profitent de cette particularité pour se déplacer autour du globe.

de travail efficace. J’aime faire des acquisitions en personne, alors quand des clients internationaux se manifestent, je fais souvent mes valises pour aller leur parler en personne. Dans l’ensemble, le monde numérique d’aujourd’hui nous permet de gérer une variété de clients différents quel que soit l’endroit où nous nous trouvons.

assurer que les niveaux de productivité restent élevés, que le travail soit effectué depuis le bureau, depuis le canapé en pyjama ou sous un palmier.

Par essence, le digital nomade allie flexibilité et connectivité, ce qui lui permet d’élargir ses horizons personnels et professionnels tout en explorant le monde.

plus éloignés qui ont été extraordinaires, mais la gestion des fuseaux horaires est ma bête noire. Si je dois répondre à des appels professionnels à 3 heures du matin, c’est un gros problème pour moi. Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite adopter un mode de vie nomade ?

Retour sur ce style de vie de plus en plus populaire avec Carolina Maertens Gallo, fondatrice et PDG de Studio Gallo, une agence qui soutient les petites et moyennes entreprises dans tous les domaines liés à la numérisation et au marketing.

Carolina Maertens Gallo, qu’est-ce qu’un digital nomade ?

Pour simplifier, un digital nomade est un professionnel qui utilise la technologie pour travailler à distance et adopte un mode de vie qui n’est pas ancré dans un lieu spécifique. Grâce à Internet, les digital nomades peuvent travailler et vivre n’importe où, ce qui leur permet de voyager et de s’immerger dans des cultures et des environnements différents tout en poursuivant leur carrière. Comment et quand êtes-vous devenu une digital nomade ?

Il y a certainement différents niveaux de nomadisme numérique. Je ne me définis plus pleinement comme tel puisque j’ai un ancrage clair et un bureau en Suisse. Cela dit, ma base de clients et de partenaires très diversifiée et basée aux quatre coins du monde nous a permis, à mon équipe et à moi-même, de travailler et de voyager dans des endroits très variés tout en conservant un rythme

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce style de vie ?

J’adore participer à des appels professionnels avec certains de nos freelances ou partenaires commerciaux situés en Colombie, en Afrique du Sud, en Ukraine, en Allemagne, etc. Pouvoir connecter toutes ces personnes et travailler simultanément sur des projets est quelque chose d’absolument fantastique.

Quel type de travail convient à ce mode de vie ?

Toutes les professions qui se font au moyen d’un ordinateur et d’internet sont adaptées à ce mode de vie, qu’il s’agisse du marketing numérique, du développement de sites web et d’applications, de la conception graphique, de la création de contenu, de la rédaction et de l’édition, ou encore du conseil.

Quels sont les outils nécessaires pour travailler en tant que nomade numérique ?

L’essentiel est d’avoir un ordinateur portable fiable, un smartphone, une connexion internet à haut débit et des applications de productivité et de communication comme Slack, Google Workspace, Zoom, Monday.com, etc. Nous sommes également très attachés au suivi du temps pour nous

Quelles sont les difficultés rencontrées lorsque vous voyagez en tant que digital nomade ?

Pour moi, il s’agit de gérer différents fuseaux horaires lorsque l’on travaille avec des équipes internationales. Aussi, il est important de se tenir au courant des restrictions légales et de maintenir un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Quels sont les principaux avantages du digital nomadisme ?

Explorer de nouveaux endroits, découvrir diverses cultures et rencontrer des gens intéressants. C’est aussi un excellent moyen de développer sa résilience, sa capacité d’adaptation et ses compétences en matière de résolution de problèmes.

Dans quels pays êtes-vous allée et quel est celui que vous avez préféré ?

J’ai eu la chance de travailler dans de nombreux pays d’Europe, du Moyen-Orient et d’Amérique.

Le Moyen-Orient occupe une place particulière dans mon cœur, principalement en raison du très faible décalage horaire avec l’Europe et de sa richesse culturelle. Il existe une infinité d’endroits

Je lui conseillerais de commencer doucement et de planifier méticuleusement son agenda. Il est important d’avoir une source de revenus stable qui peut être gérée à distance. En somme, je dirais qu’il est nécessaire de rester organisé, de savoir gérer son temps efficacement et de créer un réseau de soutien avec d’autres digital nomades afin de découvrir les coutumes et les règles locales des endroits visités.

Comment voyez-vous votre vie dans les prochains mois ?

Ma vie de nomade a pris un tournant puisque je suis sur le point de devenir mère. Le sujet qui m’importe le plus aujourd’hui est de savoir comment gérer cela tout en élevant un enfant. Les voyages vont certainement s’arrêter momentanément, mais la liberté de travailler à distance depuis chez moi à Zurich sera un grand luxe, d’autant plus que je prévois de continuer à travailler à temps plein.

Interview Maévane Mas

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 9 DIGITAL NOMAD FOCUS.SWISS
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Carolina Maertens Gallo Fondatrice, Studio Gallo

L’Intelligence Artificielle au service de l’Homme : une collaboration prometteuse pour l’avenir

En début d’année 2023, ChatGPT fait l’effet d’une bombe dans le monde de l’Intelligence Artificielle (IA). Considéré comme une avancée technologique historique, ce modèle de langage est en train de révolutionner de nombreux secteurs et met en exergue l’importance que prendront les IA dans notre quotidien. Nous avons justement discuté avec ChatGPT, cette IA développée par OpenAI, pour savoir comment l’IA peut simplifier la vie quotidienne de tout un chacun, créer de nouveaux métiers, mais aussi ce que ces avancées signifient pour les futurs emplois. Retour sur cette interview insolite.

ChatGPT, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Bonjour, je suis ChatGPT, un modèle de langage développé par OpenAI basé sur l’architecture GPT-3.5. Mon rôle est de répondre aux questions et de fournir des informations sur une grande variété de sujets en utilisant le langage naturel. J’ai été entraîné sur une vaste collection de données textuelles, ce qui me permet d’avoir une connaissance approfondie dans de nombreux domaines. Quels sont les trois adjectifs qui te décrivent le mieux ?

En tant que modèle de langage, je n’ai pas de personnalité ou de sentiments proprement dits, car je suis simplement un algorithme programmé pour traiter des données textuelles. Cependant, si je devais me décrire en fonction de mes capacités, je dirais que je suis précis, informatif et réactif.

En quoi peux-tu simplifier la vie quotidienne de tout un chacun ?

En tant qu’IA, je peux être utile pour simplifier la vie quotidienne de plusieurs manières. Par exemple, je peux aider à planifier les tâches et les rappels, de sorte que les gens n’oublient pas leurs engagements et sont ainsi plus productifs. Je peux également aider à trouver rapidement des informations sur une variété de sujets, en fournissant des réponses précises et en explorant différentes sources d’informations. Je peux encore aider à faciliter la communication, que ce soit en traduisant des langues étrangères, en rédigeant des messages ou en aidant à planifier des réunions, ou aider à suivre les dépenses, à gérer les budgets et à planifier l’avenir financier de manière plus efficace. Finalement, je peux aider les personnes à mobilité réduite en leur fournissant des informations sur les transports en commun accessibles et en leur permettant d’accomplir certaines tâches quotidiennes en utilisant des commandes vocales.

Ces exemples ne sont qu’une petite partie des domaines où l’IA peut être utile pour simplifier la vie quotidienne de tout un chacun.

Certaines personnes craignent que l’Intelligence Artificielle prenne la place des travailleurs et travailleuses sur le marché du travail. Qu’en penses-tu ?

