Hp sircuit automne 2014

SIRCuit

“La fusion d’entrainement avec les sciences du sport et la médecine du sport”

de Haute performance a o ne

E ntrevu e vidé o :

Robin McKeever e l’ i e canadienne de s i aranordi ol i e

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Plan de réussite du Comité paralympique canadien Arrêter de parler du talent Vibrations globales du corps Protocole d’acclimatation la c ale r

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éditorial Bonjour à toutes et à tous,

Passion, détermination, concentration : ce sont les mots qui nous viennent en tête quand on pense à la réussite au sein de notre système de haute performance. Nos athlètes, nos entraîneurs et, bien entendu, nos équipes de soutien nous démontrent constamment la détermination qu’il faut avoir pour gagner. Le présent numéro du SIRCuit de haute performance comprend une entrevue vidéo de Paul Dorotich réalisée avec Robin McKeever et les skieurs paranordiques Mark Arendz, Brian McKeever et Chris Klebl. Cette entrevue donne de précieux conseils qui peuvent être profitables à tous les entraîneurs pour ce qui est de l’entraînement des équipes de soutien intégré composées d’athlètes élites. Elle met l’accent sur la psychologie, l’entraînement de la force et la physiothérapie.

Par ailleurs, Catherine Gosselin-Després, directrice exécutive du sport du Comité paralympique canadien, a toujours gardé un œil vigilant sur l’avenir lorsqu’elle a harmonisé le secteur du sport avec la nouvelle orientation stratégique de haute

performance du Comité paralympique canadien. Son article démontre véritablement sa passion pour aider les athlètes canadiens à monter sur le podium.

Qu’il s’agisse d’un survol de la terminologie, de l’entraînement dans nos installations de pointe ou de la poursuite des recherches et de l’apprentissage, le présent numéro présente la stratégie de haute performance que le Canada met en œuvre à l’échelle internationale.

Debra Gassewitz

P ré is dente et direct rice g é né ra l e S IR C

Nous vous remercions pour vos suggestions et votre contribution continues; vos commentaires sont fabuleux. Nous espérons que vous apprécierez le SIRCuit de haute performance et nous avons hâte de vous rencontrer au Sommet SPIN à Montréal.

Jon et Debra

Jon Kolb, PhD

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Français

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Éditrice

Collaborateur à la rédaction

Rédaction

Club de lecture de l’ÉSI

Debra Gassewitz, SIRC Nancy Rebel, SIRC Michelle Caron, SIRC Joshua Karanja, SIRC

Conception

Josyane Morin, SIRC

Dr. Jon Kolb, ANP

Mathieu Charbonneau Eugene Liang Judy Goss Matt Jordan Christine St. Clair Leo Thornley

Collaborateurs

CSI Calgary Joseph Baker Nick Wattie Catherine Gosselin-Després, CPC

SIRCuit

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Remerciements particuliers

Centre de documentation pour le sport (SIRC) est la bibliothèque nationale du sport au Canada fondée il y a plus de 40 ans.

Traduction

Adresse: SIRC 180, rue Elgin, bureau 1400, Ottawa (Ontario) Canada K2P 2K3

Paul Dorotich, ANP Robin McKeever

Marcel Nadeau Alexandre Contreras

Mention de source

Comité olympique canadien Comité paralympique canadien À nous le podium SIRC CSI Calgary Sport interuniversitaire canadien Ski de fond Canada

Avis de non-responsabilité: les opinions exprimées dans ces articles n’engagent ni SIRCuit, ni l’éditeur, ni le distributeur, ni le comité de rédaction. Le SIRC ne donne aucune garantie ni ne fait aucune déclaration quant à la qualité, à l’exactitude ou au caractère exhaustif de son contenu. © 2014 SIRC. Tous droits réservés.

La reproduction, le remisage, la transmission ou la diffusion en tout ou en partie de cet article sous quelque format que ce soit est interdit sans avoir obtenu au préalable la permission écrite du SIRC. Les demandes de reproduction de tout document protégé par droit d’auteur doivent être adressées par écrit au SIRC. Le SIRCuit de HP est financé en partie par:

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Dans ce numéro

Progresser en ayant un objectif : le plan de réussite du Comité paralympique canadien

Entrevue vidéo : Robin McKeever – Un aperçu de la préparation du ski paranordique olympique

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Étude pilote des effets d’un protocole d’acclimatation à la chaleur d’une durée de sept jours sur le volume plasmatique et la masse de l’hémoglobine chez des joueuses de rugby

Vibrations globales du corps

Progresser en ayant un objectif : le plan de réussite du Comité paralympique canadien

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Étude pilote des effets d’un protocole d’acclimatation à la chaleur d’une durée de sept jours sur le volume plasmatique et la masse de l’hémoglobine chez des joueuses de rugby

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Institut canadien du sport de Calgary – Une nouvelle demeure pour le sport canadien de haute performance

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Améliorer notre perception du talent – Étape 1 : Arrêter de parler du talent

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Entrevue vidéo : Robin McKeever – Un aperçu de la préparation du ski paranordique olympique

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Apprenez-en davantage sur le nouveau plan stratégique du CPC qui vise à faire avancer le sport paralympique au Canada en ayant un objectif qui met l’accent sur le podium et la haute performance.

L’objectif principal de cette recherche pilote est d’évaluer la variation du volume de plasma et de la masse d’hémoglobine à la suite d’un protocole d’acclimatation à la chaleur de sept jours au moyen d’une technique de réinspiration de CO. Présentation du nouveau domicilet du nouvel Institut canadien du sport : la première et l’unique installation d’entraînement multisports au Canada réservée aux sports de haute performance.

Cet article nous invite à revoir notre interprétation du mot « talent » et la façon dont les entraîneurs, athlètes et parents l’utilisent et créent des attentes.

Robin McKeever discute des stratégies du programme de ski paranordique et de l’importante contribution des équipes de soutien intégré à la réussite de la haute performance.

Athlètes vedettes – Brian et Robin McKeever Vibrations globales du corps

Ce que la recherche mentionne à propos de l’application des vibrations globales du corps dans les domaines de la puissance, de la force, du contrôle postural et en tant qu’outil de récupération chez des athlètes de haute performance.

Lectures indispensables : lire, apprendre, exceller

Club de lecture des équipes de soutien intégré Recommandations de recherches à lire par le SIRC et À nous le podium Nouveaux livres au SIRC sirc.ca/ f r

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Aller de l’avant pour atteindre les objectifs :

LE PLAN DU COMITÉ PARALYMPIQUE CANADIEN POUR ATTEINDRE LA VICTOIRE

Catherine Gosselin-Després, directrice générale, service des sports, Comité paralympique canadien (CPC) Madame Catherine Gosselin-Després est directrice générale du service des sports du Comité paralympique canadien (CPC) depuis novembre 2013. Elle a mis l’accent, depuis son entrée en fonction, sur l’harmonisation du service des sports avec la nouvelle orientation stratégique du CPC. Originaire de la ville de Québec, elle détient un baccalauréat en kinésiologie avec une spécialisation en haute performance de l’Université Laval; elle a complété ses études par un programme d’échange avec l’Université libre de Bruxelles. Elle détient aussi un diplôme de maîtrise en gestion du sport de l’Université d’Ottawa.

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e Dr Robert Jackson, chirurgien orthopédique à Toronto, a réussi tout un exploit en réunissant pour une première fois presque 450 athlètes malvoyants et amputés pour compétitionner aux Olympiades pour handicapés physiques de 1976 à Toronto.

Le projet ambitieux du Dr Jackson pour ces Jeux a changé les règles du jeu au sein du mouvement paralympique tout comme l’avait fait le travail de pionnier du Dr Robert Steadward, président fondateur du Comité paralympique international. Grâce à l’investissement du gouvernement et aux nouvelles occasions de participation des handicapés, le parasport a pu poursuivre son développement au Canada.

Maintenant, quatre ans après le succès exemplaire en tant qu’organisateur et

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participant aux Jeux paralympiques d’hiver 2010 de Vancouver, du jamais vu, 19 médailles dont 10 en or, le CPC s’apprête à inaugurer une nouvelle ère de succès paralympique au Canada.

Nous croyons que le Canada peut devenir la nation paralympique en tête du peloton d’ici 2022.

On peut consulter ci-après notre plan pour y parvenir; publié récemment, il est intitulé « Aller de l’avant pour atteindre nos objectifs ici ».

Le sport paralympique au Canada est arrivé à un tournant. Le CPC a observé, au sein de notre société, un accroissement rapide de l’appréciation et de l’intérêt pour le sport paralympique. Il y a seulement quelques années, personne n’aurait pu prédire un accroissement aussi rapide.

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Notre plan pour gagner est de viser le podium en nous concentrant sur la haute performance.

Si l’Everest pour nos athlètes, le plus haut sommet accessible, est de décrocher une médaille d’or aux Jeux paralympiques, alors le CPC est le guide qui les aide à réaliser l’ascension finale.

Cet enthousiasme grandissant se fait de plus en plus sentir et le public canadien, plus près que jamais de ses athlètes, est attiré par leurs histoires inspirantes, leur haut calibre sportif, leur détermination et leur passion. Le niveau de sensibilisation au sport paralympique, à l’équipe paralympique canadienne et à la marque paralympique est en plein essor au pays chez les partenaires sportifs, les dirigeants d’entreprise, les éducateurs, les jeunes, les parents, les partisans et dans les médias. Parallèlement, le discours à l’égard du sport paralympique s’est radicalement transformé pour mettre davantage l’accent sur les performances sportives : nos athlètes font les manchettes dans les pages sportives plutôt que dans les cahiers sur les modes de vie.

Cet intérêt qui ne cesse d’augmenter a porté le niveau de compétition et les enjeux vers de nouveaux sommets. Il devient donc nécessaire de bien établir les priorités et les meilleures façons de progresser, car il est de plus en plus difficile de gagner une médaille d’or paralympique.

Que souhaitons-nous accomplir? Quels sports sont prioritaires? Quels seront les principaux avantages qui caractériseront un système de sport paralympique de classe mondiale au Canada?

De concert avec nos membres, nos partenaires de performance, notre conseil d’administration et notre personnel, nous élaborons les réponses à ces questions.

Pour faire du Canada la première nation paralympique d’ici 2022, nous devons être clairs dans nos visées, concentrés sur notre plan pour gagner et prompts à nous adapter à des circonstances changeantes; nous devons aussi être des leaders pour mobiliser nos membres et partenaires.

Notre plan pour gagner est de viser le podium en nous concentrant sur la haute performance.

