Hp sircuit hiver 2015

SIRCuit

“La fusion d’entrainement avec les sciences du sport et la médecine du sport”

de Haute performance hiver 2015

Bourse du jeune chercheur Dr. Gord

Sleivert

Aussi à l’intérieur : Un complexe de classe mondiale pour l’INS du Québec Nutrition sportive : aller au-delà d’une alimentation réconfortante Détermination de la ténacité des nageurs en compétition Récupération active et passive Dois lire … Lire, Apprendre, Exceller

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SIRCuit de haute performance hiver 2015

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Editorial bienvenue, Voici le numéro hivernal de SIRCuit HP. Comme l’année 2015 a été déclarée Année du sport, nous profitons de l’occasion pour promouvoir, dans la communauté sportive, les études récentes et novatrices dans le domaine du sport. Au Sommet SPIN de 2014 tenu à Montréal et en partie dans le nouveau complexe de l’INS-Québec, on a présenté de jeunes chercheurs et exploré des domaines prometteurs de recherche en sciences du sport au Canada. Les présentations dans le cadre de la deuxième année des Bourses du jeune chercheur Dr Gord Sleivert ont traité entre autres de : • Préactivation du bas du corps chez des patineurs de vitesse sur courte piste • Récupération de la fatigue périphérique chez des nageurs paralympiques • Caractéristiques physiologiques des athlètes féminines de niveau élite au rugby • Symptômes de l’asthme et de bronchospasme chez les athlètes de l’équipe nationale canadienne de nage synchronisé et • Évaluation d’un protocole d’entraînement et d’évaluation de la force.

Sur le plan de l’innovation en matière de nutrition, la divertissante vidéo du Chef Philippe Grand présente aux athlètes de nouvelles façons d’incorporer quotidiennement dans leur alimentation des aliments entiers de haute valeur nutritive. Pour compléter ce thème novateur, prenez note des études récentes, dans le nouveau domaine qu’est la ténacité sportive, pour explorer la relation entre la force mentale, la ténacité, l’anxiété et l’optimisme chez les athlètes.

Debra Gassewitz

Nous remercions spécialement les membres du CNCSMS (comité national consultatif pour les sciences et la médecine du sport) et de SIRC/ANP pour leurs rapports et suggestions de lecture à l’intention des entraîneurs et des ÉSI. Nous apprécions toujours les commentaires des lecteurs de SIRCuit HP à propos du contenu du numéro.

Présidente et directrice générale SIRC

Cette année sera une grande année pour le sport au Canada.

Jon et Debra

Jon Kolb, PhD

Directeur, Sciences du sport Médecine et Innovation À nous le podium

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sport” cine du

SIRCui

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Commentaires

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English

SIRCuit

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1

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Éditeur

Collaborateur à la rédaction

Debra Gassewitz, SIRC

Dr. Jon Kolb, ANP

Contenus

Collaborateurs

Nancy Rebel, SIRC

Design

Josyane Morin, SIRC

Mathieu Charbonneau Jared Fletcher Philippe Giminez Judy Goss Matt Jordan Eugene Liang Stephen MacKinnon Paddy McCluskey Nicole Pringle Rob Rupf Leo Thornley Virginie Tremblay Kieran P. Young

Remerciement particuliers Paul Dorotich, ANP INS Québec

Traduction

Marcel Nadeau

Photos crédits:

Athlétisme Canada À nous le podium SIRC

Centre de documentation pour le sport (SIRC) est la bibliothèque nationale du sport au Canada fondée il y a plus de 40 ans.

Adresse: SIRC 180, rue Elgin, bureau 1400, Ottawa (Ontario) Canada K2P 2K3

Avis de non-responsabilité: les opinions exprimées dans ces articles n’engagent ni SIRCuit, ni l’éditeur, ni le distributeur, ni le comité de rédaction. Le SIRC ne donne aucune garantie ni ne fait aucune déclaration quant à la qualité, à l’exactitude ou au caractère exhaustif de son contenu. © 2015 SIRC. Tous droits réservés.

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SIRCuit de HP est financé en partie par:

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à l’intérieur Bourse du jeune chercheur

Dr Gord Sleivert

Détermination de la ténacité des nageurs en compétition

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Un complexe de classe mondiale pour l’Institut national du sport du Québec

Récupération active et passive

Bourse du jeune chercheur Dr Gord Sleivert

La bourse du jeune chercheur Gord Sleivert rend hommage au leadership en sciences du sport, ce qui a caractérisé l’œuvre du Dr Sleivert dans le sport de haute performance au Canada. Le lauréat et les finalistes présentent leurs derniers résultats de recherche.

Un complexe de classe mondiale pour l’Institut national du sport du Québec

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Nutrition sportive : aller au-delà d’une alimentation réconfortante

18

Détermination de la ténacité des nageurs en compétition

20

Récupération active et passive : commentaire à propos des études récentes

24

À lire… Lire, apprendre et exceller

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L’INS-Québec est heureux de présenter au sein de son nouveau complexe des installations à l’intention des athlètes de haute performance; c’est un milieu d’entraînement qui place le Canada en bonne situation concurrentielle sur la scène mondiale.

De plus, on présente les faits saillants de deux ateliers du Sommet SPIN de 2014 d’ANP. L’objectif des ateliers était de procurer aux nutritionnistes du sport les outils pour motiver les athlètes à incorporer sur une base journalière des aliments entiers d’une grande valeur nutritive.

Pour offrir des performances consistantes sur une longue période de temps, les athlètes doivent présenter les aptitudes psychologiques propices à l’adaptation au stress de l’environnement. Dans cet article, on explore le concept de ténacité sportive qui intègre la ténacité, l’optimisme et l’anxiété dans le contexte de la natation de haute performance.

Dans le milieu de l’entraînement de haute intensité, l’athlète doit récupérer afin de retourner le plus rapidement possible à l’entraînement et à la compétition. À la lumière des récentes études, on présente les connaissances acquises sur le plan de la récupération active et passive dans le contexte du sport de haute performance.

• Analyses du Club de lecture de l’ÉSI • Lectures scientifiques recommandées par le SIRC et l’ANP • Nouveaux livres @ SIRC www.sirc.ca

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Bourse du jeune

chercheur

Dr Gord Sleivert

Philippe Gimenez

Jared Fletcher

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1

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er

Effet de la préactivation du bas du corps sur la performance au cours de sauts accroupis répétés chez des patineurs de vitesse sur courte piste

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Stephen MacKinnon

Évaluation de la fatigue à basse fréquence chez des nageurs paralympiques d’élite : étude de faisabilité

SIRCuit de de haute haute performance performance hiver hiver 2015 2015 SIRCuit

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e

Différences entre les caractéristiques physiologiques des athlètes féminines d’élite au rugby à 15 et à 7

www.sirc.ca www.sirc.ca

Le Dr Gord Sleivert, pionnier en physiologie du sport, a mis au point des instruments et des systèmes d’entraînement novateurs.

Au moment de son décès en 2012, il était le vice-président de Performance sportive au Canadian Sport Centre Pacific et travaillait à installer et développer l’équipe de services en matière de performance afin d’obtenir des performances dignes du podium pour les athlètes et les entraîneurs canadiens.

Créée en 2013, la Bourse du jeune chercheur Gord Sleivert (BJC) rend hommage au leadership dans les sciences du sport, ce qui a caractérisé l’œuvre du Dr Sleivert dans le sport de haute performance au Canada.

Le concours pour cette bourse se fait à la lumière des candidatures provenant des étudiants des cycles supérieurs et des jeunes chercheurs/innovateurs. La recherche présentée doit traiter d’exercice ou de sport

de haute performance et de ses effets dans le contexte du milieu de l’entraînement ou de la compétition ou de la santé et du bien-être des athlètes. Un comité d’experts analyse toutes les demandes et sélectionne les meilleures pour une présentation orale; trois candidats reçoivent la bourse comprenant une plaque et un montant de 1000 $ pour la poursuite de leurs travaux sur le sport de haute performance.

Kieran P. Young

Virginie Tremblay

5

4

e

e

Amélioration de l’expiration pulmonaire forcée à la suite de l’exécution d’une routine compétitive chez des nageuses synchronisées d’élite www.sirc.ca www.sirc.ca

Étude de cas : Utilisation de l’index de force dynamique pour diriger l’entraînement

English English

SIRCuit de de haute hiver2015 2015 SIRCuit hauteperformance performance hiver

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er

1

Philippe Gimenez

Effect of lower-body jump s

Effet de la préactivation du bas du corps sur la performance au cours de sauts accroupis répétés chez des patineurs de vitesse sur courte piste

Philippe Gimenez1, Evel 1Département

de kinésiologie, Uni France, 3Laboratoire S2M, Dépar

Abstract!

Affiliation: 1 Département de kinésiologie, Université de Montréal, Montréal, QC, Canada, 2 UMR825 Inserm, Université Paul-Sabatier Toulouse 3, Toulouse, France, 3 Laboratoire de simulation et de modélisation du mouvement, Département de kinésiologie, Université de Montréal, Montréal, QC, Canada, 4 Institut national du sport du Québec, Montréal, QC, Canada

La potentialisation post-activation (PPA) est un phénomène connu selon lequel la performance musculaire est améliorée par une activité de conditionnement préalable; cette activité est effectuée couramment pour améliorer la performance musculaire lors d’un exercice vivement exécuté. La PPA découle d’un judicieux équilibre entre le volume et l’intensité de l’exercice de conditionnement et la fatigue générée par cet exercice (Tillin et Bishop, 2009). Au cours d’efforts répétés, l’interaction entre la fatigue suscitée par l’activité de conditionnement, par l’accumulation de la fatigue à l’effort et par la PPA peut causer en fin de compte une diminution de la production de la puissance (PP). Cette étude se propose donc de déterminer les effets de la préactivation du bas du corps en ciblant les stabilisateurs de la hanche sur la PP au cours de séries et de séances consécutives comprenant des sauts répétés avec accroupissement chez des patineurs de vitesse sur courte piste.

Cinq patineurs de vitesse sur courte piste (3 hommes et 2 femmes; moyenne ± écarttype : 20,2 ± 2,8 ans, 1,67 ± 0,13 m, 66,0 ± 11,1 kg) se portent volontaires pour cette étude. En deux occasions distinctes et selon un ordre aléatoire, les sujets effectuent 2 séances de 9 blocs de 6 sauts maximaux répétés avec accroupissement et sans charge, chaque bloc étant intercalé de 5 s de flexion accroupie en isométrie (90 °), et ce, avec (EX) ou sans (CON) une contraction volontaire de conditionnement. L’exercice préalable de potentialisation consiste en 2 flexions accroupies unilatérales (gauche et droite) et consécutives en isométrie contre une barre fixe, d’une durée chacune de 3 s, effectuées 5 min avant la première séance de 9 ensembles de sauts, et ce, pour préactiver principalement et bilatéralement les abducteurs et les extenseurs de la hanche. Les séances sont intercalées de 5 min de repos. À chaque saut, on mesure la PP moyenne à l’aide d’un encodeur linéaire rotatif fixé à la hanche (Tendo Sports Machine, Trencin, Slovaquie). Dans chaque condition (CON et EXP), on détermine la PP moyenne à chaque bloc (PP1, PP2…PP9). À chaque séance, on évalue l’effet du bloc, de la condition et de l’interaction bloc x condition au moyen d’une analyse de variance à deux facteurs avec mesures répétées, puis on effectue une analyse post hoc de Tukey. À la séance 1, on observe un effet significatif du bloc (p < 0,001), de la condition (p < 0,001) et de l’interaction (p = 0,031); à la séance 2, on observe un effet significatif du bloc (p < 0,001). Comme attendu, la PP diminue de façon continue au cours des séances 1 et 2 dans les conditions CON et EXP. La PP au cours des 5 premiers blocs de répétitions est significativement plus élevée en EXP comparativement à CON; dans les autres blocs, on n’observe aucune différence significative sauf au bloc 8.

L’observation originale de cette étude réside dans la PPA suscitée par la préactivation centrée sur les stabilisateurs de la hanche et sur l’amélioration subséquente de la performance. La préactivation par une contraction maximale isométrique unilatérale du bas du corps améliore significativement la PP au cours de la première moitié des sauts répétés avec accroupissement à l’instar d’une performance des patineurs de vitesse sur courte piste (1000 m). Même si l’amélioration ne s’est pas maintenue tout au long du protocole, tel que rapporté antérieurement à propos de la préactivation des muscles protagonistes, les stratégies de préactivation des muscles synergiques et stabilisateurs pourraient aussi contribuer à l’amélioration de la performance au cours des premières phases de la course. Toutefois, le petit échantillon utilisé dans cette étude nous incite à analyser ces résultats préliminaires avec prudence. ∆

6

SIRCuit de haute performance hiver 2015

Methods

!

Introduction: Post-activation potentiation (PAP) is known to be a phenomenon by which muscular performance characteristics are enhanced by a prior conditioning activity, which is commonly used prior to an explosive activity in order to potentiate mechanical power output. PAP expression is the result of a delicate balance between the volume and intensity of the conditioning activity and its resulting fatigue (Tillin and Bishop, 2009). In repeated efforts, interplay between fatigue induced by the conditioning activity, accumulated fatigue during exercise and PAP can result in an overall reduction in the expression of muscular power output (PO). The aim of the present study was thus to determine the effects of a lower-body pre-activation targeting hip joint stabilizers, on PO during consecutive sets and blocks of repeated squat jumps in short-track speed skaters. !

