Focus IT & Digital - PME

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Roger Keller

Roger Keller, responsable du segment PME chez Swisscom, dresse une vue d’ensemble des problématiques liées à la numérisation des entreprises.

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IT & DIGITAL
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Intelligence artificielle, ChatGPT, Machine Learning. Tant de mots à la mode qui cachent une réalité on ne peut plus tangible : l’économie et le monde du travail sont en train d’opérer une profonde mutation.

Ces technologies d’intelligence artificielle ont un impact considérable sur la façon dont nous interagissons et créons des données et du contenu. ChatGPT a mis sur le devant de la scène des outils qui n’étaient tout simplement pas imaginables pour le grand public il y a quelques années (mois ?) en arrière. L’effet de surprise a été puissant : en seulement cinq jours, la plateforme d’OpenAI comptabilisait déjà plus d’un million d’utilisateurs.

Mais qu’en est-il du monde des entreprises ? Si l’industrie utilise depuis plusieurs années déjà de nombreux outils d’IA dans leurs activités, le secteur tertiaire était peu concerné (intéressé ?) par ces technologies notamment en Suisse. Cependant, avec les progrès récents des outils de génération d’images ou de textes, les fournisseurs de

services se tournent vers l’intelligence artificielle pour améliorer leur capacité à fournir des résultats plus rapides et plus précis. En clair : l’intelligence artificielle utilisée à bon escient amène un gain de temps et augmente l’efficience, par conséquent la rentabilité. De nouveaux métiers apparaissent également : on enseigne aujourd’hui déjà dans les écoles les bases du « prompting », à savoir comment poser les bonnes questions à des outils de type ChatGPT.

Cependant, tout ceci n’est pas sans risques. En effet, à commencer

par les créatifs, l’IA peut impacter négativement la nécessité de réfléchir et de prendre des décisions, en limitant l’imagination. À l’instar du « Google Effect » (ou amnésie digitale) démontré depuis plus de dix ans maintenant, des chercheurs s’alarment sur la potentielle baisse d’utilisation de notre capacité réflexive liée à l’utilisation de l’intelligence artificielle au quotidien. Cette révolution numérique signe également la mort de certains métiers facilement remplacés à terme par l’IA.

L’IA est un outil révolutionnaire mais nécessite un cadre législatif et une formation du grand public sur son utilisation et ses dangers. Cependant, pour plusieurs années encore, c’est la combinaison de l’humain et de la machine qui donnera les meilleurs résultats, de la même façon que les radiologues utilisent aujourd’hui les outils de reconnaissance d’images. Mais si ces technologies sont utilisées correctement, les entreprises et leurs employés devraient être gagnants avec leur démocratisation.

FOCUS

CHEFFE DE PROJET

JULIANE GRAFF

COUNTRY MANAGER

PASCAL BUCK

HEAD OF CONTENT ROMANDIE

LÉA STOCKY

LAYOUT

SARA DAVAZ, JOEL STEINER

JOURNALISTES

LÉA STOCKY, MAÉVANE MAS

COVER SWISSCOM CANAL DE DISTRIBUTION

PME MAGAZINE IMPRIMERIE SWISSPRINTERS

SMART MEDIA AGENCY AG

GERBERGASSE 5, 8001 ZURICH, SUISSE

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ANNONCE
2 ÉDITORIAL 04 13 08 18
Julien Guex
« L’IA est un outil révolutionnaire »
04 Cybersécurité 08 CRM 10 Interview: Roger Keller 12 Transformation Digitale 13 Externalisation des risques 16 ERP 18 Les défis de l'IT romand
Juliane
Texte Julien Guex, Secrétaire Général & Directeur, Fondation pour l’innovation technologique Cheffe
Graff
de projet
CONTENU.
IT &
Image iStockphoto/BlackJack3D
Pour plusieurs années encore, c’est la combinaison de l’humain et de la machine qui donnera les meilleurs résultats.
DIGITAL.
Executive Education

Classée en 2023 4ème des marques technologiques les plus présentes au monde par le Brand Finance Global 500, Huawei est un constructeur chinois qui développe des solutions reconnues qui accélèrent la transformation digitale des entreprises. Comptant aujourd’hui 195 000 employés dont plus de la moitié exclusivement dans le pôle Recherche & Développement, l’entreprise a fait de l’innovation son fer de lance.

d’approvisionnements en matières premières nous a permis de fournir nos solutions dans des délais inégalés tout en gagnant en indépendance.

Quelle est votre position sur le marché romand ?

Luca Rainaldi, Territory Lead au sein de Huawei Enterprise Business Group en Romandie, se confie dans cette interview sur les récentes réussites de l’entreprise.

Luca Rainaldi, en quoi consiste votre travail au sein de Huawei ?

Huawei s’est implanté en Suisse en 2008, d’abord à Berne puis à Zurich, nous allons donc fêter nos 15 ans de présence. Il y a trois ans, nous avons ouvert de nouveaux bureaux à Saint-Sulpice pour renforcer nos activités en Romandie. Nous comptons actuellement 400 employés dans tout le pays qui œuvrent à moderniser les infrastructures ICT. Au-delà de nos activités Digital Power, nous travaillons principalement avec deux segments de clients ; d’un côté les principaux opérateurs télécom, de l’autre, en ce qui nous concerne, les entreprises et institutions publiques au travers de notre division « Enterprise Business » avec des activités multiples telles que l’accompagnement de nos clients dans leur transformation digitale, la réflexion sur des perspectives d’évolution et le soutien à nos partenaires dans le développement de leurs clients.

Comment l’entreprise s’estelle adaptée aux nouvelles régulations internationales ?

Objectivement, notre implantation historique en Suisse et la confiance de nos clients et de nos partenaires font que notre stratégie est maintenue et progresse avec les attentes de nos clients.

Le contexte international nous a incité d’accélérer notre développement notamment en R&D. Parallèlement la consolidation de notre chaine

Depuis 2021, nos ventes ont augmenté annuellement de plus de 50 % en Romandie. Portée par nos équipes pour les solutions d’infrastructures réseau Campus et Data Center, et de sauvegarde de données, cette croissance nous conforte dans nos perspectives. Nous nous appuyons également sur notre écosystème de partenaires qui ont investis dans la formation de leurs équipes. Ceux-ci se trouvent au cœur de l’organisation permettant de valider des choix technologiques chez leurs clients, par exemple lors de Proof of Concepts (PoC) que nous réalisons conjointement. Répondre aux attentes de plus en plus exigeantes de nos clients est une de nos plus grandes fiertés.

Comment Huawei peut-il garantir sa capacité de livraison ?

Nous disposons d'une chaîne d'approvisionnement résiliente et d'une grande expertise dans la production de nos composants. Nous avons ensuite constitué notre programme « Fast Track » qui nous permet de fournir les solutions dont nos clients ont besoin pour leurs projets, dans des délais parmi les meilleurs du marché. L’ADN de Huawei sous-tend la satisfaction de nos clients en offrant un retour sur investissement avantageux.

Qu’est-ce que la norme WiFi 7 ?

Le WiFi 7 est le prochain standard de transmission sans fil actuellement en développement. Les débits théoriques annoncés sont de l’ordre de 30 à 40 Gb/s, contre 10 Gb/s pour le WiFi 6. Ce nouveau standard devrait donc permettre de remédier aux problèmes de

congestion grâce à l’augmentation des capacités de transmission. Huawei est le premier contributeur à l’écriture de cette nouvelle norme par notre présence au sein de l’équipe dédiée à l’IEEE. Même si son standard n’est pas encore arrêté, nos équipes R&D ont présenté publiquement les premiers prototypes de bornes WiFi 7.

La cybercriminalité étant un sujet d’actualité, comment luttez-vous contre les cyberattaques et protégez-vous les données de vos clients ? Question éminemment d’actualité en effet. La sauvegarde des données est essentielle pour toute entreprise. Nos solutions de stockage, qui couvrent les scénarios SAN, NAS et de sauvegarde bénéficient de technologies comme le chiffrement des données, snapshots sécurisés, WORM et l'Air Gap, cette dernière isolant les données stockées du réseau, limitant ainsi les risques de cyberattaques et de vols de données. Ces technologies sont mises en œuvre chez nos clients romands pour lutter efficacement contre la cybercriminalité. De nombreux projets sont en cours de déploiement.

Quels sont vos futurs projets ?

Au-delà du lancement de nouvelles solutions cette année, nous restons concentrés sur l’accompagnement de nos clients et partenaires au travers de plusieurs événements romands : Customer Day, IP/IT Day, European Truckshow, Swiss IT Forum. Par ailleurs, nous continuons de développer différents partenariats et programmes dans notre démarche RSE. Nous nous engageons notamment à promouvoir en Suisse les métiers MINT et organisons des voyages d’étude en Chine. Nous sommes également sponsor de la fédération Swiss-Ski et soutenons l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature.

Ce qui m’anime avant tout est de soutenir le succès de nos clients en apportant des réponses technologiques appropriées pour bâtir des environnements IT performants et flexibles.

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HUAWEI TECHNOLOGIES SWITZERLAND AG • BRANDREPORT 3 #FOCUSIT&DIGITAL
« Répondre aux attentes de plus en plus exigeantes de nos clients est une de nos plus grandes fiertés »
Luca Rainaldi Territory Lead au sein de Huawei Enterprise Business Group en Romandie Les bureaux de Saint-Sulpice

Prévenir et guérir, facteurs de succès de la cybersécurité

La cybersécurité permet de réduire les risques auxquels Internet expose toutes les entités connectées. C’est pourquoi il est important d’adopter une posture d’anticipation des menaces, qu’elles soient d’origine criminelle ou non, et de réaction en cas de survenue d’évènements qui engendrent des problèmes de sécurité.

Quels que soient les systèmes et services utilisés par les organisations et les personnes ciblées, les cybercriminels savent tirer parti des vulnérabilités du numérique. Ils agissent de manière opportuniste, rationnelle et systématique. Ils s’attaquent aux environnements les moins bien protégés et, selon les circonstances et leurs intérêts, ils peuvent cibler des entités spécifiques. Sans oublier que des incidents de sécurité peuvent être également le fait d’erreurs, de

mauvaises conditions de travail ou de problèmes environnementaux par exemple. Même si l’on ne connaît pas forcément les acteurs de la cybercriminalité, le fait d’être connecté expose tout un chacun à la cybermalveillance.

Les précautions à mettre en place

Des mesures spécifiques de sécurité sont nécessaires pour éviter, autant que faire se peut, que les ressources soient piratées, détournées de leur usage initial, sabotées ou volées. C’est en amont de la survenue des incidents qu’il faut mettre en place des mesures de cybersécurité pour protéger son patrimoine numérique et prévenir la réalisation d’incidents. Anticiper, c’est aussi préparer un plan de gestion de crise et de reprise après incidents afin de pouvoir continuer à travailler, d’assurer la continuité des activités vitales d’une entreprise et de retourner

à une situation satisfaisante aussi rapidement que possible. Afin de ne pas être démuni lors de la survenue de problèmes qui, s’ils sont graves, peuvent engendrer une situation de crise, il faut également adopter une démarche proactive afin de pouvoir bien réagir. Des mesures organisationnelles, managériales, techniques et complémentaires doivent être opérationnelles, gérées, évaluées, optimisées. Seul, le pilotage de la cybersécurité, intégré à la stratégie de l’entreprise, donnera à cette dernière une assurance raisonnable de sécurité informatique.

Se protéger contre les cyberattaques… …c’est décider d’investir dans des moyens, compétences, procédures et outils qui serviront uniquement en cas de problèmes et de crise, lorsque les incidents comme des cyberattaques n’ont pu être prévenus.

Ces moyens doivent être testés, évalués périodiquement et entraînés régulièrement pour vérifier qu’ils seront bien opérationnels lorsque cela sera nécessaire.

Ainsi, pour chaque organisation, il s’agit bien de gagner en compréhension des risques auxquels elle s’expose via le numérique et de maîtriser un savoir-faire de gouvernance et de gestion opérationnelle de ses risques, pour être moins vulnérable et plus performante.

