Focus Business Solutions & Innovations - Bilan Magazine

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Catrin Hinkel La directrice générale de Microsoft Suisse explique les enjeux de la digitalisation des entreprises suisses. BUSINESS SOLUTIONS & INNOVATIONS MAR ‘23 #LA CYBERSÉCURITÉ POUR TOUS Faites le Securitty Check sous securitycheck.suissedigital.ch 48 e Salon International des INVENTIONS DE Genève 26-30 AVRIL 2023 PALEXPO inventions-geneva.ch UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA En lire plus sur focus.swiss partn s d informa e 22

Dans notre pays, le chemin vers la compétitivité internationale passe souvent par l’innovation. De nombreux produits et services suisses sont concurrentiels sur les marchés internationaux en raison de leur qualité et de leur caractère novateur. Cette force d’innovation recèle, en même temps, un immense potentiel pour des solutions durables qu’il s’agit d’exploiter.

De nombreux entrepreneurs et entrepreneuses suisses misent sur l’innovation. Cette stratégie permet, d’une part, de se différencier de la concurrence et, d’autre part, elle permet notamment aux PME d’atteindre une masse critique. Contrairement à la concurrence issue de pays plus grands, les entreprises helvétiques ne peuvent pas s’appuyer sur un vaste marché domestique. Ce n’est donc pas un secret que le développement de produits et de services innovants contribue largement à la compétitivité internationale des entreprises tout en affermissant l’excellente réputation du « Swiss made ». Alors, comment les innovations suisses naissent-elles ?

Nous devons exploiter la force d’innovation de notre pays.

Les produits novateurs reposent sur la recherche et le développement que les entreprises mènent en partie elles-mêmes ou en collaboration avec des centres de recherche académique. L’encouragement d’Innosuisse promeut principalement cette deuxième approche. L’innovation se matérialise lorsque de nouvelles solutions répondent aux besoins des clients au bon moment. Ainsi, lorsqu’une innovation rencontre un succès commercial elle favorise considérablement le positionnement d’une entreprise.

Nous devons exploiter la force d’innovation de notre pays pour une seconde raison. L’innovation basée sur la science et la technologie peut, en effet, apporter une contribution essentielle à la durabilité. Les besoins des consommateurs et de la clientèle, de l’économie et de la société évoluent. Un énorme marché potentiel s’est ouvert, mais il ne faut pas rater l’occasion. Lorsque des entreprises suisses développent en collaboration avec nos excellentes hautes écoles de nouveaux produits et services durables, par exemple des solutions novatrices de stockage pour l’énergie verte, il peut en résulter des innovations prometteuses pour le monde entier.

Je suis donc convaincue que la voie de l’innovation en Suisse doit être poursuivie avec grande détermination et à un rythme soutenu. C’est ainsi que les entreprises suisses peuvent contribuer à la résolution de défis mondiaux tout en restant compétitives à l’international.

CHEF DE PROJET

BARIS ARAS

COUNTRY MANAGER

PASCAL BUCK

HEAD OF CONTENT ROMANDIE

LÉA STOCKY

GRAPHIC & LAYOUT

JOEL STEINER, SARA DAVAZ

JOURNALISTES

MAÉVANE MAS, LÉA STOCKY, SYLVIE CASTAGNÉ IMAGE DE COUVERTURE MÀD CANAL DE DISTRIBUTION BILAN

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L’innovation au cœur d’une économie compétitive et durable
Annalise Eggimann
un context d‘innovation: www.research.swiss www.unil.swiss www.nano.swiss www.venturelab.swiss ww.svc.swiss www.solskin.swiss www.eliza.swiss Plus d‘exemples sous www.dot.swiss/qui www.dot. swiss «Origin Approved» of Switzerland Le portail en ligne pour les entreprises www.easygov swiss 04 06 12 20
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de la finance
Interview
L’électromobilité
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Bonne lecture ! Baris Aras Senior Project Manager
INNOVATIONS.
Image Innosuisse / Alessandro Della Bella
Texte Annalise Eggimann CEO d’Innosuisse

La Suisse et Horizon Europe : La situation actuelle en un coup d’œil

Le programme européen pour la recherche et l’innovation, « Horizon Europe », dispose d’un total de 95,5 milliards d’euros pour financer des recherches révolutionnaires qui auront un impact sur la société à tous les niveaux. Cependant, Horizon Europe a fermé sa porte aux chercheurs suisses lorsque les négociations pour l’adhésion de la Suisse au programme n’ont pas démarré en 2021.

Depuis lors, la confusion et la déception règnent dans les secteurs de la recherche et de l’innovation quant à la participation de la Suisse au programme. Néanmoins, il y a une lumière au bout du tunnel : Les chercheurs et innovateurs basés en Suisse peuvent désormais participer à la grande majorité des subventions d’Horizon Europe.

Étant donné que la Suisse est ce que l’on appelle un « pays non associé » à Horizon Europe depuis son lancement, il y a eu beaucoup d’incertitude quant à savoir si et comment les chercheurs et innovateurs suisses pouvaient participer au programme et bénéficier de ses fonds pour la recherche. À première vue, les chercheurs suisses ne peuvent plus participer à la compétition internationale pour les subventions les plus prestigieuses en Europe, le Conseil européen de la recherche (ERC) et les actions Marie Skłodowska-Curie MSCA (à l’exception des subventions ERC Synergy et des bourses MSCA Global Fellowships).

La bonne nouvelle, cependant, c’est que le gouvernement suisse a financé des mesures transitoires (mises en œuvre par Innosuisse et le Fonds national suisse de la recherche scientifique) pour remplacer les subventions susmentionnées, ainsi que pour permettre aux entreprises et aux chercheurs basés en Suisse de prendre part à des projets collaboratifs Horizon Europe. Ces projets collaboratifs sont conçus pour répondre à certaines des questions les plus urgentes de notre époque, de la sécurité civile à la démocratie en passant par la numérisation. Les entités basées en Suisse peuvent désormais se joindre à ces projets en tant que « partenaires associés », leur participation étant financée par le Secrétariat à l’éducation, à la recherche et à l’innovation (SERI), qui garantit le financement de tout chercheur ou innovateur participant à un projet collaboratif d’Horizon Europe. Il y a même un côté positif à cette situation : Les partenaires suisses apportent leur budget en plus de celui du projet financé par Horizon Europe. Ainsi, les entreprises et les chercheurs basés en Suisse peuvent continuer à étendre leurs réseaux et à suivre les défis internationaux, allant

des technologies stratégiques à la décarbonisation de l’économie et plus encore, grâce à une position presque privilégiée en tant que partenaire associé.

Alors que le terrain européen peut être en mutation, l’engagement de la Suisse à resolidifier les liens avec le programme-cadre reste constant. Dans la course mondiale qui nous attend, le développement et le renforcement de nos liens et de notre place dans les domaines internationaux de l’innovation et de la recherche sont plus importants que jamais. Dans cette optique, les conseillers recherche et entreprises d’Euresearch (https://www.euresearch.ch/) se tiennent à votre disposition pour vous accompagner dans toutes les étapes du financement européen. Comme l’a récemment déclaré la secrétaire d’État Hirayama, « une large coopération internationale est nécessaire pour renforcer les synergies et la compétitivité de l’ensemble de l’Europe et pour répondre aux défis mondiaux », et nous sommes à ses côtés.

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La blockchain, une opportunité pour les entreprises

On en parle maintenant un peu partout: la blockchain, cette technologie de stockage hautement sécurisée, s’installe gentiment dans nos paysages et se présente comme la révolution de notre décennie. Mais qu’est-elle exactement ? En quoi est-elle utile ?

La blockchain est-elle une révolution pour le système financier ?

Quelles sont les faiblesses de la blockchain ?

Robert Zaremba est un solution architect et un expert de la blockchain. Il construit notamment des blockchains basées sur Cosmos (Cosmos SDK, Tendermint, IBC). Il dirige actuellement Umee, le marché monétaire natif d’IBC (Inter Blockchain Communication Protocol) et chargé Crypto Economy cours à l’Unil. Dans cette interview, il explique ce qu’est la blockchain et quels sont ses impacts pour les entreprises.

Robert Zaremba, qu’est-ce que la blockchain ?

La blockchain est une structure indépendante extrêmement sécurisée et partagée entre les parties prenantes (blockchain autorisées) ou dans le monde entier (blockchain publiques). Elle peut entre autres être utilisée pour la désintermédiation et le règlement (comme des versements à l’international sans intermédiaire) grâce à une transparence élevée, une vérifiabilité des données, une confidentialité et une structure unifiée qui permettent l’identification de chaque transaction.

Il est important de noter que les transactions peuvent être publiques (permettant d’identifier chaque utilisateur) et privées (cryptées), sans sacrifier les propriétés de confiance du système ou d’auditabilité. Ce dernier est possible grâce aux progrès de la cryptographie « Zero Knowledge ».

La blockchain est une forme de révolution, car elle change le fonctionnement profond d’Internet et des opérations numériques. En effet, depuis la création du réseau, peu de changements sont survenus. Certes, les utilisateurs y ont plus accès qu’il y a 30 ans et de nombreux services se sont développés. Les internautes peuvent par exemple se connecter pour faire des virements, vérifier leurs comptes bancaires ou commander des articles en ligne, ce qui est relativement récent. Toutefois, ces activités ne sont qu’une interface, elles ne changent pas le modèle opérationnel d’Internet.

Comment est-ce que la blockchain pourrait-elle être utilisée dans l’intérêt des entreprises ?

Cette technologie est une opportunité immense pour les nouvelles entreprises, car elle permet de créer des services nouveaux et d’améliorer ceux déjà existants. Tout comme Internet a permis le développement des réseaux sociaux tels que Gmail, Facebook et Instagram, la blockchain offre aux entreprises la possibilité d’innover. Il devient par exemple possible de créer une banque assez facilement. C’est d’ailleurs pourquoi nous trouvons des millions de « coins » sur la blockchain.