Method: Five short-track speed skating athletes (3 males and 2 females; age: 20.2 ± 2.8 years; height: 1.67 ± 0.13 m; mass: 66.0 ± 11.1 kg; all data reported as mean ± SD) volunteered to participate in the study. On two separate occasions, in a randomized order, subjects performed two sets of 9 blocks of 6 maximal repeated unweighted squat jumps separated by a 5 s isometric squat (90°) between each block, with (EXP) and without (CON) a preliminary voluntary conditioning contraction. This prior potentiating exercise consisted in two consecutive 3 s maximal unilateral (left and right) isometric squats against a fixed bar, completed 5 min before the first set of 9 blocks of effort, resulting in a bilateral pre-activation mainly targeting hip abductors and extensors. Sets were separated by 5 min of rest. For each jump, mean PO was measured using a rotary linear encoder fixed at the hips (Tendo Sports Machine, Trencin, Slovakia).

Within each condition (CON and EXP), mean PO was then computed for each block (PO1, PO2…PO9). For each set, the effect of block, condition and block x condition were computed using a two-way repeated measures ANOVA, followed

by Tukey’s post-hoc analysis.!

Results: A significant main block (p < 0.001), condition (p < 0.001) and interaction effect (p = 0.031) was found for set 1 while only a significant main block effect (p < 0.001) was observed for set 2. As expected, PO decreased continuously during set 1 and 2 for both CON and EXP. PO during the first 5 blocks of repetitions was significantly higher in EXP than CON, while no significant difference was observed in the remaining blocks.!

Conclusion: The novelty of the current study lies in pre-activation-induced PAP targeting hip stabilizers and the consequent improvement in performance. Lowerbody maximal unilateral isometric pre-activation significantly increased PO in the first half of a repeated jump squat protocol, emulating a 1000 m performance in short-track speed skating athletes. Although this improvement did not persist throughout the protocol, as previously reported when pre-activating primemovers, pre-activation strategies in synergistic or stabilizing muscle groups could also contribute to a greater performance in the early phase of a race. However, with the small sample size involved in the present study, these preliminary results should be taken cautiously.!

Experimental p

After a 2-min dyn

2 sets of 9 blo

in two conditions: Control (CON)

Experimental (EX

PACC consisted in 2 and right) isometric min before the first s • 5s isometric squat • 5 min rest betwee • Each randomly as separate days

PACC

Auteurs : Philippe Gimenez1, Évelyne Chicoine1, David Amarantini2, Fabien Dal Maso3 et Jonathan Tremblay1,4

5 min rest

Figure 1. Representa maximal squat jumps

Results

!

Keywords: post-activation potentiation, vertical jumps, fatigue, linear encoder

Purpose To determine the effects of a lower-body preactivation targeting hip joint stabilizers on power output (PO) during consecutive sets and blocks of repeated squat jumps in short-track speed skaters.

Methods Short-track speed skaters (n = 5) Gender

(men / women)

Age

(years)

3 M and 2 W 20.2 ± 2.8

Body mass (kg)

66.0 ± 11.1

Height

1.67 ± 0.13

(m)

Table 1. Subject’s characteristics (mean ± SD)

English

Figure 3. Mean (±SD set 1 and 2. * show si

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y pre-activation on performance during repeated squats in short-track speed skaters

lyne Chicoine1, David Amarantini2, Fabien Dal Maso3 and Jonathan Tremblay1,4

iversité de Montréal, Montréal, QC, Canada, 2UMR825 Inserm, Université Paul-Sabatier Toulouse 3, Toulouse, rtement de kinésiologie, Université de Montréal, Montréal, QC, Canada, 4Institut national du sport du Québec, Montréal, QC, Canada Figure 2.

Illustration of a participant performing sets of squat jumps using a rotary linear encoder to measure average PO.

protocol

namic warm-up, subjects performed:

ocks of 6 maximal squat jumps

!

:

2 consecutive 3s maximal unilateral (left squats against a fixed bar, executed 5 set. In addition: ts (90°) between each block! en each set! ssigned condition was performed on

!

Mean power output for each block was calculated from the 6 consecutive squat jumps.!

For each set, the effect of block, condition and block x condition were computed using a two-way repeated measures ANOVA, followed by Tukey’s post-hoc analysis. Level of statistical significance p < 0.05.

Block 18

Block 17

Block 16

Block 13

Block 12

Block 11

5 min rest

Block 10

Block 9

Block 8

Block 7

Block 6

Block 5

Block 4

Block 3

Block 2

Set 2

Set 2

Set 1

Block 1

Results Set 1

Block 15

with

Pre-Activating Conditioning Contraction (PACC)

Block 14

without

XP)

n

Average PO for each squat jump was determined using a rotary linear encoder fixed at the hips (Tendo Sports Machine, Trencin, Slovakia).!

5 min rest

ation of the experimental protocol. Preliminary contraction only for EXP condition. Each block comprised 6 with 5s unweighted isometric squats between blocks.

Effects

Block

Condition

Block x Condition

< 0.001

0.277

0.914

< 0.001

< 0.001

0.031

Table 2. Main effects of the 2-way repeated measures ANOVA for the two sets.

Discussion & Conclusion!

•

Each set in the present study was designed to emulate a 1000 m race performance in short-track speed skating.!

•

The novelty of the current study lies in postactivation potentiation (PAP) induced by a preactivation targeting hip stabilizers and the consequent improvement in performance.!

•

Pre-activation lead to a significant increase in mean PO in the early phase of the first set of repeated squats jumps!

•

Pre-activation strategies in synergistic or stabilizing muscle groups may contribute to an improved repeated jump performance. This extends previous results targeting agonists or prime-movers.!

•

The small sample size in the present study warrants further investigation to better understand the effects of pre-activating synergistic muscle groups on performance and injury prevention.

References! !

D) PO in CON (blue circles) and EXP (red circles) conditions during the consecutive blocks of squat jumps for ignificant differences between CON and EXP. * p<0.05; ** p<0.01 and *** p<0.001.

www.sirc.ca

English

Tillin, N.A., Bishop, D., 2009. Factors modulating postactivation potentiation and its effect on performance of subsequent explosive activities. Sports Med 39, 147–166. doi:10.2165/00007256-200939020-00004

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2 e

Evaluation of low

Jared Fletcher

Jared R. F

Évaluation de la fatigue à basse fréquence chez des nageurs paralympiques d’élite : étude de faisabilité Auteurs : Jared R. Fletcher1,2, Shane P. Esau2 et Brian R. MacIntosh1 Affiliation: Laboratoire de performance humaine1, Faculté de Kinésiologie, Université de Calgary, Calgary, AB, Institut canadien du sport Calgary2, Calgary, AB

Le suivi de la récupération d’un athlète d’élite est essentiel pour déterminer l’intervalle de temps approprié entre les séances d’entraînement et l’état de préparation physiologique pour une performance. La fatigue périphérique résultant des séances d’entraînement peut conditionner la réponse aux séances d’entraînement subséquentes. La fatigue périphérique présente en récupération est dite fatigue à basse fréquence (FBF). Le but de cette étude est d’établir la faisabilité de l’évaluation de la FBF chez des nageurs paralympiques d’élite. Les sujets sont 6 nageurs paralympiques d’élite (classe CIP S6-S10) qui ont été évalués à 5 reprises durant les 18 jours de la période d’entraînement. Les méthodes utilisées sont les suivantes : électrostimulation du triceps droit (impulsion rectangulaire de 50 μs, 500 ms à 10 Hz), contraction maximale volontaire (CMV) combinée à la technique de secousse surimposée (TSS), FBF = moment de force-10 Hz· moment de force-CMV-1. D’après les résultats, FBF diminue après 48 h de repos et est significativement élevée (p = 0,03) 2 h après une séance d’entraînement par intervalle d’intensité élevée (EIIE).

FBF est encore plus élevée 24 h après 2 jours de compétition (p = 0,002). Après 3 jours d’entraînement de faible intensité, on observe une diminution de la fatigue, quoique non significative. En conclusion, l’évaluation de la FBF est faisable durant les séances d’entraînement des athlètes d’élite et la FBF est encore présente après un entraînement d’intensité élevée et après une compétition.

Toutefois, la très grande variabilité notée d’un athlète à l’autre indique la variabilité des réponses à une même intensité relative d’entraînement. ∆

1Human

INTRODUCTION

Performanc

PURPOSE a

Ø Purpose: Ø To determine evaluating LF swimmers du

Ø Monitoring of elite athlete recovery is an important way to determine: Ø Appropriate time interval between training sessions Ø Physiological readiness for performance Ø Peripheral fatigue, present from present training may affect the ability to respond to subsequent training bouts.

Ø This information c

Ø Better prescri intensity

Ø Optimize reco

Ø Maximize rea training or com

Ø Peripheral fatigue during recovery is called low-frequency fatigue (LFF, Fig. 1).

ME

Ø Measured 5 times Ø Electrical stimulatio

Ø 50 µs square-w Hz. Figure 1. Electrically-evoked force-frequency relationship

of human skeletal muscle. Closed squares indicate a theoretically-measured relationship in the rested state. Open squares show the presence of low-frequency fatigue; a greater depression of force at low stimulation frequencies compared to high frequencies.

Adapted from Allman and Rice (2004). J Appl Physio 96:1026.

Ø Low-frequency fatigue (LFF) can persist for hours or days. Ø LFF can impair maximal effort via: Ø Reduced amount and/or rate of force development. Ø Reduced power output. Ø Greater perceived effort for a given intensity.

Figure 2. Experimental s

Ø Maximal voluntary co interpolated twitch (IT

Ø LFF = 10 Hz torque •

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English

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w-frequency fatigue in elite Paralymic Swimmers: A feasibility study

Fletcher1,2, Shane P. Esau2 and Brian R. MacIntosh1

ce Laboratory, Faculty of Kinesiology, University of Calgary, Calgary, AB 2Canadian Sport Institute Calgary, Calgary, AB

and RELEVANCE

RESULTS

METHODS

Ø LFF recovered following 3 days of lowintensity training

the feasibility of FF in elite Paralympic uring training.

Ø This recovery was not significant.

CONCLUSIONS

can be used to:

ibe training volume and/or

Ø Measurement of LFF is feasible in elite athletes during training.

overy protocols adiness for high-intensity mpetition

Ø LFF is present and persistent following highintensity training and competition.

Figure 3. Electrically-stimulated 10 Hz torque and MVC used to quantify LFF. Data are from a representative subject.

ETHODS

RESULTS Ø LFF was significantly different across the 5 measured time points (Fig. 4). **

over 18-day training camp on of right triceps (Fig. 2)

wave pulse, 500 ms at 10

** * *

Ø Considerable inter-athlete variability suggests athletes respond differently to the same relative training stimulus.

FUTURE DIRECTIONS Ø Determine the extent to which maximal performance is impaired when significant LFF is present Ø Longitudinal measurement of fitness and fatigue may improve performance prediction (Fig. 6)

*

*

Figure 4. Training summary and LFF during 18-day training camp. Training session volume (mean±sd) is shown in blue. Grey bars indicate training zone intensity of main set.

Zone 2 and 4 indicate aerobic and anaerobic threshold intensity, respectively. Zone 7 is the intensity associated with or greater than maximal oxygen uptake. *indicates significantly different from prior measurement.

set-up.

ontraction (MVC) with TT) technique

• MVC Torque-1 (Fig 3.)

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Ø LFF was reduced following 48-hours of rest Ø Measured 2 hours following high-intensity interval training (HIIT), LFF was significantly elevated (p=0.03). Ø LFF was further elevated 24 hours following 2 days of competition (p=0.002)

English

Figure 6. Theoretical model of performance. Black line represents performance capability, which can be impaired in the presence of fatigue (red line). Blue arrows represent theoretical performance; larger arrows associated with improved performance.

Questions? Comments? Scan the QR code to be directed to Jared’s

profile.

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Differences in Physiological C

Stephen MacKinnon

1Stephen MacKinno

Différences entre les caractéristiques physiologiques des athlètes féminines d’élite au rugby à 15 et à 7 Auteurs: 1Stephen MacKinnon, 1Kieran P. Young, 1Tyler Goodale, et 1Dana AgarNewman Affiliation: 1Canadian Sport Institute Pacific, Victoria, Canada

Cette étude se propose d’examiner les différences entre les caractéristiques physiologiques des athlètes féminines au rugby à 15 et à 7. Même si des études antérieures ont examiné les caractéristiques physiologiques et les exigences du rugby à 15 et à 7, il n’y a pas d’études comparant les caractéristiques physiologiques des joueuses dans ces deux activités sportives.

Vingt joueuses de l’équipe nationale de rugby (10 joueuses du rugby à 15 et 10 joueuses du rugby à 7) se soumettent à une batterie de tests : sprint sur 10 m et 40 m, saut horizontal, force maximale absolue (1RM) à la flexion accroupie avec charge devant la tête et développé couché et temps de performance au 1600 m. Les joueuses du rugby à 7 sont plus rapides au sprint sur 10 m et 40 m, sautent plus loin et ont un meilleur temps de performance à l’épreuve de 1600 m. Les joueuses du rugby à 15 ont une plus grande masse corporelle et lèvent des charges plus lourdes aux deux épreuves de force. Les résultats de cette étude sont conformes à d’autres études selon lesquelles les joueuses du rugby à 15 et du rugby à 7 présentent des caractéristiques physiques différentes. Les entraîneurs de force et les préparateurs physiques qui élaborent des programmes d’entraînement pour les joueuses du rugby à 15 et à 7 devraient inclure des séances différentes pour les deux types de joueuses conformément à leurs qualités physiques spécifiques. Les entraîneurs œuvrant auprès des athlètes d’élite dans une seule discipline de rugby devraient axer l’entraînement des athlètes sur la spécialisation tout au long de l’année. ∆

1Ca Purpose • The purpose of this study was to investigate differences in physiological characteristics of elite female Sevens and Fifteens rugby athletes • Previous research has examined the physiological characteristics and game demands of both women’s Sevens and Fifteens • Research has yet to compare the physiological characteristics of female athletes between the two games

Methods • Twenty national female rugby players (Fifteens: 10 Fifteens only players, and Sevens: 10 players selected for both Fifteens and Sevens teams) performed a battery of tests • Tests assessed sprinting ability over 10m and 40m, horizontal jumping, absolute one rep maximal (1RM) strength in the front squat and bench press, as well as 1600m time • Alpha was set at p≤0.05 and a student’s ttest was applied to determine significant differences between groups • Cohen’s d was then calculated to measure the size of effect between Fifteens and Sevens players, according to Hopkins’ effects sizes of <0.2, 0.2-0.6, 0.6-1.2, 1.22.0 and >2.0 were considered trivial, small, moderate, large and very large Results • Rugby Sevens players were found to be faster in both the initial 10m sprint and 40m sprint • Rugby Sevens players performed better on jumps and had lower 1600m times.