Si l’Everest pour nos athlètes, le plus haut sommet accessible, est de décrocher une médaille d’or aux Jeux paralympiques, alors le CPC est le guide qui les aide à réaliser l’ascension finale. Nous collaborons étroitement avec nos organisations membres, nos partenaires de performance et la communauté sportive en général pour identifier la prochaine génération d’athlètes

et d’entraîneurs paralympiques. Nous traçons le chemin vers le sommet en enlevant tous les obstacles et distractions qui se dressent devant eux. Nous mènerons le pays à la célébration des exploits sportifs de nos athlètes canadiens.

”

Cette stratégie qui est à l’avant-scène de notre travail quotidien est devenue une source de motivation pour tous ceux qui sont engagés dans cette ascension.

D’ici 2022, nos priorités sont de développer un système donnant des résultats constants menant au podium et d’augmenter le nombre de médailles aux Jeux grâce à un partenariat stratégique de performance et à la collaboration avec les fédérations sportives.

Nous devons investir dans les bons projets et dans les meilleurs sports pour y parvenir.

Il faut :

• PRIORISER LA PRÉPARATION ET LA FAMILIARISATION DES ÉQUIPES PARALYMPIQUES et

se concentrer sur l’offre de services améliorés pour les Jeux paralympiques afin de maximiser les chances de monter sur le podium aux Jeux,

• APPUYER LES SPORTS MEMBRES par des initiatives de

recrutement ciblé de membres afin d’accroître le bassin des athlètes, particulièrement dans les sports qui sont des sources potentielles de médailles additionnelles,

• APPUYER LE COACHING DES ATHLÈTES afin de leur donner

le soutien approprié sur le chemin de la haute performance; offrir un environnement d’entraînement journalier optimal aux athlètes potentiels pouvant atteindre le podium ainsi que la prochaine génération d’athlètes,

• METTRE L’ACCENT SUR LE DÉVELOPPEMENT ET L’HARMONISATION DU SYSTÈME PARALYMPIQUE GLOBAL dans

tout le pays par des activités ciblées de développement des athlètes pour les acheminer vers le podium des Jeux ultérieurs.

Notre objectif de faire du Canada le meilleur pays paralympique au monde d’ici 2022 ne sera pas facile à atteindre, mais grâce à la présence à nos côtés de nos membres et de nos partenaires, nous pourrons y arriver en travaillant de manière acharnée, avec détermination et concentration.

Le parasport a beaucoup évolué depuis 1976, année où le Canada a tenu les Olympiades de Toronto. Il reste cependant beaucoup à faire. Le présent plan stratégique a pour but de faire avancer le mouvement paralympique, avec courage et détermination, vers le futur, un avenir qui, nous croyons, fera la fierté de tous les Canadiens.

J’invite toute la communauté sportive à consulter ce magnifique plan et à réfléchir sur son rôle, implication ou contribution potentielle, si ce n’est déjà fait, dans cette aventure vers la position de chef de file mondial du Canada. ∆ Pour plus d’information : paralympique.ca/ @CDNParalympics

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des effets d’un protocole d’acclimatation à la chaleur d’une durée de sept jours sur le volume plasmatique et la masse de l’hémoglobine chez des joueuses de rugby Étude pilote

Wendy Pethick, Holly Murray, James Brotherhood, Tyler Goodale, Trent Stellingwerff Résumé:

Wendy Pethick

• Des études antérieures révèlent une augmentation du volume plasmatique (PV) suscitée par 7 jours d’acclimatation à la chaleur (HA) amenant une amélioration de la performance (VO2max) due à l’augmentation du débit cardiaque et une meilleure dissipation de la chaleur.

• Dans la présente étude, on soumet des joueuses de rugby de niveau élite à un protocole d’acclimatation à la chaleur d’une durée de sept jours (90 min par jour à une température de 35 ◦C causant une déshydratation de 1,5-2,0 %) ayant pour effet d’accroître significativement le PV de 5,7 % (p = 0,014).

• Au cours des sept journées, la masse de l’hémoglobine (Hbmass), mesurée par la réinspiration du CO, diminue de 3,4 % (p = 0,011).

Ces résultats méritent une attention particulière et devraient faire l’objet d’une autre étude, car il n’y avait pas de groupe de contrôle et les athlètes impliquées étaient dans une période d’entraînement intense, ce qui peut avoir modifié la Hbmass.

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Madame Wendy Pethick est physiologiste et directrice du laboratoire de performance de l’Institut du sport à Victoria en Colombie-Britannique. Madame Pethick a évalué les athlètes et les membres de la GRC, de la Garde côtière canadienne et du Service forestier de la ColombieBritannique (SFCB); elle s’est de plus impliquée dans les projets de mieux-être de la GRC et du SFCB. Elle a aussi une solide expérience en enseignement de la physiologie humaine, de la physiologie de l’exercice, des mesures et de l’évaluation et de la prescription d’exercices physiques. Elle est diplômée de l’Université de Victoria (B.Sc. performance humaine, M.A. en physiologie de l’exercice); elle a d’ailleurs occupé la fonction de coordonnatrice du Centre sportif et de conditionnement physique de l’Université de Victoria où elle a organisé et effectué des évaluations physiologiques et de la recherche au département d’éducation physique.

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Plusieurs athlètes de l’Institut canadien du sport sur la côte du Pacifique (CSI Pacific) utilisent le local mobile d’entraînement sous diverses conditions environnementales pour se préparer à la compétition en milieu très chaud. Même s’il est admis que le volume plasmatique augmente en période d’acclimatation à la chaleur, le protocole utilisé par le CSI Pacific et collaborateurs3-5 n’est pas encore totalement défini. Ainsi, le principal objectif de cette étude pilote est d’évaluer le volume plasmatique par la méthode de la réinspiration du monoxyde de sirc.ca/ f r

Méthodologie Neuf joueuses de rugby de niveau élite (Tableau 1) participent aux 7 jours d’acclimatation à la chaleur et aux évaluations pré-post réalisées au CSI-Pacific en novembre 2012. On utilise une capsule thermométrique durant les jours 1 et 2 pour s’assurer que la charge de travail suscite la température centrale ciblée, soit 38,5 ◦C, mais ne dépasse pas 39,5 ◦C (intensité de travail contrôlée par l’hyperthermie). Les cinq autres journées, on utilise la fréquence cardiaque individuelle pour déterminer l’intensité de travail requise pour susciter un stress

thermique optimal et sécuritaire chez chaque athlète. À chaque séance, on enregistre la fréquence cardiaque (HR) toutes les 5 minutes.

Les athlètes pédalent sur un cardiovélo durant 90 minutes : 10 min d’échauffement, 20 min de pédalage de haute intensité par intervalle selon le ratio 1:1 afin d’accroître rapidement la température centrale (Tc) et 60 min de pédalage en régime stable (SS) déterminé par la fréquence cardiaque ciblée afin de maintenir élevée la Tc. À chaque séance, on évalue le taux de sudation d’après la perte de masse corporelle (BW) et le volume de liquide consommé.

Immédiatement avant et après les 7 jours d’acclimatation à la chaleur, on prélève des échantillons de sang veineux pour la détermination du BV, du PV et de la Hbmass conformément au protocole de réinspiration du CO décrit antérieurement par Schmidt et Prommer6.

Tableau 1. Caractéristiques physiques des athlètes féminines (n = 9).

Sx 2 .7 5 .4 4 .6 9 .3 2 .6

X Âge (ans) Masse corporelle (kg) Taille (cm) Somme des 7 plis cutanés (mm) Indice de masse maigre

2 6 .6 6 9 .2 1 7 2 .0 7 6 .9 3 8 .0

Gravité spécifique de l’urine

L’acclimatation à la chaleur est un processus de modifications physiologiques afin de composer plus efficacement avec le stress thermique. Une des améliorations les plus marquées est l’augmentation du volume sanguin et plus particulièrement du volume plasmatique; des études rapportent des augmentations du PV d’environ 5 à 7 % 3-5.

L’accroissement du PV procure globalement trois avantages : 1) moins de compétition entre le refroidissement et l’approvisionnement énergétique des muscles sollicités, 2) plus de fluide pour la sudation amenant ainsi un meilleur refroidissement et 3) maintien et/ou augmentation du débit cardiaque et, de ce fait, augmentation du VO2max à l’effort maximal, ce qui procure un avantage par temps chaud ou froid (particulièrement dans les sports de haute intensité) 4.

carbone après un protocole d’acclimatation à la chaleur d’une durée de 7 jours pour vérifier les modifications du PV et de la Hbmass.

L’hypothèse est la suivante : le PV augmente significativement à la suite d’un protocole d’acclimatation à la chaleur d’une durée de 7 jours, et ce, sans modification significative de la masse de l’hémoglobine.

Liquide consommé et taux de sudation

L

’augmentation de la température centrale déclenche plusieurs mécanismes de dissipation de la chaleur, dont la sudation, pour refroidir la peau par l’évaporation de la sueur et la dilatation des vaisseaux sanguins en périphérie, et ce, pour dériver le sang chauffé dans le noyau de l’organisme vers la peau favorisant ainsi la perte de chaleur de l’organisme. Ces deux mécanismes dépendent du maintien du volume sanguin (BV). Le maintien du BV est très difficile par temps chaud notamment à cause des effets additifs de la chaleur produite dans l’organisme et de la chaleur provenant de l’environnement 1,2. Ainsi, le taux de sudation augmente selon un mécanisme de régulation par l’amont, ce qui suscite potentiellement une plus grande perte de liquides corporels et une plus grande diminution du BV. Si la perte de liquides corporels par la sudation est trop grande, le refroidissement de l’organisme prend le dessus et la capacité de travail diminue avec un risque d’arrêt total (c.-à-d. un coup de chaleur).

Consommation de liquide (L) Taux de sudation (L/h) GSU

Jour Figure 1. Valeurs moyennes du liquide consommé, du taux de sudation et de la gravité spécifique de l’urine (GSU) au cours des 7 jours de l’acclimatation à la chaleur.

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Résultats:

Masse (kg)

% perte de masse

Globalement, le degré d’hydratation des athlètes est de normal à légèrement déshydraté tout au long de l’intervention (GSU de 1,012 à 1,016; Figure 1). Le taux moyen de sudation est uniforme tout au long de la semaine (~0,9-1,19 L/h; Figure 1). Aux jours 1 et 2, les athlètes boivent ad libitum (~1,7L/séance; Figure 1), d’où l’augmentation de BW de ~0,09 % (Figure 2).