Cette dernière permet également aux entreprises d’interagir de manière plus rapide et efficace grâce au niveau de confiance fourni. Bien sûr, cela peut aussi être un risque si les entreprises ne s’adaptent pas aux évolutions de cette technologie.

Avec l’écosystème existant, la blockchain ne fournit pas une expérience utilisateur et une intégration faciles. Cela est dû à son niveau de nouveaux outils et de transparence élevé. Par défaut, dès que des données sont sur la blockchain, n’importe qui peut y avoir accès. Ce système étant plus accessible, il est également facile de créer des scams, d’usurper une identité et de voler l’argent ou les données d’individus. Toutefois, ce risque existe déjà avec le phishing ou les hackers qui créent de faux comptes Facebook ou de faux services Internet, par exemple.

Comment voyez-vous l’évolution de cette technologie ?

La blockchain évolue de manière exponentielle : beaucoup plus d’argent et de moyens sont investis dans la blockchain par rapport à quelques années en arrière.

La base d’utilisateurs augmente elle aussi. L’intérêt pour les NFT représentant les actifs du monde réel (RWA: Real World Assets) et pour le Web3 est grandissant. Chaque mois, de nouvelles entreprises rejoignent l’écosystème, notamment Twitter et Reddit qui prévoient d’intégrer la blockchain. En définitive, cette technologie est en train de prendre place dans nos vies sans qu’on ne le remarque vraiment. La question est de savoir comment créer un nouveau système socio-économique avec cette technologie novatrice qu’est la blockchain. Selon moi, c’est un sujet extrêmement intéressant et palpitant.

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Interview Maévane Mas Robert Zaremba Solution architect et expert de la blockchain

La Suisse reste le paradis de l’innovation financière

Il est vrai que les réglementations se multiplient, en Suisse aussi, même si c’est souvent moins qu’ailleurs.

dans ce domaine est une des plus avancées dans le monde, et elle poursuit à la fois l’objectif de faire de la Suisse un havre pour ce type d’opérations et aussi celui de sécuriser les transactions, et de préserver la réputation de la place financière suisse, en empêchant, dans toute la mesure du

professionnelle, sont entièrement exonérés d’impôts en Suisse, alors que ce n’est le cas que dans très peu de pays en Europe.

Tout cela fait partie de l’innovation et c’est comme cela que nous comprenons celle-ci chez Afschrift Tax & Legal.

Les dirigeants ne se rendent pas toujours compte que réglementer plus, ce n’est en rien une protection contre les risques.

L’affaire Crédit Suisse le démontre : même dans un domaine où tout est étroitement réglementé et régulé, des catastrophes peuvent arriver, et certains soutiennent même que la régulation en est parfois une des causes.

Les avocats spécialisés sont de plus en plus nécessaires pour s’y retrouver dans une masse de règlements et de normes. Mais parvenir à gérer tout cela sans enfreindre ces règles, c’est devenu aujourd’hui, dans le domaine juridique, une source d’innovation. Ce n’est pas la seule, bien sûr, mais le rôle des avocats, c’est de trouver des solutions dans le respect des lois, susceptibles de permettre la réalisation des objectifs économiques des personnes qui les consultent.

Le domaine de la blockchain n’est qu’un exemple de ces questions et de l’importance qu’a pris la Suisse. La législation suisse

Le rôle des avocats, c’est de trouver des solutions dans le respect des lois, susceptibles de permettre la réalisation des objectifs économiques des personnes qui les consultent .

possible, les abus et les dérives provenant d’intervenants malhonnêtes ou peu sérieux.

Tout cela doit se réaliser aussi dans un cadre fiscal favorable, ou en tout cas neutre. De ce point de vue, la législation suisse aussi est avantageuse pour l’innovation. Là encore, le domaine des instruments que permet la blockchain, des cryptomonnaies aux non fungible token, est exemplaire. Rappelons quand même que les plus-values réalisées sur de tels instruments, avec des avoirs provenant de la fortune privée d’une personne physique, en dehors d’une activité

Nous disposons de bureaux à Fribourg et à Genève, et aussi à l’étranger, en Belgique, au Luxembourg, en Espagne, en Israël et à Hong Kong. Parce que l’innovation, comprise comme la création de solutions nouvelles dans le respect des lois, c’est, dans une société mondialisée, une question qui se résout souvent avec les instruments internationaux.

Law Firm
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Me Typhanie Afschrift Avocate, Fribourg, Genève, Bruxelles, Luxembourg, Madrid, Hong Kong

Les métiers de la finance valent de l’or

En constante évolution, le secteur financier connait, depuis quelques années, de profondes mutations. Pour répondre aux besoins émergeants qui en découlent, les filières de formations redéfinissent les cursus existants et développent de nouvelles offres. Focus sur un marché en plein essor.

La digitalisation des entreprises, les actifs numériques, les cryptomonnaies, la mondialisation et les nouvelles réglementations impactent fortement le monde de la finance, et par conséquent, les différents acteurs et systèmes qui y sont liés.

Big data de la finance

De la gestion de patrimoine aux finances publiques en passant par la finance d’entreprise, aucun secteur n’échappe à cette refonte en profondeur ; l’enjeu principal étant de pouvoir gérer des flux et volumes de données considérables, en temps réel, avec une vision prospective liée aux enjeux que cela implique, notamment en matière de risques. Et c’est bien pour cette raison que l’automatisation des services financiers, au sens large du terme, redéfinit, de facto, la place de l’être humain dans cette constellation qui, pour le profane, pourrait s’apparenter à une véritable nébuleuse.

La technologie au service de l’homme, et réciproquement Fondamentalement, la mission des professionnels de la finance ne change pas, à l’instar d’un pilote de ligne qui, quelle que soit l’époque, doit conduire son aéronef d’un point A à un point B en garantissant la sécurité des personnes et des biens qu’il transporte. Cependant, le profil d’un commandant de bord de Super-Constellation des années 50 n’a plus grand-chose en commun avec celui qui s’assoit aujourd’hui dans le cockpit d’un B-777. Il en va de même en pilotage d’entreprises, plus particulièrement les entités liées au domaine de l’innovation. Les Directions administratives et financières doivent en effet s’appuyer sur ce qu’il y a de plus efficient en matière de technologies, et aussi, sur des personnes hautement qualifiées dans leurs spécialités respectives (comptabilité, contrôle de gestion, fiscalité, droit, assurances, audit interne, etc.).

Fer de lance de l’économie

suisse

Selon une étude publiée en 2022 par BAK Economic AG pour le compte de l’ASB et de l’ASA, les salariés du secteur financier surclassent désormais la moyenne suisse d’environ 20 points en termes de niveau de formation ; la plupart étant issus du degré tertiaire. Cela est dû, toujours selon cette étude, aux nouvelles exigences du marché, en l’occurrence, des critères de sélection de plus en plus spécifiques et pointus.

De nombreux postes à pourvoir

Le monde de la finance offre des opportunités professionnelles étendues, à tous niveaux et tous égards. Pour répondre aux besoins de cet écosystème en constante évolution, les universités, les HES et différentes structures d’enseignement privées collaborent étroitement avec les acteurs du marché. Cette synergie permet d’en assurer la pérennité.

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L’hydrogène est-il la solution pour des transports lourds plus respectueux du climat ?

L’utilisation de l’hydrogène peut être une étape importante vers l’indépendance vis-à-vis des combustibles fossiles. Helbling Business Advisors soutient ses clients dans le développement de modèles durables afin d’assurer le succès à long terme de l’entreprise.

Pour lutter contre le réchauffement climatique, les entreprises sont invitées à utiliser des alternatives plus durables que les carburants fossiles. Dans cette interview, Stefan Baldenweg, membre de la direction, et Michael Weber, directeur associé de Helbling Business Advisors, expliquent quels sont les avantages de l’utilisation de l’hydrogène comme carburant et comment, du point de vue d’un négociant en carburant, des modèles commerciaux correspondants peuvent être développés.

Des solutions pour trouver des alternatives écologiques aux énergies fossiles sont recherchées à différents niveaux. Comment les entreprises du secteur de la mobilité réagissent-elles au bouleversement durable de l’industrie ?

SB : Au sein du secteur de la mobilité, des solutions sont développées depuis des années pour faire avancer la décarbonisation. Dans le domaine du transport routier, l’exemple le plus frappant est celui de la voiture électrique qui remplacera à moyen ou long terme les moteurs à combustion. Selon les prévisions actuelles, plus de 90 % des nouvelles immatriculations seront des voitures particulières à batterie d’ici 2030. Dans le domaine du transport de marchandises, différentes technologies seront également utilisées à l’avenir à la place des moteurs diesel actuels. Nous observons que les constructeurs de camions développent actuellement des véhicules électriques à batterie et des moteurs à hydrogène. Le remplacement du moteur à combustion a un impact considérable sur les entreprises en aval, comme les fournisseurs de carburant et les exploitants de stations-service, et entraînera des bouleversements dans le secteur.

Une entreprise suisse du secteur de la distribution de carburant a déjà décidé, en collaboration avec vous, d’évaluer les futurs modèles commerciaux possibles autour de l’hydrogène. En quoi consiste le processus d’une telle évaluation et quel en est le résultat concret ?