• Rugby Fifteens group had larger body masses and were found to be stronger both in 1RM bench press and 1RM front squat tests

F (x Mass (kg) 0-10m Sprint (sec) 0-40m Sprint (sec) Standing Broad Jump (m) Standing Triple Jump (m) Front Squat (kg) Bench Press (kg) 1600m run (sec)

www.PosterPresentations.com

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English

±

±

• Results of this stu better in the 160 correlates with p greater movemen • Test scores of the supporting previo reduced number similar physiologi • Fifteens players strength. Greater conditioning scor expenditure and • Many of the fifte needed for the sp number of contac • Results of this stu require athletes w

RESEARCH POSTER PRESENTATION DESIGN © 2012

10

±

www.sirc.ca

Characteristics of Elite Female Rugby Fifteens and Sevens Athletes

on, 1Kieran P. Young, 1Tyler Goodale, and 1Dana Agar-Newman

anadian Sport Institute Pacific, Victoria, Canada Practical Applications Results Table

Fifteens x̄ ± SD) 81.04 ±12.24 1.89 ±0.13 6.03 ±0.37 2.19 ±0.15 6.59 ±0.49

CV (%) 15.11

89.4 ±12.08 73.6 ±6.80 407 ±39.62

13.52

6.86 6.17 6.75 7.49

Sevens (x̄ ± SD) 70.42 ±5.61 1.81 ±0.06 5.63 ±0.16 2.30 ±0.11 6.94 ±0.38

CV (%) 7.97

p

Cohen’s d

0.02

1.19

Effect size Moderate

3.50

0.12

0.78

Moderate

2.88

0.01

1.50

Large

4.68

0.08

-0.85

Moderate

5.45

0.12

-0.79

Moderate

87.50 ±5.86 68.14 ±6.77 371.60 ±21.54

6.69

0.73

0.21

Small

9.93

0.12

0.80

Moderate

5.80

0.03

1.16

Moderate

9.24 9.73

Conclusions

udy indicate that elite female Sevens athletes were lighter, faster, performed 00m run, and possessed a greater horizontal jumping ability. This result previous findings, that the game of Sevens is a highly physical game with far nt and physiological demands per minute of play than the game of Fifteens. e Sevens group displayed smaller Coefficient of Variation (CV) values ous research conducted on male Sevens athletes which is likely related to the of athletes on field, leading to an increased need for all athletes to develop ical characteristics and skill sets were found to have larger body masses and demonstrated higher absolute r body mass could in part be responsible for the lower cardiovascular res, sprint time, and jumping scores as excess mass can increase energy lower power to weight ratios eens only athletes played in the Tight 5, therefore this added mass may be pecific demands of the position, which include the set piece and a high ct situations udy coincide with previous research suggesting that Sevens and Fifteens rugby with different physical characteristics

www.sirc.ca

English

• Strength and conditioning coaches prescribing programs to rugby athletes who compete in both Sevens and Fifteens should consider having different training blocks to emphasize the unique physical attributes of each rugby code • Coaches working with elite single sport rugby athletes should focus on specialization in training throughout the entire training year

References 1. Higham DG, Pyne DB, Anson JM, Hopkins WG,

Eddy A. Comparison of activity profiles and physiological demands between international rugby sevens matches and training. J Strength Cond Res. 2014:1.

2. Suarez-Arrones L, Nuñez FJ, Portillo J, MendezVillanueva A. Match running performance and exercise intensity in elite female rugby sevens. J Strength Cond Res. 2012;26(7):1858-1862.

3. Suarez-Arrones L, Portillo J, Pareja-Blanco F, Sáez de Villareal E, Sánchez-Medina L, MunguíaIzquierdo D. Match-play activity profile in elite women's rugby union players. J Strength Cond Res. 2014;28(2):452.

4. Hene NM, Bassett SH, Andrews BS. Physical fitness profiles of elite women’s rugby union players. African Journal for Physical, Health Education, Recreation and Dance . June 2011 (Supplement), pp. 1-8.

5. Hopkins WG, Marshall SW, Batterham AM, Hanin J. Progressive statistics for studies in sports medicine and exercise science. Med Sci Sports Exer. 2009 Jan;41(1):3-13.

6. Higham DG, Pyne DB, Anson JM, Eddy A. Physiological, anthropometric, and performance characteristics of rugby sevens players. Int J Sports Physiol Perform. 2013;8(1):19.

7. Gabbett TJ. Physiological and anthropometric characteristics of elite women rugby league players. J Strength Cond Res. 2007;21(3):875881.

Contact smackinnon@csipacific.ca

SIRCuit de haute performance hiver 2015

11

4 e

Virginie Tremblay

Enhanced forced pulm competitive ro

Amélioration de l’expiration pulmonaire forcée à la suite de l’exécution d’une routine compétitive chez des nageuses synchronisées d’élite

Virginie Tremblay1, C 1Département

Auteurs : Virginie Tremblay1, Claude Poirier2, Philippe Gimenez1, Jonathan Tremblay1,3 Affiliation: 1Département de kinésiologie, Université de Montréal, Montréal QC, 2Service de pneumologie, Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, Montréal QC 3Institut national du sport du Québec, Montréal QC

Les athlètes sont, on le sait, à risque de dysfonction des voies respiratoires comme le rapportent, de façon uniforme, les résultats des études : la prévalence varie de 30 à 70 % selon le groupe d’athlètes étudiés et le critère de diagnostic utilisé. Les symptômes de l’hyper-réactivité des voies respiratoires ou de l’asthme d’effort sont régulièrement mentionnés chez les athlètes de nage synchronisée, mais leurs manifestations dans le milieu quotidien de l’entraînement ne sont rapportées nulle part. Cette étude se propose de comparer les symptômes rapportés au moyen du questionnaire sur le contrôle de l’asthme (QCA) chez les nageuses synchronisées d’élite et d’évaluer la fonction de l’expiration forcée avant et après une routine de compétition.

Onze nageuses synchronisées (moyenne écart-type : 22,1 ± 2,2 ans, 172,1 ± 5,3 cm, 61,2 ± 6,7 kg) de l’équipe nationale senior du Canada participent à cette étude. Toutes les athlètes évaluent les symptômes de l’asthme en utilisant le QCA avant l’expérimentation. On évalue en deux jours distincts les fonctions pulmonaires au moyen d’un spiromètre portable (MIR Spirobank G) utilisé au début de la séance d’entraînement. On évalue la capacité vitale forcée (CVF), le volume d’expiration forcée en 1 seconde (VEF1), le ratio VEF1/CVF, le débit expiratoire de pointe (DEP), le débit expiratoire forcé de 25 à 75 % de la capacité vitale (DEF25-75) au repos, avant l’échauffement, immédiatement après l’exécution de la routine et 30 s plus tard. Les athlètes effectuent la routine de compétition en mode individuel et non en équipe : la routine libre (4,2 min) le premier jour et la routine technique (3,0 min) le deuxième jour de l’expérimentation. On compare les essais et les routines au moyen d’une analyse de variance. En présence d’une interaction significative, on utilise le test post hoc DSH de Tukey pour identifier les différences.

Abstract!

Methods

Introduction: Athletes are known to be at risk of airway dysfunction with studies consistently reporting a prevalence between 30 and 70%, depending on the group of athletes studied and the diagnostic criteria employed. Symptoms of airway hyperresponsiveness or exercise-induced asthma are commonly reported in synchronized swimmers but their manifestation in their daily training environment were never reported. The aim of the current study was thus to compare the symptoms reported using the Asthma Control Questionnaire (ACQ) by elite synchronized swimmers with an assessment of forced pulmonary function before and after performing their competitive routines.!

Method: Eleven female synchronized swimmers (22.1 ± 2.2 years; 172.1 ± 5.3 cm; 61.2 ± 6.7 kg; data reported as mean ± SD) from the Canadian Senior National Team participated in this study. Symptoms of asthma were graded by all athletes using the Asthma Control Questionnaire (ACQ), prior to experimentation.

Pulmonary function was assessed on two separate days using a handheld spirometer (MIR Spirobank G) at the start of the training session. Forced vital capacity (FVC), forced expiratory volume in 1 second (FEV1), the FEV1/FVC ratio, peak expiratory flow (PEF) and forced expiratory flow between 25 and 75% of the vital capacity (FEF25-75) were measured both at rest, before the warm-up, immediately following the execution of the routine and 30 seconds later. Athletes performed the competitive routine on their own and not as a team; the free routine (4.2 min) on the first day and the technical routine (3.0 min) on the second day of experimentation. Comparisons between trials and routines were made using repeated measures ANOVA. When a significant interaction effect was found, Tukey’s HSD post-hoc analysis were performed to locate differences. !

Results: None of the athletes reported symptoms of asthma using the ACQ and all athletes had normal pulmonary function at rest. When compared to resting values, a mean increase of 13% (3.93 ± 0.72 to 4.45 ± 0.73 L) in FEV1 was observed after performing either routine and PEF, FEV1/FVC and FEF25-75 were also significantly higher (p < 0.05). FVC was not significantly different after performing either routine (5.12 ± 0.96 vs 5.40 ± 0.97 L) and, overall, no significant difference in pulmonary function was observed between either the technical or free routine. !

Conclusion: Symptoms of asthma (or the absence thereof) reported in the ACQ are in agreement with the pulmonary function measured by a portable handheld spirometer. This study confirms previous reports of an improved post-exercise airway conductance in asymptomatic athletes, as measured by FEV1. In synchronized swimmers, the observed increase in FEV1 could be due, at least partly, to their training environment (warm and humid air), the characteristic breathing patterns (repeated apneic episodes), and exercise or movements specific to the sport.! ! ! !

Keywords: spirometry, synchronized swimming, exercise-induced asthma, airway conductance

• The competitive free an on two separate days!

!

Aucune athlète ne rapporte des symptômes d’asthme en utilisant le QCA et toutes les athlètes présentent des fonctions pulmonaires normales au repos.

Comparativement aux valeurs de repos, on enregistre une augmentation moyenne de 13 % du VEF1 (de 3,93 ± 0,72 à 4,45 ± 0,73 L) après l’exécution d’une routine quelle qu’elle soit et une augmentation significative du DEP, de VEF1/CVF et du DEF25-75 (p < 0,05). La CVF n’est significativement pas différente après l’exécution de l’une et l’autre des routines (5,12 ± 0,96 comparativement à 5,40 ± 0,97 L) et on n’observe globalement aucune différence des fonctions pulmonaires entre la routine libre et la routine technique.

Purpose

Les symptômes de l’asthme (ou leur absence) rapportés dans le QCA concordent avec les résultats au test des fonctions pulmonaires effectué au moyen d’un spiromètre portable. La présente étude confirme les rapports antécédents au sujet d’une amélioration postexercice chez des athlètes asymptomatiques de la conductance des voies respiratoires mesurée par le VEF1. L’augmentation du VEF1 observée chez les nageuses synchronisées pourrait être en partie due au milieu de l’entraînement (air chaud et humide), au rythme caractéristique de la respiration (répétition d’épisodes apnéiques) et aux exercices ou mouvements spécifiques au sport. ∆

• 11 female synchronized swimmers (22.1 ± 2.2 years; 172.1 ± 5.3 cm; 61.2 ± 6.7 kg; data reported as mean ± SD) from the Canadian Senior National Team!

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SIRCuit de haute performance hiver 2015

de kinésiologie, Univers Montréal, Mon

Compare symptoms of asthma or bronchospasm reported using the Asthma Control Questionnaire in elite synchronized swimmers with an assessment of forced pulmonary function before and after performing the competitive routine.

• Forced expiratory pulmo using a portable handhe

• Reliability of FEV1 and Pearson moment correl

• Comparisons between t repeated measures ANO

• When a significant inter post-hoc analysis were

Figure 3. Reliability of FEV1 (A) and FVC (B) measurements before executing each routine

Methods

• Administration of Asthma Control Questionnaire (ACQ) prior to experimentation!

• Pulmonary function was assessed early in the morning, before and immediately after executing the free and technical routines (duration of 4.2 and 3.0 min, respectively)

English

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monary expiratory function after performing the outine in elite synchronized swimmers

Claude Poirier2, Philippe Gimenez1 and Jonathan Tremblay1,3

sité de Montréal, Montréal, QC, Canada, 2Service de pneumologie, Centre Hospitalier de l’Université de ntréal, QC, Canada, 3Institut national du sport du Québec, Montréal, QC, Canada

Results 10

onary function tests were completed eld spirometer (MIR SpiroBank G)

8

FVC at rest was measured using the lation between the two routines!

trials and routines were made using OVA !

raction effect was found, Tukey’s HSD performed to locate differences

Volume (L) or Flow (L/s)

Figure 1. Portable handheld spirometer

9

*

Pre Post

*

100

FVC

80

7

*

*

6 5

60

4

FEV

40

3 2

FVC

FEV1

PEF

FEF25-75

FEV1/FVC

FEF

p

28 mL

1.1

> 0.05

520 mL

13.2

0.04

0.52 L/s

6.6

0.02

0.84 L/s

22.9

0.002

-

6.6

0.002

FEV

Table 1. Comparisons between pre- and post-routine average values.