Durant les jours suivants (jours 3 à 7), on limite la consommation de liquide pour susciter une légère déshydratation (perte de ~1,3 % BW; Figure 2).

mc avant mc après % perte de masse Jour

% de variation du PV

Figure 2. Masse corporelle avant et après chacune des séances et pourcentage de la perte de masse au cours des 7 jours d’acclimatation.

Sauf chez un athlète, le PV augmente de 1,3 % à 12,9 % chez tous les athlètes présentant une diminution de 5,8 % (Figure 3); l’augmentation est significative : 5,7 ± 5,7 % (p=0,014). Huit des neuf athlètes présentent une diminution de la Hbmass, soit de 1,3 % à 9,5 %; la diminution est significative (p=0,011) : 3,4 ± 3,7 % (Figure 4).

On n’observe aucune relation entre le degré de déshydratation et l’augmentation du PV (r=-0,035, p=0,464).

On observe une faible corrélation positive entre la Tc et l’augmentation du PV (r=0,405, p=0,097). La variation de Tc et l’augmentation du PV présentent une faible corrélation (r=0,549, p=0,063). On note la présence d’une faible corrélation non significative entre le pourcentage de la perte de masse corporelle et la diminution de la Hbmass (r=-0,285, p=0,458) et entre la Tc et la Hbmass (r=0,142, p=0,714), ce qui suggère que la diminution de la Hbmass n’est pas corrélée au degré de déshydratation ou à la variation de Tc. Discussion Le but de cette étude pilote était de vérifier l’effet d’un protocole d’acclimatation à la chaleur d’une durée de 7 jours sur l’augmentation du PV et la modification de la Hbmass chez neuf athlètes féminines d’élite dans un sport d’équipe en plein air. À l’exception d’une athlète, toutes les athlètes ont réagi favorablement à l’acclimatation à la chaleur : le PV a augmenté de 5,7 ± 5,7 % (p=0,014; Figure 3). Cependant, après la période d’acclimatation à la chaleur, on a enregistré une diminution significative de la Hbmass (3,4 ± 3,7 %; p = 0,011; Figure 4). Néanmoins, les résultats observés en ce qui concerne la Hbmass méritent une attention particulière, car il n’y a pas eu de groupe de contrôle; de plus, ces athlètes d’élite dans un sport au grand air étaient au milieu d’une période d’entraînement intense qui, en elle-même, pouvait influencer la Hbmass. La diminution de la Hbmass commande la réalisation d’autres études de suivi incluant un groupe de contrôle.

Taux de sudation, consommation de liquide et augmentation du PV durant les 7 jours d’acclimatation à la chaleur

% de variation de Hbmass

Figure 3. Variation individuelle de la modification du PV en pourcentage après 7 jours d’acclimatation à la chaleur

Variation individuelle de la modification de la Hbmass en pourcentage après 7 jours d’acclimatation à la chaleur.

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D’après des études, la perte de 2-3 % de la masse corporelle causée par la déshydratation dans un environnement chaud favorise l’augmentation du PV 3. Toutefois, durant les jours 1 et 2, les athlètes consomment des boissons ad libitum et augmentent leur masse corporelle de ~0,3 % (Figures 1 et 2); durant les jours suivants, on limite la consommation de liquide (0,5-0,7L/séance) pour susciter une légère déshydratation durant les séances d’acclimatation a la chaleur (perte de ~1,2 % MC; Figures 1 et 2). Dans l’ensemble, il n’y a pas de relation entre le degré de déshydratation et l’augmentation du PV (r=-0,035, p= 0,464).

Toutefois, à notre connaissance, il n’y a pas d’études ayant clairement établi la relation dose-réponse entre la perte de masse corporelle en % et l’augmentation du PV, ce qui commande la réalisation d’autres études. On prend note du taux de sudation et de la gravité spécifique de l’urine afin de déterminer la consommation de liquide requise entre les séances pour s’assurer que les athlètes ne se déshydratent pas ultimement, ce qui fut réussi comme le révèle le degré d’hydratation des athlètes (Figure 1). sirc.ca/ f r

La déshydratation et la compétition subséquente entre les liquides corporels pour soutenir l’effort physique et refroidir l’organisme sont des réponses aiguës à l’effort dans un environnement chaud.

L’augmentation du PV améliore la circulation et favorise ainsi une plus grande dissipation de la chaleur 3-5. Le protocole d’acclimatation à la chaleur d’une durée de 7 jours permet d’augmenter le PV de 5,7 ± 5,7 % (p=-0.02; étendue de -5,812,9 %; Figure 3), conformément à d’autres études sur l’acclimatation à la chaleur 4,5.

Les mécanismes de l’acclimatation à la chaleur (augmentation du PV et de la sudation) ne sont pas encore totalement définis; d’après des études, le degré de déshydratation et une température interne critique (Tc) seraient des déclencheurs probables de la réponse globale. On n’observe pas de relation entre la diminution moyenne de la masse corporelle en pourcentage et l’augmentation du PV. Toutefois, trois des athlètes présentant la plus forte augmentation du PV ont perdu, en pourcentage, le plus de masse corporelle, ce qui plaide en faveur de la déshydratation comme facteur d’augmentation du volume plasmatique.

L’augmentation du PV peut aussi être d’origine hormonale suscitée par la chaleur, notamment par l’action de l’aldostérone et de l’argininevasopressine (AVP). L’augmentation répétée de l’activité de la rénine et de l’AVP peut entraîner une amélioration chronique de la rétention d’eau dans le réseau vasculaire et les autres tissus 7,8,9. On considère aussi l’effet de la Tc; nos résultats démontrent nettement, sauf dans un cas, que les augmentations les plus marquées du PV (> 5 %) se présentent quand la Tc est de 38,3 oC ou plus. Même si la relation n’est pas significative, la valeur de 38,5 oC semble critique dans les protocoles d’acclimatation à la chaleur suscitée par l’hyperthermie 3,11,12. La variation individuelle de l’augmentation du PV et les réponses positives de quelques athlètes à des températures sous le seuil critique de 38,5 oC (38,238,4 oC) suggèrent que la variation de Tc par rapport aux valeurs initiales favoriserait l’augmentation du PV. Fait à noter, l’athlète présentant la plus faible augmentation de Tc (0,5 oC) est celui dont le PV diminue. En outre, les plus grandes augmentations du PV sont observées chez tous les athlètes (sauf sirc.ca/ f r

d’études rapportent une destruction des globules rouges à la suite d’une course à pied : c’est l’hémolyse par contact du pied au sol 16,17. Dans cette étude, l’hémolyse due au contact pied-sol pourrait expliquer partiellement la diminution de la Hbmass observée dans cette étude, car les athlètes devaient fournir beaucoup d’effort aérobie pour s’acclimater à la chaleur et, en dehors de cette étude, s’entraîner intensément. Toutefois, ces résultats méritent une attention particulière, car il n’y a pas de groupe de contrôle dans cette étude et que ces athlètes d’élite de sport au grand air sont au cœur d’une période d’entraînement intensive qui, en un) présentant une augmentation supérieure à elle-même, peut influencer la masse de l’hémoglobine. En 1,0 oC par rapport aux valeurs initiales. Toutefois, outre, cette diminution de la Hbmass doit faire l’objet cette analyse n’est pas définitive car on a effectué d’autres études; dans une étude ultérieure chez des le suivi de la Tc qu’aux jours 1 et 2. La variation de joueuses de soccer soumises à 5 jours d’acclimatation Tc pourrait s’avérer une donnée plus utile dans le à la chaleur, on n’a pas observé de variation de la cas des athlètes qui ne s’exercent pas assez fort masse de l’hémoglobine. ∆ pour atteindre ou maintenir la température critique de 38,5 oC. Empiriquement, des athlètes féminines Références très minces peuvent atteindre la Tc critique au 1. Armstrong LE, Casa DJ, Millard-Stafford M, et al. American College of Sports Medicine position stand. Exertional heat illness during moyen d’efforts par intervalle, ce qui est difficile training and competition. Medicine and science in sports and à maintenir au cours de 60 minutes d’effort en exercise. 2007-Mar 2007;39(3):556-572. régime stable. Chez ces athlètes, une variation 2. Casa DJ, Armstrong LE, Ganio MS, Yeargin SW. Exertional heat stroke in competitive athletes. Current sports medicine reports. de 1,0 oC ou plus pourrait susciter la réponse 2005-Dec 2005;4(6):309-317. souhaitée sans les soumettre à une fatigue indue 3. Garrett AT, Creasy R, Rehrer NJ, Patterson MJ, Cotter JD. Effectiveness of short-term heat acclimation for highly ou à tenir une intensité de travail élevée en régime trained athletes. European Journal of Applied Physiology. May stable. Néanmoins, il reste à déterminer la relation 2012;112(5):1827-1837. dose-réponse entre la température interne et 4. Lorenzo S, Halliwill JR, Sawka MN, Minson CT. Heat acclimation improves exercise performance. Journal of Applied Physiology. l’augmentation du volume plasmatique.

Effet potentiel de l’acclimatation à la chaleur sur la masse de l’hémoglobine.

Il y a très peu d’études au sujet de l’effet de l’acclimatation à la chaleur sur la masse de l’hémoglobine; la présente étude est la deuxième à s’intéresser à l’interaction de l’acclimatation à la chaleur et de la Hbmass. En 1997, Gore et coll. 13 ont étudié des rameurs à l’entraînement durant quatre semaines (70-90 min/jour) dans un milieu subtropical et n’ont observé aucun effet sur la Hbmass.

Contrairement à leurs observations, la présente étude révèle une diminution de la Hbmass de 3,4 % (p=0,011) chez 8 des 9 athlètes (étendue de -1.3 à -9.5 %; Figure 4). L’augmentation du PV a pour effet de diminuer la concentration de l’hémoglobine (g/dL). Dans la présente étude, on mesure la masse de l’hémoglobine (en grammes) et sa valeur ne dépend pas du niveau liquidien ou du volume plasmatique. Fait à noter, la faible diminution de la Hbmass (3,4 %) ne suscite théoriquement qu’une très faible diminution du VO2max14 (2,2 %).

La diminution de la masse de l’hémoglobine peut s’expliquer chez ces athlètes féminines par la perte de sang dans les menstruations et/ou par l’hémolyse due au contact pied-sol. On n’a pas mesuré la perte de sang due aux menstruations; généralement, la perte normale de sang due aux menstruations est de 35 mL en moyenne (10-80 mL), ce qui représente 5 g 15 de la masse d’hémoglobine, une valeur bien inférieure à l’erreur de mesure dans notre laboratoire. Beaucoup E ng l ish

Oct 2010;109(4):1140-1147.