MW : Le point de départ est toujours une analyse détaillée de l’environnement du marché : Quels sont les scénarios réalistes concernant le volume du marché à l’avenir ? Quelles sont les principales tendances ? Sur la base de ces questions clés, nous élaborons des scénarios de croissance possibles. Ensuite, nous interrogeons les clients pour connaître leurs besoins et leurs exigences. Cette base sert à l’élaboration d’options stratégiques qui sont évaluées en collaboration avec les clients. L’option la plus prometteuse est détaillée et accompagnée d’un plan de mise en œuvre ainsi que d’une analyse de rentabilité financière. Dans le cas du projet en question, nous avons élaboré pour et avec nos clients un modèle commercial réalisable et financièrement intéressant pour la production, la distribution et la livraison d’hydrogène pour le transport lourd.

Qu’est-ce qui rend l’hydrogène si spécial pour le transport lourd ?

SB : Pour les transports lourds, l’hydrogène présente quelques avantages par rapport aux moteurs électriques à batterie. Selon l’état actuel de développement des modèles de camions disponibles, l’autonomie des camions à pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène est nettement plus élevée et la durée de ravitaillement est inférieure à celle des camions électriques à batterie - deux facteurs importants dans le secteur très concurrentiel du transport. De plus, il semble irréaliste pour les transporteurs de recharger simultanément tous les véhicules d’une grande flotte à l’aide d’une batterie électrique, compte tenu de la charge du réseau électrique. En revanche, l’hydrogène présente également certains inconvénients, notamment la forte consommation d’électricité nécessaire à sa production.

Pourquoi les constructeurs sontils encore hésitants à utiliser l’hydrogène malgré ses avantages ?

MW : Actuellement, de nombreuses conditions clés pour le passage à l’hydrogène ne sont pas encore remplies. Il manque un approvisionnement généralisé, d’une part pour la fabrication de camions à pile à combustible fonctionnant

à l’hydrogène, et d’autre part pour la production et la distribution d’hydrogène du côté des stations-service. Le développement est également freiné par le prix élevé de l’électricité. Mais on observe aussi de nombreux progrès des deux côtés, qui aident à construire un écosystème. Selon nos estimations, en 2030, environ 10 % des camions qui circuleront en Suisse fonctionneront à l’hydrogène. Pourquoi les entreprises devraient-elles néanmoins commencer dès maintenant à mettre en place des modèles commerciaux autour de l’hydrogène ?

SB : Avec l’émergence des technologies alternatives, la demande en énergies fossiles va fortement diminuer à long terme. Dans le secteur des carburants en particulier, nous voyons actuellement une occasion optimale de se positionner sur le marché des variantes, soit les carburants durables. Il s’agit en premier lieu d’assurer l’approvisionnement et d’entamer les travaux préparatoires nécessaires concernant l’infrastructure requise afin d’être prêt à temps lorsque l’écosystème atteindra une certaine maturité.

Plus d’informations sur https://www.helbling.ch/

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 7 HELBLING GRUPPE • BRANDREPORT #FOCUSINNOVATIONS
Stefan Membre de la direction Michael Weber Directeur associé

Par le passé, l’investissement dans l’immobilier s’est révélé être une stratégie sûre et éprouvée. Mais depuis la hausse des taux d’intérêt et une inflation accrue, cet environnement de marché est également devenu plus volatil. Qu’est-ce qui change pour le secteur immobilier et comment fait-il face à ces défis ? Florian Lemberger, Head Corporate Finance & Banking au sein du groupe SFP, répond à ces questions.

conseil. Il s’agit donc actuellement d’avoir une stratégie d’investissement convaincante dans son carquois.

Que cela signifie-t-il pour l’année en cours ?

Florian Lemberger, les investisseurs doivent depuis longtemps s’accommoder de la volatilité des marchés boursiers. Jusqu’à présent, l’investissement dans l’immobilier a toujours représenté un « safe haven ». Est-ce toujours le cas ?

Comme le secteur immobilier est actuellement confronté à de nombreux défis, cet environnement de marché s’avère également difficile à l’heure actuelle. On s’inquiète notamment de la hausse des taux d’intérêt, malgré la volatilité toujours faible des placements immobiliers. Le climat a définitivement changé.

À quoi cela est-il dû ?

Les placements immobiliers ont perdu une partie de leur attrait par rapport aux placements financiers en raison de la hausse des taux directeurs. Comme le marché immobilier suit ses propres lois, la politique monétaire ne se répercute sur le marché des transactions immobilières qu’avec un grand retard. Or, les cours des placements immobiliers corrigent beaucoup plus rapidement pendant ce temps. En conséquence, de nombreuses sociétés immobilières et fonds suisses se négocient avec un disagio, c’est-àdire en dessous de leur valeur comptable. Dans un tel contexte, l’acquisition de capitaux pour générer une croissance supplémentaire n’est possible que de manière limitée. Les clients ont un besoin accru de

Comme il faut s’attendre à de nouvelles corrections d’évaluation pour cette année et que les marchés restent volatils, les investisseurs immobiliers seront confrontés à des décisions difficiles au cours des prochains mois. Une grande partie des investisseurs reste dans l’expectative en raison des incertitudes économiques et politiques.

Les placements immobiliers sont désormais appelés à mettre en œuvre les nouvelles attentes en matière de rendement ainsi que les exigences croissantes en matière de durabilité. Une stratégie de placement sophistiquée, une préparation de haute qualité des transactions sur le marché des capitaux ainsi qu’une communication percutante sont essentielles pour conserver la confiance des investisseurs. C’est exactement la combinaison que nous considérons comme la recette du succès chez le groupe SFP.

Et comment le groupe SFP met-il en œuvre cette recette à succès avec les acteurs du marché ?

En tant que direction de fonds indépendante ainsi que maison de titres, nous nous spécialisons dans toute la chaîne de création de valeur des placements immobiliers et combinons de manière unique les compétences en matière d’immobilier et de marchés financiers. Notre groupe est actif dans les trois domaines suivants : « Asset Management Immobilier direct Suisse », « Asset Management Immobilier indirect Suisse & étranger » et « Corporate Finance & Banking ». Dans tous les domaines d’activité, l’immobilier est

toujours au centre de nos préoccupations. Nous sommes fiers de pouvoir nous appuyer sur une longue et vaste expérience : Le groupe SFP existe depuis 2001 et gère aujourd’hui un patrimoine de plus de huit milliards de francs. Avec la création de bureaux supplémentaires à Lausanne et à Londres l’année dernière, nous sommes bien positionnés tant au niveau national qu’international.

Plus d’informations sur www.sfp.ch

À propos du groupe SFP

Swiss Finance & Property Group (groupe SFP) est un prestataire international de services financiers dont le siège est en Suisse. En tant que direction de fonds et maison de titres indépendante, le groupe SFP est spécialisé dans l’ensemble de la chaîne de valeur des investissements immobiliers et d’infrastructures et combine une expertise immobilière et spécialisée. La société, fondée il y a plus de 20 ans et comptant aujourd’hui plus de 100 employés, aide les investisseurs institutionnels, les caisses de pension et d’autres parties prenantes à investir de manière durable dans une large gamme de produits et services immobiliers, y compris des solutions d’infrastructure et des transactions sur les marchés financiers.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 8 #FOCUSINNOVATIONS BRANDREPORT • SFP GROUP
« L’expertise en matière de conseil ainsi qu’une solide gestion des clients et des relations deviennent encore plus importantes »
Swiss Finance & Property Group
Florian Lemberger Head Corporate Finance & Banking au sein du groupe SFP Image iStockphoto/ipopba

La technologie verte pour sauver le monde, ou pas ?

L’activité des brevets pour les technologies vertes a bondi à partir des années 2000, mais elle a considérablement ralenti depuis 2018. Ce ralentissement soulève de sérieuses questions quant à la capacité de respecter l’Accord de Paris et l‘objectif « net zéro ». La nécessité d’une relance de l’innovation a récemment été confirmée dans un rapport de l’Office européen des brevets et de l’Agence internationale de l’énergie.

Les octrois de brevets ont régulièrement augmenté au cours des 20 dernières années. Dans ce contexte, les brevets verts sont passés de 4,8 % en 2002 à 8,3 % en 2018. Les technologies de capture et de stockage du carbone atteignent un pic en 2013, mais la tendance générale est au ralentissement des octrois de brevets verts après 2019. Il est trop tôt pour dire s’il y a un effet Covid, mais les chiffres sont inquiétants. Cependant, tous les thèmes liés à l’atténuation du changement climatique et à la capture et au stockage des gaz à effet de serre ont connu un deuxième pic au fin 2022. Il sera intéressant de voir s’il s’agit d’un événement ponctuel ou d’un renversement de tendance à innover dans la lutte contre le changement climatique.

Tous les progrès technologiques ne sont pas suivis par des brevets. Par exemple, l’intelligence artificielle pourrait permettre d’atteindre entre 11 %

et 45 % des objectifs d’émissions de l’industrie d’ici à 2030. Cependant, ces algorithmes sont généralement traités comme des secrets commerciaux et ne sont pas directement brevetés.

Le rythme de l’innovation dans les technologies vertes doit s’accélérer. Les politiques climatiques, les prix de l’énergie et les dépenses publiques de R&D auront un impact important sur les développements futurs. Pour que l’innovation verte fasse une réelle différence dans la réalisation des objectifs climatiques d’ici à 2050, il est essentiel que le déploiement sur le marché soit plus rapide dès la première démonstration commerciale, ce qui n’est pas une pratique courante. Il a fallu 30 ans pour que des produits de consommation tels que les LED et les batteries lithium-ion passent du premier prototype au marché de masse. Et il s’agit là des exemples les plus rapides dans le domaine

EXPLORING NEW TRENDS

de l’énergie au cours des dernières décennies.