0

Discussion

Figure 4. Results from expiratory pulmonary function tests before and after the execution of the competitive routine. * shows significant (p < 0.05) differences.

A

PEF

∆%

20

1 0

∆ post-pre

% FVC

nd technical routines were performed

•

B

•

Figure 2. Swimmer completing forced expiratory function assessment after executing the free routine.

• • Figure 5. Sample flow-volume loops for two swimmers (A and B), before and after executing the competitive routine.

As previously reported, many synchronized swimmers show a supranormal expiratory pulmonary function for their age and body size!

Circadian variations in pulmonary function could affect early morning measurements!

Warm and humid air in the pool environment could alleviate symptoms of asthma or bronchospasm!

A chlorinated environment was previously reported to negatively affect pulmonary function in swimmers

Conclusion!

• A

• • •

e

Symptoms of asthma (or the absence thereof) reported in the Asthma Control Questionnaire are in agreement with poolside pulmonary function tests !

Measuring pre- and post-exercise pulmonary function using a portable handheld spirometer seem to be reliable!

Repeated apneic episodes combined with powerful underwater movements executed against a closed glottis could increase intrapulmonary pressure and induce a transient increase in airway conductance!

This could result in increased expiratory flow in synchronized swimmers after executing their routine

References 1. Parsons J P, Hallstrand T S, Mastronarde J G, Kaminsky D A, Rundell K W, Hull J H, Storms W W, Weiler J M, Cheek F M, Wilson K C and Anderson S D 2013 An official American Thoracic Society clinical practice guideline: exercise-induced bronchoconstriction. Am J Respir Crit Care Med 187 1016–27!

B

2. Bjurström, R. L., & Schoene, R. B. (1987). Control of ventilation in elite synchronized swimmers. Journal of Applied Physiology, 63(3), 1019–1024.!

3. Price, O. J., Hull, J. H., Backer, V., Hostrup, M., & Ansley, L. (2014). The Impact of Exercise-Induced Bronchoconstriction on Athletic Performance: A Systematic Review. Sports Medicine (Auckland, N.Z.). doi:10.1007/s40279-014-0238-y

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5 e

QUICK DESIGN GUIDE Kieran Young

Using the Dynamic S

(--THIS SECTION DOES NOT PRINT--)

This PowerPoint 2007 template produces a 36x48 inch professional poster. You can use it to create Étude de cas Utilisation de and l’index your: research poster save valuable time placing titles, subtitles, text, and de force dynamique pour diriger graphics.

1Can

l’entraînement We provide a series of online tutorials that will

guide you through the poster design process and Auteur : 1Kieran P. Young

Introduc4on

answer your poster production questions.

Affiliation: Canadian Sport Institute Pacific1, Victoria Canada

Directly comparing isometric and ballis/c peak force measures may provide valuable insight into the training status, and training needs of an athlete.

By focusing on the least developed component or performance “quality” the greatest neuromuscular adapta/on may be elicited due to the increased opportunity for adapta/on resul/ng in superior performance improvements.1

To view our template tutorials, go online to PosterPresentations.com and click on HELP DESK. When you are ready to print your poster, go online to PosterPresentations.com.

Cette étude se propose d’examiner si l’index de force dynamique (IFD)1,2 peutNeed servir de guide lors d’interventions en matière Assistance? Call us at 1.866.649.3004 d’entraînement spécifique. Une plongeuse d’élite participe à cette étude. On utilise un devis avec mesures répétées pour évaluer l’effet de l’utilisation de l’index de force dynamique de l’athlète durant 13 semaines d’intervention en entraînement. Les épreuves évaluées sont la force maximale, le saut avec contremouvement Using the placeholders préparatoire To (SCP) le saut eninside position accroupie. Sionla the variation add et text, click a placeholder poster de la performance est supérieure à l’erreur typique (ET), on and type or paste your text. To 2,3 move a placeholder, admet que laclick variation mérite une attention. À la cursor lumièreondes it once (to select it). Place your its directives rapportées sujet todethisl’utilisation frame, andantérieurement your cursor willau change symbol de l’IFD, 4 l’entraînement la topremière tranche where (semaines Click once anddurant drag it a new location you 1 à 6) comprend des it.exercices techniques d’haltérophilie de can resize faible intensité, un entraînement du bas du corps à produire Section Header placeholder une force maximale lors d’exercices en accroupissement et de Clickainsi and drag preformattedd’intensité section header soulevé de terre qu’à this un entraînement modérée placeholder to the poster area to add another du haut du corps à produire de la force. L’entraînement durant Use7section headers to separate la deuxièmesection trancheheader. (semaines à 13) comprend des exercices topics or concepts within your presentation. d’haltérophilie d’intensité modérée et d’entraînement à la force balistique, d’entraînement à la force maximale du bas du corps et d’entraînement d’intensité modérée du haut du corps. L’athlète effectue 3 séances d’entraînement par semaine en plus des sept Text placeholder séances spécifiques depreformatted plongeon. text placeholder to the Move this

Object Placeholders

Purpose The purpose of this study was to inves/gate whether the dynamic strength index (DSI)1,2 (squat jump peak force/isometric mid-­‐thigh pull peak force) could be used to guide specific training interven/ons.

poster to add a new body of text.

Après six semaines d’entraînement à la force maximale, on observe des variations de l’IFD supérieures à ET (0,02) de 1RM à l’accroupissement avant (1,5 kg) et de la force de pointe en traction isométrique à mi-cuisse (69 N)2, causant ainsi une augmentationPicture de 0,05placeholder m au SCP. Fait à noter lors de la deuxième Move this graphic placeholder onto your poster, size tranche d’entraînement consistant en des exercices d’haltérophilie it first, and click it to add a picture to theune d’intensité modérée et then de force balistique, on observe amélioration poster. de 1RM qu’à l’accroupissement avant. Il aurait peutêtre fallu plus de temps (> six semaines) à l’athlète pour bénéficier des acquis sur le plan de la force.5 L’IFD s’avère une mesure valide et efficace pour cibler des zones spécifiques de faiblesse relative afin d’améliorer la performance au SCP. Les entraîneurs de conditionnement physique et de force musculaire devraient voir à l’amélioration de la force maximale du bas du corps avant d’incorporer l’entraînement à la force balistique.

En outre, les blocs d’entraînement incluant des exercices balistiques devraient durer plus de 6 semaines pour faciliter les adaptations appropriées recherchées à l’entraînement. ∆ Student discounts are available on our Facebook page.

Go to PosterPresentations.com and click on the FB icon.

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SIRCuit de haute performance hiver 2015

One elite female d 65.4kg) who was a Commonwealth Ga in this study. A rep used to assess the interven/on using t the physical prep i n c r e a s e p e a k countermovement j the CG as this is c successful divers.3 Tes$ng Tes/ng occurred at consisted of maxim jump tes/ng. Maxim of a 1 repe//on m squat, as well as (IMTP) using previo portable force pla transducer (PT5A, F Australia) was used jump. Both the transducer were in Measurement Syste and kinema/c data further analysis. If was greater than th change was cons importance.2,6 Training Based on previou using the DSI,7 train 1 -­‐6) consisted of lo li_ing, maximal lo (>90%1RM) in the and moderate inte training (60-­‐80%1R block (weeks 7-­‐1 intensity (50-­‐75% ballis/c strength tr strength training an body strength train strength sessions a specific sessions a w

RESEARCH POSTER PRESENTATION DESIGN © 2012

www.PosterPresentations.com

English

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Strength Index to Guide Training – A Case Study 1Kieran P. Young

Th (ve co If te

nadian Sport Ins/tute Pacific, Victoria, Canada

Methods

diver (age 25.5 years; mass a member of the Canadian ames (CG) team par/cipated peated-­‐measures design was impact of a 13 week training the athlete’s DSI. The goal of para/on program was to d i s p l a c e m e n t i n t h e jump (CMJ) in the lead up to considered a key a\ribute in

t weeks 1, 7 and 13, which mal strength, CMJ and squat mal strength tes/ng consisted maximum (1RM) in the front an isometric mid-­‐thigh pull ously described protocols.4,5 A ate and a linear posi/on Fitness Technology, Adelaide, d to assess the CMJ and squat force plate and posi/on nterfaced with the Ballis/c em so_ware to record kine/c with peak values retained for the change in performance he typical error (TE) then the sidered to be of prac/cal

Results

Conclusion

Table 1. Lower body measures of strength and power over 3 different tes/ng occasions*

While previous research has shown that the DSI can iden/fy specific areas of rela/ve deficiency2,7, this is the first study that concentrates on improving a specific p e r f o r m a n c e o u t c o m e i . e . C M J p e a k displacement. Six weeks of maximal strength training resulted in changes in the DSI greater than the TE (0.02) as well as 1RM front squat (1.5kg) and IMTP peak force (69N)2 leading to a 0.05m improvement in the countermovement jump performance. Interes/ngly, following the addi/on of moderate intensity Olympic li_ing and ballis/c strength training during the second block of training, only improvements in 1RM front squat were reported. Perhaps the athlete required a longer training block (>6 weeks) in order to be\er u/lise her new level of strength.

8

Week 13 Week 7 Week 1 Tes4ng Tes4ng Tes4ng Body mass (kg)

65.4

65.3

64

CMJ Peak Displacement (m)

0.53

0.53*

0.48

1481

1500.3

Squat Jump Peak Force 1540.6 (N) IMTP Peak Force (N)

2725.4

1RM Front Squat (kg)

78*

70*

65

DSI

0.57

0.55*

0.71

2692.5* 2098.6

*denotes a change from previous tes/ng results greater than the TE

usly reported guidelines for ning for the first block (weeks ow intensity technical Olympic ower body strength training squat and deadli_ exercise ensity upper body strength RM). Training for the second 13) consisted of moderate %1RM) Olympic li_ing and raining, maximal lower body nd moderate intensity upper ning. The athlete performed 3 week in addi/on to 7 diving week.

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Ve Go pr th be po 10 be

Mo Th co yo an la th bu to

Prac4cal Applica4ons

Im TE pla lef ne

The data suggests that using the DSI is a valid and effec/ve means of targe/ng specific areas of rela/ve deficiency such as improving CMJ displacement. Strength and condi/oning coaches should concentrate on improving lower body maximal strength before including ballis/c strength training. Further, training blocks that include ballis/c exercises should be longer than 6 weeks in order to facilitate the appropriate training adapta/on.

References

PH cli

TA ex ad ta cli ch

1.Young KP, Haff GG, Newton RU, Sheppard JM. Reliability of a novel tes/ng protocol to assess upper-­‐body strength quali/es in elite athletes. Int J Sports Physiol Perform.

2014;9:871-­‐875.

2.Sheppard JM, Chapman D, Taylor K-­‐L. An evalua/on of a strength quali/es assessment method for the lower body. J Aust Strength Cond. 2011;19(2):4-­‐10.

3.Sands WA, McNeal JR, Shultz BB. Kine/c and temporal pa\erns of three types of ver/cal jump among elite interna/onal divers. Sports Med., Training and Rehab. 1999;9(2):107-­‐127.

4.Haff GG, Carlock JM, Hartman MJ, et al. Force–/me curve characteris/cs of dynamic and isometric muscle ac/ons of elite women olympic weightli_ers. J Strength Cond Res. 2005;19(4):741-­‐748.

5.McGuigan MR, Newton MJ, Winchester JB, Nelson AG. Rela/onship between isometric and dynamic strength in recrea/onally trained men. J Strength Cond Res. 2010;24(9):2570-­‐2573.

6.Sheppard JM, Cormack S, Taylor K-­‐L, McGuigan MR, Newton RU. Assessing the force-­‐ velocity characteris/cs of the leg extensors in well-­‐trained athletes: The incremental load power profile. J Strength Cond Res. 2008;22(4):1320-­‐1326.

7.Young KP, Haff GG, Newton RU, Gabbe\ TJ, Sheppard JM. Assessment and monitoring of ballis/c and maximal upper body strength quali/es in athletes. Int J Sports Physiol Perform.

2014; Published online ahead of print (July 17, 2014): doi: 10.1123/ijspp.2014-­‐0073.

8.Cormie P, McGuigan MR, Newton RU. Adapta/ons in athle/c performance a_er ballis/c power versus strength training. Med Sci Sports Exerc. 2010;42(8):1582-­‐1598.

Mo To th ch cre

©

English

SIRCuit de haute performance hiver 2015

15

UN COMPLEXE DE

CLASSE MONDIALE POUR L’INSTITUT NATIONAL DU SPORT DU QUÉBEC

L

e 19 septembre dernier, l’Institut national du sport du Québec (INS Québec) procédait en grande pompe à l’inauguration officielle de son nouveau complexe sportif et siège social de Montréal. Une merveille de plus de 150 000 pieds carrés de superficie répartie sur cinq niveaux et située au cœur même du Parc olympique de Montréal dont les attributs physiques et technologiques ont séduit instantanément les utilisateurs.

Il y renferme des plateaux d’entraînement unisports aux normes mondiales, une clinique médico-sportive, des laboratoires et des équipements à la fine pointe. Plus de 90 % de la superficie de ce nouveau site, en fait, est impartie aux services aux athlètes.

Sous le contrôle direct de l’INS Québec, la clinique, qui jouxte directement plusieurs plateaux sportifs, occupe 6 779 pieds carrés des lieux pour une offre étoffée et souvent instantanée de services de consultations médicales, de physiothérapie et de massothérapie. Les laboratoires de nutrition, d’hydrothérapie, de physiologie et de biomécanique, la clinique de sommeil, la salle de formation ainsi que la salle d’entraînement spécialisé contribuent également à démarquer le nouveau complexe.