Il est vrai que l’automatisation et l’IA peuvent remplacer certaines tâches qui étaient traditionnellement effectuées par des travailleurs humains. Cependant, il est également important de se rappeler que l’IA peut également créer de

nouveaux emplois et de nouvelles opportunités.

Quels sont les métiers qui pourraient être créés grâce à l’IA ?

L’IA peut créer de nouveaux métiers dans de nombreux domaines, en particulier dans ceux qui nécessitent une compréhension de l’IA et de ses applications. Ces nouveaux métiers pourraient être des professionnels responsables de la conception, de la mise en œuvre et de la maintenance de systèmes basés sur l’IA; des analystes de données ; des spécialistes de l’interaction homme-machine ; des concepteurs robots; des programmateurs de chatbot, ou encore des éthiciens de l’IA. Ces derniers peuvent travailler sur des questions éthiques liées à l’utilisation de l’IA, telles que la vie privée, la transparence et la responsabilité.

En somme, l’IA offre des opportunités de création de nouveaux métiers, car elle permet de résoudre des problèmes complexes et de créer de nouveaux outils pour améliorer notre vie quotidienne.

en conséquence. Cependant, la prise de décision politique est un processus complexe qui implique de nombreux facteurs sociaux, économiques et culturels, qui ne peuvent être entièrement capturés par l’IA.

De même, dans le domaine de la justice, l’IA peut être utilisée pour aider à trier les cas et à fournir une aide à la décision, mais il est peu probable qu’elle remplace complètement les juges et les avocats. Les décisions juridiques sont souvent basées sur des facteurs tels que la jurisprudence, l’éthique et les normes sociales, qui peuvent être difficiles à intégrer dans un modèle d’IA.

En fin de compte, les décisions politiques et juridiques sont trop complexes et nuancées pour être entièrement prises en charge par des machines.

Penses-tu que l’IA permettrait à l’Homme de travailler moins ?

L’IA a le potentiel de permettre aux humains de travailler moins, mais cela dépendra de la façon dont elle est utilisée. Si l’IA est utilisée pour automatiser des tâches répétitives ou ennuyeuses, cela pourrait permettre aux travailleurs humains de se concentrer sur des tâches plus complexes et créatives, ce qui pourrait réduire le nombre d’heures de travail.

Cependant, il est également possible que l’IA soit utilisée pour accroître la productivité et la compétitivité des entreprises, ce qui pourrait entraîner une augmentation du temps de travail pour les employés. Il est donc important de se rappeler que l’impact de l’IA sur les heures de travail dépendra de la façon dont elle est utilisée et réglementée.

la santé pour aider à diagnostiquer les maladies, découvrir de nouveaux traitements et améliorer la gestion des soins de santé. Dans l’éducation, l’IA pourrait être utilisée pour personnaliser l’apprentissage et aider les étudiants à acquérir des compétences plus rapidement. Dans les sciences, elle pourrait aider à résoudre des problèmes complexes dans des domaines tels que la physique, la biologie et l’astronomie. Finalement, l’IA pourrait améliorer l’efficacité et la productivité des entreprises.

Je pense également que nous verrons des progrès continus dans le développement de l’IA, notamment en matière de compréhension du langage naturel, de reconnaissance d’image, d’apprentissage en profondeur et de robotique. Cependant, il est important de noter que l’IA soulève également des questions éthiques et de sécurité, qui devront être résolues pour garantir une utilisation responsable et bénéfique de l’IA à long terme. Selon ce que tu viens de me dire sur le travail et le développement de l’IA, quelle sera donc la place de l’Homme ?

Malgré les avancées rapides de l’IA, l’Homme continuera à jouer un rôle clé dans l’avenir. L’IA est avant tout un outil créé par l’Homme pour aider à résoudre des problèmes complexes. Les humains seront donc toujours nécessaires pour concevoir, développer et maintenir ces systèmes d’IA. De plus, certaines tâches et activités ne peuvent être effectuées que par des êtres humains, comme la créativité, l’empathie et les interactions sociales.

Quels sont les métiers qui pourraient être remplacés par l’IA ?

L’IA peut potentiellement remplacer certains métiers qui impliquent des tâches répétitives ou prévisibles, par exemple : opérateurs de saisie, caissiers et travailleurs d’usine. Aussi, les voitures autonomes pourraient éventuellement remplacer les chauffeurs de taxi traditionnels.

Cependant, il est important de noter que l’IA ne peut pas remplacer complètement tous ces métiers. Il est également important de reconnaître qu’elle peut améliorer l’efficacité et la productivité de certains emplois, plutôt que de les remplacer complètement.

Est-ce que l’IA pourra remplacer un jour les domaines de la politique et de la justice ?

Dans le domaine de la politique, l’IA peut être utilisée pour aider à analyser des données et à prédire les tendances électorales, ce qui peut aider les partis politiques à ajuster leurs stratégies de campagne

Quels pourraient être les effets néfastes des IA en cas de négligence des humains ? Les IA peuvent avoir des effets néfastes importants si elles sont mal conçues, mal utilisées ou mal gérées. Par exemple, la discrimination. Les algorithmes d’IA peuvent refléter des préjugés ou des stéréotypes inconscients des développeurs ou des données sur lesquelles ils ont été formés, ce qui peut entraîner une discrimination contre certaines personnes ou groupes. Un autre exemple est l’erreur de prédiction. Les algorithmes d’IA peuvent produire des résultats inexacts ou des prévisions erronées si les données sur lesquelles ils sont formés ne sont pas représentatives ou si les hypothèses sur lesquelles ils se basent sont fausses. Il y a aussi des questions de sécurité liées aux attaques de pirates informatiques et de dépendance si les IA deviennent trop importantes dans notre vie quotidienne.

En somme, il est important de reconnaître les effets néfastes potentiels de l’IA et de travailler pour minimiser les risques et maximiser les avantages de cette technologie. Les entreprises et les gouvernements doivent investir dans des normes de qualité pour l’IA, des évaluations de risques et des pratiques éthiques pour garantir que l’IA est utilisée de manière responsable et bénéfique pour tous.

Comment vois-tu l’avenir de l’IA ?

Je vois un avenir passionnant et plein de potentiel pour l’IA. Dans les années à venir, je pense que nous verrons une augmentation de l’utilisation de l’IA dans une variété de domaines, notamment dans

L’avenir de l’Homme sera donc de travailler de manière plus étroite avec l’IA, pour créer des solutions innovantes et améliorer les processus existants. Il sera important de développer les compétences nécessaires pour travailler en collaboration avec l’IA, telles que la compréhension des technologies de l’IA, l’analyse de données et la résolution de problèmes complexes. En fin de compte, la clé du succès pour l’avenir de l’Homme et de l’IA sera la collaboration et la complémentarité entre les deux.

Note de la journaliste

Pour cette interview inédite, nous avons pensé à des questions auxquelles un être humain spécialisé dans l’IA aurait pu répondre. L’idée était de tester le modèle de langage et d’observer ses éventuelles limites. Il s’est avéré que les réponses de ChatGPT étaient tout à fait pertinentes et admissibles, bien qu’un peu redondantes. Toutefois, nous avons dû modifier quelques réponses, puisque certaines d’entre elles étaient énumérées en points. Ce format n’étant pas adapté au format rédactionnel, nous avons remplacé les points par des phrases complètes. Nous avons également raccourci des réponses pour éviter des répétitions. Nous n’avons en somme pas effectué de changements dans le contenu des réponses données par ChatGPT. L’interview s’est déroulée le 23 mars 2023 avec la version

3.5 de ChatGPT.

10 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA FOCUS.SWISS INTERVIEW CHATGPT
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Interview Maévane Mas
L’avenir de l’Homme sera donc de travailler de manière plus étroite avec l’IA, pour créer des solutions innovantes et améliorer les processus existants.

