Hpsircuit hiver 2014

SIRCuit

“La fusion d’entrainement avec les sciences du sport et la médecine du sport”

de Haute performance

hiver 2014

Margarita Gorbounova Priscilla Lopes-Schliep

Aussi à l’intérieur: BOURSE DU JEUNE CHERCHEUR DR GORD SLEIVERT NUTRITION PAR TEMPS FROID L’ATHLÈTE de haute performance et la GROSSESSE NOUVEAU: À LIRE

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English

SIRCuit de haute performance hiver 2014

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Editorial bienvenue,

Voici le numéro d’hiver 2014 du SIRCuit de Haute Performance. Nous sommes très fiers de cette édition qui met l’accent sur les articles de recherche sur le sport ayant mérité la Bourse du jeune chercheur Gord Sleivert et qui ont été présentés au Sommet SPIN à Calgary. Les contributions du Dr Sleivert au coaching et aux sciences du sport sont sans égales. Nous réalisons la chance que nous avons eue qu’il collabore à une précédente édition par son article « Combattre la chaleur : optimisation de la performance dans un environnement moins qu’optimal ». Les six articles à la fine pointe de la recherche qui sont présentés dans ce numéro traitent entre autres de l’aérodynamique au patinage de vitesse et des indicateurs de performance au sprint à la nage. De plus, l’article de Matt Jensen ayant mérité le premier prix analyse l’effet d’un rince-bouche sucré sur la force maximale volontaire et la commande neuromusculaire dans une condition de fatigue. Nous vous recommandons de lire tous les articles.

Des athlètes comme Priscilla Lopes-Schliep contribuent à nous sensibiliser et à nous faire comprendre davantage le défi de gérer un programme d’entraînement et de vivre une grossesse. Les succès

athlétiques accomplis par les athlètes à la suite d’une grossesse nous démontrent l’importance de bien gérer l’entraînement et de maximiser la récupération. Cette section s’avère très révélatrice pour les entraîneurs, le personnel de soutien et les athlètes œuvrant à la poursuite de l’excellence dans le sport de compétition.

En dernier lieu, les équipes chez SIRC et ANP sont toujours en quête de nouveaux articles et de livres pertinents pour accroître l’intelligence sportive de nos entraîneurs. Dans ce numéro du SIRCuit de Haute Performance, nous avons créé une section intitulée « À lire ». Veuillez consulter les comptes-rendus des livres de l’équipe de rédaction du NSSMAC; de plus, prenez note des nouveaux articles sur la périodisation et la psychologie de haute performance et des nouveaux livres disponibles.

Debra Gassewitz P r é is d e n t e e t d i r e ct r i ce S IR C

g é n é r a le

Nous vous remercions de vos précieux commentaires et nous espérons que ce numéro de SIRCuit de Haute Performance saura vous plaire.

Jon et Debra

Jon Kolb, PhD

D i r e tc e u r , S ci e n ec s d u sp M é d e ci n e e t I n n o va t i o n À n o u s le p o d iu m

o rt

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Commentaires

Éditeur

Debra Gassewitz

Contenus

Nancy Rebel Michelle Caron Joshua Karanja Trent Weir

Design

David Roberts Josyane Morin

Collaborateur à la rédaction Dr. Jon Kolb, ANP

Collaborateur

Brian Benson Mathieu Charbonneau Bruce Craven Annick D’Auteuil Zach Ferraro Judy Goss Julie Gowans Heather Hynes Matt Jensen Matt Jordan Megan Kidston Leo Thornley Luciano Sebastian Tomaghelli Allan Wrigley

Remerciement particuliers Cara Thibault, ANP Paul Dorotich, ANP Margarita Gorbounova Priscilla Lopes-Schliep

Traduction

Marcel Nadeau Alexandre Contreras

Photos crédits

Athlétisme Canada Comitée olympique canadien Comitée paralympique Canadien À nous le podium SIRC Margarita Gorbounova Priscilla Lopes-Schliep

Centre de documentation pour le sport (SIRC) est la bibliothèque nationale du sport au Canada fondée il y a plus de 40 ans.

Adresse: SIRC 180, rue Elgin, bureau 1400, Ottawa (Ontario) Canada K2P 2K3

Avis de non-responsabilité: les opinions exprimées dans ces articles n’engagent ni SIRCuit, ni l’éditeur, ni le distributeur, ni le comité de rédaction. Le SIRC ne donne aucune garantie ni ne fait aucune déclaration quant à la qualité, à l’exactitude ou au caractère exhaustif de son contenu. © 2014 SIRC. Tous droits réservés.

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Le SIRCuit de HP est financé en partie par:

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SIRCuit de haute performance hiver 2014

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à l’intérieur Bourse du jeune chercheur Dr Gord Sleivert

Margarita Gorbounova

L’athlète de haute performance et la grossesse

4 18 14 16 Nutrition par temps froid Nutrition par temps froid

Bourse du jeune chercheur Dr Gord Sleivert

La bourse du jeune chercheur Gord Sleivert rend hommage au leadership en sciences du sport, ce qui a caractérisé l’œuvre du Dr Sleivert dans le sport de haute performance au Canada. Le lauréat et les finalistes présentent leurs derniers résultats de recherche.

Portrait d’une athlète paralympique : Margarita Gorbounova

Une entrevue avec la skieuse para-nordique canadienne au sujet de sa préparation mentale à la compétition et aux Jeux paralympiques d’hiver de Sochi.

Nutrition par temps froid

Le temps froid n’est pas un obstacle au sport. De fait, pour plusieurs athlètes, le temps froid est la saison de compétition. Par contre, de quelle manière le temps froid conditionne-t-il l’apport alimentaire des athlètes?

L’athlète de haute performance et la grossesse

Quelles sont les preuves actuelles et les recommandations en matière d’entraînement physique durant la grossesse d’athlètes de haute performance? Prenez note des recherches sur la grossesse et les athlètes de haute performance, visionnez la vidéo de la coureuse de haies canadienne Priscilla Lopes-Schliep qui nous parle de son entraînement durant ses grossesses.

À lire… Lire, apprendre et exceller

• Analyses du Club de lecture de l’ÉSI • Lectures scientifiques recommandées par le SIRC et l’ANP • Nouveaux livres @ SIRC

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3

Bourse du jeune chercheur Gord Sleivert Matt Jensen

Julie Gowans

2

1

ième

er

Un rince-bouche sucré diminue la perte de force musculaire maximale

4 4

SIRCuit de haute performance hiver 2014 SIRCuit de haute performance hiver 2014

Annick D’Auteuil

Analyse du ratio d’activation volontaire chez des nageurs paralympiques présentant une hémiplégie associée à une paralyse cérébrale

English English

3

ième

Modélisation de l’influence de l’aérodynamique sur la performance en patinage de vitesse

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Le Dr Gord Sleivert, pionnier en physiologie du sport, a mis au point des instruments et des systèmes d’entraînement novateurs.

Au moment de son décès en 2012, il était le vice-président de Performance sportive au Canadian Sport Centre Pacific et travaillait à installer et développer l’équipe de services en matière de performance afin d’obtenir des performances dignes du podium pour les athlètes et les entraîneurs canadiens.

Créée en 2013, la Bourse du jeune chercheur Gord Sleivert (BJC) rend hommage au leadership dans les sciences du sport, ce qui a caractérisé l’œuvre du Dr Sleivert dans le sport de haute performance au Canada.

Le concours pour cette bourse se fait à la lumière des candidatures provenant des étudiants des cycles supérieurs et des jeunes chercheurs/innovateurs. La recherche présentée doit traiter d’exercice ou de sport

de haute performance et de ses effets dans le contexte du milieu de l’entraînement ou de la compétition ou de la santé et du bien-être des athlètes. Un comité d’experts analyse toutes les demandes et sélectionne les six meilleures pour une présentation orale; trois candidats reçoivent la bourse comprenant une plaque et un montant de 1000 $ pour la poursuite de leurs travaux sur le sport de haute performance.

Mathieu Charbonneau

Megan Kidston

Luciano Sebastian Tomaghelli

FINALISTE

FINALISTE

FINALISTE

Modifications des principaux indicateurs de performance au sprint sur 100 m à la nage : étude de cas d’un sprinteur de haut niveau

Évolution des variations de la température musculaire à la suite d’un échauffement en milieux frais et effet de la chaleur passive sur la température musculaire et la performance

Utilisation d’un accéléromètre 3-D pour la mesure continue de la vélocité durant la phase de départ à la luge : un outil de rétroaction instantanée

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English English

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5 5

1

st Matt Jensen

A CARBOHYDRATE MOUTH R ALTERATION IN NEUROM

Un rince-bouche sucré diminue la perte de force musculaire maximale Auteurs: MJ JENSEN1, T STELLINGWERFF1, 2 et MD KLIMSTRA1 Affiliation: 1Exercise Science, Université de Victoria, Victoria, Canada 2

Institut canadien du sport, Victoria, Canada

C

ette étude se propose de vérifier si l’utilisation d’un rince-bouche sucré (CHO) améliore la force maximale volontaire (MVF) et la commande neuromusculaire dans une condition de fatigue. Des études antérieures révèlent que l’utilisation d’un rince-bouche sucré pouvait améliorer la performance au cours d’un exercice d’endurance de haute intensité sur une période de 30 à 60 min (1).

Toutefois, les études ne sont pas unanimes; de plus, il n’y a pas d’études sur l’effet de l’utilisation d’un rincebouche sucré sur la force/puissance musculaire dans une condition de fatigue. Dans une étude croisée à double insu, 12 hommes effectuent 3 extensions isométriques maximales du genou d’une durée de 5 s chacune puis une contraction du quadriceps à 50 % du MVF jusqu’à épuisement volontaire; parallèlement, on enregistre l’activité myoélectrique (EMG) du quadriceps. Tout de suite après l’exercice épuisant, les sujets utilisent durant 10 s un rince-bouche contenant 8 % de maltodextrine (WASH) ou un édulcorant non calorique (PLA) puis rejettent la solution avant d’effectuer 3 MVF d’une durée de 5 s chacune. Comparativement aux observations de base, on observe dans la condition WASH une moins grande diminution significative de la force moyenne de pointe (8,5 %) que dans la condition PLA (9,8 %). La première contraction suivant la contraction épuisante présente 2,3 % moins de baisse (p < 0,05) de la force de pointe dans la condition WASH que dans la condition PLA (93,3 ± 11,6 kg vs 87,9 ± 12,4 kg, respectivement).

Par rapport aux valeurs de base, la fréquence moyenne de l’activité EMG du vaste externe diminue davantage dans la condition WASH que dans la condition PLA; la moyenne quadratique de l’activité EMG du droit antérieur se maintient aux valeurs dites sans fatigue seulement dans la condition WASH. Ces variations de la force et de l’activité EMG ne s’observent qu’au cours des deux premiers exercices maximaux suivant la contraction épuisante, appuyant ainsi la thèse selon laquelle l’effet est de courte durée (~20 s) et pourrait être différent lors de protocoles de contractions sous-maximales.

En conclusion, cette étude démontre que l’utilisation d’un rince-bouche sucré peut améliorer à court terme la force maximale (~2,3 %) à la suite d’une contraction épuisante; le mécanisme est probablement d’origine neuromusculaire. Ces observations suggèrent un mécanisme central sensible au facteur temps en ce qui concerne l’amélioration de la performance associée à l’utilisation d’un rince-bouche sucré. ∆

Introduction Short-term (<1-h) exercise performance appears unrelated to concentrations of muscle glycogen (Jeukendrup, 2004) The acute performance enhancing effect of CHO intake during high-intensity exercise situations of <1-h are probably based on alternate mechanism(s) It is theorized that CHO ingestion may impact performance through central/cognitive effects (Rollo, 2011) CHO mouthrinse has been shown to improve performance for high-intensity endurance exercise( approx. 1-h) (Carter 2004), however, has been shown to have no affect on maximal strength/power type exercise (Painelli et al. 2011) The effect of CHO mouthrinse on maximal strength/power in a fatigued state has not been examined The fatigued state of an individual can be measured indirectly through modifications in muscle activity inherent in the signal properties of electromyography (EMG, (De Luca, 1997)

Purpose Investigate the effect of CHO mouthrinse during a maximal isometric knee extensor contraction in an acute fatigued state on: Muscular force production (performance outcome) Neuromuscular output

Methods 12 Competitively active healthy male participants recruited to volunteer in a doubleblind, cross-over experimental design Table 1. Description of participants (mean ±SD)

Age (years) 26.7 ± 6.7

Weight (kg) 78.2 ± 5.5

Height (cm) 184.9 ± 6.1

EMG was collected from 3 leg muscles; Vastus Lateralis, Vastus Medialis and Rectus Femoris Carbohydrate mouthrinse (WASH) consisting 8% maltodextrin or non-caloric artificial sweetener (PLA) were rinsed for 10 seconds after fatiguing contraction Fatiguing contraction was performed to volitional exhaustion during an maximal voluntary isometric leg extension (MVF) Root means square(RMS), and median frequency (MDF) was calculated using a 300ms interval around maximum force for each MVF. EMG frequency content was determined by using discrete Fast Fourier Transform method Average force was calculated using last 3s of each MVF

Te s t i n g P r o t o c o l Mouthrinse

Fatigue Task

Baseline Measurements

MVF

MVF

MVF

MVF

MVF

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MVF

Fatiguing Contraction: 50% MVF 60s

60s

300s

30s

10s

Pour les références cliquez ici 6

Rest

Post-Fatigue

English

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10s

RINSE RESULTS IN REDUCED DEPRESSION OF MAXIMAL FORCE AND MUSCULAR STRATEGY FOLLOWING A FATIGUING CONTRACTION 1

Matt Jensen1, Trent Stellingwerff1,2, Marc Klimstra1

School of Exercise Science, Physical and Health Education, University of Victoria, BC 2 Canadian Sport Institute - Pacific, Victoria, BC

Results % Difference Attenuation 2.3% 1.0% 0.6%

(A) peak force of pre- and post-fatigue MVFs, (B) peak force decrease (%) from baseline. † (PLA) ‡ (WASH) represent significantly decreased force production in post-fatigue MVFs compared to pre-fatigue, P < 0.05. * Significantly different from PLA for corresponding MVF, P < 0.05. Data are presented as means ± SE.