Environnement de performance optimale

«

Couplée à notre panoplie de services de première qualité, cette infrastructure sportive nous fournit un environnement de performance optimale qui permet maintenant à nos athlètes et nos entraîneurs de haut niveau de rivaliser à armes égales avec les meilleures communautés sportives du monde

»

Tom Quinn, le président du conseil d’administration

16

SIRCuit de haute performance hiver 2015

Ce projet, développé en 2008, s’est concrétisé grâce à l’aide financière du gouvernement du Québec. Celui-ci a investi 24,5 millions de dollars pour la construction alors que trois autres millions ont été versés pour l’acquisition d’équipements.

Le chantier de construction s’est étendu du 1er février 2013 au 16 mai 2014. Sa gestion a été singulière puisque des partenaires privés contribuaient à certains volets du projet, en y intégrant leurs fournitures dernier cri ou leurs plus récentes innovations technologiques. Certaines entreprises ainsi associées au complexe de l’Institut s’en servent aujourd’hui comme vitrine de leur excellence et de leurs liens étroits avec le sport de haut niveau.

English

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Trois nouveaux sports résidants – le judo, l’escrime et la gymnastique – se sont ajoutés aux cinq autres groupes d’entraînement de haut niveau – natation, nage synchronisée, plongeon, water-polo et patinage de courte piste – qui y logeaient déjà.

Le dojo des judokas, pour un, fournit un environnement des plus stimulant aux athlètes, reconnaît Daniel De Angelis, président de Judo Québec et secrétaire général de Judo Canada.

Il est situé dans un espace totalement vitré au deuxième étage, visuellement exceptionnel, en surplomb de la piscine olympique.

« Avec ce nouveau complexe et son modèle d’intervention s’imbriquant avec sept centres régionaux d’entraînement multisports et 17 centres d’entraînement unisports, l’INS Québec devient un partenaire encore plus musclé des fédérations sportives, de conclure Marc Gélinas, son président-directeur général. Et nous disons à nos partenaires financiers qu’il est plus pertinent que jamais de nous accompagner à ce stade-ci de notre histoire. En retour, nous leur prouverons que notre vision est gagnante pour les athlètes et le sport de haut niveau canadien. » ∆

Institut national du sport du Québec

Les membres du groupe d’entraînement de haut niveau en escrime, eux, peuvent maintenant compter sur 24 pistes d’entraînement permettant une cohabitation des adeptes des trois armes de la discipline et répondant aux normes internationales. « Nous n’aurons plus d’excuses pour ne pas performer à l’avenir puisque nous bénéficierons des mêmes atouts que les grandes nations », s’est exclamé récemment Dominique Teisseire, à la fois directeur technique et administratif de la Fédération d’escrime du Québec et président du comité Haute performance de la Fédération canadienne d’escrime.

Le complexe peut aussi accueillir ponctuellement des athlètes et groupes d’entraînement externes, dont les 17 groupes provinciaux d’entraînement de haut niveau. La fréquentation du complexe est en hausse mois après mois : près de 4 500 personnes en ont franchi le seuil en octobre dernier. www.sirc.ca

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NUTRITION SPORTIVE :

ALLER AU-DELÀ D’UNE ALIMENTATION RÉCONFORTANTE Mettant en vedette le Chef Philippe Grand

A

utours du Sommet SPIN 2014 de l’organisme À nous le podium, des ateliers ont été présentés dans les locaux du nouvel Institut national du sport du Québec. Les ateliers que nous avons retenus sont ceux conçus pour procurer aux nutritionnistes du sport des outils stimulants pour les athlètes afin qu’ils incorporent sur une base journalière des aliments complets d’une grande valeur nutritive. Cette démonstration de cuisine interactive présentée dans la nouvelle cuisine de l’Institut et animée par un chef expérimenté en cuisine pour les athlètes comprend des conseils pratiques et des recettes simples réalisées avec des aliments riches en nitrate, antioxydant, fer et en oméga-3; de plus, on prend en exemple des régimes particuliers pour donner des idées, des conseils et des outils aux athlètes afin qu’ils bénéficient le plus de leur alimentation.

Partie A Dans la partie A de l’atelier, le Chef Philippe Grand présente des recettes simples pour apprêter les betteraves : des croustilles de betterave, des hamburgers de betterave et du foie de poulet. En admettant que ces deux aliments se situent en dehors de la zone de confort de plusieurs personnes, le Chef Philippe démontre comment apprêter ces deux aliments pour en faire ressortir la texture et la saveur.

OBJECTIF D’APPRENTISSAGE Offrir aux nutritionnistes du sport des recettes simples, des conseils de cuisson et leur donner l’assurance de présenter une démonstration de cuisine instructive à leurs athlètes.

Atelier de nutrition : Partie A (anglais seulement)

Conseils nutritionnels • Les betteraves renferment beaucoup d’ingrédients nutritifs : vitamines A, B et C, antioxydants (bêta-carotène, bétacyanine), acide folique, magnésium, potassium, phosphore, fer et fibres. Surtout, les betteraves sont riches en nitrate qui se convertit en oxyde nitrique, un puissant vasodilatateur, ce qui a pour effet d’accroître le débit sanguin dans les muscles.

• Étonnamment, un haut pourcentage d’athlètes de haute performance présente une carence en fer; le foie de poulet est une excellente source de fer pour les athlètes. Il contient aussi de la vitamine A, du cuivre, de l’acide folique, des purines et du cholestérol.

Son efficacité réside dans la lutte contre la fatigue.

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Ajouter un soupçon de jus de citron ou de

Astuce

vinaigre (cidre, balsamique, etc.) à votre recette pour augmenter la saveur.

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Atelier de nutrition : Partie B (anglais seulement)

Partie B La deuxième partie de l’atelier traite surtout des protéines diverses : tofu, haricot sec (légumineuse), bulgur, poisson/fruits de mer. Encore une fois, le Chef Philippe Grand présente des recettes comprenant des ingrédients non coutumiers, mais très riches en nutriments. Des recettes hautement nutritives à incorporer dans la cuisine. Le Chef Philippe présente aussi les éléments essentiels de la cuisine pour les athlètes, depuis les accessoires/ ustensiles jusqu’aux épices et aux sauces.

Conseils nutritionnels • Le tofu est un produit naturel sans gluten, faible en calories; il ne contient pas de cholestérol et il est une source de protéines, de fer et de calcium. Pour une texture plus solide, le congeler avant de l’utiliser. En le dégelant, absorber l’humidité au moyen d’un essuie-tout; ainsi, il absorbera plus facilement la marinade, ce qui lui donnera de la saveur.

Le Chef Philippe démontre comment frire des cubes de tofu et comment concocter une tartinade à sandwich ou à roulé.

• Une autre source riche en fer et en protéines est le haricot sec. Les haricots secs et les autres légumineuses sont d’excellentes alternatives aux protéines d’origine animale. Renseignez-vous sur les recettes de bouchées/galettes

de haricots secs excellentes dans les sandwichs ou à manger sans autre préparation; une tartinade de haricots secs est très nutritive dans un sandwich ou un roulé.

• Le bulgur est un de ces grains polyvalents à servir comme plat d’accompagnement ou à cuire comme céréale pour déjeuner.

Le bulgur est riche en protéines et constitue une bonne source de fer et de vitamine B-12 en plus d’être faible en gras.

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• Vous voulez payer moins cher pour une source complète de protéines? Faites l’essai du hareng ou des huitres en conserve. Le hareng renferme des omégas-3, de la vitamine D, de la vitamine B-12, du zinc et du calcium; les huitres contiennent du fer, des omégas-3, du calcium, du zinc et de la vitamine C. ∆

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DÉTERMINATION DE LA

TÉNACITÉ

DES NAGEURS EN

COMPÉTITION Judy Goss, Ph. D. et Rob Rupf, M. Sc. Canadian Sport Institute Ontario

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n considère la constance ou la répétabilité de la performance sportive comme un indice de la réelle valeur d’un athlète. Les exploits d’un jour peuvent retenir notre attention, mais seulement un temps. Un joueur de baseball qui a une moyenne au bâton supérieure à 350 ou un joueur de basketball qui réussit plus de 85 % de ses lancers francs obtiendra un salaire élevé et la reconnaissance de ses coéquipiers.

Toutefois, dans les sports d’endurance comme la natation, le cyclisme et l’aviron, les athlètes doivent composer avec un énorme stress à l’entraînement qui stimule les adaptations physiologiques. Il y a souvent des délais avant les adaptations, ce qui explique que ces athlètes ne peuvent pas compétitionner aussi souvent que d’autres athlètes. Avant la compétition, le stress de l’entraînement est abaissé ou atténué et les athlètes se reposent en espérant que leur organisme répondra à la demande. Il est difficile d’ajuster dans le temps la diminution du stress : cet ajustement ne dure que de 6 à 10 jours chez des athlètes. Au jour de la compétition, tous les athlètes essaient de faire de leur mieux, mais quelques-uns des athlètes ne présenteront que deux baisses de stress tout au long de l’année, et ce, même si on leur demande de compétitionner à un haut niveau jusqu’à 6 semaines suivant cette baisse. On pourrait poser l’hypothèse qu’une composante psychologique doit être présente pour qu’un athlète maintienne sa performance sur une longue période.

PRINCIPAUX POINTS • Les nageurs doivent faire preuve d’une force physique et mentale pour maintenir une bonne performance au fil des nombreuses compétitions • Dans cette étude, la ténacité sportive permet de distinguer les nageurs qui ont maintenu leur performance de ceux qui ne l’ont pas maintenue.

• D’autres études sont requises pour en arriver à une mesure efficace du concept de ténacité sportive. publications populaires en tant que facteurs essentiels à la haute performance; ces facteurs pourraient nous aider à comprendre comment les athlètes compétitionnent à un si haut niveau en période de décroissance sur une longue période. On définit la force mentale par un ensemble de caractéristiques personnelles permettant à un individu de se démarquer régulièrement ou au meilleur de ses capacités indépendamment des circonstances (Clough et coll., 2002; Coulter et coll., 2010; Hardy et coll., 2014; Jones et coll., 2007). La plupart des gens s’entendent sur cette définition, mais ce qui constitue la force mentale est un tout autre débat. Certains mettent l’accent sur les caractéristiques individuelles innées ou un trait de la personnalité (Clough et coll., 2002); d’autres pensent que la force mentale peut s’enseigner, se développer ou se créer ou se manifester en présence de facteurs

La force mentale, la résilience, la ténacité et la détermination ont fait l’objet d’études et de

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situationnels, environnementaux et liés à l’entraîneur (Gucciardi et coll., 2009). La force mentale d’un individu n’est pas un concept clairement défini.

Selon Angela Duckworth, la détermination consiste à maintenir un intérêt et à investir des efforts liés à des objectifs à très long terme (Duckworth et coll., 2007). D’après des études, la détermination est un facteur hautement prédictible du succès plus que les résultats au test d’intelligence, les notes standardisées et les fiches de rendement (Duckworth et Quinn, 2009; Buam et Locke, 2004). La détermination est associée à des efforts soutenus et à une maîtrise de soi.

La résilience bien qu’étant un concept apparenté à la force mentale s’en distingue néanmoins. Elle se définit comme une aptitude à rebondir ou à récupérer d’un stress, à s’adapter à des circonstances stressantes, à ne pas tomber malade malgré une imposante adversité et à fonctionner

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presque normalement en présence de stress et d’adversité (Carver, 1998; Tusaie et Dyer, 2004). Au cœur de la résilience, on observe des facteurs de protection ou des attitudes et une capacité d’adaptation (Davda, 2011). Toutefois, la plupart des études sur la résilience ont été effectuées sur des individus contraints de s’adapter à des événements traumatiques tels que des désastres naturels (Goodman et West-Olatunji, 2008), une grave maladie (Denz-Penhey et Murdoch, 2008) ou à la mort d’un membre de la famille (Mancini et Bonanno, 2009).

Un aspect propre à tous ces concepts est la capacité d’un individu à composer avec un événement stressant de la vie. Que ce soit en face d’un difficile examen de mathématiques, d’un adversaire classé numéro 1 au tennis, d’une exténuante séance d’entraînement de deux heures ou d’une rétrogradation de poste, l’effet du stress est surtout dépendant de l’évaluation qu’on lui attribue. La ténacité est un des concepts les plus étudiés dans la documentation scientifique notamment pour son effet d’atténuation du stress (Kobasa et coll., 1982). Une personne dotée d’une grande ténacité se sent en contrôle sur ce qui se produit, se présente ou sur ce qui s’annonce (Maddi, 2002). Au centre de la ténacité, on observe la capacité de relever des défis, l’engagement et la maîtrise de soi, tous des facteurs associés à la force mentale et à la résilience. Les athlètes présentant beaucoup de ténacité réussissent mieux que ceux qui en sont dépourvus (Sheard et Golby, 2010). Ainsi, le but de cette étude est de relier les facteurs de ténacité, d’optimisme et d’anxiété dans une expression dite « ténacité compétitive » afin de distinguer les athlètes démontrant une performance constante sur une longue période de compétition.

MÉTHODOLOGIE Les athlètes ont été recrutés par l’entremise de l’Initiative du sport de haute performance en Ontario; ils ont été choisis par Natation Ontario et l’entraîneur-chef de l’équipe nationale junior. Au total dans cette étude, on compte 31 nageurs (14 filles) âgés en moyenne de 16,4 ans (14 à 19 ans). Avant de commencer la collecte de données, les athlètes ont signé le formulaire de consentement. On a fourni aux athlètes et à leurs entraîneurs les séquences vidéo de leurs courses ainsi qu’une trousse d’analyse complète de la course en plus d’un aperçu global des aptitudes mentales à travailler à la lumière des inventaires psychologiques complétés pour participer à l’étude.

Tous les athlètes dans l’étude ont répondu au Questionnaire des croyances (EAH) (Nowack, 1990), au Test d’orientation vitale (TOV) (Scheire et Craver, 1985) et au Test d’anxiété en compétition sportive (TACS) (Martens et coll., 1990).