Solange Ghernaouti est une experte internationale en cybersécurité, professeure à l’université de Lausanne et auteure du livre La cybersécurité pour tous

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Texte Prof. Dr. Solange Ghernaouti Image iStockphoto/AntonioSolano

DSI externalisé – Une nouvelle philosophie IT pour PME

Si les grandes entreprises ont lancé des projets ambitieux depuis plusieurs années, les PME ne sont plus en reste. Désormais, elles ont les mêmes besoins en accompagnement que les grandes entités.

la satisfaction de ses clients, grâce à un modèle de contrat qui assure une convergence d'intérêts mutuelle.

Quelle est la différence entre cette approche traditionnelle et celle d'un véritable DSI délégué ?

Nous avons discuté avec Philippe Weber, directeur associé chez Apposite, de la nouvelle approche de partenariat IT mise en place par Apposite, qui a grandement contribué à leur succès. Philippe nous a expliqué en quoi cette approche diffère de l'approche traditionnelle et comment elle permet à Apposite de se positionner comme un véritable DSI délégué pour les PME. Nous avons également discuté de la manière dont Apposite garantit

En fin compte, les PME ont évidemment toujours des besoins techniques pointus, mais plus seulement. Elles ont désormais besoin d'un accompagnement complet en termes de savoir-faire, mais aussi d’une synergie fluide et transversale, tel que celui offert par un département IT interne.

Comment garantissez-vous la satisfaction de vos clients ?

C'est là qu’Apposite se distingue vraiment. Apposite s’engage fortement envers la qualité de service, et cela est renforcé par un modèle de contrat

forfaitaire. Cela motive et contraint à fournir un travail d'une qualité irréprochable. Les clients ne payent pas pour la résolution des pannes, mais pour une informatique qui fonctionne parfaitement, ainsi qu’un accompagnement complet. Nous avons donc choisi de mettre en place un modèle de contrat qui renforce, par sa nature, notre engagement envers les clients. Les intérêts de chacun sont ainsi parfaitement liés.

Comment vous est venue cette idée de vous engager aussi fortement ?

Apposite s’est pensé, non pas comme un prestataire, mais comme un véritable département IT interne, possédant toutes les compétences requises pour accompagner ses clients sur tous les aspects de leur informatique en mode SPOC.

Pour Apposite, une panne ou un problème technique n'est plus générateur d'argent, mais une perte de temps, aussi bien pour le client que pour nous. Nous sommes également conscients que les dirigeants d'entreprise ont besoin de conseil stratégique. Nous voulons qu'ils fassent appel à nous, comme ils le feraient avec un collègue interne, sans se poser de question. Telle est l'ambition de notre modèle.

Apposite info@apposite.ch

+41 (0)21 / 545 54 70

En Suisse, un quart des PME a été victime de cyberattaques et 84 % ont subi des attaques au cours des 12 derniers mois. En même temps, les organisations se tournent de plus en plus vers des solutions Cloud pour la flexibilité et la mobilité qu’elles apportent. La sécurité des données et des accès devient donc une priorité absolue à prendre en compte dans l'adoption de ces solutions. C'est là que Swiss Expert Group intervient, en combinant les forces de deux leaders du marché : e-Xpert Solutions en cybersécurité et One Step Beyond en solutions Cloud.

La convergence entre deux mondes, à savoir le système informatique traditionnel et le Cloud, est devenue incontournable pour les entreprises et les PME en Suisse. En effet, pour répondre aux usages modernes et aux besoins des utilisateurs en termes d'applications business, ainsi que pour faire face aux cyberattaques de manière adaptée, l'adoption du Cloud est devenue une nécessité, souligne Anees Qureshi, CEO de One Step Beyond et administrateur de Swiss Expert Group. Toutefois, malgré cette tendance, les entreprises suisses souhaitent protéger leurs données en les gardant sur des serveurs on-prem. Ainsi, pour assurer la sécurité de celles-ci, elles sont de plus en plus contraintes de

mettre en place une stratégie hybride, qui leur permet de garantir la sécurité des données à la fois sur le Cloud et on-premises. Cette convergence des mondes de l'informatique traditionnelle et du Cloud nécessite une approche de sécurité 360 degrés, qui prend en compte les bonnes pratiques traditionnelles ainsi que les techniques de protection des identités et des données typiques de l'informatique Cloud.

Swiss Expert Group se positionne comme un partenaire de confiance pour aider les entreprises à naviguer dans cet environnement complexe en offrant des solutions de cybersécurité innovantes. Sa clientèle peut ainsi tirer profit de l'agilité du Cloud, tout

en étant assurée de la sécurité, de la confidentialité et de la souveraineté de leurs données. Cédric Enzler, CEO d'e-Xpert Solutions et Président de Swiss Expert Group, insiste sur l'importance de traiter la cybersécurité et le Cloud comme deux faces d’une même pièce : celle de la transformation digitale. Because your success matters !

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SWISS EXPERT GROUP • BRANDREPORT
De gauche à droite, Olivier Laforge et Philippe Weber
« Cybersécurité et Solutions Cloud : Les PME suisses face aux enjeux de la transformation numérique »
Image iStockphoto/Just_Super

« L’humain reste le chef d’orchestre »

La technologie ne change pas les métiers, mais les facilite. C’est ce que soutient l’éditeur de solutions de dématérialisation de documents et de processus Efalia, qui s’est donné pour mission d’accompagner ses clients pour les aider à profiter de l’évolution du numérique.

Dans cette interview, JeanMarc André, directeur du bureau suisse d’Efalia (filiale du Groupe ouverte en 2018) montre en quoi l’évolution du numérique change le fonctionnement des entreprises.

Jean-Marc André, quels sont les services que proposent Efalia ?

Nous nous occupons de l’installation des solutions du Groupe chez nos clients. Nous sommes convaincus que l’accès simplifié à l’information est un enjeu de performance pour les organisations modernes, c’est pourquoi nous accompagnons dans la durée les organisations qui souhaitent répondre à ces défis dans leur stratégie de digitalisation. Pour ce faire, nous proposons une suite logicielle simple,

modulable, ouverte et sécurisée qui couvre chaque étape et besoin en termes de gestion de contenus.

Qui sont vos clients ?

Nos clients sont présents dans beaucoup de domaines. Nous travaillons par exemple avec l’Hôpital de la Tour dans la santé, avec Phida et Challande dans la construction, CRIDEC SA et Metawaste dans le recyclage des déchets, la Fondation Valéry dans l’écologie ou encore FiduDom dans le fiduciaire.

En quoi la dématérialisation des processus est-elle aujourd’hui nécessaire pour les entreprises ?

Amplifiée par la pandémie de la Covid-19 et le télétravail, la dématérialisation des documents et des

BRANDREPORT • POSITIVE THINKING COMPANY

processus est devenue une évidence au niveau du coût, du temps et de la qualité. Les PME vont devoir vite s’adapter car la concurrence est de plus en plus vive, et nous voyons bien que les sociétés qui retardent les changements ne s’en sortent pas si facilement.

Comment cette autonomisation a-t-elle évolué ?

Les outils connectés, l’intelligence artificielle, la lecture automatique de documents (LAD) et l’automatisation robotisée des processus par exemple commencent à être intégrés aux solutions, permettant de diminuer considérablement les tâches chronophages et manuelles, ce qui ouvre un champ des possibles infini. Finalement, ce sont tous nos processus d’entreprises qui sont bouleversés. L’automatisation est inéluctable, car la

technique nous le permet. Seules nos peurs et nos réticences sont des obstacles aux changements. Mais l’humain reste le chef d’orchestre. L’évolution de la transition numérique ne sera que le reflet de nos sociétés, de nos mentalités, volontés, désirs, avec notre part d’ombre et de lumière. L’important, c’est comment nous nous en servons.

Révolutionner le quotidien des organisations grâce à une solution cloud innovante

Devenir une entreprise « cloud first », telle est la décision qu'a prise Atlassian, partenaire de l'entreprise Positive Thinking Company. Avec son partenariat niveau « Gold », cette dernière ajoute à son expertise « Software Product Engineering » un outillage pertinent et complet pour répondre aux enjeux des développements applicatifs. Dans cette interview, Anthony Wendling, Brand Leader chez Positive Thinking Company, en explique les détails.

Pouvez-vous nous présenter la société ? Positive Thinking Company est une entreprise mondiale de conseil en technologie. Nous fournissons des solutions complètes dans plusieurs

domaines tels que le développement, la cybersécurité, l’analyse de données, l’automatisation et les nouvelles formes de travail numériques.

Comment expliquez-vous la volonté d’Atlassian de devenir une entreprise « cloud first » ?

Aujourd’hui, les organisations souhaitent stocker et accéder à leurs données en tout lieu et à tout moment. Depuis plusieurs années, la solution « cloud » est de plus en plus utilisée par les entreprises face au traditionnel serveur informatique, c’est pourquoi Atlassian a pris une telle décision. Grâce au savoir-faire unique de nos experts, nous exécutons la migration vers le cloud minutieusement afin de garantir la conformité des données au cours de ce processus.

Avez-vous un exemple de projet récent de migration vers le cloud avec cet éditeur ?

Nos spécialistes Atlassian ont réalisé cette transition et accompagné notre

client en six étapes. Ils ont initié le projet en effectuant un audit avec une analyse de l’instance afin de sélectionner la meilleure stratégie de migration. Enfin, une fois la méthode choisie et le plan d’action défini, le projet a été lancé avec un suivi approfondi de nos équipes.

L’accompagnement de nos experts combiné à l’utilisation du cloud Atlassian permettent d’apporter une expérience utilisateur optimale avec une réelle réduction des coûts. De plus, les mises à jour automatiques et la sécurisation des données offrent une tranquillité d’esprit.

Vous mettez l’accent sur la sécurité, pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

La cybersécurité est plus que jamais la priorité pour les organisations. Notre partenaire Atlassian fait preuve de transparence dans la façon d’exploiter et de sécuriser leurs services en collaborant avec la CSA (Cloud Security

Alliance). L’éditeur met à disposition des outils de gouvernance à travers la gestion des identités et des accès (IAM). Une des dernières nouveautés à forte attractivité pour nos clients suisses est le bring-your-own-key encryption (BYOK) qui permet d’héberger leurs propres clés d’encryptions sur les infrastructures AWS.

Nous avons hâte d’accompagner de futurs clients et de mettre en place de nouveaux projets.

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#FOCUSIT&DIGITAL 6 BRANDREPORT • EFALIA
Interview Léa Stocky
Positive Thinking Company Genève – Lausanne – Zurich +41 22 721 07 77 ch_info@positivethinking.tech www.positivethinking.tech

La transformation numérique sans pression, avec passion

La transformation numérique est aujourd’hui primordiale, voire obligatoire pour toute entreprise qui souhaite s’ancrer dans le monde de demain. C’est une occasion unique de changer ce qui doit l’être pour plus de confort et d’efficacité au quotidien. À la clé, une croissance accélérée et de nouvelles opportunités de développement.

Atipik accompagne les petites et grandes entreprises dans leur transformation digitale. L’agence prend en charge la stratégie, la conception tout comme l’évolution de solutions numériques innovantes, durables et surtout efficaces.

À chaque organisation sa propre digitalisation

On trouve autant de parcours de transformation numérique qu’il existe d’entreprises. Ainsi, il est primordial de mettre en lumière les besoins uniques de l’organisation et de créer un plan qui s’aligne à

La digitalisation est un processus continu qui peut s’adapter aux besoins spécifiques de chaque entreprise. En travaillant avec des experts, les entreprises peuvent obtenir un soutien précieux pour réussir leur transition numérique en toute sérénité.

la stratégie globale de l’entreprise, ses valeurs et son budget, le tout avec des objectifs à court et long terme. Il s’agit de tirer parti de la technologie pour créer de nouvelles opportunités de croissance et d’innovation. Quand certains se concentrent sur l’amélioration de l’expérience client, d’autres vont développer une application mobile sur mesure, trouver des solutions

numériques pour optimiser ou automatiser leurs processus internes.