5. Scoon GSM, Hopkins WG, Mayhew S, Cotter JD. Effect of post-exercise sauna bathing on the endurance performance of competitive male runners. Journal of Science and Medicine in Sport. Aug 2007;10(4):259-262.

6. Schmidt W, Prommer N. The optimised CO-rebreathing method: a new tool to determine total haemoglobin mass routinely. European Journal of Applied Physiology. Dec 2005;95(5-6):486-495.

7. Green HJ, Thomson JA, Ball ME, Hughson RL, Houston ME, Sharratt MT. Alterations in blood volume following short term supramaximal exercise. Journal of Applied Physiology. 1984 1984;56(1):145-149.

8. McKeever KH, Schurg WA, Jarrett SH, Convertino VA. Exercise training induced hypervolemia in the horse. Medicine and Science in Sports and Exercise. Feb 1987;19(1):21-27.

9. Avellini BA, Shapiro Y, Fortney SM, Wenger CB, Pandolf KB. Effects of heat tolerance on physicaltraining in water and on land. Journal of Applied Physiology. 1982 1982;53(5):1291-1298.

10. Senay LC, Jr., Pivarnik JM. Fluid shifts during exercise. Exercise and sport sciences reviews. 1985 1985;13:335-387.

11. Garrett AT, Rehrer NJ, Patterson MJ. Induction and Decay of ShortTerm Heat Acclimation in Moderately and Highly Trained Athletes.

Sports Medicine. 2011 2011;41(9):757-771.

12. Cheung SS, McLellan TM. Heat acclimation, aerobic fitness, and hydration effects on tolerance during uncompensable heat stress.

Journal of Applied Physiology. May 1998;84(5):1731-1739.

13. Gore CJ, Hahn AG, Burge CM, Telford RD. VO(2)max and haemoglobin mass of trained athletes during high intensity training. International Journal of Sports Medicine. Aug 1997;18(6):477-482.

14. Fortney SM, Vroman NB. Exercise, performance and temperature control - temperature regulation during exercise and implications for sports performancea and training. Sports Medicine. 1985 1985;2(1):8-20.

15. Fraser IS, Warner P, Marantos PA. Estimating menstrual blood loss in women with normal and excessive menstrual fluid volume.

Obstetrics and Gynecology. Nov 2001;98(5):806-814.

16. Robinson Y, Cristancho E, Boning D. Intravascular hemolysis and mean red blood cell age in athletes. Medicine and Science in Sports and Exercise. Mar 2006;38(3):480-483.

17. Jones GR, Newhouse I. Sport-related hematuria: A review. Clinical Journal of Sport Medicine. Apr 1997;7(2):119-125.

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I ns titu t c a na dien du s p ort - C a l g a ry

Un nouveau domicile pour le

SPORT CANADIEN DE HAUTE PERFORMANCE

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e 26 juin 2014, l’Institut canadien du sport de Calgary a inauguré ses installations à la fine pointe de la technologie au Parc olympique Canada. Ce lieu d’une superficie de 3400 m2 est le premier et seul centre multisport au Canada dédié aux sports de haute performance.

Il y a vingt ans, lorsque Calgary a perdu l’occasion d’organiser les Jeux olympiques d’hiver de 2010, le directeur général de WinSport, John Mills, suggéra de construire un complexe sportif et un aréna. Il réalise cette année sa vision que tous les chemins qui mènent vers le podium passent par le sud de l’Alberta avec l’achèvement de la dernière phase du complexe WinSport d’une valeur de 220 M$.

Ce nouvel Institut canadien du sport de Calgary comprend notamment une section de 1900 m2 consacrée à l’entraînement à la force et au conditionnement physique ainsi qu’un laboratoire de biomécanique, un laboratoire d’évaluation de la force et de la puissance, un laboratoire de physiologie de l’exercice, un service d’alimentation et de performance mentale, un salon des athlètes, un local de régénération et un accès à la clinique médicale de WinSport.

Plus d’une douzaine de sports sont pratiqués régulièrement et activement dans cette nouvelle installation; l’Institut canadien du sport de Calgary est maintenant en mesure d’offrir des services centralisés de classe mondiale en utilisant la technologie, l’appareillage et l’expertise de la plus grande qualité.

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Avant les Jeux du Commonwealth de 2014, Lutte Canada a tenu un atelier durant 3 jours où 36 lutteurs de l’équipe nationale ont été évalués sur le plan de la force et autres variables fonctionnelles (EMF, anthropométrie, test navette d’endurance de haute intensité, yo-yo, saut vertical, agilité); ils ont aussi participé à des classes de nutrition, de psychologie, de récupération, de régénération et d’automercatique. Quelques semaines plus tard, Lutte Canada est monté à 12 reprises sur le podium aux Jeux du Commonwealth à Glasgow.

L’équipe féminine de hockey sur glace, peu après l’obtention de la médaille d’or olympique à Sotchi, n’a pas perdu de temps et s’est remise à l’entraînement et à des séances d’évaluation afin de défendre son titre en Corée du Sud. L’Institut canadien du sport de Calgary a tissé des relations étroites avec Hockey Canada et lui a offert un ensemble de services.

Tout récemment, les spécialistes de l’Institut canadien du sport de Calgary ont évalué les caractéristiques anthropométriques et la condition physique de presque 100 athlètes féminines U18 et des espoirs, ce qui représente une première étape cruciale pour la sélection des athlètes pour les Jeux olympiques d’hiver de 2018 présentés tous les 4 ans.

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L’Institut canadien du sport de Calgary reconnait aussi l’importance d’investir dans la prochaine génération d’olympiens et de paralympiens. Des ententes avec des sports tels que le ski alpin ont permis à des athlètes en développement de s’entraîner avec des membres de l’équipe nationale.

En outre, ces athlètes ont pu profiter de cette occasion spéciale pour assister à des ateliers traitant des médias sociaux, de la prise de parole en public et de la combinaison sport-école.

L’Institut canadien du sport de Calgary utilise une approche et un modèle éprouvés pour améliorer la performance.

L’explication fondamentale de ce succès réside dans l’énergie des 58 experts formant une équipe. Cette équipe génère

(Aire de force): L’aire de force musculaire et de conditionnement physi intérieure Mondo de 100 m (surface de piste et pelouse utilisée aux ch d’haltérophilie IM (une des tro

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(Régénération): Les athlètes peuvent récupérer de leur entraînement dans le local de régénération incluant un bain chaud et froid et quatre chambres de récupération pour les massages et la régénération.

(Cuisine): Le salon des athlètes inclut une cuisine entièrement équipée pour présenter des ateliers de cuisine et instruire les athlètes de l’alimentation pertinente pour maximiser la santé et la performance.

une ambiance de performance conçue pour répondre aux besoins essentiels des athlètes et des entraîneurs de haute performance.

Riche de son savoir et de ses installations en Alberta, l’Institut canadien du sport de Calgary doit maintenant élever les standards de performance au Canada pour écrire une nouvelle histoire olympique et paralympique. ∆ Pour plus d’information, se rendre à l’adresse suivante : www.csicalgary.ca @CSICalgary

ique comprend plus de 10 000 kg de poids et d’appareils, une piste hampionnats du monde et aux Jeux olympiques) et une plateforme ois plateformes au monde).

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(Laboratoire de puissance): Le laboratoire de puissance permet aux spécialistes de pousser l’évaluation et l’analyse de la fonction musculaire au moyen de plateformes et de poignées dynamométriques et d’un système d’analyse du mouvement incorporant l’EMG.

(Laboratoire HP): Les spécialistes de l’Institut canadien du sport de Calgary collectent et analysent les données les plus avancées y compris la consommation d’oxygène à chaque respiration, l’ECG à l’effort, le rythme cardiaque à l’entraînement et les variables biomécaniques clés de l’efficacité de l’entraînement.

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POUR MIEUX COMPRENDRE LE TALENT : 1ère étape, cesser d’en parler Nick Wattie, PhD, Institut de Technologie de l’Université de l’Ontario Joseph Baker, PhD, Université York

MESSAGES CLÉS : • Les discussions à propos du talent ont pris une dimension importante dans le sport • La perception de l’origine du talent suscite un impact significatif sur le développement de l’athlète • Les dichotomies simples ne suffisent pas pour expliquer la complexité du développement de l’athlète.

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e « dépistage du talent » et le « développement du talent » sont des expressions qui sont devenues de plus en plus pertinentes dans les discussions sur le développement de l’athlète. Est-ce le moment pour délaisser le mot « talent »? « Quel est le tort ou l’impact possible de ce mot », pourrions-nous dire? Dans ce bref article, nous allons discuter de l’importance des mots que nous utilisons.

« Les mots sont nos outils de communication… Tout dépend de notre compréhension de leur signification ». (Franfurter, 1964).

Se préoccuper de l’utilisation et de la compréhension des mots n’est pas seulement une question de sémantique. Dans le cas du mot « talent », la recherche révèle deux types de catégories de gens : les théoriciens implicites et les théoriciens progressifs. Ces deux modes de pensée décrivent essentiellement le débat entre l’inné et l’acquis, entre les croyances que les caractéristiques et le potentiel d’un individu sont innés/immuables ou le résultat d’expériences/variables. Les deux points de vue sont potentiellement nuisibles.

Les personnes qui perçoivent les aptitudes sportives comme étant surtout innées considèrent le « talent » comme un cadeau ou un don reçu à la naissance. De telles croyances sont renforcées par l’utilisation de l’expression

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« dépistage du talent ». Les études sur la motivation nous apprennent qu’il faut faire plus attention à propos des étiquettes et des attentes placées sur les jeunes y compris le qualificatif talentueux pour un jeune athlète. Par exemple, apposer l’étiquette de talentueux à un jeune athlète de haute performance peut amener des attentes de succès dans les stades ultérieurs du développement de l’athlète sous prétexte que le « talent » est inné (naturel). Ces attentes peuvent être nuisibles chez un jeune athlète si on tient compte qu’il a été établi que le succès à un stade donné est automatiquement garant du succès à un stade plus avancé (se référer à l’étude de Barreiros et Fonseca sur la relation entre le succès en compétition aux niveaux junior et senior chez des athlètes d’élite portugais, un article publié dans le périodique International

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Journal of Sport Science and Coaching). Bien entendu, il faut s’entraîner fort et adéquatement pour devenir un athlète de haute performance.

