Revue de presse sde2014 presse quotidienne nationale

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Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014

PRESSE QUOTIDIENNE NATIONALE


Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 4/11/2013

LES ECHOS Des innovations très concrètes

L’hydrogène est une des solutions de la ville de demain, thème du Solar Decathlon


Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 4/11/2013

LES ECHOS 800 cerveaux pour une maison solaire


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Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014

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8/04/2014

LE PARISIEN Solar Decathlon Servira de vitrine aux entreprises du département

VERSAILLES

Solar Decathlon servira de vitrine aux entreprises du département

• Une aubaine pour montrer le savoir-faire technologique yvelinois. C'est le sens qu'entend donner la chambre de commerce et dindustrie (CCI) des Yvelines à la convention qu'elle a signée, hier matin, avec le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) Solar Decathlon, organisateur du concours international d'architecture du même nom qui se déroulera à Versailles du 28 juin au 14 juillet prochain. Versailles, hier. Solar Decathlon et la CCI ont uni leurs Cette convention destins via une convention signée par Gérard Bachelier (au prévoit la présence centre), Jérôme Mât (à droite) et Alain Nourissier. (lf/i u) d'un stand au cceur du village de présentation des prototypes de maisons solaires des vingt candidats de Solar Decathlon. La CCI mettra en avant sur ce stand les technologies existantes dans le département sur la ville intelligente et la mobilité durable. Elle organise aussi, les 3 et 17 juin des « Smart days » autour des objets connectés » en matière d'habitat, de déplacement ou de santé. Elle va profiter de Solar Decathlon pour organiser des rendezvous d'affaires autour de ce thème.


Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 26/06/2014

DIRECT MATIN Les maisons du futur? WWW.DIRECTMATIN.FR

Ile-de-France

En bref

CONCOURS SOLAR DECATHLON

LES MAISONS DU FUTUR ?

© J. FLAKES

VERS UN PRIX MAXIMUM GARANTI POUR DES TAXIS PARISIENS

Les prototypes d’habitation en compétition sont tous alimentés à l’énergie solaire.

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A quoi ressembleront les

maisons dans cinquante ans ? Peutêtre à l’un des vingt prototypes d’habitation alimentés à l’énergie solaire exposés à partir de samedi à Versailles, dans le cadre du Solar Decathlon Europe. Ce concours oppose des équipes d’étudiants issus d’universités et de grandes écoles du monde entier. Leurs projets sont présenVERSAILLES

tés dans une «Cité du soleil» ouverte au public, au sein du parc du château de Versailles. Tous tirent parti du soleil à la fois pour chauffer l’eau et produire de l’électricité. Jusqu’au 14 juillet, les Franciliens pourront admirer les prototypes. Ceux-ci seront ensuite évalués sur dix épreuves (c’est un décathlon), parmi lesquelles la durabilité et l’innovation. • Allée des Mortemets à Versailles, dès samedi et jusqu’au 14 juillet. www.solardecathlon2014.fr

La compagnie les Taxis Bleus a annoncé hier qu’elle allait mettre en place un «prix maximum garanti» lors des réservations sur leur application mobile. Ce réseau, qui dispose d’une flotte de 3 000 taxis à Paris, proposera de simuler le prix de la course, compteur d’approche inclus, lors d’une commande. Avec ce service, les Taxis Bleus s’inspirent des prix fixes proposés par certaines compagnies de VTC.

PARIS : HOMMAGE À MICHEL FOUCAULT Un portrait géant du philosophe et professeur au Collège de France Michel Foucault, mort il y a tout juste trente ans, a été hissé hier sur la façade de la mairie du 4e. Michel Foucault «est à l’origine de la fondation de la première association française de lutte contre le sida, Aides, avec son compagnon Daniel Defert», a notamment rappelé Christophe Girard, maire socialiste du 4e arrondissement de Paris et conseiller régional.

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Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 25/06/2014

LE MONDE « Nous voulons faire comprendre au grand public la transition énergétique » Propos recueillis par Jean-Jacques Larrochelle et Laetitia Van Eeckhout Alors que le projet de loi sur la transition énergétique a été présenté le 18 juin en conseil des ministres, les organisateurs du Solar Decathlon souhaitent que cet événement essaime et dynamise la réalisation de cette ambition.