% Difference Attenuation 3.3% 1.9% 1.0%

The effect of CHO mouthrinse on (A) average force of pre- and post-fatigue MVF, (B) average force decrease (%) from baseline. † (PLA) ‡ (WASH) represents significantly decreased average force production in post-fatigue MVFs compared to prefatigue, P < 0.05. * Significantly different from PLA for corresponding MVF, P < 0.05. Data are presented as means ± SE.

Group EMG RMS amplitude for pre- and post-fatigue MVFs. Data are presented as means ± SE. § Significance for greater increase in RMS amplitude in the WASH group for the first post-fatigue MVF, P < 0.05.

Group EMG Median Frequency for pre- and post-fatigue MVFs. Data are presented as means ± SE. † (PLA) ‡ (WASH) represent significantly decreased Median Frequency in post-fatigue MVFs compared to pre-fatigue, P < 0.05. * Significantly greater decrease in Median Frequency in the WASH group for the first post-fatigue MVF in the Vastus Lateralis, P < 0.05.

Conclusions Changes in force and EMG were only noticed for the first two maximal bouts following the fatiguing contraction supporting a short lasting effect (~20sec) This evidence shows that CHO mouthrinse can cause an acute, time sensitive increase in maximal strength (~3%) following a fatiguing contraction Performance enhancement may potentially be caused by a central mechanism References Carter, JM, Jeukendrup, AE, Jones, DA (2004). Med Sci Sports Exerc; 36(12): 2107-11.

De Luca, C (1997). J Appl Biomech; 13(2): 135-63 Juekendrup, AE (2004). Nutrition; 20(7-8): 669-77.

Painelli, VS et al (2010). Scand J Med Sci Sports; 111(9): 2381-6.

Rollo, IW (2011). Sports Med; 41(6):449-61.

* Dans la langue d’origine w w w . si rc. ca

English

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2

ième

Julie Gowans

ANALYSE DU RATIO D’ACTIVATION VOLONTAIRE CHEZ DES NAGEURS PARALYMPIQUES PRÉSENTANT UNE HÉMIPLÉGIE ASSOCIÉE À UNE PARALYSE CÉRÉBRALE Auteurs Julie GOWANS1, Jared R FLETCHER1, 2 et Brian R MACINTOSH2 Affiliation Insitut canadien du sport de Calgary, Calgary, AB 2 Human Performance Laboratory, faculté de Kinesiologie, Université de Calgary, AB 1

L

a paralysie cérébrale (PC) est associée à la diminution de la force globale. Selon des études, le mécanisme à la base de cette faiblesse musculaire est l’incapacité d’activer totalement les motoneurones disponibles d’une part et, d’autre part, l’augmentation de la coactivation des muscles antagonistes.

Pour bien prescrire des programmes d’entraînement aux athlètes présentant une PC, il est important de connaître les déficits moteurs des membres concernés. Cette étude de cas se propose donc de déterminer l’ampleur des unités motrices atteintes d’un membre à l’autre d’une nageuse paralympique d’élite. Un deuxième objectif est de définir au moyen d’un dynamomètre isocinétique la courbe force-vélocité in vivo des fléchisseurs plantaires des membres affectés ou non par la PC. On évalue au moyen d’un dynamomètre isocinétique (Biodex System 3) une nageuse paralympique (19 ans, 162,4 cm, 58,7 kg) présentant une hémiplégie associée à la PC. On détermine au moyen de l’électromyographie de surface (EMG) l’activation maximale du jambier antérieur (TA) et du jumeau interne (MG) de la jambe droite de l’athlète effectuant une contraction

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isométrique maximale volontaire (MVIC) en position couchée sur le ventre; on détermine l’activation des muscles par l’EMG et on évalue l’ampleur de l’activation volontaire (VAR) du MG au moyen de la technique de la secousse interpolée durant une MVIC. Ensuite, l’athlète effectue des contractions maximales isocinétiques volontaires des muscles controlatéraux non touchés par la PC, et ce, à des vitesses de 30 à 500 deg·s-1; ces vitesses sont sélectionnées de façon aléatoire. Puis on applique tout le protocole au membre affecté par la PC. Les coordonnées de la courbe force-vélocité sont ajustées à l’équation de Hill.

On observe un plus grand moment de force isométrique maximal du côté atteint comparativement au côté sain (85 Nm vs 76 Nm). Dans le membre non atteint, le VAR est de 84,9 % comparativement à 97,3 % du côté atteint. On observe un moment de force isocinétique plus élevé du côté sain comparativement au côté atteint, et ce, à toutes les vitesses jusqu’à 240 deg·s-1.

Par contre, aux vitesses de 300 et 500 deg·s-1, les valeurs sont plus élevées du côté gauche (7,2 Nm vs 11,0 Nm et 2,1 Nm vs 6,9 Nm, respectivement). Le ratio

English English

de coactivation (MG RMS:TA RMS) calculé au cours des essais isocinétiques ne diffère pas d’un membre à l’autre (écart : de 7,5 à 10,1). Le ratio d’activation ne présente pas d’interaction membre-vélocité significative (p > 0,05, écart: 88-100 %).

Cette étude de cas révèle une diminution du moment de force isocinétique à des vitesses modérées et des valeurs sensiblement les mêmes aux vitesses élevées dans le membre atteint. Ces différences ne sont pas dues au plus faible VAR dans le MG touché par la PC. Sachant que le VAR est plus faible dans le membre sain, nous pensons qu’un ensemble d’exercices de force pour un seul membre serait intégré avantageusement dans un programme d’entraînement à l’intention d’athlètes présentant une hémiplégie associée à une PC, et ce, afin de prendre en compte les différences de VAR et de force absolue entre les deux membres. Les études ultérieures examineront les différences potentielles entre les deux membres au niveau de l’architecture et du VAR du MG au cours de contractions dynamiques afin de déterminer pourquoi le moment de force est maintenu à haute vitesse dans le membre atteint. ∆

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3

ième

Annick D’Auteuil

MODÉLISATION DE L’INFLUENCE DE L’AÉRODYNAMIQUE SUR LA PERFORMANCE EN PATINAGE DE VITESSE Auteurs: Annick D’AUTEUIL et Guy L. LAROSE

Affiliation Conseil national de recherches Canada, Ottawa, ON,

D

ans les sports où la vitesse de déplacement est substantielle, la résistance aérodynamique est un important facteur dans l’ensemble des résistances au mouvement. Grâce aux essais en soufflerie, on peut déterminer la résistance aérodynamique et proposer des solutions pour la diminuer et augmenter la vitesse du patineur ou diminuer l’énergie requise pour maintenir une vitesse donnée. On peut diminuer la force de traînée en optimisant l’équipement porté par l’athlète. Les résultats des tests en soufflerie présentent en général le pourcentage de la diminution de la surface de traînée (CDA).

Bien entendu, les athlètes et les entraîneurs s’intéressent au temps de course épargné pour une diminution de CDA Afin de répondre à cette question, il faut évaluer toutes les forces agissant sur l’athlète au cours de son épreuve. Cette évaluation permet d’établir une corrélation entre le temps de course et la surface de traînée.

Un logiciel comprenant un modèle analytique, un programme de résolution d’équations et une interface utilisateur graphique a été développé pour prédire le temps de course d’un patineur de vitesse sur longue piste.

Une description plus détaillée de la force de traînée a été incluse dans l’équation de

définition de la puissance afin d’obtenir des prédictions plus représentatives des temps de course du patineur. Des modèles simplifiés de la force de traînée aboutissent à des prédictions erronées du temps de course, car cette force contribue significativement à la puissance totale dissipée. Pour définir la surface de traînée, on a pris en compte la vitesse, les dimensions corporelles et la posture1. Pour définir la densité de l’air, on a aussi pris en compte l’altitude et la pression atmosphérique2. Pour prédire le temps de course, on peut intégrer dans le programme les variations de la surface de traînée selon la vitesse du vent d’après les essais en soufflerie pour diverses postures du patineur.

Le programme a été conçu pour prédire le temps de course d’un athlète en compétition sous diverses conditions externes autres que seulement l’aérodynamique.

L’équation de puissance d’un patineur de vitesse inclut la puissance produite, la puissance dissipée et le taux de variation de l’énergie mécanique de l’organisme. Une illustration de la puissance produite et des valeurs de la puissance dissipée provenant des pertes dues à la friction de la glace ont été puisées dans la documentation publiée.

Initialement, on a utilisé les équations pour résoudre l’équation de puissance globale.

Pour améliorer le résultat de la puissance produite, on a inclus dans le programme l’influence du genre du patineur3,4. On a développé une interface utilisateur graphique pour permettre l’inclusion de la masse, de la distance de course, du genre, de l’endroit de la course, de la pression atmosphérique, du coefficient de friction de la glace, de la variation de la surface de traînée avec la vitesse, de la diminution nominale de la surface de traînée et du niveau d’habileté du patineur.

On a validé le temps prédit avec le modèle actuel pour diverses distances de course selon le genre et en comparant les temps intermédiaires et finaux enregistrés aux Championnats du monde en 2011-2012 dans diverses villes et pour des niveaux variés d’habileté du patineur5. La différence entre les temps de course prédits et réels est inférieure à 0,2 % pour toutes les distances de course. Des résultats de la simulation d’une diminution de la surface de traînée de 5 % dans une course de 1500 m révèlent une amélioration du temps de performance de 1,7 s chez les femmes, de 1,5 s chez les hommes, soit de 1,5 %. ∆

Pour les références cliquez ici

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Finaliste Mathieu Charbonneau MODIFICATIONS DES PRINCIPAUX INDICATEURS DE PERFORMANCE AU SPRINT SUR 100 M À LA NAGE : étude de cas d’un sprinteur de haut niveau Auteurs

Benoit LUSSIER, Mathieu CHARBONNEAU, Francois BILLAUT Affiliation Institut national du sport du Québec, Montréal (Québec But de l’étude: Les nageurs à succès composent avec les forces hydrodynamiques pour se propulser à l’aide de leurs membres et diminuer la résistance en adoptant une posture offrant le moins de résistance et en effectuant des mouvements optimaux1.

L’analyse du signal d’accélération à chacune des brassées permet de détecter des modifications subtiles de l’ampleur de l’accélération, de la synchronisation et de la coordination intersegmentaire au cours d’une seule épreuve de style libre sur 100 m (consulter le document complémentaire de Lussier et coll. 2013). Ces variables sont sensibles à la fatigue et à la stratégie du nageur2. Cet article se propose de décrire et de comparer par l’accélérométrie la stratégie utilisée et la coordination d’un sprinteur d’élite à la nage au cours de deux séances de natation.

Méthodologie: On fixe un capteur à inertie (Nanotrak, Catapult, Australie) à la colonne lombaire sur la ligne médiane entre les deux épines iliaques postérosupérieures.

On mesure avec un taux d’échantillonnage de 100 Hz la vélocité et l’accélération

angulaire sur trois plans (3-D). On analyse deux épreuves réalisées à fond de train par un sprinteur d’élite à la nage du Centre national d’entraînement de Montréal. La première épreuve est effectuée en état de fatigue et la deuxième est effectuée un autre jour et en état de bonne forme physique. On analyse le signal brut en fonction des phases d’une brassée3. On applique un processus automatisé de simplification de toutes les données provenant du signal (consulter Lussier et coll. 2013). On évalue les variables suivantes à chaque brassée : fréquence des brassées (SR, cycles/min), longueur des brassées (SL, m/brassée), efficacité de la propulsion (RMSE entre l’accélération vers l’avant et l’accélération horizontale), un indice de la coordination des membres supérieurs (IoC_bras, délai entre les brassées efficaces) et un IoC_bras/jambes (synchronisation entre les brassées efficaces et la propulsion efficace des jambes.

Résultats principaux: La deuxième épreuve (en bonne forme physique) est réalisée en 2,7 s de moins. Pour réaliser cette performance, le nageur a effectué deux coups de pied de plus sous l’eau et a présenté tout au long de l’épreuve plus de stabilité en ce qui concerne les SR, SL et RMSE. La coordination intersegmentaire a varié : amélioration de IoC_bras/jambes et contribution du coup de pied peu avant la sortie de l’eau de la main opposée et diminution du délai de IoC_bras.

Conclusion: L’analyse de chacune des brassées permet de détecter et de quantifier de nombreux indicateurs essentiels à la performance au 100 m style libre chez un athlète de niveau international. De la première à la deuxième épreuve, on observe des modifications des patrons locomoteurs et de la coordination qui coïncident avec l’amélioration de la performance. On a présenté les résultats à l’Équipe de soutien intégré afin qu’elle peaufine l’entraînement et la stratégie de compétition. L’accélérométrie s’avère essentielle à la quantification objective de la technique et de l’efficacité d’une performance à la nage. ∆

Pour les références cliquez ici

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Finaliste Megan Kidston ÉVOLUTION DES VARIATIONS DE LA TEMPÉRATURE MUSCULAIRE À LA SUITE D’UN ÉCHAUFFEMENT EN MILIEUX FRAIS ET EFFET DE LA CHALEUR PASSIVE SUR LA TEMPÉRATURE MUSCULAIRE ET LA PERFORMANCE Auteurs

M.J. KIDSTON 1, 2, L.A. STUART-HILL1 et B.C. SPORER1, 2 Affiliation 1 Ecole d’Exercise Science, Physical et Health Education, Université de Victoria, Victoria C.-B. 2

Insitut canadien du sport du pacifique, Victoria, C.-B.

But de l’étude: Cette étude se propose de déterminer les effets d’un échauffement actif (WU) et de la chaleur passive (HP) à la suite de WU sur la température musculaire et la performance dans un environnement frais (~10 °C). Huit athlètes par loisir (29 ± 5 ans) présentant un VO2pointe minimal de 50mL∙kg-1∙min-1 (58,0 ± 6,3 mL∙kg-1∙min-1) participent à deux séances d’exercice dans une enceinte environnementale (9,77 ˚C, 71 % HR). Après 15 min de WU standard sur un cycloergomètre, on applique dans la condition HP de la chaleur aux jambes durant 30 min d’inactivité au moyen d’un pantalon chauffant spécialement conçu et aucune chaleur dans la condition de contrôle (CON).

Au cours des deux séances, on évalue à toutes les 5 min la température centrale (Tc), cutanée (Tsk) et musculaire (Tm), le rythme cardiaque (HR), le confort thermique (TC) et la sensation de chaleur (TS). Avant et immédiatement après WU puis 10, 20, 30

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min après WU, on évalue la performance musculaire par la hauteur de saut vertical (VJ) précédé d’un contremouvement.