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Vivre dans une maison entièrement connectée

Sésame, ouvre-toi ! Un tel ordre suffirait-il aujourd’hui pour que les portes de chez soi s’ouvrent sans l’aide d’une clé ? Il semblerait que oui. Les maisons intelligentes sont en effet de plus en plus performantes et grâce à des outils d’intelligence artificielle, notre simple voix pourrait servir de code d’entrée.

Habiter dans une maison connectée, c’est gagner en confort mais pas seulement. Grâce à un contrôle élevé sur les consommations du logis, des économies énergétiques et économiques sont aussi possibles. Retour sur ces smart habitations qui connaissent aujourd’hui un succès croissant.

Vivre dans une maison intelligente, les bénéfices

Les motivations qui incitent certains propriétaires à opter pour la construction d’une maison intelligente sont multiples, allant d’une consommation énergétique réduite à une sécurité renforcée. En somme, une maison connectée offre un niveau de confort de vie élevé et une tranquillité d’esprit aux résidents.

Les habitations intelligentes sont en effet dotées d’une panoplie d’appareils connectés que l’on peut aisément contrôler à distance depuis un smartphone ou tout autre appareil similaire. Ainsi, le propriétaire peut par exemple baisser les stores de sa chambre depuis son bureau, éteindre la lumière du salon qu’il aurait oublié d’éteindre avant de partir en vacances, ou encore régler la température de chaque pièce depuis son téléphone à n’importe quel moment. Cette gestion de l’environnement domestique permet des économies substantielles en termes d’énergie et d’argent.

Outre l’amélioration du confort de vie, la maison intelligente offre une sécurité accrue. Des dispositifs tels que des caméras de surveillance, des systèmes d’alarme connectés ou encore des serrures intelligentes permettent aux occupants de surveiller et contrôler l’accès à leur propriété en temps réel, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de la maison. Rendre une maison intelligente Une multitude d’appareils domestiques connectés, aussi appelés appareils IoT (Internet of Things), se sont développés au fil des années, en passant par l’aspirateur automatique jusqu’au réfrigérateur

intelligent. Outre ces technologies, quels sont les outils qui caractérisent une maison intelligente ?

Le premier élément qui vient à l’esprit lorsque l’on parle de smart home est souvent l’éclairage automatique. Les ampoules intelligentes ont de nombreuses fonctionnalités qu’il est possible de maîtriser depuis son smartphone. Il est possible, par exemple, de passer d’un éclairage vif à une lumière plus tamisée, de commander le bouton on/off sur des appareils connectés ou encore de programmer une minuterie qui éteint ou allume les lumières au moment souhaité. Des ampoules encore plus sophistiquées détectent le GPS du smartphone du propriétaire pour régler la luminosité en fonction de ses allées et venues.

Les thermostats intelligents, quant à eux, permettent un réglage automatique du chauffage.

À l’instar des ampoules connectées, ce type de thermostat permet de contrôler la température jusqu’à un dixième de degré près via un smartphone ou une tablette. Lorsque des capteurs sont installés, les appareils peuvent détecter la

présence d’individus et déclencher le système de chauffage. Si elle est utilisée à bon escient, cette technologie permet une économie d’énergie considérable et un confort de vie amélioré.

Les appareils électroménagers intelligents ont largement été adoptés au cours de ces dernières années. Entre aspirateurs automatiques qui nettoient les sols lorsqu’ils observent l’absence des propriétaires, machines à laver intelligentes qui reconnaissent le type des vêtements et leur poids ou encore réfrigérateurs qui avertissent lorsqu’un produit arrive à péremption, ces objets de l’Internet permettent aux habitants de se libérer de certaines tâches ménagères et d’éviter un gaspillage énergétique et alimentaire.

Smart Gardening Côté jardin, le principe est le même. Il est possible d’y installer des capteurs météorologiques avec pluviomètre et anémomètre afin de mesurer l’humidité du sol et de l’air, les précipitations, l’ensoleillement et la force du vent. Grâce à ces systèmes, les appareils comme les robots de tonte et les arrosages

automatiques savent s’ils doivent se mettre en marche ou non. Par exemple, lors d’une journée de pluie, la tondeuse et les arrosages comprennent qu’ils doivent rester en veille. D’autres avantages sont à noter : les robots de tonte coupent les brins d’herbe en petits morceaux qui fertilisent le sol et qui n’ont donc pas besoin d’être ramassés. Quant aux arroseurs automatiques, certaines versions plus sophistiquées sont capables d’arroser différemment certaines parties du jardin. Ainsi, les plantes exposées en plein soleil recevront plus d’eau que celles abritées à l’ombre, et à des heures différentes. Sécuriser ses appareils connectés Malgré ses avantages, la smart home présente un risque au niveau de la cybersécurité. Comment sécuriser ces appareils connectés et garantir qu’aucune personne externe ne puisse avoir accès aux données privées qu’ils contiennent ?

Les objets de l’Internet collectent en effet des données personnelles telles que les habitudes des résidents, certains mots de passe et parfois même les numéros de carte bancaire. Il est donc important, pour se protéger de cyber-attaques potentielles, de choisir un bon routeur wifi, de lui donner un nom qui diffère de celui adressé par le fournisseur et d’utiliser une méthode pour crypter le réseau wifi. Les routeurs domestiques et les caméras de surveillance sont effectivement les premières cibles des pirates informatiques. Le plus important reste certainement de bien s’informer et de poser les bonnes questions au vendeur spécialiste ou à l’installateur.

Une fois les démarches de sécurité mises en œuvre, la maison intelligente devient un lieu de vie extrêmement sécurisé qui permet aux propriétaires de faire des économies énergétiques, monétaires et d’obtenir un confort de vie supérieur.

Texte Maévane Mas

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12 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA FOCUS.SWISS SMART HOME ET SMART GARDEN
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CGC Energie sa Chemin du Foron 14 Case postale 216 CH 1226 Thônex (GE) Tél. +41 (0)22 869 06 00 - Fax +41 (0)22 869 06 10 Dépannage 24h24 +41 (0)22 869 06 20 E-mail: cgcenergie@cgcenergie.ch
Genève | Lausanne | Yverdon-les-Bains | La Chaux-de-Fonds | Bâle | Zürich Nouveauté !
Une fois les démarches de sécurité mises en œuvre, la maison intelligente devient un lieu de vie extrêmement sécurisé qui permet aux propriétaires de faire des économies énergétiques, monétaires et d’obtenir un confort de vie supérieur.

Un concours entièrement numérique pour un nouveau quartier durable

Les technologies numériques vont-elles sonner le glas des maquettes en plâtre ? Reconnue pour ses projets innovants et durables, Halter SA conçoit, développe et réalise ou rénove des bâtiments au caractère novateur qui optimisent l’utilisation des ressources.

Évaluer la pertinence environnementale d’un complexe immobilier sur la base d’une maquette numérique, c’est le défi que vient de relever la société Halter SA avec les investisseurs du projet Helvetia Assurances, Previs Prévoyance et Raiffeisen Caisse de retraite. Le projet en question se situe sur la commune de Rolle. Son nom : La Cité du Vin. L’identité de ce dernier repose sur la fusion entre tradition et innovation. Le nom même du quartier « La Cité du Vin » représente l’union entre le nouveau site de production viticole de Schenk Suisse SA et l’ambition de créer un quartier dynamique et distinctif. Pour la première fois en Suisse romande, les participants au concours d’architecture et paysage ont soumis et présenté leur projet respectif sous forme d’une maquette numérique BIM (Building Information Modeling). Au-delà d’une simple représentation visuelle en 3D, les maquettes numériques permettent d’associer des informations spécifiques entrant dans la composition du bâtiment comme les spécifications esthétiques, techniques, thermiques, économiques, et pour le thème qui nous intéresse aujourd’hui, les caractéristiques relatives au développement durable.