Le Monde : Pourquoi la France a-t-elle pris l’initiative de cette compétition d’architecture solaire ? Pascal Rollet et Vincent Jacques Le Seigneur : Cela s’est décidé en 2010 lors de l’édition madrilène de la compétition. Il se tenait alors à Séville une réunion des ministres européens du logement. On a obtenu que Benoist Apparu [alors secrétaire d’Etat chargé du logement et de l’urbanisme] vienne sur les lieux de la compétition à Madrid. Et il a été convaincu. Notre pays est très en retard sur ces sujets. On en parle beaucoup, mais on ne fait rien. Cette compétition est un fantastique développeur de connaissances et de culture technique permettant de franchir le cap de la transition énergétique. Au lendemain de la présentation du projet de loi sur cette question, Denis Leroy, un proche de l’actuelle ministre de l’écologie, est venu nous voir et s’est exclamé : « Le Solar Decathlon est l’illustration même du discours prononcé par Ségolène Royal en conseil des ministres ! »

Philéas, le projet de l’équipe nantaise Atlantic Challenge, présenté au Solar Decathlon 2014, à Versailles. SOLAR DECATHLON EUROPE 2014 Article en ligne : http:// www.lemonde.fr/culture/ article/2014/06/25/nousvoulons-faire-comprendre-augrand-public-la-transitionenergetique_4445175_3246.html


Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 25/06/2014

LA CROIX Solar Decathlon, une compétition pour inventer la maison du futur Ils viennent de tous les continents, n’ont pas 30 ans et construisent, au sens propre, le monde de demain. « La cité du Soleil » s’étend à quelques centaines de mètres du château de Versailles. Une vraie fourmilière où l’on parle toutes les langues.

seule énergie qui se trouve partout dans le monde », souligne l’autre organisateur de la manifestation, l’architecte Pascal Rollet. Créé par le département d’État américain à l’énergie, Solar Decathlon a lieu tous les deux ans depuis 2002.

« On ne dirait jamais qu’on est en pleine compétition, n’est-ce pas ? », se réjouit l’une des chevilles ouvrières de l’événement, Vincent Jacques-Le-Seigneur, qui est par ailleurs secrétaire général de l’Institut national de l’énergie solaire.

POUR LA PREMIÈRE FOIS EN FRANCE C’est la première fois qu’il se tient en France et certains critères ont été privilégiés pour cette édition 2014. « Nous souhaitions mettre l’accent sur l’habitat collectif et surtout sur la sobriété énergétique », précise Pascal Rollet.

La douceur du climat et des mœurs de ces jeunes étudiants ne doit pas l’occulter : ici, à Versailles, se joue à partir de lundi 30 juin, une compétition de très haut niveau, le Solar Decathlon, cuvée 2014. Vingt équipes universitaires vont soumettre à un jury de professionnels leur projet de « maison du futur ». PAS DE MAQUETTE MAIS DES PROTOTYPES À TAILLE RÉELLE Il ne s’agit pas d’exhiber des maquettes, mais bel et bien de construire des prototypes à taille réelle. Après avoir planché pendant dix-huit mois sur le cahier des charges, les apprentis architectes et ingénieurs ont troqué leurs ordinateurs pour des visseuses et des marteaux et se sont échinés, sous le soleil versaillais, à monter des parois. Leur feuille de route ? Mettre au point un habitat durable, aux impacts limités sur l’environnement et qui assure ses propres besoins énergétiques grâce au soleil, « la

Les compétiteurs ne disposent ainsi que d’une capacité de production solaire de 5 kW pour répondre à tous les besoins des habitants, soit trois fois moins que lors du précédent Solar Decathlon. « C’est une course de “deuxchevaux” », s’amuse Vincent Jacques-Le-Seigneur. L’idée est d’utiliser les meilleures technologies pour créer un habitat accessible financièrement au plus grand nombre. « On ne réussira le pari du développement durable que par une diffusion massive des bonnes pratiques », assure Pascal Rollet. TOUS « ARCHI-CONSCIENTS » DES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX ET CLIMATIQUES Avec les jeunes, les organisateurs jouent sur du velours. « Quel que soit le continent ou le pays, ils sont tous archi-conscients des enjeux environnementaux et climatiques, assure Vincent Jacques-Le-Seigneur.