Quand faut-il démarrer ?

Plus tôt la transformation est activée, plus tôt on en récolte les fruits. En effet, la numérisation peut aider les entreprises à améliorer leur efficacité opérationnelle, à atteindre de nouveaux clients, à personnaliser l’expérience client, à réduire les coûts et à améliorer leur agilité.

Par où commencer ?

La mise en place de la transformation numérique commence par une évaluation honnête des processus actuels de l’entreprise et de leur capacité à s’adapter à l’environnement numérique. Cela implique d’identifier les domaines de l’entreprise qui doivent être transformés et les résultats spécifiques que l’entreprise espère atteindre grâce à la transformation numérique.

Le sur-mesure qui fait toute la différence

Un élément clé de la numérisation est la conception de solutions digitales sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques et uniques d’une entreprise. C’est à ce moment qu’entrent en jeu les partenaires digitaux, pour aider à créer des solutions adaptées et intégrer les dernières tendances et technologies afin d’aider les entreprises à atteindre leurs objectifs de numérisation de manière plus efficace.

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Quel logiciel adopter pour la gestion de la relation client d’une PME ?

Avec la surchauffe économique actuelle, la gestion de la relation client d’une entreprise est parfois mise au second plan. Pourtant, sur le long terme, il est important que celle-ci soit maîtrisée afin d’augmenter la rapidité des processus de la PME et d’élargir son répertoire de contacts.

Dès lors, utiliser un logiciel CRM s’avère être une stratégie efficace, notamment lorsque la PME s’agrandit.

Johnny Veillard, directeur de la société Partner IT, précise les utilités d’un tel logiciel.

Johnny Veillard, quels sont les principaux avantages d’un logiciel CRM ?

Un tel logiciel engendre essentiellement une meilleure relation client. La Customer Relationship Management (CRM), ou la

Gestion de la Relation Client (GRC) en français, est un processus qui permet de traiter toutes les données clients, de l’identification de ces derniers jusqu’à l’élaboration d’une relation avec l’entreprise. Dans un contexte où l’entreprise est à la recherche de nouveaux clients, il permet également de travailler en équipe de manière plus efficace et d’accélérer la concrétisation de leads (appels téléphoniques, conseils clients, etc.).

Lorsqu’une entreprise s’agrandit, sa base de données clients croît parallèlement. Gérer ses relations avec différents canaux de communication tout en proposant une offre de valeur individualisée devient dès lors plus compliqué. C’est là qu’interviennent les logiciels de gestion. Travailler avec un logiciel CRM permet

d’avoir une vue partagée de ses contacts et de la base de données afin de retrouver plus facilement les informations de chaque client et de mieux cerner le public cible. En offrant un reporting efficace, le CRM permet aux entreprises de développer leurs ventes. Il permet également de fluidifier les processus administratifs de l’entreprise.

Qu’est-ce que « SalesForce » et quelles en sont les principales utilisations ?

SalesForce est un CRM au niveau global qui est orienté pour les grandes entreprises. Ce logiciel demande du temps et certaines facultés en termes de configuration. Le budget est aussi relativement élevé. Dès lors, ce sont majoritairement de grandes sociétés qui utilisent ce logiciel. Pour une PME, il est préférable de

trouver une alternative proposant un meilleur ratio coût/bénéfice.

Quelles sont les alternatives pour les TPE/PME qui ne veulent pas investir trop de temps et d’argent dans ce type de logiciel ?

Il en existe plusieurs. À titre d’exemple, Monday.com CRM est un logiciel hébergé dans le Cloud et particulièrement orienté pour les PME. Cette plateforme de développement low-code permet une automatisation accessible à tous et améliore ainsi les processus de l’entreprise. Les utilisateurs peuvent donner des ordres au programme sans passer par une configuration importante. Le coût d’utilisation et également adapté aux PME.

Une plateforme

Simple à configurer, facile à utiliser.

Intégré à monday.com Work OS, cette solution vous permet de gérer et suivre les progrès de votre équipe pour vous assurer que vous atteignez vos objectifs.

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Flexible, personnalisable et adapté à votre cycle de vente Ayez une vision claire sur votre pipeline des ventes pour booster votre productivité Économisez un temps précieux en automatisant les processus de vente Image iStockphoto/blackdovfx Interview Maévane Mas Johnny Veillard Directeur de la société Partner IT

Garantir la fluidité des informations au sein d’une entreprise

Graphax est une entreprise du domaine de l’impression créée en 1973. Le secteur Information Management (IM) de la société propose des solutions de gestion de l’information depuis 2015 et a vu la demande pour de tels systèmes fortement augmenter depuis quelques années. Pedro Silva, responsable du département IM pour la Suisse romande et chef de projet, relève l’importance pour les entreprises de trouver des solutions adaptées pour passer au digital.

Pedro Silva, quels sont les services proposés par l'entreprise ?

Chez Graphax, nous avons quatre départements distincts mais qui

collaborent chez de nombreux clients. Le Digital Office s’occupe de l’installation et de la maintenance des appareils multifonctions ainsi que des solutions d’impression. L’Information Management intègre des solutions de gestion de toutes les informations de l’entreprise. Les secteurs Professional Printing & Industrial Printing proposent des équipements d’impression spécifiques pour des clients ayant des exigences importantes en termes de volume et de qualité.

Quelle solution proposez-vous pour digitaliser les processus des entreprises ?

Nous sommes partenaires de M-Files depuis 2015. M-Files est une solution qui optimise la gestion des documents et des informations d’une entreprise grâce à une technologie basée sur les métadonnées. Elle offre ainsi la possibilité de partager et faire circuler de manière sécurisée les informations au sein de la société. L’une des forces de la solution est

qu’elle propose en option un module HubShare qui permet de mettre à disposition ces informations à des personnes externes garantissant ainsi une collaboration fluide et transparente avec des partenaires tiers. Graphax se différencie des autres partenaires M-Files grâce à son équipe interne de développement qui lui offre l’avantage de proposer des solutions sur mesure à ses clients et de répondre à leurs besoins spécifiques. Pour garantir une forte adhésion des collaborateurs, Graphax investit beaucoup de temps dans la formation et l’accompagnement des utilisateurs, faisant ainsi de chaque projet un succès.

Pourquoi est-il nécessaire d’adopter une telle solution pour les entreprises ?

La digitalisation dans le monde de l’entreprise s’accélère depuis ces dernières années et le nombre d'informations à traiter au quotidien ne cesse d’augmenter. Il devient

indispensable pour les entreprises de s’équiper des solutions capables d’aider les collaborateurs dans leur travail. Les tâches répétitives sont automatisées, les processus sont simplifiés et optimisés, les informations sont centralisées, libérant ainsi du temps pour des tâches à plus fortes valeurs ajoutées.

Avez-vous de nouveaux projets prévus ?

Depuis sa création en 2015, le département Information Management a vu le nombre de projets croître de manière exponentielle. Il est prévu d’agrandir l’équipe encore cette année afin de maintenir un service de qualité pour nos clients. Des nouveaux partenariats sont prévus avec des entreprises du domaine IT permettant ainsi de proposer des solutions globales et clé en main aux clients.

Le service design pour révolutionner son approche de la transformation digitale

Le service design permet de concevoir des expériences de service remarquables qui répondent parfaitement aux attentes des utilisateurs. Une conception efficace des services conduit à une augmentation de la satisfaction et de la fidélité des clients, ainsi qu'à une amélioration de l'efficacité et de la rentabilité de l’organisation.

Derrière ce terme, se tient une réelle méthodologie pour concevoir l’expérience utilisateur d’une organisation de façon pertinente et globale, en allant au-delà d’outils, produits et services individuellement bien conçus.

Comment proposer un nouveau service à ses utilisateurs et optimiser ses chances de succès ?

Plusieurs éléments clés doivent être pris en compte dans le processus de conception des services, notamment :

L’expérience utilisateur : L'impression générale qu'un utilisateur a du service, y compris ses interactions avec le personnel, l'environnement physique et le service lui-même.

La proposition de valeur : Afin de s’assurer de construire un service qui réponde à un réel besoin avec une réelle audience.

Prestation du service : La manière dont le service est fourni, y compris les processus, les systèmes et les canaux utilisés.

Points de contact du service : Les différents points de contact entre le client et le service, tels que les appels téléphoniques, les interactions en personne et les expériences en ligne.

Planification du service : Ou service blueprint, Une représentation visuelle de l'expérience de service, y compris les étapes impliquées et les rôles et responsabilités du client et du fournisseur de service.

Le service design permet d’éviter de se précipiter dans une approche

trop techno-orientée et de proposer une expérience globale cohérente.

Contactez-nous sur https://apptitude.ch

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA GRAPHAX AG • BRANDREPORT 9 #FOCUSIT&DIGITAL APPTITUDE SA • BRANDREPORT
Interview Maévane Mas Responsable du département IM pour la Suisse romande et chef de projet
Atelier de définition Entretien utilisateurs 4 2 Etude de la concurrence 3 Atelier d'idéation 1 Analyse de l'existant Prototypage low-tech 6 7 Restitution & reco. 5 Phase d’innovation
les besoins et l'écosystème des clients et imaginer les solutions possibles à haute valeur ajoutée.
de conception
l'une des solutions et prendre les meilleures décisions pour les prochaines étapes. Un processus en plusieurs étapes
Comprendre
Phase
Concevoir

Le chemin vers la numérisation est très individuel

Si la numérisation des entreprises, et en particulier des PME, est certaine et nécessaire, elle n’est pas sans défis. Roger Keller, responsable du segment PME chez Swisscom, dresse dans cette interview une vue d’ensemble des problématiques du secteur.

Roger Keller, quelle est la situation actuelle des PME suisses en matière de numérisation ?

Bon nombre d’entre elles sont conscientes de leur potentiel et ont déjà bien avancé dans leur processus de numérisation. D’autres préfèrent s’en tenir à ce qui a fait ses preuves ou sont encore réticentes quant à une mise en œuvre chez elles, une retenue qui pourrait trouver sa cause dans les incertitudes liées à la situation géopolitique de ces dernières années. Toujours est-il que la question n’est pas de savoir si une PME doit se numériser, mais plutôt quand elle le fera.

Dans quels domaines nos PME affichent-elles déjà une maturité suffisante ?

Nous constatons des différences dans la progression de la numérisation. Dans les magasins, les restaurants ou les hôtels, je constate par exemple un degré élevé de numérisation s’agissant de l’interface avec les clients : possibilité d’effectuer des réservations et de passer des commandes en ligne, interagir et payer par voie numérique.

Le cloud est sur toutes les lèvres: quels avantages offre-t-il aux PME ?

Les solutions de cloud computing, qui étaient jusqu’ici réservées aux grandes entreprises, sont désormais également accessibles aux PME. Nul besoin d’investir dans du matériel coûteux car les services sont disponibles directement à partir du cloud. Il en résulte des formes de travail plus flexibles, car il est également possible d’accéder aux applications et aux documents sans être au bureau. Le cloud permet d’adapter les puissances de calcul et les applications logicielles nécessaires aux besoins individuels et de les faire grandir avec l’entreprise. Enfin, une sauvegarde du cloud offre

Une image propre de la situation et une clarification préalable des propres besoins aident à considérer la numérisation dans le contexte global de l’entreprise.

par des professionnels afin d’avoir une idée claire du niveau de protection de son entreprise contre les cyberrisques. Avec « Managed Security », nous protégeons par exemple les réseaux d’entreprise via un pare-feu professionnel basé sur le cloud et un service antivirus. Nous proposons également des services de sauvegarde automatisés afin de permettre une restauration rapide en cas de perte de données et donc un retour rapide à l’activité opérationnelle.

Pourquoi est-il important pour une entreprise de définir d’abord ses besoins avant de développer des outils technologiques ?

Pour économiser du temps et de l’argent. Le chemin vers la numérisation est très individuel. Une image propre de la situation et une clarification préalable des propres besoins aident à considérer la numérisation dans le contexte global de l’entreprise et à pouvoir ainsi l’optimiser de manière ciblée et judicieuse.

en outre une sécurité supplémentaire en cas de perte ou de vol de données.