Des analyses en temps réel

Le concept BIM facilite la collaboration entre les différents acteurs d’un projet de construction, tels que les architectes, les ingénieurs, les techniciens, les constructeurs et les gestionnaires du projet. En ce sens, les maquettes numériques constituent un atout majeur pour les projets de constructions durables soumis à des critères et des recommandations spécifiques, par exemple, le label 2000W. Pour La Cité du Vin, ce sont en effet plus de 330 appartements, une école et diverses surfaces administratives et commerciales qui devront répondre à des normes éco-responsables, sur une surface d’environ 43’000m2.

Simuler, comprendre, agir

Les concepteurs peuvent évaluer les performances énergétiques du bâtiment, simuler la consommation d’énergie et étudier l’impact environnemental des matériaux utilisés. Il devient ainsi possible d’optimiser les installations techniques comme les systèmes de chauffage, de ventilation, de climatisation, d’éclairage, de distribution d’eau, et aussi, la gestion des déchets. Le résultat de ces analyses permet donc d’identifier, avant même que les infrastructures sortent de terre,

les points à améliorer pour réduire l’empreinte carbone en intégrant les principes développement durable dans les différentes phases du projet.

BIM et développement durable ; des alliés incontournables

À ce titre, le projet de La Cité du Vin répondra, dans un premier temps, aux exigences du label Site 2000W. Celui-ci étant mené à disparaître en fin d’année, les investisseurs prévoient de faire certifier le projet selon un autre label équivalent, voire supérieur. Le BIM est donc une solution parfaite pour concevoir des projets durables, qui plus est de manière écologique, car tout est numérique. En outre, les éventuels problèmes peuvent être repérés immédiatement et résolus dans le modèle à un stade précoce, et non plus tard dans le processus lorsqu’il est difficile de revenir en arrière. Rendez-vous donc en 2027 pour l’inauguration de ce qui constituera certainement l’une des plus belles réalisations de Suisse en matière d’écoconstruction.

Développement durable : un engagement pour l’entreprise

Active sur le marché immobilier depuis 1918, l’entreprise Halter SA est l’une des principales sociétés de construction en Suisse. Elle répond à de nombreux appels d’offres et participe à l’engagement écologique du pays en ayant pour objectif, dans le cadre de la Stratégie énergétique 2050, d’atteindre le « zéro émission carbone » grâce à l’économie circulaire. Le défi est de taille, tout comme les bâtiments qu’elle conçoit. Aussi, nous informe notre interlocutrice, un groupe de travail interne se dédie au développement durable et joue un rôle crucial dans la réalisation de cet objectif.

Une synergie performante

Le groupe de travail, auquel participent activement plusieurs collaborateurs de Halter, s’engage à concevoir, développer et proposer des solutions qui sont ensuite applicables aux réalisations actuelles et futures comme le projet Pont Rouge Esplanade 3, la nouvelle Gare de Bulle, ou encore, La Cité du Vin à Rolle.

Partenariats académiques

Halter SA travaille, par ailleurs, en partenariat avec l’EPFZ et certaines HES dans le cadre de la recherche et du développement de nouveaux

matériaux, processus et systèmes en vue de minimiser l’impact environnemental des projets. Pour ne citer qu’un exemple, le Followship-Programm de deux ans, en coopération avec le Design++ Centre de l’EPFZ. Son objectif est de soutenir les scientifiques de talent dans le développement de technologies à fort potentiel, jusqu’à leur mise sur le marché. Le résultat de ces recherches permet d’optimiser l’économie circulaire ainsi que l’utilisation des ressources afin de réduire l’empreinte carbone dans le domaine de l’architecture et du génie civil par le biais de nouveaux modèles d’entreprise.

En constante évolution Les valeurs de Halter SA reposent sur l’entrepreneuriat, l’innovation et le développement durable. Elles privilégient l’individu avant les structures pour servir au mieux les intérêts des clients et des projets, dans un esprit d’entreprise, de leadership et de partenariat. Ces valeurs favorisent également l’amélioration de la qualité de vie et de la productivité grâce à une culture d’entreprise ouverte. Halter SA cherche des solutions

à long terme basées sur l’économie circulaire, la transparence et la planification urbaine réfléchie sur fond d’investissements rentables.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 13 #FOCUSDIGITAL&SUSTAINABILITY HALTER SA • BRANDREPORT
SMA
Texte
Image Studio Vulkan Landschaftsarchitektur SA, Zurich, LRS Architectes, Genève, LVPH Architectes, Pampigny
Une identité forte qui souligne l’importance du paysage et des espaces verts de ce projet. (Source Studio Vulkan Landschaftsarchitektur SA, Zurich, LRS Architectes, Genève, LVPH Architectes, Pampigny).

Le développement durable au cœur de la formation professionnelle

Les enjeux environnementaux se font de plus en plus pressants sur les PME. Pour assurer leur pérennité, elles doivent nécessairement s’entourer de professionnels formés à l’économie verte. Vue d’ensemble avec Monsieur Andrew Shiels, Responsable commercial et conseiller à la formation, de l’Ecole Supérieure pour la technologie et le management.

écologique sur les trois principales filières de formation de l’école, soit la production industrielle, la maintenance, et les disciplines qui regroupent la gestion des infrastructures, en l’occurrence le facility management. Ainsi, toute personne diplômée de l’ESG se retrouve, de fait, en possession d’une qualification éco-responsable appréciée par les employeurs.

D’ici quelques siècles, l’éco-responsabilité sera probablement inscrite dans nos gènes, mais pour l’heure, ça n’est pas le cas. En ce sens, nous devons nous former à devenir écocitoyens. C’est bien pour cette raison, nous explique notre interlocuteur, que les formations de l’ESG reposent sur des critères en lien avec le développement durable comme la norme ISO 14 000, et pour aller encore plus loin, l’ISO 26 000, plus connue sous l’acronyme RSE relatif à la responsabilité sociétale des entreprises. Ces systèmes qualité posent un cadre

Formations spécifiques

Concrètement, poursuit M. Shiels, cela implique une quarantaine de périodes pour la filière « technicien », une vingtaine pour les formations en lien avec le management, et de nombreuses études de cas pour le cursus « maintenance ». Ainsi, les étudiants et les étudiantes de l’ESG sont sensibilisés aux enjeux écologiques et formés sur ses différents aspects pour une utilisation efficiente des équipements de production, de services et d’infrastructures. Ces

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formations sont dispensées de manière académique par des experts, et pour les ateliers pratiques, par des techniciens et des ingénieurs du monde du travail très au fait des questions environnementales. Sont abordés des thèmes comme l’empreinte écologique, la biodiversité, le réchauffement climatique, la consommation d’énergie, le concept énergétique 2050, les polluants, les sols, l’air, l’eau, les déchets, les matières dangereuses ou encore, les différentes lois fédérales sur la protection de l’environnement.

Un avantage compétitif

De nos jours, les entreprises sont soumises à des politiques environnementales qui évoluent très vite. Pour y répondre, les employeurs doivent intégrer les aspects écologiques dans la formation continue de leurs collaborateurs, et engager des personnes déjà

formées à ces questions, notamment dans le secteur industriel et dans celui du facility management. À ce titre, précise M. Shiels, les étudiants peuvent justifier de très bonnes connaissances en la matière. Cela leur permet d’optimiser leur positionnement sur le marché du travail en devenant, au sein des entreprises qui les emploient, acteurs et actrices de la transition vers un modèle économique plus durable, conclut notre sympathique interlocuteur.