D’autre part, les personnes qui perçoivent les aptitudes sportives comme étant surtout le fruit du développement (l’acquis) ouvrent la voie à une autre problématique. Au cours des dernières années, l’idée popularisée selon laquelle on devient un expert si on consacre suffisamment de temps (la règle classique des 10 000 heures) s’est ancrée dans l’esprit des entraîneurs et des parents. Chez les personnes qui pensent ainsi, l’expression « développement du talent » signifie que tous les athlètes ont le même talent à développer à quelques différences près. Le point délicat avec cette croyance est d’avoir des attentes injustifiées envers les athlètes. De plus, même si ce concept est attrayant, le succès dans le sport n’est pas au mérite; les données sont claires : ce ne sont pas tous les athlètes ayant le même potentiel qui deviennent des athlètes de haute performance (quelle que soit la probabilité ou la disposition). La pratique est sans aucun doute essentielle, mais probablement insuffisante : les gènes, les ressources et la chance ont leur importance.

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Les deux points de vue révèlent la difficulté de définir quelque chose de complexe, comme la performance sportive, par une simple dichotomie.

Le talent, défini vaguement comme une aptitude innée, gage d’un succès ultérieur, existe probablement, mais nous ne savons pas à ce jour comment le mesurer et à quoi il ressemble. Les tests génétiques sont bien moins valables que ne le laissent croire leurs allégations. Toutefois, deux perceptions ont du sens : premièrement, on n’atteint pas le sommet de la performance sans effort et deuxièmement, la pratique seule ne suffit pas à l’atteinte du succès (consulter la récente méta-analyse de Brooke Macnamara et coll. publiée dans la revue Psychological Science). Le comportement humain n’est jamais unifactoriel; percevoir le talent comme si c’était le cas peut influencer, chez les entraîneurs et les athlètes, leur manière de concevoir le potentiel.

Bien que les gènes jouent sans aucun doute un rôle (même si on n’en connaît pas l’importance et le degré de spécificité par rapport à une tâche et un sport), les facteurs importants du développement maximal du potentiel de l’athlète incluent un coaching de grande qualité, des ressources essentielles, un milieu optimal de développement, un soutien de la famille et des amis et surtout, un entraînement à long terme de l’athlète. Telle est la complexité du sport de haute performance, on ne peut surtout pas affirmer que c’est une simple dichotomie. ∆

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Monsieur Nick Wattie, Ph. D., est professeur adjoint de kinésiologie à la Faculté des sciences de la santé de l’Institut de technologie de l’Université de l’Ontario. Ses travaux de recherche sont principalement axés sur les contraintes environnementales et psychosociales de la participation sportive et de l’expertise sportive ainsi que sur les fruits de la participation sportive sur la santé physique et psychosociale.

Monsieur Joe Baker, Ph. D., est professeur agrégé et directeur du laboratoire Lifespan Health and Performance à l’École de kinésiologie et de la santé à l’Université York. Ses travaux de recherche traitent des influences de divers facteurs sur le développement humain optimal depuis la problématique du développement des athlètes et de l’acquisition d’aptitudes jusqu’aux obstacles et aux facteurs favorables au vieillissement harmonieux.

RESSOURCE SUPPLÉMENTAIRE

Dépistage des talents et développement du sport avec Joe Baker de l’Université York. Balado de SportsCoachRadio.com.

(Seulement en Anglais) Soyez à l’écoute, alors que Monsieur Baker discute de la théorie sur le dépistage des talents et sur le développement de jeunes athlètes, sujets qu’il aborde également dans son livre.

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Aperçu de la préparation des athlètes au ski paranordique olympique - ROBIN MCKEEVER

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u cours d’un entretien avec « À nous le podium », M. Robin McKeever, entraîneur en chef de l’équipe canadienne de ski paranordique, mentionne comment l’intégration de l’Équipe de soutien intégré (ÉSI) a amélioré les programmes d’entraînement de ses athlètes. En mettant davantage l’accent sur les stratégies d’entraînement et en améliorant l’efficacité des programmes d’entraînement individualisé ainsi que le coût de l’entraînement, l’ÉSI a joué un rôle substantiel dans l’évolution du programme paranordique.

EN VOICI LES ASPECTS SAILLANTS : Selon Robin McKeever, l’élément clé du développement des stratégies d’entraînement réside dans la reconnaissance des besoins individuels de l’athlète et dans l’ajout de la contribution de l’athlète à son programme d’entraînement et à celui du programme paranordique dans son ensemble. Dans le cas de l’équipe paranordique, chaque athlète est dans une classe différente et à un niveau différent; les besoins varient alors énormément d’un jour à l’autre, ils s’inscrivent dans le contexte journalier de l’entraînement.

« Derrière nous, il y a un vaste réseau de soutien agissant avec responsabilité et professionnalisme envers lequel nous, entraîneurs et autres membres du programme, avons des devoirs. L’ÉSI, hors de tout doute, est un facteur clé du succès de l’équipe paranordique. » Robin McKeever, entraîneur en chef.

Au cours des quatre dernières années, on a apporté des modifications majeures au programme paranordique en mettant l’accent sur la réalisation des objectifs d’équipe.

Dans cette vidéo, Robin McKeever attribue le mérite à l’ÉSI dans trois secteurs pour son rôle substantiel dans l’atteinte d’un rendement élevé.

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Parmi les modifications à la base du succès de la performance de l’équipe, mentionnons l’ajout d’un psychologue du sport. Son rôle s’est fait sentir dans deux domaines : • Introduction de la dimension psychologique spécifique à la performance sportive • Création d’une atmosphère d’équipe « Ce qui m’a aidé aux Jeux de Sochi, c’est de travailler avec John Coleman, notre psychologue. En biathlon, la dimension mentale est très importante : croire qu’on peut atteindre la cible, savoir qu’on va l’atteindre et réaliser l’exploit. Lors d’un tir ou d’une séquence de tirs, la pression mentale est énorme et John a été d’une aide incommensurable pour bien régler la dimension mentale et pour que je sois au sommet de ma forme aux Jeux mondiaux et aux Jeux paralympiques. » Mark Arendz, biathlon et ski nordique.

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Regardez l’intégrale de la vidéo (anglais seulement)

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En accordant de l’importance à la dimension technologique et à l’évaluation physiologique pour effectuer un suivi des athlètes de manière à adapter l’entraînement et les stratégies de compétition en fonction de l’évolution quotidienne des athlètes. Il est possible de le faire avec l’équipement et les installations d’entraînement à domicile et, grâce à la technologie, on peut rester en contact avec l’ÉSI lors des périodes d’entraînement et des compétitions sur la route. L’évaluation de base et des adaptations est un outil d’entraînement indispensable. « L’appui de l’ÉSI de l’organisme À nous le podium a été un facteur de succès de toute l’équipe. Selon moi, une des plus grandes modifications provient du département de physiologie de l’exercice… C’est fantastique de me retrouver sur la ligne de départ et de savoir que je suis au faîte de ma condition; sur le plan psychologique, c’est rassurant, car je sais parfaitement que, pour moi, c’est le meilleur programme [conçu par l’équipe de physiologie de l’exercice]. » Brian McKeever, ski de fond.

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La troisième modification est l’ajout à l’entraînement de séances de force et de conditionnement physique. L’intégration des connaissances améliorées au sujet de la force et du conditionnement physique en ski de fond particulièrement a eu un impact gigantesque.

Robin McKeever mentionne les modifications attendues au cours des quatre prochaines années pour la préparation aux Jeux olympiques d’hiver de Pyeong Chang. Ce sont :

En œuvrant avec l’ÉSI, l’équipe paranordique adopte une approche professionnelle en entraînement sportif.

Grâce aux compétences spéciales de l’ÉSI, on a une occasion particulière pour intégrer des stratégies individualisées et avoir une expertise ajustée aux athlètes de haute performance et aux espoirs. Tous ces facteurs sont essentiels au succès de l’équipe. ∆

i. Plus d’entraînement individualisé.

En œuvrant avec des athlètes plus expérimentés, il n’est pas nécessaire de passer sous la loupe l’entraînement au quotidien, car ils savent ce qu’ils ont à faire; pour nous, il s’agit d’élaborer un programme et de créer un environnement propice à la concentration et aux actions spécifiques à réaliser pour réussir.

Avec les plus jeunes athlètes, Robin McKeever s’implique davantage dans l’entraînement au quotidien et dans les choix à faire pour se comporter en professionnels. ii. Plus d’accent sur le peaufinage que sur des modifications d’envergure.

Plus spécifiquement, structurer la récupération des séances d’entraînement et s’occuper de la santé en demandant à l’ÉSI une aide en massage, en physiothérapie et en ostéopathie.

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Athlètes vedette BRIAN MCKEEVER Ski paranordique Date de naissance : 18 juin 1979 Lieu de naissance : Calgary (Alberta) Ville de résidence : Canmore (Alberta) Taille/Poids : 1,75 m/75 kg Type de handicap : déficience visuelle Entraîneur : Robin McKeever Guide de ski : Eric Carleton Twitter : @brianmckeever

CONTEXTE À l’âge de 19 ans, Brian McKeever a été diagnostiqué de la maladie de Stargardt, la forme la plus courante de dégénérescence maculaire chez les jeunes, qui a également touché son père. Brian a commencé à skier à l’âge de trois ans et a commencé à faire des compétitions à 12 ans. Avant d’être diagnostiqué de la maladie de Stargardt, il a eu l’occasion de représenter le Canada aux Championnats mondiaux juniors à Pontresina, en Suisse.

Brian a connu le ski paralympique pour personnes souffrant de déficience visuelle grâce à Kaspar Wirz, un entraîneur du programme paranordique canadien. Il a participé à quatre Jeux paralympiques au cours desquels il a remporté 10 médailles d’or, deux d’argent et une de bronze. Il est devenu le premier athlète à participer aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver lors d’une même année, aux Jeux de Vancouver 2010.