S’agissant du vol de données : les cyberattaques sont un sujet d’actualité. Quel est, selon vous, le niveau de risque pour les entreprises suisses ?

Il est élevé! Malheureusement, de nombreux entrepreneurs pensent encore et toujours que leur entreprise ne revêt par un intérêt suffisant pour les cybercriminels. Les PME sont, de par leur nombre, des cibles lucratives et la plupart du temps faciles à attaquer. Toute entreprise, aussi petite soit-elle, peut être victime d’une cyberattaque. Il faut en être conscient. Le flot de cybermenaces et leur professionnalisation sont en croissance depuis

des années et ont encore nettement augmenté l’année dernière.

Comment les PME peuvent-elles s’en protéger ? Une bonne protection commence lorsque le Conseil d’administration et la direction reconnaissent la cybersécurité comme un sujet essentiel. Il ne s’agit pas seulement de disposer d’un service informatique parfaitement fonctionnel avec des systèmes à jour, mais aussi de sensibiliser régulièrement le personnel à la manière de traiter les données, les e-mails et autres questions de sécurité. La principale porte d’entrée des cyberattaques qui aboutissent n’est autre que le comportement imprudent des personnes. Je recommande donc de commencer par une évaluation de la sécurité

Quel est l’impact des technologies de l’information et de la communication sur l’environnement ?

La numérisation recèle un potentiel énorme en matière de protection du climat. De nombreuses possibilités respectueuses du climat existent : nous entendons aider les clients à économiser massivement du CO2 et à apporter une contribution positive d’un million de tonnes de CO2 par an d’ici 2025, ce qui correspond à l’équivalent de 2 % du total des émissions de CO2 en Suisse. Nous souhaitons aussi atteindre la neutralité climatique sur l’ensemble de notre chaîne de création de valeur d’ici 2025. L’été dernier, Swisscom a été désignée pour la deuxième fois consécutive entreprise de télécommunications la plus durable du monde par le magazine World Finance, ce dont nous sommes particulièrement fiers.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA FOCUS.SWISS 10 INTERVIEW • ROGER KELLER
Interview SMA Image Swisscom

Soyez l’acteur de votre transition digitale

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L’IT romand, entre défis et solutions

Quels sont les nouveaux enjeux du secteur de l’IT ? Yannick Bazin, organisateur des Swiss IT Forum(s) Genève qui se tiendront les 20 et 21 septembre à Palexpo, y répond dans cette interview.

et mené des actions concrètes et préventives de protection.

L’accélération de la transformation numérique, processus déjà bien engagé mais qui depuis ces dernières années prend de l’ampleur, devient une des priorités stratégiques des entreprises.

Yannick Bazin, en quoi consiste les Swiss IT Forum(s) et quels en sont les temps forts ?

Il s’agit du plus grand événement IT en Suisse romande, un mix entre un forum avec 80 conférences et un salon avec 120 tech experts suisses et internationaux.

Il propose une vision transversale et souhaite apporter des réponses aux principaux défis IT auxquels sont confrontées les entreprises et ce quelle que soit leur taille.

Quelles sont les grandes tendances de l’IT en Suisse romande ?

Elles sont nombreuses et dépendent de la taille des entreprises. Je peux d’abord citer la cybersécurité, une tendance récurrente depuis des années mais qui peut s’avérer dramatique si les entreprises n’ont pas entrepris une réelle sensibilisation

Le Green IT est un enjeu qui sera selon moi à l’agenda de toutes les sociétés. Encore naissante, voire timide pour beaucoup d’entreprises, elle deviendra assez rapidement l’une des principales préoccupations des directions informatiques et même bien plus haut.

Le recrutement est aussi une question importante. Marché sous tension et pénurie sont en effet les mots qui reviennent le plus. Pour faire face aux nombreux défis IT, les entreprises doivent absolument trouver des ressources, mais le marché local ne peut plus y répondre. Il faut alors se tourner vers l’étranger (ce n’est pas nouveau), accepter de travailler beaucoup plus avec des freelances (ce qui est nouveau) et surtout proposer des programmes de formations en interne. Le salaire n’est plus suffisant, les candidats sont en position de force et le savent. La nouvelle génération a d’autres attentes.

Comment voyez-vous l’avenir du secteur ?

Les grandes tendances déjà présentées devraient bien évidemment perdurer et sans doute s’amplifier. On peut citer le développement de l’IA avec notamment l’arrivée de ChatGPT qui focalise l’attention de tous et qui aura sûrement des conséquences sur les départements IT (intégration sur des progiciels, nouvelle donne pour la programmation et le codage, sécurité...). En septembre, entre en vigueur la nouvelle LPD. Certains sont prêts, d’autres non et pourtant tout a été mis en place pour que cette révolution en termes de protection de

données puisse être intégrée par les entreprises. À voir qui seront les bons élèves et ceux qui seront sanctionnés.

On assiste aussi à une démocratisation de collecte et d’analyse de la data. Si aujourd’hui on assimile la maîtrise de la data aux grandes sociétés, de nombreux outils abordables et pouvant facilement être pris en main permettent une utilisation de la data même aux plus petites structures. Par exemple, un restaurant peut aujourd’hui prévoir le niveau de fréquentation des semaines à l’avance et anticiper ses achats et ses recrutements.

Acquérir et consolider les sociétés digitales prometteuses

Récemment nommé dans la liste 30 under 30 pour l’e-commerce et le retail du prestigieux magazine Forbes, Alexandre Bonvin a fondé Audacia en 2018 suite à l’acquisition de la marque KissKiss.

Basée en Valais, Audacia Group est une holding d’investissement qui regroupe douze sociétés opérant 16 plateformes vendant produits et services en ligne. Son portefeuille de marques comptabilise 2,3 millions de clients et est actif dans plus de 45 pays. « Nous nous intéressons surtout à des sociétés que nous estimons à fort potentiel et majoritairement sur des marchés de niche », explique le fondateur et CEO Alexandre

BRANDREPORT • AUDACIA GROUP
Image iStockphoto/KaanC UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 12 LES DÉFIS DE L’IT ROMAND FOCUS.SWISS
Alexandre Bonvin Fondateur et CEO de Audacia Yannick Bazin Organisateur des Swiss IT Forum(s) Genève Image iStockphoto/NicoElNino

Externaliser ses services informatiques : auprès de qui et pourquoi ?

Si la transformation digitale des PME est devenue inévitable, il leur est recommandé d’être accompagnées par un partenaire IT pour les aider à profiter de cette transition au lieu de la subir.

De même que l’apparition de la mécanisation des techniques agricoles a bouleversé les petites et moyennes exploitations au début du XXème siècle, les forçant à embrasser la modernisation sous peine de disparaître, les PME sont, elles aussi, obligées de suivre l’évolution digitale à laquelle se soumettent les plus grosses entreprises, rappelle Yves Pitton, Chief Business Solutions chez ELCA Informatique SA. Toutefois, la taille des PME ne leur permet pas toujours de mobiliser les moyens nécessaires. La complexité croissante des enjeux informatiques ne facilite pas non plus

la prise de décision des dirigeants de PME en matière de numérisation.

Afin de les aider, de plus en plus d’entreprises proposent de prendre en charge l’externalisation de tout ou une partie de leurs services informatiques. Quels sont donc ces services qui peuvent être externalisés et comment choisir le bon partenaire ?

Identifier ses besoins face à une diversité d’offres L’externalisation complète des services informatiques est aujourd’hui possible. Elle permet de bénéficier de la mutualisation des ressources nécessaires pour garantir une prise en charge et une intervention immédiate en cas de problème, une redondance souvent difficile à financer pour une PME. Les services de sauvegarde et de stockage permettent un redémarrage de l’activité en cas de problème

technique ou d’une cyberattaque par exemple. La sécurité des infrastructures informatiques peut elle aussi faire l’objet d’une externalisation, afin de bénéficier des compétences et des mises à jour constantes nécessaires pour prévenir tout désagrément.

Certaines entreprises peuvent également nécessiter des ressources ou des compétences additionnelles pour un temps limité, dans le cadre du développement d’une application ou de la définition d’un projet par exemple. Le recours à un prestataire externe offre une alternative plus souple qu’une embauche dans ces cas-là.

Enfin, certains partenaires spécialisés peuvent être sollicités pour des prestations pointues, comme le machine learning et l’intelligence artificielle, afin d’éviter des investissements trop lourds et risqués

pour des PME ayant néanmoins des besoins informatiques spécifiques.

Mettre les valeurs de l’entreprise au cœur de son choix Le choix d’un partenaire IT pour une PME n’est pas une gageure mais plusieurs facteurs sont à prendre en compte : Au-delà du coût, qui reste toujours un élément déterminant, l’évaluation de la solidité, de l’expertise mais aussi de la taille critique permettant d’assurer la continuité d’un service externalisé est essentielle. La compréhension des besoins – voire de l’activité ou du secteur de la PME – affichée par le prestataire mais aussi la part qu’occupe le segment des PME dans son portefeuille d’activité sont autant de critères à considérer, en plus de ses références.

La mission d’Audacia est de donner aux entreprises acquises les moyens de se développer et de les accompagner dans leur croissance afin d’en faire des leaders dans leur marché ou de renforcer leur position dominante.

Bonvin. Les principales enseignes du groupe sont KissKiss, Joujou, IdealVoyance, la Ferme du CBD, SweetPlaid, Stickeryeti et Stickerkid.

Un modèle d’affaires unique et ambitieux

Le business model d’Audacia repose

sur l’acquisition et la consolidation de sociétés e-commerce prometteuses. Ce système de plug-and-play a permis la création d’un pôle d’expertise afin de réaliser des économies d’échelle et de faire naître des échanges de compétences inter-entreprises. À la tête de chaque marque, des CEO experts dans l’e-commerce et la gestion d’entreprise peuvent partager leurs expériences entrepreneuriales et leur savoir-faire dans plusieurs domaines.

La mission d’Audacia est de donner aux entreprises acquises les moyens de se développer et de les accompagner dans leur croissance afin d’en faire des leaders dans leur marché ou de renforcer leur position dominante. Pour atteindre leur plein

potentiel, les sociétés ont accès à un pôle de ressources mutualisées qui comprend plusieurs secteurs comme la finance, la comptabilité ou encore la logistique.

Pour une Suisse romande dynamique et innovante Alexandre Bonvin souhaite jouer un rôle dans la dynamisation d’une Suisse romande digitale, novatrice et technologique. Il souhaite faire d’Audacia un point de référence national en termes d’e-commerce et est toujours à l’affût de pépites à acquérir et à intégrer au groupe.

Ayant su profiter de la période liée à la Covid-19 et de l’essor du secteur de l’e-commerce pour développer

leurs activités, les équipes d’Audacia doivent aussi faire face à des challenges majeurs comme le change management et la digitalisation des processus afin d’assurer une cohabitation optimale au sein de la holding et un avenir pérenne.

Plus d’informations sur le site web www.audacia.co

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA EXTERNALISATION DES RISQUES 13 FOCUS.SWISS
Image iStockphoto/NiroDesign SA AUDACIA GROUP • BRANDREPORT

Être un acteur global pour répondre aux besoins des PME en matière de cloud

de SoftwareOne à savoir : AWS, SAP, Google par exemple.

Accompagner ses clients de façon locale et globale dans leur transformation vers le cloud, tel est l’objectif que s’est fixé SoftwareOne. Dans cette interview, Marc Gonzalez, Maxime Dumont et François Filliatre, l’équipe dirigeante du bureau romand, expliquent en quoi la société a opéré un changement de services proposés à ses clients ces dernières années.

Qu’est-ce que SoftwareOne ?

SoftwareOne, dont le siège est en Suisse, est un leader mondial des services informatiques, fort de 30 ans d'expérience dans le domaine des logiciels et de la technologie. Elle est composée de plus de 8900 employés dans le monde et est présente dans 90 pays. Le bureau de Tolochenaz, entre Lausanne et Genève, permet d’aider nos clients localement tout en gardant cette approche intégrale : nous accompagnons plusieurs profils de clients, de la PME à la société globale, en Suisse romande ou internationalement grâce à nos différentes filiales.