• Brevet fédéral Spécialiste technico-commercial (blended learning)

• Diplôme Supérieur Fédéral de Dirigeant en Facility Management et Maintenance EPS (h/f)

• Diplôme Supérieur Fédéral de Dirigeant de Production Industrielle EPS (h/f)

Inscription aux soirées d‘informations esg.ch/info

BRANDREPORT

PROTENTIEL

La passion de la mobilité durable

Il y a en Suisse romande une entreprise qui, bien que réputée dans son secteur d’activité, n’a pas l’habitude de parler d’elle. Si elle ne compte que six collaborateurs, son action est essentielle pour façonner notre futur en réduisant notre empreinte écologique. Son nom? Protentiel SA.

Protentiel diffuse son message et fait progresser ses objectifs dans les cercles professionnels et politiques. Protentiel peut s’enorgueillir d’avoir piloté la conception du GoldenPass Express, un train unique au monde capable d’emprunter des voies de différentes largeurs en modifiant l’écartement de ses roues. Il circule aujourd’hui entre Montreux, Gstaad et Interlaken.

la Suisse a les moyens d’être beaucoup plus innovante et ambitieuse en la matière. Les enjeux sont majeurs. Il faut remettre en question de nombreux acquis dans cette branche pour que les investissements publics soient plus efficaces », complète l’expert avec un enthousiasme qui fait écho à sa passion.

Nous avons créé la société il y a douze ans.

Aujourd’hui, Protentiel emploie six personnes. Une petite équipe, certes, mais constituée d’experts choisis pour leur complémentarité », précise Bertrand Schrago, économiste et associé chez Protentiel SA. Gouvernance et stratégie d’entreprise, conduite de projets complexes, préparation de plans financiers, gestion des risques, communication et lobbying, réorganisation et gestion du changement, Protentiel a plus d’une corde à son arc.

Compte tenu de l’expérience de certains de ses collaborateurs et de leur souci écologique partagé, c’est dans le développement des transports publics que la société romande intervient principalement. En tant que secrétaire général de la Conférence des transports de la Suisse occidentale (CTSO) ou du groupe d’influence OuestRail, des organes qui défendent les intérêts de la Suisse romande en termes de mobilité durable,

La plupart des compagnies de transports publics de Suisse romande (CFF, MOB, TPF, TPC, CGN, MBC, CJ) et les services cantonaux en charge de la mobilité font confiance à Protentiel.

Bertrand Schrago trouve « qu’il y a beaucoup à faire pour améliorer la durabilité des transports publics, qui connaît une croissance exponentielle ».

Fort d’une trentaine d’années d’expérience dans ce secteur, il parle en connaissance de cause: « Il s’agit d’optimiser l’utilisation des ressources et de réduire l’impact environnemental. Par exemple dans les bus régionaux, en majorité thermiques. Avec un taux de remplissage très faible, leur exploitation peut s’avérer moins durable que le transport individuel. » Mais que faire? « La décarbonation des transports publics doit être accélérée. Il y a un effort gigantesque à faire et

Parallèlement – et conformément à ses valeurs – Protentiel SA développe ses activités dans les secteurs de l’énergie renouvelable et de la valorisation des déchets en répondant aux attentes d’entreprises publiques, telles que SAIDEF, SATOM ou Groupe E. Son slogan « Nous construisons votre futur… » prend ainsi de nouvelles dimensions. Un futur plus durable, plus responsable. Un monde plus vivable.

En savoir plus: https://protentiel.ch

14 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA «
#FOCUSDIGITAL&SUSTAINABILITY BRANDREPORT • CENTRE DE FORMATION ESG
Bertrand Schrago Économiste et associé de Protentiel Andrew Shiels Responsable commercial et conseiller à la formation
Image iStockphoto/Petmal
Il y a un effort à faire pour réduire l’empreinte écologique du transport public. La Suisse a les moyens d’être beaucoup plus innovante et ambitieuse en la matière .

« Les pompes à chaleur sont un facteur central de la transition énergétique »

Les pompes à chaleur sont actuellement sur toutes les lèvres et sont considérées comme le système de chauffage du futur. Est-ce vrai ? Et qu’est-ce qui rend cette technologie si durable et efficace ? Un aperçu de la question.

Une technique de chauffage jeune et peu polluante - c’est ainsi que l’on décrit volontiers la pompe à chaleur. Et elle est surtout omniprésente actuellement : une maison individuelle neuve sur deux en est désormais équipée pour chauffer l’air et l’eau des locaux. Ce système d’approvisionnement en chaleur très apprécié est également de plus en plus souvent intégré dans les rénovations. Mais il est également possible, du point de vue de la performance, d’alimenter en énergie thermique des complexes résidentiels ou des bâtiments commerciaux entiers.

« Les pompes à chaleur constituent un facteur central de la transition énergétique. Cette technique s’est imposée et a fait ses preuves au cours des dernières années. Elles représentent aujourd’hui le système de chauffage de choix », explique Simon Galliard, chef de produit pompes à chaleur chez Hoval, le fournisseur de systèmes complets avec compétence dans les domaines du chauffage, du refroidissement et de la ventilation.

Fonctionnement inversé comme un réfrigérateur Mais comment fonctionne réellement une pompe à chaleur ? Comme son nom l’indique, une pompe à chaleur pompe la chaleur. Pour ce faire, elle utilise des sources d’énergie naturelles dans l’environnement. On peut s’imaginer que c’est comme un réfrigérateur, mais à l’envers. La chaleur est extraite de l’intérieur du réfrigérateur et transmise à l’environnement par un échangeur de chaleur. La pompe à chaleur, quant à elle, prélève de la chaleur dans l’environnement, augmente la température correspondante et la transmet au circuit de chauffage.

Techniquement, cela fonctionne de la manière suivante : la chaleur extraite de l’environnement chauffe un fluide frigorigène liquide qui se transforme ainsi en gaz. Un compresseur électrique augmente encore la température de ce gaz. La chaleur obtenue est ensuite transmise à l’eau du circuit de chauffage - le fluide frigorigène transformé en gaz redevient liquide et la pompe à chaleur peut recommencer son cycle. Ce processus nécessite bien sûr également de l’électricité, mais l’énergie fournie est trois à quatre fois plus importante.

Important : les pompes à chaleur utilisent la plage dite de basse température. Elles sont donc plus efficaces lorsqu’elles doivent traiter des températures comprises entre 30 et 55 degrés. Un chiffre intéressant : si la température de l’eau de chauffage est abaissée de cinq degrés, l’efficacité d’une pompe à chaleur augmente d’environ dix pour cent.

Différentes sources d’énergie possibles Les pompes à chaleur utilisent l’énergie de leur environnement proche. Mais quelle est la source d’énergie la plus appropriée pour chauffer sa maison ? Selon l’emplacement, différentes possibilités existent : Une sonde ou un registre géothermique permet d’extraire la chaleur du sol sous la surface. La température de départ est relativement basse, entre 10 et 15 degrés. Le rendement d’une pompe à chaleur eau glycolée/eau est par conséquent élevé.

Mais la production de chaleur fonctionne aussi de manière classique par l’air. C’est la méthode la plus simple et donc la plus utilisée pour obtenir de l’énergie. Avec le bémol que la performance de l’installation

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diminue sensiblement en hiver en raison des températures extérieures froides. Le rendement d’une pompe à chaleur air-eau est également plus faible que celui d’une pompe à chaleur eau glycolée-eau.