COLLECTE DES DONNÉES Le tableau 1 présente les performances des nageurs au cours d’une période de 6 semaines de compétition élevée durant deux périodes de décroissance en deux années consécutives. Les nageurs démontrant une aptitude à répéter à 1 % près du temps de classement au cours de ces compétitions sur une période de 2 ans sont considérés comme consistants et nommés répondeurs; les autres ne démontrant pas de constance sont considérés comme inconsistants et nommés non-répondeurs. L’analyse n’inclut pas les nageurs absents à au moins deux compétitions durant la période de décroissance.

ANALYSE DES DONNÉES Pour évaluer les différences significatives entre les groupes, les variables continues

Année Compétition 1 Compétition 2

Compétition 3 Compétition 4

2012

Nationaux d’été, 19-22 juillet

Groupe d’âge nationaux 25-30 juillet

Coupe de défi nordaméricaine 2-4 août

Championnat panpacifique junior, 23 -25 août

2013

Nationaux d’été, 17-20 juillet

Groupe d’âge nationaux 24-29 juillet

Jeux d’été du Canada, 4-9 août

Championnats du monde junior, 26-30 août

Tableau 1 – Compétitions de natation

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sont soumises à une analyse de variance et les variables discrètes sont soumises à un Test du chi-carré ou à un Test exact de Fisher.

RÉSULTATS Données psychologiques Le Questionnaire des croyances (EAH) (Nowack, 1990) mesure la ténacité cognitive et, d’après nos observations, le résultat moyen de 107 (76-137) chez les nageurs se situe dans les valeurs moyennes des données normatives. En divisant les nageurs en répondeurs et non-répondeurs, les valeurs moyennes de ténacité ne sont pas significativement différentes. La ténacité moyenne des répondeurs est de 108,8 (écart : 94-100) et celles des non-répondeurs, légèrement plus élevée, est de 111,1 (écart : 76-137).

La disposition à l’optimisme se définit comme une prédisposition à s’attendre généralement que des événements favorables nous arrivent (Scheier et Carver, 1985). Selon la recherche, les optimistes entretiennent un haut niveau de perception de bien-être en période de stress comparativement aux individus moins optimistes (Scheier et Carver, 1993). On a utilisé le Test d’orientation vitale (TOV) (Scheier et Carver, 1985) pour la mesure de l’optimisme. Les résultats varient de 0 à 24.

Les nageurs sont globalement optimistes : le résultat moyen est de 15,83, soit dans la catégorie dite modérée (14-18). Seulement un nageur s’est révélé très optimiste (19-24).

Six nageurs ont eu un résultat entre 0 et 13, les qualifiant de peu optimistes. Trois des nageurs les moins optimistes sont des nonrépondeurs; les 3 autres nageurs n’ont pas été inclus dans l’analyse, car ils ne satisfaisaient pas aux autres critères.

On évalue l’anxiété chronique et réactionnelle au moyen du Test d’anxiété en sport de compétition (TASC) (Marten et coll., 1990). Ce test mesure la tendance d’un athlète à vivre de l’anxiété en période de compétition sportive.

On l’utilise pour la mesure de l’anxiété réactionnelle. Les nageurs présentent un résultat moyen de 19,5 (écart : 13-25), ce qui se situe dans la normale. Le TASC est le seul instrument qui révèle des différences significatives entre les répondeurs et les nonrépondeurs, les premiers étant plus anxieux.

Globalement, les inventaires psychologiques réalisés ne révèlent pas de différences significatives entre les répondeurs et les nonrépondeurs (Figure B).

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Répondeur (0=non, 1=oui)

TASC

DISCUSSION Pourcentage de courses consistantes

EAH

Tenace (1=oui, 2=non)

Figure C – Tenace ou pas en compétition

Performance

Répondeur (0=non, 1=oui)

Optimisme

La constance sur le plan de la performance, facteur qui départage les répondeurs des nonrépondeurs, diffère significativement au début de la période de décroissance. Toutefois, cette différence s’annule vers la fin de la période de décroissance; avec l’étirement de la période de compétition, les nageurs considérés comme inconstants au préalable ont été en mesure de hausser leur niveau de performance. La figure D présente un phénomène intéressant : les répondeurs sont plus consistants sur le plan de la performance tout au long des quatre compétitions, mais les non-répondeurs surclassent les répondeurs à la dernière compétition de la saison estivale.

Répondeur (0=non, 1=oui)

Figure B – Inventaires psychologiques

Ténacité compétitive Pour répondre à la question « Est-ce que les nageurs tenaces en compétition surclassent ceux qui ne le sont pas? », nous avons examiné les résultats des nageurs correspondant au profil suivant : les individus tenaces en compétition présentent un faible résultat au test d’anxiété et un résultat élevé en ténacité cognitive et en optimisme. Quatre nageurs présentent ce profil et deux autres se sont révélés peu tenaces en compétition (faible ténacité cognitive, léger optimisme et anxiété élevée). L’analyse révèle que les nageurs tenaces en compétition surclassent les nageurs non tenaces en compétition (Figure C).

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Compétition=1(Nat), 2(Âge), 3(DCNA/JC), 4(CMJ/CJPP)

Non-répondeurs Répondeurs

Figure D – Performance consistency across 4 competitions for responders and nonresponders.

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Les athlètes qui présentent une ténacité élevée affichent souvent des performances supérieures (Maddi et Hess, 1992; Sheard, 2009; Sheard et Golby, 2010). Un autre facteur rendant l’analyse difficile est le nombre d’athlètes correspondant au profil.

Quatre athlètes correspondaient au profil de la ténacité en compétition (forte ténacité cognitive, optimisme élevé et anxiété faible) et seulement deux correspondaient au profil des peu tenaces en compétition (faible ténacité cognitive, léger optimisme et anxiété élevée). Une explication possible est que les questionnaires n’étaient pas suffisamment ajustés aux athlètes. Par exemple, une question dans l’EAH se lit comme suit : « question de varier, j’emprunte souvent de nouvelles routes pour me rendre au même endroit (domicile, école, site d’entraînement). » Quelques-uns des athlètes ne conduisent même pas une auto; ils sont donc ignorants devant cette question. D’autres études devraient utiliser un questionnaire spécifique au sport et au groupe d’âge. Selon nous, la constance est aussi affectée par divers facteurs externes tels que le nombre d’épreuves réalisées par les nageurs dans une compétition. Aux Championnats nationaux Groupe d’âge et aux Jeux du Canada/ANCC, les priorités des nageurs sont conditionnées par les besoins de l’équipe de natation sur le plan des points à obtenir. Ainsi, le nombre d’épreuves auxquelles les athlètes participent accroit leur fardeau physiologique.

Fait à noter, les répondeurs sont plus anxieux que les non-répondeurs. Deux explications potentielles de ce phénomène : les nageurs plus anxieux se mettent plus de pression sur les épaules afin de mieux performer à chaque compétition alors que les moins anxieux ne sont pas autant préoccupés par leur performance, ce qui pourrait les éloigner de leur niveau optimal dans toutes les épreuves.

Une des observations les plus surprenantes concerne les nageurs identifiés comme des non-répondeurs et qui ont surclassé les répondeurs lors de la dernière compétition de l’été. Quand l’enjeu est élevé, semble-til, les nageurs les moins anxieux ont mieux performé ou étaient en mesure de mieux

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Références

gérer la pression, les attentes et les situations de stress que les nageurs plus anxieux. Les non-répondeurs se situaient plus haut sur l’échelle de ténacité cognitive, ce qui les rend possiblement conformes au modèle de ténacité compétitive.

CONCLUSIONS Les résultats sont conformes à la thèse selon laquelle les nageurs tenaces surclassent les non-tenaces. Le nombre de nageurs (N = 6) présentant ou pas les critères de ténacité compétitive limite la portée de cette étude. Si on pouvait identifier les facteurs qui affectent la réponse de l’athlète au stress de l’entraînement et de la compétition et si on savait les bonnes questions à poser, on pourrait enseigner les habiletés mentales et les stratégies pour aider les personnes intéressées à mieux gérer le stress et à maintenir la performance.

Cette étude identifie plusieurs secteurs de recherche ultérieure sur cet aspect. Les implications des cette étude sont utiles à la planification et à l’établissement du calendrier.

Les nageurs ont beaucoup de difficulté

à composer avec quatre compétitions de haut niveau bout à bout. Ils auraient besoin de plus de temps pour récupérer physiquement, mentalement et émotivement.

Ces compétitions de haut niveau s’avèrent difficiles à gérer. Les nageurs sont loin du domicile et en dehors de leur routine normale durant quelques semaines; pour quelquesuns, c’est la première fois qu’ils sont loin de la maison plus de 4 semaines.

Le but principal de cette étude était de vérifier la thèse selon laquelle le concept psychologique de ténacité compétitive permettait de distinguer les nageurs présentant une solide performance constante au cours de plusieurs compétitions. D’après nos observations, la ténacité compétitive permet de distinguer les athlètes. Du fait que les nageurs et les athlètes en général subissent le stress physiologique de l’entraînement et le stress psychologique associé aux nombreuses compétitions de haut niveau, leur perception cognitive de ce défi à relever est primordiale pour leur réponse, leur comportement et, en fin de compte leur performance. On peut voir la ténacité compétitive comme un modèle réduit de la force mentale ou de la résilience. ∆

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Madame Judy Gross est une experte-conseil en performance mentale à l’emploi de l’Institut de sport canadien de l’Ontario depuis 1999. Elle travaille au sein de l’équipe de soutien intégré dans les disciplines du patinage artistique, du trampoline et du basket-ball en fauteuil roulant. Judy est une experte en développement de recherches sur ces sports, en formation sur les habiletés mentales, ainsi qu’en gestion de programmes et leadership.

M. Rob Rupf est physiologiste à l’Institut canadien du sport de l’Ontario et il œuvre dans diverses disciplines sportives incluant le trampoline. Il est inscrit dans un programme de Ph. D. à l’Université de Toronto où il étudie le rôle de l’échauffement dans les sports.

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Récupération

active et passive

commentaire à propos des études récentes Nancy Rebel, MLIS Director of Content Development, SIRC

L

es athlètes de haute performance se donnent à fond autant en entraînement qu’en compétition. Toutefois, à de hauts niveaux de performance, les gains se réalisent à petits pas. Afin de profiter de ces petits gains, les athlètes doivent pousser leurs adaptations au-delà des acquis. Il faut donc s’entraîner davantage, encore et encore. Les périodes de récupération sont nécessaires pour apporter un équilibre à cet entraînement de haute intensité afin que les prochaines séances d’entraînement soient profitables.

L’objectif de la récupération est de permettre à l’organisme de guérir les lésions dues à l’effort et de donner un répit au cerveau. En récupérant plus rapidement, les athlètes peuvent s’investir davantage et plus souvent durant la phase d’entraînement.

Le cycle entraînement-récupération n’est pas un concept nouveau. Depuis de nombreuses années, les entraîneurs et les athlètes développent des stratégies, mais une question demeure : quelle est la meilleure façon de récupérer pour retourner à l’entraînement? Cet article se propose donc d’examiner les dernières études traitant de récupération active et passive.

En période d’entraînement, les entraîneurs et les athlètes incorporent des jours d’entraînement intense et des jours d’entraînement léger. Intentionnellement ou pas, les périodes d’entraînement léger incluent des activités de récupération active. La récupération active consiste en un entraînement de moindre intensité (généralement entre 20 % et 60 % de la puissance aérobie maximale) entre les séances d’entraînement intense ou le jour suivant une séance exigeante.

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La récupération active a lieu après une séance d’entraînement et s’exerce à une intensité suffisante pour maintenir la circulation sanguine et diminuer la fatigue musculaire résiduelle. L’objectif est de permettre à l’organisme de récupérer plus rapidement afin de retourner plus tôt à l’entraînement ou en compétition dans une condition optimale. Solliciter des muscles à l’entraînement ou en compétition avant une récupération suffisante accroît la possibilité d’une sous-performance et le risque de blessures.

La récupération active vise le même objectif que la récupération passive : régénérer le corps et l’esprit. À son plus simple, la récupération passive consiste en un repos, une journée de congé sans effort physique.

On préconise la récupération passive quand la pratique quelconque d’activités accroit la fatigue.

Il y a beaucoup d’études sur les méthodes de récupération efficace. À propos de la récupération active, les études antérieures allèguent les bienfaits suivants :

English

• Diminution de l’accumulation sanguine du lactate • Amélioration de psychologique

la

détente

• Facilitation de l’extraction du lactate et accélération de la récupération – un exercice de faible intensité active la circulation sanguine, ce qui facilite l’extraction musculaire du lactate • Stimulation suffisante de la circulation et légère stimulation des glandes endocrines • Favorisation de la captation musculaire des nutriments dans le sang à des fins de régénération Voici un aperçu des récentes études sur la récupération active et passive dans divers contextes.

Production de puissance Lopez, Smoliga et Zavorsky1 examinent l’entraînement par intervalle de sprint en cyclisme et analyse la différence entre la récupération active et passive sur le plan de la puissance produite au cours des séances subséquentes d’entraînement. L’inclusion de la récupération active (pédaler à une intensité de 1,1 W/kg) entre les intervalles de sprint d’une durée de 30 secondes nuit significativement www.sirc.ca

à la performance au sprint suivant, mais améliore significativement la performance aux sprints subséquents. D’autre part, la récupération passive est bénéfique pour la puissance de crête produite quand seulement deux séances d’entraînement de forte intensité sont effectuées en incluant une brève (30 s) ou plus longue (4 min) période de repos.

La récupération active « améliore la contribution aérobie à la puissance produite par des sources anaérobies d’ATP ».