Pour évaluer la capacité anaérobie, la puissance et la fatigue, on administre le test anaérobie de Wingate de 45 s (WAnT) après 30 min d’inactivité consécutive à WU. D’une condition à l’autre, WU suscite une augmentation similaire et significative de la Tm (3,8 °C) et de la VJ (+17 %) du début de l’expérimentation à post WU (p < 0,001).

On observe une différence de Tsk entre les deux conditions, et ce, avant, pendant et à la fin de WU (p < 0,05). Après WU dans la condition CON, Tm chute immédiatement et uniformément durant les 30 min d’inactivité (p < 0,01). Dans la condition HP, Tm se maintient durant 20 min après WU et est significativement plus élevée à la 30e minute après WU que dans la condition CON (+2,3 °C, p < 0,05). Le maintien de la Tm dans la condition HP est associé à une plus haute puissance moyenne calculée

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au cours du WAnT d’une durée de 45 s (p < 0,05). Après WU, on n’observe aucune différence de VJ, TC et de TS (p < 0,05).

En conclusion, ces observations indiquent qu’il faut effectuer un effort substantiel à vélo (15 min à 70 % HRpointe) afin d’augmenter significativement la Tm et améliorer la performance musculaire révélée par VJ. Ces observations révèlent aussi qu’en utilisant de la chaleur passive, on peut maintenir Tm jusqu’à 30 min après un échauffement actif et améliorer possiblement la puissance musculaire au cours d’activités de puissance réalisées dans un environnement frais (~10 °C). Après 30 min d’inactivité avec ou sans HP, la hauteur de saut vertical est accrue de 3-5 % comparativement aux valeurs de base, d’où l’importance d’effectuer en temps opportun suffisamment de WU (durée et intensité) avant de réaliser une performance consécutive à des délais inévitables. ∆

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Finaliste Luciano Sebastian Tomaghelli UTILISATION D’UN ACCÉLÉROMÈTRE 3-D POUR LA MESURE CONTINUE DE LA VÉLOCITÉ DURANT LA PHASE DE DÉPART À LA LUGE : UN OUTIL DE RÉTROACTION INSTANTANÉE Auteurs

Luciano TOMAGHELLI1, 2, John HORTON1, Larry KATZ2, Jay WOROBERTS2 & Pro STERGIOU1 Affiliation 1 Insitut canadien du sport de Calgary, 2Université de Calgary, AB But de l’étude: L’utilisation à plusieurs fins des accéléromètres dans les sciences du sport est très répandue: évaluation physique1,2,3,4, analyse de la locomotion humaine5,6, mesure de la vélocité à la nage7,8,9, mesure de l’intensité et de la performance10,11. Il est de notoriété publique chez les lugeurs et les entraîneurs qu’une bonne performance dépend d’un bon départ.

D’après Bruggemann et coll12, 55 % de la variation totale du temps de performance à la luge est expliquée par le temps de départ. La présente étude se propose de valider l’utilisation d’accéléromètres tridimensionnels pour l’enregistrement continu de la vélocité au départ à la luge et d’utiliser cette technologie pour procurer une rétroaction sur-le-champ aux athlètes à l’égard de leur performance au départ.

Méthodologie: On a fixé sous le centre de la luge au moyen d’une courroie Velcro un accéléromètre tridimensionnel sans fil (G-Link LXRS, Microstrain). Neuf athlètes (nationaux et espoirs) ont participé à cette étude. On a collecté les données d’accélération (taux d’échantillonnage de 1024 Hz durant 15 s) lors du départ en luge

dans une séance d’entraînement technique.

On a demandé aux sujets de rester stables durant au moins 3 s avant le départ pour bien vérifier la précision de l’analyse des données.

On a aussi enregistré les données du temps écoulé au moyen de lampes électroniques Brower localisées à 1,5 m, 3,5 m et 10,5 m des étriers de lancement.

Après trois essais, les données de l’accéléromètre sont transmises sans fil à un ordinateur portable. Pour l’analyse des données, on a incorporé les données du canal de l’accélération horizontale à un programme informatique fait sur mesure (Matlab version 7.10.0499, The Mathworks) pour obtenir en continu la vélocité horizontale de la luge.

Résultats: On observe une différence variant de 0,7 à 7,5 % entre la vélocité moyenne calculée par l’accéléromètre et les lampes électroniques. Les plus grandes différences entre les deux systèmes de mesure se présentent quand les athlètes ne restent pas stables durant au moins 3 s précédant le départ. Quand les athlètes restent stables durant la période requise, on observe une différence de 2 % seulement entre les deux systèmes de mesure.

Sur le graphique de la vitesse en continu provenant des données de l’accélération horizontale, on peut identifier quelques facteurs de performance : la pente de la courbe de vélocité au moment de laisser les poignées au départ, la fréquence des coups de griffes au départ et les profils d’accélération/décélération. Par exemple, on observe chez quelques athlètes une diminution de la vélocité durant la phase de piquage de la glace alors que d’autres lugeurs augmentent significativement leur vélocité depuis l’entrée des griffes dans la glace à leur sortie, ce qui influence le temps de performance au départ.

Conclusion: L’accélérométrie apparaît comme une méthode valide pour enregistrer la vélocité en continu au départ à la luge et pour procurer aux athlètes une rétroaction détaillée au sujet de leur performance au départ, et ce, contrairement aux lampes électroniques standards. Les études ultérieures devraient 1) s’attarder à déterminer les principaux facteurs de performance au départ et 2) utiliser l’accélérométrie pas seulement à l’entraînement, mais aussi sur la piste de compétition pour l’évaluation des départs et d’autres aspects de la course. ∆

Pour les références cliquez ici

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SIRCuit de haute performance hiver 2014 SIRCuit de haute performance hiver 2014

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Committed to Making Canada a World Leader in High-Performance Sport

Faisons du Canada un meneur mondial dans le sport de haute performance

To find out more about Canadian athletes’ quest to own the podium, please visit us at

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Pour en savoir plus sur la quête des athlètes canadiens pour conquérir le podium, veuillez visiter

www.ownthepodium.org English

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Profile de l’athlète paralympique Margarita Gorbounova Sport: Ski para nordique Taille: 161 cm Date de naissance : 1 juillet 1984 Lieu de naissance: Saint-Pétersbourg, Russie Résidence: Ottawa, ON Twitter: @MGorbounova Blogue: paranordicskier.blogspot.ca Équipe Canada: paralympic.ca/athletes/42606 Surnom: Rita

Faits saillants de sa carrière Jeux paralympiques d’hiver 2010 de Vancouver • Ski para nordique Sprint 1 km pour malvoyantes – 9e place 15 km pour malvoyantes – 7e place 5 km pour malvoyantes – 12e place • Biathlon Poursuite 3 km pour malvoyantes – 11e place

Consultez également Margarita Gorbounova son l’histoire à côté de Sotchi (anglais seulement) Margarita Gorbounova a un double devoir ski-biathlon aux Jeux paralympiques (anglais seulement) 14

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Q etR

avec

Margarita Gorbounova

Une entrevue avec la skieuse canadienne para nordique Margarita Gorbounova donne un aperçu de sa préparation mentale pour la concurrence et les Jeux paralympiques d’hiver de Sotchi.

Q Quelle est votre préparation mentale

avant une compétition?

Q Aux Jeux de Vancouver, quel a été le

meilleur ingrédient pour la préparation mentale à la compétition et quels ajustements avez-vous effectués en préparation des Jeux de Sochi?

sur l’entraînement au jour le jour et sur les progrès que je réalise au lieu de douter de moi.

Je me prépare pour la compétition en allant la veille sur le parcours et en le segmentant Q Aux Jeux de Vancouver 2010, vous étiez à domicile et en 2014 à Sochi, vous serez (division en portions selon l’endroit et en Russie, le pays de votre naissance : Depuis les Jeux de Vancouver, j’ai appris le dénivelé) avec l’aide de mon guide. pensez-vous qu’il sera plus difficile de à dire le matin de la compétition certains Puis on refait le parcours ensemble et on subir la pression, de demeurer centrée et mots-clés qui m’apaisent si je me sens prépare un plan de course en indiquant de gérer vos émotions? devenir nerveuse ou si quelque chose la technique à utiliser à chaque portion, m’importune. etc. Avant de m’endormir la veille de la Les Jeux de Vancouver furent une compétition, je repasse mentalement le plan magnifique expérience. J’ai tellement Êtes-vous superstitieuse ou effectuezQ de compétition. Le jour de la compétition, je ressenti une grande émotion à faire partie vous une routine particulière avant une me répète des mots-clés pour m’apaiser et d’Équipe Canada pour des Jeux à domicile. compétition? composer avec le stress, puis j’effectue ma Dans cet aspect, les Jeux de Sochi seront routine précompétitive.

Non, je ne suis pas superstitieuse. Avant différents. Même si la Russie est mon lieu une course, j’aime m’échauffer longuement de naissance, je ne vis plus là et je fais Q Au cours des Jeux de Vancouver, en effectuant plusieurs sprints. Cela me partie d’Équipe Canada; je ne pense pas utilisiez-vous une routine mentale garde dans l’action et m’aide à rester calme que je sentirai plus de pression ou que je avant la compétition et, le cas échéant, et à ne pas laisser le stress s’insinuer. serai plus émotive à Sochi. comment avez-vous composé avec le stress précompétitif?

Q Qu’avez-vous fait pour garder le cap sur Q Quelles suggestions donneriez-vous vos objectifs en vous préparant pour aux athlètes en ce qui concerne la Aux Jeux de Vancouver, j’ai utilisé la routine les Jeux de Sochi durant les phases préparation mentale que vous jugez usuelle en élaborant en plan de course avec mentales difficiles? importante ou qui a très bien fonctionné mon guide et en le révisant avant la course. pour vous?

C’était merveilleux d’avoir ma famille sur les Durant une phase mentale difficile, j’essaie lieux lors de la compétition. Ça m’a donné de me recentrer et d’orienter mes pensées Je dirais aux athlètes de ne pas laisser plus de confiance. positivement. Je me concentre davantage des événements comme une mauvaise performance en compétition les influencer, de garder l’esprit positif, de s’en tenir au plan de course et de ne pas se préoccuper des autres.

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Nutrition par temps froid par Nancy Rebel, SIRC

L

e temps froid n’est pas un obstacle au sport. De fait, pour plusieurs athlètes, le temps froid est la saison de compétition. Nous savons tous qu’une bonne alimentation est essentielle à une bonne performance, mais est-ce que le temps froid conditionne l’apport alimentaire des athlètes?

vident de leur énergie. Aussi, le poids additionnel des vêtements portés suscite une dépense accrue d’énergie. De plus, vous dépensez plus d’énergie pour réchauffer et humidifier l’air respiré par temps froid. Tous ces facteurs, isolés et réunis, contribuent à l’augmentation de l’apport alimentaire pour compenser les pertes d’énergie encourues.

L’expression « sport d’hiver » s’applique généralement aux activités sportives pratiquées durant l’hiver sur la neige ou la glace. Ces activités comprennent entre autres les sports olympiques tels le patinage artistique, le hockey sur glace, le patinage de vitesse, le ski de fond, le saut à ski, le ski acrobatique, le ski alpin, la planche à neige, le biathlon et le curling. Chacune de ces activités a ses exigences physiologiques propres et requiert donc un apport alimentaire spécifique.

Est-ce que l’altitude joue un rôle dans les besoins d’énergie?

Que nous dit la science au sujet des facteurs particuliers des environnements froids conditionnant les besoins nutritifs des athlètes?

Intuitivement, on pense que le temps froid suscite une demande accrue d’énergie; en réalité, ce n’est pas le temps froid, mais bien la diminution de la température corporelle accompagnée du frissonnement qui suscite une dépense d’énergie additionnelle. Pour un individu, il est normal d’augmenter son niveau d’activité (frissonner, bouger pour se réchauffer et autres) et selon l’intensité, les réserves musculaires de glycogène sont taxées et se 16 16

SIRCuit de haute performance hiver 2014 SIRCuit de haute performance hiver 2014

Dans certains sports d’hiver, il faut prendre en compte l’altitude dans l’entraînement ou la compétition. L’altitude et le temps froid affectent la perte de liquides chez les athlètes.

Un environnement frais et sec suscite une augmentation de la perte d’eau par la respiration. Plus la respiration est accrue, plus élevé est le risque de perte liquidienne.

L’athlète par temps froid doit vérifier constamment ses niveaux liquidiens pour les ajuster aux exigences de l’effort. D’après des observations probantes, les athlètes utilisent plus de sucres à l’effort en altitude; ils doivent donc incorporer des stratégies dans leur plan d’entraînement afin de refaire leurs réserves.

L’altitude peut susciter une augmentation des lésions oxydatives et déclencher des réponses d’adaptation afin d’accroître la production de globules rouges. Les athlètes doivent donc veiller particulièrement à inclure des aliments riches en antioxydants et en fer.

English English

Y a-t-il des considérations particulières en matière d’hydratation par temps froid?

D’après les recherches, plusieurs athlètes d’hiver ne s’hydratent pas suffisamment et conditionnent ainsi leur performance. Le temps froid masque la tendance naturelle d’avoir soif; en conséquence, les athlètes ne boivent pas suffisamment pour compenser les pertes de liquide par la sudation. Les athlètes par temps froid, notamment ceux qui s’exécutent à plus haute altitude comme mentionné plus haut, devraient être conscients des pertes de liquides encourues par la respiration lors du processus de réchauffement et d’humidification de l’air ventilé. Ainsi, quand vous « voyez votre respiration », vous voyez votre perte d’eau. Le temps froid commande aussi plus de couches de vêtement. Le port de multiples couches de vêtement diminue la perte d’eau par la sueur, car on peut ajuster continuellement le nombre de couches par leur ajout et leur retrait. Quand les athlètes ajoutent des couches de vêtement, ils ont tendance à moins boire et ainsi ils s’évitent le trouble d’aller à la toilette. L’hydratation doit prendre en compte tous ces facteurs.

Quand vous vous réhydratez, vous devez vous assurer que la boisson n’est pas glacée ni même froide afin de ne pas contribuer au refroidissement causé par l’air ambiant. Il est donc indiqué de porter une bouteille isolée remplie d’une boisson chaude pour sportif recouverte d’une chaussette de laine pour garder la chaleur. w w w . si rc. ca w w w . is rc. ca

«

...vous devez vous assurer que la boisson n’est pas glacée ni même froide afin de ne pas contribuer au refroidissement causé par l’air ambiant. Il est donc indiqué de porter une bouteille isolée remplie d’une boisson chaude pour sportif recouverte d’une chaussette de laine pour garder la chaleur.