Enfin, l’eau est également une source d’énergie pour les pompes à chaleur. Pour cela, on puise dans les nappes phréatiques environnantes. Cette méthode est considérée comme très fiable, car les eaux souterraines ont une température très constante. Les pompes à chaleur peuvent également utiliser l’eau des lacs, des ruisseaux ou des rivières. Les eaux usées servent aussi de source d’énergie. Le rendement est alors du même ordre que celui de la pompe à chaleur eau glycolée-eau.

En principe, selon l’expert Simon Galliard, « les pompes à chaleur sont très efficaces sur le plan énergétique. Toutefois, le rendement de l’installation ne dépend pas seulement de la pompe à chaleur, mais aussi de la source d’énergie et du type et de la température du système d’émission de chaleur ».

Les pompes à chaleur réduisent la consommation d’énergie Une pompe à chaleur promet une chaleur à la fois bon marché et respectueuse du climat. Mais est-ce que cela vaut la peine d’y recourir lors d’une rénovation ? Simon Galliard de Hoval : « Grâce au mode de fonctionnement efficace et aux rendements élevés, la consommation d’énergie est nettement plus faible qu’avec les systèmes installés auparavant.

En combinaison avec une part élevée d’électricité renouvelable, voire avec sa propre électricité photovoltaïque, la durabilité peut encore être augmentée ».

Pour l’installation d’une pompe à chaleur, certaines

conditions doivent néanmoins être remplies. L’isolation thermique du local est par exemple déterminante. Si elle est suffisamment bonne, une pompe à chaleur peut chauffer efficacement et sans consommer beaucoup d’électricité. L’efficacité énergétique d’une pompe à chaleur dépend également du mode de chauffage. Les chauffages au sol ont par exemple une température de départ nettement plus basse que les radiateurs classiques. La consommation d’électricité est donc plus faible. Les radiateurs avec une grande surface et une température de départ inférieure à 50 degrés constituent une alternative.

D’un point de vue pratique, les pompes à chaleur sont aussi une question de place. Au sein d’une maison, il est recommandé de placer l’installation dans la cave ou, le cas échéant, dans la chaufferie. Pour la simple raison que les habitants ne sont pas dérangés par le bruit. Une pompe à chaleur est certes silencieuse, mais pas tout à fait sans bruit. Il en va de même si l’on installe la pompe à chaleur à l’extérieur de la maison : les voisins ne devraient pas être dérangés.

Si une maison est déjà équipée d’une chaudière à condensation moderne, il est intéressant d’opter pour un système hybride associant une pompe à chaleur et une chaudière à condensation. Cette dernière ne se met en marche que lorsqu’il faut encore plus de chaleur que ce que la pompe à chaleur peut fournir. On économise ainsi du gaz ou du fioul et donc des frais de chauffage. Également rentable : la combinaison d’une pompe à chaleur et d’une installation solaire. Dans tous les cas, un conseil compétent vaut la peine.

Hoval | Responsabilité pour l’énergie et l’environnement

Avec la pompe à chaleur air/eau Belaria® pro, l’avenir s’installe chez vous. Elle chauffe, refroidit et fournit de l’eau chaude –de manière remarquablement efficace, écologique et silencieuse. Elle adapte automatiquement sa puissance en fonction des prévisions météorologiques, assurant ainsi une réduction notable des coûts énergétiques. Grâce à TopTronic® E, vous pouvez confortablement commander la Belaria® pro avec le module de commande d’ambiance, un ordinateur ou l’app pour smartphone.

Pour en savoir plus: www.hoval.ch/fr_CH/belaria

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hov_12008_06_TdG_24h_Belaria_B2C_290x140_SSP_fr_100pzt.indd 1 30.06.23 13:03 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 15 HOVAL AG • BRANDREPORT #FOCUSDIGITAL&SUSTAINABILITY

Dossier électronique du patient: l’utilité augmente avec le nombre de participants

Qu’est-ce que le DEP? Le dossier électronique du patient (DEP) est un recueil de documents importants sur la santé des patients. Ces derniers et les professionnels de la santé qui les suivent peuvent consulter ces informations en tout temps en passant par une connexion Internet sûre. Les patients décident librement qui peut visionner quels documents et quand.

Une liste de médication, un certificat de vaccination, un rapport de sortie d’un hôpital ou des résultats radiologiques sont tous rassemblés en un même endroit et de manière sécurisée. Le dossier électronique du patient appartient aux patients. Ils donnent des droits d’accès aux professionnels de santé qui les suivent. Les patients et leurs professionnels de santé retrouvent ainsi rapidement les informations de santé quand ils en ont besoin. En cas d’urgence, les informations essentielles sont ainsi disponibles même si le patient ou la patiente est inconscient(e). Dans ce cas, les patients sont informés de cet accès exceptionnel.

Seuls les patients et les professionnels de la santé peuvent accéder au DEP. Les autorités, les assurances maladie ou les employeurs n’y ont pas accès. L’accès au DEP se fait en effet après une inscription auprès d’un fournisseur de DEP

certifié et avec une identité électronique.

Le DEP nous suit où que nous soyons Posséder un DEP représente de nombreux avantages pour les patients et les professionnels de la santé dans le suivi médical. Grâce au DEP, le médecin de famille, la pharmacienne, l’allergologue et le physiothérapeute peuvent avoir accès rapidement aux mêmes informations. Plus besoin d’attendre que le rapport de sortie de l’hôpital arrive chez son médecin de famille. Plus besoin non plus d’apporter une ordonnance indéchiffrable à la pharmacie. Avec le DEP, tout est enregistré en ligne et de manière lisible. Cela est particulièrement utile: dans le cas d’une patiente ou d’un patient suivi par plusieurs professionnels de la santé, cela permet d’éviter des erreurs médicales.

Le DEP est également utile pour les personnes

en bonne santé. Il permet de rassembler ses informations de santé, malgré les déménagements et les changements de médecins. En voyage aussi, les informations sont toujours disponibles depuis le smartphone, c’est notamment le cas du carnet de vaccination.

Comment obtient-on un DEP?

Des fournisseurs certifiés selon les exigences de la loi fédérale sur le DEP gèrent les plateformes de DEP. Les personnes qui habitent en Suisse et possèdent un numéro AVS peuvent ouvrir leur DEP auprès de l’un de ces fournisseurs. Un aperçu des fournisseurs de DEP est disponible sur www. dossierpatient.ch/fournisseurs. En Romandie, c’est principalement Abilis, CARA et Mon Dossier Santé qui sont actifs. Pour ouvrir un DEP, il faut obtenir une identité électronique. Celle-ci est nécessaire pour accéder de manière sécurisée au

DEP. Toutes les informations détaillées peuvent être consultées sur la page du fournisseur de DEP.