SoftwareOne a d’abord été une entreprise de revente de logiciels. Ensuite, elle s’est transformée ces huit dernières années en société de services avec des services technologiques basés sur le Cloud, des services de gestion des actifs logiciels et la partie revente. L’objectif de ces trois piliers est de pouvoir accompagner nos clients dans leur « Cloud journey » sur les différentes problématiques qu’ils peuvent rencontrer au cours de leur transformation. Nous sommes un partenaire unique qui peut agir sur ces trois axes de transformation.

Nous travaillons avec près de 7500 éditeurs pour la partie revente.

Concernant l’aspect services, nous avons plusieurs niveaux de partenariats en fonction du sujet abordé avec le client. Nous sommes environ 500 collaborateurs en Suisse, divisés en équipes de vente et de delivery. Nos équipes sont basées sur les marchés suisse, allemand et autrichien.

Quelles sont les valeurs de l’entreprise ?

Nous avons sept valeurs fondamentales qui suivent le cycle de vie de l’entreprise. Nous sommes axés sur le client et attachons une importance particulière à la satisfaction du personnel, ce qui est notre plus grand atout. Pour nous, la rapidité est préférable à la lenteur, mais nous ne faisons aucun compromis sur la qualité. Nous sommes passionnés, humbles et faisons preuve d’intégrité. Enfin, dans tout ce que nous faisons, la discipline est centrale.

Quel est l’état actuel du marché des fournisseurs de service et des plateformes numériques ?

En Suisse romande, le marché est très compétitif, sachant que beaucoup d’acteurs locaux ont effectué une transformation dans leur secteur d’activité. Nous sommes reconnus comme étant un acteur du monde de la revente de licence de logiciels. Il est toutefois important pour nous que nos clients se rendent compte que nous proposons également des services autour de ces produits.

En effet, une consolidation du marché est en train de se faire avec des sociétés qui mutualisent leurs compétences en fusionnant, nous avons fait le choix d’acquérir des sociétés de services spécialisées sur les axes de développements

Nous sommes finalement un acteur global qui maîtrise parfaitement le monde de la revente, le monde de la technologie et le monde de la gestion des actifs. Nous avons les compétences pour nous pencher sur la globalité d’un projet et traiter l’intégrité des problématiques des PME. Concrètement, quelles sont les solutions que vous proposez à vos clients ? L’avènement du Cloud modifie en profondeur la façon de travailler mais aussi la façon d’acquérir et de gérer ses besoins. À l’instar du système Suisse, l’offre de SoftwareOne se compose de trois piliers :

Historiquement, le premier pilier consiste à accompagner nos clients dans l’acquisition de leur besoins logiciels en s’adaptant à leur stratégie.

SoftwareOne accompagne aussi ses clients dans la gestion de leur contrat et portefeuille logiciel. Notre second pilier de service accompagne donc nos clients sur cet axe : quand un client se transforme avec un nouveau projet, il doit changer ses contrats, vérifier que les anciens sont adaptés à une migration vers le cloud ou encore vérifier l’adéquation des logiciels achetés avec le cloud. Il faut donc lui donner des outils pour qu’il soit en maîtrise de ses coûts et réussisse à optimiser ses dépenses, notamment grâce au FinOps. Nous accompagnons nos clients sur leurs contrats Microsoft, Adobe, SAP, Oracle, Salesforce, IBM notamment.

Notre troisième pilier de solutions s’articule autour des services technologiques basés sur le Cloud avec la réalisation de projets de types : conseil, évaluation, analyse et définition de migration sur le Cloud tant sur la partie infrastructure (Azure, AWS) que sur les environnements de travail et espace de collaboration (M365). SoftwareOne propose également des services managés sur des sujets stratégiques comme la gestion d’infrastructures sur le Cloud, la mise en place de solution et de services managés autour de la cybersécurité ou encore la gestion de Backup de données et de Services Cloud.

Nous suivons de très près les innovations du marché de manière à en faire bénéficier nos clients tout en maîtrisant leurs possibles inconvénients. Nous mettons les bons professionnels en face des bonnes solutions pour les intégrer chez les clients.

Enfin, ces trois piliers s’articulent autour de notre outils PyraCloudFinOps Certifié. Celui-ci inclut une marketplace permettant d’acheter des logiciels, d’obtenir une visibilité sur ses contrats mais aussi de gérer la consommation pour des environnements multi-cloud.

Avez-vous de nouveaux projets ?

Nous avons des projets d’évolution de la société, notamment le développement de nouvelles lignes de services et le renforcement de notre partenariat avec AWS et ServiceNow.

Nous avons également de nombreux projets clients comme par exemple : La définition de la stratégie Software Asset Management (SAM) pour un acteur majeur du skincare et implémentation du module ServiceNow SAM Pro. La migration de datacenter sur le Cloud Azure et AWS pour le compte d’entreprise œuvrant dans l’énergie, la migration des systèmes de messageries pour un acteur de l’industrie et du transport, de la data analyse au travers de PowerBI dans le monde du Luxe. Ces projets sont menés à bien à travers la mise à disposition de compétences à valeurs ajoutées basés localement supportés par nos équipes DACH ou Globales. Néanmoins, pour continuer notre croissance et atteindre tous ces objectifs, nous sommes toujours à la recherche de nouveaux talents.

Interview Léa Stocky

SoftwareONE SA

Route de Lully 5c 1131 Tolochenaz info.ch@softwareone.com +41 844 44 55 44 softwareone.com

Partenaire de l’événement Swiss IT Forum(s).

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 14 BRANDREPORT • SOFTWARE ONE SA #FOCUSIT&DIGITAL

Ensemble, trouvons la pièce manquante aux projets des entreprises !

Un interlocuteur unique pour toutes les questions informatiques : avec plus de 550 experts, Qim info est aujourd’hui la 3ème plus importante société IT de Suisse Romande

(source : ICT Journal). Avec quatre agences et presque 20 années d’existence, l’entreprise est capable de répondre à toutes les problématiques informatiques.

d’origine humaine, la cybersécurité représente forcément un enjeu majeur pour toutes les entreprises pour qui la gestion du système d’information est indissociable de l’activité.

Les experts du département ITOSS de Qim info développent des partenariats avec des acteurs du secteurs (Fortinet) pour répondre à cette problématique essentielle du quotidien.

Connue pour renforcer les équipes de ses clients sur des missions spécifiques, Qim info propose aussi une offre complète de services IT à destination des PME : mise en place d’outils collaboratifs, accompagnement vers la digitalisation, amélioration de la productivité grâce à la data, développements sur mesure d’application métier ou renforcement de la sécurité.

Les équipes Qim info travaillent ainsi au développement des solutions performantes, à l’optimisation des systèmes d’information ou encore à la gestion efficace des données pour les structures qui ne peuvent pas se doter des ressources humaines nécessaires en interne.

Des prestations sur mesure

Dans un monde de plus en plus numérique, il est devenu essentiel de se démarquer grâce à des solutions innovantes et adaptées aux contraintes économiques, environnementales, sociétales. Mais la transformation digitale représente un enjeu majeur pour toutes les PME, quel que soit leur secteur d’activité : les interlocuteurs sont nombreux, il est parfois difficile de s’y retrouver alors que les technologies évoluent rapidement.

Chez Qim info et plus particulièrement au sein du centre d’expertises, une cinquantaine de collaboratrices et collaborateurs assurent le

déploiement de projets complexes et pluridisciplinaires pour des clients issus des secteurs publics et privés. En 2022, près de 250 projets ont ainsi été menés par les cinq départements du centre d’expertises.

Quand le périmètre d’intervention de certains prestataires est limité, Qim info a à sa disposition un vivier de compétences large et pluridisciplinaire qui assurera la mise en place d’une solution réellement adaptée aux besoins clients.

Les avantages d’un grand et la souplesse de l’indépendant Qim info est aujourd’hui un interlocuteur majeur du secteur de l’IT en Suisse. La méthode de travail choisie reste cependant basée sur la transparence et la souplesse pour pouvoir proposer des solutions performantes : suivi de projet personnalisé (un seul interlocuteur tout au long du projet), facturation à la minute, échanges techniques avec plus d’une cinquantaine d’experts.

Avec bientôt 20 ans d’existence, le mode de travail est bien rodé et les projets sont construits sur la compréhension parfaite des besoins du client pour définir avec lui la solution idéale selon ses contraintes.

Le partenaire efficace d’une infogérance pour les PME Avec son département IT Operations & Support Services (ITOSS), Qim info assure la gestion de tous

les systèmes d’informations pour les petites et moyennes entreprises.

Nous mettons un point d’honneur à répondre en premier lieu aux besoins de nos clients et débutons toujours notre travail par un état des lieux afin de détecter d’éventuels problèmes de performances, de matériels, ou encore des failles de sécurité.

Responsable du Département

Au-delà, les postes de travail en entreprise doivent être suivis pour résoudre des petits incidents du quotidien mais aussi pour assurer la sécurité globale du système. À ce titre, Qim info propose donc un support de niveau 1, 2 et 3 à ses clients pour garantir la résolution rapide de pannes, apporter une assistance utilisateur de qualité, assurer la maintenance opérationnelle des systèmes d’information et plus globalement, proposer une amélioration continue des infrastructures.

La cybersécurité, sensibilisation et accompagnement Lorsque l’on constate que près de 90 % des cyberattaques sont rendues possibles à cause d’une erreur

Pour répondre à l’ensemble des besoins des PME, nous développons une offre de cybersécurité comprenant par exemple la sensibilisation des employés ou encore la gestion sécurisée des terminaux mobiles professionnels.

– Benjamin Basset, Responsable du Département

À la tête du département ITOSS, Benjamin est un administrateur système et réseau chevronné. Son expérience dans le service client et l’assistance informatique ainsi que la mise en place et le développement de services, fait de lui un interlocuteur idéal qui vous libérera des problématiques liées à votre parc informatique.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA QIM INFO • BRANDREPORT 15 #FOCUSIT&DIGITAL

Héberger sa planification des ressources d’entreprise dans le Cloud, bonne ou mauvaise idée ?

Toute PME ou TPE qui se dote d’un ERP fera des économies à long terme et se développera davantage. Mais après la cyberattaque de novembre dernier chez « Winbiz », un logiciel de gestion d’entreprise principalement utilisé pour la comptabilité, les salaires et la gestion des produits, les entreprises ont de quoi se poser des questions.

Faut-il mettre son planificateur des ressources d’entreprise (ERP) sur le Cloud ? Quelles alternatives au logiciel « Winbiz » ?

Johnny Veillard, directeur de la société Partner IT, revient sur le sujet.

Johnny Veillard, quels sont les avantages pour les TPE/PME d’héberger leur planification des ressources d’entreprise (ERP) sur le Cloud ?

Le Cloud est une manière d’avoir une infrastructure informatique en dehors de l’entreprise. Les serveurs sont installés dans des

datacenters et permettent aux entreprises de ne pas avoir à gérer elles-mêmes les serveurs physiques. Héberger son ERP sur ces serveurs permet aux sociétés d’y accéder en n’importe quel lieu, ce qui peut favoriser le télétravail. Pour certaines entreprises, cela leur permet également d’accéder à leurs données depuis leurs différents sites de travail sans problème informatique. En somme, le but du Cloud est de pouvoir améliorer la digitalisation des processus de l’entreprise afin de les simplifier et d’obtenir une plus grande efficacité opérationnelle qui se traduit en gains économiques.

À quoi faut-il cependant faire attention ?

Au niveau de la protection des données, il faut veiller à

ce que le serveur soit hébergé en Suisse et que les données soient également stockées dans un datacenter suisse afin que les entreprises puissent garder une certaine maîtrise sur ces dernières. Il faut être capable de facilement supprimer certains fichiers tels que les historiques clients. La question n’est donc pas directement liée au Cloud, mais plus au logiciel de gestion lui-même qui doit être compatible au règlement général sur la protection des données (RGPD).