Et notamment du défi des ressources énergétiques. » Un langage commun, donc, mais qui se décline en autant « d’idiomes » que de pays… Aux Pays-Bas, par exemple, il n’est pas question de construire de nouveaux bâtiments. « C’est plein ! » rappellent les porteurs du projet « The Skin », développé à l’université de Delft. Mais, comme l’explique Dennis, pas question non plus, pour faire de la place, de détruire la traditionnelle maison mitoyenne avec jardin, où ses parents ont grandi avant lui. L’idée ? Envelopper le bâtiment d’origine d’une « double peau » de verre, équipée de cellules photovoltaïques, permettant d’assurer la production d’énergie nécessaire au foyer. Un système sophistiqué de ventilation naturelle, pilotée par domotique, permet de réguler au mieux les températures, et donc les besoins de chauffage… ou de climatisation. CONSTRUIRE SUR LES TOITS Pour lutter contre l’étalement urbain – et le grignotage des espaces naturels –, les équipes européennes misent… sur les toits des grandes villes. Les projets allemands, italiens ou espagnols proposent ainsi de construire des maisons sur les toits des immeubles existants. [...] Plus d’info http://www.la-croix. com/Actualite/France/Solardecathlon-une-competitionpour-inventer-la-maison-dufutur-2014-06-26-1170396


Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 26/06/2014

LES ECHOS Au Solar Decathlon, quatre logements du 21ième siècle pour sauver le monde Matthieu Quiret / Journaliste | Le 26/06 A l’instar d’Autolib ou Velib, le LiveLib français, un studio à 25.000 euros sur le principe de la mutualisation Appliquer le principe de la mutualisation d’Autolib et Velib au logement francilien, il fallait du culot pour y penser. Le projet Livelib de cinq écoles et universités de la région questionne radicalement la fabrication du Grand Paris. Cet immeuble de logement étudiant de 3 à 4 étages s’articule autour d’une colonne de béton regroupant les équipements techniques autour de laquelle s’accrochent des capsules de 45 m2. « Nous avons calculé que l’essentiel des coûts d’un logement tient aux servitudes. La collectivité pourrait ainsi construire ces colonnes et les habitants n’investiraient que dans la seule capsule dont le coût ne dépasserait pas 25.000 euros », explique le chef de projet et jeune architecte fraîchement diplômé Jean-Elie Tanguy. Soit le coût d’un loyer d’un étudiant parisien pendant 5 ans. Le projet, qui se revendique très politique, milite pour la relance de l’étalement urbain modéré, accusé de consommer trop d’espace naturel. « La ville dense consomme en réalité beaucoup d’espace à l’extérieur pour se nourrir, s’équiper, etc. Nous proposons de réintégrer cet espace dans la ville » lance Jean-Elie Tanguy. Au-delà de ce sacerdoce, Livelib intègre plusieurs technologies avancées comme du photovoltaique souple, une ventilation pulsée à haute fréquence ou des câblages en fibre de lin très résistante. « Nous

nous sommes contentés d’un budget de 800.000 euros », assure pourtant Jean-Elie Tanguy. Prêt-à-Loger, la maison en bande qui réhabilite un patrimoine des PaysBas des années 60 Les Pays-Bas comptent 1,4 million de ces petites maisons en bande faites de briques brunes dans les années 1960, portrait-robot de la passoire thermique. L’équipe de l’université de technologies de Delft s’est demandée comment offrir un habitat confortable en pays froid tout en évitant de détruire ce patrimoine pour rebâtir du neuf. Une problématique qui s’applique dans d’autres pays du Nord. Ils ont conçu pour ce faire une sorte de peau vitrée qui revêt les faces sud des maisons, le nord étant isolé par l’extérieur, plus classiquement. Ce manteau qui emmitoufle les bandes de logement réduit de 80 % les besoins en énergie. La véranda bioclimatique sophistiquée capte et stocke la chaleur du soleil en hiver et offre un petit espace vert aux résidants. Cette énergie est également transférée par échange de chaleur dans une citerne de 300 litres d’eau. La climatisation de l’ensemble est fortement automatisée avec par exemple la gestion de trappes de respiration en haut de la verrière pour la rafraîchir en été, ainsi que grâce à la présence d’un échangeur de chaleur. La domotique est tout aussi sophistiquée avec par exemple la commande par radio-fréquence des interrupteurs d’éclairage. Autre innovation, le rez de chaussée est éclairé par des puits de lumière naturelle débouchant sur le toit, une tendance très forte actuellement.