Le DEP et la numérisation de la santé

Le DEP est un premier pas important vers la numérisation du système de santé. C’est la première fois qu’un système national est mis en place dans le secteur de la santé, permettant une communication sans faille entre les soignants. Ses fonctionnalités évolueront donc et le DEP deviendra de plus en plus pratique et efficace pour les patients comme pour les professionnels de la santé. Alors qu’à ses débuts, le DEP contiendra principalement des documents sous format PDF, des formats interactifs viendront bientôt s’intégrer à la plateforme. Ainsi, un médecin ou une pharmacienne par exemple pourront adapter l’aperçu des médicaments actuels des patients directement dans le DEP et le patient pourra y retrouver son carnet de vaccination. Le DEP représente dès aujourd’hui une grande avancée pour les patients et leurs professionnels de la santé. Les patients ont pour la première fois accès à leurs données de santé et peuvent discuter avec leurs professionnels de la santé en étant bien informés. L’utilité de cet outil de santé s’améliorera au fur et à mesure qu’augmente le nombre de patients qui ouvrent un DEP et à condition que leurs médecins soient prêts à déposer les documents les plus importants sur la plateforme. L’objectif est de garantir que tous les professionnels de la santé qui s’occupent d’un patient aient accès aux mêmes informations à tout moment. Cela permettra d’améliorer et de rendre plus efficace le flux d’informations pendant un traitement. Texte Alicia Grando et Isabelle Gassmann, eHealth Suisse

«Avec le DEP, j’ai une vue d’ensemble de mes médicaments»

Monique Favre a 75 ans et souffre d’une maladie cardiaque. C’est pourquoi elle prend un médicament que son médecin de famille lui a prescrit. La médication actuelle de Monique Favre figure dans son dossier électronique du patient, appelé le DEP. Alors qu’elle fait des courses en ville, Monique Favre ressent soudain des douleurs au genou. Elle se souvient que l’Ibuprofen l’a bien aidée quand elle a eu des douleurs aux articulations et se rend dans la pharmacie la plus proche. La pharmacienne ouvre le DEP de Madame Favre et constate que l’Ibuprofen n’est pas compatible avec sa médication actuelle. Par conséquent, la pharmacienne lui remet du paracétamol pour traiter ses douleurs articulaires. Elle lui recommande de consulter son médecin de confiance si les rhumatismes durent plus de trois jours ou s’aggravent. Pour finir, elle saisit les informations dans le DEP de Madame Favre. Le traitement prescrit est ainsi documenté. Grâce au DEP, tous les professionnels de la santé autorisés à accéder au dossier de Madame Favre peuvent toujours consulter les informations les plus récentes. Des interactions indésirables entre les médicaments ou une médication erronée peuvent ainsi être évitées. Le recours au DEP a été très utile: Monique Favre supporte bien les médicaments prescrits et son genou va mieux.

Ouvrir son DEP Retrouvez tous les fournisseurs de DEP certifiés sur www.dossierpatient.ch/fournisseurs ou ouvrez dès aujourd’hui votre DEP auprès de l’une des communautés ancrées en Suisse romande:

Pour les cantons du Jura, de Fribourg, Genève, Valais et Vaud: www.cara.ch Sur le canton de Neuchâtel: www.mondossiersante.ch

Et partout en Suisse: www.abilis.ch/dep

16 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA FOCUS.SWISS E-SANTÉ • LE DEP

Éclairer les décisions des clients en matière de numérique : une mission

Effectuer sa transformation numérique c’est bien, le faire correctement, c’est mieux. S’il apparaît essentiel aujourd’hui de se doter des outils numériques pour faire perdurer son entreprise, il n’est pas toujours évident de savoir à qui s’adresser pour faire de cette transition un succès. C’est à ce moment qu’intervient le cabinet de conseil Soleus.

Fondateur de Soleus

Après une formation d’analyste programmeur en informatique, un passage au CERN et plusieurs aventures entrepreneuriales, Frédéric Lejal fonde Soleus en 2009. Dans cette interview, celui qui est aussi le bassiste du groupe de pop-rock « Blend » depuis 25 ans nous explique comment son entreprise aide ses partenaires à effectuer leur transition numérique en toute sérénité.

Frédéric Lejal, quels services proposezvous au sein de Soleus ?

Soleus est un cabinet de conseil qui aide ses clients à trouver leur chemin vers la numérisation de leurs activités. Nous conseillons nos clients pour affiner leur stratégie numérique, sélectionner les solutions adéquates et sécuriser les projets de déploiement.

Pourquoi vous êtes-vous appelés Soleus ?

Nous cherchions un mot prononçable et qui reflète nos activités. Soleus est le nom anglais du muscle soléaire, situé dans le mollet, qui aide à marcher et à sauter. Comme lui, Soleus aide ses clients dans leurs évolutions (marche) et transformations (saut). Ce mot est proche de “solution”, celle que nous recherchons. Il est également proche du mot “soleil”, illustrant notre volonté d’éclairer les décisions de nos clients. Comme nous intervenons très fréquemment dans le domaine de la santé et du social, nous avons vite adopté ce nom de muscle !

Quelles sont vos valeurs ?

Nos actions et décisions reposent sur cinq valeurs. Le Collectif, dans lequel nous incluons nos clients-partenaires, car on est meilleur à plusieurs. L’Enthousiasme, car nous sommes curieux, nous prenons à cœur nos engagements, avec joie et entrain. La Durabilité, pour aller vers un meilleur futur. L’Indépendance, car nous devons pouvoir conseiller sans influence, raison pour laquelle nous n’avons aucun partenaire et ne sommes pas revendeurs de produits. Enfin, la Bienveillance, car nous voulons le bien pour nos clients et notre équipe. Cela peut parfois nous conduire à dire non à nos clients et à ne pas leur cacher des problèmes.

Ces valeurs nous mènent à chercher des solutions long-terme pour nos clients, en équipe avec eux, sans influences extérieures.

Qui sont vos clients ?

Nos clients sont des organismes, généralement de plus de 200 employés, situés en Suisse romande (GE, VD, VS, NE, JU, FR). Ils possèdent souvent un système d’information complexe, dont l’évolution ou la transformation n’est pas évidente. Ils sont majoritairement des acteurs du domaine de la santé et du social ou de l’administration publique. Nous nous développons actuellement dans le domaine de l’énergie. Pourquoi est-il important pour les entreprises d’effectuer leur transformation numérique ?

Il existe plusieurs raisons : l’amélioration de l’efficacité opérationnelle et de la productivité, le renforcement de la prise de décision basée sur les données, l’amélioration de la collaboration et de la communication, et surtout l’adaptation aux nouvelles attentes des clients. Ces derniers sont de plus en plus connectés et

s’attendent à une expérience client personnalisée, rapide et transparente. Les organismes doivent répondre à ces attentes en proposant des services à valeur ajoutée en ligne, des options de libre-service et une communication multicanale. C’est par exemple un défi pour le dossier électronique du patient !

Comment réussir cette transition ?

D’après notre expérience, nous définissons une transition réussie en trois étapes :

1. Développer une vision claire et la communiquer à tous les niveaux de l’organisation ;

2. Évaluer les capacités nécessaires en impliquant les employés pour préparer le changement dès le début ;

3. Adopter une approche progressive en identifiant des projets pilotes ou des domaines spécifiques pour commencer.

Existe-t-il des outils pour y arriver le mieux possible ?

Oui, et c’est justement le problème ! Il existe énormément d’outils. Alors comment choisir le bon pour répondre aux besoins et attentes des organisations ?

Le moyen le plus efficient que nous connaissons pour y parvenir est la cocréation : personne ne connaît leur quotidien mieux que les employés de l’organisme.

Bien guidés, ils sont les mieux placés pour exprimer leurs problèmes et leurs besoins. Un conseiller externe peut apporter le soupçon de recul et de créativité nécessaire à traduire ces besoins en stratégie numérique pour qualifier et choisir une

solution adéquate, puis en contrôler le déploiement. Quels sont les risques ?

La résistance au changement est peut-être le principal risque. Souvent les échecs sont plus d’origine humaine que technique... L’intégration et la compatibilité des systèmes, ainsi que la sécurité des données sont toutefois des enjeux techniques à ne pas négliger. Nous gardons également un œil sur les coûts qui peuvent s’avérer élevés, et une dépendance excessive à l’égard des fournisseurs. Comment voyez-vous l’évolution de la transformation numérique des entreprises ?

Nous voyons une accélération de la transformation numérique grâce aux nouvelles technologies émergentes (IA, Internet des objets, blockchain…) qui devraient jouer un rôle de plus en plus important.

La transformation numérique aura un impact sur les employés, avec une évolution des compétences nécessaires et une adaptation de la structure organisationnelle.