Pour la gestion salariale, il faut que le logiciel soit certifié SwissDec. Les données sont transmises aux administrations fiscales, caisses de compensation, assurances-accidents et même à l’Office fédéral de la statistique directement à partir d’un logiciel.

Suite au récent hacking de « Winbiz », quelles sont les alternatives pour les TPE/PME ?

En fonction des besoins de chaque entreprise, il existe différentes alternatives et solutions sur le marché. Il y a par exemple des sociétés qui font majoritairement de la comptabilité, mais d’autres ont également besoin de gérer leurs articles, stock ou gestion de la production.

Pour donner un exemple, Mega ERP est un logiciel Suisse qui couvre l’ensemble des fonctionnalités nécessaires à la gestion d’une PME et qui propose également un utilitaire permettant de reprendre l’historique des données. Cela peut être une bonne transition pour les entreprises qui cherchent une alternative à « Winbiz ».

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Interview Maévane Mas Johnny Veillard Directeur de la société Partner IT

Héberger une application spécialisée : de l’ERP à l’intelligence artificielle

Arcanite Solutions SA propose à ses clients une solution d’hébergement cloud spécialisée pour l’ERP Abacus et permet ainsi aux entreprises d’avoir un hébergement sûr et sécurisé pour leur logiciel de gestion. Yann Beaud, l’un des six cofondateurs d’Arcanite, expose les avantages de la solution d’hosting AbaHost.

Yann Beaud, quel type d’entreprise est Arcanite Solutions SA et quels services propose-t-elle ?

Arcanite Solutions SA est une société de services informatiques créée en

2016. Nous proposons des services sur mesure pour les entreprises dans quatre domaines : l’hébergement, le développement d’applications web, le traitement des données et l’Intelligence Artificielle. Nous développons et commercialisons également nos propres produits.

Quelle solution d’hosting proposez-vous à vos clients ?

Nous avons développé la solution AbaHost qui permet d’héberger les serveurs de l’ERP Abacus. Ce logiciel complexe posait certains challenges au niveau de l’hébergement. Les entreprises ou revendeurs n’avaient pas de solutions simples et à faible coût pour fournir l’hébergement de l’ERP Abacus à leurs clients. Il s’agissait alors de trouver une solution cloud spécialisée et sécurisée pour héberger cet ERP. Nous accompagnons aussi les entreprises dans l’hébergement de

leurs applications spécifiques ou leurs propres produits.

Pourquoi choisir AbaHost comme hébergement pour son serveur ?

Arcanite a constitué une équipe d’ingénieurs qui est capable de comprendre les besoins spécifiques des clients et de comprendre leurs applications tout en garantissant la sécurité de leurs données, ce qui est un point crucial. En hébergeant ses serveurs sur AbaHost, les entreprises peuvent travailler en toute sécurité sans se soucier de la sécurité du logiciel ou des complexités de celui-ci.

En plus des services d’hébergement, quels autres produits proposez-vous ?

Nous avons développé un système de ticketing pour les évènements ainsi qu’une solution d’identity provider

(IDP) qui est un système central d’authentification pour les entreprises. Nous avons aussi créé un outil d’orchestration de serveur qui permet de gérer des milliers de serveurs Linux de manière centralisée et automatisée.

Quels sont vos plus grands projets ?

Notre solution de ticketing est un grand projet à venir. C’est un outil très modulaire adapté à des marchés de niche qui ont parfois des besoins de configurations très avancées. Aussi, nous accompagnons de plus en plus les entreprises dans les avancées de l’IA et regardons avec elles comment tirer profit de ces technologies dans leur domaine afin d’adopter une automatisation générale.

L’application suisse de collaboration pour la confidentialité des affaires

L’échange de données et de messages confidentiels au sein d’une entreprise ou avec des personnes externes est souvent laborieux, complexe et avec une simple inattention, une donnée sensible peut se retrouver exposée.

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La solution Sharekey vous offre plus qu’une réponse, c’est un outil collaboratif d’équipe entièrement chiffré de bout en bout avec une clé robuste de niveau militaire. Même l’éditeur de la solution ne peut pas avoir accès à vos données sans votre clé. Vous avez accès à une App mobile et desktop ou même un accès Web.

Vous souhaitez échanger de manière entièrement sécurisée : l’application vous offre un chat, une possibilité de créer des canaux ou des équipes, de partager du contenu ou encore d’effectuer des conversations vocales et visioconférences chiffrées. Un drive est disponible, vous pouvez utiliser cette plateforme pour partager et recevoir de vos contacts externes, de manière sécurisée, l’échange de documents confidentiels. Ces échanges peuvent également être faits de manière bidirectionnelle avec des liens externes pour les correspondants qui n’ont pas l’application.

Vous êtes membre d’un conseil d’administration, avocat, notaire, médecin ou exercez toute activité qui nécessite un transfert sécurisé de document avec vos clients ou collaborateurs ? Cette solution est pour vous ! Nous vous accompagnons dans la mise en place de l’outil au sein de votre organisation.

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Passionné par l’utilisation de la technologie pour susciter des changements positifs et créer une société plus inclusive, Stefan Metzger est le directeur général de digitalswitzerland, une organisation à but non lucratif dont l’objectif est de transformer la Suisse en une nation numérique de premier plan.

Avec plus de trente ans d’expérience dans le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), Stefan Metzger a eu la chance de travailler sur des projets passionnants au cours de sa carrière. Dans cette interview, il explique quels sont les enjeux de la transformation numérique en Suisse.

Stefan Metzger, où se situe la Suisse en termes d’innovation numérique ?

Au niveau international, la Suisse est très bien placée. Dans le classement de l’IMD sur la compétitivité numérique, la Suisse se classe cinquième parmi 63

nations. Néanmoins, il existe des domaines dans lesquels la Suisse n’est pas à la hauteur, notamment la pénurie croissante de compétences. La santé numérique, la cybersécurité, l’administration en ligne et l’absence d’une mentalité numérique au sein de la population sont aussi à améliorer.

Qui sont les principaux acteurs de la transformation numérique suisse ?

La transformation numérique de la Suisse exige des efforts collectifs de la part de toutes les personnes impliquées - de la population à l’administration, des entreprises aux start-ups, et des institutions académiques aux associations. Ce n’est qu’avec une collaboration étroite de ces acteurs que la Suisse pourra devenir un leader numérique d’ici 2025. Des entreprises telles que digitalswitzerland s’engagent à unir ces acteurs clés pour une cause commune.

Pourquoi la transformation numérique des entreprises est-elle nécessaire ?

Sur le marché actuel, elle est essentielle pour les entreprises et les sociétés si elles veulent rester compétitives et pertinentes. Les clients attendent des entreprises qu’elles proposent des expériences pratiques, rapides et personnalisées. La transformation numérique permet aux entreprises de répondre à ces attentes, tout en leur permettant d’être plus efficaces, de réaliser des économies, d’être plus durables et de prendre de meilleures décisions.

Quels sont les risques possibles ?

En adoptant les nouvelles technologies numériques, les entreprises peuvent devenir plus vulnérables aux cyberattaques car elles stockent davantage de données sensibles et disposent de plus de points d’entrée potentiels pour les cybercriminels. Certains risques peuvent également avoir des répercussions sur la société

dans son ensemble. En effet, les personnes qui n’ont pas accès à la technologie ou aux compétences numériques pourraient être laissées pour compte, ce qui augmenterait encore la fracture numérique et creuserait les disparités sociales et économiques.

Que peut-on faire pour y remédier ?

Les entreprises doivent élaborer une stratégie globale de transformation numérique qui va au-delà de la mise en œuvre. Il y a beaucoup d’éléments à prendre en compte : mesures de cybersécurité, politiques de confidentialité des données, conformité, gestion du changement, pour n’en citer que quelquesuns. Une gestion efficace des risques est essentielle. La prise en compte des risques pour la société dans son ensemble nécessite un effort coordonné de toutes les parties prenantes, notamment les gouvernements, l’économie, le monde universitaire et la société civile.

ANNONCE Cybersécurité Solutions Cloud Audit & conseils Support & maintenance Délégation de spécialistes Bevaix | La Chaux-de-Fonds | Meyrin www.netmanage.ch - info@netmanage.ch UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA FOCUS.SWISS 18 TRANSFORMATION DIGITALE
« Les entreprises doivent élaborer une stratégie globale de transformation numérique »
Stefan Metzger Directeur général de digitalswitzerland Image iStockphoto/imaginima Interview Léa Stocky

Digitaliser au profit de l’humain

À l’heure du numérique où chaque processus tend à être digitalisé et automatisé, l’impact sur les employés et les organisations est important.

L’entreprise fribourgeoise compte aujourd’hui une petite vingtaine d’employés et a convaincu quelque 500 organisations dans toute la Suisse.

Pour augmenter la productivité et les performances, nombreux sont les logiciels et les applications mis à disposition des entreprises. Un choix si vaste qu’il en devient luimême un réel projet d’implémentation capable de chambouler totalement le fonctionnement d’une entreprise. Pour le mieux ? C’est très souvent le cas, mais alors que l’implémentation de nouveaux outils est souvent synonyme de stress pour les employés, de manque de compétences adaptées, de changements de rôles ou même de perte d’emploi, l’humain se retrouve très souvent rattrapé par les objectifs de performance de l’employeur.

Alors digitaliser, oui, mais dans le but de soulever l’humain. David Dutch et Antoine Sudan, créateurs du logiciel WEDO, ont dès le départ souhaité remettre l’humain au cœur des démarches de digitalisation d’une entreprise.

• Le manque de communication entre collaborateurs

• Le manque de vue globale sur l’avancement des projets

C’est autour de ces quatre piliers principaux que se développe l’application WEDO, un logiciel qui a pour but d’augmenter la productivité par la collaboration. De la gestion de tâches au suivi des comptes rendus de réunions, c’est l’évolution constante de l’environnement des entreprises qui continue à faire évoluer l’outil aujourd’hui. Le rôle du logiciel n’est pas de remplacer les compétences, mais plutôt de faire gagner du temps dans les processus quotidiens tout en rendant la communication systématique à toutes les échelles de l’organisation.

Se retrouver dans la jungle des

logiciels et des applications

À travers leurs expériences professionnelles respectives, les cofondateurs observent alors des sources de pertes de temps et des pratiques contreproductives majeures, communes à chaque entreprise :

• La fixation d’objectifs non systématique

• La perte de temps liée aux réunions ainsi que leur productivité réduite

Le choix d’un nouvel outil, compte tenu de l’énergie et de l’investissement financier, doit être mûrement réfléchi, malgré la fabuleuse offre disponible de nos jours sur le marché des logiciels. Comprendre le rôle de chaque outil dans leurs subtilités, s’assurer de leur compatibilité avec nos outils existants, garantir l’optimisation des processus sans se fournir à double et sans payer des abonnements inutilement : tout autant de tracas causé par la jungle des logiciels.

WEDO se veut volontairement complémentaire aux outils Microsoft ou Google pour permettre de

répondre aux besoins exhaustifs des organisations. Par exemple, l’association de Microsoft Teams et WEDO forme le combo parfait de la gestion de réunions en visioconférence, offrant un canal de communication et un support de suivi simples d’accès aux participants. De son côté, Google Agenda peut également être relié aux réunions de la plateforme WEDO pour une vision précise d’un emploi du temps.

Un conseil avisé sur l’état actuel des outils d’une entreprise est recommandé avant la souscription à un nouvel outil, pour une optimisation durable et rentable.

Implémentation et changement d’outil : à l’aide ! L’une des perturbations majeures d’une transition numérique étant l’appréhension d’un nouvel outil et le manque de connaissances y étant lié, WEDO propose une interface intuitive et didactique. Elle accorde une attention particulière à l’enseignement en offrant des formations personnalisées et une intégration accompagnée pour faciliter la prise en main de la plateforme. À cela s’ajoute un service de support client gratuit par chat ou par visioconférence, pour éviter toute source de stress à ses utilisateurs.

Rencontre avec Roger Gauderon, directeur de Liosaplast et utilisateur WEDO depuis près de trois ans.