Enfin, l’eau de pluie est collectée et stockée, ce qui économiserait 29.500 litres par an selon les concepteurs du projet. Casa Fenix,un hébergement évolutif pour les victimes de séisme Associée à un IUT de La Rochelle, l’université Santa Maria de Valparaíso au Chili a conçu un logement d’urgence pour les victimes des gros séismes, fréquents dans cette région d’Amérique latine. Un module en bois d’une dizaine de mètres carrés peut être livré rapidement avec le minimum vital pour loger quatre personnes. Il s’assemble avec de simples boulons, comme un meuble en kit : «  Nous avons monté l’exemplaire du Solar Decathlon en vingt-quatre heures à 8 personnes   », précise Laure Angenard, étudiante à La Rochelle. D’autres modules viennent ensuite s’emboîter facilement pour agrandir la maison et offrir un logement confortable. «  Après les séismes, les Chiliens construisent souvent des cabanes de fortune, qui finissent par devenir l’habitat définitif. Nous proposons une solution durable », explique Laure Angenard. Ce bâtiment est d’autant plus adapté au logement d’urgence qu’il est autonome en énergie et se passe des réseaux d’électricité grâce à ses panneaux photovoltaïques et à des capteurs thermiques à air. Même la ventilation est innovante avec son fonctionnement par surpression. Une membrane de la PME française Serge Ferrari offre même un vélum climatisé. Les Chiliens sont par ailleurs les seuls compétiteurs étrangers à avoir joué la construction locale de leur prototype : pour


Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 éviter de transporter le bâtiment par navire, ils se sont fournis en matériaux en France. De quoi largement doubler les autres projets sur la note de bilan carbone. Solar Philéas loge et nourrit les Nantais dans une minoterie désaffectée Nantes prévoit de réhabiliter le quartier du Bas-Chantenay et lorgne sur la grande parcelle occupée par l’immeuble de bureau Cap 44. Or les élèves de l’école supérieure d’architecture et d’autres établissements de la métropole proposent plutôt de réhabiliter cette ancienne minoterie construite à la fin du 19e siècle dans une structure poteau-poutre Hennebique innovante pour l’époque. Les étudiants ont reconstitué à Versailles le dernier étage du Cap 44 débarrassé de ses cloisons. Au sein de ce squelette de poteaux de béton, ils insèrent des modules en bois pré-montés en usine qui servent de loggia à chaque étage. Le bâtiment a vocation à accueillir les logements au Sud et des activités tertiaires au Nord. Le tout surmonté par une immense serre posée en toiture pour intégrer l’agriculture urbaine. « De quoi nourrir la moitié des habitants du bâtiment au moins », affirme Clara Galletti, étudiante à l’Ecole Centrale de Nantes. La serre dévale comme une cascade le long de la face Sud du bâtiment pour offrir à chaque étage un de lumière et d’énergie en hiver. Pour stocker cette chaleur en hiver, les concepteurs ont joué à fond l’inertie thermique du béton, renforcée par des revêtements en terre crue. L’électricité est produite par des cellules à haut rendement fournies par Sunpower, filiale de Total. « Nous pensons pouvoir sortir des logements à 2.500 euros le m2 », précise Clara Galletti. En savoir plus sur http:// www.lesechos.fr/ industrie-services/energieenvironnement/0203598480378au-solar-decathlon-quatrelogements-du-21ieme-siecle-

pour-sauver-le-monde-1018396. php?zOf5qMrIF7gt5gbZ.99


Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 26/06/2014

LES ECHOS Le Solar Decathlon présente 20 prototypes de l’habitat de demain Matthieu Quiret / Journaliste | Le 26/06 La compétition entre étudiants du monde entier se tient à Versailles.Les projets de logements à énergie positive apportent des réponses réalistes à l’étalement urbain, à la pauvreté, à la préservation de la nature. Vingt questions et autant de réponses architecturales pleines d’audace. Voilà la promesse du Solar Decathlon qui ouvre ses portes au public aujourd’hui, à deux minutes de carrosse du château de Versailles. Cette compétition sur l’habitat écologique entre apprentis architectes et ingénieurs a été lancée en 2002 par le département de l’Energie américain. Depuis 2010, les Européens reprennent le flambeau les années paires et les Français ont fini par décrocher son organisation en faisant miroiter aux Américains les rayons du Roi-Soleil. Les éditions précédentes rivalisaient de prototypes bardés de technologies de rupture pour respecter l’objectif de départ : réaliser un logement à énergie positive produisant autant d’énergie verte qu’il en consomme. Le standard de confort américain imposait des centrales photovoltaïques puissantes. Les organisateurs français ont recadré le règlement afin d’inciter à la sobriété et de mieux prendre en compte les besoins européens ou locaux. « Nous avons demandé aux équipes de répondre à une question politique en privilégiant l’habitat collectif et la réhabilitation », indique Vincent Jacques le Seigneur, secrétaire général de l’Institut national de l’énergie solaire et organisateur de l’événement. Autre objectif pour ces projets : ne pas consommer plus de 5 kilowatts et permettre la recharge de véhicules