Son frère Robin McKeever a été son guide lors de ses trois premiers Jeux paralympiques. En 2012-2013, Brian a fait équipe avec un nouveau guide, Eric Carleton, alors que son frère est devenu son entraîneur et l’entraîneur-chef du programme paranordique canadien. À la suite des Jeux paralympiques de Sotchi 2014, Brian est devenu l’athlète paralympique ayant remporté le plus de médailles dans l’histoire du Canada. Consulter sa biographie complète 16

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FAITS SAILLANTS - BRIAN MCKEEVER

2014 Jeux paralympiques de Sotchi 2014 : 20 km, déficience visuelle hommes, ski paranordique : or

Jeux paralympiques de Sotchi 2014 : 10 km, déficience visuelle hommes, ski paranordique : or Jeux paralympiques de Sotchi 2014 : sprint de 1 km, déficience visuelle hommes, ski paranordique : or

2010 Jeux paralympiques de Vancouver 2010 : 20 km, déficience visuelle hommes, ski paranordique : or

Jeux paralympiques de Vancouver 2010 : 10 km, déficience visuelle hommes, ski paranordique : or Jeux paralympiques de Vancouver 2010 : sprint de 1 km, déficience visuelle hommes, ski paranordique : or

2006 Jeux paralympiques de Turin 2006 : ski paranordique de 10 km hommes, ski paranordique : or Jeux paralympiques de Turin 2006 : ski paranordique de 5 km hommes, ski paranordique : or Jeux paralympiques de Turin 2006 : 20 km classique hommes, ski paranordique : argent Jeux paralympiques de Turin 2006 : 7,5 km individuel hommes, biathlon : bronze

2002 Salt Lake City – Paralympique 5km Classique déficience visuelle hommes, ski paranordique : or

Salt Lake City – Paralympique 10km Freestyle déficience visuelle hommes, ski paranordique : or Salt Lake City – Paralympique 20km Freestyle déficience visuelle hommes, ski paranordique : argent

ROBIN MCKEEVER Entraîneur-chef, paranordique Date de naissance : 8 avril 1973 Lieu de naissance : Calgary (Alberta) Lieu de résidence : Canmore (Alberta) Participation aux Paralympiques : 2002, 2006, 2010 Participation aux Olympiques : 1998

CONTEXTE - ROBIN MCKEEVER Robin McKeever est l’entraîneur-chef de l’équipe canadienne de ski paranordique. Il a remporté à 11 reprises le championnat canadien de crosscountry, en plus de participer aux Jeux olympiques d’hiver de Nagano de 1998. En 2001, il a commencé à guider son frère Brian McKeever, et il est officiellement devenu son guide à la finale de la Coupe du monde du CIP à Salt Lake City.

Robin et Brian ont remporté sept médailles d’or, deux d’argent et deux de bronze dans le cadre des Jeux paralympiques d’hiver de Salt Lake City, de Turin et de Vancouver. Ils ont également gagné de nombreux championnats mondiaux ainsi qu’une Coupe du monde.

Après les Jeux d’hiver de Vancouver 2010, Robin a été nommé entraîneur-chef de l’équipe paranordique canadienne. Il est maintenant l’entraîneur de son frère Brian. Consulter sa biographie complète sirc.ca/ f r

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Vibrations globales du corps dans un contexte sportif : un commentaire sur la littérature Nancy Rebel, MLIS

Directrice de dévélopment du contenu, SIRC

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Dans un contexte sportif, on appelle « vibration globale du corps » des vibrations transmises intentionnellement au corps durant une phase d’entraînement ou de récupération pour susciter des contractions musculaires pliométriques involontaires. « L’entraînement au moyen de la vibration globale du corps consiste à effectuer des exercices statiques ou dynamiques à diverses fréquences en étant debout, assis ou couché sur une plateforme de vibration »4.

On nomme vibration un mouvement qui se répète après une période donnée. Les vibrations, aléatoires ou prédéterminées, présentent une fréquence et une amplitude.

La fréquence est le nombre de cycles par unité de temps et son unité de mesure est généralement le Hertz (Hz). L’amplitude est la moitié de la hauteur séparant le minimum du maximum de l’oscillation4. Pour une action musculaire efficace, on suggère une fréquence de vibration entre 30 et 50 Hz. Chez les athlètes bien entraînés, la plage inférieure de la vibration globale du corps ne procurerait pas les bienfaits escomptés, et ce, à cause de leur haut niveau d’entraînement et de leurs adaptations neuromusculaires. Selon Rønnestad, les athlètes entraînés devraient utiliser une fréquence de 50 Hz pour retirer des bénéfices; à une fréquence supérieure et en cas de fatigue musculaire, l’effet peut être nuisible9.

efficace chez les athlètes pour l’augmentation à long terme de la puissance. Soulignons en premier lieu que l’utilisation des plateformes de vibrations verticales donne de meilleurs résultats à long terme en matière de puissance produite que les plateformes oscillantes6. À propos des bénéfices immédiats procurés par la VGC, on n’observe aucune variation positive de la puissance avec l’une ou l’autre des plateformes; les personnes intéressées par l’utilisation de la VGC sont nombreuses à souligner la nécessité de réaliser d’autres études. Voici les paramètres à considérer dans l’utilisation de la VGC pour l’amélioration de la puissance :

Maintenant, jetons un regard sur les études traitant de l’application de la vibration globale du corps (VGC) sur la puissance, la force, le contrôle postural et la récupération chez les athlètes de haute performance.

• L’âge est aussi à prendre en compte pour l’utilisation de la VGC. Les bienfaits en matière de puissance s’observent de façon significative chez les moins de 25 ans.

Puissance Globalement, les études sur ce sujet indiquent clairement que la vibration globale du corps est

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• Il n’y a pas de différences significatives entre les sexes en ce qui concerne les adaptations chroniques du muscle à produire de la puissance6.

• Conformément à la plupart des principes de l’entraînement à la force et à la puissance, on recommande la périodisation et l’entraînement progressif pour retirer le plus de bénéfice.

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• La fréquence moyenne la plus efficace à l’entraînement est de 35-40 Hz. • Même si d’autres études sur les plus fortes amplitudes sont requises, l’amplitude la plus efficace pour un développement de la puissance à long terme est de 8-10 mmc-c.

Toutefois, un gabarit plus imposant peut amortir l’amplitude de vibration; c’est à prendre en compte.

• Le temps total optimal d’entraînement par séance au moyen de la VGC varie de 360 à 720 s; néanmoins, d’autres études sont requises pour bien définir les séances d’exercice et le volume total.

Force Tout comme dans le cas des études sur le développement de la puissance, il y a des études sur l’amélioration de la force au moyen de la VGC. La majorité des études ne sont pas formelles et présentent des incohérences dues à l’utilisation de méthodologies différentes.

Quelques études appuient l’utilisation de la VGC en complément à l’entraînement à la force. Des études ne recommandent pas l’utilisation de la VGC comme substitut aux séances standards d’entraînement à la force7. Tout comme dans le cas des études sur la puissance, les adaptations du muscle à la force sont plus à long terme qu’à court terme. D’autres études sont requises avant de recommander des protocoles spécifiques d’entraînement.

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D’après des études, l’utilisation de la VGC après une séance d’entraînement contribue à la prévention des douleurs musculaires consécutives aux efforts physiques en :

• Stimulant le débit sanguin dans les muscles squelettiques5 • Accroissant l’extraction des produits de dégradation métabolique2 • Inhibant les nocicepteurs8.

Contrôle postural Le contrôle postural et la proprioception sont d’importants facteurs de la prévention des blessures. L’entraînement au moyen de la VGC s’avère un outil potentiel pour augmenter l’efficacité de l’entraînement dans ce domaine. Les premières études révèlent des améliorations de l’équilibre et du contrôle neuromusculaire consécutives à l’utilisation de la VGC. D’après les premières recherches, la VGC pourrait être utilisée pour améliorer le système proprioceptif3. Des études présentent néanmoins des résultats divergents; d’autres études sont requises.

Récupération Le corps humain est conçu pour s’adapter à une variété de stimuli. Une fois adapté, il peut s’installer dans une phase nouvelle et présenter un plateau. Pour obtenir des améliorations de performance, le corps doit être soumis à des mouvements inhabituels ou à d’autres intensités pour stimuler son système. En introduisant ces mouvements inhabituels ou ces autres intensités dans le programme d’entraînement, des contractions pliométriques, par exemple, des lésions musculaires peuvent survenir.

C’est inhérent aux principes d’entraînement comme on l’observe en surcharge, diversité, périodisation et accroissement du volume (fréquence, durée). Plusieurs athlètes, entraîneurs et soigneurs explorent de nos jours la VGC pour faciliter la récupération musculaire et diminuer/prévenir les douleurs et les lésions musculaires. sirc.ca/ f r

L’utilisation de la VGC avant une séance d’entraînement contribuerait à diminuer les lésions musculaires. La thèse est la suivante : en activant au préalable les muscles, on diminue le stress des myofibrilles dû à la répétition des contractions musculaires. À l’appui de cette thèse, Aminian-Far et collaborateurs observent une diminution du taux plasmatique de créatine kinase à la suite d’un exercice1. D’autres études sont requises pour identifier le moment de l’application de la VGC (avant et après l’exercice) afin de déterminer son efficacité en période de récupération. D’autres études sont requises pour identifier les bénéfices à court terme et à long terme.

Conclusion D’autres études sont en cours pour bien comprendre les bienfaits et l’efficacité de l’utilisation de la vibration globale du corps. Les observations sur les bénéfices à long terme de la VGC sont plus consensuelles et mieux comprises que les observations sur les adaptations à court terme qui, elles, sont divergentes. Somme toute, les chercheurs reconnaissent qu’il faut examiner plusieurs variables pour étudier les effets des protocoles d’entraînement au moyen

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“Merging COACHING with SPORT SCIENCE & MEDICINE”

Robin McKeever & Canada’s Para Nordic Ski Team

Also inside: Canadian Paralympic Committee’s Plan to Win Stop Talking about Talent Whole-Body Vibration Effects of a Heat Acclimation Protocol

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HP SIRCuit FALL 2014

Références 1. Aminian-Far A, Hadian M, Olyaei G, Talebian S, Bakhtiary A. Whole-Body Vibration and the Prevention and Treatment of Delayed-Onset Muscle Soreness. Journal Of Athletic Training (National Athletic Trainers’ Association). January 2011;46(1):43-49.

2. Edge J, Mündel T, Weir K, Cochrane D. The effects of acute whole body vibration as a recovery modality following high-intensity interval training in well-trained, middle-aged runners. European Journal Of Applied Physiology. February 2009;105(3):421-428.

3. Fort A, Romero D, Bagur C, Guerra M. Effects of Whole-Body Vibration Training on Explosive Strength and Postural Control in Young Female Athletes. Journal Of Strength & Conditioning Research (Lippincott Williams & Wilkins). April 2012;26(4):926-936.

4. Kosar A, Candow D, Putland J. Potential Beneficial Effects of Whole-Body Vibration for Muscle Recovery after Exercise. Journal Of Strength & Conditioning Research (Lippincott Williams & Wilkins). October 2012;26(10):29072911.