À quel moment s’alimenter?

L’alimentation pré-exercice réchauffe l’organisme.

L’alimentation pré-exercice procure un effet calorique connu sous le nom de thermogenèse. Votre organisme produit environ 10 % plus de chaleur qu’un estomac vide 30 à 60 minutes après avoir mangé.

Dans ce contexte, les aliments n’apportent pas seulement de l’énergie pour l’effort, mais procurent cet échauffement additionnel pour lutter contre le temps plus froid. Au cours de l’exercice, vous pourrez ressentir un refroidissement. Une diminution de la température corporelle déclenche souvent un signal naturel de « faim ». C’est la façon pour l’organisme de demander de l’énergie pour se réchauffer. Les athlètes devraient toujours avoir en réserve des aliments en cas d’urgence non seulement pour réchauffer l’organisme, mais aussi en cas d’accident par temps froid dans un sport d’hiver où le risque est plus élevé. Si un athlète se trouve contre toute attente mal en point durant le parcours, ces réserves d’énergie l’aideront à le garder au chaud jusqu’au retour à la maison. L’alimentation de récupération est un autre facteur essentiel pour refaire les réserves de glycogène qu’on peut vider de 50 % lors d’une journée type d’entraînement. Un effort très intense en entraînement et spécialement lors d’une compétition peut taxer davantage les réserves de glycogène. On devrait refaire ces réserves le plus tôt possible après une compétition ou un entraînement de haute intensité.

»

Y a-t-il des considérations particulières chez les athlètes de haute performance?

Bref, quelle est la situation de l’athlète en entraînement et en compétition par temps froid?

Globalement, les besoins alimentaires des athlètes du temps froid sont semblables aux besoins de la majorité des athlètes. Cependant, l’athlète du temps froid doit prendre en compte d’autres préoccupations en matière de température corporelle et des réponses de l’organisme aux facteurs environnementaux et doit s’adapter aux dépenses énergétiques additionnelles de nature compensatoire.∆

Suggestions de plats précompétitifs riches en sucres Petit déjeuner • Céréales et lait, fruit • Pain grillé et confiture/miel • Crêpes et sirop • Yogourt aux fruits • Fèves au lard ou spaghetti et du pain grillé • Substitut de repas liquide ou boisson fouettée

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Dîner/souper • Riz (incluant le risotto, la paella, etc.)

• Pâtes et sauce légère • Pain (pain mollet et sandwich) • Fruits et dessert à base de fruit • Pouding au riz

English

Source: IOC. Special Needs for Winter Sports. In, Nutrition for Athletes.

Est-ce que les sports ont des besoins différents?

Membre de l’équipe de rédaction du NSSMAC, Heather Hynes, examine un article qui parle de cette question.

Nutrition pour le sport d’hiver.

Il faut prendre en compte beaucoup d’autres facteurs quand il est question d’alimentation à l’intention des athlètes de haute performance par temps froid : le temps froid est associé aux périodes de rhume et de grippe, le calendrier des entraînements et des compétitions est plus chargé, les déplacements à l’étranger à des fins d’entraînement et de compétition limitent l’accès aux aliments usuels des athlètes, la disponibilité et les moments pour s’alimenter deviennent problématiques si l’entraînement est en région éloignée, l’altitude et le climat sont variables, les fruits et les légumes sont peu disponibles et plus coûteux et les allergies alimentaires et les exigences particulières sont plus difficiles à accommoder. Il faut donc prendre en compte tous ces facteurs et les intégrer dans la planification.

Pour les références cliquez ici

Club de lecture de l’ÉIS

Meyer N, Manore M, Helle C. Journal Of Sports Sciences. December 2, 2011;29:S127-S136.

Analyse d’Heather Hyness Cette analyse documentaire met en évidence les études actuelles au sujet du bilan en fer de la population sportive et de l’impact potentiel d’une carence en fer sur la performance aérobie. L’auteur montre la nécessité de déterminer les valeurs sanguines limites chez les athlètes, homme et femme, notamment parce que les marqueurs cliniques d’une carence en fer ne sont probablement pas assez élevés. La performance d’un athlète est probablement déjà compromise même si les valeurs obtenues en laboratoire, notamment au sujet de la teneur en hémoglobine et en ferritine sérique, se situent parmi les valeurs normales. L’auteur traite aussi de l’apport quotidien recommandé (AQR) en matière de fer, soit 18 mg/jour pour une femme en santé préménopausée. Il faut réaliser d’autres études auprès de la population sportive pour vérifier si cet AQR est ajusté compte tenu du stress ajouté sur l’organisme à l’entraînement physique. On analyse les protocoles exemplaires de supplémentation en fer et on présente les études disponibles réalisées auprès de la population sportive.

L’auteur conclut sur l’importance de surveiller continuellement le bilan en fer de l’athlète.

Les athlètes et les entraîneurs doivent être au courant de la problématique de santé associée à la surcharge en fer et du fait qu’il revient à un professionnel de la santé d’élaborer les protocoles de supplémentation en fer. ∆

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rencontre avec

priscilla

une mère et une athlète SPORT: ATHLÉTISME- HAIES

PRISCILLA LOPES-SCHLIEP

GRANDEUR: 163 CM

A

DATE DE NAISSANCE: 26 AOÛT 1982 LIEU DE NAISSANCE: SCARBOROUGH, ONTARIO

utrefois, la grossesse signifiait la fin d’une carrière sportive, mais ce n’est plus le cas. Il y a de plus en plus d’athlètes d’élite qui arrivent à combiner carrière sportive et famille. Priscilla Lopes-Schliep, athlète olympique médaillée de bronze à la course de haies est de retour en compétition sur la piste après avoir donné naissance à un deuxième enfant en août de cette année.

Dans cette inspirante entrevue de Priscilla Lopes-Schliep, réalisée par À nous le podium et intitulée « Maternité et capacité athlétique », Priscilla parle de ses leçons apprises, de l’importance d’une bonne équipe de soutien et du message qu’elle souhaite transmettre à ses filles. Voici les grandes lignes.

Tout compte fait, Priscilla a redéfini son succès.

RÉSIDENCE: WHITBY, ONTARIO CLUB: ELITE EDGE ENTRAÎNEUR: ANTHONY MCCLEARY TWITTER: @GOPRISCILLA SITE WEB: WWW.GOPRISCILLA.COM ÉQUIPE CANADA OLYMPIC.CA/TEAM-CANADA/PRISCILLA-LOPES/

FAITS SAILLANTS DE SA CARRIÈRE 2012

NTL#3-Donovan Bailey Invitational, 100 m hurdles: 1st place

2010

Belgacom Memorial Van Damme, 100 m hurdles: 1st place Aviva London Grand Prix, 100 m hurdles: 1st place

2009

Canadian Track and Field Championships, 100 metre hurdles: 2nd place World Championships in Athletics, 100 metre hurdles: 2nd place

2008

Canadian Track and Field Championships, 100 metre hurdles: 1st place Beijing Olympic Games, 100-metre hurdles: 3rd place

« 18

J’étais prête mentalement, mais je devais attendre que mon corps suive.

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»

English

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«

Faites de votre mieux et ce dont vous êtes capables. C’est ce qui compte à long terme. N’ayez aucun regret.

Priscilla Lopes-Schliep

»

Faits marquants L’entraînement durant et suivant sa grossesse était important pour sa capacité mentale et physique.

Elle devait être consciente des restrictions physiques qui s’imposaient à elle – par exemple, elle ne pouvait pas sauter, s’accroupir ni lever des poids. Parfois, la plus grande difficulté a été l’athlète ellemême et son désir de s’entraîner à la même intensité que d’habitude. Cependant, son entraîneur a dû lui rappeler qu’elle venait d’accoucher et qu’elle devait adapter son entraînement. Ses commentaires dans l’entrevue reflètent le dilemme entre sa volonté mentale et la capacité réelle de son corps.

Son équipe de soutien, qui compte son mari, ses grands-parents, ses entraîneurs et ses IST, a joué un rôle déterminant qui l’a aidée à poursuivre son entraînement et la compétition. Bien qu’elle ait souffert de diabète gestationnel durant sa grossesse, elle a été en mesure de le contrôler grâce à un régime adéquat. Ses IST l’ont aidée à retrouver sa concentration et à suivre son horaire d’entraînement après la grossesse. Sa famille a joué un rôle clé en l’aidant à bâtir sa vie familiale et sa carrière athlétique, au point où elle considère qu’avoir des enfants « a fait d’elle une meilleure athlète ».

Un an après la naissance de son premier enfant, Priscilla fait une réflexion sur la compétition à l’échelle nationale. Elle était la coureuse de haies la plus rapide au Canada, mais elle a été victime de malchance lorsqu’elle a heurté une haie, ce qui l’a empêchée d’être sélectionnée dans l’équipe nationale pour les Olympiques de Londres. Même si elle avait pu décoller sur la piste, elle s’est dit que « ces enfants viennent ici pour nous voir ». Nos actions et paroles ont des répercussions sur les autres. Et grâce à son instinct et sa conscience de soi, elle a mis en pratique lors de sa grossesse exactement les mêmes compétences qu’elle a développées durant son entraînement athlétique. Qu’il s’agisse d’établir des objectifs, de suivre des règles ou de respecter son entraîneur, elle applique les mêmes principes en élevant ses filles. Elle dit souvent qu’elle souhaite être un modèle pour ses enfants. Elle veut que ses filles sachent que leur mère s’est fixé des objectifs, qu’elle n’a jamais abandonné et qu’elle a atteint son plein potentiel.

Une entrevue vidéo sur la maternité et l’athlétisme par Priscilla Lopes-Schliep w w w . si rc. ca

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Exercice physique durant la grossesse chez les athlètes d’élite : preuves actuelles et recommandations en matière d’entraînement: par Zach Ferraro PhD, CSEP-CEP

L

a vie prénatale est, études à l’appui, une période critique au cours de laquelle des processus physiologiques vitaux peuvent être altérés de façon permanente, ce qui peut modifier le risque de prédisposition aux maladies au cours de la vie1. Ainsi, les adaptations fœtales à l’environnement maternel, y compris l’effet in utero d’une grossesse physiquement active, peuvent avoir des répercussions à long terme sur la santé et le bien-être de l’enfant en développement. Néanmoins, est-ce que l’exercice physique effectué par la mère procure tout au long de la vie des avantages pour la santé du fœtus? Cet article tente de répondre à ces

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questions en brossant une vue d’ensemble de la physiologie de l’exercice de la femme enceinte et en soulignant les effets de l’activité physique (AP) sur la mère et son fœtus. En dernier lieu, cet article indique les recommandations en matière d’entraînement physique qui sont conformes à l’énoncé de position de la Société des obstétriciens et des gynécologues du Canada et de la Société canadienne de physiologie de l’exercice (Énoncé de position SOGC-SCPE)2.

La grossesse est un état particulier dans lequel les femmes se sentent très motivées à modifier leur comportement3. Néanmoins, nonobstant cette période propice au changement, beaucoup de femmes ne savent pas ce qu’est une séance English

d’exercice « sécuritaire et efficace » et ont peine à contourner les obstacles courants à la pratique de l’activité physique. Par conséquent, elles ne profitent pas pleinement des bienfaits procurés par l’activité physique durant la grossesse4,5. En outre, les fournisseurs de soins de santé ne sont peut-être pas au courant des bienfaits apportés par l’activité physique durant la grossesse et, de ce fait, n’utilisent pas judicieusement les outils de dépistage à des fins de participation à l’activité physique comme l’Examen d’aptitude à l’activité physique pendant la grossesse (X-AAP pour femmes enceintes)6. Cet outil spécifique à la grossesse et facile à utiliser prend en compte les antécédents médicaux et obstétriques de

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Éléments clés

Dr. Zach Ferraro MSc, PhD, CSEPCEP

• La grossesse est une période critique pour le contrôle du poids corporel de la mère et du bébé : un gain de poids trop important pendant la grossesse (GWG) est fréquent, rend difficile l’issue de cette période pour la mère et l’enfant et peut nuire au retour au jeu et à la compétition de la mère • Tous les entraîneurs et fournisseurs de soins doivent utiliser le X-AAP pour bien évaluer l’athlète enceinte préalablement à sa participation à des activités physiques ou à l’entraînement • L’établissement d’objectifs pour la femme enceinte devrait inclure le maintien de la condition physique aérobie sans quête d’une condition physique de pointe ou de préparation à une compétition sportive. On devrait encourager la pratique des exercices de force et de conditionnement physique et choisir des activités minimisant le risque de perte d’équilibre et de traumatisme au fœtus • L’activité physique de la mère contribue à limiter le gain de poids selon les recommandations, à diminuer le risque de diabète sucré de la grossesse, de pré-éclampsie et de croissance anormale du fœtus; les issues néfastes ne s’accroissent pas chez la femme enceinte active • De récentes études suggèrent que le fœtus en développement est capable de s’adapter au stress imposé par l’exercice physique de la mère grâce à des modifications structurelles et fonctionnelles du placenta afin de procurer au fœtus les substrats et l’oxygène en présence d’une bonne alimentation

chaque patiente et présente une liste à cocher des contre-indications absolues et relatives.

Il présente aussi les directives en matière d’exercices aérobies et musculaires, les critères de sécurité ainsi que les motifs pour cesser la pratique d’exercices et obtenir un avis médical.

De plus, cet outil est gratuit et disponible sur Internet (hyperlien dans la référence correspondante) pour utilisation par des fournisseurs de soins médicaux et connexes.

Il s’agit d’une première étape dans l’évaluation de la capacité d’une patiente à pratiquer des exercices physiques durant la grossesse.

Une récente analyse documentaire systématique évalue les effets de l’exercice aérobie sur la mère et le nouveau-né; elle comprend 14 études scientifiques réalisées

auprès de 1014 femmes enceintes et conclut ce qui suit : effectuer 2 à 3 séances hebdomadaires d’exercice ne modifie pas la durée de la grossesse, le risque de césarienne et le poids du bébé à la naissance comparativement à des femmes qui ne changent pas leurs habitudes en matière d’activité7. Autrement dit, les résultats de cette étude indiquent que la pratique de l’activité physique n’est pas plus risquée pour la mère et le foetus en ce qui concerne la durée de la grossesse, le type d’accouchement et le poids du bébé. Bien sûr, l’exercice aérobie durant la grossesse maintient ou améliore la condition physique de la mère et on sait très bien qu’une bonne condition cardiorespiratoire (c.-à-d. VO2 max) est un gage de diminution de morbidité cardiovasculaire et de mortalité toutes causes confondues8.