En tant qu’investisseur d’impact, il y a une forte incitation à investir dans des entreprises ayant un historique de brevets verts. Ces entreprises n’ont pas nécessairement de faibles émissions de carbone, mais elles créent des technologies qui permettent à l’ensemble de l’économie de passer à une trajectoire conforme à celle de Paris.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 9 #FOCUSINNOVATIONS ASTERIA OBVIAM • BRANDREPORT
DECALIA.COM DEC-ANNONCE BILAN 185x131_V1.indd 1 07.03.23 12:54
Texte Dries Cornilly, Investment Manager, et Guido Bolliger, CIO, Asteria Obviam

Tag Heuer opte pour ScreeN «au poste» dans ses ateliers de production.

BOS-SOFTWARE

Depuis 2008, BOSSoftware développe ScreeN qui connecte les opérateurs à leurs outils de production. BOS-S met en œuvre la Manufacture 4.0 où les opérations manuelles sont gérées visuellement, optimisées, monitorées.

Fidèle à sa soif d’aventure et aux projets avant-gardistes qui ont fait la réputation de la marque horlogère, Tag Heuer a choisi ScreeN pour gérer le flux de production de sa manufacture à La Chaux-de-Fonds.

«Nous avons sélectionné la meilleure solution»

«Après avoir évalué différents prestataires au niveau international, c’est l’expertise de BOS-Software qui a primé. La proximité et la réactivité de l’équipe sont un vrai plus.» dévoile Xavier Stawarz, IT back office Manager.

Dans les ateliers de la manufacture, ScreeN est déployé à chaque poste de travail. «Nous donnons aux opératrices et opérateurs l’accès direct et permanent aux informa -

tions dont ils ont besoin. Ils quittancent le travail réalisé, peuvent s’attribuer des ordres de fabrication et vérifier à l’écran le résultat à obtenir avec le produit fini.»

Ici , l’information à l’établi est considérée comme un des instruments nécessaires au montage, parmi les autres outils habituels.

De leur côté, les responsables des méthodes analysent et exportent l’ensemble des événements enregistrés sur cet écran qui deviennent des données collectées et traitées pour une autre utilisation.

«Connexion à SAP et gestion documentaire»

ScreeN est en échange constant avec les différents systèmes de l’entreprise : ERP, gestion documentaire ou remarques spécifiques. Pour Alae Idrissi, Business application lead «c’est un véritable point fort, utile à tous les niveaux de la production comme aux managers : les informations sont à jour en temps réel.»

Ces informations permettent un suivi précis et la gestion fine des priorités

Forte de ses succès dans les manufactures horlogères, BOS-S met en place les mêmes méthodes dans l’industrie. L’équipe de spécialistes de BOS-S intègre ScreeN au fonctionnement de chaque entreprise.

www.bos-software.com

Ce qui distingue l’industrie des manufactures horlogères de luxe, c’est l’histoire de chacune et ses propres valeurs, y compris en production.

La flexibilité de ScreeN permet à Tag Heuer de conserver ses particularités jusque dans son mode de fabrication.

Sophie Ménard

www.epsilus.com

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 10 #FOCUSINNOVATIONS PUBLIREPORTAGE • BOS SOFTWARE
L’entreprise horlogère a trouvé dans ScreeN la solution personnalisée pour atteindre ses ambitieux objectifs de gestion du flux de production.
TEXTES & PHOTOS

Optimiser ses processus de travail grâce à une plateforme de gestion collaborative

Les entreprises peinent à centraliser leur processus car différents collaborateurs sont impactés sur plusieurs projets en même temps. La complexification des flux de l’entreprise et la globalisation des activités augmentent la difficulté d’avoir une vision globale et en temps réel des projets en cours.

calendrier, carte, charge de travail, etc.). La grande force de monday.com est sa flexibilité et sa facilité d’utilisation. Cet outil est pertinent tant pour les PME que pour les grandes entreprises.

Quels sont ses points forts ?

La société Partner IT est active dans le domaine de l’informatique, la gestion d’entreprise (Mega ERP) et est Gold Partner de monday.com.

Johnny Veillard, directeur de la société Partner IT, expose les avantages de la plateforme monday.com.

Johnny Veillard, qu’est-ce que monday.com ?

Monday.com Work OS (Operating System) est une plateforme collaborative où chacun peut créer son application personnalisée en fonction de ses besoins. Ce système permet de rapidement mettre en place les flux de travail d’une entreprise. Un grand choix de colonnes permet également de visualiser les données sous divers angles (graphique,

Monday.com est une plateforme collaborative efficace et intuitive pour gérer les équipes et l’organisation des entreprises. Cette plateforme connecte les employés, les processus et les outils, ce qui renforce les équipes. C’est également une plateforme no-code qui n’a pas besoin d’ingénieurs ou de développeurs pour être implémentée.

Pourquoi implémenter un outil tel que monday.com ?

Monday.com permet de créer de la transparence dans l’ensemble de l’entreprise et d’aider tout le monde à collaborer efficacement. Cela permet également de gérer l’ensemble du travail et visualiser les progrès des tâches en cours depuis n’importe où. En outre, monday.com favorise le travail en équipe et fait

gagner du temps en automatisant certaines tâches, ce qui permet aux équipes de se concentrer sur l’essentiel.

Comment cet outil peut-il aider les entreprises dans l’amélioration de leurs processus ?

La plupart des départements (RH, vente, marketing, etc.) souffrent de processus mal gérés ou inefficaces, ils utilisent des tableurs comme Excel et passent leur temps à envoyer des e-mails. Le travail est ralenti et prendre des décisions sur la base d’une source d’information unique et fiable s’avère difficile.

Avec monday.com, nous fournissons une vue d’ensemble claire sur l’évolution des objectifs, nous créons une synergie entre les départements et centralisons les informations au sein d’un seul programme, ce qui permet d’avoir une vision globale de chaque client ou projet.

Interview Maévane Mas
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Johnny Veillard Directeur de la société Partner IT
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« Le cloud démocratise la technologie »

Quels sont les enjeux actuels en termes de digitalisation ? Qu’en est-il des défis que rencontrent les entreprises suisses ? Catrin Hinkel, directrice générale de Microsoft Suisse, répond à nos questions.

Pour y parvenir, il faut remettre en question le statu quo, élargir les horizons, explorer de nouveaux modèles commerciaux, développer de nouveaux marchés et expérimenter de nouveaux produits et services au profit des clients.

Regardons la Suisse de plus près : comment voyez-vous son avenir numérique ?

La Suisse possède toutes les conditions nécessaires pour continuer à être de classe mondiale en termes d’innovation et de qualité. D’excellents exemples sont les projets de Novartis avec l’intelligence artificielle dans le développement de nouveaux médicaments, la gestion plus durable de la chaîne de valeur de Planted, qui produit des alternatives de viande végétalienne, ou la manière dont UBS a assuré sa place de leader numérique dans le secteur des services financiers grâce à notre cloud – pour n’en citer que quelques-uns. J’espère que ces organisations en inspireront et encourageront d’autres.

Catrin Hinkel, qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre poste ?

Tout d’abord, j’aime les gens extraordinaires avec lesquels je travaille et la culture de Microsoft. Je suis le témoin direct du voyage culturel que l’entreprise a entrepris ces dernières années et des réalisations incroyables qui ont eu lieu. Cela me rend fière d’en faire partie. Bien sûr, rien de tout cela n’aurait été possible sans le partenariat avec nos dizaines de milliers de clients et nos 4 600 partenaires qui continuent de m’inspirer chaque jour. La Suisse est fondée sur la confiance, tout comme Microsoft. Abritant l’économie la plus compétitive et certaines des entreprises et universités les plus innovantes du monde, la Suisse et Microsoft sont toutes deux exceptionnellement bien placées pour montrer comment les nouvelles technologies peuvent transformer les entreprises et résoudre certains des défis les plus urgents de la société.

Vous avez pris vos nouvelles fonctions en pleine pandémie. Quels problèmes avez-vous rencontrés ?

Je pense que nous avons tous dû nous habituer aux conditions changeantes et nous adapter à la méthode de travail hybride. Grâce au soutien de mes collègues et à notre technologie, je me suis sentie tout de suite très à l’aise et j’ai pu m’impliquer immédiatement dans des projets clients. Microsoft est un leader en matière de culture et d’outils pour le travail hybride, ce qui a facilité les choses. Nous avons

mis l’accent sur le bien-être des employés pour qu’ils s’adaptent à cette nouvelle façon de travailler et nous passons beaucoup de temps à travailler pour aider nos clients.

Avec le passage au travail à distance, la cybercriminalité a fait un bond en avant. Comment pouvons-nous y faire face ?

La complexité de l’environnement de sécurité augmente de jour en jour. Les organisations ont donc besoin d’un nouveau modèle de sécurité qui s’y adapte plus efficacement, embrasse le lieu de travail hybride et protège les personnes, les appareils, les applications et les données. C’est pourquoi nous constatons qu’un nombre croissant d’organisations se tournent vers le cloud. Aujourd’hui, la sécurité est en effet mentionnée comme l’un des principaux arguments pour adopter le cloud. Il faut donc investir dans la cybersécurité afin d’assurer que les produits et services de sécurité deviennent encore meilleurs.

Et quelles opportunités la pandémie a-t-elle apportées ?

De nombreuses entreprises ont accéléré leur transformation numérique en réimaginant complètement leur propre activité. La transformation numérique ne signifie pas seulement numériser ce qui existe déjà, mais repenser les expériences que les employés, les clients, les partenaires, les fournisseurs et les autres parties prenantes peuvent avoir avec l’entreprise ou l’organisation.

Quel est le rôle de la numérisation pour l’industrie et les PME suisses ?

Pour suivre la voie de l’innovation, il est d’abord crucial que les PME suisses soient en mesure d’exploiter le cloud à leur avantage. Selon moi, ce qui compte le plus dans ce contexte est le fait que le cloud démocratise la technologie. Avec le cloud, les clients suisses ne peuvent pas simplement stocker des données, mais aussi exploiter l’intelligence artificielle, optimiser les opérations et changer la nature même des produits, des services et des modèles commerciaux de l’entreprise.

