Le Top 5 Cyclistes Québecois, Louis Bertrand

Louis Bertrand

Mon Top 5 Cyclistes Québécois

1 Hugo Houle

Les Grands Tours, Hugo connaît. Il a complété deux Tours d'Italie et une Vuelta. Désormais, il lui faut le Tour de France, il en rêve.

« Il y a plusieurs bons coureurs chez Astana. Je fais mon travail à la perfection, après, on verra. »

À l'heure actuelle, les astres semblent alignés. Il y aura un chrono par équipe à Cholet sur le Tour où Hugo est un spécialiste, notamment médaillé d'or contre-la-montre des Jeux panaméricains 2015 et quatre fois champion national. Et puis, il court le Critérium du Dauphiné, passage quasi obligatoire pour les candidats à la Grande Boucle.

Comment ne pas faire confiance à Hugo pour épauler Jakob Fuglsang au mois de juillet ? Le directeur sportif Dimitri Fofonov répondrait peut-être : « bonne question ! »

2 Antoine Duchesne

Parler d'Antoine, c'est nécessairement évoquer son maillot à pois sur Paris- Nice en 2016, l'année où il devient le deuxième Québécois à compléter le Tour de France. Ça baignait pour Tony avant qu'il ne tombe en rade chez Direct Énergie au terme d'une saison 2017 marquée par les chutes et autres ennuis de santé.

Repêché par Groupama-FDJ à la dernière minute, il trouve enfin ses repères après un début de saison en demi-teinte.

« Pour le moment, les jambes sont très bonnes et j'aimerais sortir un gros numéro sur le Dauphiné comme j'en suis capable. Un autre objectif... ma première victoire après laquelle je cours toujours ! »

Faisons un plus un... Un gros numéro pour une victoire d'étape au Dauphiné comme David Veilleux en 2013 ?

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ATHLÈTES

3 Guillaume Boivin

Champion canadien sur route en 2009, à 20 ans, puis médaillé de bronze des mondiaux espoirs l'année suivante, Guillaume était parti pour la gloire. Il entre en World Tour par la grande porte en 2013 chez Cannondale, au sein de la clique à Sagan. Il y a bien une victoire d'étape en Beauce et un Tour d'Espagne complété, mais ça ne suffira pas. Rétrogradé à la « ligue américaine », il se remet en question à la veille du Grand Prix de Québec 2015. Son deuxième titre de champion national n'y change rien, « ça va peut-être s'arrêter ici », déplore-t-il.

La bouée de sauvetage est lancée par l'Israël Cycling Academy, où Guillaume trouve rapidement sa niche. En échappée sur les deux premières étapes en ligne du Tour d'Italie le mois dernier, en Israël justement, il a maintenant le vent en poupe.

« Je vise une victoire dans une couse d'un jour en Europe et les Grands Prix de Québec et Montréal me font toujours rêver. »

Quatre fois classé parmi les 30 meilleurs à Québec, pourquoi pas un top 10 en septembre prochain ?

Quoiqu'il advienne, la remise en question de l'automne 2015 n'est plus qu'un lointain souvenir.

Crédit photo : Dario Belingheri / BettiniPhoto Guillaume Boivin, Giro d'Italie 2018 – 101 e édition – 16 e étape, Trento – Rovereto, 34,5 km (CAN - Israel Cycling Academy)

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Crédit photo : Armine, WC Nove Mesto 2018

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ATHLÈTES

4 Raphaël Gagné

À 30 ans, Raphaël fait figure de patriarche pour la génération montante, les Bouchard, Auclair, Fortier et Belhumeur pour ne nommer que ceux-là. Mais le « vieux » en a encore sous la pédale. La formation britannique OMX lui a d'ailleurs consenti un contrat de trois ans l'hiver dernier. Des conditions idéales pour atteindre les Jeux de Tokyo de 2020 en toute quiétude, autant que faire se peut dans un sport où les commanditaires sont volatiles.

Pour l'instant, Raphaël monte en régime, avec l'objectif de se replacer parmi le top 15 sur le circuit de la Coupe du monde. Classé 66 e , 57 e et 47 e sur les trois premières manches, il sera à son meilleur à la reprise en juillet, précisément comme il le planifiait. Ensuite, aux Championnats du monde au mois de septembre, la cerise sur le gâteau serait une 6 e place comme à Windham en 2015, ou mieux encore.

T'en es capable Raph, c'est un vrai vieux qui te le dit !

Crédit photo : Sigel, WC Nove Mesto 2018

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Crédit photo : Michel Guillemette Hugo Barrette, Challenge international de piste de Bromont, 2014.

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ATHLÈTES

5 Hugo Barrette

Près de trois ans plus tard, le pistard Hugo Barrette demeure pour moi le miraculé de Cali. Sa sortie de piste à 80 km/h en Colombie aurait pu l'expédier à toute vitesse vers l'au-delà, mais comme il le confiait à Simon Drouin de La Presse, « un ange gardien veillait sur moi ».

Mieux classé mondialement au keirin qu'à la vitesse (4 e contre 11 e ), il préfère néanmoins la vitesse. Ses objectifs pour la saison 2018-19 :

« Gagner les deux, keirin et sprint, à la Coupe du monde de Milton en octobre. Aussi, il me manque un podium aux Championnats du monde, j'en veux un l'hiver prochain ! »

Faudrait-il un miracle ? Non, ça c'est chose du passé.

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Crédit photo : Charles-Étienne Chrétien, Mont Lemmon

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