N째70
Edition du 9 septembre 2015
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Politique
La Libre Frôce
Pro et Anti-réfugiés manifestent
Jamais la Frôce ne s’était autant divisée sur un projet de loi. Car désormais, ce n’est plus dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale mais bien dans la rue que la tension est à son comble. Aujourd’hui, on attend des milliers de manifestants partout dans le pays. Certains manifesteront pour la « Journée de la Colère ». Une journée voulue par l’Action Frôceuse qui a appelé à manifester contre le projet de loi et afin de faire entendre leur volonté de mettre fin à l’accueil trop important des réfugiés. De l’autre, c’est le Maire d’Assolac, Benoît Sokolov (NFP) qui a incité l’ensemble des citoyens à se rassembler sur la grande place de la ville pour afficher le soutien aux migrants. Alors que le débat migratoire était jusque lors passé assez inaperçu dans le pays, cette fois-ci les politiques et citoyens ont décidé de s’en emparer. Pour rappel, dans la journée
d’hier, d’autres manifestations pro et antiréfugiés ont aussi eu lieu partout en Europe. Mais la manifestation va bien plus loin que cela. On assiste à une véritable opposition idéologique entre la gauche et le centre d’un côté, et la droite et l’extrême droite de l’autre. Cela se passe d’abord dans les slogans. Pour la journée de la colère, les slogans sont plutôt forts : « On est chez nous, immigrés, on n’en veut pas ». Mais quant on se rend à Assolac, c’est plutôt « réfugiés, bienvenue, solidarité avec les réfugiés ». Cela se retrouve aussi dans les discours politiques. Monsieur Sokolov ira même très loin : « l’extrême droite et les ordures, ça va très bien ensemble ». Aucun dérapage n’est pour le moment à signaler, mais la Frôce est clairement divisé. Un discours du Président est très attendu pour calmer les tensions.
Politique
La Libre Frôce
Premier couac en Provence ? Elu sur le fil lors des élections provinciales, Félicien Carles-Petite (Réformer) fait déjà parler de lui. Dans la nuit, le gouverneur de la Provence a publié un décret. Celui-ci prévoit notamment « des fouilles systématiques à l’entrée des établissements » (ndlr : collèges et lycées). L’article spécifie également l’interdiction de sortir des établissements entre le début des cours et 19h. Mais les jeunes ne sont pas les seuls à être ciblés. L’article 2 prévoit ainsi la fouille des lignes de transports en communs passant par le Vieux Port d’Aspen, la Promenade des Anglais de Chouchenn ou encore devant les domiciles des personnalités. Mais dès lors, deux choses problème en interne à cet arrêté.
Le premier est bien sûr démocratique. En effet, l’arrêté n’a pas été soumis au vote du Conseil Provincial. Il s’agit donc d’une mesure prise par le gouverneur, seul. L’autre élément c’est bien sûr la mesure choquante des fouilles dans les établissements scolaires. Cela a d’ailleurs étés relevés par la Ministre de l’Enseignement, Urumi Nakamura (NFP). Elle critiquait notamment une « volonté de fliquer les collégiens » et parlait même d’ « effets traumatisants sur les enfants ». La Ministre en a appelé le Conseil de la République a tranché. Finalement, Félicien Carles-Petite est revenu sur sa décision en abrogeant l’arrêté. Il semblerait toutefois que les prochaines séances du conseil provincial soient mouvementées.
Les Patriotes perdent du terrain A Sainte-Marie-les-Bains, la campagne municipale continue. Si Marie-Carla Munoz (LP) reste en tête, elle perd du terrain. Elle est aujourd’hui créditée de 34% des intentions de vote (contre 39% lors de la dernière enquête). La Grande Droite reste à 28% devant le NFP qui est désormais à 9% (+1 pt). On retrouve ensuite à égalité la FSE, le RD et l’ADF. Les trois partis sont actuellement donnés à un peu plus de 8% des suffrages. Bien que donné à 3%, le PSDF remonte son score en gagnant 2 points par rapport au dernier sondage. Enfin, pas de changement pour la ligue Masculine qui reste créditée de 2% des intentions de vote.
La Libre Frôce
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Uzarie, toujours plus à gauche
Bien que serré, le scrutin municipal à Uzarie devrait permettre au Nouveau Front Populaire de l’emporter. Son candidat, Antonio Finacci, sans programme politique, parviendrait à remporter 24% des voix. Il devancerait ainsi la majorité sortante, l’ADF qui convaincrait encore 21% des électeurs malgré une absence prolongée de la mairie. Le Rassemblement Démocrate et Les Patriotes seraient ensuite au coude à coude. Ils obtiendraient 17% des suffrages. Pour rappel, il y a 8 ans (dernière élection recensée), le RD avait fini avec 19,89% derrière LP, mené par Junior De Tremblay, avec 26,14%. La grande surprise de ce scrutin serait le
bon résultat du PSDF. En obtenant 8% des suffrages, le parti de gauche modérée dépasserait la Fabrique Socialiste et Ecologiste. Le parti de Mélinda Grant convaincrait 6% des électeurs, tout juste devant la Ligue Masculine. Malgré ses difficultés à percer, le parti de Housni Nkouildor remporterait plus de 5% des voix, un bon score dans une ville de gauche. Enfin, La Grande Droite se ferait tout simplement écraser. Elle terminerait dernière avec moins de 1% des voix. Elle ne serait pas présente au sein du Conseil Municipal. A elle seule, la gauche remporterait près de 55% des voix, devant le centre avec 26%. La droite ne passerait pas la barre des 18%.