Comment voyez-vous l’importance de l’éducation et de la formation dans ce contexte ?

L’éducation et la formation sont le facteur numéro un pour que la Suisse soit à l’épreuve du futur. La Suisse fait déjà un excellent travail en ce qui concerne les apprentissages en informatique et les universités suisses attirent les meilleurs talents. Cependant, nous devons agir plus collectivement pour répondre à cet énorme besoin de personnes qualifiées en rendant l’éducation et la formation encore plus accessibles et diversifiées, en créant plus d’opportunités et en vivant une culture de l’apprentissage tout au long de la vie. Depuis son lancement en 2020, Microsoft mène avec succès son initiative de compétences « Skills for Switzerland ». À ce jour, près de 630 000 personnes en Suisse ont acquis de nouvelles compétences numériques – soit plus du double par rapport à 2021.

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 12 FOCUS.SWISS INTERVIEW • CATRIN HINKEL

De la satisfaction à la symbiose : surfer sur la croissance

Face à la forte hausse des demandes et aux difficultés de recrutement de collaborateurs qualifiés, le secteur informatique est en tension. Lionel Jaquet, l’un des dirigeants de la société tebicom, nous dresse un portrait du marché et nous révèle comment son entreprise réussit à sortir son épingle du jeu.

confiance est renforcé par le fait que chaque client a un interlocuteur privilégié chez tebicom et qu’il sait que celui-ci a toute une équipe derrière lui.

M. Jaquet, pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours professionnel ?

J’ai d’abord travaillé dans un bureau d’ingénieurs, dans un rôle de prescripteur, puis dans une société de services informatiques, ce qui m’a permis de voir de plus près les problématiques des clients et de comprendre le marché. J’ai aussi compris que je n’aimais pas être dirigé. Je me suis donc mis à mon compte. J’avais 26 ans. Un jour, j’ai eu envie de construire davantage sur le long terme et à plusieurs. J’ai alors rallié quatre collègues et nous avons créé tebicom.

Depuis sa fondation, en 2004, tebicom connaît une croissance constante.

Comment gérez-vous cette expansion ?

La problématique actuelle en Suisse romande, comme à l’échelle mondiale, est la difficulté de recruter des ressources spécialisées en informatique. Il n’y a plus assez d’ingénieurs et trop de travail. On est dans une tension permanente. Récemment, j’étais à l’école d’ingénieurs pour expertiser un master et, en discutant avec des professeurs, j’ai appris que le nombre de candidatures avait diminué de 20 %. C’est grave, car les besoins en informatique sont énormes.

À quoi attribuez-vous surtout votre croissance ?

Clairement à l’explosion des besoins en transformation numérique. Avec le Covid, nous avons fait un bond en avant de dix ans. Tous les clients qui étaient en mode « Je vais aller vers la transformation numérique » ont décidé de franchir le pas. Le Covid a agi comme un catalyseur. Notre capacité à fournir des services et prestations pour satisfaire ces besoins ont été les moteurs de notre croissance.

Qu’est-ce qui fait la force de tebicom ?

Ce qui fait notre spécificité, c’est le « partenariat de confiance » que nous établissons avec nos clients. Nous sommes très proches d’eux. Cette proximité s’instaure grâce à la connaissance que nous avons de leur métier, qu’ils soient actifs dans la construction, le médical ou la finance, car nos ingénieurs passent du temps chez les clients auprès desquels ils interviennent. Cela constitue sans aucun doute l’un des principaux atouts de tebicom. Ce partenariat de

En 2020, vous avez mis en place la holacratie, un système de management horizontal. Quels bénéfices cela vous a-t-il apportés ?

Savoir que l’on peut apprendre des uns des autres est très motivant pour les collaborateurs. Et puis, comme nous sommes une société en constante innovation, on n’y arriverait pas sans un modèle de gouvernance qui favorise l’autonomie et encourage la prise de décision à différents niveaux.

Parmi les prestations que vous proposez, lesquelles sont les plus demandées ? Actuellement, la sécurité informatique. Il faut dire que chez nos clients, il se produit une attaque sérieuse par semaine. Nous offrons déjà différentes prestations dans ce domaine et sommes en train de mettre en place des outils pour minimiser au maximum les risques de cyberattaques. Nous augmentons systématiquement les dispositifs de sécurité sur les postes de travail et sur les infrastructures. Sur nos projets de transformation numérique, on pense sécurité, quand on change des postes de travail, on pense sécurité, quand on va dans le Cloud, on pense sécurité. C’est devenu un peu une obsession.

Surtout quand vous travaillez sur des secteurs plus sensibles, comme pour des hôpitaux ?

Pas seulement, parmi nos clients, nous comptons un bon nombre de bureaux d’architectes et d’ingénieurs. Ils travaillent tous en tout numérique, donc si les serveurs ne sont plus disponibles, c’est le chômage technique. C’est arrivé à certains de nos clients, mais une demi-journée, pas plus, tandis que d’autres entreprises ont été paralysées pendant des semaines. En tant qu’intégrateur, nous élaborons des solutions complètes et cohérentes. Un client peut avoir besoin de deux, de trois ou de dix-huit applications, c’est la manière de construire qui fait la différence.

Donc vous mettez au point des solutions spécifiques…

Oui, notre département de gestion de l’information conçoit beaucoup de solutions autour de la transformation numérique. Aujourd’hui, nous sommes le quatrième revendeur au monde de la solution M-Files. En Suisse romande, nous comptons parmi les leaders de l’intégration grâce à notre équipe dédiée composée d’une quinzaine

d’analystes et développeurs. Elle nous permet d’aller le plus loin possible avec une solution.

La crise sanitaire liée à l’épidémie de la Covid-19 a-t-elle fait naître de nouveaux besoins ?

Nous sommes également en train de forger une proposition très complète, dont le Modern Workplace fait partie, ainsi que les outils collaboratifs comme Teams. Lors de la pandémie, tout le monde s’est mis à faire de la visio. Mais aussi de la téléphonie. Des solutions très professionnelles de téléphonie basée sur Teams sont possibles. Et là, il y a beaucoup d’intérêt, car Microsoft a une stratégie dorénavant très ouverte et très puissante. On se base là-dessus en offrant des prestations et des services à valeur ajoutée. On ne se contente pas de proposer et d’installer un système, on construit autour des besoins particuliers.

Comment envisagez-vous l’avenir de votre société ?

Notre objectif aujourd’hui est de faire encore mieux plutôt que plus. Donc d’améliorer la qualité de nos services et prestations, notamment en complétant notre catalogue de services et de prestations, par exemple avec de nouvelles solutions applicatives. Nous ne visons pas la croissance, mais l’amélioration – et la croissance en découlera.

En savoir plus:

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Ou contacter l’une des trois filiales: Fribourg

tebicom SA

Route du Petit-Moncor 1A

CH-1752 Villars-sur-Glâne

T +41 26 422 36 10

sales@tebicom.ch

Vaud

tebicom SA

Rue des TuiIllières 1

CH-1196 Gland

T +41 21 801 13 83

sales@tebicom.ch

Genève

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Avenue des Morgines 12

CH-1213 Petit-Lancy

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UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 13 TEBICOM SA • BRANDREPORT #FOCUSINNOVATIONS

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En Suisse, un quart des PME a été victime de cyberattaques et 84 % ont subi des attaques au cours des 12 derniers mois. En même temps, les organisations se tournent de plus en plus vers des solutions Cloud pour la flexibilité et la mobilité qu’elles apportent. La sécurité des données et des accès devient donc une priorité absolue à prendre en compte dans l'adoption de ces solutions. C'est là que Swiss Expert Group intervient, en combinant les forces de deux leaders du marché : e-Xpert Solutions en cybersécurité et One Step Beyond en solutions Cloud.

La convergence entre deux mondes, à savoir le système informatique traditionnel et le Cloud, est devenue incontournable pour les entreprises et les PME en Suisse. En effet, pour répondre aux usages modernes et aux besoins des utilisateurs en termes d'applications business, ainsi que pour faire face aux cyberattaques de manière adaptée, l'adoption du Cloud est devenue une nécessité, souligne Anees Qureshi, CEO de One Step Beyond et administrateur de Swiss Expert Group. Toutefois, malgré cette tendance, les entreprises suisses souhaitent protéger leurs données en les gardant sur des serveurs on-prem. Ainsi, pour assurer la sécurité de celles-ci, elles sont de

plus en plus contraintes de mettre en place une stratégie hybride, qui leur permet de garantir la sécurité des données à la fois sur le Cloud et on-premises. Cette convergence des mondes de l'informatique traditionnelle et du Cloud nécessite une approche de sécurité 360 degrés, qui prend en compte les bonnes pratiques traditionnelles ainsi que les techniques de protection des identités et des données typiques de l'informatique Cloud.

Swiss Expert Group se positionne comme un partenaire de confiance pour aider les entreprises à naviguer dans cet environnement complexe en offrant des solutions de cybersécurité innovantes. Sa clientèle peut ainsi

tirer profit de l'agilité du Cloud, tout en étant assurée de la sécurité, de la confidentialité et de la souveraineté de leurs données. Cédric Enzler, CEO d'e-Xpert Solutions et Président de Swiss Expert Group, insiste sur l'importance de traiter la cybersécurité et le Cloud comme deux faces d’une même pièce : celle de la transformation digitale. Because your success matters !

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« Cybersécurité et Solutions Cloud : Les PME suisses face aux enjeux de la transformation numérique »
Image iStockphoto/Just_Super
BRANDREPORT • SWISS EXPERT GROUP

Le viager fait peau neuve avec Tillit Invest

Expert reconnu du viager en Suisse, l’entreprise Tillit Invest permet aux propriétaires de vendre leur maison tout en restant y habiter. Grâce à son modèle d’affaire innovant, la société propose des solutions particulièrement avantageuses pour les propriétaires.