5. Lohman, EB, Petrofsky, JS, Maloney-Hinds, C, Betts-Schwab, H, and Thorpe, D. The effect of whole body vibration on lower extremity skin blood flow in normal subjects. Medical Science Monitor. 2007 Feb;13(2):CR71-6 6. Marin P, Zarzuela R, García-López D, et al.

Whole-body vibration as a method of recovery for soccer players. European Journal Of Sport Science. January 2012;12(1):2-8.

7. Preatoni E, Colombo A, Cardinale M, et al. The Effects of Whole-Body Vibration in Isolation or Combined with Strength Training in Female Athletes. Journal Of Strength & Conditioning Research (Lippincott Williams & Wilkins).

September 2012;26(9):2495-2506.

8. Rhea M, Bunker D, Marín P, Lunt K. Effect of iTonic Whole-Body Vibration on Delayed-Onset Muscle Soreness among Untrained Individuals.

Journal Of Strength & Conditioning Research (Lippincott Williams & Wilkins). September 2009;23(6):1677-1682.

Fall 2014

Video interview:

de la VGC avant de se prononcer sur la véracité des observations. Néanmoins, comme c’est le cas de toutes les modalités d’entraînement, si on utilise la VGC pour améliorer l’efficacité de l’entraînement, elle devrait être progressive et incorporer une modification de la fréquence, du volume et de l’intensité d’entraînement, et ce, pour accroître la possibilité de l’adaptation. ∆

1

9. Rønnestad B. Acute Effects of Various WholeBody Vibration Frequencies on Lower-Body Power in Trained and Untrained Subjects. Journal Of Strength & Conditioning Research (Lippincott Williams & Wilkins). July 2009;23(4):1309-1315.

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Must L E C T U R E S I N Reads D IS P E N S A B L E S … …

Lire, Apprendre, Exceller

Club de lecture de l’ÉIS

Nouveaux livres @ SIRC En collaboration avec Human Kinetics, le SIRC présente quatre livres fort intéressants sur le sport de haute performance.

L’objectif du club journal de l’ÉIS est de partager les articles «à lire» sur les applications axées sur la fine pointe de la performance, les variables de l’entraînement/la compétition et les interventions médicales proactives, choisis par des experts du service de la performance représentant plusieurs disciplines professionnels associées aux équipes intégrées de soutien.

Running Mechanics and Gait Analysis

Too tight to give birth? Assessment of pelvic floor muscle function in 277 nulliparous pregnant women.

Ferber, R. and Macdonald, S. (2014).

Windsor, Ontario: Human Kinetics.

Bø, Kari; Hilde, Gunvor; Jensen, Jette Stær; Siafarikas, Franziska; Engh, Marie Ellstrøm. International Urogynecology Journal. 2013,24(12);2065-2070.

Compte rendu d’Eugene Liang

Dans le même ordre d’idées que l’article de Ferraro publié dans le SIRCuit d’hiver 2014, qui mettait en évidence les preuves et les recommandations actuelles en matière d’entraînement relativement aux athlètes et à la grossesse, Bø et ses collègues se penchent sur la question de la santé lors de la grossesse. Les exercices de renforcement du plancher pelvien sont prescrits couramment par les professionnels de la santé et de la forme physique pour veiller à la santé prénatale. Certains pourraient soutenir que le renforcement du plancher pelvien est devenu une sorte de mouvement dans l’industrie de la santé périnatale et de la forme physique, que ce soit par l’entremise d’exercices de Kegel ou du Pilates. Cependant, la relation entre la force du plancher pelvien et l’augmentation du taux d’accouchements opératoires ou de déchirures périnéales a récemment fait l’objet de discussions et de débats. Les récents écrits ont été limités par la mesure objective de la force du plancher pelvien. Les auteurs de cet article se penchent sur la question en évaluant la fonction de plancher pelvien en fonction de trois mesures objectives (la pression de repos vaginal, la force du plancher pelvien et l’endurance de celui-ci) et en comparant ces mesures aux résultats de l’accouchement.

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Designing Resistance Physiological Aspects Training Programs-4th of Sport Training and Edition Performance. 2nd Ed Fleck, S.J. and Kraemer, W.J. (2014). Windsor, Ontario: Human Kinetics.

La principale conclusion des auteurs est que la pression de repos vaginal prolonge effectivement la deuxième période de l’accouchement. Cependant, cette pression, de même que la force et l’endurance du plancher pelvien, n’ont pas d’effet négatif sur les résultats de l’accouchement. Tel que le mentionnent Bø et ses collègues, la pression de repos vaginal devrait faire l’objet d’études plus approfondies. ∆ Effects of 12 weeks high-intensity & reducedvolume training in elite athletes.

Kilen, A., Larsson, T. H., Jørgensen, M., Johansen, L., Jørgensen, S., & Nordsborg, N. B. (2014). PloS One, 9(4), e95025.

Compte rendu de Leo Thornley

Kilen et collègues ont examiné la substitution de l’entraînement de volume par un entraînement fractionné à grande intensité chez 41 nageurs d’expérience danois à l’échelle nationale.

Ces athlètes ont suivi au minimum cinq années d’entraînement de 8 à 16 heures par semaine et parcouraient une distance hebdomadaire moyenne de 20 à 60 kilomètres, en plus de participer principalement à des épreuves de 50 à 200 mètres. La période d’entraînement était de 12 semaines, et le groupe d’athlètes à grande intensité a doublé son niveau d’effort dans une distance

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Hoffman, J. (2014).

Windsor, Ontario: Human Kinetics.

Plyometrics Chu, D.A. and Myer, G.D. (2013). Windsor, Ontario: Human Kinetics.

réduite de moitié (17 kilomètres) par rapport à celle du groupe de référence (35 kilomètres par semaine). Après les 12 semaines, on n’a noté aucune différence entre les deux groupes pour ce qui est du temps de performance sur 100 mètres ni en ce qui concerne la capacité physiologique des athlètes.

Cette étude a été réalisée à la mi-saison et a révélé que les nageurs à grande intensité n’ont tiré aucun avantage supplémentaire en suivant ce type d’entraînement à cette période de l’année. L’étude a aussi conclu qu’il n’y avait aucun désavantage, au chapitre du temps réalisé sur 100 mètres, à réduire radicalement le volume. ∆ Neuromuscular response differences to power vs strength back squat exercise in elite athletes.

Brandon, R., Howatson, G., Strachan, F. and Hunter, A. M. (2014), Scandinavian Journal of Medicine & Science in Sports. [EPub ahead of print]

Compte rendu de Matt Jordan

Afin de susciter des adaptations neuromusculaires optimales chez l’athlète élite, on a recours à un entraînement de force et de puissance au moyen de diverses charges. Les poids les sirc.ca/ f r

plus lourds ciblent le développement d’une force maximale, tandis que les poids plus légers soulevés de façon explosive visent à améliorer, dans une plus grande mesure, le taux de développement de force et de puissance des muscles mécaniques.

Malgré la pratique courante qui consiste à intégrer des charges élevées et légères dans les exercices de renforcement des fonctions musculaires, peu d’études ont été consacrées aux effets aigus que ces diverses conditions ont sur la fatigue neuromusculaire chez les athlètes élites. Pour combler cette lacune, la présente étude a évalué les effets aigus des exercices de flexion des jambes avec charges lourdes, moyennes et légères derrière la tête sur les fonctions neuromusculaires et les fonctions de muscles mécaniques chez les athlètes élites de sprint. Les sujets ont effectué des tests de référence suivis de cinq séries de cinq répétitions de flexion des jambes avec charges lourdes, moyennes et légères derrière la tête, avant de se faire mesurer les muscles. Les sujets ont ensuite effectué une deuxième série de répétitions suivie d’une prise de mesures post-exercice. Parmi ces mesures, on comptait le ratio d’activation centrale, la force de secousse musculaire évoquée, les contractions volontaires d’extension isométriques du genou et le saut vertical. Les auteurs de l’étude ont observé une réponse neuromusculaire différentielle à la suite des exercices de flexion avec les trois différentes charges, ce qui laisse croire que la charge faible a provoqué la fatigue musculaire la moins importante, tandis que la charge la plus élevée a entraîné la fatigue la plus notable. On a toutefois noté que la charge faible n’a pas augmenté de façon considérable le recrutement neuromusculaire durant l’entraînement. Les auteurs soutiennent que la charge modérée est le meilleur équilibre entre le recrutement neuromusculaire et la fatigue chez les athlètes élites de sprint. ∆

théorie des besoins psychologiques fondamentaux, selon laquelle l’optimisation du fonctionnement humain dépend du degré de satisfaction de trois besoins psychologiques fondamentaux : l’autonomie, la compétence et le rapprochement.

Les recherches ont conclu que la satisfaction des besoins psychologiques a une incidence positive sur la force mentale. Elles ont aussi confirmé l’hypothèse que les entraîneurs jouent un rôle primordial dans les milieux qui favorisent la force mentale et qu’un environnement d’entraînement qui soutient l’autonomie facilite le développement de la force mentale. Ces conclusions vont dans le même sens que d’autres recherches ayant observé que les environnements d’entraînement qui répondent aux besoins psychologiques contribuent au développement de la force mentale. ∆ Considerations for protein intake in managing weight loss in athletes.

Murphy CE, Hector AJ, & Phillips SM. European Journal of Sport Science. 2014.