Roger Gauderon, pourquoi la gestion des réunions était-elle problématique pour vous ?

Au début, la réunion de la direction de production était marquée par une longue liste statique de points en suspens. Nous avons alors vu le potentiel de remplacer l’outil existant par une solution plus dynamique comme WEDO pour les réunions.

En quoi ce processus est-il facilité avec WEDO ?

Les thèmes et les tâches en suspens peuvent être inscrits à l’avance à l’ordre du jour par tous les participants. Avec les thèmes ouverts de la dernière fois, le contenu de la prochaine réunion se compose ainsi en continu.

Tout le monde est bien préparé et rien n’est oublié. Nous sommes beaucoup plus efficaces sur le plan administratif et avons même pu réduire la fréquence de nos réunions.

Comment l’utilisation a-t-elle évolué au fil du temps ?

Comme il est également possible de saisir des tâches individuelles, de créer des checklistes ou d’organiser des projets en dehors des réunions, WEDO est désormais également utilisé dans l’administration, les RH et l’assurance qualité.

Plus d’informations sur wedo.com

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA WEDO • BRANDREPORT 19 #FOCUSIT&DIGITAL
David Dutch Créateur du logiciel WEDO Antoine Sudan Créateur du logiciel WEDO
Il est plus facile d’offrir un service humain et personnalisé lorsqu’on est une entreprise à taille humaine.
- Antoine Sudan Image iStockphoto/jacoblund La collaboration reste toujours centrale au sein d’une organisation. - David Dutch

Les constructeurs de ponts numériques

En matière de technologie numérique, l'Asie fait partie des principaux moteurs de l'innovation dans le monde grâce à des solutions très appréciées par les entreprises et les organisations en Suisse. C'est en grande partie grâce à Absolut Distribution AG : cette entreprise veille à ce que l'expertise chinoise soit combinée à la précision et à la fiabilité suisses.

Entretien avec Patrik Eigenheer, CEO d'Absolut Distribution AG.

Patrik Eigenheer, la devise de votre entreprise est « Building bridges for your progress ». Que cela signifie-t-il concrètement ?

Nous constatons ainsi que nous agissons depuis maintenant dix ans comme lien entre les innovateurs technologiques asiatiques et la clientèle suisse. Pour ce faire, nous jouons un rôle de conseil et effectuons des contrôles de qualité et de sécurité rigoureux. De cette manière, nous garantissons que les entreprises, les particuliers et les organisations publiques peuvent profiter de solutions numériques de pointe - tout en étant assurés de la qualité suisse du service et du traitement. Conformément à notre principe directeur, nous jetons ainsi un pont entre le monde chinois et le marché suisse.

Comment peut-on se représenter les projets mis en œuvre par Absolut Distribution ?

Nous sommes actifs dans le domaine du B2B. Cela signifie que nous réalisons, en collaboration avec nos partenaires technologiques suisses de longue date, des projets qui répondent exactement aux exigences individuelles de chaque client final. Notre réseau de partenaires est très étendu et comprend, outre les grands leaders connus du marché, des intégrateurs régionaux plus petits qui fournissent leurs services dans les différentes régions linguistiques de Suisse. L'objectif de ces coopérations est de créer des solutions numériques proches du client final pour les entreprises et les organisations en Suisse, mais aussi à l'étranger. Cela peut aller de nouveaux services de xfusion serveur à des applications sur mesure. En plus de l'activité B2B, nous sommes également très présents

dans le développement de solutions pour les clients finaux grâce à notre propre ingénierie. Cette approche - cette construction de ponts - offre divers avantages.

Quels en sont les avantages concrets ?

À l'ère de la numérisation, les entreprises suisses sont confrontées à la pression de faire évoluer leur infrastructure informatique et leurs processus vers un niveau supérieur. Certains services passeront à l'avenir dans le cloud, mais le bloc des coûts d'exploitation ITC subsistera et devrait augmenter à l'avenir. Nous pouvons proposer des solutions qui répondent aux exigences techniques les plus élevées tout en se démarquant positivement en termes de prix. Nous avons l'avantage de savoir exactement, dans notre fonction de conseil, quelles possibilités notre partenaire technologique Huawei peut offrir et quelles sont les exigences de la clientèle suisse. Et nous réunissons ces deux sphères.

Cela crée-t-il aussi des défis ?

Bien sûr, comme dans toute collaboration qui dépasse les frontières nationales. Mais nous disposons d'un excellent réseau avec les innovateurs en Chine, notamment grâce à nos propres collaborateurs chinois. Par exemple, nous avons déjà été élus huit fois partenaire de distribution de l'année par Huawei. Ce n'est pas un hasard, pas plus que notre focalisation sur les fournisseurs chinois : nous savons qu'en Asie naissent d'excellents produits qui n'ont pas leur pareil. Mais les partenaires suisses ont par exemple d'autres exigences en matière de livraison. C'est là que nous intervenons et, je dois le répéter, que nous jetons des ponts. Grâce à cette finesse, nous combinons le meilleur des deux mondes et créons une situation gagnant-gagnant pour toutes les parties concernées.

La sécurité informatique est-il un facteur décisif pour les entreprises suisses ?

Garantir la sécurité fait partie de notre stratégie « Quality of Service ». Une valeur ajoutée décisive que nous apportons à l'ensemble de la chaîne de création de valeur consiste à miser sur des fournisseurs chinois tout en effectuant un contrôle de qualité suisse. Cela inclut également l'aspect sécurité. Nous nous assurons ainsi, entre autres, que la technologie répond aux certifications correspondantes nécessaires à son utilisation en Suisse. C'est pourquoi nous comptons parmi notre clientèle non seulement des entreprises privées de toutes les branches et de toutes les tailles, mais aussi des organisations publiques et gouvernementales.

Vous souhaitez faire progresser votre entreprise sur le plan numérique ? Appelez-nous dès aujourd’hui au :

+41 43 534 72 00 info@absolut-distribution.ch www.absolut-distribution.ch

À propos d'Absolut Distribution

Absolut Distribution AG est le plus grand distributeur suisse à valeur ajoutée pour tous les produits Huawei Enterprise. Depuis 2013, l'entreprise mise sur les solutions de la Chine, en particulier Huawei, et peut, grâce à cette orientation claire, soutenir ses entreprises partenaires et ses intégrateurs de manière compétente et professionnelle. Absolut Distribution fait ainsi le lien entre le monde chinois et le marché suisse pour ses partenaires - et offre un conseil et un soutien complets pour la conception et la réalisation de solutions Huawei Enterprise.

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20 BRANDREPORT • ABSOLUT DISTRIBUTION AG #FOCUSIT&DIGITAL
Image iStockphoto/R_Type
Patrik Eigenheer, CEO d'Absolut Distribution AG

« L’impact d’une attaque est encore largement sous-estimé »

Avec 34 000 attaques numériques en 2022 en Suisse dans le monde du travail, personne n’ignore plus le problème. Partage d’expérience avec le spécialiste cloud et sécurité Arc IT, labelisé Cyber-Safe.

Alexandre Gavin, codirecteur de Arc IT, les PME ont-elles pris conscience des cyber-risques ?

Les médias ont rapporté de nombreuses attaques d’entreprises et de communes en 2022. Les collaborateurs n’ont parfois plus eu accès à leurs services pendant plusieurs jours. Cela a généré beaucoup de questions autour de la sécurité et c’est bien, mais l’impact d’une cyberattaque est encore très sous-estimé.

Quelles erreurs voyez-vous encore trop souvent ?

Les PME peinent à avoir une vue d’ensemble. Elles pensent que si elles ont un bon pare-feu par exemple, cela suffit à les protéger. Pourtant, à côté, elles gardent un vieux serveur et multiplient les points de défaillance avec des applicatifs pas à jour. Le risque humain est aussi toujours présent.

Concrètement, quel est l’impact d’une attaque ?

La perte de données est le premier aspect. Une politique de sauvegarde efficace permet toutefois de récupérer la quasi-totalité des informations. Plus problématique et largement ignoré : le temps de remise en service. Cela prend facilement des jours. Équipes et machines se retrouvent à l’arrêt. Le coût pour l’employeur est alors considérable.

Votre conseil ?

Sécuriser en amont pour empêcher les intrusions, mais également en aval avec des infrastructures permettant de réagir rapidement. Basculer sur un cloud d’urgence est une piste très utile que ne proposent pas tous les spécialistes IT. Cela permet pourtant la remise en service de votre environnement IT en quelques heures.

Arc IT est labélisée Cyber-Safe, un label recommandé par la Confédération. Pourquoi ce choix ?

Il est adapté aux réalités des PME suisses. Il a été co-construit par des experts en cybersécurité et des spécialistes du monde du travail. Les aspects techniques tout comme organisationnels de l’entreprise sont passés au crible. De plus,

Cyber-Safe est indépendant, ce n’est pas un prestataire informatique. Le temps, c’est de l’argent. En proposant Nutanix aux grosses PME de tout secteur, Arc IT s’attaque à cet aspect. Non ?

Nutanix est une base serveur très puissante et évolutive que nous utilisons en interne. Elle réduit drastiquement le temps d’indisponibilité des serveurs, en cas de panne par exemple. Nous mettons cette technologie à disposition des entreprises, notamment celles qui prévoient une forte croissance.

La digitalisation est-elle un mal nécessaire ?

Intégrateur de logiciels dans la construction, le transport et l’industrie depuis 30 ans, Arc Logiciels offre une vue à 360° avec une palette de solutions qui s’adaptent à vos métiers et non l’inverse.

d’un Data Hub, tel que Spiderbus par exemple. Il fait circuler, de manière sécurisée, les informations entre les logiciels, même les plus spécifiques : pesage, géolocalisation, inventaires, travail temporaire, gestion de flotte, facturation communiquent entre eux.

L’automatisation du flux des données est donc un enjeu primordial. « Les données de vos temporaires, leur mission, leurs heures et leur coût circulent entre les plateformes de timbrage, le service comptable et les agences de placement », exemplifie Yves Neuenschwander co-CEO de Arc Logiciels et co-fondateur du Data Hub Spiderbus.

qu’à une partie de leurs besoins. Elles perdent en flexibilité et doivent investir dans des développements coûteux. La digitalisation est alors perçue comme un mal nécessaire et coûteux », observe le dirigeant de Arc Logiciels. Il peut pourtant en être autrement.

Faire communiquer les logiciels métiers entre eux, tel est l’un des signes distinctifs du spécialiste informatique d’Yverdon. Une agilité cultivée et complétée par de la GED (gestion électronique des documents), la mise en place de la BI (Business Intelligence ou informatique décisionnelle) et une forte complicité avec Arc IT.

Installer un nouveau logiciel pour son entreprise n’est pas compliqué.

Là où ça se gâte, c’est quand celui-ci ne communique pas avec ceux déjà en place. En moyenne, en Suisse, les sociétés utilisent entre cinq et dix logiciels différents. Outre les interfaces RH, de comptabilité et de gestion

administrative, une foule de logiciels métiers propres à chaque activité existe.

Cette mosaïque de solutions n’accélère pas la transition numérique. En effet, le report des données entre chaque outil est chronophage et source d’erreurs. Sauf si l’on dispose

Un processus qui prenait une semaine et nécessitait un nombre considérable de doubles saisies, voir des déplacements, est réduit à un flux quotidien numérisé. « Trop souvent les entreprises travaillent avec des logiciels standardisés qui ne répondent

Plus d’infos sur www.arc-logiciels.ch

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Solutions informatiques

Un système ERP+ en fort développement en Suisse romande

En Suisse romande, proALPHA consolide ses activités depuis 2021 et le succès escompté est au rendez-vous. Martin Bühler, directeur chez proALPHA Suisse et France, présente l’entreprise, les solutions qu’elle propose pour les PME industrielles et sa stratégie pour accompagner au mieux les entreprises vers une transition digitale.