Le viager est un type de contrat de vente immobilière, qui permet de vendre sa maison tout en gardant le droit d’y habiter. ¨

Accéder au capital de sa maison tout en restant y habiter

Pour beaucoup de propriétaires, le bien immobilier constitue la majorité du patrimoine. Mais c’est une partie de leur fortune à laquelle ils n’ont pas facilement accès. S’ils ont besoin d’argent, ils ont généralement deux possibilités: faire un emprunt, mais la banque pourrait ne pas accorder de prêt, , ou vendre la maison, ce qui implique de déménager, pour se retrouver dans un bien locatif souvent plus petit et plus cher, et de changer ses habitudes de vie.

Le viager permet donc aux propriétaires d’accéder immédiatement au capital de leur maison, tout en continuant d’y habiter.

Le viager: pour qui, pourquoi?

Les propriétaires qui recourent au viager ont tous ont un point commun: ils ne veulent pas quitter leur maison, mais la vente s’impose comme la meilleure solution.

Vendre sa maison en viager convient particulièrement dans les situations suivantes:

• Faire face à des difficultés financières

• Mettre à l’abri un conjoint

• Aider les générations suivantes

• Régler sa succession de son vivant

• Préserver un patrimoine et un niveau de vie lors d’un changement de vie

• Profiter de la vie

Tillit Invest: l’acquéreur idéal pour une vente immobilière?

• Discussion directement avec l’acquéreur

• Solution sur mesure et adaptée aux besoins du vendeur

• Prise de décision très rapide

• Disponibilité immédiate de fonds

• Pas de courtage ou intermédiation

• Prix de vente le plus juste

avec les propriétaires, ne prend pas de commissions sur la transaction effectuée avec ses investisseurs et dispose de la surface financière pour réaliser des transactions dans les meilleures conditions.

Tillit Invest est totalement transparente. Grâce à son expertise, elle accompagne ses clients et s’efforce de trouver la solution la mieux adaptée à chaque cas individuel. Par-dessus tout, Tillit Invest permet aux propriétaires de profiter pleinement de la vie, sans devoir quitter leur maison et changer leurs habitudes de vie.

Faire connaître le viager au plus grand nombre

Tillit Invest cherche à faire connaître le viager le plus largement possible. Peu de gens savent que le viager existe en Suisse, et de nombreux mythes et contre-vérités entourent le viager.

Pourtant, le viager est une solution flexible et astucieuse. Il aide non seulement les propriétaires qui se retrouvent dans des situations délicates, mais il apporte également des solutions aux grands défis auxquels la Suisse fait face: pénurie de logements, inégalités en termes d’accès à la propriété, baisse du pouvoir d’achat.

Tillit Invest communique sur le viager auprès du grand public. Son site internet regorge d’informations utiles, et la société a récemment publié un livre qui explique le viager aux non-initiés de façon claire, précise et cohérente.

estimation de la valeur de leur maison.

Pour les professionnels: les partenariats

Tillit Invest

Les professionnels de l’immobilier ne maîtrisent pas toujours le viager, même s’il peut être un moyen utile pour régler des dossiers complexes.

Tillit Invest travaille étroitement avec les banquiers courtiers, avocats, notaires, etc. Qu’il s’agisse d’une vente immobilière délicate ou d’une situation légale ou fiscale compliquée, Tillit Invest peut apporter une solution efficace. Les solutions de Tillit Invest permettent aux banques de maîtriser leur risque crédit tout en améliorant la satisfaction de leurs clients. Pour découvrir les opportunités de collaboration disponibles, les professionnels peuvent contacter l’entreprise ou se rendre sur le site www.tillitinvest.ch/parternariats

Pour tout savoir sur le viager en Suisse

Nombreux sont ceux qui ont entendu parler du viager et voudraient en savoir plus.

Tillit Invest a publié le premier ouvrage sur le viager en Suisse destiné au grand public. Le livre contient des réponses claires à toutes les questions sur les spécificités du viager en Suisse.

Pour commander le livre et profiter d’une remise exceptionnelle scannez le QR code ci-dessous avec la caméra de votre téléphone.

Tillit Invest dépoussière le viager

Prévu et encadré par le droit Suisse, le viager répond de façon flexible et efficace à des situations que les séniors rencontrent de plus en plus souvent. Pourtant, le viager reste peu utilisé en Suisse –même s’il connait un engouement grandissant.

Tillit Invest a mis au point un modèle d’affaires innovant pour proposer des solutions autour du viager qui sont particulièrement avantageuses pour les propriétaires. L’entreprise n’est pas un intermédiaire entre vendeurs et acheteurs. Elle agit pour le compte d’investisseurs suisses solides et recommandables. Ainsi, Tillit Invest traite directement

Le site internet de Tillit Invest propose un calculateur qui permet aux propriétaires d’obtenir facilement et gratuitement une

Combien vaut son bien ? Une estimation précise, gratuite et immédiate !

Avec le calculateur de Tillit Invest les propriétaires peuvent obtenir une estimation gratuite et immédiate de la valeur vénale de leur bien. Le calculateur est universel : il couvre tous types de propriété sur toute la Suisse. À retrouver sur: www.tillitinvest.ch/estimation.

Tillit Invest

Rue des Bosquets 15, 1805 Vevey

Place Edouard-Claparède 5, 1205

Genève

Tel: 022 575 22 67

E-mail: info@tillitinvest.ch

Web: www.tillitinvest.ch

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 15 TILLIT INVEST • BRANDREPORT #FOCUSINNOVATIONS
Jean-Baptiste de Bantel et Iavor Tzolov, co-fondateurs de Tillit Invest Image Adrienne Wavre

Pleins phares sur le savoir-faire d’une entreprise haute en couleurs

Méconnus du grand public, les sous-traitants horlogers jouent pourtant un rôle essentiel dans le secteur de l’horlogerie. Les marques et les manufactures horlogères ont décidé de mettre en lumière ces métiers de l’ombre depuis quelques années.

Àl’heure où la production locale a gagné ses lettres de noblesse et où le Swiss Made signe une vraie valeur ajoutée, il est de bon ton de dévoiler cet univers caché de la sous-traitance et de mettre en avant toute la richesse de ces collaborations, source d’innovation permanente.

De l’ombre à la lumière Nul n’est dupe aujourd’hui, les marques horlogères et même les manufactures réalisent certaines opérations de production à l’externe et leurs talents résident dans le fait qu’elles savent s’entourer des meilleures entreprises pour la mise au point de leurs produits. Les fournisseurs horlogers sortent donc de l’ombre et dévoilent leurs expertises et leurs savoir-faire. La volonté de transparence et de traçabilité du consommateur a convaincu les marques horlogères de partager et mettre en lumière leurs partenaires. Souvent développée à travers plusieurs générations, l’expertise des PME suisses donnent un visage spécifique à l’horlogerie d’aujourd’hui. À presque 20 ans d’existence, Positive Coating fait partie de ces entreprises dont le secteur horloger est fier. La société apporte de la couleur au design des horlogers : « Positive Coating colore le temps ». C’est une entreprise à l’indépendance chevillée au corps, possédant un savoir-faire spécialisé qui a su combiner les technologies, les expertises et les talents pour devenir une société incontournable, essentielle et unique, résolument tournée vers l’innovation.

Une attitude positive et proactive Avec des bureaux de recherche et de développement les plus actifs du secteur, Positive Coating adopte une démarche proactive pour proposer, anticiper et préparer la mise en œuvre des revêtements de surfaces de demain. Elle analyse les tendances des traitements couleurs et fonctionnels à travers une approche multisectorielle riche et approfondie afin de proposer des revêtements à la pointe. Cette anticipation est indispensable pour conserver ou gagner des parts de marché. Positive Coating devient ainsi une vraie force de propositions pour ses clients. Cela lui permet d’ouvrir des voies de diversification qui vont au-delà de la seule horlogerie et du luxe et d’accéder à des domaines tels quel le Medtech à travers, notamment, des solutions de revêtements fonctionnels (encapsulation, codification, conduction).

De la sous-traitance à la cotraitance Plus réactifs, plus créatifs et plus innovants, les sous-traitants indépendants comme Positive Coating sont aujourd’hui reconnus et sont des partenaires respectés. Leurs métiers évoluent et leurs façons de s’organiser aussi. Des marques ou des fournisseurs de composants préconisaient l’intégration à tout prix de certains savoir-faire. Ils réalisent aujourd’hui qu’ils se dispersaient dans des métiers qu’ils connaissaient mal au lieu de se concentrer sur leurs domaines d’expertise.

L’entreprise Positive Coating ayant développé un savoir-faire unique, elle peut proposer

aujourd’hui à ses clients des solutions qu’ils ne pourraient pas facilement posséder en interne. Positive Coating anticipe l’amélioration et le développement des produits. L’étroite collaboration de Positive Coating avec ses clients permet également, dans certains cas, de partager les coûts de recherche et développement pour aller plus loin plus rapidement. Positive Coating, véritable artisan de la couleur produit industriellement des revêtements mais est aussi en mesure de personnaliser et de répondre précisément à la demande de ses clients. L’évolution de la notion de sous-traitance vers celle de cotraitance prend donc tout son sens car il s’agit pour Positive Coating de proposer à ses clients des solutions créatives et innovantes parfaitement adaptée à leurs besoins grâce à une collaboration étroite en amont des projets.