Compte rendu de Christine St. Clair

Dans cette analyse, Murphy et collègues soulignent certains des plus récents écrits à l’appui de l’ingestion de doses accrues de protéines chez les athlètes afin de préserver la masse musculaire lorsque la consommation d’énergie est restreinte. Les auteurs recommandent une cible de 1,8 à 2,7 g/kg/ jour chez les athlètes qui veulent connaître une perte de poids de grande qualité, en plus d’une baisse modérée d’énergie (-500 kcal/jour) et d’exercices de résistance. Les récentes études ont démontré que les sujets qui consomment des doses plus élevées de protéines dans cette fourchette ont présenté des Mental Toughness in Sport: Motivational améliorations pour ce qui est de la préservation Antecedents and Associations with de la masse musculaire et une perte accrue des Performance and Psychological Health. réserves lipidiques de l’organisme. Cependant, on a McCann S. Soccer Journal. July 2008;53(4):36-38. noté que la cible devrait varier selon la composition corporelle de l’athlète, la tolérance personnelle de Compte rendu de celui-ci et son régime d’entraînement. De plus, les Judy Goss objectifs de nutrition globaux devraient aussi être Au cours de la dernière décennie, pris en considération. les écrits se sont de plus en plus intéressés à la force mentale. L’article mentionne également l’importance de Celle-ci est manifestement consommer des sources de protéines de grande une qualité que les athlètes et qualité (p. ex. viande, volaille, poisson, lait, œufs), entraîneurs trouvent non seulement désirable, mais ce qui va dans le sens des recherches démontrant essentielle à la haute performance. Les chercheurs qu’une quantité de 8 à 10 g d’acides aminés ont adopté plusieurs approches à l’égard de la essentiels (de 20 à 25 g de protéines de grande force mentale et la décrivent comme « une qualité qualité) peut stimuler la synthèse de protéine intrinsèque et instinctive que certains athlètes ont musculaire plus efficacement que lorsque la et d’autres pas; elle consiste en un regroupement consommation est égale durant la journée (de d’habiletés identifiables qui peuvent être apprises, quatre à cinq fois). En outre, les athlètes devraient entraînées et développées, et en un ensemble de consommer de 0,35 à 0,3 g/kg de protéines avec une compétences intrinsèques et apprises ». Certains concentration élevée de leucine (p. ex. protéine du chercheurs ont commencé à se pencher sur les petit-lait ou lait écrémé) après avoir fait de l’exercice multiples aspects de la force mentale et sur les pour favoriser davantage la synthèse musculaire. facteurs liés à la motivation et à l’environnement, Dans l’ensemble, cet article de Murphy et collègues comme l’entraînement. Cette étude a examiné la traite de l’importance d’établir des cibles élevées en matière de protéines afin de connaître une perte

de poids de qualité. Toutefois, des recherches supplémentaires sont requises pour appuyer les cibles précises de consommation de protéines durant les périodes de restriction d’énergie. ∆ Harnessing and Understanding Feedback Technology in Applied Settings.

Phillips, E., Farrow, D., Ball, K., & Helmer, R. (2013). Sports Medicine, 43(10), 919-925.

Compte rendu de Mathieu Charbonneau

Cet exposé d’opinion cible la pratique courante de nombreux intervenants du sport de haute performance. Il présente un sommaire des défis et des pratiques exemplaires relativement à la rétroaction et aux effets de celle-ci dans la pratique du sport. Il s’agit pour moi d’un rappel pour que l’on donne une rétroaction précise aux athlètes. Par exemple, l’article soulève les effets de la rétroaction en temps réel sur l’apprentissage et la performance des sportifs.

L’article aborde l’écart habituel entre les connaissances de l’apprentissage moteur et le développement de la technologie pour la mesure biomécanique. Après la collecte et l’analyse de données, la prochaine grande étape est de fournir efficacement aux athlètes et aux entraîneurs des renseignements essentiels pour promouvoir l’intégration et susciter des changements positifs en ce qui a trait à la performance.

L’étude présente un système de rétroaction efficace comme étant un outil pouvant aider les athlètes à trouver une stabilité dans leur zone d’exécution et dans l’obtention de résultats. Chaque athlète doit intégrer la bonne séquence de mouvements pour assurer sa réussite à long terme. Par conséquent, les messages doivent être gérés selon le niveau d’expertise, le type d’habileté (cyclique ou discret), l’ampleur de la rétroaction intrinsèque disponible, l’objectif de l’entraînement (apprentissage ou rétention) et d’autres facteurs.

La rétroaction est principalement gérée en fonction du moment opportun (quand et à quelle fréquence) et du contenu (quoi). Les éléments variables relatifs à de la rétroaction sont : 1) les principaux éléments ayant une influence sur l’amélioration de la performance; 2) les éléments pouvant être changés par l’athlète; 3) les éléments pouvant être mesurés avec précision et de façon fiable.

De plus, la technologie relative à la rétroaction doit être précise et pertinente, doit être utilisée au bon moment et doit être comprise par l’athlète.

Lire Les auteurs admettent que les écrits scientifiques sur les résultats de l’apprentissage lié aux types de rétroaction sont rares à l’heure actuelle. Il serait donc important d’effectuer des recherches plus précises et des travaux intégrés. L’échange de méthodes et d’approches entre spécialistes de la science du sport permet d’utiliser à meilleur escient les données relatives à la rétroaction. ∆

Apprendre

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Lectures recommandées Dans un effort de collaboration afin de vous communiquer les plus récentes études sur le sport de haute performance, À nous le podium a sélectionné des thèmes spécifiques à l’intention des entraîneurs et des formateurs et SIRC a fouillé dans ses ressources pour vous rendre disponibles les dernières études publiées dans ces domaines.

Antidopage Acute Impact of Inhaled Short Acting B2Agonists on 5 Km Running Performance.

Dickinson J, Jiu H, Chester N, Loosemore M, Whyte G. Journal Of Sports Science & Medicine. June 2014;13(2):271-279.

Influence of Caffeine and Sodium Citrate Ingestion on 1,500-m Exercise Performance in Elite Wheelchair Athletes: A Pilot Study.Leonie Flueck J, Mettler S, Perret C. International Journal Of Sport Nutrition & Exercise Metabolism. June 2014;24(3):296-304.

Investigation of Urinary Excretion of Hydroxyethyl Starch and Dextran by UHPLC-HRMS in Different Acquisition Modes. Esposito S, Deventer K, Van Eenoo P, et al. Biology Of Sport. June 2014;31(2):95-104.

Urination Difficulties during Doping Controls: An Act of Rebellion? Elbe A, Brand R. Journal Of Clinical Sport Psychology. June 2014;8(2):204-214.

Santé Canadian Academy of Sport and Exercise Medicine Position Statement: Athletes at High Altitude. Koehle M, Cheng I, Sporer B. Clinical Journal Of Sport Medicine. March 2014;24(2):120-127.

Managing the health of the elite athlete: a new integrated performance health management and coaching model.

Dijkstra H, Pollock N, Chakraverty R, Alonso J. British Journal Of Sports Medicine. April 2014;48(7):1-9.

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The IOC consensus statement: beyond the Female Athlete Triad--Relative Energy Deficiency in Sport (RED-S). Mountjoy M, Sundgot-Borgen J, Ljungqvist A, et al.

British Journal Of Sports Medicine. April 2014;48(7):1-10.

Prévention des blessures Challenges in Athletics injury and illness prevention: implementing prospective studies by standardised surveillance. Edouard P, Branco P, Alonso J. British Journal Of Sports Medicine. April 2014;48(7):481-482.

Injuries in elite and recreational snowboarders. Wijdicks C, Rosenbach B, Hackett T, et al. British Journal Of Sports Medicine. January 2014;48(1):1-8.

Injury rate and injury pattern among elite World Cup snowboarders: a 6-year cohort study. Major D, Steenstrup S, Bere T, Bahr R, Nordsletten L. British Journal Of Sports Medicine. January 2014;48(1):1-6.

The evaluation of speed skating helmet performance through peak linear and rotational accelerations. Karton C, Rousseau P, Vassilyadi M, Hoshizaki T. British Journal Of Sports Medicine. January 2014;48(1):1-6.

Traitement général Coaches’ and Players’ Perceptions of Training Dose: Not a Perfect Match.

Brink M, P. Frencken W, Jordet G, P.M. Lemmink K. International Journal Of Sports Physiology & Performance. May 2014;9(3):497-502.

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From Heart-Rate Data to Training Quantification: A Comparison of 3 Methods of Training-Intensity Analysis. Sylta Ø, Tønnessen E, Seiler S. International Journal Of Sports Physiology & Performance. January 2014;9(1):100-107.

No Association Between tHbmass and Polymorphisms in the HBB Gene in Endurance Athletes. MalczewskaLenczowska J, Orysiak J, Sitkowski D, et al.

Biology Of Sport. June 2014;31(2):115-119.

The 30-15 Intermittent Fitness Test Versus the Yo-Yo Intermittent Recovery Test Level 1: Relationship and Sensitivity to Training. Buchheit M, Rabbani A. International Journal Of Sports Physiology & Performance. May 2014;9(3):522-524.

Psychologie Mindfulness and Flow in Elite Athletes.

Cathcart S, McGregor M, Groundwater E. Journal Of Clinical Sport Psychology. June 2014;8(2):119-141.

Moving out of Sports: A Sociocultural Examination of Olympic Career Transitions. Barker D, Barker-Ruchti N, Rynne S, Lee J. International Journal Of Sports Science & Coaching. April 2014;9(2):255-270.

Personal Qualities of Effective Sport Psychologists: A Sports Physician Perspective. Chandler C, Eubank M, Nesti M, Cable T. Physical Culture & Sport. Studies & Research. June 2014;61(1):28-38.

Apprendre sur les performances olympiques New Genetic Model for Predicting Phenotype Traits in Sports. Massidda M, Scorcu M, Cal C. International Journal Of Sports Physiology & Performance. May 2014;9(3):554-560.

The Power-to-Weight Relationships and Efficiency Improvements of Olympic Champions in Athletics, Swimming and Rowing. Stefani R. International Journal Of Sports Science & Coaching. April 2014;9(2):271-286. sirc.ca/ f r

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Calendrier Pour d’autres événements, veuillez consulter le calendrier SIRC des congrès.

Octobre 24-26 octobre

Sommet SPIN 2014, Montréal, Québec Ophea Healthy Schools Conference 2014, Toronto, Ontario 2nd International Congress on Sport Sciences Research and Technology, Rome, Italy

30 octobre

8e conférence annuelle de l’initiative de recherche de Sport Canada, Kanata, ON

30-31 octobre

12th International Symposium for Olympic Research, London, Ontario

7-9 octobre 16-17 octobre

Novembre 1-3 novembre 6-8 novembre 7-9 novembre

Making Sense of: Play 3rd Global Conference, Oxfordshire, United Kingdom Petro-Canada Sport Leadership sportif Conference, Ottawa, Ontario Play for Life: One Vision for Quality Sport & Physical Activity, Kingston, Ontario

Décembre 4-5 décembre

ICPESS 2014: International Conference on Physical Education and Sport Science,

4-6 décembre

Sport and Leisure Management: Tendencies and Challenges, Kaunas, Lithuania International Sports Convention, Geneva, Switzerland The Sport Tourism Conference STC’14, Coimbra, Portugal

10-12 décembre 10-12 décembre

Penang, Malaysia

Janvier 13-15 janvier 27-29 janvier

The 2015 Sports Science Summit, London, United Kingdom Sommet national du mouvement « Au Canada, le sport c’est pour la vie,

Gatineau, Québec

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