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Edition Edition du 6 du juin5 2015 juin
Politique - Élections
La Libre Frôce
Aspen : une candidature inattendue C’est tout sourire que la Secrétaire d’Etat chargée des Sports, de la Culture et de la Recherche, Hillary Milton, s’est rendue au Salon de l’Automobile d’Aspen. Et il faut dire qu’elle avait de quoi sourire. A peine une heure auparavant, c’est à la surprise générale que Madame Milton déclarait à la presse : « Je me déclare officiellement candidate à l’élection municipale d’Aspen ». La secrétaire d’état prend ainsi de court les autres candidats à l’élection municipale puisqu’aucun d’entre eux n’avaient alors imaginé un tel cas de figure. Comme nous le disions auparavant, Madame Milton s’est ensuite rendue
au salon de l’automobile. Et si pour la désormais candidate à l’élection municipale, « visiter ce salon, c’est venir observer le savoir faire des constructeurs frôceux », personne ne s’y trompe. Hillary Milton était bel et bien en campagne électorale pour essayer de remporter, dans quelques jours maintenant, la plus grande mairie de Frôce. L’arrivée soudaine dans cette élection de la secrétaire d’état n’a bien sûr pas enchanté tout le monde comme nous le confie Antoine Lopetto, candidat RPF à Aspen : « Si Madame la Secrétaire d’état compte gérer Aspen comme elle gère
le pays avec ses amis socialistes, alors je plaint les citoyens ». Il en faudra pourtant bien plus pour arrêter la Secrétaire d’Etat. Forte d’une popularité de près de 67% selon l’INS, elle fait désormais figure de favorite dans la capitale frôceuse. Elle sera face à trois autres listes : La continuité municipale (droite), Pour une solidarité sociale (extrême gauche) et Aspen aux citoyens (sans étiquette). Réponse dans les urnes dans quelques jours.
Politique
La Libre Frôce
Chouchenn au centre des polémiques Chouchenn-Hofbach, les tensions perdurent Du nouveau dans l’affaire Chouchenn-Hofbach dont nous avons parlé dans notre édition d’hier (4 juin). Après le refus de participer au projet touristique proposé par Monsieur de Trance, le
maire actuel de la commune de Hofbach est revenu ce matin sur cet incident politique. Joseph Vann Letto expliquait ainsi : « Hofbach fait partie du projet Grand Piémont avec les mairies d’Anglès
et Symphorien. C’est donc à ce titre que la municipalité ne peut convenir d’un tel accord avec Chouchenn». Pas sûr que les excuses soient acceptés par Monsieur de Trance. Seul l’avenir nous le dira.
Pas de fiscalité zéro Une chose est sûre, on ne peut pas dire qu’Edouard De Trance, le maire de Chouchenn, ne se démène pas pour sa ville. Il vient pourtant d’essuyer son second échec avec le Ministère de l’Economie. La demande de l’élu était simple : suppression des droits de douanes et possibilité de prêt à taux zéro pour tous afin de faire de la ville de Chouchenn une ZES (Zone économique spéciale). Pour Monsieur le Maire, l’objectif aurait été « de favoriser l’investissement étranger par une fiscalité quasi nulle sur le revenu et les bénéfices, ainsi que d’établir une aide à l’installation ». Mais cela n’a pas été l’avis de la nouvelle Ministre de l’Economie, des Finances et du
budget, Julie Lison. Elle a ainsi répondu dans une lettre ouverte à l’intéressé : « Ces mesures seraient tout à fait contraires au principe d’égalité devant les charges publiques ». Elle ajoute par ailleurs que «l’idée d’une fiscalité quasi nulle est contraire à l’idée que le gouvernement se fait de l’impôt ». Le refus est donc catégorique de la part du ministère. Il ne reste plus qu’à souhaiter bon courage à Monsieur de Trance pour dynamiser sa ville. Gardons lui au moins le mérité d’avoir essayé.
Société
La Libre Frôce
Les collectivités locales au régime
Les collectivités locales se mettent au régime. Le manque d’argent et les dettes de plus en plus importantes obligent de nombreuses communes à devoir réduire leurs dépenses. Après la hausse des impôts locaux à Casarastra, ville du président de l’Assemblée Nationale, qui voit
ainsi sa taxe d’habitation approcher les 4%, d’autres villes ont annoncé des mesures. Le maire de Chouchenn vient ainsi d’annoncer une diminution de 20% de l’entretien de la voirie. Toutes les villes de Frôce subissent le même sort en ces temps difficiles. Toutes ? Non, il reste d’irréductibles communes qui continuent à investir. Difficile à ce moment là de ne pas parler de la ville d’Hofbach. Le maire de cette dernière a ainsi de grands projets pour sa commune comme une rénovation assez poussée de la base militaire (voire édition du 4 juin) ou encore la construction pure et simple d’un parc public (voir photo). La ville, pourtant endettée à plus de 121 millions de pluzins a décidé de prendre le chemin de la dépense pour attirer davantage de citoyens. Entre dépenses et restrictions, toutes les villes de Frôce ne sont donc pas logées à la même enseigne.