Table 1: Les changements induits par l'activité physique par

rapport à l'état de repos*

PARAMETER

CHANGE ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↑ ↓ ↑

Heart rate (HR) Stroke volume (SV) Cardiac output (Q) Tidal volume (Vt) Core temperature Placental perfusion Hemoconcentration Plasma volume Blood pressure Absolute energy expenditure for a given work load

↑ (as a result of

*les tableaux sont affichés dans leur langue d’origine Taken from Ferraro, Gaudet & Adamo 2012 Obs Gyn Surv 67(2): 99-110 w w w . si rc. ca

English

weight gain)

Associé de recherche, Médecine maternofoetale, L’Hôpital d’Ottawa Professeur à temps partiel, Sciences de l’activité physique, Faculté des sciences de la santé, Université d’Ottawa.

Le Dr Ferraro détient un Ph. D. de l’Université d’Ottawa où il a étudié les prédicteurs maternofœtaux et les modificateurs potentiels de la croissance fœtale durant la grossesse. Il a complété ses études au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario et à l’Hôpital d’Ottawa afin de combiner ses intérêts pour la médecine materno-fœtale et la pédiatrie.

Ses travaux intègrent des aspects de la recherche clinique, de l’épidémiologie et de la médecine moléculaire. Il a obtenu une certification en physiologie de l’exercice de la Société canadienne de physiologie de l’exercice (PEC-SCPE); il a publié plus de 20 articles sanctionnés par des pairs et fut le premier récipiendaire de la bourse pour l’Étoile montante du Réseau canadien en obésité.

Pour plus d’information, veuillez consulter www.DrFerraro.ca et suivez-le à: @DrFerraro

Physiologie de l’exercice et grossesse TTout comme l’exercice physique, la grossesse induit des modifications métaboliques et physiologiques significatives. Toutefois, les fournisseurs de soins et les instructeurs de conditionnement physique doivent prendre en compte l’aspect profitable de l’activité physique autant pour la femme enceinte que celle qui ne l’est pas9, car leurs ajustements physiologiques à l’effort physique ne diffèrent pas significativement les uns des autres (Table 1). Les modifications physiologiques qui se manifestent en réaction à la pratique de l’activité physique durant la grossesse sont telles que le fœtus est protégé; la mère et l’enfant ne sont pas privés sur le plan métabolique. En effet, en présence d’une bonne alimentation et d’un équilibre énergétique, le fœtus n’est pas carencé en apport alimentaire durant les séances d’activité physique de la mère10,11. L’effet est probablement attribuable à des modifications du transport des substrats vers le placenta lequel, à cause de l’activité physique, modifie sa forme et sa fonction12,13. Même si une brève période d’hypoglycémie fœtale (faible concentration sanguine de sucre dans la circulation fœtale) se présente au début de la séance d’exercice

SIRCuit de haute performance hiver 2014

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de la mère, on observe une augmentation de la livraison de glucose au fœtus due à un plus grand transport de substrats et à une plus grande surface placentaire ouverte à la diffusion du glucose. Parmi les mécanismes responsables du maintien de la circulation placentaire, de la saturation sanguine de l’oxygène dans le cordon et de la livraison du glucose au cours d’un exercice, on compte l’hémoconcentration chez la mère due à la diminution du volume plasmatique, l’augmentation du débit cardiaque et l’amélioration de la perfusion placentaire14.

Dès lors, le fœtus est somme toute protégé contre l’hypoglycémie grâce à ces mécanismes de compensation médiés par le placenta.

Une récente étude clinique de May et coll.15 compare des femmes enceintes à faible risque participant régulièrement durant leur grossesse à des activités physiques (> 30 min d’exercice aérobie, 3 fois/semaine) à des femmes enceintes en bonne santé qui ne participent à aucun exercice physique (contrôle); l’étude révèle au moyen de la magnétocardiographie fœtale (utilisation d’un appareil spécialisé dans l’observation du rythme cardiaque du fœtus) après 36 semaines de gestation que le rythme cardiaque fœtal est significativement plus bas et que la variabilité du rythme cardiaque est significativement plus grande au cours d’un exercice physique des femmes dans le groupe expérimental. Ces résultats s’opposent à ceux d’une étude antérieure suggérant que la diminution du rythme cardiaque fœtal observée au cours ou immédiatement après un exercice aérobie réalisé par la mère était due à une hypoxie fœtale chronique16; en présence d’une hypoxie chronique, on devrait enregistrer une diminution de la variabilité du rythme cardiaque, révélatrice d’un stress néfaste au niveau du système nerveux autonome du fœtus15. Il est intéressant de noter qu’une étude antérieure analysant l’effet de l’activité physique régulière sur l’évolution de la grossesse comparativement à des femmes enceintes non soumises à l’effort révèle que l’activité physique de la femme enceinte n’entrave pas la circulation sanguine utéroplacentaire mesurée par l’échographie Doppler de l’artère utérine et ne modifie pas l’index de pulsatilité de l’artère ombilicale à la suite d’un test d’effort progressif17. En outre, la pratique régulière d’activité physique tout au long de la gestation ne modifie pas la concentration sérique d’érythropoïétine (EPO)18 et les marqueurs de stress fœtal : le taux d’EPO dans la circulation ombilicale et le liquide amniotique n’augmente pas au cours d’un exercice chez des humains19 indiquant ainsi une bonne oxygénation fœtale. D’après les données actuelles, la mère et le fœtus bénéficient donc d’une grossesse active.

Dépense énergétique au cours de la grossesse Durant la grossesse, la dépense énergétique est modifiée au repos et au cours d’une activité physique. La dépense énergétique totale obtenue par la mesure de la quantité d’oxygène consommé (VO2) est la dépense énergétique au repos additionnée à la dépense énergétique pour effectuer un travail externe.

La grossesse est généralement associée à un gain de poids substantiel; ce surplus de poids sollicite une plus grande dépense d’énergie au repos et au cours d’un exercice submaximal de port de poids (c.-à-d. marcher, courir, sauter, etc.) comparativement à une condition sans grossesse20. Dès lors, le coût énergétique de l’activité physique augmente avec la prise de poids associée à la grossesse, et ce, indépendamment du statut kinésique de la femme enceinte21. En conséquence, les valeurs de VO2 exprimées en fonction de la masse corporelle (mL/kg/min) devraient demeurer stables ou s’accroître légèrement comparativement à une condition sans grossesse et de même niveau de pratique de l’activité physique. Globalement, la grossesse n’entrave pas le métabolisme oxydatif, mais limite la capacité physique d’effort à cause de la prise de poids durant cette période (conformément à l’analyse documentaire de Ferraro et coll.13).

Adaptations cardiorespiratoires à l’activité physique durant la grossesse Parmi les adaptations cardiovasculaires observées chez la femme enceinte, on compte l’augmentation du volume sanguin, du rythme cardiaque, du volume d’éjections systolique et

donc, du débit cardiaque. Des modifications anatomiques de la paroi thoracique (p.ex., augmentation de l’élasticité, évasement et expansion, soulèvement du diaphragme) permettent à la femme enceinte de compenser au cours d’un exercice par une augmentation du débit ventilatoire (volume courant x fréquence respiratoire) et du volume courant (quantité inspirée à chaque respiration). Quand le fœtus exerce une pression vers le haut dans la cavité thoracique, la respiration peut s’avérer plus laborieuse, d’où un léger malaise causé par la dyspnée. Traditionnellement, on se demandait si la redistribution du débit sanguin aux muscles actifs au cours d’un effort pouvait nuire à l’apport d’oxygène et de nutriments au fœtus et avoir des effets néfastes. Cependant, en ce qui concerne les grossesses sans complications, l’analyse documentaire des données probantes révèle la valeur et le bienfait de l’activité physique d’intensité modérée à vigoureuse pour la mère et son fœtus pourvu qu’il n’y ait pas de contreindications (Tableau 2)2.

Adaptations musculosquelettiques durant la grossesse et activité physique L’inconfort physique est courant durant la grossesse, mais on peut l’alléger ou l’annuler par la pratique régulière de l’activité physique22.

Parmi les modifications anatomiques observées durant la grossesse, on note le déplacement antérieur du centre de gravité, un accroissement de la lordose, la saillie de l’abdomen, le diastasis des grands droits et la modification de la démarche. L’inconfort peut être causé ou amplifié par la laxité ligamentaire due à l’augmentation de la sécrétion de progestérone et de relaxine pour préparer le système musculosquelettique à l’accouchement. Un trop grand gain de poids se solde souvent par une

Table 2: Contraindications de faire de l’exercice*

ABSOLUTE CONTRAINDICATIONS

RELATIVE CONTRAINDICATIONS

Ruptured membranes

Previous spontaneous abortion

Preterm labour

Previous preterm birth

Hypertensive disorders of pregnancy

Mild/moderate cardiovascular disorder

Incompetent cervix

Mild/moderate respiratory disorder

Growth restricted fetus

Anemia (Hb <100 g/L)

High order multiple gestation (triplets)

Malnutrition or eating disorder

Placenta previa after 28th week

Twin pregnancy ofter 28th week

Persistent 2nd or 3rd trimester bleeding

Other significant medical conditions

Uncontrolled type I diabetes, thyroid disease, or systermic disorder *les tableaux sont affichés dans leur langue d’origine Note: reprinted and modified with permission from the Canadian Society for Exercise Physiology. 23 Davines, G.A.L all. (2003), Joint SOGCACSEP Clinical Pratice Guideline: Exercise in pregnancy and the postpartum period. Can. J. Appl. Physiol. 28(3): 328-341,

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augmentation de la douleur au bas du dos, au pelvis ou aux articulations. C’est encourageant de noter que la douleur musculosquelettique ne se manifeste pas chez toutes les femmes enceintes et que les femmes aux prises avec un léger inconfort lombaire et pelvien peuvent l’atténuer par la pratique de l’activité physique22, 23. En prenant conscience des modifications anatomiques et musculosquelettiques chez la plupart des femmes enceintes, on peut faire de meilleures recommandations en matière d’activité physique afin d’améliorer l’issue de cette période chez cette clientèle.

Activité physique de la mère et diabète sucré de la grossesse La pratique régulière d’exercice aérobie au cours de la grossesse améliore la sensibilité à l’insuline chez toutes les femmes enceintes24.

Les femmes qui s’adonnent régulièrement à l’activité physique avant et durant la grossesse présentent un plus faible risque de développer le diabète sucré de la grossesse (GDM), particulièrement si l’activité physique est pratiquée à une intensité de modérée à vigoureuse25-27. Ces mesures prophylactiques relèvent possiblement de la régulation de la glycémie, un facteur essentiel pour l’optimisation de l’issue de la grossesse11.

Dans un essai aléatoire contrôlé, on a comparé l’exercice physique et le régime alimentaire à l’insulinothérapie en utilisant le taux sanguin de glucose comme mesure principale. Il n’y a pas eu de différences significatives des variables concernant le bébé et la mère, ce qui suggère que l’exercice physique et le régime alimentaire sont des mesures alternatives efficaces et sécuritaires dans le traitement du diabète sucré de la grossesse28,29. Pour obtenir la meilleure prophylaxie, on devrait commencer l’activité physique au tout début de la vie, le recommander avec fermeté à toutes les femmes en âge de procréer (notamment celles qui présentent un surplus de poids) et maintenir la pratique tout au long de la vie.

Activité physique de la mère et pré-éclampsie Plusieurs études ont démontré que les femmes qui s’adonnent à des exercices physiques d’intensité modérée à vigoureuse avant et durant une grossesse sans complication présentent moins de risque de troubles de l’hypertension30,31. Le conditionnement physique et la pré-éclampsie ont des effets contraires sur des fonctions biologiques : le développement et la vascularisation du placenta ainsi que la vulnérabilité au stress oxydatif et le dysfonctionnement endothélial31. D’après des données probantes, l’activité physique procure le plus de bénéfices pour la prévention de

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la pré-éclampsie si elle est pratiquée à une intensité de modérée à vigoureuse avant et durant la grossesse11. Les femmes qui sont actives physiquement durant la grossesse présentent environ 40 % moins de risque de pré-éclampsie25. Dès lors, une bonne dose d’activité physique s’avère une bonne stratégie prophylactique. Cependant, une récente étude par observation de cohorte suggère qu’une pratique extrême d’exercice physique aérobie (> 270 min/sem) durant le premier trimestre de la grossesse pourrait accroître le risque de pré-éclampsie. Cette étude renforce le fait selon lequel les femmes ne devraient pas pratiquer plus d’exercices que ce que recommandent les directives actuelles en matière d’activité physique32.

Activité physique de la mère et accouchement prématuré La pratique de l’activité physique durant la grossesse a peu ou pas d’impact sur l’âge gestationnel à l’accouchement et sur l’incidence de naissance prématurée (âge gestationnel < 37 semaines). Ainsi, une récente analyse documentaire systématique au sujet des interventions par l’exercice aérobie durant la grossesse ne révèle aucun effet néfaste sur l’activité maternelle, les naissances prématurées ou sur l’âge gestationnel moyen7 . Une vaste étude de cohorte dans la population utilisant des mesures d’auto-évaluation de l’activité physique aérobie, contre résistance, à impact faible ou élevé ne révèle aucune contre-indication au sujet des recommandations en matière d’activité physique; de plus l’activité physique durant la grossesse n’a pas d’impact sur le risque de naissance prématurée. De solides données probantes provenant d’un essai aléatoire contrôlé suggèrent qu’un entraînement contre résistance durant la grossesse de femmes antérieurement sédentaires, en bonne santé et ne portant qu’un seul bébé ne modifie pas l’âge gestationnel à l’accouchement comparativement à un groupe de contrôle inactif33. Globalement, ces résultats appuient la thèse selon laquelle une femme enceinte et en bonne santé ne présentant aucune contreindication en matière d’activité physique, peut adopter des comportements actifs sans risque indu de naissance prématurée.