Positive Coating SA

Rue des Champs 12

2300 La Chaux-de-Fonds

+41 32 924 54 54

www.positivecoating.ch

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Malgré ses plus de 10 000 machines installées à travers le monde, le Groupe Recomatic est resté une entreprise familiale. Béatrice Bula, Administratrice et membre de la Direction Générale du Groupe Recomatic, représente la 3ème génération de la famille Bula depuis plus de 25 ans dans l’entreprise.

EDITORIAL FOCUS.SWIS

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S’occupant plus particulièrement de la Vente et du Business Développement au sein du groupe, elle explique dans cette interview ce qui fait de l’entreprise un acteur clé du secteur de l’automatisation.

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Qu’est-ce qui fait votre expertise ?

Béatrice Bula, quelle est la mission du groupe et quels sont ses domaines d’activité ?

Le Groupe Recomatic est composé de trois sociétés : Recomatic SA propose des centres de terminaison pour la rectification, le lapidage, le fraisage et le satinage. Bula Technologie SA propose des machines transferts de polissage, d’émerisage, de satinage, de brossage et d’ébavurage. Pour terminer, SwissSurface.ch SA distribue des solutions de polissage électrolytique à sec. Notre mission est d’offrir aux industries exigeantes, en recherche de performance, de durabilité et d’innovation, l’excellence de notre savoir-faire en matière de conception de machines de finition de surfaces. Nous cherchons constamment à innover pour proposer des solutions à la pointe de la technologie à nos clients. Nos machines sont utilisées dans de multiples industries, telles que l’horlogerie, la joaillerie, la maroquinerie, le médical ou l’aéronautique et permettent de travailler des pièces de matériaux divers.

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Nous ne vendons pas uniquement des machines à nos clients, mais nous leur proposons des solutions clés en main et les accompagnons dans l’intégration des process de terminaison automatiques au sein de leur production. Nous créons une véritable relation de confiance. Notre plus grande préoccupation actuelle est de garantir le respect de la durabilité et l’éco-conception est le maître mot de chaque nouvelle machine.

En quoi les machines que vous commercialisez permettent-elles d’aider vos clients ?

Nos machines permettent de respecter les critères de géométrie et garantissent une terminaison optimale, précise et constante des pièces, que ce soit dans le but d’avoir une terminaison esthétique ou technique. J’aime à penser que les process de nos machines participent à sublimer les composants dans le domaine du luxe. De plus, le recrutement de la main d’œuvre pour

réaliser manuellement certaines opérations est de plus en plus difficile. Automatiser certaines opérations permet de garantir que le savoir-faire de spécialistes en terminaison sera dédié à des opérations nécessitant une expertise humaine.

Recomatic SA

Bula Technologie SA Swisssurface.ch SA

Rue des Marronniers 1G CH - 2905 Courtedoux

SMART MEDIA AGENCY GERBERGASSE 5, 8001 ZÜRICH, SUISSE

TEL +41 44 258 86 00 INFO@SMARTMEDIAAGENCY.CH REDAKTION@SMARTMEDIAAGENCY.CH

+41 32 465 70 10 info@grouperecomatic.ch

FOCUS SWISS

Solutions énergétiques respectueuses de l’environnement

Exploitation et maintenance d’installations de chaleur ou de froid intégrant 50 à 100% d’énergies renouvelables

Réseaux de chaleur, contracting Création d’écoquartiers Écploitation et manufacture industrielle

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 18 #FOCUSINNOVATIONS GROUPE RECOMATIC
« Nous cherchons constamment à innover pour proposer des solutions à la pointe de la technologie »
Béatrice Bula Administratice et membre de la Direction Générale du Groupe Recomatic
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Les hautes écoles de Genève au service des entreprises

La Suisse est depuis des années en tête du classement des pays les plus innovants. Parmi les infrastructures qui soutiennent l’innovation, le Laboratoire de Technologie Avancée (LTA), plateforme créée en 2015 par l’Université de Genève et la HES-SO Genève, gère aujourd’hui plus d’une centaine de projets par an. Entretien avec Jérémie Teyssier, chercheur et coordinateur du LTA.

Jérémie Teyssier, quelle est la mission du LTA ?

Le LTA est une passerelle entre les laboratoires des hautes écoles de Genève et le tissu économique. C’est une porte d’entrée unique pour les petites et moyennes entreprises vers les équipements de pointe et le savoir-faire de l’Université et de la HES-SO Genève. Nous accompagnons les entreprises dans la compréhension de leur problématique, leur apportons des solutions techniques innovantes, tout en optimisant le partage des ressources. Concrètement,

je reçois des demandes relatives à des analyses ou à des projets d’innovation, que j’oriente vers les laboratoires académiques disposant de l’expertise la mieux adaptée pour les satisfaire. Nous investissons dans des équipements de pointe qui, sans le LTA, ne seraient pas accessibles aux PME.

Quels types d’entreprises font appel à vos services ?

Quels que soient la nature du projet, le secteur d’activités et la taille de l’entreprise, de l’artisan à la multinationale, nous trouverons le laboratoire académique qui accompagnera le demandeur vers une solution technique. Nos services ont été sollicités par des domaines aussi variés que l’horlogerie, l’industrie manufacturière, l’analyse des matériaux, les sciences du vivant et bien d’autres encore. Les mandats sont très divers de par leur complexité, leur durée et leur budget. Ils vont de la mesure ponctuelle à des projets de faisabilité Innosuisse, en passant par des forfaits pour l’utilisation régulière d’équipements.

La vision du chercheur dans sa tour d’ivoire est-elle erronée ?

Un scientifique qui fait de la recherche fondamentale ne parle pas forcément le même langage qu’un artisan ou un industriel, mais il dispose

de compétences et d’équipements susceptibles de résoudre ses problèmes. C’est là que le LTA intervient. Notre rôle est d’identifier la ou les compétences les mieux adaptées pour répondre aux besoins des projets industriels. Nous accompagnons les entreprises dans l’analyse des résultats et la restitution du rapport et veillons à ce que nos conclusions soient bénéfiques pour elles. Nous les aidons aussi à obtenir des financements externes, auprès d’Innosuisse ou d’autres fonds régionaux.

Quels sont vos objectifs actuels ?

Nous souhaitons développer notre collaboration dans le domaine de la santé. En effet, nous avons des compétences uniques à Genève, par exemple dans la formulation de médicaments, les méthodes de diagnostic ou le traitement de cancers. Nous étendons aussi nos compétences aux secteurs de la Medtech et de la Foodtech.

info@lta-geneve.ch

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UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 19 #FOCUSINNOVATIONS UNIVERSITÉ DE GENÈVE • BRANDREPORT Executive MBA Le succès à portée de main Prochaine rentrée : août 2023 Délai d’inscription : juin 2023 www.hesge.ch/heg/emba
du LTA

L’électromobilité, une innovation d’avenir

Mercedes-Benz a inventé l’automobile et marque depuis son évolution par de nombreuses innovations. Marc Langenbrinck, CEO de Mercedes-Benz Suisse, nous parle de la plus grande transformation de l’histoire de la branche.

Votre secteur est donc au cœur d’une révolution.

Marc Langenbrinck, la branche automobile est aujourd’hui très sollicitée. En effet. Nous vivons actuellement la plus grande transformation dans le secteur de la mobilité depuis l’invention de la voiture. Celle-ci est motivée par l’objectif de préserver nos ressources et de protéger notre environnement. Pour ce faire, nous devons également développer et mettre en place une mobilité plus durable et plus intégrée. Cela signifie que la voiture électrique devient la méthode de déplacement du futur.

Quand cet avenir deviendrat-il le présent ?

Depuis des années, Mercedes-Benz a clairement posé les jalons pour contribuer de manière substantielle à une réduction des émissions de CO2 - avec des innovations importantes et d’énormes investissements. Rien que d’ici 2026, nous allons investir environ 60 milliards d’euros dans l’électrification. Nous proposons d’ores et déjà huit modèles entièrement électriques dans tous les segments.

BRANDREPORT • SYRMA

Je parlerais plutôt d’une transformation. Chez Mercedes-Benz, celle-ci est poursuivie de manière conséquente. Aujourd’hui déjà, notre propre production de véhicules et de batteries est neutre en termes de bilan CO2 dans le monde entier. D’ici 2025, nous voulons vendre jusqu’à 50% de véhicules neufs électrifiés. Avant 2030, nous voulons être prêts à passer entièrement à l’électrique, partout où le marché le permet. Nous avons l’ambition d’atteindre un bilan CO2 neutre d’ici 2039 – du développement à l’extraction des matières premières, de la production à l’utilisation de nos voitures et à leur recyclage.

La percée de l’électromobilité n’est-elle donc plus qu’une question de temps ?

En tant que constructeur automobile, nous ne sommes qu’une partie de l’équation qui mène à cette percée. Le passage à l’électrique ne sera durable que si l’infrastructure de recharge est rapidement développée, si nous garantissons un approvisionnement en électricité issue de sources renouvelables et si la population opte pour la propulsion électrique lors de l’achat d’une nouvelle voiture.

Outre l’électromobilité, la conduite autonome est sur toutes les lèvres. Quand cela sera-t-il possible ? Même si d’autres constructeurs vendent

aujourd’hui leurs systèmes d’assistance sous le nom de « pilote automatique », nous parlons ici de systèmes très complexes sur le plan technique et juridique. Sur le chemin en cinq étapes menant à la conduite autonome effective, Mercedes-Benz est le seul constructeur au monde à avoir atteint le niveau trois. Depuis l’année dernière, la conduite hautement automatisée est possible avec certains de nos modèles en Allemagne et, depuis peu, au Nevada (États-Unis).

Que faites-vous pour préserver la sécurité ?