Force et puissance D’après des études, l’accumulation sanguine de lactate nuit à la performance physique en diminuant le travail musculaire et en augmentant subséquemment la fatigue. Une étude sur le développé couché maximal analyse l’effet de la récupération active et passive sur la concentration sanguine de lactate et la production de puissance.

Lopes et al.2 utilisent la montée sur banc comme exercice de récupération active, soit un exercice qui sollicite d’autres groupes musculaires que ceux sollicités au développé couché. D’après leurs observations, la récupération active favorise une plus grande extraction du lactate sanguin, mais ne modifie pas la force produite, et ce, probablement à cause de la sollicitation de différents groupes musculaires.

Lactate et effort répété Les nageurs en compétition doivent souvent effectuer de multiples séances d’exercice d’intensité élevée avec peu de temps de repos entre chacune, d’où l’accumulation de fatigue et, en fin de compte, la diminution de la performance durant la dernière compétition. Hinzpeter et coll.3 comparent la récupération active à la récupération passive sur le plan de la dissipation du lactate et de la performance durant un programme d’exercices en une seule journée chez des nageurs. Le protocole d’une durée de deux jours à l’intention des nageurs comprend des exercices de régénération entre les efforts au premier jour et des séances de repos entre les efforts au deuxième jour. Globalement, la concentration sanguine de lactate augmente au cours de la série d’exercices et les exercices de régénération contribuent plus que les protocoles de récupération passive à la dissipation du lactate.

Réponses hormonales En étudiant des cyclistes/triathloniens effectuant des intervalles de 4 min sur un cycloergomètre, Wahl et coll.4 observent que la récupération active « favorise les processus anaboliques et pourrait contribuer davantage à l’installation de conditions proangiogènes comparativement à la récupération passive ». Les auteurs observent des augmentations transitoires de la concentration sanguine de cortisol, de testostérone, du ratio testostérone/ www.sirc.ca

cortisol, de l’hormone de croissance humaine (HCH), du facteur de croissance vasculaire endothéliale (FCVE), du facteur de croissance hépatocytaire (FCH) et du facteur d’inhibition de la migration des macrophages (FIMM). Leurs observations suggèrent un solide soutien pour l’application à long terme de l’entraînement par intervalle d’intensité élevée (EIIE) afin d’accroître significativement la performance en endurance, car les réponses hormonales à la récupération active favorisent plus la réparation et la croissance des tissus qu’un repos passif.

Une deuxième étude analyse le niveau sérique de testostérone et de progestérone chez des athlètes à la suite d’un test d’effort progressif jusqu’à épuisement et incluant une récupération active ou passive. Mazreno et coll.5 évaluent des sprinteurs actifs pendant leur protocole par le prélèvement d’échantillons sanguins au début de l’exercice, immédiatement après l’exercice et après 10 minutes de récupération postexercice.

D’après leurs observations, la récupération passive suscite une plus grande diminution des taux de testostérone et de progestérone que la récupération active, mais la diminution n’est pas significative. En conclusion, le type de récupération et le moment de son application n’ont pas d’effet sur les taux de testostérone et de progestérone.

et accroitrait l’extraction du lactate. Il faut réaliser d’autres études, car cette approche constitue une alternative significativement avantageuse pour des athlètes en raison de la diminution des efforts requis pour l’obtention des mêmes résultats.

Il faut réaliser beaucoup d’autres études étant donné les nombreux facteurs impliqués (intensité, volume, durée des intervalles, court terme vs long terme, etc.). On conseille aux entraîneurs et aux athlètes de trouver le juste équilibre entre le volume, l’intensité de l’entraînement et le repos pour profiter au maximum des séances d’entraînement/ compétition nonobstant le type de sport et le niveau de compétition. Il est maintenant acquis que la récupération active favorise l’extraction du lactate, la régénération des tissus musculaires et diminue le risque de blessure et de surentraînement. Toutefois, la récupération passive a toujours sa place. Le repos permet au cerveau et au corps de guérir et procure une pause propice aux adaptations. Cet article s’est limité brièvement à la comparaison de la récupération active et passive; il faudrait aussi prendre en compte les autres méthodes de récupération comparativement à la récupération active. ∆

Endurance Wahl et al.6 analysent l’effet d’un microcycle choc d’intensité élevée sur la consommation d’oxygène et les variables de la performance chez des triathloniens juniors et analysent aussi les effets à long terme de la récupération active et passive. Somme toute, l’étude révèle à la suite d’un microcycle choc d’une durée de 14 jours une augmentation de la performance au contre-la-montre et de la puissance produite, et ce, dans un court laps de temps. Toutefois, il faut réaliser d’autres études au sujet de l’intensité et de l’organisation des séances d’entraînement par intervalle (notamment les intervalles chargerepos), car seulement la récupération passive suscite des augmentations de la performance en endurance.

Récupération active et immersion dans l’eau à température contrastante La documentation scientifique récente rapporte des études sur la comparaison de la récupération active, passive et l’immersion dans l’eau. Les premières études suggèrent que l’immersion dans l’eau produit des résultats semblables à ceux de la récupération active : on observe une extraction du lactate probablement causée par l’alternance de constriction et de dilatation des vaisseaux sanguins à diverses températures d’immersion; la circulation sanguine musculaire augmenterait English

Références 1. Lopez E, Smoliga J, Zavorsky G. The Effect of Passive versus Active Recovery on Power Output Over Six Repeated Wingate Sprints. Research Quarterly For Exercise & Sport December 2014;85(4):519-526.

2. Lopes F, Panissa V, Julio U, Menegon E, Franchini E. The Effect of Active Recovery on Power Performance during the Bench Press Exercise. Journal Of Human Kinetics March 2014;40:161-169.

3. Hinzpeter J, Zamorano Á, Cuzmar D, Lopez M, Burboa J. Effect of Active Versus Passive Recovery on Performance During Intrameet Swimming Competition. Sports Health: A Multidisciplinary Approach March 2014;6(2):119-121.

4. Wahl P, Mathes S, Achtzehn S, Bloch W, Mester J. Active vs.

Passive Recovery During High-intensity Training Influences Hormonal Response. International Journal Of Sports Medicine June 15, 2014;35(7):583-589.

5. Mazreno A, Nodoushan I, Hajian N. Comparison Of The Effects Of Active And Passive Recovery After Incremental Exercise To Exhaustion On Serum Testosterone And Progesterone Levels Of Athletes. / Usporedba Učinaka Aktivnog I Pasivnog Oporavka Nakon Stupnjevitog Opterećivanja Do Iscrpljenja Na Serum Testosterona I Progesterona U Krvi Sportaša. Sport Science June 2013;6(1):28-32.

6. Wahl P, Zinner C, Grosskopf C, Rossmann R, Bloch W, Mester J. Passive Recovery is Superior to Active Recovery During a High-Intensity Shock Microcycle. Journal Of Strength & Conditioning Research (Lippincott Williams & Wilkins) May 2013;27(5):1384-1393.

7. Active Recovery. SIRC Blog. Posted July 31.2014.

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DOIS LIRE …

Lire, Apprendre, Exceller

Club de lecture de l’ÉIS L’objectif du club journal de l’ÉIS est de partager les articles «à lire» sur les applications axées sur la fine pointe de la performance, les variables de l’entraînement/la compétition et les interventions médicales proactives, choisis par des experts du service de la performance représentant plusieurs disciplines professionnels associées aux équipes intégrées de soutien.

Effets concurrents de la douleur et de la crainte de la douleur sur le contrôle postural en présence de lombalgie Mazaher M, Heidari E, Mostamand J, Negahban H, and van Dieen JH. Spine. 2014 Dec 1;39(25):E1518-23

Rapport d’Eugene Liang Des études récentes et le marché ont manifesté un engouement à propos de la compétence sur le plan kinésique ou le savoir-faire physique et à propos du dépistage des anomalies.

Ce dépistage comprend généralement des évaluations de la posture fondamentale. Il est connu que la douleur se répercute directement sur la posture et le mouvement et la crainte de la douleur d’une blessure antérieure aurait, semblet-il, le même effet. C’est une observation fréquente en clinique et en milieu de pratique : on favorise les membres non blessés, on manifeste de la réticence à bouger dans le sens de la douleur ou on décèle des déséquilibres posturaux/ physiques. Mazaheri et coll. ont examiné l’effet de la lombalgie et de la crainte de la douleur sur les oscillations posturales par une simple mesure de la stabilité posturale et de l’équilibre. En comparant des groupes présentant de la lombalgie, avec des antécédents de lombalgie et sans antécédent de lombalgie, les auteurs ont observé les oscillations posturales sur des structures stables et instables et au cours de diverses tâches cognitives. D’après leurs observations, la lombalgie est le médiateur des oscillations posturales, mais pas la crainte 26

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Nouveaux livres @ SIRC En collaboration avec Human Kinetics, le SIRC présente quatre livres fort intéressants sur le sport de haute performance.

Advanced Fitness Assessment and Exercise Prescription.

Seventh Ed. Windsor, Ontario: Human Kinetics.

Heyward, V.H. and Gibson, A.L. (2014). Kinetics.

High-Performance Training for Sports.

Windsor, Ontario: Human Kinetics.

Joyce, D. and Lewindon, D. (2014).

de la douleur. Les observations des auteurs suggèrent un plus grand contrôle cognitif des oscillations posturales chez le groupe aux prises actuellement avec une lombalgie, particulièrement quand la tâche exigée est accrue. À propos des implications cliniques de leurs observations, Mazaheri et coll. suggèrent que le contrôle de la douleur chez les patients aux prises actuellement avec une lombalgie est prioritaire pour la stabilité posturale. ∆ L’expérience des athlètes olympiques inscrits au programme de transition de carrière suivant les Jeux McArdle, S., Moore, P., & Lyons, D. (2014). The Sport Psychologist, 28, 269-278.

Rapport de Judy Goss Tous les articles sur les athlètes en transition captent mon attention depuis que j’ai commencé ma carrière il y a de nombreuses années au Centre de carrière pour athlètes olympiques English

Handbook of Neurological Sports Medicine. Windsor, Ontario: Human Kinetics.

Petraglia, A.L., Bailes, J.E. and Day, A.L. (2015).

Pacing: Individual Strategies for Optimal Performance.

Windsor, Ontario: Human Kinetics.

Thompson, K.G. (2015).

du COC. Cet article présente la problématique qui consiste à trouver le juste équilibre entre bien préparer l’athlète à la transition et le bon moment de l’effectuer, situation vécue dans la plupart des pays.

Cette étude examine le programme de soutien à la transition de carrière, à trois paliers et conçu par l’Institut irlandais du sport durant les Jeux olympiques de 2012. Le premier palier consiste en un informel « retour au calme mental » suivant la performance des athlètes aux Jeux olympiques; il s’agit d’établir en 10 à 20 minutes un bilan avec le psychologue du sport au Village olympique. Le deuxième palier qui a lieu 4 à 5 semaines suivant les Jeux consiste à donner un compte rendu formel et à participer à un groupe de travail pour normaliser la transition consécutive aux Jeux et recentrer les athlètes sur les prochaines étapes à réaliser. Le troisième palier consiste, dans le cas où les athlètes ont encore besoin de soutien, à les orienter vers le professionnel approprié.

Selon cet article, les athlètes ont trouvé utile la période de normalisation des enjeux émotionnels et psychologiques et ont jugé pertinente la séance de recentrage basé sur la résolution de problèmes.

Toutefois, quelques athlètes considèrent qu’ils n’ont pas eu suffisamment de temps durant la période de retour au calme mental lors des Jeux pour intégrer l’expérience olympique. ∆ www.sirc.ca

Le nouveau système britannique de classification des blessures musculaires dans le sport Pollock N, James S, Lee J, Chakraverty R. British Journal Of Sports Medicine. September 15, 2014;48(18):1347-1351.

Rapport de Paddy McCluskey C’est un article récent sur la classification des blessures musculaires de 0 à 4 selon les caractéristiques de l’IRM. 0 — Blessure neuromusculaire focalisée présentant un IRM normal d’où la cote de 0 – douleur musculaire généralisée et IRM normale ou avec douleur musculaire d’apparition retardée (DMAR).

1 – Blessure mineure (déchirure) au muscle.

L’athlète se plaint de douleur durant ou après l’activité. L’amplitude de mouvement de l’athlète 24 h plus tard est généralement normale.

2 – Blessure modérée (déchirure) au muscle.

L’athlète se plaint de douleur au cours de l’activité, douleur qui l’oblige à cesser l’activité.

L’amplitude de mouvement du membre touché présente 24 h plus tard des limitations accompagnées de douleur au début de la contraction et d’une faiblesse détectable par le clinicien.

3 – Déchirure importante dans le muscle.

L’athlète se plaint de douleur subite et peut s’affaisser sur le sol. L’amplitude de mouvement est généralement beaucoup diminuée 24 h plus tard; présence de douleur en marchant.

Généralement, il y a une faiblesse évidente du muscle en contraction.

4 – Déchirure totale du muscle (cote 4) ou du tendon (cote 4c). L’athlète se plaint de douleur subite et présente des limitations importantes aux activités. Présence fréquente d’un creux palpable. La douleur associée à la contraction peut être moins grande qu’à la cote 3 de blessure.

Une lettre est ajoutée pour spécifier l’atteinte : A- myofasciale, B- myotendineuse et C- intratendineuse Une meilleure standardisation du diagnostic de blessure musculaire ou tendineuse devrait améliorer l’exactitude du pronostic et l’établissement d’un traitement approprié. ∆

Supplémentation en probiotiques à l’intention des athlètes : effets cliniques et physiologiques

L’entraînement polarisé a plus d’impact sur les principales variables d’endurance que l’entraînement au seuil, d’intensité élevée ou à haut volume

David B. Pyne , Nicholas P. West , Amanda J. Cox , Allan W. Cripps. European Journal of Sport Science. [Ahead of Print].