électriques. Si les réponses à ce dernier point ont déçu l’expert, il ne tarit pas d’éloges sur la créativité des équipes sur les autres points. « Cette compétition a le mérite d’élever le niveau de compétence des étudiants et de faire travailler ensemble architectes et ingénieurs », insiste-t-il. L’équipe thaïlandaise a travaillé sur un pavillon capable de résister pendant trois jours aux fortes inondations de la région. Coordonné par la professeur Acharawan Chutarat, le projet combine pilotis d’un mètre de haut, ventilation passive du patio traditionnel, matériaux et circuits électriques étanches, écran d’alerte de consommation, collecte des eaux de pluie, etc. « Nous visons un prix de 100.000 euros pour la classe moyenne thaïlandaise », précise Acharawan Chutarat. Des écoles de New York ont, elles, imaginé un foyer étudiant enveloppé d’un textile hyper-isolant , le tout acheminé dans seulement 5 conteneurs. « Certains utilisent jusqu’à 10 conteneurs », remarque non sans malice Isabelle Lubin, de la Brown University. Des atouts pour le prix de la

plus faible empreinte écologique ou de l’innovation. Ce barnum du XXIe siècle a déjà trouvé preneur : le domaine de Boisbuchet en Charente pour ses campus d’été. Si les participants allemands, nordiques ou japonais déroulent leur expérience dans les maisons passives et actives, certains pays émergents montrent à Versailles leur bonne volonté. A côté du parfait design du pavillon danois Embrace, les Indiens présentent un appartement de 6 personnes qui ne cache pas ses dix à quinze ans de retard, dixit Vincent Jacques le Seigneur. Il faut pourtant visiter l’immeuble-serre des Roumains de Bucarest, isolé avec des matériaux à changement de phase, pour comprendre que l’écart se resserre. « Cette génération ne tergiverse pas sur l’habitat écologique comme en France, elle le construit déjà », veut croire Vincent Jacques le Seigneur.


Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 26/06/2014

20 MINUTES Concours Solar Decathlon Europe: Les maisons du futur se construisent à Versailles LOGEMENT - Lors de la compétition d’architecture Solar Decathlon Europe, qui met aux prises 800 étudiants venus du monde entier… Ça ressemble encore à un gros chantier. Ce jeudi, 800 étudiants venus de 16 pays et répartis en 20 équipes s’activent, sur le vaste terrain de la cité du Soleil, à Versailles (Yvelines) pour le concours d’architecture Solar Decathlon Europe. Après avoir mûri leur projet depuis plus d’un an, ils avaient sept jours pour construire une maison 100 % auto suffisante, avant de pouvoir la montrer au public, du 28 juin au 14 juillet. Mais pour l’équipe Francilienne, Live Lib, composée d’étudiants en architecture ou d’écoles d’ingénieurs, la dernière ligne droite s’annonce délicate. «Même si l’important c’est de participer», relativise un des membres de l’équipe, ils ont pris un peu de retard. «C’est difficile de participer au chantier. On ne s’arrête jamais, on travaille la nuit…» reconnaît Cynthia, qui espère que la maison de son équipe sera terminée dans les temps. Malgré l’ampleur de la tâche, l’apprentie architecte reste emballée: «Là c’est un vrai chantier, c’est juste énorme, ce n’est pas juste des dessins d’architecture.» L’équipe parisienne entend bien aller jusqu’au bout de son concept du «plug and play», qu’elle veut intégrer à leur construction. Des maisons qui répondent à des

exigences concrètes Avec ses coéquipiers, Cynthia a ainsi travaillé pendant plus d’un an à la conception de cette maison, censée répondre à de hautes exigences en matière de places et de coûts, pour faire face au manque d’espace pour les logements en Ile-de-France. Mais pour les compétiteurs chiliens par exemple, le choix de construction s’est porté sur une habitation résistante aux tremblements de terre, fréquents sur la cordillère des Andes. Car «le critère le plus important, que doivent ensuite examiner les juges, c’est la réponse à des difficultés de la région dans laquelle la maison est amenée à être produite», explique Nicolas Morand, chargé de communication de l’événement. Des projets bientôt industrialisés

Cette première édition française d’une compétition créée en 2002 aux Etats-Unis, ravit en tout cas les participants. Un peu plus loin, Ouessanne, chef de l’équipe nantaise Philéas confirme: «Combien d’étudiants peuvent dire, avant d’être diplômés, qu’ils ont construit 180 m2 habitables?» Et si la compétition garantit aux apprentis architectes et ingénieurs d’importantes retombées au niveau professionnel, l’équipe gagnante, elle, aura la chance de voir son projet industrialisé. Dès samedi, quelque 200.000 personnes sont attendues pour découvrir ces réalisations.


du 28 juin au 14 juillet à versailles

Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014

Solar Decathlon 2014

27/06/2014

LE MONDE Bâtir au solaire

Bâtir au solaire

Vingt équipesinternationalesd’étudiantsenécoled’architectureoud’ingénieurs présentent àVersailles des projets quiutilisentlesoleilcommesourceunique d’énergie. Cettecompétitionsedéroulepour lapremièrefois en France

Installation de la Techstyle Haus, projet de l’équipe germano­américaine Inside Out, le 24 juin, à quelques jours de l’ouverture au public de Solar Decathlon 2014, à Versailles.