Activité physique et développement du fœtus L’activité physique pratiquée durant la grossesse semble avoir un effet protecteur contre les poids extrêmes à la naissance (c.à-d. petit pour leur âge gestationnel et gros pour leur âge gestationnel)34. En d’autres mots, la pratique régulière de l’activité physique augmente la probabilité d’avoir un bébé de poids normal pour l’âge gestationnel. La plupart

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des études n’ont pu démontrer un effet nuisible d’une pratique modérée d’activité physique sur le poids à la naissance 35-43, ce qui suggère que l’activité physique pratiquée régulièrement est sécuritaire et n’entrave pas la croissance du fœtus. En outre, selon un récent essai aléatoire contrôlé, l’entraînement physique atténuerait les effets néfastes du poids de la mère sur le poids du nourrisson à la naissance44. L’optimisation du poids du nourrisson à la naissance chez les femmes qui pratiquent régulièrement des activités physiques est le résultat d’une meilleure capacité fonctionnelle du placenta à procurer adéquatement au fœtus des nutriments grâce à l’accroissement de la surface du placenta, à l’amélioration du débit sanguin et à un meilleur équilibre de la perfusion12, 14. Fait à noter, l’activité physique s’avère probablement très bénéfique pour diminuer le risque chez les femmes obèses ou présentant un surpoids d’accoucher d’un bébé trop pesant. D’après des études, il existe une association entre l’activité physique de la mère et le faible poids du nourrisson à la naissance45-48. Ces études présentent une limite importante, car elles ne contrôlent pas l’apport alimentaire. Plusieurs parmi ces études classiques traitent surtout de femmes minces, actives et en bonne santé14,49 et ne s’appliquent probablement pas à toutes les populations. Clapp a observé une diminution asymétrique du poids à la naissance chez les femmes s’adonnant à l’activité physique; cette diminution étant totalement attribuable à la diminution de la masse adipeuse sans modifications de la masse maigre chez le nourrisson comparativement à des nouveaunés appariés (groupe de contrôle)49. En résumé, l’activité physique pratiquée régulièrement selon les directives serait bénéfique pour le poids de la mère et celui du nourrisson à la naissance.

Activité physique et recommandations en matière de mode de vie durant la grossesse Un programme idéal en matière d’activité physique à l’intention de la femme enceinte doit être adapté au niveau de condition physique de la femme enceinte, au stade de grossesse et au degré de motivation et doit prendre en compte les risques potentiels et identifier les modifications nécessaires à apporter le cas échéant. La prescription d’un programme kinésique individualisé devrait inciter les femmes à ne pas adopter un comportement trop sédentaire durant la grossesse. En fin de compte, si le programme kinésique proposé est personnalisé, amusant et agréable, il sera vraisemblablement plus facile de le maintenir durant la période prénatale et postnatale.

Il est donc maintenant acquis que la pratique régulière de l’activité physique contribue à la prévention et à la gestion de conditions

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chroniques telles que l’hypertension, l’obésité, le diabète sucrée de la grossesse, la dyspnée et la pré-éclampsie9, 31. Pour les femmes qui anticipent une grossesse, il est important que leur entraîneur, fournisseur de soins ou professionnel connexe envisage pour elles un mode de vie incluant la pratique d’activité physique avant, pendant et après la grossesse. Toutefois, en ce qui concerne les femmes préalablement inactives, les directives de la SOGC-SCPE2 suggèrent que le meilleur moment pour commencer un programme d’exercices est au deuxième trimestre de la grossesse, soit quand les nausées, vomissements et la fatigue du premier trimestre ont cessé, mais avant que les limitations physiques du troisième trimestre se présentent. Pour s’assurer de la bonne intensité d’exercice, les directives de la SOGC-SCPE comprennent une zone cible de la fréquence cardiaque chez la femme enceinte; cette zone prend en compte l’augmentation de 10 à 15 bpm de la fréquence cardiaque de repos et donc de la diminution de la fréquence cardiaque de réserve durant la grossesse. Si les entraîneurs ou les fournisseurs de soins ne disposent pas de moniteur de la fréquence cardiaque, les directives recommandent d’utiliser le « test de la parole », un marqueur de substitution de l’intensité de l’activité physique. De cette façon, on peut s’assurer que la femme pratique une activité physique à une intensité convenable si elle peut entretenir une conversation au cours de l’exercice; en revanche, elle devrait diminuer l’intensité de l’effort si elle ne parvient pas à entretenir la conversation 2. Globalement, les directives actuelles comportent un ensemble d’outils et de ressources utiles pour les entraîneurs et les fournisseurs de soins soucieux de donner des conseils judicieux en matière d’activité physique durant la période prénatale.

La majorité des études sur la grossesse active ont mis l’accent sur l’exercice aérobie et il y a moins de données probantes au sujet des programmes d’entraînement à la force, contre résistance et de conditionnement physique durant la période prénatale. Selon les directives de la SOGC-SCPE, quelques femmes pourraient présenter une hypotension symptomatique due à la compression de la veine cave par l’utérus gravide et devraient donc modifier les exercices prénataux de façon à éviter la position couchée après ~16 semaines de grossesse. En outre, la réalisation d’exercices abdominaux peut être entravée par le diastasis des grands droits et la faiblesse des muscles abdominaux connexes qu’il faut prendre en compte dans la conception d’un programme prénatal d’exercices2.

Même si les résultats sont préliminaires, le peu d’information sur l’entraînement contre résistance durant la grossesse provenant d’un essai aléatoire contrôlé de haute qualité suggère

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Table 3: Exemple d’exercices pour les femmes enceintes sans contre-indications* PROGRAMME

Frequency Intensity

SÉDENTAIRE AVANT

1

2

ACTIVE

3d/wk

4d/wk

Low-moderate

Moderate-vigorous

Duration

15 min gradually to 30 min ≥ 30 min per session sessions

Type3

Low impact aerobics (swim, Low impact aerobics walk, cycle) Resistance/strength training

Resistance/strength training

*les tableaux sont affichés dans leur langue d’origine Adapted from Can J Appl Physiol. 2003;28;330-341. 14 1 Brief warm-up and cool-down should be incorporated with each bout of activity.

2 The “talk test” may also confirm taht women are not over exerting.

3 Avoid exercise in the supine position after approximately 16 weeks’ gestation.

que des exercices légers contre résistance et des exercices de tonification au deuxième et troisième trimestres de la grossesse ne nuisent pas au type d’accouchement, au poids du nourrisson et à la santé globale de la mère et du bébé 33,44,50,51.

Quoi qu’il en soit, en matière de comportement kinésique, un peu est mieux que rien, mais davantage est mieux qu’un peu. En fin de compte, la pratique régulière de l’activité physique contribue à l’atteinte de la cible en matière de gain de poids52,53 et a donc un effet bénéfique sur la mère et son bébé durant la grossesse. En ce qui concerne les athlètes, un gain de poids convenable durant la grossesse contribue à une moins grande rétention postpartum du poids et favorise le retour à la compétition. Le tableau 3 présente

un synopsis des recommandations en matière d’exercice physique durant la grossesse. Avant de s’adonner à l’activité physique durant la grossesse, il est très important d’obtenir une évaluation médicale en utilisant le X-AAP pour femmes enceintes mentionné précédemment6.

De plus, l’Institut de Médecine a publié récemment une mise à jour des directives au sujet du gain de poids durant la grossesse basé sur l’IMC avant la grossesse (tableau 4); ces directives indiquent une limite supérieure au sujet du gain de poids chez toutes les femmes54.

Par la pratique régulière de l’activité physique combinée à une alimentation saine, on facilite l’adhésion à ces directives. Bien entendu, une athlète d’élite pourrait être préoccupée par ces directives en matière d’activité physique du fait que le volume d’exercices recommandés est de beaucoup inférieur à leur programme

Table 4: Lignes directrices pour le gain de poids pendant la

grossesse: Nouvelles recommandations de l’OIM adoptées par Santé Canada* Pregnancy BMI

Total Weight

Rates of Weight Gain*

Gain

2nd and 3rd Trimester

Range in kg

Range in lbs Mcan (range) in kg/week

Mcan (range) in lbs/week

Undewrweight (<18.5 kg/m )

12.5-18

28-40

0.51 (044-0.58) 1 (1-1.3)

Normal weight (<18.5 kg/m2)

11.5-16

25-35

0.42 (0.35-0.50) 1 (0.8-1)

Overweight (25.0-29.9) kg/m ) 7-11.5

15-25

0.28 (0.23-0.33) 0.6 (0.5-0.7)

Obese (≥ 30.0 kg/m2)

11-20

0.22(0.17-0.27) 0.5 (0.4-0.6)

2

2

5-9

*les tableaux sont affichés dans leur langue d’origine * Calculations assume a 0.5-2 kg (1.1-4,4 lbs) weight gain in the first trimester (based on Siega-Riz et al., 1994; Abrams et al., 1995; Carmichael et al., 1997).

Source: 10m 2008 English

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habituel; il faut cependant réaliser que la grossesse est une période pour rester en forme et non pour réaliser sa meilleure performance.

En dernier lieu, il importe de souligner les mesures de sécurité à l’intention de toutes les femmes enceintes, et ce, indépendamment des contre-indications relatives ou absolues, en matière de participation à l’activité physique.

Les femmes enceintes devraient stopper tout exercice et obtenir une consultation médicale si elles présentent les symptômes suivants : essoufflement exagéré, douleur à la poitrine, présyncope (étourdissements), contractions utérines douloureuses, perte de liquide amniotique ou saignement vaginal2. En se conformant à ces directives, on s’assure d’une grossesse sécuritaire en bonne santé et on facilite un retour rapide à la compétition.

Exercice physique et grossesse chez les athlètes d’élite Il y a peu de renseignements dans la documentation scientifique au sujet des athlètes d’élite et de la grossesse. Néanmoins, une récente étude réalisée par Salvesen et coll.55 et publiée dans le British Journal of Sports Medicine arrive à point nommé en ce qui concerne les réponses fœtales à des niveaux extrêmes d’effort physique de la mère lors de compétitions chez des espoirs olympiques. Dans cette étude sur les réponses fœtales et le débit sanguin utéroplacentaire au cours d’un effort intense sur tapis roulant durant le deuxième trimestre de la grossesse, le rythme cardiaque du fœtus se situe à l’intérieur des valeurs normales tant et aussi longtemps que l’effort de la mère se situe sous 90 % de sa fréquence cardiaque maximale; c’est une intensité qu’on ne recommande pas aux femmes enceintes. Selon les auteurs, si le rythme cardiaque de la mère est supérieur à 90 % du maximum et si le débit sanguin dans l’artère

utérine passe en même temps sous 50 % de la valeur initiale, une bradycardie (diminution du rythme cardiaque) chez le fœtus se manifeste.

Toutefois, nonobstant ces préoccupations, le rythme cardiaque du fœtus atteint les valeurs de base après la cessation de l’exercice, le débit sanguin dans l’artère utérine augmente jusqu’aux valeurs de repos chez la majorité des femmes; le poids de tous les nourrissons se situe dans les valeurs inférieures normales des Norvégiens, ce qui est réconfortant. Néanmoins, il est bien admis que des effets néfastes pour le fœtus d’une femme au cours d’un effort moins vigoureux sont peu probables dans le cas d’une grossesse sans complications et que toutes les femmes enceintes devraient se conformer aux directives indépendamment du statut d’entraînement ou de condition physique préalable à la conception.

Conclusion Pour les femmes inaccoutumées à l’activité physique et peu tentées à la pratiquer, des données récentes suggèrent que le yoga56 est une modalité viable d’exercice et qu’un simple programme de marche d’intensité faible ou vigoureuse durant la grossesse procure un bénéfice aérobie57. Étant donné la forte association entre la condition physique aérobie et la mortalité toutes causes confondues8, la pratique d’activités non sédentaires au cours de la grossesse peut être d’une grande valeur pour diminuer le risque de maladies et de mortalité au cours de la vie. En outre, par comparaison aux femmes non actives durant leur grossesse, les femmes actives présentent moins de diminution de la densité minérale osseuse58 et améliorent les symptômes psychologiques59, ce qui suggère un effet prophylactique de l’exercice physique pour des effets autres que

physiologiques.

Somme toute, une grossesse physiquement active est une façon efficace et sécuritaire d’améliorer la condition physique et de contrôler le gain de poids chez la plupart des femmes (femmes sans contre-indications). Même si les fournisseurs de soins de santé devraient maintenir leur prudence à l’égard de la prescription d’exercices, il faut bien comprendre qu’un mode de vie actif ne signifie pas nécessairement l’absence de comportements sédentaires et leurs propres effets nuisibles indépendants en matière de santé. Dès lors, tous les petits mouvements comptent; en évitant les comportements sédentaires excessifs, on peut en tirer des bénéfices additionnels sur le plan de la santé et en faire un objectif en matière d’intervention comportementale autre que de se conformer aux directives en matière d’activité physique60. Toutes les femmes enceintes, athlètes féminines incluses, doivent avoir une relation franche et sincère avec leur obstétricien ou fournisseur de soins médicaux. Toutes ces femmes pratiquant des exercices physiques à des niveaux près du maximal devraient être observées et supervisées plus étroitement par un médecin compétent et renseigné sur l’impact de l’activité physique intense sur l’évolution de la mère et du fœtus afin d’assurer à ce dernier une croissance et un développement optimal. Ainsi donc, ces professionnels doivent être en mesure de faire avec confiance des recommandations au sujet du mode de vie et d’identifier les obstacles à la participation de toutes les femmes à des niveaux dépassant le simple et inefficace « manger moins et bouger plus », et ce, pour des effets durables pour la mère et son fœtus et, ultérieurement, pour la santé de l’enfant. ∆

Pour les références cliquez ici

Regardez ce webinaire en ligne où l’auteur Zach Ferraro présente ses recherches sur le thème de l’exercice, la grossesse et les athlètes d’élite. (en anglais) w w w . si rc. ca

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Faits

sur la grossesse

Athlètes d’élite et grossesse : Le saviez-vous?

Le but d’un programme d’exercices aérobies est de maintenir une bonne condition physique tout au long de la grossesse sans chercher à atteindre des niveaux élevés ni à s’entraîner en vue d’une compétition. Les athlètes d’élite qui continuent leur entraînement pendant la grossesse doivent le faire sous la surveillance d’un fournisseur de soins obstétricaux connaissant bien l’effet que peut avoir l’exercice rigoureux sur les issues maternelles et foetales.

L’exercice physique pendant la grossesse et le postpartum. Directive clinique conjointe de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) et de la Société canadienne de physiologie de l’exercice (SCPE).

L’exercice physique pendant la grossesse et le postpartum

Sources: Gilleard WL. Trunk motion and gait characteristics of pregnant women when walking: report of a longitudinal study with a control group. BMC Pregnancy Childbirth. March 2013;13:71.