Published online: 23 Oct 2014.

Stoggl, T. Sperlich, B (2014). Frontiers in Physiology.

[Ahead of Print]

Rapport de Nicole Springle

Rapport de Leo Thornley

À l’approche d’une saison au cours de laquelle le système immunitaire joue un rôle clé pour ne pas nuire à l’entraînement et à la compétition, les interventions pouvant améliorer la réponse immunitaire prennent plus d’importance. Entre autres, la supplémentation en probiotiques s’avère bénéfique pour diminuer la fréquence, la gravité ou la durée des maladies respiratoires et gastro-intestinales chez les athlètes.

Stoggl et Sperlich (2014) ont réalisé une étude sur l’entraînement d’une durée de 9 semaines chez 48 athlètes d’endurance bien entraînés (coureurs, cyclistes, triathloniens et skieurs de fond). Les athlètes se sont soumis à l’un des programmes suivants : haut volume, au seuil, polarisé et d’intensité élevée. Il s’agit d’une étude de terrain bien contrôlée; le travail accompli est consigné en fonction de la fréquence cardiaque enregistrée. Le travail s’avère nettement différent d’un programme à l’autre. L’entraînement polarisé s’avère plus efficace pour accroître le VO2 de pointe, le temps jusqu’à l’épuisement et la vélocité de pointe au cours du test d’effort progressif. Curieusement, l’entraînement exclusivement réalisé à haut volume ou au seuil ne suscite pas d’amélioration des variables associées à la performance en endurance. Ces observations soulignent la nécessité de bien comprendre la répartition du travail dans les programmes d’entraînement pour bien saisir pourquoi les athlètes s’améliorent ou pas. ∆

Pyne et coll. présentent une analyse documentaire approfondie des récentes études probantes et proposent des applications pratiques pour le praticien désireux d’intégrer la supplémentation en probiotiques. Dans cette analyse de 15 études expérimentales réalisées chez des athlètes, il ressort des preuves modestes selon lesquelles les probiotiques procurent des bienfaits cliniques chez les personnes très actives. L’interprétation des études est délicate du fait de la diversité des variables dépendantes et de l’utilisation de diverses souches et doses. Même si l’évidence des bienfaits semblait prometteuse, le peu d’études réalisées et la variabilité des devis expérimentaux plaident en faveur de la réalisation d’autres études pour identifier les souches efficaces, les doses suffisantes et les mécanismes pour justifier l’intégration de la supplémentation en probiotiques chez les athlètes d’élite.

En plus de la supplémentation, il faut d’abord incorporer des interventions nutritionnelles solidement établies pour renforcer le système immunitaire. Une diète équilibrée demande d’ajuster la quantité adéquate de macro et de micronutriments aux exigences énergétiques de la situation, d’assurer un apport régulier en hydrates de carbone durant l’entraînement en endurance, de maintenir une hydratation optimale en mettant l’accent sur des aliments complets riches en antioxydants.

Les assises fondamentales étant établies, la supplémentation en probiotiques s’avère prometteuse pour améliorer la fonction immunitaire et diminuer le risque que la maladie entrave l’entraînement et la compétition. ∆

Effet de la fatigue aiguë et de l’adaptation au saut avec contremouvement préparatoire chez des athlètes d’élite en planche à neige cross Gathercole, Rob J.; Stellingwerff, Trent; Sporer, Ben C. Journal of Strength and Conditioning Research, 2014.

Rapport de Mathieu Charbonneau

Lire Cet article clarifie la problématique du suivi des adaptations des athlètes d’élite à l’entraînement.

Nous obtenons une confirmation que le suivi de la performance basé sur un seul test de terrain ne suffit pas à l’évaluation des multiples dimensions de l’entraînement ou de la fatigue aiguë du système neuromusculaire. Les auteurs utilisent maintenant une approche longitudinale, incorporent une série épuisante d’exercices et effectuent un suivi de l’entraînement sur plusieurs semaines. De cette façon, les adaptations individuelles aux blocs d’entraînement sont mieux comprises. L’athlète se soumet à plusieurs

Apprendre

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reprises au même test, le scientifique du sport approfondit l’analyse contextuelle et le praticien bénéficie d’une analyse détaillée des résultats de l’entraînement sur une plus longue période.

effectués dans un temps de contraction plus court (plus de puissance), on peut davantage comprendre la performance de l’athlète au cours de situations réactives sur le terrain.

À la lumière des 16 variables décrivant la Un aspect important du développement de l’athlète performance au saut avec contre-mouvement est de détecter la variable modifiée, car on peut ainsi préparatoire, les auteurs font le départage des ajuster l’entraînement en conséquence. ∆ niveaux de performance et des éléments de la mécanique sous-jacente. L’analyse documentaire est approfondie et les auteurs utilisent des statistiques telles que l’ampleur de l’effet et la Amélioration de la force variabilité pour relever des modifications. Un du bas du corps transférée document d’accompagnement décrit la validation positivement dans la de l’étude (Alternative countermovement analysis to performance au sprint : quantify acute neuromuscular fatigue IJSPP 2014, une analyse documentaire sous presse). L’étude renforce l’utilité des méthodes systématique avec métade suivi pour détecter des modifications sur le plan analyse de la performance.

Après des années d’entraînement, il est plus difficile d’accroître la force et la puissance. Il est donc important d’optimiser la coordination neuromusculaire (technique) afin de maximiser les résultats. Il devient difficile de se prononcer au sujet d’une intervention sur le plan de l’entraînement si l’athlète n’améliore pas la hauteur de saut dans un bloc d’entraînement. En sachant que les sauts sont

Seitz L, Reyes A, Tran T, Villarreal E, Haff G. Sports Medicine.

December 2014;44(12):1693-1702.

Rapport de Matt Jordan La force maximale du bas du corps est en corrélation avec la performance au sprint à la course. Toutefois, le passage de l’amélioration de la force maximale du bas du corps par l’entraînement à l’amélioration

concomitante de la performance au sprint n’est pas clair. Pour évaluer les effets de l’amélioration de la force maximale du bas du corps sur l’amélioration de la performance au sprint, Seitz et coll. (2014) ont réalisé une méta-analyse des études sur le transfert entre les gains de charge maximale levée à la flexion accroupie avec charge derrière la tête et la performance au sprint. La méta-analyse comprend 15 études scientifiques incluant 510 sujets. Le résultat principal est le suivant : l’amélioration de la force maximale du bas du corps à la flexion accroupie avec charge derrière la tête est transférée positivement dans la performance au sprint.

L’importance de l’amélioration dépend du niveau de performance (globalement, meilleur est l’athlète, plus grand est le transfert), du nombre de séances d’entraînement à la force par semaine (à raison de plus de deux séances par semaine, la performance au sprint tend à diminuer) et des intervalles de repos (un intervalle de repos allongé favorise une plus grande amélioration au sprint). Fait intéressant à noter, une intensité modérée (70-84,9 % de 1RM) et des méthodes mixtes d’entraînement incluant de fortes intensités et de très faibles intensités d’entraînement (< 40 % de 1RM) seraient optimales pour l’amélioration de la performance au sprint. ∆

DATES À

RETENIR 26 AU 28 OCTOBRE 2015 TORONTO, ONTARIO

JUMELANT L'ART DE L'ENTRAÎNEMENT ET LA SCIENCE DU SPORT 28

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Les lectures recommandées

Périodisation

Dans notre effort de collaboration afin de vous communiquer les plus récentes études sur le sport de haute performance, À nous le podium a sélectionné des thèmes spécifiques à l’intention des entraîneurs et des formateurs et le SIRC a fouillé dans ses ressources pour vous rendre disponibles les dernières études publiées dans ces domaines.

Développement à long terme de l’athlète Allen S, Vandenbogaerde T, Hopkins W. Career performance trajectories of Olympic swimmers: Benchmarks for talent development. European Journal Of Sport Science. October 2014;14(7):643-651.

Robertson S, Burnett A, Cochrane J. Tests Examining Skill Outcomes in Sport: A Systematic Review of Measurement Properties and Feasibility. Sports Medicine. April 2014;44(4):501-518.

Romann, M., & Fuchslocher, J. (2014). The Need to Consider Relative Age Effects in Women’s Talent Development Process.

Perceptual & Motor Skills, 118(3), 651-662.

Wiseman A, Bracken N, Horton S, Weir P. The Difficulty of Talent Identification: Inconsistency among Coaches Through Skill-Based Assessment of Youth Hockey Players. International Journal of Sports Science & Coaching. June 2014;9(3):447-456.

Anti-dopage Botré F, Torre X, Donati F, Mazzarino M. Narrowing the gap between the number of athletes who dope and the number of athletes who are caught: scientific advances that increase the efficacy of antidoping tests. British Journal of Sports Medicine. May 15, 2014;48(10):1-5.

Geyer H, Schänzer W, Thevis M. Anabolic agents: recent strategies for their detection and protection from inadvertent doping. British Journal of Sports Medicine. May 15, 2014;48(10):1-8.

Pitsiladis Y, Durussel J, Rabin O. An integrative ‘Omics’ solution to the detection of recombinant human erythropoietin and blood doping. British Journal of Sports Medicine. May 15, 2014;48(10):1-7. www.sirc.ca

Wahl P, Güldner M, Mester J. Effects and Sustainability of a 13-Day HighIntensity Shock Microcycle in Soccer.

Journal of Sports Science & Medicine. June 2014;13(2):259-265.

Segura J, Lundby C. Blood doping: potential of blood and urine sampling to detect autologous transfusion. British Journal of Sports Medicine. May 15, 2014;48(10):1-6.

Entraîner Olusoga P, Maynard I, Butt J, Hays K. Coaching under Pressure: Mental skills training for sports coaches. Sport & Exercise Psychology Review. September 2014;10(3):31-44.

Steel K, Harris B, Baxter D, King M, Ellam E. Coaches, Athletes, Skill Acquisition Specialists: A Case of Misrecognition.

International Journal of Sports Science & Coaching. April 2014;9(2):367-378.

Psychologie Anderson R, Hanrahan S, Mallett C. Investigating the Optimal Psychological State for Peak Performance in Australian Elite Athletes. Journal of Applied Sport Psychology. July 2014;26(3):318-333.

García-Calvo T, Leo F, Gonzalez-Ponce I, Sánchez-Miguel P, Mouratidis A, Ntoumanis N. Perceived coach-created and peercreated motivational climates and their associations with team cohesion and athlete satisfaction: evidence from a longitudinal study. Journal of Sports Sciences. November 2014;32(18):17381750.

Wikman J, Stelter R, Melzer M, Hauge M, Elbe A. Effects of goal setting on fear of failure in young elite athletes. International Journal of Sport & Exercise Psychology.

September 2014;12(3):185-205.

Clemente Suárez V, González-Ravé J. Four weeks of training with different aerobic workload distributions – Effect on aerobic performance. European Journal of Sport Science. January 2, 2014;14:S1-S7.

Freitas C, Aoki M, Franciscon C, Arruda A, Carling C, Moreira A. Psychophysiological Responses to Overloading and Tapering Phases in Elite Young Soccer Players. Pediatric Exercise Science. May 2014;26(2):195-202.

Nutrition Desbrow B, McCormack J, Leveritt M, et al. Sports Dietitians Australia Position Statement: Sports Nutrition for the Adolescent Athlete. International Journal Of Sport Nutrition & Exercise Metabolism.

October 2014;24(5):570-584.

Pettersson S, Berg C. Hydration Status in Elite Wrestlers, Judokas, Boxers, and Taekwondo Athletes on Competition Day. International Journal Of Sport Nutrition & Exercise Metabolism. June 2014;24(3):267275.

Shanmugam V, Jowett S, Meyer C. Interpersonal difficulties as a risk factor for athletes’ eating psychopathology.

Scandinavian Journal of Medicine & Science In Sports. April 2014;24(2):469-476.

Martinsen M, Bahr R, Børresen R, Holme I, Pensgaard A, Sundgot-Borgen J. Preventing Eating Disorders among Young Elite Athletes: A Randomized Controlled Trial. Medicine & Science in Sports & Exercise. March 2014;46(3):435447.

Halson S. Sleep in Elite Athletes and Nutritional Interventions to Enhance Sleep. Sports Medicine. May 2, 2014;44:1323.

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Calendrier

Pour d’autres événements, veuillez consulter le calendrier SIRC

JANVIER 10 janvier

BC Sport Conference

13-15 janvier

The 2015 Sports Science Summit

22-24 janvier

Danish Sports Medicine Conference: Treatment & Prevention of Sports Injuries 2015 Canadian Sport for Life National Summit/Sommet national du mouvement « Au Canada, le sport c’est pour la vie » 2015 FÉVRIER Change, Challenge and Opportunity: An interdisciplinary symposium on injury prevention in sport and recreation CASEM & OMA Sport Med Conference MIT Sloan Sports Analytics Conference

27-29 janvier

4 février 11-14 février 27-28 février

Burnaby, British Columbia London, United Kingdom Copenhagen, Denmark Gatineau, Québec Toronto, Ontario Ottawa, Ontario Boston, Massachusetts

MARS

9-11 mars

2nd Annual Canadian Sport Institute Network - Sport Sciences and Medicine Workshop

Kingbridge Centre, Ontario

20-22 mars

Finnish Sports Physiotherapist Association - Prevention: Mission Possible 2015 19th Annual Eastern Canada Sport and Exercise Psychology Symposium Sport Events Congress AVRIL 12th International Scientific Conference on Transformation Processes in Sport ICPESS 2015 : XIII International Conference on Physical Education and Sport Science American Medical Society for Sports Medicine (AMSSM) 24th Annual Meeting

Helsinki, Finland

27-28 mars 30 mars - 1 avril 11-12 avril 13-14 avril 14-19 avril

Ottawa, Ontario Toronto, Ontario London, England Venice, Italy Hollywood, Florida

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