L

a concomitance est fortuite. Mais, comme le disent ses organisateurs, « elle s’inscrit dans le sens de l’His­ toire». Alors que la ministre de l’éco­ logie, Ségolène Royal, a présenté, le 18 juin, en conseil des ministres le projet de loi sur la transition énergétique, Solar Decathlon prend pour la première fois ses quar­ tiers en France. Les prototypes des projets des vingt équipes en lice pour l’édition 2014 de cette compétition internationale d’architecture so­ laire sont présentés à la Cité du Soleil, à Ver­ sailles (Yvelines), du 28 juin au 14 juillet. Solar Decathlon a été créé en 2002 par le minis­ tère américain de l’énergie. Le défi de cette com­ pétition universitaire internationale: concevoir et réaliser un habitat fonctionnel à taille réelle qui utilise le soleil comme unique source d’éner­ gie. Depuis 2010, elle est organisée en Europe en alternance avec la compétition américaine. Les deux premières éditions européennes ont eu lieu à Madrid en 2010 et 2012. Cette année, l’événement mobilise quelque 800 participants issus de seize pays et de trois continents. Les équipes sont formées, pour la plupart, d’étudiants en instituts de sciences

BERTRAND GUAY/AFP

ou de technologie et en écoles d’architecture, d’art ou de design. Les vingt prototypes pré­ sentés à la Cité du Soleil, qui seront librement accessibles au grand public, seront notés selon dix critères, telles les dix épreuves d’un dé­ cathlon sportif : architecture, ingénierie et construction, efficience énergétique et bilan énergétique, confort, équipement et fonction­ nement, communication et sensibilisa­ tion sociale, projet urbain, mobilité, coût, in­ novation et durabilité. Ils seront mesurés en continu, et jugés, pour chaque équipe, par cinq jurys internationaux. Au final, l’équipe qui accumulera le plus de points remportera le concours. Pour cette édition française, l’architecte Pas­ cal Rollet et le directeur de l’Institut national de l’énergie solaire (INES), Vincent Jacques Le Sei­ gneur, ses organisateurs, ont souhaité mettre l’accent, au­delà même de l’innovation – critère qui va de soi pour une telle compétition –, sur cinq points, cinq enjeux qu’ils considèrent être « au cœur de la transition énergétique » : la den­ sité, la mobilité, le coût, la sobriété et, surtout, la contextualisation. Le prototype présenté à Versailles doit aussi être fonctionnel dans le

contexte culturel, climatique, économique, so­ cial, du pays d’origine. « Cette notion de contex­ tualisation est essentielle, car, si on n’y prend pas garde, on habitera tous dans des boîtes à chaus­ sures technologiques », relève Pascal Rollet. « Pour la sélection des équipes, nous avons sur­ pondéré le questionnement politique et social, le critère contextuel, insiste Vincent Jacques Le Seigneur. Si nous avions choisi de ne prendre que les meilleures équipes, techniquement, nous n’aurions pratiquement eu que des compétiteurs européens. » Or il y a une émulation entre les équipes d’une édition à une autre. « On le voit à l’écart entre les Asiatiques et les Européens, par exemple, qui se resserre. »

Réaliser la transition énergétique Certaines équipes deviennent même « des causes nationales, comme au Chili, au Costa Rica ou en Thaïlande », observent les organisa­ teurs. Lancée par les Américains, puis devenue européenne, cette compétition a d’ailleurs eu une première édition chinoise en 2013, à Da­ tong. Et la prochaine compétition, en 2015, se déroulera en Colombie. « Le Solar Decathlon est une histoire en train de se faire, pas une fin en

soi », se félicitent Pascal Rollet et Vincent Jac­ ques Le Seigneur. S’apparentant à une exposition universelle de la maison du futur, la manifestation veut pro­ mouvoir la formation et la recherche dans le do­ maine de l’architecture durable. Solar s’est ainsi imposé au fil des années comme un événement majeur, un démonstrateur des tendances les plus abouties en matière d’efficacité énergéti­ que. « Solar Decathlon montre que la transition énergétique ne relève pas d’un futur lointain et que d’ores et déjà des solutions existent pour réaliser cette transition », relève Luc Rémont, pré­ sident de Schneider Electric France, entreprise qui sponsorise la manifestation à Versailles ainsi que treize des vingt équipes en lice, dont les deux françaises. p jean­jacques larrochelle et laetitia van eeckhout