Kardel K. Effects of intense training during and after pregnancy in top-level athletes. Scandinavian Journal Of Medicine & Science In Sports. April 2005;15(2):79-86.

Reynolds, Gretchen. How Pregnancy Changes a Women’s Body. The New York Times. July 2013. Web.

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modifications biomécaniques et adaptations La grossesse modifie de toute évidence le corps d’une femme; chez une athlète, c’est beaucoup plus. Selon une récente étude, les modifications se manifestant chez la femme durant la grossesse peuvent se répercuter sur la façon de se mouvoir après l’accouchement.

Plusieurs modifications physiologiques se manifestent dans l’organisme de la femme durant la grossesse; l’une des plus importantes est la prise de poids. Pour le développement harmonieux du bébé, la prise de poids est incontournable, mais a pour effet de déplacer le centre de gravité de l’organisme, d’affaiblir les muscles abdominaux et de déplacer légèrement le pelvis.

Ces modifications contribuent à l’agrandissement de la base de support, à l’amplification de l’angle du pas, à l’accroissement des mouvements pelviens et à une plus grande rotation du pelvis. C’est la « démarche dandinante ».

Plusieurs athlètes d’élite poursuivent avec succès leur entraînement durant la grossesse. Il revient à chaque athlète de prendre en compte ses besoins particuliers et d’ajuster le programme d’entraînement en conséquence.

Voici quelques exercices populaires auprès des athlètes d’élite qui poursuivent leur entraînement durant la grossesse : • Exercices contre résistance avec des bandes élastiques • Déplacement sur tapis roulant en apesanteur • Marche rapide

• Vélo stationnaire • Natation

Durant le troisième trimestre de la grossesse, le bébé se développe rapidement, ce qui accroît la pression sur les muscles abdominaux. Cette pression peut causer une séparation du grand droit de l’abdomen (diastasis recti, en latin), un muscle jumelé couvrant l’abdomen de haut en bas. Cette séparation, de gravité variable, se produit au-dessus ou au-dessous du nombril. On recommande donc aux femmes aux prises avec cette condition de s’abstenir d’effectuer des exercices traditionnels de redressement assis jusqu’à la guérison complète. En outre, les ligaments et les articulations ont tendance à être plus lâches jusqu’à trois mois suivant l’accouchement; il faut donc ajuster l’entraînement afin de diminuer le risque de blessure.

Voici des exercices pour redonner de la vigueur et de la stabilité aux muscles abdominaux après l’accouchement : planches, flexions accroupies et ponts. ∆ English

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Tapis roulant antigravitaire AlterG®

GROSSESSE DANS LE SPORT LA POLITIQUE ET LES RECOMMANDATIONS

L’activite Physique et la Grossesse. Énoncé de Position. L’Académie canadienne de la médecine du sport et de l’exercice (ACMSE)

•

Document de Reflexion Sur L’activite Physique et la Grossesse. L’Académie canadienne de la médecine du sport et de l’exercice (ACMSE) •

Sport & Maternité. France: Ministères de la Santé et des Sports. Secrétariat d’État aux Sports •

L’exercice physique pendant la grossesse et le postpartum. Directive clinique conjointe de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) et de la Société canadienne de physiologie de l’exercice (SCPE).

•

Pregnancy in Sport: Guidelines for the Australian Sporting Industry. Australian Sports Commission. (Anglais seulement) •

SMA Statement:The benefits and risks of exercise during pregnancy. Sports Medicine Australia. (Anglais seulement) •

Sports Medicine Australia Guidelines: Participation of the pregnant athlete in contact and collision sports. Sports Medicine Australia. (Anglais seulement) •

Risk of Abdominal Injury to Women During Sport. Sports Medicine Australia. (Anglais seulement) •

The pregnant athlete, part 2: Exercise recommendations. National Collegiate Athletic Association. (Anglais seulement) •

The pregnant athlete, part 3: Exercise in the postpartum period and return to play.

(Anglais seulement)

Le tapis roulant antigravitaire AlterG® incorpore une gaine pressurisée qui soulève doucement l’athlète pour diminuer la force d’impact de la foulée à la marche et à la course. Ce tapis sert principalement à la réadaptation des athlètes, mais les coureuses de longue distance, Kara Goucher et Paula Radcliffe, l’ont utilisé pour leur entraînement au cours de leur grossesse en 2010. Le principal avantage de ce tapis roulant antigravitaire est de diminuer le poids corporel en créant une poussée verticale pour atténuer l’impact de la foulée sur l’organisme.

•

• Contrairement aux autres appareils à faible impact, le tapis roulant AlterG® permet à l’athlète de s’entraîner en effectuant la même foulée au même rythme • Permet de marcher ou de courir en portant de 20 % à 100 % du poids corporel • Diminue l’impact sur les articulations et les muscles au cours d’un exercice • Contribue à minimiser l’inconfort et à favoriser le mouvement • Procure un environnement sécuritaire pour perfectionner la technique Courir sur un tapis roulant AlterG® s’apparente à courir dans une piscine; le poids corporel étant diminué, l’athlète profite d’une plus grande liberté de mouvement sans compression des articulations (genoux, hanches et dos). La principale différence entre la course sur tapis roulant antigravitaire et dans une piscine réside dans la résistance présente dans l’eau. Le tapis roulant antigravitaire est aussi facile d’utilisation que le tapis roulant standard : l’utilisateur peut contrôler la vitesse, l’inclinaison ainsi que le degré de diminution du poids corporel.

Parmi les autres athlètes d’élite qui utilisent ce tapis roulant, citons Mo Farah, médaillé d’or et Galen Rupp, médaillé d’argent aux Jeux olympiques de 2012.

Source: McDonald Neitz, Katie. Great Expectations. Runner’s World. August 2010

Demander à SIRC J’ai été une athlète toute ma vie et actuellement je planifie de me retirer de la pratique régulière pour fonder une famille. Cependant, j’ai l’intention de rester active en apportant quelques modifications à mon programme d’entraînement. Bien entendu, je devrai faire quelques ajustements à mon régime alimentaire durant ma grossesse et j’aimerais avoir de l’information sur l’alimentation de l’athlète enceinte.

La grossesse est une période merveilleuse pour tous et il est très important de toujours veiller à la sécurité de la mère et du bébé. De nos jours, de nombreuses femmes athlètes, par loisir ou à des fins compétitives, continuent de s’entraîner sous la supervision d’un médecin tant et aussi longtemps que c’est sécuritaire. L’alimentation est un facteur très important dans le plan d’entraînement d’un athlète; en présence d’une grossesse, les besoins alimentaires spécifiques sont encore plus importants.

Voici quelques documents qui vous renseigneront sur les préoccupations alimentaires de l’athlète enceinte: Zones Cibles Modifiées De La Fréquence Cardiaque Pour L’exercice Aérobique Pendant La Grossesse • De l’énergie pour l’athlète enceinte Zone cible de la fréquence cardiaque Zone de la fréquence cardiaque Age maternel • La triathlonienne enceinte (battements/minute) (battements/10 sec.)

Moins de 20 ans 140-155 23-26 • Que manger durant la grossesse 20-29 ans 135-150 22-25 Organisations: 30-39 ans 130-145 21-24 • Les diététistes du Canada 40 ans ou plus 125-140 20-23 Source: Canadian Society for Exercise Physiology.

• Diététistes du sport en Australie • Académie de nutrition et de diététique. Nutrition sportive, cardiovasculaire et pour le bien-être w w w . si rc. ca

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D O IS L IR E …

Lire, Apprendre, Exceller

Club de lecture de l’ÉIS L’objectif du club journal de l’ÉIS est de partager les articles «à lire» sur les applications axées sur la fine pointe de la performance, les variables de l’entraînement/la compétition et les interventions médicales proactives, choisis par des experts du service de la performance représentant plusieurs disciplines professionnels associées aux équipes intégrées de soutien.

Iron Supplementation for Female Athletes: Effects on Iron Status and Performance Outcomes.

DellaValle, D.M. Current Sports Medicine Reports (2013); 12(4), 234-239.

Analyse d’Heather Hynes Cette analyse documentaire met en évidence les études actuelles au sujet du bilan en fer de la

population sportive et de l’impact potentiel d’une carence en fer sur la performance aérobie. L’auteur montre la nécessité de déterminer les valeurs sanguines limites chez les athlètes, homme et femme, notamment parce que les marqueurs cliniques d’une carence en fer ne sont probablement pas assez élevés. La performance d’un athlète est probablement déjà compromise même si les valeurs obtenues en laboratoire, notamment au sujet de la teneur en hémoglobine et en ferritine sérique, se situent parmi les valeurs normales. L’auteur traite aussi de l’apport quotidien recommandé (AQR) en matière de fer, soit 18 mg/jour pour une femme en santé préménopausée.

Il faut réaliser d’autres études auprès de la population sportive pour vérifier si cet AQR est ajusté compte tenu du stress ajouté sur l’organisme à l’entraînement physique. On analyse les protocoles exemplaires de supplémentation en fer et on présente les études disponibles réalisées auprès de la population sportive. L’auteur conclut sur l’importance de surveiller continuellement le bilan en fer de l’athlète. Les athlètes et les entraîneurs doivent être au courant de la problématique de santé associée à la surcharge en fer et du fait qu’il revient à un professionnel de la santé d’élaborer les protocoles de supplémentation en fer. ∆

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Nouveaux livres @ SIRC En collaboration avec Human Kinetics, le SIRC présente quatre livres fort intéressants sur le sport de haute performance.

Biomechanics of Sport and Exercise McGinnis, P. (2013) Human Kinetics.

Facilitated Stretching McAtee, R.E., Charland, J. (2013). Human Kinetics.

Skeletal muscle oxidative function in vivo and ex vivo in athletes with marked hypertrophy from resistance training.

Salvadego D, Domenis R, Grassi B, et al. Journal Of Applied Physiology. June 2013;114(6):15271535.

Analyse de Matt Jordan Parmi les facteurs pouvant accroître la fonction oxydative du muscle, l’entraînement à la force sur une longue période et l’augmentation concomitante de la force, de la puissance des muscles et de leur hypertrophie ont suscité énormément d’intérêt pour l’amélioration de la performance sportive. Toutefois, les résultats des études probantes et les opinions des experts divergent. Pour apporter une solution à cette problématique, les auteurs examinent la fonction oxydative du muscle dans des tests de performance fonctionnelle et des biopsies musculaires chez des sujets entraînés contre résistance comparativement à un groupe de contrôle. Le résultat principal est le suivant : les sujets entraînés contre résistance présentent une meilleure fonction respiratoire dans les mitochondries, mais une plus faible capacité musculaire d’extraction de l’oxygène en présence d’une hypertrophie importante. Somme toute, l’organisme présente une meilleure fonction oxydative globale à l’effort de pointe, mais pas de différence d’efficacité au cours d’exercices d’intensité sous-maximale. ∆

English

Nancy Clark’s Sports Running Science Nutrition Guidebook Clark, N. (2013). Human Kinetics.

Anderson, O. (2013).

Human Kinetics.

Jump Performance Analysis of World-Class Mogul Skiers Over an Olympic Quadrennial Cycle Case Study.

Pethick, W. A., Murray, H. J., Gathercole, R. J., & Sleivert, G. G. (2014). International Journal Of Sports Physiology & Performance, 9(1), 128132.

Analyse de Leo Thornley Pethick et coll. présentent une superbe étude de cas en démontrant comment la collecte consistante de données au cours d’une période quadriennale peut expliquer les changements observés dans les principaux facteurs de performance. Sachant que la performance au saut est grandement corrélée à la performance en ski de bosses, cette étude de cas a suivi de près la performance au saut au cours des quatre années précédant les Jeux olympiques de 2010 à Vancouver.

L’article souligne l’importance de la collecte longitudinale de données et de la compréhension de la variation, même minime, des mesures de performance. ∆

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Top 10 Guiding Principles for Mental Training.

McCann S. Soccer Journal. July 2008;53(4):36-38.

Analyse de Judy Goss Si vous me ressemblez, il peut vous arriver de vous retrouver à 10 clics du début de votre recherche sur Internet et de vous demander comment vous en êtes arrivé là. C’est en effectuant une recherche sur la hardiesse en compétition que je me suis retrouvée devant le thème de la force mentale et une superbe liste : le Top 10 des principes directeurs de l’entraînement mental selon Sean McCann.

Ce psychologue du sport de l’USOC a assisté à plusieurs Jeux olympiques. Après avoir consulté la liste, j’étais séduite par la présentation simple et concise des principes. En préparation pour la compétition de haut niveau, j’ai eu envie de faire ressortir certains principes directeurs. Le principe numéro 2 : l’entraînement physique et l’aptitude physique ne suffisent pas pour cumuler les succès; fondamentalement, si vous ne pouvez pas composer avec les exigences mentales de l’entraînement et de la compétition, vous ne performerez pas de façon consistante. Aux Jeux olympiques, les exigences physiques du jeu, de la discipline ou de la course sont les mêmes, mais tout le reste est différent; il y a beaucoup à gérer. Le principe numéro 7 : les entraîneurs doivent s’impliquer dans le processus de l’entraînement mental; l’entraînement physique et l’entraînement mental vont de pair et on doit les intégrer. Le principe numéro 8, mon préféré: parfois, il est bien d’obliger les athlètes à consacrer du temps à l’entraînement mental. On souhaite souvent que les athlètes viennent à nous, disposés et désireux d’apprendre. Ce qui survient généralement est une crise qui les amène à vous. N’attendez pas la crise, soyez préparé, demandez-leur de s’entraîner mentalement. ∆

Rationale and resources for teaching the mathematical modeling of athletic training and performance.

Clarke, D.C. and Skiba, P.F. (2013)

ceux qui enseignent aux autres praticiens. Même si l’application de modèles mathématiques à la performance sportive n’est pas nouvelle, elle n’est pas répandue dans le domaine de la physiologie de l’exercice physique, et ses disciplines connexes, tout simplement parce qu’il n’y a pas de programmes d’enseignement et de formation à cette fin. Les auteurs présentent une définition remarquable des pratiques fondées sur des données probantes; l’application des modèles de performance est un exemple patent de ces pratiques. Cet article expose deux modèles différents accompagnés de références bibliographiques, de stratégies pédagogiques ainsi que d’un chiffrier commenté pour des travaux assistés par ordinateur. Toutes les mathématiques présentées peuvent être ajustées à l’auditoire en modifiant le degré de sophistication pour les rendre plus accessibles. Somme toute, il s’agit d’un bel exemple d’élaboration d’un programme global fondé sur des directives et des concepts documentés provenant de travaux de recherche sanctionnés par des pairs; par la suite, le programme est optimisé en fonction des données recueillies systématiquement lors de l’entraînement et de la performance puis intégrées dans les modèles mathématiques de performance. ∆

Variability and Predictability of Performance Times of Elite Cross-Country Skiers.