Martin Bühler, pouvez-vous nous présenter brièvement la société proALPHA ? proALPHA est l'un des principaux éditeurs de solutions ERP pour les PME industrielles. Nous sommes présents sur le marché depuis plus de 30 ans et sommes dans le trio de tête des systèmes ERP les plus installés dans la région DACH.Nous

comptons aujourd'hui plus de 2000 collaborateurs et plus de 3000 clients ERP dans les secteurs de la construction mécanique, la sous-traitance, l’électronique, la microtechnique, la plasturgie et la medtech. Nous sommes le partenaire privilégié des PME du secteur industriel. Qu’il s’agisse de la BI, la gestion de l’énergie, l’IA, la consolidation financière, la qualité, la production ou la gestion des temps, l’ERP+ proALPHA optimise les performances de l’entreprise. La plupart de nos clients ont une structure internationale et évoluent dans le Cloud. En Suisse, nous employons une centaine de collaborateurs qui assurent un suivi global de nos clients.

Avec qui travaillez-vous ?

Actuellement, nous encadrons nos clients dans tous les domaines avec nos propres collaborateurs, du développement standard à l’ingénierie système, en passant par le conseil et le service. En Suisse romande, nous avons récemment

trouvé un partenaire dans le Jura, la société LCB, qui possède une vaste expérience des processus industriels. Nous sommes nous-mêmes présents avec un site à Bienne, dans la Swiss Smart Factory.

En quoi le marché suisse romand est-il pertinent pour développer vos solutions ?

La Suisse romande est un vivier de nombreuses entreprises industrielles à qui s’adressent parfaitement nos solutions métiers. Aujourd’hui, nous sommes déjà très bien implantés en Suisse alémanique. Il est temps de poursuivre notre croissance dans toute la Suisse. Depuis deux ans, nous avons ainsi commencé à vendre activement nos produits dans les régions francophones. Pour ce faire, nous avons mis en place une équipe de vente en Suisse romande et en France. Nous comptons de belles références en Suisse romande et avons de belles perspectives devant nous. Mais nous ne sommes qu'au début de notre développement.

Quelle est votre stratégie pour accompagner au mieux les entreprises ?

Un système ERP est utilisé en moyenne plus de dix ans par une entreprise, et la tendance est à la hausse. L'implémentation d'un ERP dans une entreprise doit se préparer et se réaliser de concert avec les personnes clés de l’entreprise. Nos relations avec nos clients s'inscrivent dans la durée et sont basées sur une confiance mutuelle très forte. Nous proposons ainsi un support, une maintenance fiable et des experts disponibles à tout moment.

L’entreprise s’appuie également sur les retours d’expérience issus du « cercle des utilisateurs de l’ERP proALPHA » qu’elle a créé afin d’améliorer constamment son système et d’être au plus près des préoccupations futures de ses clients.

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• INGÉNIEURS ET ARCHITECTES

• AVOCATS ET NOTAIRES

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22 BRANDREPORT • PROALPHA ERP+ #FOCUSIT&DIGITAL
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Externalisation des services de PME : clé de la réussite de la transformation digitale

Faute de moyens, les choix technologiques des PME sont souvent basés sur le critère du tarif plutôt que de la pertinence. Les produits inadaptés et les coûts cachés peuvent alors s'accumuler, créant des problèmes en interne jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée. Ludovic Thévenot, directeur général de MeerKathe, encourage les dirigeants de PME à se poser les bonnes questions sur le coût réel de leurs collaborateurs et à considérer les avantages d'une externalisation de leurs services auprès d'un partenaire comme MeerKathe.

Ludovic Thévenot, quels sont les obstacles que les patrons de PME rencontrent dans leur transformation ?

Les petites et moyennes entreprises, qui représentent une majorité des entreprises en Suisse, ont rarement la possibilité d’avoir des spécialistes IT en interne. La tâche incombe souvent au responsable financier ou encore au Office Manager dans de plus grandes boîtes. Les choix sont donc souvent faits sur une base de tarif pour dépenser le moins cher et de l’autre côté sur la base de produits que les partenaires se doivent de proposer afin d’atteindre leurs quotas de vente. La finalité est que les PME, en voulant économiser financièrement, se retrouvent souvent avec des produits inadaptés, des coûts cachés et un effet boule de neige qui crée des problèmes grandissants en interne jusqu’à ce que le souci soit adressé.

Où se place MeerKathe SA dans la discussion autour de cette transformation numérique et de l’externalisation des services ?

MeerKathe, au travers de sa solution

IOGI de « Single Point of Contact », devient l’interlocuteur unique pour

tous les besoins qui ne concernent pas l’activité principale du client. Nous laisserons un architecte faire son métier, mais pour toutes les demandes liées aux services généraux, nous les centralisons, nous traitons une grande partie en interne et nous assurons la gestion du réseau des prestataires et partenaires afin de s’assurer non seulement que le niveau de service soit adéquat, mais surtout que la stratégie globale soit respectée.

En quoi cette approche de « Single Point of Contact » est-elle la solution pour ces petites entreprises ?

Ce positionnement d’interlocuteur unique nous place en tant que « médecin de famille » de la PME. Nous recevons toutes les demandes des clients et nous voyons donc l’ensemble des éléments nécessaires afin d’offrir les bons conseils. Lorsqu’on va directement chez un chirurgien pour un problème, il y a de grandes chances qu’il nous dise qu’il faut opérer car c’est sa source principale de revenu. Lorsqu’on consulte notre médecin de famille, il a une connaissance détaillée du patient qui permet un conseil approfondi et plus prudent.

En connaissant le quotidien de nos clients ainsi que leurs projets pour l’avenir, nous sommes à même de composer un puzzle que nous complétons pièce par pièce pour éviter l’approche « patchwork » qui est trop pratiquée par de nombreux

prestataires qui ne sont spécialisés que sur une partie des technologies nécessaires aux opérations des PME. Quelles sont les questions que devrait se poser un patron d’entreprise à ce propos ?

La première question serait de savoir s’il serait capable de définir le coût réel moyen de ses collaborateurs. Pas seulement en termes de licences, mais en prenant en compte l'entièreté des technologies à sa disposition que ce soit son poste de travail, la téléphonie, les impressions, les logiciels spécialisés, l’infrastructure générale, le support ainsi que les coûts souvent cachés.

Le patron d’une PME souhaite avoir une visibilité sur ses contrats de service et de support, savoir quand se renouvellent ses abonnements mobiles, être au courant des tarifs d’impressions sur le marché et quel prestataire a les meilleures conditions ou encore vérifier s’il optimise les conditions de ses contrats régulièrement selon l’évolution de son activité. Ces tâches sont difficiles pour les PME car elles demandent des compétences précises, des ressources et du temps. Comment répondez-vous à cette problématique ?

En étant l’interlocuteur unique, non seulement nous déchargeons le client de tout ce qui n’est pas son cœur de

métier, nous manageons ses contrats, ses prestataires, nous préparons sa stratégie à ses côtés, mais nous analysons aussi les offres en donnant plusieurs options à chaque demande. Nous offrons une transparence absolue au client puisqu’il a accès en tout temps à toutes ses demandes, ses contrats, et toutes les données que nous avons. Nous permettons à ces petites et moyennes entreprises d’avoir les mêmes ressources et outils que les grandes entreprises à un tarif attractif tout en améliorant l’expérience utilisateur et avec la possibilité de mensualiser le coût des projets et investissements nécessaires pour offrir un meilleur contrôle du cashflow.

Quel est votre ordre de mission principale ?

Nous défendons les intérêts de nos clients face au marché. Nous n’avons pas de quotas de vente pour les produits, ni de partenaires fixes. Notre objectif principal est de répondre aux besoins de nos clients et construire des relations de confiance sur le long terme.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA MEERKATHE S.A. • BRANDREPORT 23 #FOCUSIT&DIGITAL
Pour plus d’informations www.meerkathe.com info@meerkathe.com
Image iStockphoto/nespix

La gamification au service des PME

La gamification, bien plus qu’un buzzword, représente aujourd’hui une véritable opportunité d’évolution dans le plan de communication des entreprises. L’attention des consommateurs est devenue un précieux sésame et pour le mériter, il faut oser se différencier. La gamification peut-elle contribuer aux objectifs commerciaux des PME et avec quelles implications ? Azizah Boo, Managing Director à Marvelous Digital SA, explique dans cette interview comment créer des relations authentiques avec ses clients tout en enrichissant leur expérience.

Pour Marvelous Digital SA, agence digitale basée à Vevey, la gamification est devenue une évidence au travers des expériences fructueuses menées ces dernières années. À vrai dire, la gamification s’est imposée au travers de situations complexes où les moyens de communication plus conventionnels se sont avérés peu efficaces. Un message complexe, une audience peu réceptive, un environnement très stimulant et un laps de temps restreint - voilà où est né l’un des plus gros succès de Marvelous.

Qu’est-ce que la gamification ?

Il s’agit de l’application d'éléments typiques du jeu tels que l'attribution de points ou la compétition avec d'autres, à tout autre domaine d'activité. Dans notre cas, l’application d’éléments de jeu porte sur des problématiques d’entreprise telles que l’acquisition ou la fidélisation de clients, la réduction du turnover, la formation ou encore le développement de l’image de marque.

Quels sont les fondamentaux de la gamification ?

Dans la vision d’enrichir l’expérience client et de créer des activations performantes, la gamification devra toujours s’articuler autour des désirs profonds de l’audience cible. Ces désirs, une fois satisfaits, déclenchent une émotion positive sincère. C’est cette réponse émotionnelle et l’engagement qui en résulte qui sera utilisée comme porte d’entrée pour se mettre au service des objectifs business de l’entreprise et de la problématique du projet.

À la différence des canaux de communication standards, la gamification permet à l’utilisateur de s’engager activement dans l’expérience. Il exerce un certain contrôle sur son parcours et, dans la mesure où il correspond à l’audience cible, reçoit des stimulis qui lui procurent des émotions positives authentiques. Il joue !

En osant ce pas vers une communication innovante, engageante et authentique, qu’elle soit interne ou externe, les entreprises se donnent les moyens de remplir efficacement leur mission et de pouvoir la valider grâce à la data collectée.

En jouant, naturellement certaines barrières tombent et l’utilisateur devient plus enclin à partager ses émotions mais aussi ses informations. Le comportement adopté dans le jeu est également un indicateur précieux pour les entreprises. Un jeu conçu pour servir des enjeux d’entreprise sera également conçu pour en récolter de précieuses données. Ces données pouvant ensuite nourrir un plan

de communication plus large et en améliorer les performances générales.

À qui s’adresse la gamification ?

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la gamification peut toucher tout type d’audiences. En effet, qui dit gamification ne dit pas forcément jeu vidéo, ni même jeu digital. L’application de mécanismes de jeu à des problématiques d’entreprises peuvent prendre des formes très simples. Tout est question de l’objectif et de l’audience que l’on cherche à atteindre.

Le jeu mobile développé par Marvelous Digital dans le cadre de l’un des plus grands évènements sportifs avait pour but d’éduquer les athlètes et leur entourage à diverses problématiques liées au sport. Cette audience très large, allant de 15 à 65 ans, provenant de près de 200 pays différents et disposant de compétences digitales très variables a été conquise et les résultats de ce jeu représentent, à ce jour, le plus gros succès de l’agence.

Quelles

sont les implications pour les PME ?

En osant ce pas vers une communication innovante, engageante et authentique, qu’elle soit interne ou externe, les entreprises se donnent les moyens de remplir efficacement leur mission et de pouvoir la valider grâce à la data collectée. L’adéquation entre le timing, l’audience cible et l’activation proposée sont les éléments clés du succès de cette dernière.

Depuis plusieurs années, Marvelous Digital a développé différentes stratégies et méthodologies afin de servir au mieux les objectifs stratégiques et les ambitions de ses clients au travers de la gamification. Les résultats obtenus vont au-delà de toutes les espérances et l’avenir prédit déjà de belles aventures. Les PME romandes seront-elles au rendez-vous ?

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA FOCUS.SWISS 24 BRANDREPORT • MARVELOUS DIGITAL SA
De gauche à droite: Nicolas Schluchter - Game Designer, Azizah Boo - Managing Director, Quentin de Lattre - Head of Gamification
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