Libre frôce

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N째70

Edition du 9 septembre 2015


Politique

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La Provence en état d’alerte

La crise persiste en Provence et toujours aucune solution n’a été trouvée. Pour rappel, depuis plusieurs semaines, les médecins font face à une recrudescence de nausées, de maux de têtes et de malaises inexpliquées de la part de leurs patients. Isabelle Pouli, Docteur généraliste à Aspen explique : « Rien que dans la journée d’hier, j’ai reçu 12 patients victimes de ces symptômes sur 25 visites. C’est tout simplement incompréhensible ». Et le constat est le même partout comme dans le local de gestion de crise d’Aspen où désormais près d’un appel sur deux concerne des questions par rapport aux mesures prises. Le maire de la capitale Florian Bach a notamment pris la décision d’interrompre momentanément la distribution de l’eau dans les foyers. Une distribution de packs d’eau potable a lieu actuellement dans la ville. Dans le même temps, d’autres communes se sont aussi engagés pour limiter l’épidémie

qui semblerait provenir de l’eau. A Chouchenn, Nick Zelmer (LP) le maire de la ville a annoncé la mise en place de chèques de 2,5 PLZ permettant d’acheter de l’eau minérale dans les centres commerciaux. L’ensemble des autorités de santé appellent les citoyens à éviter si possible tout contact avec l’eau du robinet. Le gouverneur de Toscane , Owen Calloway (FSE) s’est dit prêt à « mobiliser de moyens médicaux et logistiques si nécessaires afin d’apporter une aide à la Provence ». Même chose pour le Maire de Kervern, Philippe de Kervern (AF) qui apporte tout son soutien aux habitants. Des rumeurs évoquent déjà une pollution de l’eau par une usine frôceuse située à Aspen. D’autres vont même jusqu’à critiquer la gestion d’une des centrales nucléaires françaises non loin d’un des cours d’eau frôceux. Pour le moment l’agence Provinciale de la Santé de Provence ne s’est toujours pas prononcée.


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Lônes passe au centre

Jusqu’au bout les sondages auront été serrés. C’est finalement le candidat de l’ADF, Gianluca Cerda-Medrano qui remporte la mairie. Il obtient plus de 27% des suffrages soit un score multiplié par deux pour le parti centriste par apport au dernier scrutin (11,11% en octobre dernier). Les Patriotes échouent donc à conserver la ville à droite. Après six ans au pouvoir, le parti nationaliste va se retrouver dans l’opposition. Ils n’ont recueillis que 25% des voix, soit une baisse relativement importante par rapport aux 32,41% d’il y a trois ans. La Grande Droite stagne par rapport aux précédents résultats. Ils réalisent un peu plus de 13,5% (13,89% en octobre). Si la droite reste majoritaire dans la région, elle est de plus en plus concurrencée par la gauche. Le Nouveau Front populaire s’illustre dans

cette élection avec 10% des suffrages soit une augmentation de près de deux points par rapport au dernier scrutin (8,33%). Mais la progression n’est pas nette pour tout le monde. La FSE recule à 7% (contre 8,00% en octobre). Un recul qui est sans doute dû aux progressions des autres listes de gauche. Le PSDF entre avec brio dans le conseil municipal avec 6% des suffrages, devant le Rassemblement Démocrate qui passe de 3,7% à 5,9%. Enfin, la Ligue Masculine obtient moins de 5% des voix mais fera tout de même son entrée au sein du conseil municipal avec 2 conseillers. Quoi qu’il en soit, l’élection du candidat ADF n’a pas plu aux Patriotes qui ont notamment dénoncé la fusion des listes DVC-ADF. Les Patriotes perdent donc bien le pouvoir à Lônes, ça n’était pas arrivé depuis 2009.


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Le RD reste en tête au niveau local

Le parti de centre gauche, le RD reste en tête au niveau local avec 379 conseillers municipaux soit près de 26% des conseillers. Il devance Les Patriotes avec 332 conseillers qui reculent après sa défaite à Lônes. Le troisième parti au niveau local est…l’ADF. Après avoir quitté le top 3, le parti centriste le réintègre avec 258 conseillers tout juste devant la FSE et ses 240 conseillers. Le Nouveau Front Populaire continue sa percée et dépasse

désormais la barre symbolique des 100 élus (105 exactement). On retrouve ensuite La Grande Droite qui malgré des scores peu élevés ne possède pas moins de 80 conseillers municipaux. Les indépendantistes qualifiés de divers droites sont 45 sur le territoire national. Ils devancent ainsi les 9 élus du PSDF, récemment arrivé en politique et les 7 conseillers qualifiés de Divers centres. On ne compte aucun élu de divers gauche.

Des projets en attente dans les mairies Si les projets dans les mairies sont nombreux, beaucoup sont encore bloqués à cause d’une absence d’offres. Parmi ces projets, trois grands chantiers sont en attente. Il y a bien évidemment la construction d’un parc éolien marin en Côte du Soleil. Il s’agit de l’idée de la gouverneur de la Province, Devora Da Silva (RD). La jeune femme a finalement retenu l’offre privé de l’entreprise Poudou buildings &

Construction. Mais ce n’est pas la cas pour le funiculaire de Chouchenn voulu par le maire Nick Zelmer (LP) qui est toujours en attente. Pas de nouvelles non plus pour la rénovation du stade de l’Amirauté à Kervern. Le maire de la ville, Philippe De Kervern avait soumis la demande il y a quelques semaines. Les différents maires attentent désormais avec impatience de nouvelles offres publiques.


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