Spencer, M., Losnegard, T., Hallén, J., & Hopkins, W. G. (2014). International Journal Of Sports Physiology & Performance, 9(1), 5-11.

Analyse de Leo Thornley Spencer et coll. démontrent que, même dans un sport comme le ski de fond constitué d’activités sur différents sites, différentes surfaces et dans différentes conditions, on peut prédire et comprendre la performance. L’élément clé pour bien comprendre la performance est la collecte de bonnes données sur la performance de l’athlète. Une fois les données bien analysées, on peut se prononcer sur les variations de performance de l’athlète, sa progression, la valeur des interventions en entraînement sur la performance et même sur le progrès d’un athlète junior. ∆

Improvements in Hip Flexibility Do Not Transfer to Mobility in Functional Movement Patterns.

Moreside J, Mcgill S. Journal Of Strength & Conditioning Research (Lippincott Williams & Wilkins). October 2013;27(10):26352643.

Analyse de Bruce Craven S’ÉTIRER ! Au cours des préparatifs pour Sochi, les entraîneurs, les spécialistes de la force et du conditionnement physique ainsi que les soigneurs ont invités les athlètes à effectuer des étirements.

Dans l’article de Moreside et McGill, on analyse la thèse selon laquelle la pratique de plus d’étirements dans le but d’améliorer l’amplitude de mouvement se transpose dans la fonctionnalité du mouvement.

Les auteurs analysent le transfert de l’augmentation de l’amplitude de mouvement passif de la hanche et de l’endurance des muscles stabilisateurs du tronc dans des mouvements fonctionnels tels que l’extension active de la hanche en position debout, génuflexion, manœuvre de torsion du tronc/portée en position debout et exercice sur un appareil elliptique. Cette étude est réalisée auprès de 24 hommes présentant une limitation de mouvement à la hanche et répartis aléatoirement dans quatre groupes : 1) programme d’étirements seulement, 2) étirements + exercices de dissociation hanche/ colonne vertébrale, 3) entraînement à l’endurance des muscles stabilisateurs du tronc et 4) contrôle.

Après six semaines d’entraînement, on observe dans les groupes 1 et 2 une forte augmentation de l’amplitude de mouvement passif de la hanche.

Nonobstant ces fortes augmentations, on n’observe aucun changement de l’amplitude de mouvement au cours des exercices fonctionnels.

Au cours des quelques mois précédant les Jeux de Sochi, il ne faut pas oublier d’intégrer dans la pratique (technique et performance) des exercices de contrôle moteur et de renforcement sur une plus grande amplitude de mouvement, car l’étirement seul ne se transfère pas en gain d’amplitude de mouvement durant une performance. ∆

Lire

Advan in Physiol Edu. 37: 134-152.

Analyse d’Allan Wrigley Il y avait longtemps que je n’avais pas lu un article aussi intéressant. Les auteurs présentent un argumentaire pour l’utilisation des modèles mathématiques dans la conception, la prescription, l’évaluation de l’entraînement sportif et de la performance. Fait à noter, les physiologistes de l’effort constituent l’auditoire cible et plus spécifiquement

apprendre

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Performance Enhancement Effects of Federation Internationale de Football Association’s “The 11+” Injury Prevention Training Program in Youth Futsal Players.

Reis I, Rebelo A, Krustrup P, Brito J. Clin J Sport Med 2013; 23 (4): 318-320.

Les entraîneurs des équipes nationales au Canada, les directeurs du sport de haute performance et les équipes de soutien intégré (ÉSI) centrent maintenant leurs efforts sur l’optimisation de l’entraînement individuel et des performances en compétition. Il est fondamental pour l’amélioration de la performance que les athlètes soient en bonne santé et en bonne condition et diminuent le risque de blessures. Selon des études récentes, l’utilisation d’un programme d’échauffement standardisé pourrait améliorer la condition physique et procurer des bénéfices sur le plan technique tout en diminuant le risque de blessure chez l’athlète. Reis et coll. (2013) ont réalisé un essai aléatoire contrôlé auprès de 36 joueurs masculins de futsal (âge moyen : 17,3 ans) pour vérifier si la méthode « 11+ ─ votre échauffement pour éviter les blessures » de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) avait un impact significatif sur la performance. Le groupe expérimental a participé au programme 11+ durant 12 semaines à raison de 2 fois par semaine; il comprend : 1. des exercices de course à basse vitesse, des étirements et des contacts contrôlés avec un partenaire, 2. six séries d’exercices de force, d’équilibre et de saut présentant 3 niveaux de difficulté croissante et 3. des courses rapides avec changement de direction.

Le groupe de contrôle a consacré sa période d’échauffement à du jogging standard et des exercices avec le ballon. Les résultats révèlent dans le groupe expérimental une augmentation significative de la force, de la vitesse au sprint, de l’agilité, de la performance au saut, de l’équilibre et des habiletés (P < 0,05). Précédemment, un essai sur échantillon en grappes aléatoire et contrôlé (Soligard et coll., 2008) a démontré l’efficacité du programme d’échauffement 11+ pour diminuer du tiers le risque global de blessures chez les joueuses de soccer et de moitié le risque de blessure grave. Cette étude illustre bien comment les athlètes, les entraîneurs et les membres multidisciplinaires de l’ESI peuvent s’ajuster et se concerter pour l’atteinte d’un objectif commun (amélioration de la performance) au moyen de diverses interventions en matière d’entraînement avec, en bonus, une prévention des blessures. ∆

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Est-ce que le VO2 max est une valeur importante à retenir?

Le VO2 max est la quantité maximale d’oxygène consommé par minute principalement par les muscles squelettiques d’un athlète. Les termes utilisés sont : V pour volume d’oxygène, O2 pour oxygène et max pour maximal. Il faut un effort aérobie maximal pour atteindre le VO2 max. Pour les athlètes et les entraîneurs, il est excellent de présenter une valeur élevée afin d’aller plus vite; les athlètes d’endurance de niveau mondial tels que les skieurs de fond, les cyclistes et les coureurs de distance présentent notamment des valeurs les plus élevées.

La méthode la plus utilisée pour déterminer le VO2 max est un test d’effort progressif de 10 à 12 minutes jusqu’à épuisement volontaire sur cycloergomètre ou sur tapis roulant. Au cours du test d’effort progressif, on mesure sans arrêt la consommation d’oxygène jusqu’à une valeur maximale, le VO2 max. Ce test doit être supervisé par un physiologiste de l’effort dans un laboratoire bien équipé pour cette évaluation. Plusieurs universités et laboratoires offrent le service d’évaluation du VO2 max à un coût variant de 100 $ à 150 $.

Pour plusieurs athlètes d’élite, la valeur du VO2 max constitue une référence pour optimiser leur entraînement en observant le progrès réalisé et l’amélioration de la performance. D’après des études, une valeur élevée du VO2 max procure un avantage, mais n’est pas une garantie de performance au niveau élite; une valeur élevée est grandement déterminée par des facteurs génétiques. Ce qu’un athlète peut faire de l’énergie additionnelle obtenue dépend aussi d’autres facteurs tels le rendement mécanique et la typologie de ses muscles (rouges vs blancs). Essentiellement, savoir quel est son VO2 max est un indice du potentiel, mais n’est qu’un seul aspect dans la mesure du succès d’un athlète d’élite.

La plus haute valeur de VO2 max jamais enregistrée est de 97,5 mL·kg-1·min-1 chez Oskar Svendsen, cycliste norvégien, 2012.

Références dans la collection du SIRC : 1. Five Lessons I Have Learned from Physiology and How They Can Make You a Faster Runner.

Karp J., Olympic Coach. Spring 2012 2012;23(2):4-10.

2. Prediction of Maximal Oxygen Uptake from Submaximal and Maximal Exercise on a Ski Ergometer. Klusiewicz A, Faff J, Starczewska-Czapowska J., Biology Of Sport. March 2011;28(1):31-35.

3. Let a Fitness Assessment Start off Your Year. Running & Fitnews. November 2010;28(6):7-10.

4. The Clinic. Your VO2 Max is a Number Worth Knowing. Munsey K, LaFontaine T., Running & Fitnews. September 2010;28(5):22-23.

5. Determining Anaerobic Capacity in Sporting Activities. Noordhof D, Skiba P, de Koning J., International Journal Of Sports Physiology & Performance. September 2013;8(5):475-482.

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Les lectures recommandées

Entraîneur An Integrated Research Model of Olympic Podium Performance. Din C, Paskevich D. International Journal Of Sports Science & Coaching. June 2013;8(2):431444.

Dans notre effort de collaboration afin de vous communiquer les plus récentes études sur le sport de haute performance, À nous le podium a sélectionné des thèmes spécifiques à l’intention des entraîneurs et des formateurs et le SIRC a fouillé dans ses ressources pour vous rendre disponibles les dernières études publiées dans ces domaines.

Périodisation Applied Periodization: A Methodological Approach. Naclerio F, Moody J, Chapman M. Journal Of Human Sport & Exercise. July 2013;8(2):S350-S366.

Solutions to the Programming Puzzle.

Buchheit M, Laursen P. High-Intensity Interval Training, Sports Medicine. May 2013;43(5):313-338.

Solutions to the Programming Puzzle.

Buchheit M, Laursen P. High-Intensity Interval Training, Sports Medicine. October 2013;43(10):927-954.

Competitive Performance, Training Load and Physiological Responses During Tapering in Young Swimmers.

Toubekis A, Drosou E, Gourgoulis V, Thomaidis S, Douda H, Tokmakidis S. Journal Of Human Kinetics. September 2013;38:125-134.

Nutrition Performance Level Affects the Dietary Supplement Intake of Both Individual and Team Sports Athletes. Giannopoulou I, Noutsos K, Apostolidis N, Bayios I, Nassis G. Journal Of Sports Science & Medicine.

March 2013;12(1):190-196.

Influence of Growth Rate on Nitrogen Balance in Adolescent Sprint Athletes.

Aerenhouts D, Van Cauwenberg J, Poortmans J, Hauspie R, Clarys P. International Journal Of Sport Nutrition & Exercise Metabolism. August 2013;23(4):409-417.

Polymorphic variants of the PPAR (Peroxisome Proliferator-Activated Receptor) genes: relevance for athletic performance. Maciejewska-Karłowska

w w w . si rc. ca

A. Trends In Sport Sciences. August 2013;20(1):5-15.

The differential effects of a complex protein drink versus isocaloric carbohydrate drink on performance indices following high-intensity resistance training: a two arm crossover design. Lynch S. Journal Of The International Society Of Sports Nutrition.

July 2013;10(1):1-10.

Psychologie “In the Boat” but “Selling Myself Short”: Stories, Narratives, and Identity Development in Elite Sport. Carless D, Douglas K. Sport Psychologist. March 2013;27(1):27-39.

How Should We Measure Psychological Resilience in Sport Performers? Sarkar M, Fletcher D. Measurement In Physical Education & Exercise Science. October 2013;17(4):264-280.

A Qualitative Evaluation of the Effectiveness of a Mental Skills Training Program for Youth Athletes. Sharp L, Woodcock C, Holland M, Cumming J, Duda J. Sport Psychologist. September 2013;27(3):219-232.

Unexplained Sporting Slumps and Causal Attributions. Ball C. Journal Of Sport Behavior. September 2013;36(3):233242

Anti-dopage Psychological Mechanisms Underlying Doping Attitudes in Sport: Motivation and Moral Disengagement. Hodge K, Hargreaves E, Gerrard D, Lonsdale C. Journal Of Sport & Exercise Psychology.

August 2013;35(4):419-432.

English

Getting Them on the Same Page: A Method to Study the Consistency of Coaches’ and Athletes’ Situation Understanding During Training Sessions and Competitions. Macquet A. Sport Psychologist. September 2013;27(3): Data Mining in Elite Sports: A Review and a Framework. Ofoghi B, Zeleznikow J, MacMahon C, Raab M. Measurement In Physical Education & Exercise Science. July 2013;17(3):171-186.

Développement à long terme de l’athlète Creating a Champion: Identifying Components that Assist Skill Development in Young Speed Skaters.

Hillis T, Holman S. International Journal Of Sports Science & Coaching. March 2013;8(1):33-42.

Importance of the Coordinative Abilities Development in Optimizing the Selection Process for the Elite Athletes. Juravle I. Sport & Society / Sport Si Societate.

February 2013;13:28-31.

Prévention des blessures Applying Implementation Science to Sports Injury Prevention. Donaldson A, Finch C. British Journal Of Sports Medicine.

May 15, 2013;47(8):473-475.

Anterior Cruciate Ligament Injuries: Recognising Potentially High-Risk Athletes. Munro A. Sportex Medicine.

January 2013;(55):7-10.

Exceller

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Calendrier Pour d’autres événements, veuillez consulter le calendrier SIRC des congrès.

Mars

27 frévrier– 2 mars 14-16 18-21 mars

2014 CAHPERD State Conference, Garden Grove, California 7th Summit on Communication and Sport, Cornell Club, New York Gathering Our Voice Aboriginal Youth Conference, Vancouver, British Columbia

Avril 10-12 avril

6th Exercise & Sports Science Australia Conference and Sports Dietitians Australia

10-12 avril

IOC World Conference on Prevention of Injury & Illness in Sport, Monte-Carlo, Monaco XII International Symposium Biomechanics and Medicine in Swimming, Canberra,

28 avril-2 mai

Adelaide, South Australia

Australia

Mai 14-17 mai 23-24 mai 28-31 mai

16th European Society of Sports Traumatology Knee Surgery and Arthroscopy Congress, Amsterdam, Netherlands Perspectives in physical education and sport, Constanta, Romania American College of Sports Medicine (ACMS) Annual Meeting, Indianapolis, United States

Juin 12-15 juin

World Congress on Science and Soccer 4.0, Portland, Oregon The 2014 Wingate Congress of Exercise and Sport Sciences, Netanya, Israel

18-21 juin

The XXXIII FIMS World Congress of Sports Medicine, Quebec City, Canada

4-5 juin

Pour plus d’information

sirc.ca/SIRCuitHP

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sirc.ca/HPSIRCuit