Dans le système de conduite hautement automatisée, 30 capteurs et une architecture redondante garantissent la fiabilité et la sécurité de la conduite. Le nom de Mercedes-Benz est depuis toujours synonyme d’innovation et de sécurité. De nombreuses fonctions de sécurité, qui sont aujourd’hui standard dans toutes les voitures, ont été inventées par nous et utilisées pour la première fois dans nos véhicules. Nous poursuivons bien entendu cette tradition dans le développement et l’introduction de systèmes de conduite automatisée.

Serious game : sensibilisation à la cybersécurité au cabinet médical

Qu’est-ce qu’un serious game ?

Les cyberattaques ont augmenté de 65 % en Suisse en 2021 par rapport à 2020 et le secteur de la santé est particulièrement touché avec une hausse de +107 %. La cybersécurité est un risque qu’il devient incontournable de pallier. Syrma, cabinet de conseils stratégiques spécialisé dans la santé et le digital, propose un mode d’apprentissage innovant pour les cabinets médicaux.

C’est une activité qui combine une intention « sérieuse » ici, la sensibilisation à la cybersécurité avec des ressorts ludiques. Le personnel du cabinet fait face à des cybermenaces et doit mettre en œuvre les protections contre les pirates informatiques.

Comment cela se passe-t-il ?

Les jeux durent deux heures avec jusqu’à 16 participants. Ils comportent une partie d’introduction avec les concepts puis rapidement les participants en équipes parcourent les différentes pièces d’un cabinet médical, font face aux cyberattaques et trouvent les solutions. La

session peut être suivie par une journée d’audit cybersécurité au cabinet avec nos experts.

Quels sont les bénéfices ?

La sensibilisation aux risques cyber permet une diminution des risques de 80 % et c’est aussi un bon moment de team building. Dès l’automne 2023, le jeu sera également en ligne depuis notre plateforme Syrmacademy.

1. tarif serious game : 1500 francs

2. tarif journée audit : 1650 francs

Syrma.ch

L’ÉLECTROMOBILITÉ UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 20
info@syrma.ch
Fondatrice de Syrma
FOCUS.SWISS
Mercedes-Benz Suisse
Le passage à l’électrique ne sera durable que si l’infrastructure de recharge est rapidement développée.
Interview SMA

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DES BATIMENTS SUR-MESURE

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UN CAMPUS TOURNE VERS L’INNOVATION

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Marie-Ange Bravo

Rue François-Bonivard 10, 1201 Genève

T +41 22 304 10 38

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Haute précision et innovations le temps d’un salon

Chaque année, c’est la même impatience qui précède le Salon EPHJ. Depuis plus de 20 ans, ce salon professionnel de la haute précision horlogère, joaillère, microtechnique ou médicale est le rendez-vous incontournable des acteurs de cette exigeante industrie. Un passage pour toutes celles et ceux qui veulent présenter au monde leurs innovations et leur savoir-faire.

La 21ème édition du Salon EPHJ, du 6 au 9 juin prochains, s’annonce à nouveau comme le temps fort de l’industrie suisse et internationale de la haute précision. Avec une moyenne de plus de 800 exposants et 20 000 visiteurs professionnels venus du monde entier, EPHJ joue pleinement son rôle de plate-forme d’une industrie qui poursuit son essor en élargissant ses synergies dans les secteurs représentés : l’horlogerie-joaillerie, les équipements médicaux ou les microtechniques.

Le dénominateur commun de tous ces secteurs, c’est un savoir-faire exceptionnel pour inventer, produire, traiter et assembler des éléments qui vont du centimètre au micron. Les compétences représentées touchent aussi bien l’industrie des machines que les métiers d’art en passant par les traitements de surface, la métrologie, les nouveaux matériaux ou les applications lasers.

Si ce Salon trouve ses racines dans l’horlogerie-joaillerie, ces champs d’application sont aujourd’hui beaucoup plus larges : aéronautique, automobile, téléphonie mobile, aérospatial, audio, solaire, défense, instruments

BRANDREPORT • APROTEC

chirurgicaux ou implants médicaux.

L’avenir d’une magnifique industrie se dévoile à EPHJ

EPHJ est aujourd’hui le meilleur ambassadeur de cette haute précision transdisciplinaire. « EPHJ fut en effet le premier à identifier les valeurs ajoutées des synergies technologiques entre tous ces domaines de la haute précision pour les mettre en valeur, les promouvoir auprès des exposants, des visiteurs et des partenaires institutionnels en créant concrètement de véritables passerelles professionnelles, explique Alexandre Catton, directeur du Salon EPHJ. C’est un pari gagnant ! Aujourd’hui, plus de la moitié des exposants du Salon déclarent une diversification dans les medtech. Quand on maîtrise l’usinage de très haute-précision et qu’on s’en donne les moyens, les champs d’application sont très vastes même s’ils nécessitent des approches spécifiques. »

Mais EPHJ, c’est avant tout un incroyable hub d’innovations. Les exposants attendent chaque année le mois de juin pour présenter leurs créations, leurs innovations ou les améliorations apportées à leurs produits, leurs machines ou

leurs services. Un pôle de start-up soutenu par les organisateurs du Salon vient également apporter un nouveau souffle à cette industrie historique qui ne cesse de nous surprendre dans le traitement des matières, l’incroyable micro-précision des gestes industriels et la révélation d’alternatives disruptives aux processus habituels.

Rendez-vous à Genève-Palexpo, du 6 au 9 juin 2023, pour la 21ème édition du Salon EPHJ. (cp)

L’AproAcadémie : un tremplin pour le personnel et un outil de management bienveillant

Du haut de son effectif de 75 personnes, Aprotec SA inaugure cette année son AproAcadémie. Après une année test, cette nouvelle structure, responsable de la formation interne, veille sur l’engagement pris dans le cadre de l’accession au répertoire SwissTripleImpact lancé par BLab Switzerland : « D’ici 2023, 100 % de nos collaboratrices et collaborateurs recevront au moins une formation par année, de type professionnel ou d’intérêt personnel, afin d’assurer leur employabilité et bien-être. »

Transmission des savoirs, partage des connaissances et acquisition de compétences sont les trois vecteurs par lesquels l’entreprise familiale vise l’excellence afin d’offrir le meilleur de toutes et tous à l’ensemble de ses parties prenantes. L’agenda des formations de l’année 2023 est déjà bien chargé : Mise à jour sur les normes AEAI, Perfectionnement Excel, Gestion du temps et quelques formations de grande envergure, comme un CAS en développement durable. Aprotec s’en remet à la valeur du savoir afin de consolider son personnel déjà hautement qualifié. Anne-Sophie Dunand-Blaesi, directrice générale,

nous confie : « Offrir des opportunités d’évolution professionnelle et personnelle aux collaboratrices et collaborateurs enrichit les savoir-faire et les savoir-être tout en créant le climat de bienveillance que je dessine pour mon management. »

Le lancement de l’AproAcadémie promet d’être un projet enrichissant qui illustre pleinement les valeurs fondamentales d’Aprotec SA.

EPHJ UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 22
#FOCUSINNOVATIONS

Fournisseur de bureaux privés et de services de domiciliation – logé au cœur de la Vieille-Ville de Genève, respectivement Place du Bourg-de-Four 4 et Etienne Dumont 1 –, Campus propose 800m2 d’espaces flexibles, pensés pour loger vos activités professionnelles, activer vos réseaux et dynamiser vos idées, dans un cadre inspirant, qui vous ressemble. Des prix accessibles, pour un service haut de gamme. Focus.

UNE VISION ENTREPRENEURIALE FLEXIBILITÉ, RÉSEAU ET HAUTE QUALITÉ

Octobre 2016, Karim-Paul Chbib revend sa société de conciergerie de luxe à Dubaï et décide de mettre à profit ses années d’expérience au service de son nouveau concept de domiciliations et bureaux privés : Campus. En charge du bien-être des locataires et du bon fonctionnement des espaces, il assure le rôle d’interlocuteur unique ; au cœur d’un réseau d’entrepreneurs et de sociétés internationales. Tout est étudié, comparé et mis en œuvre afin de garantir une atmosphère positive, dans un cadre où la qualité des équipements - Wifi haut débit, sièges et bureaux ergonomiques de designerset la réactivité du service - accès 24h/7, service de réception et domiciliation - sont primordiaux. L’objectif ? Faire rayonner la vision d’une communauté de professionnels, vivant sous le même toit. Aujourd’hui, Campus s’étend sur deux adresses, pour un total de 18 bureaux et 3 salles de conférences.

DEUX BÂTIMENTS, LA MÊME ÉNERGIE CENTRALITÉ, MODERNITÉ ET CHARME HISTORIQUE

Parfait équilibre entre le centre d’affaires moderne et un lieu chargé d’histoire, Campus a pris sa première résidence dans un immeuble historique et classé du XVIIe siècle. Sis Place du Bourg-de-Four 4, l’espace est réparti sur 3 étages et propose 9 bureaux professionnels, de 15m2 à 75m2. Nouvelle addition, de 400m2, Etienne Dumont 1 est un centre d’affaires logé dans un immeuble classé du début du XVIIIe siècle, à deux pas de la 1re adresse ; un bâtiment plein de cachet, avec ascenseur, lumineux, présentant un joli jeu de lumières et de pierres apparentes. Répartis sur 3 étages, vous y trouverez 9 bureaux - de 10m2 à 40m2 - et 2 salles de conférences.

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À la recherche d’une adresse légale pour votre société ; plein centre-ville, à 10 minutes de la gare et à des tarifs accessibles ? Campus propose deux offres, adaptées à vos besoins, sur le long ou court terme. La première, « Standard », comprend : adresse de prestige, réception du courrier, accès à la salle de conférence 4 h/mois et adresse directe (pas de C/O). L’option « Premium » prévoit, quant à elle, en plus des nombreuses options susmentionnées : la numérisation de votre courrier, votre nom sur la boîte aux lettres, ainsi qu’un accès illimité à la salle de conférence.

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