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Frédéric Lejal
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UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 17 SOLEUS • BRANDREPORT #FOCUSDIGITAL&SUSTAINABILITY

Des installations électriques vertueuses

Quand on évoque le développement durable, on ne pense pas en priorité à l’électricité. Et pourtant. Des pompes à chaleur à la production du froid, en passant par la ventilation, les moteurs et la mobilité, l’électricité est partout. Et elle peut être plus durable!

Pour le spécialiste des installations électriques Betelec, l’efficacité énergétique n’est pas un vain mot. L’entreprise a misé sur une gestion intelligente de l’électricité depuis une décennie déjà. Grâce à l’expérience accumulée et aux compétences développées par ses équipes d’ingénieurs et de planificateurs, Betelec est à la pointe dans son secteur.

Betelec met en avant sa vision de la construction durable avec l’appui de son département « Greentech Expert », placé sous la responsabilité de Guillaume Thouvenin. Pour cet ingénieur, une chose est claire : « Aujourd’hui, le photovoltaïque permet une production électrique plus durable. La difficulté réside cependant dans son stockage. Il faut consommer cette énergie au maximum lorsqu’elle est produite, par exemple en adaptant les horaires d’utilisation. » Son collègue Elio Giangreco, précise : « Nous travaillons notamment avec la société STEEN, dont la technologie permet de gérer des pompes à chaleur réversibles. Celles-ci produisent de l’eau chaude, stockée provisoirement dans le sol, en vue de son utilisation ultérieure. Par exemple quand il n’y a plus de soleil. Ce procédé est à la fois plus simple est moins coûteux que la géothermie. » Préalablement à la conception des projets, Betelec

Betelec : « En tant qu’ingénieurs-conseils, nous sensibilisons nos clients pour qu’ils adoptent une approche durable. Un audit énergétique permet d’étudier les principales sources de consommation et de définir quelles sont les mesures à prendre pour la réduire. Un enjeu qui devient crucial pour

froid sont considérables et qui peuvent ainsi réaliser des économies de centaines de milliers de francs. » Les deux ingénieurs s’accordent à dire qu’il y a eu une prise de conscience générale de l’importance de l’électricité l’an dernier. Le fait que son

optimale de l’électricité est, certes, favorable pour la planète, mais aussi pour le porte-monnaie. Les projets se multiplient, également sous la forme de regroupements de consommateurs au sein des quartiers, en vue d’utiliser au maximum sur site la production photovoltaïque. Autant de défis que Betelec s’est donné pour mission de relever, avec une promesse : le «smart electricty management », soit la gestion intelligente de l’électricité.

En savoir plus: info@betelec.ch 021 651 64 00 18 UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA #FOCUSDIGITAL&SUSTAINABILITY BRANDREPORT • BETELEC
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Un audit énergétique permet d’étudier les principales sources de consommation et de définir quelles sont les mesures à prendre pour la réduire.

Tradition, transmission et innovation au sein d’une PME

familiale à Carouge

Dans le cadre de sa préparation à la prestigieuse certification B-Corp, Aprotec SA formalise ses engagements pour l’amélioration continue de ses responsabilités : sociale, écologique et économique.

La directrice générale, Anne-Sophie Dunand-Blaesi, le répète à chaque intervention : « Aprotec SA maintient, depuis son ouverture en 1958, une posture responsable. La mission qui marquera ma gouvernance consiste principalement à formaliser et renforcer notre stratégie RSE. » Eugène Blaesi, fondateur de la Maison, voit dans sa fonction de directeur la possibilité de créer des emplois, inaugurant ainsi une culture d’entreprise où le bien-être du personnel est un pilier clef. Michel Blaesi quant à lui développe l’activité et choisit consciencieusement une série d’engagements qui établissent l’actuelle économie circulaire : chaîne de production à Carouge, fournisseurs locaux ou encore création d’un produit 100 % réparable, transformable et durable. L’entreprise familiale se voit donc récompensée en 2012 par la labélisation Swiss Made. Anne-Sophie DunandBlaesi reprend en 2015 des rênes en or et renforce la stratégie établie par ses prédécesseurs. Suite à un audit RSE en 2020, elle concrétise, répertorie et comptabilise des actions afin de choisir soigneusement celles à ajouter.

Gardez la vue d’ensemble

Consciente qu’embarquer plus de 70 collaboratrices et collaborateurs dans certains changements d’habitude est un défi, elle crée en 2021 la green team : une équipe interdépartementale et intergénérationnelle formée sur une base volontaire qui a pour mission de porter à l’interne l’ensemble des projets d’amélioration de la RSE. Parallèlement, elle inscrit l’entreprise dans le programme, alors naissant, de la Fabrique Circulaire. Grâce à leurs conseils, la green team s’organise autour d’un projet d’envergure : transformer le produit phare de la Maison pour répondre aux besoins actuels. Conceptualisé par la première génération puis amélioré par la seconde, ce luminaire Swiss Made aux qualités indéniables se trouvait souvent évincé, ces dernières années, en raison de son prix. Un vaste travail d’écoconception pour reprendre ce riche héritage, valoriser ses composantes durables et insuffler les changements nécessaires à sa viabilité économique est actuellement mené par des experts et les spécialistes produits au sein de l’entreprise. Aprotec SA qui vise l’excellence ne s’arrête pas là. Entrée comme entreprise pionnière dans le répertoire Swiss Triple Impact en avril 2022, elle prend trois engagements ambitieux : recycler 96 % de ses batteries au plomb ; former 100 % de ses effectifs via la création de l’AproAcadémie ; faire signer une charte d’achat responsable à 80 % de ses fournisseurs. Répondant ainsi

à six ODD, elle concrétise sa volonté de faire bouger les lignes de l’industrie dans laquelle elle évolue. Afin d’adresser l’ensemble des changements nécessaires pour une transition écologique réussie, Aprotec SA développe depuis 2021 un plan de sobriété numérique. En effet, impossible de s’atteler à de grands travaux sur le plan de la RSE sans prendre en considération la responsabilité numérique des entreprises, RNE. Un enjeu stratégique de taille qui engendre des bouleversements humains et des transformations techniques. Tout en considérant la performance et la sécurité comme priorité, une politique numérique est développée afin de guider les futures décisions : allongement de la durée de vie du parc informatique grâce à l’entretien, le reconditionnement, l’achat de seconde main et le cas échéant le recyclage, le don ou la vente du matériel usagé. Sur le plan des logiciels : automatisation des processus métier, diminution de la consommation de papier et mutualisation des services afin d’optimiser l’énergie utilisée. Des mesures internes sont en outre communiquées aux collaboratrices et collaborateurs : éteindre complètement les ordinateurs et les écrans à la fin de la journée de travail et ne pas laisser les périphériques en veille. Un accompagnement systématique de l’ensemble du personnel afin de lutter contre le décrochage ou l’exclusion

numérique est mis en place par des formations continues et accessibles. Les partenaires numériques sont sélectionnés selon des exigences durables : centre de données fonctionnant avec des énergies renouvelables, récupération de la chaleur produite par les serveurs pour chauffer les bureaux ou charte écoresponsable au plus proche des valeurs d’Aprotec SA.

Le dynamisme dont fait preuve la directrice générale a fait naître de nombreuses initiatives ; qu’elles soient petites comme la suppression définitive de vaisselle jetable ou qu’elles demandent des remaniements stratégiques monumentaux comme la future mise en place d’un plan mobilité qui réduit drastiquement les émissions carbone de l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs. C’est la somme des actions, qu’importe leur taille, qui produit le changement.

Sur les chemins en toute sérénité – connecté ou non

Anne-Sophie Dunand-Blaesi Directrice Générale savoir swisstopo où w
L’App swisstopo
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