Solar Decathlon Europe 2014, Cité du Soleil, allée des Mortemets, Versailles. Du 28 juin au 14 juillet, tous les jours, de 8 heures à minuit. Les prototypes d’habitat solaire peuvent être visités en semaine, de 11 h 30 à 14 h 30 et de 17 h 30 à 19 h 30, et le week­end, de 10 heures à 22 heures. www.solardecathlon2014.fr

Cahier du « Monde » No 21598 daté Vendredi 27 juin 2014 ­ Ne peut être vendu séparément

Sortie par ledoux le 25/06/2014 16:16:59 Date de Publication 27/6/2014

Nom : LMD-SPA2706-2-001-B-Q-01.pdf


Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014


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Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014


Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 11/07/2014

LIBERATION Le marathon de l’habitat solaire à Versailles

RenaiHouse, de l’équipe Chiba Université, Japon. (Photo DR) Par ANNE-MARIE FÈVRE Vingt équipes venues de seize pays participent au Solar Decathlon Europe, une compétition architecturale dont le résultat sera connu samedi. Une maison communautaire en échafaudages, une enveloppe textile pour étudiants américains, un écrin avec orchidées, de drôles de boîtes sur des toits, et beaucoup de constructions modulaires. Aux confins des jardins du château de Versailles, telle une Cité du soleil, se côtoient depuis le 28 juin des prototypes d’habitations, conçus par 20 équipes venues de 16 pays. L’esthétique ne domine pas, ce sont là des expérimentations concrètes, qui inventent la transition écologique. Ces propositions participent à une compétition d’architecture internationale solaire, soit la

troisième édition du Solar Decathlon Europe 2014, qui met en concurrence des écoles, des universités et des centres de recherches. Pour la première fois, la compétition se déroule en France. Elle est organisée par le Ministère en charge du logement, avec le CSTB (Centre scientifique du bâtiment) et avec nombre de sponsors. Rappelons que c’est la France qui avait remporté le Grand prix du Solar Decathlon 2012 à Madrid, avec le projet de Canopea, un système d’habitat collectif conçu par une équipe de chercheurs de la région Rhône-Alpes, coordonnée par l’architecte Pascal Rollet.

On retrouve donc cet architecte grenoblois très impliqué dans cette édition française, ainsi que son complice Vincent Jacques Le Seigneur, secrétaire général de

l’Institut national de l’énergie solaire. Il explique les modifications qu’ils ont apportées à ce marathon, créé en 2002 par le Département de l’énergie américain, puis adaptée en Europe en 2010: «Notre démarche ce n’est pas de «produire pour produire» de l’énergie comme aux Etats-Unis. Ni de projeter des maisons individuelles. Nous avons orienté les recherches vers l’habitat collectif, les réhabilitations. Pour ne pas multiplier les panneaux solaires, nous avons limité la production à 5 kW crête (kWc) à l’instant T pour aller chercher dans les recoins du logement, d’autres économies d’énergie possibles grâce aux équipements. Pour être plus inventif, dans une certaine frugalité». Autre nouveauté, la compétition s’est élargie au-delà de l’Europe, incluant l’Amérique latine et l’Asie. Car les contextes – climat, pauvreté, insalubrité, inondations, catastrophes — sont très différents et demandent des réponses spécifiques. Alors comment se déroule ce décathlon de quinze jours? Les vingt prototypes en compétition sont évalués selon dix critères (1) et régulièrement contrôlés. Chaque épreuve donne lieu à des points et à l’attribution d’un prix. Dix prix sont décernés, l’équipe qui a accumulé le plus de points remporte le Grand Prix du Solar Decathlon 2014. Il sera annoncé samedi 12 juillet, à 20 heures. Pour le moment, c’est «RenaiHouse», de l’université de Chiba au Japon, qui est en tête. Le projet s’ancrerait dans la ville de Rikuzentakata, qui fut dévastée par le


Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 tremblement de terre et le tsunami de 2011. Il entend recréer du lien social très vite après le séisme. Trois blocs en bois, facilement montables et transportables, accueillent un salon de thé, une cuisine collective, un salon et un bloc technologique. C’est un lieu évolutif, «intelligent» car équipé de capteurs. Le système photovoltaïque, intégré aux façades Est et Ouest, alimentera une voiture électrique mutualisée, pour pallier l’absence de trains. Ce lieu d’urgence a de belles qualités (japonaises) de lumières et d’espaces. Le Japon est suivi de près par l’Allemagne, avec «Rooftop» à Berlin. Le projet investit les toits et les combles abandonnées. D’où l’idée de construire une extension en hauteur, soit des studios bien protégés thermiquement, producteurs d’énergie grâce à des modules solaires CIGS en toiture, des panneaux qui se replient selon la course du soleil. L’installation alimentera un parc de batteries en lithium-ion en bas de l’immeuble, pour recharger les vélos électriques. Un chauffe-eau solaire couvre 70 % des besoins en eau chaude Un autre projet allemand «Ontop» à Francfort construit aussi des logements sur les toits de bâtiments existants. Des idées à puiser pour Paris.

Le projet Rooftop, pour Berlin, Allemagne. Photo DR le quartier de la Tor Fiscale en remplaçant des habitats de fortune illégaux par des logements écologiques. Douze appartements à ossature en bois sont montés sur une assise en béton. Le photovoltaïque est intégré en toiture et en façade, dans des baies vitrées. L’appartement joue de terrasses (si romaines) fermées ou ouvertes, qui font tampon, ou augmentent, la ventilation de l’air. Originalité,

le garde corps des terrasses fonctionne, lui, comme réfrigérateur. Mais il faut aussi s’intéresser aux autres propositions. «Philéas» pour la France réhabilite un bâtiment industriel désaffecté de Nantes, le Cap 44, dans lequel maréchages, logements, restaurants et bureaux s’entremêlent. Pour l’Espagne, «Resso» de Barcelone imagine une maison solaire communautaire en polycarbonate dans la ville rurale

Pour la troisième place, «The Skin» des Pays-Bas est pour l’instant bien placé. C’est une réhabilitation de plusieurs maisons de briques en bande, typiques de la Hollande; le mur en brique est doublé, la toiture végétalisée. Est ajoutée au pavillon une seconde peau, dont une serre qui fait tampon thermique. Un système domotique contrôle la ventilation, le chauffage, l’éclairage. Le système photovoltaïque est intégré à la serre et en façade. La maisonnette renaissante est par ailleurs coquette, entourée de jardinets. Mais «Rhome for dencity,» projet romain pour l’Italie vise aussi le podium. Là, il s’agit de régénérer

Le projet Rhome for DenCity, pour Rome, Italie. Photo DR


Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 de Sant Muç. La «Casa Fenix» de Valparaiso a été conçue par le Chili et la France, et construit par l’Université de La Rochelle: il s’agit d’un habitat modulaire et évolutif, préfabriqué en bois, facilement assemblable pour les victimes d’un tremblement de terre, avec un système photovoltaïque pour l’eau chaude. Le projet suisse «Your» à Lucerne mise, lui, en plus d’un système solaire performant, sur des pièces semi-communes. Quant au projet «Livelib» de Paris, un tronçon composé de hub et de capsules, le tout photovoltaïques, il est le seul à ne pas avoir été complètement achevé. Densification de l’habitat, services collectifs souvent, serres comme tampons thermiques, constructions sur des sites délaissés, réponses aux catastrophes, colonisation des toitures, préoccupations urbaines… Toutes ces orientations traversent les projets. Elles sont le choix des jeunes architectes et ingénieurs, et c’est rassurant de voir qu’ils n’ont pas exalté l’habitat individuel. Ils offrent une mine de boîtes à outils techniques ou à idées sociales. A creuser, à adapter ou à rejeter quand ils représentent des usines à gaz. Mais les responsables politiques, les bailleurs sociaux et les promoteurs privés devraient faire leur miel de toutes ces pistes, certaines élémentaires, pour vraiment construire la transition écologique, des bâtiments neufs aux anciens à rénover, de Paris à Valparaiso. (1) Les dix critères sont: 1. Architecture. 2.Ingénierie et construction. 3.Efficacité énergétique. 4.Bilan énergétique. 5. Confort. 6. Equipement et fonctionnement du logement. 7. Communication et sensibilisation sociale. 8. Projet urbain, mobilité, coût. 9. Innovation. 10. Durabilité. Solard Dectathlon Europe 2014 Allée des Mortemets 78 000 Versailles, jusqu’au 14 juillet. solardecathlon2014.fr Anne-Marie FÈVRE


Revue de presse Solar Decathlon Europe 2014 14/07/2014

LE PARISIEN 100 000 visiteurs au Solar Decathlon


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